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ANNEE SCOLAIRE 

: 2021 - 2022

DEVOIR DE COMMUN D’HISTOIRE-GEOGAPHIE


Niveau : Seconde
Durée : 02 H
NB : L’élève traitera entièrement (introduction, développement et conclusion) le sujet.

REPONSE A UNE QUESTION PROBLEMATISEE (10 points)


Sujet : Comment la découverte du « Nouveau monde » aux XVème et XVIème siècles entraîne-
t-elle l’expansion de l’Europe et transforme-t-elle l’Amérique ?
Vous montrerez comment les « Grandes découvertes » améliorent la connaissance du monde.
Puis, vous expliquerez pourquoi ces « Grandes découvertes » font naître la première
mondialisation. Enfin, vous démontrerez que les « Grandes découvertes » transforment le «
Nouveau monde ».

ANALYSE DE DOCUMENT(S) (10 points)

Sujet : L’ouverture atlantique : les conséquences de la découverte du « Nouveau Monde »


Consigne : A partir de l’analyse du texte et de vos connaissances, montrez comment
Montaigne décrit la société amérindienne avant l’arrivée des Européens, puis
expliquez les conséquences de leur conquête sur les sociétés d’Amérique.
Document : L’Amérique vue par un Européen à la fin du XVIe siècle

Notre Consigne : A partir


monde vient d’en trouverdeunl’analyse du texte
autre non moins grand,etplein
de etvos connaissances,
fourni de membres que montrez
lui, toutefois,
comment
si nouveau Montaigne
et si enfant décrit encore
qu’on lui apprend la société
son a, b, amérindienne avant ans
c : il n’y a pas cinquante l’arrivée des
qu’il ne connaissait
ni lettres , ni poids ,puis
Européens, ni mesures , ni vêtements,
expliquez ni céréales, ni
les conséquences devignes. Il était nu dans
leur conquête le giron
sur les de sa mère
sociétés
nourricière et ne
d’Amérique. vivait que par les moyens qu’elle lui fournissait (…) Je crains bien que nous aurons bien
fort hâté son déclin et sa ruine par notre contagion, et que nous lui aurons bien cher vendu nos opinions et
nos arts. C’était un monde enfant ; pourtant nous ne l’avons pas fouetté ni soumis à notre discipline par la
supériorité de notre valeur et de nos forces naturelles, ni ne l’avons séduit par notre justice et notre bonté,
ni subjugué par notre grandeur d’âme. La plupart de leurs réponses et des négociations faites avec eux
témoignent qu’ils ne nos devaient rien en clarté d’esprit et en pertinence. La stupéfiante magnificence des
villes de Cusco et de Mexico, et, entre plusieurs choses semblables, le jardin du roi de cette ville, où tous
les arbres, les fruits et toutes les herbes, selon l’ordre et grandeur qu’ils ont dans un jardin, étaient
excellemment formés d’or ; (…) et la beauté de leurs ouvrages en pierreries, en plume, en coton, celle de
leur peinture, tout cela montre qu’ils ne nous cédaient non plus en habileté. (…) Ce qui les a vaincus, ce
sont les ruses et les mensonges avec lesquels les conquérants les ont trompés, et le juste étonnement
qu’apportait à ces nations-là l’arrivée inattendue de gens barbus, si différents par la langue, la religion,
l’apparence et le comportement. (…) Nous nous sommes servis de leur ignorance et de leur inexpérience,
pour les plier plus facilement vers la trahison, la luxure, l’avarice, et vers toute sorte d’inhumanité et de
cruauté, à l’exemple et sur le patron de nos mœurs. Qui fit jamais payer un tel prix, pour les profits du
commerce et du trafic ? Tant de villes rasées, tant de nations exterminées, tant de millions de peuples
passées au fil de l’épée, et la plus riche et belle partie du monde bouleversée pour la négociation des perles
et du poivre !
Michel de Montaigne, Essais, Livre III, chapitre VI, 1588.
Michel de Montaigne est un moraliste et philosophe de la Renaissance. Dans les Essais, il se penche sur
la condition humaine en compilant parfois de manière désordonnée toutes ses réflexions et expériences.

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