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Saint Louis
Louis IX
Saint catholique
Rois de France
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Enfance et éducation
Né le 25 avril 1214 sous le règne de son grand-père Philippe
Auguste, au château de Poissy[L 2], le futur Louis IX est le
cinquième enfant et deuxième fils connu[b] du futur roi Louis VIII,
dit « le Lion », et de la princesse Blanche de Castille[c]. Il ne devient
en effet l'héritier qu'à l'âge de quatre ans, après la mort précoce de
son frère aîné : Philippe[L 4]. Immédiatement après sa naissance, il
est baptisé en la collégiale Notre-Dame de Poissy ; ce lieu
demeurera cher au roi, qui aimera signer ses lettres du nom de
« Louis de Poissy », ou encore, « Louis, seigneur de Poissy »,
considérant que sa vraie naissance demeure son baptême[L 5].
Ses parents, et plus particulièrement la princesse Blanche de
Castille, lui font donner une éducation très poussée afin qu'il soit
religieusement et moralement formé à la fonction royale et
préparé à protéger l'Église[L 2]. Le petit prince vit également auprès
de son grand-père vieillissant, le roi Philippe-Auguste, qui exerce
sur lui une grande influence. Philippe est le premier roi de France à
connaître son petit-fils, ce qui accentue la force dynastique de
l'enfant[L 6],[d].
Roi de France
Ainsi, au début de l'été 1227, le jeune roi est à la tête d'un royaume
pacifié. Cependant, les barons ne supportent plus d'être conduits
par un enfant et une femme étrangère. De nombreux seigneurs se
rassemblent à Corbeil et prévoient d'enlever le roi afin de le
séparer de sa mère et de ses conseillers pour gouverner en son
nom et s'approprier le pouvoir, les terres et les richesses. À la tête
de cette révolte se trouvent alors Philippe Hurepel, comte de
Boulogne et oncle du roi, qui a accepté de devenir l'un de leurs
chefs, mais sans conviction, et Pierre Mauclerc, duc de Bretagne,
le plus puissant des vassaux du roi de France[L 20],[i].
Fiançailles et mariage
Guerre de Saintonge
Bataille de Taillebourg
Entre octobre et novembre 1242, Henri III tente une dernière fois
de faire valoir ses droits en organisant le blocus de La Rochelle
par la mer. Mais son blocus échoue, de même que la
reconstitution de son armée et de ses alliances. En janvier 1243, il
envoie une lettre à Frédéric II, empereur du Saint-Empire, à qui il
avait fait une demande d'alliance en juin 1242, lui annonçant la fin
de ses espérances. Et enfin, le 12 mars 1243, il est contraint de
demander à Louis une trêve pour cinq ans[L 44],[L 47].
Le traité de paix
Au cours de son règne, le roi Louis VIII a mis fin aux espoirs
d'hégémonie du comte Raymond VII de Toulouse, soumis lors de
la croisade des albigeois. En mars 1229, Blanche et Louis IX
convoquent une conférence à Meaux. Raymond VII s'y rend en
pèlerin, accompagné de ses principaux vassaux, et signe le traité
de Meaux-Paris le 12 avril 1229. Il se voit alors contraint de prêter
allégeance au jeune roi de France et perd près de la moitié de son
territoire, principalement les anciennes vicomtés de Raimond II
Trencavel : les sénéchaussées de Beaucaire et de Carcassonne,
conquises sur le terrain depuis 1226[6], intègrent le Domaine,
tandis que le marquisat de Provence est cédé au Saint-Siège.
Enfin, comme nous l'avons déjà vu, Henri III d'Angleterre renonce
par le traité de Paris (1259) à ses revendications sur la
Normandie, l'Anjou, la Touraine, le Maine et le Poitou tandis que
Louis rend à ce dernier une partie des terres du Limousin et du
Quercy à la Saintonge, dont il n'est pas certain que la conquête ait
été légitimement fondée[10].
En tant que roi chrétien, Louis IX doit faire respecter deux idéaux
censés lui apporter, ainsi qu'à ses sujets, le salut éternel : la
justice en premier lieu, puis la paix. Il se veut à l'image du roi
Salomon rendant la justice sous un chêne, notamment dans le
parc du château de Vincennes (une représentation qui s'est
transmise de génération en génération à travers l'image qu'on se
fait de ce roi)[11]. Il s'efforce donc de faire régner la paix dans les
affaires où il est impliqué et tente d'éliminer les sujets de conflit
pour l'établir le plus longtemps possible. Son prestige fait de lui le
recours préféré des adversaires en quête d'arbitrage et son action
va s'étendre dans toute la Chrétienté, dont il deviendra le
pacificateur[L 52].
Dit d'Amiens
Réformes du royaume
Régulation de la prostitution
Le château de Tours au
Moyen Âge. Gravure tirée de
la Topographie française de
Claude Chastillon, 1644-
1648.
Édifices sacrés
L'abbaye de Royaumont.
Dans son testament, Louis VIII a laissé une forte somme pour
fonder un monastère près de Paris[L 84]. Pour édifier cette abbaye,
Louis et sa mère choisissent un lieu proche d'Asnières-sur-Oise,
où ils résident de temps en temps, et acquièrent le domaine de
Cuimont, débaptisé pour être appelé Royaumont (« mont royal »),
nom qui symbolise le lien étroit entre la famille royale et la future
abbaye[L 85]. C'est alors que, dans les premières années de son
règne, entre 1229 et 1234, Louis, conseillé par Blanche de Castille,
réalise la fondation de l'abbaye et l'attribue à l'ordre cistercien,
contrairement aux indications du feu roi qui souhaitait qu'elle soit
affiliée aux chanoines de Saint-Victor[L 84].
Article détaillé : Abbaye de Royaumont.
L'abbaye de Maubuisson.
Sorbonne
Hospices
Fortifications
Influence de l'Église
Construction de la Sainte-Chapelle
Intérieur de la Sainte-Chapelle.
Rouelle
Conclusion
Croisades
Vœu du roi
Septième croisade
Victoires affaiblissantes
Échec final
Huitième croisade
Une étude menée en 2015 par Philippe Charlier sur les reliques
attribuées au roi et dispersées lors de sa canonisation, en 1297,
suppose qu'il souffrait de scorbut et serait mort de
bilharziose[49],[50]. Une étude de 2019 confirme une atteinte grave
du roi par le scorbut[51].
Dépouille royale
Tombeau royal
Canonisation
Reliquaire contenant le
fragment d'un poignet de
Louis, en la basilique Saint-
Denis.
Vénération
Représentations
Généalogie
Ascendance
2. Louis VIII de
France
40.
Baudouin III de
Hainaut
20. Baudouin IV de
Hainaut
41. Yolande de
Gueldre
10. Baudouin V de
Hainaut
42. Godefroi Ier
de Namur
21. Alice de Namur
43. Ermesinde
de
Luxembourg
5. Isabelle de
Hainaut
44. Thierry II
de Lorraine
22. Thierry d'Alsace
45. Gertrude
de Flandre
11. Marguerite
d'Alsace
46. Foulques V
d'Anjou
23. Sibylle d'Anjou
47. Erembourg
du Maine
1. Louis IX
de France
48. Raymond
de Bourgogne
24. Alphonse VII de
León et Castille
49. Urraque Ire
de León
12. Sanche III de
Castille
50. Raimond-
Bérenger III de
Barcelone
25. Bérengère de
Barcelone
51. Douce de
Gévaudan
6. Alphonse VIII de
Castille
52. Ramiro II
de Monzón
26. García V de
Navarre
53. Christine
de Bivar
13. Blanche de
Navarre
54. Gilbert de
l'Aigle
27. Marguerite de
l'Aigle
55. Juliette du
Perche
3. Blanche de
Castille
56=46.
Foulque V
d'Anjou
28. Geoffroy V
d'Anjou
57=47.
Erembourg du
Maine
14. Henri II
d'Angleterre
58. Henri Ier
d'Angleterre
29. Mathilde
d'Angleterre
59. Mathilde
d'Écosse
7. Aliénor
d'Angleterre
60.
Guillaume IX
d'Aquitaine
30. Guillaume X
d'Aquitaine
61. Philippe de
Toulouse
15. Aliénor
d'Aquitaine
62. Aymeric Ier
de
Châtellerault
31. Aénor de
Châtellerault
63.
Dangereuse de
L'Isle Bouchard
Descendance
Louis, Philippe, Jean, Isabelle, Pierre et Robert, enfants de Louis IX, collection
de François Roger de Gaignières, xviiie siècle.
Postérité
Musique
Filmographie
Télévision
Bande dessinée
Annexes
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet
article.
Sources primaires
Bibliographie
Saint Louis,
statue polychrome,
début du xive siècle.
Biographies
Moyen Âge
xviie siècle
Aspects particuliers
Sources additionnelles
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
Références
Ouvrages
Autres sources