Vous êtes sur la page 1sur 3

Le Harcèlement Scolaire

Le harcèlement scolaire, intimidation ou plus rarement « caïdage » (voir également


brimade, bizutage) décrit des comportements de harcèlement en milieu scolaire. Il
est caractérisé par l'usage répété de violences, dont des moqueries et autres
humiliations.
Les récents développements dans les technologies de la communication viennent
compliquer le problème du harcèlement scolaire. Au moyen du « cyberharcèlement
» (ou « cyberintimidation », « cyberbullying »), les enfants harceleurs peuvent
poursuivre leurs méfaits hors des murs de l'école, anonymement ou pas. Le
harcèlement est un comportement qui porte atteinte à la dignité ou à la santé
psychologique ou physique d’une personne. Par exemple, des paroles ou des gestes
répétés qui sont offensants ou méprisants pour une personne.
Parfois, un seul évènement peut suffire pour parler de harcèlement, quand il est
grave au point de porter atteinte à la dignité ou à la santé de la personne visée. On
parle aussi d’intimidation pour des comportements similaires.
Lorsque le harcèlement envers une personne est fondé sur un motif interdit de
discrimination, on parle de harcèlement discriminatoire. Peu importe le contexte
dans lequel il se produit, ce type de comportement est interdit.

En 2022 les chiffres montrent que : 800 000 à un million d’élèves seraient victimes de
harcèlement scolaire, soit 6 à 10% des élèves. Un quart des collégiens, parmi lesquels
une majorité de jeunes filles, seraient victimes de cyberharcèlement en très nette
augmentation ces dernières années.
Le harcèlement scolaire peut avoir des conséquences sur les victimes par exemple:
-Le décrochage scolaire
-Désocialisation (anxiété, dépression)
-L’addiction à la drogue et l’alcool

-La suicide...etc.
Outre les effets à court terme, le harcèlement scolaire peut avoir des conséquences
importantes sur le développement psychologique et social de l'enfant et de
l'adolescent à plus long terme : sentiment de honte, perte d'estime de soi, difficultés
à aller vers les autres avec le développement de conduites d'évitement. Ces
conséquences peuvent parfois se faire ressentir durant toute la vie des personnes
autrefois victimes de harcèlement.
Le harcèlement

Sur notre dessin on peut observer qu'au premier regard le garçon veut aider la fille
qui est par terre mais quand on regarde l’autre partie du dessin on peut voir que la
fille est entrain de pleurer et que le garçon est en train de se moquer d’elle juste
parce que la fille porte un t-shirt pour soutenir le communauté LGBTQ+.
LGBTQ+

Les personnes LGBTQ+ peuvent subir de la discrimination ou du harcèlement en


raison de préjugés ou de stéréotypes.
Les victimes des actes anti-LGBT constatés par la police sont dans l’immense majorité
des hommes (75 %) et bien plus souvent des jeunes. 58 % ont entre 15 et 34 ans, une
classe d’âge qui représente 37 % des victimes de l’ensemble des crimes et délits.
Seules 1 % des personnes qui subissent ces actes ont plus de 65 ans, contre 12 % des
victimes de crimes et délits de toutes natures.
Les infractions les plus souvent citées sont majoritairement verbales : dans 33 % des
cas, il s’agit d’injures et, dans 18 %, de menaces. Si l’on ajoute les 28,5 % de cas de
violences physiques au 1,4 % de viols et agressions sexuelles, 30 % des infractions
marquent physiquement les victimes. Dans 57 % des cas, les agressions se déroulent
dans un lieu public : voie publique (33,5 %), lieux ouverts à tout public (12,9 %),
services publics (5,9 %), transports (4,9 %).
Selon les enquêtes menées auprès de la population, seules 20 % des victimes de
menaces ou de violences anti-LGBT déclarent avoir porté plainte, et même seulement
5 % pour les injures. Une très grande partie des actes ne sont pas déclarés à la police,
notamment ceux qui se jouent entre proches, dans l’intimité de la famille par exemple.
Si l’on se fie aux enquêtes menées auprès de l’ensemble de la population, pas moins
de 170 000 personnes se disent victimes d’une injure homophobe chaque année. La
société française a encore du chemin à faire pour que l’homosexualité soit acceptée
par tous.

Vous aimerez peut-être aussi