Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Sous le thème :
Membres de jury :
Réalisé par :
Pr. EL MARIAMI Faissal : Président
BENHAIMER Anass
Pr. BERDAI Abdelmajid : Rapporteur
Pr. ASSINI Mohamed : Encadrant pédagogique
HADIJE Hatim
Mr. BARROUHOU Iliass : Encadrant industriel
Mr. FARESSE Simohamed : Examinateur
Promotion 2021
Étude de l’Installation Electrique du Centre Hospitalier Universitaire D’Agadir CFA/CFO
Étude de l’Installation Electrique du Centre Hospitalier Universitaire D’Agadir
Dédicaces
Je dédie ce travail à :
À ma chère mère ;
Qu’elle trouve dans ce rapport le fruit et le témoignage de mon grand amour et de ma gratitude la plus
sincère parce qu’elle était ma conseillère et mon soutien continuel.Que dieu, dans sa bienséance, t’offre
éden et bonheur et t’accorde une longue vie.
Que j’espère que j’honorerai son parcours d’un excellent électricien. J’espère que, du monde qui est sien
maintenant, il apprécie cet humble geste et travail comme preuve de reconnaissance de la part d’une fille
qui a toujours prié pour le salut de son âme.
À Mes chers frères et ma chère sœur, Pour votre soutien et votre compassion.
Merci pour votre aide, et pour les bons moments que nous avons passés ensemble.
Pour la qualité de la formation qui m’a été utile lors de mon projet de fin d’étude.
BENHAIMER
Étude de l’Installation Electrique du Centre Hospitalier Universitaire D’Agadir
Dédicaces
Je dédie ce travail à :
À ma chère mère ;
Qu’elle trouve dans ce rapport le fruit et le témoignage de mon grand amour et de ma gratitude la plus
sincère parce qu’elle était ma conseillère et mon soutien continuel.
Que dieu, dans sa bienséance, t’offre éden et bonheur et t’accorde une longue vie.
Que j’espère que j’honorerai son parcours d’un excellent électricien. J’espère que, du monde qui est sien
maintenant, il apprécie cet humble geste et travail comme preuve de reconnaissance de la part d’une fille
qui a toujours prié pour le salut de son âme.
À Mes chers frères et ma chère sœur, Pour votre soutien et votre compassion.
Merci pour votre aide, et pour les bons moments que nous avons passés ensemble.
Pour la qualité de la formation qui m’a été utile lors de mon projet de fin d’étude.
HADIJE
Étude de l’Installation Electrique du Centre Hospitalier Universitaire D’Agadir
Remerciements
Les travaux effectués au cours de ce projet de fin d’études n’auraient pu voir le jour
sans la contribution et le soutien de plusieurs personnes auxquelles nous adressons nos
profonds remerciements.
Nos remerciements à notre encadrante « Mme. A. SALAH », qui nous a aidé à faire
ce choix de recherche, elle a été plus qu'un maître de stage, nous a guidé, critiqué, fait des
suggestions. Son encouragement permanent et son dynamisme organisateur nous ont
énormément facilité la tâche, ainsi que toute l’équipe du département industriel et tertiaire.
Nous leur remercions vivement pour tout.
Tout d’abord, nous tenons à adresser nos remerciements à ENGIE SERVICES Maroc
de nous avoir accordé l’opportunité d’effectuer notre stage de fin d’année.
Résumé
Le présent rapport décrit le travail réalisé en guise de projet de fin des études que nous avons
effectué au sein de l’entreprise Engie services Maroc dans le cadre de la formation des
ingénieurs d’État à l’École Nationale Supérieure d’Électricité et de Mécanique (ENSEM).
Elle a pour objectif de faire un dimensionnement CFO/CFA, une étude d’efficace énergique et
une étude technico-économique pour le projet CHU AGADIR.
Afin de mener à bien ce projet, nous nous sommes basés sur des méthodologies émanant
principalement de la norme NF C 15-100, et d’autres guides et normes complémentaires, nous
citons par exemple : la NF C 13-100 pour la conception du poste de livraison. Ce qui nous a
permis de concevoir une installation électrique conforme et économique Tout en répondra aux
exigences du maitre d’ouvrage afin de fournir des notes de calcul et des plans de conception :
éclairage, prises de courant, attente électrique, divers schémas synoptiques, ….
Abstract
This report describes the work carried out as an end-of-studies project that we carried out
within the company Engie services Maroc as part of the training of State engineers at the
National School of Electricity and Mechanical (ENSEM). Its objective is to carry out a CFO /
CFA sizing, an energetic efficient study and a technical-economic study for the CHU
AGADIR project.
In order to carry out this project, we based ourselves on methodologies emanating mainly
from the NF C 15-100 standard, and other complementary guides and standards, we cite for
example: the NF C 13-100 for the design of the Delivery post. This allowed us to design a
compliant and economical electrical installation While meeting the client's requirements in
order to provide calculation notes and design plans: lighting, sockets, electrical standby,
various synoptic diagrams, etc.
In addition, the use of calculation software such as Autocad, Elec calc, Archelios and Dialux
evo is proving very useful in order to carry out a complete, reliable and efficient sizing and
design of CFO electrical installations.
Étude de l’Installation Electrique du Centre Hospitalier Universitaire D’Agadir
C P
CDC : Chemins Des Câbles PC : Prise de Courant
CVC : Climatisation Ventilation PEN : Conducteur de protection
Chauffage Pdc : Pouvoir de coupure
CFO : Courant Fort
CFA : Courant Faible
CA : contrôle d’accès
CMSI : centrale de mise en sécurité
incendie
D S
DI : Détection d’Incendie SLT : Schéma de la liaison à la terre
DIT : Département Industriel et
Tertiaire
E T
Ecl : Eclairage THD : Taux de Distorsion
E/S : Entrée/Sortie Harmonique
TGBT : Tableau général Basse tension
TVA : Taxe sur la Valeur Ajoutée
H
HTA : Haute Tension A
K
KVA : kilovolt Ampère
KVAR : kilovolt Ampères réactifs
KW : Kilowatt
Étude de l’Installation Electrique du Centre Hospitalier Universitaire D’Agadir
Le CHU Agadir est un Centre hospitalier universitaire situé dans la ville d'Agadir. Il est
actuellement en construction et son ouverture est prévue pour 2023. Il s'agit d'un vaste projet
sur lequel compte beaucoup pour améliorer l'offre de santé dans la région de Souss-Massa.
Le nouveau centre hospitalier universitaire d'Agadir, d'une capacité clinique de 867 lits,
comprendra notamment un hôpital de jour (hôpital de jour chirurgical / médical, service
d'endoscopie et d'angiographie, service de traitement de l'insuffisance et spécialités
chirurgicales, obstétrique et pédiatrie, Unité d'urgence et d'hospitalisation de courte durée), 48
chambres de conseil et de tests fonctionnels, un pôle de chirurgie, un centre régional
d'oncologie, ainsi qu'un hôpital psychiatrique à Agadir.
Cet hôpital de troisième génération contribuera sans aucun doute au développement des
infrastructures hospitalières au niveau de la région du Souss et au renforcement des services
de santé de base et à les rapprocher des citoyens, qui n'auront pas besoin de se déplacer
dans d'autres villes pour pratiquer des chirurgies complexes ou soigner des incurables
maladies.
18 | P a g
Chapitre I : L’ORGANISME
D’ACCEUIL ET CAHIER DES
CHARGES
19 | P a g
1.1 Introduction
Le premier chapitre sera consacré à la présentation de l’organisme d’accueil, et le contexte
général du projet de notre stage. Nous allons commencer d’abord par présenter la société
ENGIE Contracting Al Maghrib. Nous allons survoler quelques dates clés de cette société, et
nous présenterons également la méthodologie suivie au sein de cet organisme pour réaliser les
projets.
Le groupe ENGIE est active au Maroc depuis 1980, principalement à travers des activités de
production électrique et de services à l’énergie. Le groupe contribue à la stratégie énergétique
nationale du Maroc dont l’une des priorités majeures est de porter à 42% les actifs de
production électrique issue d’énergie renouvelables à l’horizon 2020.
Après son acquisition par le groupe ENGIE, SPIE (Société Parisienne pour l’Industrie
Électrique) au Maroc devient ENGIE Services Maroc. Cette acquisition a pour but de soutenir
et d’accompagner les ambitions du groupe ENGIE en Afrique et renforcer la position du
groupe en tant que leader dans le domaine des services à l’énergie au Maroc et au-delà en
Afrique.
ENGIE Contracting AL Maghrib (ex Spie Maroc) est une société multinationale spécialisée
dans plusieurs domaines. En particulier, elle est l’une des leaders dans le domaine d’électricité
industrielle et tertiaire. Ainsi elle propose des services et des solutions techniques
performantes qui répondent aux enjeux actuels et futurs de ses clients, qu’ils soient locaux ou
internationaux.
20 | P a g
À partir de 2006 à nos jours AMEC SPIE devient encore une fois SPIE la Société
Parisienne pour l’Industrie Électrique. Pour l’historique de SPIE au Maroc, les dates ci-
dessous représentent des évènements importants dans notre territoire national :
22 | P a g
Capital 24.602.500 DH
Registre de commerce 34017 Casablanca
Electricité industrielle, tertiaire – Lignes et
Activités poste
HT – Génie climatique et fluide – Réseau
et télécom – Maintenance et exploitation
Tél / Fax +212 522 659 200/ +212 522 659 305
Administrateur Directeur
général
Secrétaire
Générale
ENGIE Contracting Al Maghrib (ex Spie Maroc) est très reconnu dans le marché
marocain par ses services électriques dans le domaine industrielle et tertiaire, et une grande
partie de son activité et son chiffre d’affaires est lié à ce département, ce qui le rend le moteur
23 | P a g
principal de l’entreprise. Ce département est composé de trois services suivant le schéma
suivant :
Département
Service I.G.E Installation Générale
Service industriel
ProcessetIndustriel Automatisme
d’électricité
P.I.A
tertiaire
Bureau d’études
24 | P a g
Techniciens d’Etudes Techniciens d’Etudes
Techniciens d’Etudes Automaticiens
Il est actuellement en construction et son ouverture est prévue pour 2023. Il s'agit d'un vaste
projet sur lequel compte beaucoup pour améliorer l'offre de santé dans la région de Souss-
Massa. L'Etat lui a alloué un énorme budget, estimé à 2,33 milliards de dirhams.
Le nouveau centre hospitalier universitaire d'Agadir, d'une capacité clinique de 867 lits,
comprendra notamment un hôpital de jour (hôpital de jour chirurgical / médical, service
d'endoscopie et d'angiographie, service de traitement de l'insuffisance et spécialités
chirurgicales, obstétrique et pédiatrie)., Unité d'urgence et d'hospitalisation de courte durée),
48 chambres de conseil et de tests fonctionnels, un pôle de chirurgie, un centre régional
d'oncologie, ainsi qu'un hôpital psychiatrique à Agadir.
Cet hôpital de troisième génération contribuera sans aucun doute au développement des
infrastructures hospitalières au niveau de la région du Souss et au renforcement des services
de santé de base et à les rapprocher des citoyens, qui n'auront pas besoin de se déplacer
dans d'autres villes pour pratiquer des chirurgies complexes ou soigner des incurables
maladies.
25 | P a g
Figure 4: Le CHU-Agadir
- Pôle "mère-enfant"
- Pôle médico-chirurgical
- Bloc opératoire comportant 17 salles chirurgicales centrales et une salle de
brulés graves
- Pôles d'excellence
- Laboratoires centraux
- Unité de télémédecine
- Services de formation
- Centre de simulation, et d'autres dépendances administratives et techniques
- Cout et financement du projet
1.3.2.3 Informations générales
Informations générales
26 | P a g
Emplacement
Agadir
Propriétaire
Ministre de la santé MAROC
Date d'ouverture
Fin 2021
Le Fonds de Développement
Saoudien
Financement
Description
Superficie totale
93 000 m²
Nombre de niveaux
6
27 | P a g
-Note de calcul des sections de câble MT.
-Bilan de puissance.
-Système d’incendie.
-Précâblage informatique.
-Contrôle d’accès
-Vidéo surveillance.
Efficacité énergétique
-Rendement économique.
QUOI
ÉTUDE de l’installation électrique (CFO/CFA) CHU AGADIR
28 | P a g
Où Siège de ENGIE Services MAROC, CASABLANCA
Maintenant que le cahier des charges est parfaitement défini, une bonne gouvernance et
une planification dans le temps des tâches sont nécessaires.
Autocad
Industrie
Système d'information géographique, cartographie et topographie
Electrique
Electrotechnique (schémas de câblage)
Architecture et urbanisme
Mécanique
Dialux -evo
Elec calc™ est un logiciel dédié aux installations électriques en Haute et Basse
Tensions, qui permet le calcul en temps réel en conformité aux normes internationales.
29 | P a g
Archelios-calc
L’entretien des installations électriques alimentées sous une tension électrique au plus égale à
1000 volts (valeur efficace) en courant alternatif et à 1500 volts en courant continu.
NF C 13-100 : Elle contient les règles de conception et de réalisation des postes de livraison
HTA/BT.
1.4 Conclusion
Cette partie introductive a été consacrée essentiellement à la présentation de l’environnement
de stage. Cette dernière décrit l’entreprise ENGIE SERVICES MAROC. Elle met aussi
l’accent sur la présentation de notre projet, son découpage et sa planification pour une
meilleure gestion en respectant les délais prescrits par l’encadrement.
30 | P a g
Chapitre II : ETUDE DU COURANT FORT
31 | P a g
1.5 Généralités sur l’éclairage dans les hôpitaux
En tant que prestataires de santé, les médecins installés et les cliniques doivent réaliser des
tâches multiples : faire des examens, administrer des traitements, travailler à l’ordinateur.
Leur capacité de concentration et de vigilance est sollicitée pratiquement en permanence. La
sécurité et la fiabilité de l’équipement médical dont l’éclairage fait partie sont donc cruciales.
Dans le même temps, l’efficience économique gagne en importance. Des solutions d’éclairage
intelligentes et sophistiquées contribuent à réduire nettement les dépenses de fonctionnement
courantes.
32 | P a g
Figure 6:La chirurgie
33 | P a g
1.6.4 Bureau/ Administration
Dans notre société de la connaissance, l‘importance croissante de l‘environnement bureau en
tant que lieu de vie, facteur de productivité va de pair avec l‘augmentation des exigences en
termes d‘équipement. C‘est ainsi que l‘éclairage est devenu un outil de création primordial
pour les architectes et les concepteurs. Il ne crée pas simplement une atmosphère, mais il
influence aussi le bien-être et les performances au lieu de travail. Les exigences en termes
d‘éclairage sont très individuelles. Des luminaires suspendus, sur table, des appliques murales
ou des lampes de bureau esthétiques et d‘une fonctionnalité parfaite assurent les meilleures
conditions pour un travail sans fatigue.
Figure 8: Bureau
Les niveaux d’éclairement mesurés au plan de travail ou par défaut au sol, doivent être
adaptés à la nature et à la précision des travaux à exécuter par le personnel occupant les lieux
éclairés, la norme NF EN12464-1 présente le niveau d’éclairement nécessaire en fonction de
la nature de travail à exécuter sous forme des tableaux, mais il reste à déterminer le type, le
nombre et la position des luminaires dans le local en fonction de dimensions, couleurs….
Nous allons donc dans cette partie étudier dans un premier temps la démarche à suivre dans un
projet pour l’éclairage, suivi par un exemple de calculs théoriques d’éclairage pour la zone dans
l’étage 1 du « CHU AGADIR ». Ensuite nous présentons l’implantation des luminaires sur Dialux
evo. Enfin nous illustrons quelques systèmes de gestion d’éclairage dans les bâtiments tertiaires.
Luminaires utilisés
34 | P a g
Nombreux sont les critères qui influencent le choix des luminaires (rendement lumineux,
montage et Maintenance, sécurité du plafond, puissances des lampes, prix…), on distingue 3
types de luminaires :
Encastré :
Utilisés lorsqu’on dispose d’un faux plafond (dans le cas d’un faux plafond
démontable, les dimensions des luminaires devront s’adapter au module du faux
plafond).
En saillie :
Lorsque le plafond est en béton, ou lorsqu’on dispose d’un faux plafond fixe qu’on
ne souhaite pas rénover, on placera nos luminaires en saillie.
Suspendus :
2- Le choix des lampes et des luminaires, ce qui implique en particulier le choix de la couleur.
Très intensive, lorsque le flux lumineux est dirigé vers un point précis de l’espace.
Semi-intensive, lorsque la situation est intermédiaire.
Extensive, lorsque le flux lumineux est diffusé dans un large faisceau.
En pratique, la majorité des constructeurs utilisent le tableau ci-dessous, qui fixe les cinq
classes fondamentales utilisée pour les projets :
Eclairage direct : 90% au moins du flux lumineux est dirigé sur le plan de travail. Il
convient pour les locaux industriels à plafonds hauts.
Eclairage semi-direct : 60% des rayons sont dirigés vers le bas, 40% vers le haut mais
réfléchis avec un plafond clair.
Eclairage mixte : le flux lumineux est correctement réparti. Cet éclairage demande des
murs très clairs.
Eclairage semi-indirect : 60% du flux est dirigé vers le haut, 40% vers le bas. Ce
système donne un éclairage agréable mais demande des murs clairs.
Eclairage indirect : 90% du flux est dirigé vers le plafond que ce dernier renvoie vers
le bas, la lumière est diffusée et demande un plafond clair.
36 | P a g
1.8 Calcul théorique
Après le choix du type d’éclairage, on commence le calcul théorique d’éclairage interne avec
la procédure suivante : [1]
• Le facteur d’utilisation représente le rapport entre le flux lumineux qui atteint le plan utile
et le flux fourni par la source lumineuse. Il est déduit à partir de l'indice du local, le mode
d'éclairage et les facteurs de réflexion des murs et du plafond. L’ANNEXE 2.
• Le facteur de réflexion représente le rapport entre le flux lumineux renvoyé par une
surface et le flux reçu. Si par exemple une surface possède un facteur de réflexion de 80% ;
cela vent dire que sur 100 lumens reçu, 80 lumens seront réfléchis et 20 lumens seront
absorbés. Le tableau suivant donne Les facteurs de réflexion pour certains couleurs.
Indice du local : c'est un indice qui caractérise les locaux d'une forme généralement
rectangulaire, il se calcule à partir des formules suivantes :
𝑳∗𝒍
𝐈 = 𝒅 ∗ (𝑳 + 𝒍)
𝟑∗𝑳∗𝒍
𝐈 = 𝟐 ∗ 𝒉 ∗ (𝑳 + 𝒍)
Avec :
37 | P a g
L : Longueur du local.
l : largeur du local.
H : hauteur du local.
h : hauteur du plan utile.
d : distance du luminaire / plan utile.
Plan utile : c'est le plan de travail, généralement entre 0.75 m et 0.85 m.
Entretien et Défavorable
nettoyage Très facile Facile Douteux
Avec :
Φ : Flux total nécessaire
E : Eclairement moyen initial à maintenir
S : Surface du plan utile
fd : Facteur de dépréciation
fu : Facteur d’utilisation
6. Le nombre de lampes à utiliser :
𝚽𝐭
𝑵𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒂𝒎𝒑𝒆 = | |
𝚽𝐥𝐚𝐦𝐩𝐞
38 | P a g
D = L/2 et D’= L’/2 ; et si on travaille près des murs on prend D = L/3 et D’= L’/3.
Avec :
Avant d’entamer le calcul d’éclairage pour toutes les zones demandées, nous nous
contenterons d’établir le calcul théorique et par DIALUX pour l'exemple du bureau qui a les
propriétés suivantes :
Longueur a = 4 m
39 | P a g
Largeur b = 4m
Hauteur totale H = 3m
Hauteur plan utile : 0,85m
Hauteur plane de travail h = 2.15m
Niveau d’éclairement demandé est : E = 350 lux (selon le cahier des charges)
Le luminaire choisi pour ce local est de type : LED 40S/840 NOC 35w, avec un flux
de 4000 lm.
Indice du local
𝐚×𝐛
𝐈 = (𝐚 + 𝐛) × 𝐡 𝟒×𝟒
= (𝟒 + 𝟒) × 𝟐. 𝟏𝟓 = 𝟎. 𝟗𝟐
Alors le nombre de luminaires que nous allons installer dans cette salle est : 4 luminaires à
répartir sur la salle en 2 x 2.
Pour garantir un éclairement convenable il faut bien placer ses luminaires de ce fait on va
procéder à la méthode citée ci-dessus :
2D + (N — 1) L = a
Avec :
40 | P a g
N : nombre des luminaires à répartir suivant la longueur de la salle. N’: nombre des
luminaires à répartir suivant la longueur de la salle. D = L/2 et D’= L’/2 car on travail près des
murs.
Pour vérifier le calcul théorique, nous avons effectué le calcul d’éclairage pour la même
salle en utilisant le logiciel DIALUX, et nous avons trouvé les résultats suivants :
41 | P a g
Figure 14: Le calcul d’éclairage en utilisant le logiciel DIALUX
42 | P a g
Figure 16: Résultats de la simulation sous DIALux evo
Il faut souligner que le nombre de points d'éclairage par protection dans la norme est limité à
huit, quelque-soit le type de protection choisie (fusible, disjoncteur 10A ou 16A). Bien que
huit points soit le nombre accepté par la protection, on peut se contenter de prendre 12
luminaires au maximum vu que la puissance de l’éclairage est faible.
43 | P a g
L'une des règles de l'art en matière de câblage consiste à faire cheminer en premier lieu la
phase par les dispositifs de commande (interrupteurs, boutons poussoirs, contacts de relais...)
et de terminer par le neutre côté récepteurs (lampes, bobines de contacteurs, ...). Pour
l’éclairage, des couloirs, les dispositifs de commande manuels seront à placer à moins d’un
mètre de chaque accès s’ils ne comportent pas de voyant lumineux et à moins de deux mètres
de chaque accès s’ils comportent un voyant.
Les sections des conducteurs d’alimentation et les protections contre les surintensités des
circuits d’éclairage sont résumées dans le tableau suivant :
1.5 mm² 8 16 10
44 | P a g
Figure 18: Implantation des luminaires au niveau au niveau de l'étage 1
*N. B : Les schémas des autres parties sont disponibles dans le dossier « Distribution
d’éclairage ».
Le nombre de socles de prises 16A alimenté par un même circuit est limité : à 5 lorsque la
section du circuit est de 1.5mm² et à 8 lorsque la section est 2. 5mm² (NFC 15100, 771.553).
Après avoir respecté les normes et les règles de l’art dans notre projet, nous nous retrouvons
principalement devant des prises de courant de type monophasé et triphasé selon l’utilisation.
En effet, les types d’activités prévues n’étant pas les mêmes pour ces différentes zones, il est
nécessaire d’avoir une variété (prise étanche, encastré, ondulée…) dans l’installation afin de
respecter au mieux le confort des utilisateurs.
Les sections des conducteurs d’alimentation et les protections contre les surintensités des
prises de courant 16A sont résumés dans le tableau suivant : [2]
45 | P a g
Tableau 7: Section et protection des prises de courant.
1.5mm² 5 16 Non-autorisé
2.5mm² 8 20 16
46 | P a g
Figure 20: Plan d’implantation des prises de courant-2
*N. B : Les schémas des autres parties sont disponibles dans le dossier « distribution des
prises de courant ».
47 | P a g
La puissance unitaire des différents tableaux électriques de l’installation, en appliquant
un coefficient de foisonnement pour déterminer la puissance fournie à l‘ensemble des
tableaux.
1.13.1 Le facteur d’utilisation
Selon la norme NF C 15-100, le facteur d’utilisation Ku dans une installation industrielle peut
varier entre 0,3 et 0,9. En absence d’indication précise, on peut prendre :
Type de récepteur Ku
Chauffage ou éclairage 1
Utilisation Ks
Eclairage 1
Ascenseurs et monte-charge :
-Pour le moteur le plus puissant 1
- Pour le moteur suivant 0,75
- Pour les autres 0,6
Dans notre bilan de puissance, on est intéressé par le poste 3. C’est pour cela nous avons
détaillé les récepteurs des tableaux concernées dans différents étages de CHU Agadir y
compris les attentes électriques, Transport Pneumatique, les équipements médicales, les
attentes fluides, la distribution d’éclairage et de prises de courant. Pour des raisons de
48 | P a g
simplicité, on s’est permis de sommer algébriquement les puissances apparentes puisqu’elles
ne conduisent pas à une grande différence.
La puissance apparente sera la racine carrée du carré de chaque puissance (active et réactive).
𝑺 = √𝑷 + 𝑸
TSN-P3-N1-4
Encastré 600x600 led Eclairage Normal 41,00 12 492,00 0,98 502,04 1,00 1,00 502,04
41W 4000lm
Encastré 600x600 led Eclairage Normal 36,00 100 3600,00 0,98 3673,47 1,00 1,00 3673,47
36W 4800lm
Armature étanche fluo Eclairage Normal 36,00 4 144,00 0,98 146,94 1,00 1,00 146,94
36W
Encastré led 12W 900lm Eclairage Normal 12,00 45 540,00 0,98 551,02 1,00 1,00 551,02
Encastré led 18W Eclairage Normal 18,00 23 414,00 0,98 422,45 1,00 1,00 422,45
1400lm
Encastré étanche avec Eclairage Normal 26,00 12 312,00 0,98 318,37 1,00 1,00 318,37
lampe fluo 26W
Plafonnier led 16W Eclairage Normal 16,00 4 64,00 0,98 65,31 1,00 1,00 65,31
1180lm
Tête de lit ECL Eclairage Normal 50,00 33 1650,00 0,98 1683,67 1,00 1,00 1683,67
Prise de courant PC Normal 200,00 381 76200,00 0,98 77755,10 0,80 0,20 12440,82
Ventilo- convecteur 4 Attente Normal 100,00 2 200,00 0,98 204,08 0,75 0,80 122,45
tubes P= 4 KW
Transport neumatique Attente Normal 200,00 4 800,00 0,98 816,33 1,00 0,80 653,06
49 | P a g
Lave-bassin Attente Normal 4250,00 4 17000,00 0,98 17346,94 0,75 0,75 9757,65
desinfecteur
*N. B : Et après avoir effectué un calcul méthodologique, nous obtenons le bilan de puissance
présenté dans le dossier « bilan de puissance ».
Transformateur de type sec enrobé (Trihal) : l’isolation des enroulements se fait par la
résine (Epoxy par exemple), ce type est utilisé convenablement pour des locaux où la
protection des personnes est essentielle, où l’environnement est bien maitrisé (poussière,
humidité, température…), nettoyage et dépoussiérage périodiques à réaliser), et surtout pour
des immeubles de grande hauteur, car ce type a un bon comportement au feu et répondent au
critère de non toxicité de fumées.
Choix du diélectrique.
Installation est-elle intérieure ou extérieure ?
Altitude : standard est 1000m.
Température ambiante : maximum 40°C ; moyenne journalière 30°C ; moyenne
annuelle 20°C.
50 | P a g
1.13.4 Bilan de puissance de Poste 3
Après détermination des différents consommateurs du CHU AGADIR, à savoir l’éclairage,
les prises de courant, la climatisation…. On calcule le bilan de la puissance en tenant compte
des facteurs de simultanéité et d’utilisation.
Après tous les calculs établis, nous obtenons les résultats regroupés dans le tableau suivant :
La plupart des groupes sont constitués d'un moteur thermique qui actionne un
alternateur. Mais pour des grandes puissances, ils sont munis de turbines à gaz ou de
gros moteurs Diesel.
Dans notre installation, nous avons un ensemble de récepteurs (laminaire, prise de courant...)
alimenté par le TGBTN en cas normal, et c’est à l’aide d’un verrouillage
mécanique que le groupe électrogène prend la relève pour fournir l’énergie dans le cas d’une
défaillance de l’alimentation normale. À partir du bilan des puissances, la puissance de
secours qui doit être installée est de l'ordre de 184.37kVA ce qui nous a amené à choisir un
groupe électrogène de 200 kVA.
Nous allons opter pour un Modèle : DE22E3 de ENERIA CAT. Dont les caractéristiques
techniques sont détaillées dans l’ANNEXE B.
51 | P a g
1.13.4.3 Choix des onduleurs
Le critère de choix des onduleurs est relatif à la nature de l’activité de l’établissement, et ses
conditions d’exploitation, nous distinguons alors trois catégories des onduleurs :
Les onduleurs IN-LINE : Leur pilotage par microprocesseur, leur temps de commutation
court et leur grande polyvalence rendent ce type d'onduleurs compatible avec les activités
suivantes : Environnements électriques urbains, applications bureautiques, jeux et activités
multimédia, périphériques (fax, imprimantes, scanner, modem...).
Bien que les masses soient séparées des parties actives par une isolation principale, elles
peuvent être mises accidentellement sous tension à cause d'une défaillance de cette isolation.
Les normes imposent donc la mise en œuvre d'une mesure de protection contre les chocs
électriques indirects. C’est dans ce cadre-là où s'inscrit l'importance de la nature du régime du
neutre ou du schéma des liaisons à la terre.
52 | P a g
Tableau 12: Temps limite de coupure du dispositif de protection.
50 5
75 0.6
90 0.45
120 0.34
150 0.27
220 0.17
280 0.12
350 0.08
500 0.04
Les masses sont reliées à la terre soit ensemble soit par groupe ou individuellement.
On rencontre ce type de schéma dans les installations domestiques, les petits ateliers et dans
les établissements scolaires.
Conditions :
53 | P a g
1- Le dispositif de protection doit être capable de détecter le courant de défaut et l'éliminer
dans un temps inférieur aux temps donnés par les courbes de sécurité.
2- Le courant de défaut étant faible et ne peut être détecté par le disjoncteur ou par le fusible.
1.13.5.3.2 Schéma IT
C’est un type d’installation dans lequel la source d’alimentation est isolée de la terre ou
présente un point, généralement le neutre, relié à la terre par une impédance de valeur
suffisamment élevée pour qu’un premier défaut d’isolement entre un conducteur de phase et
la masse ne provoque pas l’apparition d’une tension de contact supérieure à la tension limite
conventionnelle de sécurité :
1.13.5.3.3 Schéma TN
Le neutre est mis directement à la terre, les masses des récepteurs sont reliées au neutre.
-Schéma TNC
54 | P a g
Figure 23: TNC en basse tension
Répartition uniforme des prises de terre tout au long du conducteur PEN pour éviter les
montées en potentiel des masses.
Ce type de schéma est utilisé dans les installations admettant une coupure au premier défaut
d’isolement, ne présentant aucun risque d’incendie et utilisant des câbles non fragiles de
faible longueur.
Ce schéma est interdit pour des sections inférieures à 10 mm² Cu et 16 mm² Alu.
-Schéma TNS :
-Répartition uniforme des prises de terre tout au long du conducteur PE pour éviter les
montées en potentiel des masses. (Le courant de défaut est très important)
-Il est interdit en amont d'un schéma TNC. Ce schéma est obligatoire pour des sections <10
mm² Cu et 16 mm² Al.
Cas défaut :
-Le conducteur PE ou PEN est à proximité des conducteurs de phases ; si non la vérification
ne peut se faire que par des mesures effectuées une fois l'installation est terminée.
-La tension de contact est dangereuse et la coupure au premier défaut est obligatoire. D’où il
faut mettre un disjoncteur ou un fusible.
55 | P a g
-Dans le cas où il y a des distributions des prises de courant, l'adjonction d'un DDR de haute
sensibilité < 30 mA est obligatoire (on ne connaît pas les longueurs de câbles qui vont être
branchés sur ces prises).
Nous résumons le principe, les avantages et les inconvénients de chaque type de SLT dans «
ANNEXE 4 ».
Les trois régimes sont identiques au niveau de la protection des personnes assurée, si
on respecte les conditions et règles d’exploitation.
Il est possible que ces SLT coexistent sur une même installation.
Pour le choix du régime du neutre, il dépend également des exigences du client, de
l’exploitation, le degré du besoin de continuité de service…ainsi qu’il faut faire bien
attention s’il existe des normes ou des textes législatifs imposés (décrets, arrêtés
ministériels…).
Le régime de neutre choisi :
Pour notre projet, en se basant sur les caractéristiques des trois types de régimes de neutre
et aux exigences du cahier des charges, nous optons pour le choix du régime TT dans la
majorité du projet. Ce choix est justifié par plusieurs raisons à savoir :
- En se référant `à la norme NFC 15 - 100. Le TT reste le plus préféré puisque la sélectivité
au d´enclenchement est plus facile à mettre en œuvre.
- Un régime de sécurité puisque tout défaut d’isolement entraine un déclenchement par DDR.
Pour les équipements de sécurité notamment ceux de désenfumage et les blocs opératoires,
il s’est avéré nécessaire de choisir un régime de neutre IT à travers des transformateurs
d’isolement BT/BT vue que ce type de liaison `a la terre assure un degré de continuité de
service considérable.
-Ce régime nécessite la surveillance de l’isolement global d’où l’installation d’un contrôleur
permanent d'isolement (C.P.I.). (Le CPI est obligatoire par la NF C 15 100).
Cas défaut :
56 | P a g
Il n'est pas obligatoire de déclencher au premier défaut ce qui permet d'avoir une meilleure
continuité de service. Les règlements obligent de :
Signaler,
Rechercher
Éliminer
Ce premier défaut avant qu'un deuxième défaut survienne et qui sera dangereux.
IΔn 2If
57 | P a g
1.14.2 Détermination du niveau de protection et le besoin d’un paratonnerre
1.14.2.1
La fréquence attendue Nd de coups de foudre directs sur une structure :
La fréquence annuelle moyenne Nd de coup de foudre directs sur une structure est évaluée à
partir de l’expression ci-après :
𝑁gmax = 2𝑁𝑔
Avec :
Ae : la surface de capture équivalente de la structure seule (en m²), elle est définie comme la
surface au sol qui a la même probabilité annuelle de coups de foudre directs que la structure
C1 : coefficient d’environnement.
N 5 1 1 2 25 3 35 4 4
k 0 5 0 0 0 5
Ngm 0 0 1 1 2.2 2 3.4 4 4
ax . . . . . .
3 7 2 7 8 7
1.14.2.2
La fréquence acceptée Nc de coups de foudre sur une structure
La fréquence annuelle moyenne Nd des coupes directes sur une structure est évaluée à partir
de l’expression :
103
𝑁𝑐 = 5.5 ×
𝑐2. 𝑐3. 𝑐4. 𝑐5
-C4 : occupation de la
structure.
Les formules de calculs sont définies dans L’ANNEXE 5 (références : normes NFC 17-100 et
NF 17-102).
C2:
Coefficient
58 | P a g
Toiture
Métal Commu Inflamma
Structure ne ble
Métal 0,5 1 2
Courante 1 1 2,5
Inflamma 2 2,5 3
ble
C3 : Contenu de
la structure
Sans valeur et ininflammable 0,5
Valeur courante ou normalement inflammable 1
Forte valeur ou particulièrement inflammable 2
Valeur exceptionnelle, irremplaçable ou très
inflammable, 3
explosible
C4 : Occupation de
la structure
Inoccupée 0
,
5
Normalement occupée 1
Évacuation difficile ou risque de 3
panique
C5: Conséquence
d’un foudroiement
Pas de nécessité de continuité de service, et aucune
1
conséquence sur l’environnement
Nécessité de continuité de service et aucune conséquence
sur 5
l’environnement
Conséquence pour l’environnement 10
59 | P a g
Si Nd ≤ NC : le système de protection contre la foudre n’est pas systématiquement
nécessaire.
Si Nd > NC : un système de protection contre la foudre et le niveau de protection
correspondant sélectionné selon le tableau suivant en calculant l’efficacité E par la
relation :
𝑵𝒄
𝑬= 𝟏−
𝑵𝒅
(E) Niveau
I(kA) D(m)
Efficac de
Couran Distance
ité protecti
tcrête d’amorçag
calculé on
e
e corresponda
nt
Niveau I +
E > 0,98 mesures - -
complémentaires
0,95 < E
< Niveau I 2,8 20
0,98
0,90 < E
< Niveau 5,2 30
II
0,95
0,80 < E
< Niveau 9,5 45
III
0,90
0<E<
Niveau 14,7 60
0,80 IV
Application de la norme
60 | P a g
Figure 25: L’application SCHIRTEC
En utilisant les tableaux précédents et en se basant sur les données cahier de charge, on a
appliqué la démarche précédente à notre situation et on a obtenu les résultats
suivantes :(Annexe 6)
Entrée des
données Calculs Résultats
formules
Surface de
capture H = 17 m Ae =
18142.2825m²
équivalente
61 | P a g
Ngmax = 7
Fréquence
Ae = 4071,504 Nd = 0,0258
attendue descoups
m² C1 = 0,25
de foudre directs
C2 = 1
Fréquence acceptée C3 = 1
NC = 0,0004
descoups C4 = 3
C5 = 5
NC = 0,0004
L’efficacité E E = 0,98
Nd = 0,0258
Puisque nous avons : 0,95 < E < 0,98 d’où le niveau de protection I.
Avec :
D=20.
Avance à l’amorçage :
Le Paratonnerre à Dispositif d'Amorçage émet un traceur ascendant continu avec un temps
d'avance, pour anticiper la descente de la foudre et la capter avant tout autre objet situé dans
son rayon de protection. Le temps d'avance à l'amorçage détermine le rayon de protection du
PDA : plus le traceur ascendant s’anticipe, plus grande est la hauteur à laquelle est capté le
62 | P a g
traceur descendant de la foudre et évite la chute de coups de foudre dans une zone plus
grande. La valeur maximale admissible de ΔT est de 60 μs, même lorsque la valeur des
résultats de l’essai est supérieure. La référence de commande des paratonnerres utilisée
propose les trois modèles suivants en fonction du temps d’amorçage :
ΔΤ Designati Ty
(μs) on pe
30 Paratonnerre inox 2 Pulsar
m 30
45 Paratonnerre inox 2 Pulsar
m 45
Paratonnerre inox 2 Pulsar
60
m 60
Tableau 22: le rayon de protection du paratonnerre pour les trois types de Pulsar
Rp
Pulsar 30 49.909 m
Pulsar 45 64.930 m
Pulsar 60 79.943 m
1.14.5 Résultats
Pour couvrir la protection de toute la zone en respectant la hauteur imposée par
l’architecte, nous avons choisi PULSAR 60.
63 | P a g
Figure 26: L'implantation sur le plan Autocad
64 | P a g
Figure 27: Principe de la compensation d’énergie réactive
65 | P a g
Figure 28: les types de compensation
Avec :
𝐒𝐯𝐢𝐝𝐞 = 𝑺.𝐼0
1.15.5 Application
1.15.5.1 En charge
Pour notre installation : cos φ = 0.86 et cos φ' = 0.98, ce qui donne comme énergie réactive à
installer : une batterie de Qc =422.16 kVAR.
On a le rapport :
𝑄𝑐 422.16
= = 33.77% > 15%
𝑆 1250
𝑄𝑐
Donc nous allons choisir une compensation automatique puisque > 15%
𝑆
66 | P a g
1.15.5.2 A vide
En se référant au catalogue LE GRAND, on peut déduire directement la puissance des
condensateurs de compensation à vide à partir du tableau 15 :
100 2.5
160 2.5
200 2.5
250 5
315 5
400 5
500 6
630 10
800 10
1000 12.5
1250 15
1600 20
2000 25
2500 30
Donc nous avons choisi une puissance de compensation de 15 kVAR pour chaque
transformateur.
1.16.1 Introduction
L'étude de l'installation consiste à déterminer précisément les canalisations et leurs
protections électriques en commençant à l'origine de l'installation pour aboutir aux circuits
terminaux.
67 | P a g
- Véhiculer le courant d'emploi permanent et ses pointes transitoires normales ;
68 | P a g
-Eviter les chutes de tension susceptibles de nuire au fonctionnement de certains récepteurs.
- Assurer la protection des personnes contre les contacts indirects dans le cas où la distribution
s'appuie sur le principe de protection du schéma des liaisons à la terre IT ou TN.
D’après les recommandations de la norme NF C 15-100, le choix des sections des câbles des
équipements doit satisfaire plusieurs conditions importantes pour assurer la sûreté de
L’installation. L’étude d’une installation électrique se fait méthodiquement en respectant les
étapes suivantes :
69 | P a g
Figure 29: Logigramme de dimensionnement des canalisations
a) Courant d’emploi 𝐼𝑏 :
Le courant maximal d'emploi Ib dans les conducteurs de phase est déterminé comme par les
relations suivantes :
70 | P a g
-Pour un récepteur monophasé
:
𝐼𝑏 = 𝑆
𝑈
𝐼𝑏 = 𝑆
√3 × 𝑈
Avec :
Le courant admissible équivalent est le courant maximal que la canalisation peut véhiculer en
permanence sans influencer sa durée de vie. Ce courant dépend, pour une section donnée, de
plusieurs paramètres :
71 | P a g
K1 : coefficient caractérisant les modes de poses (ANNEXE 7).
72 | P a g
K2 : coefficient caractérisant l'influence des circuits jointifs (ANNEXE 8).
Enfin, le courant 𝐼z’ étant déterminé, nous déduisons la section minimale qui peut supporter
ce courant à partir du tableau de l’ANNEXE 13 (pour les câbles non enterrés) et de
l’ANNEXE 14 (pour les câble enterrés).
Le tableau ci-dessous donne les expressions de la section du neutre en fonction de celle de phase
selon le taux d'harmoniques et le type de circuit :
0 < TH < 15% 15% < TH < 33% TH > 33% (2)
(1)
Circuit monophasés Sneutre = Sneutre = Sphase Sneutre =
Sphase Sphase
Circuits
Sphase = Sneutre
triphasés+neutre
Sneutre = Sphase Sneutre déterminante
Câbles Sneutre =
Sphase Facteur0,84 IBneutre = 1,45.
multipolaires Sphase
IBphase
< 16 mm² Cu ou25 Facteur 0,84
mm² Alu
Circuits
Sphase = Sneutre
triphasés+neutre
Sneutre = Sneutre = Sphase Sneutre déterminante
Câbles
Sphase/2 Admis Facteur0,84 IBneutre = 1,45.
multipolaires Sphase
Neutre protégé IBphase Facteur
> 16 mm² Cu 0,84
ou 25 mm²
Alu
73 | P a g
Circuits
triphasés+neutre
Sneutre = Sphase Sneutre = Sphase
Câbles unipolaires Sneutre =
AdmisNeutre Facteur0,84 Sphase
Sphase > 16 mm²
protégé
Cu ou
25 mm²
Alu
(1) Circuits d’éclairage alimentant des lampes à décharge dont les tubes fluorescents dans
des bureaux, ateliers, grandes surfaces, etc.
(2) Circuits dédiés à la bureautique, informatique, appareils électroniques dans des immeubles
de bureaux, centres de calcul, banque, salle de marché, magasins spécialisés, etc.
Il est donc nécessaire de limiter les chutes de tension en ligne par un dimensionnement correct
des câbles d’alimentation.
74 | P a g
Tableau 26: Limites des chutes de tension selon la norme NF C 15-100
Alimentation par le
réseau BT de
distribution publique 3% 5%
Alimentation par
poste privé 6% 8%
MT/BT
La chute de tension est calculée, pour un tronçon de câble, par les relations suivantes :
Avec :
75 | P a g
Défaut biphasé : contact direct entre deux phases.
(𝒎𝑼𝒏)² 𝑼𝒄𝒄
Transformateur 𝒁𝑸 = 𝒔 × 𝟏𝟎𝟎
(𝐴𝑙)Avec : L en m s en
mm²
𝑐. 𝑚. 𝑈0 𝑐. 𝑚. 𝑈0
𝐼𝑐𝑐 = 𝑍 =
√(∑ 𝑅)2 + (∑ 𝑋)²
Avec :
-m : facteur de charge pris 1,05 quelle que soit la source (transformateur ou alternateur)
Avec :
77 | P a g
Tc : temps de déclenchement de la protection.
Ame\Isolant PVC PR
Aluminium 76 94
1.17.1 Généralités
L'appareillage électrique est un terme qui englobe l'ensemble du matériel qui permet la mise
sous ou hors tension de la totalité ou d'une portion d'une installation électrique.
Le sectionnement :
La protection électrique.
78 | P a g
Ib ≤ In ≤ Iz
Plage de réglage et Type de déclencheur : magnétothermique, magnétique,
électronique, différentiel.
Interrupteurs :
Cet appareil est généralement commandé manuellement (mais il peut être équipé d'une
commande électrique pour le confort d'utilisation). C'est un appareil non automatique _a deux
positions (ouvert/fermé). L'interrupteur doit être capable d'établir, de supporter et
d'interrompre des courants dans les conditions normales du circuit.
Sectionneur :
C'est un appareil de connexion à commande manuelle et à deux positions stables
(ouvert/fermé) qui assure la fonction de sectionnement. Un sectionneur n'est pas conçu pour
79 | P a g
fermer et couper
80 | P a g
un courant de charge, il doit cependant être apte à supporter le passage de courants de court-
circuit.
Afin d'assurer la sélectivité entre les dispositifs de protection, il faut prendre en considération
trois principes :
Sélectivité ampérométrique :
Sélectivité chronométrique :
- Sélectivité énergétique :
81 | P a g
Ce principe traite le cas de la protection contre les courts-circuits élevés, il est valable pour
les disjoncteurs limiteurs. Lorsqu’un court-circuit est élevé, s’il est vu par deux appareils,
l’appareil en aval le limite très fortement. L’énergie dissipée dans l’appareil amont est
insuffisante pour provoquer son déclenchement, il y a sélectivité quelle que soit la valeur
du court-circuit. La protection est sélective si le rapport entre les calibres des disjoncteurs
est supérieur à 2,5.
1.17.3 Applications
1.17.3.1 Etude théorique
Notre étude se portera sur le circuit illustré dans la figure :
Liaison Transfo-AGBT :
Données du circuit :
Régime du neutre : TT
Âme du câble : cuivre
Nature d'isolant : PR
Caniveaux ouverts ou ventilés
Puissance du circuit : Sn= 1250 KVA
Courant d'emploi :
𝑆𝑛 1250 × 1000
𝐼𝑏 = = = 𝟏𝟖𝟎𝟒. 𝟐𝟏 𝑨
√3 × 400 √3 × 400
Calibre de la protection : le câble est protégé par un disjoncteur donc In= 2000
82 | P a g
A.
Les valeurs des facteurs de correction :
Mode de pose dans Caniveaux ouverts ou ventilés (Lettre /Num) B/43 (câbles
mon conducteurs) : => f0 = 1.
Température ambiante 35°C : => f1= 0,96
Les câbles Uni tréflés espacés de 2 × diamètre du câble donc : => f4 =1
Le courant admissible corrigé est
𝐼𝑛 2000 = 𝟐𝟎𝟖𝟑. 𝟑𝟑 𝑨
𝐼𝑍′ = =
𝐾 0.96 × 1
Avec
𝑓 = 𝑓0 × 𝑓1 × 𝑓4 × 𝑓𝑠 × 𝑓𝑛
La valeur de IZ' étant très importante, on prend 4 conducteurs par phase, on obtient
une section Sphase = 4 × 300mm².
En se référant (au tableau 22 section du neutre) on déduit la section du neutre : Sneutre = 150
mm²
NB : En réalité on a choisi des conducteurs de section 4 × (1×240) mm² même pour le neutre
conformément au CPS.
83 | P a g
Figure 32: Catalogue du câble (U1000R2V)
AN :
1804.21
ΔU = × 40 × 10−3 × 22 = 3.96 V
4
𝛥𝑈
ΔU(%) = × 100 = 0.992%
U
Ce qui donne une section finale de la liaison Transfo-AGBT : S = 4 × 3 × (1×240) +4× (1×
240).
Liaison AGBT-TGBTN1 :
Données du circuit :
Régime du neutre : TT
Âme du câble : cuivre
Nature d'isolant : PR
Chemin de câbles perforé
Puissance du circuit : Sn= 712 KVA
Courant d'emploi :
𝑆𝑛 712 × 1000
𝐼𝑏 = = = 𝟏𝟎𝟐𝟕. 𝟔𝟖 𝑨
√3 × 400 √3 × 400
Calibre de la protection : le câble est protégé par un disjoncteur donc In= 1250
A.
Les valeurs des facteurs de correction :
Mode de pose sur chemin de câbles perforé (Lettre /Num) E-R/13 (câbles
mono-conducteurs) : => f0 = 1.
Température ambiante 35°C : => f1= 0,96
84 | P a g
Les câbles Uni tréflés jointifs avec 8 circuits supplémentaires donc: => f4
=0.72
Symétrie non respectée et neutre non chargé => fs = 0.8 et fn = 1
Un circuit disposé en une seule couche => F5= 1
Le courant admissible corrigé est
𝐼𝑛 1250 = 𝟐𝟐𝟔𝟎. 𝟓𝟔 𝑨
𝐼𝑍′ = =
𝐾 0.96 × 0.72 × 0.8
La valeur de IZ' est très importante, on prend 4 conducteurs par phase, le tableau ci -
dessus donne une section Sphase = 3× (1× 300) mm².
85 | P a g
Données du circuit :
Régime du neutre : TT
Âme du câble : cuivre
Nature d'isolant : PR
Chemin de câbles perforé
Puissance du circuit : Sn= 9.34 KVA
Courant d'emploi :
𝑆𝑛 9.34 × 1000
𝐼𝑏 = √3 × 400 = √3 × 400 = 𝟏𝟑. 𝟓 𝑨
Calibre de la protection : le câble est protégé par un disjoncteur donc In= 40 A
pour prévenir les problèmes de la sélectivité.
Les valeurs des facteurs de correction :
Mode de pose sur chemin de câbles perforé (Lettre /Num) E-F/13
(Multiconducteur) : => f0 = 1.
Température ambiante 35°C : => f1= 0,96
Plus de 9 circuits => f4 =0.72
Symétrie respectée et neutre non chargé => fs = 1 et fn = 1
Un circuit disposé en une seule couche => F5= 1
Le courant admissible𝐼𝑛 corrigé est
40
′
𝐼𝑍 = = = 𝟓𝟕. 𝟖𝟕 𝑨
𝐾 0.96 × 0.72
En se référant au tableau on trouve : Sphase =10 mm²
En se référant aux tableaux... (Sph <= 16 mm²) : Sneutre = Spe = Sphase = 10 mm²
Données du circuit :
Régime du neutre : TT
Âme du câble : cuivre
Nature d'isolant : PR
Chemin de câbles perforé
Puissance du circuit : Sn= 400 VA (20 LED – 16W)
Courant d'emploi :
86 | P a g
𝑆𝑛 400
𝐼𝑏 = = = 𝟏. 𝟖𝟏 𝑨
220 220
Calibre de la protection : le câble est protégé par un disjoncteur donc In= 2 A
Section de câble :
Le facteur de correction k=0.69, donc le courant admissible dans les canalisations
Iz'=2.89A donc à partir du tableau la section : S=3G1.5 mm²
Donc la section finale de câble de la liaison TSN-P3-RDJ-1 et Départ éclairage est : 3G1.5 mm²
Tableau récapitulatif :
Tableau 29: Récapitulatif pour le calcul de la chute de tension totale
La chute de tension aux bornes d'un récepteur final est égale à la somme des chutes de
tension depuis la source de l'alimentation jusqu'au récepteur final.
ΔUtotale = 4.366 < 6% ce qui est bien conforme avec la norme.
Choix de dispositif de protection :
Nous allons travailler sur la même liaison (Transformateur jusqu'au départ éclairage).
Prenons l'exemple de la liaison Transfo-AGBT :
Au niveau du Transformateur :
87 | P a g
Au niveau AGBT :
Le tableau ci-dessous résume les résistances et réactances de tous les éléments de cette
liaison.
Réseau amont :
Données : Scc = 500 MVA , Un=410 V
Résistance : Ra = 0,035 mΩ
Réactance : Xa = 0.352 mΩ
Transformateur
Données : S = 1250 kVA
Tension réduite de court-circuit : UCC = 6%
Tension secondaire à vide : 410V
Pertes en charge : 9850 W
Résistance : Rtr = 1 mΩ
Réactance : On calcule Ztr = 8.46mΩ D'où Xtr = 8.4 mΩ
Câble cuivre
Données : L = 40 m
Section : S = 4*240 mm² Résistivité du cuivre : ρ= 22,5 mΩ. mm². 𝒎−𝟏
Réactance linéique : 0,13 mΩ. 𝒎−𝟏
Résistance : Rc = ρ*L/S donc Rc = 0,937 mΩ
Réactance : Xc = 0.13*L/4 , Xc = 1.3 mΩ
88 | P a g
Au niveau du luminaire : (dis : 74m)
𝐿 74
𝑹 = ρ × = 22.5 × = 1110 𝑚Ω
𝑆 1.5
𝑿 = 0.08 × 74 = 5.92 𝑚Ω
En appliquant la formule de calcul de courant de court-circuit.
𝑐×𝑚×𝑈
𝐼𝑐𝑐 = √3 × √(1.97 + 0.31 + 45 + 1110)² + (0.26 + 10.05 + 1.6 + 5.62)²
Les résultats obtenus par ELEC CALC qui valide nos résultats par la méthode simplifié sont
présentés par les figures ci-dessous.
Liaison Transfo-AGBT :
89 | P a g
Figure 34: résultat de Liaison Transfo-AGBT
Liaison AGBT-TGBTN1 :
90 | P a g
Figure 36: résultat de Liaison TGBTN1 et TSN – P3 - RDJ - 1
L’extrait de la note de calcul sur ELEC CALC est présenté dans le dossier (calcul
ELEC CALC) ci-joint.
1.17.3.3 Résultats
Les deux méthodes de calcul (manuel / avec logiciel) ont donné les mêmes résultats, sauf
qu'avec ELEC CALC nous avons plus de facilité au niveau du calcul.
91 | P a g
1.18 Étude de l’installation moyenne tension
1.18.1 Introduction
Dans ce chapitre, nous allons présenter les différents équipements et la structure du poste
HTA/BT, la méthode de calcul des canalisations MT et une application sera faite sur le câble
reliant le poste de transformation au poste de livraison.
- Transformation HTA/BT ;
- Comptage d’énergie.
Toutes les masses métalliques du poste sont reliées à la terre. Pour l’intervention dans le
poste, les arrivées doivent être sectionnées et les câbles reliés entre eux mis à la terre. La
figure 36 schématise la structure de notre poste HTA/BT.
92 | P a g
Figure 38: Poste de livraison
Cellule Interrupteur arrivée-Départ : elle est de type préfabriqué dont la fonction est le
raccordement avec le réseau HTA, son schéma unifilaire est illustré dans la figure 24. [5]
93 | P a g
Figure 40: schéma unifilaire de la cellule CIS
Cellule Protection Générale type DB : assure la protection générale, elle est de type
préfabriquée son schéma unifilaire est présenté dans la figure 25 :
Cellule de comptage type TT : cette cellule permet le comptage de l’énergie électrique coté
MT.
94 | P a g
Figure 42: schéma unifilaire de la cellule protection type DB
95 | P a g
Avec :
1.18.4.2 Application-projet
On désire dimensionner à la fois les câbles 18/30kv entre poste de livraison et le poste de
transformation ainsi les câbles 15/25kv entre les cellules de protection transformation et les
transformateurs comme les figures montrent :
96 | P a g
Figure 45: schéma de la liaison MT
Le dimensionnement de la liaison moyenne tension suit les étapes déjà citées dans la
méthodologie, suite à une étude du cahier des charges on a extrait les données suivantes : [7]
- Terrain humide.
97 | P a g
Ce qui donne comme facteur de correction globale :
-Calcul du courant 𝐼𝐵 :
Poste1 :
Poste5 : 1250
= √3 ×
22
𝐼𝐵𝑇 = 349.01𝐴
349.01
= = 415.48𝐴
𝐼′𝑧 0.840
98 | P a g
Figure 46: Choix de la section nominale
Ce qui convient donc à un choix d’une section S1 = 240mm² (voir ANNEXE 20)
Détermination de la section S2 :
On a :
𝑆𝑐𝑐𝑚𝑎𝑥 = 500𝑀𝑉𝐴
𝑆𝑐𝑐𝑚𝑖𝑛 = 250𝑀𝑉𝐴
Le courant 𝐼𝑐𝑐 :
𝐼𝑐𝑐 = 𝑐. 𝑈
√3𝑍𝐷
Calcul de Zd :
222
𝑈2
𝑍𝑑 = = = 0986𝛺
𝑆𝑐𝑐 500
Application numérique
:
𝐼𝑐𝑐𝑚𝑎𝑥 = 14.43𝐾𝐴
𝐼𝑐𝑐𝑚𝑎𝑥
𝑆2 ≥ × √𝑡 ≥ 137.88𝑚𝑚2
𝐾
99 | P a g
Avec t=0.5s et k=74 : 𝑆2 = 150𝑚𝑚²
Détermination de la section S3 :
Le câble doit également supporter le courant de défaut Id=1000A pendant un temps t = 2s, la
section S3 correspondante est S3 = 16mm² (voir ANNEXE 21).
La section du câble à retenir doit répondre à toutes les contraintes, raison pour laquelle on
choisit la section maximale.
𝑆 = max(𝑆1, 𝑆2, 𝑆3) = 240 𝑚𝑚²
. Calcul du courant 𝐼𝐵 :
𝐼𝐵 = 1000 = 26.24𝐴
√3 ×
22
26.24
′ = = 29.68𝐴
𝐼 𝑧 0.884
𝑆1 = 16𝑚𝑚²
On a :
𝑆𝑐𝑐𝑚𝑎𝑥 = 500𝑀𝑉𝐴
𝑆𝑐𝑐𝑚𝑖𝑛 = 250𝑀𝑉𝐴
Le courant 𝐼𝑐𝑐 :
100 | P a
𝐼𝑐𝑐 = 𝑐. 𝑈
√3𝑍𝐷
Calcul de Zd :
222
𝑈2
𝑍𝑑 = = = 0.986𝛺
𝑆𝑐𝑐 500
Application numérique
:
𝐼𝑐𝑐𝑚𝑎𝑥 = 14.43𝐾𝐴
𝐼𝑐𝑐𝑚𝑎𝑥
𝑆2 ≥ × √𝑡 ≥ 137.88𝑚𝑚2
𝐾
𝑆2 = 150𝑚𝑚²
Détermination de la section S3 :
Le câble doit également supporter le courant de défaut Id=1000A pendant un temps t = 2s, la
section S3 correspondante est S3 = 16mm² (voir ANNEXE 21). [8]
1.19 Conclusion
Cette partie a été consacré dans un premier temps à l’étude de l’éclairage intérieur, on a
procédé à la méthode théorique et puis on a vérifié par le logiciel DIALux. Les deux voies
conduisent aux mêmes résultats. Ensuite on a procédé à l’étude technique de l’installation
basse tension qui se portait sur le choix de régime du neutre, le dimensionnement des sources
d’énergies, les sections des câbles, les protections et le paratonnerre et chemins de câble.
Enfin nous fait établi une étude de l’installation moyenne tension.
101 | P a
2 Chapitre III : ETUDE DU COURANT FAIBLE
102 | P a
2.1 Introduction
Le courant faible désigne le courant utilisé pour le transport de l’information : téléphonie,
réseau informatique, automatisme.
Le cahier des charges exige l'étude et la conception d'une installation à courant faible qui se
compose d'un précâblage informatique, un système de détection incendie, vidéosurveillance,
détection d’intrusion et contrôle d’accès.
Dans la suite, nous allons étudier ces besoins, ainsi détailler les méthodes que nous avons
Utilisées afin d’obtenir une installation de courant faible sécurisée et conforme aux normes.
Il se compose de :
2.2.1 La détection
Cette fonction est assurée par la centrale de détection incendie (CDI) qui gère toutes les
informations reçues par les détecteurs automatiques et les déclencheurs manuels.
Lorsqu’un évènement survient, une ou plusieurs actions sont déclenchées, tel que l’affichage
de l’emplacement concerné, l’enclenchement d’indicateurs optiques, de sirène, de signal
d’alarme, ainsi que le déclenchement ou l’enclenchement des asservissements, selon une
séquence programmée.
103 | P a g
Selon la configuration, jusqu’à 512 détecteurs ou éléments peuvent être connecté à une seule
centrale. Plusieurs centrales peuvent être mises en réseau, et communiquent entre elles par un
câble spécifique.
104 | P a g
Figure 49: Le déclencheur manuel
Pour assurer un bon niveau de sécurité, et selon la norme de sécurité, nous avons placé nos
déclencheurs manuels utilisés pour notre bâtiment d’étude à proximité de chaque issue.
105 | P a g
Le tableau donne la surface maximale surveillée et la distance maximale en fonction du
détecteur, la surface du local, sa hauteur, et l’inclinaison du plafond (ou de toiture).
106 | P a g
Figure 51: Implantation des détecteurs automatiques sur une zone de l'étage 1.
Le reste de la distribution des détecteurs d’incendie des différentes zones (voir plan
implantation dans la page A3 qui suit aussi que sur le CD-joint).
L’évacuation :
107 | P a g
Le déclenchement des asservissements de la zone concernée.
L'alerte générale après temporisation réglable de 0 à 5 minutes,
Tiroir optique : Les tiroirs pour fibre optique servent au rangement des différents
composants permettant la liaison optique (exemple de liaison entre deux baies).
Routeurs : Ces éléments permettent d’étendre le réseau local `a d’autres réseaux locaux,
proches ou distants, de même nature ou hétérogène.
Switch : Un commutateur réseau (ou switch, de l’anglais) est un équipement qui relie
plusieurs segments (câbles ou fibres) dans un réseau informatique. Il s’agit le plus souvent
d’un boitier disposant de plusieurs (entre 4 et 100) ports Ethernet. Il a donc la même
apparence qu’un concentrateur (hub).
108 | P a g
Switch Poe : Un commutateur Poe est un commutateur réseau dote d’une injection Power
over Ethernet intègre. En connectant les périphériques réseau au commutateur comme `a
l’habitude, et celui-ci d´détectera s’ils sont compatibles POE et activera automatiquement
l’alimentation. Les commutateurs POE sont disponibles pour toutes les applications
(Vidéosurveillance, Bornes Wi-Fi, Téléphone IP).
Autocommutateur : Il s’agit d’un ´équipement téléphonique qui est installé par des
entreprises qui souhaitent avoir leur propre réseau téléphonique en interne. Tout le système
téléphonique est alors géré au sein même de l’entreprise. Lorsqu’un appel est émis, il passe
par l’autocommutateur qui le redirige ensuite vers le bon poste. C’est ce que l’on appelle la
commutation téléphonique. Plusieurs lignes peuvent donc être reliées et il n’est pas nécessaire
de passer par le réseau téléphonique public pour les appels internes. Venons-en maintenant
aux différents types d’autocommutateurs qu’il est possible de se procurer :
-L’autocommutateur IPBX, aussi appelé autocom IP, qui quant à lui est relie au réseau
internet.
Baie informatique : Une baie de brassage ou armoire de brassage ou armoire réseau est une
armoire technique qui centralise des éléments de réseaux informatiques et de téléphonie
comme le montre dans la figure 53.
-On comptabilise le nombre des prises RJ45 pour la téléphonie et les données informatiques
ainsi que pour les autres applications (Vidéosurveillance, contrôle d’accès...).
-On implante dans chaque zone une baie en spécifiant la baie centrale qui va contient le
switch fédérateur pour s’occuper de la gestion des autres baies.
-On détermine le nombre de ports des répartiteurs et des switches de chaque baie en fonction
du nombre de prises informatiques à proximités et en prenant en considération la réserve dont
on aura besoin en cas d’extension.
-Pour la phase finale du brassage on définit les câbles de raccordement entre les différentes
unités de la baie selon les contraintes de la zone et en respectant la longueur maximale d’une
liaison fixe de brassage (liaison permanente).
109 | P a g
Figure 53: les composantes d’une baie informatique
-Le rayon de courbure doit être le plus grand possible et systématiquement supérieur à huit
fois le diamètre extérieur du câble.
-Si le cheminement du câble VDI (courant faible) doit couper une canalisation d’une autre
nature (courant fort), ce croisement devra se faire avec un angle de 90.
-Les circuits alimentation (courant fort) et informatique (courant faible) doivent être séparés
d’au moins 30cm si la cohabitation est verticale, et d’au moins 5cm pour un passage
horizontal sur chemin de câbles. Si le passage horizontal est fait sur goulottes, les deux
circuits doivent passer dans deux goulottes séparées.
Le câble UTP Câble en paires torsadés non blindés, non écrantés est le câble le plus standard ; Econo
110 | P a g
Le câble FTP Câble en paires torsadés écrantés dispose d’un écran de protection
permettant d’atténuer les perturbations
Le câble SFTP Câble dont chacun des prises est blindé (tresse) et écranté (feuillard ou
écran) est un câble blindé qui assure un très bon niveau de protection
contre les perturbations électromagnétiques.
Le câble SSTP Blindé paire par paire. C’est le câble privilégie pour les très hauts
débits
2.4 La Vidéosurveillance
La vidéosurveillance est un dispositif qui vous permet de surveiller des locaux que vous
souhaitez protéger (biens et personnes). Elle est conçue pour les particuliers et les
professionnels. Il existe une multitude de modèles. Alors, pour choisir celui qui conviendra le
mieux, il faut identifier les besoins, qui peuvent être de plusieurs types.
Vous protégez ainsi à la fois les biens de l’entreprise, mais aussi les personnes qui s’y
trouvent : clients, personnel…
Les images captées sont des données personnelles, dont le traitement est soumis aux
dispositions de la loi 09-08.
111 | P a g
Figure 54:camera type : Caméra dôme
Caméras Utilisation
Tableau 35: Les différentes caractéristiques à prendre en considération pour le choix d’une caméra
Caractéristique À savoir
Type - Fixe
- Motorisé
Forme - Bullet (Tube)
- Dôme
- Box
- Fish-eye (360°)
Résolution La résolution d’une caméra est le nombre total de pixels qui composent une
image, La résolution la plus courante pour les caméras de sécurité
domestiques sur le marché comprend 2MP (1080p), 4MP (1440p), 5MP
(1920p) et 8MP (4K/2160p).
Indice de IP: Est une norme internationale de la Commission électrotechnique
protection et de internationale relative à l'étanchéité d’une appareil
112 | P a g
résistance de IK: Un indice spécifique mesurant la résistance mécanique d’un produit
vandalisme aux impacts
Taille du capteur Vous obtiendrez plus de détails sur les images en utilisant des caméras de
télévision en circuit fermé avec un capteur d’image plus petit. Par exemple,
une caméra de sécurité avec un capteur d’image de 1/3” produit un champ
de vision plus étroit et des images avec plus de détails qu’une caméra avec
un capteur d’image de 2/3”.
Portée LED IR Une caméra infrarouge filme aussi bien le jour que la nuit, Pour filmer dans
une totale obscurité, la caméra est équipée d’ampoules infrarouges
Qui ont, selon les modèles, une portée plus ou moins importante. Celles-ci
S’allument si l’éclairage extérieur est insuffisant.
Objectif (Varifocal - Les objectifs fixent sont généralement de 3,6mm soit un angle de la
ou fixe) vue d’environ 90°
- Objectif réglable manuellement sur la caméra (Varifocal manuel ou
automatique). Il existe différentes amplitudes focales même si les
plus répandues sont les 2,8-12m
2.4.1.2 Enregistreur
Enregistreur compacte (DVR ou NVR), ou poste de gestion avec un logiciel d’analyse et NAZ
de stockage, sont les éléments qui vous permet d’enregistrer, analyser et gérer les images
envoyées par la caméra.
Selon vos besoins et les caractéristiques des lieux que vous souhaitez sécuriser, il est possible
d'affiner votre choix.
113 | P a g
Tableau 36: Les modes d’un système de vidéosurveillance :
Vidéosurveillance Vidéosurveillance IP
analogique
114 | P a g
2.4.2.2 Vidéo analogique
2.4.2.3 Vidéosurveillance IP
Figure 57:Vidéosurveillance IP
115 | P a g
2.4.3 Implantation des cameras
Le reste de la distribution des Vidéosurveillances des différentes zones (voir plan implantation
dans la page A3 dans le dossier distribution des vidéosurveillances).
-L’identification et l’authentification.
Les systèmes permettant le contrôle d'accès d’un lieu, de protéger ses usagers et les biens
qu’il disposent sont multiples et variés. Cependant, pour assurer une sécurité optimale, il
convient de réfléchir aux contraintes d’ouvrage et d’activité et aux évolutions possibles des
besoins.
116 | P a g
2.5.1 Types des systèmes de contrôle d’accès
Suivant le niveau de sécurité demandé et le type d'établissement, on peut distinguer entre
deux types de systèmes de contrôle d'accès que nous allons détailler par la suite.
-Gérer l'accès d'un site (l'ensemble des portes) à partir d’un ou plusieurs postes.
-Sécurité moyenne
-L’enrôlement d’un badge doit se faire sur toutes les portes contrôlées.
-Composants électriques ;
-Contrôleur d’accès ;
117 | P a g
Figure 60: Structure générale des systèmes de contrôle d’accès
Composants électriques :
Contrôleur d'accès
C'est un appareil électronique qui gère les signaux émis et reçus par les composants
périphériques (lecteurs, contrôleurs de porte, périphériques de demande de sortie, contacts
magnétiques, etc.) et qui sert d'interface de communication entre le logiciel de contrôle
d'accès et ces composants.
-Des unités de contrôle assurant la commande des équipement (ventouses carrousels barrières
…) depuis les ordres transmis de la centrale de gestion ou les lecteurs de badges et boutons
poussoirs.
118 | P a g
L'implantation des terminaux des CA sont montrés dans le plan contrôle d’accès.
Le reste de la distribution des Vidéosurveillances des différentes zones (voir plan implantation
dans la page A3 qui suit aussi que sur le CD-joint).
2.6 Conclusion
Dans cette partie nous avons pu étudier les différentes parties du courant faible à savoir les
systèmes de détection incendie, la vidéosurveillance, le contrôle d’accès, la détection
d’intrusion, comme nous avons pu aussi donner un schéma synoptique de chaque partie tout
en détaillant ses composants en conformité avec les normes.
119 | P a g
Chapitre IV : INEGRATION DES
PANNEAUX PHOTOVOLTAIQUES
120 | P a g
2.7 Introduction
L'énergie solaire photovoltaïque provient de la transformation directe d'une partie du
rayonnement solaire en énergie électrique. Cette conversion d'énergie s'effectue par le biais
d'une cellule dite photovoltaïque (PV) basée sur un phénomène physique appelé effet
photovoltaïque. Ce chapitre présente les concepts dont la connaissance est nécessaire à la
compréhension du fonctionnement des cellules photovoltaïques constituées de
semiconducteur en silicium. On commencera par Prescription technique du projet. Nous
présenterons ensuite Dimensionnement et simulation avec Archelios Pro Détermination du
site d’installation sur le logiciel. A la fin on termine par conclusion
Les panneaux solaires photovoltaïques présentent plusieurs avantages. Ils ont une très grande
durée de vie. Ils ne rejettent aucun gaz à effet de serre (GES). Ils sont
très modulaires et peuvent être installés dans des endroits éloignés de tout réseau de
distribution d’électricité.
121 | P a g
La production d’énergie photovoltaïque permet donc de produire une énergie renouvelable
respectueuse de l’environnement, de contribuer à l’efficacité énergétique.
En revanche, avant d'en installer, il est nécessaire de réaliser une étude afin de calculer le coût
et la rentabilité des panneaux solaires photovoltaïques et donc de mesurer le temps de retour
sur investissement.
En effet, l’efficacité des panneaux photovoltaïques dépend du rayonnement solaire auquel ils
sont exposés, de la zone géographique dans laquelle ils se trouvent, de l’orientation du toit du
bâtiment sur lequel ils sont installés, de la consommation d’électricité, etc.
La mini-centrale sera connectée aux tableaux électriques avec protection anti-injection sur le
réseau (tant que cela n’est pas autorisé) par analyse des courants de phase et pilotage du
rendement des onduleurs.
Les modules solaires doivent être à base de cellules en silicium mono ou polycristallin :
122 | P a g
2.10 Dimensionnement et simulation avec Archelios Pro
Archelios™ PRO permet de concevoir des projets d’installations solaires raccordées au
réseau ou en autoconsommation, mais également de fournir très précisément le calcul de
productible et les indicateurs économiques associés.
Après la localisation du site, le logiciel offert les données d’irradiation comme indique la
figure ci-dessous.
123 | P a g
Figure 66: donnée d’irradiation pour le site de CHU D’AGADIR
Le saisie des données sur le logiciel est comme indique la figure ci-dessous.
Production
La production annuelle (AC) est 66 369 KWH, avec une production mensuelle AC en
(KWH/mois) comme indique la figure ci-dessous.
124 | P a g
Figure 68: : production mensuelle en KWH/mois
Les résultats détaillés pour les 10 premiers années offertes par le logiciel sont comme
suivant :
125 | P a g
2.11.3 Extension de la minicentrale photovoltaïque
Le dimensionnement de cette minicentrale était effectué au moyen du logiciel Archelios™
PRO avec une version démo qui permettra de dimensionner des installations photovoltaïques
jusqu’au puissance de 35 KWC.
La terrasse du CHU D’AGADIR offert une surface d’environ 2500m2, qui pourra supporter
une installation avec une puissance crête de grandeur de 400 KW, d’où la possibilité de
développer l’installation avec la même démarche en cas d’insuffisance.
2.12 Conclusion
Dans ce chapitre nous avons présenté Le dimensionnement du générateur PV ensuite la
détermination de la production. Et on finit par une étude économique de système.
126 | P a g
Chapitre V : ETUDE TECHNICO-
ECONOMIQUE DU PROJET
127 | P a g
2.13 Introduction
Après avoir élaboré les solutions et les choix techniques, nous avons jugé intéressant et
indispensable de faire une étude économique afin d’estimer les coûts relatifs à chaque solution
proposée.
Le chiffrage du projet doit en principe se faire de façon plus précise en introduisant toutes les
charges y compris l’étude, la marge de gain, la préparation du terrain (génie civil), le prix
d’acquisition et le montage du matériel… mais vu que nous avons traité que la partie
électrique, on se limitera alors dans notre estimation du coût aux équipements électriques.
-Obtenir les meilleures remises des fournisseurs après plusieurs round de négociation
(action achat et projet) ;
128 | P a g
Tableau 37: Cout total de l’installation
Liste du matériel Coût total
Courant fort
Paratonnerre 30 000
Courant faible
2.16 Conclusion
Cette partie est dédiée au chiffrage de l’investissement du projet tout en essayant de toucher
de près les démarches suivies pour budgétiser de manière précise, transparente et fiable les
devis du fait de son importance pour avoir un meilleur retour sur l’investissement.
129 | P a g
CONCLUSION GENERALE
Au terme de ce projet de fin d’études, une brève rétrospective permet de dresser le bilan
du travail effectué avec ses difficultés, ses contraintes, mais aussi et surtout le
supplément de formation si riche dont nous avons eu la chance de bénéficier.
Nous pouvons considérer que ce travail de fin d’études, s’est articulé autour de cinq volets
principaux.
Le 2ème volet concerne l’étude technique de l’installation électrique du CHU. Dans cette
partie, Il nous a fallu, d’abord, choisir une solution d’éclairage respectant les prescriptions et
les normes en vigueur et donnant une bonne répartition des différents luminaires dans les
différents locaux. Ensuite, nous avons fait une distribution d’éclairage, de prise de courant et
des attentes électriques à l’aide du logiciel AUTOCAD. Après, nous avons élaboré un bilan de
puissance qui justifie le choix de toutes les sources d’énergie adoptées ainsi que des notes de
calcul du réseau électrique BT ont été établi avec le logiciel ELEC CALC. Pour se focaliser
enfin sur le dimensionnement des câbles moyenne tension.
Le 4ème volet est consacré pour une étude d’efficacité énergétique au moyen du
photovoltaïque et son apport économique pour notre installation avec le logiciel Archelios
CALC.
Au 5ème volet nous avons établi le bordereau des prix estimatifs des équipements
nécessaires pour la réalisation de notre projet.
Finalement, le travail que nous avons réalisé, nous a permis d’une part, de nous intégrer dans
le milieu industriel, et d’autre part de nouer des relations professionnelles et tissé des liens de
compréhension mutuelle et de confiance qui nous ont permis de mener à bien notre projet de
fin d’études.
130 | P a g
Références bibliographiques
Bibliographie
s
[1] : Cours d’éclairagisme 3ème année GSE à l’ENSEM de monsieur Faissal ELMARIAMI
[4] :NF C 17-200 : norme pour les installations connectées au réseau et se trouvant à
l’extérieur du bâtiment (cas du paratonnerre).
[7] : Cours de Conception des réseaux électriques industriels 3ème année GSE à l’ENSEM de
monsieur Faissal ELMARIAMI
[8] : Cours d’audit et efficacité énergétique 3ème année GSE à l’ENSEM de monsieur
Abdelmajid BERDAI
Webographies
www.Wikipedia.com
http://fr.electrical-installation.org
https://www.futura-sciences.com/tech/dossiers/technologie-led-eclairage-demain-1762/
https://schirtec.at/strike_risk_assessment_program/index.php?lang=francais
https://www.eneria.fr/production-denergie/groupes-electrogenes-diesel/la-gamme/retail/
https://www.se.com/us/en/product/G5TUPS50/mge-galaxy-5000-50-kva/
131 | P a g
ANNEXE 1 : Tableau d’éclairement moyen
132 | P a g
Facteurs de réflexion du plafond et des murs
Système d’éclairage Indice du Plafond : 70% Plafond : 50%
Type d’appareils local Ⅰ Murs Murs
50% 30% 10% 50% 30% 10%
0.6 0.49 0.42 0.39 0.46 0.42 0.39
0.8 0.58 0.51 0.48 0.54 0.51 0.48
1 0.64 0.56 0.53 0.59 0.55 0.53
1.25 0.69 0.60 0.58 0.62 0.60 0.57
1.5 0.73 0.64 0.61 0.65 0.63 0.61
Éclairage direct 2 0.78 0.68 0.66 0.69 0.67 0.65
2.5 0.81 0.71 0.69 0.72 0.70 0.69
3 0.84 0.73 0.72 0.73 0.72 0.71
4 0.87 0.75 0.74 0.75 0.74 0.73
5 0.88 0.76 0.76 0.76 0.75 0.74
0.6 0.31 0.24 0.20 0.28 0.23 0.39
0.8 0.39 0.31 0.28 0.36 0.31 0.48
1 0.45 0.37 0.33 0.41 0.36 0.53
1.25 0.51 0.42 0.38 0.46 0.41 0.57
Éclairage direct 1.5 0.56 0.46 0.43 0.50 0.45 0.61
Réflecteur industriel en 2 0.62 0.52 0.49 0.55 0.51 0.65
tôle laquée à deux tubes 2.5 0.67 0.56 0.53 0.58 0.55 0.69
fluorescents 3 0.70 0.59 0.56 0.61 0.58 0.71
4 0.74 0.63 0.61 0.64 0.62 0.73
5 0.76 0.65 0.63 0.65 0.64 0.74
0.6 0.32 0.27 0.25 0.30 0.27 0.20
0.8 0.38 0.32 0.30 0.35 0.32 0.27
1 0.42 0.36 0.34 0.38 0.36 0.33
1.25 0.46 0.40 0.37 0.42 0.39 0.38
1.5 0.48 0.42 0.40 0.44 0.41 0.42
Éclairage direct Luminaire 2 0.52 0.45 0.43 0.46 0.44 0.48
encastré vasque pour tubes 2.5 0.55 0.47 0.46 0.48 0.46 0.53
fluorescents 3 0.57 0.49 0.47 0.49 0.48 0.56
4 0.59 0.51 0.49 0.51 0.50 0.60
5 0.61 0.52 0.51 0.52 0.51 0.62
0.6 0.20 0.15 0.13 0.18 0.14 0.25
0.8 0.26 0.20 0.17 0.23 0.19 0.30
1 0.3 0.24 0.21 0.26 0.22 0.33
1.25 0.34 0.28 0.25 0.29 0.26 0.37
Éclairage semi-direct 1.5 0.37 0.31 0.27 0.32 0.28 0.39
Plafonnier diffuseur 2 0.42 0.35 0.32 0.35 0.32 0.43
vasque opalisée ou 2.5 0.45 0.38 0.35 0.38 0.35 0.45
prismatique pour tubes 3 0.48 0.40 0.37 0.39 0.37 0.47
fluorescents 4 0.51 0.43 0.41 0.41 0.40 0.49
5 0.53 0.44 0.43 0.42 0.41 0.50
0.6 0.37 0.30 0.26 0.33 0.28 0.24
0.8 0.45 0.37 0.32 0.40 0.35 0.31
1 0.52 0.42 0.38 0.45 0.40 0.36
1.25 0.58 0.48 0.44 0.50 0.46 0.42
1.5 0.63 0.52 0.48 0.53 0.49 0.46
Éclairage mixte diffuseur 2 0.69 0.58 0.54 0.59 0.55 0.51
en verre pour lampe à 2.5 0.74 0.62 0.59 0.62 0.58 0.56
incandescence avec base 3 0.77 0.65 0.62 0.64 0.61 0.58
ouverte ou prismatique 4 0.82 0.69 0.66 0.67 0.65 0.63
5 0.85 0.72 0.69 0.70 0.67 0.65
0.6 0.21 0.16 0.13 0.19 0.15 0.13
0.8 0.28 0.22 0.19 0.24 0.20 0.18
1 0.33 0.27 0.23 0.29 0.24 0.22
1.25 0.38 0.31 0.27 0.32 0.28 0.25
Éclairage direct et
1.5 0.42 0.35 0.31 0.35 0.32 0.29
indirect 2 0.48 0.40 0.37 0.40 0.36 0.33
Luminaire suspendu à
deux tubes fluorescents
133 | P a g
DÉSIGNATION UNITÉ VALEURS GARANTIES
Type de transformateur - AN
Classe d’isolation - F
Fréquence Hz 50
Température ambiante °C 40
Nombre de positions du
- 3
commutateur MT
Couplage - Dyn11
Tension de court-circuit % 6
134 | P a g
135 | P a g
ANNEXE 5 : règles de calcul paratonnerre
136 | P a g
Annexe 7 : Méthode de référence en fonction des modes de pose
137 | P a g
Annexe 9 : Facteur de correction k3 (influence de la température ambiante)
138 | P a g
Annexe 11 : Facteur de correction k5 (influence mutuelle des circuits jointifs)
139 | P a g
Annexe 12 : Facteur de correction k6 (influence de la nature du sol)
140 | P a g
ANNEXE 15: modes de pose
141 | P a g
ANNEXE 16 : Influence de la température du sol – K12
142 | P a g
Facteur de correction
Résistivité du sol
Humidité Nature du terrain Ensemble
(K.m/W)
de trois Câbles
câbles tripolaires
unipolaires
Terrain très
0.50 1.25 1.20
humide
Terrain dit
0.85 1.06 1.05
normal Argile
et
1.00 Terrain sec sable calcaire 1.00 1.00
ANNEXE 19 : Câbles posés en conduits jointifs enterrés ou noyés dans le béton – K15
143 | P a g
ANNEXE 20 : Sections normalisées des conducteurs de la moyenne tension
144 | P a g
Tension 6/10 (12 kV) 8.7/15 (17.5 kV) 12/20 ( 24 kV) 18/30 (36 kV)
assignée
Durée de 0.5 s 1s 2s 0.5 s 1s 2s 0.5 s 1s 2s 0.5 s 1s 2s
court-circuit
S en mm²
70 1600 1150 1000 1750 1350 1050 1950 1450 1150 2500 1950 1550
95 1750 1250 1050 1900 1450 1150 2100 1600 1250 2700 2050 1650
ANNEXE (Matériels) :
ANNEXE A : transformateur
145 | P a g
ANNEXE B : Groupe
146 | P a g
ANNEXE C
147 | P a g
148 | P a g