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Les données du tableau 1 ont été obtenues lors d’un essai de traction sur une éprouvette d’acier
doux à 0.38% de Carbone, de forme cylindrique de diamètre D0=12 mm et de longueur utile
L=20 mm Un extensomètre a été monté sur l’éprouvette. L’écartement initial lo des couteaux
de l’extensomètre est égal à l0=10 mm On mesure l’évolution de l’écartement l des couteaux
de l’extensomètre en fonction de l’effort appliqué sur l’éprouvette lors de l’essai.
Question :
60
50
Fe= 59.5 KN
40
30
20
10
0
0 0,5 1 1,5 2
lu=1.72
AL (mm)
ε0 0 0,001 0,003 0,005 0,012 0,02 0,048 0,082 0,125 0,144 0,157 0,175
σ0 0,0 267,9 552,7 526,1 604,8 745,4 806,4 810,9 802,0 798,5 770,2 690,6
1000,0 La striction
900,0
800,0
700,0
Contrainte MPa
600,0
Rupture
500,0
400,0 Courbe de traction
conventionnelle
300,0
200,0 Courbe de traction
rationnelle
100,0 Domaine plastique
0,0
0 0,05 0,1 0,15 0,2
Déformation
Domaine élastique
E=267 GPa
4) Estimez la limite d’élasticité du matériau Re, et déduire graphiquement sa limite
d’élasticité conventionnelle Rp0.2%.
Rp0.2%.=542 Mpa
5) Etudiez les différentes parties de la courbe. En particulier, que se passe t’il au point 4 et
entre les points 4 et 5 ?
Entre les point 3 à 12 Domaine plastique. C’est une zone de déformation permanente.
𝑆0 −𝑆𝑢
Le coefficient de striction 𝑍% = 100 ( )
𝑆0
𝜋
Avec 𝑆0 la section initiale de l’éprouvette : 𝑆0 = 4 𝐷0 2
𝜋
𝑆𝑢 La section de l’éprouvette à la rupture : 𝑆𝑢 = 4 𝐷𝑢 2
𝜀 = 𝐿𝑛(1 + 𝜀0 ) 𝑒𝑡 𝜎 = 𝜎0 ∗ (1 + 𝜀0 )
ε 0 0,0010 0,0030 0,0050 0,0119 0,0198 0,0469 0,0788 0,1178 0,1345 0,1458 0,1613
σ 0 268,2 554,3 528,8 612,1 760,3 845,1 877,3 902,3 913,5 891,1 811,5
La partie d’écrouissage de la courbe de traction rationnelle d’un acier doux est modélisée par
le modèle suivant :
𝜎 = 𝐾(𝜀 𝑝 )𝑛
On prend deux points de la partie d’écrouissage soit le point 5 et le point 7 on calcul pour chacun
la déformation plastique 𝜀 𝑝 et la contrainte 𝜎
Pour le point 5 :
𝜎(5)
𝜀(5) = 𝜀 𝑒 (5) + 𝜀 𝑝 (5) avec 𝜀 𝑒 (5) la déformation élastique au point 5 𝜀 𝑒 (5) =
𝐸
𝜎(5) 𝜎(7)
D’où 𝜀 𝑝 (5) = 𝜀(5) − de même pour le point 7 𝜀 𝑝 (7) = 𝜀(7) −
𝐸 𝐸
𝜎(7) 𝑛
𝜎(7) 𝜀 𝑝 ( 7) 𝑛 𝜀 ( 7) −
𝐸
On a = (𝜀𝑝 (5)) =( 𝜎(5) )
𝜎(5) 𝜀 ( 5) −
𝐸
𝑛
𝜎 (7)
𝜎 (7) 𝜀(7) −
𝐿𝑛 ( ) = 𝐿𝑛 (( 𝐸 ) )
(
𝜎 5 ) 𝜎 ( 5)
𝜀(5) − 𝐸
Et par suite
𝜎(7)
𝐿𝑛( )
𝜎(5)
𝑛= 𝜎(7)
AN 𝜎 (7) = 845,1 MPa , 𝜎(5) = 612,1 MPa
𝜀(7)−
𝐿𝑛(( 𝐸 ))
𝜎(5)
𝜀(5)−
𝐸
845,1
𝐿𝑛 ( )
612,1
𝑛= = 0.213
845,1
0,0469 −
𝐿𝑛 (( 267000))
612,1
0,0119 −
267000
Exercice 2 :
Supposons que la loi contrainte - déformation plastique est σ =600(0.008+ε)0.22 MPa et que la
contrainte normale à la tôle est nulle. Les déformations élastiques sont négligeables.
Questions :
𝐷𝑚𝑎𝑗𝑒𝑢𝑟𝑒
La déformation majeure 𝜀1 = 𝐿𝑛 ( )
𝐷0
𝐷𝑚𝑖𝑛𝑒𝑢𝑟𝑒
La déformation mineure 𝜀2 = 𝐿𝑛 ( 𝐷0
)
𝐷𝑚𝑎𝑗𝑒𝑢𝑟𝑒 94
AN : 𝜀1 = 𝐿𝑛 ( ) = 𝐿𝑛 (80) = 0.16
𝐷0
𝐷𝑚𝑖𝑛𝑒𝑢𝑟𝑒 65
𝜀2 = 𝐿𝑛 ( ) = 𝐿𝑛 ( ) = −0.2
𝐷0 80
𝑒
On 𝜀3 = 𝐿𝑛 (𝑒 ) et par suite 𝑒 = 𝑒0 ∗ 𝑒 𝜀3 =0.83 mm
0
𝜀2
𝑟=⌊ |=5
𝜀3
Exercice 3 Emboutissabilité
Remarque :
(e/Dd). En effet, on estime généralement que l’emboutissage est possible dans les conditions suivantes
: (1) DR ≤ 2; (2) r < 0,5 ou 50% et (3) e/Dd > 1%. Ces valeurs ont été initialement déterminées pour
les embouts en acier, mais restent valables pour les alliages d’aluminium.
1) Est-ce que cette opération est faisable techniquement en se basant sur ces données ?
L’opération est faisable lorsque les trois conditions suivantes sont validées :
1) le rapport d’emboutissage DR ≤ 2;
Condition 1 : On a
𝐷𝑑 −𝑑𝐸 138−75
Condition 2 : On a 𝑟 = = = 0.45 < 0.5 la condition est validée
𝐷𝑑 138
𝑒 1.6
Condition 3 : on a 𝐷 = 138 = 0.011 = 1.1% > 1% la condition est validée
𝑑
2) Calculez, la force d’emboutissage ainsi que la force de maintien du disque de départ (blank).
On rappelle que dans le cas de l’alliage 3003-O, la résistance maximale est de 110 MPa et la
limite d’élasticité est de 40 MPa. Le rayon de bord de la matrice est de 6,5 mm.
Soitent :
𝑑
K dépond du rapport 𝐷𝑑𝐸
Le rôle du serre flan consiste à empêcher la formation de plis sur le rebond du flan en
exerçant une pression appropriée. Si cette force est trop importante, le flan risque de se
fissure, par contre si cette force est trop faible, le flan risque de présenter des plis.
𝜋
La surface de contact 𝑆𝐶 = 4 ∗ (𝐷𝑑 2 −(𝑑𝐸 + 2 ∗ 𝑒 + 2 ∗ 𝑟)2 )
Une entreprise de production mécanique désire la fabrication d'une grande série de couvercle
en acier inoxydable. Chaque couvercle est composé d'une partie cylindrique obtenue par
emboutissage. Le dessin est donné par la figure ci-dessous :
On donne :
Rm = 50 daN/mm2
Questions :
La méthode analytique
8
2 4
𝐷𝑓 = ∗ ∑ 𝑆𝑖
𝜋
𝑖=1
4
𝑆 = 4 ∗ 25 ∗ 200 = 20000 𝑚𝑚
𝜋 1
4
𝑆 = 2 ∗ 𝜋 ∗ 10 ∗ (200 − 0.7 ∗ 10) = 12126.54𝑚𝑚²
𝜋 2
4
𝑆 = (200 − 2 ∗ 10)2 − (155 + 2 ∗ 10)2 = 1775 𝑚𝑚²
𝜋 3
4
𝑆 = 2 ∗ 𝜋 ∗ 10 ∗ (155 + 0.7 ∗ 10) = 10178.7 𝑚𝑚²
𝜋 4
4
𝑆 = 4 ∗ 155 ∗ 110 = 68200 𝑚𝑚2
𝜋 5
4
𝑆 = 2 ∗ 𝜋 ∗ 10 ∗ (155 − 0.7 ∗ 10) = 9299.1 𝑚𝑚2
𝜋 6
4
𝑆 = (155 − 2 ∗ 10)2 − 1202 = 3825 𝑚𝑚2
𝜋 7
4
𝑆 = 2 ∗ 1202 = 28800 𝑚𝑚²
𝜋 8
D’où 𝐷𝑓 = √(20000 + 12126.54 + 1775 + 10178.7 + 68200 + 9299.1 + 3825 + 28800) = 392.7 𝑚𝑚
Soit m1=0.51 et m2=0.8 les deux coefficients de réduction pour les aciers inoxydables
Le diamètre corrigé
155
𝐷𝑓 𝑐𝑜𝑟𝑟𝑖𝑔é = = 380 𝑚𝑚
0.51 ∗ 0.8
𝑑1 ′ = 𝐷𝑓 𝑐𝑜𝑟𝑟𝑖𝑔é ∗ 𝑚1 = 193.8𝑚𝑚
collerette
𝑐𝑜𝑟𝑟𝑖𝑔é
∅ 𝐷𝑓
∅ 𝑑1 ′
ℎ1
𝑟
On a
1 𝑐𝑜𝑟𝑟𝑖𝑔é 2
ℎ1 = ′ ∗ ((𝐷𝑓 ) − (2 ∗ 𝜋 ∗ 𝑟 ∗ (𝑑1′ − 0.7 ∗ 𝑟) + (𝑑1 ′ − 2𝑟)2 ))
4 ∗ 𝑑1
ℎ1 = 132.17 𝑚𝑚
𝐾1 ∗ ℎ1 ∗ 𝐹𝐸
𝑊𝐸 = = 132.17 ∗ 304.4 = 4 𝐾𝐽
1000
𝐹𝑠 = 𝑝 ∗ 𝑆𝐶
𝜋 2
𝑆𝐶 = ∗ (𝐷𝑓 𝑐𝑜𝑟𝑟𝑖𝑔é −(𝑑1 ′ + 2 ∗ 𝑒 + 2 ∗ 𝑟𝑚𝑎𝑡𝑟𝑖𝑐𝑒 )2 )
4
Annexe