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Introduction :

La violence en milieu scolaire est un problème de grande ampleur dont les conséquences sont
préjudiciables aux enfants, mais aussi à l’ensemble de la société. La violence subie par les enfants affecte
leurs apprentissages, leur santé physique et mentale, leur personnalité et leur d’avenir

Cette violence peut prendre des formes physiques et psychologiques (abus, châtiments corporels,
agressions verbales, violences sexuelles), et provenir de plusieurs acteurs du milieu scolaire (enseignant,
élève, etc.), mais aussi de la famille ou encore du contexte social de l'enfant. Les causes des violences
dans le cadre scolaire sont donc multiples, comme les normes de genre et les normes sociales ainsi que
des facteurs structurels et contextuels plus généraux comme l’inégalité des revenus, les privations, la
marginalisation et les conflits. Ces dernières sont susceptibles de perturber plus ou moins fortement le
développement et l'épanouissement de l'enfant. On dénombre 246 millions d’enfants et d’adolescents
qui seraient victimes de violence scolaire

I°) Les manifestations de l’incivisme :

L’incivisme dans les pays démunis gagne de plus en plus de terrain dans la mesure où évoluant dans une
pauvreté extrême sans précédent ; les parents ont démissionné de leurs rôles d’éducateurs à la base
(famille), de même l’Etat confronté à de nombreuses difficultés peine à mobiliser les facteurs pouvant
assurer une bonne éducation à sa jeunesse (une éducation inappropriée et défaillante). En outre il y a
une culture de l’excuse empêchant de sanctionner à la limite, de punir les agissements de certains
citoyens (ce n’est pas grave ; Dieu est Clémence). Les manifestations sont multiples : Dans tous les
secteurs règnent l’anarchie : Combien de personnes parmi nous respectent la queue dans un service
public ou un lieu quelconque parce qu’on est pressé ? Combien de bus ont été saccagé par les étudiants
depuis l’indépendance ? Combien d’accidents de la circulation d’une rare intensité ont pu troubler tous
les militants des droits de l’homme. Que de vies abrégées à cause de l’indiscipline notoire de «
chauffards »conduisant en état d’ivresse ? Des marchands ambulants qui prennent possession de la
chaussée mettant en péril leur vie sous le regard impuissant des services de l’ordre. De gros gaillards qui
transforment les murs de paisibles

Citoyens en urinoirs. Des élèves qui menacent et font preuve d’insolence verbales et gestuelles à
l’encontre de leurs professeurs. Combien de sachets plastiques de crèmes sont jetés par terre alors que
les corbeilles sont tout près. De hautes autorités de notre pays (ministres, directeurs de société) qui sont
sensés nous diriger brulent les feux rouges ou conduisent en état d’ivresse ou bien même sont auteurs
d’insultes à la télévision nationales. Un discrédit, une déconsidération des symboles de la nation par
exemple : ne pas s’arrêter quand on procède à la levée du drapeau national.

II°) Les conséquences :

Les conséquences sont multiples et néfastes pour un pays comme le nôtre et qui de surcroit veut
accéder à l’émergence au développement. Du fait des nombreux détournements de deniers publics,
acte d’incivisme le pays ne peut que accuser un grand retard pour décoller car l’argent n’est pas utilisé à
des fins utiles. Avec une jeunesse (50% de la population) incivique, l’avenir du pays ne peut être que
sombre. Les conséquences sont d’autant plus énormes dans ce sens que la perte en terme économique
est importante pour un bus saccagé, des édifices publics vandalisés et également l’incarcération dans
des prisons de mineurs qui devaient normalement fréquenter l’école. L’intolérance est de plus en plus
grande du fait de l’incivisme la violence est devenue monnaie courante, de même que la délinquance
juvénile, le grand banditisme avec l’apparition des gangs de bandes armées de nervis perturbant la
quiétude des populations. Les populations vivent dans une peur qui ne dit pas son nom. Le Sénégal n’est
plus ce pays tant imité tant idolâtré par les pays limitrophes à cause de l’incivisme grandissant se
manifestant entre autre par des scandales financiers, Dakar citée comme l’une des capitales africaines
les plus insalubres la dépravation des mœurs (l’essor de l’homosexualité, le mariage homosexuel) autant
de facteurs qui sont non conformes à nos valeurs à nos croyances.

Causes liées aux écoles

On attribue la violence en milieu scolaire au manque de formation de certains acteurs du système, en


l’occurrence à l’incapacité des enseignants de tenir compte des dimensions des apprentissages, et à leur
manque d'efficacité dans la gestion de l’enseignement. Les établissements les plus affectés par la
violence sont ceux où les élèves jugent le plus négativement les enseignants (aux points que certains
élèves accuseront certains enseignants de « fermer les yeux ») et où il existe une mauvaise relation
entre les enseignants et la direction de l’école.

Causes liées à l’élève

Cette violence peut venir aussi du comportement d'élèves qui troublent le bon déroulement de
l’apprentissage. On pointe du doigt, le sens moral des élèves, le manque de repères, de normes et de
valeurs, l’intolérance, les préjugés, le racisme, le mépris à l’égard de certains groupes ou de certaines
classes sociales.

Plusieurs facteurs sociaux sont considérés comme responsables de la violence en milieu scolaire : la crise
économique, le chômage, la banalisation de la violence par la télévision. Mais aussi le cinéma, la
littérature, les zones défavorisées qui connaissent une montée de la violence, le manque de
communication verbale.

La violence dans le milieu scolaire peut exposer les enfants à des conséquences psychologiques,
comportementales, physiques et cognitives, et par extension, scolaires.

III°) Les solutions :

La solution préconisée contre ce fléau qu’est l’incivisme :

- C’est l’éducation : Former un de type nouveau ancré dans nos valeurs cardinales telles que la vertu, le
courage, le respect, la solidarité, la tolérance entre autres
- Revaloriser l’instruction civique dans les écoles afin que l’on puisse avoir de citoyens modèles sur
lesquels nous pourrions compter pour construire notre nation.

- Ainsi en dehors de l’école, l’Etat doit mettre sur pied une campagne permanente d’éducation de
sensibilisation à la citoyenneté par des affiches à travers les mass média (radio et télé).

- En outre l’Etat doit mettre l’accent sur l’amélioration du quotidien du sénégalais afin que le parent
sénégalais démissionnaire puisse de nouveau s’occuper de sa progéniture.

- L’Etat doit réussir le pari de « l’éducation pour tous »car bon nombre d’actes d’incivisme découle de
l’analphabétisme.

Les autorités étatiques doivent œuvrer par une application sans état d’âme de la tolérance zéro pour
instaurer l’ordre dans le milieu urbain et de surcroit extirper de la circulation les nombreux « chauffards
»qui roulent sans permis de conduire, ce qui passe sans doute par un renforcement des effectifs de la
police.

- Enfin l’homme étant un produit de la société ne doit rien faire qui nuirait à son prochain pour cela il
doit faire preuve de discernement, de maturité de maitrise de soi et d’intelligence au moment de
s’appliquer dans n’importe quel acte ; car rien ne nous différencie de l’animal si ce n’est la raison,
l’esprit autrement dit l’intelligence

. Conclusion :

L’incivisme constitue un frein au développement plus grave même que la traite négrière et la
colonisation. Donc lutter à l’éradication de ce phénomène est gage de sécurité d’émergence et de
développement de tous les pays du Tiers-Monde tel que le nôtre.

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