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Louis XI

roi de France de 1461 à 1483


Louis XI

Louis XI en buste, de profil à droite[a],[1].


Huile sur toile attribuée à Jacob de Littemont (vers 1469).
Titre
Roi de France
22 juillet 1461 – 30 août 1483
(22 ans, 1 mois et 8 jours)
Couronnement 15 août 1461,
à la cathédrale de Reims
Prédécesseur Charles VII
Successeur Charles VIII
Dauphin de Viennois
3 juillet 1423 – 22 juillet 1461
(38 ans et 19 jours)
Prédécesseur Charles de France
Successeur Charles VIII
Biographie
Dynastie Maison de Valois
Surnom « L'Universelle Aragne »
Date de naissance 3 juillet 1423
Lieu de naissance Bourges (France)
Date de décès 30 août 1483 (à 60 ans)
Lieu de décès Château de Plessis-lèz-Tours (France)
Sépulture Basilique Notre-Dame de Cléry
Père Charles VII
Mère Marie d'Anjou
Conjoint Marguerite d’Écosse
(1436-1445)
Charlotte de Savoie
(1451-1483)
Enfants Anne de France
Jeanne de France
François de France
Charles VIII
Résidence Château du Plessis-du-Parc-lèz-Tours

Rois de France
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Louis XI, né le 3 juillet 1423 à Bourges, mort le 30 août 1483 au


château de Plessis-lèz-Tours, est roi de France de 1461 à 1483,
sixième roi de la branche dite de Valois (Valois directs) de la
dynastie capétienne.

Son règne voit le rattachement de plusieurs grandes principautés


mouvantes au domaine royal par des moyens parfois violents :
territoires mouvants du duché de Bretagne (1475, traité de Senlis),
des ducs de Bourgogne (1477, confirmé en 1482 par le traité
d'Arras avec Maximilien Ier de Habsbourg), Maine, Anjou, Provence
et Forcalquier en 1481, par la mort sans héritier de Charles V
d'Anjou, et une partie des domaines de la maison d'Armagnac qui,
brisée par l'affrontement avec le pouvoir royal, s'éteint peu après.
La ligne directrice de sa politique a été constituée par le
renforcement de l'autorité royale contre les grands feudataires,
appuyée sur l'alliance avec le petit peuple, ce qui fait de lui un des
pères de la centralisation française[2].

Cependant, sa pratique habituelle de la diplomatie et de l'intrigue


de préférence à la guerre ouverte choque la culture chevaleresque
des élites et lui vaut d'être surnommé « Universelle Aragne ».

Premières années

Naissance et éducation

Le Dauphin Louis. Portrait à la


sanguine et pierre noire de Jacques
Le Boucq, Recueil d'Arras, fo 7,
xvie siècle, Bibliothèque municipale
d'Arras.

Fils de Charles VII et de Marie d'Anjou, il fut baptisé en la


cathédrale Saint-Étienne de Bourges. Durant son enfance, il fut
élevé par Catherine de l'Isle-Bouchard, sa marraine, son parrain
étant le duc Jean II d'Alençon[3].

À sa naissance la situation politique et militaire de son père est si


précaire qu'on l'envoie au château de Loches, une forteresse[4]. Là,
à partir de 1429, l'année où Jeanne d'Arc fait sacrer son père à
Reims, une éducation de très bonne qualité lui est dispensée[5]. Il
commence en effet, dès l'âge de 6 ans, à apprendre le latin,
l'histoire et les mathématiques, sous les directives de Jean de
Gerson, ancien chancelier de l'université de Paris, et de Jean
Majoris, licencié en droit et théologien, qui fut un bon précepteur
pour le futur souverain[6],[7]. Par conséquent, le dauphin, devenu
roi, avait des bases solides en droit et en théologie et il maîtrisait
l'art de convaincre et d'ordonner.

En 1433, alors qu'il a dix ans, il est autorisé à rejoindre ses sœurs
et sa mère au château d'Amboise. Toutefois pour Paul Murray
Kendall, il a appris, dans la forteresse de Loches, loin de ses
parents, à « se sentir à l'aise au milieu des gens simples », à se
vêtir modestement, et il a adopté la religion des gens simples où
Dieu est sensible à un juste tribut[8].

Premier mariage

Le 24 juin 1436, il épouse Marguerite d'Écosse, fille de Jacques Ier


d'Écosse, au château de Tours. Le futur Louis XI a 13 ans, elle 11
ans, et ils étaient déjà prédestinés à se marier depuis 8 ans. Il la
rendra tellement malheureuse[9] que, mourant très jeune, à 20 ans,
la dauphine soupira ces ultimes paroles : « Fi de la vie ! Qu'on ne
m'en parle plus… ». À l'occasion de ce mariage, le roi lui montre
son indifférence en venant en habit de cheval sans même avoir
quitté les éperons. Louis, de son côté, a du mal à cacher « ce qu'il
pensait du pitoyable règne de son père, ni ce qu'il éprouvait face à
son manque de volonté »[10].

Débuts politiques

Dès l'époque de son mariage, il commence à jouer un rôle


politique. Ainsi, il se déplace à Lyon et à Vienne pour recevoir les
serments de fidélité de leurs habitants. Durant l'été 1437, il mène
l'assaut contre Château-Landon. Son succès incite son père à
l'action. Père et fils prennent Montereau et ils entrent dans
Paris[11] ensemble, ville récemment conquise par le connétable de
Richemont.

Dauphin de France

Les trois ordres dans L'arbre des


batailles de Honorat Bovet. Au centre
de la miniature, le roi Charles VII
entouré du Dauphin Louis et du
connétable Arthur de Richemont.
Paris, BnF, Bibliothèque de l'Arsenal,
ms. 2695 fo 6vo , xve siècle.
Première mission en Languedoc et participation à la
Praguerie

Au printemps 1439, Charles VII et son fils, le futur Louis XI, sont au
Puy, où l'assemblée de la province leur octroie 100 000 livres et
leur demande de les débarrasser des Écorcheurs[12]. Charles VII,
prétendant avoir des affaires urgentes à régler au nord, confie
cette tâche à son fils, qu'il nomme lieutenant-général en
Languedoc. Si le roi ne lui accorde ni argent ni hommes[12], il lui
permet néanmoins de choisir lui-même ses conseillers[b]. C'est
ainsi que Jean de Pardiac, son gouverneur, préside le Conseil.

Usant de diplomatie, le dauphin Louis obtient des États généraux


et des nobles l'argent nécessaire pour négocier le départ des
Écorcheurs[12]. À l'annonce de ses succès, dès juillet 1439, le roi le
rappelle à la Cour, où aucune tâche ne lui est confiée. En
décembre de la même année, il est nommé en Poitou, cette fois
sans vrai pouvoir de décision. En février 1440, après une entrevue
avec Jean II d'Alençon, il rejoint la Praguerie, révolte de grands
seigneurs mécontents, comprenant Jean II d'Alençon, Jean Ier de
Bourbon, Jean de Dunois, le maréchal de La Fayette ou encore
Georges de la Trémoille[13]. Les frondeurs voient vite leur exigence
comblée, à l'exception du Dauphin, qui doit offrir sa soumission à
Cusset, mais obtient néanmoins le gouvernement partiel du
Dauphiné et d'autres garanties[14].
Succès militaires et expulsion des Écorcheurs

Le dauphin Louis et son armée


d'écorcheurs entrent en Allemagne
pour combattre les Suisses (août
1444). Enluminure du manuscrit de
Martial d'Auvergne, Les Vigiles de
Charles VII, BnF, département des
manuscrits, ms. Français 5054,
fo 127 vo, vers 1484.

En 1441, il participe au siège de Pontoise du 5 juin au


19 septembre. Cette ville est alors considérée comme étant la
porte de la Normandie[15]. Début 1443, il secourt Dieppe, ville
assiégée par les Anglais de Talbot. Après avoir rendu grâce à la
Vierge pour sa victoire, il fait montre de générosité envers les
combattants et ceux qui ont secouru les blessés[16].
Immédiatement après, à la tête de nombreux soldats et assisté de
bons capitaines dont Antoine de Chabannes, il fait campagne
contre Jean IV d'Armagnac, grand vassal insoumis. Il obtient peu
après sa capitulation à Rodez et la soumission à l'Isle-Jourdain du
comte d'Armagnac. Il l'emprisonne à Carcassonne tandis qu'il
s'adjoint ses meilleurs capitaines : Jean de Salazar et Jean, le
jeune Bâtard d'Armagnac[17].

En avril 1444, le futur Louis XI rejoint la cour à Tours. La


perspective du mariage entre Henri VI d'Angleterre et Marguerite
d'Anjou, fille du Roi René, fait espérer une trêve. Le problème est
alors de trouver une occupation aux Écorcheurs. Comme
l'empereur d'Allemagne et le duc d'Autriche ont demandé des
troupes à la France pour combattre les Suisses, le Dauphin est
chargé d'employer ces hommes à cette tâche. Il réunit le 28 juillet
1444, 17 000 écorcheurs à Langres[18]. En août 1444, le Dauphin
Louis conduit une armée d'Écorcheurs hors du royaume pour
affronter les Suisses, à la demande du duc Sigismond d'Autriche,
allié du roi. Le 26 août 1444, il remporte la victoire de Pratteln,
puis se dirige vers Bâle où se tient un concile autour de l’antipape
Félix V. Louis est nommé gonfalonier, c’est-à-dire protecteur de
l’Église, par le pape Eugène IV[19]. Il négocie le traité d’Ensisheim,
conduisant à la paix, le 26 septembre 1444. En récompense de
quoi il est nommé protecteur du Comtat Venaissin le 26 mai 1445.

Parallèlement, Louis consacre ses importants revenus à se


constituer une clientèle. Depuis 1437, en effet, il reçoit une
pension royale de 21 000 livres. Il faut y ajouter les subsides et
primes, accordés par les États qu’il débarrassait des routiers.
Cependant, il restait insatisfait de sa situation. Il était frustré de
n’avoir retiré que le Dauphiné de la Praguerie.
Maître du Dauphiné

Représentation héraldique du dauphin


Louis, futur Louis XI, armorial
Hyghalmen, vers 1450.

À la fin de l'année 1446, ayant conspiré contre Agnès Sorel et


Pierre II de Brézé, il est chassé de la cour et se réfugie dans son
gouvernement, en Dauphiné, d'abord à Romans-sur-Isère, puis à
Grenoble, où il fait son entrée le 12 août 1447.

C'est probablement à cette époque qu'il rencontre un jeune noble


dauphinois, Imbert de Batarnay, qu'il attache à son service et dont
il allait faire, parvenu sur le trône, l'un de ses chambellans et
conseillers les plus écoutés. Installé à Grenoble place Saint-
André[20] dans l'hôtel de la Trésorerie, spécialement aménagé, il
fait son apprentissage de roi pendant neuf ans. Peu à peu, sous
son administration rigoureuse, le Dauphiné devient un État bien
géré, nettement distinct de la France. Il réforme la fiscalité, attire à
Grenoble des artisans étrangers et des banquiers juifs maltraités
par Humbert II . Et il fonde aussi en 1452 une université à Valence,
confirmée par le pape Pie II en 1459[21].
Louis transforme en 1453 le vieux Conseil delphinal en Parlement
du Dauphiné, le troisième du royaume après ceux de Paris et
Toulouse, faisant passer la cité au statut de capitale provinciale.
Louis charge même son conseiller Mathieu Thomassin d'établir
les bases juridiques de sa souveraineté, par un volumineux
bréviaire des anciens droits, honneurs et prérogatives du
Dauphiné, intitulé Registre delphinal, achevé en 1456.

Il défendit les paysans vaudois du Valpute contre l'inquisition


épiscopale en Dauphiné. La vallée de la Vallouise fut ainsi
rebaptisée en son honneur [réf. nécessaire].

Louis continua à entretenir avec le roi son père des relations


apparemment excellentes en lui écrivant des lettres pleines de
respect. Malgré ce dévouement, le dauphin poursuivit une
politique personnelle en nourrissant l'ambition de constituer un
vaste fief sur les deux versants des Alpes[22]. Dans ce but, il signe
un traité d'assistance avec le duc Louis Ier de Savoie, et forme le
projet d'épouser sa fille Charlotte de Savoie, âgée de 6 ans
seulement. Il en avertit son père qui dépêche un émissaire en
Savoie, afin d'exprimer au duc sa surprise et son courroux. Mais
des envoyés du dauphin Louis interceptèrent le cavalier et, sous
prétexte de lui faire escorte, ralentirent sa marche autant qu'ils le
purent.

Enfin arrivé à destination le 8 mars 1451, l'émissaire du roi Charles


VII arrive pour voir les époux vêtus de velours cramoisi franchir le
seuil de la chapelle du château de Chambéry. Le 9 mars 1451,
Louis épouse Charlotte de Savoie, fille du duc Louis Ier de Savoie,
somptueusement dotée de 200 000 écus, dont 12 000 comptant.
Néanmoins, Louis rencontrera par la suite des difficultés pour
entrer en possession de toute la dot. Parallèlement au mariage,
Louis et le duc de Savoie ont signé une alliance exclusive. Louis
profite également des bonnes grâces du pape pour s’immiscer
dans les élections épiscopales.

L'hôte du duc de Bourgogne

Philippe le Bon, duc de Bourgogne,


d'après Rogier van der Weyden, vers
1450, musée des Beaux-Arts de Dijon.

Ses relations avec son père étaient tissées de double jeu et


d’intrigues. Son père, Charles VII, furieux de ses agissements, leva
une armée pour marcher contre le Dauphiné et la Savoie.
Apprenant la nouvelle à Grenoble, Louis parvint cependant à
négocier une trêve. Cela ne l’empêcha pas de mener une
campagne de libelles contre son père, l’accusant de mœurs
dissolues. Par prudence, il envoya plusieurs ambassades auprès
du roi pour se justifier. Charles VII ne s'en laissa pas conter et
envoya Antoine de Chabannes à la tête d'une armée pour lui
arracher le Dauphiné. Le 30 août 1456, Louis s'enfuit en Franche-
Comté, puis à Louvain (duché de Brabant), en territoire
bourguignon. Il y fut bien reçu et, en octobre, le duc de Bourgogne,
Philippe le Bon lui rend hommage et lui alloue le petit château de
Genappe, à 20 km de Bruxelles, comme résidence, ainsi qu'une
pension annuelle de 36 000, puis 48 000 livres.

Commentaire cinglant et prémonitoire de Charles VII : « Mon


cousin de Bourgogne a donné asile à un renard qui, un jour, lui
dévorera ses poules ». Louis coûta cher à la Bourgogne, qui n'avait
pas une fiscalité permanente, jusqu'à la mort de son père, qu'il
apprendra le 25 juillet 1461. Il quitte alors Genappe pour aller
prendre possession de son royaume.

Représentation du dauphin Louis


dans La Crucifixion du Parlement de
Toulouse, années 1460, Toulouse,
musée des Augustins.

Son épouse, Marguerite, était morte le 16 août 1445 à Châlons-en-


Champagne, sans lui laisser d'enfant vivant. Le 18 octobre 1458
son premier fils Louis naquit de Charlotte de Savoie, à Genappe en
Brabant; il mourut en 1460, à l'âge de deux ans. Le 15 juillet 1459,
toujours au château de Genappe, naît un second fils, Joachim,
mort quatre mois plus tard, le 29 novembre (il est enseveli dans la
basilique Saint-Martin de Hal). En 1460, c'est au tour d’une fille,
Louise, de mourir en bas âge. En avril 1461 naît enfin un enfant qui
vivra, Anne, la future Anne de Beaujeu.

Roi de France

Accession au trône

Le 22 juillet 1461, Charles VII meurt à Mehun-sur-Yèvre. Louis XI


affecte l’indifférence, il est absent lors des funérailles royales à
Saint-Denis. Il se fait sacrer à Reims le 15 août 1461 par
l'archevêque de Reims Jean II Jouvenel des Ursins. Son sacre est
représenté sur le tympan des verrières de la chapelle de la Mère
de Dieu de la cathédrale d'Évreux. Il entre dans Paris le
30 août 1461. Philippe le Bon se fait remarquer avec son escorte
comptant pour la moitié du cortège, et comprenant une troupe en
armes. Le nouveau roi ne demeure pas longtemps à Paris. Il
regagne, le 7 octobre, le château d'Amboise, où sa mère Marie
d'Anjou réside.

Dès le 9 octobre, il s’installe à Tours, ville gagnée à sa cause, et


aussi à Amboise jusqu'à ce que le château de Plessis-lèz-Tours
soit bien bâti[23].

Tympans des verrières de la cathédrale d'Évreux


Baie 5

Baie 6

Baie 7

Baie 8
La succession d'Aragon et les projets du roi

Charles d'Aragon, prince de Viane.

Sa première action de monarque fut de profiter de la crise de


succession en Aragon. En effet, Alphonse le Magnanime était mort
en 1458. Jean II, frère du défunt, disputait la couronne à son fils
Charles de Viane. Celui-ci fut retrouvé mort en septembre 1461, ce
qui déclencha une guerre civile entre Jean II et les villes, en
particulier Barcelone. Louis XI tenta de s’allier aux États de
Catalogne.

Devant leur refus poli, Louis XI se tourne vers Jean II, lequel lui
cède les revenus des comtés de Roussillon et de Cerdagne en
échange de son aide. Louis XI en prend tout bonnement
possession.

En 1462, en cherchant une alliance, Louis XI épouse sa sœur


Madeleine de France à Gaston de Foix, fils aîné de Gaston IV de
Foix-Béarn. Aussi le Béarn reste-t-il indépendant, jusqu'à ce que
Louis XIII ordonne son annexion au royaume.
Il intervint également dans la querelle dynastique savoyarde.
Avant que Nicolas Machiavel écrive Le Prince, il savait bien que le
souverain devait se présenter au peuple, afin de régner mieux.
Ainsi, Louis étant à Saint-Jean-de-Luz s'en alla jusqu'à Toulouse,
dévastée par un grand incendie (à partir du 7 mai 1463). Il y arriva
le 26 mai et y demeura trois semaines pour soutenir la
reconstruction de la ville[24],[25]. « Le roi sur les routes » (selon
l'expression de Jacques Heers) devint désormais une de ses
manières politiques de prédilection.

En décembre 1463, Louis XI ordonne la création de l'université de


Bourges, sa ville natale[26]. Le pape Paul II l'autorisa le
12 décembre 1464[27]. Si les lettres patentes avaient été
expédiées de Montils-lèz-Tours le 6 décembre 1469[28], l'université
dut subir des empêchements d'autres universités, avant son
inauguration[29].

Un mois après la naissance de sa fille Jeanne en 1464, il apprend


que l’enfant est boiteuse (elle fut d’une laideur proverbiale, petite,
contrefaite, malingre) et décide sur le champ de la marier à son
lointain cousin Louis d’Orléans, fils du poète Charles d’Orléans,
dans le but avoué que le mariage restât stérile et que s’éteignît
une branche capétienne rivale de la sienne. Quand Louis d'Orléans
deviendra roi sous le nom de Louis XII, il obtiendra l’annulation de
son mariage avec Jeanne. Jeanne reçut alors, en compensation,
le titre de duchesse de Berry et elle fonda à Bourges, l'ordre
monastique de l'Annonciade. Jeanne fut finalement canonisée.

La ligue du Bien public

Charles le Téméraire, portrait


par Rogier van der Weyden,
xve siècle.

Article détaillé : Ligue du Bien public.

À l'intérieur se forma, en mars 1465, la ligue du Bien public. Très


comparable à la Praguerie, elle avait à sa tête Charles de
Charolais (Charles le Téméraire), fils de Philippe le Bon, qui, au
fond, souhaitait que se pérennise la rupture du lien de vassalité du
duc de Bourgogne au roi de France.

Le déclenchement de cette révolte des grands féodaux était dû à


un incident avec les Bourguignons. En 1463, Louis XI avait décidé
de racheter les villes de la Somme qui avaient été cédées au duc
de Bourgogne, alors premier pair de France et prince le plus
puissant du Saint-Empire. Cette cession, décidée au traité d'Arras
de 1435, devait compenser l’assassinat de Jean sans Peur à
Montereau le 10 septembre 1419. La nouvelle du rachat avait
suscité la colère de Charles de Charolais qui s'était dès lors
opposé à son père, Philippe le Bon. François II de Bretagne s’allia
aux Bourguignons. Se joignirent à eux Jean II de Bourbon et
Jean V d'Armagnac. Le mécontentement ne s’arrêtait pas aux
grands vassaux.

La pression fiscale avait beaucoup augmenté à la suite du rachat


des villes de la Somme, pour 400 000 écus[30]. Louis XI avait exigé
des prêts du clergé, forcé les établissements religieux à lui fournir
un inventaire de leurs biens, privé l’Université et le corps des
archers et arbalétriers de Paris de leurs privilèges. Il avait
supprimé la Pragmatique Sanction.

Bataille de Montlhéry, enluminure du


xvie siècle.

Contre la ligue du Bien Public, Louis XI se mit personnellement à


la tête d’une grande offensive. Après la chute de Moulins, les
Bourbon se soumirent. Louis XI fit volte-face vers Paris, menacée
par les Bretons et les Bourguignons. Il livra une grande bataille à
Montlhéry, le 16 juillet 1465, pleine de confusion et de sang et
sans réel vainqueur. Mais le siège de Paris fut brisé, Louis XI
parvenant à négocier avec les ligueurs une paix — traités de
Conflans (5 octobre), Saint-Maur (29 octobre) et de Caen
(23 décembre 1465) — où il ne concédait rien pour réformer l’État.
La Bourgogne récupérait néanmoins les villes de la Somme et le
comté de Boulogne ; de plus, Louis XI lâcha le gouvernement de
Normandie à son frère. Celui-ci ne parvint pas à prendre en main
son gouvernement et dut s’exiler.

Le troisième fils du roi naît le 4 décembre 1466. Prénommé


François, il meurt 4 heures plus tard.

Le 10 septembre 1468, par le traité d'Ancenis, Charles de France


et François II de Bretagne firent la paix avec la couronne et
rompirent, du moins officiellement, avec les Bourguignons. Mais
un second traité sera nécessaire pour vaincre les velléités de
François II, lors du traité de Senlis de 1475.

Le duel avec Charles le Téméraire

Médaille à l'effigie de Louis XI,


par Francesco Laurana (BnF,
vers 1465, Cabinet des
Médailles, Paris).

Écu d'or au soleil (1475).


Remise de la charte aux bourgeois de
la ville d'Angers par le roi de France
Louis XI en 1474, par Jules Dauban
(1901).

Louis XI préside le chapitre de Saint-


Michel, dans les Statuts de l'ordre de
Saint-Michel, miniature de Jean
Fouquet, 1470, Paris, BnF.

En cette même année 1468, redoutant le débarquement d'une


armée anglaise qui unirait ses forces à celles des Bourguignons,
et persuadé qu'il saurait manipuler à son avantage son cousin le
duc de Bourgogne, Louis XI propose une négociation à celui-ci (via
le cardinal de La Balue), à la suite de quoi le duc l'invita dans son
château de Péronne. Louis XI s’y rend aussitôt, avec une petite
escorte. Au cours des pourparlers de cette entrevue, Liège se
rebella contre la tutelle bourguignonne. Il apparut rapidement que
des commissaires royaux avaient encouragé les Liégeois à se
révolter une nouvelle fois.

Bouillant de colère face à la duplicité royale[31], le Téméraire fit


fermer les portes du château et de la ville : Louis XI était pris au
piège, en fait en danger de mort. Secrètement averti (par Philippe
de Commynes, alors chambellan du duc de Bourgogne) de la
gravité du danger encouru, le roi n'eut d'autre solution que de
signer un traité désavantageux selon lequel, en cas de
manquement de sa part, les fiefs bourguignons de mouvance
française échapperaient à sa juridiction et suzeraineté. Il dut en
outre promettre de donner la Champagne et la Brie en apanage à
son frère cadet Charles de France, ex-ligueur du Bien Public et allié
du Téméraire. Il dut enfin accompagner le Bourguignon dans son
expédition punitive contre Liège et regarder brûler, le
30 octobre 1468, la ville rebelle.

Une fois sa pleine liberté d'agir retrouvée, Louis XI refusa de


s’exécuter et n’accorda à son frère Charles que la Guyenne, pays
pacifié depuis peu et difficile à tenir. Il fit emprisonner son
conseiller, le cardinal La Balue, en 1469, année au cours de
laquelle il fonda l'ordre de Saint-Michel. En décembre 1470, le roi
dénonça le traité de Péronne. En réponse, le duc de Bourgogne se
déclara, en novembre 1471, affranchi de la suzeraineté du roi de
France, conformément à la clause de non-respect incluse dans ce
traité.

En 1470, naquit le quatrième fils du roi : Charles, futur Charles VIII,


et deux ans plus tard un cinquième fils vit le jour (à Amboise, le
3 septembre 1472) ; prénommé à nouveau François, il fut titré duc
de Berry, mais il mourut hélas en juillet 1473.

En juin 1472, pour répondre à une demande d'aide du duc de


Bretagne[32], à la frontière de laquelle Louis XI vient d'envoyer des
troupes, le Téméraire rompt la trêve avec la France, envahit la
Picardie, massacre la population de Nesle, mais échoue devant
Beauvais, vaillamment défendu par ses habitants, dont Jeanne
Hachette ; il ravage alors la Normandie vainement, avant de se
retirer dans ses terres, sans gain politique réel.

À la suite d'un traité d'alliance (traité de Londres[33],


25 juillet 1474) avec son beau-frère Charles le Téméraire qui l'avait
convaincu de reprendre les hostilités contre Louis XI, le roi
d’Angleterre Édouard IV débarque à Calais[34] avec son armée
(4 juillet 1475) pour la joindre à celle du duc de Bourgogne,
envahir la France, et si possible détrôner son monarque.

Démontrant toute son habileté de négociateur et tacticien,


Louis XI parvint à dénouer cette alliance anglo-bourguignonne, en
signant lui-même avec Édouard IV, moyennant 425 000 écus[35],[36]
versés à celui-ci, le traité de Picquigny (le 29 août 1475) qui
mettait fin à la guerre de Cent Ans et privait, à la grande colère du
Téméraire, les États bourguignons de leur dernier vrai allié.

Article détaillé : Traité de Picquigny.

Neutralisation des autres grands féodaux

Réduire la puissance des grands vassaux fut une constante du


règne de Louis XI.
En 1470, il décide de punir Jean V d'Armagnac, à cause de ses
incessantes intrigues, en mettant sous séquestre le Rouergue et
l'Armagnac. Jean se révoltera et trouvera la mort dans le conflit à
Lectoure en 1473. Sa veuve Jeanne de Foix-Grailly, enceinte,
mourut enfermée au château de Buzet peu de temps après.

En 1474, le Roi de France manœuvre contre son oncle René


d'Anjou, dont il désire annexer le domaine angevin. Louis XI se
rend à Angers avec son armée, sous couvert d'une visite de
courtoisie. René d'Anjou, qui réside dans sa résidence de chasse
de Baugé, non loin d'Angers, voit arriver son royal neveu, sans se
douter qu'une fois dans la cité angevine, celui-ci demandera les
clefs de la capitale de l'Anjou. La surprise est totale. Louis XI
installe aussitôt une garnison dans le château d'Angers et en
confie le commandement à Guillaume de Cerisay[37].

À 65 ans, René d'Anjou ne peut ni ne veut entamer une guerre


contre son neveu, le roi de France. Il lui cède l'Anjou sans combat,
et il se tourne vers la Provence (roi René) dont il est le souverain et
qu’il rejoint aussitôt[38]. Louis XI nomme Guillaume de Cerisay,
gouverneur de l'Anjou, ainsi que maire de la cité d'Angers[39].
L'Anjou cessa dès lors d'être un apanage et entra définitivement
dans le domaine royal[40].

En 1475, après le traité de Picquigny, Louis XI obtint la libération


de Marguerite d'Anjou, fille de René d'Anjou et qui fut reine consort
d'Angleterre, avant d'être emprisonnée après l'exécution de son
mari, le roi Henri VI d'Angleterre, dans la tour de Londres en 1471.
Il fallut que Louis XI paie 50 000 écus d'or pour cette libération. Le
29 janvier 1476 Marguerite regagna Rouen. Cependant, avant de
rejoindre son père à Aix-en-Provence, elle dut par conséquent
renoncer à ses droits sur l'héritage angevin, en faisant un
testament en faveur du roi Louis XI. C'est la raison pour laquelle
elle passa en Anjou ses derniers jours sans ressources, après la
mort du roi René (1480)[41].

Entouré des quatre vertus (Droiture,


Raison, Justice et Vérité), Louis XI fait
valoir ses droits sur le duché de
Bourgogne, entre autres possessions
du défunt duc Charles le Téméraire.
Paris, BnF, département des
manuscrits, ms. Français 5079, fo 1,
xve siècle.

En 1477, quand Charles le Téméraire mourut au siège de Nancy,


Louis XI tenta de s’emparer de ses États, mais se heurta à
Maximilien d'Autriche, qui avait épousé la fille du défunt, Marie de
Bourgogne[c],[42].

La modernisation du royaume

La même année 1477, Louis XI crée le Relais de poste[43]. En effet,


Louis XI aimait décider de tout. Encore lui fallait-il connaître tout. Il
est vrai qu'il dictait très fréquemment :

«Je vous prye que me faictes souvent sçavoir de voz nouvelles».


C'est précisément la raison pour laquelle il organisa ce système.
« C'est d'abord et avant tout pour lui : il ne peut être informé que le
premier »[44].

D'ailleurs, Louis XI est le premier personnage qui ait promu


l'imprimerie dans le royaume de France. En 1469, Guillaume Fichet
et Jean Heynlin, docteurs en théologie auprès de la Sorbonne,
avaient obtenu l'autorisation du roi d'y établir l'atelier
d'imprimerie[45]. Dans les années 1470, plusieurs villes françaises
telles que Lyon (1473) ou Albi (1475) profitaient de cette nouvelle
technique, sous la protection du roi[46],[45].

En 1480, il modernisa enfin l'armée royale en remplaçant la milice


des francs-archers par une infanterie permanente, organisée sur le
modèle suisse, connues sous le nom de bandes françaises ou
bandes de Picardie. Pour financer cette modernisation et ses
nombreuses guerres, il ne cesse d'augmenter impôts et taxes,
l'imposition étant multipliée par trois durant son règne[47].
Le traité d'Arras et les dernières acquisitions du règne

Portrait présumé de Louis XI,


attribué à Colin d'Amiens.

En 1482, il parvint à récupérer la Picardie et le duché de


Bourgogne, par le traité d’Arras. Le comté de Bourgogne ou
Franche-Comté, l'Artois et la Flandre étaient également remises à
la France au titre de la dot de Marguerite de Bourgogne (la fille de
Marie de Bourgogne), qui devait devenir reine de France en
épousant le futur Charles VIII ; Louis XI s'était assuré auparavant
de leur possession, lors des combats qui avaient suivi la mort de
Charles le Téméraire. Finalement, Charles VIII renoncera à ce
mariage et restituera la plus grosse part de la dot.

Par le jeu d’héritages, dont celui de René Ier d'Anjou, il entra en


possession du Maine et de la Provence. Louis récupère également
la vicomté de Thouars, qu’il avait repris à Nicolas d’Anjou en 1472,
après qu’il eut rallié le Bourguignon.

Soucieux que son fils poursuive sa politique de réunions, Louis XI


fit rédiger vers 1482[48] à son intention un traité d'éducation
politique, historique et moral par son médecin Pierre Choisnet, le
Rosier des guerres.
Il attribua Talmont et Berrie à Philippe de Commynes. Concernant
la vicomté de Thouars, il finit par engager son attribution à Louis II
de La Trémoille, mais le roi décéda avant la restitution effective de
ce vicomté.

François de Paule à la cour de Louis XI

Le roi Louis XI accueillant


saint François de Paule
(église Saint-Nicolas de
Cordoue).

À partir de 1481, François de Paule vivait à la cour de Ferdinand Ier


de Naples. Comme celui qu'on surnommait « le saint homme »
avait la réputation d'opérer des guérisons miraculeuses, des
marchands napolitains parlèrent de ses miracles à Louis XI,
gravement malade depuis 1478. Le roi, espérant être guéri par ses
prières, écrivit au Pape Sixte IV pour lui demander de permettre
l'envoi du saint moine en France. Sixte IV adressa deux brefs à
François de Paule[49] lui ordonnant d'aller en France, et il obéit.

Arrivé à Marseille sur un navire, accueilli partout avec de grandes


marques de respect et de dévotion, François de Paule remonte le
Rhône en bateau. La ville de Lyon l'accueille le 24 avril avec
honneur[50], le roi ayant ordonné à la ville, par lettre du
27 mars 1483, de fêter son arrivée en grande pompe, comme si
elle recevait la visite du Pape[51]. Passant par Roanne puis Tours,
François de Paule arriva au château de Plessis-lèz-Tours auprès
de Louis XI. Le roi se jeta littéralement à ses pieds et implora ses
bénédictions[52]. Il le flatte, il le supplie, et fait le vœu de construire
deux couvents pour son ordre[53].

Mais, lucide, observant silencieusement le roi, l'austère ermite ne


tarda pas à lui faire doucement comprendre qu'il devait se
résigner et se préparer à mourir chrétiennement, ce qui devait
survenir un peu plus tard, le 30 août 1483[d].

Mort et inhumation

Tombeau de Louis XI
représenté en orant à Cléry-
Saint-André, Louis XI étant
revêtu de son costume de
l'ordre de Saint-Michel et
entouré de quatre génies.

Selon le diagnostic rétrospectif de l'historien Paul Murray Kendall,


Louis XI mourut d’une hémorragie cérébrale. Il avait subi plusieurs
attaques d'apoplexie au cours de sa vie, la première en mai 1473.
En mars 1481 lors d'un dîner à Saint-Benoît-sur-Loire, il s'effondre.
Il vient à nouveau d'être victime d'une hémorragie cérébrale. C'est
grâce à son médecin et astrologue italien, Angelo Cato qu'il se
remet totalement en deux semaines. En septembre 1481 au
château de Plessis-lèz-Tours, il a une nouvelle attaque et n'hésite
pas à entreprendre un pèlerinage à Saint-Claude dans le Jura où il
arrive épuisé, après un voyage d'un mois. De retour au Plessis,
guéri mais craignant d'être assassiné, il fait garder le château jour
et nuit par quatre-cents hommes. Il ne fait plus confiance qu'au
médecin Jacques Coitier qui avait trouvé la faille du roi : son
caractère hypocondriaque et sa superstition. Sur son lit de mort il
voulut avoir près de lui la Sainte Ampoule. Superstitieux, il avait
interdit que l’on prononçât le mot « mort » devant lui, et il était
convenu avec ses officiers de l'expression codée « Parlez peu »
avant de recevoir les derniers sacrements[54].

Le 30 août 1483, Louis XI s’éteint au Château de Plessis-lèz-Tours


après 22 ans de règne, à l'âge de 60 ans. Son fils, le Dauphin, alors
âgé de treize ans, lui succéda sous le nom de Charles VIII.

Conformément à son souhait de refuser le prestige de la


nécropole royale (comme les deux autres capétiens Louis VII et
Philippe Ier), Louis XI fut inhumé, après une étape le 2 septembre à
Tours, le 6 septembre 1483 dans la basilique qu'il avait fait
construire seize ans auparavant, Notre-Dame de Cléry, et non en la
basilique Saint-Denis[55].
Sépulture et représentations

Destruction du tombeau de
Louis XI à Cléry-Saint-André,
en 1562.

À Cléry-Saint-André, la statue en cuivre et bronze doré de Louis XI


représentait le roi en habits de chasseur, priant à genoux devant
Notre Dame, sur un coussin, servant de prie-dieu, aux couleurs des
armes de France. Elle était l'œuvre de l'orfèvre Conrad de Cologne
et du fondeur Laurent Wrine. La statue dégageait une réelle
simplicité, le roi tenant un chapeau de chasseur entre les mains et
accompagné de son chien[56]. Le 2 avril 1562, le tombeau du roi
fut détruit par les protestants, à la suite de la prise de la ville
d’Orléans par les armées du prince de Condé.

En 1622, Louis XIII fit construire une nouvelle sépulture en marbre


qui fut à son tour détruite à la Révolution française. Seuls la statue
moderne du roi (priant sur un coussin portant un livre sur lequel
est posé son bonnet favori), de Michel Bourdin, et les quatre
anges furent préservés par Alexandre Lenoir à Paris dans son
Musée des monuments français.

Au xixe siècle, le comte de Choiseul d’Aillecourt rapatrie les


sculptures du Musée des monuments français en 1818[57]. Les
sculpteurs Beauvallet puis Barberon en 1896 reconstituèrent une
nouvelle sépulture[58], classée monument historique depuis 1840,
et qui figure depuis dans la nef de l'église. Sur un dais porté par
quatre colonnes en marbre de Pentélie, le roi et quatre génies en
coin supportant des écussons reposent sur un piédestal en
marbre[59].

En 1896, le docteur Duchâteau effectue l'inventaire du caveau


royal et constate la présence de cinq morceaux de crâne (témoin
d'une craniectomie d'autopsie ou d'embaumement avec
excérébration)[60]. Seuls la base d’un crâne scié et une mâchoire,
attribués à Charlotte de Savoie, une voûte crânienne sciée, une
mâchoire et un fragment de la partie nasale attribués à Louis XI,
demeurent à Cléry, dans le caveau de la crypte de la basilique, le
reste des ossements ayant disparu en 1792, après le passage des
révolutionnaires[61].

Le sens politique de Louis XI

La rupture du traité de Péronne

Article détaillé : Traité de Péronne (1468).

Le roi établit tout d'abord une assemblée de princes et juristes du


Grand Conseil et du Parlement, présidée par Jean de la Driesche,
président de Chambre des comptes et ancien fidèle de Charles le
Téméraire. Elle dénonça que le roi avait accepté le traité sous la
contrainte. Puis, l'assemblée de Tours décida de convoquer le duc
de Bourgogne devant le Parlement, et elle envoya un huissier à
Gand afin de notifier la citation. Le duc Charles s'abstint de
comparaître. Le 3 décembre 1470, le roi de France déclara la
trahison et le parjure du duc. La procédure juridique était
respectée[62].

L'arme financière

En 1475, après avoir coupé le ravitaillement de l'armée ennemie, et


sans engager la bataille, il acheta le départ de l'armée royale
d'Angleterre en dépensant 75 000 écus d'or[35], ainsi que
50 000 écus de pension annuelle[36] pour sept ans, soit
425 000 écus.

Jean Favier souligne : « On n'a pas fait assez attention au calcul :


pour lourde qu'elle soit, l'indemnité ainsi versée au Trésor anglais
[75 000 écus] est à peu près ce que coûterait une année de guerre
si la guerre de Cent Ans reprenait pour cent ans »[63]. En outre, le
commerce entre les deux pays permettait de récupérer une partie
de ce montant.

Écu d'or au soleil frappé sous le


règne de Louis XI.
La diplomatie

Le 24 juillet 1476 à Lyon, seulement deux jours après la bataille de


Morat, le roi reçut la nouvelle. Sitôt, il expédia une lettre au grand
maître, chef de guerre : « Je vous pri, faictes tousjours tenir voz
gens prestz, mais ne commances riens, et que voz gens
n'entrepreigne chose par quoy on puisse dire que la treve ait este
rompue[64]. »

En soutenant d'autres armées, Louis XI sut être tacticien, et il


n'engagea pas le combat jusqu'à ce que Charles le Téméraire
meure l'année suivante.

Sa propre sœur Yolande de France, qui soutenait le duc de


Bourgogne, fut cependant enlevée par ce dernier après la bataille
de Morat, et était enfermée dans le château de Rouvres. En
septembre 1476, le roi décida d'y envoyer confidentiellement
Charles Ier d'Amboise et deux cents lances. Ce gouverneur était
non seulement son meilleur élément mais aussi un excellent
diplomate. Aussitôt que la duchesse de Savoie eut été libérée, le
roi envoya une lettre au duc de Milan, bien entendu, en raison de la
trêve : « Elle avoit envoye devers le gouverneur de Champaigne lui
prier qu'il lui envoyast des gens, mais il y est alle en personne »[65].

Philippe de Commynes résume ainsi le réalisme politique du roi :


« Entre tous ceulx que j’ai jamais congneu, le plus saige pour soy
tirer d’ung maulvais pas, en temps d’adversité, c’estoit le roy Loys
unziesmez, nostre maistre, et le plus humbe en parolles et en
habitz, qui plus travailloit à gaigner ung homme qui le pouvoit
servir ou qui luy pouvoit nuyre. Et ne se ennuyoit point à estre
refusé une foys d’ung homme qu’il praticquoit à gaigner, mais y
continuoit, en lui promectant largement et donnant par effect
argent et estatz qu’i congnoissoit qui lui plaisoient. Et ceux qu’il
avoit chassez et deboutez en temps de paix et de prospérité, il les
rachaptoit bien cher quant il en avait affaire, et s’en servoit, et ne
les avoit en nulle hayne pour les choses passées »[66].

La santé du roi

Bronze du roi Louis XI, exécuté


par Jean Baffier en 1885 à
Bourges.

Louis XI, porteur du collier de


l'ordre de Saint-Michel. Toile de
Georges A. L. Boisselier, 1925.

Tout comme la légende noire, quelques historiens accentuaient la


maladie de Louis XI, par exemple selon Ivan Gobry qui — pour son
physique — cite Basin sans indice concret :
« Avec ses cuisses et ses jambes maigrichonnes, il
n’avait, dès le premier abord, rien de beau ni
d’agréable. Pire encore : si on le rencontrait en
ignorant son identité, on pouvait le prendre plus
pour un bouffon ou pour un ivrogne, de toute façon
pour un individu de vile condition, que pour un roi
ou un homme de qualité. »

Pourtant, les témoins contemporains du roi racontaient d'autres


histoires. Philippe de Commynes, l'un des principaux conseillers
de Louis XI, en aperçut le premier signe en 1478, après sa mission
en Italie :

« Je trouvay ung peu le Roy nostre maistre envielly, et


commencoyt a soy dispouser a malladie ; toutesfoiz il
n'y parut pas si tost, et conduysoit toutes les choses
par grant sens. »
— Philippe de Commynes, Mémoires, Livre VI,
Chapitre V[67]

Puis, le roi subit la première attaque importante en mars 1479 :

« Ja commencoyt a vieillir et devenir malade ; et


estant aux Forges pres Chinon, a son disner, vint
comme en une percution et perdit la parolle. Il fut
leve de la table et tenu pres du feu, et les fenestres
closez ; et combien qu'il s'en voulsist approucher,
l'on l'en garda : aulcuns cuydoient bien faire. .........
Quant je arryvay, je le trouvay a table ; avecques luy
maistre Adam Fumee, et qui autresfoiz avoit este
medicin du roy Charles, a ceste heure dont je parle,
maistre des requestes, et ung aultre medicin appelle
maistre Claude. »
— Même document, Livre VI, Chapitre VI[68]

La santé du roi se rétablit dix ou douze jours plus tard[69]. Le 31


juillet 1479, il put arriver à Dijon[70]. L'année suivante, Louis XI
régnait encore et décidait de tout. Parmi 2 164 lettres du roi
restant de nos jours, Joseph Vaesent en attribua 178 à l'année
1480[71], ce qui confirme scientifiquement le rétablissement de la
santé du roi.

Le 19 décembre 1481, ce dernier expédia cependant une lettre au


prieur de Salles[72] :

« …je vous prie tant que je puis que vous priez


incessamment Dieu et Nostre Dame de Sales pour
moy, à ce que leur plaisir soit m'envoyer la fievre
quarte, car j'ay une maladie dont les physiciens
disent que je ne puis estre guery sans l'avoir…. »
Selon cette lettre, Auguste Brachet conclut en 1903, dans son livre
Pathologie mentale des rois de France, que la maladie du roi était
l'épilepsie[73]. Claude Gauvard ajoute une autre raison pour cette
hypothèse : le roi portait toujours un chapeau. En cas de chute,
cela pourrait amortir les chocs[74].

Victor Hugo fit du médecin du


roi Jacques Coitier un
personnage de son célèbre
roman Notre-Dame de Paris.

En dépit de cette fragilité, Louis XI était capable de régner sur le


pays jusqu'à ses dernières années. En fait, le roi ne manqua
jamais de bons médecins. Aussitôt sacré, il délivra Adam Fumée
enfermé dans la tour de Bourges, avec privilège attribué au sacre.
Charles VII et le dauphin Louis séjournèrent, au printemps 1437,
en Languedoc dont Montpellier. Toute la famille royale profitait
désormais des meilleurs professeurs de la faculté de médecine de
Montpellier[e],[75] : Adam Fumée, Déodat Bassole, Jean Martin,
Robert Poitevin et Robert de Lyon. Aussi cette université était-elle
toujours protégée et soutenue par le roi[76]. On compte encore
Enguerrand de Parent, doyen de la faculté de Paris, et Jacques
Coitier. Certains devinrent les personnels importants du royaume.
Ainsi, Adam Fumée fut nommé garde des sceaux de France alors
que Jacques Coitier devint président-clerc dans la Chambre des
comptes en 1482. Enfin, l'ancien doyen Jean Martin, maître de la
Chambre des comptes sous Charles VIII[77].

Louis XI contribua par ailleurs à l'évolution de la médecine. En


effet, il soutenait les projets de copie et de traduction dans ce
domaine, afin que s'améliore la disponibilité des livres et des
manuels de médecine dans le royaume de France.

Ainsi, le roi faisait copier la Pratica de Jean Pacis, doyen de la


faculté de Montpellier, tandis que fut achevée pour la première
fois la traduction du Regimen Sanitatis Salernitatum de l'École de
médecine de Salerne. Enfin Louis XI se faisait apporter des
reliques de l’Europe entière, et envoyait des dons à toutes les
églises réputées pour leurs guérisons miraculeuses[78]. Il
collectionnait aussi les images pieuses, par contre les médailles
de plomb censées orner son chapeau n'existaient pas du vivant du
roi[79].

Image posthume

Louis XI raillant le cardinal La Balue


prisonnier dans sa cage de fer : une
image apocryphe popularisée par les
romanciers. Illustration d'Edmond
Alonnier et Joseph Décembre,
Dictionnaire populaire illustré d'histoire,
de géographie, de biographie, de
technologie, de mythologie,
d'antiquités, des beaux-arts et de
littérature, 1862.
Son intense activité diplomatique, perçue par ses adversaires
comme sournoise, lui vaut de la part de ses détracteurs le surnom
d'« Universelle Aragne »[80],[81],[82],[f]. Thomas Basin, évêque de
Lisieux tombé en disgrâce, développe la légende noire posthume
du roi (tyran laid, fourbe et cruel, enfermant ses ennemis dans des
cages en fer, les « fillettes »), le décrivant dans son Histoire de
Louis XI comme un « fourbe insigne connu d'ici jusqu'aux enfers,
abominable tyran d'un peuple admirable »[83],[84]. Pierre Champion
souligne qu'à part Commynes, plus nuancé, la plupart des
chroniqueurs du règne sont du parti bourguignon, donc très
hostiles : Thomas Basin, Georges Chastelain, Olivier de la Marche,
Jean Molinet[85]. Claude de Seyssel, dans La Monarchie de France,
traité politique publié en 1519, oppose la figure tyrannique de
Louis XI à celle de Louis XII, présenté comme le roi idéal[86].

Le « roman national » édifié par les historiens du xixe siècle en a


fait tantôt un «génie démoniaque»[55], tantôt, plus rarement, un
souverain réfléchi et habile qui a contribué à l'unité nationale en
matant les grands féodaux et écartant le danger anglais[85].

Ce mythe est aujourd'hui totalement dépassé : en témoigne, les


travaux entre autres de la médiéviste Monique Sommé qui
soutient dans la lignée des études menées par Jean-Marie
Cauchies[87] « que Louis XI ne fut pas l'« universelle aragne », le
manipulateur entravant tous les projets du duc de Bourgogne,
mais un roi moderne qui eut pour lui de bien connaître les
hommes et de savoir observer et attendre »[88].

Louis XI dans les arts

Littérature

Romans historiques

Quentin Durward de Walter Scott, paru en 1823, a pour toile de


fond la confrontation de Louis XI et de Charles le Téméraire
dans les guerres de Liège vue par un jeune archer de la Garde
écossaise : le roman montre le roi méfiant, calculateur, adroit
manipulateur, piégé lors de l'entrevue de Péronne par un
adversaire violent et impulsif mais qui se tire de ce mauvais pas
en maître de la stratégie indirecte[89].
Notre-Dame de Paris de Victor Hugo publié en 1831, montre une
image très sombre de Louis XI en 1482, à la fin de sa vie. Le roi,
vêtu de façon mesquine, amaigri et tordu par la maladie, vivant
dans la hantise des complots, s'abrite dans la Bastille avec
quelques fidèles : le rusé et arrogant Olivier Le Daim surnommé
Le Diable, Tristan L'Hermite (en fait, mort en 1479), chef de sa
police militaire et toujours disponible pour pendre les ennemis
du roi, le cupide médecin Jacques Coitier. Cependant, le roi se
montre bon prince en faisant relâcher le poète voyou Pierre
Gringoire[90]. Hugo souligne avec exactitude la méfiance de
Louis XI envers la haute noblesse et sa dévotion à sa sainte
patronne la Vierge Marie, qui mènera à l'issue tragique du
roman quand (épisode fictif) il ordonne de faire abattre les
truands qui tentaient de libérer Esmeralda prisonnière dans la
cathédrale Notre-Dame de Paris.
Dans la même année, Honoré de Balzac publie sa nouvelle
Maître Cornélius, intrigue galante et policière à la cour du roi
Louis XI : le jeune Saint-Vallier, amant adultère d'une fille
naturelle de Louis XI, soupçonné de vol par un argentier avare,
échappe à la potence grâce à la sagacité du roi pour lequel le
romancier éprouvait une vive admiration[91]. Dans un des Cent
Contes drolatiques, publiés entre 1832 et 1837, « Les
Joyeulsetez du Roy Loys le unziesme », Balzac montre sous un
angle inattendu le roi en joyeux compère, fêtard et amant d'une
grasse comtesse[90].
Publié en 1926, le roman historique Le Diable, d'Alfred Neumann,
retrace la vie d'Olivier Necker dit Le Mauvais, rebaptisé Le Daim
et anobli par Louis XI. Outre la relation ambiguë de dévotion et
de haine entre les deux protagonistes, le roman explore les
événements autour de l'affaire de Péronne, dans une
atmosphère de ruses et de conspirations.
Le dernier mot d'un roi de Pierre Moustiers, paru en 2003,
raconte les derniers jours du roi, qui prépare sa succession.
L’histoire du roi qui ne voulait pas mourir, paru en octobre 2023,
roman inachevé de Jean Teulé, mettant en scène le caractère
particulièrement cruel du Roi[92].
Théâtre

Louis XI, tragédie de Casimir Delavigne créée en 1832, contribue


à fixer la légende noire du roi-tyran comparé à Tibère[89].

Filmographie

Louis XI a été incarné à plusieurs reprises sur le petit et le grand


écran.

Cinéma

1909 : Louis XI de Luigi Maggi avec Alberto Capozzi.


1920 : If I Were King de J. Gordon Edwards avec Fritz Leiber.
1923 : Notre-Dame de Paris de Wallace Worsley avec Tully
Marshall.
1924 :
Yolanda de Robert G. Vignola avec Holbrook Blinn.
Le Miracle des loups de Raymond Bernard avec Charles
Dullin.
1930 : Le Vagabond roi de Ludwig Berger et Ernst Lubitsch avec
O.P. Heggie.
1938 : Le Roi des gueux de Frank Lloyd avec Basil Rathbone.
1939 : Quasimodo de William Dieterle avec Harry Davenport.
1955 : Les Aventures de Quentin Durward de Richard Thorpe
avec Robert Morley.
1956 :
Notre-Dame de Paris de Jean Delannoy avec Jean Tissier.
Le Roi des vagabonds de Michael Curtiz avec Walter
Hampden.
1961 : Le Miracle des loups de André Hunebelle avec Jean-Louis
Barrault.
2018 : Un peuple et son roi de Pierre Schoeller avec Serge
Merlin.

Télévision

Séries

1971 : Quentin Durward avec Michel Vitold.

Téléfilm

1978 : Louis XI ou la Naissance d'un roi d'Alexandre Astruc avec


Denis Manuel.
1979 : Louis XI ou le pouvoir central d'Alexandre Astruc avec
Denis Manuel.
1997 : Quasimodo Notre-Dame de Paris de Peter Medak avec
Nigel Terry.
2011 : Louis XI, le pouvoir fracassé de Henri Helman avec
Jacques Perrin.
Ascendance
Ascendance de Louis XI de France
32. Philippe VI
de France
16. Jean II de France
33. Jeanne de
Bourgogne
8. Charles V de
France
34. Jean Ier de
Bohême
17. Bonne de
Luxembourg
35. Élisabeth
de Bohême
4. Charles VI de
France
36. Louis Ier de
Bourbon
18. Pierre Ier de
Bourbon
37. Marie de
Hainaut
9. Jeanne de
Bourbon
38. Charles de
Valois
19. Isabelle de Valois
39. Mahaut de
Châtillon
2. Charles VII de
France
40. Louis IV du
Saint-Empire
20. Étienne II de
Bavière
41. Béatrice de
Świdnica
10. Étienne III de
Bavière
42. Frédéric II
de Sicile
21. Élisabeth de Sicile
43. Éléonore
d'Anjou
5. Isabeau de
Bavière
44. Étienne
Visconti
22. Barnabé Visconti
45. Valentine
Doria
11. Taddea
Visconti
46. Mastino II
della Scala
23. Reine della Scala
47. Taddea de
Carrare
1. Louis XI de
France
48=32.
Philippe VI de
France
24=16. Jean II de
France
49=33. Jeanne
de Bourgogne
12. Louis Ier
d'Anjou
50=34. Jean Ier
de Bohême
25=17. Bonne de
Luxembourg
51=35.
Élisabeth de
Bohême
6. Louis II
d'Anjou
52. Guy Ier de
Blois-Châtillon
26. Charles de Blois
53. Marguerite
de Valois
13. Marie de Blois
54. Guy de
Penthièvre
27. Jeanne de
Penthièvre
55. Jeanne
d'Avaugour
3. Marie d'Anjou
56.
Alphonse IV
d'Aragon
28. Pierre IV d'Aragon
57. Thérèse
d'Entença
14. Jean Ier
d'Aragon
58. Pierre II de
Sicile
29. Éléonore de Sicile
59. Élisabeth
de Carinthie
7. Yolande
d'Aragon
60. Henri IV de
Bar
30. Robert Ier de Bar
61. Yolande de
Dampierre
15. Yolande de
Bar
62=16. Jean II
de France
31. Marie de France
63=17. Bonne
de
Luxembourg

Descendance
De son épouse, Charlotte de Savoie, reine de France, il eut huit
enfants, dont seulement trois ont atteint l'âge adulte : Anne de
France (future Anne de Beaujeu et régente du royaume), Jeanne
de France (future épouse de Louis XII) et le futur Charles VIII.
Louis XI veillera à l'éducation de son fils Charles, et Charlotte à
l'éducation de ses filles.

Enfants légitimes :

Louis (18 octobre 1458 – 1460) ;


Joachim (15 juillet 1459 – 29 novembre 1459) ;
Louise (juillet 1460 – 1460) ;
Anne de France (avril 1461 – 14 novembre 1522) ;
Jeanne de France (23 avril 1464 – 4 février 1505) ;
François (4 décembre 1466 – 4 décembre 1466) ;
Charles VIII (30 juin 1470 – 7 avril 1498) ;
François (3 septembre 1472 – juillet 1473).

Caveau à Cléry-Saint-André
présentant les crânes présumés de
Louis XI (à droite) et Charlotte de
Savoie (à gauche).

Louis XI eut aussi deux filles de sa première maîtresse, Félizé


Regnard, toutes deux légitimées : Jeanne de Valois (1447-1519),
épouse de Louis de Bourbon-Roussillon (1450-1487) dont
postérité, et Guyette de Valois[93].

Louis aurait eu aussi des enfants de sa maîtresse Marguerite de


Sassenage, dame de Beaumont (avant 1424-1471)[94] :
Guyette de Valois (qui n'est pas la même que celle issue des
amours de Louis XI et de Félizé Regnard), légitimée et morte
après le 11 mars 1502 ;
Marie de Valois (1450 - v. 1470) légitimée en 1467, elle épouse
la même année Aymar de Poitiers, sire de Saint-Vallier ;
Isabeau (?), qui épouse Louis de Saint-Priest, dont postérité.

Notes et références

Notes

a. Il porte un bonnet rouge couvrant la nuque, surmonté d'un


chapeau de pèlerin, et le collier de l'ordre de Saint-Michel au
cou.
b. Sous son règne, la proportion de conseillers roturiers (comme
Olivier Le Daim qu'il anoblit par la suite) passe de 37 à 47 %
mais les nobles gardent les postes les plus importants.
c. Louis XI invoquait son héritage, les apanages devant retourner
à la couronne en cas d'extinction de la lignée du fils de France
qui en avait bénéficié pour lui et sa descendance. Ainsi, le roi
écrivit le 22 août 1478 : « Monsr le chancelier, j'ay receu le seel
que vous m'avez envoye par maistre Jehan du Ban, et aussi les
lettres que vous m'avez escriptes par vostre homme, avec les
geneologies par escript et mes droiz de la duche de
Bourgongne et des contez de Bourgongne et de Boulongne,
dont je vous mercye,… Escript a Soulommes, le XXIIe jour
d'aoust. »
d. Soit, assez curieusement, un an jour pour jour après
l'assassinat du prince-évêque de Liège Louis de Bourbon
(cousin germain de Charles le Téméraire et son allié, puis celui
de Marie de Bourgogne et Maximilien de Habsbourg), lequel
assassinat avait été perpétré à l'instigation de Guillaume de La
Marck, l'homme de main de Louis XI en « pays de par-deçà »
bourguignon.
e. Ainsi, le 27 juillet 1480, le roi expédia pour le futur Charles VIII
une lettre au gouverneur de finances en Languedoc, François
de Genas : « Monsr le general, je vous ay ja escript que vous
m'envoyssiez maistre Jehan Martin, medecin, pour ce que
maistre Guillaume Girard, qui estoit medecin de Monsr le
daulphin, est trespasse, et qu'on m'a conseille que je prinsse en
son lieu ledit maistre Jehan Martin … ».
f. Surnom donné par le chroniqueur Georges Chastelain.

Références

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éditions Klincksieck, 1976, p. 384
2. Didier Le Fur, « Louis XI, une mort massacrée » (http://www.hi
stoire.presse.fr/content/2_articles/article?id=15805) [archive],
sur L'Histoire.
3. Heers 2003, p. 23.
4. Kendall 1974, p. 6.
5. Kendall 1974, p. 8.
6. Heers 2003, p. 143, ainsi que : Louis XI à Loches (http://www.le
site.tv/g_fichiers/volet/volet_771.pdf) [archive], p. 5.
7. Louis Archon, Histoire de la Chapelle des rois de France, t. II,
Paris, Piarre-Augustien Le Mercier, 1711, 794 p. (lire en ligne (h
ttps://books.google.com/books?id=pDE-AAAAcAAJ&pg=PAPA
389) [archive]), p. 389.
8. Kendall 1974, p. 9.
9. Jean Favier, Louis XI, Fayard 2001, réed. Tallandier 2012, p. 78.
10. Kendall 1974, p. 19.
11. Kendall 1974, p. 21.
12. Kendall 1974, p. 22.
13. Kendall 1974, p. 24.
14. Kendall 1974, p. 28.
15. Kendall 1974, p. 29.
16. Kendall 1974 p31.
17. Kendall 1974, p. 31.
18. Kendall 1974, p. 34.
19. Kendall 1974, p. 39.
20. Gilles-Marie Moreau, Le Saint-Denis des Dauphins : histoire de
la collégiale Saint-André de Grenoble, Paris, L’Harmattan, 2010,
293 p., 22 cm (ISBN 978-2-29613-062-3,
OCLC 706854028 (https://worldcat.org/fr/title/706854028) ,
lire en ligne (https://books.google.com/books?id=zN1Okse-Cv
4C) [archive]).
21. Université de Valence, présentation (http://droit.univ-grenoble-a
lpes.fr/version-francaise/valence/presentation-de-valence-175
344.htm?RH=droitfr_val) [archive].
22. Paul Dreyfus, Histoire du Dauphiné, p. 117.
23. Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI,
tome XI : itinéraire, p. 5, 1909, Paris.
24. Favier 2001, p. 312.
25. Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI,
tome XI : itinéraire, p. 22-23, Librairie Renouard, Paris 1909.
26. Ordonnance de Louis XI (https://books.google.fr/books?id=FZf
HoyI8BKwC&pg=PA150) [archive], donné à Mareuil près
d'Abbeville et vraisemblablement le 31 décembre 1463.
27. Bulle que donna le pape Paul II le 12 décembre 1464 (https://b
ooks.google.fr/books?id=UI0-AQAAIAAJ&pg=PA51
3) [archive].
28. Archives nationales, X1A 8606, fo 217 vo (d'après Joseph
Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI, tome IV, p. 83,
note no 1, Librairie Renouard, Paris 1890).
29. Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI,
tome IV, p. 82-84 (lettre datée du 22 février 1470) ainsi que
p. 89-90 (celle du 20 mars 1470), Librairie Renouard, Paris
1890.
30. Plus précisément, le roi ne fournit que 200 000 écus. Ce furent
les villes près de la Somme qui préparèrent 20 000 écus
supplémentaires. Voir la note no 3 du traité d'Arras.
31. Pour une relation du long affrontement entre Louis XI et
Charles le Téméraire, on peut également consulter :
https://fr.vikidia.org/wiki/Louis_XI_contre_Charles_le_T%C3%A
9m%C3%A9raire [archive]
32. Jean-Pierre Soisson, Charles le Téméraire, (Grasset &
Fasquelle, 1997), p. 203.
33. Joseph Calmette, Les Grands Ducs de Bourgogne (Albin
Michel, 1949 et juin 1976) p. 345.
34. Joseph Calmette, Les Grands Ducs de Bourgogne (Albin
Michel, 1949 et juin 1976) p. 352.
35. Texte original (https://books.google.fr/books?id=j3kUAQAAMA
AJ&pg=PA128) [archive] du traité de Picquigny en latin.
36. Note en français (https://books.google.fr/books?id=j3kUAQAA
MAAJ&pg=PA130) [archive] ; le 4 septembre 1475, Louis XI
expédia sa lettre patente aux villes royales (il reste celles de
Lyon, de Poitiers et de Harfleur) : « et avec lequel avons prins
tresves et entrecours de la marchandise pour sept ans, »
publiées par Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de
Louis XI, tome VI, p. 14-19.
37. Louis François Villeneuve-Bargemon, Histoire de René d’Anjou,
tome II (1446-1476) Éditions J.J. Blaise, Paris 1825.
38. Louis François Villeneuve-Trans, p. 199.
39. Répertoire des maires d'Angers (de 1475 à 1790) (http://www.a
ngers.fr/decouvrir-angers/en-histoire/aide-memoire/pour-s-inf
ormer/les-maires-d-angers/repertoire-des-maires-d-angers-de-
1475-a-1790/index.html) [archive]
40. Ordonnance de Louis XI, février 1475 (1474 avant Pâques),
Ordonnances des rois de France, tome XVIII, p. 86, [lire en ligne
(https://books.google.com/books?id=j3kUAQAAMAAJ&pg=PA
86) [archive]].
41. Heers 2003, p. 83-84.
42. Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI,
tome VII, p. 148, Librairie Renouard, Paris, 1900.
43. Histoire de La Poste : Chronologie de 1477 à 1672 (http://ww
w.laposte.fr/legroupe/Nous-connaitre/Histoire/Les-grandes-da
tes-cles/Chronologie-de-1477-a-1672) [archive].
44. Jean Favier, « Louis XI, moins cruel que sa légende, un fauve
politique », Le Point, 18-25 décembre 2008, p. 188.
45. Site de la bibliothèque nationale au regard de ce sujet (http://cl
asses.bnf.fr/livre/arret/histoire-du-livre/imprimerie/01.ht
m) [archive].
46. Lettres patentes de Louis XI, le 21 avril 1475 (https://books.go
ogle.fr/books?id=j3kUAQAAMAAJ&pg=PA114) [archive].
47. André Neurrisse, 2000 ans d'impôts, éditions SIDES, 1995,
p. 89.
48. Favier 2001, p. 883.
49. Dictionnaire universel des sciences morale, économique,
politique et diplomatique ; ou… par Jean-Baptiste-René Robinet,
réd. Robinet, p. 161.
50. Les comptes de la ville de Lyon précisent l'entrée de ce saint
dans cette ville (Archives de la ville de Lyon, CC483, d'après
Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI,
tome X, p. 77, note no 2, Librairie Renouard, Paris 1908).
51. "De par le Roy. Tres chiers et bien amez, nous vous avons
escript par Rigault d'Oreille, nostre maistre d'ostel, touchant les
choses que nous voulons estre faictes pour le saint homme
que Guynot de Losiere, aussi nostre maistre d'ostel, nous
amene. Et pour ce, faites ce qu'il vous dira, et quant ledit saint
homme sera arrive par dela, recevez le et le festiez comme ce
c'estoit nostre Saint Pere, car nous le voulons ainsi pour
l'onneur de sa personne et de la sainte vie qu'il mene ; si
gardez qu'il n'y ait faulte. Donne au Plessis du Parc, le XXVIIe
jour de mars (1483). LOYS. B. ESSONAT(secrétaire). A nos tres
chiers et bien amez les consulz, manans et habitans de nostre
ville de Lion. (Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de
Louis XI, tome X, p. 90-91, Librairie Renouard, Paris 1908).
52. La scène a été peinte par Nicolas Gosse : son « Louis XI au
pied de saint François de Paule (http://www.photo.rmn.fr/cf/ht
m/CSearchZ.aspx?o=&Total=11&FP=16122403&E=22S39UWV
CSORN&SID=22S39UWVCSORN&New=T&Pic=3&SubE=2C6NU
0GZFZFZ) [archive] » se trouve au musée du Louvre à Paris.
53. Dictionnaire historique et critique de Pierre Bayle, par Pierre
Bayle, Pierre Desmaizeaux, Eusèbe Renaudot, Anthelme de
Tricaud, p. 414.
54. Charles Pinot Duclos, Histoire de Louis XI, vol. 2, 1745, p. 488.
55. Jean Lebrun, « Louis XI », La Marche de l'Histoire,
1er décembre 2011.
56. http://www2.biusante.parisdescartes.fr/img/?
refphot=CIPA0565&mod=s [archive].
57. « Monument funéraire de Louis XI » (http://www2.culture.gou
v.fr/public/mistral/palissy_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=R
EF&VALUE_1=IM45000125) [archive], notice no IM45000125,
base Palissy, ministère français de la Culture.
58. Louis Réau, Les monuments détruits de l'art français. Du haut
Moyen Âge au xixe siècle, Librairie Hachette, 1959, p. 395.
59. Alexandre Lenoir, Description historique et chronologique des
monumens de sculpture réunis au Musée des monumens
français, Chez l'auteur, 1803 (lire en ligne (https://books.googl
e.com/books?id=4IVAAAAAYAAJ&pg=PA220) [archive]),
p. 221.
60. Patrice Georges, « Louis XI eut-il cinq crânes ? Évolution du
nombre de crânes dans le caveau royal de l’église Notre-Dame
de Cléry-saint-André (Loiret) », dans Philippe Charlier (dir.),
Actes du 1er Colloque International de Pathographie (Loches,
2005). Paris, De Boccard, 2006, p. 195-214.
61. Cuve de sarcophage et vitrine du xxe siècle montrant les restes
crâniens (http://saintdenis-tombeaux.forumculture.net/t38-loui
s-xi-a-clery-saint-andre-que-sont-devenus-ses-ossement
s) [archive].
62. Jean Favier, Louis XI, p. 620 ; d'ailleurs, à l'époque de Louis XI,
les lois étaient effectivement respectées. Ainsi, lorsque ce roi
octroya quelque chose à quelqu'un, cette donation devait être
enregistrée au parlement et à la chambres des comptes,
comme « Lecta, publicata et registrata in Parlamento,
tredecima Julii, anno Domini… » Parfois, ils refusèrent ou
repoussèrent. D'ailleurs, Louis XI était le fondateur du
parlement de Bordeaux.
63. Jean Favier, « Louis XI, un fauve politique », Le Point, 18-
25 décembre 2008, p. 188.
64. Bibliothèque nationale (Mss.), Français 2898, fol. 58, publiée
par Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI,
tome VI, p. 66, Société de l'histoire de France et Librairie
Renouard, Paris 1898.
65. Archives de Milan, publiée par Joseph Vaesen et Étienne
Charavay, Lettres de Louis XI, tome VI, p. 92-93.
66. Philippe de Commynes, Mémoires, Tome 1, Livre I, chapitre X,
Paris, A. Picard et fils, 1901 (lire en ligne (https://gallica.bnf.fr/
ark:/12148/bpt6k112041q/f217.item.r=humble) [archive]),
p. 73
67. Philippe de Commynes, Mémoire, GF Flammarion, Paris 2007,
p. 356.
68. Philippe de Commynes, Mémoire, GF Flammarion, Paris 2007,
p. 364-366.
69. Commynes, Mémoires, Livre VI, Chapitre VI.
70. Une lettre du roi destinée à l'évêque d'Albi datée le
3 juillet 1479, de Méry-sur-Seine : « mais ainsi que je partis de
Romereu je chevauche par la chaleur et m'en vins coucher a
ung chasteau qui est a l'evesque de Troyes, en une chambre
haulte, fort chaude et ne peux respirer, et me print le mal du
ventre, dont j'ai este deux ou trois jours malade ; ains la merci
de Dieu et Nostre Dame, je suis a present bien guery. »
(Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI,
tome VIII, p. 47, Société de l'histoire de France et Librairie
Renouard, Paris 1903).
71. Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI,
tome VIII, p. 104-347, Société de l'histoire de France et Librairie
Renouard, Paris 1903.
72. Il s'agit de la collégiale fondée au viie siècle à Bourges, sous la
règle de Saint Colomban (Joseph Vaesen et Étienne Charavay,
Lettres de Louis XI, tome V, p. 332, note no 2, Librairie
Renouard, Paris, 1895).
73. Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI
tome IX p. 120, Librairie Renouard, Paris 1905.
74. « Ces malades qui nous ont gouvernés » (http://www.lepoint.f
r/actualites-culture/ces-malades-qui-nous-ont-gouvernes/249/
0/301084) [archive], Le Point, 18 décembre 2008.
75. Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI, t. VIII,
p. 242, Librairie Renouard, Paris, 1903.
76. Heers 2003, p. 351.
77. Alfred de Martonne, Fagots et fagots, p. 199 - 200, 1865 [lire en
ligne (https://books.google.fr/books?id=KOog5vcf9ZgC&pg=P
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78. Heers 2003, p. 350.
79. « Louis XI : des siècles de légendes » (http://www.lexpress.fr/i
nformations/louis-xi-des-siecles-de-legendes_645611.htm
l) [archive], sur L'Express, 27 septembre 2011.
80. Pierre Champion, Louis XI, 2e éd., Paris, H. Champion, 1928,
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81. Département d'histoire, UL - Cours - HST-20718B - Travail de F.-
A. Raymond (Aut. 2002) (http://www.hst.ulaval.ca/Cours/HST2
0718B/A02_FARaymond.htm#Intro) [archive]
82. http://www2.cndp.fr/archivage/valid/3418/3418-188-
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(http://www.persee.fr/doc/rnord_0035-2624_1973_num_55_21
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89. Henri Glaesener, « La genèse du «Louis XI» de Delavigne »,
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France : mémoires historiques sur les concubines, maitresses
et favorites de ces princes ; depuis le commencement de la
monarchie jusqu'au règne de Charles X, t. Ier, Bruxelles, Louis
Tencé, 1830, 319 p. (lire en ligne [archive]), p. 252-259

Voir aussi

Articles connexes

François de Paule
Formation territoriale de la France
Voyages de Louis XI
Jacques Coitier, premier médecin de Louis XI

Sources primaires imprimées


Louis XI Lettres de Louis XI édition et notes de Joseph Vaesen
Louis XI, Lettres de Louis XI, édition et notes de Joseph Vaesen
et d'Étienne Charavay, Société de l'histoire de France et Librairie
Renouard, Paris 1883-1909, 11 tomes, [lire en ligne (https://archi
ve.org/search.php?query=%22Lettres%20de%20Louis%20XI%2
2%20AND%20collection%3Aamericana) [archive]].
Louis XI, Lettres choisies, introduction, notices et notes de Henri
Dubois, Le Livre de poche, coll. « Lettres gothiques », 1996,
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Philippe de Commynes, Mémoires, édition critique par Joël
Blanchard, Genève, Droz, coll. « Textes littéraires français »,
2007, 2 tomes, CLXXII et 1757 p.
Philippe de Commynes (introduction, édition, notes et index de
Joël Blanchard, avec la collaboration de Michel Quereuil pour le
glossaire), Mémoires, Paris, Librairie générale française,
coll. « Le Livre de poche / Lettres gothiques » (no 4564), 2001,
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Philippe de Commynes, Mémoires, présentation et traduction
par Joël Blanchard, Paris, Pocket, coll. « Agora », 2004, 2e
édition : 2009, 794 p.
Philippe de Commynes, Mémoires, édition bilingue, traduction et
notes de Jean Dufournet, GF Flammarion, Paris 2007, tomes I et
II (Livres I-VI), 451 p. et 560 p., (ISBN 978-2-0807-1220-2) et
(ISBN 978-2-0807-1221-9).
Joël Blanchard ( éd.), Commynes et les procès politiques de
Louis XI : du nouveau sur la lèse-majesté, Paris, Picard, 2008,
183 p. (ISBN 978-2-7084-0834-0, présentation en ligne (https://c
rm.revues.org/11202) [archive]), [présentation en ligne (https://
crm.revues.org/11576) [archive]], [droit de réponse de l'auteur
(https://crm.revues.org/11577) [archive]].
(inclus l'édition du manuscrit Français 3869 de la BnF, texte
du procès du comte de Saint-Pol, connétable de France,
p. 63-172.)
Joël Blanchard ( éd.) (introduction de Joël Blanchard avec la
collaboration de Jean-Patrice Boudet, Frédéric F. Martin et
Olivier Mattéoni), Procès de Jacques d'Armagnac, édition critique
du ms. 2000 de la Bibliothèque Sainte-Geneviève, Genève, Droz,
coll. « Travaux d'Humanisme et Renaissance » (no 510), 2012,
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tps://crm.revues.org/13155) [archive]).
Thomas Basin, Histoire de Louis XI : éditée et traduite par Charles
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classiques de l'histoire de France au Moyen Âge » (no 26), 1963,
XXIII-355 p. (présentation en ligne (https://gallica.bnf.fr/ark:/12
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Liens externes

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Ressource relative à la recherche : Isidore (https://isidore.scie
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Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
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