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Année academique:2023-2024
Le plan
Introduction
I. Caractéristiques General
a. Les groupes fragilisé marginaliser est exclu
b. Situation des jeunes à risque
c. Situation des populations autochtones
II. gestion caisse existante
a. Les salariés du droit privé
b. Les régimes gérés par la CNSS
c. Les régimes conventionnel
d. Les fonctionnaires des administration publique
e. Les fonctionnaires retraités
III. Situation actuelle
d. COVID-19 and other crises
e. Priorités du gouvernement
Conclusion
Web biographie
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INTRODUCTION
Le Congo a connu une décennie de guerres civiles et de crises sociopolitiques (1993-2002) qui ont
fortement accentué la vulnérabilité sociale. Aujourd’hui, quoique encore fragile, la situation tend à
redevenir normale. Mais la protection sociale reste faible pour l’ensemble des populations, par
manque de financement (moins de 0,5 % du budget consacré à l’action sociale), par manque aussi de
stratégie claire pour la protection sociale et de réglementation, mais aussi du fait de la multiplicité des
acteurs.
Les groupes fragilisés, marginalisés et exclus (enfants, jeunes, personnes âgées, populations
autochtones) ne bénéficient pas suffisamment des solidarités essentielles garantissant leur droit à la
survie, au développement, à la protection et à une vie digne et décente.
Depuis plus de quatre ans, le Congo est entré dans le processus d’élaboration et de mise en œuvre du
document de stratégie de réduction de la pauvreté. La protection sociale des plus vulnérables en
constitue un des axes majeurs.
La faiblesse de la protection sociale au Congo est illustrée par le champ d'application des mécanismes
existants qui ne couvre pas tous les risques de vulnérabilité et de fragilité et ne prend en compte
qu'une infime partie de la population en l'occurrence les travailleurs du secteur formel. Ainsi, des
catégories de populations indigentes ou vulnérables, objectivement demandeuses de la protection
sociale, en sont exclues
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L’Etat manque de capacités techniques et d’engagement pour une réelle prise en charge des
questions liées à la vulnérabilité de certaines couches sociales ; les parents, souvent démunis,
n’ont plus d’autorité et abandonnent leurs responsabilités ; les communautés sont de moins en
moins capables de faire face à la prise en charge de leurs membres, compte tenu des difficultés
qu’elles ont à imaginer des solutions et à mobiliser des ressources..
La faiblesse de la couverture sociale témoigne de l’absence d’un système cohérent de sécurité
sociale dans le pays. Les enfants, les jeunes et les exclus sociaux sont fragilisés, marginalisés et
ne bénéficient pas suffisamment de solidarité essentielle pouvant garantir leur droit à la survie,
au développement, à la protection et à une vie digne et décente.
L’assurance maladie est inexistante, le remboursement des frais médicaux est plutôt rare et ne
concerne que les personnes travaillant pour les entreprises privées ; la pension de retraite des
fonctionnaires est faible et le processus pour y accéder est long et complexe. Si elle est
régulièrement payée pour les fonctionnaires, elle l’est moins pour les travailleurs relevant du
code du travail. La faiblesse de la protection sociale touche davantage les couches les plus
vulnérables, c’est-à-dire celles qui sont incapables de s’en sortir par leurs propres initiatives.
Cela dit, notre exposé comporte trois points. Le premier porte sur les caractéristiques générales
de la protection sociale du Congo (I). Le deuxième présente le dispositif institutionnel existant
(II). Le dernier indique les difficultés rencontrées par les caisses de sécurité sociale dans leur
gestion (III).
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CARACTERISTIQUES GENERALES
Une frange importante d’enfants se trouve dans une situation de grande vulnérabilité, du fait de la
pauvreté, des abus ou d’autres types de difficultés spécifiques (orphelins, handicapés, etc) et très
peu d’enfants ont accès à des services de protection sociale.
Selon l’Enquête congolaise auprès des ménages pour l’évaluation de la pauvreté (ECOM 2005),
la proportion d’enfants vivant au dessous du seuil de pauvreté monétaire (54 %) est supérieure à
celle des adultes (47 %), du fait d’une fécondité plus élevés chez les ménages pauvres.
Ces enfants sont aussi souvent privés d’éducation, de services de santé, d’accès à l’eau
potable et à l’assainissement, du fait des faibles ressources des ménages et des
difficultés et risques plus graves qui caractérisent les zones où ils résident : isolement
dans le cas de communautés rurales éloignées et conditions insalubres d’habitation
dans les quartiers périphériques des centres urbains.
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Les frais de scolarisation et le coût des soins de santé constituent de véritables barrières à
l’accès à l’école et aux centres de santé pour les enfants des ménages pauvres ; d’où des taux
élevés de mortalité infanto-juvénile et d’interruption de la scolarité.
En effet, dans un pays en post conflit, il est vital d’occuper les jeunes par un emploi et de leur
donner les compétences requises dans la vie courante pour ne pas tomber dans la vulnérabilité
extrême.
Cette vulnérabilité est marquée par un faisceau de facteurs tels que le chômage élevé (40 %
pour les jeunes de 15-19 ans), le manque de compétences professionnelles et dans la vie
courante, la séroprévalence de 7,2 % causée en partie par la dégradation de l’offre des services
sociaux de base, la faiblesse des mécanismes d’insertion et de réinsertion sociale, la pauvreté
des familles, la déscolarisation.
Il n’est pas rare, au quotidien, que d’aucuns, en détresse, développent alors des stratégies de
survie et des comportements à risque : abus d’alcool et de drogues, prostitution, vol, violences.
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c. Situation des populations autochtones ("pygmées")
Estimés à 300 000 individus, les populations autochtones, l’une des couches sociales les plus
vulnérables et pauvres parmi les plus pauvres, représentent environ 8 % de la population
totale de la République du Congo.
En général, soit à cause de leur éloignement, soit du fait de la discrimination dont ils sont
victimes, la majorité des autochtones n’ont pas accès aux moyens de transport et de
communication, aux certificats de naissance, aux écoles, aux centres de santé, à l’eau potable,
à l’assainissement et à la connaissance de mesures d’hygiène ou de prévention du VIH/SIDA,
aux travail rétribué, à la protection sociale et légale ; et ils ont une faible connaissance de leur
propres droits.
De ce fait, la mortalité infantile et maternelle en milieu autochtone est beaucoup plus élevée
qu’en milieu bantou.
Parmi les jeunes filles, les mariages précoces sont fréquents, ainsi que les grossesses
précoces.
Dans la presque totalité des cas, les naissances ne sont pas enregistrées alors que l’acte de
naissance est une condition sine qua non pour l'acquisition de la carte d'identité nationale, un
document important pour l'inscription à l'école et pour la consultation et le traitement médical
dans les infrastructures de santé.
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Selon une enquête réalisée en milieu autochtone en 2007, plus de 65 % des adolescents
autochtones ne sont pas scolarisés ; moins de 20 % des femmes ont eu accès à la consultation
prénatale (CPN) au cours de la dernière grossesse ; en cas de maladie, moins de 10 % ont accès
aux soins de santé, et moins de 15 % des adolescents autochtones ont une pièce d’état civil.
Enquête CAP sur la prévention du VIH/SIDA et l’accès aux services sociaux de base chez les
peuples autochtones (Février 2007)
L’âge médian du premier rapport sexuel chez les autochtones est de 13 ans, et les adolescents
n’ont accès ni à l’information ni aux compétences de vie courante du fait de leur isolement et de
leur pauvreté extrême.
L’âge médian du premier rapport sexuel chez les autochtones est de 13 ans, et les adolescents
n’ont accès ni à l’information ni aux compétences de vie courante du fait de leur isolement et de
leur pauvreté extrême.
d. Situation des personnes âgées
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Or, ces personnes, jadis considérées comme dépositaires de culture, de sagesse et comme le
pont entre les morts et les vivants, sont l’objet de différentes formes de stigmatisation, de
maltraitances et de violences, souvent à la suite d’accusations de sorcellerie.
Les familles se désengagent de plus en plus, à cause notamment de la dégradation du pouvoir
d’achat et des préjugés sociaux négatifs.
Les établissements médicaux et sociaux de prise en charge sont quasi inexistants ou inopérants.
La pension de retraite des fonctionnaires est faible et irrégulièrement payée. Bref, il se dégage
l’image d’une société en déliquescence, indifférente qui ne leur offre pas la protection minimale
requise.
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F. C O U V E RT U R E L I M I T É E À U N E I N F I M E PA RT I E D E L A
P O P U L AT I O N
Le système de sécurité sociale en vigueur au Congo ne couvre que les actifs salariés et
n’implique que 534 349 personnes, soit 15,27% de la population totale.
En rapportant ce chiffre à celui de la population totale de 3 500 000 qui est fourni par
l’Enquête congolaise auprès des ménages (ECOM), CNSEE, 2005.
Si l’on ne s'en tient qu’aux seules personnes actives, les statistiques relativement récentes
montrent que les effectifs occupés s’élèvent à 1 205 448 personnes dont 1 094 852 non
salariées et 110 596 salariées. Les personnes salariées représentent en définitive 9,17% des
personnes actives. Il s’ensuit que le système de sécurité sociale congolais ne protège que
moins de 10% des personnes actives. Et il n’existe guère de couverture sociale pour les
90% autres personnes actives.
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E . SI T U AT I ON D E S PE R SON NE S HA N DI C APÉ E S
Selon les estimations faites (Plan d’action national pour la décennie africaine des personnes
handicapées, novembre 2005), 7 à 10 % de la population totale, soit 250 000 personnes, seraient
touchées par des handicaps divers, dont 66,3 % acquis dès la naissance.
Mais seule une infime minorité (2.918 personnes) bénéficient de l’accès à la prise en charge.
En effet, sur 21 institutions spécialisées de réadaptation répertoriées, une douzaine, soit 58 %, sont
concentrées à Brazzaville.
Les allocations budgétaires marginales de l’Etat, ainsi que la pauvreté des familles ne permettent
pas de faire face aux coûts élevés des prestations (appareillages, examens et médicaments
spécialisés). Le personnel technique reste insuffisant et de faible qualité. La communauté elle-
même est insuffisamment informée du handicap et des droits de la personne handicapée, victime
d’exclusion sociale. Les organisations des ou pour personnes handicapées manquent de capacités.
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F. L E P L U R A L I S M E I N S T I T U T I O N N E L
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F. 2 . L E F O N D E M E N T D U S Y S T È M E C O N G O L A I S D E S É C U R I T É S O C I A L E
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G ES TIO N D E S C A I S S E S E X I S TA N T E S
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A.1. LE RÉGIME GÉRÉ PAR LA CNSS
La gestion du régime à "trois branches" est confiée à la CNSS par la loi 004/86 instituant un
code de sécurité sociale. La CNSS est un établissement public à caractère administratif et donc
soumis au statut général des établissements publics congolais tel qu'il résulte de la loi du 12
septembre 1971.
Conformément au décret n°2006-87 du 1er mars 2006, les affaires de la CNSS sont réglées par
un conseil d'administration de neuf membres et d'un directeur général.
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A . 2 . LE R É G I M E C O N V E N T I O N N E L
Il s'agit en quelque sorte de régimes créés par défaut. En effet, de l'article 142 à 148, le code du
travail congolais stipule que "tous les travailleurs salariés doivent être rattachés à une structure
médicale et sanitaire d'entreprise ou interentreprises offrant aux travailleurs salariés et aux
membres de leur famille une prise en charge des coûts des soins de santé". Cependant, les
mesures d'application n'ont jamais été prises.
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B. LES F O N C T I O N N A I R E S D ES
A D M I N I S T R AT I O N S P U B L I Q U E S
Pour les fonctionnaires actifs relevant d'une administration publique, il n'existe pas, à proprement
parler, de régime de sécurité sociale au sens où on l'entend habituellement. Il s'agit plutôt
d'avantages sociaux, incorporés ou non dans le statut général, comme l'indique le descriptif
suivant:
charge de famille: avantage hors statut;
hygiène, sécurité et protection contre les risques professionnels: article 210 du statut;
couverture maladie et frais de décès: article 211 du statut;
• évacuation sanitaire:
avantage hors statut;
retraite à 60 ans: loi n°14-2007 du 25 juillet 2007 modifiant et complétant les articles 91 et 177 de
la loi n°021-89 du 14 novembre 1989 portant refonte du statut général de la fonction publique.
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B. 2 . LES F O N C T I O N N A I R E S R E T R A I T É S
Ils relèvent d'un organe distinct et autonome: la Caisse de retraite des fonctionnaires. C'est le
décret du 19 août 1987 qui organise le fonctionnement de la caisse de retraite des fonctionnaires.
L'article 2 de ce texte fait de cet organisme une administration d'Etat ayant une simple autonomie
de gestion dont l'objet est la gestion du régime des pensions.
La caisse est dirigée par un directeur général qui a autorité sur l'ensemble du personnel. Ce
dernier est régi, par assimilation, aux dispositions légales et réglementaires applicables aux
agents du Trésor public.
La caisse est dirigée par un directeur général qui a autorité sur l'ensemble du personnel. Ce
dernier est régi, par assimilation, aux dispositions légales et réglementaires applicables aux
agents du Trésor public.
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Le déséquilibre entre les emplois (prestations sociales) et les ressources des deux caisses
empêche le paiement régulier des prestations.
Ce déséquilibre financier s’explique principalement par :
la diminution du nombre des cotisants parallèlement à l’accroissement rapide du nombre des
bénéficiaires ;
l’allongement de l’espérance de vie des retraités ;
l’absence d’un outil performant de gestion ;
a faiblesse du management ;
l’inefficacité des services de recouvrement.
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Situation et priorités
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Le système de protection sociale s’articule actuellement autour des mécanismes
suivants :
Un régime général de sécurité sociale destiné aux travailleurs salariés non couverts par un
autre régime. Ce régime est géré par la caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) et couvre
(i) des risques professionnels, (ii) des prestations aux familles, et (iii) des pensions. Ces
prestations sont complétées par une action sanitaire et sociale. En 2020, la CNSS avait déclaré
3,31 millions de salariés actifs et 642 413 pensions servies.
Un régime de sécurité sociale des Agents de l’Etat géré par la Caisse Nationale de Sécurité
Sociale des Agents Publics de l’Etat (CNSSAP) et couvre actuellement des prestations de
pensions de retraite, d’invalidité et de survivants, et des prestations des risques professionnels.
Le nombre de personnes couvertes se situait à 192,315 en 2016.
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Des régimes d’entreprise qui s’appuient sur les dispositions du code du travail qui permettent
la mise en place de conventions collectives négociées entre les travailleurs et les employeurs
pour organiser une couverture complémentaire de sécurité sociale. Les prestations couvertes
sont les soins de santé, les prestations de maternité, les indemnités de maladie et les allocations
familiales.
Les mutuelles sociales s’étendent aux soins de santé, aux allocations familiales et de maternité,
et aux allocations de vieillesse et de décès. Cependant la plupart des mutuelles existantes ne
couvrent que les soins de santé et un inventaire réalisé en 2015 a dénombré 109 mutuelles sur
l’ensemble du territoire et pour environ 1,089,265 membres, soit à peine 1% de la population.
Des dispositifs et programmes d’assistance sociale mis en œuvre à travers des programmes
nationaux conduits par le Ministère des Affaires Sociales, Action Humanitaire et Solidarité
Nationale (MINAS), des agences onusiennes, des structures confessionnelles et des ONG au
profit des personnes vulnérables.
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COVID-19 and other crises
En RDC, le premier cas a été confirmé à Kinshasa le 10 mars 2020. Au 8 janvier 2023, le pays a
enregistré 95,172 cas de COVID-19 et 757 décès.
Une Task Force Présidentielle de la riposte à la COVID-19 a été mis en place et sur instruction
du Chef de l’Etat, un Plan National Multisectoriel de Riposte contre le Corona virus (COVID-
19) a été élaboré en avril 2020 pour une période de 12 mois et s’articule autour de deux piliers :
(i) Réponse de santé publique à la pandémie du Codiv-19 et renforcement de la résilience du
système de santé aux épidémies diverses ; (ii) Réponse sur l’atténuation des effets socio-
économiques de la pandémie du COVID-19 notamment le renforcement du dispositif de
protection sociale.
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Selon une étude de l’Institut National de la Statistique, la COVID19 a perturbé les
perspectives économiques de 2020 et déstabilisé le marché du travail avec comme
conséquences des perturbations dans l’utilisation de la main-d’œuvre, des emplois et de la
performance des entreprises et du monde du travail dans sa globalité. Près de 26,4%
d’entreprises avaient arrêté partiellement ou totalement leurs activités et 61,4% ont déclaré
avoir connu une baisse de leur production. Le secteur de l’industrie a été parmi les plus
touchés. L’agriculture et les industries extractives ont également été touchées mais dans des
proportions inférieures avec une baisse relative de 45,5%. Sur le plan emploi, 23,4% des
chefs d’entreprises ont affirmé avoir réduit la taille de leurs employés à la suite de la crise
covid. 60% des entreprises ont dû engager des dépenses supplémentaires pour le télétravail
et le travail en rotation.
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Pour suivre et évaluer la mise en œuvre de toutes ces mesures au sein du marché du travail, le
Gouvernement avait mis en place à travers le Ministère de l’Emploi, du Travail et de la
Prévoyance Sociale (METPS) la cellule de crise pour évaluer les effets négatifs de la Covid-19
et proposer les mesures d’atténuation de ces effets et la commission tripartite (Gouvernement,
Employeurs et Travailleurs) pour identifier les problèmes les plus importants soulevés par la
crise sanitaire et proposer des pistes de solutions adaptées. Il avait également élaboré le
Programme Multisectoriel d’Urgence d’Atténuation des Impacts de la Covid-19 (PMUAIC-19)
comme cadre stratégique pour la riposte, la relance macro-économique, ainsi que le soutien
aux populations et le maintien des emplois.
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Priorités du gouvernement
Promotion des mécanismes garantissant l’accès aux services sociaux de base et une sécurité
élémentaire de revenus pour les personnes en situation de précarité
Renforcement et extension des systèmes d’assurance sociale fiables et économiquement viables ;
Renforcement du cadre institutionnel, des capacités et le financement de la Protection Sociale.
Le nouveau programme mis en place par le Chef de l’Etat pour 2019-2023 comprend quatre
axes Stratégiques dont : 1) la bonne gouvernance, 2) l’homme, 3) la société solidaire, 4) une
croissance économique durable. Ces quatre axes sont déclinés en 20 piliers dont le 9ième est « la
mise en place de la Couverture Sanitaire Universelle ». Un plan stratégique est en cours
d’élaboration pour orienter la mise en œuvre de ce système.
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La couverture santé universelle (CSU) : la réforme en rapport avec la CSU a été effectivement
lancée. A ce jour, la RDC dispose d'un Plan Stratégique Nationale pour la CSU, d'un cadre de
pilotage et des établissements de facilitation de la CSU dont le Fonds de Solidarité de Santé (FSS).
En avril 2022, le Premier Ministre avait pris le décret N°22/13 portant organisation et
fonctionnement du Fonds de Solidarité de Santé comme établissement public et en septembre de la
même année, le Chef de l'Etat a nommé les animateurs de ce fonds. Cette année, est consacrée au
démarrage de l'assurance maladie à partir d'un paquet de base dont l'étude est en phase de
finalisation et qui doit être complété par l'étude actuarielle et l'étude de la catégorisation de la
population de l'économie informelle pour connaitre leur niveau de contribution acceptable.
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CONCLUSION
La production du DSRP final qui, sans complaisance, fait le diagnostic, identifie les défis et
énonce les objectifs du gouvernement, en matière de protection sociale, constitue une étape
importante dans le chemin qui conduit à la croissance et à la réduction de la pauvreté.
Par conséquent, le défi majeur pour le Congo, est de passer à la mise en œuvre du DSRP en
sachant que les attentes des populations sont nombreuses et que des ressources importantes sont
disponibles du fait de situation favorable du secteur pétrolier.
A cet égard, le gouvernement est décidé à avancer sur plusieurs fronts pour étendre la protection
sociale à l’ensemble de la population à travers les stratégies suivantes :
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la création des régimes catégoriels de sécurité sociale couvrant la majorité sinon la totalité de la
population. Il s'agira de mettre en place le régime d’assurance maladie, du régime de la famille
et de l'enfance en difficulté, du régime des personnes vivant avec handicap, du régime des
personnes âgées, du régime des étudiants .
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Web biographie
https://www.social-protection
.org/gimi/ShowCountryProfile.
https://www.socialprotection.
org/gimi/ShowCountryProfile.
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Je vous remercie
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