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Créé en 1999 en Italie, le mouvement Cittàslow (mot-valise formé de l’italien ‘città’,

ville, et de l’anglais ‘slow’, lent) est un réseau international de villes engagées dans
une réflexion sur le développement de leur territoire. Leur philosophie ? Une
certaine vision de l’urbanisation par la patience et la mesure. Segonzac et
Mirande, pionnières du label en France font le bilan de leur expérience, alors que
le comité international doit se rassembler pour la première fois dans l’Hexagone.
Que sont devenues les premières « villes lentes » françaises, dont Segonzac et
Mirande, respectivement 2 200 et 4 000 habitants, sont les figures
emblématiques ? Depuis qu’elles ont rejoint le label Cittàslow en 2010 et 2011, ces
deux petites villes du sud-ouest s’appuient sur ce mouvement international pour
repenser leur politique municipale.
Inspiré du mouvement italien slow food qui entend combattre la malbouffe, le
mouvement Cittàslow prône une philosophie du bien-être urbain. Les « villes lentes
» qui signent la charte s’engagent à mener une politique municipale durable, locale
et solidaire. Avec une limite aux villes de 50 000 habitants et un score moyen à
obtenir sur environ 70 critères, l’entrée dans le club n’est pas donnée à tout le
monde.
Il y a maintenant 100 villes dans le monde qui font partie du mouvement, mais
elles n'ont pas toutes les mêmes priorités. Pour certaines, le principal défi est le
transport en commun. Pour d'autres, c'est la qualité de l'air. Elles possèdent des
valeurs et des principes communs destinés à améliorer la qualité de vie et le bien-
être de leurs citoyens. Ces villes font la promotion de la convivialité, de la place
publique comme lieu de rencontres et influence la conception du territoire.

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