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ANALYSE BOURSIERE
La BRVM revient à la hausse et progresse de plus de 3%
Evolution des indices - Février 2015
La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) clôture le mois de février par une hausse de 3,05%,
à 260,71 points, observée sur l’indice BRVM Composite. L’indice BRVM 10 confirme cette embellie en 275
270
progressant de 3,76%, à 270,27 points. Le marché a été principalement amené par les secteurs 265
« Finances » et « Services Publics » à travers les titres BICI CI (+13,91%), CIE CI (+11.54%) et surtout + 3,70%
260
SONATEL CI (+6,9%), la principale valeur de la BRVM. Pour sa part, CIE CI (+11,54%) a également 255

contribué à tirer le marché vers le haut. On peut considérer que les tendances annoncées sur les résultats + 3,05%
250
245
du dernier trimestre de l’année 2014 ont conforté la confiance des investisseurs. La capitalisation 240
boursière de l’ensemble des titres cotés s’améliore ainsi de 3,84%, à 6 433 milliards de Fcfa et celle des 235

27/0 015
26/0 015
25/0 015

015
23/0 015
10/0 015

20/0 015
21/0 015
12/0 015
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18/0 015

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11/0 015
07/0 015
06/0 015
05/0 015
valeurs composant l’indice BRVM 10 évolue de 3,76%, à 4 731 milliards de Fcfa. La capitalisation

2/2
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02/0
boursière du marché obligataire suit la tendance globale du marché et avance de 4,99%, à 1 194 Fcfa.
BRVM 10 BRVM Composite

Le marché des actions affiche, sur l’ensemble du mois de février, 5 466 430 titres échangés pour une
valeur totale de 9,46 milliards de Fcfa, soit une importante hausse de 138% par rapport à janvier 2015.
Le secteur « Services Publics », grâce au dynamisme de l’action SONATEL, affiche la plus forte Valeurs des échanges sectoriels - Février 2015
AGRICULTURE
contribution mensuelle en valeur à hauteur de 63,04% au montant total des échanges du marché. DISTRIBUTION
1,87%
1,43%
TRANSPORT
0,64%
AUTRES SECTEURS
0,00%
Le secteur « Finances » totalise 5 140 863 titres échangés pour une valeur totale de 2,23 milliards de Fcfa, INDUSTRIE
soit 23,57 % de la valeur des transactions mensuelles du marché. Au titre des meilleures performances 9,45%

sectorielles, BICI CI réalise une plus-value mensuelle de 13,91%, à 89 995 Fcfa et s’adjuge la plus forte
hausse mensuelle du marché. SAFCA CI progresse aussi de 4,35%, à 24 000 Fcfa Le Groupe BOA, à travers
ses filiales, affiche des évolutions mensuelles mitigées. En effet, BOA NIGER et BOA CI chutent, SERVICES PUBLICS
respectivement, de 13,46%, à 80 000 Fcfa et de 2,17%, à 90 005 Fcfa tandis que BOA SN, introduit sur le FINANCE
63,04%

marché le 10 décembre 2014 à 30 000 Fcfa, poursuit sa progression et gagne 1,54%, 23,57%

à 66 000 FCFA. Pour sa part, BOA BF reste stable à 95 000 Fcfa. De son côté, ETI (Groupe Ecobank) se
déprécie de 4,08%, à 47 Fcfa. Dans l’attente des résultats annuels de la banque panafricaine, Nedbank,
principal actionnaire du Groupe Ecobank, a fait part d’une estimation (prudente) des résultats du
quatrième trimestre du Groupe bancaire à 65 millions de dollars US (environ 38,83 milliards de Fcfa). Si cette Plus fortes baisses / hausses - Février 2015
tendance se confirme, le résultat annuel pourrait être attendu avec un léger recul puisque, confrontée au trois 20%
premiers trimestres de 2014, la moyenne des revenus est de 92,3 millions de dollars US (environ 15% 13,91%
55,13 milliards de Fcfa). 10%
11,54%
8,33%
5,96% 6,90%
5%
Le secteur « Services Publics » enregistre 298 287 titres négociés pour une valeur totale de 5,97 milliards
0%
de Fcfa, soit 63,04% de la valeur des transactions mensuelles du marché. En dehors de SODE CI qui glisse
-5%
de 0,28%, à 69 800 Fcfa, toutes les autres composantes du secteur ont engrangé d’intéressantes plus-values -6,90% -6,67%
-4,84%

-10% -9,21%
permettant audit secteur d’enregistrer la meilleure performance mensuelle du marché. -13,46%
-15%
En effet, CIE CI, SONATEL SN et ONATEL BF affichent des hausses mensuelles de 11,54%, à 72 500 Fcfa,
-20%
de 6,9%, à 24 800 Fcfa et de 5,96%, à 7 205 Fcfa, respectivement. Ces évolutions sont le corollaire des
SN

CI
NG

CI

CI

CI

CI
CI

BF
CI

CI
E

GY

E
LE
GB

L
A

BL

ID

CI
E

TE

BI

résultats annuels satisfaisants publiés par ces structures. ONATEL BF affiche une croissance de son chiffre
BO

ST

ER

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SO

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CA

NA
NE

EN

ON

LI
SI

SO

R
VO

AI

d’affaires de 7%, à 130,93 milliards de Fcfa (contre 122,7 milliards de Fcfa en 2013). Par contre, l’opérateur
VI

historique des télécommunications du Burkina Faso a réalisé un résultat net 2014 de

19,6 milliards de Fcfa contre 20,3 milliards de Fcfa en 2013, soit un recul de 3%. L’activité de ONATEL BF
a été impactée par des mesures réglementaires et fiscales, à savoir la taxe sur le chiffre d’affaires
(4,2 milliards de Fcfa) et la pénalité sur la qualité de service (2,07 milliards de Fcfa). Cependant, l’effort
d’optimisation des coûts consenti par ONATEL BF a permis de réduire l’impact de ces mesures sur le résultat
net de l’entreprise. Quant à SODE CI, elle annonce un profit net de 3,17 milliards de Fcfa,
en hausse de 27% par rapport à 2013. Son chiffre d’affaire s’établit à 81 milliards de Fcfa.

Le secteur « Agriculture » présente 7 896 titres échangés pour une valeur totale de 135,61 millions de Fcfa,
soit 1,43% de la valeur des transactions mensuelles du marché. Les performances du secteur ont été
affectées par les moins-values subies par ses principales composantes. En effet, SOGB CI, SAPH CI
et PALM CI perdent, respectivement, 6,9%, à 27 000 Fcfa, 4,46%, à 15 000 Fcfa et 3,74%, à 18 000 Fcfa.
Suite Analyse boursière en Page 3
 La lettre mensuelle
de

PUBLICATION DE RESULTATS EXERCICE 2014

UNIWAX CI
UNIWAX est une compagnie ivoirienne née en 1968
dont l’objet principale est la production de WAX (pagne
africain en tissu imprimé) destinée d’abord au Marché
local et ensuite à l’exportation. Le mardi 3 mars 2015,
l’entreprise a publié ses états financiers provisoires qui
peuvent être résumés comme suit :
• Un Chiffre d’affaires en forte hausse (+32%), à 36,051 milliards de Fcfa ;
• Un Résultat d’exploitation qui triple (+226%), à 3,951 milliards de Fcfa ;
• Un Résultat Net passant de 1,151 milliard de Fcfa à 2,37 milliards de Fcfa ;
• Croissance des dividendes à distribuer (1 350 Fcfa net en 2013 contre
2 430 Fcfa net en 2014) ;
• Projet de fractionnement : 1 action ancienne pour 5 actions nouvelles ;
• Projet d’augmentation de capital.
IV- LE RÉSULTAT NET
Après une légère baisse notée en 2013, le Résultat Net de UNIWAX
CI a doublé en 2014. Il est passé de 1,151 milliard de Fcfa à
2,37 milliards de Fcfa, soit une hausse de 106%. Le ROE (Return on
Equity) de la société s’est établit à 29% au terme de l’exercice 2014
contre 17% en 2013. Il est à noter que l’impôt payé par l’entreprise
sur l’exercice clos au 31 décembre 2014 est de 889 millions de Fcfa,
en forte hausse annuelle (+423%).
Résultat Net
(en millions)
2 370

I- LE CHIFFRE D’AFFAIRES 1 405

1 151

Le chiffre d’affaires de UNIWAX CI a atteint 36,48 milliards de Fcfa en

2014, en forte progression de 32% par rapport à l’exercice 2013.
La croissance de ce chiffre d’affaires est essentiellement portée par
l’augmentation des ventes de produits fabriqués. 2012 2013 2014

Chiffre d’Affaires
(en millions)
V- LE DIVIDENDE NET PAR ACTION
36 480
Le Conseil d’Administration de UNIWAX CI compte proposer un
26 284 27 722 dividende global à distribuer de 2,025 milliards de Fcfa pour
le compte de l’exercice 2014. Avec 750 000 actions en circulation,
le dividende brut devrait se situer à 2 700 Fcfa, soit 2 430 Fcfa net
par action.

Dividende net par action

3 000

2 500 2430
2012 2013 2014
2 000

II- LE RÉSULTAT BRUT D’EXPLOITATION 1 500

1350

1 000 846
Il a connu une hausse significative entre 2012 et 2014. En effet, il est
passé de 697 millions de Fcfa à 1,212 milliards de Fcfa entre 2012 500
et 2013 (+74%) et de 1,212 milliards de Fcfa à 3,951 milliards de 0
0
Fcfa entre 2013 et 2014. L’amélioration de cet agrégat s’explique 2012 2012 2013 2014
principalement par la baisse du ratio « Consommation globale / Dividende net par action
Chiffre d’affaires). Ce dernier est passé de 83% en 2012, à 82%
en 2013 et 75% en 2014.
VI- PERSPECTIVES
III- LES CHARGES DU PERSONNEL
Face au phénomène grandissant de la fraude et de la contrefaçon,
Sur l’exercice 2014, les charges du personnel de UNIWAX CI ont UNIWAX CI s’est définie une nouvelle stratégie axée sur la créativité et
représentées 12% du chiffre d’affaires, en baisse par rapport à 2013 l’innovation pour lutter efficacement contre ce fléau.
où elles étaient à 14% du CA.
Pour 2015, UNIWAX CI prévoit de procéder au fractionnement de ses
40 000 000 000 84% actions selon un rapport de un (01) à cinq (05). Le nombre d’action
35 000 000 000 83% 82% composant le capital social passera ainsi de 750 000 actions à
82%
30 000 000 000
3 750 000 actions. En conséquence, la valeur nominale de l’action
80% passera de 5 000 Fcfa à 1 000 Fcfa. Ce fractionnement est prévu
25 000 000 000
78% pour le 31 mars 2015.
20 000 000 000
75% 76%
15 000 000 000 Une augmentation de capital est aussi envisagée au courant de
74%
10 000 000 000 l’année 2015. L’augmentation devrait se faire via une OPV
5 000 000 000 72% (Offre Publique de Vente) d’actions nouvelles sur la BRVM pour un
- 70%
montant compris entre 347 000 000 Fcfa et 622 000 000 Fcfa.
2012 2013 2014
Consomation globale fffaires
Chiffffre d’af
Chiffre fa
d’affaires

N° 183 - Mars 2 01 5 - P a g e 02
La lettre mensuelle
de
LU POUR VOUS
L’Afrique dans les radars du capital-investissement
En 2014, les fonds de capital-
investissement ont injecté 8,1 milliards
de dollars (environ 4 930 milliards de
Fcfa) dans les entreprises africaines.
C’est le second plus haut niveau jamais
atteint depuis les 8,3 milliards de dollars
(environ 5 051 milliards de Fcfa)
engagés en 2007. Les nouvelles
statistiques dévoilées par l’African
Henri-Claude OYIMA Private Equity and Venture Capital
PDG Groupe BGFI Bank
Association (AVCA) confirment la place
de l’Afrique dans les radars des acteurs anglo-saxons du capital-
investissement.
Selon les analystes de Knowdys Consulting Group, leader du
conseil en intelligence économique en Afrique subsaharienne, le
succès de l’Afrique auprès des fonds anglo-saxons provient en
partie de leur habilité à bien distinguer les risques réels des
risques perçus.
Cette aptitude passe par les commandes d’études pointues
réalisées par des cabinets africains ayant une parfaite maîtrise
des réalités africaines. Selon Guy Gweth, fondateur du groupe
Knowdys, « les investisseurs anglo-saxons surfent à moyen-long
terme sur le formidable potentiel de croissance de l’Afrique, une
croissance portée par la démographie, les réformes dans
l’environnement des affaires, la percée du mobile et
l’augmentation du pouvoir d’achat des classes moyennes. »
Les Télécoms font la course en tête parmi les secteurs d’activité
les plus rentables sur le continent comme en témoignent les
Suite Analyse boursière (Page 1)
Les titres du secteur continuent de subir les aléas du marché
international. Ces perturbations pourraient d’ailleurs s’étendre sur
l’année 2015, malgré un léger redressement du cours du caoutchouc
naturel sur le marché de Singapour à 77,79 cents dollar US / kg (environ
464,85 Fcfa / kg) en février 2015 contre 75,03 cents dollars US / kg
(environ 448,36 Fcfa / kg) en janvier 2015. Pour rappel, la chute du
cours du caoutchouc a débuté en mai 2011 à 265,49 cents dollars
US / kg (environ 1 586,64 Fcfa / kg) et a atteint son plus bas niveau en
décembre 2014 à 72,72 cents dollars US / kg (environ 434,63 Fcfa / kg).
L’huile de palme a quasiment connu la même trajectoire de dépréciation
en affichant son plus haut cours à 1,25 dollars US / litre (environ
7,47 Fcfa / litre) en mai 2011 contre 0,62 dollars US / litre en décembre
2014 (environ 3,71 Fcfa / litre).
Le secteur « Industrie » affiche 14 484 titres échangés pour une valeur
totale de 894,45 millions de Fcfa, soit 9,45% de la valeur des transactions
mensuelles du marché. AIR LIQUIDE CI offre la meilleure plus-value
mensuelle du secteur avec une hausse de 8,33%, à 26 000 Fcfa. Malgré
la publication de résultats 2014 satisfaisant, UNIWAX CI n’a progressé que
de 2,49%, à 41 000 Fcfa. En effet, UNIWAX CI a réalisé un résultat net
annuel de 2,37 milliards de Fcfa contre 1,15 milliard de Fcfa en 2013, soit
une nette amélioration de 106%. Aidé par la relance, dans le milieu de la
mode, des produits confectionnés à base de tissu wax (pagne en tissu
imprimé), la structure a vu son chiffre d’affaires évolué de 32%,
à 36,05 milliards de Fcfa. UNIWAX CI prévoit de distribuer un montant
global de 2,02 milliards de Fcfa en dividende brut, soit 2 430 Fcfa net par
action. En perspective, afin de rendre le titre plus liquide, la structure
compte procéder au fractionnement de ses actions dans un rapport de un
(1) à cinq (5), puis procédera à une augmentation de capital au courant
de l’année 2015.
opérations réalisées au cours des derniers mois. Entre 2007 et
2014, 25% des investissements enregistrés par l’AVCA sont allés
aux Télécoms. Basé dans la capitale américaine, Emerging
Capital Partners, a par exemple, mobilisé 3,15 milliards de dollars
(environ 1 916 milliards de Fcfa) en faveur de l’opérateur mobile
IHS crée en 2001.
Parmi les autres secteurs performants, on note les services
financiers, l’énergie, les infrastructures, la santé, l’agroalimentaire
et les ressources naturelles. Carlyle Group a, par exemple, investi
147 millions de dollars (environ 89,37 milliards de Fcfa) au
Nigeria via la Diamond Bank, et KKR a investi 200 millions de
dollars (environ 122,6 milliards de Fcfa) dans une entreprise
éthiopienne, pour ne citer que ces exemples.
Entrainée par le Nigeria, l’Afrique de l’Ouest a attiré 25% des
investissements de Private Equity, talonnée par l’Afrique du Sud
à 24%, d’après les dernières données de l’AVCA.
C’est dans ce contexte que l’Association française des
investisseurs pour la croissance (AFIC), a annoncé la création
d’un « club Afrique » dédié au capital-investissement à la
mi-mars 2015.
Pour les analystes de Knowdys, « l’Afrique ne sortira pas des
radars du capital-investissement, pendant plusieurs décennies si
les réformes attendues des États africains sont accélérées. »
Source : Africa Diligence
1 USD = 607.628 FCFA
Le secteur « Distribution » totalise 3 640 titres négociés pour une valeur
totale de 176,64 millions de Fcfa, soit 1,87% de la valeur des
transactions mensuelles du marché. Les concessionnaires automobiles
ont porté la performance du secteur avec CFAO CI et Tractafric Motors
CI qui gagnent, 5,77%, à 55 000 Fcfa et 4,79%, à 175 000 Fcfa,
respectivement. Notons que, dans son ambition de diversifier l’offre à ses
clients, CFAO CI a signé, avec L’Oréal, un protocole d’accord de
production et de distribution de produits cosmétiques en Côte d’Ivoire.
Ainsi, le numéro 1 mondial de la cosmétique, présent dans plus de
130 pays, compte s’appuyer sur l’expérience de CFAO en Afrique pour
accélérer son développement sur les marchés clés en Afrique de l’Ouest.
Notons la performance de TOTAL SN qui, depuis son introduction à la
cote de la BRVM le 20 février dernier, a progressé de 43,45% et termine
le mois de février à 18 505 Fcfa. A contrario, TOTAL CI et Vivo Energy CI
reculent de 4,04%, à 190 000 Fcfa et de 4,84%, à 57 000 Fcfa,
respectivement.
Le secteur Transport enregistre 1 250 titres négociés pour une valeur
totale de 60,40 millions de Fcfa, soit 0,64% de la valeur des transactions
mensuelles du marché. Bolloré Africa Logistics CI réalise une hausse
mensuelle de 1,74%, à 175 000 Fcfa tandis que MOVIS CI cède 4,1%,
à 5 500 Fcfa. Pourtant MOVIS CI a été le titre le plus actif avec 74,72%
du volume sectoriel mensuel.
Le marché obligataire a enregistré des transactions portant sur 16 lignes
obligataires pour un volume global mensuel de 387 568 obligations
échangées, soit 3,87 milliards de Fcfa.
N° 183 - Mars 2 01 5 - P a g e 03
La lettre mensuelle
de

ANNONCES
● Evénements sur valeurs (ESV) : Remboursement de capital et paiement d’intérêts

Date Ligne obligataire Intérêts net à payer Remboursement de capital Annuité totale

26 mars 2015 AZALAÏ 6,50% 2012-2018* 244 400 000 1 000 000 000 1 244 400 000

28 mars 2015 BIDC-EBID 6,50% 2014-2021 1 300 000 000 0 1 300 000 000

SOMAPP 7% 2010-2014* 13 982 500 425 000 000 438 982 500
1er avril 2015
PETRO IVOIRE 7% 2014-2021* 120 050 000 0 120 050 000

04 avril 2015 BIDC 6,75% 2010-2017 848 169 863 4 200 000 000 5 048 169 863

26 avril 2015 CRRH-UEMOA 6% 2013-2023 545 416 200 1 010 030 000 1 555 446 200
*Emprunt obligataire non coté mais enregistré au DC/BR

● Assemblées Générales (AG) de sociétés cotées à la BRVM

Emetteur Nature de l’AG Date Heure Lieu

BOA BF Ordinaire 1er avril 2015 09 :00 Hôtel LAÏCO à OUAGA 2000 - Burkina Faso

CIE CI Mixte 08 avril 2015 10:00 Palais des Congrès Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire Abidjan, Côte d'Ivoire

SONATEL SN Mixte 09 avril 2015 10:00 Hôtel King Fahd Palace - Dakar, Sénégal

ONATEL BF Ordinaire 15 avril 2015 10:00 Hôtel Palm Beach - Ouagadougou, Burkina Faso

impression La Rochette
BOA Bénin Ordinaire 17 avril 2015 10:00 AZALAÏ Hôtel de la plage - Cotonou, Bénin

● Résultat de première cotation :
✓ Emprunt obligataire « TPCI 6,55% 2014-2022 »
La première cotation de l’emprunt obligataire par appel public
à l’épargne dénommé « TPCI 6,55% 2014-2022 » a eu lieu
le mercredi 24 février 2015.
● BOA Côte d’Ivoire : Admission à la cote des actions nouvelles
suite à une augmentation de capital par apport en numéraire
Suite à l’augmentation du capital de la Bank Of Africa -
Côte d’Ivoire (BOA CI) par apport en numéraire, 100 000 actions
nouvelles ont été admises à la cote de la BRVM le vendredi
27 février 2015.

L’obligation « TPCI 6,55% 2014-2022 » a coté à 10 000 Fcfa et Le nombre d’actions composant le capital de la société BOA CI
550 titres ont été échangés pour une valeur total de 5,5 millions est passé ainsi de 720 000 à 820 000 et son capital social de
de Fcfa, hors coupons courus. 7 200 000 000 Fcfa à 8 200 000 000 Fcfa.

Ainsi, 6 183 281 titres « TPCI 6,55% 2014-2022 » ont été admis
au compartiment des obligations de la BRVM, pour une
capitalisation boursière de 61,83 milliards de Fcfa et une date de
jouissance fixée au 20 mai 2014.
✓ Emprunt obligataire « Etat du Sénégal 6,50% 2014-2021 »
La première cotation de l’emprunt obligataire par appel public
à l’épargne dénommé « Etat du Sénégal 6,50% 2014-2021 » a eu
lieu le mercredi 11 mars 2015.
L’obligation « Etat du Sénégal 6,50% 2014-2021 » a coté à
10 000 Fcfa et 100 titres ont été échangés pour une valeur total
d’un (01) million de Fcfa, hors coupons courus.
Ainsi, 11 899 696 titres « Etat du Sénégal 6,50% 2014-2021 » ont
été admis au compartiment des obligations de la BRVM, pour une
capitalisation boursière de 119 milliards de Fcfa et une date de
jouissance fixée au 27 novembre 2014.
L’opération avait permis de lever, sur le marché financier régional de
l’UEMOA, un montant de 118 996 960 000 Fcfa pour un montant
initial prévu de 75 milliards de Fcfa. La diffusion des 11 899 696
obligations « Etat du Sénégal 6,50% 2014-2021 » dans le public, au
prix de 10 000 Fcfa par obligation, a eu lieu du 27 octobre au
20 novembre 2014.
● Groupe ECOBANK : Ecobank Transnational Incorporated obtient
un prêt de premier rang non garanti de 50 millions $EU
Ecobank Transnational Incorporated, ETI, la société mère du
Groupe Ecobank basée à Lomé, a obtenu un prêt d’un an, de
premier rang et non garanti, d’un montant de 50 millions de
dollars (environ 30,38 milliards de Fcfa) auprès de la Deutsche
Bank AG. Le prêt sera utilisé pour les besoins généraux de la
société.
En décembre 2014, ETI avait réussi la mobilisation d’un
financement de 200 millions $EU (environ 122,6 milliards de Fcfa)
auprès de la Deutsche Bank. Ce nouveau prêt de 50 millions $EU
porte le total du financement organisé par la Deutsche Bank à
250 millions $EU (environ 151,93 milliards de Fcfa).
Dans l’ensemble, au cours des six derniers mois, Ecobank a
mobilisé un financement évalué à environ 1 milliard de dollars
$EU (environ 607,63 milliards de Fcfa) en capitaux propres et
prêts pour la société mère et ses activités au Nigéria, la filiale la
plus importante du groupe.
ETI est actuellement notée B par Fitch Ratings (perspective
stable).
1 $EU = 607.628 FCFA

12, rue Saint-Michel, BP 11 516 Dakar - Tél. : (221) 33 849 03 99 - Fax (221) 33 823 38 99 - E-mail : cgfbourse@cgfbourse.com - Site web : www.cgfbourse.com