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VAUDON Patrick – Master Recherche Télécommunications Hautes Fréquences et Optiques 1

IRCOM –Université de Limoges

II) Deuxième partie : la synthèse de réseau


La synthèse de réseau a pour objet de déterminer les caractéristiques d’un réseau
d’antennes qui permettent de s’approcher au mieux de contraintes de rayonnement fixées
(abaissement des lobes secondaires) ou d’un gabarit de rayonnement imposé (lobe sectoriel ou
cosecanté).
La synthèse de réseau repose toujours sur le choix d’une méthode d’optimisation
numérique, méthode qui n’est pas unique.

Pour présenter le problème d’optimisation, nous nous placerons dans le cas d’un réseau
linéaire à n éléments régulièrement espacés. Des généralisations sont possibles, mais elles sont
extrêmement lourdes, de part la complexité du problème.

Le facteur de réseau dans le plan du réseau a déjà été établi en (XI-9), pour un réseau
alimenté à phase et à amplitude constante :

F = 1 + e jkd sin θ + e2jkd sin θ + e3jkd sin θ + .......... + e(n − 1)jkd sin θ (XI-30)

Le problème consiste à déterminer les amplitudes Ai et les phases βi que l’on doit
appliquer à chaque élément du réseau afin de répondre à un certain nombre de contraintes.

Ces contraintes peuvent être par exemple de tendre vers un maximum pour des
directions θmax1, θmax2, θmax3, ….qui représentent les directions des lobes de rayonnement et
vers un minimum pour des directions θmin1, θmin2, θmin3, …..qui peuvent représenter des lobes
secondaires que l’on souhaite les plus bas possibles, ou des zéros dans le diagramme de
rayonnement.

On recherche donc les Ai et βi tels que la norme des fonctions suivantes soient
maximum :

1 + A1e j( kd sin θmax 1 + β1 ) + A 2e j( 2kd sin θmax 1 + β 2 ) + A3e j(3kd sin θmax 1 + β3 ) + .......... + A n − 1e j( (n − 1)kd sin θ max 1 + β n −1 )

1 + A1e j( kd sin θmax 2 + β1 ) + A 2e j( 2kd sin θmax 2 + β 2 ) + A3e j(3kd sin θmax 2 + β3 ) + .......... + A n − 1e j( (n − 1)kd sin θ max 2 + β n −1 )

1 + A1e j( kd sin θmax 3 + β1 ) + A 2e j( 2kd sin θ max 3 + β 2 ) + A3e j( 3kd sin θmax 3 + β3 ) + .......... + A n − 1e j( (n − 1)kd sin θmax 3 + β n −1 )
(XI-31)

et tels que la norme des fonctions suivantes soient minimum :

1 + A1e j( kd sin θmin 1 + β1 ) + A 2e j( 2kd sin θmin 1 + β 2 ) + A3e j(3kd sin θmin 1 + β3 ) + .......... + A n − 1e j( (n − 1)kd sin θmin 1 + β n −1 )

1 + A1e j( kd sin θmin 2 + β1 ) + A 2e j( 2kd sin θ min 2 + β 2 ) + A3e j( 3kd sin θmin 2 + β3 ) + .......... + A n − 1e j( (n − 1)kd sin θmin 2 + β n −1 )

1 + A1e j( kd sin θmin 3 + β1 ) + A2e j( 2kd sin θmin 3 + β 2 ) + A3e j( 3kd sin θmin 3 + β3 ) + .......... + An − 1e j( (n − 1)kd sin θmin 3 + β n −1 )
(XI-32)
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Si on impose au plus une contrainte tous les degrés, il y a donc 180 relations de type à
prendre en compte, ce qui rend le problème d’optimisation extrêmement complexe.
Différentes simplifications sont possibles : plutôt que de rechercher un minimum pour
les lobes secondaires, on peut fixer un niveau à ne pas dépasser : on se ramène alors à un
problème d’optimisation sous contrainte. On peut également rechercher une optimisation sur la
phase seulement en choisissant les Ai égaux à 1, ou sur l’amplitude seulement en choisissant
les βi égaux à 0.
Lorsque l’alimentation du réseau est symétrique, les exponentielles s’ajoutent 2 à 2
pour donner des termes réels en cosinus : on parle alors de synthèse réelle, par opposition à la
synthèse complexe définie ci-dessus.

Le logiciel utilisé à l’IRCOM (développé par Mohamed RAMMAL pour l’analyse


numérique, Michel VERGNAUD pour l’interface WINDOWS) utilise une méthode désignée
par MIN-MAX qui consiste globalement à minimiser l’écart maximum entre le diagramme de
rayonnement obtenu et le gabarit imposé. Il ne s’applique qu’aux réseaux alignés.
L’utilisateur définit le nombre et la position des éléments, le diagramme de
rayonnement de l’antenne élémentaire, et l’optimisation porte sur l’amplitude et la phase du
signal appliqué à chaque antenne. Il permet éventuellement la prise en compte du couplage
entre éléments, à condition d’être en mesure de donner un fichier de couplage.
La description complète de la méthode d’optimisation sort du cadre d’un cours de base
sur les réseaux d’antenne, mais quelques exemples précis permettent d’illustrer son efficacité.

II-1) Synthèse d’un réseau sectoriel avec des lobes secondaires inférieurs à 45 dB

La synthèse est réalisée sur un réseau de 20 éléments, espacés de λ / 2, et alimentés de


manière symétrique par rapport à l’origine.

0
-90 -80 -70 -60 -50 -40 -30 -20 -10 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
Téta
-10

-20

-30

-40

-50
dB

-60

Position des éléments amplitude Phase


0.25 1 0
0.75 0.80243 0
1.25 0.531468 0
1.75 0.253072 0
2.25 0.018028 0
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2.75 -0.126049 0
3.25 -0.173288 0
3.75 -0.136238 0
4.25 -0.082659 0
4.75 -0.026182 0

Figure XI-12 : Synthèse d’un réseau à lobe sectoriel avec de très bas lobes secondaires

On notera la cassure particulièrement nette qui fait chuter le rayonnement de 40 dB aux


environs de θ = +,-15°

II-2) Synthèse d’un réseau à deux lobes de rayonnement

La synthèse est réalisée sur un réseau de 20 éléments, espacés de λ / 2, et alimentés de


manière symétrique par rapport à l’origine.

L’objectif plus général de ce type de synthèse est le multiplexage spatial des


communications avec les mobiles, en permettant la réutilisation des mêmes caractéristiques de
liaisons dans plusieurs directions différentes.

0
-90 -80 -70 -60 -50 -40 -30 -20 -10 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
Téta

-10

-20

-30

-40

-50

dB
-60

Position des éléments amplitude Phase


0.25 0.343725 90
0.75 -0.907644 90
1.25 -1.111111 270
1.75 0.652514 -90
2.25 -0.241916 -90
2.75 0.203509 -270
3.25 -0.49379 90
3.75 -0.460852 -90
4.25 -0.297879 -270
4.75 0.00046 90

Figure XI-13 : Synthèse d’un réseau avec deux lobes de rayonnement


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II-3) Synthèse d’un réseau à rayonnement cosécanté.

La synthèse est réalisée sur un réseau de 20 éléments, espacés de λ / 2, et alimentés de


manière symétrique par rapport à l’origine.

Ce type de rayonnement est utilisé pour des liaisons à amplitude constante, alors que la
distance de liaison varie, et ce tant pour des applications indoor que des applications outdoor.
0
-90 -80 -70 -60 -50 -40 -30 -20 -10 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
Téta
-10

-20

-30

-40

-50
dB

-60

Position des éléments amplitude Phase


0.25 1 20
0.75 0.51 -271.54
1.25 -0.52 -0.75
1.75 0.32 -101.67
2.25 0.32 -10.42
2.75 0.22 71.77
3.25 -0.26 -16.34
3.75 0.13 -113.22
4.25 0.20 -30.29
4.75 0.15 -254.89

Figure XI -14 : Synthèse d’un réseau à lobe de rayonnement cosécanté

III) Un exemple concret de synthèse de réseau

Il n’existe pas de méthodologie générale conduisant à la réalisation pratique d’un


réseau d’antennes car l’élaboration concrète du réseau dépend fortement de la nature des
antennes (antennes imprimées, cornets, dipôles, fentes dans un guide ….) et de la manière dont
l’énergie est distribuée à ces antennes (guide, coaxial, ligne ……).

Dans tous les cas, les contraintes sont nombreuses, et l’exemple présenté a pour objet
de mettre en évidence quelques unes de ces contraintes sur un cas particulier.

III-1) Le cahier des charges


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Il s’agit de réaliser un réseau directif, avec des contraintes sur les lobes secondaires
assez sévères :

- Nature du réseau : antennes imprimées.


- Fréquence centrale : 12GHz
- Rayonnement axial de gain supérieur ou égal à 20dB
- Angle d’ouverture du plan E à –3 dB : 40°
- Angle d’ouverture du plan H à –3 dB : 6°
- Niveau des lobes secondaires plan H : < - 30 dB
- Niveau des lobes secondaires plan E : < - 12 dB
- Bande passante pour un coefficient de réflexion < -12dB : environ 2%

III-2) Les éléments qui font l’objet d’un choix

Il n’existe pas une solution unique répondant au cahier des charges, et à cette étape de
l’élaboration du réseau, il existe un certain nombre de degrés de liberté.

Quelques uns de ces choix sont faits de manière empirique : leur opportunité est
souvent guidée par l’expérience acquise.

Ainsi l’élément de base sera choisi de forme carrée, alimenté en coin (Figure XI-15),
car le diagramme de rayonnement du plan H décroît vers 0 lorsque l’on s’approche de
l’horizon (Figure XI-16), ce qui va contribuer à abaisser le niveau des lobes secondaires dans
ce plan.

Plan H

Figure XI-15 : réseau de patch alimentés en coin


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0
-90 -80 -70 -60 -50 -40 -30 -20 -10 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
Degrés
-2

-4

-6

-8

-10

-12

-14

-16

-18
dB
-20

Figure XI-16 : Diagramme de rayonnement plan H d’une antenne imprimée

L’’alimentation en coin est privilégiée car elle va permettre un calcul simple de la


répartition d’énergie entre les antennes qui pourront être considérées comme montées en
parallèle sur la ligne d’alimentation.

Le choix du substrat constitue un élément déterminant dans la synthèse de réseaux


d’antennes imprimées : il conditionne les dimensions des patchs, les dimensions des lignes, et
l’espacement entre les éléments du réseau. Il est cependant restreint aux matériaux disponibles
sur le marché. Il doit de plus minimiser les pertes diélectriques à la fréquence de
fonctionnement.

Le substrat choisi est en verre-téflon, et ses caractéristiques physiques annoncées sont


les suivantes :

εr = 2,55 tg(δ) = 2 . 10-3 Hauteur = 0,76 mm

La largeur de la ligne d’alimentation peut elle aussi faire l’objet d’une certaine latitude,
une contrainte minimum étant de l’ordre du mm afin de garder une précision de réalisation
suffisante pour ne pas affecter les performances du réseau. La largeur choisie va conditionner
l’impédance caractéristique de la ligne, ainsi que les dimensions des transformateurs quart
d’onde utilisés.

III-2) Les éléments calculés

Du cahier des charges, et des choix effectués, découlent méthodiquement un certain


nombre de résultats.

Une fréquence de fonctionnement de 12GHz implique que la longueur d’onde dans le


vide sera égale à λ0 = 2.5 cm.
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Un logiciel simple de calcul de ligne et d’antennes imprimées doit être utilisé afin de
dimensionner ces éléments dont les dimensions sont fonction du substrat.

A 12 GHz, avec une perméabilité relative de 2,55, le patch carré aura 7,3 mm de côté.
Sa résistance d’entrée calculée pour une alimentation sur un coin est de 276 Ω.

Une ligne de 1mm de largeur aura une impédance caractéristique Zc = 78,4 Ω. La


perméabilité relative effective sera εeff = 2,02 ce qui donne une longueur d’onde guidée λG =
17,6 mm, soit donc λG = 0,7 λ0 . Cette dernière relation justifie à posteriori le choix du substrat
qui a été fait, car il a été montré dans les paragraphes précédents que le maximum de
directivité était obtenu pour une distance entre éléments voisine de 0,7 λ0 .

La cohérence entre les angles d’ouverture et le gain peut être vérifiée par la formule
approchée suivante valide pour des réseaux directifs :

Glinéaire = 30 000 / (θE . θH) (XI-33)

où θE et θH sont exprimés en degrés

soit donc G = 30 000 / (40 x 6) = 125 et GdB = 10 log(125) = 21 dB

Le gain va imposer le nombre minimum d’éléments du réseau. L’antenne imprimée


ayant un gain voisin de 6dB, le tableau suivant montre l’évolution du gain en fonction du
nombre d’éléments :

Nombre d’éléments 1 2 4 8 16 32
Gain (dB) 6 9 12 15 18 21

Compte tenu des angles d’ouverture demandés dans les plan E (40°) et H (6°), le réseau
qui doit comporter 32 éléments au minimum pour garantir un gain de 20 dB, sera décomposé
en un réseau de 2 X 16 éléments : 2 éléments dans le plan E et 16 éléments dans le plan H.

III-3) Utilisation du logiciel de synthèse de réseau

Nous avons précisé le diagramme de rayonnement élémentaire, la distance entre


éléments du réseau et le nombre d’éléments dans chaque plan. Nous pouvons maintenant
utiliser le logiciel de synthèse afin de déterminer les amplitudes et phases à appliquer à chaque
élément pour obtenir le diagramme désiré.
Puisqu’il s’agit d’un rayonnement axial, nous attendons une phase identique sur chaque
élément du réseau. Par contre l’amplitude de l’excitation doit permettre d’abaisser les lobes
secondaires jusqu’au niveau désiré.
La simulation donne les résultats suivants, dans le plan H, pour 16 éléments, alimentés
de manière symétrique par rapport à l’origine (Figure XI-17) :
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0
-90 -80 -70 -60 -50 -40 -30 -20 -10 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
Téta
-10

-20

-30

-40

-50
dB

-60

N° des éléments Position des éléments amplitude phase


1 0.35 λ0 1 0
2 1.05 λ0 0.93 0
3 1.75 λ0 0.82 0
4 2.45 λ0 0.68 0
5 3.15 λ0 0.53 0
6 3.85 λ0 0.39 0
7 4.55 λ0 0.25 0
8 5.25 λ0 0.19 0

Figure XI-17 : Résultat du logiciel de synthèse pour un réseau directif à 16


éléments symétriques, avec abaissement des lobes secondaires.

III-4) La répartition de l’énergie entre les antennes élémentaires.

Cette répartition va se faire par l’utilisation de transformateurs quart d’onde qui vont
permettre d’ajuster chaque impédance d’antenne par rapport à la précédente. Considérons pour
commencer la répartition entre les éléments 7 et 8 situés à l’extrémité du réseau. Désignons par
Zc l’impédance caractéristique de la ligne de 1 mm que nous avons choisie pour amener
l’énergie. (Figure XI-18)

L’antenne 8 se comporte comme un élément passif de résistance d’entrée Z8 = ZA =


276 Ω. Son impédance ramenée au niveau de l’antenne 7 vaut :

Zc2
Z'8 = ZA (XI-34)
Zc22

Tout se passe comme si, au point d’alimentation de l’antenne 7, on avait deux antennes
en parallèle : l’antenne 7 d’impédance ZA, et l’antenne 8 d’impédance ramenée Z’8.
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E7 E8

Z7 Z8

Zc Zc2 Zc

λg / 4 λg / 4 λg / 2

Figure XI-18 : Détail de l’alimentation du réseau

Par analogie avec des résistances en parallèles R7 et R’8 alimentées sous une même
tension U, on en déduit le rapport des puissances rayonnées par chaque antenne en fonction de
leur résistance d’entrée :

2 P8 U 2 / R'8 R
α = = 2 = 7 (XI-35)
P7 U / R7 R '8

soit encore :

2 ZA Zc22
α = = 2 (XI-36)
Z2 Zc
ZA 2c
Zc2

Or le coefficient α représente précisément la pondération en amplitude du champ


électromagnétique que l’on doit appliquer à l’antenne 8 par rapport à l’antenne 7, rapport qui
est donné par le résultat de la synthèse de réseau (XI-17) :

α = 0,19 / 0,25 = 0,76 et donc : Zc2 = Zc x 0,76 = 78,4 x 0,76 = 60 Ω

De cette impédance caractéristique, on déduit la largeur de ligne du transformateur


quart d’onde : l = 1,6 mm.

La procédure un peu laborieuse décrite ci-dessus doit être répétée (en remplaçant Z8 par
Z7 // Z’8 ……) de proche en proche jusqu’au premier élément du réseau afin de permettre le
calcul de chaque transformateur. Enfin, si nécessaire, il faudra adapter la partie réelle de
l’impédance du réseau à 50 Ω, la partie imaginaire étant en général ajustable à l’aide d’un stub.

III-5) Réalisation du réseau et mesures.

La première étape consiste à réaliser le réseau à une dimension. La figure (XI-19)


représente une photo du masque et du réseau, sur lequel on distingue les 16 antennes
élémentaires, la ligne d’alimentation, les transformateurs quart d’onde, et le stub qui, prévu
suffisamment long, a été rogné jusqu’à l’annulation de la partie imaginaire de l’impédance.
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Figure XI-19 : Photo du masque et du réseau de 8 éléments destiné à former le lobe


dans le plan H.

La mesure du coefficient de réflexion permet de rendre compte de l’adaptation de


l’antenne, et de sa bande passante en adaptation. La contrainte d’une bande passante de 2% à –
12 dB, centrée sur 12 Ghz, est encore très largement tenue sur la figure XI-20. Mais cela est
nécessaire, car le réseau est incomplet, et la bande passante diminue lorsque le nombre
d’éléments augmente.

Figure XI-20 : Coefficient de réflexion du réseau aligné à 16 éléments.

On notera sur la figure XI-21 l’impédance à 12GHz qui est idéalement voisine de 50Ω.
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Figure XI-21 : Impédance d’entrée du réseau aligné de 16 éléments.

Enfin, une mesure du diagramme de rayonnement dans le plan H (Figure XI-22) vient
confirmer un angle d’ouverture proche de 6°, et des lobes secondaires inférieurs ou égaux à -
30 dB.

Le réseau complet sera chevé en disposant deux branches de 16 éléments parallèles, et


en prévoyant le dispositif d’alimentation adéquat pour ces deux branches.
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Figure XI-22 : Diagramme de rayonnement plan H du réseau aligné à 16 éléments.

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