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FONDATION EMMAUS DE LA DEFENCE DES DROITS DE

L’ENFANT ET DU DEVELOPPEMENT HUMAIN


(FEDDEDH),
Port-au-Prince, Haïti
No 37, rue Oléron, cote Plage 24
(+509) 36 84 76 85
Email : contact@fondationemmaus.org
Site : www.fondationemmaus.org

Titre du Projet: Scolarisation de 1.080 enfants vulnérables


dans la commune de la croix des Bouquets

Pays/Lieu: Haïti, Croix des bouquets


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La fondation Emmaüs pour la défense des droits de l’enfant et du
développement Humain est une Institution œuvrant pour le bien être des enfants
vulnérables, dans le domaine éducatif nous aimerions scolariser des milliers
d’enfants qui ne peuvent pas aller a l’école, l’éducation est la seule possibilité de
les sortir du sous développement. Ce projet permettra à ces enfants d’avoir
accès aux activités éducatives, culturelles, récréatives et sportives de façon
structures et être aussi efficace et efficience. L’espace scolaire offrira un endroit
protégé pour l’accueil, la prise en charge, l’échange, l’épanouissement, pourvu
des matériels et de livres. Un gouter, Des activités psychosociales, des jeux,
sportives, de récréatives.

1
Haïti, croix des bouquets
Pays / lieu

Fondation Emmaüs pour la défense des droits


Organisation partenaire
de l’enfant et du développement Humain

Scolarisation de 1.800 enfants vulnérables dans


Sujet la commune de la croix des bouquets

Démarrage du projet Juillet 2018

Juillet 2108 – juin 2024


Phase du projet

Budget Total pour 6ans $US 781.760,00

2
Chargée de programme : Jeannia Dupoux
Présidente de la fondation Emmaüs.

Scolarisation de 1.080 enfants vulnérables dans la commune de


la croix des bouquets

1 Cadre opérationnel

1.1 Situation générale au Haiti

Haïti se trouve dans la Caraïbe. Elle se situe dans la partie ouest de l’île qu’elle
partage avec la République Dominicaine. Indépendante depuis 1804, elle était
considérée comme la Perle des Antilles. Par suite de nombreux Coups d’Etat et
de mauvaise gouvernance, elle est devenue l’un des pays les plus pauvres de
l’hémisphère. En effet, dans le rapport 2009 du programme des Nations Unis
pour le développement, elle se classe au 149eme rang sur 182 pays au regard
de l’indice de développement humain. Plus de 80% de la population se retrouve
en dessous du seuil de la pauvreté. 50% de la population vivent avec moins
qu’un dollar par jour. Cette couche sociale défavorisée de la population n’a pas
accès aux services et biens de base comme l’éducation, la santé, le logement,
etc.

Dans la région de l’Ouest du pays où se trouve Port-au-Prince, la capitale, se


concentrent toutes les activités politiques, sociales et économiques, ce qui a
entraîné une migration massive vers la Capitale. D’après une analyse la
production agricole a diminué considérablement, la population augmente, le
déboisement accélère l’érosion. De nombreuses familles ont du abandonner leur
région pour élargir les bidonvilles des quartiers populeux de Port–au-Prince sans
aucun travail. La misère, le chômage, l’ajustement structurel ont pour
conséquence qu’une grande partie de la population est exclue du marché de
l’emploi alors que les prix des produits continuent à augmenter. Les familles
perdent ainsi leur pouvoir d’achat, et un nombre infini d’enfants se retrouvent
dans la misère, sans éducation et sont au bord de la délinquance.

3
La majorité de ces enfants sont sans encadrement et protection. La dernière
estimation évoque le nombre de 1.500.000 enfants en Haïti qui n’ont pas
d’accès à l’éducation cependant après le programme scolaire gratuit de la
présidence nous ne savons pas quel est le nombre exact de ces enfants

L’infrastructure (services de santé, écoles, électricité, communication, etc.) a été


massivement frappée après le 12 janvier. Plusieurs établissements scolaires ont
été détruits, certains n’ont pas pu redémarrer, il faut aussi noter que la situation
économique de plusieurs familles a détérioré. Le nombres d’enfants vulnérables
a augmente, C’est dans ce contexte que ce document de projet a été élaboré
dans le but de donner l’accès a l’éducation a 1.080 enfants dans la commune
de croix des bouquets pendant les années de 2018 a 2024 qui a accueilli tous le
déplacés après le 12 janvier .
1.2 Evénement (la première phase du projet de la scolarisation
des enfants)

La République d’Haïti est aux prises avec des problèmes sociaux de tous ordres,
les uns plus graves et plus urgents que les autres. En 2007, la population du
pays est estimée à 9,6 millions d’habitants, dont environ 5 millions (63%) de
ruraux, catégorie sociale victime d’une exclusion séculaire qui la maintient dans
une pauvreté abjecte. L’analphabétisme affecte 28% de femmes contre 21%
d’hommes, avec également un écart important entre les zones rurales (38%) et
urbaines (14%)

L’exclusion sociale est tout aussi marquée dans le système éducatif puisque
près d’un tiers des enfants âgés de 6 à 12 ans, soit environ 500,000, ne sont pas
scolarisés. Quand on élargit la tranche d’âge de 5 ans à 15 ans, il s’agit d’un
million d’enfants haïtiens qui restent en dehors du système d’enseignement.
Quand on considère combien l’instruction est capitale dans la détermination du
niveau de vie des populations, il va de soi que les conditions socioéconomiques
de la population haïtienne soient aussi calamiteuses. Point n’est besoin
d’évoquer ici les conséquences d’une telle situation sur la vie des enfants qui
végètent, pour la grande majorité, dans la misère. Une étude menée par des
experts de Bristol Université publiée par l’UNICEF en mars 2008 estime qu’en
2005, plus de quatre enfants sur dix (environ 1,62 million) vivent dans une
situation de pauvreté absolue, n’ayant pas accès à au moins deux des services
sociaux de base ou souffrant au moins de deux privations graves des besoins
humains fondamentaux que sont : le logement, l’assainissement, l’eau potable, la
santé, l’éducation, l’information et la nourriture.

Quand le rapport périodique du gouvernement évoque l’égalité d’accès à


l’éducation en particulier pour les filles et les enfants des zones rurales et
isolées, il s’agit plutôt d’un vœu que d’une réalisation en ce qui concerne le
milieu rural. En effet, de même que pour la pauvreté et les privations, les zones
rurales sont les plus touchées par le problème de non scolarisation des enfants

4
de 6-12 ans. Par exemple, quand on considère le taux net de scolarisation par
rapport au milieu de résidence, le milieu rural affiche 41.8% contre 65.1% pour
les villes. Cette situation paraît logique si l’on s’en tient aux données sur l’offre
scolaire dans les zones rurales : 23 sections communales sont encore
dépourvues d’écoles et 145 autres ne possèdent aucune école publique, 37.7%
des enfants scolarisables (environ 558,163 enfants au total) n’ont pas accès à
l’école et parmi eux 463,163 enfants du milieu rural (soit 82.9%)i.

En principe, l’éducation est un service public dont les États se chargent en faveur
de leurs ressortissants. Mais dans le cas de la République d’Haïti, c’est un
service qui est délivré surtout par le secteur privé. Sur les 17,812 écoles
recensées en 2005, on comptait seulement 1,431 établissement public (environ
8%), lesquels n’ont pu accueillir que 20% de l’effectif des élèves. Pour le reste,
44% relevaient du secteur privé et 37% représentaient les écoles établies par
des confessions religieuses ou des organisations caritatives et les écoles
communales1. Il s’ensuit que les familles haïtiennes, déjà très pauvres pour la
grande majorité, doivent supporter environ 85% des coûts financiers associés à
l’éducation (l’équivalent de 12% du PIB) tandis que les dépenses publiques en la
matière ne dépassent pas les 2% du PIB (la moyenne est de 5% pour la région
caraïbéenne). C’est pourquoi les paramètres niveau de pauvreté et niveau
d’instruction s’influencent mutuellement, comme dans une sorte de cercle
vicieux. Les enfants des familles les plus pauvres notamment du milieu rural ont
moins d’accès à l’éducation et les ménages dirigés par des personnes avec un
niveau d’instruction très faible ou nul sont ceux où les enfants vivent dans
l’extrême pauvreté. Il a été estimé en 2000 que 59.1% des cas de non
scolarisation des enfants de 6 à 11 ans et 63.5% des cas d’abandon sont dus
aux coûts trop élevés de la scolaritéii. Cette situation a même suscité un débat au
Parlement en 2008 et il en est ressorti une proposition de loi visant à réguler la
fixation des frais de scolarité pour combattre, dit-on « certaines injustices ». Et
dire « qu’à peine 20% des enfants démunis ont accès à une éducation gratuite».

Une autre forme d’exclusion frappe les enfants surâgés qui soit ne peuvent pas
intégrer le système formel d’éducation, soit l’intègre sans pouvoir y évoluer
normalement et poursuivre leurs études jusqu’au bout. Les statistiques
disponibles montrent qu’environ 44% des deux (2) millions d’enfants fréquentant
les écoles fondamentales dépassent l’âge requis. Ce groupe aussi bien que
certaines catégories d’enfants en situation difficile (enfants handicapés, enfants
en situation de rue, enfants en domesticité) devraient avoir accès à des
programmes adaptés prenant en compte leur condition

1.3 ZONE D’INTERVENTION


Le programme de scolarisation des enfants vise 1.080 enfants vulnérables de la
commune de la croix des bouquets. Depuis le séisme plusieurs personnes qui

5
ont été hébergés dans les camps ont été relocalises dans certains endroits a
croix de bouquets ont il y avait de l’espace, dans les zones comme Corail,
Canaan, Onavil et Jérusalem, avec des moyens très précaires ces personnes
que peuvent pas scolariser leurs enfants, n’ayant pour la plupart très peu
d’activités lucratives, certaines mères de familles luttent pour leur suivie. Malgré
la présence des écoles privées, il y a beaucoup d’enfants qui ne peuvent pas
aller à l’école.

Elle a été très touche par le séisme du 12 janvier 2010.Pour atteindre cet
objectif nous avons la collaboration des asecs, casecs, des pasteurs, des
directeurs d’écoles.
.

1.4. JUSTIFICATION.

Le contexte économique haïtien est marqué par l’extrême pauvreté de la majorité


de la population, la dépendance vis-à-vis de l’aide internationale et une inégalité
très poussée des conditions socio-économiques des différentes couches de la
population. Sur le plan macroéconomique, c’est la stagnation pratiquement au
cours des huit dernières années. Le taux de croissance moyen de 2002 à 2007
ne dépasse pas 0.33%, avec un pic de 2.3% en 2006 et un plancher de -3.5% en
2004. Parallèlement, le taux de croissance démographique est de 2.2%.

Plus de 60% du budget national dépend chaque année de l’assistance


internationale. Une bonne illustration de cette dépendance économique réside
dans le fait que, pour le financement des projets du Document de Stratégie
Nationale pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté (DSNCRP), la
contribution à travers les ressources nationales est estimée à seulement 13% en
2007-2008 et 12% en 2008-2009

On constate que la pauvreté s’est accrue assez significativement de l’année


2001 à l’année 2005. En effet, l’incidence de la pauvreté extrême ou de
l’indigence, c’est-à-dire le nombre de personnes vivant avec un revenu de moins
de un (1) dollar par jour, est passée de 54% en 2001 à 56% en 2005. Quant à la
pauvreté générale, déterminée par un revenu journalier de moins de deux (2)
dollars par jour, elle a connu une augmentation beaucoup plus significative,
passant de 65% en 2001 à 76% en 20052. Il convient toutefois de souligner des
disparités notables entre les milieux de résidence et les régions : 74% des
pauvres vivent en milieu rural, lequel contribue pour 77% à la pauvreté absolue
tandis que cette contribution est de 9% seulement pour l’aire métropolitaine de
Port-au-Prince et 14% pour les autres villes 3. Une inégalité criante s’ajoute donc
à l’extrême pauvreté pour engendrer une grande vulnérabilité sociale.

6
Selon les observations notées dans la Stratégie nationale d’action pour
l’éducation pour tous, entre 23% et 40% des écoles du pays fonctionnent dans
des locaux inadéquats. Environ 23% des écoles sont logées dans des églises,
25% sous des tonnelles, 40% sont aménagées avec des cloisons. Cette
stratégie nationale avait prévu la réhabilitation de 10,000 écoles, mais jusqu’au
troisième trimestre de 2009, le bilan est pratiquement nul. L’état de délabrement
des espaces physiques abritant les écoles dans le pays a notamment fait l’objet
de débats houleux en 2008, à l’occasion de l’effondrement du « Collège La
Promesse évangélique » de la localité de Nérette (commune de Pétion-Ville)
survenu le 7 novembre 2008. Environ 80 personnes, en majorité des élèves,
périrent dans ce drame.

Par ailleurs, 58% des écoles ne disposent pas d’infrastructures sanitaires et 23%
ne sont pas approvisionnées en eau. Point n’est besoin de mentionner la rareté
et l’inadéquation des infrastructures pédagogiques comme les bibliothèques
(seulement 36% des écoles en disposent)4, les laboratoires par exemple.

Le niveau de qualification des enseignantes et des enseignants est un autre


élément très problématique du système éducatif haïtien. Le rapport du
gouvernement d’Haïti et des Nations Unies en 2004 estimait que seulement 15%
des enseignantes et des enseignants engagés ont le profil académique requis
pour enseigner5. En 2007, la Stratégie nationale d’action pour l’éducation pour
tous constate que « sur les 60,261 enseignants dénombrés lors du recensement
de 2003, trente mille ne maîtrisent pas les compétences des deux premiers
cycles du fondamental ».

Dans le cadre de ce projet la fondation Emmaüs scolariser 1.080 enfants qui ne


peuvent payer les frais scolaires d’une part et d’autre part contribuer a la
formation des enseignants et enseignantes, mise en place des matériels
didactiques et pédagogiques au profit des enseignants et élèves, assurer le
paiement des enseignants dans le but d’avoir le plus de rendement possible,
créer une banque de livre au profit de ces enfants vulnérables.

2. Projet

2.1 Objectifs du projet

Objectif général
Scolariser 1.080 enfants vulnérables de la commune de la croix des bouquets au niveau
primaire pendant la période de 2018 à 2024.

7
Objectifs spécifiques
1. Construire le centre scolaire de croix des bouquets pour recevoir les enfants

2. Permette à 1.080 enfants d’aller à l’école pendant la période de 2018-
2024.

3. Contribuer à la formation de 27 enseignants.

4. Doter les établissements scolaires des matériels pédagogiques,


didactiques et d’une banque de livres.

5. Mettre en place des activités culturelles, de loisirs, récréatifs et sportifs en


faveur de ces enfants pendant l’année 2018 – 2024.

6. Offrir des soins de sante et un volet nutritionnel a 1.080 enfants scolarises


pendant la période de 2018 – 2024.

2.2 Description du projet (activités et résultats attendus

2.2.1 Activités du Projet

Formation des enseignants.

Le niveau de qualification des enseignantes et des enseignants est un autre


élément très problématique du système éducatif haïtien. Le rapport du
gouvernement d’Haïti et des Nations Unies en 2004 estimait que seulement 15%
des enseignantes et des enseignants engagés ont le profil académique requis
pour enseigner6. En 2007, la Stratégie nationale d’action pour l’éducation pour
tous constate que « sur les 60,261 enseignants dénombrés lors du recensement
de 2003, trente mille ne maîtrisent pas les compétences des deux premiers
cycles du fondamental ».

La formation des enseignantes et enseignants a fait l’objet de plusieurs initiatives


des autorités en charge de l’éducation en Haïti. Des structures spécialisées ont
été mises en place pour s’en occuper. C’est le cas du Centre de Formation pour
l’École Fondamentale (CEFEF) et de l’École Fondamentale d’Application Centre
d'Appui Pédagogique (EFACAP). Dans le cadre de ce projet la formation en est
une des priorités de ce projet nous aurons trois séances de formation l’une au
mois décembre, l’autre au mois d’avril et les trois séances pendant la période
de vacances. Cette formation a pour but de permettre aux enseignants de mieux
maitriser les outils pédagogiques, mieux comprendre ces enfants et être en
mesurer de les instruire ainsi ils pourront prendre en charge leur vie en main,
être autonome. Une éducation répondant aux besoins des Haïtiens. Nous avons

8
différents thèmes qui feront l’objet des modules de formations comme : les
techniques d’apprentissage, la méthodologie dans le travail de l’enseignant,
enfant, les différents étapes de son développement et le respect de ses droits,
les outils pédagogiques et leurs applications dans l’enseignement, l’application
d’une formation basée sur la connaissance du savoir et son application dans la
vie de chaque jour

Le paiement des salaires des enseignants.


La vie scolaire en Haïti au cours de la dernière décennie a été ponctuée presque
continuellement de grèves et de manifestations du personnel enseignant aussi
bien que des élèves pour réclamer le paiement d’arriérés de salaires pour les
enseignants et les enseignantes. Nous espérons au cours de ce projet garantir le
payroll des salaires de nos enseignants pendant toute l’année académique et
ceci sans discrimination aucune avec ceux des enseignants de la matinée et
aussi afin de garantir un niveau de qualification acceptable.

Développement des activités psychosociales au sein des établissements


scolaires.
Le travail avec enfants vulnérables tient des séances de réflexion régulières
pour développer une approche conforme aux besoins des enfants fréquentant
les centres scolaires. Il faut revoir la méthodologie de travail, préparation des
jeux, travaux de groupe, heures de peinture et des discussions. En plus, ils
auront également a développé des leçons informatifs sur divers sujets
d’actualités et vitaux Les activités psychosociales suivantes se tiendront sur une
base régulière avec des cours de karaté, d’exercices physiques, de foot – Ball,
de basket – Ball, de cours de secourisme, de langues étrangères, sujets sur
l’environnement, la finance, l’éducation civique, le scoot, l’artisanat, le chant,
l’informatique, le théâtre, etc.

Les soins de sante et les nutritionnels


A travers le programme de scolarisation, les enfants bénéficient des soins de
sante qui seront dispenses trois fois par année, avec un médecin suivi d’une
infirmière et les médicaments essentiels. En plus de cela les enfants auront un
gouter trois fois par semaine, sauf dans le cas que nous aurons une aide
alimentaire du Pam afin de dispenser les gouters tous les jours. Le gouter sera
compose de sandwiches, du spaghetti, du lait, des œufs, du pain.

2.2.2 Résultats attendus du projet

Indicateurs
 Acquisition du centre scolaire
 Aménagement des espaces scolaires pour le bien être des enfants
 1.080 enfants bénéficient du pain de l’instruction, de livres, des jeux, etc.

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 Présence de matériels didactiques, pédagogiques, sportifs, jeux et de livres
au sein des institutions scolaires.

 24 enseignants et 3 suppléants sont formes pour mieux encadres les enfants


pendant l’année académique

 1.080 enfants bénéficient des soins de sante et d’un apport nutritionnel

 1.080 enfants bénéficient des activités récréatives, sportives et de loisirs.

 Implication significative des notables de la communauté de la croix des


bouquets dans ce programme

2.2. 3 STRATEGIE DE L’INTERVENTION

 Pour faire l’implantation du programme nous avons pris contact avec les
directeurs d’école qui font classes le matin et qui ne travaillent pas les
après midi. Apres les avoir explique notre programme, ils ont décidé de
nous donner leur local pour qu’on puisse fonctionner en contre partie nous
leur donneront un frais ou aménagé le local. Dans ce programme nous
avons intégré les pasteurs d’églises, les casecs, asecs, les organisations
de directeurs, et toute autre personne qui décident de nous aider.

 Une fois la construction du local a terminée, nous procédons aux


aménagements nécessaires répondant aux besoins des enfants

 Nous procéderons ensuite simultanément au recrutement des


enseignants et a l’inscription des enfants qui paieront un frais de 50
gourdes

 Avant l’ouverture des classes nous ferons une première réunion avec
l’équipe et ensuite nous commencerons la phase des trois séries de
formation avec les enseignants

 Nous mettrons tout le système administratif en place et en début du mois


de septembre ou d’octobre nous ouvrirons les 24 salles de classes au
profit des 1.080 enfants

 Pour administrer le programme de scolarisation, 1 comite de gestion du


système seront mis sur pied compose d’un directeur, deux censeurs, deux
directeurs pédagogiques et ils seront aides par les 3 suppléants.

 Chaque trois mois nous ferons une réunion d’évaluation de nos activités
pour voir l’état d’avancement des choses. A été faite par les responsables

10
pour identifier les différents problèmes au niveau scolaire dont ces
organisations membres font face. C’est ainsi que les divers besoins pour
une amélioration et la qualité de l’éducation ont été prise en compte.

Dans le cadre du service éducatif, nous aimerions à travers une banque de


livres, faire des prêts de livres aux parents qui ne peuvent en acheter. Le comites
de gestion et le comite de parents veilleront a ce que les activités, les objectifs
vises et les résultats escomptes soient atteints.

2.2.4. Les bénéficiaires du Projet

Les bénéficiaires du projet de scolarisation des enfants de la zone de la croix des


bouquets sont les enfants vulnérables dont leurs parents ne peuvent pas payer,
ou qui sont hébergés dans les camps, ils sont des enfants déplacés, les enfants
sur âgés pour ces derniers nous ferons des classes spéciales afin d’éviter des
gestes et paroles déplaisantes a leur égard.

2.3. Risques et hypothèses

Les Activités décrites dans ce projet répondent aux besoins actuels de nos
bénéficiaires. Le fonctionnement des établissements scolaires pourrait être
perturbé si la situation politique du pays venait de se détériorer, cela s’explique
par le fait que malgré l’élection d’un nouveau président il réside une sorte
d’incertitude qui ne garantie pas tout a fait une stabilité politique a long terme
nous pensons que les données peuvent changer a n’importe quelle manière.

Haïti est un pays très vulnérable sur le point écologique et à haut intensité
sismique, nous sommes en proie à des cyclones, des inondations, des
tremblements de terre. Lors du séisme du 12 janvier l’école a été fermée
pendant près de 3 mois.

2.4. Indicateurs
Voire cadre logique

2.5. Résultats précédents

 Il s’agit de la première phase du projet de scolarisation des enfants de la commune


de la croix des bouquets

 La Fondation Emmaüs a déjà géré un Centre de Santé dans une zone urbaine avec
une population pauvre (Centre de Santé Immaculée Conception de Carrefour
Feuilles). Entre outre, la fondation a eu un partenariat avec Save the Children
Canada pendant 10 ans dans le cadre du Centre de sante Emmaüs au profit des

11
enfants de la rue et ceux en domesticité et desservant aussi les habitants
environnants et aussi le centre d’hébergement Emmaüs dans lequel les enfants de
la rue ont été scolarises et ont fait l’apprentissage des petits métiers pendant l’année
94 à 2000

 Dans le cadre des activités de sante nous avons un partenariat avec IAMANEH
pour le projet de la clinique mobile au profit de tous les habitants des camps
sélectionnés de la croix des bouquets, au cours de ce projet 9.000 personnes ont été
soignes.

3. Coordination avec les acteurs sur place

Pour l’implantation de ce programme nous avons pris connaissance avec les


pasteurs d’églises qui sont en même temps des directeurs ou propriétaires
d’écoles, les asecs et cases, certaines organisations : de jeunes, de directeurs
dans la commune de carrefour afin de faire avancer ce programme.

Le programme mobilise un nombre important de bénévoles qui coopèrent avec


nous pour identifier toutes les écoles qui veulent y adhérer a ce programme et
qui ne travaille pas les après – midi.

Les responsables du ministère de l’éducation Nationale seront informer de notre


programme de scolarisation en faveur de ces enfants et ainsi nous pourrons
compter sur leur support, ainsi que ceux de la mairie de carrefour.

La fondation Emmaüs collabore avec les organisations nationales et


internationales depuis 91 avec Save the children dans son programme de
scolarisation des enfants de la rue et plus tard avec la coopération française
dans les années 93 et 94 et plus tard avec le Fonds canadien, Save the children
canada, l’Unicef et OPS /OMS et en 2011 avec lAMANEH Suisse,

3.1. ONG Locale

La fondation Emmaüs pour la défense des droits de l’enfant a été fondée le 9 janvier
1991, elle est reconnue par le ministère des affaires sociales au no STC -00251, la
maire de carrefour au numéro CM \CE 0232.Le 14 mars 1994 elle a ouvert un centre
pour les enfants de la rue à l’avenue Christophe appelé Centre d’Hébergement Emmaüs
qui a été finance par la Coopération Française. Le 18 mars 1996 la fondation a crée le
Centre de Santé Emmaüs pour les enfants de la rue. Actuellement, la fondation donne
des soins médicaux à travers son Centre de Santé Immaculée Conception dans la zone
de Carrefour Feuilles, ayant une licence de fonctionnement par le ministère de la santé
publique pour une période de trois allants de 2009 – 2012. Les projets de la fondation
Emmaüs ont été financés par Save the Children Canada, OMS et Promess, et plus tard
par l’UNICEF Haïti.

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La fondation est dirigée par un comité de cinq membres compose d’une présidente, d’un
vice président, d’une secrétaire, d’un trésorier, d’une responsable de relations publiques.
Le comité définit les lignes stratégiques et les plans d’actions de l’organisation. Le
personnel qui interviendra dans le cadre du projet sera un groupe de professionnels
qualifiés à qui l’on pourra établir des contrats de travail pour les 12 prochains mois.

Dans le cadre du projet de la clinique la fondation a été finance par IAMANEH suisse qui
pour des raisons budgétaires ont décidé de quitter le programme en Haïti.

4. Ressources nécessaires pour l’implantation du projet

4.1 Matériel
Les matériels seront achetés localement. Les livres nous pourrons les trouver
dans les librairies de la place a partir de la liste et programme du ministere.les
jeux : jeux éducatifs, de société, matériels pour l’artisanat, les ordinateurs et les
bandes de dessins animes pour l’apprentissage des langues étrangères,
matériels sportives tout dans le but de développer les différents capacités des
enfants. Nous devons faire aussi l’acquisition des programmes.

Matériels et équipements de bureau qui constitueront le bureau administratif du


projet.

4.2 Personnel
Une coordonnatrice générale de projet
Une secrétaire administrative
27enseignants et enseignantes à temps plein
1Directeur général
2 Responsables pédagogique
2censeurs
2 suppléants
Une infirmière
Une bibliothécaire a temps partiel.
Un comptable à temps partiel
1 Gardien à temps partiel

Explications

Le coordonnateur de projet
Le coordonnateur ou la coordonnatrice du projet supervisera les activités du programme
scolaire avec l’appui des directeurs, des responsables pédagogiques et les censeurs et
se présentera dans les différentes rencontres soit au niveau du ministère, avec les
parents, et avec les directeurs partenaires. Il ou elle sera responsable de la gestion
financière et des rapports activités, il ou elle veillera à la bonne marche des activités
prévues en atteignant les objectifs fixes.

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Le directeur
Il assure avec les censeurs et responsables pédagogiques, il veille au bon travail
des enseignants et au développement cognitif des enfants.

Les responsables pédagogiques


Ils veillent à l’application des programmes et à la formation des enseignants et
a l’apprentissage des enfants

Les censeurs
Ils sont responsables de la discipline au sein des établissements
Scolaires.

Les suppléants
Ils sont la comme aide, ils veillent au bon fonctionnement des centres scolaires
et remplacent les enseignants absents pour quel motif que ce soit au cours de
l’année

4.3. Finances
(Voir aussi le budget détaillé, Annexe 1).

Le Budget pour le financement du projet est de $ 718.760$US.

Le budget comprend les salaires des enseignants, le cout des matériels


didactiques et pédagogiques, les activités de jeux et de loisirs, le cout pour la
banque de livres qui seront a la disposition des enfants qui n’ont pas les moyens
d’en acheter , appui a la formation des enseignants et coordination. Pour les
frais de matériel, les coûts budgétisés sont des estimations. Les prix sur le
marché ont connu une augmentation considérable après le séisme.

5. Suivi opérationnel du projet

Le suivi est envisagé sur deux angles

Pour le bailleur :
 Des rapports mensuels devront faire l’état de l’évolution des activités par
les membres de la fondation, et pourrait présenter les premiers résultats
obtenus.

 Les responsables de la fondation Emmaüs produiront des rapports


financiers trimestriels qui permettront d’apporter les éventuels rectificatifs,
et qui feront état des difficultés et des succès dans le cadre de
l’intervention et un rapport semestriel final fera état d’évolution globale du
projet

 Un rapport financier trimestriel qui fera état des dépenses et des


changements s’il y a eu.

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Pour les bénéficiaires
 La présence des dossiers des bénéficiaires.
 La présence des matériels, de jeux, des livres,
 Les changements de comportements et d’attitudes des enfants
 Le niveau d’organisation et d’actions cohérentes des responsables.

Un comptable sera engagé pour tenir les comptes du projet et qui fournira
également des rapports financiers chaque trois mois et un rapport final à la fin de
l’année académique.

6. visibilité

La contribution des partenaires dans le cadre du financement du projet sera


communique lors des présentations du projet, et par les banderoles, maillots, ou
toutes autres formes

7. Annexes
 Annexe 1 : Budget du projet septembre
 Annexe 2 : cadre logique.
 Annexe 3 : Chronogrammes d’activités

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