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UNIVERSITÉ FRANCO-HAÏTIENNE DU CAP-HAÏTIEN

(UFCH)
ORGANISATION DU TRAVAIL INTELLECTUEL
OTI

Essaie finale
FACULTÉ : Psychologie
Niveau : L1
Par : Roosevelt LAGUERRE
Matricule :

Présenté à : JOHNLEY


Effet de la crise socioéconomique sur la motivation des universitaires haïtiens

Pour se situant de manière obstinée à contre-courant de l’évolution dominante du capitaliste


dénoncée de nos jours de développement, Haïti s’est place en situation d’échec à la fois sur le
plan politique, culturel et socioéconomique lorsqu’elle créait par ailleurs ce qu’on serait tente
d’appeler une civilisation ou la qualité du culturel ou du relationnel l’emporte largement sur les
réalisations matériels. La situation de pauvreté en Haïti est un phénomène prédominant depuis
environ deux siècles en même temps, les inégalités se sont instituées dans le pays et leur
préexistante constitue un handicap majeure dans les changements plus précisément à celui des
universitaires. Malgré de nombreuses injections des fonds internationaux, le pays reste
aujourd’hui encore marque par la pauvreté et les inégalités. La population haïtienne, comme
celle d’autres pays en développement, est très jeune. Chaque année plus 220 000 jeunes viennent
s’ajoutes a la population en âge de travail exerçant ainsi une très forte pression sur les services
d’éducation pour cause qui poursuivre les études. Les établissements universitaires haïtiens sont
essentiellement par l’économie des ménages majoritairement pauvres. Les contraintes des
ressources financières les empêchent de s’attirer le meilleur enseignement et de répondre à la
demande sociale d’enseignement. A cause de la crise socioéconomique, l’enseignement
supérieur a longtemps souffert d’un problème de qualité et de coopération effective et de
gouvernance locale en Haïti. Les établissements universitaires fonctionnent dans un contexte
d’insuffisance d’institutionnelle considérable. Ce déficit institutionnel, en plus du vide légal en
matière de régularité étatique, empêche la construction de ce qu’il conviendrait d’appeler
l’université haïtienne, en tant que systèmes. Cette vulnérabilité est celle des institutions
éducatives qui furent tout autant touchées dans la catastrophe de 12 janvier 2010. La majorité
des écoles du pays et de la quasi-totalité des institutions universitaires se trouvent à port au
prince. Les conséquences sont que les deux tiers de la population scolaire ont été affectés par les
séismes ; 38,000 élèves et 1300 professeurs y ont perdu la vie. Le journal le Nouvelliste en Haïti
dans son Edition spéciale cite le coordonnateur du recensement des édifices scolaires
endommages qui estime à 70% de la destruction des établissements scolaires (Junior et al. 2010).
Tous les bâtiments universitaires qu’ils soient publics ou prives ont été endommages. Par
exemple, pour l’université d’état d’Haïti (UEH),la seule institution publique nationale
d’enseignement supérieur, qui a ses 11 facultés dispersées dans la capitale, les dommages sont
immenses a l’image de la faculté de linguistique qui compta 300 morts, dont le doyen de la
faculté (Beauchemin,2015). Cependant, les problèmes du système éducatif et de l’université ne
datent pas du tremblement de terre de 2010. Avant le séisme, 50% des enfants d’âge scolaire ne
fréquentaient pas l’école. L’universitaire publique et privée accueillait difficilement 20,000
étudiants (Leclerc, 2013). En 2012, le budget du gouvernement ne prévoyait que 0.54% pour
l’enseignement supérieur (Cadet et Hilaire, 2012).
D’une part, nous avons donc un pays fragile au point de vue politique car en tâtonnement vers la
démocratie depuis 1986 ; fragile aussi sur le plan économique, social et environnemental et qui
après le tremblement de terre du 12 janvier 2010 doit urgemment s’engager dans la voie de la
reconstruction et du développement, mais qui paradoxalement n’a pas l’habitude de consacrer
une part importante de ses ressources a l’éducation. Or,<< l’éducation constitue pour ainsi dire
l’un des leviers les plus puissants pour assurer le développement durable est défini par le
ministère du développement durable>> (Mamadou,2007,p.2). Nous précisons que le
développement durable est défini par le ministère du Développement durable, Environnement et
Parcs du Québec, comme << un développement qui répond aux besoins du présent sans
compromettre la capacité des générations futures a répondre aux leurs>> (Ministère du
Développement durable, Environnement et Parcs, 2022).

D’autres part,<<autant la pauvreté ne peut être vaincre sans une éducation de qualité pour tous,
autant il faut admettre que l’éducation est difficile dans un contexte de pauvreté>>
(Mamadou,2007,p.3). Les états fragiles consacrent alors leurs maigres ressources a l’éducation
de base primaire alors que l’enseignement supérieur ne peut être ignore si l’on veut réellement
parler de développement. Ainsi, nous verrons dans les pages qui suivent la façon dont la crise de
ce pays joue sur la motivation des universitaires haïtiens, et la façon que l’établissement
universitaires pourront intervenir pour aider ses étudiants à ne pas procrastiné, et construire une
nouvelle société. Une recherche sur la motivation, dans le contexte haïtien, peut paraitre inusitée.
En effet, vu la situation économique difficile et les crises répétitives dues a des causes naturelles
ou sociales, on pourrait croire qu’il ne faille s’intéresser qu’a la question du développement
économique. Cependant, le développement est aujourd’hui un tout, qu’il faut envisager de
manière holistique. C’est donc aussi adresse le développement économique que de s’intéresser
au développement de l’éducation en Haïti et particulièrement au développement de
l’enseignement supérieur.

Pour répondre à notre questionnement, nous consulterons les travaux en lien avec la motivation
afin de dégager cadre théorique pour notre recherche.

L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR EN HAITI ET LA MOTIVATION DES ETUDIANTS

L’UNESCO, mentionne que les étudiants doivent être au centre des préoccupations des
décideurs puisque l’un des objectifs prioritaires de l’enseignement supérieur, dans un pays moins
avancé comme Haïti, devrait être la formation de personne qualifiées capables, particulièrement,
d’innover afin d’aider le pays à faire face à la compétitivité, à s’adapter aux effets de la
mondialisation et de parvenir ainsi au développement économique. La solution intermédiaire qui
a consisté à établir des relations de coopération pour féliciter la formation des cadres a l’étranger
n’est pas vraiment une réussite puisque 85% des diplômes haïtiens bénéficiaires d’une bourse
d’études a l’étranger choisissent d’émigrer et ne retourne pas en Haïti (LECLER, 2013). En tant
qu’étudiants Haïtiens nous devons chercher les solutions en faveur Haïti et pour commencer,
nous allons essayer de connaitre les obstacles auxquels ils font face lorsqu’il envisagent de
s’engager en formation.

EFFET DIRECT DE LA CRISE SOCIOECONOMIQUE SUR LA MOTIVATION DES


UNIVERSITAIRES HAITIENS

Comme nous venons de voir que le pays fait partie du grand mouvement des sociétés de savoir,
nous pouvons supposer que les universitaires font face à des obstacles liés au manque de temps,
au financement, a l’information et enfin à la motivation, probablement avec encore plus d’acuité
que d’autres puisqu’ils se trouvent dans le pays le moins avance du continent. Le premier cas que
nous allons essayer de traiter est le financement, car dans un pays sous-développé, nous pouvons
supposer qu’il a un gros impact. Une équipe d’enquête montrait qu’en 2001 les frais scolaires et
le matériel représentaient entre 38% et 49% de la dépense totale d’éducation des ménages
(Institut haïtiens de statistiques et d’information IHSI, 2003). Nous pouvons supposer que ces
mêmes chiffres s’appliquent à l’enseignement supérieur qui ne faisait pas partie de cette enquête
de l’institut ci-dessus. Cependant, dans son article, après le tremblement de terre,
BEAUCHEMIN nous dit que pour l’une des universités privées en Haïti, les étudiants
déboursaient par trimestre de 900 à 1300 dollars (Beauchemin, 2010). Pour les étudiants de
l’UEH, le problème est moins crucial, car le recteur parlait de 20 dollars par année toujours selon
la même source, chiffre qui nous semble très sous-évalué lorsqu’il faut prendre en compte tous
les frais associés aux études. Ainsi, nous savons que de manière générale, les couts indirects
surpassent souvent les couts directs des études (Boeren, Nicaise et Baert, 2010). ‘’En résumé, les
étudiants haïtiens font face à de gros problèmes financiers.

Maintenant, nous explorons ‘’l’effet de la crise sociopolitique’’, depuis 1986, le pays n’a presque
pas connu période sans l’instabilité politique ce qui engendre la misère, le chômage, le chaos.
Pour des universitaires déjà en situation déplorable, ils pensent que poursuivre l’étude n’autre
qu’une perdre de temps d’autre en plus ils voyaient des anciens étudiants reste encore dans le
chômage malgré leur licence, leur diplôme ou encore parfois quelque uns avec plus d’une
profession. La crise politique ne fait qu’augmenter le nombre d’étudiants au découragement
surtout ils ont des faibles moyens économiques comme nous l’avons mentionné plus haut. A
cause de la crise sociopolitique du pays parfois les établissements ne pourraient pas se tenir, tout
ceci ne fait qu’agrandir la paresse chez les universitaires qui parfois les faires abandonner leurs
études pour trouver de quoi à combler le vide laissé par l’université. Pour un tel pays domine par
une pauvreté a chronique qui confronte à tous ses soucis, on peut très bien comprendre que ses
jeunes se penchaient surtout vers l’extérieur pour essayer d’être dans la paix d’esprit pour un
moment parce que tôt ou tard l’envie d’y retourner va se régénérer.

LES UNIVERSITAIRES ONT-ILS UNE MOTIVATION POUR LES ETUDE AVANCEE ?


La tendance étant axée vers la recherche sur les aspects spécifiques, nous nous orientons
maintenant vers la motivation aux études supérieures qui concerne de fait la motivation des
étudiants. Cependant, un étudiant ou un universitaire est avant tout un adulte impliqué dans une
démarche de formation. Il convient donc, à ce stade, de nous arrêter sur les concepts d’éducation
des adultes et de l’adulte tout simplement. Toutes personnes qui vivent en HAITI possèdent
quelques choses qui les liées aux études supérieure, ils ont tous une grande motivation pour aller
aussi loin que possible leurs formations universitaires sans les problèmes économiques, les
problèmes sociopolitique les Haïtiens auraient possède la plus grande nombre de licence dans
des domaines de formation université. Tout fois les tendances actuelles contribuent dans le
manque d’ambition et la perdre de motivation chez nous jeunes compatriotes. La tendance
rabodaisme qu’on peut mettre dans la catégorie crise sociale semble de plus en plus a le contrôle
des jeunes d’aujourd’hui, déjà à bas âge la tendance fait une place dans la tête des jeunes
hommes et jeunes femmes du pays. Socialement parlant il a des mères et des pères qui ne
pouvaient par être parent soit par manque de maturité ou d’irresponsabilité. Ses problèmes
consistent à faire qu’augmenter le découragement et la procrastination de nos frères du pays.

De plus bien que les étudiants ont une motivation il ne faut pas oublies que la majorité des
étudiants travaillaient et aussi qu’ils assumaient leurs fait d’étude. Cela nous avait permis de
supposer que les étudiants haïtiens devaient faire face à des problèmes de temps et de fonds.

La crise sociopolitique secouent les pays, ébranlent leurs différents systèmes de fonctionnement,
remettent en question l’efficacité de ceux-ci ainsi que des acteurs. La situation des pays en proie
à des problèmes sociopolitiques peut être exacerbée par des crises provoquées par des
catastrophes naturelles dont les effets sont de nature à renforcer l’acuité des crises
sociopolitiques. Ces situations peuvent quand même représenter des opportunités d’innovations
de toutes sortes visant notamment à faire de nouveaux choix. Elles constituent ainsi des
carrefours de bifurcation pouvant ouvrir sur des jonctions critiques. Néanmoins, certains Etats,
comme Haïti, traversent des crises a répétition sans pouvoir faire les choix conduisant a
l’avancement de la communauté.

En effet, la recherche académique sur le développement dans le contexte de pays sous-


développés montre que la marche de toute société humaine est avant tout basse sur la
mobilisation des potentialités disponibles, y compris les actifs immatériels, auxquelles il est
possible d’ajouter des ressources en provenance de l’extérieur. Réputé l’un des pays les plus
pauvres du monde, Haïti possède néanmoins des ressources de potentialité qui ne sont pas
mobilisées dans le cadre d’une recherche de sortie de crise. Comment expliquer cette inefficacité
dans la gestion des jeunes face aux crises en Haïti ? Quels sont les blocages a une véritable
changement des jeunes universitaires Haïti face aux découragement, face a la procrastination ?
En Haïti, l’organisation de la société, l’architecture institutionnelle en place, les inégalités
sociales et la polarisation politique des acteurs créent autant d’embûches a la réalisation d’un
effort collectifs susceptible d’aboutir à un changement martial des jeunes universitaires. La
complexité des systèmes en place rend généralement inefficaces les interventions extérieures
visant à aider à changer ces effets de la crise en Haïti. A cette complexité trophique comme nous
l’avons mentionné dans l’introduction s’ajoutent des évènements récurrents naturels qui
compliquent la situation du pays.

Ce numéro spécial sur l’effet de la crise sociopolitique sur la motivation des jeunes universitaire
haïtiens cherche à faire émerger des lectures objectives ainsi que des propositions pour un
changement d’attitude et l’orientation vers le développement du pays. Bien que toute fois cette
démarche est bien limitée, nous vous encourageons de continuer à creuser sur ce démarche pour
une éventuelle sortie de crise universitaire.

Il n’a pas de sortie définitive des crises à proprement parler. Des crises, il y aura toujours. Mais
la question centrale de ce travail est : comment sortir d’une spirale de crise qui s’auto alimente et
rend difficile la vie dans le pays ?

Ce travail a pour objectif de provoquer une réflexion large sur la sortie de cette situation en Haïti.

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