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Définition de la ville :

Une ville — le milieu urbain — est à la fois un milieu physique et humain où se


concentre une population qui organise son espace en fonction du site et de son
environnement, en fonction de ses besoins et de ses activités propres et aussi de
contingences notamment socio-politiques. La ville est un milieu complexe qui ne peut
cependant pas se résumer à une approche physique, car l'espace urbain est aussi la
traduction spatiale de l'organisation dans l'espace et dans le temps des hommes et de
leurs activités dans un contexte donné Ce contexte est autant physique, économique,
politique, social ou culturel. L'approche de la ville ne peut être que diachronique et l'
histoire des villes, de chaque ville ou agglomération reste un élément d'analyse
essentiel. La ville peut être comparée avec un écosystème qui interagit en permanence
comme un milieu avec ses hôtes. Les principes qui régissent la structure et
l'organisation de la ville sont étudiés par la sociologie urbaine, l'urbanisme ou encore l'
économie urbaine.
UNE AUTRE DÉFINITION DE LA VILLE

Une ville est une forme de l'occupation de l'espace par les Hommes
. La ville rassemble une population nombreuse, dite population
citadine, ou citadins, sur un espace restreint. En ville se trouve un
très grand nombre d'activités humaines : commerce, industrie,
éducation, politique, culture. La vie en ville est particulièrement
animée et bruyante. La ville favorise les échanges culturels et
sociaux. Selon les quartiers le paysage urbain est différent,
cependant les constructions sont serrées et à plusieurs étages. Selon
leur situation ou leur ancienneté, les villes sont différentes. L'
architecture et l'urbanisme permettent d'étudier les principes qui
organisent les villes. Aujourd'hui environ 55% des humains vivent
dans les villes.
QU'EST-CE QU'UNE VILLE?
La ville est le lieu où une population nombreuse se regroupe sur un espace
restreint. Cependant le nombre d'habitants nécessaires pour qualifier de ville un
groupement humain varie selon les pays. Au Danemark, il suffit de 200
habitants agglomérés , alors qu'en France il en faut 2 000 et 20 000 aux Pays-Bas
. Cependant, en Espagne, une « ville » peut comprendre 1 000 habitants.
Inversement, au Japon, un ensemble d'habitations doit représenter plus de 45 000
habitants pour être appelé « ville ». Par exemple, Carcassonne a 45 000 habitants ;
c'est une ville en France, mais elle ne serait pas considérée comme une ville au
Japon ! Le seuil fixé par l'Organisation des Nations Unies est de 25 000 habitants.
Enfin, dans les pays scandinaves ou en Belgique, il n'existe pas de seuil officiel, les
autorités pouvant décréter arbitrairement qu'une commune constitue une ville, de
manière à dynamiser ses services, notamment en terme de santé et d'éducation.
Comparer le nombre de villes d'un pays à un autre n'a donc pas de sens. Chaque
pays a une définition différente de la ville. On ne peut donc pas compter le nombre
de villes dans le monde. Le critère de densité humaine est cependant déterminant :
en ville les hommes sont serrés.
Une ville s'implante sur un lieu précis: le site, qui présente généralement des
avantages (soit pour la défense, soit par les possibilités d'extension).
La naissance d'une ville est aussi liée à son emplacement dans une région : la
situation. Lieu de convergence des voies de communications, lieu de passage très
fréquenté...
FACTURE DÉTRMINET LAVILLE:

•Facteurs politique : Ce premier composant correspond aux impacts liés à la politique,


c'est-à-dire aux décisions des gouvernements et des institutions.
•Facteurs cultuels : Ces facteurs sont les facteurs d'ordre technologique, religieux,
philosophique, familial, social, politique, légal, économique, éducationnel, et relatif au
mode de vie et aux valeurs culturelles.
•Facteurs économique : au sens strict il s agit du capital physique ou capital technique
c est a dire l ensemble des ressources utilisées pour produirez machines outillage biens
intermédiaire matières première
•Facteurs démographique : La démographie est l'étude quantitative des populations
humaines et de leurs dynamiques, à partir de leurs composantes : fécondité,
conjugalité, migration, vieillissement et mortalité.
LA VILLE SELON LA RÉGLEMENTATION
ALGÉRIENNE .
La Loi n°06-06 du 20/02/2006 portant loi d’orientation de la ville vise à définir la
politique de la ville dans le cadre de la politique de l’aménagement du territoire et
du développement durable ; elle est conçue et élaborée suivant un processus
concerté et coordonné, elle est mise en œuvre dans le cadre de la déconcentration, de
la décentralisation et de la gestion de proximité. Cette loi comporte plusieurs
volets : concernant le volet urbain, elle a pour objectifs, entre autre, la maîtrise de la
croissance urbaine, la correction des déséquilibres urbains, la restructuration, la
réhabilitation et la modernisation du tissu urbain pour le rendre fonctionnel.
Concernant le volet social, elle vise, entre autre, la lutte contre la dégradation de la
vie dans les quartiers, la promotion et la préservation de l’hygiène et de la santé
publique. Pour le volet de la gestion, elle a pour objectif de promouvoir la bonne
gouvernance par, entre autre, la réaffirmation de la responsabilité des pouvoirs
publics et la participation du mouvement associatif et des citoyens dans la gestion de
leur ville. Par ailleurs la Loi conforte les instruments de planification urbaine déjà
existants “PDAU et POS”, dans leur rôle.
Selon l’article 03 de la loi 06-06, portant orientation de la ville, il est entendu par
« ville », toute agglomération urbaine ayant une taille de population et disposant de
fonctions administratives, économiques, sociales et culturelles. La loi n° 01-20 du
12/12/01 relative à l’aménagement et au développement durable du territoire;
définissait la métropole, l’aire métropolitaine, la grande ville, la ville nouvelle et la
zone urbaine sensible, tandis que la loi 06-06 définit la ville moyenne, la petite ville,
l’agglomération urbaine et le quartier, en indiquant à l’article 05 (dont les
modalités d’application sont sensées être fixées par voie réglementaires), qu’outre
leur classement selon la taille de leur population, les villes sont classées selon leurs
fonctions et leur rayonnement au niveau local, régional, national et international
particulièrement leur patrimoine historique, culturel et architectural.
En juillet 2013, lors d’une journée d’étude sur la ville initiée par le ministère de
l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et de la Ville [1] (MATEV), le
Ministre reconnaissait la dégradation du cadre urbain et « les problèmes liés entre
autres à la qualité du cadre de vie, aux inégalités sociales entre les quartiers et les
territoires, et à une gestion urbaine de proximité peu efficiente” et il expliquait que
son département visait à « produire un référentiel partagé de la politique de la ville et
à mettre à disposition des acteurs publics une vision globale et intégrée de la politique
de la ville
en mesure de pallier les déséquilibres existants, d’assurer une croissance harmonieuse
des villes et de planifier le développement durable des villes». Est donc mise en cause
l’absence d’une vision globale et intégrée de la politique la ville. Pourtant, la
politique de la ville a été instituée depuis 2006, par la loi 06-06 du 20 février 2006
portant loi d’orientation de la ville, dont l’objet principal est de fixer les dispositions
particulières visant à définir les éléments de la politique de la ville dans le cadre de
la politique de l’aménagement du territoire et du développement durable. Elle est
sensée être mise en œuvre dans le cadre de la déconcentration, de la décentralisation
et de la gestion de proximité (article 1er). Cette loi explicite la politique de la ville à
travers 29 articles, déclinés au sein de 06 chapitres :
. Les principes généraux,
. Les définitions et les classifications des villes,
. Le cadre et les objectifs,
. Les acteurs et les compétences,
. Les instruments et les organes (ce chapitre se décline en 06 section : instruments de
planification spatiale et urbaine, instruments de planification et d’orientation
sectoriels, instruments de partenariats, instruments d’information, de suivi et
d’évaluation, instruments de financement, et enfin l’observatoire national de la ville.
. Les dispositions finales
La politique de la ville est « définie » à l’article 14 qui indique : les pouvoirs publics
définissent la politique de la ville en :
. arrêtant une stratégie tout en fixant les priorités pour le développement durable
de la ville
. réunissant les conditions de concertation et de débat entre les différents
intervenants dans la politique de la ville ;
. arrêtant les normes et les indicateurs urbains ainsi que les éléments
d’encadrement, d’évaluation et de correction des programmes et actions arrêtés ;
. trouvant des solutions pour la réhabilitation de la ville, la requalification de ses
ensembles immobiliers et la restructuration des zones urbaines sensibles ;
. concevant et en mettant en œuvre des politiques de sensibilisation et
d’information destinées aux citoyens ;
. mettant en place les instruments d’intervention et d’aide à la prise de décision
pour la promotion de la ville ;
. favorisant le partenariat entre l’Etat, les collectivités territoriales et les
opérateurs économiques et sociaux pour la mise en œuvre des programmes de la
politique de la ville
. veillant à la cohérence des instruments liés à la politique de la ville et en assurant
le contrôle et l’évaluation de sa mise en œuvre
VILLE ÉCOSYSTÈME
La ville, c'est beaucoup d'immeubles, du béton, des rues plantées d'arbres, des
voitures... Mais la ville, c'est aussi un écosystème : des plantes et des animaux y
vivent et interagissent avec ce milieu souvent hostile, mais parfois aussi favorable à
certaines espèces sauvages !

LA VILLE, UN ÉCOSYSTÈME SIMPLIFIÉ... ET DÉSÉQUILIBRÉ


En écologie, un écosystème se définit comme un ensemble formé par un
environnement (le biotope) et par l'ensemble des espèces (la biocénose) qui y vivent,
s'y nourrissent et s'y reproduisent. La ville est donc un écosystème, même si son
biotope est très minéral, et sa biocénose à la fois peu abondante et simplifiée (on y
rencontre moins d'espèces vivantes que dans un écosystème "naturel").
Les écosystèmes urbains (chaque ville représente un écosystème) sont également
déséquilibrés. D'abord parce que l'homme, ses activités et ses déplacements ont un
impact très important sur le milieu et les êtres vivants qui y vivent : nombre
d'espèces vivant en ville y ont été introduites par l'homme, qu'elles soient animales
(pigeons) ou, le plus souvent, végétales (plantes d'ornement échappées des jardins,
plantes potagères retournées à l'état sauvage, graines véhiculées le long des
multiples axes de transport ui convergent vers la cité...).
En outre, contrairement à ce qui s'observe dans la nature, en ville, la biodiversité est
trop pauvre et la biomasse trop peu abondante pour que les espèces vivantes se
régulent mutuellement (non prédatées, certaines populations animales ont tendance à
devenir envahissantes : pigeons, étourneaux, corneilles...).

ECHELLE D’ANALYSE
C’est une façon schématique et commode de classer selon leur taille les différentes
Sortes d’objets géographiques ou ensembles spatiaux que l’on distingue en fonction De telle
catégories de phénomènes qu’ils s’agissent d’ensembles géologique ou urbain

MÉTHODE D’ANALYSE
a) Phase de l’observation , identification , qui nécessite des technique d’investigation
b) Phase de traitement et mise en valeur des données , selon les techniques
c) Phase d’évaluation , celle de l’analyse et interprétation des données , selon
Les approche appropriés
d) Phase de la proposition , qui relève des résultats de l’analyse , lecture et interprétation et
l’analyse de conceptualisation
Approche d’analyse

1- L'approche fonctionnaliste

a) L'approche structuraliste.

considère l'espace construit à un degré précis, comme système


autonome,

fonctionnant selon une logique et des mécanismes propres à lui.

méthode typo-morphologique

• b)L'approche systémique.• b)L'approche systémique.

l'espace est considérée en terme d'ensemble cohérent dans sa


dynamique

selon un mouvement, impulsé par des échanges.

• c) L'approche paysagiste

• l'espace est considérée en terme d'ensemble cohérent dans sa


dynamique

selon un mouvement, impulsé par des


2- L'approche anthropologique

considère l'espace selon un rapport de


l'homme à l'espace celui de

la pratique, qui confère à la pratique sociale sa


dimension spatiale.

• 3- L'approche culturaliste

Son objet s'articule essentiellement autour de


la théorie du lieu.

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