Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
pb argent
Il n’a pas acheté de cafédepuis des semaines. Lescigarettes qu’il roule le matin
Annonce
en éventrant les mégots de laeille sont si fines que c’estcomme tirer sur du
papier. Iln’y a rien à manger dans sesplacards. Mais il a conservé sonabonnement à
Internet. Leprélèvement se fait le jour oùtombe l’allocation logement.Depuis
quelques mois, elle estersée directement aupropriétaire, mais c’est quandmême
passé, jusque-là. Pourvuque ça dure.Son abonnement de
amour
conseillere du RSA mme bodard lui redige ses cv de radiation
il y avait aussi toutescelles qui travaillaient dans lequartier.
Les esthéticiennes du bout de la rue,
les filles de laoutique en face,
les filles de laPoste,
les filles du restaurant,
les filles du bar, la fille du bar celeste il limagine ken
les filles de lapiscine.
severine la seule quil a perdu car c un serial lover
serial lover
Il était un grandfauve de la rue, farouche etindépendant, tous ses
amiss’extasiaient sur l’élégantedésinvolture avec laquelle ilenchaînait les
histoires. C’était,en tout cas, l’idée qu’il se faisaitde lui-même. Le coup
d’unenuit, le séducteur, celui qui ne
s’attache pas, celui que les fillesn’embobinent pas. Il ne sefaisait aucune
illusion : commeien des garçons peu sûrsd’eux, ça le rassurait de vérifierqu’il
était capable de fairepleurer les femmes.
il ig,orait ses eùmotions regrette son passé avec severine
site de rencontre meetic facebok placard mal ra,ge bordel pas dhabits odeur de
chausette il leur parle et leur pose un lapin le jour du rdv ville paumee de femme
prete a fzire le menage et a se mettre a 4 pattes il connais bien les femmes elles
sont les memes chiante et exigeante selon lage c’était qu’il fallait s’appelerpour
convenir d’un rendez-vousalors que jusque-là ils
poussaient sa porte quand ilspassaient dans le coin. Il n’étaitpas habitué à
planifier desdîners, des soirées ciné ou desapéros pétards…Progressivement, sans
qu’il y prête attention, beaucoup depotes s’étaient tirés enprovince, soit parce
qu’ilsavaient femme et enfants etqu’ils ne pouvaient plus vivredans un trente
mètres carrés,soit que Paris était trop cher etqu’ils avaient prudemment
Annonce
réintégré leur ville d’origine.Passé la quarantaine, Paris nesupportait en son sein
que lesenfants de propriétaires, lereste de la population allaitpoursuivre son
parcoursailleurs. Vernon était resté. Ilavait peut-être eu tort
il se sent seul il fais son deuil de son ami drpression puis strummer puis jean no
Ils levaient leurerre, Vernon était déprimé, cesoir-là, atteindre trente-cinqans
lui démolissait le moral il croyait que cetais une phase que sa passerait de se
replier sur lui meme Dîner chezquelqu’un sans avoir de quoipayer une bouteille
ledissuadait d’accepter lesinvitations. Flipper en soiréeque quelqu’un veuille
faire unecollecte pour acheter ungramme. Flipper que lesentrées du métro
soientinfranchissables. Flipper de
porter des baskets dont lasemelle est décollée. Flipperpour des détails auxquels
iln’avait jamais prêté attention,les ressasser jusqu’àl’obsession.Il restait chez
lui. Il bénissaitson époque. Il descendait de lamusique, des séries, des films.Il
avait petit à petit cesséd’écouter la radio. Depuis sesingt ans, son premier
réflexedu matin avait toujours été del’allumer. Mais à présent, ça
l’angoissait sans l’intéresser.Sa bulle est confortable. Il y survit en apnée. Il
réduitchaque action à son minimum.Il mange moins. Il a commencépar alléger le
dîner. Une soupeaux nouilles chinoises,déshydratée. Il n’achète plus deiande, les
protéines c’est pourles sportifs. Il mangeessentiellement du riz. Il en
faitprovision par sacs de cinq kilos,chez Tang Frères. Il diminue lescigarettes –
il repousse la
première, il attend pour ladeuxième, art rethorique demande taff a ses potes
il a de beaux yeux crane degarni la cinquantaine mince dents jeaunes
Subutex a toujours été cegars débonnaire, sourire encoin derrière le comptoir de
sonmagasin de disques. Vanneur –pas grande gueule, mais douéd’un esprit de repartie
assez vif.Il savait extraire dans uneconversation l’élément
amusant et le mettre en valeur,en bon jongleur du verbe il etais disquaire fais
souffrir les filles attention eloges puis les plante en manque daffection
il c rabaissé pour le mcbook en echange du testament dalexandre il va dans un
starbuck et drague la caissière noire il a des idees exuels avec elle
une conquete avec une femme qui eais accro aux habits il est dans son element dans
les bars ce qui lenerve cest les gars qui jouent les mecs alors que c des pd
il se rend compte que sa vision des femmes a cah,gé depuis quil a 20 ans
il sort le chien et recroise la fille du bar
severine
grande speed gosse de riche sait tt faire independante ne se plaint pas ne pleure
pas il la trompe une fois elle a pardonné il a meprise sa faiblesse alors il a
recommence et na rien vu venir
elle la trompé il est parti il regrette elle est marie enfants pas perdu de charme
femme legere pas megere
Bertrand
ami denfance mort du cancerÇa avait commencé par Bertrand. Reprise de cancer.
Lecrabe était revenu par la gorge.Il en avait chié, déjà, pour lepremier. Il se
croyait tiréd’affaire. Ses amis, en tout cas,avaient fêté sa guérison commeune
victoire définitive. Mais çaavait été si vite plié que ça lesavait pris en
uppercut, ilsn’avaient réalisé qu’aprèsl’enterrement. Durant les troismois séparant
l’annonce dudiagnostic de son départdéfinitif, la maladie l’avait
Annonce avalé. Bertrand portait deschemises noires dont ilremontait le col. Il les
portaitcomme ça depuis 1988. À force,il peinait à les boutonner tant laière lui
avait gonflé le bide.quarante et quelques, il avaitles cheveux longs et blancs,
unepaire de Ray-Ban fumées sur lenez, de belles boots en serpentet une gueule de
voyou.Couperosé, mais bien conservé,le molosse.Ça avait été un choc de
s’habituer à le voir en pyjamade vieux. La perte des cheveux,ça passait encore.
Mais lepyjama ridicule serrait le cœurde Vernon. Bertrand neparvenait pas à
s’alimenter, etla meilleure herbe du monden’y changeait rien. Il avaitperdu sa
stature, qui lecaractérisait. Trop expressifssous la peau jaunie, les osdevenaient
obscènes. Ils’obstinait à porter ses bagues àtêtes de mort alors qu’elles lui
Annonce glissaient des doigts. Il se voyaitcrever, jour après jour, et ilavait
toute sa conscience.
emilie
bassiste
au repas e famille elle fais tache se passionne pour la cuissine travaille dans
lequipements pas denfants donc echec
Elle était fière de
Il eût fallu tenir comptede sa présence pour qu’il y aitde l’agressivité. Quand
elle enparlait à Jean-No, il disaitqu’elle était dingue, qu’elleavait besoin de
monopolisertoute l’attention, et qu’ellen’avait pas digéré le split de songroupe.
tenir l’alcool, elle avait del’humour, une belle collectionde disques et pas peur
de se ladonner, sur scène.
elle ne sest jamais eloigné de ses amis elle sen est eloigné elle couchait avec
jean no par addiction pas de copain toujours seule
sest retournée vers vernon par manque elle lui coupe les cheuveuc tres sensible
depression de 2 ans elle a tellement pleuré que sa se voit sur ses cernes
tout a cessé de l'intéresser depuis des années elle necoute plus rien de nouveau
vulnérable trop gentille elle laisse des gens dormir chez elle elle aide trop elle
a fait de la therapie
elle etais "gourde" mais mtn elle est seduisante assurance
realisateur
empli dego Le crève-la-faim estsincère, c’est là que réside sadangerosité : il ne
voit pas ladifférence entre songribouillage débile et le derniercarton au box-
office
zona
Aumagasin, il était devenu poteavec ce fan de Funkadelic, unpetit Blanc taciturne
etteigneux, rétrospectivement ilpense qu’il était dans l’héroïne,mais à cette
époque il n’avaitpas capté. Le mec faisait destags, il signait « Zona » partoutoù
il passait. Leur ententen’avait pas duré longtemps,Zona en avait marre de faire
lesrues, « les métros, c’est le vraitruc », il voulait niquer desrames, faire les
dépôts, eternon n’avait pas envie del’accompagner en bas. Il n’avaitpas été
contaminé – il peinait à
s’intéresser aux récitshéroïques de 93 MC ou desMKC, le style barbare ou lethrow up
chamallow… Ilcomprenait qu’il y avait un kif,mais il n’accrochait pas. Sontruc à
lui, c’était risquer de seriser les cervicales pourgrimper sur le toit d’unimmeuble
et passer deuxheures dans le silence del’aérographe, à faire des pausesen grillant
des clopes, regardantles gens passer, en bas
jean no
nd il étaitadolescent il aimaitEinstürzende Neubauten etFœtus, plus tard il s’était
mis auhard casse-burnes, il était fande Rudimentary Peni et sepassionnait pour
Minor Threat,alors qu’il buvait comme un
trou. Il fallait quand mêmel’apprécier pour passer dessoirées avec lui, d’autant
qu’ilétait volontiers cinglant.quarante ans, voulants’embourgeoiser, Jean-Nos’était
mis à l’opéra. Ils’habillait comme un Playmobilendimanché et sortait desconneries
de mec de droite, dixans avant que ce soit la mode
ment a sa famme pour ken avec emily + a deux enfants
pedro (pierre)
mortuis ça avait été le tour dePedro. À peine huit mois plustard. Arrêt cardiaque.
Pedros’appelait Pierre, mais il prenaittant de cocaïne qu’il avait héritéd’un
prénom sud-américain
vPedro s’était mis dans le nezfacile trois maisons, deuxFerrari, toutes ses
histoiresd’amour, d’amitiés, touteelléité de carrière, son look etla totalité de
ses dents. Il nefaisait pas ça honteusement, enprétendant qu’il n’avait pas de
sebastien
Sébastien était pourtant le seuld’entre eux à travailler pourune major. Mais dans
sonraisonnement, justement : il nefaisait pas un groupe pour queça soit comme au
boulot. Pas decompromis, pas de plan decarrière. Que du rock et de lapureté. Il
avait envie d’unhobby qui le fasse se sentirradical, le soir, après les heures
de taf.
Sébastien avait le goût de lapureté qu’ont les petits bourgesobéissants qui
s’octroient unespace rebelle. Il avait unstudio coquet, rue Galande,qu’avaient
acheté ses parents. passe son temps a demasquer les hypocrites il aime pas les
filles ca doit etre un truc rock de mec vIl est devenu rédacchef d’une culturelle,
sur lecâble, les directeurs l’onttoujours adoré
travail
dsquaire entre 20 et 45 ans
petit boulot cinema salle de concert
en recherche
boutique revolver repris par son boss australie
vit dans un monde ou il faut eliminer son procain en un coup de fil envie mmd
bodard
precarité
jeu de poker
achat inutiles
critique la société mouton payent alors que ces cher les branleurs qui
senrichissent se soertnet de leur misere
theorie karma
la hyene = xavier gars crane ras" 100 kgtres bonne scenariste qui donne de
lequilibre a laurent dopalet
sylvie
parle de son enfant lancelot complicité + sa vie dadulte addict a la drogue et a
lalccool elle a change depuis la naissance de son fils ancienne ex de alex folle
amoureuse de lui
elle aimait la gloire et sa vie de star avec alex finfit avec vernon elle navais
pas ressenti sa depuis belle lurette elle organise une soiree entre copine avec
laure marie suzanne et decris leur comportement a tous elle aime critiquer les
filles dzns leur dos et parler de vernon a ses cpines meme si elle ne le croit pas
piur le quebec
ce quil aime
Il aimait aussifaire la sieste,
lire une demi-heure et
s’écrouler.
ecouter la radio
regarder du porno
MORAL
les femmes evoluent avec lage essaient de se comprendre les hommes stagnent puis
régressent
Plus ilsprennent de l’âge plus l’amouret le sexe sont liés à l’enfance
Internetest l’instrument de la délationanonyme, de la fumée sans feu