Vous êtes sur la page 1sur 2

L’inconscient peut se définir très généralement comme l’ensemble des représentations refoulées par le

moi parce qu’elles sont incompatibles avec les valeurs « morales » du surmoi[1].

Il faut souligner que le refoulement n’est jamais un fait d’observation. Aucune introspection ne peut
l’atteindre. Le concept de refoulement est une production théorique motivée par le besoin d’expliquer
les phénomènes psychiques qui se manifestent dans l’hystérie et dans son traitement.

De même l’inconscient n’est jamais perçu. C’est un concept créé pour rendre compte de l’efficience de
souvenirs disparus de la mémoire.

L’inconscient n’est pas un lieu dans le psychisme mais un ensemble de forces pulsionnelles. Pour en
comprendre le fonctionnement il est nécessaire d’en avoir une représentation dynamique : les
représentations inconscientes refoulées ne sont jamais « oubliées ». Obéissant au principe de plaisir
elles recherchent toujours une satisfaction totale. De ce fait mêmes refoulées, elles continuent à
exercer sur le psychisme une pression.

Pour passer la barrière de la censure, ces pulsions refoulées se déguisent afin que la conscience ne les
reconnaisse pas. Elles trouvent alors une satisfaction partielle dans les symptômes observés dans les
névroses (l'hystérique souffre des résidus de ces affects), mais aussi dans des manifestations banales
telles que les rêves, les actes manqués ou les attachements affectifs que nous éprouvons à l’égard
d’objets, d’activités, de personnes.

Vous aimerez peut-être aussi