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Un film Documentaire
de 26 minutes par
FRAUD Arthur
fraud.arthur974@gmail.com
0693 33 54 80
Résumé du Projet
Une passion anime ma vie, l'automobile, l'automobile de collection, les anciennes
voitures. Une passion souvent vue comme fermée, réservée aux hommes et que
certains qualifieraient même de macho. Cependant je suis Genderfluid et membre
actif de la communauté LGBT, montrant bien que l'on peut avoir des pasions peut
importe qui l'ont est où comment on s'identifie.
Mon film documentaire propose, sous forme de chronique, une immersion dans ma
vie, ma passion : l'automobile classique.
Je cherche ici à partager ma passion en donnant mon ressenti, ma vision personnelle.
Faire vivre à d'autres ce qui m’anime dans cette passion souvent vue comme élitiste.
Pour ce faire je vais parler de mon expérience, mon appartenance à un club, nos
sorties, et les relations avec des membres de milieux et de générations différentes. Je
vise par mon film à dépasser les préjugés et les clichés généralement attribué au
milieu de l’automobile. Ma présence se fera par une voix off tout au long du film,
servant de fil rouge, ainsi qu’a l’image à différents moments durant le récit.
Note d'Intention
Pour revenir sur les débuts de cette passion chez moi. Je suis passionné
automobile depuis mes 8 ans, du moins c’est aussi loin dont je puisse me souvenir.
De par mon grand-père maternel j’ai toujours aimé les objets anciens, chiner avec
mes grands-parents, explorer ses placards et autres recoins dans lesquelles il a
accumulé, en bon matérialiste, une vie d'objets divers et variés. C'est dans cette
affinité aux choses anciennes que je trouve l'origine de mon intérêt pour l’automobile
ancienne. J'ai commencé à collectionner les objets anciens , j’avais à ce moment
entre 8 et 10 ans. J’ai découvert les modèles réduit de voiture et commencé à en
acheter dès que j’en avais l’occasion. De même pour les magazines spécialisés dans
les autos de collection, qui sont des mines d’or d’images et d’information dont je me
suis immédiatement régalé. C'est dans cette continuité que j’ai éprouvé de plus en
plus d’intérêt pour l’automobile, l’exemplaire le plus proche que j’avais d’une voiture
ancienne était, la voiture de mon grand-père, une citadine japonaise des années 90
(Toyota Starlet EP91).
Quelques années plus tard, j'ai 18 ans et je vais faire un tour de l'ile avec la Starlet
J’avais alors à peu près 15 ans à l’époque et je me languis d’atteindre l'âge où je vais
pouvoir passer mon permis et enfin conduire les voitures que je commence à
connaitre si bien. Rapidement arrive l'âge de la conduite accompagnée que j’obtiens
avec facilité. Je fais donc l'expérience de la conduite que j’aime évidemment
immédiatement et je trouve divertissant le simple fait de conduire. En parallèle, je suis
ami depuis quelques années avec un antiquaire de Saint Pierre qui apprécie la belle
automobile, avec qui je partage de bons moments de discussions et d’échange
autour de l’automobile et de la collection d’objets anciens. Il m’a permis de
l’accompagner dans des sorties avec un club de voitures de collections dont il est
membre. Je fais quelques sorties avec eux et me lie vite de sympathie avec certains
membres dont le président du club. Une fois mon permis en poche, c'est avec la
Toyota Starlet de mon grand-père que je m’empresse de rejoindre le club qui
m’accueille volontiers, bien que je n’aie pas autant de moyens qu’eux ou même un
véhicule de collection digne de ce nom. Malgré tous je suis vite intégré et je
m’entends avec facilités avec les membres malgré l’écart d'âges.
J’ai réussit à faire venir mon père, qui jusqu’à là, n’était pas aussi passionné que moi
bien qu’appréciant l’automobile en général. Mon père et moi somment des membres
actifs dans le club 4C (Créole Classic Car Club), mon père étant même devenu
secrétaire du club il y a maintenant plus d'un an. Avec le club nous faisons des sorties,
participons à des évènements autour du patrimoine automobile réunionnais ou
encore des rencontres avec d’autres clubs similaires sur l’île. L’envie grandissante
d’avoir une voiture rentrant mieux dans les critères du club se faisant, mon père et
moi regardons avec attention quelles occasions se présentent dans nos critères et
notre budget. Les critères étaient, une voiture à un prix raisonnable, facile à entretenir,
originale et avec au minimum 4 places.
Quelques modèles rentraient dans ces cases et finalement nous avons opté pour une
Peugeot 406 Coupé de 1998 avec une motorisation V6 3.0l en toute option, offrant
un grand confort et un certain luxe au vu de l’année et de la section dans laquelle elle
se place. Ce véhicule allie confort de conduite et une certaine puissance qui est
agréable en conduite, car facile à utiliser. Voilà qui résume chronologiquement des
étapes de ma vie de passionné de mes débuts avec la collection de modèles réduit à
nos jours où je peux conduire une voiture que j'adore comme j’en ai toujours rêvé.
Après cette chronologie je trouve nécessaire de préciser un peu plus ce qu'il en est
de ma situation personnelle. Sur les deux dernières années, j'ai pris conscience de qui
j'étais vraiment, la réalisation de mon identité en tant que Genderfluid, c'est a dire
passant du masculin au féminin selon comment je me sent, une réalisation qui c'est
faites lentement d'abord et sans que je m'en rendent compte vraiment depuis la fin de
mon adolescence et qui ses deux dernières années c'est faite plus concrète grâce a la
rencontre d'autres personnes Queer (c-à-d membres de la communautés LGBT) qui
m'ont ouvert les yeux sur l'interprétation de ce que je ressentais sans trop savoir
comment l'identifier. J'ai donc pu précisément définir mon identité, Genderfluid, et ai
trouvé un prénom adapté à ma part féminine, Lola. Peu importe comment je
m'identifie je suis tout autant passionné.
Pour préciser, j’aime l’automobile mais dans des conditions précises. J’aime les
voitures anciennes des années 50 à milieu 2000. Obligatoirement en essence et
majoritairement en boite manuelle (malgré quelques exceptions). J’aime les voitures
qui ont été conservées dans leur état d’origine dit “sortit d’usine” avec des détails tel
que la couleur d’origine ou les options d’époques qui ont été conservés dans le
véhicule. Cependant si la voiture doit subir des modifications il y a deux exceptions
acceptables à mes yeux. Les modifications fidèles à l’époque de la voiture qui ne
dénature pas l’esprit dans lequel la voiture a été créé, ou les modifications pour la
compétition tel que les “Track Build” pour le circuit ou les modifications pour le rallye.
J'ai des idées très arrêtées sur certaines marques ou sur comment “bien” modifier un
véhicule. J'assumes ces idées et elles mènent à des débats fort intéressants parfois.
Pour moi une voiture est plus qu’un moyen de transport, c’est un résultat du travail
de milliers de personnes, c’est l’art via le design et le dessin, c’est l’ingéniosité via la
technologie développée pour les véhicules mais c’est aussi une fenêtre sur le
contexte socio-culturel des constructeurs et leur pays dans le temps. Une voiture peut
nous raconter beaucoup de chose sur son pays d’origine ou sur ce que sa
conception a pu entraîner. Dire qu’une voiture ne sert qu’à aller de A à B c’est ignorer
tous ceux qui vouent leurs vies à designer, penser, élaborer et construire des
témoignages de leurs époques et qui peuvent laisser des traces indélébiles de leur
passage dans l’Histoire avec un grand H.
Faire partie d’un club c’est faire vivre le patrimoine automobile, c’est préférer
entretenir des voitures d’avant plutôt que d’en changer tous les 4 ans. Monter à bord
et rouler dans une voiture classique, que l’on soit conducteur ou passager, c’est faire
un voyage dans le temps, c’est s’imaginer le temps d’un trajet comment ça se passait
il y a 20, 30, 40 ans. Une voiture de collection est un témoignage du passé, d’une
époque et de ce qui s’y faisait. Restaurer et entretenir des véhicules anciens c’est
conserver notre passé et notre patrimoine. Être dans un club apporte selon moi de
nombreux avantages. Car aimer l'automobile classique c'est aimer partager, montrer,
apprendre et enseigner. Tout cela est possible lorsque l'on appartient à un club. On
se retrouve tous avec cet intérêt commun nous permettant d'être proche même si l'on
ne se connait pas ou peu. Dans mon club il y a des gens de milieux et de cultures
différentes, pourtant lorsque l'on se retrouve c'est un grande bande de copain qui
conversent, se vannent et échangent simplement. Les membres du club sont des
personnes simples, sans prétention, humble. Moi même malgré l'écart d'âge avec la
grande majorités des membres j'ai réussi à m'intégrer et me créer de vraies amitiés.
Dans la mentalité du partage propre à ma passion je cherche donc, via ce film
documentaire, à partager mon ressentis propre, une vision personnelle sur ma
passion. Faire vivre à d'autres ce qui est chez moi une passion présente au quotidien,
qui m'anime et me fait vivre.
Je compte partager ma passion via un récit de mes expériences personnels, par une
voix off, la mienne, accompagnés d'images me mettant en scène dans différentes
situations de ma vie de passionné. Tel que des moments de conduites depuis
l'intérieur ou l'extérieur de véhicules ou des moments durant des sorties avec les
autres membres Il y aura aussi des phrases et passages courts d'entretiens avec
d'autres membres se voulant impactante ou des moments forts. Il y aura donc de la
prise d'image et de sons en équipe réduite.
J'utiliserai deux types de caméras, une GoPro Hero 7 et une caméra classique 4K.
Je récupérerai également des images extérieures avec des membres enclin à m'en
fournir.
Pour les moments en voiture, je serais seul avec une GoPro Hero 7 ou un DJi Osmo
Pocket pour garder une simplicité d'image, en revanche pour les sorties je recueillerai
des images en équipe de deux ou trois . Les images des évènements seront laissées
avec leurs sons d'ambiance seuls, puis accompagnés par ma voix off. Le but sera de
filmer de manière proche les rassemblements pour intégrer le spectateur aux
évènements. Pour les entretiens, il se limiteront à l'image à des passages courts
voulant ne relever que des moments clés synthétisant le plus fort.
Ouverture sur moi dans ma chambre sur différentes occupations que j'ai, sur ma
console, lisant des magazines, faisant des recherches sur l'automobile. Ici je
montre que l'automobile a une place clé dans ma vie, j'utiliserais aussi des
images de mes différentes expériences de conduites:
Je peux dire que j’ai eu deux premières voitures à la fois, je m’explique, j’ai fait de la
conduite accompagnée et j’ai principalement conduis la voiture de ma mère à
l’époque qui est une Yaris de 2003. Voiture on ne peut plus basique, en essence et
boite manuel, une prise en main très simple. Lorsque j’ai obtenu mon permis j’avais
donc la possibilité de conduire la Yaris mais mon grand-père m’a autorisé à prendre
sa voiture certaines semaines, c’est cette voiture que je considère comme ma
première, une Toyota Starlet EP91 de 1996. Avec un petit moteur essence nerveux et
sa légèreté cette voiture a été la première dans laquelle j’ai pu me faire des sensations
plaisantes et comprendre ce que j’avais appris en théorie de pilotage. Je me suis
vraiment plus à la conduire et j’ai jonglé entre la Yaris et la Starlet pendant bien un an
et demis avant de m’acheter une voiture à moi seul après avoir travaillé un mois
pendant mes vacances.
Cette voiture était une Ford Fiesta 16V Ghia de 1996. Trouvé via les annonces
marketplace de Facebook via des recherches que mon père a faites, cette annonce
est ressortie du lot et nous sommes allés la voir deux fois avant de se fixer. Avec cette
voiture je montais à la fois en gamme et en puissance. L’appellation Ghia signifiait
qu’à l’époque cette voiture était la version toutes options de la Fiesta, j’avais donc la
clim, de fausses boiseries, des sièges de meilleur qualité, la fermeture centralisée et
les vitres électriques à l’avant, ces options paraissent futiles mais à sa sortie sur ce
segment de véhicules (citadines 5 portes) c’était le haut du panier. Niveau
mécanique, la voiture était animée par un moteur 1.4L essence 16v qui avait vraiment
du répondant, je passais de 70 chevaux sur la Starlet à celle-là avec ses 95 chevaux.
Elle était vraiment originale et je me suis vraiment amusé à son volant.
Malheureusement, et j’en ai les larmes rien que d’en parler, j’ai eu un accident bête
en quittant un stop, aucun blessés et l’autres voiture intact, mais la Fiesta a vraiment
pris le choc et c’est retrouvé avec un morceau du châssis décalé, réparation bien trop
chère au vu de ce que valait la voiture. Mécaniquement parlant elle démarrait et
roulait toujours bien, j’ai pu l’utiliser encore 6 mois sans danger puis elle a commencé
à lâcher au fur et à mesure. J’ai dû m’en séparer en la mettant à la casse... Je regrette
beaucoup cette voiture... j’ai le cœur qui serre de l’écrire ici et souvent je repense aux
conditions de l’accident à me demander si j’avais vraiment 100% des tords ou non et
si j’aurais pu l’éviter ou non. J’y étais vraiment attaché, j’avais travaillé sérieusement
pour la première fois pour me la payer, j’avais investi de l’argent dedans et avait le
projet de la ramener à son état d’origine avec du temps.
Bien qu’à l’heure actuel j’ai une voiture bien meilleure qu’est la 406, je continue de
penser à ma Fiesta espérant un jour d’avoir les moyens et le temps de m’en retrouver
une similaire et de m’en occuper, j’espère avec plus de soin que celle que j'ai
possédé.
Mes premiers véhicules, dans l'ordre que j'ai pu les conduire, la Starlet de 1996, la FIesta de 1996
et ma voiture actuelle une Yaris de 2003
Séquence Peugeot et le Projet “Centenaire”
Passage de l'entretien avec le président : "Tu en as fait partie et ton papa aussi,
c’est vrai que le groupe Caillé qui importe notamment les Peugeot ici à la Réunion à
fêter son centenaire en 2019 et dans le cadre des fêtes du centenaire, le groupe
Caillé et François Caillé son président de restaurer ou de remettre en état de
présentation un nombre de voitures de Peugeot de la collection familiale et donc ce
partenariat avec le groupe Caillé nous a amené à travailler, enfin travailler c’est peut
être un bien grand mot, à réunir une vingtaine du club tous les samedis sur les
voitures de la collection, ça aillait de de Quadrilette de 1929 jusqu’à la 205T16 des
années 80. Et donc ça a été un projet sympa car ça a permis à certain de mettre la
main à la patte sur des travaux en étant aidé par des gens du club qui sont des
spécialistes, et ça nous a permis aussi nous, indirectement, lorsque le projet a été fini,
enfin pour l’instant il est en pause, le groupe Caillé nous a fait un gros chèque en
remerciement donc c’est un bon petit plus pour le club et nous a donné une 404
familiale qui va devenir un peu la nouvelle mascotte du club. "
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Ça a été l’occasion de toucher à la mécanique sur des véhicules anciens et de
collections. Expérience peu commune sur laquelle je me suis vite placé pour en
apprendre plus et mettre en pratique toute la théorie que j’ai acquis via tout ce que
j’avais pu lire et voir auparavant. Cette occasion riche me permet d’aborder une
nouvelle facette de ma passion et nous rapproche mon père et moi. Sur une période
de quasiment une année nous nous somme données rendez-vous chaque samedi
matin à l’atelier avec un groupe d’une quinzaine de membres du club, comprenant le
président, le trésorier, mon père, ou encore un chef de secteur chez Peugeot. Nous
avons dans un premier temps trié les voiture par masse de travail à réaliser, de la plus
facile à refaire rouler à la plus difficile. Certains modèles étant beaucoup trop attaqués
par la rouille ou incomplets niveau pièces. Il a ensuite été question avec Peugeot de
décider quelles voitures seraient remise en état de rouler et lesquels devaient juste
être nettoyer pour être présentés en “statique”. Sur la vingtaine de véhicules au
départ, il y avait déjà 5 voitures mises de cotés. Sur la quinzaine restante nous avons
priorisés une dizaine à refaire rouler.
En faisant un premier constat il y avait une masse de travail considérable sur les
différentes mécaniques des belles lionnes endormies. Sur chacune des voitures il y
avait principalement deux choses à faire. En premier, purger tous les liquides encore
présents dans le véhicule (essence, liquide de freins, de refroidissement,
hydraulique...) ensuite débloquer les freins. Les voitures ayant été entreposés avec
négligence ces deux choses ont dû être faites sur toutes et ces deux taches se sont
montrés assez ardu sur certaines voitures, comme celles avec des injections
mécaniques où il fallait démonter l’entièreté du système d’injection qui contenait de
l’essence pourries dans ses différents composant. J'ai participé à ces tâches, aidé au
démontage du système d’alimentation en essence sur une 504 Coupé V6,
comportant l’injection mécanique, pompe, filtres, réservoir, et toutes les liaisons et
conduite entre le moteur à l’avant et le réservoir à l’arrière, tous les composant
contenaient toujours de l’essence avec plomb qui avait dépassés la date de
péremption (après quelques années stagnante on considère l’essence comme
périmé), ce qui donnait une forte odeur et un mal de crane après trop de temps a
respirer directement.
Une fois le démontage effectué il a fallu passer au nettoyage complet des
composant. Le réservoir et la pompe à essence étaient en piteux états et
nécessitaient plus de temps avant de s’attaquer au système d’injection qui lui était
juste complétement grippé et donc ne pouvais plus faire son rôle. Cette voiture m’as
permis de réaliser réellement la masse colossal de travail qu’il peut y avoir à faire sur
un véhicule qui pourtant d’apparence ne parait pas en mauvais état, cette voiture n’as
pas été la seule à donner du fil a retordre, la 405 T16 avec son boitier électronique HS
contrôlant et verrouillant tons les composant électriques de la voiture qui à du être
renvoyé en Italie dans la société qui l’avais fourni dans les années 90 empêchant tut
avancement que se soit durant de longs mois, ou encore les freins de certains
modèles impossible a débloquer ou les pompes a eaux des voitures d’avant guerres
remplies de crasse et de rouilles et ayant rempli de ce fait les moteurs de saletés
imposant un démontage complet des différents moteurs.
Sur l’année de rénovation nous étions présents tous les samedis matin et en
semaines pour certains, nous avons eu a peine le temps de finaliser pour la date du
centenaire. Le spectacle à été fabuleux malgré le fait que pas tous les membre du
groupe de volontaires pour la rénovation n’out été invités. Suite au centenaire il a été
décidé de mettre le projet en pause et de mettre en attente les voitures restantes qui
n’avait pas été priorisé a la rénovation, le projet et toujours en pause à ce jour et je
doute qu’ils reprennent prochainement.
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Guillaume Fraud, mon père, membre et
secrétaire du 4C
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