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COURS
DE
CALCUL ANALOGIQUE
Novembre 1967
PREMIERE PARTIE
..
plus puissants, leur permettant d'étendre leurs domaines d'applications et
d'en aborder de nouveaux délaissés jusqu'alors. · Ces moyens ne sont d'ail-
leurs pas concurrents, mais complémentaires, la naissance récente du cal-
cul hybride en étant une illustration.
1-2
Dans cette analogie, les tensions ont été choisies car elles
.se prêtent bien aux mesures de précision. Cependant, à l'intérieur même
des éléments fonctionnels, les opérations de calcul s'effectuent sur des inten-
sités qui sont proportionnelles aux tensions ci-dessus. La transformation
tension-courant suit la loi d'Ohm :
V = Z. I
vient que sur la quantité de blocs opérateurs à mettre en oeuvre : c'est pour-
quoi la puissance d'un calculateur est caractérisée par son no.w._.;.;.... ~ u·e!éments
Précisons ce que nous entendons par temps nécessru.re à la
résolution d'un problème : c'est le temps fixé à l'avance, penClant lequel la
•
machine, partant de conditions initiales déterminées, fournira l'évo!mlOn dy-
namique des grandeurs physiques ; plus brièvement c'est la durée d'un essai.
4
.i.....a précision des blocs opérateurs est de l'ordre de 10- pour
nur.re matériel. Sans développer. retenons que cette limitation est cependant
très s<:nJ.l::iialsante pour la plupart des problèmes physiques à résoudre.
En résume~
DEUXIEME PARTIE
Grille G
é.
l
2-2
2. I. - ELEMENTS LINEAIRES
1
1
1------· vs
• 1
Lt'l t
1 __.,
Ven~
l. FiG. 2.1
2-3
l'impédance de contre-réaction.
V el · • • V en
sont les tensions de sortie (fonctions du temps) d'autres blocs
opérateurs.
( ve1- e
( ·il = -~z~
( el
(
( .....................
(
(
v en - e
(
i
n
= z
en
(
(2. 1. ) (
(
( i
s=
(
(
(
(
(
(
n
A>>l+ r i :1: 1
e1 négliger i g z8 ;.
l'expl"eSs1on (2.. !. ) ~t :·
n zs
{2. 3.) vs <t>--
i
L.= 1 -z-
ei
vri (t)
n Rs
(2. 4. ) vs (t) ::: -
i
L= 1 - R • V . (t)
.
e1
e1
Pour n = 1 et R
8
=R e• on réalise un inverseur :
2-5
(2. 5. )
Symbolisme -
Relations
n
V
s {t) a -
i
r= 1
ki • v . (t)
. e1
v.:
InverseUY'
Re
:._
r1V
~: ]~'Jo
2 .1. 3. - IntégTateur
n
<a . &.) vs{p) =-
i
[
a: 1
R .
e1
~ ·
p • V ei (p)
t
.
(2 ·-·--7,,. )
. vs (t) = ..
R
1
ei
C f 0
V ei (t) dt + V
8
(0)
Symbolisme
Ys
Vs
k=_i_
L RejC
alors :
-V5 (o)
n t
VS (t) =- L
i =1
ki f
Jo
V ei (t) dt+V8 (0)
2-7
c
~ IC
Vs
Re-~
velf 1
1
Ve; { ; Ren
ven
Fig. 2.2.
, 1'/
(§) Dans le mode IC (conditions initiales) les palettes conservent la position 1.
Les tensions constantes V ei (0) et - VS (0) sont appliquées. Le condensateur C
se charge avec une constante de temps de o. 1 seconde (C =1 f.'F) ou 0,01 se-
conde (C = 0, 1 j.tF).
VS passe de 0 à Vc:. (0) suivant la loi :
t
0 1
(2. 8. ) VS (t) = VS (0). (1- e • C) C en f.'F.
® p 1'/
Dans le mode OP (calcul) H et IC sont en position 2 ; le réseau d'entrée
est connecté à la grille de l'amplificateur. La tension VS (t) satisfait à la
relation (2. 7. ).
t::i'\ Il Il
~. Dans le mode H (mémoire) H est en 1, déconnectant le réseau d'entrée.
IC est en 2 : le condensate.ur seul en contre-réaction sur l'amplificateur garde
sa charge.
(2. 9. }
Remarque-
L'inverse du montage intégrateur, c'est-à-dire un condensa-
teur comme impédance d'entrée et une résistance en contre-réaction (fig. 2. 3.)
.constitue un dérivateur.
Ve
Fig. 2.3.
(2. 10) V =- RC dVe
s dt
2 .I. 4. Potentiomètre
tension par une constante positive irûérieure à !•unité et, dan~es cas excep-
tionnels, l'addition pondérée.
x
(2. 11) =
1 +x (1 - x) -R
H
c
vs (t)
(2. 12) :: K avec
ve (t)
2. I. 5. - Sources de tension
Nous avons supposé pour écrire les relations (2. 3.). (2. 4.).
2. 5.). (2. 7.). (2 .12.) que les opérations réalisées étaient parfaites. En réalité
des limitations s'introduisent que l'on classe en erreurs statiques et dynamiques.
n zs
A (p) L
i =1
2
ei
V ei (p)
(2. 15) vs (p) = --
n z::,
1 +
i
L=1 ze;
+A (p)
La dérive - Généralement négligée dans les systèmes bouclés, elle peut cepen-
dant introduire des erreurs notables dans une intégration en bout de chaine ou-
verte.
Le courant grille- Il introduit une tension de décalage à la sortie qui est né-
gligeable.
2-13
Fig. 2. 6.
2.II.l. Multiplieurs
par une autre tension variable, le résultat de 1'opération étant toujours une. ten-
sion.
x
'----...--- - -- -._..---
' ''
- F?ef.
de la tension Y.
Sur notre matériel oà la référence est de lOO volts, la tension
qui apparart sur le curseur de multiplication est donc
X XY
(2. 16) Ret ., y = ïOO
Cette relation est algébrique, comme on peut le constater sur
le schéma.
Si X
> 0 , on prend 1a f rac t 10n
. J..&
Ref d e 1a t ens10n
' Y so1't XY •
100
lX 1 __
encore -lXY
OO
1X 1
~ • ( - Y) =
-
R.e{ . • Y
_XY
lOO •
XY XY __
3 4
Ref Ref.
à condition que les 6 pistes soient chargées par des résistances égales.
Symbole
coefficient de
.borne d'entrée adresse , , multiplicotion
de la t'Qnsion X
1
d asservisse menr
Asservisserne-nr
2-16
e Remarque-
Dans les relations précédentes x. Y. + Ref et - Ref sont ex-
primées en volts.
Si on les évalue en fractions de la référence (ce qui revient à
considérer cette dernière comme unitaire) on obtient des grandeurs sans di-
mension de modules inférieurs à l'unité.
L'expression (2.16) s'écrit alors plus simplement:
® Précision
Nl (.)1
(2. 19) F (p) = 1 - p
(Jl
avec P<<r;r1
@ Division
y
z
x
Premier montage
Deuxième montage
.x~
~
l.
x
® Racine carrée
(2. 20)
@) Principe de fonctionnement
2
k (X+Y)
X (x)~ Généra~vr ~
Rs
y (:9) ..,.._-1 potoobo\i9ue xy
Z=--
N R~f
2 2
(2. 21) k (X + Y) - k (X - Y) +
1
Si 11 on choisit RS = 4 k • Ref on retrouve la relation :
XY
z =- Ref
soit,en revenant aux grandeurs sans dimension :
(2. 22)
1z = ~ ·x. y 1
® Précision
Nl (J 1
(2. 23) F (p) = (1 - p ~ ) • X 1.vec
p <<tr·
1
La représentation reste valable en inversant les rôles de
X' et Y, puisque les entrées sont symétriques.
Pour X et Y simultanément variables, la représentation dyna-
mique est beaucoup plus compliquée.
y- yi-1 X- X. ·
1- 1
avec · = X.- X.
. yi - yi-1 1 1- 1
yi- yi- 1
(2. 24) y (X) = (X - X. 1) + y. 1
xi -xi - 1 1 - 1 -
y(><) /
/
,, .... ..-
/
,,_ ......-"'.,"""
-----
/
Yt -------------- .....
\
\
\
1 \
1 \
--~ 1
.___.._, ~ ..., 1 1
paralla)(e .... ~- 1 -"1---
'1.... 1 1 1 1
1
1 1 '1
~~~~~~~--~~--------~~~~~~--~
1
1 1 1 1 x
Xi
Chaque segment est obtenu à partir d'un circuit à diodes, dont
les potentiels de conduction sont ajustables.
L'ensemble des circuits t::st raccordé à la grille d'un amplifi-
cateur contre-réactionné.
On dispose de deux paramètres permettant de définir l'origine
du segment (en réalité demi-droite) et sa pente. Son extrémité sera imposée par
le potentiel de conduction du circuit suivant.
On répartit les différents segments (20 maximum) de manière
à obtenir une erreur d'approximation moyenne égale pour chacun. De façon
plus imagée il faut d'autant plus resserrer les points que le rayon de courbure
est plus petit.
Schéma -f(x)
x -..JVVVW'IIV\'W!.--1 ~--.-:;.
X>O
2-24
La position du curseur C
permet de régler la valeur Xi à par-
1
tir de laquelle la diode conduira. On définit ainsi un "point de coupure".
Pour X >X.,
1
une fraction k de la tension X est appliquée à
l'amplificateur, la valeur de k étant réglée par la position de c2.
Remarque-
Il existli des générateurs fixes à diodes où les potentiomètres
du montage pl"écédent ont été remplacés par des résistances fixes.
Générateur de bruit.
Générateur de retard variable.
f (t-G)
Ils sont utilisés pour introduire des discontinuités sur les varia-
11 11
bles ou les fonctions, mettre en 11 ou hors" service des circuits, prendre des
décisions de calcul.
r- - - -- - - - - -- - - - -,
Circuit de ----------- 1pa 1e11e nr., v----- C.OY\tOCi" (-) . 1l
1 LL
Circuit de
1 1
commande 1 V_, 1 1\ • conrad(+) calcul
1 1
1 v2. 1 palette~ v • conïqcr(-)
1 1 A o con~acl-(+)
1 1 1
- - - - - - - - - - _J L - - - - - - - - - - - - - -•
2-26
2. II. 3. B. - 12_io~~~
1
@ Limiteur en pont -
100k..a
Ve Ve
.source à
basse im pédonc
_ Ref
2-27
@ Limiteur à contre-réaction
-Ref
v s =- ve
@ Valeur absolue
R
R
1
TROISIEME PARTIE
COURANT CONTINU
3-1
TROISIEME PARTIE
n
(3. 1, ) L ~i xj +bi = o (i = l, 2, • . • . , n)
j =1
Chaque équation est définie par son rang 1 et se présente
sous la forme d'une somme de (n + 1) termes. Elle est analogue à celle de la
loi de KIRCHHOFF en un noeud recevant (n + 1) courants.
n+1
(3. 2. ) [ I.
J
= 0
j =1
On la matérialise par un amplificateur sommateur délivrant
la grandeur X. suivant le schéma de principe de la figure 3. 1.
1
-_i--:;--;_ ---1
1 , ____ ,
[xJ : ,. . ,
.1..
: -[x~J
>-----. - -- -,__ ~- _r-
.- - - - -1 1
.,.~ . . . . . . - ....... - ---
.... ... 1
'. ......
Fig, 3. 1,
3-3
y. :: -x.
J J
p n
(3. 4. ) [ (- a~ ) • yj + L :: 0
j :: 1 j=p+l
(3. 5.)
a{ et bi.
Méthode d'itération
n
(3. 7.) [ aj.
1
xJO
. +b i
0
= 0
j =1
n
(3. 8. ) L a{ xj +bi = o
j =1
De ces deux systèmes, on déduit le suivant :
n
j
(3. 9. ) [ a.1 (Xj - xj 0 ) + (b.1 - b
10
) =o
j =1
En posant:
(3. 10)
Il s'écrit :
n
{3.12.). [ a~l
j =1
Remarques -
n
(3. 15) [ (a~ X . - é. ) + (b . - e:. ) = 0
1 J 1
j =1
K
(3.16) xi (p) = -
p
t (p)
n
(n +
(3. 17) I a~1 X.J +b.
1
= K
1)
pX.
1
j =1
(3. 18) f
j ;:: 1
(n + 1)
K
px .•
l
D'oü l'énoncé :
- k
(3. 19)
k est le gain à fréquence nulle de l'opérateur (ne pas le confondre avec le gain
de l'amplificateur en boucle ouverte).
1" est la constante de temps de cet opérateur égale au produit
de la résistance de contre-réaction par la capacité parasite C de l'amplifi-
cateur, elle aussi en contre-réaction .
.A la pulsation <.J • le rapport des amplitudes est :
(3.20)
et l'angle de déphasage :
3-9
(3. 22)
et le déphasage :
n
(3. 1) [ a~ X.+b. = 0
J
(i = 1, 2, ••• , n)
j =1 1 1
n dX.
1
(3.24) [ dt
j =1
Fig. 3. 2.
En supposant infini le gain en boucle ouverte, on a la relation ~
n
(3. 25)
j=l
L a{ X. + b +pC. X.
J 1 1 1
= 0
11
'
~
(a~1 X. -t.)+(b. -t.)+(pC.X -t.)
J 1 1 1
.
= 0
(3.26)
j =1
K
xi = p
En éliminant (. , on obtient :
n
+ 2)
(3. 27) L a{
j =1
X. +b. +
J 1
pe 1 X. + p
1
(n
h:
X.::: 0
1
n +2
On retrouve (3. 2 5) si le dernier terme p X. est
K 1
négligeable devant pC i xi. c'est-à-dire si
(3. 28)
dX. n
(3.29)
dt
1
=--
1
. ( [
À i j =1
3-12
Remarque -
On peut faire la multiplication de la matrice par sa transposée
directement sur le calculateur mais dès que l'ordre du système est important le
e matériel nécessaire devient vite prohibitif.
3-13
(3.30)
(3. 31)
(3.30)
1
d''X d x
1 2
Ep un de ces points,
dt
= _d,_t.;;.... • 0 ; c •est une position
d'équilibre.
x
d x
1
=ax
x
+b x
x x x )
dt 1 2 + Gl (xl • x2
(3. 32)
d x
2
.. x .. lt z
dt
=c x
1
+d x
2
+ G (x
2 1
• x2 )
.
en ayant groupe !es termes en x
~
et x
z de degré supérieur à 1 dans les expres-
1 2
• X': ~ ~ z
s1ons G (x , x ) et G (x , x ).
1 1 2 2 1 2
Dans le cas où a, b, c, d ne sont pas tous nuls, LJAPUNOV
a montré qu'on pouvait déterminer la nature du point singulier en ne considé-
rant que :
(3.33)
Remargue-
1°/ Un système est localement stable si .la position d'équllibxte seul;e est stable ;
le système évolue vers la position d'équilibre à condition que la position de
départ ne soit pas trop éloignée de cette position d'équilibre.
n
(3. 34) == [
j =1
est défini par les racines de son équation caractéristique
(3. 3 5) c (p) = 0
}Pig. 3.3.
{3 .36) F (x~ y) = c
d'oà :
dy = ;)Fj;}y
(3. 38)
dx
d Ff dX
Les coordonnées x (t) et y (t) de la trajectoire du point P
(d'origine x • y ) sont définies par :
1 1
dx ~ F
=
!
k
dt
(3,. 39)
cl x
dy
= k
d F
. dt
~y
(3. 41) ds
dt
= V( dx )
dt
2
+
( dy )
dt
2
dx
On pose dt = ul '
dx dx L dt ul
(3. 42) = = et
ds ds / dt
v u12 + u2 2
dy u2
(3. 43) =
ds
v ul
2
+ u2
2
On a d'autre part :
d F ~
(3.44)
dF
ds
=
dx
ds
+
F
. dy
ds
fJ x ~ y
ul
(3. 4 5)
dF
ds
= __Lx_ +il
;) x
Vu12 + u2 2
Jy
dF
On recherche le maximum de ds par rapport à u et u •
1 2
c'est-à-dire :
3-20
d
Si k < 0, dt (F) est< o. la fonction F décroft
d
Si k > o. dt (F) est> 0, la fonction F croft.
dxl =
dt k.
(3. 52)
dx
n
=k •
d F
dt ;>x
11
(3.53)
F • (x
m 1
• . ••• x )
n
= 0
a) n =rn
2°/ S est minimale quand le système algébrique des liaisons admet une solution.
Pour un ensemble de valeurs x •••• , xn les fonctions
1
F , •••• F rn prennent les valeurs é. , •• ~ , ê. rn·
1 1
On leur associe :
rn
(3. 54) s = L
i.= 1
dx.
(3.55) =- k
_J
dt.
(k > 0)
rn
(3. 56)
~ s =2 [ ;) G i
i
d x. i =1 è) x.
J J
s'écrit :
3-22
dx. rn
_J èJ (. i
(3. 57) ::
- 2k [ (.
dt
i =1 i
a x.J
La (ou les) solution(s) stable(s) de ce problème est (sont)
solution(s) du système algébrique :
m ';) ~ i
(3. 58) [ (.
i
=0
i =1 () x.
J
(3. 59)
1
:: .... = ~
rn
= 0
d (
1 d E.n
/
d d x1
.xl .
J = . :
.
d( 1 ;;
.... ... C n
d xn d xn
.. . ~
x )
n
= E: i
(3. 60)
dx. n
__L = - 2 k [
dt
.i =1
On retrouve alors le résultat obtenu avec la méthode des in-
tégrateurs, rnais en multipliant sur le calculateur la matrice par sa transposée,
ce qui assure une stabilité inconditionnelle.
Le fait de poser J =f 0 revient à écrire que les fonctions F
sont indépendantes.
b) rn> n
E: 1 = = E:
m
= 0
c) n > rn
! fi (xl' si f.
1
< 0
(3. 62) g. (x., • • • , x ) =
1 1 n
0 si f. ~ 0
1
dx.
(3.6-i) _J d s
dt = - k
d x.
J
Or
U1
t> s [ 2E
(3. 6 5} = g.
1
+
() x. i = 1 ~ x. è> x.
J J J
(3.66)
dx.
_j_
dt = -k [Jl gi
f) gi
a x.J
+
nJ
;, x.
J
3. II. 1. A. !'E.~n~E_~E~lh_?~~_:_~~_!~!_t~~.!.~~~J:.~sjjé~iv~ejs)_
~~~dr~y~ p~J:eur
dY
(3.67) ....... ill . y, t)
3-26
3 2
d Y d Y +a dY
(3.68) +a Y+ f (t) = 0
a3 3 + a2 dt2 1 dt 0
dt
d3 y a2 2 al ao
(3.69} ---- . ---- d Y
2
dY
dt --- • Y- - • f
1
(t)
dt3 a3 dt a3 a3 a3
(3.70) y (0)
dY y
dt
. ~ 2
d Y al dY
A partie de ces grandeurs. on forme - - . - , - .- et
a3 dt2 a 3 dt
ao
-Y
a • Si 1'on dispose d'un générateur de fonction délivrant la quantité al •. f (t)
3 3
les quatre termes du second membre de (3.69) ont ainsi été calculés. A chaque
' 3
instant !a somme de ces termes est identique à d ~ • C'est donc elle qui
dt
3-27
2
d Y
est intégrée pour fournir - -- • etc .•• On réalise un bouclage analogue à
2
dt
ceux décrits pour les blocs-opérateurs élémentaires.
La figure 3. 4. est le schéma analogique correspondant à l'équa ...
tion (3.69). Nous avons représenté les intégrateurs avec des entrées identi-
ques correspondant à un facteur de gain égal à l'unité (RC = 1, par exemple
ao al a2
R = 1 MA , C = 1 1-'F) et supposé les valeurs , a __,;;;..__positives
a3 3 a3
et inférieures à l'unité (ces conditions peuvent être remplies comme nous l'avons
indiqué au paragraphe (3. I.l. ).
/ /
Ge ne. >---'-='-----1
+[Y]
Fig. 3. 4.
(3. 71)
d2 ~
1
La dérivée d'ordre ~périeur pour Y est ~ pour
cf, y 1 dt 2
elle est aussi d'ordre 2. soit 2 • Elles apparaissent toutes les
2
dt
deux dans la même équation. de sorte que le système ne peut immédiatement se
mettre sous la forme :
d2 y
dt
2
1
= ......
(3. 72)
d2 y
dt
2
2
= .....
Pour y parvenir. dérivons la deuxième équation par rapport
à t ; . nous obtenons :
3-29
(3. 7_3)
d yl
-=0
dt
d2 y d yl d y2
1
=-A -A - A3 y 1 - A4 y 2 - A5 • f (t)
2 1 dt 2 dt
dt
(3. 74)
d2 y d yl d y2
2
2
= - B1 dt
-B
2 "(ït- B3 yl- B4 y2- B5 f (t)
dt
d y2
(3. 75) ( dt )0
d yl
facilement obtenus, de mêm~ que B
1
'dtet B Y qui serviront pOur la
3 1
deuxième équation ; f (t) est délivré par un générateur de fonction, d'ott les
termes A • t (t) et B • f (t).
5 5
Considérons la seconde équation et faisons le même ~Eli.sop-
nement.
dy:
dt?. et Y et par voie de 9onséquence A
2 2
B Y.
4 .·. 2"
Tous les termes des seconds membres sont maintenant éva-
lués et permettent de fermer les boucles. ·
Le raisonnement que nous venons de faire pour plusieurs
boucles est semblable à celui qui nous a permis d'établir la relation entr~
Fig. 3.5.
Remarque-
Il n'est pas toujours nécessaire d'expliciter les dérivées
d'ordre supérieur ; dans ce cas l'intégrateur sommateur réalise à lui seul
lA.sdeux .opérations d'addition et d'intégration. Il faut cependant faire quelques
modifications pour tenir compte des signes (cf. figure 3. 6).
3-32
1~-----'
1~---.---J
Fig. 3. 6.
3. II. 1. B. 12_~~2:_èll2_e_~!!!_lo<!e_:_~ir_?_ap_E~r_!tî~~~~ sys_!~~~
5!!!.fé_:.~~iel_~~_E:_e__I1!_Ï!~~rdr~_p~:_~_p~rt_à__<:_h~~'!.n..=
d~s-~_:iabl~.
(3. 76)
i = 1, 2, ..• , n.
3-33
(3. 77) X. =
l
J f .• dt
l
B Iz
L
1
1 0
1
V.:, r.l
1
c
1
1
V~l In Fig. 3. 7.
(3. 78)
d2 y d yl d y2
1
2 + d t + yl + dt
=1
dt
(3. 7 9)
1 3
d2 y
2
d y2,
- 2 -dt
d yl
+ Y =2
2 dt 2
dt
(3. 8 0)
soit
d
dt
it- [y2] = [Y 4]
(3. 81)
:t [Y3] ~- [y3]- [Yl]- [Y4] + [t]
dY
1
~ ( Cit >o
[Y..)
-[-1]
-[1]
Fig. 3. 8.
3-36
Fig. 3. 9.
mètres (figurant lee coefficients constants} par des multiplieurs ou des élé-
ments plus complexes {figurant les coefficients variables ou les non-linéarités).
Les solutions analytiques de ces systèmes sont rarement con-
nues ou difficilement accessibles, \.!e qui rend le calculateur analogique très
intéressant~dans ce domaine.
La précision des résultats dépend essentiellement de la pro-
grammation •.. On doit de plus effectuer des tests très serrés de fonctionne-
ment des éléments ; ainsi la linéarisation des équations dans des cas parti-
culiers permettra de voir avec quelle précision "travaille" le calculateur
et donnera une bonne approximation de 1•erreur dans le cas général.
(3. 82)
(3.84~
2
d x 2 dX
(3.85) - - a (1 - X ) - +X =0
dt2 dt
1 ~t[x] =[Y]
Les nouvelles conditions initiales sont :
[x (o>] = x0
[Y] -[Y]
2
La nature des multiplie urs permettant de calculer [ X ] et
[ x2 . Y] n'a pas été détaillée ; seules sont notées les grandeurs d'entrée et
de sortie.
On remarquera une fois encore, la simplicité d'écriture des
produits grace à la définition des variables-machine faites dans la cinquième
partie.
Soit à résoudre :
2
(3. 8 7) (1 - t 2) d x dX
- 2± -dt + n (n + 1) X= 0
2
dt
dans le domaine :
d T
~,..
1:1 Q
avec l' (0) = 0
3-40
(3. 88)
d~ [ 2 t2 J = ( ~ ) • [ 1J
{3 8
Le terme [ t
2
2
Js'obtient par intégration de [ --z-..
2 t' .] par
{3 {3
rapport à (;. La dérivée ddt [Y J nécessite pour son obtention, la division
de [ N] par [ DJ , opération accomplie par le bloc D sur la figure 3.11.
Seules les entrées (numérateur et dénominateur) et la sortie (quotient) sont
repérées.
[~~] -[Y]
>---.-------~x
- t~J·[Y]
{1] i - . - . - . - . - .- .-
[n] i :D [NJ
[N]
circuif c1 [.])]
~~~------~--------------~
""- .. - .. - • - .. __... · - .. ......J
Fig. 3.11
3-41
Remarque ..
L'équation (3. 87) peut être considérée comme une équation
d~
2
implicite en et traitée comme telle.
dt
Pour cela, on la remplace par la relation approchée :
2
(3.89) ( 1 - t 2) d X _ t • dX
2 +n (n + 1) X = t:.
dt2 dt
r~;J -[Y]
-[11] ~~----------~ )(
1
'
Ci revif Cz 1 'i!.yilJ
[c;;~ o
~--------+----------------J
-' ·-·---·-·-
Fig. 3.12
3-42
2
(3. 91)
~ u (x. t)
=
J u (x, t)
+ f (x, t)
d t vx 2
u (x. t) est la température d'un milieu comportant des sources de chaleur re-
présentées par f (x, t). On suppose que la chaleur se propage uniquement sui-
vant la direction x. Le milieu est limité par les plans x = 0 i x = 1.
On observe'u (x, t) à partir de 1'instant t = 0, pour lequel on
connaÎt la distribution initiale des températures le long de x. soit :
·ë>u (1, t)
(3. 94) ::: 0
~ x
/
/'
Fig. 3.13
1
Sur notre schéma, b.x = ~-~~
N + 1/2
Au point d'abscisse x.
1
=i . D;x, nous. écrirons
u (x. , t)
1
= u.1 {t) = u.
1
(3. 95)
f (x. t) :: f (t) = f.
1 1
J
1 1
(3. 96)
ê> ui - 1 j2 =
d x
du.1 1
(3.97)
dt
=
du. du.
2 1
Posons ( .6.x ) •
dt
= dT1 • ce qui revient à faire le qhange-
ment de variable :
(3. 99)
(3.100)
-.4.:(o)
:F'ig. 3. 14
Remarques
2°/ Lé découpage en intervalles réguliers de lo-ngueur t:sx n'est pas une obliga-
tion. En particulier il est intéressant de resserrer les points d'observation
dans une zone, si l'on sait que les Ya.riations y seront plus importantes que
dans le reste du domaine.
3-48
3°1 La méthode d'approximation par des différ,ences finies reste valable pour
les équations non linéaires.
u (x, t.)
1
= u. (x)
1
= u.1
(3.101)
L'équation :
ê) u (x, t)
=
02 u (x, t)
+ f (x, t)
ut ';) x2
(3.102)
(3.103)
e ~t
-...V..;(0)
G.L
[~~iJ [Ali]
Fig. 3.15
~~
[~]
6;+,
A~
du.
l
Par contre, celle relative à est :onnue :
dx
(3.105)
d ui
(-)
dx
1
. =0
lcnité de.
tné morisat"ior~
'R~chet-cl1e.
de.
cond. initiale
G.
1
'--------l~bl----------'
Fig. 3.16
Le schéma analogique se réduit à 2 .~ntégrateurs, 2 poten-
tiomètres et 2 générateurs de fonction.
Pour évaluer u (x, \) au cycle i, il est nécessaire de régé-
.nérer la fonction calculée au cycle i - 1, soit u {x~ -ti _1). La solution
u (x, \)est à mémoriser puisqu'elle servira àU'cjrcie i + 1.
Remarques -
3°/ Dans le choix de la variable à discrétiser, il font aussi tenir compte des
instabilités de circuit qu'introduit l'appro.ximà'tion aux différences finies.
Ainsi dans l'exemple précédent, le pas At ne peut être choisi
trop petit car des régimes exponentiels divergents cachent la solution cherchée.
3-52
___ ...._____________
3. III. 3. A. Formulation et définition
a ~- b . M ~ = - li (u - v)
~t u C>z .
(3. 106)
c ~+d • M 'd v =h (u - v)
at v az
La figure (3. 17) donne une représentation schématique de
1'échange ur.
~
z
1 1
.A..l~ v~
1 1
1 1
1 AL.z. 1 Y:z.
l
1
1
Mu .u(z, b) l V(z,l:.) 1
V:,
....U.a
1
1
1
1 ...u4 y4
1
1
1 1
-46 1 Vs
1 1
Fig. 3. 17
3-53
du.
1
aëit
(3.107)
dv.
1c dt
1
= h (u. -v.)
1 1
l' .c • Az
v = d • M
pour le secondaire
v
b • M
AT u
x
u
= = a . Az
• AT
l' u
(3. 108)
a. M
x
v -l'v
- AT
= c . Az
v
. AT
d'où:
(3 .1 09)
De même:
(3.110)
b. M
uig == uif + a • ~ • AT [ u(i-l)f - uif J
(3.111)
d. M
v ig = v if + c • ~ • AT [v (i +1 )f - v if ]
d. M
v
a.~
= c • D.z
AT a • D.z c • D.z
= b. M = d. M
u v
(3. 112)
1
Dans le cas général T =f t' , on pourra alors prendre AT
u v
égal au plus petit de ces deux temps. Si t'
u
< T
v
• on prend AT = G
u
et les
équations deviennent :
uig = u{i-1 )f
(3.113) a. d. 1\1
v.lg -vif+ b.. c • M v
-
1 u
[ v(i+l)f - v if J
On peut remarquer que ce choix n'est intéressant que dans la
mesure ota les débits M et M sont fixes. Dans le cas contraire, on gardera
u v
3-56
la formule générale et l'on choisira pour !::..T la plus petite valeur possible de
t et t' •
u v
En résumé, on peut considérer diverses étapes dans la réso-
lution du problème :
ANNEXE I
n
n+l
[ k
j =1
ll+l
d x.1 n
k
-+
dt [ a~ x. = o
1 J
j =1
dx
n+l 1 1 2 n
k ~+al xl +al ~ + ••• al x n = 0
dx
1
n+l
-k 2
dt + a2 xl+ a2 x2 +
2
... a2
n
x
n = 0
n +1 n
a x = 0
k n n
3-58
n+l d (x}
-r- dt
Si [A Jest la matrice carrée
k
n+l
[a J le système devient :
[A] [ ~ = [ M] [À]
Posons {Y} =[ M] -l {X 1
{Yi étant une matrice colonne lJ yi Il et [ M] -l la matrice inverse de [ M J.
En multipliant à gauche par [ M] on obtient :
3-59
Le système s'écrit :
i = 1, ...,. . , n
Il "j 11 = Il rn~ Il Il Il yi
n
xj = \
i '= 1
}~~ qui d~montre la proposition énoncée.
9UATRIElVIE PARTIE
QUATRIEME PARTIE
dn ~ k - {3
dt
= g n + L À. C. + S
1 1
On étudie :
- les chocs thermiques tout au long du coeur et de la surface d 1un élémeüt com-
bustible à la suite d'un incident de réfrigéra,tion ou d'une chute des barres de
sécurité,
e -les systèmes de régulation permettant de réduire les chocs précédents.
2 2
3 3
4 4
dT .
Cl \
dt = 0, 137Wc La.1 T c i + 0, 95 (5 450 + 0,234 Wc ) (T pc.i· .-,
. T. c·i)
4
T i-T . = 1,225.10- (5450+0,234W )(T i ... T )
p pc1 c pc c1
4-5
-5 0,8 0 4
T pl. - Tpf.1 = 3, 93.10 Wf (Tf.1 + 16) ' (T pf'1 -Tf.)
1
0, 4 ( T ) 0, 8
+0,0693 (Tfi+l6 ) Tpfi- fi Wf
Cette implantation permet d'isoler les éléments les uns des autres
et facilite grandement le déroulement de l'étude.
Au vu des enregistrements propres à un essai, le physicien peut
modifier le programme. Ses modifications sont rapidement introduites ~ur les
machines et une nouvelle série d'essais se déroule.
Cette intervention se réalise en deux étapes : le physicien passe
du "langage physique" au "langage mathématique" ; l'opérateur traduit le
"langage mathématique" en "langage machine".
D'ailleur~, ces deux étapes finissent souvent par se réunir en
une seule dès que la collaboration physicien-opérateur a suffisamment progres-
sé. Le premier, connaissant les moyens d'intervention de l'opérateur, s'ex-
prime dans une langue mixte "physique - analogique". Le second, oubliant les
machines d'autant plus facilement qu'il connaît mieux le phénomène, s'imagine
devant un puprtre de commande et agit en conséquence.
C'est sous une telle optique, qu'ont été menées à bien les études
sur les centrales plutonigènes G2-G3, les réacteurs à eau lourde EL 3 et EL 4,
le réacteur rapide Rapsodie dans lequel des métaux liquides servent de réfrigé-
rants, le réacteur du type piscine Pégase et les boucles associées, les réac-
1 ' '
équations différentielles non linéaires qui les décrivent sont mises sur machine
après un changement d'échelle sur le temps.
Les équations relatives au Xénon sont de la forme :
( dX
( dt .
= À 1. I + ( Yx - û
x X)
cp -À x x
(4. 2.) (
( di
(
=-)..I+Y.ç$
dt 1 1
p
B -
p
A -
h
.p
g =K . Q 2 +. ( _.!:_)
S
dQ
dt
H
1
n
p =p ( ) avec n = 1, 4 ou 1, 6
o H - H
1
d (PL) =k . q
dt
4.III.l. -Plasmas
Les grandes énergies atteintes alors par les électrons d'un plas-
ma assurent leur découplage et par suite la validité d'un modèle sans collision.
E (r .) et l_çlE )
1 tlr r =r i
(
(
(
( . 2 2
( + y. [ b (1 +A{ z 2
- X 2+Y J) - 2a{ 1 -d (X 2+Y2 +Z2 )sin (t ""~>1]
(
(
(
(
+ A [ b + e sin (l' +f ) JY Z Z
(
(
(
(4. 4.)
(
(
-r-r-
d y
(fi) = - a X [ 1 - d (X
2
+Y
2
+Z )
2]
cos ( l' +'{) ) r
-X~ +Y
2
(
(
- )< • [ b (l+A{ z 2
} ) - 2a {1 -d (X2+Y2+Z2 )sln .tr -!<p)}]
(
{
(
- A [ b + e sin ( 't + f ) J X ZZ
(
( ..
( Z = K [ b + e sin ( l' +f}] A. Z (XY - YX )
(
2 . 2 . 2 . 2 ] l/ 2
avec r= [ 1 - n (x + y + z )
de la physique appliquée.
4-14
4. III. 2. - Accélérateurs
n 11
1 - Etude du buncher d'un accélérateur linéaire à électrons_
(
(
v'P = a. 0 (1 + kl f )c
(
( E = E
0
(1 +k
2 L
-x )
(
(4. 5.) (
( ~ =~
{-1- _ _
1_)(&)
( dx v'P 13 c
(
( 3/2
( ~ e (1 - {3 2)
= E sin 'P
C2
( dx 13
m
( 0
-4-15
p) (1 + T p)
(1 + T
1 2 3
1 =p
( x ~ x·
(1 + T p) x5 = (1 +Tl p) (1 + T p) 2
( 3 4
(
(
1
( y1 = 1 + T2 p2
xl x6 = x4 + x5
(
(
(
(4. 6.) ( .D.'P :a
xl - Y1 x7 =K. x 6
(
(
( x2 = Ai. e-Tp (. = t::f .. x
7
(
( 1 +I p Q est variable et imposé,
( x3 = I . :x2
1 + 10 p
( T est fonction de Q (p)
( ~1 + T p
3 Qm 2 ~ Q2
( = . :x3
x4 p K
(
L'étude montre l'influence des différents paramètres et les pos-
:;i~ilités de l'asservissement.
Nous abordons ici toute une classe d'études analogilt·-es qui fait
l'ooJet le très nombreuses publications mais pour laquelle notre contribution
ret:ïte trés modeste.
( dH
( dt = kl H - k4 H . p H caractérise le corps
étranger.
(4. 7.) (
( dP
( dt =- k2 p + K3 H ' p P l'enzyme.
ses (7 300 A), une feuille absorbe du gaz carbonique qu'elle transforme en oxy-
gène. C 1 est l'effet photosvnthétique. La quantité d'oxygène dégagée (ou sa vi-
tesse de dégagement) est lu seule grandeur accessible à l'expérience, alors que
le mécanisme même de ce aégagement reste caché. Le biologiste peut élaborer
différents modèles de ce mécanisme. Le calculateur analogique lui permet de
comparer les résultats théoriques aux résultats expérimentaux et de modifier
le modèle en conséquence.
En pratique, on opère de la façon suivante :
Les équations sont du type :
4 - 18
n
dX.
1
= [ k. x.
at J J
j = 1
k .. k.:z. ... c
A ~B k3 • D
1<-1
1k6
k5
lk~
F-4 E
4.IV. 2. -Chimie.
Problèmes de diffusion :
Les calculatrices analogiques sont assez bien adaptées à la réso-
4-19
Pour le combustible :
(4. 10) +-
1 dQ
Ôt = -'P (r) • g (t)
r
(4.11.) -À
C
< b" r
>
combustible
= -À
e
(~)
c) r émetteur •
4
C
4
=(1-a)a &'(Q ... Q )
e
a Àc
+ d (Qc .. Qe}
Pour l'émetteur :
1
(4.12.) + -r =0
(4.13.)
-
À
e
( ~
Q)
~ émetteur - e a
4
- 0' & (Q - Q )
4
+ .,.~ (Q
e
- Q )
a
+ I (R, Q Q
e• CS •
)
e 4. V~ • SIMULATEUR
CINQUIEME PARTIE
5. 1. -.GENERALITES
1
Définition d'un
modèle mathématique
Transformations, approximations
conduisant à un système d'équations
par rapport à une seule variable
~
_Programmation Calcul des
Equations analogiques contrôles statiques
Schéma analogique
Câblage
..__Pose
__ _ du panneau sur machine
Vérifications statiques
Mise au point
calcul - Production 1
Résultats.
Fig. 5. 1.
5~
gain'',
5) des conditions logiques.
dX.
1
(5. 1.)
dt
i = 1, 2 •••• n.
Remarqu~-
dX.
1
= 0 quel· que soit t,
dt
et sont donc contenues dans la forme donnée (5. 1).
dX.
1 1
(5.2) dl'
= {3
notées+ Ref et- Ref. Sur nos calculateurs ces références sont de +lOO et
- lOO volts.
Si Xi. grandeur physique, est telle que 1Xi 1 < Mi~ on défi ..
nit un facteur d'échelle À. tel que À . M. soit légèrement inférieur ou égal à
1 1 1 '
l'unité (on choisit des valeurs simples pour que la nouvelle écriture des équa-
tions se fasse rapidement).
Exemple -
{5.3.)
(5. 4.)
5.II. 6. - Câbl~
On dresse une liste de toutes les variables auxquelles on fixera une valeur par-
ticulière lors du contrôle statique, à savoir :
- On choisit une valeur pour chacune de ces variables de façon à ce que tous les
blocs-opérateurs fournissent des indications comprises entre_:!: 0,1 et+ 1,
( dX dX
- = - a Z cos t + b Y + ( - )
( ~ M 0
(
(
dY . dY
(5. 5. ) ( - = a Z B sm t - b X + ( - )
(
dt dt 0
(
(
2
d z = ( dX cos t - B dY •Sin t)
( dt2 a ëit · dt
(
dZ
avec les conditions initiales X (0) =Y ( 0) =Z ( 0) =0 et ( "dt )0 = 1 •·
dX dY
a, b, B, (ëit ) et (dt )0 sont susceptibles de varier d'un
0
essai à l'autre.
2
Les dérivées ~ et ~; intervenant dans la définition de d ~
dt
sont à expliciter~
Equations-machine
'
On reécrit le système (5. 6.) en faisant apparattre les variables
qui viennent d'être définies.
1
i
1
(
(
~t [ to
2
p] = - [ 10
2
Q]
(
( ~t [ lo
2
Q] = + [ 102 p]
(
~t 2
(
(
[ 5.to- x]= (0,25) [ 0,2 R]
(5. 7) (
( ~t 2
[ 5.10- y] = (0, 25) [ 0, 2 s)
(
( ddt [ 4.10 -3 Z ] =(10 -2 ). [ 0,4U']
(
(
(
3 2
+(4 b) . [ 5.1o-2 Y]+ (0,2 R 1]
[ 0,2 R] =- (0, 5) .[ 4.1o- z]. [ to P]
0
) .. [
[ 0,2 s) = (0,5 B). [4.1o- z]. [to Q]- (4 b). [ 5.to- x] + (0;2 s
( 3 2 2
(
1] ) .[
0
( [o,4u 0 ] =(0,4).[1]
(
(5,Al
(
{
[ 4.1o- 3 z ] = [1o 2 Q
0
] = [5.10 ..2 x 0 ] = (5.10- 2 Y ] = o
0 0
(
2 2
( [ 10 P
0
] = (10 a) • [ 1 ]
(
Schéma analogique
Remarques -
Contrôle statique
a = 0, 01 B =1 b = 0, 1 R
0
=S
0
=1
(--t]
SM1
Fig. 5-2
SIXIEME PARTIE
SIXIEME PARTIE
comportent pas d'éléments logiques et leur capacité moyenne est d'une centai•
ne d'amplificateurs.
Le 8800 appartient à la nouvelle génération : il comporte des
éléments logiques et a été spécialement conçu pour le couplage avec une machine
numérique. Sa capacité est supérieure à 220 amplificateurs,
Suivant l'importance cb problème traité on utilise un ou plusieurs
calculateurs couplés. Au maximum, ils permettent la résolution d'un système
d'équations différentielles linéaires ou non du 180ème ordre ••• Les résultats
apparaissent sous forme de courbes ou réseaux de courbes obtenues à 1'aide
d 1enregistre\:l"S multipistes ou de tables traçantes.
6-2
e
6. II. -DESCRIPTION D'UNE MACHINE PACÊ 231 - R
sorties. Le panneau est amovible, on peut ainsi préparer le câblage d'un pro-
blème sans immobiliser la machine. Pour effectuer le réglage des divers coef-
ficients (potentiomètres) et faire des vérüications, chaque machine dispose d'un
voltmètre numérique à quatre chiffres signüicatifs. Un sélecteur à clavier
permet d'aiguiller n'importe quelle tension analogique apparaissant sur le pan-
neau vers ce voltmètre : tension de sortie des sommateurs, intégrateurs, multi-
plieurs, générateurs de fonctions ..• etc.
Enfin, un système de commande actionné par un jeu de boutons
poussoirs définit le "mode" de fonctionnement de la machine. Il y a quatre
e modes fondamentaux qui sont les suivants :
- Calcul : (Operate)
Les tensions représentatives des dérivées sont alors appliquées aux entrées des
intégrateurs et le système analogique évolue suivant sa dynamique propre, four-
nissant ainsi la solution du problème.
· - Mémoire : (Hold)
Dans ce mode la machine se fige dans l'état où elle se trouve au moment où
l'opérateur enfonce le bouton poussoir correspondant. On a ainsi la possibilité
de s'assurer du bon fonctionnement des éléments de calcul, ou d'étudier le détail
d'un phénomène en un point particulier.
6-4
Un secteur comporte :
6 .111. 1. - Le sommateur
6. III. 2. - L'intégrateur
(l) Cela signifie que lorsqu'on applique une tension de 1 V à l'entrée de l'inté-
grateur, on obtient à la sortie une tension dont la vitesse de variation est de
1 V/s.
6-1
Entrées gain 10
Sortie du potentiomètre 0 01
1
Sorties de l'amplificateur 01
Entrée du potentiomètre Q. 01
Entrées gain 1
ô Sortie du potentiomètre Q 01
oAM.Q
lC
re PS re P.S
SJ'
00
l [§§
~~
o.~MJZ.
10
o.~ M.n.. IC H
-10
00
10 01 roob •b-()
1 G
c~ ().{) Gob
~M.Q F
4
,ffvf..Q
1 Intégrateur -Sommateur
Fig. 5 Fig. 6
6. III. 2. - Le multiplieur
0~B
0CT 0+B 0""11Q
Piste A
Piste B
0_, 0 CT
0+C 0 HC.
0-D 0 CT
0 0
+D l'ID
Piste c
0-E
0 CT
o.
+l
0HE Piste D
0 0 0 0 Piste E
MF
SM
Hl Hl
-0 -D
P01
-D
LO
-o
Fig. 9 Fig. 10
Potentiomètre avec deux Potentiomètre avec trois
points accessibles. points accessibles.
(1} Ces commutateurs sont réalisés ayec des transistors à effet de champ.
(2) Voir en annexe la comparaison de capacité des calculateurs 8800 et 23l•R.
6-13
6. V. ANNEXES
Enregistreurs x. Y 9 1
Echangeurs de chaleur (version provisoire) 3 <-
Enregistreurs multicanaux 1
Baie ~nnexe de dépannage
6. V. 2. Comparaison des capacités .moyennes des calculateurs EAI 231-R et 8800.
231-R 8800
SEPTIEME PARTIE
7. 1. HISTORIQUE RAPIDE
- les calculateurs analogiques sont utilisés d'une manière classique pour simuler
le comportement dynamique d'un système physique, par résolution d'un ensem-
ble d'équations différentielles non linéaires.
- les calculateurs numériques sont utilisés pour assurer le contrôle des opérations,
la mémorisation de fonctions arbitraires ou de fonctions échantillonnées prove-
nant de la partie analogique, le calcul de certaines formes algébriques et, éven-
tuellementJ'intégration lorsqu'une très grande précision est nécessaire.
7. II. 1. Premier pas des calculateurs analogiques vers une utilisation hybride :
le calculateur itératif.
7-4
Fig. 7.1
~--------------------~(
9.P~i~~1~~8:,t~~~.
Les problèmes d'optimalisation se présentent de plus en plus
fréquemment. Ils ont ·pour but de déterminer les valeurs optimales de para-
mètres qui répondent à un eritère donné : profit maximal~ dépense minimale,
écart minimal~ etc .. :. Dans la plupart des cas, une longue série d'essais est
nécessaire pour aboutlr à la détermination de telles valeurs.
L'étude du système de contrôle de l'orientation d'un satellite
en.f?urnit un exemple. Disposant de plusieurs paramètre d'action et un écart
d'orientation étant détecté, on cherche à le corriger en consommant le mini- •·
mum de carburant, ou en agissant pendant une durée imposée. Le problème •.
est plus complexe que celui du balayage paramétrique. Pour ce dernier, l'ité-
ration se fait en "boucle ouverte" les changements de valeur du paramètre
s'effectuant suivant un programme connu d'avance.
Par contre, dans les problèmes d'optimalisation, l'itération se
fait en 1 'boucle fermée' 1 • Les modifications apportées aux paramètres sont
fonction des résultats obtenus, la réaction traduisant les lois d'action imposées.
7-6
0
telle que la condition finale ( %~) 1=O
(7. 1.)
d c (t)
=- a . C
n
(t)
dt
7. II. 2. Premier pas des calculateurs numériques vers une utilisation hybride :
la programmation par blocs orientés.
(7. 2) [-~- ( Ài ) = f
Ox.1
dans laquelle les À . et f sont des fonctions connues ou inconnues des variables
1
d'espace x. et de la variable de temps t.
1
La jonction des noeuds entre eux au moyen d'impédances calculées
par des relations d'identification, permet la représentation automatique du pre-
mier membre de (7. 2) ; les conditions aux limites sont supposées imposées
correctement. Les intensités I envoyées en chacun des noeuds, .introduisent les
valeurs des seconds membres.
Dès que le réseau est construit et les conditions aux limites impo-
sées, on obtient une représentation automatique et instantanée du premier mem-
bre. Lorsque les À . ou fonction f sont inconnus, il est nécessaire de faire des
1
approximations successives sur les injections I aux noeuds ; ces dernières re-
présentent alors tous les termes inconnus qui ont été regroupés au second membre.
7-11
1-----~5 ( /
~ ·~ converli.sseu/'
1----~~"'1:
Réseau t~
-----;-~ A. N 1------~
1-------l--~ ~ ~
1-----~§ ~
L--.---,,..--,,.--,r--'
Ca/culalevr
Injec!eur.s Ul?llé 1-------..1
A
.....-------1 lo.:Jirve
Commutateur
d'ehfrée .,..___ _ ____.
~--!~-
.,... ...
~
Con ver!isseur
- N.A
Fig. 7. 2.
Il comporte essentiellement :
- un calculateur numérique qui fournit séquentiellement sous forme de nombres
binaires les valeurs des injections à imposer au cours d'une itération de la
méthode des approximations successives.
7-12
~ Echanf.
., ,l ;t
2'111 ef . ~ée 'r?v>l . _111
~ 1'1émoire'.$
Cokulofeur ~ -;:>cin~ n
2
~~J~\~
- l'~·
t.\\ ~
Ill
"'QI
t:
Ill ~0
lo.Ji<Jves """-
p
.s;jnoox los119ues
'1 ""
r
Fig. 7.3.
7-14
- des amplificateurs opérationnels dont le contrôle des modes se fait par si~
relativement plus faible que celui des convertisseurs de 1'autre type, on en trouve
généralement un par canal. Ils sont précédés de registres tampons.
tion doit avoir un cycle de base aussi court que possible et être organisé pour
contenir en mémoire de nombreux sous-programmes.
1 °) Précision.
~
~
C4
,2'
.. ~
~
~
..
<Il
.t:...
ll ..,
"'~
·~
"'".;:::...<> '~
'?$
-ô
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<;:.0 ~
-'?
. v
·~
·~ s~
-~- C'f
~
~
}
~ ~
""'~ t\:
~
0
~
7-20
Aérodynami_que
Position et vitesse de
l'engin
Tra:nsformaUon en axes
!Rotation de la terre
géocentriques
pravité
~ntégration
ace élér a ti ons
angulaires
.. AJN +
_____ ...J
~
Fig. 7.5.
7-21
7. IV.. 5. Optimisation
Le calcul hybride est bien armé pour l'étude des problèmes d'op-
timisation.
Du côté numérique, le point faible réside dans la durée important~::
e 7. V. CONCLUSION.
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