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BAC II
PLAN DU COURS
CHAP I:MAÇONNERIE .......................................................................................................................... 2
l.1.Définition ........................................................................................................................................ 2
1.2. Différents types de maçonnerie .................................................................................................. 2
L.2.1.La maçonnerie en moellon (grosse pierre) ............................................................................. 2
l.2.2.La maçonnerie en pierre taillée (grosse pierre)....................................................................... 3
l.2.3.La maçonnerie en brique. ......................................................................................................... 3
CHAP II : LA MENUISERIE ....................................................................................................................... 10
II.1.L’outillage de la menuiserie ........................................................................................................ 10
II.2. Les matériaux ............................................................................................................................. 10
II.2.1. Pratique ................................................................................................................................... 10
CHAP III : BETON ET BETON ARME ........................................................................................................ 12
III.1.Le ciment .................................................................................................................................... 12
III.2.Le béton ...................................................................................................................................... 13
III.3. béton armé : béton +armature ................................................................................................. 13
III.3.1. Bétonnage par temps chaux................................................................................................... 14
III.3.2. Bétonnage par temps froid .................................................................................................... 14
III.4. Comment doit-on faire le ferraillage dans le béton armé ? ...................................................... 15
III.5.Comment doit être le bon bétonnage........................................................................................ 15
III.6. Comment faire un bon serrage ................................................................................................. 15
CHAP IV:SOUDURE ET PLOMBERIE ........................................................................................................ 17
IV.1.Soudure ...................................................................................................................................... 17
IV.1.1.Généralités .............................................................................................................................. 17
IV.1.2.Principaux procédés de soudure ............................................................................................. 17
IV.1.3.Conditions exigées pour une bonne soudure ......................................................................... 18
IV.1.4.Soudage manuel à l’arc électrique .......................................................................................... 19
IV.2. Plomberie .................................................................................................................................. 21
IV.2.1.Rappels hydrauliques .............................................................................................................. 21
IV.2.1.La distribution extérieur.......................................................................................................... 21
IV.2.3. Les besoins en eau ................................................................................................................. 22
IV.2.4. La distribution intérieure ....................................................................................................... 22
IV.2.6. Evacuation des eaux hors du bâtiment .................................................................................. 26
IV.2.7. Traitement des eaux usées .................................................................................................... 28
IV.2.8. Le drainage des eaux pluviales ............................................................................................... 29
CHAP I:MAÇONNERIE
l.1.Définition
La maçonnerie est l’art de bâtir une construction par l’assemblage des matériaux
élémentaires ; liés ou non par un mortier. C’est l’art du maçon par définition mais aussi le
résultat de son travail.
En guise d’explication de la définition :
Mortier =sable+ (ciment ; terre battue) +eau
Béton =sable+ (ciment, bitume) +gravier +eau
Liant=mortier de ciment, de terre, de bitume
Notons que tous ces éléments sont mélangés dans des proportions bien définies par
l’opération appelée dosage.
En cas de son utilisation bien améliorée, les maçonneries en pierre peuvent se présenter
sous forme d’éléments d’architecture et de parement.
Une brique est faite à partir d’un mélange bien dosé de l’argile et de l’eau. Les briques
sont les plus souvent de forme parallélépipédique. Après , on cuit la brique au four
sous une température allant de 9000 à 11000c. Notons qu’il ne faut pas également aller
au-delà de 1100c
a. Avantages de la brique
La maçonnerie en brique présente de nombreux avantages dont les principaux sont :
Isolant thermique et phonique ;
Pose facile du fait de sa forme régulière
Légère et facilement transportable en grande quantité
b. Dimensions optimales de la brique
Elles dépendent de l’épaisseur du mur. Les plus utilisées au Burundi sont les suivants
c. Pose de la brique
Les briques sont :
Soit posée en panneresse : Pierre ou brique placée dans un mur de manière à laisser
voir sa longueur et sa hauteur
Soit posée en boutisse : Pierre taillée ou brique qu‘on place dans un mur suivant sa
longueur, de manière à ne montrer que le petit bout en parement
350 1570
400 1510
450 1450
Préparation du mortier
Pour avoir un résultant lors de la confection du mortier, une succession d’opération doit être
respectée :
-verser du sable sec dans une l’auge
-verser du ciment (chaux) mesuré dans l’auge
-mélanger correctement le sable et le ciment
-Ajouter l’eau et continuer à mélanger à l’aide d’une truelle ou d’une pelle
CHAP II : LA MENUISERIE
II.1.L’outillage de la menuiserie
Le rabot, papier à poncer, l’équerre, les tournes vis, le compas, le marteaux, les râpes, le
niveau, la scie, les trusquins, l’étain, le vilebrequin, le craillons,....
On peut couper le bois dans le sens des fibres ou perpendiculaire aux fibres.
II.2.1. Pratique
a. Scie
Avant d’utiliser la scie, on doit vérifier :
L’état des dents ;
La souplesse de la lame ;
Bloquer la pièce à l’aide d’un seul joint ou de laiton ;
On lui donne un angle de 600 ;
Scier sur toute la longueur de la lame
En bout de course, il faut scier avec un angle de 60 pour éviter des cassures ;
Il faut utiliser du savon sec quand la scie n’entre pas facilement et ne ressort pas
facilement.
b. Le rabot
III.1.Le ciment
C'est le matériau du 20e siècle, il n'a guère plus d'une centaine d'années. L'écossais ‘’Aspdin’’
prit un brevet d'invention en 1824, sur la fabrication d'un liant à partir d'un mélange de chaux
et d'argile qu'il appela "ciment Portland" à cause de l'aspect présenté par ce liant durci qui
rappelait celui de la pierre calcaire de la Presqu'île de Portland.
Pour produire une tonne de clinker, constituant de base du ciment, il fallait en 1870 : 40
heures, actuellement, il faut environ 3 minutes.
Les CEM II sont adaptés pour le béton armé en général, coulé sur place ou préfabriqué, ainsi
que pour des travaux massifs exigeant une élévation de température modérée ou encore pour
des travaux exigeant des résistances initiales élevées (classe R).
Le CEM III/A, B ou C ou ciment de haut-fourneau, contient entre 36 et 80 % de laitier
de haut-fourneau (S) et 20 à 64 % de clinker (K). Le CEM III/ C (également dit ciment de
haut-fourneau) contient au moins 81 % de laitier de haut fourneau (S) et 5 à 19 % de
clinker (K)
Le CEM IV/A ou B est un ciment pouzzolanique
Le CEM V/A ou B ou ciment pouzzolanique au laitier contient de 20 à 64 % de clinker
(K), de 18 à 49 % de laitier de haut fourneau (S) et de 18 à 49 % de cendres volantes
siliceuses (V).
Les CEM III, CEM V qui comportent du laitier de haut-fourneau sont bien adaptés aux
travaux hydrauliques souterrains, aux fondations, aux travaux en milieu agressif, aux travaux
à la mer, aux bétons de masse et généralement à tout travaux nécessitant une faible chaleur
d’hydratation. Leur utilisation permet de réduire les émissions de CO2 grâce à la substitution
du clinker par d'autres constituants.
III.2.Le béton
Le béton est un matériau complet obtenu en mélangeant un liant hydraulique (généralement
du ciment), les granulats (sable et gravier) et de l’eau. De manière générale, le béton est un
conglomérat d’un liant et de granulat.
Béton =liant (ciment) + granulat (sable + gravier) + eau
Tous ces éléments doivent être en qualité et en quantité suffisante et doivent être mélangés
dans des proportions bien définies.
Ségrégation
Adhérence déficiente entre différentes couches de béton ;
Défauts de surface ;
Bornage aux coffrages ou armatures ;
Fissuration, etc ...
N.B :
Il ne faut pas laisser longtemps un vibreur au même endroit. Les vibreurs doivent être souvent
déplacés si non par suite de liquéfaction du béton, les graviers les plus lourds descendent vers
le fond du coffrage tandis que le mortier reflue à la surface. C’est une sorte de ségrégation
qu’il faut éviter.
De façon générale, on peut dire qu’il faut vibrer jusqu’à ce que les bulles d’air disparaissent et
que le béton autour de l’aiguille présente une surface lisse.
Disposer les joints de reprise à des endroits où les sollicitations dans l’élément de
béton sont faibles (surtout celle de traction par flexion) ;
Arrêter le bétonnage suivant une surface plane mais non lisse ;
Avant la reprise, humidifier la surface du béton en évitant que l’eau reste stagnante.
IV.1.Soudure
IV.1.1.Généralités
Définition
Soudage : c’est l’ensemble de procédés d’assemblage qui assure la liaison permanente et
continue de deux ou plusieurs éléments métalliques.
Soudure : c’est un assemblage permanent de deux ou plusieurs pièces de matières solides qui
consistent à assurer la continuité de cette matière sans changement de propriétés physiques,
chimiques ou mécaniques.
Une soudure est dite autogène lorsqu’elle est réalisée sans métal d’apport ou avec métal
d’apport de même nature que les pièces à souder.
Principe général
Un générateur de courant électrique (alternatif ou continu) ou un transformateur permet de
produire un arc électrique libre entre l’électrode et la pièce métallurgique. La chaleur dégagée
par cet arc électrique fait fondre localement les pièces à souder créant un bain de fusion
simultanément l’électrode métallique qui fournit le métal d’apport.
La température du bain de fusion atteint 55000K pour les électrodes en graphites,6000K pour
les électrodes en Tungstene (non fusible).
NB :
Les caracteristiques externes des générateurs du courant de soudage sont des types
plongeantes càd que la tension secondaire diminue jusqu’à 20 voire même 90 V lorsque le
courant de soudage croît.
Schéma :
IV.2. Plomberie
IV.2.1.Rappels hydrauliques
Les liquides ont fait l’objet d’étude concernant leur comportement et leurs mouvements en
vue de leur application en aménagement et construction. Ces études sont basées à la fois sur la
théorie, l’expérience et concernent l’hydrostatique, l’hydrodynamique et l’hydraulique
général. Les principaux résultats de ces études montrent que : la pression verticale du liquide
s’exprime à la profondeur h selon la loi :
P abs=Pr +P atm
La pression horizontale représentant l’action du liquide sur la surface en contact est en
fonction de la pression verticale au centre de gravité de la surface. Pendant l’écoulement du
liquide, ceux-ci perdent de l’énergie en fonction de la distance et de la nature des chemins
parcourus.
=
√
Avec :
K : coefficient de simultanéité
N: Nombre d’appareils installés
Les besoins sont calculés en corrigeant la somme de besoins de base des appareils installés
par le coefficient de correction :
= ×
Avec :
Q1 : Débit correspondant à chaque appareil
Q : Débit de dimensionnement
Exercice
Pour un ensemble immobilier comportant six immeubles de huit étages chacun. Chaque étage
comprend 4 appartements identiques sauf le rez-de-chaussée qui est réservé au parking. On
donne les appareils sanitaires pour chaque appartement, comme condensé dans le tableau
suivant.
Appareils sanitaires Qi en l/s
évier 0,2
lavabo 0,10
baignoire 0,35
Machine à laver 0,35
W.C à chasse 0,10
Un point d’eau 0,17
a) Déterminer le diamètre de la conduite d’alimentation de chaque immeuble
b) Déterminer le diamètre de la conduite d’alimentation pour les 6 immeubles.
Résolution
Pour un immeuble
Appareils N/étage N’/8etages Qi(en l/s) Qi*N’
sanitaires
évier 4 32 0,2 6,4
lavabo 4 32 0,10 3,2
baignoire 4 32 0,35 11,2
Machine à laver 4 32 0,35 11,5
W.C à chasse 4 32 0,10 3,2
Un point d’eau 4 32 0,17 5,44
indépendant
total 24 192 1,2 40,94
On calcul k pour chaque étage :
=
√
V=1,2m/s
Q=3l/s
4 4 × 2,5. 10
= = = 0,056
3,14
Or S=
Et on a donc:
× ×
= = ,
= 0,087 =0,09m
De nombreuses solutions techniques existent pour résoudre ce problème. Elles varient selon
l’importance de la construction, son utilisation et en fonction de son implantation.
a. Ecoulement individuel des appareils sanitaires
L’évacuation des eaux usées d’un appareil doit s’effectuer le plus rapidement possible sans
bruit, ni gêne et sans propagation de l’odeur. C’est pourquoi chaque appareil doit être muni
d’un siphon qui assure la présence permanente d’une quantité d’eau servant de bouchon
efficace à l’obstruction de la remontée des odeurs.
A titre d’exemple, on distingue :
Le siphon normal qui est le plus souvent utilisée dans les constructions ;
Le siphon mono corps.
Les deux siphons ne présentent pas les mêmes avantages. Le premier est mieux indique pour
l’évacuation des eaux usées capables d’entraîner une remontée des odeurs alors que le siphon
mono corps bien que permettant la continuité de l’évacuation des eaux usées lorsque la garde
d’eau est remplie de matériaux solides, il est déconseillé pour les eaux usées capable
d’entraîner remonter des odeurs. Pour éviter les dépôts qui freinent l’écoulement, il faut
donner une pente aux conduites d’évacuation car une pente exagérée nuit aux fonctions des
siphons.
L’importance de la pente dépend de la longueur de branchement en position horizontale. Elle
est de 3,5cm /m pour une conduite allant jusqu’à 1,70m. Au-delà de 1,70m, la pente est de
2cm /m. Un bon siphon devra avoir :
Une section circulaire constante ;
La garde d’eau devra être évacuée à une seule chasse.
b. Collecte à un même niveau
D’une manière générale, les eaux usées d’un logement sont collectées par une seule conduite.
La dépression produite par la vidange d’un appareil se répercute sur le comportement des
autres appareils qui sont extrêmement sensibles à la dépression. Ainsi, il faut trouver les
moyens de permettre à l’heure de pénétrer le plus rapidement possible dans les zones de
dépression de conduite d’évacuation. A cet effet on utilise des ventilations dite primaire et
celle dite secondaire
1. Ventilation primaire
On parle de ventilation primaire, lorsque les eaux usées d’un même niveau sont véhiculées
jusqu’à une conduite verticale qui doit être à ciel ouvert.
2. Ventilation secondaire
Elle peut être sous deux formes :
Forme horizontale
Forme verticale
3. Le cas de W.C
Les raccordements des W.C doivent être faits sans aucune fuite soit possible. En conséquence,
la liaison de ces appareils sur la chute doit présenter une certaine souplesse pour éviter toute
fissuration des joints après pose.
On distingue trois techniques principales :
La chute est camouflée dans un mur de moins de 20 cm ; on utilise un embranchement
double ;
La chute est apparente ; un culotte spéciale est nécessaire ;
La chute est placée dans une gaine, on utilise une manchette.
C’est les premiers éléments de traitement des eaux vannes qui agissent par décantation des
matières solides suivis d’une liquéfaction. Son fonctionnement est très règlemente. Il existe
des modèles différents de fosse septique :
la fosse septique de digestion qui ne fonctionne que sous l’action des anaérobies ;
La fosse septique qui peut être à deux ou à trois compartiments :
Pour deux compartiments, on est dans le rapport6/4
Pour trois compartiments, on est dans le rapport6/3/1
20 L’épuration souterraine
Ce procédé ne peut être utilisé sans accord préalable des autorités sur place. Il s’agit d’un
épandage des eaux usées sur une surface perméable. La décantation des matières solides se
fait en surface et le sol perméable termine l’épuration par filtration.
30 La fosse à oxydation total
La destruction des matières organiques s’effectue par l’action biologique des aérobies, ensuite
par une agitation de la masse liquide qui se disperse sous des fines billes. Ces billes sont
ensuite drainées dans la nature.
40 La fosse chimique
C’est un procédé de traitement qui ne s’applique qu’au traitement des eaux vannes qui sont
stérilisés à l’aide des alcalins. Elle est constituée par une fosse alimentée en substance alcaline
et qui est vidée continuellement ou périodiquement. C’est l’assainissement qui convient
mieux pour les locaux d’occupation temporaire.
Le tableau suivant donne les diamètres minimaux de tuyaux de descente pour les eaux de
toiture.
Superficie de collecte (m2) Longueur développée d’une D min (mm) du tuyau de
gouttière (en m) descente
30 à 40 20 50
40-50 22 60
50-70 22 60
70-110 25 80
110-160 33 100
160-220 45 100
Lorsque la descente des eaux pluviales est aménagée à l’intérieur des locaux, il faut prévoir
les dispositions particulières à chaque traverse des planchers.
TRAVAIL DIRIGE
1. Qu’entendez-vous par :
Dosage d’un béton de ciment à 400kg/m3
Dosage en mortier de chaux à 300kg/m3
2. Tous les éléments constitutifs du béton doivent être en qualité et en quantité suffisante et
doivent être mélangés dans des proportions bien définies. Expliquez-le à l’aide d’un exemple,
en vous appuyant sur les mots soulignés.
3. Pour un ensemble immobilier comportant quatre immeubles de quatre étages chacun, chaque
étage comprenant quatre appartements identiques sauf le rez-de-chaussée qui est réservé au
parking, on donne les appareils sanitaires pour chaque appartement, comme condensé dans le
tableau suivant.
Appareils sanitaires Qi
Evier 0,22 l/s
Lavabo 0,15 l/s
Baignoire 0,35 l/s
Machine à laver 0,35 l/s
W.C à chasse 0,10 l/s
Un point d’eau 0,17 l/s
a) Déterminer le diamètre de la conduite d’alimentation de chaque immeuble
b) Déterminer le diamètre de la conduite d’alimentation pour l’ensemble immobilier.