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Marie-Anne de Bourbon
Louis de Bourbon
Louis-Auguste de Bourbon
Louis-César de Bourbon
Louise-Françoise de Bourbon
Louise Marie-Anne de Bourbon
Françoise-Marie de Bourbon
Louis-Alexandre de Bourbon
Monarques de France
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S'il n'aime guère que son principal ministre d'État, Colbert, fasse
référence à Richelieu, ministre de Louis XIII et partisan
intransigeant de l'autorité royale, il s'inscrit néanmoins dans son
projet de construction séculaire d'un absolutisme de droit divin.
Usuellement, son règne est divisé en trois parties : la période de
sa minorité, troublée par la Fronde, de 1648 à 1653, durant
laquelle sa mère et le cardinal Mazarin gouvernent ; la période
allant de la mort de Mazarin, en 1661, au début des années 1680,
pendant laquelle le roi gouverne en arbitrant entre les grands
ministres ; et enfin la période allant du début des années 1680 à
sa mort, où le roi gouverne de plus en plus seul, notamment après
la mort de Colbert (ministre clé de 1661 à 1683), puis de Louvois,
en 1691. Cette période est aussi marquée par un retour du roi à la
religion, notamment sous l'influence de sa seconde épouse,
Madame de Maintenon. Son règne voit la fin des grandes révoltes
nobiliaires, parlementaires, protestantes et paysannes qui avaient
marqué les décennies précédentes. Le monarque impose
l'obéissance à tous les ordres et il contrôle les courants d'opinion
(y compris littéraires ou religieux, tels que Port-Royal et les
Jansénistes) de façon plus prudente que Richelieu.
Naissance de Louis-Dieudonné
Pour le roi Louis XIII comme pour la reine (et plus tard leur fils lui-
même), cette naissance tant attendue est le fruit de l'intercession
faite par le frère Fiacre auprès de Notre-Dame de Grâces, auprès
de laquelle le religieux réalise trois neuvaines de prières afin
d'obtenir « un héritier pour la couronne de France ». Les neuvaines
sont dites, par le frère Fiacre du 8 novembre au
5 décembre 1637[9],[n 3].
Louis XIV dans son enfance.
Éducation
« Miraculé »
Épreuve de la Fronde
Nicolas Fouquet,
surintendant des finances.
Madame de la Vallière
(portrait par Jean Nocret,
1667).
Louis XIV crée une chambre de justice pour examiner les comptes
des financiers, dont ceux de Fouquet. En 1665, les juges
condamnent Fouquet au bannissement, sentence que le roi
commue en emprisonnement à vie à Pignerol[49]. En juillet 1665,
les juges renoncent à poursuivre les fermiers et les traitants
(financiers participants à la collecte des impôts), amis de
Fouquet, moyennant le versement d'une taxe forfaitaire[51]. Tout
cela permet à l'État de récupérer une centaine de millions de
livres[52].
Méthode de gouvernement
Vers 1681, le roi revient à une vie privée décente, sous l'influence
conjuguée de ses confesseurs, de l'affaire des poisons et de
Madame de Maintenon[55]. L'année 1683 est marquée par la mort
de Colbert, un de ses principaux ministres et l'« agent de cet
absolutisme rationnel qui se développe alors, fruit de la révolution
intellectuelle de la première moitié du siècle ».
Montée de l'absolutisme
Affaires étrangères
Pensée absolutiste
Droit divin
Louis XIV est plus politique et plus pragmatique que les grands
ministres qui l'assistent pendant la première partie de son règne. Il
se méfie d'ailleurs de leur absolutisme pré-technocratique. Parlant
d'eux, il note en substance : « nous n'avons pas affaire à des
anges mais à des hommes à qui le pouvoir excessif donne
presque toujours à la fin quelque tentation d'en user »[101]. À cet
égard, il reproche à Colbert ses références répétées au cardinal de
Richelieu[101]. Cette pratique modérée est aussi visible chez les
intendants qui recherchent le consensus avec les territoires dont
ils ont la charge[102]. Mais cette modération a son revers. Ne
voulant pas recommencer les erreurs de la Fronde, Louis XIV est
amené à composer avec les institutions traditionnelles, ce qui a
pour conséquence d'empêcher une modernisation en profondeur
du pays et de laisser se maintenir nombre « d'institutions
désuètes et parasitaires »[103]. Par exemple, si les magistrats
doivent « rigoureusement se tenir à l'écart des zones sensibles de
la politique royale comme la diplomatie, la guerre, la fiscalité ou
les grâces », le corps de la magistrature n'est ni réformé, ni
restructuré : au contraire, il est renforcé dans ses prérogatives[103].
De même, alors qu'il veut rationaliser l'administration, les besoins
financiers le poussent à vendre des offices, de sorte que, pour
Roland Mousnier, la « monarchie est tempérée par la vénalité des
offices »[104]. Notons ici que, si pour Mousnier, malgré tout,
Louis XIV est un révolutionnaire i.e un homme de changement, de
réformes profondes, Roger Mettan dans Power and Factions in
Louis XIV's France (1988) et Peter Campbell dans son Louis XIV
(1994), le voient comme un homme dépourvu d'idée
réformatrice[105].
Gouvernement royal
Le roi se fait très tôt obéir par les Provinces : en réponse aux
révoltes de la Provence (Marseille en particulier), le jeune
Louis XIV envoie le duc de Mercœur pour réduire la résistance et
réprimer les rebelles. Le 2 mars 1660, le roi étant entré dans la
ville par une brèche ouverte dans les remparts, il change le régime
municipal et soumet le Parlement d'Aix. Les mouvements de
contestation en Normandie et en Anjou se terminent en 1661.
Malgré le déploiement de force, l'obéissance est « plus acceptée
qu'imposée »[121],[122].
Jean-Baptiste Colbert
succède à Fouquet après
avoir organisé son
« élimination ».
François-Michel Le Tellier,
marquis de Louvois,
secrétaire d'État à la Guerre,
rival de Colbert au sein du
conseil royal.
Conseil du roi ou étroit, il se
Rôles
compose de trois Conseils
Conseil d'En-haut
Vrai gouvernement, il traite les plus hautes affaires politiques et diplomatiques. Il se réunit trois fois par
Composé de ministres d'État que
semaine[127].
seul le roi peut convoquer
Conseil du commerce Vie économique. Existence éphémère 1664-1676, n'a réellement fonctionné que trois ou quatre ans[129]. Il sera
remplacé en 1700 par un bureau du commerce, simple commission du conseil privé qui préparera l'édit de 1701
12 négociants élus, 6 officiers
permettant aux nobles de pratiquer le commerce en gros sans déroger[126].
Conseil de conscience,
présidé par le roi
de la Maison du roi
Homme de guerre
Réorganisation de l'armée
Marine
Guerres menées
Espagne,
Non-paiement à la France de la dot
Guerre de À partir de 1668 : Traité d'Aix-la-Chapelle
1667-1668 Aucun de l'infante d'Espagne, Marie-
Dévolution Angleterre, Provinces- (1668)
Thérèse.
Unies, Suède
Ligue d'Augsbourg :
Traités de Ryswick :
Provinces-Unies, Dans le cadre de sa politique des
Guerre de la Louis XIV reconnaît
24 septembre 1688 - Jacobites, Empire Angleterre, Saint-Empire, Réunions,Louis XIV prend
Ligue Guillaume III d'Orange
septembre 1697 ottoman Savoie, Espagne, Suède possession de divers territoires, dont
d'Augsbourg comme roi d'Angleterre,
(jusqu'en 1691), Strasbourg et les Trois-Évêchés.
d'Écosse et d'Irlande.
Portugal, Écosse
Réunions (1683-1684)
Opérations militaires
Paix de Ryswick
Face à cette situation difficile, Louis XIV rédige ou fait rédiger par
Torcy un appel au peuple, où il explique sa position. Il écrit
notamment :
Carte de l'Acadie.
Économie
Colbertisme
Colbert, comme avant lui Louis XI, Sully et Richelieu, veut réduire
le décalage existant entre le potentiel économique de la France et
l'activité assez médiocre de l'économie réelle[224]. Colbert conçoit
le commerce extérieur comme un commerce d'État à État[225] :
aussi veut-il mettre fin à un commerce extérieur déficitaire. Pour
inverser cette tendance, il souhaite donc diminuer les
importations de produits de luxe italiens ou flamands et créer ou
favoriser les industries du pays. Colbert n'hésite pas à pratiquer
l'espionnage industriel, notamment au détriment de la Hollande et
de Venise[226], à qui il « emprunte » les secrets de la verrerie. En
octobre 1664, il peut ainsi créer la « manufacture de glaces,
cristaux et verres », qui deviendra plus tard Saint-Gobain[227]. Un
édit de 1664 autorise l'établissement des manufactures royales de
tapisserie de haute et basse lice à Beauvais et en Picardie[227].
Cette politique d'entreprises créées en dehors des corporations a
un certain succès ; en revanche, sa volonté de contrôler les
corporations est un échec, d'autant qu'il entendait de la sorte
regrouper des ateliers et arriver à une plus grande rationalisation
de la production[228]. Colbert essaye aussi d'améliorer la qualité de
l'industrie textile établie depuis longtemps en Picardie et en
Bretagne en publiant force édits[229]. Il favorise aussi les voies de
communication, notamment les voies fluviales (canal d'Orléans,
canal de Calais à Saint-Omer, canal du Midi)[229].
À partir du début du xviie siècle, la France se désole de voir le
commerce maritime dominé par les Hollandais, les Flamands, les
Anglais et les Portugais. Aussi le roi entreprend-il de bâtir une
flotte et de créer des compagnies commerciales : Compagnie des
Indes orientales (océan Indien), Compagnie des Indes
occidentales (Amériques), Compagnie du Levant (Méditerranée et
Empire ottoman) et Compagnie du Sénégal (Afrique) pour
promouvoir le commerce triangulaire des esclaves. Mais cela
n'aboutit qu'à des « demi-réussites » (comme la Compagnie des
Indes orientales, qui s'éteint un siècle après sa fondation) ou
« d'évidents échecs » (comme la Compagnie des Indes
occidentales, dissoute dix ans après sa naissance)[229].
Colonies
Pavillon du Roi-Soleil.
Afrique
Selon l'historien Tidiane Diakité, Louis XIV serait de tous les rois
de France et de l'Europe le seul à s'être autant intéressé à
l'Afrique[245],[246] : il est celui qui eut la correspondance la plus
fournie avec des rois d'Afrique, celui qui dépêcha auprès d'eux le
plus d'émissaires et chargés de mission, et il reçut des Africains à
la cour. Certains fils de rois noirs, comme le prince Aniaba, furent
élevés à Versailles, baptisés par les soins du roi qui caressait
l'espoir d'une évangélisation de l'Afrique ; il favorisa l'envoi de
missionnaires, y compris en Éthiopie, royaume chrétien pourtant
« infecté de plusieurs hérésies »[247]. Cet objectif d'évangélisation
est d'ailleurs associé à celui du développement du commerce
avec l'Afrique ; le royaume de France était alors en concurrence
avec les nations commerçantes d'Europe du Nord dans ce
domaine.
Toujours selon Diakité, Louis XIV semble avoir été attiré par ce
continent mystérieux, dominé par des rois méconnus, eux-mêmes
fascinés par le prestige de celui que les explorateurs français
s'attachaient à présenter comme le « plus grand roi de l'Univers ».
Pour Louis XIV, l'Afrique était un des enjeux du rayonnement de la
monarchie française, au-delà des questions économiques et
religieuses. Les Hollandais cherchèrent d'ailleurs en vain à ruiner
cette image en mettant en avant la médiocrité des Français dans
le commerce, leurs prétentions et leurs mauvaises manières[246].
Antilles et Guyane
Par ailleurs, l'ordonnance expulse les Juifs des Antilles, définit les
règles de métissage et régularise le plein usage des esclaves
dans les colonies, auquel il donne un cadre juridique. Le Code noir
entérine une législation différenciée sur le territoire, car un esclave
en métropole est en principe affranchi, et impose leur
christianisation. L'édit se voit étendu à Saint-Domingue en 1687,
en Guyane en 1704, et par la suite aux Mascareignes et en
Louisiane[252].
Établissement de la charte de la
Banque d'Angleterre (1694), par Lady
Jane Lindsay.
Religion
Roi de droit divin, Louis XIV est profondément imprégné par la
religion qui lui a été inculquée par sa mère[284].
Jacques-Bénigne Bossuet,
évêque et précepteur du
Dauphin.
Politiques
La révocation de l'édit de
Nantes interdit le
protestantisme dans le
royaume.
Persécutions
Au plan local, par des arrêts du Conseil, Louis XIV restreint peu à
peu les libertés accordées aux protestants par l'édit de Nantes,
vidant le texte de sa substance. La logique du « tout que ce qui
n'était pas autorisé par l'édit est interdit » conduit à l'interdiction
de tout prosélytisme et de certains métiers pour les membres de
la religion prétendument réformée. Avec l'arrivée au pouvoir de
Louvois, la pression sur les protestants s'alourdit par l'obligation
qui leur est faite de loger les troupes, les dragonnades[322]. Les
dragonnades ont été d'abord utilisées en Bretagne en 1675, pour
venir à bout de la révolte du papier timbré, mais la radicalisation
de cette politique accélère les conversions contraintes[323].
Louis XIV, qui reçoit de son administration des listes de
conversions, y voit « l'effet de sa piété et de son autorité ». Si le roi
est mal informé par ses services et ses courtisans qui lui cachent
la cruelle réalité, il n'en demeure pas moins que celui-ci, « formé
par des confesseurs jésuites, nourri dès l'enfance de sentiments
anti-protestants », ne demande qu'à croire ce qu'on lui dit[324].
Révocation de l'édit de Nantes
Judaïsme
Louis XIV fut moins hostile aux Juifs que ses prédécesseurs. Le
début de son règne marque en effet une évolution dans la
politique du pouvoir royal vis-à-vis du judaïsme. Dans l'esprit de la
politique pragmatique de Mazarin, lorsqu'en 1648 les traités de
Westphalie attribuent les Trois-Évêchés, la Haute-Alsace et la
Décapole à la France, le pouvoir choisit de ne pas exclure les Juifs
qui y habitent, bien que l'édit de 1394 qui les expulse de France
soit encore théoriquement applicable[332].
Fénelon et le duc de
Bourgogne, par Alphonse de
Neuville (1835-1885).
Bulle Unigenitus
Sens du spectacle
Paris lui doit aussi, entre autres, le pont Royal (financé sur ses
propres deniers), l'Observatoire, les Champs-Élysées, les Invalides,
la place Vendôme ainsi que la place des Victoires (commémorant
la victoire sur l'Espagne, l'Empire, le Brandebourg et les Provinces-
Unies). Deux arcs de triomphe, la porte Saint-Denis et la porte
Saint-Martin, célèbrent les victoires du Roi-Soleil lors de ses
guerres européennes[361].
Profil et caractéristiques
Personnalité
Emblème
Louis XIV choisit pour emblème le soleil. C'est l'astre qui donne vie
à toute chose, mais c'est aussi le symbole de l'ordre et de la
régularité. Il régna en soleil sur la cour, les courtisans et la France.
Les courtisans assistaient à la journée du roi comme à la course
journalière du soleil. Il apparaît même déguisé en soleil lors d'une
fête donnée à la cour en 1653[402].
Devise
Monogramme
Aux Invalides.
Place Vendôme.
Travail
Physionomie
Il a souvent été dit du roi qu'il n'était pas grand. En 1956, Louis
Hastier a déduit, à partir des dimensions de l'armure qui lui a été
offerte en 1668 par la république de Venise, que le roi ne pouvait
mesurer plus de 1,65 m. Cette déduction est aujourd'hui contestée
car cette armure a pu être fabriquée selon un standard moyen de
l'époque[408]. En effet, il s'agissait d'un présent honorifique n'étant
pas destiné à être porté, si ce n'est dans les tableaux peints à
sujet antique. Certains témoignages confirment que le roi était
d'une belle prestance, ce qui laisse supposer que, pour son temps,
il avait au moins une taille moyenne et une silhouette bien
proportionnée. Madame de Motteville raconte, par exemple, que
lors de l'entrevue sur l'île des Faisans, en juin 1660, entre les
jeunes promis présentés par les deux parties — française et
espagnole — que l'Infante Reine « le regardait avec des yeux tout à
fait intéressés par sa bonne mine, parce que sa belle taille le
faisait dépasser les deux ministres [Mazarin, d'un côté et don
Louis de Haro, de l'autre] de toute la tête »[409]. Enfin, un témoin,
François-Joseph de Lagrange-Chancel, maître d'hôtel de la
Princesse Palatine, belle-sœur du roi, avance une mesure précise :
« Cinq pieds, huit pouces de hauteur », soit 1,84 m[410].
Santé
Maîtresses et favorites
Louis XIV, s'il aime les femmes, est conscient qu'il doit d'abord
veiller aux affaires de l'État. Il note dans ses mémoires « il faut
que le temps que nous donnons à nos amours ne soit jamais pris
au préjudice de nos affaires »[419]. Il a une certaine méfiance vis-à-
vis de l'influence que les femmes peuvent exercer sur lui. C'est
ainsi qu'il refuse un bénéfice à une personne soutenue par Mme de
Maintenon en disant « je ne veux absolument pas qu'elle s'en
mêle »[420].
On dénombre au moins quinze favorites et maîtresses supposées
du roi, avant son mariage avec Madame de Maintenon :
Titres
Famille
Ascendance
5. Marie de
Médicis
44. Philippe Ier de
Castille
22. Ferdinand Ier du
Saint-Empire
45. Jeanne Ire de
Castille
11. Jeanne
d'Autriche
46. Vladislas IV
de Bohême
23. Anne Jagellon
47. Anne de Foix
1. Louis XIV
de France
48. Philippe Ier de
Castille (48=44)
24. Charles Quint
49. Jeanne Ire de
Castille (49=45)
12. Philippe II
d'Espagne
50. Manuel Ier de
Portugal
25. Isabelle de Portugal
51. Marie
d'Aragon
6. Philippe III
d'Espagne
52. Ferdinand Ier
du Saint-Empire
(52=22=28)
26. Maximilien II du
Saint-Empire
53. Anne
Jagellon
(53=23=29)
13. Anne
d'Autriche
54. Charles Quint
(54=24)
27. Marie d'Autriche
55. Isabelle de
Portugal (55=25)
3. Anne
d'Autriche
56. Philippe Ier de
Castille
(56=44=48)
28. Ferdinand Ier du
Saint-Empire (28=22)
57. Jeanne Ire de
Castille
(57=45=49)
14. Charles II
d'Autriche-Styrie
58. Vladislas IV
de Bohême
(58=46)
29. Anne Jagellon
(29=23)
59. Anne de Foix
(59=47)
7. Marguerite
d'Autriche-Styrie
60. Guillaume IV
de Bavière
30. Albert V de Bavière
61. Marie-
Jacobée de
Bade-Sponheim
15. Marie-Anne de
Bavière
62. Ferdinand Ier
du Saint-Empire
(62=22=28=52)
31. Anne d'Autriche
63. Anne
Jagellon
(63=23=29=53)
Descendance
Marie-Thérèse de France, fille de France, la Petite Madame 2 janvier 1667 1er mars 1672
Philippe-Charles de France, fils de France, duc d'Anjou 5 août 1668 10 juillet 1671
Louis-François de France, fils de France, duc d'Anjou 14 juin 1672 4 novembre 1672
Louis de Bourbon, comte de Vermandois. Mort à seize ans lors de sa première campagne 1667 1683
Dans l'historiographie
Francophones
Anglo-saxons
Entre les milieux des xixe et xxe siècles, et surtout après l'histoire
française de Leopold von Ranke, l'historiographie allemande porte
un intérêt notable à Louis XIV, essentiellement pour sa politique
étrangère, et ce d'un point de vue imprégné par l'essor du
nationalisme. Le roi se trouve stigmatisé comme un agresseur de
l'Allemagne, un despote et un débauché, coupable de trois guerres
de brigandage (Raubkriege). Il est décrit comme une menace pour
Frédéric-Guillaume Ier, perçu de manière téléologique comme un
annonciateur de l'unification allemande. L'image se complexifie à
la fin du xixe siècle : l'anthropologue racialiste Ludwig Woltmann le
compte au nombre des hommes d'État prestigieux ; Richard
Sternfeld lui reconnaît ses qualités administratives malgré son
appétit de conquêtes. Dans l'entre-deux guerres, en dehors des
pamphlets revanchards, les historiens allemands comme Georg
Mentz intègrent les auteurs français à leurs travaux et tendent à
dépersonnaliser les résultats du règne. Pendant le Troisième
Reich, la condamnation des guerres se conjugue à une certaine
estime pour l'absolutisme royal. Après 1945, et sous l'influence du
rapprochement franco-allemand, l'historiographie universitaire
adopte un style moins passionnel et des travaux sont menés
conjointement avec l'étranger comme l'illustrent Paul-Otto Höynck,
Fritz Hartung, Klaus Malettke. La recherche tend alors à
s'internationaliser, à étudier le souverain dans le contexte du
xviie siècle, indépendamment du présent, et à incorporer les
innovations méthodologiques de l'histoire économique et
sociale[446].
Notes et références
Notes
Références
Bibliographie
Famille
Absolutisme
Aménagement de la France au xviiie siècle
Dragonnades
Jean-Baptiste Colbert
Ministres de Louis XIV
Politique anti-protestante de Louis XIV
La cour
Divertissements royaux
Fêtes à Versailles
Versailles
Château de Versailles
Galerie des Glaces
Grands Appartements
Grand Trianon
Jardin de Versailles
Orangerie
Parc de Versailles
Anne d'Autriche
Marie-Thérèse d'Autriche
André Le Nôtre
Anne Hilarion de Costentin, comte de Tourville, maréchal de
France
Antoine Arnauld
Antonin Nompar de Caumont, duc de Lauzun
D'Artagnan
Blaise Pascal
Charles Le Brun
Charles Perrault
Claude Louis Hector de Villars
Élisabeth-Charlotte de Bavière, dite la Princesse Palatine
François d'Aix de La Chaise, dit le père La Chaise
Françoise d'Aubigné, marquise de Maintenon
François Michel Le Tellier de Louvois
Gabriel Nicolas de La Reynie
Henri de La Tour d'Auvergne, vicomte de Turenne
Jacques-Bénigne Bossuet
Jean Bart
Jean de La Bruyère
Jean de La Fontaine
Jean Racine
Jean-Baptiste Colbert
Jean-Baptiste Lully
Jules Hardouin-Mansart
Jules Mazarin
Louis II de Condé, dit le Grand Condé
Louis Le Vau
Louis de Rouvroy de Saint-Simon
Madame de Montespan
Madame de Sévigné
Michel Le Tellier
Michel-Richard de Lalande
Molière
Nicolas Fouquet
Philippe de France
Pierre Corneille
Pierre Mignard
Pierre Séguier
Sébastien Le Prestre de Vauban
Liens externes