Un café par jour.

Jean se leva de son bureau et alla se chercher à boire. il se fait un thé à la verveine. il devait
finir son mail avant midi. il lui restait dix minutes. il ne savait pas comment l’écrire. il devait
annoncer à son boss qu’il démissionnerait. il en avait marre de son boulot. il n’en pouvait
plus. Il avait l’impression d’être un robot, coincé à faire tout le temps la même chose.

il voulait vivre autre chose. il ne savait pas encore quoi mais il savait qu’il voulait autre
chose. Il se sentait l’âme créatrice, il voulait vivre de son art : la peinture. il savait que ça
allait être dur, très dur. mais il voulait y croire. il peignait depuis dix ans maintenant. et il
n’avait jamais osé essayer de vendre ces toiles. il en avait qu’il pensait pourtant pouvoir les
vendre cher.

Après avoir enfin trouvé comment formuler son mail, il l’envoya. Il se leva ensuite et alla
prendre en photo ses toiles. Il les prit toutes en photo, et il les mit en vente sur plusieurs
sites qu’il avait trouvé sur internet. des sites spécialisés qui lui semblaient corrects. Après
une semaine il alla voir s’il avait fait des ventes. il s’était forcé à ne pas aller voir avant. 0
vente. il n'avait fait aucune vente. il était sidéré. Il devait bientôt payer son loyer, il pensait
qu’au moins une toile aurait plu. rien. Il se retrouvait confronté à la dureté du marché de l’art.
qu’allait-il faire ? il ne pouvait pas demander de l’argent à son ex femme, elle accepterait
mais lui avait trop de dignité pour oser lui demander.

quelques jours passèrent et il arriva au moment de payer le loyer. il n’avait aucune

économie, il vivait au jour le jour et ne pensait pas que quitter son boulot l’aurait mis aussi
rapidement dans la merde. Dépité, il ne pouvait plus supporter ce nouvel échec. d’abord son
mariage, ensuite sa nouvelle carrière avortée. Triste et amer, il ouvrit une armoire fermée à
clef, en sortit un paquet de café et se fit un café. Il attendit de longues secondes avant de
boire son café. il mit la tasse à ses lèvres, et absorba le liquide.

Quelques instants plus tard, il est mort. En effet Jean était allergique au café et le savait. il
avait gardé du café dans une armoire à clef au cas où il arriverait à un moment où pour le lui
le suicide ne serait plus que la seule solution. ce moment était arrivé.

Vivre un rêve éveillé

Raymond avait une belle petite femme, deux enfants et une belle maison. Raymond était
informaticien et aimait bien son boulot. d’accord c’était pas tous les jours l’éclate, mais ça
aidait à rembourser le prêt et à acheter de quoi nourrir toute sa petite famille.

Il avait deux trois potes avec qui il jouait au poker certains soirs de weekend. il avait aussi un
chien. en somme Raymond semblait avoir une vie assez heureuse. mais ça n’allait pas
durer. Raymond alla voir son médecin le jour où il sentit des douleurs au niveau du foie. Le
médecin l’emmena faire une échographie. rien ne fut trouvé et il ne s’inquiéta plus, la
douleur ayant passé. plus tard, la douleur se fit plus régulière et plus forte. Là à
l’échographie on découvrit des petites boules, probablement des tumeurs.
On lui diagnostique un cancer du foie. il fit de la chimiothérapie. ça ne fonctionnait pas. on lui
parla alors d’un traitement expérimental qui pourrait fonctionner. Raymond accepta. mais ça
coûtait bonbon. Il fait alors un prêt spécial à sa banque afin de payer tous les frais
médicaux.

Le traitement, quoique coûteux, ne fonctionna pas, et Raymond finit par mourir, les tumeurs
ayant envahi tout son organisme. Sa femme, Carole, malheureuse, dut se remettre à
travailler pour rembourser l’emprunt fait. mais les sommes étaient exorbitantes par mois, et
elle n’arrivait pas à trouver un job qui payait suffisamment. une de ses filles à peine majeure,
décida de se prostituer pour aider sa mère. Elle ne dit pas ce qu’elle faisait comme job à sa
mère mais elle allait payer régulièrement à la place de sa mère l’emprunt.

La fille devint anorexique et semble développer des troubles du comportement. Sa sœur qui
était au courant de l’activité de sa sœur, le dit à sa mère croyant bien faire. la fille qui se
prostituait, le prit mal et partit de la maison, en voulant à sa sœur et à sa mère.

La mère de chagrin, sombra dans l’alcool. et la petite dernière ne savait plus quoi faire de sa
vie, n’ayant plus personne pour réellement s’occuper d’elle.

Un bon vivant bien vivant

Hugues était ce qu’on appelle un bon vivant. il aimait manger de tout et surtout les choses
grasses de la vie. il aimait boire mais pas uniquement de l’eau. Il aimait les bons vins, les
vodka aux goûts variés, il aimait aussi la bière. il buvait beaucoup et fumait aussi. Il avait
l’habitude de fumer non seulement la cigarette, mais aussi la pipe et le cigare. parfois même
on le voyait avec une cigarette électronique. il avait tout testé. Il avait aussi testé pas mal de
drogues. Ecstasy, héroïne, cocaïne, il n’avait tout de même pas essayé la drogue qu’on
appelait crocodile en russie, une drogue faite avec des choses tellement immonde que ça
rendait la peau comme celle d’un crocodile. Autant dire qu’avec cette drogue, l’espérance de
vie n’était pas fameuse.

De plus, Hugues adorait la baise. Seul hic, il était énorme à force de bouffer. donc il n’arrivait
pas à séduire beaucoup de femmes. mais Hugues était riche. Il avait trop d’argent pour lui
alors il le donnait beaucoup à des prostituées. il les baisait toutes. il aimait les grandes
blondes ou celles du Brésil, plus petites mais avec de sacrées formes. Quand il le pouvait, il
couchait avec elles sans préservatif, moyennant un supplément. il n’avait pas peur des MST,
il n’avait pas peur de grand chose finalement.

Son médecin lui disait d’arrêter tous les excès qu’il allait finir par en mourir. il n’en croyait
pas un mot. il continuait de plus belle. De nos jours, Hughes est toujours en vie, c’est une
force de la nature, cet énergumène.