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(UFCH)
ORGANISATION DU TRAVAIL INTELLECTUEL
OTI
Essaie finale
FACULTÉ : Psychologie
Niveau : L1
Par : Roosevelt LAGUERRE
Matricule :
D’autres part,<<autant la pauvreté ne peut être vaincre sans une éducation de qualité pour tous,
autant il faut admettre que l’éducation est difficile dans un contexte de pauvreté>>
(Mamadou,2007,p.3). Les états fragiles consacrent alors leurs maigres ressources a l’éducation
de base primaire alors que l’enseignement supérieur ne peut être ignore si l’on veut réellement
parler de développement. Ainsi, nous verrons dans les pages qui suivent la façon dont la crise de
ce pays joue sur la motivation des universitaires haïtiens, et la façon que l’établissement
universitaires pourront intervenir pour aider ses étudiants à ne pas procrastiné, et construire une
nouvelle société. Une recherche sur la motivation, dans le contexte haïtien, peut paraitre inusitée.
En effet, vu la situation économique difficile et les crises répétitives dues a des causes naturelles
ou sociales, on pourrait croire qu’il ne faille s’intéresser qu’a la question du développement
économique. Cependant, le développement est aujourd’hui un tout, qu’il faut envisager de
manière holistique. C’est donc aussi adresse le développement économique que de s’intéresser
au développement de l’éducation en Haïti et particulièrement au développement de
l’enseignement supérieur.
Pour répondre à notre questionnement, nous consulterons les travaux en lien avec la motivation
afin de dégager cadre théorique pour notre recherche.
L’UNESCO, mentionne que les étudiants doivent être au centre des préoccupations des
décideurs puisque l’un des objectifs prioritaires de l’enseignement supérieur, dans un pays moins
avancé comme Haïti, devrait être la formation de personne qualifiées capables, particulièrement,
d’innover afin d’aider le pays à faire face à la compétitivité, à s’adapter aux effets de la
mondialisation et de parvenir ainsi au développement économique. La solution intermédiaire qui
a consisté à établir des relations de coopération pour féliciter la formation des cadres a l’étranger
n’est pas vraiment une réussite puisque 85% des diplômes haïtiens bénéficiaires d’une bourse
d’études a l’étranger choisissent d’émigrer et ne retourne pas en Haïti (LECLER, 2013). En tant
qu’étudiants Haïtiens nous devons chercher les solutions en faveur Haïti et pour commencer,
nous allons essayer de connaitre les obstacles auxquels ils font face lorsqu’il envisagent de
s’engager en formation.
Comme nous venons de voir que le pays fait partie du grand mouvement des sociétés de savoir,
nous pouvons supposer que les universitaires font face à des obstacles liés au manque de temps,
au financement, a l’information et enfin à la motivation, probablement avec encore plus d’acuité
que d’autres puisqu’ils se trouvent dans le pays le moins avance du continent. Le premier cas que
nous allons essayer de traiter est le financement, car dans un pays sous-développé, nous pouvons
supposer qu’il a un gros impact. Une équipe d’enquête montrait qu’en 2001 les frais scolaires et
le matériel représentaient entre 38% et 49% de la dépense totale d’éducation des ménages
(Institut haïtiens de statistiques et d’information IHSI, 2003). Nous pouvons supposer que ces
mêmes chiffres s’appliquent à l’enseignement supérieur qui ne faisait pas partie de cette enquête
de l’institut ci-dessus. Cependant, dans son article, après le tremblement de terre,
BEAUCHEMIN nous dit que pour l’une des universités privées en Haïti, les étudiants
déboursaient par trimestre de 900 à 1300 dollars (Beauchemin, 2010). Pour les étudiants de
l’UEH, le problème est moins crucial, car le recteur parlait de 20 dollars par année toujours selon
la même source, chiffre qui nous semble très sous-évalué lorsqu’il faut prendre en compte tous
les frais associés aux études. Ainsi, nous savons que de manière générale, les couts indirects
surpassent souvent les couts directs des études (Boeren, Nicaise et Baert, 2010). ‘’En résumé, les
étudiants haïtiens font face à de gros problèmes financiers.
Maintenant, nous explorons ‘’l’effet de la crise sociopolitique’’, depuis 1986, le pays n’a presque
pas connu période sans l’instabilité politique ce qui engendre la misère, le chômage, le chaos.
Pour des universitaires déjà en situation déplorable, ils pensent que poursuivre l’étude n’autre
qu’une perdre de temps d’autre en plus ils voyaient des anciens étudiants reste encore dans le
chômage malgré leur licence, leur diplôme ou encore parfois quelque uns avec plus d’une
profession. La crise politique ne fait qu’augmenter le nombre d’étudiants au découragement
surtout ils ont des faibles moyens économiques comme nous l’avons mentionné plus haut. A
cause de la crise sociopolitique du pays parfois les établissements ne pourraient pas se tenir, tout
ceci ne fait qu’agrandir la paresse chez les universitaires qui parfois les faires abandonner leurs
études pour trouver de quoi à combler le vide laissé par l’université. Pour un tel pays domine par
une pauvreté a chronique qui confronte à tous ses soucis, on peut très bien comprendre que ses
jeunes se penchaient surtout vers l’extérieur pour essayer d’être dans la paix d’esprit pour un
moment parce que tôt ou tard l’envie d’y retourner va se régénérer.
De plus bien que les étudiants ont une motivation il ne faut pas oublies que la majorité des
étudiants travaillaient et aussi qu’ils assumaient leurs fait d’étude. Cela nous avait permis de
supposer que les étudiants haïtiens devaient faire face à des problèmes de temps et de fonds.
La crise sociopolitique secouent les pays, ébranlent leurs différents systèmes de fonctionnement,
remettent en question l’efficacité de ceux-ci ainsi que des acteurs. La situation des pays en proie
à des problèmes sociopolitiques peut être exacerbée par des crises provoquées par des
catastrophes naturelles dont les effets sont de nature à renforcer l’acuité des crises
sociopolitiques. Ces situations peuvent quand même représenter des opportunités d’innovations
de toutes sortes visant notamment à faire de nouveaux choix. Elles constituent ainsi des
carrefours de bifurcation pouvant ouvrir sur des jonctions critiques. Néanmoins, certains Etats,
comme Haïti, traversent des crises a répétition sans pouvoir faire les choix conduisant a
l’avancement de la communauté.
Ce numéro spécial sur l’effet de la crise sociopolitique sur la motivation des jeunes universitaire
haïtiens cherche à faire émerger des lectures objectives ainsi que des propositions pour un
changement d’attitude et l’orientation vers le développement du pays. Bien que toute fois cette
démarche est bien limitée, nous vous encourageons de continuer à creuser sur ce démarche pour
une éventuelle sortie de crise universitaire.
Il n’a pas de sortie définitive des crises à proprement parler. Des crises, il y aura toujours. Mais
la question centrale de ce travail est : comment sortir d’une spirale de crise qui s’auto alimente et
rend difficile la vie dans le pays ?
Ce travail a pour objectif de provoquer une réflexion large sur la sortie de cette situation en Haïti.