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Rapport de Projet de Fin d’Etudes

En vue de l’obtention d’un diplôme d’ingénieur d’Etat en Génie Electrique

Filière : Génie des systèmes électriques

Réalisé au sein de l’entreprise ENGIE Services Maroc

Sous le thème :

Étude de l’Installation Electrique du Centre Hospitalier Universitaire d’Agadir


CFA/CFO

Membres de jury :
Réalisé par :
 Pr. EL MARIAMI Faissal : Président
 BENHAIMER Anass
 Pr. BERDAI Abdelmajid : Rapporteur
 Pr. ASSINI Mohamed : Encadrant pédagogique
 HADIJE Hatim
 Mr. BARROUHOU Iliass : Encadrant industriel
 Mr. FARESSE Simohamed : Examinateur

Soutenu le : 05 juillet 2021

Promotion 2021
Étude de l’Installation Electrique du Centre Hospitalier Universitaire D’Agadir CFA/CFO
Étude de l’Installation Electrique du Centre Hospitalier Universitaire D’Agadir

Dédicaces
Je dédie ce travail à :

À ma chère mère ;

Qu’elle trouve dans ce rapport le fruit et le témoignage de mon grand amour et de ma gratitude la plus
sincère parce qu’elle était ma conseillère et mon soutien continuel.Que dieu, dans sa bienséance, t’offre
éden et bonheur et t’accorde une longue vie.

À mon cher père ;

Que j’espère que j’honorerai son parcours d’un excellent électricien. J’espère que, du monde qui est sien
maintenant, il apprécie cet humble geste et travail comme preuve de reconnaissance de la part d’une fille
qui a toujours prié pour le salut de son âme.

Puisse Dieu, le tout puissant, l’avoir en sa sainte miséricorde !

À Mes chers frères et ma chère sœur, Pour votre soutien et votre compassion.

À Mes chers amis,

Merci pour votre aide, et pour les bons moments que nous avons passés ensemble.

Vous êtes et vous resterez toujours dans mes pensées.

À tout le cadre professoral du département génie électrique de l’ENSEM ;

Pour la qualité de la formation qui m’a été utile lors de mon projet de fin d’étude.

À tout le personnel d’ENGIE SERVICES MAROC ;

À vous chers lecteurs

BENHAIMER
Étude de l’Installation Electrique du Centre Hospitalier Universitaire D’Agadir

Dédicaces
Je dédie ce travail à :

À ma chère mère ;

Qu’elle trouve dans ce rapport le fruit et le témoignage de mon grand amour et de ma gratitude la plus
sincère parce qu’elle était ma conseillère et mon soutien continuel.

Que dieu, dans sa bienséance, t’offre éden et bonheur et t’accorde une longue vie.

À mon cher père ;

Que j’espère que j’honorerai son parcours d’un excellent électricien. J’espère que, du monde qui est sien
maintenant, il apprécie cet humble geste et travail comme preuve de reconnaissance de la part d’une fille
qui a toujours prié pour le salut de son âme.

Puisse Dieu, le tout puissant, l’avoir en sa sainte miséricorde !

À Mes chers frères et ma chère sœur, Pour votre soutien et votre compassion.

À Mes chers amis,

Merci pour votre aide, et pour les bons moments que nous avons passés ensemble.

Vous êtes et vous resterez toujours dans mes pensées.

À tout le cadre professoral du département génie électrique de l’ENSEM ;

Pour la qualité de la formation qui m’a été utile lors de mon projet de fin d’étude.

À tout le personnel d’ENGIE SERVICES MAROC ;

À vous chers lecteurs ;

HADIJE
Étude de l’Installation Electrique du Centre Hospitalier Universitaire D’Agadir

Remerciements
Les travaux effectués au cours de ce projet de fin d’études n’auraient pu voir le jour
sans la contribution et le soutien de plusieurs personnes auxquelles nous adressons nos
profonds remerciements.

Nous tenons à remercier vivement notre encadrant pédagogique « Mr. ASSINI


Mohamed » pour son soutien et ses conseils qu’il n’a cessés de prodiguer pour mener à bien
ce travail et réussir notre projet de fin d’études

Nos remerciements à notre encadrante « Mr. I. BARROUHOU » pour nous avoir


fourni toutes les informations nécessaires, pour sa disponibilité, malgré ses responsabilités,
ainsi que ses conseils et efforts qu’il n’a cessé de déployer afin que notre stage se déroule
dans les bonnes conditions.

Nos remerciements à notre encadrante « Mme. A. SALAH », qui nous a aidé à faire
ce choix de recherche, elle a été plus qu'un maître de stage, nous a guidé, critiqué, fait des
suggestions. Son encouragement permanent et son dynamisme organisateur nous ont
énormément facilité la tâche, ainsi que toute l’équipe du département industriel et tertiaire.
Nous leur remercions vivement pour tout.

Tout d’abord, nous tenons à adresser nos remerciements à ENGIE SERVICES Maroc
de nous avoir accordé l’opportunité d’effectuer notre stage de fin d’année.

Finalement, nous remercions l’École Nationale Supérieure d’Électricité et de


Mécanique, le chef du département électrique « Mme. LACHKAR Ibtissam », le chef de la
filière génie des systèmes électriques « Mr. Faissal EL MARIAMI », ainsi que tout le corps
professoral pour l’inestimable qualité de formation.
Étude de l’Installation Electrique du Centre Hospitalier Universitaire D’Agadir

Résumé

Le présent rapport décrit le travail réalisé en guise de projet de fin des études que nous avons
effectué au sein de l’entreprise Engie services Maroc dans le cadre de la formation des
ingénieurs d’État à l’École Nationale Supérieure d’Électricité et de Mécanique (ENSEM).
Elle a pour objectif de faire un dimensionnement CFO/CFA, une étude d’efficace énergique et
une étude technico-économique pour le projet CHU AGADIR.

Afin de mener à bien ce projet, nous nous sommes basés sur des méthodologies émanant
principalement de la norme NF C 15-100, et d’autres guides et normes complémentaires, nous
citons par exemple : la NF C 13-100 pour la conception du poste de livraison. Ce qui nous a
permis de concevoir une installation électrique conforme et économique Tout en répondra aux
exigences du maitre d’ouvrage afin de fournir des notes de calcul et des plans de conception :
éclairage, prises de courant, attente électrique, divers schémas synoptiques, ….

De plus, le recours à des logiciels de calcul comme, Autocad, Elec-Calc, Archelios-Calc et


Dialux-evo s’avère très utile dans le but de réaliser un travail complet, fiable et efficace de
dimensionnement et de conception de l’installations électrique CFO.
Étude de l’Installation Electrique du Centre Hospitalier Universitaire D’Agadir

Abstract
This report describes the work carried out as an end-of-studies project that we carried out
within the company Engie services Maroc as part of the training of State engineers at the
National School of Electricity and Mechanical (ENSEM). Its objective is to carry out a CFO /
CFA sizing, an energetic efficient study and a technical-economic study for the CHU
AGADIR project.

In order to carry out this project, we based ourselves on methodologies emanating mainly
from the NF C 15-100 standard, and other complementary guides and standards, we cite for
example: the NF C 13-100 for the design of the Delivery post. This allowed us to design a
compliant and economical electrical installation While meeting the client's requirements in
order to provide calculation notes and design plans: lighting, sockets, electrical standby,
various synoptic diagrams, etc.

In addition, the use of calculation software such as Autocad, Elec calc, Archelios and Dialux
evo is proving very useful in order to carry out a complete, reliable and efficient sizing and
design of CFO electrical installations.
Étude de l’Installation Electrique du Centre Hospitalier Universitaire D’Agadir

Liste des abréviations


B M
BT : Basse Tension MT : Moyenne Tension

C P
CDC : Chemins Des Câbles PC : Prise de Courant
CVC : Climatisation Ventilation PEN : Conducteur de protection
Chauffage Pdc : Pouvoir de coupure
CFO : Courant Fort
CFA : Courant Faible
CA : contrôle d’accès
CMSI : centrale de mise en sécurité
incendie

D S
DI : Détection d’Incendie SLT : Schéma de la liaison à la terre
DIT : Département Industriel et
Tertiaire

E T
Ecl : Eclairage THD : Taux de Distorsion
E/S : Entrée/Sortie Harmonique
TGBT : Tableau général Basse tension
TVA : Taxe sur la Valeur Ajoutée

H
HTA : Haute Tension A

K
KVA : kilovolt Ampère
KVAR : kilovolt Ampères réactifs
KW : Kilowatt
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Tables des matières


Tables des matières...................................................................................................................9
Listes des figures.....................................................................................................................14
Listes des tableaux..................................................................................................................16
INTRODUCTION GENERALE...........................................................................................18
1. Chapitre I : L’ORGANISME D’ACCEUIL ET CAHIER DES CHARGES............19
1.1 Introduction...............................................................................................................20
1.2 Présentation de l’organisme d’accueil......................................................................20
1.2.1 ENGIE Services Maroc.......................................................................................20
1.2.2 Historique de l’organisme d’accueil...................................................................20
1.2.3 Domaines d’activités...........................................................................................21
1.2.4 Fiche technique de l’entreprise...........................................................................22
1.2.5 Organigramme de l’entreprise............................................................................23
1.3 Contexte du projet.....................................................................................................25
1.3.1 Descriptif du projet.............................................................................................25
1.3.2 Projet de CHU Agadir.........................................................................................26
1.3.2.1 Objectifs du projet.......................................................................................26
1.3.2.2 Consistance du projet...................................................................................26
1.3.2.3 Informations générales................................................................................26
1.3.3 Présentation du Cahier de charge........................................................................27
1.3.4 Le QQOQCP du projet........................................................................................28
1.3.5 Outils de travail...................................................................................................29
Elec-calc.......................................................................................................................29
1.3.6 Normes et guides.................................................................................................30
1.4 Conclusion................................................................................................................30
2 Chapitre II : ETUDE DU COURANT FORT...................................................................31
2.1 Généralités sur l’éclairage dans les hôpitaux............................................................32
2.2 Exemples des exigences dans les hôpitaux...............................................................32
2.2.1 Salles d’examens / salle de soins........................................................................32
2.2.2 Petite chirurgie / Les urgences............................................................................32
2.2.3 Unités de soins intensifs / salles de réveil...........................................................33
2.2.4 Bureau/ Administration.......................................................................................34
Étude de l’Installation Electrique du Centre Hospitalier Universitaire D’Agadir

2.3 Étude del’éclairage...................................................................................................34


2.3.1 Introduction.........................................................................................................34
2.3.2 Méthodologie de conception...............................................................................35
2.3.2.1 Etude théorique............................................................................................35
2.3.2.2 Le choix du type d’éclairage........................................................................36
2.4 Calcul théorique........................................................................................................37
2.5 Note de calcul d’éclairage intérieur avec DIALUX.................................................41
2.6 Comparatif et résultats..............................................................................................43
2.7 Implantation et câblage de l’éclairage, prises de courant et attentes électriques dans
le plan Architectural..............................................................................................................43
2.8 Plan de distribution de prise de courant....................................................................45
2.9 Bilan de puissance.....................................................................................................47
2.9.1 Le facteur d’utilisation........................................................................................48
2.9.2 Le facteur de simultanéité...................................................................................48
2.9.3 Les transformateurs.............................................................................................50
2.9.3.1 Caractéristiques électriques.........................................................................50
2.9.3.2 Caractéristiques relatives à la technologie et aux conditions d’utilisation .
50 2.9.4 Bilan de puissance de Poste 3.............................................................................51
2.9.4.1 Choix des transformateurs...........................................................................51
2.9.4.2 Choix du groupe électrogène.......................................................................51
2.9.4.3 Choix des onduleurs....................................................................................52
2.9.5 Régimes du neutre en BT....................................................................................52
2.9.5.1 Introduction.................................................................................................52
2.9.5.2 Choix d’un régime de neutre.......................................................................52
2.9.5.3 Les différents régimes du neutre.................................................................53
2.9.5.3.1 Schéma TT..............................................................................................53
2.9.5.3.2 Schéma IT...............................................................................................54
2.9.5.3.3 Schéma TN..............................................................................................54
2.9.5.4 Caractéristiques du régime du neutre IT......................................................56
2.10 Dimensionnements des paratonnerres.......................................................................57
2.10.1 Étude de la protection.........................................................................................57
2.10.2 Détermination du niveau de protection et le besoin d’un paratonnerre..............58
2.10.2.1 La fréquence attendue Nd de coups de foudre directs sur une structure......58
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2.10.2.2 La fréquence acceptée Nc de coups de foudre sur une structure.................58


2.10.3 Sélection du niveau de protection.......................................................................59
2.10.4 Calcul du rayon de protection.............................................................................62
2.10.5 Résultats..............................................................................................................63
2.11 Compensation de l’énergie réactive..........................................................................64
2.11.1 Principe et méthode.............................................................................................64
2.11.2 Les Types de compensation................................................................................65
2.11.3 Localisation de la compensation.........................................................................65
2.11.4 Compensation réactive des transformateurs.......................................................66
2.11.5 Application..........................................................................................................66
2.11.5.1 En charge.....................................................................................................66
2.11.5.2 A vide..........................................................................................................67
2.12 Canalisations et appareillages électriques.................................................................67
2.12.1 Introduction.........................................................................................................67
2.12.2 Méthodologie générale........................................................................................68
2.12.3 Dimensionnement des canalisations...................................................................69
2.12.3.1 Détermination du courant admissible 𝐼𝑧......................................................70
2.12.3.2 Détermination de la Section du neutre........................................................71
2.12.3.3 Détermination de la section du conducteur de protection PE......................72
2.12.3.4 Vérification de la chute de tension..............................................................72
2.12.3.5 Détermination des courants de court-circuit................................................73
2.12.3.6 Vérification de la contrainte thermique des conducteurs............................75
2.13 Choix des appareillages et dispositifs de protection.................................................76
2.13.1 Généralités..........................................................................................................76
2.13.2 Etude de la sélectivité.........................................................................................78
2.13.2.1 Sélectivité totale..........................................................................................78
2.13.2.2 Sélectivité partielle......................................................................................78
2.13.3 Applications........................................................................................................79
2.13.3.1 Etude théorique............................................................................................79
2.13.3.2 Etude pratique..............................................................................................86
2.13.3.3 Résultats.......................................................................................................88
2.14 Étude de l’installation moyenne tension...................................................................89
2.14.1 Introduction.........................................................................................................89
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2.14.2 Structure du postes HTA/BT..............................................................................89


2.14.3 Cellules Moyenne Tension.................................................................................90
2.14.4 Dimensionnement des câbles moyen tension.....................................................92
2.14.4.1 Méthodologie...............................................................................................92
2.14.4.2 Application-projet........................................................................................93
2.15 Conclusion................................................................................................................98
3 Chapitre III : ETUDE DU COURANT FAIBLE.............................................................99
3.1 Introduction.............................................................................................................100
3.2 Le Système de Sécurité Incendie............................................................................100
3.2.1 La détection.......................................................................................................100
3.2.2 La centrale de détection incendie......................................................................100
3.2.3 Le déclencheur manuel.....................................................................................101
3.2.4 Les détecteurs automatiques.............................................................................102
3.2.5 Règles de calcul de la détection........................................................................102
3.2.6 Implantation des détecteurs automatiques sur Autocad....................................103
3.3 Précâblage informatique et téléphoniques..............................................................105
3.3.1 Termes et définitions.........................................................................................105
3.3.2 Dimensionnement d’une baie informatique......................................................106
3.3.3 Types de câbles de raccordement.....................................................................107
3.3.4 Règles de la mise en service.............................................................................107
3.4 La Vidéosurveillance..............................................................................................108
3.4.1 Les équipements d’un système de vidéosurveillance.......................................108
3.4.1.1 Caméras.....................................................................................................108
3.4.1.2 Enregistreur...............................................................................................110
3.4.2 Les modes d’un système de vidéosurveillance.................................................110
3.4.2.1 Vidéosurveillance IP ou analogique..........................................................110
3.4.2.2 Vidéo analogique.......................................................................................112
3.4.2.3 Vidéosurveillance IP..................................................................................112
3.4.3 Implantation des cameras..................................................................................113
3.5 Système de contrôle d’accès...................................................................................113
3.5.1 Types des systèmes de contrôle d’accès...........................................................114
3.5.2 Contrôle d'accès centralisé................................................................................114
3.5.3 Contrôle d'accès autonome...............................................................................114
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3.5.4 Structure générale des systèmes de contrôle d’accès........................................114


3.5.5 Système de contrôle d'accès du CHU-AGADIR..............................................115
3.6 Conclusion..............................................................................................................116
4 Chapitre IV : ETUDE DE L’EFFICACITE ENERGETIQUE.......................................117
4.1 Introduction.............................................................................................................118
4.2 Efficacité énergétique (photovoltaïque)..................................................................118
4.2.1 Effet photovoltaïque..........................................................................................118
4.2.2 Photovoltaïque et efficacité énergétique...........................................................118
4.3 Prescription technique du projet.............................................................................119
4.4 Dimensionnement et simulation avec Archelios Pro..............................................120
4.5 Détermination du site d’installation sur le logiciel.................................................120
4.5.1 Module PV et onduleurs...................................................................................121
4.5.2 Etude économique.............................................................................................122
4.5.3 Extension de la minicentrale photovoltaïque....................................................123
4.6 Conclusion..............................................................................................................123
5 Chapitre V : ETUDE TECHNICO-ECONOMIQUE DU PROJET...............................124
5.1 Introduction.............................................................................................................125
5.2 Les étapes d’étude financière..................................................................................125
5.3 Estimation du coût total du projet...........................................................................125
5.4 Conclusion..............................................................................................................126
CONCLUSION GENERALE..............................................................................................127
Références bibliographiques...................................................................................................128
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Listes des figures


Figure 1:Organigramme de ENGIE Services Maroc................................................................23
Figure 2: Département Tertiaire................................................................................................24
Figure 3:Bureau d'études...........................................................................................................25
Figure 4: Le CHU-Agadir.........................................................................................................26
Figure 5: Salles d’examens / salle de soins...............................................................................32
Figure 6:La chirurgie...............................................................................................................33
Figure 7: Une salle de réveil.....................................................................................................33
Figure 8: Bureau.......................................................................................................................34
Figure 9: Classement synthétique des luminaires.....................................................................36
Figure 10: Paramètres à prendre en considération pour le calcul de l'indice du local..............37
Figure 11: Répartition des luminaires.......................................................................................39
Figure 12: Plan architectural d'une zone-etage1.......................................................................39
Figure 13: Procédure de calcul d’éclairement par Dialux........................................................41
Figure 14: Le calcul d’éclairage en utilisant le logiciel DIALUX............................................42
Figure 15: Résultats de la simulation de l'éclairage de l'Archive par DIALux evo..................42
Figure 16: Résultats de la simulation sous DIALux evo..........................................................43
Figure 17:Implantation des luminaires.....................................................................................44
Figure 18: Implantation des luminaires au niveau au niveau de l'étage 1................................45
Figure 19: Plan d’implantation des prises de courant-1............................................................46
Figure 20: Plan d’implantation des prises de courant-2............................................................47
Figure 21: SLT type TT en basse tension.................................................................................53
Figure 22: SLT type IT en basse tension..................................................................................54
Figure 23: TNC en basse tension.............................................................................................55
Figure 24: TNS en basse tension..............................................................................................55
Figure 25: L’application SCHIRTEC.......................................................................................61
Figure 26: L'implantation sur le plan Autocad.........................................................................64
Figure 27: Principe de la compensation d’énergie réactive......................................................65
Figure 28: les types de compensation.......................................................................................66
Figure 29: Logigramme de dimensionnement des canalisations..............................................69
Figure 30: Principe de la Sélectivité partielle...........................................................................78
Figure 31: schéma unifilaire sur le logiciel ELEC-CALC........................................................79
Figure 32: Catalogue du câble (U1000R2V)............................................................................81
Figure 33: Choix de la Section des câbles................................................................................82
Figure 35: résultat de Liaison Transfo-AGBT..........................................................................87
Figure 36: résultat de Liaison AGBT-TGBTN1.......................................................................87
Figure 37: résultat de Liaison TGBTN1 et TSN – P3 - RDJ - 1...............................................88
Figure 38: résultat de Liaison TSN-P3-RDJ - 1 et Départ éclairage........................................88
Figure 39: Poste de livraison.....................................................................................................90
Figure 40:Poste de transformation............................................................................................90
Figure 41: schéma unifilaire de la cellule CIS..........................................................................91
Figure 42:schéma unifilaire de la cellule protection type DB..................................................91
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Figure 43: schéma unifilaire de la cellule protection type DB.................................................92


Figure 44:schéma unifilaire de la cellule protection type DB..................................................92
Figure 45: méthode pour calcul des sections MT.....................................................................93
Figure 46: schéma de la liaison MT..........................................................................................94
Figure 47: Choix de la section nominale..................................................................................96
Figure 48: Le facteur de correction...........................................................................................97
Figure 49: Système de détection incendie..............................................................................101
Figure 50: Le déclencheur manuel..........................................................................................102
Figure 51: Règles de calcul de la détection............................................................................102
Figure 52: Implantation des détecteurs automatiques sur une zone de l'étage 1....................104
Figure 53: Implantation des détecteurs automatiques sur Autocad........................................104
Figure 54:camera type : Caméra dôme...................................................................................109
Figure 55: Enregistreur compacte (DVR ou NVR),...............................................................110
Figure 56: Vidéosurveillance analogique...............................................................................112
Figure 57:Vidéosurveillance IP..............................................................................................112
Figure 58:Schéma synoptique de système..............................................................................112
Figure 59:la distribution des Vidéosurveillances dans une zone de RDC..............................113
Figure 60: Structure générale des systèmes de contrôle d’accès............................................115
Figure 61:le schéma synoptique de CA..................................................................................116
Figure 62:implantation sur plan Autocad...............................................................................116
Figure 63: : L'effet photovoltaïque.........................................................................................118
Figure 64: cellule polycristalline et monocristalline...............................................................119
Figure 65: détermination du site de l’installation sous Archelios™ PRO..............................120
Figure 66: donnée d’irradiation pour le site de CHU D’AGADIR.........................................121
Figure 67: Module PV et onduleurs........................................................................................121
Figure 68: : production mensuelle en KWH/mois..................................................................122
Figure 69: : résultat économique détaillées des 10 premières années....................................122
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Listes des tableaux


Tableau 1: Fiche technique de l'entreprise................................................................................22
Tableau 2: Informations générales............................................................................................26
Tableau 3: Le QQOCP du Projet..............................................................................................28
Tableau 4: Niveaux d’éclairement............................................................................................35
Tableau 5: Facteur de dépréciation...........................................................................................38
Tableau 6: Section et protection des circuits d'éclairage..........................................................44
Tableau 7: Section et protection des prises de courant.............................................................46
Tableau 8: Facteur d'utilisation par récepteur...........................................................................48
Tableau 9: Facteur de simultanéité en fonction de l'utilisation (UTE C 15-105).....................48
Tableau 10: Bilan des puissances du tableau divisionnaire TSN-P3-N1-4..............................49
Tableau 11: Puissance du TGBT 3...........................................................................................51
Tableau 12: Temps limite de coupure du dispositif de protection............................................53
Tableau 13:Ngmax en fonction de Nk......................................................................................58
Tableau 14: Coefficient structurel C2.......................................................................................58
Tableau 15: Coefficient structurel C3.......................................................................................59
Tableau 16: Coefficient structurel C4.......................................................................................59
Tableau 17: Coefficient structurel C5.......................................................................................59
Tableau 18:Détermination du niveau de protection correspondant..........................................60
Tableau 19: Résultats de calcul.................................................................................................61
Tableau 20: La distance d’amorçage normalisée......................................................................62
Tableau 21: les trois modèles selon le temps d’amorçage........................................................63
Tableau 22: le rayon de protection du paratonnerre pour les trois types de Pulsar..................63
Tableau 23: Le catalogue 'LE GRAND'...................................................................................67
Tableau 24:Détermination de la section du neutre selon la norme NF C 15-100.....................71
Tableau 25: Section du conducteur de protection selon la norme NF C 15-100......................72
Tableau 26: Limites des chutes de tension selon la norme NF C 15-100.................................73
Tableau 27: Impédances des éléments de l'installation.............................................................74
Tableau 28: Coefficient des matériaux pour la vérification de la contrainte thermique...........76
Tableau 29: Récapitulatif pour le calcul de la chute de tension totale......................................84
Tableau 30:Récapitulatif des disjoncteurs................................................................................86
Tableau 31: Note de calcul RDC ZONE2...............................................................................103
Tableau 32: les types des caméras et ses utilisations..............................................................109
Tableau 33: Les différentes caractéristiques à prendre en considération pour le choix d’une
caméra.....................................................................................................................................109
Tableau 34: Les modes d’un système de vidéosurveillance...................................................111
Tableau 35:Le cout de poste de livraison/transformation................Erreur ! Signet non défini.
Tableau 36:GE+OND+Paratonnerre...............................................Erreur ! Signet non défini.
Tableau 37: Les tableaux électriques...............................................Erreur ! Signet non défini.
Tableau 38: Circuits terminaux.......................................................Erreur ! Signet non défini.
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Tableau 39: Lustrerie.......................................................................Erreur ! Signet non défini.


Tableau 40: Chemin de câbles.........................................................Erreur ! Signet non défini.
Tableau 41: Les câbles.....................................................................Erreur ! Signet non défini.
Tableau 42: précâblage informatique..............................................Erreur ! Signet non défini.
Tableau 43: Contrôle d'accès...........................................................Erreur ! Signet non défini.
Tableau 44; Détection d'incendie.....................................................Erreur ! Signet non défini.
Tableau 45: Vidéosurveillance........................................................Erreur ! Signet non défini.
Tableau 46: Cout total de l’installation...................................................................................126
INTRODUCTION GENERALE

Le CHU Agadir est un Centre hospitalier universitaire situé dans la ville d'Agadir. Il est
actuellement en construction et son ouverture est prévue pour 2023. Il s'agit d'un vaste projet
sur lequel compte beaucoup pour améliorer l'offre de santé dans la région de Souss-Massa.

D'ici 2021, l'avancement total de l'achèvement de ce centre hospitalier universitaire était de


32%, il sera construit sur une superficie de 30 hectares (127 mille et 196 mètres carrés
couverts) sur un terrain près de la faculté de médecine et Pharmacie à Agadir.

Le nouveau centre hospitalier universitaire d'Agadir, d'une capacité clinique de 867 lits,
comprendra notamment un hôpital de jour (hôpital de jour chirurgical / médical, service
d'endoscopie et d'angiographie, service de traitement de l'insuffisance et spécialités
chirurgicales, obstétrique et pédiatrie, Unité d'urgence et d'hospitalisation de courte durée), 48
chambres de conseil et de tests fonctionnels, un pôle de chirurgie, un centre régional
d'oncologie, ainsi qu'un hôpital psychiatrique à Agadir.

Cet hôpital de troisième génération contribuera sans aucun doute au développement des
infrastructures hospitalières au niveau de la région du Souss et au renforcement des services
de santé de base et à les rapprocher des citoyens, qui n'auront pas besoin de se déplacer
dans d'autres villes pour pratiquer des chirurgies complexes ou soigner des incurables
maladies.

Notre sujet de fin d’étude a pour objectif de dimensionnement de l’installation électrique


CFO/CFA pour CHU D’AGADIR et une étude technico-économique et d’efficacité
énergétique pour l’optimisation de la consommation.

Ce rapport est subdivisé en cinq chapitres :

 CHAPITRE I : Ce chapitre est conçu pour présenter l’entreprise d’accueil (ENGIE


SERVICES MAROC) et le projet de notre stage fin d'étude et de citer ses objectifs
 CHAPITRE II : Ce chapitre porte sur l’étude et dimensionnement de l’installation du
courant fort.
 CHAPITRE III : Ce chapitre porte sur l’étude et dimensionnement de l’installation
du courant faible.
 CHAPITRE IV : Ce chapitre traite la partie d’efficacité énergétique avec une source
propre(photovoltaïque) pour l’optimisation de la consommation.
 CHAPITRES V : Ce chapitre s’intéresse à une étude technico-économique de
l’installation.

18 | P a g
Chapitre I : L’ORGANISME
D’ACCEUIL ET CAHIER DES
CHARGES

19 | P a g
1.1 Introduction
Le premier chapitre sera consacré à la présentation de l’organisme d’accueil, et le contexte
général du projet de notre stage. Nous allons commencer d’abord par présenter la société
ENGIE Contracting Al Maghrib. Nous allons survoler quelques dates clés de cette société, et
nous présenterons également la méthodologie suivie au sein de cet organisme pour réaliser les
projets.

1.2 Présentation de l’organisme d’accueil


1.2.1 ENGIE Services Maroc
ENGIE Services Maroc est la nouvelle filiale de la multinationale française ENGIE au Maroc,
à côté de d’autres déjà existant au Maroc notamment Tractebel engineering ; COFELY Maroc
; COFELY Ineo ; COFELY Axima.

Le groupe ENGIE est active au Maroc depuis 1980, principalement à travers des activités de
production électrique et de services à l’énergie. Le groupe contribue à la stratégie énergétique
nationale du Maroc dont l’une des priorités majeures est de porter à 42% les actifs de
production électrique issue d’énergie renouvelables à l’horizon 2020.

Parmi les principaux investissements du groupe au Maroc, la construction du Parc éolien de


Tarfaya d’une capacité de 301 MW avec 131 éoliennes mis en service depuis janvier 2015. En
suite la centrale thermique de Safi, constitué de deux unités thermiques de dernière génération
de capacité 693 MW pour chacune.

Après son acquisition par le groupe ENGIE, SPIE (Société Parisienne pour l’Industrie
Électrique) au Maroc devient ENGIE Services Maroc. Cette acquisition a pour but de soutenir
et d’accompagner les ambitions du groupe ENGIE en Afrique et renforcer la position du
groupe en tant que leader dans le domaine des services à l’énergie au Maroc et au-delà en
Afrique.

ENGIE Contracting AL Maghrib (ex Spie Maroc) est une société multinationale spécialisée
dans plusieurs domaines. En particulier, elle est l’une des leaders dans le domaine d’électricité
industrielle et tertiaire. Ainsi elle propose des services et des solutions techniques
performantes qui répondent aux enjeux actuels et futurs de ses clients, qu’ils soient locaux ou
internationaux.

1.2.2 Historique de l’organisme d’accueil


Elle a été créée en 1900 sous le nom de la Société Parisienne pour l’Industrie des Chemins de
Fer et des Tramways. En 1946, elle devient la Société Parisienne pour l’Industrie Électrique
(SPIE). En 2003, cette dernière est rachetée à 100% par AMEC pour devenir, sous le nom
AMEC SPIE, la branche « Europe continentale » du groupe britannique.

20 | P a g
À partir de 2006 à nos jours AMEC SPIE devient encore une fois SPIE la Société
Parisienne pour l’Industrie Électrique. Pour l’historique de SPIE au Maroc, les dates ci-
dessous représentent des évènements importants dans notre territoire national :

 1907 : Construction du port de Casablanca par la future SPIE Batignolles.


 1942 : Création de SPIE Maroc.
 1946 : Création de la « Chérifienne d’Entreprises Laurent Bouillet »
 1968 : SPIE Maroc devient SPIE Batignolles Maroc.
 1975 : Création d’ELECAM (suite au décret de marocanisation).
 1975 : Création de la société marocanisation d’entreprises Laurent Bouillet (Melb).
 1999 : Acquisition par le groupe SPIE de la Marocaine d’entreprises Laurent Bouillet.
 2003 : Les filiales marocaines de SPIE : ELECAM et Melb deviennent filiales
d’Amec SPIE.
 2006 : Amec SPIE devient SPIE
 2010 : le regroupement des deux entités Elecam et Melb dans une seule qui est
SPIE Maroc.
 2018 : Acquisition de SPIE Maroc par le groupe ENGIE est devient
ENGIE Contracting Al Maghrib.
1.2.3 Domaines d’activités
ENGIE Contracting Al Maghrib propose à ses clients industriels, tertiaires, opérateurs et aux
collectivités territoriales, une offre globale de services à valeur ajoutée associant expertise
technique, compétences d'intégration et proximité. En effet elle couvre les domaines suivants
:
 Génie électrique :
· Réseaux extérieurs et éclairage public ;
· Installations Générales d'Électricité (IGE) ;
· Processus Industriel et Automatismes (PIA) ;
· Sécurité électronique et environnement des bâtiments ;
· Réseaux de télécommunications
 Génie climatique et fluides :
· Tertiaire : Chauffage, Ventilation, Climatisation, Chaufferie, Protection incendie,
· Conditionnement processus : Ventilation, Refroidissement, Filtration…
· Confort : Chauffage, Ventilation, Contrôle de l'hygrométrie, Climatisation, …
· Transport de fluides : Eau chaude, Eau glacée, Eau purifiée, Vapeur, Gaz, …
· Hospitalier : Chambres stériles, Salles d'opération, Fluides médicaux, …
 Génie mécanique :
· Ensembles mécaniques, hydrauliques et pneumatiques ;
· Machines statiques, robinetterie et tuyauterie ;
· Machines tournantes, compresseurs, pompes, moteurs et turbines ;
· Machines et systèmes de production ;
21 | P a g
· Appareils de levage et de manutention ;
· Transfert d'unités de production ;
· Usinage.
 Systèmes d’information et de communications :
· Réseaux d'entreprise ;
· Réseaux de ville et d'opérateurs ;
· Réseaux de sûreté et de communication (VDI, DAI, sécurité, téléphonie, GTC,) ;
· Gestion des équipements (tunnels, radio,).
 Infrastructures ferroviaires :
· Voies ferrées ;
· Caténaires ;
· Sous-stations ;
· Contrôle et communication ;
· Systèmes électromécaniques.
 Maintenance et exploitation :
· Génie climatique et fluides ;
· Génie électrique et automatismes ;
· Services de spécialités ;
· Génie mécanique ;
· Systèmes de communications.
Les activités de ENGIE Contracting Al Maghrib s’articulent sur les axes suivants :

· Électricité Industrielle et Tertiaire ;


· Réseau et Télécom ;
· Lignes et Postes HT ;
· Fabrication Métallique ;
· Maintenance et Exploitation ;
· Génie Climatique et Fluides.

1.2.4 Fiche technique de l’entreprise


Tableau 1: Fiche technique de l'entreprise

ENGIE Contracting Al Maghrib (ex Spie) S.A


Logo

Société mère ENGIE France


Président Amine HOMMAN LUDIYE
Directeur général Hatim ISMAILI
Quartier Lissasfa, route d’EL Jadida Pk 374,
Adresse
km
13.5 20230 Casablanca - Maroc
Chiffre d’affaire 800.000.000 DH

22 | P a g
Capital 24.602.500 DH
Registre de commerce 34017 Casablanca
Electricité industrielle, tertiaire – Lignes et
Activités poste
HT – Génie climatique et fluide – Réseau
et télécom – Maintenance et exploitation
Tél / Fax +212 522 659 200/ +212 522 659 305

1.2.5 Organigramme de l’entreprise

Administrateur Directeur
général

Secrétaire
Générale

Responsable commercial et Responsable RH et Responsable Gestion et Responsable qualité et sécurité


développemen comptabilité contrôle

Département Réseau et Département Département Département Département


Télécom Climatique et maintenance
Industriel et tertiaire Postes et lignes Fabrication

Service I,G,E Installation Générale électrique


Service P,I,A Industriel automatisme
Bureau d’études

Figure 1:Organigramme de ENGIE Services Maroc

Département industriel et tertiaire DIT :

ENGIE Contracting Al Maghrib (ex Spie Maroc) est très reconnu dans le marché
marocain par ses services électriques dans le domaine industrielle et tertiaire, et une grande
partie de son activité et son chiffre d’affaires est lié à ce département, ce qui le rend le moteur

23 | P a g
principal de l’entreprise. Ce département est composé de trois services suivant le schéma
suivant :

Département
Service I.G.E Installation Générale
Service industriel
ProcessetIndustriel Automatisme
d’électricité
P.I.A
tertiaire
Bureau d’études

Figure 2: Département Tertiaire :

On a eu l’occasion d’intégrer ce département comme étant stagiaire où on faisait partie de


l’équipe de bureau d’étude, qui a comme mission principale l’étude technique des affaires.
Ainsi sa préoccupation, consiste à assurer :

 La détermination et la planification des tâches d’études.


 L’établissement, sous sa responsabilité, des notes de calculs et la sélection des
matériaux nécessaires tout en respectant les cahiers des charges et les normes
en vigueur.
 L’élaboration et la vérification des plans d’exécution.
 L’assistance technique aux chargés d’affaires et aux chefs de chantiers.
 Les essais et les mises en service des installations.
Donc le cadre de l’efficacité de travail et une meilleure fiabilité des solutions,
l’entreprise engendre une approche au sein du bureau d’études consiste à désigner des
spécialistes, en termes d’expériences, pour chaque type d’affaire suivant la figure ci-
dessous :

Responsable Bureau d’Etudes

Responsable d’Etudes Pompage


Responsable d’Etudes Responsable d’Etudes Process Cellule
Installations D’Automatisme

24 | P a g
Techniciens d’Etudes Techniciens d’Etudes
Techniciens d’Etudes Automaticiens

Figure 3:Bureau d'études

1.3 Contexte du projet


1.3.1 Descriptif du projet
Le centre hospitalier universitaire d'Agadir est un Centre hospitalier universitaire situé dans
la ville d'Agadir.

Il est actuellement en construction et son ouverture est prévue pour 2023. Il s'agit d'un vaste
projet sur lequel compte beaucoup pour améliorer l'offre de santé dans la région de Souss-
Massa. L'Etat lui a alloué un énorme budget, estimé à 2,33 milliards de dirhams.

D'ici 2020, l'avancement total de l'achèvement de ce centre hospitalier universitaire était de


32%, il sera construit sur une superficie de 30 hectares (127 mille et 196 mètres carrés
couverts) sur un terrain près de la faculté de médecine et Pharmacie à Agadir.

Le nouveau centre hospitalier universitaire d'Agadir, d'une capacité clinique de 867 lits,
comprendra notamment un hôpital de jour (hôpital de jour chirurgical / médical, service
d'endoscopie et d'angiographie, service de traitement de l'insuffisance et spécialités
chirurgicales, obstétrique et pédiatrie)., Unité d'urgence et d'hospitalisation de courte durée),
48 chambres de conseil et de tests fonctionnels, un pôle de chirurgie, un centre régional
d'oncologie, ainsi qu'un hôpital psychiatrique à Agadir.

Cet hôpital de troisième génération contribuera sans aucun doute au développement des
infrastructures hospitalières au niveau de la région du Souss et au renforcement des services
de santé de base et à les rapprocher des citoyens, qui n'auront pas besoin de se déplacer
dans d'autres villes pour pratiquer des chirurgies complexes ou soigner des incurables
maladies.

25 | P a g
Figure 4: Le CHU-Agadir

1.3.2 Projet de CHU Agadir


1.3.2.1 Objectifs du projet
La réalisation du CHU d'Agadir a pour objectifs de :

 Promouvoir un nouveau pôle sanitaire et médical de référence en matière de soins, de


formation et de recherche au service du développement régional.
 Accroître les capacités universitaires régionales.
1.3.2.2 Consistance du projet
Le CHU d'Agadir, d'une capacité de 867 lits, comportera notamment :

- Pôle "mère-enfant"
- Pôle médico-chirurgical
- Bloc opératoire comportant 17 salles chirurgicales centrales et une salle de
brulés graves
- Pôles d'excellence
- Laboratoires centraux
- Unité de télémédecine
- Services de formation
- Centre de simulation, et d'autres dépendances administratives et techniques
- Cout et financement du projet
1.3.2.3 Informations générales

Tableau 2: Informations générales

Informations générales

26 | P a g
Emplacement
Agadir

Propriétaire
Ministre de la santé MAROC

Date d'ouverture
Fin 2021

Cout de projet 2330 Millions de dirhams

Le Fonds de Développement
Saoudien
Financement

Description

Superficie totale
93 000 m²

Nombre de niveaux
6

Capacité 867 lits

1.3.3 Présentation du Cahier de charge


Le travail qui nous a été demandé consiste à réaliser pendant une période de quatre mois une
étude qui comporte :

Etude du courant fort

 Etude de l’installation moyenne tension


-Présentation des cellules moyennes tensions.

27 | P a g
-Note de calcul des sections de câble MT.

 Etude de l’installation basse tension.


-Vérification d’éclairement (bureau, salle réunion, couloir, locaux techniques).

-Note de calcul d’éclairement par logiciel.

-Plans de distribution Eclairage.

-Plans d’implantation PC & Attentes.

-Bilan de puissance.

-Note de calcul des sections et protections BT.

-Dimensionnement des cheminements.

-Vérification de la note de calcul BT par logiciel.

-Note de calcul de compensation.

Etude du courant faible

-Système d’incendie.

-Précâblage informatique.

-Contrôle d’accès

-Vidéo surveillance.

Efficacité énergétique

-Source propre (photovoltaïque).

-Rendement économique.

Estimation du coût du projet

-Évaluation du prix du matériel.

-Estimation du coût total du projet.

1.3.4 Le QQOQCP du projet


Tableau 3: Le QQOCP du Projet

QUI ENGIE SERVICES MAROC

QUOI
ÉTUDE de l’installation électrique (CFO/CFA) CHU AGADIR

28 | P a g
Où Siège de ENGIE Services MAROC, CASABLANCA

QUAND 4 mois du 01/03/2021 au 30/06/2021.

COMMENT En respectant les normes et exigences électriques

POURQUOI Garantir une installation électrique fiable et économique

Maintenant que le cahier des charges est parfaitement défini, une bonne gouvernance et
une planification dans le temps des tâches sont nécessaires.

1.3.5 Outils de travail


Afin de mener, bien gérer et réussir des projets à savoir à bien notre projet, il s’avère
nécessaire utilise plusieurs outils spécialisés dans tous les domaines (électrique, mécanique,
fluide…) :

Autocad

AutoCAD est un logiciel de dessin assisté par ordinateur (DAO) créé en


décembre 1982 par Autodesk. Bien qu'il ait été développé à l'origine pour les
ingénieurs en mécanique, il est aujourd'hui utilisé par de nombreux corps de
métiers. C'est un logiciel de dessin technique pluridisciplinaire :

 Industrie
 Système d'information géographique, cartographie et topographie
 Electrique
 Electrotechnique (schémas de câblage)
 Architecture et urbanisme
 Mécanique

Dialux -evo

Dialux evo est un programme de calcul de la lumière libre, développé par la


société allemande DIAL GmbH. Il est principalement utilisé par les concepteurs
d'éclairage, des consultants, des architectes, des techniciens d'éclairage et les
électriciens. Il peut être utilisé pour le calcul de l'éclairage intérieur et extérieur.
Elec-calc :

Elec calc™ est un logiciel dédié aux installations électriques en Haute et Basse
Tensions, qui permet le calcul en temps réel en conformité aux normes internationales.

29 | P a g
Archelios-calc

Archelios™ CALC présente une vue complète et globale de l’installation depuis


les modules photovoltaïques à la connexion au réseau public de distribution et en
autoconsommation depuis les modules photovoltaïques jusqu’aux installations.

1.3.6 Normes et guides


UTE C 15-105 : Guide pratique ; détermination des sections de conducteurs et choix des
dispositifs de protection.

NF C 15-100 : La norme française NF C15-100 réglemente les installations électriquesen


basse tension. Elle porte plus précisément sur la protection de l'installation électriqueet
des personnes, ainsi que sur le confort de gestion, d'usage et l'évolutivité de l'installation.
Elle traite de la conception, de la réalisation, de la vérification et de

L’entretien des installations électriques alimentées sous une tension électrique au plus égale à
1000 volts (valeur efficace) en courant alternatif et à 1500 volts en courant continu.

NF C 14-100 : La norme française NF C14-100 traite la conception et la réalisation des


installations de branchement du domaine basse tension comprises entre le point de
raccordement au réseau et le point de livraison.

NF C 13-100 : Elle contient les règles de conception et de réalisation des postes de livraison
HTA/BT.

NF C 17-201 : Norme pour les installations connectées au réseau et se trouvant à l’extérieur


du bâtiment (cas du paratonnerre).

Guide de l’installation électrique 2010, Schneider Electric : Normes internationalesCEI, et


normes françaises NF.

NF EN 12 464 -1 : Norme d’éclairage des lieux intérieurs

1.4 Conclusion
Cette partie introductive a été consacrée essentiellement à la présentation de l’environnement
de stage. Cette dernière décrit l’entreprise ENGIE SERVICES MAROC. Elle met aussi
l’accent sur la présentation de notre projet, son découpage et sa planification pour une
meilleure gestion en respectant les délais prescrits par l’encadrement.

30 | P a g
Chapitre II : ETUDE DU COURANT FORT

31 | P a g
1.5 Généralités sur l’éclairage dans les hôpitaux
En tant que prestataires de santé, les médecins installés et les cliniques doivent réaliser des
tâches multiples : faire des examens, administrer des traitements, travailler à l’ordinateur.
Leur capacité de concentration et de vigilance est sollicitée pratiquement en permanence. La
sécurité et la fiabilité de l’équipement médical dont l’éclairage fait partie sont donc cruciales.
Dans le même temps, l’efficience économique gagne en importance. Des solutions d’éclairage
intelligentes et sophistiquées contribuent à réduire nettement les dépenses de fonctionnement
courantes.

1.6 Exemples des exigences dans les hôpitaux


1.6.1 Salles d’examens / salle de soins
Pour les patients, pénétrer dans une salle de soins entraîne souvent une tension émotionnelle
qui peut être soulagée par un éclairage d‘ambiance agréable. Par ailleurs, un éclairage optimal
est nécessaire pour les examens et les soins, mais aussi pour le travail sur ordinateur. La
mobilité, une longue durée de vie, l’efficience énergétique et une restitution précise des
couleurs doivent aller de soi. Grâce à une géométrie fermée, les luminaires de Derungs
répondent à toutes les exigences en termes d‘hygiène et permettent le nettoyage et la
désinfection par pulvérisation.

Figure 5: Salles d’examens / salle de soins

1.6.2 Petite chirurgie / Les urgences :


Le confort d‘éclairage joue un rôle primordial tout particulièrement dans le domaine de la
chirurgie. Un indice de rendu des couleurs précis, un rendement lumineux supérieur à la
moyenne sans dégagement de chaleur et la précision de positionnement du luminaire assistent
le personnel lors des interventions médicales. Des lampes d’examens quasiment sans entretien
permettent à l’équipe de se concentrer totalement sur l’intervention, qui mobilise toutes leurs
capacités physiques et intellectuelles.

32 | P a g
Figure 6:La chirurgie

1.6.3 Unités de soins intensifs / salles de réveil


Lorsque des patients récemment opérés se réveillent, il est particulièrement important
d‘assurer leur orientation et leur sécurité au moyen d‘une lumière homogène et sans
éblouissement. Un éclairage qui répond aux besoins naturels des patients, par exemple à
l‘aide de veilleuses ou de différents scénarios d‘éclairage, permet un réveil en douceur. En
même temps, un éclairage d’examens séparé ou additionnel permet un contrôle sûr et rapide
de l‘état du patient.

Figure 7: Une salle de réveil

33 | P a g
1.6.4 Bureau/ Administration
Dans notre société de la connaissance, l‘importance croissante de l‘environnement bureau en
tant que lieu de vie, facteur de productivité va de pair avec l‘augmentation des exigences en
termes d‘équipement. C‘est ainsi que l‘éclairage est devenu un outil de création primordial
pour les architectes et les concepteurs. Il ne crée pas simplement une atmosphère, mais il
influence aussi le bien-être et les performances au lieu de travail. Les exigences en termes
d‘éclairage sont très individuelles. Des luminaires suspendus, sur table, des appliques murales
ou des lampes de bureau esthétiques et d‘une fonctionnalité parfaite assurent les meilleures
conditions pour un travail sans fatigue.

Figure 8: Bureau

1.7 Étude del’éclairage


1.7.1 Introduction
L’étude de l’éclairage demande une attention particulière, afin d‘assurer une ambiance
lumineuse adaptée au niveau d‘éclairement demandé et au profil ergonomique de l’activité.
Pour cela l’éclairage doit être conçu et réalisé de manière à éviter la fatigue visuelle, ainsi que
les affectations de la vue qui en résultent.

Les niveaux d’éclairement mesurés au plan de travail ou par défaut au sol, doivent être
adaptés à la nature et à la précision des travaux à exécuter par le personnel occupant les lieux
éclairés, la norme NF EN12464-1 présente le niveau d’éclairement nécessaire en fonction de
la nature de travail à exécuter sous forme des tableaux, mais il reste à déterminer le type, le
nombre et la position des luminaires dans le local en fonction de dimensions, couleurs….

Nous allons donc dans cette partie étudier dans un premier temps la démarche à suivre dans un
projet pour l’éclairage, suivi par un exemple de calculs théoriques d’éclairage pour la zone dans
l’étage 1 du « CHU AGADIR ». Ensuite nous présentons l’implantation des luminaires sur Dialux
evo. Enfin nous illustrons quelques systèmes de gestion d’éclairage dans les bâtiments tertiaires.

 Luminaires utilisés

34 | P a g
Nombreux sont les critères qui influencent le choix des luminaires (rendement lumineux,
montage et Maintenance, sécurité du plafond, puissances des lampes, prix…), on distingue 3
types de luminaires :

Encastré :

 Utilisés lorsqu’on dispose d’un faux plafond (dans le cas d’un faux plafond
démontable, les dimensions des luminaires devront s’adapter au module du faux
plafond).
En saillie :

 Lorsque le plafond est en béton, ou lorsqu’on dispose d’un faux plafond fixe qu’on
ne souhaite pas rénover, on placera nos luminaires en saillie.
Suspendus :

 Les luminaires suspendus s’installent principalement dans les locaux où la hauteur


sous plafond est importante (hsp > 3,5m).
Le tableau 2 résume les luminaires que nous avons utilisés ainsi que l’éclairement moyen
exigé par le cahier des charges.

Tableau 4: Niveaux d’éclairement

Local Eclairement moyen en lux


Locaux techniques 300
Bloc opératoire 1000
Salles d'examens – endoscopie 100
PC médical 350
Bureaux Administratifs 350
Eclairage de soins 600
Salle de soins 500
Bureaux de consultation/Examens 500

1.7.2 Méthodologie de conception


1.7.2.1 Etude théorique
Pour réaliser un calcul d’une installation d’éclairage intérieur, il faut suivre les étapes suivantes :

1- Choix du type du local et du type d’éclairage.

2- Le choix des lampes et des luminaires, ce qui implique en particulier le choix de la couleur.

3- Le dimensionnement de l’installation (calcul du nombre des lampes et luminaires


permettant d’atteindre l’éclairement).
35 | P a g
1.7.2.2 Le choix du type d’éclairage
Le choix des luminaires se fait en fonction du type d’éclairage choisi à priori, ce type
définissant la répartition du flux lumineux dans l’espace. Le classement adopté s’appuie sur
les trois répartitions suivantes de base :

 Très intensive, lorsque le flux lumineux est dirigé vers un point précis de l’espace.
 Semi-intensive, lorsque la situation est intermédiaire.
 Extensive, lorsque le flux lumineux est diffusé dans un large faisceau.
En pratique, la majorité des constructeurs utilisent le tableau ci-dessous, qui fixe les cinq
classes fondamentales utilisée pour les projets :
 Eclairage direct : 90% au moins du flux lumineux est dirigé sur le plan de travail. Il
convient pour les locaux industriels à plafonds hauts.
 Eclairage semi-direct : 60% des rayons sont dirigés vers le bas, 40% vers le haut mais
réfléchis avec un plafond clair.
 Eclairage mixte : le flux lumineux est correctement réparti. Cet éclairage demande des
murs très clairs.
 Eclairage semi-indirect : 60% du flux est dirigé vers le haut, 40% vers le bas. Ce
système donne un éclairage agréable mais demande des murs clairs.
 Eclairage indirect : 90% du flux est dirigé vers le plafond que ce dernier renvoie vers
le bas, la lumière est diffusée et demande un plafond clair.

Figure 9: Classement synthétique des luminaires.

36 | P a g
1.8 Calcul théorique
Après le choix du type d’éclairage, on commence le calcul théorique d’éclairage interne avec
la procédure suivante : [1]

1. Détermination de l’éclairement moyen sur le plan de travail de chaque local suivant


sa nature d'activité à partir du tableau de l’ANNEXE 1.

2. Détermination du système d’éclairage et le type d'appareil (voir figure ci-dessus).

3. Détermination de l'indice du local et déduire le facteur d’utilisation :

• Le facteur d’utilisation représente le rapport entre le flux lumineux qui atteint le plan utile
et le flux fourni par la source lumineuse. Il est déduit à partir de l'indice du local, le mode
d'éclairage et les facteurs de réflexion des murs et du plafond. L’ANNEXE 2.

• Le facteur de réflexion représente le rapport entre le flux lumineux renvoyé par une
surface et le flux reçu. Si par exemple une surface possède un facteur de réflexion de 80% ;
cela vent dire que sur 100 lumens reçu, 80 lumens seront réfléchis et 20 lumens seront
absorbés. Le tableau suivant donne Les facteurs de réflexion pour certains couleurs.

Indice du local : c'est un indice qui caractérise les locaux d'une forme généralement
rectangulaire, il se calcule à partir des formules suivantes :

Pour l’éclairage direct, semi-direct, mixte :

𝑳∗𝒍
𝐈 = 𝒅 ∗ (𝑳 + 𝒍)

Pour l’éclairage indirect, semi-indirect


:

𝟑∗𝑳∗𝒍
𝐈 = 𝟐 ∗ 𝒉 ∗ (𝑳 + 𝒍)

Figure 10: Paramètres à prendre en considération pour le calcul de l'indice du local

Avec :

37 | P a g

L : Longueur du local.

l : largeur du local.

H : hauteur du local.

h : hauteur du plan utile.

d : distance du luminaire / plan utile.

Plan utile : c'est le plan de travail, généralement entre 0.75 m et 0.85 m.

4- Estimation du facteur de dépréciation fd :

Toute installation est soumise à une baisse de l’efficacité due essentiellement :

- À l’accumulation de la poussière sur les murs et les plafonds ;


- Au vieillissement des lampes d’où la diminution du rendement.
Ce facteur fd est estimé en fonction de l’entretien comme l’indique le tableau suivant :

Tableau 5: Facteur de dépréciation

Entretien et Défavorable
nettoyage Très facile Facile Douteux

fd 1 1.2 1.3 1.5

5. Calcul de flux total


:
𝐄 ∗ 𝐥 ∗ 𝐋 ∗ 𝐟𝐝
ф= 𝐟𝐮

Avec :

Φ : Flux total nécessaire

E : Eclairement moyen initial à maintenir

S : Surface du plan utile

fd : Facteur de dépréciation

fu : Facteur d’utilisation
6. Le nombre de lampes à utiliser :

𝚽𝐭
𝑵𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒂𝒎𝒑𝒆 = | |
𝚽𝐥𝐚𝐦𝐩𝐞

7. Répartition des foyers lumineux :

Pour assurer un éclairage uniforme il faut adopter les règles suivantes :

L et L’≤ 1,5 d (éclairage direct, mixte, semi-direct).

L et L’≤ 1,5 h (éclairage indirect, semi-indirect).

38 | P a g
D = L/2 et D’= L’/2 ; et si on travaille près des murs on prend D = L/3 et D’= L’/3.

Avec :

L : écartement entre deux foyers consécutifs dans le sens de la longueur.

L’: écartement entre deux foyers consécutifs dans le sens de la largeur.

D : distance du foyer au mur dans le sens de la longueur.

D’: distance du foyer au mur dans le sens de la largeur.

Figure 11: Répartition des luminaires.

 Etude théorique d’un exemple d’application


Dans ce paragraphe on étudie l’éclairage du bureau de consultation comme il est montré sur la
figure :

Figure 12: Plan architectural d'une zone-etage1.

Avant d’entamer le calcul d’éclairage pour toutes les zones demandées, nous nous
contenterons d’établir le calcul théorique et par DIALUX pour l'exemple du bureau qui a les
propriétés suivantes :

 Longueur a = 4 m

39 | P a g
 Largeur b = 4m
 Hauteur totale H = 3m
 Hauteur plan utile : 0,85m
 Hauteur plane de travail h = 2.15m
 Niveau d’éclairement demandé est : E = 350 lux (selon le cahier des charges)
 Le luminaire choisi pour ce local est de type : LED 40S/840 NOC 35w, avec un flux
de 4000 lm.

Le calcul nous donne :

 Indice du local

𝐚×𝐛
𝐈 = (𝐚 + 𝐛) × 𝐡 𝟒×𝟒
= (𝟒 + 𝟒) × 𝟐. 𝟏𝟓 = 𝟎. 𝟗𝟐

 Facteur d’utilisation : fu = 0.42


 Facteur de dépréciation : fd = 1
 Flux total :
𝑬𝒎𝒐𝒚×𝑺×𝒇𝒅 𝟓𝟎𝟎×𝟒×𝟒∗𝟏.𝟐
𝚽𝒕 = 𝒇𝒖 = 𝟎.𝟔𝟒
= 𝟏𝟓𝟎𝟎𝟎𝐥𝐮𝐱.

 Calcul du nombre de luminaires :


𝛷𝑚𝑜𝑦 15000
𝑁= = = 3.75 ≅ 4
𝛷𝑙𝑎𝑚𝑝 4000

Alors le nombre de luminaires que nous allons installer dans cette salle est : 4 luminaires à
répartir sur la salle en 2 x 2.

 Répartition des luminaires :

Pour garantir un éclairement convenable il faut bien placer ses luminaires de ce fait on va
procéder à la méthode citée ci-dessus :

Soit les équations suivantes :

2D + (N — 1) L = a

2D’+ (N’— 1) L’= b

Avec :
40 | P a g
N : nombre des luminaires à répartir suivant la longueur de la salle. N’: nombre des
luminaires à répartir suivant la longueur de la salle. D = L/2 et D’= L’/2 car on travail près des
murs.

On remplace dans les équations précédentes, on trouve les résultats suivants :


𝐿
2 × + 𝑁𝐿 − 𝐿 = 𝑎
2
𝐿′
2 × + 𝑁′𝐿′ − 𝐿′ = 𝑏
2
D’où :
𝑎 4
𝐿= = =2↔𝐷=1
2 2
𝑏 4
𝐿′ = = = 2 ↔ 𝐷′ = 1
2 2

1.9 Note de calcul d’éclairage intérieur avec DIALUX


 Démarche :
Le calcul d'éclairage par le logiciel DIALUX se fait par la procédure suivante :

Figure 13: Procédure de calcul d’éclairement par Dialux

 Résultats de Calcul par DIALUX

Pour vérifier le calcul théorique, nous avons effectué le calcul d’éclairage pour la même
salle en utilisant le logiciel DIALUX, et nous avons trouvé les résultats suivants :

41 | P a g
Figure 14: Le calcul d’éclairage en utilisant le logiciel DIALUX

Figure 15: Résultats de la simulation de l'éclairage de l'Archive par DIALux evo

42 | P a g
Figure 16: Résultats de la simulation sous DIALux evo

1.10 Comparatif et résultats


Les deux méthodes de calcul ont abouti aux mêmes résultats. Par la suite, nous allons
enchainer le calcul par le logiciel DIALUX pour les raisons suivantes :

 L’usine est composée de plusieurs locaux ;


 La possibilité de travailler directement sur le plan architectural du bâtiment ;
 L’efficacité du calcul ;
 La bonne répartition des luminaires.
Concernant le résultat global du dimensionnement de l’éclairage de l’installation, voir le
dossier (dimensionnement d’éclairage).

1.11 Implantation et câblage de l’éclairage, prises de courant et

attentes électriques dans le plan Architectural


Le câblage des circuits d'éclairage s'effectue en fils rigides de section 1,5mm². L'usage de
sections plus importantes est admis mais non recommandé. La plupart des appareils
d’éclairage ne sont en effet conçus que pour de faibles sections et un câblage en fils 2,5mm²
compliquera les raccordements.

Il faut souligner que le nombre de points d'éclairage par protection dans la norme est limité à
huit, quelque-soit le type de protection choisie (fusible, disjoncteur 10A ou 16A). Bien que
huit points soit le nombre accepté par la protection, on peut se contenter de prendre 12
luminaires au maximum vu que la puissance de l’éclairage est faible.

43 | P a g
L'une des règles de l'art en matière de câblage consiste à faire cheminer en premier lieu la
phase par les dispositifs de commande (interrupteurs, boutons poussoirs, contacts de relais...)
et de terminer par le neutre côté récepteurs (lampes, bobines de contacteurs, ...). Pour
l’éclairage, des couloirs, les dispositifs de commande manuels seront à placer à moins d’un
mètre de chaque accès s’ils ne comportent pas de voyant lumineux et à moins de deux mètres
de chaque accès s’ils comportent un voyant.

Les sections des conducteurs d’alimentation et les protections contre les surintensités des
circuits d’éclairage sont résumées dans le tableau suivant :

Tableau 6: Section et protection des circuits d'éclairage.

Section minimale des Nb maximale des Courant maximal du dispositif de protection


conducteurs en cuivre socles par circuit (A)

1.5 mm² 8 16 10

La figure 17 illustre l’implantation d’éclairage d’une zone de l’étage N1 :

Figure 17:Implantation des luminaires

44 | P a g
Figure 18: Implantation des luminaires au niveau au niveau de l'étage 1

*N. B : Les schémas des autres parties sont disponibles dans le dossier « Distribution
d’éclairage ».

1.12 Plan de distribution de prise de courant


L’installation des prises de courant ne peut pas se réaliser sans contraintes règlementaires. En
effet, la norme NFC 15-100 préconise des dispositions à prendre pour assurer le confort des
utilisateurs tout en minimisant les risques de chocs électriques.

Le nombre de socles de prises 16A alimenté par un même circuit est limité : à 5 lorsque la
section du circuit est de 1.5mm² et à 8 lorsque la section est 2. 5mm² (NFC 15100, 771.553).

Après avoir respecté les normes et les règles de l’art dans notre projet, nous nous retrouvons
principalement devant des prises de courant de type monophasé et triphasé selon l’utilisation.
En effet, les types d’activités prévues n’étant pas les mêmes pour ces différentes zones, il est
nécessaire d’avoir une variété (prise étanche, encastré, ondulée…) dans l’installation afin de
respecter au mieux le confort des utilisateurs.

Les sections des conducteurs d’alimentation et les protections contre les surintensités des
prises de courant 16A sont résumés dans le tableau suivant : [2]

45 | P a g
Tableau 7: Section et protection des prises de courant.

Section minimale Nombre maximal Courant maximal du dispositif de


des conducteurs de socle par protection(A)
en cuivre circuit
Disjoncteur Fusible

1.5mm² 5 16 Non-autorisé
2.5mm² 8 20 16

L’exemple d’implantation des Pc :

Figure 19: Plan d’implantation des prises de courant-1

46 | P a g
Figure 20: Plan d’implantation des prises de courant-2

En respectant les standards et les méthodologies de conception et dimensionnement des


installations électriques basses tension, nous avons effectué dans cette partie l’étude globale
de l’éclairage et ses besoins en énergie électrique, de même pour les prises de courants, ce qui
nous permettra d’élaborer le bilan de puissances, la clé maîtresse de tout projet de
dimensionnement électrique.

*N. B : Les schémas des autres parties sont disponibles dans le dossier « distribution des
prises de courant ».

1.13 Bilan de puissance


Le bilan de puissance est une étape très importante dans l’étude d’installation électrique car il
permet de déterminer le nombre et la puissance des sources nécessaires au bon
fonctionnement de notre installation. En effet, Le calcul du bilan de puissance d’une
installation est réalisé en passant par les phases suivantes :

1- Précisé la puissance des récepteurs

2- Calculer la somme de la puissance installée dans les locaux en calculant :

 La puissance installée Pi (somme des puissances actives en kW des récepteurs de


l'installation) ;
 La puissance utilisée Pu (partie de la puissance Pi en kW réellement utilisée) en
appliquant des coefficients d‘utilisation maximale des récepteurs (car ils ne sont pas
en général utilisés à pleine puissance), et des coefficients de simultanéité par groupes
de récepteurs (car ils ne fonctionnent pas en général tous ensemble)
 La puissance appelée Sa en kVA correspondant a Pu en tenant compte du facteur de
puissance.

47 | P a g
 La puissance unitaire des différents tableaux électriques de l’installation, en appliquant
un coefficient de foisonnement pour déterminer la puissance fournie à l‘ensemble des
tableaux.
1.13.1 Le facteur d’utilisation
Selon la norme NF C 15-100, le facteur d’utilisation Ku dans une installation industrielle peut
varier entre 0,3 et 0,9. En absence d’indication précise, on peut prendre :

Tableau 8: Facteur d'utilisation par récepteur.

Type de récepteur Ku

Chauffage ou éclairage 1

Prises de courant (sans indication particulière)


1

Moteurs électriques 0.75

1.13.2 Le facteur de simultanéité


L’estimation de Ks nécessite la connaissance détaillée de l’installation et des conditions
d’exploitation. D’où l’impossibilité d’en donner des valeurs précises applicables à tous les cas. On
a recours aux normes qui donnent des indications sur Ks. Le facteur de simultanéité s’applique à
chaque groupement de récepteur.

Tableau 9: Facteur de simultanéité en fonction de l'utilisation (UTE C 15-105)

Utilisation Ks

Eclairage 1

Chauffage et conditionnement d’air


1

Prises de courant (N : nombre de prises 0,1+0,9/N


alimentées par le même circuit)

Ascenseurs et monte-charge :
-Pour le moteur le plus puissant 1
- Pour le moteur suivant 0,75
- Pour les autres 0,6
Dans notre bilan de puissance, on est intéressé par le poste 3. C’est pour cela nous avons
détaillé les récepteurs des tableaux concernées dans différents étages de CHU Agadir y
compris les attentes électriques, Transport Pneumatique, les équipements médicales, les
attentes fluides, la distribution d’éclairage et de prises de courant. Pour des raisons de

48 | P a g
simplicité, on s’est permis de sommer algébriquement les puissances apparentes puisqu’elles
ne conduisent pas à une grande différence.

La puissance apparente sera la racine carrée du carré de chaque puissance (active et réactive).

𝑺 = √𝑷 + 𝑸

Voici un exemple de bilan de puissance du tableau TSN-P3-N1-4 :

Tableau 10: Bilan des puissances du tableau divisionnaire TSN-P3-N1-4

TSN-P3-N1-4

Désignation Type Type P. unit Nombre P. Totale Cos ϕ P. abs K. K. P.Fois.


du circuit Alimentation (W) (W) total Util Simul (VA)
(VA)

Encastré 600x600 led Eclairage Normal 41,00 12 492,00 0,98 502,04 1,00 1,00 502,04
41W 4000lm

Encastré 600x600 led Eclairage Normal 36,00 100 3600,00 0,98 3673,47 1,00 1,00 3673,47
36W 4800lm

Armature étanche fluo Eclairage Normal 36,00 4 144,00 0,98 146,94 1,00 1,00 146,94
36W

Encastré led 12W 900lm Eclairage Normal 12,00 45 540,00 0,98 551,02 1,00 1,00 551,02

Encastré led 18W Eclairage Normal 18,00 23 414,00 0,98 422,45 1,00 1,00 422,45
1400lm

Encastré étanche avec Eclairage Normal 26,00 12 312,00 0,98 318,37 1,00 1,00 318,37
lampe fluo 26W

Plafonnier led 16W Eclairage Normal 16,00 4 64,00 0,98 65,31 1,00 1,00 65,31
1180lm

Tête de lit ECL Eclairage Normal 50,00 33 1650,00 0,98 1683,67 1,00 1,00 1683,67

Prise de courant PC Normal 200,00 381 76200,00 0,98 77755,10 0,80 0,20 12440,82

Ventilo- convecteur 4 Attente Normal 100,00 2 200,00 0,98 204,08 0,75 0,80 122,45
tubes P= 4 KW

Transport neumatique Attente Normal 200,00 4 800,00 0,98 816,33 1,00 0,80 653,06

49 | P a g
Lave-bassin Attente Normal 4250,00 4 17000,00 0,98 17346,94 0,75 0,75 9757,65
desinfecteur

*N. B : Et après avoir effectué un calcul méthodologique, nous obtenons le bilan de puissance
présenté dans le dossier « bilan de puissance ».

1.13.3 Les transformateurs


Pour choisir le transformateur, le plus adéquat à notre installation, nous nous référons à un
ensemble de critères : Caractéristiques électriques, sa technologie et à ses conditions
d’utilisation.

1.13.3.1 Caractéristiques électriques :


 Puissance assignée 𝑃𝑛 ou Sn : valeur conventionnelle de la puissance apparente en
kVA destinée à servir de base à la construction du transformateur. Les essais et
garanties du constructeur se réfèrent à cette valeur.
 Fréquence : 50 et 60 Hz. Au Maroc, la fréquence du réseau est de 50 Hz.
 Tension assignée primaire et secondaire.
 Rapport de transformation m et le rendement η.
1.13.3.2 Caractéristiques relatives à la technologie et aux conditions d’utilisation
Nous distinguons généralement entre deux types de transformateurs qui dépendent de la
technologie utilisée pour l’isolement des enroulements du transformateur :

Transformateur de type sec enrobé (Trihal) : l’isolation des enroulements se fait par la
résine (Epoxy par exemple), ce type est utilisé convenablement pour des locaux où la
protection des personnes est essentielle, où l’environnement est bien maitrisé (poussière,
humidité, température…), nettoyage et dépoussiérage périodiques à réaliser), et surtout pour
des immeubles de grande hauteur, car ce type a un bon comportement au feu et répondent au
critère de non toxicité de fumées.

Transformateur de type immergé : l’isolation des enroulements s’effectue par un fluide


(huile minérale par exemple), ce type convient également aux postes non surveillés car il
demande rarement des entretiens, ainsi que pour des applications à consommation cyclique.

Selon la norme NF C 13-100, on cite un ensemble d’exigences de conditions d’utilisation :

Choix du diélectrique.
Installation est-elle intérieure ou extérieure ?
Altitude : standard est 1000m.
Température ambiante : maximum 40°C ; moyenne journalière 30°C ; moyenne
annuelle 20°C.

50 | P a g
1.13.4 Bilan de puissance de Poste 3
Après détermination des différents consommateurs du CHU AGADIR, à savoir l’éclairage,
les prises de courant, la climatisation…. On calcule le bilan de la puissance en tenant compte
des facteurs de simultanéité et d’utilisation.

Après tous les calculs établis, nous obtenons les résultats regroupés dans le tableau suivant :

Tableau 11: Puissance du TGBT 3

Puissance totale du TGBT3

Alimentation Normal 1104.57 kVa

Coeff. Foisonnement 0.9

Réserve (%) 20%

Puissance installée (kVA) 1250

1.13.4.1 Choix des transformateurs


En tenant compte au résultat du bilan de puissance, facteurs de foisonnement, facteur
d’extension et les puissances normalisé en KVA (160, 250, 400, 630, 800, 1000, 1250,
1600,2000...), nous avons opté pour le choix d’un transformateur de puissance apparente de
1250 KVA dont les caractéristiques sont présentées dans l’ANNEXE A.

1.13.4.2 Choix du groupe électrogène


Le groupe électrogène est un dispositif autonome capable de produire de l'électricité. Il
est utilisé automatiquement comme secours de l’alimentation normale lors de la coupure du
courant afin de garantir l’alimentation en électricité.

La plupart des groupes sont constitués d'un moteur thermique qui actionne un
alternateur. Mais pour des grandes puissances, ils sont munis de turbines à gaz ou de
gros moteurs Diesel.

Dans notre installation, nous avons un ensemble de récepteurs (laminaire, prise de courant...)
alimenté par le TGBTN en cas normal, et c’est à l’aide d’un verrouillage
mécanique que le groupe électrogène prend la relève pour fournir l’énergie dans le cas d’une
défaillance de l’alimentation normale. À partir du bilan des puissances, la puissance de
secours qui doit être installée est de l'ordre de 184.37kVA ce qui nous a amené à choisir un
groupe électrogène de 200 kVA.

Nous allons opter pour un Modèle : DE22E3 de ENERIA CAT. Dont les caractéristiques
techniques sont détaillées dans l’ANNEXE B.

51 | P a g
1.13.4.3 Choix des onduleurs
Le critère de choix des onduleurs est relatif à la nature de l’activité de l’établissement, et ses
conditions d’exploitation, nous distinguons alors trois catégories des onduleurs :

Les onduleurs OFF-LINE : La technologie basique et le temps de commutation trop long


réduisent le champ d'utilisation de ce type d'onduleur. Ainsi ils seront recommandés pour les
activités bureautiques basiques

Les onduleurs ON-LINE : Leur système de reconstitution permanant du courant combiné à


un temps de commutation nul pour un signal pur et régulé rend ce type d'onduleurs
compatible avec les applications suivantes : Tout environnement électrique même très
perturbé, tous systèmes électroniques sensibles, gros serveurs informatiques, serveurs et
applications de gestion, hôpitaux, applications industrielles.

Les onduleurs IN-LINE : Leur pilotage par microprocesseur, leur temps de commutation
court et leur grande polyvalence rendent ce type d'onduleurs compatible avec les activités
suivantes : Environnements électriques urbains, applications bureautiques, jeux et activités
multimédia, périphériques (fax, imprimantes, scanner, modem...).

Le choix de l'onduleur le mieux adapté va avoir comme premier critère la


consommation du matériel qu'il va devoir fournir en cas de panne. En se basant sur les
résultats du bilan de puissance qui avère que la puissance installée est 42.43 KVA qui justifie
le choix d’un onduleur de 50 KVA MGE GALAXY 5000 dont les caractéristiques sont
regroupées dans l’ANNEXE C.

1.13.5 Régimes du neutre en BT


1.13.5.1 Introduction
La NF C 15-100 définit un contact électrique indirect comme tout contact de personnes
ou d’animaux domestiques ou d’élevage avec des masses mises sous tension issu d’un
défaut d’isolement.

Bien que les masses soient séparées des parties actives par une isolation principale, elles
peuvent être mises accidentellement sous tension à cause d'une défaillance de cette isolation.
Les normes imposent donc la mise en œuvre d'une mesure de protection contre les chocs
électriques indirects. C’est dans ce cadre-là où s'inscrit l'importance de la nature du régime du
neutre ou du schéma des liaisons à la terre.

1.13.5.2 Choix d’un régime de neutre


La mesure de protection consiste à couper automatiquement l'alimentation du circuit présentant le
défaut d'isolement. Pour mettre en œuvre cette mesure, il faut prendre en compte la tension limite
de sécurité du local considéré et le schéma des liaisons à la terre utilisé. En effet, la norme NF C
15-100 définit le temps de coupure maximal du dispositif de protection. Dans les conditions
normales (𝑼𝑳 = 50 V) est la tension de contact la plus élevée qui peut être maintenue
indéfiniment sans danger pour les personnes). [3]

52 | P a g
Tableau 12: Temps limite de coupure du dispositif de protection.

Temps de coupure maximal du


La tension de contact présumée dispositif de
Coupure en (s) (Ul=50V)

50 5
75 0.6
90 0.45
120 0.34
150 0.27
220 0.17
280 0.12
350 0.08
500 0.04

1.13.5.3 Les différents régimes du neutre


1.13.5.3.1 Schéma TT

Figure 21: SLT type TT en basse tension

Le neutre est relié directement à la terre par Rn.

Les masses sont reliées à la terre soit ensemble soit par groupe ou individuellement.

On rencontre ce type de schéma dans les installations domestiques, les petits ateliers et dans
les établissements scolaires.

Conditions :

53 | P a g
1- Le dispositif de protection doit être capable de détecter le courant de défaut et l'éliminer
dans un temps inférieur aux temps donnés par les courbes de sécurité.

2- Le courant de défaut étant faible et ne peut être détecté par le disjoncteur ou par le fusible.

On utilise le disjoncteur différentiel à courant résiduel (DDR).

1.13.5.3.2 Schéma IT
C’est un type d’installation dans lequel la source d’alimentation est isolée de la terre ou
présente un point, généralement le neutre, relié à la terre par une impédance de valeur
suffisamment élevée pour qu’un premier défaut d’isolement entre un conducteur de phase et
la masse ne provoque pas l’apparition d’une tension de contact supérieure à la tension limite
conventionnelle de sécurité :

Figure 22: SLT type IT en basse tension

 Le point neutre est isolé de la terre.


 Les masses sont raccordées à la terre ou reliées à celle-ci par une impédance.
 Le potentiel du neutre du système électrique étant flottant, il est déconseillé de
distribuer celui-ci.
 La coupure a lieu au deuxième défaut d’isolement par la protection contre
les surintensités.

1.13.5.3.3 Schéma TN
Le neutre est mis directement à la terre, les masses des récepteurs sont reliées au neutre.

 TNS : 5 fils : le neutre et PE sont séparés.


 TNC : 4 fils : le neutre et PE sont confondus en PEN

-Schéma TNC

54 | P a g
Figure 23: TNC en basse tension

Répartition uniforme des prises de terre tout au long du conducteur PEN pour éviter les
montées en potentiel des masses.

Ce type de schéma est utilisé dans les installations admettant une coupure au premier défaut
d’isolement, ne présentant aucun risque d’incendie et utilisant des câbles non fragiles de
faible longueur.

Ce schéma est interdit pour des sections inférieures à 10 mm² Cu et 16 mm² Alu.

-Schéma TNS :

Figure 24: TNS en basse tension

-Répartition uniforme des prises de terre tout au long du conducteur PE pour éviter les
montées en potentiel des masses. (Le courant de défaut est très important)

-Il est interdit en amont d'un schéma TNC. Ce schéma est obligatoire pour des sections <10
mm² Cu et 16 mm² Al.

Cas défaut :

-La tension chute de 20% au moment du défaut

-Le conducteur PE ou PEN est à proximité des conducteurs de phases ; si non la vérification
ne peut se faire que par des mesures effectuées une fois l'installation est terminée.

-La tension de contact est dangereuse et la coupure au premier défaut est obligatoire. D’où il
faut mettre un disjoncteur ou un fusible.

55 | P a g
-Dans le cas où il y a des distributions des prises de courant, l'adjonction d'un DDR de haute
sensibilité < 30 mA est obligatoire (on ne connaît pas les longueurs de câbles qui vont être
branchés sur ces prises).

Nous résumons le principe, les avantages et les inconvénients de chaque type de SLT dans «
ANNEXE 4 ».

Les trois régimes sont identiques au niveau de la protection des personnes assurée, si
on respecte les conditions et règles d’exploitation.
Il est possible que ces SLT coexistent sur une même installation.
Pour le choix du régime du neutre, il dépend également des exigences du client, de
l’exploitation, le degré du besoin de continuité de service…ainsi qu’il faut faire bien
attention s’il existe des normes ou des textes législatifs imposés (décrets, arrêtés
ministériels…).
Le régime de neutre choisi :
Pour notre projet, en se basant sur les caractéristiques des trois types de régimes de neutre
et aux exigences du cahier des charges, nous optons pour le choix du régime TT dans la
majorité du projet. Ce choix est justifié par plusieurs raisons à savoir :
- En se référant `à la norme NFC 15 - 100. Le TT reste le plus préféré puisque la sélectivité
au d´enclenchement est plus facile à mettre en œuvre.
- Un régime de sécurité puisque tout défaut d’isolement entraine un déclenchement par DDR.
Pour les équipements de sécurité notamment ceux de désenfumage et les blocs opératoires,
il s’est avéré nécessaire de choisir un régime de neutre IT à travers des transformateurs
d’isolement BT/BT vue que ce type de liaison `a la terre assure un degré de continuité de
service considérable.

1.13.5.4 Caractéristiques du régime du neutre IT


-Ce type de schéma est utilisé lorsque la continuité de service est primordiale (par exemple
dans les hôpitaux, circuits de sécurité) et où les courants de défaut peuvent réduire les risques
d’incendie ou d’explosion.

-Il est déconseillé de distribuer le neutre.

-Ce régime nécessite la surveillance de l’isolement global d’où l’installation d’un contrôleur
permanent d'isolement (C.P.I.). (Le CPI est obligatoire par la NF C 15 100).

Cas défaut :

En schéma IT le premier défaut d'isolement est signalé par un contrôleur permanent


d'isolement. (C.P.I). Le CPI est un générateur à courant continu ou un générateur à courant
alternatif très basse fréquence (4 à 10 Hz).

56 | P a g
Il n'est pas obligatoire de déclencher au premier défaut ce qui permet d'avoir une meilleure
continuité de service. Les règlements obligent de :

 Signaler,
 Rechercher
 Éliminer
Ce premier défaut avant qu'un deuxième défaut survienne et qui sera dangereux.

Le courant de défaut se développant lors d'un défaut double se transforme en un court-circuit


phase / phase ou phase / neutre selon que le neutre est distribué ou non.

Pour réaliser la protection des personnes, il faut mettre un disjoncteur magnétothermique ou


fusible.

Cas du premier défaut

IΔn  2If

1.14 Dimensionnements des paratonnerres


La présence norme donne les règles relatives à la conception, la réalisation, la vérification et
la maintenance d’installations réalisés par paratonnerre à dispositif d’amorçage. Ces
installations ont pour but de protéger avec la meilleure efficacité possible les personnes et les
biens. Ainsi que sa présence traite principalement la protection par paratonnerre à dispositif
d’amorçage contre les coups de foudre directs des structures courantes de hauteur h<60m.
Un système de protection la foudre est constitué par une installation extérieure de protection
contre la foudre (IEDF) et si nécessaire une installation intérieure de protection contre la
foudre (IIPF) complémentaire. [4]

1.14.1 Étude de la protection


Il existe Quatre familles de protection contre la foudre :
- Protection par paratonnerre à tige simple
- Protection par paratonnerre à cage maillées
- Protection par paratonnerre à fils tendus
- Protection par paratonnerre à dispositif d’amorçage

PDA L’étude de la protection contre la foudre consiste à :

 Déterminer le niveau de protection : déterminer Nd, Nc et Ae pour déterminer


l’efficacité E et par suite le niveau de protection (selon la norme).
 Déterminer le rayon de protection.
 Déterminer la distance de sécurité.

57 | P a g
1.14.2 Détermination du niveau de protection et le besoin d’un paratonnerre
1.14.2.1
La fréquence attendue Nd de coups de foudre directs sur une structure :
La fréquence annuelle moyenne Nd de coup de foudre directs sur une structure est évaluée à
partir de l’expression ci-après :

𝑁𝑑 = 𝑁gmax. Ae. 𝐶1. 10−6 /an

𝑁gmax = 2𝑁𝑔
Avec :

Ng : densité annuelle moyenne de foudroiement concernant la région où se situe la structure


(nombre d’impact /an/Km²) qui peut être déterminée par :

Ae : la surface de capture équivalente de la structure seule (en m²), elle est définie comme la
surface au sol qui a la même probabilité annuelle de coups de foudre directs que la structure

C1 : coefficient d’environnement.

Tableau 13:Ngmax en fonction de Nk

N 5 1 1 2 25 3 35 4 4
k 0 5 0 0 0 5
Ngm 0 0 1 1 2.2 2 3.4 4 4
ax . . . . . .
3 7 2 7 8 7

1.14.2.2
La fréquence acceptée Nc de coups de foudre sur une structure
La fréquence annuelle moyenne Nd des coupes directes sur une structure est évaluée à partir
de l’expression :

103
𝑁𝑐 = 5.5 ×
𝑐2. 𝑐3. 𝑐4. 𝑐5

-C2 : type de construction.

-C3 contenu de la structure.

-C4 : occupation de la
structure.

-C5 : conséquence d’un foudroiement.

Les formules de calculs sont définies dans L’ANNEXE 5 (références : normes NFC 17-100 et
NF 17-102).

Tableau 14: Coefficient structurel C2

C2:
Coefficient
58 | P a g
Toiture
Métal Commu Inflamma
Structure ne ble
Métal 0,5 1 2
Courante 1 1 2,5
Inflamma 2 2,5 3
ble

Tableau 15: Coefficient structurel C3

C3 : Contenu de
la structure
Sans valeur et ininflammable 0,5
Valeur courante ou normalement inflammable 1
Forte valeur ou particulièrement inflammable 2
Valeur exceptionnelle, irremplaçable ou très
inflammable, 3
explosible

Tableau 16: Coefficient structurel C4

C4 : Occupation de
la structure
Inoccupée 0
,
5
Normalement occupée 1
Évacuation difficile ou risque de 3
panique

Tableau 17: Coefficient structurel C5

C5: Conséquence
d’un foudroiement
Pas de nécessité de continuité de service, et aucune
1
conséquence sur l’environnement
Nécessité de continuité de service et aucune conséquence
sur 5
l’environnement
Conséquence pour l’environnement 10

1.14.3 Sélection du niveau de protection


La valeur de la fréquence acceptée de coups de foudre NC sera comparée avec la valeur de la
fréquence attendue de coups de foudre sur la structure Nd.

59 | P a g
 Si Nd ≤ NC : le système de protection contre la foudre n’est pas systématiquement
nécessaire.
 Si Nd > NC : un système de protection contre la foudre et le niveau de protection
correspondant sélectionné selon le tableau suivant en calculant l’efficacité E par la
relation :
𝑵𝒄
𝑬= 𝟏−
𝑵𝒅

Détermination de besoin d’un paratonnerre :

Tableau 18:Détermination du niveau de protection correspondant

(E) Niveau
I(kA) D(m)
Efficac de
Couran Distance
ité protecti
tcrête d’amorçag
calculé on
e
e corresponda
nt
Niveau I +
E > 0,98 mesures - -
complémentaires
0,95 < E
< Niveau I 2,8 20
0,98
0,90 < E
< Niveau 5,2 30
II
0,95
0,80 < E
< Niveau 9,5 45
III
0,90
0<E<
Niveau 14,7 60
0,80 IV

Application de la norme

On s’est servi de l’application SCHIRTEC pour déterminer le niveau de protection adéquat


pour notre installation :

60 | P a g
Figure 25: L’application SCHIRTEC

En utilisant les tableaux précédents et en se basant sur les données cahier de charge, on a
appliqué la démarche précédente à notre situation et on a obtenu les résultats
suivantes :(Annexe 6)

Tableau 19: Résultats de calcul

Entrée des
données Calculs Résultats
formules
Surface de
capture H = 17 m Ae =
18142.2825m²
équivalente

61 | P a g
Ngmax = 7
Fréquence
Ae = 4071,504 Nd = 0,0258
attendue descoups
m² C1 = 0,25
de foudre directs
C2 = 1
Fréquence acceptée C3 = 1
NC = 0,0004
descoups C4 = 3
C5 = 5
NC = 0,0004
L’efficacité E E = 0,98
Nd = 0,0258

 Puisque nous avons : 0,95 < E < 0,98 d’où le niveau de protection I.

1.14.4 Calcul du rayon de protection


La zone protégée est délimitée par l’enveloppe de révolution de même axe que la PDA et
définie bar les rayons de protection correspondant aux différents hauteurs h considérées. La
relation utilisée pour le calcul du rayon de protection est :

𝑹𝒑 = √𝒉(𝟐𝑫 − 𝒉) + 𝜟𝑳(𝟐𝑫 + 𝜟𝑳)

Avec :

 Rp : rayon de protection à une hauteur h donnée.


 h : hauteur la plus élevée de la structure.
 ΔL : gain en longueur du traceur ascendant ΔL = ΔT x 106
 D : distance d’amorçage normalisée
Tableau 20: La distance d’amorçage normalisée

Symbole Niveaux de protection Valeu


rs
Niveau de protection I 20
D Niveau de protection II 45
Niveau de protection III 60

Puisque le niveau de protection est I donc la distance d’amorçage normalisée est :

D=20.

 Avance à l’amorçage :
Le Paratonnerre à Dispositif d'Amorçage émet un traceur ascendant continu avec un temps
d'avance, pour anticiper la descente de la foudre et la capter avant tout autre objet situé dans
son rayon de protection. Le temps d'avance à l'amorçage détermine le rayon de protection du
PDA : plus le traceur ascendant s’anticipe, plus grande est la hauteur à laquelle est capté le

62 | P a g
traceur descendant de la foudre et évite la chute de coups de foudre dans une zone plus
grande. La valeur maximale admissible de ΔT est de 60 μs, même lorsque la valeur des
résultats de l’essai est supérieure. La référence de commande des paratonnerres utilisée
propose les trois modèles suivants en fonction du temps d’amorçage :

Tableau 21: les trois modèles selon le temps d’amorçage

ΔΤ Designati Ty
(μs) on pe
30 Paratonnerre inox 2 Pulsar
m 30
45 Paratonnerre inox 2 Pulsar
m 45
Paratonnerre inox 2 Pulsar
60
m 60

On applique la formule de calcul. D’où le rayon de protection du paratonnerre pour les


trois types de Pulsar est présenté dans le tableau suivant :

Tableau 22: le rayon de protection du paratonnerre pour les trois types de Pulsar

Rp

Pulsar 30 49.909 m

Pulsar 45 64.930 m

Pulsar 60 79.943 m

1.14.5 Résultats
Pour couvrir la protection de toute la zone en respectant la hauteur imposée par
l’architecte, nous avons choisi PULSAR 60.

Sur AUTOCAD on a identifié la zone à protéger comme le montre la figure :

63 | P a g
Figure 26: L'implantation sur le plan Autocad

1.15 Compensation de l’énergie réactive

1.15.1 Principe et méthode


La présence d’une charge inductive dans une installation électrique, avec un faible facteur de
puissance nécessite que le réseau en amont, les génératrices et le réseau de transport, lui
fournissent un courant réactif inductif (en retard de 90° par rapport au système de tensions).
Ce phénomène génère des pertes de lignes et des chutes de tension importantes. Si nous
installons une batterie de condensateurs en parallèle sur la charge, son courant réactif
(capacitif) suivra le même chemin que le courant réactif (inductif) de la charge dans le réseau
en amont : les deux courants s'additionnent dans le réseau amont, le courant capacitif 𝐼𝑐 (en
avance de 𝜋/2 par rapport aux tensions) de la batterie est alors en opposition de phase avec le
courant inductif 𝑰𝒍 (en retard de 𝜋/2 par rapport aux tensions), ce qui aboutira à une réduction,
voire une annulation si les courants 𝐼𝑐 et 𝐼𝐿 sont égaux (𝐼𝑐 = 𝐼𝐿).

En pratique, pour réduire la puissance apparente absorbée au réseau de la valeur S2 à la valeur


S1, nous devons connecter une batterie de condensateurs fournissant l’énergie réactive Qc,
telle que :

.𝑸𝒄 = 𝑷 × (𝐭𝐚𝐧(𝝋) − 𝐭𝐚𝐧(𝝋′)

Qc : La puissance des condensateurs à installer en (kVAR).

P : la puissance active consommée en (W)

tan(φ) : Le facteur de puissance avant compensation.

tan(φ′): Le facteur de puissance après compensation

64 | P a g
Figure 27: Principe de la compensation d’énergie réactive

1.15.2 Les Types de compensation


Il existe deux types de compensation :

-Compensation fixe : On met en service l’ensemble de la batterie dans un fonctionnement


“tout ou rien”. La mise en service peut être manuelle (par disjoncteur ou interrupteur), semi-
automatique (par contacteur), asservie aux bornes des moteurs. Ce type de compensation est
utilisé lorsque la puissance réactive est faible (< 15 % de la puissance du transformateur) et la
charge relativement stable.

-Compensation automatique ou en “gradins” : La batterie de condensateurs est fractionnée


en gradins, avec possibilité de mettre en service plus ou moins de gradins, en général de
façon automatique. Ce type de batterie est installé en tête de la distribution BT ou d'un
secteur important. Cela permet une régulation pas à pas de l’énergie réactive.

1.15.3 Localisation de la compensation


Nous distinguons trois types de compensation selon la localisation de la batterie
des condensateurs :

 Compensation globale : la batterie est raccordée en tête d’installation et assure la


compensation pour l’ensemble des charges. Elle convient lorsqu'on cherche
essentiellement à supprimer les pénalités et soulager le poste de transformation.
 Compensation locale ou par secteurs : la batterie est installée en tête du secteur
d’installation à compenser. Elle convient lorsque l’installation est étendue et comporte
des ateliers dont les régimes de charge sont différents.
 Compensation individuelle : la batterie est raccordée directement aux bornes de
chaque récepteur inductif (moteur en particulier). Elle est à envisager lorsque la
puissance du moteur est importante par rapport à la puissance souscrite. Cette
compensation est techniquement idéale puisqu’elle produit l’énergie réactive à
l’endroit même où elle est consommée, et en quantité ajustée à la demande.

65 | P a g
Figure 28: les types de compensation

1.15.4 Compensation réactive des transformateurs


La compensation de l'énergie réactive à vide du transformateur est généralement réalisée pour
compenser les pertes à vide réactives du transformateur. La puissance du condensateur ne peut
donc pas être trop élevée

.𝑸𝒄 = 𝑷𝒗𝒊𝒅𝒆 × 𝐭𝐚𝐧 (𝒄𝒐𝒔−𝟏 (𝑷𝒗𝒊𝒅𝒆))


𝒗𝒊𝒅𝒆

Avec :
𝐒𝐯𝐢𝐝𝐞 = 𝑺.𝐼0

𝑸𝒄 : Puissance maximale du condensateur en kVAr.

𝑺 : Puissance nominale du transformateur en kVA.

𝐒𝐯𝐢𝐝𝐞 : Puissance apparente à vide du transformateur en kVA.

𝐏𝐯𝐢𝐝𝐞 : Puissance active du transformateur en kW, appelée aussi « pertes cuivre ».

𝐈𝟎 : Courant traversant le primaire du transformateur à vide en %.

1.15.5 Application
1.15.5.1 En charge
Pour notre installation : cos φ = 0.86 et cos φ' = 0.98, ce qui donne comme énergie réactive à
installer : une batterie de Qc =422.16 kVAR.

On a le rapport :
𝑄𝑐 422.16
= = 33.77% > 15%
𝑆 1250
𝑄𝑐
Donc nous allons choisir une compensation automatique puisque > 15%
𝑆

66 | P a g
1.15.5.2 A vide
En se référant au catalogue LE GRAND, on peut déduire directement la puissance des
condensateurs de compensation à vide à partir du tableau 15 :

Tableau 23: Le catalogue 'LE GRAND'

Puissance nominale transformateur en Puissance de compensation (kVAR)


kVA

100 2.5

160 2.5

200 2.5

250 5

315 5

400 5

500 6

630 10

800 10

1000 12.5

1250 15

1600 20

2000 25

2500 30

Donc nous avons choisi une puissance de compensation de 15 kVAR pour chaque
transformateur.

1.16 Canalisations et appareillages électriques

1.16.1 Introduction
L'étude de l'installation consiste à déterminer précisément les canalisations et leurs
protections électriques en commençant à l'origine de l'installation pour aboutir aux circuits
terminaux.

Chaque association canalisation-protection doit répondre simultanément à plusieurs


conditions qui assurent la sûreté de l'installation :

67 | P a g
- Véhiculer le courant d'emploi permanent et ses pointes transitoires normales ;

68 | P a g
-Eviter les chutes de tension susceptibles de nuire au fonctionnement de certains récepteurs.

En outre le disjoncteur (ou fusible) doit :

- Protéger la canalisation contre toutes les surintensités jusqu'au courant de court-circuit ;

- Assurer la protection des personnes contre les contacts indirects dans le cas où la distribution
s'appuie sur le principe de protection du schéma des liaisons à la terre IT ou TN.

1.16.2 Méthodologie générale


Le dimensionnement des canalisations est l’une des étapes primordiales pour l’étude et la
conception d’une installation électrique, et afin de bien dimensionner notre installation nous
avons appliqué une étude comparative entre la méthode théorique et l’étude faite par ELEC-
CALC en prenant un exemple de calcul sur un tronçon de câble afin de valider le travail et
entamer l’étude avec ce logiciel durant tout le projet.

D’après les recommandations de la norme NF C 15-100, le choix des sections des câbles des
équipements doit satisfaire plusieurs conditions importantes pour assurer la sûreté de
L’installation. L’étude d’une installation électrique se fait méthodiquement en respectant les
étapes suivantes :

 Détermination des calibres In des déclencheurs des disjoncteurs ;

 Détermination des sections de câbles ;

 Détermination de la chute de tension ;

 Détermination des courants de court-circuit ;

 Choix des dispositifs de protection ;

 Sélectivité des protections ;

 Vérification de la protection des personnes.

Le diagramme ci-après montre le principe d’étude et de dimensionnement des canalisations et


des dispositifs de protections :

69 | P a g
Figure 29: Logigramme de dimensionnement des canalisations

1.16.3 Dimensionnement des canalisations


Avant d’entamer l’ensemble des étapes de dimensionnement des câbles BT, nous définissons
les courants suivants :

Ib : courant d’emploi du circuit.

In : courant assigné du dispositif de protection.

Iz : courant admissible du conducteur.

Iz’ : courant admissible équivalent dans la canalisation en fonction de l’influence extérieure.

a) Courant d’emploi 𝐼𝑏 :

Le courant maximal d'emploi Ib dans les conducteurs de phase est déterminé comme par les
relations suivantes :

70 | P a g
-Pour un récepteur monophasé
:

𝐼𝑏 = 𝑆
𝑈

-Pour un récepteur triphasé


:

𝐼𝑏 = 𝑆
√3 × 𝑈

Avec :

S : puissance apparente foisonnée du circuit.

U : tension d’alimentation triphasée.

1.16.3.1 Détermination du courant admissible 𝐼𝑧


Le courant 𝐼𝑧 est choisi selon la nature de la protection. Il est égal à :

 K*𝑰𝒏 lorsque le dispositif de protection est un fusible (k Є {1,1 ; 1,2 ; 1,3}).


 𝑰𝒏 lorsque le dispositif de protection est un disjoncteur (In est le calibre juste
supérieur au courant maximal d’emploi : In ≥ Ib).
c) Détermination du courant admissible équivalent Iz’ :

Le courant admissible équivalent est le courant maximal que la canalisation peut véhiculer en
permanence sans influencer sa durée de vie. Ce courant dépend, pour une section donnée, de
plusieurs paramètres :

 Constitution du câble ou de la canalisation (Cu ou Al, isolation PVC ou PR, nombre


de conducteurs actifs).
 Température ambiante.
 Influence des circuits voisins (appelé effet de proximité).
 Coefficient de symétrie.
 Coefficient du neutre.
L’expression de IZ’ :
𝐼𝑧
𝐼′𝑧 =
𝐾

K = K1 x K2 x K3 x fn x fs pour les câbles non enterrés

K = K4 x K5 x K6 x K7 x fn x fs pour les câbles enterrés

71 | P a g
K1 : coefficient caractérisant les modes de poses (ANNEXE 7).

72 | P a g
K2 : coefficient caractérisant l'influence des circuits jointifs (ANNEXE 8).

K3 : coefficient caractérisant l'influence de la température ambiante (ANNEXE 9).

K4 : coefficient appliqué à la méthode de référence

K5 : coefficient d’influence mutuelle des circuits jointifs (ANNEXE 10)

K6 : coefficient caractérisant la nature du sol (ANNEXE 11)

K7 : coefficient d’influence de la température du sol ( ANNEXE 12)

Kn : coefficient du neutre (0.84 si le neutre est chargé sinon 1).

Ks : coefficient de symétrie (1 dans le cas de la symétrie sinon 0.8).

Enfin, le courant 𝐼z’ étant déterminé, nous déduisons la section minimale qui peut supporter
ce courant à partir du tableau de l’ANNEXE 13 (pour les câbles non enterrés) et de
l’ANNEXE 14 (pour les câble enterrés).

1.16.3.2 Détermination de la Section du neutre :


Après avoir déterminé la section des conducteurs de phases nous devons déterminer celle du
neutre. Cette dernière dépend du taux d'harmoniques TH dans l'installation.

Le tableau ci-dessous donne les expressions de la section du neutre en fonction de celle de phase
selon le taux d'harmoniques et le type de circuit :

Tableau 24:Détermination de la section du neutre selon la norme NF C 15-100.

0 < TH < 15% 15% < TH < 33% TH > 33% (2)
(1)
Circuit monophasés Sneutre = Sneutre = Sphase Sneutre =
Sphase Sphase
Circuits
Sphase = Sneutre
triphasés+neutre
Sneutre = Sphase Sneutre déterminante
Câbles Sneutre =
Sphase Facteur0,84 IBneutre = 1,45.
multipolaires Sphase
IBphase
< 16 mm² Cu ou25 Facteur 0,84
mm² Alu
Circuits
Sphase = Sneutre
triphasés+neutre
Sneutre = Sneutre = Sphase Sneutre déterminante
Câbles
Sphase/2 Admis Facteur0,84 IBneutre = 1,45.
multipolaires Sphase
Neutre protégé IBphase Facteur
> 16 mm² Cu 0,84
ou 25 mm²
Alu

73 | P a g
Circuits
triphasés+neutre
Sneutre = Sphase Sneutre = Sphase
Câbles unipolaires Sneutre =
AdmisNeutre Facteur0,84 Sphase
Sphase > 16 mm²
protégé
Cu ou
25 mm²
Alu
 (1) Circuits d’éclairage alimentant des lampes à décharge dont les tubes fluorescents dans
des bureaux, ateliers, grandes surfaces, etc.
 (2) Circuits dédiés à la bureautique, informatique, appareils électroniques dans des immeubles
de bureaux, centres de calcul, banque, salle de marché, magasins spécialisés, etc.

1.16.3.3 Détermination de la section du conducteur de protection PE


La section du conducteur PE selon la norme NF C 15-100 est définie en fonction de la section
des phases (pour le même métal conducteur) comme suit :

Tableau 25: Section du conducteur de protection selon la norme NF C 15-100

Sph ≤ 16 16 mm² ≤ Sph ≤35 Sph > 35


mm² mm² mm²
𝑺𝑷𝑬 = 𝑺𝑷𝑬 = 𝟏𝟔 𝑺𝑷𝑬 =
𝑺𝒑𝒉 𝒎𝒎² 𝑺𝒑𝒉/𝟐

1.16.3.4 Vérification de la chute de tension


L’impédance d’un câble est faible mais non nulle : lorsqu’il est traversé par le courant de service,
il y a une chute de tension entre son origine et son extrémité. Or le bon fonctionnement d’un
récepteur est conditionné par la valeur de la tension à ses bornes.

Il est donc nécessaire de limiter les chutes de tension en ligne par un dimensionnement correct
des câbles d’alimentation.

Le calcul de la chute de tension nous permet de vérifier :

 La conformité aux normes et règlements en vigueur ;


 La tension d’alimentation vue par le récepteur ;
 L’adaptation aux impératifs d’exploitation.
La norme NF C 15-100 impose que la chute de tension entre l’origine de l’installation BT et
tout point d’utilisation n’excède pas les valeurs du tableau ci-dessous :

74 | P a g
Tableau 26: Limites des chutes de tension selon la norme NF C 15-100

Autres usages (force


Type d’installations Éclairage motrice)

Alimentation par le
réseau BT de
distribution publique 3% 5%

Alimentation par
poste privé 6% 8%
MT/BT

La chute de tension est calculée, pour un tronçon de câble, par les relations suivantes :

En monophasé : ΔU = 2 × 𝑰𝒃 × L × (R × cos 𝝋 + X × sin 𝝋)

En triphasé : ΔU = √𝟑×𝑰𝒃 × L × (R × cos 𝝋 + X × sin 𝝋)

Avec :

 ΔU: chute de tension en Volt.


 R : résistance linéique en Ω/Km.
 X = 0,08 Ω/Km dans le cas des câbles multiconducteurs ou mono conducteurs en
trèfle.
 X = 0,09 Ω/Km dans le cas des câbles mono conducteurs jointifs en nappe.
 X = 0,13 Ω/Km dans le cas des câbles mono conducteurs séparés.
 L : longueur du câble en Km.
 Ib : courant transporté par le câble en (A).
 Cos φ : facteur de puissance.
Remarque : Après le calcul de la chute de tension, nous vérifions sa valeur par rapport à la
norme. Si c'est acceptable, alors le choix de la section est confirmé, sinon, nous devons
choisir la section juste supérieure à celle que nous avons choisi au début tout en revérifiant la
chute de tension.

1.16.3.5 Détermination des courants de court-circuit


Toute installation électrique doit être protégée contre les courts-circuits et ceci, sauf
exception, chaque fois qu’il y a une discontinuité électrique.

L’intensité du courant de court-circuit est à calculer aux différents étages de l’installation ;


ceci pour pouvoir déterminer les caractéristiques du matériel qui doit supporter ou couper ce
courant de défaut.

On distingue quatre types de court-circuit :

Défaut triphasé : contact direct entre trois phases.

75 | P a g
Défaut biphasé : contact direct entre deux phases.

Défaut monophasé : contact direct entre phase et neutre.

Défaut de terre : contact direct entre phase et la terre.

Il existe principalement deux méthodes de calcul de 𝑰𝒄𝒄 :

 La méthode des impédances : Utilisable lorsque toutes les caractéristiques de la


boucle de défauts sont connues, y compris celles de la source d’alimentation.
 La méthode de composition : C’est une méthode rapide, utilisable dans le cas où on
connaît le courant de court-circuit à l’origine du circuit et lorsque les caractéristiques
en amont sont inconnues. Elle n’est applicable que pour les puissances inférieures à
800kVA.
Pour notre étude, nous avons appliqué la méthode des impédances puisque toutes les données
de la boucle de défauts sont connues et la puissance totale de notre installation est aussi
connue. Dans la méthode des impédances, les éléments R et X dépendent des éléments
constituant l’installation. Les différentes expressions de R et X sont illustrées dans le tableau
suivant :

Tableau 27: Impédances des éléments de l'installation :

Partie de l’installation Valeurs à considérer


Résistances Réactance (mΩ)
(mΩ)
𝑅1=0,1𝑍Q 𝑋1=0,995𝑍Q
Réseau amont (R1 et
X1 (𝐦𝐔𝐧)²
𝐙𝐐 =
Sont ramenés du coté 𝐬
secondaire du Un : tension composée nominale

transformateur). SKQ : puissance de court-circuit du réseau à haute


tension en kVA
𝑅2=0,31 𝑋2=0,9507 𝑍2
𝑍2

(𝒎𝑼𝒏)² 𝑼𝒄𝒄
Transformateur 𝒁𝑸 = 𝒔 × 𝟏𝟎𝟎

S : puissance apparente du transformateur (kVA)


Ucc : tension de court-circuit du transformateur (en
%)

𝑋3=0,09𝐿 (Câbles uni-jointifs)


𝝆𝟎
Liaison En câble 𝑹𝟑 = 𝑋3=0,13𝐿 (Câbles uni-espacés)
𝑳𝒔 𝑋3=0,08𝐿 (Câbles uni-trèfle ou
𝜌0=18,51 (𝐶𝑢) 𝑜𝑢 29,41 (𝐴𝑙) Multiconducteurs
76 | P a g
𝝆𝟎
𝑹𝟑 =
𝑳𝒔
En barres 𝑋3=0,15𝐿
𝜌0=18,51 (𝐶𝑢) 𝑜𝑢 29,41 Avec : L en m

(𝐴𝑙)Avec : L en m s en
mm²

On définit la formule du courant de court-circuit Icc comme suit :

𝑐. 𝑚. 𝑈0 𝑐. 𝑚. 𝑈0
𝐼𝑐𝑐 = 𝑍 =
√(∑ 𝑅)2 + (∑ 𝑋)²

Avec :

-c : facteur de tension pris égale à :

 c =1,05 pour les courant maximaux


 c = 0,95 pour les courants minimaux

-m : facteur de charge pris 1,05 quelle que soit la source (transformateur ou alternateur)

-U0 : tension nominale de l’installation entre phase et neutre (en V)

-Z : impédance de la boucle de défaut, c’est-à-dire la somme vectorielle des résistances et des


réactances. (En mΩ).

1.16.3.6 Vérification de la contrainte thermique des conducteurs


Le passage d'un courant électrique dans un conducteur a un effet thermique sur ce dernier,
alors que pour le passage d'un courant de court-circuit, cet effet se multiplie, d’où la nécessité,
pour des temps inférieurs à 5 secondes, de vérifier que la contrainte thermique du court-circuit
est inférieure à la contrainte thermique admissible du conducteur.

La relation suivante permet de vérifier cette contrainte en déterminant la section minimale du


conducteur qui peut supporter le courant de court-circuit pendant le temps de déclenchement
de dispositif de protection :
𝑡𝑐 × 𝐼2 = 𝑘2 × 𝑆 ²
𝑐𝑐 𝑚𝑖𝑛

Avec :

Icc : Courant de court-


circuit.

77 | P a g
Tc : temps de déclenchement de la protection.

Smin : Section minimale du conducteur supportant Icc.

K : coefficient dépend du matériau de l'âme et de la nature de l'isolant.

On peut déduire la valeur de K à partir du tableau suivant :

Tableau 28: Coefficient des matériaux pour la vérification de la contrainte thermique.

Ame\Isolant PVC PR

Cuivre 115 143

Aluminium 76 94

1.17 Choix des appareillages et dispositifs de protection

1.17.1 Généralités
L'appareillage électrique est un terme qui englobe l'ensemble du matériel qui permet la mise
sous ou hors tension de la totalité ou d'une portion d'une installation électrique.

Le rôle de cet appareillage est généralement d'assurer :

 Le sectionnement :

 A coupure pleinement apparente.


 A coupure visible.

 La protection électrique.

 Contre les surcharges.


 Contre les courts-circuits.
 Contre les défauts d'isolation.

 La commande des circuits :


 Commande fonctionnelle.
 Coupure d'urgence.
 Coupure pour entretien mécanique.
 Arrêt d'urgence

Critères de choix - Disjoncteur :


Afin de protéger les personnes ainsi que les installations électriques, certaines normes et choix
techniques sont à prendre en considération :
 Nombre de pole (unipolaire, bipolaire, tripolaire, tétrapolaire).
 Tension d'emploi (tension assignée).
 Courant de court-circuit : ICC3.
 Pouvoir de coupure : PdC > Icc3.

78 | P a g
 Ib ≤ In ≤ Iz
 Plage de réglage et Type de déclencheur : magnétothermique, magnétique,
électronique, différentiel.

Critères de choix - DDR :


Ce disjoncteur est équipé d'un déclencheur DDR : il comporte un circuit magnétique
en forme de tore sur lequel sont bobinés le ou les circuits des phases et celui du neutre.
Rôle : protection des personnes contre les défauts d'isolement.
Le choix d'un dispositif de protection différentiel, s'effectue en fonction des paramètres
suivants :
 Fonction assurée (interrupteur, disjoncteur)
 Intensité nominale du circuit à protéger
 Tension du réseau et nombre de phase
 Tension limite de sécurité : 12, 25 ou 50 V suivant les locaux (voir cours protection
des personnes)
 Valeur de la résistance de terre des masses métalliques à l'aide de ces deux dernières
valeurs, on peut calculer la sensibilité du dispositif différentiel résiduel (DDR), avec la
relation :
𝐼𝛥𝑛 = 𝑈𝑙
𝑅𝑎
IΔn: Sensibilité du DDR en mA.
𝑅𝑎 : résistance de la prise de terre des masses en ohms
𝑈𝑙 : tension limite de sécurité en volts :
-12V en milieu immergé.
-5V en milieu mouillé.
-50V en milieu sec.

Critères de choix - fusibles :


Classe gG : Pour protéger les circuits contre les faibles et les fortes surcharges et également
contre les courts-circuits.
Classe aM : Accompagnement moteur doivent être associés à déclencheur thermique.
Gl : Temporisé.
Le choix d'un fusible :𝐼𝑏 ≤ 𝐼𝑛 ≤ 𝐼𝑧 , 𝑃𝑑𝐶 ≥ 𝐼𝐶𝐶𝑡𝑟𝑖

𝐾 = 1.31 𝑠𝑖 𝐼𝑛 ≤ 10 𝐴 ,
𝐾 = 1.21 𝑠𝑖 10𝐴 < 𝐼𝑛 ≤ 25𝐴 ,
𝐾 = 1.10 𝑠𝑖 𝐼𝑛 > 25𝐴

Interrupteurs :
Cet appareil est généralement commandé manuellement (mais il peut être équipé d'une
commande électrique pour le confort d'utilisation). C'est un appareil non automatique _a deux
positions (ouvert/fermé). L'interrupteur doit être capable d'établir, de supporter et
d'interrompre des courants dans les conditions normales du circuit.

Sectionneur :
C'est un appareil de connexion à commande manuelle et à deux positions stables
(ouvert/fermé) qui assure la fonction de sectionnement. Un sectionneur n'est pas conçu pour

79 | P a g
fermer et couper

80 | P a g
un courant de charge, il doit cependant être apte à supporter le passage de courants de court-
circuit.

1.17.2 Etude de la sélectivité


Définition :

Nous distinguons plusieurs types de sélectivité :

1.17.2.1 Sélectivité totale :


Pour toutes les valeurs du défaut, depuis la surcharge jusqu’au court-circuit franc, la
distribution est totalement sélective si C s’ouvre et A et B restent fermés.

1.17.2.2 Sélectivité partielle


La sélectivité est partielle si la condition ci-dessus n’est pas respectée jusqu’au plein courant
de court-circuit, mais seulement jusqu’à une valeur inférieure. Cette valeur est appelée limite
de sélectivité. Dans l’éventualité un défaut dépassant cette valeur les disjoncteurs A et B
s’ouvrent.

Figure 30: Principe de la Sélectivité partielle.

Afin d'assurer la sélectivité entre les dispositifs de protection, il faut prendre en considération
trois principes :

 Sélectivité ampérométrique :

Ce principe traite la sélectivité pour la protection contre les surcharges. On dit la


protection est sélective si le rapport entre les seuils de réglage est supérieur à 1,6.

 Sélectivité chronométrique :

Ce principe traite la sélectivité pour la protection contre les faibles courts-circuits.


Le déclenchement de l’appareil amont est légèrement temporisé ; celui de l’appareil aval est
plus rapide. La protection est sélective si le rapport entre les seuils de protection contre les
courtscircuits est supérieur ou égal à 1,5.

- Sélectivité énergétique :

81 | P a g
Ce principe traite le cas de la protection contre les courts-circuits élevés, il est valable pour
les disjoncteurs limiteurs. Lorsqu’un court-circuit est élevé, s’il est vu par deux appareils,
l’appareil en aval le limite très fortement. L’énergie dissipée dans l’appareil amont est
insuffisante pour provoquer son déclenchement, il y a sélectivité quelle que soit la valeur
du court-circuit. La protection est sélective si le rapport entre les calibres des disjoncteurs
est supérieur à 2,5.

1.17.3 Applications
1.17.3.1 Etude théorique
Notre étude se portera sur le circuit illustré dans la figure :

Figure 31: schéma unifilaire sur le logiciel ELEC-CALC

Liaison Transfo-AGBT :

 Données du circuit :
 Régime du neutre : TT
 Âme du câble : cuivre
 Nature d'isolant : PR
 Caniveaux ouverts ou ventilés
 Puissance du circuit : Sn= 1250 KVA
 Courant d'emploi :
𝑆𝑛 1250 × 1000
𝐼𝑏 = = = 𝟏𝟖𝟎𝟒. 𝟐𝟏 𝑨
√3 × 400 √3 × 400
 Calibre de la protection : le câble est protégé par un disjoncteur donc In= 2000

82 | P a g
A.
 Les valeurs des facteurs de correction :
 Mode de pose dans Caniveaux ouverts ou ventilés (Lettre /Num) B/43 (câbles
mon conducteurs) : => f0 = 1.
 Température ambiante 35°C : => f1= 0,96
 Les câbles Uni tréflés espacés de 2 × diamètre du câble donc : => f4 =1
 Le courant admissible corrigé est
𝐼𝑛 2000 = 𝟐𝟎𝟖𝟑. 𝟑𝟑 𝑨
𝐼𝑍′ = =
𝐾 0.96 × 1
Avec

𝑓 = 𝑓0 × 𝑓1 × 𝑓4 × 𝑓𝑠 × 𝑓𝑛

La valeur de IZ' étant très importante, on prend 4 conducteurs par phase, on obtient
une section Sphase = 4 × 300mm².

En se référant (au tableau 22 section du neutre) on déduit la section du neutre : Sneutre = 150
mm²

Donc 𝑆 = 4 × 3 × (1 × 300) + 4 × (1 × 150)𝑚𝑚

NB : En réalité on a choisi des conducteurs de section 4 × (1×240) mm² même pour le neutre
conformément au CPS.

 La vérification de la chute de tension :


Pour une longueur L = 40 m et une section S= 4 × 3 × (1×240) mm², en appliquant la
relation suivante en se basant sur le catalogue du câble (U1000R2V) présente ci-après on va
trouver :
𝐼𝑏
𝛥𝑈 = × 𝐿 × 10−3 × 𝐾
𝑛

83 | P a g
Figure 32: Catalogue du câble (U1000R2V)

AN :
1804.21
ΔU = × 40 × 10−3 × 22 = 3.96 V
4
𝛥𝑈
ΔU(%) = × 100 = 0.992%
U
Ce qui donne une section finale de la liaison Transfo-AGBT : S = 4 × 3 × (1×240) +4× (1×
240).

Liaison AGBT-TGBTN1 :

 Données du circuit :
 Régime du neutre : TT
 Âme du câble : cuivre
 Nature d'isolant : PR
 Chemin de câbles perforé
 Puissance du circuit : Sn= 712 KVA
 Courant d'emploi :
𝑆𝑛 712 × 1000
𝐼𝑏 = = = 𝟏𝟎𝟐𝟕. 𝟔𝟖 𝑨
√3 × 400 √3 × 400
 Calibre de la protection : le câble est protégé par un disjoncteur donc In= 1250
A.
 Les valeurs des facteurs de correction :
 Mode de pose sur chemin de câbles perforé (Lettre /Num) E-R/13 (câbles
mono-conducteurs) : => f0 = 1.
 Température ambiante 35°C : => f1= 0,96

84 | P a g
 Les câbles Uni tréflés jointifs avec 8 circuits supplémentaires donc: => f4
=0.72
 Symétrie non respectée et neutre non chargé => fs = 0.8 et fn = 1
 Un circuit disposé en une seule couche => F5= 1
 Le courant admissible corrigé est
𝐼𝑛 1250 = 𝟐𝟐𝟔𝟎. 𝟓𝟔 𝑨
𝐼𝑍′ = =
𝐾 0.96 × 0.72 × 0.8

Figure 33: Choix de la Section des câbles

La valeur de IZ' est très importante, on prend 4 conducteurs par phase, le tableau ci -
dessus donne une section Sphase = 3× (1× 300) mm².

Calcul de la section du neutre et le conducteur de protection :

En se référant au tableau... on déduit la section du neutre : Sneutre = 3× (1×150).


En se référant au tableau... si (Sph > 35 mm² avec régime de neutre TT) on déduit la
section du conducteur de protection : Spe = 35 mm².

On choisit des conducteurs de section Sphase = 3× (1×240) mm² , Sneutre = 3×


(1×240) mm² et (1× 240 mm²) pour PE conformément au CPS.
 Vérification de la chute de tension :
En appliquant la formule de la chute de tension on trouve que :
1027.68
ΔU = × 10 × 10−3 × 22 = 0.753 V
3
ΔU(%) = 𝛥𝑈 × 100 = 0.19%=> ΔU(%)totale = 0.992 + 0.19 = 1.182%
U

Ce qui donne une section finale de la liaison AGBT-TGBTN1 : 𝑺 = 𝟑 × 𝟑 ×


(𝟏 × 𝟐𝟒𝟎) + 𝟑 × (𝟏 × 𝟐𝟒𝟎) + 𝟏 × 𝟐𝟒𝟎

Liaison entre TGBTN1 et TSN – P3 - RDJ - 1 :

85 | P a g
 Données du circuit :
 Régime du neutre : TT
 Âme du câble : cuivre
 Nature d'isolant : PR
 Chemin de câbles perforé
 Puissance du circuit : Sn= 9.34 KVA
 Courant d'emploi :
𝑆𝑛 9.34 × 1000
𝐼𝑏 = √3 × 400 = √3 × 400 = 𝟏𝟑. 𝟓 𝑨
 Calibre de la protection : le câble est protégé par un disjoncteur donc In= 40 A
pour prévenir les problèmes de la sélectivité.
 Les valeurs des facteurs de correction :
 Mode de pose sur chemin de câbles perforé (Lettre /Num) E-F/13
(Multiconducteur) : => f0 = 1.
 Température ambiante 35°C : => f1= 0,96
 Plus de 9 circuits => f4 =0.72
 Symétrie respectée et neutre non chargé => fs = 1 et fn = 1
 Un circuit disposé en une seule couche => F5= 1
 Le courant admissible𝐼𝑛 corrigé est
40

𝐼𝑍 = = = 𝟓𝟕. 𝟖𝟕 𝑨
𝐾 0.96 × 0.72
En se référant au tableau on trouve : Sphase =10 mm²

Calcul de la section du neutre et le conducteur de protection :

En se référant aux tableaux... (Sph <= 16 mm²) : Sneutre = Spe = Sphase = 10 mm²

 Vérification de la chute de tension :


En appliquant la formule de la chute de tension on trouve que :

ΔU = 13.5 × 20 × 10−3 × 3.7 = 1.001 V

ΔU(%) = 𝛥𝑈 × 100 = 0.25%=> ΔU(%)totale = 1.182 + 0.25 = 1.432%


U

Donc la section finale de câble de la liaison TGBT-Non-sec1 et TSN-P3-RDJ - 1 est :


5G10 mm²

Liaison TSN-P3-RDJ - 1 et Départ éclairage :

 Données du circuit :
 Régime du neutre : TT
 Âme du câble : cuivre
 Nature d'isolant : PR
 Chemin de câbles perforé
 Puissance du circuit : Sn= 400 VA (20 LED – 16W)
 Courant d'emploi :

86 | P a g
𝑆𝑛 400
𝐼𝑏 = = = 𝟏. 𝟖𝟏 𝑨
220 220
 Calibre de la protection : le câble est protégé par un disjoncteur donc In= 2 A
 Section de câble :
Le facteur de correction k=0.69, donc le courant admissible dans les canalisations
Iz'=2.89A donc à partir du tableau la section : S=3G1.5 mm²

 Vérification de la chute de tension :


En appliquant la formule de la chute de tension on trouve que :

ΔU = 1.81 × 74 × 10−3 × 24.8 = 3.321 V

ΔU(%) = 𝛥𝑈 × 100 = 1.51%=> ΔU(%)totale = 1.51% + 1.432% = 2.942%


U

Donc la section finale de câble de la liaison TSN-P3-RDJ-1 et Départ éclairage est : 3G1.5 mm²

Tableau récapitulatif :
Tableau 29: Récapitulatif pour le calcul de la chute de tension totale

Liaison L (m) La section (mm²) Courant Chute de


d’emploi tension
(A) totale%
Transfo/AGBT 40 S = 4 × 3 × (1 × 240) + 4 × (1 × 240) 1804.21 0.992
AGBT/TGBTN1 10 S = 3 × 3 × (1 × 240) + 3 × (1 × 240) + 1 × 240 1027.68 1.182
TGBTN1/TSN-P3- 20 5G10 13.6 1.432
RDJ1
TSN-P3-RDJ1/ 74 3G1.5 1.81 2.942
Départ éclairage

 La chute de tension aux bornes d'un récepteur final est égale à la somme des chutes de
tension depuis la source de l'alimentation jusqu'au récepteur final.
 ΔUtotale = 4.366 < 6% ce qui est bien conforme avec la norme.
 Choix de dispositif de protection :
Nous allons travailler sur la même liaison (Transformateur jusqu'au départ éclairage).
Prenons l'exemple de la liaison Transfo-AGBT :

NB : puisque la distance entre le locale transformateur et AGBT est de 40 m donc on doit


calculer le Icc au niveau du transformateur puisqu'il sera protégé localement par des
cellules disjoncteurs et Icc au niveau AGBT

Au niveau du Transformateur :

Pour le calcul du courant de court-circuit on peut utiliser la relation suivante en


supposant que le réseau amont à une puissance infinie, malgré qu'elle n'est pas précise mais
elle nous permet de traiter le cas
𝐼𝑛 le plus
1804défavorable.
𝐴
𝐼 = = = 30062.5 𝐴 = 30.062 𝐾𝐴
𝑐𝑐
𝑈% 6%
Donc le pouvoir de coupure min égale à 30.062KA

87 | P a g
Au niveau AGBT :
Le tableau ci-dessous résume les résistances et réactances de tous les éléments de cette
liaison.
 Réseau amont :
 Données : Scc = 500 MVA , Un=410 V
 Résistance : Ra = 0,035 mΩ
 Réactance : Xa = 0.352 mΩ
 Transformateur
 Données : S = 1250 kVA
Tension réduite de court-circuit : UCC = 6%
Tension secondaire à vide : 410V
Pertes en charge : 9850 W
 Résistance : Rtr = 1 mΩ
 Réactance : On calcule Ztr = 8.46mΩ D'où Xtr = 8.4 mΩ
 Câble cuivre
 Données : L = 40 m
Section : S = 4*240 mm² Résistivité du cuivre : ρ= 22,5 mΩ. mm². 𝒎−𝟏
 Réactance linéique : 0,13 mΩ. 𝒎−𝟏
 Résistance : Rc = ρ*L/S donc Rc = 0,937 mΩ
 Réactance : Xc = 0.13*L/4 , Xc = 1.3 mΩ

En appliquant la formule de calcul de courant de court-circuit.


𝑐×𝑚×𝑈
𝐼𝑐𝑐 = √3 × √1.97² + 10.05²

On trouve que : Icc = 25.48kA

Au niveau du TGBT : (dis : 10m)


𝐿 10
𝑹 = ρ × = 22.5 × = 0.31 𝑚Ω
𝑆 3 × 240
𝑿 = 0.08 × 10 = 0.26 𝑚Ω (Câbles multiconducteurs ou monoconducteurs en trèfle)
3
En appliquant la formule de calcul de courant de court-circuit.
𝑐×𝑚×𝑈
𝐼𝑐𝑐 = √3 × √(1.97 + 0.31)² + (0.26 + 10.05)²

On trouve que : Icc = 24.11kA

Au niveau du TSN-P3-RDJ1 : (dis : 20m)


𝐿 20
𝑹 = ρ × = 22.5 × = 45 𝑚Ω
𝑿 = 0.08𝑆× 20 = 1.610𝑚Ω
En appliquant la formule de calcul de courant de court-circuit.
𝑐×𝑚×𝑈
𝐼𝑐𝑐 = √3 × √(1.97 + 0.31 + 45)² + (0.26 + 10.05 + 1.6)²

On trouve que : Icc = 5.34kA

88 | P a g
Au niveau du luminaire : (dis : 74m)
𝐿 74
𝑹 = ρ × = 22.5 × = 1110 𝑚Ω
𝑆 1.5
𝑿 = 0.08 × 74 = 5.92 𝑚Ω
En appliquant la formule de calcul de courant de court-circuit.
𝑐×𝑚×𝑈
𝐼𝑐𝑐 = √3 × √(1.97 + 0.31 + 45 + 1110)² + (0.26 + 10.05 + 1.6 + 5.62)²

On trouve que : Icc = 0.220kA


En se basant sur les résultats calculés, critères, caractéristiques précités et le
constructeur on choisit les disjoncteurs suivants :
Tableau 30:Récapitulatif des disjoncteurs

Tableau In(A) Icc (KA) Disjoncteur


AGBT 2000 25.48 DMX3 2500 50KA
TGBT 1250 24.11 DPX3 1600 36KA
TSN 40 0.86 DX3 10KA 40A
Circuit d’éclairage 2 0.220 DNX3 4.5KA 2A

1.17.3.2 Etude pratique


Calcul par ELEC CALC :
Le logiciel ELEC CALC permet de calculer les sections des câbles conformément à la norme
NF C15-100. Une fois le schéma de l'installation est tracé et les données de chaque circuit
correctement remplies, ELEC CALC peut calculer les sections des câbles suivant les critères
en vigueur.

Les résultats obtenus par ELEC CALC qui valide nos résultats par la méthode simplifié sont
présentés par les figures ci-dessous.

 Liaison Transfo-AGBT :

89 | P a g
Figure 34: résultat de Liaison Transfo-AGBT

 Liaison AGBT-TGBTN1 :

Figure 35: résultat de Liaison AGBT-TGBTN1

 Liaison entre TGBTN1 et TSN – P3 - RDJ - 1 :

90 | P a g
Figure 36: résultat de Liaison TGBTN1 et TSN – P3 - RDJ - 1

 Liaison TSN-P3-RDJ - 1 et Départ éclairage :

Figure 37: résultat de Liaison TSN-P3-RDJ - 1 et Départ éclairage

L’extrait de la note de calcul sur ELEC CALC est présenté dans le dossier (calcul
ELEC CALC) ci-joint.
1.17.3.3 Résultats
Les deux méthodes de calcul (manuel / avec logiciel) ont donné les mêmes résultats, sauf
qu'avec ELEC CALC nous avons plus de facilité au niveau du calcul.

91 | P a g
1.18 Étude de l’installation moyenne tension

1.18.1 Introduction
Dans ce chapitre, nous allons présenter les différents équipements et la structure du poste
HTA/BT, la méthode de calcul des canalisations MT et une application sera faite sur le câble
reliant le poste de transformation au poste de livraison.

1.18.2 Structure du postes HTA/BT


Notre poste de livraison est composé essentiellement de deux transformateurs et
d’appareillage qui assure les fonctions suivantes :

- Dérivation du courant sur le réseau ;

- Protection du transformateur côté HT ;

- Transformation HTA/BT ;

- Protection du transformateur côté BT ;

- Comptage d’énergie.

Toutes les masses métalliques du poste sont reliées à la terre. Pour l’intervention dans le
poste, les arrivées doivent être sectionnées et les câbles reliés entre eux mis à la terre. La
figure 36 schématise la structure de notre poste HTA/BT.

92 | P a g
Figure 38: Poste de livraison

Figure 39:Poste de transformation

1.18.3 Cellules Moyenne Tension


Les cellules de notre poste HTA/BT seront réparties de la sorte suivante : Au niveau de poste
de livraison il sera prévu deux cellules interrupteur Arrivée/Départ (non Motorisée), une
cellule de comptage et une cellule de protection général par disjoncteur. Au niveau du poste
de transformation on a prévu une cellule-interrupteur Arrivée/Départ (non motorisée) deux
Cellules combinées-fusibles pour la protection des transformateurs.

Cellule Interrupteur arrivée-Départ : elle est de type préfabriqué dont la fonction est le
raccordement avec le réseau HTA, son schéma unifilaire est illustré dans la figure 24. [5]

93 | P a g
Figure 40: schéma unifilaire de la cellule CIS

Cellule Protection Générale type DB : assure la protection générale, elle est de type
préfabriquée son schéma unifilaire est présenté dans la figure 25 :

Figure 41:schéma unifilaire de la cellule protection type DB

Cellule de comptage type TT : cette cellule permet le comptage de l’énergie électrique coté
MT.

94 | P a g
Figure 42: schéma unifilaire de la cellule protection type DB

Cellules combinées-fusibles type CIS : permet la protection des transformateurs.

Figure 43:schéma unifilaire de la cellule protection type DB

1.18.4 Dimensionnement des câbles moyen tension


1.18.4.1 Méthodologie
La figure 42 montre la méthode à suivre pour calculer la section des conducteurs MT. [6]

95 | P a g
Avec :

- k : coefficient lié au mode de pose des conducteurs.

- t : c’est la temporisation du dispositif de protection.

-K : coefficient caractérisant la nature du câble.

-T : temps durant lequel l’écran du câble supporte l’échauffement.

-Id : le courant de défaut.

Figure 44: méthode pour calcul des sections MT

1.18.4.2 Application-projet
On désire dimensionner à la fois les câbles 18/30kv entre poste de livraison et le poste de
transformation ainsi les câbles 15/25kv entre les cellules de protection transformation et les
transformateurs comme les figures montrent :

96 | P a g
Figure 45: schéma de la liaison MT

Le dimensionnement de la liaison moyenne tension suit les étapes déjà citées dans la
méthodologie, suite à une étude du cahier des charges on a extrait les données suivantes : [7]

- Type de pose : Enterré 61. (Voir ANNEXE 15)

- Nature de l’isolant du câble : PRC.


- Température T=25°C.

- Terrain humide.

- Profondeur de pose (p=1m).

- Nombre de tubes jointifs par nappe :1

La collecte de ces données nous a permet de définir respectivement les facteurs de


correction correspondants :

- K12 = 0.95 (ANNEXE 16) ;

- K13 = 1.14 (ANNEXE 17) ;

- K14 = 0,97 (ANNEXE 18) ;

- K15= 0,8 (ANNEXE 19) ;

97 | P a g
Ce qui donne comme facteur de correction globale :

K= K12 x K13 x K14 x K15 = 0.840

 Pour les câbles encadrés en vert :

-Calcul du courant 𝐼𝐵 :

 Poste1 :

𝐼𝐵 = 1000 = 26.24𝐴 ↔ 𝐼𝐵1 = 2 × 26.24 = 52.48𝐴


√3 ×
22
 Poste2 :

𝐼𝐵 = 26.24𝐴 ↔ 𝐼𝐵2 = 2 × 26.24 = 52.48𝐴


1000
= √3 ×
 Poste3 : 22

𝐼𝐵 = 26.24𝐴 ↔ 𝐼𝐵3 = 2 × 26.24 = 52.48𝐴


1000
 Poste4 : = √3 ×
22
.
𝐼𝐵 = 38.80𝐴 ↔ 𝐼𝐵4 = 2 × 38.80 = 65.60𝐴

 Poste5 : 1250
= √3 ×
22

𝐼𝐵 = 1600 = 41.99𝐴 ↔ 𝐼𝐵2 = 2 × 41.99 = 125.97𝐴


√3 ×
22

𝐼𝐵𝑇 = 349.01𝐴
349.01
= = 415.48𝐴
𝐼′𝑧 0.840

98 | P a g
Figure 46: Choix de la section nominale

Ce qui convient donc à un choix d’une section S1 = 240mm² (voir ANNEXE 20)

Détermination de la section S2 :
On a :

𝑆𝑐𝑐𝑚𝑎𝑥 = 500𝑀𝑉𝐴

𝑆𝑐𝑐𝑚𝑖𝑛 = 250𝑀𝑉𝐴

Le courant 𝐼𝑐𝑐 :

𝐼𝑐𝑐 = 𝑐. 𝑈
√3𝑍𝐷
Calcul de Zd :

222
𝑈2
𝑍𝑑 = = = 0986𝛺
𝑆𝑐𝑐 500

Application numérique
:
𝐼𝑐𝑐𝑚𝑎𝑥 = 14.43𝐾𝐴
𝐼𝑐𝑐𝑚𝑎𝑥
𝑆2 ≥ × √𝑡 ≥ 137.88𝑚𝑚2
𝐾

99 | P a g
Avec t=0.5s et k=74 : 𝑆2 = 150𝑚𝑚²

Figure 47: Le facteur de correction

Détermination de la section S3 :
Le câble doit également supporter le courant de défaut Id=1000A pendant un temps t = 2s, la
section S3 correspondante est S3 = 16mm² (voir ANNEXE 21).

La section du câble à retenir doit répondre à toutes les contraintes, raison pour laquelle on
choisit la section maximale.
𝑆 = max(𝑆1, 𝑆2, 𝑆3) = 240 𝑚𝑚²

 Pour les câbles encadrés en rouge :

De même manière on trouve :

. Calcul du courant 𝐼𝐵 :

𝐼𝐵 = 1000 = 26.24𝐴
√3 ×
22
26.24
′ = = 29.68𝐴
𝐼 𝑧 0.884

𝑆1 = 16𝑚𝑚²

On a :

𝑆𝑐𝑐𝑚𝑎𝑥 = 500𝑀𝑉𝐴

𝑆𝑐𝑐𝑚𝑖𝑛 = 250𝑀𝑉𝐴

Le courant 𝐼𝑐𝑐 :

100 | P a
𝐼𝑐𝑐 = 𝑐. 𝑈
√3𝑍𝐷

Calcul de Zd :
222
𝑈2
𝑍𝑑 = = = 0.986𝛺
𝑆𝑐𝑐 500

Application numérique
:
𝐼𝑐𝑐𝑚𝑎𝑥 = 14.43𝐾𝐴
𝐼𝑐𝑐𝑚𝑎𝑥
𝑆2 ≥ × √𝑡 ≥ 137.88𝑚𝑚2
𝐾

Avec t=0.5s et k=74 :

La section normalisée juste supérieure est ;

𝑆2 = 150𝑚𝑚²

Détermination de la section S3 :

Le câble doit également supporter le courant de défaut Id=1000A pendant un temps t = 2s, la
section S3 correspondante est S3 = 16mm² (voir ANNEXE 21). [8]

Finalement la section correspondante est :

𝑆 = max(𝑆1, 𝑆2, 𝑆3) = 150𝑚𝑚²

1.19 Conclusion
Cette partie a été consacré dans un premier temps à l’étude de l’éclairage intérieur, on a
procédé à la méthode théorique et puis on a vérifié par le logiciel DIALux. Les deux voies
conduisent aux mêmes résultats. Ensuite on a procédé à l’étude technique de l’installation
basse tension qui se portait sur le choix de régime du neutre, le dimensionnement des sources
d’énergies, les sections des câbles, les protections et le paratonnerre et chemins de câble.
Enfin nous fait établi une étude de l’installation moyenne tension.

101 | P a
2 Chapitre III : ETUDE DU COURANT FAIBLE

102 | P a
2.1 Introduction
Le courant faible désigne le courant utilisé pour le transport de l’information : téléphonie,
réseau informatique, automatisme.

Le cahier des charges exige l'étude et la conception d'une installation à courant faible qui se
compose d'un précâblage informatique, un système de détection incendie, vidéosurveillance,
détection d’intrusion et contrôle d’accès.

Dans la suite, nous allons étudier ces besoins, ainsi détailler les méthodes que nous avons
Utilisées afin d’obtenir une installation de courant faible sécurisée et conforme aux normes.

2.2 Le Système de Sécurité Incendie


Un système de sécurité incendie est un équipement qui permet de mettre en sécurité
l'établissement dès l'apparition d'un signe de feu. Dans un établissement recevant du Public ou
dans les immeubles de grande hauteur, le système de sécurité incendie est un des moyens de
secours qui peut être imposé soit par le règlement de sécurité, soit par la commission de
sécurité. Le système de détection incendie a pour fonction de détecter les signes du feu, de
façon automatique ou manuelle.

Il se compose de :

 Détecteurs automatiques d’incendie : boîtiers de forme ronde, situés au plafond,


sensibles aux effets induits par le feu (fumée, chaleur, rayonnement).
 Déclencheurs manuels : boîtiers de forme carrée de couleur rouge, situés en
général dans les circulations, près des sorties, actionnés par une personne témoin
d'un feu.
 Tableau de signalisation : situé, en général, au niveau du PC sécurité. Il permet à
l'utilisateur de situer le sinistre dans le bâtiment grâce à un adressage des détecteurs
de fumée auquel est lié un texte indiquant son emplacement
 Indicateurs d'action : appareils optionnels et de forme variable, dotés d'une diode
rouge. Ils sont situés à l'extérieur et au-dessus des portes des locaux. La diode est
activée en cas de détection dans le local correspondant. [9]

2.2.1 La détection
Cette fonction est assurée par la centrale de détection incendie (CDI) qui gère toutes les
informations reçues par les détecteurs automatiques et les déclencheurs manuels.

2.2.2 La centrale de détection incendie


La centrale feue interroge périodiquement les détecteurs et éléments actifs des boucles, et
vérifie leur état.

Lorsqu’un évènement survient, une ou plusieurs actions sont déclenchées, tel que l’affichage
de l’emplacement concerné, l’enclenchement d’indicateurs optiques, de sirène, de signal
d’alarme, ainsi que le déclenchement ou l’enclenchement des asservissements, selon une
séquence programmée.
103 | P a g
Selon la configuration, jusqu’à 512 détecteurs ou éléments peuvent être connecté à une seule
centrale. Plusieurs centrales peuvent être mises en réseau, et communiquent entre elles par un
câble spécifique.

La centrale de détection incendie est le cœur du système de détection incendie, qui

- gère le réseau d’éléments de détection soit en mode dérangement ou alarme feu.


- averti les personnes sur site
- alimente les éléments de sécurité, y compris en cas de coupure de courant
- gère le transmetteur d‘alarme incendie
- génère la séquence de transmission d’alarme (feu, dérangement)

Figure 48: Système de détection incendie

2.2.3 Le déclencheur manuel


Un déclencheur manuel d'alarme incendie (DM) est un appareil à déclenchement manuel
de couleur rouge qui permet de signaler la présence d'un incendie ou d'une fumée anormale.
Cet appareil émet une information à destination de l'équipement de contrôle d'un Système de
détection incendie (SDI) ou SSI (Système de Sécurité Incendie), d'un centralisateur de mise
en sécurité incendie (CMSI) ou d'un Bloc autonome d'alarme sonore (BAAS)

104 | P a g
Figure 49: Le déclencheur manuel

Pour assurer un bon niveau de sécurité, et selon la norme de sécurité, nous avons placé nos
déclencheurs manuels utilisés pour notre bâtiment d’étude à proximité de chaque issue.

2.2.4 Les détecteurs automatiques


Ils permettent la surveillance d’un bâtiment de façon automatique. Il existe différents types de
détecteurs automatiques suivant le risque à surveiller.

 Détecteur optique de fumée.


 Détecteur linéaire
 Détecteur de flamme
 Détecteur thermostatique
 Détecteur thérmovélocimétrique
2.2.5 Règles de calcul de la détection
La surface de détection et la distance de surveillance d’un détecteur dépendent de la surface et
de la hauteur du local ainsi que de l’inclinaison (i) du plafond ou de la toiture sur lequel il est
installé.

Figure 50: Règles de calcul de la détection

105 | P a g
Le tableau donne la surface maximale surveillée et la distance maximale en fonction du
détecteur, la surface du local, sa hauteur, et l’inclinaison du plafond (ou de toiture).

En se basant sur les règles générales de calcul nécessaires pour la détermination du


nombre de détecteurs par local, le tableau montre quelques exemples d’une zone de
l’étage 1 CHU-Agadir :
Tableau 31: Note de calcul RDC ZONE2
Nom local Type du Surfac Hauteu Surface Coefficient Surface Rappo Nombre
détecteur e du r du maximale de sécurité nominal rt détecteu
local local : Amax (K) e surface r selon D
(m²) (m) (m²) : / An
An
(m²)
San pat Optique 3.9 ≤ 12 80 1.00 80 0.05 1

Attente Optique 15.3 ≤ 12 80 1.00 80 0.19 1


injecté
Bureau Optique 32.8 ≤ 12 80 1.00 80 0.41 1
medicine
Acceuil Optique 24.1 ≤ 12 80 1.00 80 0.30 1
secretariat
echogra Optique 22.5 ≤ 12 80 1.00 80 0.94 1
phia

echogra Optique 17.00 ≤ 12 80 1.00 80 0.71 1


phia 2

echogra Optique 17.1 ≤ 12 80 1.00 80 0.71 1


phia 3

labor Optique 18.9 ≤ 12 80 1.00 80 0.79 1


radio
pharms
surface optique 33.2 ≤ 12 80 0.6 48 0.69 1
disp-
RDC

*N. B : Le reste de calcul vous le trouverez dans un fichier Excel ci-joint.

2.2.6 Implantation des détecteurs automatiques sur Autocad

106 | P a g
Figure 51: Implantation des détecteurs automatiques sur une zone de l'étage 1.

Figure 52: Implantation des détecteurs automatiques sur Autocad

Le reste de la distribution des détecteurs d’incendie des différentes zones (voir plan
implantation dans la page A3 qui suit aussi que sur le CD-joint).

L’évacuation :

En cas de sinistre, le détecteur automatique ou déclencheur manuel concerné transmet une


information à la centrale, provoquant :

 Une alarme sonore et lumineuse à la centrale, avec affichage du message


correspondant.

107 | P a g
 Le déclenchement des asservissements de la zone concernée.
 L'alerte générale après temporisation réglable de 0 à 5 minutes,

Le déclenchement de l'évacuation sera réalisé selon le principe alarme restreinte/alarme


générale, à l'apparition de l'alarme, déclenchement de l'alarme restreinte sur la centrale pour
prévenir d'un incident, et début de la temporisation réglable de 0 à 5 minutes. Si l'incident est
reconnu comme mineur, le gardien remet la centrale en veille et le cycle est interrompu. Si
aucune intervention n'a lieu avant la fin de la temporisation, déclenchement automatique de
l'alarme générale.

2.3 Précâblage informatique et téléphoniques


2.3.1 Termes et définitions :
Derrière le terme ”Pré câblage informatique et téléphonique” ou bien < Câblage VDI > se
cache un concept que ’on peut d´définir de la manière suivante : Tous les points d’utilisation
(terminal informatique, téléphone, etc.) sont ramenés à l’armoire de brassage par un câble
dont les 2 extrémités sont des connecteurs de type RJ45 femelle. L’ensemble du câblage VDI
(Cable réseau, cordon de descente, cordon de brassage) est réalisé avec du câble 4 paires
torsadées (4 paires = 8 conducteurs).

Tableau 32: Eléments passifs et actifs du réseau VDI

Eléments Données informatiques Voix/Téléphonie


Actifs Le switch, Borne Wi-Fi ou L’autocommutateur se charge
commutateur se charge d’interconnecter les postes
d’interconnecter les postes téléphoniques.
informatiques et de diriger les
données.
Passif Le répartiteur permet l’interconnexion entre le switch (ou
autocommutateur) et les postes utilisateurs (informatique, vidéo
ou téléphonie).
Alimentation Panneau d’alimentation composée de prises de courants
alimentant le switch et l’autocommutateur.

Voici quelques termes utiles qu’on a besoin avant de passer au dimensionnement :

Tiroir optique : Les tiroirs pour fibre optique servent au rangement des différents
composants permettant la liaison optique (exemple de liaison entre deux baies).

Routeurs : Ces éléments permettent d’étendre le réseau local `a d’autres réseaux locaux,
proches ou distants, de même nature ou hétérogène.

Switch : Un commutateur réseau (ou switch, de l’anglais) est un équipement qui relie
plusieurs segments (câbles ou fibres) dans un réseau informatique. Il s’agit le plus souvent
d’un boitier disposant de plusieurs (entre 4 et 100) ports Ethernet. Il a donc la même
apparence qu’un concentrateur (hub).

108 | P a g
Switch Poe : Un commutateur Poe est un commutateur réseau dote d’une injection Power
over Ethernet intègre. En connectant les périphériques réseau au commutateur comme `a
l’habitude, et celui-ci d´détectera s’ils sont compatibles POE et activera automatiquement
l’alimentation. Les commutateurs POE sont disponibles pour toutes les applications
(Vidéosurveillance, Bornes Wi-Fi, Téléphone IP).

Autocommutateur : Il s’agit d’un ´équipement téléphonique qui est installé par des
entreprises qui souhaitent avoir leur propre réseau téléphonique en interne. Tout le système
téléphonique est alors géré au sein même de l’entreprise. Lorsqu’un appel est émis, il passe
par l’autocommutateur qui le redirige ensuite vers le bon poste. C’est ce que l’on appelle la
commutation téléphonique. Plusieurs lignes peuvent donc être reliées et il n’est pas nécessaire
de passer par le réseau téléphonique public pour les appels internes. Venons-en maintenant
aux différents types d’autocommutateurs qu’il est possible de se procurer :

-L’autocommutateur PABX (Private Automatic Branch eXchange) qui fonctionne grâce


au réseau téléphonique classique ;

-L’autocommutateur IPBX, aussi appelé autocom IP, qui quant à lui est relie au réseau
internet.

Baie informatique : Une baie de brassage ou armoire de brassage ou armoire réseau est une
armoire technique qui centralise des éléments de réseaux informatiques et de téléphonie
comme le montre dans la figure 53.

2.3.2 Dimensionnement d’une baie informatique


Pour le dimensionnement d’une baie informatique, on suit la méthodologie suivante :

-On comptabilise le nombre des prises RJ45 pour la téléphonie et les données informatiques
ainsi que pour les autres applications (Vidéosurveillance, contrôle d’accès...).

-On implante dans chaque zone une baie en spécifiant la baie centrale qui va contient le
switch fédérateur pour s’occuper de la gestion des autres baies.

-On détermine le nombre de ports des répartiteurs et des switches de chaque baie en fonction
du nombre de prises informatiques à proximités et en prenant en considération la réserve dont
on aura besoin en cas d’extension.

-On détermine ensuite la hauteur de la baie (Nombre d’unités) en fonction du nombre de


composantes et leurs types et en prenant en compte la réserve.

-Pour la phase finale du brassage on définit les câbles de raccordement entre les différentes
unités de la baie selon les contraintes de la zone et en respectant la longueur maximale d’une
liaison fixe de brassage (liaison permanente).

109 | P a g
Figure 53: les composantes d’une baie informatique

2.3.3 Types de câbles de raccordement


Dans le cas d’une liaison entre deux zones : la fibre optique sera préférable, Ce choix sera
justifié par l’importance de l’infrastructure (distance `à couvrir) et les possibilités d´évolution
du système (vitesse de transmission, augmentation du nombre d’utilisateurs). Dans le cas
d’une liaison qui relie le tableau de brassage VDI aux différentes prises RJ45 : ce type de
câblage est réalisé par un câble 4 paires torsadées (4 paires = 8 conducteurs), Le choix du
câble dépend de la protection que l’on désire assurer contre les perturbations
Electromagnétiques (voir tableau 32).

2.3.4 Règles de la mise en service


-La distance entre le Switch et un poste informatique doit être comprise entre 0,6 mètre et
100 mètres (cordons de brassage et de liaison compris).

-Le rayon de courbure doit être le plus grand possible et systématiquement supérieur à huit
fois le diamètre extérieur du câble.

-Si le cheminement du câble VDI (courant faible) doit couper une canalisation d’une autre
nature (courant fort), ce croisement devra se faire avec un angle de 90.

-Les circuits alimentation (courant fort) et informatique (courant faible) doivent être séparés
d’au moins 30cm si la cohabitation est verticale, et d’au moins 5cm pour un passage
horizontal sur chemin de câbles. Si le passage horizontal est fait sur goulottes, les deux
circuits doivent passer dans deux goulottes séparées.

Tableau 33: Type de câbles informatiques

Le câble UTP Câble en paires torsadés non blindés, non écrantés est le câble le plus standard ; Econo

110 | P a g
Le câble FTP Câble en paires torsadés écrantés dispose d’un écran de protection
permettant d’atténuer les perturbations
Le câble SFTP Câble dont chacun des prises est blindé (tresse) et écranté (feuillard ou
écran) est un câble blindé qui assure un très bon niveau de protection
contre les perturbations électromagnétiques.
Le câble SSTP Blindé paire par paire. C’est le câble privilégie pour les très hauts
débits

2.4 La Vidéosurveillance
La vidéosurveillance est un dispositif qui vous permet de surveiller des locaux que vous
souhaitez protéger (biens et personnes). Elle est conçue pour les particuliers et les
professionnels. Il existe une multitude de modèles. Alors, pour choisir celui qui conviendra le
mieux, il faut identifier les besoins, qui peuvent être de plusieurs types.

 Pour une entreprise


Installer un système de vidéosurveillance en entreprise permet de dissuader les tentatives de
vol, de fraude, d’agression ou de vandalisme, fréquentes dans les commerces. C’est une
double sécurité, car les images captées par les caméras de surveillance sont à la fois
visionnées sur un moniteur vidéo (sur place ou à distance) et enregistrées, ce qui permet de
retrouver très vite l’identité du fraudeur.

Vous protégez ainsi à la fois les biens de l’entreprise, mais aussi les personnes qui s’y
trouvent : clients, personnel…

En revanche, la législation applicable à la vidéosurveillance d’entreprise n’est pas la même


selon qu’il s’agit d’un lieu ouvert au public ou bien strictement privé. [10]

Attention : l’utilisation de la vidéosurveillance pour la sécurité des biens et des personnes


est soumise à une déclaration préalable à la CNDP.

Les images captées sont des données personnelles, dont le traitement est soumis aux
dispositions de la loi 09-08.

2.4.1 Les équipements d’un système de vidéosurveillance


2.4.1.1 Caméras
Les caméras de vidéosurveillance se divisent en un grand nombre de familles différentes,
présentées dans le tableau de la page suivante. Le choix du modèle le plus adapté dépend alors
en grande partie de vos besoins, de vos exigences, et de votre budget.

111 | P a g
Figure 54:camera type : Caméra dôme

Ce tableau illustre les types des caméras selon ses utilisations :

Tableau 34: les types des caméras et ses utilisations

Caméras Utilisation

Mini-caméra ou caméra- • Petite et discrète


espion • Esthétique
Dôme motorisé • Pivote sur 360°
• Pilotable à distance et peut être programmé
• Permet de zoomer
Caméra fixe intérieure • Conçu pour une utilisation intérieure (couloir,
chambres, bureaux…)
• la plupart du temps sont des caméras dôme
ou fisheye
Caméra fixe extérieure • Utilisé à l’extérieure avec un Indice de
Protection IP élevé qui peut atteindre le chiffre
68 et un indice de vandalsime IK jusqu’à IK 10
• souvent sont des caméras Bullet ou box
avec boitier

Les différentes caractéristiques à prendre en considération pour le choix d’une caméra :

Tableau 35: Les différentes caractéristiques à prendre en considération pour le choix d’une caméra

Caractéristique À savoir
Type - Fixe
- Motorisé
Forme - Bullet (Tube)
- Dôme
- Box
- Fish-eye (360°)
Résolution La résolution d’une caméra est le nombre total de pixels qui composent une
image, La résolution la plus courante pour les caméras de sécurité
domestiques sur le marché comprend 2MP (1080p), 4MP (1440p), 5MP
(1920p) et 8MP (4K/2160p).
Indice de IP: Est une norme internationale de la Commission électrotechnique
protection et de internationale relative à l'étanchéité d’une appareil

112 | P a g
résistance de IK: Un indice spécifique mesurant la résistance mécanique d’un produit
vandalisme aux impacts
Taille du capteur Vous obtiendrez plus de détails sur les images en utilisant des caméras de
télévision en circuit fermé avec un capteur d’image plus petit. Par exemple,
une caméra de sécurité avec un capteur d’image de 1/3” produit un champ
de vision plus étroit et des images avec plus de détails qu’une caméra avec
un capteur d’image de 2/3”.
Portée LED IR Une caméra infrarouge filme aussi bien le jour que la nuit, Pour filmer dans
une totale obscurité, la caméra est équipée d’ampoules infrarouges
Qui ont, selon les modèles, une portée plus ou moins importante. Celles-ci
S’allument si l’éclairage extérieur est insuffisant.
Objectif (Varifocal - Les objectifs fixent sont généralement de 3,6mm soit un angle de la
ou fixe) vue d’environ 90°
- Objectif réglable manuellement sur la caméra (Varifocal manuel ou
automatique). Il existe différentes amplitudes focales même si les
plus répandues sont les 2,8-12m

2.4.1.2 Enregistreur
Enregistreur compacte (DVR ou NVR), ou poste de gestion avec un logiciel d’analyse et NAZ
de stockage, sont les éléments qui vous permet d’enregistrer, analyser et gérer les images
envoyées par la caméra.

Figure 55: Enregistreur compacte (DVR ou NVR),

2.4.2 Les modes d’un système de vidéosurveillance


2.4.2.1 Vidéosurveillance IP ou analogique
Il existe deux modes de vidéosurveillance : la vidéosurveillance IP ou la
vidéosurveillance analogique, plus traditionnelle.

Selon vos besoins et les caractéristiques des lieux que vous souhaitez sécuriser, il est possible
d'affiner votre choix.

113 | P a g
Tableau 36: Les modes d’un système de vidéosurveillance :

Vidéosurveillance Vidéosurveillance IP
analogique

Historique La forme ancienne de la La nouvelle technologie de la


vidéosurveillance vidéosurveillance

Tendance De moins en moins utilisé En plein croissance, le plus


utilisé

Fonctionnement -Pour des petites et -Pour les grandes


moyennes installations
installations -Les caméras IP
-Les signaux des s’installent sur un réseau
vidéos sont transmis IP (Intranet, Internet,
par un câble coaxial LAN, VPN…) et sont
vers un enregistreur reliées à un serveur de
DVR (Digital Vidéo vidéosurveillance central
Recorder) qui traite et ou un NVR (Network
enregistre les images Vidéo Recorder) par un
et les affichent sur un câble réseau (RJ45) via
écran de visualisation des Switches
-Le serveur est équipé
d’un logiciel de
vidéosurveillance qui
permet de récupérer les
images et de les stocker
sur des disques durs
interne ou les envoyées
vers un NAS de stockage

114 | P a g
2.4.2.2 Vidéo analogique

Figure 56: Vidéosurveillance analogique.

2.4.2.3 Vidéosurveillance IP

Figure 57:Vidéosurveillance IP

Schéma synoptique de système :

Figure 58:Schéma synoptique de système

115 | P a g
2.4.3 Implantation des cameras

Figure 59:la distribution des Vidéosurveillances dans une zone de RDC.

Le reste de la distribution des Vidéosurveillances des différentes zones (voir plan implantation
dans la page A3 dans le dossier distribution des vidéosurveillances).

2.5 Système de contrôle d’accès


Un système de contrôle d'accès est un dispositif ayant pour objectif de filtrer les flux
d’individus entrant d'un site, un bâtiment ou un local. Ils sont conçus pour autoriser l'entrée
aux zones sensibles seulement aux gens possédant le droit d'y accéder. Ce système assure
généralement les fonctions principales suivantes :

-L’identification et l’authentification.

-Le traitement des données.

-Autorisation ou refus d'accès.

Les systèmes permettant le contrôle d'accès d’un lieu, de protéger ses usagers et les biens
qu’il disposent sont multiples et variés. Cependant, pour assurer une sécurité optimale, il
convient de réfléchir aux contraintes d’ouvrage et d’activité et aux évolutions possibles des
besoins.

116 | P a g
2.5.1 Types des systèmes de contrôle d’accès
Suivant le niveau de sécurité demandé et le type d'établissement, on peut distinguer entre
deux types de systèmes de contrôle d'accès que nous allons détailler par la suite.

2.5.2 Contrôle d'accès centralisé


La gestion et le contrôle d’ouverture des portes sont centralisés et peuvent agir sur tout le
système. Les lecteurs associés aux différentes portes forment un réseau dont le
fonctionnement est centralisé. Ce type de contrôle permet de :

-Centraliser la gestion des accès et les droits d’accès ;

-Centraliser la gestion des portes (horaires d’ouvertures, groupes d’accès…) ;

-Gérer l'accès d'un site (l'ensemble des portes) à partir d’un ou plusieurs postes.

2.5.3 Contrôle d'accès autonome


Ce système permet le contrôle d’un seul accès, dont la gestion et la commande sont locales.

-Simple à mettre en place et à utiliser

-Sécurité moyenne

-Maintenance et évolution très limitées

-Gestion d’une seule porte

-L’enrôlement d’un badge doit se faire sur toutes les portes contrôlées.

2.5.4 Structure générale des systèmes de contrôle d’accès


Généralement un système de contrôle d'accès se compose de trois niveaux :

-Composants électriques ;

-Contrôleur d’accès ;

-Serveur de gestion du système.

117 | P a g
Figure 60: Structure générale des systèmes de contrôle d’accès

Composants électriques :

Regroupent l'ensemble des lecteurs ou identificateur, Ouvres-portes électriques, Contacts


magnétiques, détecteurs de mouvement, clavier, bouton-poussoir...etc.

Contrôleur d'accès

C'est un appareil électronique qui gère les signaux émis et reçus par les composants
périphériques (lecteurs, contrôleurs de porte, périphériques de demande de sortie, contacts
magnétiques, etc.) et qui sert d'interface de communication entre le logiciel de contrôle
d'accès et ces composants.

Serveur de gestion du système

Ce serveur est une unité de traitement et de supervision du système permettant de centraliser


l'ensemble des évènements et les piloter. [11]

2.5.5 Système de contrôle d'accès du CHU-AGADIR


Après avoir étudié le cahier des charges, nous avons proposé la solution suivante : Un
système de contrôle d'accès centralisé afin de garder une traçabilité de toutes les actions
d'entrée ou de sortie au bâtiment.il comporte :

-Une centrale de gestion

-Des unités de contrôle assurant la commande des équipement (ventouses carrousels barrières
…) depuis les ordres transmis de la centrale de gestion ou les lecteurs de badges et boutons
poussoirs.

118 | P a g
L'implantation des terminaux des CA sont montrés dans le plan contrôle d’accès.

Ce système se schématise par le schéma synoptique de la figure :

Figure 61:le schéma synoptique de CA.

Figure 62:implantation sur plan Autocad.

Le reste de la distribution des Vidéosurveillances des différentes zones (voir plan implantation
dans la page A3 qui suit aussi que sur le CD-joint).

2.6 Conclusion
Dans cette partie nous avons pu étudier les différentes parties du courant faible à savoir les
systèmes de détection incendie, la vidéosurveillance, le contrôle d’accès, la détection
d’intrusion, comme nous avons pu aussi donner un schéma synoptique de chaque partie tout
en détaillant ses composants en conformité avec les normes.

119 | P a g
Chapitre IV : INEGRATION DES
PANNEAUX PHOTOVOLTAIQUES

120 | P a g
2.7 Introduction
L'énergie solaire photovoltaïque provient de la transformation directe d'une partie du
rayonnement solaire en énergie électrique. Cette conversion d'énergie s'effectue par le biais
d'une cellule dite photovoltaïque (PV) basée sur un phénomène physique appelé effet
photovoltaïque. Ce chapitre présente les concepts dont la connaissance est nécessaire à la
compréhension du fonctionnement des cellules photovoltaïques constituées de
semiconducteur en silicium. On commencera par Prescription technique du projet. Nous
présenterons ensuite Dimensionnement et simulation avec Archelios Pro Détermination du
site d’installation sur le logiciel. A la fin on termine par conclusion

2.8 Efficacité énergétique (photovoltaïque)


2.8.1 Effet photovoltaïque.
L’effet photovoltaïque a été découvert par Alexandre Edmond Becquerel en 1839. L’effet
photovoltaïque est obtenu par absorption des photons dans un matériau semi-conducteur qui
génère alors une tension électrique. Les cellules photovoltaïques produisent du courant
continu à partir du rayonnement solaire, qui peut être utilisé pour alimenter un appareil ou
recharger une batterie.

Figure 63: : L'effet photovoltaïque

2.8.2 Photovoltaïque et efficacité énergétique


L’énergie solaire photovoltaïque est aujourd’hui un réel levier pour améliorer la performance
énergétique.

Les panneaux solaires photovoltaïques présentent plusieurs avantages. Ils ont une très grande
durée de vie. Ils ne rejettent aucun gaz à effet de serre (GES). Ils sont
très modulaires et peuvent être installés dans des endroits éloignés de tout réseau de
distribution d’électricité.

121 | P a g
La production d’énergie photovoltaïque permet donc de produire une énergie renouvelable
respectueuse de l’environnement, de contribuer à l’efficacité énergétique.

En revanche, avant d'en installer, il est nécessaire de réaliser une étude afin de calculer le coût
et la rentabilité des panneaux solaires photovoltaïques et donc de mesurer le temps de retour
sur investissement.

En effet, l’efficacité des panneaux photovoltaïques dépend du rayonnement solaire auquel ils
sont exposés, de la zone géographique dans laquelle ils se trouvent, de l’orientation du toit du
bâtiment sur lequel ils sont installés, de la consommation d’électricité, etc.

2.9 Prescription technique du projet


Cette partie consiste à l’étude d’une mini-centrale photovoltaïque sur la terrasse du CHU
D’AGADIR afin d’injecter une puissance crête de 35 kWc conformément aux codes, guide
UTE C15-712-1, normes et règlements marocains et internationaux en vigueur.

La mini-centrale sera connectée aux tableaux électriques avec protection anti-injection sur le
réseau (tant que cela n’est pas autorisé) par analyse des courants de phase et pilotage du
rendement des onduleurs.

Les modules solaires doivent être à base de cellules en silicium mono ou polycristallin :

Figure 64: cellule polycristalline et monocristalline

 La puissance nominale d’un module doit être de 330 Wc minimum.


 Rendement du module : Supérieur à 16.5 %.
 Température : - 20°C à 50°C et en tenant compte des températures extrêmes du
site de la CHU d’Agadir.
 Humidité : Jusqu’à 90 %.
 Vitesse du vent : PV conçu pour zone à haute pression du vent.
 Précipitations : PV conçu pour zone à pluie battante continue ou grêle avec des
grêlons de dimension < 25 mm
 Cadre : Aluminium anodisé.
 Boite de jonction : Indice de protection IP66, avec 3 diodes de dérivation
au minimum.
 Performance : 80% après 25 ans de fonctionnement.
 Durée de vie : 25 ans.

122 | P a g
2.10 Dimensionnement et simulation avec Archelios Pro
Archelios™ PRO permet de concevoir des projets d’installations solaires raccordées au
réseau ou en autoconsommation, mais également de fournir très précisément le calcul de
productible et les indicateurs économiques associés.

2.11 Détermination du site d’installation sur le logiciel


Le dimensionnement du générateur PV est dicté par les conditions relatives au site. Pour
adopter les capacités générateur PV aux conditions de la charge, il est indispensable de
connaitre les caractéristiques de l’irradiation solaire par jour ou par mois, soit l’énergie
moyenne reçue sur un plan donné, à l’endroit même où sera situé le générateur PV.

Le logiciel Archelios™ PRO permet de localiser facilement le site de l’installation grâce à


une carte Google disponible sur son interface.

Figure 65: détermination du site de l’installation sous Archelios™ PRO

Après la localisation du site, le logiciel offert les données d’irradiation comme indique la
figure ci-dessous.

123 | P a g
Figure 66: donnée d’irradiation pour le site de CHU D’AGADIR

2.11.1 Module PV et onduleurs


Pour notre minicentrale de 35KWC avec une surface de 198m2, nous allons opter pour un
nombre total de 100 modules photovoltaïque de puissance de 350WC chaqu’un de
fabricant Trina Solar Energy avec deux onduleurs de puissance de 17.5 KWC chaqu’un de
fabricant SMA-TRIPOWER.

Le saisie des données sur le logiciel est comme indique la figure ci-dessous.

Figure 67: Module PV et onduleurs

Production

La production annuelle (AC) est 66 369 KWH, avec une production mensuelle AC en
(KWH/mois) comme indique la figure ci-dessous.

124 | P a g
Figure 68: : production mensuelle en KWH/mois

2.11.2 Etude économique


Notre système produit annuellement 66 369 KWH, avec le prix d’électricité en heure pleines
d’ordre de 1.01 Dh/KWh.

Donc le revenu annuel de notre installation sera 66369*1.01= 67032.69 Dhs.

Les résultats détaillés pour les 10 premiers années offertes par le logiciel sont comme
suivant :

Figure 69: : résultat économique détaillées des 10 premières années

125 | P a g
2.11.3 Extension de la minicentrale photovoltaïque
Le dimensionnement de cette minicentrale était effectué au moyen du logiciel Archelios™
PRO avec une version démo qui permettra de dimensionner des installations photovoltaïques
jusqu’au puissance de 35 KWC.

La terrasse du CHU D’AGADIR offert une surface d’environ 2500m2, qui pourra supporter
une installation avec une puissance crête de grandeur de 400 KW, d’où la possibilité de
développer l’installation avec la même démarche en cas d’insuffisance.

2.12 Conclusion
Dans ce chapitre nous avons présenté Le dimensionnement du générateur PV ensuite la
détermination de la production. Et on finit par une étude économique de système.

126 | P a g
Chapitre V : ETUDE TECHNICO-
ECONOMIQUE DU PROJET

127 | P a g
2.13 Introduction
Après avoir élaboré les solutions et les choix techniques, nous avons jugé intéressant et
indispensable de faire une étude économique afin d’estimer les coûts relatifs à chaque solution
proposée.

Le chiffrage du projet doit en principe se faire de façon plus précise en introduisant toutes les
charges y compris l’étude, la marge de gain, la préparation du terrain (génie civil), le prix
d’acquisition et le montage du matériel… mais vu que nous avons traité que la partie
électrique, on se limitera alors dans notre estimation du coût aux équipements électriques.

2.14 Les étapes d’étude financière


D’une façon sommaire les étapes qui suivent seront de : -qualifier et identifier le matériel
correspondant à chaque numéro de prix (action études et équipe projet) - consulter et négocier
les meilleures offres conforme au CPS et à l'offre technique (action achat et équipe projet)

-Sélectionner les offres mieux distantes (techniquement et commercialement); -Calculer les


accessoires annexes à chaque numéros de prix (hors offres fournisseurs du point précédent) :
(action équipe projet);

-Calculer le nombre d'heures de montage et travaux correspondant à chaque numéro de prix ;

-Renseigner les éléments sur le fichier (action équipe projet) ;

-Obtenir les meilleures remises des fournisseurs après plusieurs round de négociation
(action achat et projet) ;

-Optimiser les solutions techniques (action études et équipe projet)

-Révision des accessoires et des heures de montage (équipe projet)

-Renseignement de la feuille de vente (équipe projet + management)

-Définition de la marge du prix de vente (équipe projet + management)

-Recalcul de l'ensemble des points précédents pour obtenir :

 Le meilleur prix de vente (compétitif)


 La marge brute maximal validée par le management
Après avoir élaboré les solutions et les études techniques du projet, nous avons établi une
étude quantitative afin de remplir un bordereau de prix qui va nous permettre de donner une
estimation sur le coût du projet.

2.15 Estimation du coût total du projet


Nous allons récapituler le prix total du matériel nécessaire pour l’exécution du projet.

128 | P a g
Tableau 37: Cout total de l’installation
Liste du matériel Coût total

Matériel de poste de livraison 91 200

Poste de transformation 682 000

Courant fort

Groupe électrogène 327 150

Onduleur 135 120

Paratonnerre 30 000

Tableaux électriques 906 000

Circuits terminaux 394 210

Lustrerie 1 789 385

Chemins de câbles 2 753 949


Câbles 4 779 502

Courant faible

Précâblage informatique 98 197 185

Contrôle d’accès 10 200 600

Détection d’incendie 3 654 377

Vidéo surveillance 764 000

Total 124 704 678 DH

En prenant compte de la TVA qui est de l’ordre de 20 % on trouve un prix de :

149 645 613.6


DH
Avec 10% des autres charges, le marché est estimé d’un cout de :
164 610 175 DH

2.16 Conclusion
Cette partie est dédiée au chiffrage de l’investissement du projet tout en essayant de toucher
de près les démarches suivies pour budgétiser de manière précise, transparente et fiable les
devis du fait de son importance pour avoir un meilleur retour sur l’investissement.

129 | P a g
CONCLUSION GENERALE

Au terme de ce projet de fin d’études, une brève rétrospective permet de dresser le bilan
du travail effectué avec ses difficultés, ses contraintes, mais aussi et surtout le
supplément de formation si riche dont nous avons eu la chance de bénéficier.

Nous pouvons considérer que ce travail de fin d’études, s’est articulé autour de cinq volets
principaux.

Le 1er volet concerne la définition de l’entreprise ENGIE SERVICES MAROC, le projet


CHU D’AGADIR et le cahier de charge.

Le 2ème volet concerne l’étude technique de l’installation électrique du CHU. Dans cette
partie, Il nous a fallu, d’abord, choisir une solution d’éclairage respectant les prescriptions et
les normes en vigueur et donnant une bonne répartition des différents luminaires dans les
différents locaux. Ensuite, nous avons fait une distribution d’éclairage, de prise de courant et
des attentes électriques à l’aide du logiciel AUTOCAD. Après, nous avons élaboré un bilan de
puissance qui justifie le choix de toutes les sources d’énergie adoptées ainsi que des notes de
calcul du réseau électrique BT ont été établi avec le logiciel ELEC CALC. Pour se focaliser
enfin sur le dimensionnement des câbles moyenne tension.

Le 3ème volet concerne l'étude et la conception de l’installation à courant faible qui se


compose d'un système de détection incendie, vidéosurveillance et contrôle d’accès.

Le 4ème volet est consacré pour une étude d’efficacité énergétique au moyen du
photovoltaïque et son apport économique pour notre installation avec le logiciel Archelios
CALC.

Au 5ème volet nous avons établi le bordereau des prix estimatifs des équipements
nécessaires pour la réalisation de notre projet.

Finalement, le travail que nous avons réalisé, nous a permis d’une part, de nous intégrer dans
le milieu industriel, et d’autre part de nouer des relations professionnelles et tissé des liens de
compréhension mutuelle et de confiance qui nous ont permis de mener à bien notre projet de
fin d’études.

130 | P a g
Références bibliographiques
Bibliographie
s
[1] : Cours d’éclairagisme 3ème année GSE à l’ENSEM de monsieur Faissal ELMARIAMI

[2] : Norme NF C 15-100

[3] : Cours d’installations électriques industrielles 2ème année GE à L’ENSEM de monsieur


Faissal ELMARIAMI

[4] :NF C 17-200 : norme pour les installations connectées au réseau et se trouvant à
l’extérieur du bâtiment (cas du paratonnerre).

[5] : Cours « Réseau de distribution public » de M. BELFQIH, du S5.

[6] :NF C 13-100 : Postes de livraison à l'intérieur d'un bâtiment.

[7] : Cours de Conception des réseaux électriques industriels 3ème année GSE à l’ENSEM de
monsieur Faissal ELMARIAMI

[8] : Cours d’audit et efficacité énergétique 3ème année GSE à l’ENSEM de monsieur
Abdelmajid BERDAI

[9] : Guide de l’installation électrique 2010 de Schneider Electric

[10] : GUIDE SSI L'intégrale de la sécurité-Détection automatique d’incendie Règle


d’installation

[11] : CEI 62676-1-1, Systèmes d’alarme — Systèmes de vidéosurveillance appliqués à la


sécurité — Part 1-1 : Exigences système.

[12] : la norme ISO 13849

Webographies
www.Wikipedia.com

http://fr.electrical-installation.org

https://www.futura-sciences.com/tech/dossiers/technologie-led-eclairage-demain-1762/

https://schirtec.at/strike_risk_assessment_program/index.php?lang=francais

https://www.eneria.fr/production-denergie/groupes-electrogenes-diesel/la-gamme/retail/

https://www.se.com/us/en/product/G5TUPS50/mge-galaxy-5000-50-kva/

131 | P a g
ANNEXE 1 : Tableau d’éclairement moyen

ANNEXE 2 : Tableau de la détermination du facteur d’utilisation

132 | P a g
Facteurs de réflexion du plafond et des murs
Système d’éclairage Indice du Plafond : 70% Plafond : 50%
Type d’appareils local Ⅰ Murs Murs
50% 30% 10% 50% 30% 10%
0.6 0.49 0.42 0.39 0.46 0.42 0.39
0.8 0.58 0.51 0.48 0.54 0.51 0.48
1 0.64 0.56 0.53 0.59 0.55 0.53
1.25 0.69 0.60 0.58 0.62 0.60 0.57
1.5 0.73 0.64 0.61 0.65 0.63 0.61
Éclairage direct 2 0.78 0.68 0.66 0.69 0.67 0.65
2.5 0.81 0.71 0.69 0.72 0.70 0.69
3 0.84 0.73 0.72 0.73 0.72 0.71
4 0.87 0.75 0.74 0.75 0.74 0.73
5 0.88 0.76 0.76 0.76 0.75 0.74
0.6 0.31 0.24 0.20 0.28 0.23 0.39
0.8 0.39 0.31 0.28 0.36 0.31 0.48
1 0.45 0.37 0.33 0.41 0.36 0.53
1.25 0.51 0.42 0.38 0.46 0.41 0.57
Éclairage direct 1.5 0.56 0.46 0.43 0.50 0.45 0.61
Réflecteur industriel en 2 0.62 0.52 0.49 0.55 0.51 0.65
tôle laquée à deux tubes 2.5 0.67 0.56 0.53 0.58 0.55 0.69
fluorescents 3 0.70 0.59 0.56 0.61 0.58 0.71
4 0.74 0.63 0.61 0.64 0.62 0.73
5 0.76 0.65 0.63 0.65 0.64 0.74
0.6 0.32 0.27 0.25 0.30 0.27 0.20
0.8 0.38 0.32 0.30 0.35 0.32 0.27
1 0.42 0.36 0.34 0.38 0.36 0.33
1.25 0.46 0.40 0.37 0.42 0.39 0.38
1.5 0.48 0.42 0.40 0.44 0.41 0.42
Éclairage direct Luminaire 2 0.52 0.45 0.43 0.46 0.44 0.48
encastré vasque pour tubes 2.5 0.55 0.47 0.46 0.48 0.46 0.53
fluorescents 3 0.57 0.49 0.47 0.49 0.48 0.56
4 0.59 0.51 0.49 0.51 0.50 0.60
5 0.61 0.52 0.51 0.52 0.51 0.62
0.6 0.20 0.15 0.13 0.18 0.14 0.25
0.8 0.26 0.20 0.17 0.23 0.19 0.30
1 0.3 0.24 0.21 0.26 0.22 0.33
1.25 0.34 0.28 0.25 0.29 0.26 0.37
Éclairage semi-direct 1.5 0.37 0.31 0.27 0.32 0.28 0.39
Plafonnier diffuseur 2 0.42 0.35 0.32 0.35 0.32 0.43
vasque opalisée ou 2.5 0.45 0.38 0.35 0.38 0.35 0.45
prismatique pour tubes 3 0.48 0.40 0.37 0.39 0.37 0.47
fluorescents 4 0.51 0.43 0.41 0.41 0.40 0.49
5 0.53 0.44 0.43 0.42 0.41 0.50
0.6 0.37 0.30 0.26 0.33 0.28 0.24
0.8 0.45 0.37 0.32 0.40 0.35 0.31
1 0.52 0.42 0.38 0.45 0.40 0.36
1.25 0.58 0.48 0.44 0.50 0.46 0.42
1.5 0.63 0.52 0.48 0.53 0.49 0.46
Éclairage mixte diffuseur 2 0.69 0.58 0.54 0.59 0.55 0.51
en verre pour lampe à 2.5 0.74 0.62 0.59 0.62 0.58 0.56
incandescence avec base 3 0.77 0.65 0.62 0.64 0.61 0.58
ouverte ou prismatique 4 0.82 0.69 0.66 0.67 0.65 0.63
5 0.85 0.72 0.69 0.70 0.67 0.65
0.6 0.21 0.16 0.13 0.19 0.15 0.13
0.8 0.28 0.22 0.19 0.24 0.20 0.18
1 0.33 0.27 0.23 0.29 0.24 0.22
1.25 0.38 0.31 0.27 0.32 0.28 0.25
Éclairage direct et
1.5 0.42 0.35 0.31 0.35 0.32 0.29
indirect 2 0.48 0.40 0.37 0.40 0.36 0.33
Luminaire suspendu à
deux tubes fluorescents

ANNEXE 3 : caractéristiques techniques du transformateur

133 | P a g
DÉSIGNATION UNITÉ VALEURS GARANTIES

Norme de référence - CEI 60726

Puissance kVA 800

Type de transformateur - AN

Classe d’isolation - F

Fréquence Hz 50

Température ambiante °C 40

Réglage de la moyenne tension % ±5

Nombre de positions du
- 3
commutateur MT

Tension primaire V 22000

Tension secondaire à vide V 400

Courant nominal primaire A 20.99

Courant nominal secondaire A 1155

Couplage - Dyn11

Tension de court-circuit % 6

Courant à vide % 1.1

Pertes à vide W 2000

Pertes en charge à 75 °C W 9400

Masse totale Kg 2460

Dimensions sans enveloppe


mm 1580 x 850 x 1790
(LxlxH)

Dimensions avec enveloppe


mm 2050 x 1100 x 1980
(LxlxH)

Nature des enroulements - Cu

Indice de protection - IP31

Entraxe des galets mm 670 x 670

Annexe 4 : Les principales caractéristiques des régimes de neutre

134 | P a g
135 | P a g
ANNEXE 5 : règles de calcul paratonnerre

ANNEXE 6 : résultats de l’application SCHIRTEC

136 | P a g
Annexe 7 : Méthode de référence en fonction des modes de pose

Annexe 8 : Facteur de correction k2 en fonction des nombres des circuits jointifs

137 | P a g
Annexe 9 : Facteur de correction k3 (influence de la température ambiante)

Annexe 10 : Section minimale pour les canalisations aériens BT

138 | P a g
Annexe 11 : Facteur de correction k5 (influence mutuelle des circuits jointifs)

139 | P a g
Annexe 12 : Facteur de correction k6 (influence de la nature du sol)

Annexe 13 : Facteur de correction k7 (influence de la température du sol)

Annexe 14 : Choix de la section minimale pour les canalisations enterrées

140 | P a g
ANNEXE 15: modes de pose

141 | P a g
ANNEXE 16 : Influence de la température du sol – K12

Isolant Température du sol (°C)


0 5 10 15 20 25 30 35 40 45
PVC 1. 1. 1. 1. 1 0. 0. 0. 0. 0.
18 14 10 05 95 89 84 77 71
PR/EP 1. 1. 1. 1. 1 0. 0. 0. 0. 0.
R 13 10 07 04 96 93 89 85 80

ANNEXE 17 : Influence de la résistivité thermique du sol – K13

142 | P a g
Facteur de correction
Résistivité du sol
Humidité Nature du terrain Ensemble
(K.m/W)
de trois Câbles
câbles tripolaires
unipolaires

Terrain très
0.50 1.25 1.20
humide

0.70 Terrain humide 1.14 1.10

Terrain dit
0.85 1.06 1.05
normal Argile
et
1.00 Terrain sec sable calcaire 1.00 1.00

1.20 0.93 0.95


1.50 0.85 0.88
Cendres et
2.00 Terrain très sec 0.75 0.79
mâchefer
2.50 0.68 0.72
3.00 0.62 0.68

ANNEXE 18 : Influence de la profondeur de pose – K14

ANNEXE 19 : Câbles posés en conduits jointifs enterrés ou noyés dans le béton – K15

143 | P a g
ANNEXE 20 : Sections normalisées des conducteurs de la moyenne tension

Ames en cuivre Ames en aluminium


Ai Enterré Ai Enterré
r r
Trèf Nappe Trèf Nap Section Trèf Nap Trèf nap
le le pe nomina le pe le pe
le
(mm²)
120 123 126 129 16 94 96 98 101
157 161 161 165 25 122 125 125 128
190 195 192 197 35 147 151 149 153
233 244 225 231 50 185 189 175 179
292 304 276 283 70 226 236 214 220
356 369 330 338 95 266 285 252 262
409 423 375 383 120 318 330 291 299
465 478 420 430 150 360 370 325 334
533 549 474 484 185 417 430 370 379
630 646 549 559 240 490 504 428 439
724 735 619 623 300 567 579 485 492
836 838 698 703 400 662 669 554 562
959 958 786 785 500 771 776 631 637
1,10 1,108 887 886 630 897 905 720 727
8
1255 1244 980 970 800 1037 1040 810 812
1390 1366 1063 1042 100 1165 1160 895 890
0
1480 1445 1,11 1087 120 1264 1252 957 945
7 0
(1) Pose en trèfle jointif
(2) Pose en nappe jointive
La pose en trèfle est toujours recommandée pour un meilleur équilibrage des phases.

ANNEXE 21 : câbles unipolaires ou tripolaires à champs radial à isolant PR ou EPR-


courant de court-circuit admissible dans l’écran (A).

144 | P a g
Tension 6/10 (12 kV) 8.7/15 (17.5 kV) 12/20 ( 24 kV) 18/30 (36 kV)
assignée
Durée de 0.5 s 1s 2s 0.5 s 1s 2s 0.5 s 1s 2s 0.5 s 1s 2s
court-circuit

S en mm²

16 1100 900 650 1350 1000 800 1800 1400 1100

25 1200 950 700 1400 1050 800 1800 1400 1100

35 1400 1000 900 1650 1250 1000 1850 1400 1100

70 1600 1150 1000 1750 1350 1050 1950 1450 1150 2500 1950 1550

95 1750 1250 1050 1900 1450 1150 2100 1600 1250 2700 2050 1650

ANNEXE (Matériels) :

ANNEXE A : transformateur

145 | P a g
ANNEXE B : Groupe

146 | P a g
ANNEXE C

147 | P a g
148 | P a g

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