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Le Droit français à la fin de l’ancien régime

Dissertation: Le droit français à la fin de l’ancien régime (XVI-XVII ème


siècle)

ORTHOGRAPHE ET PONCTUATION !!!

Montesquieu hostile au principe d’uniformisation du Droit et favorable au corps


intermédiaire disait « (Le mal de changer est-il toujours moins grand que le mal
de souffrir ?... )Lorsque les citoyens suivent les lois, qu'importe qu'ils suivent la
même ? ».
Débuter par citation…ou peut-être autre citation…ou :
« lorsque…
Montesquieu un des principaux penseurs de la démocratie…Etat de Droit…
séparation des pouvoirs était pourtant hostile…

Ce principe d’unification est pourtant ancien, Louis XI selon l’historien Commines a


aurait probablement songé à la place de faire rédigé les coutumes une
élaboration d’une coutume général. Beaumanoir à également au XIII ème siècle
énoncé l’idée d’un « droit commun à tous ». On peut alors commencer à distinguer
l’émergence d’un droit français dès le moyen-âge qui se compose des différentes
coutumes locales et régionale mais également des lois émanant du Roi, mais ce
processus d’uniformisation du Droit tant décrié par Montesquieu s’est véritablement
développé au XVI ème siècle. Trop longue phrase
Emerge a cette époque un sentiment national, il apparait en effet l’ordonnance
de Villers-Cotterêts (15 août 1539) qui officialise la langue française. Le Roi
encercler par l’empire Romain Germanique tente de s’affirmer, d’unifier son pays
jusqu’alors divisé.
Au niveau juridique, et sur la « forme » il y avait une très nette séparation entre
pas de droit écrit (pays dit le midi) et le pays de droit coutumiers (baillages du
nord) et ce malgré l’ordonnance de Montils lès Tours.
Quand au « fond », à cette époque régnait également des différences au niveau de
l’interprétation du droit romain entre les différents ressorts mais aussi de
nombreuses coutumes bien que réduite et clarifiées suite a leur rédaction et
leur réformation qui se relevaient être parfois discordante vire incomplètes.
Il ne peu y avoir une unification du royaume sans une unification préalable du droit,
ce même qui constitue le ciment des société modernes. Cette unification était
aussi pour la doctrine que pour le Roi un projet essentiel contenant en son
sein de multiples atouts. A revoir

(Il est intéressant de se demander alors dans quelles circonstances et de


quelle manière ce droit à put émerger.) BOF
La naissance d’un droit français coutumier qui se veut commun (I), et son application
dans la France (II). Une phrase
La…Le concept de droit français coutumier s’est peu à peu imposé à la fin de
l’Ancien-Régime…voulu par le roi…appuyé par la doctrine et la
jurisprudence…enseignement..
I/La naissance du concept de droit français coutumier
Ce concept de droit commun coutumier n’est pas apparus sans raisons(A),
et son émergence est intimement liée au rôle joué par la doctrine (B).

A/Les raisons de sa naissance

Deux éléments sont à l’origine de l’émergence de ce concept, le premier est la


rédaction des coutumes couplée avec le développement de l’imprimerie qui à permis
de dégager des principes communs, des principes dit généraux.
Le second qui est rendu possible grâce au premier élément est l’influence de la
coutume de Paris qui du fait du prestige de son parlement et Charles Dumoulin
tendra à s’imposer comme coutume commune au royaume.
Il s’est poser la question de faire du droit romain (utilisé dans les ressorts du midi
comme droit supplétoire lorsque la coutume est muette) un droit commun à toutes la
France. (( Cependant cela ne va pas de concorde avec la volonté d’affirmation
de la monarchie française et pose problème quand à l’avenir du droit
coutumier lui même. ))
Contrairement à la mise en place d’un droit commun coutumier qui présente de
nombreux intérêts:
Au niveau politique cela permettrait une meilleure unité du royaume ce qui était un
des objectifs phares de la politiques royale,
En élimant des sources de discordances entre les diverses coutume et en clarifiant
le droit, ce concept permettrait d’améliorer de façon considérable la justice française,
Au niveau théorique, la doctrine souhaite également quand à elle une unification du
droit qui aboutira à sa codification mais également la mise en place français a
proprement parler qui ne serai pas dépendant du droit romain.

B/L’importance de la doctrine permettant son développement

Les juristes craignant la disparition des coutumes suite à la période de la


renaissance qui confère à l’oeuvre romaine une grande importance vont se lancer
dans une étude plus scientifique et dégager des coutumes des principes généraux.
La doctrine progresse dans l’émergence d’un droit coutumier. En effet Charles
Dumoulin publie en 1539 un ouvrage s’intitulant Commentaire de la coutume de
paris. Il va qualifier de « stupide » le fait de mettre sur un piédestal le droit romain et
d’en faire un droit commun à tout le royaume. Il est un fervent défenseur du pouvoir
royale, le droit romain est pour lui un droit qu’il qualifie d’étranger à la France. Il va se
servir de la coutume de Paris comme base, modèle pour la recherche d’un droit
commun coutumier.
Le second auteur qui va tenter d’instaurer l’idée d’un droit coutumiers est Guy
Coquille (1523-16003) rendu célèbre pour son commentaire de la coutume de
Nivernais et en 1595, écrit l'Institution du droit des Français qui sera publiait en
1607. Dans ce dernier, il va présenter le droit français comme l’égal du droit romain.
Le droit fumier a d’après lui la même force, le même valeur que le droit romain, pour
lui nos coutumes sont notre droit civil ». Contrairement à C. Dumoulin, Guy Coquille
manifeste plus d’égard pour les coutumes de province, il finira par devenir même
l’historien attitré de sa province.
Un des derniers auteur est Antoine Loisel (1536-1617) rendu célèbre grâce a son
ouvrage intitulé les Institutes coutumières dans laquelle il va utiliser les modes de
compilations de droit romains pour les appliqué aux coutumes. Loisel ne souhaite
pas créer un code mais souhaite que le pays entier obéisse à une seule et même loi.
Il parviendra dans cet ouvrage à rassembler les grand principes et à donner en
quelque sorte du contenu au droit français.
Toutefois ces grands auteurs du XVI qui sont la clé de voute de l’émergence
d’un droit français regrette que ce droit Francais ne soit pas enseigné, c’est
finalement Louis XIV qui exaucera leurs souhait.
Transition bof

II/L’application de ce concept dans la société à l’origine de


son perfectionnement…BOF
Une fois que ce concept de droit commun défini et suite à son émergement, il
est nécessaire de l’enseigner (A), mais aussi de l’appliquer (B)

A/L’enseignement de ce droit

Jusqu’à présent le droit coutumier s’apprenait avec l’expérience, la pratique. En effet


dans les universités française était jusqu’à présent enseignés les droit dit savants
(droit canonique et droit romain). Il n’était donc pas formés au véritable procédure
et en matière coutumière qui constituerait une grande partie de leur avenir.
Louis XVI souhaitait que « le droit français contenus dans nos ordonnances et dans
nos coutumes soit publiquement enseigné » (et à cet effet nous nommerons))…et
qu’à cet effet soient nommés « des professeurs qui expliqueront les principes de la
jurisprudence française et qui en feront des lectures publiques ».
L’enseignement du droit français dans les universités s’est fait suite à l’édit saint
Germain prit par louis XIV en 1679. Cette loi royale permet l’enseignement du droit
romain à Paris (interdit depuis 1219 avec la bulle Super Speculam) mais aussi
l’enseignement du droit français dans toutes les universités.
Cette édit va donc créer une chairs de professeurs en droit français qui seraient
nommés directement par le chancelier de France mais choisis par le parlement, ils
devaient siéger immédiatement après le doyen. Cet enseignement a fait l’objets de
critiques vigoureuses, en effet le droit français était enseigné en français et non plus
en latin comme le droit canonique ou le droit romain de la part des autres enseignant
cependant les résultat obtenus du fait de l’enseignement de cette matière était pus
que favorable. Les matières enseignés était extrêmement vaste et qui susciteront
un nouveau développement de la doctrine aussi bien dans les pays de droit
coutumiers que écrit avec Serres à Montpellier par exemple.
A partir de la ce droit français va connaitre de véritables pontes comme Jean
Domat, juristes célèbre pour son oeuvre Les Lois Civiles dans leur ordre naturel qui
fut paru après sa mort. Dans cet oeuvre, il fera la synthèse entre les règles
coutumières, le droit canonique et le droit romain. Il présente un droit abstrait et
intemporel a vocation universelle. Ou encore Pothier qui fut professeur à l’université
d’Orléans préoccupé par la pratique et la jurisprudence et qui a laissé énormément
de traités au nombre de 50 dans toutes les matières du droit civil et qui inspira a
posteriori les rédacteurs du code civil. A la ligne
Cette jurisprudence qui préoccupée Pothier va également oeuvrer de son coté
pour la création d’un droit commun. formulation

B/La jurisprudence

Il faut entendre ici le therme jurisprudence au sens actuel et non pas au sens
romain qui signifiait la doctrine actuelle. C’est à dire pour l’époque l’ensemble
des décisions prise par les juges royaux.
Au XVII et VXIII ème siècle la jurisprudence notamment celle issu du parlement de
Paris va œuvrer pour la mise en place d’un droit commun. Depuis le moyen-âge,
les juges royaux était devenus les interprète du droit coutumier en cas de silence
d’une coutume ou encore en cas de conflit entre coutumes discordante. Alors la
coutume issue du resort de Paris commenté par Dumoulin joue un rôle supplétoire.
Les jugements rendus par ces juges royaux constituent une jurisprudence, les juges
ne sont pas dépendant de cette jurisprudence certes mais le plus souvent il y'a une
certaine « stabilité », sans revirement de jurisprudence incessant. Ils avaient
également contribuer à écarter les mauvaises coutumes (coutumes abusives) et
préciser les bonnes.
Le constat est marquant à la fin du XVIII ème siècle, en les juges et les praticiens
se réfèrent désormais au droit commun coutumier.
Petit à petit le pouvoir judiciaires laissé au juge seigneuriaux à diminué au profit des
juges royaux qui peuvent maintenant outrepasser leur pouvoir judiciaire et désormais
promulgué des règlements valable pour l’ensemble de leur ressort permettant
d’interpréter ou de compléter une loi conduisant également à une uniformisation du
droit.

BIEN :
Cependant ce projet aussi bien voulut par la doctrine que par la monarchie absolue
d’aboutir a un droit commun et unique reste à l’état embryonnaire, il faudra attendre
réellement la révolution française pour voir émerger un vrai droit commun qui ne sera
plus issus de la volonté d’un seul mais bel et bien de la volonté des citoyen.
Ce droit commun tant voulut durant la période de fin de l’ancien régime trouve
actuellement son essence dans le code civil dont Napoléon fut à l’origine.

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