Vous êtes sur la page 1sur 390

PARTIE 1 – Procédures d’appel d’offres 1

REPUBLIQUE DE COTE D'IVOIRE


Union - Discipline - Travail
---

MINISTERE DE l’EQUIPEMENT ET DE L’ENTRETIEN ROUTIER

PROJET D’INFRASTRUCTURES POUR LE DEVELOPPEMENT URBAIN ET LA


COMPETITIVITE DES AGGLOMERATIONS SECONDAIRES
(PIDUCAS)

CREDIT IDA N° 6062 CI

COMPOSANTE 1 : AMELIORATION DE LA PERFORMANCE


DES INFRASTRUCTURES ECONOMIQUES
Sous Composante 1.2 : SAN PEDRO

DOSSIER D’APPEL D’OFFRES NATIONAL


TRAVAUX D’AMENAGEMENT D’UNE AIRE DE
REPOS DANS LA VILLE DE SAN PEDRO EN COTE
D’IVOIRE AVEC UNE VOIE D’ACCES

Appel d’Offres National No: T……………./2022

Mars 2022
Sommaire

PARTIE 1 – PROCÉDURES D’APPEL D’OFFRES

Section I. Instructions aux soumissionnaires (IS)


Cette Section fournit aux soumissionnaires les informations utiles pour préparer leur
soumission. Elle prévoit la soumission en une enveloppe unique. Elle comporte aussi
des renseignements sur la soumission, l’ouverture des plis et l’évaluation des offres, et
sur l’attribution des marchés. Les dispositions figurant dans cette Section I ne
doivent pas être modifiées.
Section II. Données particulières de l’appel d’offres (DPAO)
Cette Section énonce les dispositions propres à chaque passation de marché, qui
complètent les informations ou conditions figurant à la Section I, Instructions aux
soumissionnaires.
Section III. Critères d’évaluation et de qualification
Cette Section indique les critères utilisés pour déterminer l’offre évaluée la plus
avantageuse. L’offre la plus avantageuse est l’offre présentée par le Soumissionnaire
qui satisfait aux conditions de qualifications et dont l’offre :
(a) Est conforme pour l’essentiel au Dossier d’appel d’offres (DAO), et
(b) Est évaluée comme présentant le moindre coût.
Section IV. Formulaires de soumission
Cette Section contient les modèles des formulaires dont la Lettre de Soumission, le
Bordereau des Prix et le Détail quantitatif et estimatif ou le Programme d’Activités, les
formulaires de la Proposition technique, les formulaires de qualification, la Garantie
d’offre et autres formulaires à utiliser par le Soumissionnaire pour la préparation de
son offre après les avoir dûment complétés.
Section V. Pays éligibles
Cette Section contient les renseignements concernant les critères d’éligibilité.
Section VI. Fraude et Corruption
Cette Section contient les dispositions concernant la fraude et la corruption applicables
à la procédure d’appel d’offres.

PARTIE 2 – SPECIFICATIONS DES TRAVAUX


Section VII. Spécifications techniques et plans
Dans cette Section figurent les Spécifications techniques, les plans décrivant les
travaux devant être réalisés et les autres informations décrivant les Travaux faisant
l’objet de l’appel d’offres. Les Spécifications pour les Travaux doivent également
comprendre les exigences environnementales, sociales (y compris les dispositions sur
l’exploitation et les abus sexuels (EAS) et les violences à caractère sexiste (VCS)),
hygiène et sécurité (ESHS) que l’Entrepreneur doit satisfaire en exécutant les Travaux.

PARTIE 3 – MARCHÉ
Section VIII. Cahier des Clauses administratives générales (CCAG)
Cette Section contient les dispositions générales applicables à tous les marchés.
La formulation des clauses de cette Section ne doit pas être modifiée.
Section IX. Cahier des Clauses administratives particulières (CCAP)
Cette Section, qui énonce les clauses propres à chaque marché, et modifie ou complète
la Section VIII, Cahier des Clauses administratives générales, sera préparée par le
Maître de l’Ouvrage.
Section X. Formulaires du Marché
Cette Section contient le modèle de Lettre de marché, le modèle d’Acte
d’Engagement et autres formulaires pertinents.
AVIS D’APPEL D’OFFRES (AAO)
AVIS D’APPEL D’OFFRES (AAO)
Nom du pays : République de Côte d’Ivoire
Nom du Projet : Projet d’Infrastructures pour le Développement Urbain et la Compétitivité des
Agglomérations Secondaires (PIDUCAS)
CREDIT IDA N° 6062 CI

Appel d’Offre National N° T ………………../2022 : pour les travaux d’aménagement d’infrastructures


routières dans la ville de San Pedro
Travaux d’aménagement d’une aire de repos dans la ville de San Pedro en Côte d’Ivoire avec une voie
d’accès

1. Cet Avis d’appel d’offres fait suite à l’Avis Général de Passation des Marchés paru dans le
«Développement Business».
2. Le Gouvernement de la République de Côte d’Ivoire a reçu un crédit de l’Association Internationale
pour le Développement (IDA) d’un montant équivalent à 128 millions de $ US pour le financement
des activités du Projet d’Infrastructures pour le Développement Urbain et la Compétitivité
des Agglomérations Secondaires (PIDUCAS) évalué à 119,9 millions d’euros. Il a l’intention
d’utiliser une partie de ce crédit pour effectuer des paiements autorisés au titre des marchés relatifs aux
travaux d’aménagement d’infrastructures routières dans la ville de San Pedro.
3. La Cellule de Coordination du Projet d’Infrastructures pour le Développement Urbain et la
Compétitivité des Agglomérations Secondaires (PIDUCAS), agissant au nom et pour le compte du
Ministère des Equipements et de l’Entretien Routier, sollicite des offres sous plis fermé de la part de
soumissionnaires éligibles et répondant aux qualifications requises pour exécuter en lot unique les
travaux d’aménagement d’infrastructures routières dans la ville de San Pedro comme suit :

Travaux d’aménagement d’une aire de repos dans la ville de San Pedro en Côte d’Ivoire avec
une voie d’accès.

Le délai d’exécution de ces travaux est de neuf (09) mois.

NB : Tout délai supérieur au délai administratif entraine le rejet de l’offre.


Le marché issu de cet appel d’offres sera passé sur prix unitaire.
4. Les soumissionnaires éligibles et intéressés peuvent obtenir des informations auprès de la Cellule de
Coordination du Projet de Renaissance des Infrastructures en Côte d’Ivoire et prendre
connaissance des documents d’Appel d’offres à l’adresse indiquée ci-dessous de 9 heures à 12 heures
et de 14 heures à 17 heures Temps Universel.
5. Les soumissionnaires intéressés peuvent consulter gratuitement ou obtenir le Dossier d’Appel d’Offres
complet en français à l’adresse mentionnée ci-dessous contre un paiement non remboursable de la
somme de Cinquante mille (50 000) francs CFA. Le paiement pourra se faire en versement espèces,
par chèque certifié auprès de l’Agence Comptable du PIDUCAS ou dépôt direct sur le compte ouvert
à la Société Ivoirienne de Banque (SIB), sous le numéro CI007 01052900009143160 37 intitulé
« COMPTE PROJET/ RESSOURCES PROPRES/PIDUCAS ».
6. Les Instructions aux Soumissionnaires et les Cahier des Clauses Administratives et Générales sont
ceux du Dossier Type d’Appel d’Offres pour Travaux – Droit Civil, version janvier 2012 révisé en
janvier 2017 dans le but de renforcer la performance environnementale et sociale et en matière
d’hygiène et de sécurité.
7. Les offres devront être soumises à l’adresse ci-dessous au plus tard le jeudi 05 mai 2022 à 11 heures
00 minute Temps Universel. La soumission des offres par dépôt physique est autorisée. Toute
offre arrivée après l’expiration du délai limite de remise des offres sera écartée.

Les offres doivent comprendre une garantie de l’offre, pour un montant de Soixante-cinq millions
(65 000 000) de francs CFA. La garantie d’offre sera délivrée par une banque ou une institution
financière (telle une compagnie d’assurance en provenance d’une source reconnue, établie dans un
pays satisfaisant aux critères d’origine figurant à la Section V. Pays Eligibles) agrée par le Ministère
de l’Economie et des Finances de Côte d’Ivoire. La Garantie de soumission sera une garantie à
première demande et se présentera sous l’une des formes ci-après, au choix du Soumissionnaire : a)
une garantie de soumission émise par une banque ou une institution financière (telle une compagnie
d’assurances ou un organisme de caution) ; b) un crédit documentaire irrévocable ; ou c) un chèque
de banque ou un chèque certifié ; ou toute autre garantie mentionnée, le cas échéant, dans les DPAO.
Si un soumissionnaire produit une garantie d’offres émanant d’une banque étrangère (banque hors
espace UEMOA), celle-ci doit être accompagnée d’une convention signée entre le garant et une banque
établie en Côte d’Ivoire ou dans l’espace UEMOA.
La période de validité de la garantie d’offre est de 154 jours à compter de la date limite de dépôt des
offres (soit les 126 jours du délai de validité de l’offre plus 28 jours).

8. Les offres seront ouvertes en présence des représentants des soumissionnaires qui le souhaitent à la
salle de conférence à l’adresse indiquée ci-dessous le même le jeudi 05 mai 2022 à 11 heures 30
minutes Temps Universel.

Après l’heure limite de dépôt des offres, l’ouverture des offres sera effectuée par La présence
physique d’un seul représentant de chaque soumissionnaire est autorisée à l’ouverture des offres.
Cependant, en raison de la crise sanitaire liée au COVID-19, il est fortement recommandé aux
soumissionnaires d’assister à cette ouverture par vidéoconférence qui sera enregistrée et un
Procès-Verbal (PV) leur sera transmis.

9. La passation du Marché sera conduite par Appel d‘offres national (AON) tel que définie dans les
« Directives : passation des marchés de fournitures, de travaux et de services (autres que les services
de consultants) par les Emprunteurs de la Banque mondiale dans le cadre des Prêts de la BIRD et des
Crédits et Dons de l‘AID » édition janvier 2011 révisée en juillet 2014, et ouvert à tous les
soumissionnaires de pays éligibles tels que définis dans les Directives.
10. Le marché issu du présent appel d’offres sera soumis aux formalités de timbres d’enregistrement et de
redevance de régulation ANRMP (0,5% du montant hors taxes) aux frais du titulaire du marché.

11. Les exigences en matière de qualification sont :


(a) Avoir accès à des financements tels que des avoirs liquides, lignes de crédit, autres que l’avance
de démarrage éventuelle, à hauteur d’un milliard (1 000 000 000) de FCFA.
(b) Disposer du matériel essentiel spécifié dans la section III- Critères d’évaluation du Dossier
d’Appel d’Offres.
(c) Disposer du personnel nécessaire spécifié dans la section III- Critères d’évaluation du Dossier
d’Appel d’Offres.
Les autres critères de qualification sont détaillés dans la section III du Dossier d’Appel
d’Offres.

12. L’adresse à laquelle il est fait référence pour l’achat du dossier est :
Agence Comptable du Projet d’Infrastructures pour le Développement Urbain et la
Compétitivité des Agglomérations Secondaires (PIDUCAS)
sise à Cocody Attoban lot n°1848 lot 108, Abidjan-Cote d’Ivoire
Numéro de téléphone : (225) 27 22 46 73 88
Numéro de télécopie : (225) 27 22 46 54 14
Email : gekpini@gmail.com copie à olivier_broukodou@yahoo.com

13. L’adresse à laquelle il est fait référence pour le dépôt et l’ouverture des offres est :
Cellule de Coordination du Projet de Renaissance des Infrastructures en Côte d’Ivoire,
Sise aux II plateaux –vallons, Cité LEMANIA, lot N° 1802 Cocody
Abidjan-Cote d’Ivoire, 08 BP 2346 ABIDJAN
Numéro de téléphone : (225 27 22 40 90 90
Numéro de télécopie : (225) 27 22 41 35 59
Email : gekpini@gmail.com copie à olivier_broukodou@yahoo.com
PARTIE 1 – Procédures d’appel d’offres 1

PARTIE 1 – Procédures d’appel


d’offres
Section I. Instructions aux soumissionnaires 2

Section I. Instructions aux soumissionnaires


Table des articles

A. Généralités ....................................................................................................................4
1. Objet du Marché ................................................................................................4
2. Origine des fonds ...............................................................................................4
3. Pratiques de Fraude et Corruption .....................................................................4
4. Candidats admis à concourir ..............................................................................5
5. Matériaux, matériels et Services répondant aux critères de provenance ...........6

B. Contenu du Dossier d’Appel d’offres .........................................................................7


6. Sections du Dossier d’Appel d’Offres ...............................................................7
7. Éclaircissements apportés au Dossier d’Appel d’Offres,
visite du site et réunion préparatoire ..................................................................7
8. Modifications apportées au Dossier d’Appel d’Offres ......................................8

C. Préparation des offres..................................................................................................8


9. Frais afférents à la soumission ...........................................................................8
10. Langue de l’offre................................................................................................9
11. Documents constitutifs de l’offre.......................................................................9
12. Lettre de soumission, bordereau des prix et détail quantitatif et estimatif ........9
13. Variantes ............................................................................................................9
14. Prix de l’offre et rabais ....................................................................................10
15. Monnaies de l’offre ..........................................................................................11
16. Documents constituant la proposition technique .............................................11
17. Documents attestant de l’éligibilité et des qualifications du soumissionnaire 11
18. Période de validité des offres ...........................................................................11
19. Garantie de soumission ....................................................................................12
20. Forme et signature de l’offre............................................................................13

D. Remise des Offres et Ouverture des plis ..................................................................14


21. Cachetage et marquage des offres....................................................................14
22. Date et heure limite de remise des offres .........................................................14
23. Offres hors délai ...............................................................................................14
24. Retrait, substitution et modification des offres ................................................15
25. Ouverture des plis ............................................................................................15

E. Évaluation et comparaison des offres ......................................................................16


26. Confidentialité..................................................................................................16
27. Éclaircissements concernant les Offres ...........................................................16
28. Divergences, réserves ou omissions ................................................................17
29. Conformité des offres ......................................................................................17
30. Non-conformité, erreurs et omissions ..............................................................17
31. Correction des erreurs arithmétiques ...............................................................18
Section I. Instructions aux soumissionnaires 3

32. Conversion en une seule monnaie....................................................................18


33. Marge de préférence ........................................................................................18
34. Sous-traitants....................................................................................................18
35. Évaluation des Offres .......................................................................................19
36. Comparaison des Offres ...................................................................................19
37. Qualification du Soumissionnaire ....................................................................20
38. Droit du Maître de l’Ouvrage d’accepter et ter les offres ................................20

F. Attribution du Marché ..............................................................................................20


39. Critères d’attribution ........................................................................................20
40. Notification de l’attribution du Marché ...........................................................20
41. Signature du Marché ........................................................................................21
42. Garantie de bonne exécution ............................................................................21
43. Conciliateur ......................................................................................................21
Section I. Instructions aux soumissionnaires 4

Section I. Instructions aux soumissionnaires


A. Généralités

1. Objet du Marché 1.1 Faisant suite à l’Avis d’Appel d’Offres indiqué dans les Données Particulières de
l’Appel d’Offres (DPAO), le Maître de l’Ouvrage tel qu’il est indiqué dans les DPAO
publie le présent Dossier d’Appel d’Offres en vue de la réalisation des Travaux
spécifiés à la Section VII-Spécifications techniques et plans. Le nom, le numéro
d’identification et le nombre de lots distincts faisant l’objet de l’Appel d’Offres (AO)
figurent dans les DPAO.
1.2 Dans le présent Dossier d’Appel d’Offres :
(a) Le terme « par écrit » signifie communiqué sous forme écrite (par courrier
postal, courriel, télécopie, incluant si cela est indiqué dans les DPAO, la
distribution ou la remise par le canal du système d’achat électronique utilisé par
le Maître de l’Ouvrage) avec accusé de réception ;
(b) Si le contexte l’exige, le singulier désigne le pluriel, et vice versa ; et
(c) Le terme « jour » désigne un jour calendaire, sauf s’il est indiqué qu’il s’agit de
« jour ouvrable ». Un jour ouvrable est un jour de travail officiel de
l’Emprunteur, à l’exclusion des jours fériés officiels de l’Emprunteur.

2. Origine des fonds 2.1 L’Emprunteur ou le bénéficiaire (ci-après dénommé « l’Emprunteur »), identifié dans
les DPAO, a sollicité ou obtenu un Prêt/Crédit/Don (ci-après dénommé « les fonds »)
de la Banque internationale pour la Reconstruction et le Développement ou de
l’Association internationale de Développement (ci-après dénommée la « Banque »),
d’un montant spécifié dans les DPAO en vue de financer le projet décrit dans les
DPAO. L’Emprunteur a l’intention d’utiliser une partie de ces fonds pour effectuer des
paiements autorisés au titre du Marché pour lequel le présent appel d’offres est lancé.
2.2 La Banque n’effectuera les paiements qu’à la demande de l’Emprunteur, après avoir
approuvé lesdits paiements, conformément aux articles et conditions de l’accord de
financement intervenu entre l’Emprunteur et la Banque pour l’octroi d’un prêt, crédit
ou don (ci-après dénommé « l’Accord de financement ») et ces paiements seront
soumis à tous égards aux clauses et conditions dudit Accord de financement. L’Accord
de financement interdit tout retrait du Compte de prêt destiné au paiement de toute
personne physique ou morale, ou de toute importation de fournitures, matériels,
équipement ou matériaux lorsque, à la connaissance de la Banque, ledit paiement, ou
ladite importation, tombe sous le coup d’une interdiction prononcée par le Conseil de
Sécurité de l’Organisation des Nations Unies, au titre du Chapitre VII de la Charte des
Nations Unies. Aucune partie autre que l’Emprunteur ne peut se prévaloir de l’un
quelconque des droits stipulés dans l’Accord de prêt ni prétendre détenir une créance
sur les fonds provenant du financement.

3. Pratiques de Fraude 3.1 La Banque demande que les règles relatives aux pratiques de fraude et corruption telles
et Corruption qu’elles figurent à la Section VI soient appliquées.
3.2 Aux fins d’application de ces règles, les Soumissionnaires devront faire en sorte que la
Banque et ses agents puissent examiner les comptes, pièces comptables, relevés et
autres documents relatifs aux demandes de candidatures, soumissions des offres et à
l’exécution des marchés (en cas d’attribution) et à les soumettre pour vérification à des
auditeurs désignés par la Banque.
Section I. Instructions aux soumissionnaires 5

4. Candidats admis à 4.1 Les Soumissionnaires peuvent être constitués d’entreprises privées ou publiques (sous
concourir réserve des dispositions de l’article 4.5 des IS) ou de tout groupement les comprenant
au titre d’un accord existant ou tel qu’il ressort d’une intention de former un tel accord
supporté par une lettre d’intention et un projet d’accord de groupement. En cas de
groupement tous les membres le constituant seront solidairement responsables pour
l’exécution du Marché conformément à ses termes. Le groupement désignera un
Mandataire avec pouvoir de représenter valablement tous ses membres durant l’appel
d’offre, et en cas d’attribution du Marché à ce groupement, durant l’exécution du
Marché. A moins que le DPAO n’en dispose autrement, le nombre des participants au
groupement n’est pas limité.
4.2 Les Soumissionnaires ne peuvent être en situation de conflit d’intérêt et ceux dont il
est déterminé qu’ils sont dans une telle situation seront disqualifiés. Sont considérés
comme pouvant avoir un tel conflit avec l’un ou plusieurs intervenants au processus
d’Appel d’offres les Soumissionnaires dans les situations suivantes :
(a) Les Soumissionnaires placés sous le contrôle de la même entreprise ;
(b) Les Soumissionnaires qui reçoivent directement ou indirectement des subventions
l’un de l’autre ;
(c) Les Soumissionnaires qui ont le même représentant légal dans le cadre du présent
Appel d’offre ;
(d) Les Soumissionnaires qui entretiennent entre eux directement ou par
l’intermédiaire d’un tiers, des contacts leur permettant d’avoir accès aux
informations contenues dans leurs offres ou de les influencer ;
(e) Les Soumissionnaires qui participent à plusieurs offres dans le cadre du présent
Appel d’offres. La participation d’un Soumissionnaire à plusieurs offres
provoquera la disqualification de toutes les offres auxquelles il aura participé ;
toutefois, une entreprise peut figurer en tant que sous-traitant dans plusieurs offres ;
(f) Les Soumissionnaires ou l’une des firmes auxquelles ils sont affiliés qui ont fourni
des services de conseil pour la préparation des spécifications, plans, calculs et
autres documents pour les travaux qui font l’objet du présent Appel d’offres ; ou
(g) Le Soumissionnaire qui a lui-même, ou l’une des firmes auxquelles il est affilié, a
été recruté ou doit l’être par l’Emprunteur ou le Maître de l’Ouvrage, pour effectuer
la supervision ou le contrôle des Travaux dans le cadre du Marché.
(h) Le Soumissionnaire qui fournit des biens, des travaux ou des services autres que
des services de consultant qui font suite ou sont liés directement aux services de
conseil fournis pour la préparation ou l’exécution du Projet mentionné au l’article
2.1 des IS, qu’il avait lui-même fournis ou qui avaient été fournis par toute autre
entreprise qui lui est affiliée et qu’il contrôle directement ou indirectement ou qui
le contrôle ou avec laquelle il est soumis à un contrôle commun.
(i) Les Soumissionnaires qui entretiennent une étroite relation d’affaires ou de famille
avec un membre du personnel de l’Emprunteur (ou du personnel de l’entité
d’exécution du Projet ou d’un bénéficiaire d’une partie du Prêt) : (i) qui intervient
directement ou indirectement dans la préparation du Dossier d’appel d’offres ou
des Spécifications du Marché, et/ou dans le processus d’évaluation des Offres ; ou
(ii) qui pourrait intervenir dans l’exécution ou la supervision de ce même Marché,
sauf si le conflit qui découle de cette relation a été réglé d’une manière satisfaisante
pour la Banque pendant le processus de sélection et l’exécution du marché .
Section I. Instructions aux soumissionnaires 6

4.3 Sous réserve des dispositions de l’article 4.7 des IS, un Soumissionnaire, ainsi que les
entités qui le constituent, doit avoir la nationalité d’un des pays éligibles tels que
définis dans la Section V. du présent document-Pays éligibles. Un Soumissionnaire
sera réputé avoir la nationalité d'un pays donné s’il y est constitué en société, ou
enregistré, et soumis à son droit, tel qu’il ressort de ses statuts ou documents
équivalents et de ses documents d'enregistrement. Ce critère s’appliquera également à
la détermination de la nationalité des sous-traitants et fournisseurs du Marché.
4.4 Un soumissionnaire faisant l’objet d’une sanction prononcée par la Banque
conformément à l’Article 3 .1 des IS, notamment au titre des Directives de la Banque
pour la Prévention et la lutte contre la corruption dans les projets financés par les prêts
de la BIRD et les dons et crédits de l’IDA (« les Directives sur la prévention de la
corruption »), sera exclue de toute pré-qualification ou attribution et de tout autre
bénéfice (financier ou autres) d’un marché financé par la Banque durant la période que
la Banque aura déterminée. La liste des exclusions est disponible à l’adresse
électronique mentionnée aux DPAO.
4.5 Les établissements publics du pays du Maître de l’Ouvrage sont admis à participer à
la condition qu‘ils puissent établir (i) qu’ils jouissent de l’autonomie juridique et
financière, (ii) qu’ils sont régis par les règles du droit commercial, et (iii) qu’ils ne
dépendent pas du Maître de l’Ouvrage. A cette fin, les établissements publics doivent
fournir tout document (y compris leurs statuts) permettant d’établir à la satisfaction de
la Banque (i) qu’ils ont une personnalité juridique distincte de celle de l’Etat, (ii) qu’ils
ne reçoivent aucune subvention publique ou aide budgétaire importante, (iii) qu’ils
sont régis par les dispositions du droit commercial et qu’ en particulier ils ne sont pas
tenus de reverser leurs excédents financiers à l’Etat, qu’ils peuvent acquérir des droits
et des obligations, emprunter des fonds, sont tenus du remboursement de leurs dettes
et peuvent faire l’objet d’une procédure de faillite, et (iv) le Maître de l’ouvrage ou
l’entité en charge de l’attribution du marché n’est pas leur organe de tutelle, en
situation de les contrôler, les superviser ou d’exercer sur eux une influence.
4.6 Le Soumissionnaire ne devra pas faire l’objet d’une exclusion temporaire par le Maître
de l’Ouvrage au titre d’une Déclaration de garantie de soumission.
4.7 Les entreprises et les individus en provenance des pays énumérés à la Section V sont
inéligibles à la condition que (a) la loi ou la réglementation du pays de l’Emprunteur
interdise les relations commerciales avec le pays de l’entreprise, sous réserve qu’il soit
établi à la satisfaction de la Banque que cette exclusion n’empêche pas le jeu efficace
de la concurrence pour les Travaux objet du présent Appel d’offres ; ou (b) si, en
application d’une décision prise par le Conseil de Sécurité des Nations Unies au titre du
Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, le pays de l’Emprunteur interdit toute
importation de fournitures en provenance du pays de l’entreprise ou tout paiement aux
personnes physiques ou morales dudit pays.
4.8 Le présent appel d’offres est ouvert aux seuls candidats pré-qualifiés, à moins que les
DPAO n’en disposent autrement.
4.9 Le Soumissionnaire doit fournir tout document que le Maître de l’Ouvrage peut
raisonnablement exiger, établissant à la satisfaction du Maître de l’Ouvrage qu’il
continue d’être admis à concourir.

5. Matériaux, matériels 5.1 Sous réserve des dispositions figurant à la Section V, Pays éligibles, tous les matériaux,
et Services répondant matériels, équipements et services faisant l’objet du présent marché et financés par la
aux critères de Banque peuvent provenir de tout pays et les dépenses pour les besoins du Marché
provenance seront limitées à de tels matériaux, matériels, équipements et services. Les
Section I. Instructions aux soumissionnaires 7

soumissionnaires peuvent se voir demander par le Maître de l’Ouvrage de justifier la


provenance de ces matériaux, matériels, équipements et services.

B. Contenu du Dossier d’Appel d’offres

6. Sections du Dossier 6.1 Le Dossier d’Appel d’Offres comprend toutes les Sections dont la liste figure ci-après.
d’Appel d’Offres Il doit être interprété à la lumière des additifs issus conformément à l’article 8 des IS.
PARTIE 1 : Procédures d’appel d’offres
• Section I. Instructions aux soumissionnaires (IS)
• Section II. Données particulières de l’appel d’offres (DPAO)
• Section III. Critères d’évaluation et de qualification
• Section IV. Formulaires de soumission
• Section V. Pays éligibles
• Section VI. Règles de la Banque en matière de Fraude et Corruption
PARTIE 2 : Spécifications des Travaux
• Section VII. Spécifications techniques et plans
PARTIE 3 : Marché
• Section VIII. Cahier des Clauses administratives générales (CCAG)
• Section IX. Cahier des Clauses administratives particulières (CCAP)
• Section X. Annexe au Cahier des Clauses administratives particulières -
Formulaires du Marché
6.2 L’Avis d’Appel d’Offres publié par le Maître de l’Ouvrage ne fait pas partie du
Dossier d’appel d’offres.
6.3 Le Maître de l’Ouvrage ne peut être tenu responsable vis-à-vis des Soumissionnaires
de l’intégrité du Dossier d’Appel d’offres, des réponses aux demandes de
clarifications, du compte rendu de la réunion préparatoire précédant le dépôt des
Offres (le cas échéant) et des additifs au Dossier d’Appel d’Offres conformément à
l’article 8 des IS, s’ils n’ont pas été obtenus directement auprès de lui. En cas de
contradiction, les documents directement issus par le Maître de l’Ouvrage auront
précédence.
6.4 Le Soumissionnaire devra examiner l’ensemble des instructions, formulaires,
conditions et spécifications figurant au Dossier d’Appel d’Offres. Il lui appartient de
fournir tous les renseignements et documents demandés dans le Dossier d’Appel
d’Offres.

7. Éclaircissements 7.1 Un soumissionnaire souhaitant obtenir des éclaircissements sur le Dossier d’Appel
apportés au Dossier d’Offres devra contacter le Maître de l’Ouvrage, par écrit, à l’adresse du Maître de
d’Appel d’Offres, l’Ouvrage indiquée dans les DPAO ou soumettra sa demande au cours de la réunion
visite du site et préparatoire prévue, le cas échéant, en application des dispositions de l’article 7.4 des
réunion préparatoire IS. Le Maître de l’Ouvrage répondra par écrit à toute demande d’éclaircissements reçue
au plus tard quatorze jours (14) jours avant la date limite de dépôt des offres. Il
adressera une copie de sa réponse (indiquant la question posée mais sans mention de
son origine) à tous les soumissionnaires qui auront obtenu le Dossier d’Appel d’Offres
conformément à l’article 6.3 des IS. Si les DPAO le prévoient, le Maître de l’Ouvrage
publiera également sa réponse sur site internet identifié dans les DPAO. Au cas où le
Section I. Instructions aux soumissionnaires 8

Maître de l’Ouvrage jugerait nécessaire de modifier le Dossier d’Appel d’Offres pour


donner suite aux éclaircissements demandés, il le fera conformément à la procédure
stipulée aux articles 8 et 22.2 des IS.
7.2 Il est recommandé au Soumissionnaire de visiter et d’inspecter le site des travaux et ses
environs et d’obtenir par lui-même, et sous sa propre responsabilité, tous les
renseignements qui peuvent être nécessaires pour la préparation de son offre et la
signature d’un marché pour l’exécution des Travaux. Les coûts liés à la visite du site
sont entièrement à la charge du Soumissionnaire.
7.3 Le Maître de l’Ouvrage autorisera le Soumissionnaire et ses employés ou agents à
pénétrer dans ses locaux et sur ses terrains aux fins de ladite visite, mais seulement à
la condition expresse que le Soumissionnaire, ses employés et agents dégagent le
Maître de l’Ouvrage, ses employés et agents, de toute responsabilité pouvant en
résulter et les indemnisent si nécessaire, et qu’ils demeurent responsables des accidents
mortels ou corporels, des pertes ou dommages matériels, coûts et frais encourus du fait
de cette visite.
7.4 Lorsque les DPAO le prévoient, le représentant que le Soumissionnaire aura désigné
est invité à assister à une réunion préparatoire sur le Site des Travaux. L’objet de la
réunion est d’éclaircir tout point et de répondre à toutes questions qui pourraient être
soulevées à ce stade.
7.5 Il est demandé au Soumissionnaire de soumettre, dans la mesure du possible, toutes ses
questions par écrit, de façon à ce qu’elles parviennent au Maître de l’Ouvrage au plus
tard une semaine avant la réunion préparatoire.
7.6 Le compte-rendu de la réunion, le cas échéant, incluant le texte des questions posées
par les Soumissionnaires (sans en identifier la source) et des réponses données, y
compris les réponses préparées après la réunion, sera transmis sans délai à tous ceux
qui ont obtenu le Dossier d’Appel d’Offres en conformité avec les dispositions de
l’article 6.3 des IS. Toute modification des documents d’appel d’offres qui pourrait
s’avérer nécessaire à l’issue de la réunion préparatoire sera faite par le Maître de
l’Ouvrage par la publication d’un additif conformément aux dispositions de l’article 8
des IS, et non par le canal du compte-rendu de la réunion préparatoire. Le fait qu’un
soumissionnaire n’assiste pas à la réunion préparatoire à l’établissement des offres ne
constituera pas un motif de rejet de son offre.

8. Modifications 8.1 Le Maître de l’Ouvrage peut à tout moment avant la date limite de dépôt des offres,
apportées au Dossier modifier le Dossier d’Appel d’Offres en publiant un additif.
d’Appel d’Offres
8.2 Tout additif publié sera considéré comme faisant partie intégrante du Dossier d’Appel
d’Offres et sera communiqué par écrit à tous les Soumissionnaires éventuels qui ont
obtenu le Dossier d’Appel d’Offres du Maître de l’Ouvrage en conformité avec les
dispositions de l’article 6.3 des IS. Le Maître de l’Ouvrage publiera immédiatement
l’additif sur la page Web identifiée à l’article 7.1 des IS.
8.3 Afin de laisser aux soumissionnaires éventuels un délai raisonnable pour prendre en
compte l’additif lors de la préparation de leur offre, le Maître de l’Ouvrage peut, à sa
discrétion, reporter la date limite de remise des Offres conformément aux dispositions
de l’article 22.2 des IS.

C. Préparation des offres

9. Frais afférents à la 9.1 Le soumissionnaire supportera tous les frais afférents à la préparation et à la
soumission présentation de son offre, et le Maître de l’Ouvrage ne sera en aucun cas responsable
Section I. Instructions aux soumissionnaires 9

de ces frais ni tenu de les régler, quels que soient le déroulement et l’issue de la
procédure d’Appel d’offres.

10. Langue de l’offre 10.1 L’Offre, ainsi que toute la correspondance et tous les documents la concernant
échangés entre le Soumissionnaire et le Maître de l’Ouvrage seront rédigés dans la
langue indiquée dans les DPAO. Les documents complémentaires et les publications
fournis par le Soumissionnaire dans le cadre de la soumission peuvent être rédigés dans
une autre langue à condition d’être accompagnés d’une traduction des passages
pertinents à l’offre dans la langue indiquée dans les DPAO, auquel cas, aux fins
d’interprétation de l’offre, la traduction fera foi.

11. Documents 11.1 L’offre comprendra les documents suivants :


constitutifs de l’offre
(a) La Lettre de Soumission préparée conformément aux dispositions de l’Article
12 des IS ;
(b) Les autres formulaires inclus dans la Section IV-Formulaires de
Soumission dûment remplis, y compris le Bordereau des Prix unitaires et le
Détail quantitatif et estimatif, remplis conformément aux dispositions des
articles 12 et 14 des IS ;
(c) la Garantie de Soumission ou la déclaration de garantie de l’offre établie
conformément aux dispositions de l’article 19.1 des IS ;
(d) des variantes, si leur présentation est autorisée, conformément aux dispositions
de l’article 13 des IS ;
(e) la confirmation par écrit de l’habilitation du signataire de l’offre à engager le
Soumissionnaire, conformément aux dispositions de l’article 20.3 des IS ;
(f) si l’appel d’offres a été précédé d’une pré-qualification, les documents attestant
que le Soumissionnaire continue à présenter les qualifications requises pour
exécuter le Marché ou lorsque l’appel d’offres n’a pas été précédé d’une pré-
qualification et que la qualification a posteriori est prévue conformément aux
dispositions de l’article 4.8 des IS, les documents attestant qu’il est qualifié pour
exécuter le Marché si son offre est retenue ;
(g) la Proposition technique soumise conformément à l’article 16 des IS ; et
(h) tout autre document requis par les DPAO.
11.2 En sus des documents requis à l’article 11.1 des IS, l’Offre présentée par un
Groupement d’entreprises devra inclure soit une copie de l’Accord de Groupement
liant tous les membres du Groupement, soit une lettre d’intention de constituer un tel
Groupement signée par tous les membres du Groupement et assortie d’un projet
d’accord.
11.3 Dans la Lettre de Soumission, le Soumissionnaire fournira les informations relatives
aux commissions et indemnités versées en relation avec son Offre.

12. Lettre de soumission, 12.1 Le Soumissionnaire établira son offre en remplissant la Lettre de Soumission inclue
bordereau des prix et dans la Section IV-Formulaires de soumission, sans apporter aucune modification à sa
détail quantitatif et présentation, et aucun autre format ne sera accepté, sous réserves des dispositions de
estimatif l’article 20.2 des IS. Toutes les rubriques devront être remplies et inclure les
renseignements demandés.

13. Variantes 13.1 Sauf disposition contraire figurant aux DPAO, les offres variantes ne seront pas prises
en compte
Section I. Instructions aux soumissionnaires 10

13.2 Lorsque les travaux peuvent être exécutés dans des délais d’exécution variables, les
DPAO préciseront ces délais, ainsi que la méthode retenue pour l’évaluation du délai
proposé par le Soumissionnaire.
13.3 Excepté dans le cas mentionné à l’article 13.4 ci-dessous, les Soumissionnaires
souhaitant offrir des variantes techniques devront d’abord chiffrer la solution de base
du Maître de l’Ouvrage telle que décrite dans le Dossier d’Appel d’Offres, et fournir
en outre tous les renseignements nécessaires à l’évaluation complète par le Maître de
l’Ouvrage de la variante proposée, y compris les plans, notes de calcul, spécifications
techniques, sous-détails de prix et méthodes de construction proposées, ainsi que tout
autre détail nécessaire. Seules les variantes techniques du Soumissionnaire ayant offert
l’offre conforme à la solution de base évaluée la moins disante pourront être retenues.
13.4 Lorsque les Soumissionnaires sont autorisés par les DPAO à soumettre des variantes
techniques pour certains éléments d’ouvrages, ces éléments seront identifiés dans les
DPAO ainsi que leur méthode d’évaluation, et décrits dans la Section VII-
Spécifications des Travaux.

14. Prix de l’offre 14.1 Les prix et rabais indiqués par le Soumissionnaire dans sa Lettre de Soumission, le
et rabais Bordereau des Prix unitaires et le Détail quantitatif et estimatif seront conformes aux
stipulations ci-après.
14.2 Le Soumissionnaire fournira tous les taux et prix figurant au Bordereau des Prix
unitaires et au Détail quantitatif et estimatif. Les postes pour lesquels aucun taux ou
prix n’aura été fourni par le Soumissionnaire ne feront l’objet d’aucun règlement par
le Maître de l’Ouvrage au cours de l’exécution du Marché, et seront réputés être inclus
dans les taux figurant au Bordereau des Prix unitaires et au Détail quantitatif et
estimatif. Tout poste ne figurant pas au Détail quantitatif et estimatif chiffré sera
considéré comme exclu de l’Offre et, dans la mesure où l’Offre est conforme pour
l’essentiel aux dispositions du Dossier d’Appel d’offres, sera évalué aux fins de
comparaison des Offres en utilisant la moyenne des valeurs fournies par ceux des
Soumissionnaires dont l’ Offre est conforme pour l’essentiel aux dispositions du
Dossier d’Appel d’offres.
14.3 Le montant devant figurer à la Soumission, conformément aux dispositions de l’article
12.1 des IS, sera le montant total de l’Offre, à l’exclusion de tout rabais éventuel.
14.4 Le Soumissionnaire indiquera les rabais et la méthode d’application desdits rabais dans
la Lettre de Soumission conformément à l’article 12.1 des IS.
14.5 A moins qu’il n’en soit stipulé autrement dans les DPAO et le CCAP, les prix indiqués
par le Soumissionnaire seront révisables durant l’exécution du Marché, conformément
aux dispositions de l’Article 10.4 du CCAG. Le Soumissionnaire devra fournir en
annexe à la Lettre de Soumission, les indices et paramètres retenus pour les formules
de révision des prix et présenter avec son offre tous les renseignements
complémentaires requis en vertu de l’Article 10.4 du CCAG. Le Maître de l’Ouvrage
pourra exiger du Soumissionnaire de justifier les paramètres qu’il propose.
14.6 Si l’article 1.1 des IS indique que l’appel d’offres est lancé pour plusieurs lots pouvant
faire l’objet de marchés séparés, les Soumissionnaires désirant offrir un rabais de prix
en cas d’attribution de plusieurs lots spécifieront les rabais applicables à chaque groupe
de lots ou à chaque lot. Les rabais proposés seront présentés conformément à l’article
14.4 des IS, à la condition toutefois que les offres pour l’ensemble des lots soient
soumises et ouvertes en même temps.
Section I. Instructions aux soumissionnaires 11

14.7 Tous les droits, impôts et taxes payables par l’Entrepreneur au titre du Marché, ou à tout
autre titre, vingt-huit (28) jours avant la date limite de dépôt des offres seront réputés
inclus dans les prix et dans le montant total de l’offre présentée par le Soumissionnaire.

15. Monnaies de l’offre 15.1 Les monnaies de l’Offre et les monnaies de règlement seront identiques et seront
conformes aux dispositions des DPAO.
15.2 Le Maître d’Ouvrage peut demander aux Soumissionnaires de justifier leurs besoins
en monnaies nationale et étrangères et d’établir que les montants inclus dans les prix
unitaires et totaux, et indiqués en annexe à la Soumission, sont raisonnables et
conformes aux dispositions du Dossier d’Appel d’Offres ; à cette fin, un état détaillé
de ses besoins en monnaies étrangères sera fourni par le Soumissionnaire.

16. Documents 16.1 Le Soumissionnaire devra fournir une proposition technique incluant un programme
constituant la des travaux et les méthodes d’exécution prévues, la liste du matériel, du personnel, le
proposition technique calendrier d’exécution et tout autre renseignement demandé à la Section IV-
Formulaires de Soumission. La proposition technique devra inclure tous les éléments
permettant d’établir que l’offre du Soumissionnaire est conforme aux exigences des
Spécifications et du Calendrier des Travaux.

17. Documents attestant 17.1 Conformément aux dispositions de la Section III - Critères d’évaluation et de
de l’éligibilité et des qualification, si l’appel d’offres a été précédé d’une pré-qualification, afin d’établir
qualifications du qu’il continue à présenter les qualifications requises au moment de la pré-qualification,
soumissionnaire le Soumissionnaire fournira les mises à jour de sa candidature à la pré-qualification
dans les formulaires correspondants figurant à la Section IV - Formulaires de
Soumission ; lorsque l’appel d’offres n’a pas été précédé d’une pré-qualification et que
la qualification a posteriori est prévue conformément aux dispositions de l’article 4.8
des IS, le Soumissionnaire fournira les informations requises en utilisant les
formulaires figurant à la Section IV- Formulaires de Soumission.
17.2 Lorsque l’article 33 des IS prévoit l’application de la préférence nationale, les
Soumissionnaires nationaux prétendant au bénéfice de cette préférence, que ce soit
individuellement ou en groupement, devront fournir tous les renseignements requis pour
satisfaire aux critères d’éligibilité à la préférence nationale, tels qu’indiqués à l’article 33
des IS.
17.3 Si l’appel d’offres a été précédé d’une pré-qualification, tout changement dans la
structure ou la composition du Soumissionnaire intervenu postérieurement à la Pré-
qualification et à l’Invitation à soumissionner sera soumis au Maître de l’Ouvrage au
plus tard 14 jours après la date de l’Invitation à soumissionner et sujet à l’approbation
écrite du Maître de l’Ouvrage avant la date limite fixée pour la remise des Offres. Une
telle approbation sera refusée si (i) le Soumissionnaire propose de s’associer avec un
Soumissionnaire (ou un des membres du groupement, le cas échéant) ; (ii) par suite
d’un tel changement le Soumissionnaire ne remplit plus pour l’essentiel les critères de
pré-qualification, ou (iii) si le Maître de l’Ouvrage considère qu’il en résulterait une
diminution notable de la concurrence. Tout changement de cette nature sera soumis.

18. Période de validité 18.1 Les offres demeureront valables pendant la période spécifiée dans les DPAO à compter
des offres de la date limite de dépôt des Offres fixée par le Maître de l’Ouvrage conformément à
l’article 22.1 des IS. Une offre valable pour une période plus courte sera considérée
comme non conforme et sera rejetée par le Maître de l’Ouvrage.
18.2 Exceptionnellement, avant l’expiration de la période de validité des offres, le Maître
de l’Ouvrage peut demander aux Soumissionnaires de proroger la durée de validité de
leur Offre. La demande et les réponses seront formulées par écrit. Lorsqu’ une Garantie
Section I. Instructions aux soumissionnaires 12

de Soumission ou une Déclaration de garantie de l’offre est exigée en application de


l’article 19 des IS, sa validité sera prolongée pour une durée correspondante. Un
Soumissionnaire peut refuser de proroger la validité de son offre sans perdre sa
garantie. Un soumissionnaire qui consent à cette prorogation ne se verra pas demander
de modifier son Offre, ni ne sera autorisé à le faire, sous réserve des dispositions de
l’article 18.3 des IS.
18.3 Si l’attribution est retardée de plus de cinquante-six (56) jours au-delà du délai initial
de validité de l’Offre, le prix du Marché sera actualisé comme suit :
(a) dans le cas d’un marché à prix ferme, le Montant du Marché sera égal au
Montant de l’Offre actualisé par le facteur figurant aux DPAO ;
(b) dans le cas d’un marché à prix révisable, le Montant du Marché sera le Montant
de l’Offre.
(c) dans tous les cas, les offres seront évaluées sur la base du Montant de l’Offre
sans prendre en considération l’actualisation susmentionnée.

19. Garantie de 19.1 Si cela est requis dans les DPAO, le Soumissionnaire fournira l’original d’une garantie
soumission de soumission ou d’une déclaration de garantie de soumission, qui fera partie
intégrante de son Offre. Lorsqu’une garantie de soumission est exigée, le montant et la
monnaie dans laquelle elle doit être libellée seront indiqués dans les DPAO.
19.2 La Déclaration de garantie de soumission se présentera selon le modèle présenté à la
Section IV – Formulaires de soumission.
19.3 Lorsqu’elle est requise par le présent article, la Garantie de soumission sera une
garantie à première demande et se présentera sous l’une des formes ci-après, au choix
du Soumissionnaire :
a) une garantie de soumission émise par une banque ou une institution financière
(telle une compagnie d’assurances ou un organisme de caution) ;
b) un crédit documentaire irrévocable ; ou
c) un chèque de banque ou un chèque certifié ; ou
d) toute autre garantie mentionnée, le cas échéant, dans les DPAO,
en provenance d’une source reconnue, établie dans un pays satisfaisant aux critères
d’origine figurant à la Section V. Pays Eligibles.
Si une garantie inconditionnelle est émise par une institution financière située en dehors
du pays du Maître de l’Ouvrage, l’institution financière émettrice devra avoir une
institution financière correspondante dans le pays du Maître de l’Ouvrage afin d’en
permettre l’exécution, le cas échéant, à moins que le Maître de l’Ouvrage n’ait donné
son accord par écrit, avant le dépôt de l’Offre, pour qu’une institution financière
correspondante dans le pays du Maître de l’Ouvrage ne soit pas requise. Dans le cas
d’une garantie bancaire, la garantie de soumission sera établie conformément au
formulaire figurant à la Section IV- Formulaires de Soumission, ou dans une autre
forme similaire pour l’essentiel et approuvée par le Maître de l’Ouvrage avant le dépôt
de l’Offre. La Garantie de soumission devra demeurer valide pour une période excédant
et vingt-huit jours (28) la durée initiale de validité de l’Offre et, le cas échéant, être
prorogée selon les dispositions de l’article 18.2 des IS.
19.4 Si une garantie de soumission est requise en application de l’article 19.1 des IS, toute
offre non accompagnée d’une garantie de soumission conforme pour l’essentiel sera
rejetée par le Maître de l’Ouvrage comme étant non conforme.
Section I. Instructions aux soumissionnaires 13

19.5 Si une garantie de soumission est requise en application de l’article 19.1 des IS, les
Garanties de soumission des Soumissionnaires non retenus leur seront restituées dans
les meilleurs délais après que le Soumissionnaire retenu aura signé le Marché et fourni
la garantie de bonne exécution et si cela est stipulé dans les DPAO, la garantie de
performance environnementale, sociale, hygiène et sécurité (ESHS) prescrites à
l’article 42 des IS.
19.6 La Garantie de soumission du Soumissionnaire retenu lui sera restituée dans les
meilleurs délais après la signature du Marché, contre remise de la Garantie de bonne
exécution, et si cela est stipulé dans les DPAO, la garantie de performance
environnementale, sociale, hygiène et sécurité (ESHS) requises.
19.7 La garantie de soumission peut être saisie ou la déclaration de garantie de soumission
mise en œuvre :
(a) si le Soumissionnaire retire son Offre pendant le délai de validité qu’il aura
spécifié dans sa Soumission, le cas échéant prorogé par le Soumissionnaire ; ou
(b) s’agissant du Soumissionnaire retenu, si ce dernier :
(i) manque à son obligation de signer le Marché en application de l’article
41 des IS ; ou
(ii) manque à son obligation de fournir la Garantie de bonne exécution et si
cela est stipulé dans les DPAO, la garantie de performance
environnementale, sociale, hygiène et sécurité (ESHS) en application de
l’article 42 des IS.
19.8 La garantie de soumission, ou la déclaration de garantie de soumission d’un
groupement d’entreprises sera libellée au nom du groupement qui a soumis l’Offre. Si
un groupement n’a pas été formellement constitué lors du dépôt de l’Offre, la garantie
de soumission ou la Déclaration de garantie de soumission de ce groupement sera
libellée au nom de tous les futurs membres du groupement, conformément au libellé
du projet d’accord de groupement mentionné aux articles 4.1 et 11.2 des IS.
19.9 Lorsqu’en application de l’article 19.1 des IS, aucune garantie de soumission n’est
exigée et si :
(a) sous réserve des dispositions de l’article 18.2 des IS, le Soumissionnaire retire
son Offre pendant le délai de validité mentionné dans le Formulaire de
soumission ; ou bien
(b) le Soumissionnaire retenu manque à son obligation de signer le Marché
conformément à l’article 41 des IS, ou de fournir la Garantie de bonne exécution
et si cela est stipulé dans les DPAO, la garantie de performance
environnementale, sociale, hygiène et sécurité (ESHS) conformément à l’article
42 des IS,
l’Emprunteur pourra disqualifier le Soumissionnaire de toute attribution de marché par
le Maître de l’Ouvrage pour la période de temps stipulée dans les DPAO.

20. Forme et signature 20.1 Le Soumissionnaire préparera un original des documents constitutifs de l’Offre tels
de l’offre que décrits à l’article 11 des IS, en indiquant clairement la mention « ORIGINAL ».
Une offre variante, lorsqu’elle est recevable, en application de l’article 13 des IS
portera clairement la mention « VARIANTE ». Par ailleurs, le Soumissionnaire
soumettra le nombre d’exemplaires supplémentaires de son Offre tel qu’il est indiqué
dans les DPAO, en mentionnant clairement sur ces exemplaires « COPIE ». En cas de
différences entre les copies et l’original, l’original fera foi.
Section I. Instructions aux soumissionnaires 14

20.2 L’original et toutes les copies de l’Offre seront dactylographiés ou écrits à l’encre
indélébile et seront signés par une personne dûment habilitée à signer au nom du
Soumissionnaire. Cette habilitation sera établie dans la forme spécifiée dans les
DPAO, et jointe à la Soumission. Le nom et le titre de chaque signataire devront être
dactylographiés ou imprimés sous la signature. Toutes les pages de l’Offre, à
l’exception des publications non modifiées, seront paraphées par la personne signataire
de l’Offre.
20.3 Les offres soumises par des entreprises groupées devront être signées au nom du
groupement par un représentant habilité du groupement de manière à engager tous les
membres du groupement et inclure le pouvoir du mandataire du groupement signé par
les personnes habilitées à signer au nom du groupement.
20.4 Tout ajout entre les lignes, rature ou surcharge, pour être valable, devra être signé ou
paraphé par la personne signataire.

D. Remise des Offres et Ouverture des plis

21. Cachetage et 21.1 Le Soumissionnaire placera l’original de son offre et toutes les copies, y compris les
marquage des offres variantes éventuellement autorisées en application de l’article 13 des IS, dans des
enveloppes séparées et cachetées, portant la mention « ORIGINAL-OFFRE DE
BASE », « ORIGINAL -VARIANTE » ou « COPIE –OFFRE DE BASE et COPIE-
VARIANTE », selon le cas. Toutes ces enveloppes seront elles-mêmes placées dans
une même enveloppe extérieure cachetée.
21.2 Les enveloppes intérieure et extérieure devront :
(a) comporter le nom et l’adresse du Soumissionnaire ;
(b) être adressées au Maître de l’Ouvrage conformément à l’article 22.1 des IS ;
(c) comporter l’identification de l’Appel d’offres conformément à l’article 1.1 des
IS ;
(d) comporter la mention de ne pas les ouvrir avant la date et l’heure fixées pour
l’ouverture des plis.
21.3 Si les enveloppes ne sont pas cachetées et marquées comme il est demandé ci-dessus,
le Maître de l’Ouvrage ne sera pas tenu responsable si l’offre est égarée ou ouverte
prématurément.

22. Date et heure limite 22.1 Les offres doivent être reçues par le Maître de l’Ouvrage à l’adresse indiquée dans les
de remise des offres DPAO et au plus tard à la date et à l’heure qui y sont spécifiées. Lorsque les DPAO
le prévoient, les Soumissionnaires devront avoir la possibilité de soumettre leur offre
par voie électronique. Dans un tel cas, les Soumissionnaires devront suivre la
procédure prévue aux DPAO.
22.2 Le Maître de l’Ouvrage peut, à sa discrétion, reporter la date limite de remise des
offres en modifiant le Dossier d’Appel d’Offres en application de l’article 8 des IS,
auquel cas, tous les droits et obligations du Maître de l’Ouvrage et des
Soumissionnaires régis par la date limite précédente seront régis par la nouvelle date
limite.

23. Offres hors délai 23.1 Le Maître de l’Ouvrage n’acceptera aucune offre arrivée après l’expiration du délai
de remise des offres conformément à l’article 22 des IS. Toute offre reçue par le
Maître de l’Ouvrage après la date et l’heure limite de dépôt des offres sera déclarée
hors délai, écartée et renvoyée au Soumissionnaire sans avoir été ouverte.
Section I. Instructions aux soumissionnaires 15

24. Retrait, substitution 24.1 Un Soumissionnaire peut retirer, remplacer, ou modifier son offre après l’avoir
et modification remise, par voie de notification écrite, dûment signée par un représentant habilité,
des offres assortie d’une copie de l’habilitation en application de l’article 20.2 des IS. La
modification ou l’offre de remplacement correspondante doit être jointe à la
notification écrite. Toutes les notifications devront être :
(a) préparées et délivrées en application des articles 20 et 21 des IS (sauf pour ce qui
est des notifications de retrait qui ne nécessitent pas de copies). Par ailleurs, les
enveloppes doivent porter clairement, selon le cas, la mention « RETRAIT »,
« OFFRE DE REMPLACEMENT » ou « MODIFICATION » ; et
(b) reçues par le Maître de l’Ouvrage avant la date et l’heure limites de remise des offres
conformément à l’article 22 des IS.
24.2 Les offres dont les Soumissionnaires demandent le retrait en application de l’article
24.1 ci-dessus leur seront renvoyées sans avoir être ouvertes.
24.3 Une offre ne peut pas être retirée, remplacée ou modifiée entre la date et l’heure limite
de dépôt des offres et la date d’expiration de la validité spécifiée par le
Soumissionnaire dans sa Soumission, ou la date d’expiration de la période de
prorogation de la validité.

25. Ouverture des plis 25.1 Sous réserve des dispositions figurant aux articles 23 et 24.2 des IS, à la date, heure
et à l’adresse indiquées dans les DPAO le Maître de l’Ouvrage procédera à l’ouverture
en public de toutes les offres reçues avant la date et l’heure limites (quel que soit le
nombre d’offres reçues) en présence des représentants des Soumissionnaires et de
toute autre personne qui souhaite être présente. Les procédures spécifiques à
l’ouverture d’offres électroniques si de telles offres sont prévues à l’article 22.1 des
IS seront détaillées dans les DPAO.
25.2 Dans un premier temps, les enveloppes marquées « RETRAIT » seront ouvertes et leur
contenu annoncé à haute voix, et l’enveloppe contenant l’offre correspondante sera
renvoyée au Soumissionnaire sans avoir été ouverte. Si l’enveloppe marquée
« RETRAIT » ne contient pas le pouvoir confirmant que la signature est celle d’une
personne autorisée à représenter le Soumissionnaire, l’offre correspondante sera
ouverte. Le retrait d’une offre ne sera autorisé que si la notification correspondante
contient une habilitation valide du signataire à demander le retrait et si cette
notification est lue à haute voix.
25.3 Ensuite, les enveloppes marquées « OFFRE DE REMPLACEMENT » seront ouvertes et
annoncées à haute voix et la nouvelle offre correspondante substituée à la précédente,
qui elle-même sera renvoyée au Soumissionnaire concerné sans avoir été ouverte. Le
remplacement d’une offre ne sera autorisé que si la notification correspondante
contient une habilitation valide du signataire à demander le remplacement et qu’elle
est lue à haute voix.
25.4 Puis, les enveloppes marquées « MODIFICATION » seront ouvertes et leur contenu lu à
haute voix avec l’offre correspondante. La modification d’une offre ne sera autorisée
que si la notification correspondante contient une habilitation valide du signataire à
demander la modification et qu’elle est lue à haute voix. Seules les offres qui ont été
ouvertes et annoncées à haute voix lors de l’ouverture des plis seront ensuite évaluées.
25.5 Toutes les enveloppes restantes seront ouvertes l’une après l’autre et le nom du
Soumissionnaire annoncé à haute voix, ainsi que la mention éventuelle d’une
modification, le montant de l’Offre par lot le cas échéant, y compris les rabais et leur
modalités d’imputation, les variantes le cas échéant, l’existence d’une Garantie de
Section I. Instructions aux soumissionnaires 16

soumission si elle est exigée ou d’une déclaration de garantie de l’offre, et tout autre
détail que le Maître de l’Ouvrage juge utile de mentionner.
25.6 Seuls les rabais et variantes de l’offre annoncés à haute voix lors de l’ouverture des
plis seront soumis à évaluation. La Lettre de Soumission et le Bordereau des prix
unitaires et du Détail quantitatif seront paraphées par les représentants du Maître de
l’Ouvrage présents à la cérémonie d’ouverture des plis de la manière précisée dans les
DPAO.
25.7 Le Maître de l’Ouvrage ne doit ni se prononcer sur les mérites des offres ni rejeter
aucune des offres (à l’exception des offres reçues hors délais et en conformité avec
l’article 23.1 des IS). .
25.8 Le Maître de l’Ouvrage établira le procès-verbal de la séance d’ouverture des plis, qui
comportera au minimum :
(a) le nom du Soumissionnaire et, s’il y a retrait, remplacement de l’offre ou
modification,
(b) le Montant de l’Offre, et de chaque lot le cas échéant, y compris les rabais,
(c) toute variante proposée, et
(d) l’existence ou l’absence d’une garantie de soumission lorsqu’une telle garantie
est exigée.
25.9 Il sera demandé aux représentants des Soumissionnaires présents de signer le procès-
verbal d’ouverture des plis. L’absence de la signature d’un Soumissionnaire ne porte
pas atteinte à la validité et au contenu du Procès-verbal. Un exemplaire du Procès-
verbal sera distribué à tous les Soumissionnaires.

E. Évaluation et comparaison des offres

26. Confidentialité 26.1 Aucune information relative à l’examen, à l’évaluation, à la comparaison des offres, et
à la vérification de la qualification des Soumissionnaires, ou à la recommandation
d’attribution du Marché ne sera fournie aux Soumissionnaires ni à aucune autre
personne qui n’ait pas à participer à titre officiel à la procédure d’appel d’offres aussi
longtemps que l’attribution du Marché n’aura pas été notifiée aux Soumissionnaires
conformément à l’ article 40 des IS.
26.2 Toute tentative faite par un Soumissionnaire pour influencer le Maître de l’Ouvrage
lors de l’évaluation des offres ou lors de la décision d’attribution peut entraîner le rejet
de son Offre.
26.3 Nonobstant les dispositions de l’article 26.2 des IS, entre le moment où les plis seront
ouverts et celui où le Marché est attribué, un Soumissionnaire qui souhaite entrer en
contact avec le Maître de l’Ouvrage pour des motifs ayant trait à son Offre devra le
faire uniquement par écrit.

27. Éclaircissements 27.1 Pour faciliter l’examen, l’évaluation, la comparaison des offres et la vérification des
concernant les Offres qualifications des Soumissionnaires, le Maître de l’Ouvrage a toute latitude pour
demander à un Soumissionnaire des éclaircissements sur son offre. Aucun
éclaircissement apporté par un Soumissionnaire autrement qu’en réponse à une
demande du Maître de l’Ouvrage ne sera pris en compte. La demande
d’éclaircissement du Maître de l’Ouvrage ainsi que la réponse qui y sera apportée
seront formulées par écrit. Aucune modification de prix, ni aucun changement
substantiel de l’Offre (y compris un changement dans le Montant de son Offre fait à
l’initiative du Soumissionnaire) ne seront demandés, offerts ou autorisés, si ce n’est
Section I. Instructions aux soumissionnaires 17

pour confirmer la correction des erreurs arithmétiques découvertes par le Maître de


l’Ouvrage lors de l’évaluation des offres en application de l’article 31 des IS.
27.2 L’offre d’un soumissionnaire qui ne fournit pas les éclaircissements sur son Offre avant
la date et l’heure spécifiée par le Maître de l’Ouvrage dans sa demande
d’éclaircissement sera susceptible d’être rejetée.

28. Divergences, réserves 28.1 Aux fins de l’évaluation des Offres, les définitions suivantes s’appliqueront :
ou omissions
(a) Une « divergence » est un écart par rapport aux stipulations du Dossier d’Appel
d’Offres ;
(b) Une « réserve » est la formulation d’une conditionnalité restrictive, ou la non
acceptation d’une disposition requise par le Dossier d’Appel d’Offres ; et
(c) Une « omission » est l’absence totale ou partielle des renseignements et
documents exigés par le Dossier d’Appel d’Offres.

29. Conformité des offres 29.1 Le Maître d’Ouvrage établira la conformité de l’Offre sur la base de son seul contenu,
tel que défini à l’article 11 des IS.
29.2 Une offre conforme pour l’essentiel est une offre conforme aux dispositions du Dossier
d’Appel d’Offres, sans divergence, réserve ou omission importante. Les divergences,
réserves ou omissions importantes sont celles qui :
(a) si elles étaient acceptées,
(i) limiteraient de manière importante la portée, la qualité ou les performances
des travaux spécifiés dans le Marché ; ou
(ii) limiteraient, d’une manière importante et non conforme au Dossier d’Appel
d’Offres, les droits du Maître de l’Ouvrage ou les obligations du
Soumissionnaire au titre du Marché ; ou
(b) si elles étaient rectifiées, seraient préjudiciable aux autres Soumissionnaires ayant
présenté des offres conformes pour l’essentiel.
29.3 Le Maître de l’Ouvrage examinera les aspects techniques de l’offre en application de
l’article 16 des IS, notamment pour s’assurer que toutes les exigences de la
Section VII (Spécifications techniques et plans) ont été satisfaites sans divergence,
réserve ou omission importante.
29.4 Le Maître de l’Ouvrage écartera toute offre qui n’est pas conforme pour l’essentiel aux
dispositions du Dossier d’Appel d’Offres et le Soumissionnaire ne pourra pas par la suite
la rendre conforme en apportant des corrections aux divergences, réserves ou omissions
importantes constatées.

30. Non-conformité, 30.1 Lorsqu’une offre est conforme pour l’essentiel, le Maître de l’Ouvrage peut tolérer
erreurs et omissions toute non-conformité ou omission qui ne constitue pas une divergence importante par
rapport aux conditions de l’appel d’offres.
30.2 Lorsqu’une offre est conforme pour l’essentiel aux dispositions du Dossier d’Appel
d’Offres, le Maître de l’Ouvrage peut demander au Soumissionnaire de présenter,
dans un délai raisonnable, les informations ou la documentation nécessaires pour
remédier à la non-conformité ou aux omissions mineures constatées dans l’Offre en
comparaison avec la documentation requise par le Dossier d’Appel d’Offres. Une telle
demande ne peut, en aucun cas, porter sur un élément reflété dans le Montant de
l’Offre. Le Soumissionnaire qui ne donnerait pas suite à cette demande peut voir son
offre écartée.
Section I. Instructions aux soumissionnaires 18

30.3 Lorsqu’une offre est conforme pour l’essentiel aux dispositions du Dossier d’Appel
d’Offres, le Maître de l’Ouvrage rectifiera les non-conformités ou omissions mineures
qui affectent le Montant de l’Offre. A cet effet, le Montant de l’Offre sera ajusté,
uniquement aux fins de l’évaluation, pour tenir compte de l’élément manquant ou non
conforme. Cet ajustement s’effectuera conformément aux dispositions de la
Section III-Critères d’évaluation et de qualification.

31. Correction des 31.1 Lorsqu’une offre est conforme pour l’essentiel, le Maître de l’Ouvrage en rectifiera les
erreurs erreurs arithmétiques sur la base suivante :
arithmétiques
(a) S’il existe une contradiction entre le prix unitaire et le prix total obtenu en
multipliant le prix unitaire par la quantité correspondante, le prix unitaire fera
foi et le prix total sera rectifié, à moins que, de l’avis du Maître de l’Ouvrage, la
virgule des décimales du prix unitaire soit manifestement mal placée, auquel cas
le prix total indiqué prévaudra et le prix unitaire sera rectifié ;
(b) Si le total obtenu par addition ou soustraction des sous totaux n’est pas exact,
les sous totaux feront foi et le total sera rectifié ; et
(c) S’il existe une contradiction entre le montant indiqué en lettres et le montant
indiqué en chiffres, le montant en lettres fera foi, à moins que ce montant ne soit
entaché d’une erreur arithmétique, auquel cas le montant en chiffres prévaudra
sous réserve des alinéas a) et b) ci-dessus.
31.2 Il sera demandé au Soumissionnaire d’accepter la correction des erreurs arithmétiques.
Si le Soumissionnaire n’accepte pas les corrections apportées en conformité avec
l’article 31.1, son offre sera écartée.

32. Conversion en une 32.1 Aux fins d’évaluation et de comparaison des offres, le Maître de l’Ouvrage convertira tous
seule monnaie les prix des offres exprimés en diverses monnaies dans la monnaie spécifiée dans les
DPAO.

33. Marge de préférence1 33.1 Sauf stipulation contraire dans les DPAO, aucune marge de préférence ne sera
accordée.

34. Sous-traitants 34.1 Sauf stipulation contraire des DPAO, le Maître de l’Ouvrage prévoit de ne faire
exécuter aucun élément des Ouvrages par des sous-traitants qu’il aurait désignés.
34.2 Lorsque l’Appel d’Offres a été précédé d’une pré-qualification, le Soumissionnaire
inclura dans son Offre les mêmes sous-traitants spécialisés que ceux qui figuraient
dans sa Demande de Pré-qualification tels qu’ils ont été approuvés par le Maître de
l’Ouvrage.
34.3 Lorsque l’Appel d’Offres n’a pas été précédé d’une pré-qualification, le Maître de
l’Ouvrage pourra autoriser que certains travaux spécialisés soient sous-traités, ainsi
qu’indiqué à la Section III 2.4.2 Expérience. En un tel cas, l’expérience des sous-
traitants spécialisés sera prise en compte aux fins d’évaluation de la qualification du

1
Aux fins d’application de la marge de préférence, une entreprise est considérée comme nationale à la condition qu’elle soit
enregistrée dans le pays du Maître de l’Ouvrage, qu’elle appartienne en majorité à des ressortissants de ce pays, et qu’elle ne
soustraite pas à des entreprises étrangères plus de 10 pourcent du Montant du Marché (à l’exclusion des Sommes à valoir). Les
groupements d’entreprises sont considérés comme nationaux et bénéficient de la préférence nationale à la condition que chacun
de leurs membres soit enregistré dans le pays du Maître de l’Ouvrage, appartienne en majorité à des ressortissants de ce pays, et
que le groupement soit enregistré dans le pays du Maître de l’Ouvrage. Le Groupement bénéficiant de la préférence nationale ne
doit pas sous-traiter pas plus de 10 pourcent du Montant du Marché (à l’exclusion des Sommes à valoir) à des entreprises
étrangères. Les groupements entre entreprises nationales et étrangères ne peuvent bénéficier de la préférence nationale.
Section I. Instructions aux soumissionnaires 19

Soumissionnaire conformément aux dispositions de la Section III relative à la


qualification des sous-traitants.
34.4 Les Soumissionnaires peuvent proposer une sous-traitance à concurrence du
pourcentage de la valeur du Marché ou du volume des Travaux tel que prévu aux
DPAO.

35. Évaluation des Offres 35.1 Pour évaluer les offres, le Maître de l’Ouvrage utilisera les critères et méthodes définis
dans cet article, à l’exclusion de tout autre critère ou méthode.
35.2 Pour évaluer les offres, le Maître de l’Ouvrage prendra en compte les éléments ci-
après :
(a) le Montant de l’Offre, en excluant les Sommes à valoir et, le cas échéant, les
provisions pour imprévus figurant dans le récapitulatif du Détail quantitatif et
estimatif, mais en ajoutant le montant des Travaux en régie, lorsqu’ils sont
chiffrés de façon compétitive ;
(b) les ajustements apportés au prix pour rectifier les erreurs arithmétiques en
application de l’article 31.1 des IS :
(c) les ajustements imputables aux rabais offerts en application de l’article 14.4 des
IS ;
(d) la conversion en une seule monnaie des montants résultant des opérations (a),
(b) et (c) ci-dessus, conformément aux dispositions de l’article 32 des IS ;
(e) les ajustements résultant de toute autre modification, divergence ou réserve
quantifiable calculés conformément à l’article 30.3 des IS ;
(f) les ajustements résultant de l’utilisation des facteurs d’évaluation additionnels
figurant à la Section III, Critères d’évaluation et de qualification.
35.3 L’effet éventuel des formules de révision des prix figurant dans les CCAG et CCAP
qui seront appliquées durant la période d’exécution du Marché, ne sera pas pris en
considération lors de l’évaluation des offres.
35.4 Lorsque le Dossier d’Appel d’Offres prévoit que les Soumissionnaires pourront
indiquer le montant de chaque lot séparément, la méthode d’évaluation permettant de
déterminer la combinaison la moins-disante des offres pour l’ensemble des lots compte
tenu de tous les rabais offerts dans le Formulaire de Soumission, sera précisée dans la
Section III, Critères d’évaluation et de qualification.
35.5 Si l’offre évaluée la moins-disante est fortement déséquilibrée par rapport à
l’estimation faite par le Maître de l’Ouvrage de l’échéancier de paiement des travaux
à exécuter, le Maître de l’Ouvrage peut demander au Soumissionnaire de fournir le
sous détail de prix pour tout élément du Détail quantitatif et estimatif, aux fins d’établir
que ces prix sont compatibles avec les méthodes de construction et l’échéancier
proposé. Après avoir examiné le sous détail de prix, le Maître de l’Ouvrage peut
demander que le montant de la Garantie de bonne exécution soit porté, aux frais de
l’Attributaire du Marché, à un niveau suffisant pour protéger le Maître de l’Ouvrage
contre toute perte financière au cas où l’Attributaire viendrait à manquer à ses
obligations au titre du Marché.

36. Comparaison des 36.1 Le Maître de l’Ouvrage comparera le Montant évalué des Offres conformes pour
Offres l’essentiel aux dispositions du Dossier d’Appel d’Offres afin de déterminer l’Offre
évaluée la moins-disante en application de l’article 35.2 des IS.
Section I. Instructions aux soumissionnaires 20

37. Qualification du 37.1 Le Maître d’Ouvrage s’assurera que le Soumissionnaire ayant soumis l’Offre évaluée
Soumissionnaire la moins-disante et conforme pour l’essentiel aux dispositions du Dossier d’Appel
d’Offres, continue de satisfaire aux critères de qualification stipulés dans la Section III,
Critères d’évaluation et de qualification (dans le cas d’une pré-qualification) ou (dans
le cas d’une détermination a posteriori de la qualification) a démontré dans son Offre
qu’il possède les qualifications requises pour exécuter le Marché de façon satisfaisante
et ce, conformément à cette même section.
37.2 Cette détermination sera fondée sur l’examen des pièces attestant les qualifications du
Soumissionnaire qu’il aura soumises en application de l’article 17.1 des IS.
37.3 L’attribution du Marché au Soumissionnaire est subordonnée à la vérification que le
Soumissionnaire satisfait ou continue de satisfaire aux Critères de qualification. Dans
le cas contraire, l’Offre sera écartée et le Maître de l’Ouvrage procédera à l’examen
de la seconde offre évaluée la moins-disante afin d’établir de la même manière si le
Soumissionnaire est qualifié pour exécuter le Marché.

38. Droit du Maître de 38.1 Le Maître de l’Ouvrage se réserve le droit d’accepter ou d’écarter toute offre, et
l’Ouvrage d’accepter d’annuler la procédure d’Appel d’Offres et de rejeter toutes les offres à tout moment
et ter les offres avant l’attribution du Marché, sans encourir de ce fait une responsabilité quelconque
vis-à-vis des Soumissionnaires. En cas d’annulation, les Offres et les Garanties de
soumission seront renvoyées sans délai aux Soumissionnaires.

F. Attribution du Marché

39. Critères d’attribution 39.1 Sous réserve des dispositions de l’article 38.1 des IS, le Maître de l’Ouvrage attribuera
le Marché au Soumissionnaire dont l’Offre aura été évaluée la moins-disante et jugée
conforme pour l’essentiel aux dispositions du Dossier d’Appel d’Offres, à condition
que le Soumissionnaire soit en outre jugé qualifié pour exécuter le Marché de façon
satisfaisante

40. Notification de 40.1 Avant l’expiration du Délai de validité des offres, le Maître de l’Ouvrage notifiera par
l’attribution du écrit au Soumissionnaire retenu que le Marché lui a été attribué. La lettre de
Marché notification à laquelle il est fait référence ci-après et dans le Marché sous l’intitulé
« Lettre de Marché » comportera le montant que le Maître de l’Ouvrage devra régler
à l’Entrepreneur pour l’exécution du Marché et la reprise des malfaçons éventuelles,
montant auquel il est fait référence ci-après et dans les documents contractuels sous le
terme de « Montant du Marché ». Le Maître de l’Ouvrage notifiera simultanément aux
autres Soumissionnaires du résultat de l’Appel d’offres et publiera dans UNDB en
ligne ce résultat, en identifiant l’Appel d’offres et le numéro des lots, et en fournissant
les informations suivantes :
(a) le nom de chaque Soumissionnaire ayant remis une offre,
(b) le Montant des Offres tels qu’annoncé lors de l’ouverture des plis,
(c) le nom et le montant évalué de chacune des Offres ayant fait l’objet d’une
évaluation,
(d) le nom des Soumissionnaires dont l’Offre a été rejetée, et les motifs de rejet,
et
(e) le nom du Soumissionnaire dont l’offre a été retenue, le Montant de son Offre,
ainsi que la durée d’exécution et un sommaire de la description du Marché
attribué.
Section I. Instructions aux soumissionnaires 21

40.2 Jusqu’à la rédaction et l’approbation de la version officielle et définitive du Marché, la


Notification d’attribution constituera l’engagement réciproque du Maître de l’Ouvrage
et de l’Attributaire.
40.3 Le Maître de l’Ouvrage répondra rapidement par écrit à tout Soumissionnaire ayant
présenté une offre infructueuse qui, après la notification de l’attribution du marché
faite conformément à l’article 40.1 ci-dessus, aura présenté par écrit au Maître de
l’Ouvrage une requête en vue d’obtenir des informations sur le (ou les) motif(s) pour
le(s)quel(s) son offre n’a pas été retenue.

41. Signature du Marché 41.1 Dans les meilleurs délais suivant la Notification d’attribution, le Maître de l’Ouvrage
enverra au Soumissionnaire retenu l’Acte d’Engagement.
41.2 Dans les vingt-huit (28) jours suivant la réception de l’Acte d’Engagement, le
Soumissionnaire retenu le renverra au Maître de l’Ouvrage après l’avoir daté et signé.

42. Garantie de bonne 42.1 Dans les vingt-huit (28) jours suivant la réception de la Notification de l’attribution du
exécution Marché effectuée par le Maître de l’Ouvrage, le Soumissionnaire retenu devra fournir
la Garantie de bonne exécution (sous réserve des dispositions de l’article 35.5 des IS)
et si cela est stipulé dans les DPAO, la garantie de performance environnementale,
sociale, hygiène et sécurité (ESHS) conformément au CCAG en utilisant le modèle de
garantie de bonne exécution et le modèle de garantie de performance ESHS figurant à
la Section X-Formulaires du Marché ou tout autre modèle jugé acceptable par le Maître
de l’Ouvrage ; si la Garantie de bonne exécution fournie par le Soumissionnaire retenu
est sous la forme d’une caution, cette dernière devra être émise par un organisme de
caution ou une compagnie d’ assurance acceptable au Maître de l’Ouvrage. Un
organisme de caution ou une compagnie d’assurance situé en dehors du Pays du Maître
de l’Ouvrage devra avoir un correspondant dans le Pays du Maître de l’Ouvrage afin
de permettre de saisir la caution, le cas échéant.
42.2 Le défaut de soumission par le Soumissionnaire retenu, de la garantie de bonne
exécution et si cela est stipulé dans les DPAO, la garantie de performance
environnementale, sociale, hygiène et sécurité (ESHS) susmentionnées, ou le fait qu’il
ne signe pas l’Acte d’Engagement, constituera un motif suffisant d’annulation de
l’attribution du Marché et de saisie de la garantie d’offre, auquel cas le Maître de
l’Ouvrage pourra attribuer le Marché au Soumissionnaire dont l’offre est jugée
conforme pour l’essentiel au dossier d’appel d’offres et classée la deuxième moins-
disante, et qui possède les qualifications requises pour exécuter le Marché.

43. Conciliateur 43.1 Le Maître de l’Ouvrage propose dans les DPAO le nom du Conciliateur. Si le
Soumissionnaire n’accepte pas la proposition du Maître de l’Ouvrage, il devra le
mentionner dans sa Soumission. Si le Maître de l’Ouvrage et l’attributaire du Marché
ne sont pas en accord sur la nomination du Conciliateur, l’Autorité de nomination du
Conciliateur désignée dans les DPAO et le CCAP sera, par copie de la Lettre de
marché, invitée à désigner le Conciliateur qui sera ensuite accepté conjointement par
le Maître de l’Ouvrage et l’attributaire du Marché.
Section II. Données particulières de l’appel d’offres 22

Section II. Données particulières de l’appel d’offres


Les données particulières qui suivent, relatives à l’acquisition des travaux, complètent, précisent, ou
amendent les articles des Instructions aux Soumissionnaires (IS). En cas de conflit, les clauses ci-
dessous prévalent sur celles des IS.

A. Introduction
IS 1.1 Numéro de l’Avis d’Appel d’Offres N°: T……………………/2022

IS 1.1 Nom du Maître d’Ouvrage : Ministère de l’Equipement et de l’Entretien Routier (MEER)

IS 1.1 Nom et Numéro d’identification de l’AON: Travaux d’aménagement d’une aire de repos dans
la ville de San Pedro en Côte d’Ivoire avec une voie d’accès.
Les travaux, objet de cet appel d’offres constituent un (01) lot unique et concernent les Travaux
d’aménagement d’une aire de repos dans la ville de San Pedro en Côte d’Ivoire avec une
voie d’accès

LOT UNIQUE :
• Type de travaux : construction neuve d’une aire de stationnement Poids Lourds,
construction de bâtiments, éclairage public, aménagement paysager, construction de
clôture d’enceinte,
• Superficie totale : 56 513 m2 dont 50 030 m2 clôturée,
• Caractéristiques générales :
- Structure
- Couche de roulement en pavé trief autobloquant de 13 cm, y compris un lit
de sable de 10 cm ;
- Couche de fondation de 20 cm d’épaisseur en graveleux latéritique amélioré
au ciment ;
- Couche de forme en graveleux latéritique de 30 cm d’épaisseur
- Eclairage public
- Construction du réseau moyenne tension pour le raccordement du réseau
d’éclairage public.
Aménagement paysager
- Aménagement de modules (banquette, éclairage jardin, passage en pavé,
etc.) ;
- Entretien ;
Section II. Données particulières de l’appel d’offres 23

Construction de bâtiments
Surface
Destination du bâtiment Nombre
unitaire (m2)
Administration 310.00 1
Cafeteria 245.00 1
Guérite 10.00 2
Salle de prière 30.00 1
Sanitaire 1 89.00 1
Sanitaire 2 46.00 6
Ces travaux s’effectueront dans un environnement très urbanisé. En outre, le projet est
attenant à une route existante sous circulation, dont il faut impérativement que
l'entrepreneur maintienne à ses propres frais la circulation et la sécurité du trafic, des
usagers et des piétons dans la zone du chantier pendant toute la durée des travaux.

Les travaux seront réalisés en un lot unique et comprennent notamment :


▪ le dégagement des emprises ;
▪ les travaux de terrassement ;
▪ la construction des couches de chaussée (fondation et revêtement) ;
▪ la réalisation des ouvrages d’assainissement et de drainage (caniveaux, dalots, buses,
bordures) ;
▪ la réalisation de la signalisation horizontale et verticale (marquage au sol, panneaux) ;
▪ la protection de l’environnement ;
▪ l’aménagement des voies piétonnes ;
▪ l’aménagement de parkings ;
▪ l’aménagement paysager ;
▪ Le planting d’arbres, l’engazonnement et la pose de mobiliers urbains
▪ les travaux de réalisation de réseau de distribution HTA/BTA et d’éclairage public ;
▪ etc.

IS 2.1 Nom de l’Emprunteur : Gouvernement de la République de Côte d’Ivoire.

IS 2.1 Montant du financement au titre du crédit : 128 millions de $ US. Une partie des fonds de
la part IDA sera utilisée pour le paiement de ces marchés. Une partie des fonds de la part IDA
sera utilisée pour le paiement de ce marché.

IS 2.1 Nom du Projet : Projet d’Infrastructures pour le Développement Urbain et la Compétitivité


des Agglomérations Secondaires (PIDUCAS),
CREDIT IDA N° 6062CI
Composante 1 : Amélioration de la performance des infrastructures économiques
Sous Composante 1.2 : San Pedro
IS 4.1 Le nombre des membres d’un groupement ne dépassera pas : 02 membres
Les membres du groupement seront solidairement responsable.
Section II. Données particulières de l’appel d’offres 24

IS 4.4 Une liste des entreprises qui ne sont pas admises à participer aux projets de la Banque
figure aux adresses électroniques suivantes : http://www.worldbank.org/debarr,
www.marchespublics.ci et www.arnmp.ci

IS 4.9 Le présent appel d’offres n’est pas précédé d’une pré-qualification.

B. Dossier d’Appel d’Offres


IS 7.1 Aux seules fins d’obtention d’éclaircissements, l’adresse du Maître de l’Ouvrage est la suivante :
A l’attention de: Monsieur le Coordonnateur
Cellule de Coordination du PIDUCAS
Ville : ABIDJAN
II Plateaux –vallons, Cité LEMANIA, Lot N°1802 Cocody
Pays : Côte d’Ivoire Code postal : 08 BP 2346 ABIDJAN
Numéro de téléphone : (225) 27 22 40 90 90
Numéro de télécopie : (225) 27 22 41 35 59
Email : gekpini@gmail.com et copie olivier_broukodou@yahoo.com

Le délai de réception de demandes d’éclaircissements, exprimé en nombre de jours avant


la date limite de dépôt des offres est de quatorze (14) jours.
IS 7.1 Adresse du site internet : WWW.PRICI.CI

IS 7.4 Une réunion préparatoire se tiendra à l’adresse, date et heure ci-après :


le jeudi 14 avril à 11 heures 30 Temps Universel (TU) par vidéoconférence. Le lien d’accès à
la vidéoconférence en ligne sera fourni aux soumissionnaires ayant exprimés leur intérêt.
Bureau de la Cellule de Coordination du Projet de Renaissance des Infrastructures en
Côte d’Ivoire
sise aux II plateaux –vallons, Cité LEMANIA, lot N° 1802 Cocody
08 BP 2346 Abidjan 08
Numéro de téléphone : 00 225 27 22 40 90 90
Numéro de télécopie : 00 225 27 22 41 35 59
Une visite de site sera organisée par le Maître de l’Ouvrage Délégué (AGEROUTE),
préalablement à cette réunion le mardi 12 Avril 2022 à 10 heures précises Temps Universel
(TU). Le point de rencontre sera la Mairie de San Pedro à 09 heures 30 minutes. Temps
Universel (TU). Une attestation de visite sera délivré par le responsable de l’autorité compétente.

C. Préparation des offres


IS 10.1 La langue de l’offre est le Français.
Les soumissionnaires qui présentent des documents exigés qui sont dans une langue autre que le
français devront également présenter une traduction desdits documents en français.

Toute correspondance sera échangée en Français. La langue de traduction des documents


complémentaires et imprimés fournis par le Soumissionnaire sera le Français

IS 11.1 (h) Le Soumissionnaire devra obligatoirement joindre à son Offre les documents additionnels
suivants :
Section II. Données particulières de l’appel d’offres 25

La liste de ces documents devra inclure ce qui suit :


Le Formulaire du Code de conduite (ESHS) du personnel du contractant
Le soumissionnaire utilisera à cette fin le formulaire du Code de conduite prévu à la section IV.
Aucune modification substantielle ne sera apportée à ce formulaire, si ce n'est que le
soumissionnaire peut introduire des exigences supplémentaires, y compris si nécessaire pour
prendre en compte des questions/risques spécifiques au contrat.
En outre, le Soumissionnaire devra indiquer en détail la manière dont le Code sera mis en œuvre.
Cela doit comprendre la manière dont il sera présenté dans les termes d’embauche et le contrat de
travail, la formation qui sera fournie, le suivi et la manière dont l’Entrepreneur envisage de
remédier aux infractions éventuelles.
Les Stratégies de management et plans de mise en œuvre de la gestion des risques
ESHS.
Le Soumissionnaire devra soumettre les stratégies de management et plans de mise en
œuvre de la gestion des risques majeurs dans les domaines environnemental, social,
hygiène et sécurité (ESHS) ci-après :
1. Plan de Gestion de la circulation afin d’assurer la sécurité des communautés locales eu
égard au trafic généré par le chantier ;
2. Plan de Protection des ressources en eau afin d’éviter la contamination de l’eau potable ;
3. Marquage des délimitations et stratégie de protection en période de mobilisation et de
travaux afin d’éviter les impacts négatifs à l’extérieur des chantiers ;
4. Stratégie pour obtenir les permis ou approbations requis avant le démarrage de travaux,
tels que l’ouverture de carrières et sites d’emprunts ;
5. Code de conduite adopté pour le projet couvrant l’engagement de l’entreprise et la
responsabilité des gestionnaires et des individus concernant les VBG et les AES
6. Mécanisme de gestion des plaintes spécifique pour respecter la confidentialité et
l’anonymat de toute plainte VBG ;
7. Plan de gestion des plaintes et réclamations (MGP) pour traiter toute complainte,
doléance et réclamation pouvant émaner du personnel ou des populations riveraines ;
8. Plan de formation du personnel et des riverains sur le MGP
9. Plan de formation et sensibilisation du personnel sur les VBG et AES ;
10. Plan d’Information et sensibilisation sur du règlement intérieur ;
11. Plan Particulier de sécurité et de Protection de la Santé ;
12. Stratégie pour obtenir les permis ou approbations requis avant le démarrage de travaux,
tels que l’ouverture de carrières et zones d’emprunts
13. Plan de prévention et de remédiation aux violences à caractère sexiste et à l’exploitation
et aux abus sexuels (VCS/EAS) ;
14. Plan Particulier de sécurité et de Protection de la Santé ;
15. Plan Particulier de Gestion d’Elimination et des Déchets ;
16. Plan de gestion environnemental et social chantier
17. Plan Assurance environnement
L’Entrepreneur devra soumettre pour approbation et ensuite mettre en œuvre le Plan de
Gestion environnemental et social de l’Entrepreneur (PGES-E) en conformité avec la
Clause 5.10 du CCAP, comprenant les stratégies de management et plans de mise en
œuvre décrits ci-dessus.
Section II. Données particulières de l’appel d’offres 26

L’étendue et l’importance de ces exigences devrait être à la mesure des risques ou obligations
ESHS décrits à la Section VII, selon l’avis des spécialistes environnementaux et/ou sociaux. Les
risques essentiels à prendre en compte par le Soumissionnaire devraient être identifiés par les
spécialistes environnementaux et/ou sociaux, par exemple découlant de l’évaluation des impacts
environnementaux et sociaux (EIES), du plan de gestion environnementale et sociale (PGES),
du Plan d’action de relocalisation (PAR) et/ou des Conditions à remplir (conditions de l’autorité
de réglementation relatives aux permis ou approbations requises pour le projet). Les risques
peuvent exister durant la mobilisation, la réalisation de travaux, la réhabilitation, l’amélioration
ou les services d’entretien et peuvent comprendre l’impact de la circulation de chantier sur les
communautés, la pollution de l’eau potable, les dépôts sur propriété privée et les impacts sur des
espèces rares, etc. Les stratégies de management et/ou plans de mise en œuvre concernant ces
risques peuvent inclure, selon les besoins : une stratégie de mobilisation, pour obtenir les permis
et consentements, le plan de gestion de la circulation, le plan de protection des ressources en
eau, le plan de protection de la biodiversité et une stratégie pour le marquage et le respect des
délimitations des chantiers, etc..

Quitus de non-redevance ANRMP :

Ne sont admis à participer à la procédure de passation de marché public que les candidats qui
sont à jour de la redevance de régulation de régulation. Le quitus de non redevance délivré par
l’ANRMP est une preuve.
En cas de non production du quitus de non redevance par un soumissionnaire, le marché ne peut
être attribué que s’il est établi par l’ANRMP qu’il est à jour, à la date limite de la réception des
offres, de la redevance de régulation sur l’ensemble des marchés qui lui ont été attribués.

• accord de groupement, en cas de groupement ;


• Le formulaire de renseignement du candidat ;
• La garantie d’offre,

La garantie d’offre sera délivrée par une banque ou une institution financière (telle une
compagnie d’assurance en provenance d’une source reconnue, établie dans un pays
satisfaisant aux critères d’origine figurant à la Section V. Pays Eligibles). la Garantie de
soumission sera une garantie à première demande et se présentera sous l’une des formes ci-
après, au choix du Soumissionnaire :
a) une garantie de soumission émise par une banque ou une institution financière (telle une
compagnie d’assurances ou un organisme de caution) ;
b) un crédit documentaire irrévocable ; ou
c) un chèque de banque ou un chèque certifié ; ou toute autre garantie mentionnée, le cas
échéant, dans les DPAO

• Une attestation bancaire datant de moins de six (06) mois à la date de dépôt des
offres;
• Le pouvoir habilitant le signataire de l’offre du soumissionnaire ;
• Une copie du Registre du Commerce et du Crédit Mobilier (RCCM) en rapport avec
l’objet de l’appel d’offres
• La Lettre de Soumission de l’offre et le Bordereau des Prix Unitaires doivent être
signés par les candidats ;
• La confirmation écrite habilitant le signataire de l’offre à engager le
Soumissionnaire signée et cachetée;
• Une attestation de visite.
Section II. Données particulières de l’appel d’offres 27

Pièces fiscales et sociales et attestation de non-faillite


Pour les entreprises nationales uniquement :
Conformément à l’Ordonnance n°2019-679 du 24 juillet 2019 portant Code des Marchés Publics,
Article 40.2 : « les pièces fiscale et sociale ne sont exigibles que pour les formalités d’approbation
du marché.

N.B : Les pièces fiscale et sociale ne sont exigibles que pour les formalités d’approbation du
marché.
Pour être titulaire d’un marché public, l’attributaire doit présenter des attestations en cours de
validité confirmant ses situations fiscale et sociale régulière à la date de notification de
l’attribution.

La non production des pièces fiscale et sociale et cotisante (attestation CNPS, impôts) , dans un
délai de quinze (15) jours à compter de la date de notification de l’attribution, avec copie à la
Direction Générale des Marchés Publics, entraine le retrait du marché en vue d’une réattribution ».

Pour les entreprises étrangères :


L’attestation de non faillite est requise pour les formalités d’approbation du marché. La
non production de l’attestation de non faillite dans un délai de quinze (15) jours à compter
de la date de notification de l’attribution, entraîne le retrait du marché en vue d’une
réattribution.

Déclaration de disponibilité de l’essentiel du matériel clé en Côte d’Ivoire :


Pour les équipements clés définis dans la section III (Critères d’évaluation et de
qualification) ci-après, le soumissionnaire devra par une déclaration sur l’honneur, attester
de ce qu’il dispose en propre ou en location ces équipements en bon état de
fonctionnement sur le territoire national au moment de la soumission de son offre et
s’engager à les y maintenir durant la période de validité de l’offre de sorte qu’une
vérification puisse se faire à tout moment par les équipes d’évaluation de l’offre pour toute
décision nécessaire à prendre.

IS 13.1 Aucune variante n’est permise au titre des articles 13.2, 13.3 ou 13.4 des IS.

IS 13.2 Des délais d’exécution des travaux différents de ceux mentionnés ne sont pas autorisés.
Lot unique : Neuf (09) mois
NB : Tout délai supérieur au délai administratif entraine le rejet de l’offre.
Les travaux seront effectués à l’entrée d’une ville et au croisement des voies importantes
permettant d’accéder à la ville de San Pedro en venant de des villes de SOUBRE ET DE
SASSANDRA. A cet effet, l’Entrepreneur devra prendre les dispositions nécessaires pour
maintenir la fluidité du trafic et minimiser au maximum la perturbation du trafic sur ces
sections de routes.
IS 13.4 Les variantes ne sont pas autorisées

IS 14.5 Les prix proposés par le Soumissionnaire ne seront pas révisables.

IS 15.1 Les monnaies de l’offre et les monnaies de règlement seront les suivantes :
le Soumissionnaire est requis de libeller ses prix entièrement en monnaie nationale :
Section II. Données particulières de l’appel d’offres 28

(a) les prix seront entièrement libellés dans du pays du Maître d’Ouvrage (le franc
CFA) et dénommée « Monnaie nationale » ci-après et dans le CCAG. Le
Soumissionnaire qui compte engager des dépenses dans d’autres monnaies
pour la réalisation des Travaux, dénommées « Monnaies étrangères » ci-après
et dans le Marché indiquera en annexe à la Soumission le ou les pourcentages
du Montant de l’Offre nécessaires pour couvrir ses besoins en Monnaies
étrangères, sans excéder un maximum de trois Monnaies étrangères ; et
(b) les taux de change utilisés par le Soumissionnaire pour convertir son Offre en
Monnaie nationale et les pourcentages mentionnés au point (a) de cet article
seront spécifiés par le Soumissionnaire en annexe à la Soumission. Ils seront
appliqués pour tout paiement effectué au titre du Marché, afin que le risque de
change ne soit pas supporté par le Soumissionnaire retenu.
La Période de validité de l’offre sera de cent vingt-six (126 jours) jours à compter de la date limite
IS 18.1 de dépôt des offres.

IS 18.3 (a) Dans le cas d’un marché à prix ferme, le Montant du marché sera le Montant de l’Offre
actualisée de la manière suivante : Non applicable
Le montant de la garantie de l’offre est Soixante-cinq millions (65 000 000) de francs CFA
IS 19.1
La garantie d’offre sera libellée en Francs CFA ou équivalent en devises(Euros) et se
présentera sous forme bancaire. Cette garantie sera délivrée par la banque, une institution
financière (telle une compagnie d’assurances ou un organisme de caution) agrée par le Ministère
de l’Economie et des Finances de Côte d’Ivoire. Si un soumissionnaire produit une garantie
d’offres émanant d’une banque étrangère (banque hors espace UEMOA), celle-ci doit être
accompagnée d’une convention signée entre le garant et une banque établie en Côte d’Ivoire ou
dans l’espace UEMOA.
La période de validité de la garantie d’offre est de 154 jours à compter de la date limite de dépôt
des offres (soit les 126 jours du délai de validité de l’offre plus 28 jours)
IS 19.3(d) Autres types de garanties acceptables : N/A

IS 20.1 Outre l’original de l’Offre, le nombre de copies demandé est de six (06). Les soumissionnaires
devront fournir dans l’offre originale également une clé USB comprenant leur devis
quantitatif et estimatif (format Excel).

IS 20.2 La confirmation écrite de l’habilitation du signataire à engager le Soumissionnaire consistera en :


Une lettre indiquant que le nom du signataire est celui du gérant ou du Directeur Général
de l’entreprise, au regard du registre de commerce et/ou documents constitutifs ;
Ou
Une lettre de procuration légalisée du signataire de la soumission émise par le Gérant. ou le
Directeur Général de l’entreprise, ou regard du registre de commerce et/ou documents
constitutifs.

D. Remise des offres et ouverture des plis


IS 22.1 Aux seules fins de remise des offres l’adresse du Maître de l’Ouvrage est la suivante :
gekpini@gmail.com copies à olivier_broukodou@yahoo.com
Section II. Données particulières de l’appel d’offres 29

Cellule de Coordination du Projet de Renaissance des Infrastructures de Côte d’Ivoire


(PRI CI) sise aux II Plateaux-Vallon Cité LEMANIA lot n°1802,
08 BP 2346 ABIDJAN 08 - Côte d’Ivoire
Tél : (225) 27 22 40 90 90 – Fax : (225) 27 22 41 35 59
gekpini@gmail.com / copie à : olivier_broukodou@yahoo.com

La date et heure limites de remise des offres sont les suivantes :


Date : le jeudi 05 mai 2022
Heure : 11 heures 00 minute Temps Universel

IS 25.1 L’ouverture des plis aura lieu à l’adresse suivante :


Cellule de Coordination du Projet de Renaissance des Infrastructures de Côte d’Ivoire
Financement additionnel (PRI CI FA) sise aux II Plateaux-Vallon Cité LEMANIA lot
n°1802,
08 BP 2346 ABIDJAN 08 - Côte d’Ivoire
Tél : (225) 27 22 40 90 90 – Fax : (225) 27 22 41 35 59
La date et heure limites de remise des offres sont les suivantes :
Adresse électronique: gekpini@gmail.com avec copies à olivier_broukodou@yahoo.com

Date : le jeudi 05 mai 2022


Heure : 11 heures 00 minute Temps Universel

La lettre de soumission, le Bordereau des Prix unitaires et le Détail quantitatif et estimatif


IS 25.3
seront paraphés par tous les membres de la commission d’ouverture et de jugement des offres
(COJO). Cette commission sera composée de :

- Le Responsable de la Cellule Passation des Marchés du Ministère de


l’Équipement et de l’Entretien Routier ou son représentant, Président ;
- Le Directeur Général de l’AGEROUTE ou son représentant ; Membre ;
- Le Coordonnateur du Projet d’Infrastructures pour le Développement Urbain et
la Compétitivité des Agglomérations Secondaires (PIDUCAS) ou son
représentant, Rapporteur ;
- Le Contrôleur Financier auprès du Projet d’Infrastructures pour le
Développement Urbain et la Compétitivité des Agglomérations Secondaires
(PIDUCAS) ou son représentant, Membre ;
- Le Directeur Général des Marchés Publics ou son représentant, Membre ;
- Le Maire de la Commune de San Pedro ou son représentant, Membre ;
NB : Le président vérifie les mandats de représentation des membres de la COJO.
E. Évaluation et comparaison des offres
IS 32.1 La monnaie utilisée pour convertir en une seule monnaie tous les prix des offres exprimées en
diverses monnaies, aux fins d’évaluation et de comparaison de ces offres, est le franc CFA.
La source du taux de change à employer est : la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de
l’Ouest (BCEAO).
La date de référence est : la date tombant 14 jours avant la date limite de dépôt des offres
La(es) monnaie(s) de l’Offre sera(ont) convertie(s) en une seule monnaie conformément à la
procédure correspondant à l’Option A telle que précisée ci-après :
Section II. Données particulières de l’appel d’offres 30

Option A (le Soumissionnaire est requis de libeller ses prix entièrement en monnaie
nationale) :
Aux fins de comparaison des offres, dans une première étape, le Montant de l’Offre, tel que corrigé
conformément à l’article 31, sera d’abord décomposé et converti suivant les pourcentages
respectifs payables en diverses monnaies selon les taux de changes spécifiés par le
Soumissionnaire et en conformité avec les dispositions de l’article 15.1.
Dans une seconde étape, le Maître de l’Ouvrage reconvertira les montants ainsi obtenus dans la
monnaie d’évaluation mentionnée au présent article au taux de change vendeur établi à la date et
par l’autorité mentionnées en cet article.

IS 33.1 Une marge de préférence ne sera pas accordée aux entreprises nationales.
IS 34.1 Sans Objet
Le pourcentage maximum des Travaux pouvant être sous-traités par l’Entrepreneur est de
IS 34.4 Quarante pour cent (40%) du montant total du Marché.
Les Soumissionnaires prévoyant de sous-traiter plus de 10% du volume total des Travaux
conformément devront préciser dans leur Offre l’(les) activité(s) ou éléments de travaux qu’ils
entendent sous-traiter, donner des informations détaillées sur ces sous-traitants, leurs
qualifications et expérience. Les sous-traitants doivent posséder les qualifications requises pour
les travaux que le Soumissionnaire prévoit de leur sous-traiter, faute de quoi ces sous-traitants ne
seront pas autorisés à participer.
Sous réserve des dispositions de l’article 34.3 des IS, le soumissionnaire doit remplir les critères
de qualification sans avoir recours aux qualifications de ses sous-traitants.

F. Attribution du Marché
IS 42.1 et Le Soumissionnaire retenu devra fournir une Garantie de performance environnementale,
42.2 sociale, hygiène et sécurité (ESHS).
IS 43.1 Nom du Conciliateur, proposé par le Maître d’ouvrage : M. YATE TOBO, Ingénieur en Génie
civil.
Le CV du Conciliateur est joint en fin de document.

Sa rémunération est : 360 000 FCFA/jour.

Identité de l’autorité désignée pour la nomination du Conciliateur : La Chambre Nationale des


Ingénieurs-conseils de Côte d’Ivoire. 01 BP 8466 Abidjan – Côte d’Ivoire.
Section II. Données particulières de l’appel d’offres 31

Section III. Critères d’évaluation et de


qualification
La présente Section contient tous les facteurs, méthodes et critères que le Maître de l’Ouvrage utilisera
pour évaluer les offres et s’assurer qu’un soumissionnaire possède les qualifications requises.
Conformément aux clauses 35 et 37des IS, aucun autre facteur, méthode ou critère ne sera utilisé. Le
Soumissionnaire fournira tous les renseignements demandés dans les formulaires joints à la
Section IV, Formulaires de soumission.

Tout montant indiqué par le Soumissionnaire sera en équivalent US$ ou € en utilisant le taux de
change déterminé de la manière suivante :

- Pour le chiffre d’affaires et autres données financières annuels requis, le taux de


change applicable sera celui du dernier jour de l’année calendaire en question ;
- Pour le montant d’un marché, le taux de change sera celui de la date de signature du
marché en question.

Les taux de change seront ceux provenant de la source identifiée à l’article 32.1 des IS. Le Maître de
l’Ouvrage aura la latitude de corriger toute erreur commise dans la détermination du taux de change
utilisé dans l’Offre.

1. Marge de préférence : Non applicable

2. Évaluation :
En sus des critères dont la liste figure à l’article 35.2 a)-e) des IS, les critères ci-après seront utilisés :

2.1 Acceptabilité de la Proposition Technique :


L’évaluation de l’Offre technique présentée par le Soumissionnaire comprendra (a)
l’évaluation de la capacité technique du Soumissionnaire à mobiliser les équipements
et le personnel clés pour l’exécution du Marché, (b) la méthode d’exécution, (c) le
calendrier de travail, et (d) les sources d’approvisionnement dans les détails suffisants,
et en conformité avec les exigences définies à la Section VII. Spécifications des
Travaux.

2.2 Marchés pour lots multiples : Non applicable

2.3 Variantes au délai d’exécution : Non applicable

2.4 Acquisition durable : Non applicable

2.5 Variantes techniques : Non applicable

2.6 Autres critères : Sans objet


Section III. Critères d’évaluation et de qualification 32

3. Qualification
Sous-traitants spécialisés
Seule l’expérience spécifique de sous-traitants spécialisés autorisés par le Maître de l’Ouvrage sera
prise en compte. L’expérience générale et les ressources financières des sous-traitants spécialisés ne
seront pas ajoutées à celles du Soumissionnaire pour justifier sa qualification.

Les sous-traitants spécialisés doivent être qualifiés pour les travaux pour lesquels ils sont proposés et
répondre aux critères suivants :
Section III. Critères d’évaluation et de qualification 33

1. Critères d’admissibilité
Spécification de conformité
Soumissionnaire
Groupement d’entreprises
Toutes
Parties Chaque Documentation
Objet Critère Entité unique Combinées membre Un membre Requise
1.1 Nationalité Conforme à l’article 4.3 des Doit satisfaire doivent Doit satisfaire Sans objet Formulaires ELI –1
IS. au critère satisfaire au au critère et 2, avec pièces
critère jointes
1.2 Conflit Pas de conflit d’intérêts Doit satisfaire Doivent Doit satisfaire Sans objet Formulaire de
d’intérêts selon l’article 4.2 des IS. au critère satisfaire au au critère Soumission
critère
1.3 Exclusion par Ne pas avoir été exclu par la Doit satisfaire Doivent Doit satisfaire Sans objet Formulaire de
la Banque Banque, tel que décrit à au critère satisfaire au au critère Soumission
l’article 4.4 des IS. critère
1.4 Entreprise Conforme à l’article 4.5 des Doit satisfaire Doivent Doit satisfaire Sans objet Formulaires ELI -1,
publique du IS. au critère satisfaire au au critère 2, avec pièces
pays de critère jointes
l’Emprunteur
1.5 Exclusion au Ne pas avoir été exclu au Doit satisfaire Doivent Doit satisfaire Sans objet Formulaire de
titre d’une titre de la réglementation du au critère satisfaire au au critère Soumission
résolution des pays emprunteur en matière critère
Nations Unis de relations commerciales
ou de la avec le pays du
réglementation Soumissionnaire ou d’une
du pays résolution du Conseil de
emprunteur Sécurité des Nations Unis
conformément à la
Section V, Pays Eligibles.
Section III. Critères d’évaluation et de qualification 34

2. Antécédents de défaut d’exécution de marché


Spécification de conformité
Soumissionnaire
Groupement d’entreprises
Toutes
Parties Chaque Documentation
Objet Critère Entité unique Combinées Membre Un membre Requise
2.1 Antécédents de Pas de défaut d’exécution Doit satisfaire Doivent Doit satisfaire Sans objet Formulaire ANT - 2
non-exécution de incombant au Soumissionnaire au critère2. satisfaire au au critère1.
marché d’un marché au cours des deux critère.
(02) dernières années (2020-
2021)
2.2 Exclusion dans le Ne pas être sous le coup d’une Doit satisfaire Doivent Doit satisfaire Sans objet Soumission
cadre de la mise sanction relative à la mise en au critère. satisfaire au au critère. (Formulaire)
en œuvre d’une œuvre d’une Déclaration de critère.
Déclaration garantie d’offre/de proposition
de garantie en application de l’article 4.7
d’offre/de des IS.
proposition
2.3 Litiges en instance La solvabilité actuelle et la Doit satisfaire Sans objet Doit satisfaire Sans objet Formulaire ANT - 2
rentabilité à long terme du au critère. au critère.
Soumissionnaire telles
qu’évaluées au critère 3.1 ci-
après restent acceptables même
dans le cas où l’ensemble des
litiges en instance seraient
tranchés à l’encontre du
Soumissionnaire.

1
Ce critère s’applique également aux marchés exécutés par le Soumissionnaire en tant que membre d’un Groupement.
Section III. Critères d’évaluation et de qualification 35

2. Antécédents de défaut d’exécution de marché


Spécification de conformité
Soumissionnaire
Groupement d’entreprises
Toutes
Parties Chaque Documentation
Objet Critère Entité unique Combinées Membre Un membre Requise
2.4 Antécédents de Absence d’antécédent de Doit satisfaire Doivent Doit satisfaire Sans objet Formulaire ANT - 2
litiges différends systématiquement au critère. satisfaire au au critère.
conclus à l’encontre du critère.
Soumissionnaire2 au cours des
deux (02) dernières années
(2020-2021)
2.5 Déclaration : Déclarer tous les marchés de Doit fournir la Sans objet Chaque Sans objet Formulaire ANT-3
Performance passée travaux qui ont fait l’objet de déclaration. En membre doit Déclaration de
dans les domaines suspension ou de résiliation cas de recours à fournir la performance ESHS
environnemental, et/ou de saisie de la garantie de des Sous- déclaration.
social hygiène et performance par le Maître traitants En cas de
sécurité d’Ouvrage pour des motifs de spécialisés, recours à des
non-respect des exigences en ceux-ci doivent Sous-traitants
matière environnementale, également spécialisés,
sociale(incluant l’exploitation et fournir la ceux-ci
les abus sexuels (EAS) et les déclaration. doivent
violences à caractère sexiste également
(VCS)), hygiène et sécurité au fournir la
cours des cinq (5) dernières déclaration.
années3.

2
Le Soumissionnaire fournira des informations précises dans sa Soumission au sujet des litiges ou différends portant sur les marchés achevés ou en cours
d’exécution au cours des 5 dernières années. Des antécédents de différends conclus de manière systématique à l’encontre du Soumissionnaire en tant qu’entité unique
ou en tant que membre d’un groupement sont susceptibles de justifier la disqualification du Soumissionnaire.
3
Le Maître d’Ouvrage pourra utiliser ces informations afin d’obtenir des renseignements supplémentaires ou des éclaircissements durant l’appel d’offres et le
processus de vérification (due diligence) associé.
Section III. Critères d’évaluation et de qualification 36

3. Situation et Performance Financières


Spécification de conformité
Soumissionnaire
Documentation
Groupement d’entreprises
Requise
Toutes
Entité Parties Chaque
Objet Critère unique Combinées membre Un membre
3.1 Capacité (i) Le Soumissionnaire doit Doit Doivent Sans objet Sans objet Formulaire
financière démontrer qu’il dispose d’avoirs satisfaire satisfaire au FIN – 3.1 avec
liquides ou a accès à des actifs non au critère critère pièces jointes
grevés ou des lignes de crédit, etc.
autres que l’avance de démarrage
éventuelle, à des montants
suffisants pour subvenir aux
besoins de trésorerie nécessaires à
l’exécution des travaux objet du
présent Appel d’Offres à hauteur
d’un milliard (1 000 000 000) de
francs CFA et nets de ses autres
engagements.

(ii) le Soumissionnaire doit Doit Doivent Sans objet 75% au moins


démontrer, à la satisfaction du satisfaire satisfaire au de ce critère
Maître de l’Ouvrage qu’il dispose au critère critère doit être
de moyens financiers lui apporté par le
permettant de satisfaire les besoins mandataire
en trésorerie des travaux en cours
et à venir dans le cadre de marchés
déjà engagés ;
(iii)Soumission de bilans vérifiés Doit Sans objet Doit Sans objet
ou, si cela n’est pas requis par la satisfaire satisfaire au
réglementation du pays du au critère critère
Soumissionnaire, autres états
financiers acceptables par le
Maître de l’Ouvrage pour les cinq
Section III. Critères d’évaluation et de qualification 37

3. Situation et Performance Financières


Spécification de conformité
Soumissionnaire
Documentation
Groupement d’entreprises
Requise
Toutes
Entité Parties Chaque
Objet Critère unique Combinées membre Un membre
(5) dernières années (2017-2021)
ou (2016-2020) démontrant la
solvabilité actuelle et la rentabilité
à long terme du Soumissionnaire.
3.2 Chiffre Avoir un chiffre d’affaires annuel Doit Doivent hormis le Le mandataire Formulaire
d’affaires moyen de toutes activités satisfaire satisfaire au Chef de file ou le Chef de FIN – 3.2
annuel commerciales d’au moins six au critère critère doit satisfaire du
moyen (6 000 000 000) FCFA calculé de à vingt-cinq groupement
la manière suivante : le total des sur ‘n’ moins d’entreprises
paiements mandatés reçus pour les un (25/(n-1)) doit satisfaire
marchés en cours et/ou achevés au pour cent(%) à au moins
cours des cinq (5) dernières du montant soixante-
années (2017-2021) ou (2016- exigé. quinze pour
2020) divisées par cinq ‘n’: le cent (75%) de
nombre de la
N.B: Le chiffre d'affaires
partenaires spécification
annuel d'une entreprise peut
du
être justifié par
groupement
- Bilan certifié des années
concernées (2016-2020);
- Attestations de bonne
exécution des cinq (05) dernières
années (2017-2021 ou 2016-
2020) ;
- Procès-Verbaux de réception
provisoire ou définitive des cinq
dernières années ((2017-2021 ou
2018-2022) ; comportant un
Section III. Critères d’évaluation et de qualification 38

3. Situation et Performance Financières


Spécification de conformité
Soumissionnaire
Documentation
Groupement d’entreprises
Requise
Toutes
Entité Parties Chaque
Objet Critère unique Combinées membre Un membre
montant et contresignés par le
maître d’œuvre et le maître
d’ouvrage. Les ABE et PV
doivent être accompagnés des
pages de garde et de signature
des marchés concernés.

Pour les entreprises de moins de


cinq ans d’âge, le chiffre
d’affaires annuel moyen calculé
sur la base du nombre d’année
d’existence. La moyenne sera
faite sur la période concernée.
Section III. Critères d’évaluation et de qualification 39

4. Expérience
Spécification de conformité
Soumissionnaire
Groupement d’entreprises
Toutes
Entité Parties Chaque Documentatio
Objet Critère unique Combinées membre Un membre n Requise
4.1 (a) Expérience Expérience dans trois (03) Doit Sans objet Doit Sans objet Formulaire
générale en marchés de construction de satisfaire au satisfaire au EXP – 4.1
construction routes neuves revêtues, ou de critère critère
renforcement de routes ou de
reprofilage de route en terre ou
de construction d’ouvrages
d’art au titre d’entrepreneur
principal, de membre de
groupement, d’ensemblier ou
de sous-traitant au cours des
dix (10) dernières années
(2012-2021) ou (2011-2020).

Ces expériences de marché


doivent être justifiées par
des attestations de bonne
exécution ou des procès-
verbaux de réception
provisoire ou définitive des
travaux exécutés
accompagnés des pages de
garde et de signature des
marchés concernés
Section III. Critères d’évaluation et de qualification 40

4. Expérience
Spécification de conformité
Soumissionnaire
Groupement d’entreprises
Toutes
Entité Parties Chaque Documentatio
Objet Critère unique Combinées membre Un membre n Requise
4.2. (a) Expérience a) Réalisation à titre Doit Doivent Sans objet Formulaire
spécifique de d’entrepreneur principal, de satisfaire au satisfaire au EXP 4.2 a)
construction et membre d’un groupement4, critère critère8
de gestion de d’ensemblier, ou de sous-
contrat traitant5d’un nombre minimal
de marchés similaires6stipulé
ci-après, de manière
satisfaisante et achevés pour
l’essentiel7exécutés au cours
des dix (10) dernières années
(2012-2021) ou (2011-2020).

Avoir réalisé au moins deux


(02) marchés de
d’aménagement de
plateformes logistiques
4
Lorsque le Soumissionnaire a participé en tant que membre d’un groupement ou sous-traitant, au titre de ce critère, seule la part spécifique du Soumissionnaire
et non celle du Groupement ou de l’entrepreneur principal devra être prise en considération.
5
Le volume, nombre ou taux de production de toute activité clé peut être démontré à travers un ou plusieurs marchés combinés si exécuté de manière simultanée.
Le taux de product ion sera le taux annuel pour l’activité (les activités) de construction principale(s).
6
La similarité sera établie en fonction de la taille physique, de la complexité, des méthodes / technologies de construction et/ou d’autres caractéristiques décrites
dans la Section VII, Spécifications des Travaux. L’agrégation d’un nombre de marchés de petits montants(inférieurs à la valeur indiquée dans la colonne « critère »)
pour atteindre le chiffre du montant requis ne sera pas acceptée.
7
Par achèvement pour l’essentiel, on entend un achèvement à 80% ou plus des travaux prévus au marché.
8
Dans le cas d’un groupement, les montants des marchés achevés par chaque membre ne peuvent être combinés pour déterminer si le montant minimum requis
pour un seul marché au titre de ce critère est atteint. De la même manière que pour l’entité unique, Chaque marché exécuté par chaque membre présenté au titre
de ce critère doit satisfaire au montant minimum par marché requis. Afin de déterminer si le groupement répond au critère de qualification, seul le nombre de
marchés achevés par tous les membres, chaque marché étant équivalent au montant minimum requis peut être agrégé.
Section III. Critères d’évaluation et de qualification 41

4. Expérience
Spécification de conformité
Soumissionnaire
Groupement d’entreprises
Toutes
Entité Parties Chaque Documentatio
Objet Critère unique Combinées membre Un membre n Requise
sur des superficies pour
chaque marché d’au
moins 05 ha ou des
travaux d’aménagement
de plateformes logistiques
sur des superficies pour
chaque marché d’un
montant minimum de
quatre milliards
(4 000 000 000) FCFA par
marché exécuté.

Ces expériences de marché


doivent être justifiées par
des attestations de bonne
exécution ou des procès-
verbaux de réception
provisoire ou définitive des
travaux exécutés
accompagnés des pages de
garde et de signature des
marchés concernés.
4.2 (b)Expérience Pour les marchés référencés Doit Doivent Sans objet Doit satisfaire aux Formulaire
Spécifique ci-dessus ou pour d’autres satisfaire aux satisfaire aux spécifications EXP-4.2 (b)
marchés exécutés en tant spécifications spécifications
qu’entrepreneur principal,
membre de groupement, ou
Section III. Critères d’évaluation et de qualification 42

4. Expérience
Spécification de conformité
Soumissionnaire
Groupement d’entreprises
Toutes
Entité Parties Chaque Documentatio
Objet Critère unique Combinées membre Un membre n Requise
sous-traitant9 pendant la
période stipulée au paragraphe
4.2 a) ci-dessus à compter du
1er janvier de 2012, une
expérience minimale de
construction achevée de
manière satisfaisante et
achevée pour l’essentiel dans
les activités-clés A et B
suivantes : Sans objet

NB : L’expérience générale et l’expérience spécifique seront appréciées à partir des Attestations de Bonne Exécution (ABE) des années 2012-2021 ou
2013 à 2022. Ces expériences de marché doivent être justifiées par des attestations de bonne exécution ou des procès-verbaux de réception
provisoire ou définitive des travaux exécutés accompagnés des pages de garde et de signature des marchés concernés.

Le chiffre d'affaires annuel d'une entreprise peut être justifié par - Bilan des années concernées (2016-2020); - Attestations de bonne
exécution des cinq (05) dernières années (2017-2021 ou 2018-2022) ; Procès-Verbaux de réception provisoire ou définitive des cinq dernières
années (2017-2021 ou 2018-2022), en tant qu’entrepreneur principal, en groupement ou en tant que sous-traitant par le soumissionnaire,
comportant un montant et contresignés par le maître d’œuvre et le maître d’ouvrage. Les ABE et PV doivent être accompagnés des pages de
garde et de signature des marchés concernés.
Pour les marchés de sous – traitants :
- Les ABE délivrées à des sous-traitants doivent être contresignées par le maitre d’œuvre ou l’Autorité Contractante ou encore être
couplées avec l’ABE délivrée par le maitre d’ouvrage à l’entrepreneur principal pour le projet concerné.

Les entreprises de moins de dix-huit (18) mois n’ayant pas d’attestation de bonne exécution, doivent fournir une déclaration fiscale d’existence. Elles
doivent également produire en contrepartie du chiffre d’affaire, une attestation de solde datant de moins de 30 jours à la date limite de dépôt des plis

9
Lorsque le Soumissionnaire a participé en tant que membre d’un groupement ou sous-traitant, au titre de ce critère, seule la part spécifique du Soumissionnaire
et non celle du groupement ou de l’entrepreneur principal devra être prise en considération.
Section III. Critères d’évaluation et de qualification 43

ou une attestation de ligne de crédit bancaire par laquelle la banque s’engage à financer le marché pour un montant au moins égale à 25 % du montant
de la soumission. A cet effet, les éléments ci-après doivent être inscrits sans équivoque :

- Le nom de l’autorité contractante ;


- L’objet du marché ;
- Le montant de la ligne de crédit.

NB : le financement doit avoir été émis par une banque et n doit pas contenir de réserves.

Pour la détermination de l’expérience générale et de l’expérience spécifique seuls sont pris en compte les Attestations de Bonne Exécution
(ABE) de projets réalisés en tant qu’entrepreneur principal, en groupement ou en tant que sous traitent par le soumissionnaire.

L’Autorité Contractante (AC) doit faire des vérifications sur les Attestations de Bonne Exécution (ABE).

La production de toutes fausses pièces justificatives entraîne le rejet systématique de l’offre et une exclusion du soumissionnaire des marchés
publics selon les dispositions en vigueur.
Section III. Critères d’évaluation et de qualification 44

5 Personnel -Clé
Le Soumissionnaire doit établir qu’il disposera du personnel-clé de qualification convenable (et en nombre
suffisant) décrit dans le tableau ci-après, qui est nécessaire pour exécuter le Marché.
Le Soumissionnaire doit fournir les détails concernant le personnel que le Soumissionnaire prévoit d’affecter
aux travaux et services, y compris leur formation académique et leur expérience professionnelle. Le
Soumissionnaire remplira les formulaires prévus à la Section IV – Formulaires de soumission.
L’Entrepreneur devra obtenir l’accord du Maître d’Ouvrage avant de remplacer le Personnel clé (cf Clause
5.9.1 du CCAP).
Personnel-Clé

Expérience
Expérience dans des travaux
No. Postes Formation globale en travaux Nombre
similaires
(années)
Avoir réalisé entièrement c’est-à-dire
mené de bout-en-bout en tant que
directeur des travaux, au moins deux
(02) marché de travaux de construction
neuve, de renforcement ou de
réhabilitation de routes revêtues à base
Directeur Ingénieur des TP ou 10 ans d’expérience
1 d’enrobés bitumineux d’un montant 01
des travaux du génie civil générale
minimum de deux milliards cinq cent
millions (2 500 000 000) F CFA HTVA
et un (1) projet d’aménagement de
plateforme logistique sur une superficie
d’au moins 05 ha

Avoir participé en tant que conducteur


Conducteur de travaux à au moins deux (02) projets
Technicien Supérieur 5 ans d’expérience
2 de travaux de construction neuve ou de 01
en génie civil générale
Génie Civil réhabilitation de chaussée revêtue à
base d’enrobé bitumineux
Avoir participé en tant que conducteur
Conducteur de travaux à au moins deux (02) projets
Technicien Supérieur 5 ans d’expérience
3 de travaux de promotion immobilière ou de 01
en génie civil générale
Bâtiments travaux de construction de bâtiments
sur au moins 200 mètres carrés
7 ans d’expérience Avoir dirigé une brigade topographique
Chef de générale pour la réalisation d’au moins deux (02)
brigade Technicien supérieur projets de travaux de construction
4 01
topographi en génie civil neuve ou de réhabilitation de chaussée
que revêtue à base d’enrobé bitumineux au
cours des dix (10) dernières années.
10 ans Avoir dirigé une équipe de laboratoire
d’expérience en vue de la conduite d’essais
Chef de générale géotechniques auprès de laboratoires,
laboratoire Technicien Supérieur de bureaux d’études et/ou de contrôle
5 01
géotechniq en génie civil ou, d’entreprises de travaux dans le
ue cadre de la réalisation d’au moins trois
(3) projets de travaux de construction
neuve ou de réhabilitation de chaussée
Section III. Critères d’évaluation et de qualification 45

Expérience
Expérience dans des travaux
No. Postes Formation globale en travaux Nombre
similaires
(années)
revêtue à base d’enrobé bitumineux au
cours des dix (10) dernières années.

Avoir assuré des responsabilités en


Responsabl Diplômé de Hygiène-Sécurité-Environnement dans
e Hygiène- l’Enseignement 10 ans de travaux à au moins deux (02) projets
5 Sécurité- Supérieur Bac+4 ans d’expériences de construction d’aménagement d’une 01
Environne en environnement ou générales plateforme logistiques d’au moins 5ha
ment équivalent de projet financier par un bailleur au
cours des dix dernières années.

NB :
Sous peine de rejet du personnel proposé :
- Le Soumissionnaire doit fournir les détails concernant le personnel proposé et son expérience en
utilisant les formulaires PER 1 et PER 2 de la Section IV, Formulaires de soumission.

- Les CV devront être signés par l’employé ou l’employeur. Sous peine ce rejet du personnel proposé,
les CV devront être accompagnés de la photocopie des pièces d’identité valides et des copies des
diplômes exigés certifiées ou légalisées, conformes à l’original datant de moins de six (06) mois. Ces
documents doivent être rédigés dans la langue française ou à défaut, ils devront être traduits en français
et cette traduction fera foi.

Le profil du personnel d’encadrement demandé est un profil minimum. Tout membre du personnel ayant une
qualification supérieure sera accepté pour le poste proposé ;

L’expérience du personnel qui sera considérée aux fins d’évaluation, sera celle qui aura été acquise par
l’employé avec le diplôme requis.

Le nombre d’années d’expérience générale du personnel proposé sera déterminé en faisant la différence entre
la date d’ouverture des plis du présent appel d’offres et la date de début d’activité de l’employé dans le domaine
du génie civil (travaux, études ou contrôle) ;

Une partie du personnel-clé du soumissionnaire dont le Directeur des travaux , le Responsable Hygiène-
Sécurité-Environnement, le Chef de brigade topographique et le Chef de laboratoire géotechnique devra
obligatoirement maîtriser la langue française (parlé, écrit et lu).
Section III. Critères d’évaluation et de qualification 46

3.6 Matériel
Le Soumissionnaire doit établir qu’il dispose du matériel clé suivant en propre ou en location.
Nombre
Spécifications
minimum pour
N° Matériels techniques
l’exécution des
minimum
travaux
1 Bull 3 140 Hp
2 Niveleuse 2 125 Hp
3 Camion bennes (12 m3 minimum) 15 12 m3
4 Chargeur 2 190 Hp
5 Compacteur à cylindre rouleau vibrant 1 12 T
6 Compacteur à pneus 1 20 T
7 Pelle hydraulique 3 100 Kw
8 Compacteur à pied de mouton 2 Type 815
09 Pulvimixer 1 200 kw
10 Citerne à eau 2 15 000 l
11 Camion grue 01
12 Véhicule pick up 02
13 Camion plateau 01

Le Soumissionnaire doit fournir les détails concernant le matériel proposé en utilisant le formulaire MAT de
la Section IV, Formulaires de soumission. Les certificats de propriété ou attestations de location sont exigés
(cf. formulaire MAT de la section V).

Pour le matériel en propre, le soumissionnaire doit le justifier par les attestations d’assurance, ou
quittances d’achat ou les cartes grises au nom du soumissionnaire ou constat d’huissier identifiant
chaque matériel et le propriétaire.

Pour le matériel en location, le soumissionnaire doit le justifier par les attestations d’assurance en cours
de validité, les quittances d’achat, ou les cartes grises, pour les engins et véhicules au nom du loueur (une
société légalement constituée dont le registre de commerce et du crédit mobilier ou tout autre document
équivalent fourni est en rapport avec l’activité de location d’engins des TP) accompagné des contrats de
location.
PS : Les documents justificatifs du matériel proposé doivent être accompagnés, le cas échéant, de tout
document technique permettant d’apprécier sans équivoque les spécifications techniques minimales
demandées. La non fourniture de ce document impliquera le non-respect des spécifications du matériel
proposé.
Pour les équipements allant du n°1 au n°08 suivant l’ordre établi dans le tableau du matériel exigé ci-
dessus, le soumissionnaire devra par une déclaration sur l’honneur à joindre à son offre, attester de ce
qu’il dispose en propre ou en location ces équipements en bon état de fonctionnement sur le territoire
national au moment de la soumission de son offre et s’engager à les y maintenir durant la période de
validité de l’offre de sorte qu’une vérification puisse se faire à tout moment par les équipes d’évaluation
de l’offre pour toute décision nécessaire à prendre.
Section IV. Formulaires de soumission 47

Section IV. Formulaires de soumission


Liste des formulaires
Lettre de Soumission..............................................................................................................49
Annexe 1 à la Soumission - Libellé des prix dans la ou les monnaies de l’offre ........52
Annexe 2 à la Soumission – Données relatives à la révision des prix .........................54

Formulaires de Bordereau des prix et de Détail quantitatif et estimatif .........................55


A. Préambule ................................................................................................................55
B. Tableaux du Bordereau des prix et Détail quantitatif et estimatifErreur ! Signet non
défini.
Bordereau des prix ............................................................. Erreur ! Signet non défini.
Détail quantitatif et estimatif ............................................. Erreur ! Signet non défini.
Détail quantitatif et estimatif ............................................. Erreur ! Signet non défini.
Détail quantitatif et estimatif : Travaux en régie .............. Erreur ! Signet non défini.
Détail quantitatif et estimatif : Sommes à valoir ............... Erreur ! Signet non défini.
Détail quantitatif et estimatif : tableau récapitulatif .......... Erreur ! Signet non défini.

Formulaires de la Proposition technique ...........................................................................113


Organisation des travaux sur site ...............................................................................114
Méthode de réalisation ...............................................................................................115
Calendrier de Mobilisation ........................................................................................116
Calendrier d’Exécution ..............................................................................................117
Matériel - Formulaire MAT .......................................................................................118

Personnel Clé ........................................................................................................................119


Formulaire PER -1 : Personnel proposé.....................................................................119

Qualification des Soumissionnaires suivant une Pré-qualificationErreur ! Signet non défini.


Formulaire ELI – 1.1 : Fiche de renseignements sur le soumissionnaireErreur ! Signet non
défini.
Formulaire ELI – 1.2 : Fiche de renseignements sur chaque
Partie d’un GE/ sous-traitants spécialisés .............. Erreur ! Signet non défini.
Formulaire ANT-2 : Antécédents de marchés non exécutés,
de litiges en instance et d’antécédents de litiges .... Erreur ! Signet non défini.
Déclaration de performance ESHS .................................... Erreur ! Signet non défini.
Formulaire FIN – 3.1 : Situation et Performance financièresErreur ! Signet non défini.
Formulaire FIN – 3.2 : Chiffre d’affaires annuel moyen
des activités de construction .................................. Erreur ! Signet non défini.
Formulaire FIN – 3.3 : Ressources financières .................. Erreur ! Signet non défini.
Formulaire FIN – 3.4 : Charge de travail / travaux en coursErreur ! Signet non défini.

Qualification des Soumissionnaires lorsqu’une pré-qualification


n’a pas été conduite ..................................................................................................125
Formulaire ELI – 1.1 : Fiche de renseignements sur le soumissionnaire .................126
Formulaire ELI – 1.2 : Fiche de renseignements sur chaque
Partie d’un GE/ sous-traitants spécialisés ......................................................127
Section IV. Formulaires de soumission 48

Formulaire ANT-2 : Antécédents de marchés non exécutés,


de litiges en instance et d’antécédents de litiges ............................................128
Déclaration de performance ESHS ............................................................................131
Formulaire FIN – 3.1 : Situation et Performance financières ...................................133
Formulaire FIN – 3.2 : Chiffre d’affaires annuel moyen des activités de construction135
Formulaire FIN – 3.3 : Ressources financières ..........................................................136
Formulaire FIN – 3.4 : Charge de travail / travaux en cours .....................................137
Formulaire EXP – 4.1 : Expérience générale de construction ..................................138
Formulaire EXP – 4.2 a) : Expérience spécifique en tant
qu’Entrepreneur ou Ensemblier .....................................................................139
Formulaire EXP – 4.2 b) : Expérience spécifique de construction
dans les activités clés .....................................................................................141

Modèle de garantie de soumission (garantie bancaire) ....................................................143

Modèle de Déclaration de garantie de soumission ............................................................146


Section IV. Formulaires de Soumission 49

Lettre de Soumission
Date de soumission : [insérer la date (jour, mois, année) de remise de l’offre]
Avis d’appel d’offres No. : [insérer le numéro de l’avis d’Appel d’Offres]
Variante No. : [insérer le numéro d’identification si cette offre est proposée pour une variante]

À : [insérer le nom complet du Maître de l’Ouvrage]

Nous, les soussignés attestons que :

(a) nous avons examiné le Dossier d’Appel d’Offres, y compris l’additif/ les additifs No. : [insérer
les numéros et date] ;
(b) nous remplissons les critères d’éligibilité et nous n’avons pas de conflit d’intérêt tels que définis
à l’article 4 des IS ;
(c) nous n’avons pas été exclus par le Maître de l’Ouvrage sur la base de la mise en œuvre de la
déclaration de garantie de soumission telle que prévue à l’article 4.7 des IS ;
(d) nous nous engageons à exécuter conformément au Dossier d’Appel d’Offres et aux
Spécifications techniques et plans, les Travaux ci-après : [insérer une brève description des
Travaux] ;
(e) le montant total de notre offre, hors rabais offert à l’alinéa (f) ci-après est de : [Montant total de
l’offre en lettres et en chiffres, précisant les divers montants et monnaies respectives] ;
(f) Dans le cas de lots multiples, le montant total de chaque lot : [insérer le montant total de l’offre
pour chacun des lots en lettres et en chiffres, précisant les divers montants et monnaies
respectives] ;
(g) Dans le cas de lots multiples, le montant total pour l’ensemble des lots : [insérer le montant
total de l’offre en lettres et en chiffres, précisant les divers montants et monnaies respectives] ;
(h) les rabais offerts et les modalités d’application desdits rabais sont les suivants :
(i) Les rabais offerts sont les suivants : [indiquer en détail chacun des rabais offerts]
(ii) la méthode précise de calcul de ces rabais pour déterminer le montant de l’offre est la
suivante : [indiquer en détail la méthode d’application de chacun des rabais offerts] ;
(i) notre offre demeurera valide pendant la période indiquée aux DPAO - IS 18.1 (telle que
modifiée par additif le cas échéant) à compter de la date limite fixée pour la remise des offres
aux DPAO - IS 22.1 (telle que modifiée par additif le cas échéant) ; cette offre nous engage et
pourra être acceptée à tout moment avant l’expiration de cette période ;
(j) si notre offre est acceptée, nous nous engageons à obtenir une garantie de bonne exécution du
Marché [et une garantie de performance environnementale, sociale, hygiène et sécurité]
conformément au Dossier d’appel d’offres ;
(k) conformément à l’article 4.3 des Instructions aux soumissionnaires, nous ne participons pas, en
qualité de soumissionnaire à plus d’une offre dans le cadre du présent Appel d’offres, à
l’exception des offres variantes présentées conformément à l’article 13 des Instructions aux
Soumissionnaires ;
Section IV. Formulaires de Soumission 50

(l) ni notre entreprise, ni nos sous-traitants, fournisseurs, consultants, fabricants ou prestataires de


services pour toute partie du marché, ne faisons l’objet et ne sommes pas sous le contrôle d’une
entité ou d’une personne faisant l’objet de suspension temporaire ou d’exclusion prononcée par
une entreprise du Groupe de la Banque mondiale ou d’exclusion imposée en vertu de l’Accord
Mutuel d’Exclusion entre la Banque mondiale et les autres banques de développement. En outre
nous ne sommes pas inéligibles au titre de la législation, ou d’une autre réglementation officielle
du pays du Maître d’Ouvrage, ou en application d’une décision prise par le Conseil de sécurité
des Nations Unies ;
(m) [insérer soit « nous ne sommes pas une entreprise publique du pays du Maître de l’Ouvrage » ou
« nous sommes une entreprise publique du pays du Maître de l’Ouvrage et nous satisfaisons aux
dispositions de l’article 4.5 des IS »] ;
(n) nous acceptons la nomination de [nom indiqué dans les Données particulières de l’Appel
d’offres] comme Conciliateur ;

OU

(o) nous n’acceptons pas la nomination de [nom indiqué dans les Données particulières de l’Appel
d’offres] comme Conciliateur, et proposons à sa place la nomination de [nom] dont un
curriculum vitae et la rémunération horaire figurent en annexe à la présente Soumission ;
(p) les avantages, honoraires ou commissions ci-après ont été versés ou doivent être versés en
rapport avec la procédure d’Appel d’offres ou l’exécution/signature du Marché :

Nom du Bénéficiaire Adresse Motif Montant

(Si aucune somme n’a été versée ou ne doit être versée, porter la mention « néant »).
Section IV. Formulaires de Soumission 51

(q) il est entendu que la présente offre, et votre acceptation écrite de ladite offre par le moyen de la
notification d’attribution du Marché que vous nous adresserez, tiendra lieu d’engagement ferme
entre nous, jusqu’à ce qu’un marché soit formellement établi et signé ;
(r) nous comprenons que vous n’êtes pas tenu d’accepter l’offre évaluée la moins-disante ou toute
offre que vous avez pu recevoir ;
(s) nous certifions que nous avons adopté toute mesure appropriée afin d’assurer qu’aucune
personne agissant en notre nom ou pour notre compte ne puisse se livrer à des actions de fraude
et corruption.

Nom du Soumissionnaire* [insérer le nom complet du Soumissionnaire]

Nom de la personne signataire de l’offre** [insérer le titre/capacité complet de la personne


signataire de l’offre]

En tant que [indiquer la capacité du signataire]

Signature [insérer la signature]

Dûment habilité à signer l’offre pour et au nom de [insérer le nom complet du Soumissionnaire]

En date du ________________________________ jour de [Insérer la date de signature]

*Dans le cas d’une offre présentée par un groupement d’entreprises, indiquer le nom du groupement
ou de ses partenaires, en tant que Soumissionnaire.
**La personne signataire doit avoir un pouvoir donné par le Soumissionnaire, à joindre à l’offre.

Annexe(s) :
Section IV. Formulaires de Soumission 52

Annexe 1 à la Soumission - Libellé des prix dans la ou les


monnaies de l’offre

Récapitulatif du (des) montant(s) de la Soumission pour _____________[insérer l’intitulé de la


Section de Travaux]1

(C) (D)
(B) Equivalent en Pourcentage du
(A)
Nom des monnaies Taux de monnaie spécifiée Montant de l’Offre
Montant
change dans les DPAO (100 x C)
(C = A x B) (Montant de l’offre)
Monnaie nationale
spécifiée dans les DPAO
Monnaie étrangère 1
Monnaie étrangère 2
Monnaie étrangère 3
Sommes à valoir
exprimées en monnaie
nationale (2)

Omettre si non [A compléter [A compléter par le


applicable : par le Maître Maître de
de l’Ouvrage] l’Ouvrage]
Sommes provisionnelles
additionnelles, libellées
en monnaie locale, pour
des résultats ESHS
Total [Montant de l’offre] 100

____________________________________
Signature du Soumissionnaire

1
Des tableaux distincts seront nécessaires quand les différentes sections de Travaux auront un contenu en monnaies
étrangères et nationale substantiellement différent en proportion. Le Maître de l’Ouvrage insérera les intitulés de
chaque section de Travaux.
2
Montant à indiquer par le Maître de l’Ouvrage, le cas échéant, les sommes à valoir sont exclues du montant de l’offre
évaluée (Clause 35.2 a) des IS).
Section IV. Formulaires de Soumission 53

Récapitulatif du (des) montant(s) de la Soumission pour ______________ [insérer l’intitulé de la


Section de Travaux]3

Nom des monnaies Montants de l’offre


Monnaie nationale spécifiée dans les DPAO
Autre monnaie 1
Autre monnaie 2
Autre monnaie 3
Sommes à valoir exprimées en monnaie nationale4
Omettre si non applicable :
Sommes provisionnelles additionnelles, libellées [A compléter par le Maître de l’Ouvrage]
en monnaie locale, pour des résultats ESHS

____________________________________
Signature du Soumissionnaire

3
Des tableaux distincts seront nécessaires quand les différentes sections de Travaux auront un contenu en monnaies
étrangères et nationale substantiellement différent en proportion. Le Maître de l’Ouvrage insérera les intitulés de
chaque section de Travaux.
4
Montant à indiquer par le Maître de l’Ouvrage, le cas échéant, les sommes à valoir sont exclues du montant de l’offre
évaluée (Clause 35.2 (a) des IS).
Section IV. Formulaires de Soumission

54
Annexe 2 à la Soumission – Données relatives à la révision
des prix

Annexe 2 à l’Offre – Données relatives à la révision des prix


(Article 10.4 du CCAG)

Tableau A : Monnaie nationale

Code de l’indice Description/identificat Publication d’origine Valeur de base au


ion de l’indice [mois]15
(T)
(S)
()

Tableau B : Monnaie étrangère


Le Soumissionnaire complétera, le cas échéant, un tableau semblable à celui qui suit pour chaque monnaie
étrangère de paiement.
Code de l’indice Description/ Publication d’origine Valeur de base au
identification de l’indice [mois]5
(T)
(S)
()

___________________________________
Signature du Soumissionnaire

15
Inscrire le mois applicable, c’est-à-dire le mois fixé pour le dépôt des offres suivant les dispositions de la
Clause 22 des Instructions aux soumissionnaires.
Section IV. Formulaires de Soumission

55
Formulaires de Bordereau des prix et de Détail
quantitatif et estimatif
Modèle de Bordereau des prix et Détail quantitatif et estimatif

A. Préambule
1. Le Bordereau des prix doit être pris en compte par le Soumissionnaire conjointement avec les
Instructions aux soumissionnaires, les Cahiers des Clauses administratives générales et
particulières, les Spécifications techniques et les plans.

2. Les quantités spécifiées dans le Détail quantitatif et estimatif sont des quantités estimées et
provisoires. Elles fourniront une base commune pour l’évaluation des offres et l’attribution du
marché. La base des règlements sera les quantités réelles de travaux commandés et exécutés, telles
qu’elles seront mesurées par l’Entrepreneur et vérifiées par le Maître d’Œuvre, et valorisées aux
taux et prix spécifiés au Bordereau des prix chiffré présenté par l’Entrepreneur dans son offre. Dans
les cas où cette valorisation n’est pas applicable, ou dans tout autre cas, le règlement se fera aux
taux et prix que le Maître d’Œuvre pourra fixer dans le cadre des termes du Marché.

3. Sauf dispositions contraires spécifiées dans le Marché, les prix fournis par l’Entrepreneur dans le
Bordereau des prix chiffré inclus dans son offre devront comprendre toutes les installations de
construction, la main-d’œuvre, la supervision, les matériaux, le montage, l’entretien, les
assurances, les frais généraux et profits, les impôts, droits et taxes, ainsi que la couverture des
risques généraux, des engagements et autres obligations spécifiées explicitement ou implicitement
dans le Marché.

4. Un prix devra être indiqué pour chaque poste dans le Détail quantitatif et estimatif chiffré, que les
quantités soient spécifiées ou non. Le coût des postes pour lesquels l’Entrepreneur n’a pas indiqué
de prix sera considéré comme couvert par d’autres prix indiqués dans le Détail quantitatif et
estimatif chiffré.

5. Le coût total en accord avec les dispositions du Marché sera inclus dans les postes spécifiés dans
le Bordereau des prix et le Détail quantitatif et estimatif chiffrés .Lorsqu’un poste n’est pas spécifié,
le coût correspondant sera considéré comme distribué parmi les prix mentionnés pour des postes
correspondants des travaux.

6. Les indications générales et les descriptions des travaux et matériaux ne sont pas nécessairement
reprises ou résumées dans le Bordereau des prix et le Détail quantitatif et estimatif inclus dans le
Dossier d’Appel d’Offres. Les références, explicites ou implicites, aux sections appropriées du
Dossier doivent être considérées avant de chiffrer les prix pour chaque poste du Bordereau des prix
et du Détail quantitatif et estimatif chiffrés soumis dans l’offre.

7. Les matériaux définis comme “roches” sont ceux qui, au jugement du Maître d’Œuvre, nécessitent
l’usage d’explosifs, de pics ou marteaux pneumatiques, ou l’utilisation de foreuses à air comprimé
pour leur extraction et qui ne peuvent être enlevés/fragmentés qu’avec un bulldozer d’au moins
cent cinquante (150) chevaux au frein équipé d’un ripper à une dent.

8. Durant l’évaluation des offres, les erreurs arithmétiques éventuelles relevées dans le Bordereau des
prix et le Détail quantitatif et estimatif seront corrigées suivant les dispositions de l’article 31 des
Instructions aux soumissionnaires.

9. La méthode de constatation des prestations exécutées en vue des règlements devra être en accord
avec :

- le mode d’évaluation des travaux ;


Section IV. Formulaires de Soumission

56
- les spécifications techniques du marché de la section VII.

A. DEFINITION ET CONSISTANCE DES PRIX DU BORDEREAU- MODE D’EVALUATION


DES TRAVAUX
ARTICLE 1. CONTENU DES PRIX
1.1 Les prix unitaires du bordereau des prix et devis estimatif comprennent toutes les dépenses et
charges de l'Entrepreneur, sans exception, en Côte d'Ivoire ou hors de la Côte d'Ivoire, en vue de
réaliser, avec l'obligation de parfait achèvement, la totalité des travaux et des prestations objet du
Marché.
1.2 Les prix unitaires du Bordereau des Prix Unitaires sont réputés avoir été établis en considérant
qu'aucune prestation n'est à effectuer par le Maître d’Ouvrage ou son Représentant.
1.3 Les prix unitaires du Bordereau des Prix Unitaires comprennent notamment et sans que cette liste
soit limitative :
- les frais relatifs aux études techniques d'exécution telles que définies au marché,
- la coordination technique des travaux et la direction des Entreprises sous-traitantes,
- les salaires et charges sociales,
- les frais de logement du personnel,
- l'amortissement et le fonctionnement du matériel,
- les fournitures, matériaux et matières consommables de toutes natures,
- les frais de fret, de transport et de transit,
- les frais de bornage, de morcellement et de piquetage,
- la construction et l'entretien des moyens d'accès et des chemins de service correspondants,
- l'établissement, le fonctionnement et l'entretien des clôtures, des dispositifs de sécurité et
des installations d'hygiène intéressant le chantier,
- le gardiennage, l'éclairage et le nettoyage du chantier,
- la signalisation extérieure,
- les frais de réalisation du PGES chantier y compris le PPSPS, PAE, PPGED,
- les frais de gestion des déchets ;
- les frais de gestion des contrats avec les hôpitaux pour la prise en charge des blessés
- les frais d'assurances prévus au marché,
- les frais de cautionnement ou de caution prévus au marché,
- les brevets, droits, taxes, redevances et charges diverses de toutes natures,
- les impôts, taxes et plus particulièrement, sans que cette liste soit limitative :
▪ les impôts sur traitements et salaires (ITS) à la charge de l'employeur,
▪ la contribution nationale (CN) à la charge de l'employeur, la taxe d'apprentissage
(TA) à la charge de l'employeur,
▪ la taxe à la formation professionnelle continue (FPC),
▪ les charges patronales sociales,
▪ les impôts fonciers,
▪ les taxes et patentes,
▪ l'impôt cédulaire sur les bénéfices industriels et commerciaux,
▪ le droit fiscal d'entrée,
▪ les droits de douanes,
Section IV. Formulaires de Soumission

57
▪ le droit spécial d'entrée,
▪ la redevance statistique,
▪ les droits de timbre et d'enregistrement en application de la loi des finances n° 91
270 du 29 Avril 1991,
- les frais généraux, de direction et de chantier,
- les aléas et bénéfices.
Les prix unitaires du Bordereau des Prix Unitaires comprennent toutes sujétions et contraintes résultant de
l'application des dispositions administratives, techniques et financières prévues dans les pièces
contractuelles. Les prix tiennent compte des aléas et sujétions de toutes natures affectant les travaux objet
du marché, dont l’Entrepreneur est réputé parfaitement connaître la nature et les difficultés.
Les prix unitaires du Bordereau des Prix Unitaires s'entendent également comme comprenant les
charges liées aux conditions particulières de réalisation des travaux et notamment celles liées :
- aux phénomènes naturels,
- à l'utilisation du domaine public et au fonctionnement des services publics,
- au maintien des circulations,
- à la présence de canalisations, conduites et câbles de toutes natures, ainsi que des chantiers
nécessaires au déplacement ou à la transformation de ces installations,
- à la réalisation simultanée d'autres ouvrages,
- à la proximité de lieux habités,
- au respect de la législation sur l’environnement.
1.4 Il est précisé que les prix unitaires du Bordereau des Prix Unitaires comprennent également toutes
dépenses sans exception hors de Côte d'Ivoire, qui sont la conséquence nécessaire et directe des
travaux objet du marché et notamment tous droits, impôts, taxes, assurances, redevances, charges
diverses, frais généraux et autres frais auxquels l'Entrepreneur serait assujetti et dont il doit faire
exclusivement son affaire.
1.5 Dans le cas d'un marché passé avec des Entrepreneurs cotraitants, les prix unitaires du Bordereau
des Prix Unitaires sont réputés comprendre également les dépenses et marge de l'Entrepreneur y
compris les charges qu'il peut être appelé à rembourser au Mandataire.
ARTICLE 2. CARACTÈRE DÉFINITIF DES PRIX
2.1 L'Entrepreneur ne peut en aucun cas revenir sur les prix unitaires du Bordereau des Prix
Unitaires du marché, auxquels il a consenti et qui revêtent un caractère forfaitaire.
2.2 Tous les prix prennent en compte non seulement les présentes définitions, mais également
l'ensemble des clauses et éléments de toutes les pièces contractuelles.
2.3 Les prix unitaires du Bordereau des Prix Unitaires sont réputés avoir été établis en considérant
qu'aucune prestation n'est à effectuer par le Maître de l'Ouvrage.
2.4 L'Entrepreneur ne peut en aucun cas revenir sur les prix unitaires du Bordereau des Prix
Unitaires du marché, auxquels il a consenti et qui revêtent un caractère forfaitaire.
2.5 Un prix n'est supposé pouvoir faire l'objet d'une demande de règlement de la part de
l'Entrepreneur que si, d'une part, une certaine fraction de la quantité prévue dans le détail
estimatif et correspondant à ce prix élémentaire a été effectivement réalisée, d'autre part,
l'ensemble des tâches et des prestations entrant dans la définition de ce prix a été réalisé.
2.6 A cet égard, dans le cas où le Maître d’œuvre estimerait, avec juste raison, qu'une partie
seulement des tâches d'un prix a été réalisée, il pourrait ne prendre en compte qu'un pourcentage
d'achèvement pour le prix considéré, auquel cas, dans l'établissement des décomptes
correspondants, il affecterait ce pourcentage aux quantités ressortant des attachements et
auxquelles s'applique ce prix. Cette réduction n'a pas valeur de réfaction, mais constitue
simplement une retenue provisoire, en garantie des obligations de l'Entrepreneur à parachever
l'ensemble des tâches d'un même prix.
Section IV. Formulaires de Soumission

58
L'attention de l'Entrepreneur est attirée sur le fait que certains prix peuvent faire l'objet de réfactions
et que celles-ci peuvent être cumulables, selon les prescriptions des présentes spécifications.
ARTICLE 3. DÉFINITION ET CONSISTANCE DES PRIX DU BORDEREAU
3.1 L'Entrepreneur ne peut en aucun cas revenir sur les prix unitaires du Bordereau des Prix Unitaires
du marché, auxquels il a consenti et qui revêtent un caractère forfaitaire.
3.2 APPEL D'OFFRES
Pour l'établissement de ses prix, le soumissionnaire doit non seulement prendre en compte ces
présentes définitions, mais également l'ensemble des éléments du Dossier d'Appel d'Offres :
CCAP, CCTP, plans.
3.3 EXÉCUTION DU MARCHÉ
Un prix n'est supposé pouvoir faire l'objet d'une demande de règlement de la part de l'Entrepreneur
que si d'une part, une certaine fraction de la quantité prévue dans le détail estimatif et correspondant à
ce prix élémentaire a été effectivement réalisée, d'autre part l'ensemble des tâches et des prestations
entrant dans la définition de ce prix a été réalisé.
A cet égard, dans le cas où le Maître d’œuvre estimerait, avec juste raison, qu'une partie seulement
des tâches d'un prix a été réalisée, il pourrait ne prendre en compte qu'un pourcentage d'achèvement
pour le prix considéré, auquel cas, dans l'établissement des décomptes correspondants, il affecterait
ce pourcentage aux quantités ressortant des attachements et auxquelles s'applique ce prix. Cette
réduction n'a pas valeur de réfaction, mais constitue simplement une retenue provisoire, en garantie
des obligations de l'Entrepreneur à parachever l'ensemble des tâches d'un même prix.
3.4 Les prix sont regroupés en plusieurs sections comme suit :
SERIE A : TRAVAUX D’AMENAGEMENT DE L’AIRE DE REPOS
000 INSTALLATIONS DE CHANTIER
100 TRAVAUX PREPARATOIRES
200 TERRASSEMENTS GENERAUX
300 CHAUSSEES
400 ASSANISSEMENT ET DE DRAINAGE
500 ELECTRICITE - ECLAIRAGE DU SITE
600 ADDUCTION D’EAU POTABLE – PROTECTION INCENDIE
700 SIGNALISATION – EQUIPEMENTS
800 SIGNALISATION – EQUIPEMENTS
900 MESURES ENVIRONNEMENTALES ET SOCIALES

SERIE B : TRAVAUX D’AMENAGEMENT PAYSAGER

1000 PROVISION POUR TRAVAUX D’AMENAGEMENT PAYSAGER


Section IV. Formulaires de Soumission
59
MODE D’EVALUATION DES TRAVAUX –
DEFINITION DES PRIX UNITAIRES
Prix Définition des prix Unité
SERIE A : TRAVAUX D’AMENAGEMENT DE L’AIRE DE REPOS
000 INSTALLATIONS DE CHANTIER
001 Installation générale de chantier Fft
Ce prix comprend notamment :
- l’amenée et le repli en fin de chantier des engins et matériels de terrassements
ainsi que tous les gros équipements,
- Plan particulier de prévention des violences à caractères sexistes
(VBG/AES),
- toutes les dispositions et démarches administratives nécessaires pour
l’obtention auprès de l’administration le Permis de Construire
- l’aménagement des surfaces au sol pour l’implantation, le stockage des
matériaux, le stationnement des engins et des véhicules,
- le tableau d’affichage du règlement intérieur et des informations,
- l’aménagement ou la construction des voies d’accès à la base vie et leur
entretien,
- les frais d’équipement des engins et véhicules de chantier en trousse de
secours ;
- les frais d’équipement de l’infirmerie
- les frais d’évaluation environnementale du site d’installation et des zones
d’emprunt et de carrière
- la fourniture de l’eau et de l’électricité nécessaire au fonctionnement de
l’ensemble de la base vie ,
- la mise à disposition, l’équipement et l’entretien de locaux propres à
l’Entreprise sur la base vie : locaux sociaux du personnel, bureaux, ateliers,
magasins, etc.,
- l’aménagement des voie de déviation
- les frais d’élaboration du PGES chantier y compris Plan Particulier de
Gestion des Déchets (PPGD) et du Plan Particulier de Sécurité et de
Protection de la Santé (PPSPS),
- les frais d’audit en cas d’accident
- le tableau d’affichage
- les panneaux, fiches et tableaux d’affichage du MGP,
- les frais de mobilisation de manœuvres pour gérer la circulation pendant les
travaux,
- les frais de construction des systèmes d’assainissement des eaux usées avec
bassin de décantation des polluants et sédiments
- les frais de formation des employés sur la santé, sécurité au travail
- la mise à la disposition et l’entretien sur la base vie d’une salle d’une
superficie minimale de 30 m² entièrement équipée en mobilier de bureau et
destinée à accueillir les réunions de chantier impliquant les principaux
acteurs du projet,
- la mise à disposition et l’entretien sur la base vie d’une salle d’une superficie
minimale de 20 m² équipé en mobilier de bureau pour l’ONG et destiné à
recevoir les éventuels plaignants et membres du comité de gestion des
plaintes,
- la mise à la disposition et l’entretien de trois locaux dont ;
o 1 d’une superficie minimale de 30 m² faisant office de bureaux pour
le maître d’œuvre (l’équipement est à la charge de Maître d’œuvre)
Section IV. Formulaires de Soumission
60
Prix Définition des prix Unité
o 1 d’une superficie minimale de 12 m² faisant office de bureaux pour
le représentant du maître d’ouvrage délégué (équipé1 par
l’entreprise)
o 1 d’une superficie minimale de 60 m² faisant office de laboratoire de
chantier à l’attention exclusive du Maitre d’Œuvre (l’équipement de
ce laboratoire est à la charge du Maître d’œuvre),
- les moyens de liaisons, téléphone,
- les frais de gardiennage,
- l’aménagement et l’entretien des déviations,
- les frais d’exploitation du chantier sous circulation et notamment l’exécution,
l’entretien et la signalisation adéquate des déviations
- l’aménagement des accès aux habitations, commerces et administration,
- les déplacements d’une manière totale ou partielle des installations générales
durant le déroulement du chantier,
- La remise en état du site.
Ce prix sera payé au fur et à mesure de l’avancement des travaux et à concurrence
de :
- 70 % au vu d’une attestation du Maitre d’œuvre constatant que toutes les
parties essentielles des installations et des services afférents jugés
nécessaires par le Maître d’œuvre pour le bon fonctionnement du chantier
ont été réalisées et que le matériel clé nécessaire à l’exécution des travaux a
été mobilisés. Ce taux se décomposera de la façon suivante :
o 5% à la fourniture et à l’approbation des plans d’exécution ;
o 5% à la fourniture et à l’approbation du Plan de Gestion
Environnementale et Sociale Chantier (PGESC), comprenant un
Plan Particulier de Gestion des Déchets (PPGD), un mécanisme de
gestion des plaintes, un plan de prévention des VBG et un Plan
Particulier de Sécurité et de Protection de la Santé (PPSPS)
o 5% à la fourniture et à l’approbation du PAQ ;
o 55% à l’achèvement de l’installation de chantier.
- 30 % au vu d’une attestation du Maître d’œuvre constatant que toutes les
installations ont été démontées et repliées, le matériel et les fournitures
excédentaires enlevées et les sites occupés remis en état. Ce taux se
décompose comme suit :
o 5% à la fourniture et à l’approbation des plans de recollement ;
o 5% à la fourniture et à l’approbation des rapports de suivi du PGES
chantier actualisé ;
o 20% après la réception provisoire générale, le repli de l’ensemble
des installations de chantier, et la remise en état initial des terrains
occupés.

LE FORFAIT (Fft)
002 Provision pour déplacements de réseaux prov.
Ce prix rémunère les travaux réellement exécutés par l’Entreprise pour les
déplacements de réseaux effectués. Ces réseaux sont ceux de l’électricité, de l’eau
potable, de l’assainissement, de l’internet, de la téléphonie et de la vidéo surveillance,
pouvant gêner la réalisation des travaux routiers et ayant fait l’objet d’un accord
préalable du Maître d’œuvre.
Cette provision comprend notamment :

1
Cet équipement comprend entre autres ; l’électricité, l’eau courante, internet, un bureau et des fauteuils, des meubles
de rangement.
Section IV. Formulaires de Soumission
61
Prix Définition des prix Unité
- La rémunération des déplacements de réseaux (eau, électricité,
assainissement, drainage, gaz, téléphonie) nécessaires à l’exécution des
travaux avec l’accord préalable du Maître d’œuvre ;
- toutes les sujétions et aléas relatifs à ces travaux ;
- tout transfert et/ou aménagement de l’accès aux biens et propriétés
avoisinants ;
Cette provision, estimée dans le cadre du devis estimatif, sera utilisée pour le
règlement à l’Entrepreneur lorsque l’Ingénieur lui aura demandé de se substituer au
Maître d’Ouvrage pour régler aux fournisseurs désignés par le Maître d’œuvre
certaines dépenses dont l’objet est en rapport direct avec les travaux du marché et
portent notamment sur le déplacement de réseaux rendus nécessaires pour l’exécution
des travaux.
La rémunération de l’Entrepreneur sera alors égale au montant payé par ce dernier
aux fournisseurs désignés par le Maître d’œuvre majoré de six virgules vingt-cinq
pour cent (6,25%) après avoir fourni à l’Ingénieur les preuves des travaux exécutés
de manière satisfaisante et de paiement effectué aux fournisseurs

LA PROVISION (Prov)
100 TRAVAUX PREPARATOIRES
101 Nettoyage du terrain et débroussement en savane ou de forêt m²
Ce prix rémunère au mètre carré (m²), calculé en projection horizontale, le nettoyage
du terrain et le débroussement.
Ce prix comprend notamment :
- Le défrichement, l'arrachage des herbes, broussailles et haies,
- L’abattage d'arbustes et d'arbres dont la circonférence mesurée à 1,00 (un)
mètre du sol est inférieur ou égale à 1,5 m (un mètre et cinquante centimètre)
mètres,
- L’abattage des cocotiers et palmiers divers, quel que soit leur diamètre ;
- Le débitage de ces arbustes et arbres,
- Les démolitions légères (baraques et constructions autres qu’en maçonnerie de
ciment ou en béton),
- La destruction des termitières et autres milieux naturels et leur purge,
conformément au CCTP, sur une profondeur d'au moins 3 (trois) mètres, agréé
par le Maître d’œuvre,
- Le ramassage, l'enlèvement, le transport, l'évacuation, la mise en dépôt hors de
l'emprise, en un lieu agréé par le Maître d’œuvre, quelle que soit la distance,
des racines, souches, troncs, branches, gravats, carcasses, épaves, détritus,
ordures ménagères et ordures diverses,
- Le remblaiement et le compactage des trous à l'emplacement des souches et
termitières.

LE METRE CARRE (m²)


102 Débroussement et nettoyage en zone marécageuse m²
Ce prix rémunère au mètre carré (m²), calculé en projection horizontale, le nettoyage
du terrain et le débroussement en milieu marécageux. La zone est réputée
marécageuse par l’Ingénieur, lorsqu’un tracteur mécanique à chenilles de plus de 80
CV, muni de lame ne pourra y travailler.
Section IV. Formulaires de Soumission
62
Prix Définition des prix Unité
Ce prix comprend notamment :
− le débroussement en section courante en zone marécageuse ;

− la destruction des termitières ;

− les démolitions légères (cases et constructions autres qu’en maçonnerie de


ciment ou en béton) ;

− l’abattage et le dessouchage des arbres ayant jusqu’à 1 mètre de


circonférence comptée à 1,50 mètre du sol ;

− l’abattage des cocotiers et palmiers divers, quel que soit leur diamètre ;

− l’évacuation des arbres abattus, des souches et débris végétaux et leur mise
en dépôt aux emplacements indiqués par l’Ingénieur hors de l’emprise de la
route, en évitant au maximum le mélange de ces produits avec la terre arable
pour faciliter les opérations ultérieures de récupération des produits et de
réhabilitation ;

− le remblaiement compacté des trous à l’emplacement des souches ;


Ce prix, qui s'entend toutes sujétions et aléas, s'applique au mètre carré (m2)
compté horizontalement dans les seules zones prescrites par l'Ingénieur
LE METRE CARRE (m²)
103 Décapage de la terre végétale m²
Ce prix s'applique au mètre carré (m2) de surface concernée par le décapage,
mesurée théoriquement et comptée horizontalement à l’intérieur de l’assiette de la
route, déduction faite de la surface correspondante occupée par la route existante
selon le cas.
Ce prix comprend notamment :
- le décapage de la terre végétale à l’intérieur de l’assiette de la route et sur une
épaisseur de 0,20 m ;
- le chargement ;
- le transport et la mise en dépôt aux emplacements indiqués par le Maître
d’œuvre ;
- etc.

LE METRE CARRE (m²)


104 Abattage d'arbres de circonférence supérieure à 1.00 m à 1.50 m du sol U
Ce prix rémunère notamment :
- L’abattage et l’essouchage des arbres de circonférence comprise entre
1 mètre et 3 mètres, comptée à 1,50 mètre du sol ;
- L’élagage et le tronçonnage des arbres abattus ;
- L’évacuation des arbres abattus, des souches et débris végétaux et la
mise en dépôt aux emplacements indiqués par l’INGÉNIEUR hors de
l’emprise de la route en évitant au maximum de mélange de ces
produits avec la terre arable pour faciliter les opérations ultérieures de
récupération des produits et de réhabilitation ;
Section IV. Formulaires de Soumission
63
Prix Définition des prix Unité
- Le remblaiement compacté des trous à l’emplacement des souches ;
- Etc.

L’UNITE (U)
105 Démolition des ouvrages existants en maçonnerie m²
Ce prix rémunère au mètre carré la démolition des biens existant dans l’emprise de
la route, en banco et en maçonnerie, y compris leurs fondations et le découpage des
aciers etc.
Il comprend :
- les fouilles éventuelles,
- l’épuisement et les vidanges préalables nécessaires,
- la démolition de l'ouvrage, par tous moyens,
- l’extraction, le chargement et le déchargement des gravats et des produits de
démolition,
- le transport quelle que soit la distance et la mise en dépôt des matériaux de
démolition en un lieu agréé par le Maître d’œuvre,
- le comblement des puits et fossés,
- le remblaiement et le compactage des fouilles nécessaires pour la démolition
des fondations.
L'attention de l’Entrepreneur est attirée sur le soin qu'il doit apporter à cette
démolition, afin de ne pas détériorer les produits de démolition récupérables par le
Maître d’Ouvrage.

LE METRE CARRE (m²)


106 Démolition d'ouvrages divers existants en béton armé m3
Ce prix qui s’entend toutes sujétions et aléas, rémunère la démolition d’ouvrages
existants (constructions, équipements, etc.) en béton armé ou non armé, y compris
leurs fondations, et le découpage des aciers.
Ces ouvrages divers ne concernent pas les caniveaux et dalots et les buses
Le prix comprend:
- les fouilles éventuelles,
- épuisement et les vidanges préalables nécessaires,
- la démolition de l'ouvrage, par tous moyens,
- l'extraction, le chargement et le déchargement des gravats et des produits de
démolition,
- le transport quelle que soit la distance et la mise en dépôt des matériaux de
démolition en un lieu agréé par le Maître d’œuvre,
- le comblement des puits et fossés,
- le remblaiement et le compactage des fouilles nécessaires pour la démolition
des fondations.
L'attention de l’Entrepreneur est attirée sur le soin qu'il doit apporter à cette
démolition, afin de ne pas détériorer les produits de démolition récupérables par
l’Administration.

LE METRE CUBE (m3)


Section IV. Formulaires de Soumission
64
200 TERRASSEMENTS GENERAUX
201 Déblais en terrain meuble mis en dépôt définitif m3
Ce prix rémunère la réalisation des déblais en terrain meuble, rippable ou en terrain
rocheux compact et leur mise en dépôt.
Sont considérés rippables les déblais défonçables par un tracteur à chenilles d’une
puissance d’au moins 260 CV équipé d’un ripper mono dent.
Il s’applique à tous les déblais nécessaires à la réalisation des profils en travers type
quelles qu’en soient la profondeur et la largeur de travail, tels que :
- décaissements de la route existante lorsque nécessaire ;
- rectifications des talus de déblais et rives de plates-formes ;
- l’extraction de matériaux en vue de leur substitution ;
- l’enlèvement des terres de mauvaise tenue ;
- l’exécution de fossés et exutoires de tous types non rémunérés par ailleurs ;
- la confection si besoin de redans de tous types et de toutes dimensions.
Il comprend notamment :
- Les reconnaissances géotechniques préalables ;
- Tous les piquetages ou implantations nécessaires ainsi que le suivi
géométrique des talus de déblais ;
- Le défonçage si nécessaire ;
- L’extraction quelle que soit la largeur du travail ;
- Le chargement et le transport quelle que soit la distance jusqu’à un lieu de
dépôt agréé ;
- Le déchargement et le réglage sur le lieu de dépôt ;
- Le réglage et la purge éventuelle des talus de déblai ;
- La préparation de l’assise des remblais éventuels ou de la couche de fondation,
et en particulier le compactage jusqu’à l’OPM ;
- La finition des talus, risbermes et fossés ;
- La protection contre les eaux de toute origine y compris toutes sujétions
d’épuisement et d’étanchement si nécessaire ;
- La réalisation des crêtes de talus ;
- Toutes sujétions de dimension, de nature de matériaux, d’environnement ou de
quelle que sorte que ce soit.
Le volume à prendre en compte est celui entre le levé après décapage et la ligne
théorique définie par les plans d’exécution, sur l'emprise du projet, à l'exception des
fouilles pour ouvrages et des fossés situés à l'extérieur des déblais ; près contrôle de
la conformité aux Spécifications Techniques de la réalisation.
Cs prix qui s’entend toutes sujétions et aléas et notamment celles concernant le
maintien de la circulation, s’applique au mètre cube (m3) de déblais de toute nature
autre que rocheuse sur l'emprise du projet, à l'exception des fouilles pour ouvrages et
des fossés situés à l'extérieur des zones de déblais calculés géométriquement à partir
des profils en travers type réalisés et des longueurs déblayées, avec comme valeur
maximale celle obtenue à partir des profils types.
LE METRE CUBE (m3)
202 Déblais en terrain rocheux mis en dépôt définitif m3
Ce prix rémunère au mètre cube la réalisation des déblais en terrain rocheux
nécessitant l’emploi d’explosifs et leur mise en remblai ou en dépôt. Il s’applique à
tous les déblais nécessaires à la réalisation des profils en travers type quelle que soit
sa dureté nécessitant l'emploi du compresseur ou de l'explosif ou d'engins mécaniques
Section IV. Formulaires de Soumission
65
spéciaux (type brise - roche ) y compris pour brise roche, y compris pour les
suggestions précisées au prix précédent.
Ce prix s'applique au mètre cube (m3) mesuré en place, déblais extraits aux engins
mécaniques.
203 Déblai provenant de terrain meuble mis en remblai m3
Ce prix rémunère au mètre cube et quelle que soit la distance la réalisation de
remblais en provenance de déblais.
Il comprend notamment :
- L’extraction ;
- Le chargement ;
- Le transport quelle que soit la distance ;
- Le déchargement ;
- Le répandage ;
- La modification éventuelle du taux d’humidité des matériaux;
- Le compactage de façon à obtenir in situ une densité au moins égale à 90%
et 95% de la densité sèche maximum donnée par l’essai Proctor Modifié
(OPM) respectivement dans le corps des remblais et dans les trente derniers
centimètres sous l’arase des terrassements.
- Les sur largeurs de compactage
- Le recepage des terres excédentaires des talus de remblais,
- Le réglage des talus de déblais et de remblais,
- Etc.
Ce prix, qui s’entend toutes sujétions et aléas, s’applique au mètre cube (m3) de
remblai compacté, calculé géométriquement à partir des profils en travers type.
204 Purges des sols compressibles m3
Ce prix rémunère l’enlèvement des terres de mauvaise tenue et qui ne peut être
réalisée ni à la décapeuse, ni au bouteur. Il peut s’appliquer aux purges en zone
marécageuse sous l’emprise de la chaussée ou au curage ou au reprofilage des lits des
cours d’eau.
Il comprend notamment :
- les reconnaissances géotechniques préalables;
- tous les piquetages ou implantations nécessaires, le défonçage si nécessaire ;
- l’extraction quels que soient la largeur de travail, la profondeur et le volume à
purger au moyen d’une pelle (hydraulique, mécanique) à godet ou tout autre
équipement adapté;
- le chargement et le transport quelle que soit la distance jusqu’au lieu de dépôt
agréé ;
- le déchargement et le réglage sur le lieu de dépôt;
- la protection contre les eaux de toute origine, y compris toutes sujétions
d’épuisement et d’étanchement si nécessaire ;
- les sujétions spéciales résultant des conditions d’exécution des travaux
(circulation sur route, blindage éventuel des fouilles, site marécageux, mesure
de sécurité, etc.) ;
- toutes sujétions de dimensions, de nature de matériaux, d’environnement ou
de quelle que sorte que ce soit.
Ce prix, qui s’entend toutes sujétions et aléas et notamment celle concernant le
maintien de la circulation, s’applique au mètre cube (m3) de terre de mauvaise tenue
purgée, calculé géométriquement à partir des profils en travers type. Les volumes
seront ceux résultants de la comparaison des profils et des plans cotés levés
contradictoirement avant et après exécution des travaux pris en attachement.
Section IV. Formulaires de Soumission
66
3
LE METRE CUBE (m )
205 Remblai provenant d'emprunts m3
Ce prix rémunère :
- la recherche et l'étude des zones d'emprunt pour remblais ordinaires,
- l'acquisition des terres correspondantes, le paiement des redevances
d'extraction, etc.,
- les opérations de découverte de gisement et son aménagement,
- l'aménagement et l'entretien des voies d'accès,
- l'extraction, le chargement des matériaux et leur transport quelle que soit la
distance,
- la remise à l'état initial des terrains de découverte,
- le compactage du terrain avant mise en œuvre des remblais,
- le réglage et le compactage des remblais par couches successives dont
l’épaisseur maximale foisonnée est de 30 cm;
- la fourniture et le transport de l'eau ainsi que l'arrosage,
- le compactage suivant les règles de l’art jusqu’à l’obtention des compacités
requises,
- la protection de l'arase et des talus contre les eaux de ruissellement et
notamment l'exécution des bourrelets et des banquettes provisoires, les
descentes d'eau et les fossés provisoires,
- les sujétions et conséquences résultant de la présence des eaux souterraines
ou superficielles,
- les frais éventuels d'épuisement des eaux et d'étanchement, afin d'assainir la
surface de travail,
- les opérations de contrôle de laboratoire et de réception, conformément aux
prescriptions du CCTP, et du P.A.Q. de l'Entrepreneur, approuvé par
l'Ingénieur
- l’exécution des essais nécessaires de conformité en qualité des matériaux et
en mise en œuvre conformément aux CCTP,
- le réglage, la finition de la plateforme en remblai et son entretien,
l'enlèvement des terres excédentaires des talus de remblais,
toutes les sujétions résultant du travail en petite largeur et du travail éventuel
sous circulation, ainsi que toutes sujétions.

Il s'applique au mètre cube (m3) de remblai en place, mesuré sur profil théorique
résultant des plans du marché.
Il s'applique aussi également aux matériaux de remblais exécutés:
- en remplacement des terres de mauvaise tenue,
- en substitution des matériaux impropres arasés (sur profondeur de déblais),
- en comblement des termitières, caves, fossés, puits, fossés, etc.,
- les volumes seront ceux résultants de la comparaison des profils et des plans cotés
levés contradictoirement avant et après exécution des travaux pris en
attachement.
Il est précisé que les profils levés avant exécution de la route, seront les profils après
décapage. Le profil levé après exécution correspond à la ligne théorique définie aux
plans d'exécution approuvés par l'Ingénieur.

LE METRE CUBE (m3)


206 Couche de forme en matériaux graveleux latéritique (CBR ≥ 15 à 95% OPM) m3
Section IV. Formulaires de Soumission
67
Ce prix rémunère au mètre cube de matériaux graveleux latéritique (CBR ≥ 15 à 95%
OPM) mis en œuvre, quelle que soit la distance de transport.
Il comprend notamment :
- les reconnaissances géotechniques préalables des zones d'emprunt ;
- tous les piquetages ou implantations ainsi que le suivi géométrique des talus
de déblais ;
- le défonçage si nécessaire ;
- l'extraction quelle que soit la largeur de travail ;
- les travaux topographiques et les piquetages nécessaires ;
- les frais d'indemnisation ou d'expropriation des zones d'emprunts, les
indemnités pour destruction des cultures, les redevances d'extraction ;
- tous travaux de débroussaillement, décapage et découverte des emprunts ;
- l'extraction, le tri, le chargement et le transport quelle que soit la distance ;
- la préparation de l'assise, compris humidification et compactage avant dépôt
des matériaux ;
- la préparation de l'assise de la couche de fondation compris réglage et
compactage
- l'humidification ou l'aération pour obtenir la teneur en eau souhaitée
- le déchargement et le régalage pour couches successives sur le lieu de mise
en remblai ;
- le compactage conformément au CCTP ;
- le réglage des arases, pentes et talus ;
- l'enlèvement des terres excédentaires après réglage ;
- la finition des talus ;
- la protection contre les eaux de toute origine y compris toutes sujétions
d'épuisement et d'étanchement si nécessaire sur les lieux d'extraction et de
mise ;
- toutes sujétions de dimension, de nature de matériaux, d'environnement de
quelque sorte que ce soit ;
- toutes sujétions de travail quels que soit la largeur et le volume ;
- les frais de réception des travaux et l'ensemble des sujétions pour effectuer
la planche d’essais de compactage, les essais propres à déterminer pour
chaque type de sols, les conditions de mise en œuvre ou de traitement des
matériaux et les caractéristiques utiles et minimales des engins de
compactage, ainsi que le nombre minimal de passes et la vitesse de
compactage ;
- toutes sujétions d’exécution.
Il s'applique au mètre cube (m3) de matériaux mis en place, mesuré sur profil
théorique résultant des plans du marché.
LE METRE CUBE (m3)
207 Réglage et compactage de l'arase des terrassements m²
Ce prix rémunère notamment :
Section IV. Formulaires de Soumission
68
- le remaniement de la couche sous-jacente si nécessaire, la modification
éventuelle du taux d’humidité, le compactage complémentaire au niveau de
l’arase des terrassements, le réglage soigné et précis de la plateforme ;
- le drainage des eaux de pluie et l’entretien de la plateforme avant la mise en
place des couches de chaussée ;
- l’apport de matériaux si nécessaire pour le nivellement de la couche sous-
jacente pour respecter la cote projet de la couche d’arase ;
- le recépage des terres excédentaires des talus de remblais ;
- le réglage des talus de remblais ;
- le nettoyage, le nivellement, l’entretien des voies d’accès aux emprunts ;
- le régalage des produits de décapage sur l’emprunt en fin d’exploitation ;
- etc.
Ce prix, qui intègre tous les aspects liés au réglage de la plateforme routière et de sa
couche sous-jacente éventuelle ainsi que, le régalage des différents talus de déblai et
de remblai le long d’une section donnée, s'entend toutes sujétions et aléas, s'applique
au mètre carré (m²) de surface calculée à partir de la largeur théorique minimale en
tête de plateforme et de la longueur de la section concernée.

LE METRE CARRE (m²)


208 Protection de talus par engazonnement avec apport de terre végétale m²
Ce prix rémunère, au mètre carré de surface effective mesurée suivant la pente du
talus, le revêtement des talus en terre végétale d’épaisseur 20 cm ainsi que la
réalisation d'engazonnement pour protection des bermes et des talus sur les seules
zones prescrites par le Maître d'œuvre. Il comprend.
- toute sujétion d'exécution y compris la préparation du talus, l’humectage
éventuel du matériau, la mise en place, réglage, l’apport supplémentaire de
terre végétale, le répandage suivant les dispositions des Spécifications
Techniques ;
- l'approvisionnement et la plantation de pousses adaptées au site pour
végétalisation du talus ;
- en cas d'engazonnement hydraulique par projection d'un mélange végétal
adapté à la nature des sols et aux conditions climatiques: la fourniture des
graines, les produits supports de fixation, le fertilisant et la mise en œuvre ;
- l'arrosage et les réfections éventuelles tant qu'une reprise vivace du couvert
végétal ne sera pas assurée jusqu'à réception définitive des travaux ;
- la garantie de reprise pendant deux années.
Les quantités à prendre en compte seront les quantités réellement engazonnées dans
les seules zones prescrites par le Maître d'Œuvre déduction faite des quantités non
réussies et des reprises non exécutées, et résultant d'attachements contradictoires.
LE METRE CARRE (m2)
209 Engazonnement des ilots y compris apport de terre végétale m²
Ce prix rémunère, au mètre carré de surface effective mesurée suivant la pente du
talus, le revêtement des talus en terre végétale d’épaisseur 20 cm ainsi que la
réalisation d'engazonnement pour embellissement des seules zones prescrites par le
Maître d'œuvre. Il comprend.
- toute sujétion d'exécution y compris la préparation des surfaces, l’humectage
éventuel du matériau, la mise en place, réglage, l’apport supplémentaire de
Section IV. Formulaires de Soumission
69
terre végétale, le répandage suivant les dispositions des Spécifications
Techniques ;
- l'approvisionnement et la plantation de pousses et de fleurs adaptées au site ;
- en cas d'engazonnement hydraulique par projection d'un mélange végétal
adapté à la nature des sols et aux conditions climatiques: la fourniture des
graines, les produits supports de fixation, le fertilisant et la mise en œuvre ;
- l'arrosage et les réfections éventuelles tant qu'une reprise vivace du couvert
végétal ne sera pas assurée jusqu'à réception définitive des travaux ;
- la garantie de reprise pendant deux années.
Les quantités à prendre en compte seront les quantités réellement engazonnées dans
les seules zones prescrites par le Maître d'Œuvre déduction faite des quantités non
réussies et des reprises non exécutées, et résultant d'attachements contradictoires.
LE METRE CARRE (m2)
210 Protection de talus par perrés maçonnés m²
Ce prix rémunère l’exécution des perrés maçonnés aux endroits indiqués par le
Maître d’œuvre, sur les talus en déblai ou en remblai. Il comprend :
- le réglage des talus ;
- les terrassements complémentaires nécessaires ;
- l’évacuation des terres excédentaires en un lieu agréé quelle que soit la
distance ;
- le dressement du béton de propreté dosé à 150 kg ;
- la fourniture, le transport, la taille si nécessaire, l’appareillage, le jointoiement
des moellons de 0,20 m d’épaisseur ;
- la fourniture et la mise en œuvre du mortier de pose ;
- la protection par cure ou humidification pendant 48 heures des surfaces traitées
et toutes sujétions de para fouilles ;
- la réalisation des remblais ou déblais soignés ;
- le drainage du talus au moyen de barbacanes de 0,25 disposées à intervalles
suffisants ;
- toutes sujétions de protection contre les arrivées d’eau de toutes natures ;
- toutes sujétions de nettoyage et d’évacuation des matériaux excédentaires.
Il comprend en outre la construction et la mise en place d’une forme de béton à 200
kg de 0,80 m de largeur et 0,15 d’épaisseur qui recevra le pied perré comprenant:
- les terrassements complémentaires;
- le curage éventuel ;
- la fourniture et la mise en béton d’assise ;
- l’évacuation des déblais et des vases.
Il s’applique au mètre carré toutes sujétions comprises, approuvées après contrôle de
conformité.
LE METRE CARRE (m2)
211 Béton de propreté C16 m²
Ce prix comprend notamment:
- toutes les fournitures, sans exception, nécessaires à la parfaite exécution du
béton ;
- la fabrication de béton C150 au dosage de 150 kilogrammes de ciment CPA
par mètre cube de béton mis en œuvre ;
- le réglage soigné et précis des fonds de fouilles ;
Section IV. Formulaires de Soumission
70
- la mise en œuvre de ce béton sur une couche de 0,10 m d’épaisseur minimale,
le serrage et le lissage de ce béton ;
- etc.
Ce prix, qui s'entend toutes sujétions, s'applique au mètre carré (m2) mis en œuvre
sur une épaisseur théorique de 0,10 m, la surface étant déterminée théoriquement
d’après les plans visés par le Maître d’œuvre.

LE METRE CARRE (m2)


212 Béton de qualité C20/30 m3
Ce prix comprend notamment:
- toutes les fournitures, sans exception, nécessaires à la parfaite exécution du
béton ;
- la fabrication de béton C20/25 au dosage de 350 kilogrammes de ciment CPA
42,5 par mètre cube de béton mis en œuvre ;
- la mise en œuvre de ce béton ,
- le serrage (damage, vibration, etc.),
- l'utilisation d'adjuvants si elle est demandée par l'Ingénieur,
- la cure,
- les ragréages éventuels ;
- les ragréages ;
- etc.
Ce prix, qui s'entend toutes sujétions, s'applique au mètre cube (m3) de béton calculé
suivant le profil théorique des plans du marché.

LE METRE CUBE (m3)


213 Acier pour béton armé Kg
Ce prix comprend notamment :
- la fourniture et l'amenée à pied d'œuvre des aciers HA 400 nécessaires à la
confection des armatures,
- le façonnage des armatures suivant les dispositions des projets et plans type,
- la mise en place des armatures façonnées,
- la fourniture et la mise en place des ligatures, des cales d'espacement entre
barres et coffrages, et des cavaliers entre nappes d’armatures,
- et toutes sujétions.

Ce prix s'applique au poids, en kilogrammes (kg), d'aciers haute adhérence mis en


œuvre, avec comme valeur maximale celle obtenue à partir des plans d'exécution des
ouvrages approuvés par l’Ingénieur
Les poids d’acier seront évalués par métré en attribuant à l’acier une densité égale à
7,850.
Seuls seront pris en compte les recouvrements indiqués sur les dessins d’exécution
approuvés par le Maître d’œuvre. Les ligatures, les coupes, les chutes et barres de
montage ne seront pas prises en compte.
LE KILOGRAMME (Kg)
300 CHAUSSEES

301 Approvisionnement de matériaux sélectionnés en couche de forme m3


Section IV. Formulaires de Soumission
71
Ce prix rémunère au mètre cube(m³) mis en œuvre la fourniture et la construction
de la couche de matériaux sur une épaisseur d’environ 30 cm au moins,
conformément au CCTP en vue de la reconstitution du sol en place à l’issue d’une
opération de purge de matériaux de mauvaise tenue.
Ce prix comprend notamment :
- tous travaux préparatoires des zones d'emprunt, déforestation, découverte, etc.,
- l’extraction et la sélection des matériaux conformes aux prescriptions du
CCTP, dans les déblais, dans des emprunts ou dans des carrières,
- le chargement, le transport quelle que soit la distance, le déchargement,
- le décaissement éventuel de l'arase sur l'épaisseur nécessaire à l'enlèvement de
tous les matériaux de portance insuffisante - cette épaisseur sera dans chaque
cas définie par le Maître d’œuvre, conjointement avec l’Entrepreneur, le
chargement, l'évacuation à toute distance,
- le répandage des matériaux par couche d'épaisseur compatible avec la nature
des matériaux et les moyens de compactage,
- l’arrosage ou l'aération en vue d'obtenir la teneur en eau requise,
- le compactage à 95% de l'OPM, conformément aux prescriptions du CCTP, y
compris les planches d'essai préalables,
- le réglage et la finition de la plateforme et des talus,
- toutes sujétions de mise en œuvre indiquées pour l'exécution des remblais au
prix n°203 et de mise en œuvre de faibles quantités, ou en faible largeur.
Ce prix s'applique au mètre cube (m³) calculé géométriquement à partir des profils
en travers et des longueurs réalisées, avec comme valeur maximale celle obtenue à
partir des dimensions des profils en travers types.

LE METRE CUBE (m3)


302 Fourniture et mise en œuvre de matériaux naturels sélectionnés pour couche
de fondation quelle que soit la distance
Ce prix rémunère au mètre cube (m³) la réalisation de la couche de fondation m3
conformément au CCTP.
- tous travaux préparatoires ; recherche des zones d'emprunt, déforestation,
découverte, etc.,
- l’extraction et la sélection des matériaux conformes et aux prescriptions du
CCTP,
- le chargement et le déchargement,
- le répandage des matériaux par couche d'épaisseur compatible avec la nature
des matériaux et les moyens de compactage,
- l’arrosage ou l'aération en vue d'obtenir la teneur en eau requise,
- le compactage à 95% de l'OPM, conformément aux prescriptions du CCTP, y
compris les planches d'essai préalables,
- le réglage et la finition de la plateforme et des talus,
- le transport quelle que soit la distance;
- toutes sujétions de mise en œuvre et d’exécution suivant les prescriptions du
CCTP, aussi pour la mise en œuvre de faibles quantités, ou en faible largeur.
Ce prix s'applique au mètre cube (m³) calculé géométriquement à partir des profils
en travers et des longueurs réalisées, avec comme valeur maximale celle obtenue à
partir des dimensions des profils en travers types.

LE METRE CUBE (m3)


Section IV. Formulaires de Soumission
72
303 Stabilisation au ciment de la couche de fondation
Ce prix rémunère notamment :
- la fourniture et la mise en œuvre du ciment, par malaxage homogène dans la
masse,
- in-situ ou en centrale (au choix de l’ENTREPRENEUR),
- le traitement au ciment au dosage de 3 à 4 % du poids sec du matériau avec un
minimum de :
i. 88 Kg par mètre cube (dosage de 4 %) pour les graveleux
latéritiques,
ii. 66 Kg par mètre cube (dosage de 3 %) pour les graveleux
latéritiques,
- la modification éventuelle du taux d’humidité,
- le compactage de façon à obtenir in-situ une densité sèche au moins égale à 95
%
- de la densité sèche maximum donnée par l’essai Proctor modifié,
- le réglage soigné et précis,
- la cure des matériaux stabilisés au ciment,
- et toutes sujétions.
Ce prix, qui s’entend toutes sujétions et aléas, s’applique au kilogramme (kg) de
ciment défini théoriquement, fourni et mis en œuvre.
303-a - à 4% de ciment Kg

LE KILOGRAMME (Kg)
304 Fourniture et pose de pavé autobloquant
Ce prix rémunère au mètre carré la fourniture et le transport, quelle que soit la
distance, du pavé autobloquant sur du sable comme le lit de pose d’épaisseur
variant de 5 cm à 10 cm.
Il comprend notamment :
• le piquetage des travaux,
• le réglage si besoin est du support,
• la confection des pavés conformément aux règles de l’art et aux
Spécifications techniques,
• le réglage pour le faciliter le drainage, le compactage de l’assise et la
correction des affaissements éventuels ;
• la fourniture et la mise en œuvre d’une couche de sable de ( 5 cm à 10
cm) d’épaisseur conformément aux Spécifications techniques.
• la pose, le réglage et le compactage (damage) adapté aux pavés pour
chaussée,
• la réalisation des joints,
• le balayage et le nettoyage des surfaces réalisées,
• et toutes sujétions.
Il s’applique au mètre carré mis en place.
304-a - Pavés trief d’épaisseur de 8 cm m²

LE METRE CARRE (m²)


304-b - Pavés trief d’épaisseur de 13 cm m²
Section IV. Formulaires de Soumission
73
LE METRE CARRE (m²)

400 ASSANISSEMENT – DRAINAGE


401 Fourniture et pose de bordures
Ce prix rémunère, au mètre linéaire (ml), la mise en œuvre de bordures dans les
trottoirs, les accotements, le terre-plein centrale et les espaces verts aménagés selon
les instructions du Maître d’œuvre. Ce prix comprend notamment :
- les terrassements des fouilles nécessaires à l’exécution des fondations des
bordures, y compris évacuation des terres excédentaires ;
- la fourniture et la mise en œuvre de béton de fondation et d’épaulement des
bordures,
- la fourniture et la pose de bordures normalisées en béton C20/25 y compris
toutes sujétions de coupe et de pose en courbe,
- la réalisation des joints,
- le remblaiement des fouilles et le remblai d’épaulement,
- le transport sur toutes distances,
Ce prix qui s’entend toutes sujétions et aléas, s’applique au mètre linéaire (ml) de
bordures effectivement posées, mesurée le long des couronnements arrière.
401-a - de Type T1 ml

LE METRE LINEAIRE (ml)


401-b - de Type CC2 ml

LE METRE LINEAIRE (ml)


401-c - de Type GSS2 continues ml

LE METRE LINEAIRE (ml)


402 Fourniture et pose de caniveaux à feuillures
Ce prix rémunère la fourniture et la pose des caniveaux à feuillures en béton armé
avec des hauteurs de feuillures suffisantes pour recevoir des dalettes en béton armé
carrossables suivant les indications de l’Ingénieur.
Il comprend :
- la préparation du terrain ;
- tous les travaux préalables à l’implantation ;
- les fouilles conformément aux Spécifications Techniques;
- l’extraction des matériaux, leur chargement, leur transport sur toute distance,
leur mise en dépôt et leur réglage en un lieu agréé;
- le réglage du fil d’eau et des parois des fossés;
- l’enlèvement des cordons éventuels;
- le remblaiement des fouilles avec un matériau sélectionné, y compris le
compactage par couches élémentaires de 20 cm;
- la fourniture, le transport et la mise en œuvre des matériaux pour un béton dosé
à Q 350 kg de ciment;
- les coffrages et les armatures suivant le plan d’exécution agréé;
- les enduits intérieurs;
- le béton de propreté;
- l’aménagement des exutoires et le réglage des pentes;
Section IV. Formulaires de Soumission
74
- la création tous les six (06) mètres au maximum de joints secs comportant en
partie supérieure un joint creux de 2cm x 2 cm à combler par un mastic
bitumeux fourni par l’entrepreneur;
- la fourniture, transport et mise en œuvre de tous les matériaux nécessaires à
leur construction;
- toutes sujétions.
Il s’applique au mètre linéaire de fossé bétonné construit et pris en compte par
attachements contradictoires.
Ces caniveaux pourront être préfabriqués ou coulés sur place.
Ce prix s’applique au mètre linéaire (ml) de caniveau réalisé.
- de section 60x60 ml

LE METRE LINEAIRE (ml)


403 Fourniture et pose de dalettes en béton armé sur caniveau de largeur :
Ce prix rémunère au mètre linéaire la couverture des caniveaux de dalettes.
Ce prix comprend notamment et conformément aux plans agréés par le Maître
d’œuvre :
- la fourniture et l’amenée à pied d’œuvre des matériaux, liants et matériels
nécessaires ;
- la fabrication du béton dosé à 350 kilogrammes de ciment par mètre cube mis
en œuvre ;
- la fourniture et la mise en place des coffrages ;
- le façonnage et la mise en place des armatures ;
- la mise en œuvre et le traitement du béton ;
- etc…
Ce prix qui s’entend toutes sujétions et aléas, s’applique au mètre linéaire (ml) de
dalettes en béton armé. Les quantités à prendre en compte seront les longueurs de
caniveau effectivement couvertes sur avis du Maître d’œuvre. Ce prix concerne les
dalettes sur les caniveaux de largeurs suivantes :
- 60 cm ml

LE METRE LINEAIRE (ml)

404 Dalots en béton armé


Ce prix rémunère la réalisation des dalots courants en béton armé, y compris une ou
les deux têtes, selon les plans types ainsi que le raccordement aux ouvrages adjacents
éventuels.
Il comprend :
- les opérations topographiques et d’implantation, la préparation du terrain,
- les fouilles nécessaires à la construction de l’ouvrage, leur éventuel blindage
et l’épuisement des eaux si nécessaire, l’évacuation des matériaux de déblai
sur toutes distances, le réglage du fond de fouille et des parois le compactage
de l’assise à 90% de l’OPM,
- la démolition et l’enlèvement de l’ouvrage hydraulique existant éventuel,
- la fourniture, le transport à pied d’œuvre de tous les matériaux et matériels
nécessaires,
- la mise en place d’une fondation en matériaux graveleux sous le béton de
propreté,
Section IV. Formulaires de Soumission
75
- la fabrication et la mise en œuvre de béton de propreté,
- la mise en place des coffrages, la fourniture et la pose du ferraillage, la
fabrication et la mise en œuvre du béton dosé à 350 kilogrammes de ciment
CPA 42,5 par mètre cube mis en œuvre ; le serrage, le lissage et les ragréages
éventuels suivant les prescriptions du fournisseur (y compris les calages, les
étaiements éventuels),
- la fabrication, le transport sur toutes distances jusqu’au lieu de mise en œuvre
des éléments de dalot et des têtes (si préfabrication), ou l’exécution sur place
de l’ouvrage, sa vérification, l’exécution des joints (si préfabrication des
éléments), la préparation des parties devant recevoir les têtes d’ouvrage et le
badigeonnage des parties de l’ouvrage en contact avec les terres,
- la fourniture et la mise en œuvre de matériaux pour l’exécution du remblai
contigu par couches de 20 cm compactées à 95 % de l’OPM, y compris la
fourniture, le transport et le répandage de l’eau nécessaire à l’humidification
des matériaux.
- le remblaiement des fouilles et le remblai d’épaulement;
- etc.
Ces prix qui s’entendent toutes sujétions et aléas, s’appliquent au mètre linéaire (ml)
de dalots en béton armé de dimensions intérieures suivantes (largeur x profondeur).
404 - de dimensions 80cmx60cm ml

LE METRE LINEAIRE (ml)

405 Fossé trapézoïdal de 50/150x50 en béton légèrement armé ml


Ce prix rémunère au mètre linéaire la construction de fossés en béton armé ouverts
de section trapézoïdale conformément aux plans types.
Il comprend :
- La préparation du terrain ;
- Tous les travaux préalables à l’implantation ;
- Les fouilles conformément aux ST ;
- L’extraction des matériaux, leur chargement, leur transport sur toute distance,
leur mise en dépôt et leur réglage en un lieu agréé ;
- Le réglage du fil d’eau et des parois des fossés ;
- L’enlèvement des cordons éventuels ;
- Le remblaiement des fouilles avec un matériau sélectionné, y compris le
compactage par couches élémentaires de 20 cm ;
- La fourniture, le transport et la mise en œuvre des matériaux pour un béton dosé
à 350 kg de ciment ;
- Les coffrages et les armatures suivant le plan d’exécution agréé ;
- Les enduits intérieurs ;
- Le béton de propreté ;
- L’aménagement des exutoires ;
- Le réglage des pentes ;
- La création tous les dix (10) mètres au maximum de joints secs
- La fourniture, transport et mise en œuvre de tous les matériaux nécessaires à leur
construction ;
- Toutes sujétions.
Il s’applique au mètre linéaire (ml) de fossé bétonné construit et pris en compte par
attachements contradictoires.
LE METRE LINEAIRE (ml)
Section IV. Formulaires de Soumission
76
406 Fourniture et pose de Séparateur double en béton adhérent (DBA) ml
Ce prix rémunère, au mètre linéaire (ml), la mise en œuvre de bordures DBA selon
les plans approuvés et sur instructions du Maître d’œuvre. Ce prix comprend
notamment :
- les terrassements des fouilles nécessaires à l’exécution des fondations des
bordures, y compris évacuation des terres excédentaires ;
- la fourniture et la mise en œuvre de béton C20/25 pour fondation et
d’épaulement des bordures ;
- la fourniture et la pose de bordures normalisées en béton C25/30 y compris
toutes sujétions de coupe et de pose en courbe ;
- la réalisation des joints ;
- le remblaiement des fouilles et le remblai d’épaulement ;
- le transport sur toutes distances ;
- toutes les sujétions de pose.
Ce prix qui s’entend toutes sujétions et aléas, s’applique au mètre linéaire (ml) de
bordures effectivement posées, mesurée le long des couronnements arrière
LE METRE LINEAIRE (ml)
Fourniture et pose de buses en béton armé de la série 90A ml
Ce prix rémunère la pose de buses circulaires en béton armé série 90 A conformément
au plan type des Spécifications Techniques et aux plans d’exécution.
Il comprend :
- l’excavation de tous les matériaux pour atteindre le lit de pose y compris les
purges éventuelles à réaliser sous le lit de pose,
- le dressement des parois ;
- le nivellement du fond de fouille et le compactage aux cotes ;
- la fourniture et la mise en place d’un lit de pose en sable d’épaisseur minimum
de 20 cm ;
- Toutes les fournitures sans exception, notamment celles des buses en béton
armé conformément aux spécifications,
407 - les étaiements et les blindages éventuels ;
- le pompage des eaux envahissantes ;
- la pose des buses y compris l’exécution des joints,
- le badigeonnage des parements à la peinture hydrofuge ;
- le remblaiement des tranchées par couches de 20 cm maximum compactées à
95 % de l’OPM ;
- le transport des matériaux excédentaires ou impropres à la réutilisation en
remblais en décharge en un lieu agréé ;
- et toutes sujétions de pose.
Ces prix s’appliquent autant sur les buses multiples que sur les buses uniques.
Ils s’appliquent au mètre linéaire de buse évalué par application sur toute la longueur
de la buse, en fonction du diamètre.
LE METRE LINEAIRE (ml)
407a Buse BA de diamètre 600 ml
407b Buse BA de diamètre 800 ml
407c Buse BA de diamètre 1000 ml
Section IV. Formulaires de Soumission
77
407d Buse BA de diamètre 1200 ml
Construction et aménagement d’une tête de buse Ø1200
Ces prix rémunèrent l’entrepreneur pour la réalisation d’ouvrage de têtes de buses
(ou ouvrages de raccordement) en béton armé hydrofuge classe 350 kg/m3 coulé sur
place et ce conformément aux plans « Bon pour exécution ».
Il comprend:
- les fouilles nécessaires et dont les produits sont mis à la décharge ou tout autre
lieu indiqué par le Maître d’œuvre
- les fournitures nécessaires pour produire les béton 150, Béton C20/25, les
coffrages, les aciers pour la réalisation de l’ouvrage tel que validé sur le plan
d’exécution
- Les sujétions de raccordement des buses, des dalots, des caniveaux, des fossés,
etc.,
- toutes fournitures sans exception, nécessaires à la parfaite exécution du béton,
- La fourniture, le transport et la mise en œuvre des bétons des regards en béton
armé
408 - Les terrassements nécessaires,
- Le remblaiement et compactage des vides après pose ou construction,
- Les perrés de protection, des talus de têtes
- Une bêche de protection du radier de tête ancrée sur au moins 60 cm de
profondeur
- Les enrochements nécessaires pour assurer une meilleure vie à l’ouvrage de
têtes,
- Les engazonnements
- Toutes les sujétions conformément aux plans « Bon pour exécution ».
Ces regards spéciaux peuvent être des regards intermédiaires pour la jonction entre
dalots ou des regards de tête (situés en amont des dalots de traversée sous chaussée)
et qui servent à recueillir les eaux de ruissellement extérieures et/ou à établir la
jonction entre le dalot de traversée et les autres ouvrages de drainage (buses, fossés,
caniveaux)
Certains regards seront munis de sur profondeurs pour réaliser des décanteurs servant
de piège à sable.
Construction de regards avaloir avec tampon en fonte
Ce prix rémunère à l'unité, toutes les sujétions nécessaires à la construction de regards
de visites pour l’interception des eaux.
Ce prix comprend notamment :
- le dégagement du terrain,
- l'exécution des fouilles avec mise en dépôt des matériaux excédentaires,
- toutes fournitures sans exception, nécessaires à la parfaite exécution du béton,
- la fabrication du béton de propreté C 150 au dosage de 150 kg de ciment par
409
mètre cube de béton mis en œuvre,
- le réglage soigné et précis des fonds de fouilles,
- la fourniture à pieds d’œuvre des matériaux, matériels et liants nécessaires,
- la réparation des regards endommagés après curage,
- la mise en place des coffrages et armatures,
- la mise en œuvre de béton C20/25 dosé à 350 kg/m3,
- le ragréage et le badigeonnage des faces cachées,
- le remblaiement,
Section IV. Formulaires de Soumission
78
- la fourniture et la pose de tampon en fonte,
- la fourniture et la pose d’échelon de descente ;
- la fourniture et la pose de crosse
L'ouvrage peut être, à l'agrément du Maître d'Œuvre, coulé en place ou constitué
d'éléments préfabriqués.
Ce prix qui s’entend toutes sujétions et aléa s’applique à l’unité (U) de regard
construit.
L’UNITE (U)

500 ELECTRICITE - ECLAIRAGE PUBLIC


501 Provision pour l’Amenée d'énergie sur le site prov
Ce prix rémunère les travaux réellement exécutés par l’Entreprise pour les la
connexion du réseau public de CI ENRGIES au réseau d’éclairage du site du parking
et permettant d’alimenter les bâtiments construits en électricité.
Cette provision comprend notamment :
- La rémunération des études, des fournitures, de la main d’œuvre et de
l’expertise nécessaires pour assurer une connexion du site au réseau
HT,MT,BT . les études et devis relatifs à ces prestations seront soumis à
l’accord préalable du Maître d’œuvre et du Maitre d’ouvrage délégué ;
- toutes les sujétions et aléas relatifs à ces travaux ;
Cette provision, estimée dans le cadre du devis estimatif, sera utilisée pour le
règlement à l’Entrepreneur lorsque l’Ingénieur lui aura demandé de se substituer au
Maître d’Ouvrage pour régler aux fournisseurs désignés par le Maître d’œuvre
certaines dépenses dont l’objet est en rapport direct avec les travaux du marché et
portent notamment sur le déplacement de réseaux rendus nécessaires pour l’exécution
des travaux.
La rémunération de l’Entrepreneur sera alors égale au montant payé par ce dernier
aux fournisseurs désignés par le Maître d’œuvre majoré de six virgules vingt-cinq
pour cent (6,25%) après avoir fourni à l’Ingénieur les preuves des travaux exécutés
de manière satisfaisante et de paiement effectué aux fournisseurs

Provision (Prov)
502 Construction d’un local de comptage de dimension H = 2000, L = 1500, P = 1000 ens
avec une porte de 1800x1200 y compris serrure de fermeture à clé
Ce prix rémunère la construction d’une niche de comptage de dimension H = 2.00m ; L =
1.50m ; P = 1.00m avec une porte de 1.80m x 1.20m y compris serrure de fermeture à clé.
Ce prix qui s’entend toutes sujétions et aléas, s’applique à l’ensemble (ens.) des travaux.
Ensemble (Ens)
503 Travaux d’éclairage
Ce prix rémunère la fourniture et la mise en place de l’éclairage du site.
La réalisation de l’éclairage public requiert l’agrément du Ministère du Pétrole, de l'Energie
et des Energies Renouvelables (MPEER). Ce volet pourra être soustraite dans le cas où
l’Entrepreneur n’a pas l’agrément du Ministère du Pétrole, de l'Energie et des Energies
Renouvelables (MPEER).
Ce prix comprend :
- l’étude de dimensionnement et d’exécution de l’éclairage public,
- la validation de cette étude par le service technique du MPEER ou la CIE,
Section IV. Formulaires de Soumission
79
- la fourniture et le transport des éléments après approbation du model de Candélabre
par l’Ingénieur,
- l’implantation, la mise en place et le scellement des supports,
- la mise en place de la filerie et le raccordement au réseau électrique du
concessionnaire d’électricité;
- la fourniture et pose des luminaires à LED ;
et toutes sujétions de pose et de raccordement.
503-1 Fouilles en tranchée pour passage des câbles y compris toutes sujétions de fermeture y ml
compris le fourreau en tube PVC de 75 mm

LE METRE LINEAIRE (ml)


503-2 Massif de fondation en béton armé B25 u
L’unité (u) exécuté conformément au plan et aux spécifications techniques
L’UNITE (U)
503-3 Lampe LS-ARE200- 170Lm u
L’unité (u) exécuté conformément au plan et aux spécifications techniques.
L’UNITE (U)
503-4 Fourniture et pose de mât de 15 m u
L’unité (u) exécuté conformément au plan et aux spécifications techniques.
L’UNITE (U)
503-5 Cable H07RN-F 3G 6 ml
Le mètre linéaire (ml) effectivement posé.
LE METRE LINEAIRE (ml)
503-6 Cable H07RN-F 5G 16 ml
Le mètre linéaire (ml) effectivement posé.
LE METRE LINEAIRE (ml)
503-7 Câble H07RN-F 5G 25 ml
Le mètre linéaire (ml) effectivement posé.
LE METRE LINEAIRE (ml)
503-8 Disjoncteur compact de triphasé ≥ 150A / 400V U
L’unité (u) exécuté conformément au plan et aux spécifications techniques.
L’UNITE (U)
503-9 Disjoncteur de tête triphasé ≥ 100A 30mA / 400V U
L’unité (u) exécuté conformément au plan et aux spécifications techniques.
L’UNITE (U)
503-10 Disjoncteur de tête secondaire triphasé ≥ 40A 30mA / 400V U
L’unité (u) exécuté conformément au plan et aux spécifications techniques.
L’UNITE (U)
503-11 Disjoncteur monophasé ≥ 20A / 230V U
L’unité (u) exécuté conformément au plan et aux spécifications techniques.
L’UNITE (U)
503-12 Fourniture et pose de Grille de dérivation ≥ 250A U

L’UNITE (U)
Section IV. Formulaires de Soumission
80
503-13 Fourniture et pose de Grille de dérivation ≥ 63A U

L’UNITE (U)
503-14 Fourniture et pose de Tableau Général basse Tension U

L’UNITE (U)
503-15 Fourniture et pose d’interrupteur crépusculaire U

L’UNITE (U)
503-16 Accessoires de pose ens

Ensemble (Ens)
600 ADDUCTION D'EAU POTABLE - PROTECTION INCENDIE
601 Provision pour Amenée d’Eau Potable ens
Ce prix rémunère les travaux réellement exécutés par l’Entreprise pour la connexion
du réseau public d’eau potable au réseau d’adduction en eau eau potable du parking
nouvellement réalisé et permettant d’alimenter les bâtiments du site.
Cette provision comprend notamment :
- La rémunération des études, des fournitures, de la main d’œuvre et de
l’expertise nécessaires pour assurer une connexion du site à l’effet de
l’alimenter en eau potable
- toutes les sujétions et aléas relatifs à ces travaux ;
Cette provision, estimée dans le cadre du devis estimatif, sera utilisée pour le
règlement à l’Entrepreneur lorsque l'Ingénieur lui aura demandé de se substituer au
Maître d’Ouvrage pour régler aux fournisseurs désignés par le Maître d’œuvre
certaines dépenses dont l’objet est en rapport direct avec les travaux du marché et
portent notamment sur le déplacement de réseaux rendus nécessaires pour l’exécution
des travaux.
La rémunération de l’Entrepreneur sera alors égale au montant payé par ce dernier
aux fournisseurs désignés par le Maître d’œuvre majoré de six virgules vingt-cinq
pour cent (6,25%) après avoir fourni à l’Ingénieur les preuves des travaux exécutés
de manière satisfaisante et de paiement effectué aux fournisseurs

Ensemble (Ens)
602 Réalisation d'un réservoir surélevé de 3 m3 u
Ce prix rémunère l’unité (u) de réservoir posé y compris son support effectivement
posé conformément au plan.
L’UNITE (U)
603 Réseau d’Alimentation en eau des différents bâtiments et bouche d’incendie ens
Ce prix rémunère à l’Ensemble, la réalisation du réseau d'alimentation en eau potable
des différents bâtiments et le réseau pour protection incendie du site conformément
aux plans et aux spécifications techniques. Les travaux comprennent :
- la fourniture et pose de canalisations Ø 53/63 PN 10 bars.
- la fourniture et pose de canalisations Ø 80,6/90 PN 10 bars.
- la fourniture et pose de canalisations Ø 98,8/110 PN 10 bars.
- la fourniture et pose de canalisations Ø 160 PN 10 bars.
Section IV. Formulaires de Soumission
81
- la fourniture et pose de canalisations Ø 50 PN 16 bars.
- la fourniture et pose de canalisations Ø 25 PN 10 bars.
- la fourniture et pose de grillage avertisseur
- la fourniture et pose de robinet-vanne rond en fonte/PN 16
- la fourniture et pose de robinet-vanne DN 60
- la fourniture et pose de robinet-vanne DN 80
- la fourniture et pose de robinet-vanne DN 100
- la fourniture et pose de robinet-vanne DN 150
- la fourniture et pose de robinet-vanne en fonte DN 60/PN 16 y compris
accessoires de vidange
- la fourniture et pose d'accessoire de branchement
- la fourniture et pose de BAC sur Robinet de prise
- l’exécution de regards couvert de visite de dimensions 0,80x0,80 profondeur
1,20 m ;
- toutes les sujétions de mise en œuvre.
Ce prix, qui s’entend toutes sujétions et aléas, s'applique à l’ensemble (ens.) du réseau
fonctionnel réalisé.
Ensemble (Ens)
604 Fourniture et installation d’extincteur
604-a Fourniture et installation d’extincteur AB (9 kg) pour la sécurité pour les u
locaux
Ce prix rémunère à l’unité la fourniture et la pose y compris tous sujétions
d’extincteur type ABC de 9 kg à dioxyde de carbone (CO2) conformément aux
normes NF-EN3 et NFS 61-919.
Extincteur à fonctionnement droit avec robinet haute pression à ouverture instantanée
avec revêtement anti-corrosion en epoxy.
Ce prix, qui s’entend toutes sujétions et aléas, s'applique à l’unité (U) d’extincteur
fourni et installé.
L’UNITE (U)
604-b Fourniture et installation d’extincteur AB (9 kg) pour la sécurité de la u
plate-forme
Ce prix rémunère à l’unité la fourniture et la pose y compris tous sujétions
d’extincteur type ABC de 9 kg à dioxyde de carbone (CO2) conformément aux
normes NF-EN3 et NFS 61-919.
Extincteur à fonctionnement droit avec robinet haute pression à ouverture instantanée
avec revêtement anti-corrosion en epoxy.
Ce prix, qui s’entend toutes sujétions et aléas, s'applique à l’unité (U) d’extincteur
fourni et installé.
L’UNITE (U)
605 Réalisation d'un forage positif équipé u
Ce prix rémunère à l’Ensemble, la réalisation d’un forage positif et équipé du site
conformément aux plans et aux spécifications techniques.
Les travaux comprennent :
Section IV. Formulaires de Soumission
82
- Réalisation d’un forage positif équipé en PVC 5" de 100 m maximum ;
- Pompage d'essai d'une durée de 12h avec 2h de remontée précédée de 4h de
palier ;
- Analyse physico chimique de l'eau ;
- Remise de documents techniques ;
- Fabrication et installation de support métallique pour un fut de 3000 litres en
PEHD à hauteur 5m y compris toutes sujétions ;
- Fourniture et pose de colonne d'exhaure de 2" type foraduc ;
- Construction d'une tête de forage en acier 160 ;
- Fourniture et pose d'une pompe immergée capable de fournir 1.5 à 3 m3/h à
80m HMT ;
- Fourniture et pose de manifold DN 50 ;
- Fourniture et pose d'une ligne d'air ;
- Fourniture et pose d'un abri à deux chambres l’une pour le compteur CIE
l’autre pour le coffret de commande et le dosatron ;
- Clôture en parpaing 10 x 10 m ;
- Fourniture et pose de portail métallique de 4 m ;
- Fourniture et pose de portillon métallique de 1 m ;
- Aménagement de la concession ;
- Raccordement MT/BT y compris amenée de ligne moyenne tension de 0 à
150 ml, transfo de 50 KVA sur poteau, IACM, suivant devis CIE et
SECUREL ;
- Fourniture et pose d'un compteur CIE ;
- Fourniture et pose d'un coffret de commande de type CS 103, CS101 ou
similaire y compris électrodes et câbles unifilaires de protection ainsi que les
câbles d’alimentation et sous-fourreau du coffret à la tête de forage et d'une
protection contre la foudre ;
- Fourniture et pose d’un système de chloration de type DOSATRON ou
similaire avec ses équipements annexes et vannes de raccordements y
compris toutes sujétions ;
- Réalisation d’un regard : 0,80 m x 0,80 x 1 m en béton armé avec une dalle
de couverture en béton armé amovible pour vidange du château d’eau y
compris raccordement au puits perdu par un tuyau Ø100.
Ce prix, qui s’entend toutes sujétions et aléas, s'applique à l’Unité (U) du forage
fonctionnel réalisé.
L’UNITE (U)
606 Fourniture et pose de poteau d’incendie 10 mm u
Ce prix rémunère à l’unité la fourniture et la pose y compris tous sujétions d’un
poteau d’incendie de section 10 mm.
Le débit unitaire du Poteau d’Incendie de 100 mm doit être de 60 m3/h minimum
sous 1 bar de pression dynamique.
Il sera de couleur rouge et doit être conforme aux normes NFS 62-200 et NFS 61-
213, et être réservé exclusivement à la lutte contre l’incendie.
Section IV. Formulaires de Soumission
83
Ce prix, qui s’entend toutes sujétions et aléas, s'applique à l’unité (U)de poteau
réalisé.
L’UNITE (U)

700 SIGNALISATION - EQUIPEMENTS


701 Signalisation horizontale ml
Ce prix rémunère au mètre-linéaire (ml), la fourniture et la réalisation de marquage
de chaussée la peinture blanche rétro-réfléchissante continues ou discontinues de tous
types et dimensions conformément aux prescriptions du CCTP ; entre autres ;
• Au moins 1 000 000 passages de roues (durée de vie)
• Classe R3 pour la visibilité la nuit
• Classe S2 pour l’adhérence
• Classe Q2 pour la visibilité de jour
Il comprend l’implantation des marquages conformément aux plans approuvés par le
Maître d’œuvre, le nettoyage préalable de la chaussée, le pré-marquage, la fourniture
et l'application mécanique de la peinture sur le revêtement, l’amenée des matériels
nécessaires à l’application, les contrôles et toutes les sujétions de travail sous
circulation.
Ce prix s'applique au mètre-linéaire (ml) de bandes blanches marquées de largeurs
correspondantes.

LE METRE LINEAIRE (ml)


701-a Marquage au sol de peinture blanche ml

LE METRE LINEAIRE (ml)


701-b Marquage au sol de peinture blanche pour ilot et zébra ml

LE METRE LINEAIRE (ml)


702 Signalisation verticale
Ce prix rémunère à l’unité (U), la fourniture et la pose d'un panneau de signalisation
verticale réflectorisé selon les dispositions du CCTP.
Il comprend la fourniture du panneau, du panonceau éventuellement associé, les
inscriptions nécessaires, la fixation sur le support.
Il comprend aussi la fourniture et la pose du support, les fouilles en terrain de toute
nature, la mise en œuvre de béton de fondation dosé à 300 kg de ciment, le
remblaiement en matériau sélectionné d'accotement.
Tous les films rétro réfléchissants à utiliser seront de classe 2.
Ce prix s'applique à l'Unité (U) posée.

702-a Fourniture et pose de panneaux de signalisation de type A u

L’UNITE (U)
702-b Fourniture et pose de panneaux de signalisation de Type AB u

L’UNITE (U)
702-c Fourniture et pose de panneaux de signalisation de Type B u
Section IV. Formulaires de Soumission
84

L’UNITE (U)
702-d Fourniture et pose de panneaux de signalisation de Type C et CE u

L’UNITE (U)
702-e Fourniture et pose de panneaux directionnels de type D21 u

L’UNITE (U)
702-f Fourniture et pose de panneau d’indication du parking réservé au poids lourds u

L’UNITE (U)
800 BATIMENTS - EQUIPEMENTS DIVERS
801 Construction du Bâtiment Principal
801a GROS ŒUVRE DU BATIMENT PRINCIPAL Fft
- Ce prix rémunère l’implantation du bâtiment principal et les fouilles pour les
fondations
- Les démolitions éventuelles d’ouvrages existants de toutes natures (béton
armé ou non, en acier en bois, etc.) Y compris évacuation hors site suivant
les plans d’exécution et méthode de mise en œuvre validées par l’Ingénieur;
- La réalisation de tout ouvrage de gros œuvre au niveau du bâtiment principal
en maçonnerie, en béton armé ou non, en acier, etc. intégrant les fondations,
les raidisseurs, chaînages et autres poteaux, les murs en béton armé, en
parpaing, les planchers et dalles, les paillasses, les amorces de poteaux,
escalier, etc…
- Le réglage soigné et précis des fonds de fouille ;
- La mise en œuvre de ce béton sur une couche de 0,05 m d’épaisseur
minimale, le serrage et le lissage de ce béton ;
- La fourniture des aciers à haute adhérence ;
Le façonnage et la mise en place après ligature, les cales d’espacement entre les
barres ou entre les barres et les coffrages
- L’approvisionnement des planches coffrages ordinaires, échafaudages et
autres, destinés à la réalisation des ouvrages ;
- Le montage, le réglage et l’entretien de ces coffrages, échafaudages et autres
- L’étaiement de toutes les parties d’ouvrages en fondation ou en élévation ;
- La fourniture et la mise en œuvre des produits de décoffrage ;
- Le démontage des coffrages (sauf des coffrages perdus), échafaudages et
autres ; etc
- L’approvisionnement en matériels et matériaux nécessaires,
- la pose des agglos au mortier de ciment ;
- le jointement au mortier de ciment ;
Le nettoyage après travaux.
Sont à considérer au présent chapitre tous les murs et ouvrages d’ossature depuis le
dallage jusqu'à la toiture. La structure porteuse en élévation sera composée de
poteaux et poutres en béton armé avec remplissage par mûrs en agglomérés, épaisseur
selon plans.
En ce qui concerne les ouvrages en béton armé incorporés ou non, ceux-ci
comprendront implicitement toutes les sujétions de :
- coffrages ordinaires,
- ferraillage,
Section IV. Formulaires de Soumission
85
- bétonnage larmiers, réservations pour passage de toutes les canalisations de
corps d’état techniques.
Ce prix qui s'entend toutes sujétions et aléas s'applique au forfait à l'ensemble des
travaux réalisés, conformément au descriptif des travaux et aux plans ou à défaut aux
normes françaises applicables en la matière et aux plans d'exécutions détaillés
préalablement validés par l'ingénieur
LE FORFAIT (Fft)
801b PLOMBERIE SANITAIRE ET ASSAINISSEMENT DU BÂTIMENT Fft
PRINCIPAL
Ce prix rémunère la fourniture de tous les équipements, appareillage et matériel
nécessaires pour la réalisation des travaux de :
- Tous les travaux de canalisation (évacuation eaux usées et eaux vannes,
alimentation d’eaux potables, etc.) ;
- Tous les travaux de tuyauterie, de pose d’appareils sanitaires et de
robinetterie etc… ;
- Tous les travaux de pose de suppresseur d'eau et de bâche à eau ;
- Tous les travaux de pose d’extincteurs CO2 et à eau pulvérisé, de colonnes
sèches ainsi que de tous autres équipements de protection incendie ;
- Tous les travaux de pose de portes coupe-feu et pare-flammes ;
- Etc….
- Tous les travaux du réseau de distribution d’eau potable intérieure
- Tous les travaux du réseau d'évacuation des eaux pluviales
- Les descentes EP seront réalisées en tuyau PVC suivant les mêmes
prescriptions que précédemment.
- Tous les travaux du réseau d'évacuation des eaux usées et eaux vannes
- Les évacuations seront réalisées en réseaux séparatifs dans les différents
bâtiments
- Tous les travaux de pose des appareils sanitaires, robinetteries et accessoires
Ce prix qui s'entend toutes sujétions et aléas s'applique au forfait à l'ensemble des
travaux réalisés, conformément au descriptif des travaux et aux plans ou à défaut aux
normes françaises applicables en la matière et aux plans d'exécutions détaillés
préalablement validés par l'ingénieur
LE FORFAIT (Fft)
801c ELECTRICITE DU BATIMENT PRINCIPAL Fft
Ce prix rémunère les Fournitures et travaux nécessaires à la réalisation des
installations électriques, la mise en place, l'alimentation, le raccordement et le réglage
de tous les appareils et appareillages nécessaires au bon fonctionnement de
l’installation, les essais préalables et sa réception et l'installation, entretien pendant
une période correspondante au délai de garantie,
Les travaux seront réalisés conformément aux règles de l’art, aux normes NFC13
100, NFC 15.100 et aux règlements en vigueur en Côte d’ivoire.
Les travaux à réaliser comprennent notamment :
La fourniture et la pose de plaque de recouvrement pour prise de courant ;
- Les différents accessoires de pose ;
- La fourniture et la pose de prise de courant + Terre étanche ;
- Les différents accessoires de pose ;
La fourniture et pose d’interrupteur SA étanche type apparent de qualité conforme au
CCPT, Il s’applique à la pièce fournie et toutes les interventions nécessaires pour le
bon fonctionnement de celui-ci et la fourniture de pose d’interrupteur VV étanche
type apparent de qualité conforme au CCPT, Il s’applique à la pièce fournie et toutes
les interventions nécessaires
Poser dans les goulottes sur les murs boîtes de dérivation accessoires de fixation y
Section IV. Formulaires de Soumission
86
compris prestations annexes, transports, indemnités, frais accessoires et toutes
sujétions pour l’exécution de travaux dans le respect des règles de l’art.
La fourniture et pose de Dismatics de type apparent de qualité conforme au CCP pour
l’alimentation d'une climatisation. L'alimentation doit obligatoirement être raccordée
à un circuit dédié, protégé au tableau électrique par un disjoncteur de 16 A et un
différentiel de 30 mA.
- la fourniture et la pose de réglette étanche LED tube T8 2X36W 120 cm
- la fourniture de câble et accessoire de pose ;
- Bloc module de 2 prises de courant, 2 prises ondulées, 1 prise informatique
et 1 prise de téléphone
- Plafonnier panneau LED carré blanc saillie 60x60 40W
- Hublot LED rond blanc 14 W étanche.
Ouverture et fermeture de tranchée en tous terrains profondeur 80cm y compris 2
couches de 10 cm de sable d'oued et protection avec grillage avertisseur en plastique.
Chemin des câbles 50/50 de type en tôle d'acier galvanisé et peinte à la peinture
polyester au four y compris mise à la terre par tresse, couvercle supports, éclisses,
coude T etc ; et tous accessoires de pose, de fixation et de mise en œuvre et toutes
sujétions.
Ce prix qui s'entend toutes sujétions et aléas s'applique au forfait à l'ensemble des
travaux réalisés, conformément au descriptif des travaux et aux plans ou à défaut aux
normes françaises applicables en la matière et aux plans d'exécutions détaillés
préalablement validés par l'ingénieur
LE FORFAIT (Fft)
801d SERRURERIE DU BATIMENT PRINCIPAL Fft
Il s’agit de la fourniture et pose de grilles métalliques à peindre, en fer plat pour baies
y/c accessoires de fixation avec des plaques micro perforées finition laqué peint ; et
de toutes les mesures et dispositions pour s’assurer du bon fonctionnement des
différentes installations ainsi mises en place.
Ce prix qui s'entend toutes sujétions et aléas s'applique au forfait à l'ensemble des
travaux réalisés, conformément au descriptif des travaux et aux plans ou à défaut aux
normes françaises applicables en la matière et aux plans d'exécutions détaillés
préalablement validés par l'ingénieur
LE FORFAIT (Fft)
801e REVÊTEMENTS DURS DU BATIMENT PRINCIPAL Fft
Ce prix s’applique à la fourniture et à la pose de carrelage de premier choix, posés à
joints vides à bain de mortier de ciment dosé à 400 kg, la forme de rattrapage de
niveau dosé à 300 kg/m3 étant comprise dans le prix du m2, y compris coupe,
polissage, remplissage des joints par un coulis de ciment blanc ou coloré à la
demande, nettoyage, fournitures, main-d’œuvre et toutes sujétions.
Il sera préalablement validé par la mission de contrôle et de dimension suivantes :
- 30 x 30 antidérapant pour salles d'eau ;
- 60 x 60 pour toutes les autres salles ;
- 30 x 30 pour la faïence.
Fourniture et pose de plinthe en grès dans la masse de 7 cm de hauteur, du même type
que le revêtement posé ou découpée à l'usine de ses carreaux, posée à bain de mortier
dosé à 350 kg de ciment CPA, jointes au mortier de ciment, y compris fourniture,
pose, et toutes sujétions.
Ces travaux seront exécutés conformément au descriptif des travaux et aux plans ou
à défaut aux normes françaises applicables en la matière et aux plans d'exécutions
détaillés préalablement validés par l'Ingénieur. Le design du carrelage à poser fera
l’objet de validation préalable par le maître d’ouvrage délégué.
Ce prix qui s'entend toutes sujétions et aléas s'applique au forfait à l'ensemble des
Section IV. Formulaires de Soumission
87
travaux réalisés, conformément au descriptif des travaux et aux plans ou à défaut aux
normes françaises applicables en la matière et aux plans d'exécutions détaillés
préalablement validés par l'ingénieur
LE FORFAIT (Fft)
801f MENUISERIE BOIS DU BATIMENT PRINCIPAL Fft
Ce prix rémunère la fourniture et pose de porte en planches assemblées de 45 mm
d’épaisseur minimum de bois rouge ou similaire de premier choix, y compris
précadre, bâti dormant suivant détail du tableau de menuiserie, panneaux en MDF
plaqués en saillis décoratifs, y compris quincaillerie chromée, chambranles,
ajustages, brulage de nœuds et toutes sujétions de fourniture et d’exécution.
Menuiserie pour croisées en bois de premier choix, de 35 mm d’épaisseur y compris
précadre, bâti dormant y compris parement, anneaux en MDF plaqués en saillis
décoratifs, moulures, mise en place ajustage, chambranles, quincailleries chromées,
y compris étagères pour placards exécutées en MDF 19 mm stratifié blanc avec
couvre champ apparent en stratifié blanc et toutes sujétions de fournitures et
d’exécution.
Ces travaux seront exécutés conformément au descriptif des travaux et aux plans ou
à défaut aux normes françaises applicables en la matière ainsi qu’aux plans
d'exécutions détaillés préalablement validés par l'Ingénieur. Le design des cadres,
portes, placard et serrureries à poser fera l’objet de validation préalable par le maître
d’ouvrage délégué.
Ce prix qui s'entend toutes sujétions et aléas s'applique au forfait à l'ensemble des
travaux réalisés, conformément au descriptif des travaux et aux plans ou à défaut aux
normes françaises applicables en la matière et aux plans d'exécutions détaillés
préalablement validés par l'ingénieur
LE FORFAIT (Fft)
801g FAUX PLAFOND DU BATIMENT PRINCIPAL Fft
Ce prix rémunère la fourniture de Faux plafond en staff lisse d'épaisseur minimum
de 15 mm, y compris la pose, la fabrication et la mise en œuvre des ouvrages en Staff,
y compris toutes façons décoratives et toutes sujétions, Suspends en filasse tous les
40 cm, montage et démontage du matériel d’exécution quelle que soit la hauteur du
plafond et des ouvrages, le dépoussiérage de la surface du gros œuvre au raccord avec
les ouvrages en plâtre, la fourniture et pose de tous les accessoires nécessaires à la
parfaite exécution des travaux et toutes sujétions.
Ces travaux seront exécutés conformément au descriptif des travaux et aux plans ou
à défaut aux normes françaises applicables en la matière ainsi qu’aux plans
d'exécutions détaillés préalablement validés par l'Ingénieur. Le design décoratif des
faux-plafonds à poser fera l’objet de validation préalable par le maître d’ouvrage
délégué.
Ce prix qui s'entend toutes sujétions et aléas s'applique au forfait à l'ensemble des
travaux réalisés, conformément au descriptif des travaux et aux plans ou à défaut aux
normes françaises applicables en la matière et aux plans d'exécutions détaillés
préalablement validés par l'ingénieur
LE FORFAIT (Fft)
801h PEINTURE DU BATIMENT PRINCIPAL Fft
La réalisation de tous les travaux de peinture liés au bâtiment. Il comprend :
Préparation des surfaces par égrenage, décapage, grattage, rebouchage, regarnissage
et obturation des cavités, l’application à la spatule d’une couche de mastic sur murs,
y compris ponçages, prestations annexes, transports, indemnités, frais, accessoires et
toutes sujétions pour l’exécution de travaux dans le respect des règles de l’art ;
La fourniture et l’application au rouleau de deux couches de peintures acrylique à la
Section IV. Formulaires de Soumission
88
pilolite sur murs intérieurs extérieurs préalablement préparés, Y compris prestations
annexes.
Le transports, indemnités, frais, accessoires et toutes sujétions pour l’exécution de
travaux dans le respect des règles de l’art ;
La fourniture et l’application au rouleau de deux couches de Peinture glycéro sur
menuiserie bois et sur faux-plafonds préalablement préparés, y compris prestations
annexes.
Les transports, indemnités, frais, accessoires et toutes sujétions pour l’exécution de
travaux dans le respect des règles de l’art.
Ces travaux seront exécutés conformément au descriptif des travaux et aux plans ou
à défaut aux normes françaises applicables en la matière ainsi qu’aux plans
d'exécutions détaillés préalablement validés par l'Ingénieur. Le design décoratif et
autre couleur de peinture à poser fera l’objet de validation préalable par le maître
d’ouvrage délégué.
Ce prix qui s'entend toutes sujétions et aléas s'applique au forfait à l'ensemble des
travaux réalisés, conformément au descriptif des travaux et aux plans ou à défaut aux
normes françaises applicables en la matière et aux plans d'exécutions détaillés
préalablement validés par l'ingénieur
LE FORFAIT (Fft)
801i ETANCHEITE DU BATIMENT PRINCIPAL Fft
Etanchéité en toiture
Réalisation de forme de pente sur toutes les terrasses inaccessibles en en béton
d’agrégats, inclinaison de 2% suivant normes tropicales
Aflikote
Bitume (sac)
Chape 40 (rouleau)
Paradiène (rouleau)
Etanchéité des salles d'eau
L’application d’Etanchéité bicouche de AXTER ou similaire comprenant les couches
citées ci-dessous, Partie courante
Etanchéité bicouche comprenant :
- 1 imprégnation au vernis Antac
- 1 couche de MAT 100
- 1ère couche d'Hyrène TS PY FMP Grésé
2ème couche de Hyrène 25/25 TS
Ces travaux seront exécutés conformément au descriptif des travaux et aux plans ou
à défaut aux normes françaises applicables en la matière ainsi qu’aux plans
d'exécutions détaillés préalablement validés par l'Ingénieur.
Ce prix qui s'entend toutes sujétions et aléas s'applique au forfait à l'ensemble des
travaux réalisés, conformément au descriptif des travaux et aux plans ou à défaut aux
normes françaises applicables en la matière et aux plans d'exécutions détaillés
préalablement validés par l'ingénieur
LE FORFAIT (Fft)
801j MENUISERIE ALUMINIUM DU BATIMENT PRINCIPAL Fft
- Les châssis sont en Alu anodisée finition Pryrite (PS) de SEPALUMIC très
soignée.
- Le vitrage se fera en Triplex Parsol 8mm de Saint Gobain, verre clair
- La jonction avec tout vitrage d'angle sera en joint Silicom
- Les paumelles et serrures à cylindre de type SEPALUMIC de qualité et de
Section IV. Formulaires de Soumission
89
même teinte
Poignées alu ou acier de SEPALUMIC de qualité et de même teinte.
Ces travaux seront exécutés conformément au descriptif des travaux ou à défaut aux
normes françaises applicables en la matière ainsi qu’aux plans d'exécutions détaillés
préalablement validés par l'Ingénieur. Le design des équipements à poser fera l’objet
de validation préalable par le maître d’ouvrage délégué.
Ce prix qui s'entend toutes sujétions et aléas s'applique à l'ensemble des travaux
réalisés, conformément au descriptif des travaux ou à défaut aux normes françaises
applicables en la matière et aux plans d'exécutions détaillés préalablement validés par
l'ingénieur. Pour chaque bâtiment il sera payé comme suit :
Ce prix qui s'entend toutes sujétions et aléas s'applique au forfait à l'ensemble des
travaux réalisés, conformément au descriptif des travaux et aux plans ou à défaut aux
normes françaises applicables en la matière et aux plans d'exécutions détaillés
préalablement validés par l'ingénieur
LE FORFAIT (Fft)
801k VITRERIE DU BATIMENT PRINCIPAL Fft
La réalisation de tous les travaux de pose de vitrage et de pose de cloisons de
séparation, liés au bâtiment.
Ces travaux seront exécutés conformément au descriptif des travaux ou à défaut aux
normes françaises applicables en la matière ainsi qu’aux plans d'exécutions détaillés
préalablement validés par l'Ingénieur. Le design des équipements à poser fera l’objet
de validation préalable par le maître d’ouvrage délégué.
NB : Ce prix qui s'entend toutes sujétions et aléas s'applique à l'ensemble des travaux
réalisés, conformément au descriptif des travaux ou à défaut aux normes françaises
applicables en la matière et aux plans d'exécutions détaillés préalablement validés par
l'ingénieur.
Ce prix qui s'entend toutes sujétions et aléas s'applique à l'ensemble des travaux
réalisés, conformément au descriptif des travaux ou à défaut aux normes françaises
applicables en la matière et aux plans d'exécutions détaillés préalablement validés par
l'ingénieur. Pour chaque bâtiment il sera payé comme suit :
Ce prix qui s'entend toutes sujétions et aléas s'applique au forfait à l'ensemble des
travaux réalisés, conformément au descriptif des travaux et aux plans ou à défaut aux
normes françaises applicables en la matière et aux plans d'exécutions détaillés
préalablement validés par l'ingénieur
LE FORFAIT (Fft)
802 Construction de bâtiments Annexes
Ce prix rémunère la fourniture de tous les équipements, appareillage et matériel
nécessaires pour la réalisation des travaux de :
GROS ŒUVRE
- l’implantation du bâtiment et les fouilles
- Les démolitions éventuelles d’ouvrages existants de toutes natures (béton
armé ou non, en acier en bois, etc.) Y compris évacuation hors site suivant
les plans d’exécution et méthode de mise en œuvre validées par l’Ingénieur
;
- La réalisation de tout ouvrage de gros œuvre au niveau du bâtiment principal
en maçonnerie, en béton armé ou non, en acier, etc. intégrant les fondations,
les raidisseurs, chaînages et autres poteaux, les murs en béton armé, en
parpaing, les planchers et dalles, les paillasses, les amorces de poteaux,
escalier, etc…
- Le réglage soigné et précis des fonds de fouille ;
Section IV. Formulaires de Soumission
90
- La mise en œuvre de ce béton sur une couche de 0,05 m d’épaisseur
minimale, le serrage et le lissage de ce béton ;
- La fourniture des aciers à haute adhérence ;
Le façonnage et la mise en place après ligature, les cales d’espacement entre les
barres ou entre les barres et les coffrages
- L’approvisionnement des planches coffrages ordinaires, échafaudages et
autres, destinés à la réalisation des ouvrages ;
- Le montage, le réglage et l’entretien de ces coffrages, échafaudages et autres
- L’étaiement de toutes les parties d’ouvrages en fondation ou en élévation ;
- La fourniture et la mise en œuvre des produits de décoffrage ;
- Le démontage des coffrages (sauf des coffrages perdus), échafaudages et
autres ; etc
- L’approvisionnement en matériels et matériaux nécessaires,
- la pose des agglos au mortier de ciment ;
- le jointement au mortier de ciment ;
Le nettoyage après travaux.
Sont à considérer au présent chapitre tous les murs et ouvrages d’ossature depuis la
dalle jusqu'à la toiture. La structure porteuse en élévation sera composée de poteaux
et poutres en béton armé avec remplissage par mûrs en agglomérés, épaisseur selon
plans.
En ce qui concerne les ouvrages en béton armé incorporés ou non, ceux-ci
comprendront implicitement toutes les sujétions de :
- coffrages ordinaires,
- ferraillage,
- bétonnage larmiers, réservations pour passage de toutes les canalisations de
corps d’état techniques.
PLOMBERIE SANITAIRE- ASSAINISSEMENT
- Tous les travaux de canalisation (évacuation eaux usées et eaux vannes,
alimentation d’eaux potables, etc.) ;
- Tous les travaux de tuyauterie, de pose d’appareils sanitaires et de
robinetterie etc… ;
- Tous les travaux de pose de suppresseur d'eau et de bâche à eau ;
- Tous les travaux de pose d’extincteurs CO2 et à eau pulvérisé, de colonnes
sèches ainsi que de tous autres équipements de protection incendie ;
- Tous les travaux de pose de portes coupe-feu et pare-flammes ;
- Etc….
- Tous les travaux du réseau de distribution d’eau potable intérieure
- Tous les travaux du réseau d'évacuation des eaux pluviales
- Les descentes EP seront réalisées en tuyau PVC suivant les mêmes
prescriptions que précédemment.
- Tous les travaux du réseau d'évacuation des eaux usées et eaux vannes
- Les évacuations seront réalisées en réseaux séparatifs dans les différents
bâtiments
- Tous les travaux de pose des appareils sanitaires, robinetteries et accessoires
ELECTRICITE
Fournitures et travaux nécessaires à la réalisation des installations électriques, la mise
en place, l'alimentation, le raccordement et le réglage de tous les appareils et
appareillages nécessaires au bon fonctionnement de l’installation, les essais
préalables et sa réception et l'installation, entretien pendant une période
correspondante au délai de garantie,
Les travaux seront réalisés conformément aux règles de l’art, aux normes NFC13
100, NFC 15.100 et aux règlements en vigueur en Côte d’ivoire.
Les travaux à réaliser comprennent notamment :
Section IV. Formulaires de Soumission
91
La fourniture et la pose de plaque de recouvrement pour prise de courant ;
- Les différents accessoires de pose ;
- La fourniture et la pose de prise de courant + Terre étanche ;
- Les différents accessoires de pose ;
La fourniture et pose d’interrupteur SA étanche type apparent de qualité conforme au
CCPT, Il s’applique à la pièce fournie et toutes les interventions nécessaires pour le
bon fonctionnement de celui-ci et la fourniture de pose d’interrupteur VV étanche
type apparent de qualité conforme au CCPT, Il s’applique à la pièce fournie et toutes
les interventions nécessaires
Poser dans les goulottes sur les murs boîtes de dérivation accessoires de fixation y
compris prestations annexes, transports, indemnités, frais accessoires et toutes
sujétions pour l’exécution de travaux dans le respect des règles de l’art.
La fourniture et pose de Dismatics de type apparent de qualité conforme au CCP pour
l’alimentation d'une climatisation. L'alimentation doit obligatoirement être raccordée
à un circuit dédié, protégé au tableau électrique par un disjoncteur de 16 A et un
différentiel de 30 mA.
- la fourniture et la pose de réglette étanche LED tube T8 2X36W 120 cm
- la fourniture de câble et accessoire de pose ;
- Bloc module de 2 prises de courant, 2 prises ondulées, 1 prise informatique
et 1 prise de téléphone
- Plafonnier panneau LED carré blanc saillie 60x60 40W
- Hublot LED rond blanc 14 W étanche.
Ouverture et fermeture de tranchée en tous terrains profondeur 80cm y compris 2
couches de 10 cm de sable d'oued et protection avec grillage avertisseur en plastique.
Chemin des câbles 50/50 de type en tôle d'acier galvanisé et peinte à la peinture
polyester au four y compris mise à la terre par tresse, couvercle supports, éclisses,
coude T etc et tous accessoires de pose, de fixation et de mise en œuvre et toutes
sujétions.
-
SERRURERIE
La fourniture et pose de grilles métalliques à peindre, en fer plat pour baies y/c
accessoires de fixation avec des plaques micro perforées finition laqué peint
REVÊTEMENTS DURS
La fourniture et la pose de carrelage de premier choix, posés à joints vides à bain de
mortier de ciment dosé à 400 kg, la forme de rattrapage de niveau dosé à 300 kg/m3
étant comprise dans le prix du m2, y compris coupe, polissage, remplissage des joints
par un coulis de ciment blanc ou coloré à la demande, nettoyage, fournitures, main-
d’œuvre et toutes sujétions.
Il sera préalablement validé par la mission de contrôle et de dimension suivantes :
- 30 x 30 antidérapant pour salles d'eau ;
- 60 x 60 pour toutes les autres salles ;
- 30 x 30 pour la faïence.
Fourniture et pose de plinthe en grès dans la masse de 7 cm de hauteur, du même type
que le revêtement posé ou découpée à l'usine de ses carreaux, posée à bain de mortier
dosé à 350 kg de ciment CPA, jointes au mortier de ciment, y compris fourniture,
pose, et toutes sujétions.
Ces travaux seront exécutés conformément au descriptif des travaux ou à défaut aux
normes françaises applicables en la matière et aux plans d'exécutions détaillés
préalablement validés par l'Ingénieur. Le design du carrelage à poser fera l’objet de
validation préalable par le maître d’ouvrage délégué.
MENUISERIE BOIS
La fourniture et pose de porte en planches assemblées de 45 mm d’épaisseur
Section IV. Formulaires de Soumission
92
minimum de bois rouge ou similaire de premier choix, y compris précadre, bâti
dormant suivant détail du tableau de menuiserie, panneaux en MDF plaqués en saillis
décoratifs, y compris quincaillerie chromée, chambranles, ajustages, brulage de
nœuds et toutes sujétions de fourniture et d’exécution.
Menuiserie pour croisées en bois de premier choix, de 35 mm d’épaisseur y compris
précadre, bâti dormant y compris parement, anneaux en MDF plaqués en saillis
décoratifs, moulures, mise en place ajustage, chambranles, quincailleries chromées,
y compris étagères pour placards exécutées en MDF 19 mm stratifié blanc avec
couvre champ apparent en stratifié blanc et toutes sujétions de fournitures et
d’exécution.
Ces travaux seront exécutés conformément au descriptif des travaux ou à défaut aux
normes françaises applicables en la matière ainsi qu’aux plans d'exécutions détaillés
préalablement validés par l'Ingénieur. Le design des cadres, portes, placard et
serrureries à poser fera l’objet de validation préalable par le maître d’ouvrage
délégué.
FAUX PLAFOND
La fourniture de Faux plafond en staff lisse d'épaisseur minimum de 15 mm, y
compris la pose, la fabrication et la mise en œuvre des ouvrages en Staff, y compris
toutes façons décoratives et toutes sujétions, Suspends en filasse tous les 40 cm,
montage et démontage du matériel d’exécution quelle que soit la hauteur du plafond
et des ouvrages, le dépoussiérage de la surface du gros œuvre au raccord avec les
ouvrages en plâtre, la fourniture et pose de tous les accessoires nécessaires à la
parfaite exécution des travaux et toutes sujétions.
Ces travaux seront exécutés conformément au descriptif des travaux ou à défaut aux
normes françaises applicables en la matière ainsi qu’aux plans d'exécutions détaillés
préalablement validés par l'Ingénieur. Le design décoratif des faux-plafonds à poser
fera l’objet de validation préalable par le maître d’ouvrage délégué.
PEINTURE
La réalisation de tous les travaux de peinture liés au bâtiment. Il comprend :
Préparation des surfaces par égrenage, décapage, grattage, rebouchage, regarnissage
et obturation des cavités, l’application à la spatule d’une couche de mastic sur murs,
y compris ponçages, prestations annexes, transports, indemnités, frais, accessoires et
toutes sujétions pour l’exécution de travaux dans le respect des règles de l’art ;
La fourniture et l’application au rouleau de deux couches de peintures acrylique à la
pilolite sur murs intérieurs extérieurs préalablement préparés, Y compris prestations
annexes.
Le transports, indemnités, frais, accessoires et toutes sujétions pour l’exécution de
travaux dans le respect des règles de l’art ;
La fourniture et l’application au rouleau de deux couches de Peinture glycéro sur
menuiserie bois et sur faux-plafonds préalablement préparés, y compris prestations
annexes.
Les transports, indemnités, frais, accessoires et toutes sujétions pour l’exécution de
travaux dans le respect des règles de l’art.
Ces travaux seront exécutés conformément au descriptif des travaux ou à défaut aux
normes françaises applicables en la matière ainsi qu’aux plans d'exécutions détaillés
préalablement validés par l'Ingénieur. Le design décoratif et autre couleur de peinture
à poser fera l’objet de validation préalable par le maître d’ouvrage délégué.
ETANCHEITE
Etanchéité en toiture
Réalisation de forme de pente sur toutes les terrasses inaccessibles en en béton
d’agrégats, inclinaison de 2% suivant normes tropicales
Aflikote
Section IV. Formulaires de Soumission
93
Bitume (sac)
Chape 40 (rouleau)
Paradiène (rouleau)
Etanchéité des salles d'eau
L’application d’Etanchéité bicouche de AXTER ou similaire comprenant les couches
citées ci-dessous, Partie courante
Etanchéité bicouche comprenant :
- 1 imprégnation au vernis Antac
- 1 couche de MAT 100
- 1ère couche d'Hyrène TS PY FMP Grésé
2ème couche de Hyrène 25/25 TS
Ces travaux seront exécutés conformément au descriptif des travaux ou à défaut aux
normes françaises applicables en la matière ainsi qu’aux plans d'exécutions détaillés
préalablement validés par l'Ingénieur.
MENUISERIE ALUMINIUM
- Les châssis sont en Alu anodisée finition Pryrite (PS) de SEPALUMIC très
soignée.
- Le vitrage se fera en Triplex Parsol 8mm de Saint Gobain, verre clair
- La jonction avec tout vitrage d'angle sera en joint Silicom
- Les paumelles et serrures à cylindre de type SEPALUMIC de qualité et de
même teinte
Poignées alu ou acier de SEPALUMIC de qualité et de même teinte.
Ces travaux seront exécutés conformément au descriptif des travaux ou à défaut aux
normes françaises applicables en la matière ainsi qu’aux plans d'exécutions détaillés
préalablement validés par l'Ingénieur. Le design des équipements à poser fera l’objet
de validation préalable par le maître d’ouvrage délégué.
VITRERIE
La réalisation de tous les travaux de pose de vitrage et de pose de cloisons de
séparation, liés au bâtiment.
Ces travaux seront exécutés conformément au descriptif des travaux ou à défaut aux
normes françaises applicables en la matière ainsi qu’aux plans d'exécutions détaillés
préalablement validés par l'Ingénieur. Le design des équipements à poser fera l’objet
de validation préalable par le maître d’ouvrage délégué.
NB : Ce prix qui s'entend toutes sujétions et aléas s'applique à l'ensemble des travaux
réalisés, conformément au descriptif des travaux ou à défaut aux normes françaises
applicables en la matière et aux plans d'exécutions détaillés préalablement validés par
l'ingénieur.
Ce prix qui s'entend toutes sujétions et aléas s'applique à l'ensemble des travaux
réalisés, conformément au descriptif des travaux ou à défaut aux normes françaises
applicables en la matière et aux plans d'exécutions détaillés préalablement validés par
l'ingénieur. Pour chaque bâtiment il sera payé comme suit :
- 40% à l’achèvement du gros œuvre ;
- 30% à la pose de la menuiserie, vitrerie, de plomberie –sanitaire, filerie
électricité et téléphone ;
- 30% à l’achèvement des travaux.

802a Construction d'une CAFETERIA conformément au plan et au descriptif fft


Section IV. Formulaires de Soumission
94
LE FORFAIT (Fft)

802b Construction des GUERITE et de la SALLE DE PRIERE conformément au fft


plan et au descriptif

LE FORFAIT (Fft)
802c Construction d'un BLOC SANITAIRE type 1 conformément au plan et au fft
descriptif

LE FORFAIT (Fft)
802d Construction d’un BLOC SANITAIRE type 2 conformément au plan et au fft
descriptif

LE FORFAIT (Fft)
803 Construction de la clôture pleine type 1 en parpaings H = 2.50 m y compris ml
barbelés de sécurité conformément au plan
Ce prix rémunère au mètre linéaire la construction de clôture type 1 du site en
aggloméré de béton d’une hauteur minimum de 2.50 m. Il comprend notamment les
travaux :
- de préparation des plateformes et des assiettes ;
- d’implantation des ouvrages ;
- de fouilles ;
- de gros œuvre ;
- le crépissage ;
- la peinture ;
- de fourniture et l’installation de barbelé de sécurité ;
Ce prix, qui s’entend toutes sujétions et aléas, s'applique au mètre linéaire de clôture
effectivement construit
LE METRE LINEAIRE (ml)
804 Construction de la clôture pleine type 2 avec grilles H = 2.50 m y compris ml
barbelés de sécurité conformément au plan
Ce prix rémunère au mètre linéaire la construction de clôture type 2 du site en
aggloméré de béton surmonté de grille métallique d’une hauteur minimum de 2.50
m. Il comprend notamment les travaux :
- de préparation des plateformes et des assiettes ;
- d’implantation des ouvrages ;
- de fouilles ;
- de gros œuvre ;
- la ferronnerie ;
- le crépissage ;
- la peinture ;
- de fourniture et l’installation de barbelé de sécurité ;
Ce prix, qui s’entend toutes sujétions et aléas, s'applique au mètre linéaire de clôture
effectivement construit.
Section IV. Formulaires de Soumission
95
LE METRE LINEAIRE (ml)

805 Réseau d'alimentation électrique des bâtiments ens


Ce prix rémunère l’ensemble (ens.) du réseau d’alimentation électrique de chaque
point d’utilisation conformément au plan et aux spécifications techniques.
L’ENSEMBLE (Ens)
806 Fourniture et pose de portail en grille métallique coulissant de L24.00mxH2.00m u
Ce prix rémunère la fourniture et pose d’un portail coulissant manuel de 24.00 m de
longueur et de 2.00 de hauteur, constitué d’une armature métallique intégrant dans le
longeron inférieur deux (02) roues.
Le portail coulisse sur un rail solidement ancré à une semelle béton.
Le portail est guidé et maintenu par :
- un profil de guidage,
- un poteau de guidage comportant quatre (04) galets
- un poteau de réception guide et maintient le portail à la fermeture.
- la peinture ;
- et toutes les sujétions ;
Ce prix, qui s’entend toutes sujétions et aléas, s'applique à l’unité de portail
effectivement posé.
L’UNITE (U)
807 Fourniture et pose de portail en grille métallique coulissant de L20.00mxH2.00m u
Ce prix rémunère la fourniture et pose d’un portail coulissant manuel de 20.00 m de
longueur et de 2.00 de hauteur, constitué d’une armature métallique intégrant dans le
longeron inférieur deux (02) roues.
Le portail coulisse sur un rail solidement ancré à une semelle béton.
Le portail est guidé et maintenu par :
- un profil de guidage,
- un poteau de guidage comportant quatre (04) galets
- un poteau de réception guide et maintient le portail à la fermeture.
- la peinture ;
- et toutes les sujétions ;
Ce prix, qui s’entend toutes sujétions et aléas, s'applique à l’unité de portail
effectivement posé.
L’UNITE (U)
808 Fourniture et pose de barrière levante automatique avec lisse axiale de 10m u
Ce prix rémunère l’unité (u) de barrière effectivement posée conformément au plan
et aux spécifications techniques ; I comprend toutes les fournitures nécessaires à la
confection de la barrière, leur façonnage, toues les soudures nécessaires, toutes les
technologies pour l’usinage à l’effet de confectionner la barrière, le transport de la
barrière sur site, sa pose et les essais nécessaires de fonctionnement validés par
l’ingénieur par le biais d’un Procès-Verbal de pose et de fonctionnement de la
barrière.
L’UNITE (U)
900 MESURES ENVIRONNEMENTALES ET SOCIALES
901 Régénérescence des zones d'emprunt et carrières m²
Section IV. Formulaires de Soumission
96
Ce prix s'applique aux seules zones d'emprunt agréées par le Maître d’œuvre que
L'Entrepreneur exploite au titre du présent marché, et ne s'applique pas aux sites
d'emprunts choisis expressément à côté des villages pour le développement
d'opportunités (lotissements, aires de marchés).
Ce prix comprend notamment :
- le comblement des ravines d'érosion éventuellement existantes avec les
produits du fond d'emprunt disponibles sur place,
- le sous-solage du fond d'emprunt sur une profondeur minimale de zéro virgule
quarante mètre (0,40 m), avec un espacement d’un mètre (1 m) maximum entre
deux saignées, éventuellement réalisable à l'aide de dents de ripage,
perpendiculairement à la plus grande pente,
- le réglage de la totalité des andains de terre végétale initialement décapé sur
les sites sur une épaisseur minimale de zéro virgule dix mètre (0,10 m) selon
les indicateurs du Maître d’œuvre, en traitant en dernier les zones soumises à
risque d'érosion,
- le poussage s'il y a lieu sur le site d'emprunt des produits de débroussement en
fin de réglage de terre végétale à aligner perpendiculairement à la pente, pour
assure un blocage antiérosif linéaire du matériau de réhabilitation,
- la fourniture et le repiquage de plants,
- l’arrosage et l’entretien durant le délai de garantie.
Ce prix, qui s'entend toutes sujétions et aléas, s'applique au mètre-carré (m2) de
surface d'emprunt réhabilitée mesurée contradictoirement.
REMARQUE :
- les derniers passages d’engins sur le site doivent être effectués
perpendiculairement à la pente ;
- le sous-solage de fond de site d’emprunt n’est pas mis en œuvre si celui-ci
présente des affleurements continus de cuirasse et / ou des blocs rocheux en
dalles ou présents à moins.

LE METRE CARRE (m2)


902 Provision pour sensibilisation à la sécurité routière prov.
Cette provision est destinée à l’information, l’organisation des séance d’information
, aux équipements de protection collective à l’aménagement d’un point de traversés
secondaire, à la pose de la signalisation provisoire, aux aménagements des accès et à
la rémunération des prestataires chargés d’effectuer les campagnes de sensibilisation
faites auprès des populations, du personnel de l'Entreprise, de ses sous-traitants et
fournisseurs, de la Mission de contrôle, conformément aux Spécifications
Techniques.
Les prestations feront l’objet d’un devis préalablement approuvé par le Maître
d’Ouvrage Délégué et validé par la cellule de coordination du PIDUCAS. Elles sont
payées aux prestataires par l’Entrepreneur après constat, par le Maître d’œuvre, du
service fait sur présentation des pièces justificatives.

La rémunération de l’Entrepreneur sera alors égale au montant payé par ce dernier


aux prestataires désignés majoré de six virgules vingt-cinq pour cent (6,25%) après
avoir fourni à l’Ingénieur les preuves des services exécutés de manière satisfaisante
et de paiement effectué aux prestataires

LA PROVISION (Prov).
903 Provision pour la lutte contre les IST/ VIH SIDA, COVID 19 et les violences à prov.
caractère sexiste (VCS) ainsi que la gestion des plaintes
Section IV. Formulaires de Soumission
97
Cette provision est destinée à l’organisation des campagnes de sensibilisation sur le
VIH/SIDA et la COVID 19, à l’achat de préservatifs, aux vaccinations (méningite,
tétanos, etc.), à la prise en charge des membres du comité de gestion des plaintes, à
la confection des outils d’information sur la gestion des plaintes, aux équipements et
à la rémunération des prestataires chargés d’effectuer les campagnes de
sensibilisation et de vaccinations faites auprès des populations du personnel de
l'Entreprise, de ses sous-traitants et fournisseurs, de la Mission de contrôle,
conformément aux Spécifications Techniques.
A cela sera ajouté l’organisation de campagnes de sensibilisation sur les risques liés
à l’exploitation et aux abus sexuels (EAS) et aux violences à caractères sexiste (VCS)
pendant l’exécution des travaux.
Les prestations feront l’objet d’un devis préalablement approuvé par le Maître
d’Ouvrage Délégué et validé par la cellule de coordination du PIDUCAS. Elles sont
payées aux prestataires par l’Entrepreneur après constat, par le Maître d’œuvre, du
service fait sur présentation des pièces justificatives.

La rémunération de l’Entrepreneur sera alors égale au montant payé par ce dernier


aux prestataires désignés majoré de six virgules vingt-cinq pour cent (6,25%) après
avoir fourni à l’Ingénieur les preuves des services exécutés de manière satisfaisante
et de paiement effectué aux prestataires

LA PROVISION (prov.)
904 Communication dans les médias et information des populations du démarrage prov.
des travaux et des perturbations des réseaux de concessionnaire
Cette provision est destinée à la diffusion de la date de démarrage des travaux dans
les médias locaux, à l’organisation de la première séance d’information et
sensibilisation des populations riveraines au respect des dispositions de maintien de
la circulation et de sécurité et la diffusion des informations sur les perturbation des
services des réseaux lors de leur déplacement.

Les prestations feront l’objet d’un devis préalablement approuvé par le Maître
d’Ouvrage Délégué et validé par la cellule de coordination du PIDUCAS. Elles sont
payées aux prestataires par l’Entrepreneur après constat, par le Maître d’œuvre, du
service fait sur présentation des pièces justificatives.

La rémunération de l’Entrepreneur sera alors égale au montant payé par ce dernier


aux prestataires désignés majoré de six virgules vingt-cinq pour cent (6,25%) après
avoir fourni à l’Ingénieur les preuves des services exécutés de manière satisfaisante
et de paiement effectué aux prestataires

LA PROVISION (prov.)
905 Collecte et traitement des déchets fft
Ce prix s'applique à la collecte des déchets générés au niveau des différentes bases
vies du chantier. Elle servira à équiper ces bases vie de dispositifs de collectes des
déchets et de traitement de ces déchets par des prestataires agréés.
Les prestations feront l’objet d’un devis préalablement approuvé par le Maître
d’Ouvrage Délégué et validé par la cellule de coordination du PIDUCAS. Elles sont
payées aux prestataires par l’Entrepreneur après constat, par le Maître d’œuvre, du
service fait sur présentation des pièces justificatives.
Ce prix sera rémunéré sur la base d’un forfait (fft) qui s'entend toutes sujétions et
aléas.
Section IV. Formulaires de Soumission
98
Cependant une réfaction de 1/396ème sera effectuée pour chaque jour constaté avec
des insuffisances dans la gestion des déchets.

Ce prix est forfaitaire (fft) et s’entend toutes sujétions et aléas.


LE FORFAIT (FFT)
906 Arrosage régulier des voies traitées, des plateformes, des voies de déviation et fft
voies d'accès
Ce prix comprend la fourniture et l’arrosage des voies traitées, des plateformes, des
voies d’accès aux itinéraires traités et des voies de déviations par un camion-citerne
d’eau à raison de trois (03) tours minimums par jour pendant toute la période des
travaux.
Ces passages sont soumis à l’appréciation du Maître d’œuvre (en termes de
déclenchement et de validation des passages) et doivent être motivés par les
conditions climatiques et l’environnement de travail. Ils doivent impérativement être
consignés dans les journaux de chantier.
Cet arrosage ne prend pas en compte ceux réalisés dans le cadre normal des travaux
de terrassement (par exemple la mise en œuvre des concassés, ou la réalisation de
remblai hydraulique, etc.).
Ce prix qui s'entend toutes sujétions et aléas s'applique au Forfait et sera payé
mensuellement , le montant mensuel pouvant être fractionné en 1/12 ième par mois
à l’entrepreneur, après la constatation écrite par le Maître d’œuvre.
Cependant une réfaction de 1/360ème sera effectuée pour chaque jour constaté avec
des insuffisances dans l’arrosage pendant la période des travaux.

Ce prix est forfaitaire (fft) et s’entend toutes sujétions et aléas

LE FORFAIT (FFT)

907 Fourniture et port des Equipements de Protection individuels (EPI) Fft


Ce prix rémunère l’achat et le port des équipements de protection individuelle (EPI)
Ce prix comprend notamment :
- les chasubles
- les casques
- les harnais
- les chaussures de sécurité
- les gants pour les travaux de ferraillage
- les gants pour les travaux de fouilles et de transport
- les casques anti bruit
- les bottes de sécurité pour les travaux hydrauliques
- les caches nez pour la protection contre les odeurs et la poussière
- les équipements de sécurité pour les soudeurs
- Etc.
Chaque élément du kit fera l’objet de validation par le Maître d’œuvre assorti d’un
procès-verbal.
Ce prix qui s'entend toutes sujétions et aléas s'applique au Forfait et sera payé
mensuellement suivant une répartition à définir par l’Ingénieur à qui il reviendra
d’apprécier la quantité de main-d’œuvre impliquée dans les travaux effectuée sur le
mois concerné et de définir le montant forfaitaire mensuel à payer durant ce mois. La
Section IV. Formulaires de Soumission
99
somme des forfaits mensuels payés au terme des travaux ne pouvant dépasser le
montant global forfaitaire inscrit au marché.
LE FORFAIT (Fft)
908 Mise en place de l’équipement de protection collective y compris la fourniture Fft
et pose de panneaux de signalisation temporaires
Ce prix rémunère au forfait toutes les opérations de conception et de mise à
disposition du personnel du chantier des équipements de protection collective. Il
comprend par exemple : Fourniture de filet antichute pour les travaux en hauteur.

Ce prix rémunère :
- la fourniture et pose de panneaux de sécurité et de signalisation routière en
bois calligraphié, de panneaux d’indication des ateliers en bois calligraphiés sur la
base du chantier,
- la fourniture de drapeaux et panneaux d’aide au trafic pour les agents de
régulation de la circulation,
- la fourniture de tous les éléments pouvant concourir à la sécurité du chantier
(garde-corps provisoire, palissade, etc.), ainsi que le maintien et leur utilisation
pendant toute la durée des travaux.
Ce prix sera rémunéré sur la base d’un forfait (fft) qui s'entend toutes sujétions et
aléas.
Ce prix sera payé par fraction de 1/12ème par mois à l’entrepreneur, après
constatation du Maître d’Œuvre.
Cependant une réfaction de 1/360ème sera effectuée pour chaque jour constaté avec
des insuffisances dans la signalisation des travaux.
LE FORFAIT (Fft)
909 Fourniture et pose de panneaux de signalisation temporaires de chantier Fft
Ce prix rémunère :
- la fourniture et pose de panneaux de sécurité et de signalisation routière en
bois calligraphié, de panneaux d’indication des ateliers en bois calligraphiés
sur la base du chantier,
- la fourniture de drapeaux et panneaux d’aide au trafic pour les agents de
régulation de la circulation,
- la fourniture de tous les éléments pouvant concourir à la sécurité du chantier
(garde-corps provisoire, palissade, etc.), ainsi que le maintien et leur
utilisation pendant toute la durée des travaux.
Ce prix qui s'entend toutes sujétions et aléas s'applique au Forfait et sera payé
mensuellement suivant une répartition à définir par l’Ingénieur à qui il reviendra
d’apprécier la quantité de main-d’œuvre impliquée dans les travaux effectuée sur le
mois concerné et de définir le montant forfaitaire mensuel à payer durant ce mois. La
somme des forfaits mensuels payés au terme des travaux ne pouvant dépasser le
montant global forfaitaire inscrit au marché.
LE FORFAIT (Fft)
910 Formation en SST et EPI
Ce prix rémunère au forfait l’organisation, de la formation en Sauveteur secouriste
au Travail et Equipement de Premier Secours au démarrage des travaux et des séances
de test. Il est payé après constat, par le Maître d’œuvre, du service fait.
Ce prix comprend :
- la formation du personnel en SST
- les trois test pour améliorer le plan d’intervention d’urgence,
Section IV. Formulaires de Soumission
100

Ce prix sera payé par fraction de 1/12ème par mois à l’entrepreneur, après
constatation du Maître d’Œuvre.
Cependant une réfaction de 1/360ème sera effectuée pour chaque jour constaté avec
des insuffisances dans la fourniture et le port des EPI pendant la période des travaux.
Ce prix est forfaitaire (fft) et s’entend toutes sujétions et aléas.
LE FORFAIT (Fft)
Section IV. Formulaires de Soumission
101
SERIE B : TRAVAUX D’AMENAGEMENT PAYSAGER

PRIX N° 1000
Titre : Provisions pour travaux d’aménagement paysager sur le site de l’aire de repos de la ville de
San Pedro
Provisions pour travaux d’aménagement paysager sur le site de l’aire de repos de la ville de San Pedro
Ce prix rémunère les travaux d’aménagement paysager sur le site de l’aire de repos de la ville de San Pedro.
Il comprend toutes les études nécessaires à la réalisation des travaux, préalablement validées par le Maître
d’œuvre en vue de satisfaire les objectifs d’aménagement urbain de ces voies.
Ces travaux intègrent notamment :
- toutes formes de travaux de terrassement généraux pour le nivellement approprié des sites et l’apport
de terres végétales,
- l’engazonnement, la plantation d’arbres et d’arbustes,
- des constructions diverses d’équipements de jardin,
- la fourniture et la pose de mobiliers urbains,
- etc.
Ce prix qui s’entend toutes sujétions et aléas, intègre également tous les travaux d’entretien de l’ensemble
des espaces verts réalisés à la satisfaction de l’Ingénieur jusqu’à la date de réception définitive des travaux.
Cette provision estimée dans le cadre du devis estimatif sera utilisée pour le règlement à l’Entrepreneur des
prestations ci-dessus indiquées.
Ces prestations feront l’objet de devis préalablement approuvés par le Maître d’Ouvrage Délégué et validés
par la cellule de coordination du PIDUCAS. Elles sont payées aux prestataires par l’Entrepreneur après constat,
par le Maître d’œuvre, du service fait sur présentation des pièces justificatives.
La rémunération de l’Entrepreneur sera alors égale au montant payé par ce dernier aux prestataires désignés
majoré de six virgules vingt-cinq pour cent (6,25%) pour peines et soins après avoir fourni à l’Ingénieur les
preuves des services exécutés de manière satisfaisante et de paiement effectué aux prestataires.

LA PROVISION (prov.)
Section IV. Formulaires de Soumission
102

B. Tableaux du Bordereau des prix et Détail quantitatif et estimatif


BORDEREAU DES PRIX UNITAIRES

SERIE A : TRAVAUX D’AMENAGEMENT DE L’AIRE DE REPOS


PRIX UNITAIRES PRIX UNITAIRES
N° DESIGNATION UNITES
en Chiffre en Lettre
SECTION 0 : INSTALLATION DE
000
CHANTIER
001 Installation générale de chantier Forfait
Soixante-quinze
002 Provision pour déplacement de réseaux Provision 75 000 000 F CFA
millions Francs CFA
100 TRAVAUX PREPARATOIRES
Nettoyage du terrain et débroussement en savane
101 Mètre carré
ou de forêt
102 Débroussement et nettoyage en zone marécageuse Mètre carré
103 Décapage de la terre végétale Mètre cube
Abattage d'arbres de circonférence supérieure à
104 Unité
1.00 m à 1.50 m du sol
105 Démolition d’ouvrages existants en maçonnerie Mètre cube
Démolition d’ouvrages divers existants en béton
106 Mètre cube
armé
200 TERRASSEMENTS GENERAUX
201 Déblais en terrain meuble mis en dépôt définitif Mètre cube
202 Déblais en terrain rocheux mis en dépôt définitif Mètre cube
203 Déblai provenant de terrain meuble mis en remblai Mètre cube
204 Purges des sols compressibles Mètre cube
205 Remblai provenant d'emprunts Mètre cube
Couche d'assise en matériaux graveleux latéritique
206 Mètre cube
pour plateforme (CBR > 15 à 95% OPM)
Réglage et compactage de l'arase des
207 Mètre carré
terrassements
Protection de talus par engazonnement avec apport Mètre carré
208
de terre végétale
Engazonnement des ilots y compris apport de terre Mètre carré
209
végétale

210 Protection de talus par perrés maçonnés Mètre carré

211 Béton de propreté C16 Mètre carré

212 Béton de qualité C20/30 Mètre cube

213 Acier pour béton armé Kilogramme


300 CHAUSSEE
Approvisionnement de matériaux sélectionnés en
301 Mètre cube
couche de forme
Fourniture et mise en œuvre de matériaux naturels
302 sélectionnés pour couche de fondation quelle que Mètre cube
soit la distance
303 Stabilisation au ciment de la couche de fondation
303-a - à 4% de ciment Kilogramme
304 Fourniture et pose de pavés auto bloquants
304-a - Pavés trief de 8 cm d’épaisseur Mètre carré
Section IV. Formulaires de Soumission
103
PRIX UNITAIRES PRIX UNITAIRES
N° DESIGNATION UNITES
en Chiffre en Lettre
304-b - Pavés trief de 13 cm d’épaisseur Mètre carré
400 ASSAINISSEMENT -DRAINAGE
401 Fourniture et pose de bordures
401-a - de Type T1 Mètre linéaire
401-b - de Type CC2 Mètre linéaire
401-c - de Type GSS2 continues Mètre linéaire
Fourniture et pose de caniveaux à feuillures de
402 Mètre linéaire
section 60x60
Fourniture et pose de dalettes carrossables sur
403 Mètre linéaire
caniveaux de largeur 60 cm
404 Dalots en béton armé de dimensions 80cmx60cm Mètre linéaire
Fossé trapézoïdal de 50/150x50 en béton Mètre linéaire
405
légèrement armé
Fourniture et pose de Mètre linéaire
406
Séparateur double en béton adhérent (DBA)
Fourniture et pose de buses en béton armé de la
407
série 90A
407a Buse BA de diamètre 600 Mètre linéaire
407b Buse BA de diamètre 800 Mètre linéaire
407c Buse BA de diamètre 1000 Mètre linéaire
407d Buse BA de diamètre 1200 Mètre linéaire
Construction et aménagement d’une tête de buse Unité
408
Ø1200
Construction de regards avaloir avec tampon en Unité
409
fonte
500 ELECTRICITE - ECLAIRAGE PUBLIC
501 Provision pour l’Amenée d'énergie sur le site Provision
502 Construction d’un local de comptage de dimension Ensemble
H = 2000, L = 1500, P = 1000 avec une porte de
1800x1200 y compris serrure de fermeture à clé
503 Travaux d’éclairage
503-1 Fouilles en tranchée pour passage des câbles y Mètre
compris toutes sujétions de fermeture y compris le linéaire
fourreau en tube PVC de 75 mm
503-2 Massif de fondation en béton armé B25 Unité
503-3 Lampe LS-ARE200- 170Lm Unité
503-4 Fourniture et pose de mât de 15 m Unité
503-5 Cable H07RN-F 3G 6 Mètre
linéaire
503-6 Cable H07RN-F 5G 16 Mètre
linéaire
503-7 Câble H07RN-F 5G 25 Mètre
linéaire
503-8 Disjoncteur compact de triphasé ≥ 150A / 400V Unité
503-9 Disjoncteur de tête triphasé ≥ 100A 30mA / 400V Unité
503-10 Disjoncteur de tête secondaire triphasé ≥ 40A Unité
30mA / 400V
503-11 Disjoncteur monophasé ≥ 20A / 230V Unité
503-12 Fourniture et pose de Grille de dérivation ≥ 250A Unité
503-13 Fourniture et pose de Grille de dérivation ≥ 63A Unité
Section IV. Formulaires de Soumission
104
PRIX UNITAIRES PRIX UNITAIRES
N° DESIGNATION UNITES
en Chiffre en Lettre
503-14 Fourniture et pose de Tableau Général basse Unité
Tension
503-15 Fourniture et pose d’interrupteur crépusculaire Unité
503-16 Accessoires de pose Ensemble
600 ADDUCTION D'EAU POTABLE -
PROTECTION INCENDIE
601 Provision pour Amenée d’Eau Potable Provision
602 Réalisation d'un réservoir surélevé de 3 m3 Unité
603 Réseau d’Alimentation en eau des différents Ensemble
bâtiments et bouche d’incendie
604 Fourniture et installation d’extincteur
604-a Fourniture et installation d’extincteur AB (9 kg) Unité
pour la sécurité pour les locaux
604-b Fourniture et installation d’extincteur AB (9 kg) Unité
pour la sécurité de la plate-forme
605 Réalisation d'un forage positif équipé Unité
606 Fourniture et pose de poteau d’incendie 10 mm Unité
700 SIGNALISATION ET EQUIPEMENTS
701 Signalisation Horizontale
701-a Marquage au sol de peinture blanche Mètre
linéaire
701-b Marquage au sol de peinture blanche pour ilot et Mètre
zébra linéaire
702 Signalisation verticale
702-a Fourniture et pose de panneaux de signalisation de
Unité
type A
702-b Fourniture et pose de panneaux de signalisation de
Unité
Type AB
702-c Fourniture et pose de panneaux de signalisation de
Unité
Type B
702-d Fourniture et pose de panneaux de signalisation de
Unité
Type C et CE
702-e Fourniture et pose de panneaux directionnels de
Unité
type D21
702 -f Fourniture et pose de panneau d’indication du
Unité
parking réservé au poids lourds
800 BATIMENTS - EQUIPEMENTS DIVERS
801 Construction du Bâtiment Principal
801a Gros œuvre du Bâtiment Principal Forfait
801b Plomberie sanitaire et assainissement du Forfait
bâtiment principal
801c Electricité du Bâtiment principal Forfait
801d Serrurerie du Bâtiment Principal Forfait
801e Revêtements durs du Bâtiment Principal Forfait
801f Menuiserie bois du Bâtiment Principal Forfait
Section IV. Formulaires de Soumission
105
PRIX UNITAIRES PRIX UNITAIRES
N° DESIGNATION UNITES
en Chiffre en Lettre

801g Faux plafond du Bâtiment Principal Forfait


801h Peinture du Bâtiment Principal Forfait
801i Etanchéité du Bâtiment Principal Forfait
801j Menuiserie aluminium du Bâtiment Principal Forfait
801k Vitrerie du Bâtiment Principal Forfait
802 Construction des bâtiments annexes
802a Construction d'une CAFETERIA conformément au Forfait
plan et au descriptif
802b Construction des GUERITES et de la SALLE DE Forfait
PRIERE conformément au plan et au descriptif
802c Construction d'un BLOC SANITAIRE type 1 Forfait
conformément au plan et au descriptif
802d Construction d’un BLOC SANITAIRE type 2 Forfait
conformément au plan et au descriptif
803 Construction de la clôture pleine type 1 en Mètre
parpaings H = 2.50 m y compris barbelés de linéaire
sécurité conformément au plan
804 Construction de la clôture pleine type 2 avec grilles Mètre
H = 2.50 m y compris barbelés de sécurité linéaire
conformément au plan
805 Réseau d'alimentation électrique des bâtiments Ensemble
806 Fourniture et pose de portail en grille métallique
Unité
coulissant de L24.00mxH2.00m
807 Fourniture et pose de portail en grille Unité
métallique coulissant de L20.00mxH2.00m
808 Fourniture et pose de barrière levante Unité
automatique avec lisse axiale de 10m
MESURES ENVIRONNEMENTALES ET
900
SOCIALES
901 Régénérescence des zones d'emprunts et carrières Mètre carré
Provision pour sensibilisation à la sécurité
902 Provision 5 000 000 F CFA Cinq millions F CFA
routière,
Provision pour la lutte contre les IST/ VIH SIDA,
Quinze millions F
903 COVID 19 et les violences à caractère sexiste Provision 15 000 000 F CFA
CFA
(VCS) ainsi que la gestion des plaintes
Communication dans les médias et information des
904 populations du démarrage des travaux et des Provision 5 000 000 F CFA Cinq millions F CFA
perturbations des réseaux de concessionnaire
905 Collecte et traitement des déchets Forfait
Arrosage régulier des voies traitées, des plateforme,
906 Forfait
des voies de déviation et des voies d’accès
Fourniture et port des équipements de protection
907 Forfait
individuels (EPI)
Fourniture et pose de panneaux de signalisation
908 Forfait
temporaire de chantier
Section IV. Formulaires de Soumission
106
PRIX UNITAIRES PRIX UNITAIRES
N° DESIGNATION UNITES
en Chiffre en Lettre

Fourniture et pose de panneaux de signalisation


909 Forfait
temporaires de chantier

910 Formation en SST et EPI Forfait

SERIE B : TRAVAUX D’AMENAGEMENT PAYSAGER


PRIX PRIX
N° DESIGNATION UNITE UNITAIRES UNITAIRES
en chiffre en lettre
SERIE B : TRAVAUX D’AMENAGEMENT PAYSAGER
1 000 Provisions pour travaux d’aménagement paysager le
de l’aire de repos de la ville de San Pedro
Provision 50 000 000 Cinquante millions
Section IV. Formulaires de Soumission
107

DETAIL QUANTITATIF ET ESTIMATIF DES TRAVAUX

▪ SERIE A : TRAVAUX D’AMENAGEMENT DE L’AIRE DE REPOS


UNITE PRIX MONTANT
N° DESIGNATION
S UNITAIRES
QUANTITE
FCFA
SECTION 0 : INSTALLATION DE
0
CHANTIER
001 Installation générale de chantier Fft 1 -
Provision pour déplacement des réseaux et
002 Prov. 75 000 000 1 75 000 000
accès aux biens
Sous-total Section 0 : Installation de
-
chantier
100 TRAVAUX PREPARATOIRES
Nettoyage du terrain et débroussement m² 75 100
101 -
en savane ou de forêt
Débroussement et nettoyage en zone m² 10 000
102 -
marécageuse
103 Décapage de la terre végétale m3 75 100 -
Abattage d'arbres de circonférence 50
104 u -
supérieure à 1.00 m à 1.50 m du sol
Démolition d’ouvrages existants en m3 20
105 -
maçonnerie
Démolition d’ouvrages divers existants m3 10
106 -
en béton armé
Sous-total : Dégagement des emprises -
200 TERRASSEMENTS GENERAUX
Déblais en terrain meuble mis en dépôt m3
201 844 600 -
définitif
Déblais en terrain rocheux mis en dépôt m3
202 5 000
définitif
Déblai provenant de terrain meuble mis m3
203 55 950 -
en remblai
204 Purges des sols compressibles m3 200 -
205 Remblai provenant d'emprunts m3 14 200 -
Couche d'assise en matériaux graveleux
206 latéritique pour plateforme (CBR ≥ 15 à m3 21 000 -
95% OPM)
Réglage et compactage de l'arase des
207 m² 70 000
terrassements
Protection de talus par engazonnement m²
208 7 000
avec apport de terre végétale
Engazonnement des ilots y compris m²
209 15 600
apport de terre végétale
210 Protection de talus par perrés maçonnés m² 500
211 Béton de propreté C16 m² 100
212 Béton de qualité C20/30 m3 20
213 Acier pour béton armé kg 1 600
Sous-total : Terrassements Généraux -
300 CHAUSSEE
Approvisionnement de matériaux
301 m3 15 000
sélectionnés en couche de forme
Fourniture et mise en œuvre de
matériaux naturels sélectionnés pour
302 m3 8 500
couche de fondation quelle que soit la
distance
Section IV. Formulaires de Soumission
108
UNITE PRIX MONTANT
N° DESIGNATION
S UNITAIRES
QUANTITE
FCFA
Stabilisation au ciment de la couche de
303 -
fondation
303-a - à 4% de ciment kg 748 000
Fourniture et pose de pavés auto
304
bloquants
304-a - Pavés trief de 8 cm d’épaisseur m² 1 600 -

304-b - Pavés trief de 13 cm d’épaisseur 42 000 -

Sous-total : Chaussée -
400 ASSAINISSEMENT -DRAINAGE
401 Fourniture et pose de bordures
401-a - de Type T1 ml 400 -
401-b - de Type CC2 ml 510 -
401-c - de Type GSS2 continues ml 2 100 -
Fourniture et pose de caniveaux à ml
402 500 -
feuillures de section 60x60
Fourniture et pose de dalettes ml
403 carrossables sur caniveaux de largeur 60 500 -
cm
404 Dalots en béton armé de section 80x60 ml 25
Fossé trapézoïdal de 50/150x50 en béton ml
405 400 -
légèrement armé
Fourniture et pose de ml
406 Séparateur double en béton adhérent 400 -
(DBA)
Fourniture et pose de buses en béton
407 -
armé de la série 90A
407a Buse BA de diamètre 600 ml 35
407b Buse BA de diamètre 800 ml 700 -
407c Buse BA de diamètre 1000 ml 120 -
407d Buse BA de diamètre 1200 ml 100 -
Construction et aménagement d’une tête U
408 1 -
de buse Ø1200
Construction de regards avaloir avec U
409 33 -
tampon en fonte
Sous-total : Assainissement - Drainage -
500 ELECTRICITE - ECLAIRAGE
PUBLIC
501 Provision pour l’Amenée d'énergie sur Prov
30 000 000 1 30 000 000
le site
502 Construction d’un local de comptage de Ens
dimension H = 2000, L = 1500, P =
1
1000 avec une porte de 1800x1200 y
compris serrure de fermeture à clé
503 Travaux d’éclairage du site
503-1 Fouilles en tranchée pour passage des ml
câbles y compris toutes sujétions de
7 500
fermeture y compris le fourreau en tube
PVC de 75 mm
503-2 Massif de fondation en béton armé B25 U 14
503-3 Lampe LS-ARE200- 170Lm U 78
503-4 Fourniture et pose de mât de 15 m U 14
503-5 Cable H07RN-F 3G 6 ml 3 515
Section IV. Formulaires de Soumission
109
UNITE PRIX MONTANT
N° DESIGNATION
S UNITAIRES
QUANTITE
FCFA
503-6 Cable H07RN-F 5G 16 ml 50
503-7 Câble H07RN-F 5G 25 ml 200
503-8 Disjoncteur compact de triphasé ≥ 150A U
1
/ 400V
503-9 Disjoncteur de tête triphasé ≥ 100A U
1
30mA / 400V
503-10 Disjoncteur de tête secondaire triphasé ≥ U
4
40A 30mA / 400V
503-11 Disjoncteur monophasé ≥ 20A / 230V U 14
503-12 Fourniture et pose de Grille de U
1
dérivation ≥ 250A
503-13 Fourniture et pose de Grille de U
1
dérivation ≥ 63A
503-14 Fourniture et pose de Tableau Général U
1
basse Tension
503-15 Fourniture et pose d’interrupteur U
14
crépusculaire
503-16 Accessoires de pose Ens 1
Sous-total : Electricité – Eclairage Public 30 000 000 -
600 ADDUCTION D'EAU POTABLE
- PROTECTION INCENDIE
601 Provision pour Amenée d’Eau Potable Prov 20 000 000 1 20 000 000
602 Réalisation d'un réservoir surélevé de 3 U
1
m3
603 Réseau d’Alimentation en eau des Ens
différents bâtiments et bouche 1
d’incendie
604 Fourniture et installation d’extincteur
604-a Fourniture et installation d’extincteur U
AB (9 kg) pour la sécurité pour les 8
locaux
604-b Fourniture et installation d’extincteur U
AB (9 kg) pour la sécurité de la plate- 10
forme
605 Réalisation d'un forage positif équipé U 1
606 Fourniture et pose de poteau d’incendie U
6
10 mm
Sous-total : Adduction d’eau potable-
20 000 000 -
Protection Incendie
700 SIGNALISATION ET EQUIPEMENTS
701 Signalisation Horizontale -
701-a Marquage au sol de peinture blanche ml
4 000 -

701-b Marquage au sol de peinture blanche ml


pour ilot et zébra 1 000

702 Signalisation verticale -


702-a Fourniture et pose de panneaux de U
signalisation de type A 7 -

702-b Fourniture et pose de panneaux de U


signalisation de Type AB 8 -

702-c Fourniture et pose de panneaux de U 10 -


Section IV. Formulaires de Soumission
110
UNITE PRIX MONTANT
N° DESIGNATION
S UNITAIRES
QUANTITE
FCFA
signalisation de Type B

702-d Fourniture et pose de panneaux de U


signalisation de Type C et CE 7 -

702-e Fourniture et pose de panneaux U


directionnels de type D21 2 -

702- f Fourniture et pose de panneau U


d’indication du parking réservé au poids 3
lourds
Sous-total : Signalisation et Equipements -
800 BATIMENTS - EQUIPEMENTS
-
DIVERS
801 Construction du Bâtiment
Principal
801a Gros œuvre du Bâtiment Principal Fft 1
801b Plomberie sanitaire et assainissement du Fft
1
bâtiment principal
801c Electricité du Bâtiment principal Fft 1
801d Serrurerie du Bâtiment Principal Fft 1
801e Revêtements durs du Bâtiment Principal Fft 1
801f Menuiserie bois du Bâtiment Principal Fft 1
801g Faux plafond du Bâtiment Principal Fft 1
801h Peinture du Bâtiment Principal Fft 1
801i Etanchéité du Bâtiment Principal Fft 1
801j Menuiserie aluminium du Bâtiment Fft
1
Principal
801k Vitrerie du Bâtiment Principal Fft 1
802 Construction bâtiment
802a Construction d'une CAFETERIA Fft
1
conformément au plan et au descriptif
802b Construction des GUERITES et de la Fft
SALLE DE PRIERE conformément au 3
plan et au descriptif
802c Construction d'un BLOC SANITAIRE Fft
type 1 conformément au plan et au 1
descriptif
802d Construction d’un BLOC SANITAIRE Fft
type 2 conformément au plan et au 6
descriptif
803 Construction de la clôture pleine type 1
en parpaings H = 2.50 m y compris
ml 680
barbelés de sécurité conformément au
plan
804 Construction de la clôture pleine type 2
avec grilles H = 2.50 m y compris
ml 215
barbelés de sécurité conformément au
plan
805 Réseau d'alimentation électrique des
ens 1
bâtiments
Section IV. Formulaires de Soumission
111
UNITE PRIX MONTANT
N° DESIGNATION
S UNITAIRES
QUANTITE
FCFA
806 Fourniture et pose de portail en grille
métallique coulissant de u 1
L24.00mxH2.00m
807 Fourniture et pose de portail en grille
métallique coulissant de u 2
L20.00mxH2.00m
808 Fourniture et pose de barrière levante
u 3
automatique avec lisse axiale de 10m
Sous-total : Bâtiments – Equipements
-
divers
MESURES ENVIRONNEMENTALES
900
ET SOCIALES
Régénérescence des zones d'emprunts et
901 m² 125 000 -
carrières
Provision pour sensibilisation à la
902 Prov. 5 000 000 1 5 000 000
sécurité routière,
Provision pour la lutte contre les IST/
VIH SIDA, COVID 19 et les violences à
903 Prov. 15 000 000 1 15 000 000
caractère sexiste (VCS) ainsi que la
gestion des plaintes
Communication dans les médias et
information des populations du démarrage
904 Prov. 5 000 000 1 5 000 000
des travaux et des perturbations des réseaux
de concessionnaire
905 Collecte et traitement des déchets Fft 1
Arrosage régulier des voies traitées, des
906 plateforme, des voies de déviation et des Fft 1
voies d’accès
Fourniture et port des équipements de
907 Fft 1 -
protection individuels (EPI)
Fourniture et pose de panneaux de
908 Fft 1 -
signalisation temporaire de chantier
Fourniture et pose de panneaux de
909 Fft 1
signalisation temporaires de chantier
910 Formation en SST et EPI Fft 1
Sous-total : Mesures environnementales -

▪ SERIE B: TRAVAUX D’AMENAGEMENT PAYSAGER


PRIX MONTANT
N° DESIGNATION UNITE Quantité UNITAIRES TRAVAUX (F
(F CFA) CFA)
Provisions pour travaux d’aménagement paysager sur le
1 000 Prov. 1 50 000 000 50 000 000
site de l’aire de repos de la ville de San Pedro
TOTAL HT 50 000 000
112

DETAILS QUANTITATIFS ET ESTIMATIFS :


Sommes à valoir
LOT UNIQUE
No. Montant
Désignation des sommes à valoir
Prix En FCFA
002 Provision pour déplacement des réseaux 75 000 000
501 Provision pour l’Amenée d'énergie sur le site 30 000 000
601 Provision pour Amenée d’Eau Potable 20 000 000
902 Provision pour sensibilisation à la sécurité routière 5 000 000
903 Provision pour sensibilisation au IST/VIHSIDA et les violences à caractère
5 000 000
sexiste, campagne de vaccination
904 Communication dans les médias et information des populations du
1 500 000
démarrage des travaux et des perturbations des réseaux de concessionnaire
905 Collecte et traitement des déchets 3 000 000
1600 Provisions pour travaux d’aménagement paysager sur le site de l’aire de
50 000 000
repos de la ville de San Pedro

TABLEAU RECAPITULATIF1
LOT UNIQUE
MONTANT
N° DE PRIX DESIGNATION TOTAL
en FCFA
SERIE A : TRAVAUX DE VOIRIE
SECTION 000 Installation de chantier
SECTION 100 Travaux Préparatoires
SECTION 200 Terrassements généraux
SECTION 300 Chaussées
SECTION 400 Assainissement - Drainage
SECTION 500 Électricité – Eclairage Public
SECTION 600 Adduction d’eau Potable- Protection Incendie
SECTION 700 Signalisation-Equipements
SECTION 800 Bâtiments – Equipements divers
SECTION 900 Mesures environnementales et sociales
TOTAL SERIE A
SERIE B: TRAVAUX D’AMENAGEMENT PAYSAGER
SECTION 1600 Provisions pour travaux d’aménagement paysager sur le site de l’aire de 50 000 000
repos de la ville de San Pedro
TOTAL SERIE B 50 000 000
TOTAL GENERAL
Arrêté le présent Détail quantitatif et estimatif à la somme (2) de :
Part en monnaie nationale (montant en chiffres et lettres)
Part en monnaie(s) étrangère(s) (montant(s) en chiffres et lettres)
Signature(s) (3
Nom et prénoms du signataire:………………………………………………………………
Pour le compte de [nom du soumissionnaire] :……………………………………………
Signature :

1 Le tableau récapitulatif reprend les montants des différents tableaux du Détail quantitatif et estimatif. Le Maître de l’Ouvrage y
spécifiera, le cas échéant, les montants fournis par lui-même ou à fournir par le Soumissionnaire et indiquera les montants à inclure ou à exclure
du prix de l’offre ou du montant initial du marché.
2 Les montants inclus dans le tableau récapitulatif seront repris dans la soumission et ultérieurement dans la lettre de marché après
corrections éventuelles.
3 Signature du Soumissionnaire pour la remise d’offre, et ultérieurement du Maître de l’Ouvrage et du Soumissionnaire retenu sur le
document final repris en référence dans l’Acte d’engagement.
Section IV. Formulaires de Soumission 113

Formulaires de la Proposition technique


Proposition technique
Le Maître de l’Ouvrage indiquera, pour chacun des éléments de la proposition technique ci-après,
les renseignements et détails que le soumissionnaire devra fournir dans son offre.

- Organisation des travaux sur site

- Méthode de réalisation

- Programme/Calendrier de Mobilisation
- Programme/Calendrier de Construction

- Matériel - Formulaire MAT

- Personnel Clé Proposé


- Stratégies de gestion et Plans de mise en œuvre ESHS

- Code de Conduite (ESHS)

- Autres
Section IV. Formulaires de Soumission 114

Organisation des travaux sur site


(Veuillez donner le descriptif de l’organisation des travaux sur site de votre société en montrant la position
des directeurs de travaux, du personnel principal et leurs fonctions).
Section IV. Formulaires de Soumission 115

Méthode de réalisation
(Veuillez donner le descriptif de la méthode de réalisation des travaux au regard des spécifications
techniques).
Section IV. Formulaires de Soumission 116

Calendrier de Mobilisation
(Veuillez donner le descriptif du programme et calendrier de mobilisation des ressources de votre société).
Section IV. Formulaires de Soumission 117

Calendrier d’Exécution
(Veuillez donner le descriptif du programme et calendrier de réalisation des travaux, planning prévisionnel
des travaux).
Section IV. Formulaires de Soumission 118

Matériel - Formulaire MAT


Le Soumissionnaire doit fournir les détails concernant le matériel proposé afin d’établir qu’il a la
possibilité de mobiliser le matériel clé dont la liste figure à la Section III, Critères d’évaluation et
de qualification. Un formulaire distinct sera préparé pour chaque pièce de matériel figurant sur la
liste, ou pour du matériel de remplacement proposé par le Soumissionnaire.

Pièce de matériel

Renseignement Nom du fabricant Modèle et puissance


sur le matériel
Capacité Année de fabrication

Position Localisation présente


courante
Détails sur les engagements courants

Provenance Indiquer la provenance du matériel


 en possession  en location  en location-vente  fabriqué spécialement

Les renseignements suivants seront omis pour le matériel en possession du Soumissionnaire.

Propriétaire Nom du Propriétaire

Adresse du Propriétaire

Téléphone Nom et titre de la personne à contacter

Télécopie Télex

Accords Détails de la location / location-vente / accord de fabrication


119

Personnel Clé
Formulaire PER -1 : Personnel proposé
Le Soumissionnaire devra fournir le nom et les détails demandés pour les Personnels-clés qualifiés
pour exécuter le marché. Les renseignements concernant leur expérience devront être fournis dans
le Formulaire PER-2 ci-après, pour chaque candidat.

Personnel - Clé
1. Intitulé du poste : Gestionnaire routier
Nom du candidat :
Durée d’emploi : [insérer la période (dates de début et de fin) pendant laquelle cette
position serai dotée]
Durée de travail [insérer le nombre de jours/semaines/mois prévus pour la position]
prévue pour ce poste :
Programme de travail [insérer le programme d’activité prévu (par ex diagramme Gantt
prévu pour ce poste : détaillé]
2. Intitulé du poste : …
Nom du candidat :
Durée d’emploi : [insérer la période (dates de début et de fin) pendant laquelle cette
position serai dotée]
Durée de travail [insérer le nombre de jours/semaines/mois prévus pour la position]
prévue pour ce poste :
Programme de travail [insérer le programme d’activité prévu (par ex diagramme Gantt
prévu pour ce poste : détaillé]
3. Intitulé du poste : …
Nom du candidat :
Durée d’emploi : [insérer la période (dates de début et de fin) pendant laquelle cette
position serai dotée]
Durée de travail [insérer le nombre de jours/semaines/mois prévus pour la position]
prévue pour ce poste :
Programme de travail [insérer le programme d’activité prévu (par ex diagramme Gantt
prévu pour ce poste : détaillé]
Section IV. Formulaires de Soumission 120

4. Intitulé du poste : …
Nom du candidat :
Durée d’emploi : [insérer la période (dates de début et de fin) pendant laquelle cette
position serai dotée]
Durée de travail [insérer le nombre de jours/semaines/mois prévus pour la position]
prévue pour ce poste :
Programme de travail [insérer le programme d’activité prévu (par ex diagramme Gantt
prévu pour ce poste : détaillé]
5. Intitulé du poste : …
Nom du candidat :
Durée d’emploi : [insérer la période (dates de début et de fin) pendant laquelle cette
position serait dotée]
Durée de travail [insérer le nombre de jours/semaines/mois prévus pour la position]
prévue pour ce poste :
Programme de travail [insérer le programme d’activité prévu (par ex diagramme Gantt
prévu pour ce poste : détaillé]
… …
Section IV. Formulaires de Soumission 121

Modèle PER-2
Curriculum Vitae et déclaration du Personnel
Nom du Soumissionnaire

Poste [#1] : [intitulé du poste selon Formulaire PER-1]

Information Nom Date de naissance


sur le Personnel

Adresse : Courriel :

Qualifications professionnelles

Formation académique

Connaissance linguistique : [langue et niveau oral, lecture et écriture]

Détails Nom de l’employeur

Adresse de l’employeur

Téléphone Contact (directeur / responsable du


personnel)

Fax

Intitulé du poste Années passées chez l’employeur actuel

Résumer l’expérience professionnelle dans l’ordre inversement chronologique. Indiquer


l’expérience technique et de gestion pertinente au projet.
Projet Rôle Durée d’engagement Expérience pertinente
[identifier [Rôle et [durée sur le projet] [décrire l’expérience pertinente
le projet] responsabilités au poste prévu]
sur le projet]
Section IV. Formulaires de Soumission 122

Déclaration
Je soussigné certifie que les renseignements contenus dans le Formulaire PER-2 décrivent
fidèlement ma personne, mes qualifications et mon expérience.
Je confirme que je suis disponible comme certifié ci-après et le serai durant la période
d’engagement sur le poste qui m’est destiné, comme indiqué dans l’Offre :

Engagement Détails

Disponibilité pour la durée du Marché : [insérer la période (dates de début et de fin) pendant
laquelle le personnel clé est disponible pour ce
marché]
Durée : [insérer le nombre de jours/semaines/mois pendant
lequel le personnel clé est disponible]

Je reconnais que toute fausse déclaration ou omission dans le présent formulaire :


(a) être prise en compte lors de l’évaluation de l’Offre ;
(b) entrainer ma disqualification de l’Offre ;
(c) entrainer ma congédiation du marché.

_________________________________
Nom du Personnel –Clé : [insérer le nom]

_________________________________
Signature :

_________________________________
Date [jour/mois/année]

_________________________________
Signature du Représentant autorisé du Soumissionnaire :

_________________________________
Signature :

_________________________________
Date [jour/mois/année]
123

Stratégies de management et plans de mise en œuvre ESHS.

Le Soumissionnaire devra soumettre les stratégies de management et plans de mise en œuvre dans
les domaines environnemental, social, hygiène et sécurité (ESHS) tels que demandés à la Clause
11.1 (h) des DPAO. Lesdits stratégies et plans décriront en détail les actions, matériaux, matériels,
procédés de gestion etc. qui seront mis en œuvre par l’Entrepreneur et ses sous-traitants.
Lors de la préparation de ces stratégies et plans, le Soumissionnaire devra prendre en compte les
dispositions ESHS dans le marché, y compris celles qui pourraient être décrites en détail dans les
documents suivants :
1. [les Spécifications des Travaux décrites dans la Section VII] ;
2. [l’évaluation des impacts environnementaux et sociaux (EIES] ;
3. [plan de gestion environnementale et sociale (PGES)] ;
4. [Plan d’action de relocalisation (PAR)] ;
5. [l’arrêté d’approbation de l’EIES].
124

Code de Conduite (ESHS)


Le Soumissionnaire devra soumettre le Code de Conduite applicable à ses employés et sous-
traitants, tel que demandé à la Clause 11.1 (h) des DPAO. Le Code de Conduite devra assurer la
conformité aux dispositions ESHS dans le marché, y compris celles qui pourraient être décrites en
détail dans les documents suivants :
1. [les Spécifications des Travaux décrites dans la Section VII] ;
2. [l’évaluation des impacts environnementaux et sociaux (EIES] ;
3. [plan de gestion environnementale et sociale (PGES) sorti de l’EIES] ;
4. [Plan d’action de relocalisation (PAR)] ;
5. [l’arrêté d’approbation de l’EIES].
En outre, le Soumissionnaire devra indiquer les grandes lignes de la manière dont le Code sera
mis en œuvre. Cela doit comprendre la manière dont il sera présenté dans les termes d’embauche
et le contrat de travail, la formation qui sera fournie, le suivi et la manière dont l’Entrepreneur
envisage de remédier aux infractions éventuelles.
Section IV. Formulaires de Soumission 125

Qualification des Soumissionnaires


Le Soumissionnaire fournira les informations requises conformément aux fiches d’information
incluses ci-après ; l’objectif étant d’établir ses qualifications pour l’exécution du marché et
conformément à la Section III. Critères d’évaluation et de qualification.
Section IV. Formulaires de Soumission 126

Formulaire ELI – 1.1 :


Fiche de renseignements sur le soumissionnaire

Date : [insérer la date (jour, mois, année) de remise de l’offre]


Avis d’appel d’offres No. : [insérer le numéro de l’avis d’Appel d’Offres]

1. Nom du Soumissionnaire : [insérer le nom légal du Soumissionnaire]

2. En cas de groupement, noms de tous les membres : [insérer le nom légal de chaque membre du
groupement]

3. Pays où le Soumissionnaire est, ou sera légalement enregistré : [insérer le nom du pays


d’enregistrement]

4. Année d’enregistrement du Soumissionnaire : [insérer l’année d’enregistrement]

5. Adresse officielle du Soumissionnaire dans le pays d’enregistrement : [insérer l’adresse légale


du Soumissionnaire dans le pays d’enregistrement]

6. Renseignement sur le représentant dûment habilité du Soumissionnaire :


Nom : [insérer le nom du représentant du Soumissionnaire]
Adresse : [insérer l’adresse du représentant du Soumissionnaire]
Téléphone/Fac-similé : [insérer le no de téléphone/fac-similé du représentant du
Soumissionnaire]
Adresse électronique : [insérer l’adresse électronique du représentant du Soumissionnaire]

7. Ci-joint copie des originaux des documents ci-après : [marquer la (les) case(s) correspondant
aux documents originaux joints]
 Document d’enregistrement, d’inscription ou de constitution de la firme nommée en 1 ci-
dessus, en conformité avec l’article 4.4 des IS.
 En cas de groupement, lettre d’intention de constituer un groupement, ou accord de
groupement, en conformité avec l’article 4.1 des IS.
 Dans le cas d’une entreprise publique du pays du Maître de l’Ouvrage, documents
établissant qu’elle est juridiquement et financièrement autonome, et administrée selon les
règles du droit commercial, et qu’elle n’est pas sous la tutelle du Maître de l’Ouvrage , en
conformité avec l’article 4.6 des IS.
 Diagramme organisationnel, liste des membres du conseil d’administration et propriété
bénéficiaire.
Section IV. Formulaires de Soumission 127

Formulaire ELI – 1.2 :


Fiche de renseignements sur chaque Partie d’un GE/ sous-traitants spécialisés

Date : [insérer la date (jour, mois, année) de remise de l’offre]


Avis d’appel d’offres No. : [insérer le numéro de l’avis d’Appel d’Offres]

1. Nom du Soumissionnaire : [insérer le nom légal du Soumissionnaire]

2. Nom du membre du groupement : [insérer le nom légal du membre du groupement]

3. Pays où le membre du groupement est, ou sera légalement enregistré : [insérer le nom du pays
d’enregistrement du membre du groupement]

4. Année d’enregistrement du membre du groupement : [insérer l’année d’enregistrement du


membre du groupement]

5. Adresse officielle du membre du groupement dans le pays d’enregistrement : [insérer l’adresse


légale du membre du groupement dans le pays d’enregistrement]

6. Renseignement sur le représentant dûment habilité du membre du groupement :


Nom : [insérer le nom du représentant du membre du groupement]
Adresse : [insérer l’adresse du représentant du membre du groupement]
Téléphone/Fac-similé : [insérer le no de téléphone/fac-similé du représentant du membre du
groupement]
Adresse électronique : [insérer l’adresse électronique du représentant du membre du
groupement]
7. Ci-joint copie des originaux des documents ci-après : [marquer la (les) case(s) correspondant
aux documents originaux joints]
 Document d’enregistrement, d’inscription ou de constitution de la firme nommée en 2 ci-
dessus, en conformité avec l’article 4.4 des IS.
 Dans le cas d’une entreprise publique du pays du Maître de l’Ouvrage, documents
établissant qu’elle est juridiquement et financièrement autonome, administrée selon les
règles du droit commercial, et qu’elle n’est pas sous la tutelle du Maître de l’Ouvrage en
conformité avec l’article 4.6 des IS.
 Diagramme organisationnel, liste des membres du conseil d’administration et propriété
bénéficiaire.
Section IV. Formulaires de Soumission 128

Formulaire ANT-2 :
Antécédents de marchés non exécutés, de litiges en instance et d’antécédents
de litiges
Nom légal du Soumissionnaire : [insérer le nom complet]
Date : [insérer jour, mois, année]
Ou
Nom légal de la Partie au GE : [insérer le nom complet]
No. AO et titre : [numéro et titre de l’AO]
Page [numéro de la page] de [nombre total de pages] pages

Marchés non exécutés selon les dispositions de la Section III,


Critères d’évaluation et de qualification

 Il n’y a pas eu de marché non exécuté depuis le 1er janvier 2013.


 Marché(s) non exécuté(s) depuis le 1er janvier 2013 :

Année Fraction non Identification du contrat Montant total du


exécutée du contrat (valeur
contrat actuelle, monnaie,
taux de change et
montant équivalent
$EU ou €)

[insérer [indiquer le Identification du marché : [indiquer le nom


l’année] montant et complet/numéro du marché et les autres
pourcentage] formes d’identification]
Nom du Maître de l’Ouvrage : [nom
complet]
Adresse du Maître de l’Ouvrage : [rue,
numéro, ville, pays]
Motifs de non exécution : [indiquer le (les)
motif(s) principal (aux)]
Section IV. Formulaires de Soumission 129

Litiges en instance, en vertu de la Section III, Critères d’évaluation et de qualification

Pas de litige en instance


Litige(s) en :

Année Montant de la Identification du marché Montant total du


du litige réclamation marché (monnaie),
(monnaie) équivalent en dollars
E.U. (taux de change)

[insérer [indiquer le Identification du marché : [insérer nom [indiquer le montant]


l’année] montant] complet et numéro du marché et autres ______
______ ______ formes d’identification]
Nom du Maître de l’Ouvrage : [nom
complet]
Adresse du Maître de l’Ouvrage : [rue,
numéro, ville, pays]
Objet du litige : [indiquer les principaux
points en litige]
Partie au marché qui a initié le litige
[préciser « le maître de l’ouvrage » ou
«l’entrepreneur »]
Instance de règlement : [préciser
conciliation, tribunal d’arbitrage ou
tribunal judiciaire]
Etat présent du litige : [préciser « en
cours », ou « réglé », etc.]

______ ______ ___________


Section IV. Formulaires de Soumission 130

Pas de litige en instance


Litige(s) en :
Année Résultat Identification du marché Montant total du
du litige (en marché
pourcentage (monnaie),
des avoirs nets) équivalent en
dollars E.U. (taux
de change)
[insérer [indiquer le Identification du marché : [insérer nom [indiquer le
l’année] montant] complet et numéro du marché et autres formes montant]
______ ______ d’identification] ______
Nom du Maître de l’Ouvrage : [nom complet]
Adresse du Maître de l’Ouvrage : [rue,
numéro, ville, pays]
Objet du litige : [indiquer les principaux points
en litige]
Partie au marché qui a initié le litige [préciser
« le maître de l’ouvrage » ou
«l’entrepreneur »]
Instance de règlement : [préciser conciliation,
tribunal d’arbitrage ou tribunal judiciaire]
Etat présent du litige : [préciser « en cours »,
ou « réglé », etc.]

______ ______ ___________


Section IV. Formulaires de Soumission 131

Formulaire ANT 3 :
Déclaration de performance ESHS
Nom du Soumissionnaire : [insérer le nom complet]
Date : [insérer jour, mois, année]
Nom de la Partie au GE ou Sous-traitant spécialisé : [insérer le nom complet]
No. AO et titre : [numéro et titre de l’AO]

Déclaration de performance environnementale, sociale, hygiène et sécurité selon les dispositions de la


Section III, Critères d’évaluation et de qualification

 Pas de suspension ou résiliation de marché : Il n’y a pas eu de marché suspendu ou résilié ou faisant
l’objet de saisie de garantie de performance depuis le 1er janvier [insérer l’année] pour des motifs liés à la
performance environnementale, sociale, hygiène et sécurité comme stipulé à la Section III, Critères
d’évaluation et de qualification, critère 2.5.
 Déclaration de suspension ou résiliation de marché : Le(s) marché(s) ci-après ont fait l’objet de
suspension ou résiliation ou de saisie de garantie de performance depuis le 1er janvier [insérer l’année]
pour des motifs liés à la performance environnementale, sociale, hygiène et sécurité comme stipulé à la
Section III, Critères d’évaluation et de qualification, critère 2.5. Les détails sont fournis ci-après :

Année Fraction Identification du marché Montant total du


non contrat (valeur
exécutée du actuelle en
contrat équivalent $US)

[insérer l’année] [indiquer le Identification du marché : [indiquer le nom [insérer le montant]


montant et complet/numéro du marché et les autres formes
pourcentage] d’identification]
Nom du Maître de l’Ouvrage : [nom complet]
Adresse du Maître de l’Ouvrage : [rue, numéro,
ville, pays]
Motifs de suspension ou résiliation : [indiquer le
(les) motif(s) principal (aux)]

[insérer l’année] [indiquer le Identification du marché : [indiquer le nom [insérer le montant]


montant et complet/numéro du marché et les autres formes
pourcentage] d’identification]
Nom du Maître de l’Ouvrage : [nom complet]
Adresse du Maître de l’Ouvrage : [rue, numéro,
ville, pays]
Motifs de suspension ou résiliation : [indiquer le
(les) motif(s) principal (aux)]

… … [fournir la liste de tous les marchés concernés] …

Saisie de garantie de performance par le Maître d’Ouvrage pour des motifs liés à la performance ESHS

Année Identification du marché Montant total du


marché (valeur
Section IV. Formulaires de Soumission 132

actuelle, équivalent
en $US)

[insérer l’année] Identification du marché : [indiquer le nom complet/numéro du [insérer le montant]


marché et les autres formes d’identification]
Nom du Maître de l’Ouvrage : [nom complet]
Adresse du Maître de l’Ouvrage : [rue, numéro, ville, pays]
Motifs de saisie de garantie : [indiquer le (les) motif(s) principal
(aux)]
Section IV. Formulaires de Soumission 133

Formulaire FIN – 3.1 :


Situation et Performance financières
Nom légal du soumissionnaire : _______________________ Date : _______________
Nom légal de la partie au GE : _____________________ No. AO : ____________

A compléter par le soumissionnaire et, dans le cas d’un GE, par chaque partie.

1. Données financières

Données financières en Antécédents pour les ______ (__) dernières années


[préciser la monnaie] (montant en [préciser la monnaie, le taux de change et le
montant] équivalent en $ E.U.)
Année 1 Année 2 Année 3 Année … Année n

Situation financière (Information du bilan)

Total actif (TA)


Total passif (TP)
Avoirs nets (AN)
Disponibilités (D)
Engagements (E)
Fonds de Roulement (FR)

Information des comptes de résultats

Recettes totales (RT)

Bénéfices avant impôts (BAI)

Information sur la capacité de financement


Capacité de financement
générée par les activités
opérationnelles
Section IV. Formulaires de Soumission 134

2. Sources de financement
[Le tableau suivant est à remplir au sujet du Soumissionnaire et en cas de groupement, pour
toutes les parties combinées]

Indiquer les sources de financement permettant de satisfaire les besoins de trésorerie liés aux
travaux en cours et les engagements de marchés à venir :

Source de financement Montant (équivalent en US$)


1.

2.

3.

4.

3. Documents financiers
Le Soumissionnaire, y compris les parties du GE, fournira les copies des états financiers (bilans, y
compris toutes les notes y afférents, et comptes de résultats) pour les [indiquer le nombre] années
conformément aux dispositions de la Section III. Critères d’évaluation et de qualification,
paragraphe 3.2. Les états financiers doivent :
(a) refléter la situation financière du soumissionnaire ou de la Partie au GE, et non d’une
société affiliée (telle que la maison-mère ou membre d’un groupe)
(b) être vérifiés par un expert-comptable agréé conformément à la législation locale ;
(c) être complets et inclure toutes les notes qui leur ont été ajoutées
(d) Les états financiers doivent correspondre aux périodes comptables déjà terminées et
vérifiées (les états financiers de périodes partielles ne seront ni demandés ni acceptés)
 On trouvera ci-après les copies des états financiers1 pour [insérer le nombre
d’années] années telles que requises ci-dessus et en conformité avec la Section III.
Critères d’évaluation et de qualification.

1
Toute présentation d’états financiers récents portant sur une période antérieure à 12 mois à compter de la date
de soumission doit être justifiée.
Section IV. Formulaires de Soumission 135

Formulaire FIN – 3.2 :


Chiffre d’affaires annuel moyen des activités de construction
Nom légal du soumissionnaire : _______________________ Date : _______________
Nom légal de la partie au GE : _____________________ No. AO : ____________

Données sur le chiffre d’affaires annuel (construction uniquement)


Année Montant et monnaie Equivalent US$
_________________________________________ __________________
_________________________________________ __________________
_________________________________________ __________________
_________________________________________ __________________
_________________________________________ __________________
Chiffre d’affaires annuel moyen des activités de construction
_________________________________________ __________________
Section IV. Formulaires de Soumission 136

Formulaire FIN – 3.3 : Ressources financières


Spécifier les sources de financement, tels que les avoirs liquides, des actifs non grevés ou des
lignes de crédit, et autres moyens financiers, net des engagements financiers en cours, disponibles
pour les besoins de trésoreries des travaux objet du(es) marché(s) telles que spécifiées à la
Section III. Critères d’évaluation et de qualification.

Ressources financières
No. Source de financement Montant (US$ équivalent)

3
Section IV. Formulaires de Soumission 137

Formulaire FIN – 3.4 : Charge de travail / travaux en cours


Les Soumissionnaires, ainsi que chacun des membres d’un groupement fourniront les informations
au sujet de leurs engagements et charge de travail actuels liés aux marchés qui leur ont été
attribués, pour lesquels une notification d’attribution a été reçue, ou en cours d’achèvement mais
qui n’ont pas encore fait l’objet d’une réception provisoire.

Engagements en cours
Montant moyen de
Montant des
Date la facturation
Adresse, tel., fax du travaux à
No. Nom du marché d’achèveme mensuelle au cours
maître de l’ouvrage achever
nt estimé des 6 derniers mois
[équivalent US$]
(US$/mois)

5
Section IV. Formulaires de Soumission 138

Formulaire EXP – 4.1 : Expérience générale de construction


[Ce tableau doit être rempli pour le Soumissionnaire et en cas de groupement, pour chaque
membre du GE]

Nom légal du soumissionnaire : _______________________ Date : _______________


Nom légal de la partie au GE : _____________________ No. AO : ____________

[Identifier les marchés qui démontrent une activité de construction continue au cours des
[nombre] dernières années. Fournir une liste de marchés dans l’ordre chronologique à compter
de la date de leur démarrage]

Mois/ Mois/ Identification du marché Rôle du


année de année soumissionnaire
départ* final(e)
Nom du marché : [indiquer
______ ______ Brève description des Travaux réalisés par le « Entrepreneur »,
soumissionnaire : « Sous-traitant »
ou
Montant du marché : [insérer le montant en
« Ensemblier »]
[préciser la monnaie, le taux de change et
_____________
l’équivalent en $ E.U.]
Nom du Maître de l’Ouvrage :
Adresse :
Section IV. Formulaires de Soumission 139

Formulaire EXP – 4.2 a) :


Expérience spécifique en tant qu’Entrepreneur ou Ensemblier
[Le tableau suivant est à remplir pour les marchés exécutés par le Soumissionnaire, chaque
membre d’un GE, et tout sous-traitant spécialisé]

Nom légal du soumissionnaire : _______________________ Date : _______________


Nom légal de la partie au GE : _____________________ No. AO : ____________

Numéro de marché similaire : Information


_____________________

Identification du marché _____________________________________________

Date d’attribution _____________________________________________


Date d’achèvement _____________________________________________

 
Rôle dans le marché  
Sous-traitant Ensemblier
Entrepreneur Membre
Principal d’un GE
Montant total du marché [insérer le montant en [insérer le taux de change
monnaie locale] et l’équivalent total du
_____________________ montant total du marché
en $ E.U]____________
Dans le cas d’une partie à un GE ____% [insérer le montant [insérer le taux de change
ou d’un sous-traitant, préciser la total du marché en et le montant total du
participation au montant total du monnaie nationale] marché en $ EU]
marché _____________ _______________
Nom du Maître de l’Ouvrage : _____________________________________________

Adresse : _____________________________________________
Numéro de téléphone/télécopie : _____________________________________________
Adresse électronique : _____________________________________________
Section IV. Formulaires de Soumission 140

Formulaire EXP – 4.2 a) (suite) :


Expérience en tant qu’Entrepreneur et d’Ensemblier (suite)
Nom légal du soumissionnaire : ___________________________
Nom légal de la partie au GE : ___________________________

No. du marché similaire : Information


Description de la similitude en référence
au critère 4.2(a) de la Section III :

Montant [insérer le montant en monnaie locale, le taux de


change et l’équivalent en $ E.U] _______________

Taille physique des ouvrages ou nature [indiquer la taille physique des ouvrages / nature de
de travaux requis travaux] _________________________________

Complexité
_________________________________________

Méthodes/Technologie
_________________________________________

Taux de construction des activités


principales _________________________________________

Autres caractéristiques [insérer d’autres caractéristiques telles que décrites


à la Section VII, Spécification des Travaux]
Section IV. Formulaires de Soumission 141

Formulaire EXP – 4.2 b) :


Expérience spécifique de construction dans les activités clés
Nom légal du soumissionnaire : _______________________ Date : _______________
Nom légal de la partie GE / sous-traitant : _____________________ No. AAO : ___________

Tout sous-traitant pour les activités principales doit compléter ce formulaire conformément aux
articles 34.2 et 34.3 des IS et au critère 4.2 de la Section III. Critères d’évaluation et de
qualification.

1. Activité clé No. 1 :

Information

Identification du marché
Date d’attribution
Date d’achèvement

Rôle dans le marché  
Sous-traitant
Entrepreneur Membre d’in
groupement
Montant total du marché [insérer le montant total du EU [insérer le taux
marché en les monnaies du de change et le
marché] _____________________ montant total du
marché en
équivalent
$E.U.]________
Quantité (volume ou taux de
Quantité totale
production, le cas échéant) mise en Pourcentage de Quantité effective
dans le cadre du
œuvre dans le cadre du marché par participation mise en œuvre
marché
an (ou toute autre période (ii) (i) x (ii)
(i)
inférieure à un an)
1ère année
2ème année
3ème année
4ème année
Nom du Maître de l’Ouvrage :

Adresse :
Numéro de téléphone/télécopie :
Adresse électronique :
Section IV. Formulaires de Soumission 142

Formulaire EXP – 4.2 b) (suite)


Expérience spécifique de construction dans les activités clés (suite)
Nom légal du soumissionnaire : ___________________________
Nom légal de la partie au GE : ___________________________

Information
Description des activités principales
conformément au Sous-critère 4.2 (b) de
la Section III :

2. Activité clé No 2 : ____


3. ……….
Section IV. Formulaires de Soumission 143

Modèle de garantie de soumission (garantie bancaire)

Bénéficiaire : Projet D’infrastructures Pour Le Développement Urbain Et La Compétitivité Des


Agglomérations Secondaires (PIDUCAS)

Avis d’appel d’offres No. : [insérer le numéro de l’avis d’Appel d’Offres]


Date : [insérer date]
Garantie d’offre no. : [insérer No de garantie]
Garant : [insérer le nom de la banque, et l’adresse de l’agence émettrice, sauf si cela figure à
l’en-tête]

Nous avons été informés que [le nom du soumissionnaire] (ci-après dénommé «le
Soumissionnaire ») a répondu à votre appel d’offres no. [insérer no de l’avis d’appel d’offres]
pour l’exécution de [insérer description des travaux] et vous a soumis ou vous soumettra son offre
en date du [insérer date du dépôt de l’offre] (ci-après dénommée « l’Offre »).
En vertu des dispositions du dossier d’Appel d’offres, l’Offre doit être accompagnée d’une
garantie d’offre.
A la demande du Soumissionnaire, nous [insérer nom de la banque] nous engageons par la
présente, sans réserve et irrévocablement, à vous payer à première demande, toutes sommes
d’argent que vous pourriez réclamer dans la limite de [insérer la somme en chiffres dans la
monnaie du pays du Maître d’Ouvrage ou un montant équivalent dans une monnaie internationale
librement convertible]. _____________ [insérer la somme en lettres].
Votre demande en paiement doit être accompagnée d’une déclaration attestant que le
Soumissionnaire n'a pas exécuté une des obligations auxquelles il est tenu en vertu de l’Offre, à
savoir :
a) s’il retire l’Offre pendant la période de validité qu‘il a spécifiée dans la lettre de soumission
de l’offre ; ou
b) si, s’étant vu notifier l’acceptation de l’Offre par le Maître de l’Ouvrage pendant la période
de validité telle qu’indiquée dans la lettre de soumission de l’offre ou prorogée par le Maître
d’Ouvrage avant l’expiration de cette période, il :
(i) ne signe pas le Marché ; ou
(ii) ne fournit pas la garantie de bonne exécution du Marché, et s’il est tenu de le faire ne
fournit pas la garantie de performance environnementale, sociale, hygiène et sécurité
(ESHS) ainsi qu’il est prévu dans les Instructions aux soumissionnaires.
La présente garantie expirera (a) si le marché est octroyé au Soumissionnaire, lorsque nous
recevrons une copie du Marché signé et de la garantie de bonne exécution, et si cela est exigé, la
garantie de performance environnementale, sociale, hygiène et sécurité (ESHS) émise à votre
nom, selon les instructions du Soumissionnaire ; ou (b) si le Marché n’est pas octroyé au
Soumissionnaire, à la première des dates suivantes : (i) lorsque nous recevrons copie de votre
notification au Soumissionnaire du nom du soumissionnaire retenu, ou (ii) vingt-huit (28) jours
après l’expiration de la validité de l’Offre.
Toute demande de paiement au titre de la présente garantie doit être reçue à cette date au plus tard.
Section IV. Formulaires de Soumission 144

La présente garantie est régie par les Règles uniformes de la Chambre de Commerce Internationale
2010 (CCI) relatives aux garanties sur demande, Publication CCI no : 758.

_______________________________
Nom : [nom complet de la personne signataire]

_______________________________
Titre [capacité juridique de la personne signataire]

_______________________________
Signé [signature de la personne dont le nom et le titre figurent ci-dessus]
Section IV. Formulaires de Soumission 145

Garantie de soumission
(Cautionnement émis par une compagnie de garantie)
Garantie No [insérer No de garantie]
Attendu que [insérer le nom du Soumissionnaire] (ci-après dénommé « le Soumissionnaire ») a
soumis son offre le [insérer date] en réponse à l’AO No [insérer no de l’avis d’appel d’offres]
pour l’exécution de [insérer description des travaux] (ci-après dénommée « l’Offre »).
FAISONS SAVOIR par les présentes que NOUS [insérer le nom de la société de garantie
émettrice] dont le siège se trouve à [insérer l’adresse de la société de garantie] (ci-après dénommé
« le Garant »), sommes engagés vis-à-vis de [insérer nom du Maître de l’Ouvrage] (ci-après
dénommé « le Maître de l’Ouvrage ») pour la somme de [insérer le montant en chiffres dans la
monnaie du pays du Maître d’Ouvrage ou un montant équivalent dans une monnaie internationale
librement convertible], [insérer le montant en lettres] que, par les présentes, le Garant s’engage
et engage ses successeurs ou assignataires, à régler intégralement audit Acheteur. Certifié par le
cachet dudit Garant ce __ jour de ______ [insérer date]
LES CONDITIONS d’exécution de cette obligation sont les suivantes :
1. Si le Soumissionnaire retire son offre pendant la période de validité qu’il a spécifiée dans
la lettre de soumission de l’offre, ou
2. Si le Soumissionnaire, s’étant vu notifier l’acceptation de son offre par le Maître de
l’Ouvrage pendant la période de validité :
(a) ne signe pas ou refuse de signer le (Formulaire de) marché ; ou
(b) ne fournit pas ou refuse de fournir la Garantie de bonne exécution, et s’il est tenu
de le faire ne fournit pas la garantie de performance environnementale, sociale,
hygiène et sécurité (ESHS) comme prévu par les Instructions aux soumissionnaires
du Dossier d’Appel d’Offres émis par le Maître de l’Ouvrage,
nous nous engageons à payer au Maître de l’Ouvrage un montant égal au plus au montant stipulé
ci-dessus, dès réception de sa première demande écrite, sans que le Maître de l’Ouvrage soit tenu
de justifier sa demande, étant entendu toutefois que, dans sa demande, le Maître de l’Ouvrage
notera que le montant qu’il réclame lui est dû parce que l’une ou l’autre des conditions
susmentionnées ou toutes les deux sont remplies, en précisant laquelle ou lesquelles a ou ont
motivé sa requête.
La présente garantie demeure valable jusqu’au vingt-huitième (28ème) jour inclus suivant
l’expiration du délai de validité de l’offre ; toute demande du Maître de l’Ouvrage visant à la faire
jouer devra parvenir au Garant à cette date au plus tard.
_______________________________
Nom : [nom complet de la personne signataire]
_______________________________
Titre [capacité juridique de la personne signataire]
_______________________________
Signé [signature de la personne dont le nom et le titre figurent ci-dessus]
En date du _________________ jour de ____________________, ______. [insérer date]
Section IV. Formulaires de Soumission 146

Modèle de Déclaration de garantie de soumission


Date : [insérer la date (jour, mois, année) de remise de l’offre]
Avis d’appel d’offres No. : [insérer le numéro de l’avis d’Appel d’Offres]
Variante No. : [insérer le numéro d’identification si cette offre est proposée pour une variante]

A l’attention de [insérer nom complet du Maître d’Ouvrage]

Nous, soussignés, déclarons que :

1. Nous reconnaissons que les offres doivent être accompagnées d’une déclaration de garantie
de l’offre.
2. Nous acceptons que nous ferons l’objet d’une suspension du droit de participer à tout appel
d’offres en vue d’obtenir un marché de la part du Maître de l’Ouvrage pour une période de
[insérer nombre de mois ou d’années] commençant le [insérer date], si nous n’exécutons
pas une des obligations auxquelles nous sommes tenus en vertu de l’Offre, à savoir :
(a) si nous retirons l’Offre pendant la période de validité que nous avons spécifiée dans le
formulaire d’offre ; ou
(b) si nous étant vu notifier l’acceptation de l’Offre par le Maître de l’Ouvrage pendant la
période de validité, nous (i) ne signons pas le Marché ; ou (ii) ne fournissons pas la
garantie de bonne exécution, et si nous sommes tenus de le faire nous ne fournissons
pas la garantie de performance environnementale, sociale, hygiène et sécurité (ESHS)
ainsi qu’il est prévu dans les Instructions aux soumissionnaires.
3. La présente garantie expirera si le marché ne nous est pas attribué, à la première des dates
suivantes : (i) lorsque nous recevrons copie de votre notification du nom du soumissionnaire
retenu, ou (ii) vingt-huit (28) jours suivant l’expiration de la validité de notre Offre.
4. Il est entendu que si nous sommes un groupement d’entreprises, la déclaration de garantie
de l’offre doit être au nom du groupement qui soumet l’offre. Si le groupement n’a pas été
formellement constitué lors du dépôt de l’offre, la déclaration de garantie de l’offre doit être
au nom de tous les futurs membres du groupement nommés dans la lettre d’intention.

_______________________________
Nom [insérer le nom complet de la personne signataire de la déclaration de garantie de l’offre]

_______________________________
En tant que [indiquer la capacité du signataire]
Section V. Pays éligibles 147

Section V. Pays éligibles


Eligibilité en matière de passation des marchés de fournitures, travaux et Services financés
par la Banque mondiale.

Aux fins d’information des emprunteurs et des soumissionnaires, en référence aux articles 4.7 et
5.1 des IS, les firmes, biens et services des pays suivants ne sont pas éligibles pour concourir dans
le cadre de ce projet :

(a) au titre des IS articles 4.8(a) et 5.1 :


[insérer la liste des pays inéligibles, ou s’il n’y en a pas, indiquer « aucun »]

(b) au titre des IS 4.8(b) et 5.1 :


[insérer la liste des pays inéligibles, ou s’il n’y en a pas, indiquer « aucun »]
Section VI. Règles de la Banque en matière de Fraude et Corruption 148

Section VI. Règles de la Banque en matière de


Fraude et Corruption

Directives de Passation des marches de biens, travaux et services (autres que les services de
consultants) finances par les prêts de la BIRD, et les dons et crédits de l’IDA aux Emprunteurs de
la Banque mondiale, Janvier 2011 :

Fraude et Corruption
La Banque a pour principe, dans le cadre des marchés qu’elle finance, de demander aux
Emprunteurs (y compris les bénéficiaires de ses prêts) ainsi qu’aux soumissionnaires,
fournisseurs, prestataires de services, entrepreneurs et leurs agents (déclarés ou non), personnel,
sous-traitants et fournisseurs d’observer, lors de la passation et de l’exécution de ces marchés, les
règles d’éthique professionnelle les plus strictes1. En vertu de ce principe, la Banque
(a) aux fins d’application de la présente disposition, définit comme suit les expressions
suivantes :
(i) est coupable de « corruption » quiconque offre, donne, sollicite ou accepte,
directement ou indirectement, un quelconque avantage en vue d’influer
indûment sur l’action d’une autre personne ou entité ; le terme « une autre
personne ou entité » fait référence à un agent public agissant dans le cadre de
l’attribution ou de l’exécution d’un marché public et inclut le personnel de la
Banque et les employés d’autres organisations qui prennent des décisions
relatives à la passation de marchés ou les examinent ;
(ii) se livre à des « manœuvres frauduleuses » quiconque agit, ou dénature des faits,
délibérément ou par négligence grave, ou tente d’induire en erreur une personne
ou une entité afin d’en retirer un avantage financier ou de toute autre nature, ou
se dérober à une obligation (le terme « personne » ou « entité » fait référence à
un agent public agissant dans le cadre de l’attribution ou de l’exécution d’un
marché public ; les termes « avantage » et « obligation » se réfèrent au processus
d’attribution ou à l’exécution du marché, et le terme « agit » se réfère à toute
action ou omission destinée à influer sur l’attribution du marché ou son
exécution) ;
(iii) se livrent à des « manœuvres collusoires » les personnes ou entités qui
s’entendent afin d’atteindre un objectif illicite, notamment en influant indûment
sur l’action d’autres personnes ou entités (le terme « personnes ou entités » fait
référence à toutes les personnes ou entités qui participent au processus
d’attribution des marchés, soit en tant qu’ attributaires potentiels, soit en tant
qu’agents publics, et entreprennent d’établir le montant des offres à un niveau
artificiel et non compétitif et qui tentent soit elles-mêmes, soit par
l’intermédiaire d’une personne ou entité ne participant pas au processus de
passation des marchés, de simuler la concurrence ou de fixer le montant des

1
Dans ce contexte, toute action d’un soumissionnaire, fournisseur, entrepreneur ou de son personnel, ses agents ou
sous-traitants, fournisseurs de biens ou services et/ou leurs employés destinée à influer sur l’attribution ou
l’exécution d’un marché en vue d’obtenir un avantage illicite est par nature inappropriée.
Section VI. Règles de la Banque en matière de Fraude et Corruption 149

offres à un niveau artificiel ou non-compétitif, ou qui se tiennent au courant du


montant ou des autres conditions de leurs offres respectives) ;
(iv) se livre à des « manœuvres coercitives » quiconque nuit ou porte préjudice, ou
menace de nuire ou de porter préjudice, directement ou indirectement, à une
personne ou à ses biens en vue d’en influer indûment les actions (le terme
« personne » fait référence à toute personne qui participe au processus
d’attribution des marchés ou à leur exécution) ; et
(v) et se livre à des « manœuvres obstructives »
(a) quiconque détruit, falsifie, altère ou dissimule délibérément les preuves
sur lesquelles se base une enquête de la Banque en matière de corruption
ou de manœuvres frauduleuses, coercitives ou collusives, ou fait de
fausses déclarations à ses enquêteurs destinées à entraver son enquête ;
ou bien menace, harcèle ou intimide quelqu’un aux fins de l’empêcher
de faire part d’informations relatives à cette enquête, ou bien de
poursuivre l’enquête ; ou
(b) celui qui entrave délibérément l’exercice par la Banque de son droit
d’examen tel que stipulé au paragraphe 1.16 (e) ci-dessous ; et
(b) rejettera la proposition d’attribution du marché si elle établit que le soumissionnaire
auquel il est recommandé d’attribuer le marché est coupable de corruption,
directement ou par l’intermédiaire d’un agent, ou s’est livré à des manœuvres
frauduleuses, collusoires, coercitives ou obstructives en vue de l’obtention de ce
marché ;
(c) déclarera la passation du marché non-conforme et annulera la fraction du prêt allouée
à celui-ci si elle détermine, à un moment quelconque, que les représentants de
l’Emprunteur ou d’un bénéficiaire du prêt s’est livré à la corruption ou à des
manœuvres frauduleuses, collusoires ou coercitives pendant la procédure de passation
du marché ou l’exécution du marché sans que l’Emprunteur ait pris, en temps voulu
et à la satisfaction de la Banque, les mesures nécessaires pour remédier à cette
situation , y compris en manquant à son devoir d’informer la Banque lorsqu’il a eu
connaissance de telles manœuvres ;
(d) sanctionnera une entreprise ou un individu, à tout moment et conformément aux
procédures de sanctions de la Banque, y compris en déclarant publiquement
l’exclusion de l’entreprise ou de l’individu pour une période indéfinie ou déterminée
(i) de toute attribution des marchés financés par la Banque, et (ii) de toute désignation2
comme sous-traitant, consultant, fabricant ou fournisseur de biens ou prestataire de
services d’une entreprise par ailleurs éligible à l’attribution d’un marché financé par
la Banque ;
(e) pourra exiger que les dossiers d’appel d’offres et les marchés financés par la Banque
contiennent une disposition requérant des soumissionnaires, fournisseurs et
entrepreneurs qu’ils autorisent la Banque à examiner les documents et pièces
comptables et autres documents relatifs à la soumission de l’offre et à l’exécution du
marché et de les soumettre pour vérification à des auditeurs désignés par la Banque.

2
Un sous-traitant, consultant, fabricant ou fournisseur de biens ou services (différents intitulés sont utilisés en
fonction de la formulation du dossier d’appel d’offres) désigné est une entreprise ou un individu qui (i) fait partie
de la demande de pré qualification ou de l’offre du soumissionnaire compte tenu de l’expérience spécifique et
essentielle et du savoir-faire qu’il apporte afin de satisfaire aux conditions de qualification pour une offre
déterminée ; ou (ii) a été désigné par l’Emprunteur.
PARTIE 2 – Spécifications des Travaux 150

PARTIE 2 – Spécifications des


Travaux
Section VII. Spécifications des Travaux 151

Section VII. Spécifications techniques et


plan
Table des matières

Etendue des Travaux Erreur ! Signet non


défini.
Spécifications Erreur ! Signet non
défini.
Exigences environnementales, sociales, Hygiene et Securite (ESHS) 154
Plans Erreur ! Signet non défini.
Informations Supplémentaires 296
Section VII. Spécifications des Travaux 152

Etendue des Travaux

Le présent DAO intéresse des travaux d’aménagement d’une aire de repos dans la ville de San
Pedro en Côte d’Ivoire avec une voie d’accès. Il est composé d’un lot unique dont les
caractéristiques sont les suivantes :
• Type de travaux : construction neuve d’une aire de stationnement Poids Lourds,
construction de bâtiments, éclairage public, aménagement paysager, construction de
clôture d’enceinte,
• Superficie totale : 56 513 m2 dont 50 030 m2 clôturée,
• Caractéristiques générales :
 Structure
- Couche de roulement en pavé trief autobloquant de 13 cm, y compris un lit de sable de
10 cm ;
- Couche de fondation de 20 cm d’épaisseur en graveleux latéritique amélioré au ciment ;
- Couche de forme en graveleux latéritique de 30 cm d’épaisseur
 Eclairage public
Section VII. Spécifications des Travaux 153

- Construction du réseau moyenne tension pour le raccordement du réseau d’éclairage


public.

 Aménagement paysager
- Aménagement de modules (banquette, éclairage jardin, passage en pavé, etc.) ;
- Entretien ;
 Construction de bâtiments
Surface
Destination du bâtiment Nombre
unitaire (m2)
Administration 310.00 1
Cafeteria 245.00 1
Guérite 10.00 2
Sanitaire 1 89.00 1
Sanitaire 2 46.00 6

Ces travaux s’effectueront dans un environnement très urbanisé. En outre, le projet est attenant à une route
existante sous circulation, dont il faut impérativement que l'entrepreneur maintienne à ses propres frais la
circulation et la sécurité du trafic, des usagers et des piétons dans la zone du chantier pendant toute la durée
des travaux.

Les travaux comprennent notamment :


▪ le dégagement des emprises ;
▪ les travaux de terrassement ;
▪ la construction des couches de chaussée (fondation et revêtement) ;
▪ la réalisation des ouvrages d’assainissement et de drainage (caniveaux, dalots, buses,
bordures) ;
▪ la réalisation de la signalisation horizontale et verticale (marquage au sol, panneaux) ;
▪ la protection de l’environnement ;
▪ l’aménagement des voies piétonnes ;
▪ l’aménagement de parkings ;
▪ l’aménagement paysager ;
▪ les travaux de réalisation de réseau de distribution HTA/BTA et d’éclairage public ;
▪ etc.
Section VII. Spécifications des Travaux 154

Spécifications
CHAPITRE I – CONDITIONS GENERALES
ARTICLE 1.1- GENERALITES
1.1.1 NORMES TECHNIQUES
Les présentes spécifications établissent les normes techniques, les méthodes d’exécution et le mode de
rémunération propre aux travaux de routes et de drainage en général.
Il est complété par tout ce qui ne déroge pas aux documents contractuels par le CCTG (Cahier des Clauses
Techniques Générales) applicable aux marchés de travaux publics et de génie civil dont les dispositions
devront être suivies.
Toutefois, l’Entrepreneur est autorisé à utiliser d’autres normes que celles citées dans le présent document
à condition que celles-ci soient couramment admises et qu’elles conduisent à des résultats de qualité égale
ou supérieure. Ces normes doivent être préalablement soumises à l’approbation du Maître d’œuvre avec
toutes les pièces justificatives.
Le Maître d’œuvre justifie sa décision pour accepter ou rejeter une norme.
1.1.2 FOURNITURE DE L'EQUIPEMENT ET DU MATERIEL
L’Entrepreneur fera toute démarche raisonnable pour s’assurer que les fournitures nécessaires à
l’équipement et l’importation éventuelle du matériel nécessaire aux travaux seront effectuées dans un délai
compatible avec le délai de réalisation des travaux.
1.1.3 AIRES DESTINEES A L'USAGE DE L'ENTREPRENEUR
Les emplacements nécessaires aux installations de chantier, au stationnement du matériel, au stockage des
matériaux, à la mise en dépôt ou décharge de débris divers peuvent être mis gratuitement à la disposition
de l’Entrepreneur par l’Administration, toutes les fois qu’il existe sur les zones d’activités ou à proximité
immédiate, des terrains libres et adaptés à l’utilisation envisagée dont l’Administration peut disposer. Il
revient donc à l’Entrepreneur d’interroger l’Administration sur la disponibilité de tels terrains,
préalablement à toute action.
S’il n’y a pas de terrain disponible ou si dans l’hypothèse où de l’avis de l’Entrepreneur, les emplacements
disponibles ne conviennent pas (mal situés ou insuffisants), il doit assurer la recherche de terrain, effectuer
les formalités (achat ou location) et l’aménagement des aires destinées à son usage. Il prendra en charge
les coûts de préparation des terrains nécessaires pour l’établissement des installations de chantier, des aires
de stockage, des emprunts et carrières. L’implantation et l’aménagement de ces terrains devront être
approuvés par le Maître d’œuvre qui ne pourra les refuser sans raison valable.
Quel que soit le choix de l’Entrepreneur quant à l’implantation de ces emplacements, il demeure
entièrement responsable de l’exécution de ses prestations conformément aux présentes spécifications.
Le Maître de l’ouvrage assiste dans la mesure du possible l’Entrepreneur pour les formalités administratives
éventuellement nécessaires et fournit toutes attestations utiles.
1.1.4 ORGANISATION ET POLICE DE CHANTIER
L’organisation, le gardiennage, la police et la signalisation du chantier sont à la charge et aux frais de
l’Entrepreneur.
La signalisation des chantiers est faite conformément aux dispositions réglementaires en vigueur et respecte
les stipulations de la Convention sur la Signalisation Routière de Vienne du 8 Novembre 1968.
Toutes les mesures doivent être prises par l’Entrepreneur pour le maintien sans danger de la circulation,
soit par la mise en place de déviations provisoires arrosées et entretenues régulièrement, soit grâce à une
signalisation adaptée quand les déviations ne sont pas possibles. L’attention de l’Entrepreneur est attirée
sur la nécessité d’une bonne signalisation des travaux, de jour comme de nuit.
1.1.5 INSTALLATIONS DE CHANTIER
Les installations générales de chantier et les services généraux de l’Entreprise comprennent :

- l’amenée et le repli en fin de chantier des engins et matériels de terrassements ainsi que tous les
gros équipements,
- l’élaboration du Plan de Gestion Environnementale et Sociale Chantier (PGESC), du Plan
d’Assurance Environnement (PAE), du Plan Particulier de Gestion des Déchets (PPGD) et du Plan
Particulier de Sécurité et de Protection de la Santé (PPSPS)

- l’aménagement des surfaces au sol pour l'implantation, le stockage des matériaux, le stationnement
des engins et des véhicules,
Section VII. Spécifications des Travaux 155

- le tableau d’affichage du règlement intérieur et des informations,

- l'aménagement ou la construction des voies d'accès à la base vie et leur entretien,

- la fourniture de l'eau et de l'électricité nécessaire au fonctionnement de l’ensemble de la base vie,

- la mise à disposition, l’équipement et l’entretien de locaux propres à l’Entreprise sur la base vie :
locaux sociaux du personnel, bureaux, ateliers, magasins, etc.,

- l’aménagement des voies de déviation

- les frais d’élaboration du PGES chantier

- le tableau d’affichage

- les frais de mobilisation de manœuvres pour gérer la circulation pendant les travaux,

- les frais de formation des employés sur la santé, sécurité au travail

- la mise à la disposition et l’entretien sur la base vie d’une salle d’une superficie minimale de 30 m²
entièrement équipée en mobilier de bureau et destinée à accueillir les réunions de chantier
impliquant les principaux acteurs du projet,

- la mise à la disposition, la fourniture d’eau courante et d’électricité ainsi que le gardiennage et


l’entretien de trois locaux dont ;

o un d’une superficie minimale de 30 m² faisant office de bureaux pour le maître d’œuvre


(l’équipement en mobilier de bureau et autres matériel informatique et bureautique est à la
charge du Maître d’œuvre)

o un d’une superficie minimale de 12 m² faisant office de bureaux pour le représentant du


maître d’ouvrage délégué (équipé23 par l’entreprise)

o un d’une superficie minimale de 60 m² faisant office de laboratoire de chantier à l’attention


exclusive du Maitre d’Œuvre (l’équipement de ce laboratoire en matériel de laboratoire et
tous autres équipements spécifiques est à la charge du Maître d’œuvre),

- les moyens de liaisons, téléphone,

- les frais de gardiennage,

- l’aménagement et l’entretien des déviations,


- les frais d’exploitation du chantier sous circulation et notamment l’exécution, l’entretien et la
signalisation adéquate des déviations

- l’aménagement des accès aux habitations, commerces et administration,

- les déplacements d'une manière totale ou partielle des installations générales durant le déroulement
du chantier,

- La remise en état du site

- et toutes autres sujétions nécessaires à la bonne exécution des travaux dans les délais impartis.
Dans un délai de quinze (15) jours suivant la notification de l’attribution du Marché, l’Entrepreneur doit
établir sous une forme agréée, et soumettre en cinq (5) exemplaires à l’acceptation du Maître d’œuvre un
plan des installations comportant une note explicative des choix opérés. Le Maître d’œuvre dispose d’un
délai de dix (10) jours pour faire connaître son accord ou ses observations sur les dispositions proposées.

Cet équipement comprend entre autres ; la fourniture de l’accès à internet, un bureau et des fauteuils ainsi que des
23

meubles de rangement.
Section VII. Spécifications des Travaux 156

Après approbation, l’Entrepreneur remet dix (10) exemplaires de ces plans et note explicative au Maître
d’œuvre.

1.1.6 LABORATOIRE DE CHANTIER


L’Entrepreneur soumettra au Maître de l’Ouvrage les dispositions qu’il compte prendre pour réaliser tous
les essais sans exception dans le cadre du présent contrat et de son Plan d’Assurance Qualité (PAQ), qui
sont obligatoires et qui restent à sa charge exclusive. L’emplacement du laboratoire ainsi que son
équipement et son personnel seront soumis à l’agrément du Maître d’œuvre qui l’approuve. Il pourra
consulter le Maître d’Ouvrage Délégué à l’effet de requérir son avis sur la question.
L’Entrepreneur reste propriétaire du matériel qu’il y a apporté.
L’Entrepreneur peut se voir retirer à tout moment l’agrément d’un agent de son laboratoire en cas de
carence manifeste. Dans le cas de mauvais fonctionnement persistant du laboratoire de chantier, le Maître
d’œuvre pourra exiger, soit le remplacement du personnel de ce laboratoire, soit la réalisation de tous les
essais dans un laboratoire de son choix et aux frais de l’Entrepreneur sans que celui-ci puisse de ce fait
élever de réclamation en raison de retards ou d’interruptions de chantier consécutifs à cette sujétion, et ce,
jusqu’à ce qu’il soit fait la preuve que le laboratoire de l’Entrepreneur peut reprendre son activité dans des
conditions satisfaisantes.
Le laboratoire sera constamment accessible au Maître d’œuvre pour l’accomplissement de son travail et
pour la vérification du déroulement des essais.
1.1.7 BUREAU, SALLE DE REUNION ET LABORATOIRE DU MAITRE D’ŒUVRE
L’entreprise dans sa phase d’installation générale mettra à disposition ;
- une salle d’une superficie minimale de 30 m² entièrement équipée en mobilier de bureau et destinée
à accueillir les réunions de chantier impliquant les principaux acteurs du projet,
- un local d’une superficie minimale de 30 m² faisant office de bureaux pour le maître d’œuvre
(l’équipement de ce bureau est à la charge de Maître d’œuvre)
- un local d’une superficie minimale de 12 m² faisant office de bureaux pour le représentant du
Maître d’Ouvrage Délégué (MOD). Ce local bureau destiné au MOD sera équipé spécifiquement
de ;
o d’internet haut débit
o de bureau et fauteuils
o de meubles de rangements
- un local d’une superficie minimale de 60 m² faisant office de laboratoire de chantier à l’attention
exclusive du Maitre d’Œuvre (l’équipement de ce laboratoire est à la charge du Maître d’œuvre),
L’ensemble de ces locaux que mettra à disposition l’Entrepreneur au Maître d’Œuvre et au MOD seront
alimentés en eau et en électricité et climatisés selon les normes en vigueur par les soins et aux frais de
l’Entrepreneur. Il sera édifié conformément aux plans de principe approuvés par le Maître d’œuvre.
1.1.8 RENSEIGNEMENTS FOURNIS PAR L'ADMINISTRATION
Les renseignements fournis par l’Administration ne le sont qu’à titre indicatif. Il appartient à l’Entrepreneur
d’effectuer toutes les vérifications nécessaires, notamment en ce qui concerne la nature des terrains, le
régime des pluies et les difficultés particulières susceptibles d’être rencontrées.
En aucun cas, l’Entrepreneur ne peut se prévaloir de l’insuffisance de renseignements fournis par
l’Administration, pour réclamer une revalorisation de son contrat.
1.1.9 TRANSPORT DE MATERIEL LOURD
L’Entrepreneur doit tenir compte des limitations éventuelles de charges sur les routes et ponts existants. Il
est tenu de charger le matériel sur des remorques à essieux multiples afin d’assurer une distribution de la
charge totale respectant les limites prescrites par le code de la Route.
1.1.10 TRANSPORT DE MATERIAUX
Le Maître d’œuvre pourra procéder à tout moment à des vérifications de la charge à l’essieu des véhicules
de transport. Les détours et les pertes de temps qui en résultent sont à la charge de l’Entrepreneur.
1.1.11 MAINTIEN DU TRAFIC ET DES ACCES LOCAUX
Le trafic et les accès locaux doivent être maintenus pendant toute la durée des prestations. L’Entrepreneur
aménage des rampes d’accès raisonnablement aplanies traversant les travaux de chaussée pour permettre
aux véhicules et aux piétons de les traverser.
Section VII. Spécifications des Travaux 157

Les déviations pour les circulations de véhicules et piétons sont réduites le plus possible et soigneusement
entretenues aux frais de l’Entrepreneur. Ces déviations seront équipées de dispositifs de sécurités
(ralentisseurs type dos d’âne) et de signalisation suffisante arrosées et entretenues régulièrement
En cas de travail par demi-chaussée, les sections de travaux en cours sont au maximum de cinq cent (500)
mètres avec régulation alternée de trafic obligatoire. La signalisation que l'Entrepreneur devra fournir et
entretenir devra être conforme aux exigences formulées dans le CPT et dans les plans de détails.
L'attention de l'Entrepreneur est attirée sur la présence de réseaux de services gérés par des
concessionnaires publics à proximité des travaux. Il devra donc prendre toutes les précautions prévues à ce
sujet dans le CPT. Les modalités de déplacement ou de protection de ces réseaux sont définies.
1.1.12 JOURNAL DE CHANTIER
L’Entrepreneur fournit le support du journal de chantier qui est tenu quotidiennement par le Maître
d’œuvre. Son contenu est établi sauvant le modèle transmis par le Maître d’Ouvrage Délégué. Un point
d’honneur sera marqué à la tenue de ce journal.
1.1.13 PLANS DE RECOLEMENT
L’Entrepreneur doit fournir au Maître d’œuvre les plans de recollement des travaux réalisés, avant la
réception provisoire.

ARTICLE 1.2- CONSISTANCE ET DESCRIPTION DES TRAVAUX

1.2.1 TRAVAUX PREPARATOIRES


Ces travaux comprennent :
▪ le nettoyage des emprises si nécessaire ;
▪ le dégagement des dépôts d’ordures et de débris de toute nature nécessaire à la réalisation des
travaux ;
▪ la démolition d’ouvrages divers ;
▪ l’évacuation des gravois et autres détritus dans un lieu indiqué ou ayant été approuvé par le
Maître d’œuvre.
▪ Le débroussement en zone de savane et ou de forêt
▪ Le débroussement en zone marécageuse
▪ le décapage de la terre végétale sur une épaisseur de 0,20m dans la zone prescrite par le Maître
d’œuvre.
▪ L’évacuation des gravois et autres détritus dans un lieu indiqué ou ayant été approuvé par le
Maître d’œuvre.
▪ Le décaissement de revêtement existant et leur évacuation à la décharge.

1.2.2 TERRASSEMENTS GENERAUX


▪ Les terrassements sont exécutés sur toute la longueur du projet :
▪ l’implantation de la route, conformément aux indications données sur les plans du présent
marché ; l’Entrepreneur utilisera les bornes nivelées d’implantation ;
▪ le décapage de la terre végétale sur une épaisseur moyenne de 0,20 m sous l’assiette des
terrassements ;
▪ L’évacuation des gravois et autres détritus dans un lieu indiqué ou ayant été approuvé par le
Maître d’œuvre.
▪ les terrassements nécessaires à la réalisation du projet, conformément aux plans du présent
marché ;
▪ le réglage de l’arase des terrassements suivant les pentes en toit des alignements et les pentes
de dévers dans les clothoïdes ;
▪ le drainage de la plate-forme ;
▪ la fourniture et la mise en place dans les zones prescrites par le Maître d’œuvre de terre végétale
sur les talus de remblai ;

1.2.3– CHAUSSEE

Elle est constituée sous les zones de parkings et de circulation :


- d’une couche d’assise graveleux latéritiques naturel sur une épaisseur minimale de 50 cm après
compactage et d’une largeur conforme aux plans du marché ;
Section VII. Spécifications des Travaux 158

- d’une couche de Forme en graveleux latéritiques naturel sur une épaisseur minimale de 30 cm
après compactage et d’une largeur conforme aux plans du marché ;
- d’une couche de Fondation en graveleux latéritiques améliorée à 4% de ciment CPA 42,5,
d’une épaisseur minimale après compactage de 20 cm et d’une largeur conforme aux plans du
marché ;
- d’une couche de pose de sable sur une épaisseur minimale de 10 cm et d’une largeur conforme
aux plans du marché ;
- d’un revêtement en pavés triefs autobloquants d’une épaisseur de 13 cm et d’une largeur
conforme aux plans du marché.

1.2.4- OUVRAGES D’ASSAINISSEMENT ET DE DRAINAGE


Ces ouvrages sont constitués principalement de dalots cadres fermés, de caniveaux en béton armé, de
dalettes ajourées, d’ouvrages de raccordement, etc. réalisés conformément aux plans correspondants. Leur
position donnée à titre indicatif sur les plans sera précisée sur place au moment de leur exécution. Ces prix
comprennent :
▪ l’exécution de la tranchée, les remblais et le compactage après travaux, l’évacuation des terres
excédentaires ;
▪ la fabrication, le transport, la fourniture, la mise en œuvre et le réglage du béton de propreté
dosé à 150 kg de ciment C 150 ;
▪ la fabrication, le transport, la fourniture et la mise en place du coffrage et du ferraillage ;
▪ la fabrication, le transport, la fourniture et la mise en œuvre du béton dosé à 350 kg de ciment
CPA 42,5 pour exécution des caniveaux, des dalots et ouvrages de raccordement ;
▪ les enduits intérieurs, les joints de dilatations si nécessaires, le réglage de la pente
conformément aux cotes fil d’eau indiquées sur les plans y compris toutes sujétions et aléas.

1.2.5- CONSTRUCTIONS DE BATIMENTS


Les travaux concernent les bâtiments listés dans le tableau ci-dessous :

Destination du Surface
Nombre
bâtiment unitaire (m2)
Administration 310.00 1
Cafeteria 245.00 1
Guérite 10.00 2
Salle de prière 30 1
Sanitaire 1 89.00 1
Sanitaire 2 46.00 6

En plus de ces bâtiments, il est prévu la construction d’une clôture pleine et une clôture décorative en façade
de rue.

1.2.6– SIGNALISATION
Les travaux concernent essentiellement les signalisations horizontales et verticales.
1.2.5.1-Signalisation horizontale
Les travaux comprennent notamment le traçage et le marquage de bandes rétro réfléchissantes :
▪ bandes de rives continues ou discontinues de couleur blanche, de 0,18 m de largeur,
matérialisant les limites des parkings et l’axe des voie de circulation ;
▪ bandes continues de couleur blanche de 0,50 m de largeur marquant les limites intérieures
d’une palace de stationnement ;
Section VII. Spécifications des Travaux 159

▪ bandes continues ou discontinues de couleur blanche de 0,12 m de largeur de délimitation des


voies.
Le marquage au sol concerne également les parkings, les passages piétons, les couloirs de circulation, les
stationnements et arrêts interdits, les inscriptions diverses et les marquages provisoires.

1.2.5.2- Signalisation verticale


Les travaux comprennent la fourniture, le montage et la mise en place, selon les indications du Maître
d’œuvre, de panneaux conformes aux normes et règlements en vigueur en Côte d’Ivoire.
Ces travaux s’effectueront sur une route existante sous circulation. Il est impératif de maintenir le trafic
pendant toute la durée des travaux.
1.2.5.3- Signalisation lumineuse
Sans objet
1.2.5.4- Equipement
Il s’agit de la réalisation de :
▪ ralentisseurs en béton armé type trapézoïdal à des endroits indiqué par le Maître d’œuvre ;
▪ des bordures hautes pour ilots ;
▪ de séparateurs en béton ;
▪ des barrières de sécurité ;
▪ d’éclairage public

1.2.6– MESURES ENVIRONNEMENTALES ET SOCIALES


Elle concerne toutes les mesures préconisées dans le CIES, entre autres, la régénérescence des zones
d’emprunt, de gestion des plaintes des campagnes de sensibilisation aux VIH/SIDA, les campagnes de
prévention au COVID-19, aux VBG et à la sécurité routière ainsi que des campagnes d’informations avant,
pendant et après les travaux . Elle intéresse également l’arrosage régulier, en cas de besoin, des itinéraires
traités ou des voies de déviation.
En somme ; elle comprend la mise en œuvre de toutes les dispositions de mesures de sauvegardes
environnementales et sociales par l'entrepreneur à ses propres frais.
Section VII. Spécifications des Travaux 160

CHAPITRE II - PROVENANCE, QUALITE ET PREPARATION DES MATERIAUX -


CONNAISSANCE DES LIEUX ET DES CONDITIONS GENERALES DE TRAVAIL
ARTICLE 2.1. FOURNITURES DE MATERIAUX

2.1.1 GENERALITES

La fourniture de tous les matériaux destinés directement ou indirectement à l’exécution des travaux du
présent Marché incombe entièrement à l’Entrepreneur qui devra en soumettre la provenance au
Représentant du Maître d’œuvre avant leur mise en œuvre et en temps utile pour respecter le programme
d’exécution des travaux. Pour les matériaux provenant des fournisseurs extérieurs, l’Entrepreneur
communiquera au Représentant du Maître d’œuvre, en temps utile, toute pièce justificative de ses
fournisseurs, prouvant que les matériaux sont conformes aux spécifications requises. Cette procédure ne
dégage pas pour autant la responsabilité de l’Entrepreneur en aucune façon.

2.1.2 MATERIEUX ET PRODUITS MANUFACTURES

Les matériaux devront être conformes aux prescriptions des présentes spécifications techniques.
Dans chaque espèce, catégorie ou choix, ils doivent être de la meilleure qualité, travaillés et mis en œuvre
conformément aux règles de l’art.
L’Entrepreneur a la charge de soumettre la provenance des matériaux et produits manufacturés de toute
nature destinés à l’exécution du présent Marché à l’agrément préalable du Représentant du Maître d’œuvre,
avant leur mise en œuvre et en temps utile pour respecter le programme d’exécution des travaux. Ils ne
peuvent être employés qu’après avoir été vérifiés et provisoirement acceptés par le Représentant du Maître
d’œuvre.
La demande d’agrément devra fournir toutes les informations ou toutes justifications sur la provenance des
matériaux proposés, de listes de colisage, de lettres du fournisseur et être accompagnée d’une notice rédigée
en langue française définissant, sans ambiguïté, les caractéristiques du matériau ou du produit du fabricant,
et, le cas échéant, des résultats des analyses et essais de conformité faits en usine, qui peuvent être prescrits,
pour le matériau ou le produit concerné dans les articles suivants du présent chapitre, ou tout autre
document.
Lorsque la quantité ou les circonstances le justifieront, il pourra être procédé, avec l’accord préalable du
Représentant du Maître d’œuvre, à la réception des matériaux, soit au lieu de provenance, soit à l’usine.
Les matériaux qui, bien qu’acceptés au lieu de provenance, seraient reconnus défectueux sur le chantier,
seront refusés et remplacés aux frais de l’Entrepreneur.
Malgré cette acceptation, et jusqu’à la réception définitive des travaux, ils peuvent, en cas de mauvaise
qualité ou de malfaçon, être rebutés par le Représentant du Maître d’œuvre et seront alors remplacés par
l’Entrepreneur, et à ses frais.
L’Entrepreneur devra s’assurer auprès des fabricants et fournisseurs qu’ils acceptent les prescriptions du
présent Cahier des Prescriptions Techniques (CCTP), tant en ce qui concerne la qualité des matériaux et
produits que les conditions de contrôle et d’essais.
En cours de travaux, l’Entrepreneur ne pourra modifier l’origine des matériaux des produits fabriqués
qu’avec l’autorisation écrite du Maître d’œuvre, sous réserve que les matériaux et produits de remplacement
soient de qualité équivalente et répondent aux mêmes prescriptions concernant leur conformité aux normes
en vigueur. L’Entrepreneur justifiera sa demande avec tous les éléments nécessaires : spécifications
techniques, mode d’emploi et contre-indications éventuelles.

2.1.3 MATERIAUX D’EMPRUNT OU DE CARRIERE

Généralités
Les dispositions du présent paragraphe concernent les matériaux pour remblais, couche de terrassement,
couche de fondation, couche de base, rechargement des accotements, les enduits superficiels, les enrobés
bitumineux, le béton de ciment pour la chaussée des parkings, le béton hydraulique ou le mortier.
Toutes les fournitures, tous les matériaux pour terrassements, chaussées ou entrant dans la composition des
ouvrages hydrauliques incombent à l’Entrepreneur.
Les matériaux pour remblais, substitutions, fondation, reprises d’accotements et du corps de chaussée
proviendront d’emprunts, gisements et carrières proposés par l’Entrepreneur à l’agrément du Représentant
du Maître d’œuvre. Celui-ci pourra retirer son agrément s’il estime que le gisement ne donne plus de
matériaux de qualité convenable, sans que l’Entrepreneur puisse réclamer une indemnité quelconque.
Section VII. Spécifications des Travaux 161

L’Entrepreneur a pour obligation permanente de s’assurer de la conformité des matériaux aux prescriptions
du CCTP.
L’Entrepreneur est tenu de se conformer aux décrets et règlements en vigueur pour tout ce qui concerne les
extractions des matériaux. C’est pourquoi, avant l’ouverture de tout emprunt, gîte ou carrière, il contactera
les services concernés du Ministère des Mines et avant tout débroussaillage ou abattage d’arbre, il
contactera les services concernés des Eaux et Forêts. Les éventuelles redevances ou tout autre paiement
éventuel dû aux propriétaires pour l’ouverture et exploitation d’emprunt, de gîte ou de carrière ou pour
l’abattage d’arbres seront à ses frais.
L’Entrepreneur a la charge de rechercher à ses frais les gisements de tous les matériaux d’emprunt ou de
carrière, en limitant les distances de transport, et de les présenter à l’agrément du Représentant du Maître
d’œuvre. Ce dernier peut rejeter les propositions de l’Entrepreneur s’il juge les distances de transport
excessives, à moins que l’Entrepreneur fasse la preuve de l’inexistence de matériaux adaptés à des distances
raisonnables.
La prospection, la reconnaissance, les études des matériaux d’un emprunt, d’un gîte ou d’une carrière seront
effectuées par le laboratoire de l’Entrepreneur. Le Représentant du Maître d’œuvre fera lui-même ses
propres essais.
Aucun emprunt ne sera réalisé à moins de cinquante (50) mètres de la limite de l’emprise de la route ni
dans une zone lotie.
L’Entrepreneur remettra joints à tout projet d’exécution soumis à approbation, les dossiers géotechniques
relatifs aux zones d’emprunts de matériaux qu’il se propose d’utiliser dans un délai de quarante-cinq (45)
jours suivant l’ordre de service de commencer les travaux. Ces zones seront celles qu’il aura lui-même
prospectées et étudiées. Pour chaque emprunt prospecté, l’Entrepreneur indiquera :
▪ la position repérée par rapport à l’axe du tracé de la route ainsi que les coordonnées x, y levées
au GPS selon la référence WG84,
▪ un croquis de la zone indiquant l’emplacement des sondages effectués (carrés de 50 mètres de
côté) avec indication des sondages où les essais ont été effectués. Ce croquis devra montrer
l’emplacement des arbres, les aménagements concernant le drainage, les travaux de protection
de l’environnement,
▪ une coupe de sondage avec indication de la découverte éventuelle et du fond des emprunts,
▪ le volume présumé des matériaux utilisables.
Il sera complété par l’indication des zones de mise en œuvre du matériau (plan de répandage).
Le Représentant du Maître d’œuvre devra faire connaître sa décision ou ses instructions sur l’exploitation
de la zone d’emprunt dans un délai de 30 (trente) jours.
Si les emprunts ne donnent pas le cube de matériaux utilisables escomptés, l’Entrepreneur devra prospecter
de nouvelles zones d’emprunt et remettra au Représentant du Maître d’œuvre les dossiers techniques
correspondants.
L’Entrepreneur reste seul responsable vis-à-vis du Maître de l’Ouvrage de la provenance, de la recherche
de carrière, de la qualité des matériaux et de leur conformité aux prescriptions du Marché.
L’Entrepreneur devra faire à ses frais les sondages et essais qui sont nécessaires pour déterminer les
emprunts et carrières et justifier de la qualité des matériaux dont il reste seul responsable de leur conformité
aux spécifications du Marché pendant toute la durée du chantier.
Trente (30) jours avant le commencement des travaux concernés, l’Entrepreneur doit présenter au
Représentant du Maître d’œuvre, pour approbation, les matériaux qu’il a l’intention de mettre en œuvre,
provenant des gisements et des carrières qu’il aura identifié par ses soins et à ses frais. Il ne pourra
commencer à exploiter les emprunts et carrières qu’après avoir reçu l’autorisation écrite du Représentant
du Maître d’œuvre.
Les frais d’établissement de ces dossiers sont à la charge de l’Entrepreneur.
La demande d’agrément doit être accompagnée d’un dossier complet par emprunt, comportant :
▪ un plan de situation,
▪ les résultats de la reconnaissance,
▪ les résultats de laboratoire des analyses et essais prescrits, pour le matériau concerné,
conformément aux spécifications mentionnées ci-après dans le présent chapitre. Les résultats
des essais définissant sans ambiguïté les caractéristiques des matériaux naturels et/ou après
traitement correspondants suivant la destination des matériaux,
▪ une note technique définissant l’utilisation, la destination des matériaux (plan de répandage) et
leur quantité exploitable,
Section VII. Spécifications des Travaux 162

▪ le schéma de principe d’exploitation de l’emprunt,


▪ les distances de transport,
▪ le plan de Protection de l’Environnement du Site (PPES).
Ces essais seront exécutés sur des échantillons pris en différents emplacements et à différentes profondeurs
de la zone d’emprunt. L’Entrepreneur fournira la documentation complète au Représentant du Maître
d’œuvre qui se réserve le droit d’exécuter les contrôles complémentaires qu’il jugera opportuns, dans le
laboratoire du chantier aux frais de l’Entrepreneur.
Le Représentant du Maître d’œuvre aura 15 jours (quinze) pour se prononcer sur l’agrément d’un emprunt,
d’un gîte ou d’une carrière, ou prescrire des études complémentaires.
En cas d’agrément d’un emprunt, d’un gîte ou d’une carrière, le Représentant du Maître d’œuvre précisera
à l’Entrepreneur les limites autorisées et les épaisseurs de matériaux exploitables.
L’agrément d’un emprunt, d’un gîte ou d’une carrière ne dégage en rien la responsabilité de l’Entrepreneur
qui demeure entièrement responsable de la conformité des matériaux aux spécifications définies dans les
présentes spécifications techniques, après leur mise en œuvre. L’Entrepreneur supportera toutes les charges
d’exploitation des lieux d’emprunt et notamment l’ouverture et l’aménagement des pistes d’accès, le
débroussaillement, le déboisement, l’essouchement, le décapage de la terre végétale, l’enlèvement des
matériaux indésirables et leur mise en dépôts séparés hors des limites de l’emprunt.
Le décapage sera poussé jusqu’à ce que le matériau à exploiter présente, de l’avis du Représentant du
Maître d’œuvre, des qualités d’homogénéité et de propreté suffisantes.
Après l’exploitation de chaque gisement, l’Entrepreneur est tenu d’aménager la surface exploitée pour la
rendre propre à sa destination d’origine et de réaliser le ou les exutoires nécessaires au drainage des eaux
de ruissellement.
L’Entrepreneur ne peut, sans autorisation écrite, employer soit à l’exécution de travaux privés, soit à
l’exécution de travaux publics autres que ceux en vue desquels l’autorisation a été accordée, les matériaux
qu’il a fait extraire des gisements exploités par lui, en vertu du droit qui lui a été conféré par le Maître
d’Ouvrage.
Protection de l’environnement

L’Entrepreneur mettra en œuvre toutes les dispositions de mesures de sauvegardes environnementales et


sociales.

Pour ce faire, se référer au « Cahier des Clauses Environnementales et Sociales (CCES) ci-après.

Enquête préalable – plan de remise en état

L’Entrepreneur devra soumettre au Représentant du Maître d’œuvre la liste et la localisation des sites qu’il
compte exploiter, ainsi que pour chaque site, un plan de réaménagement.
Après prospection et identification, les sites destinés à l’emprunt de matériaux feront l’objet d’une enquête
préalable qui devra déterminer :

• la nature des droits fonciers coutumiers (propriété familiale, réserve villageoise indivise, etc.),

• l’utilisation traditionnelle du site et notamment si elle est agricole, permanente ou en rotation avec
jachère de durée plus ou moins longue,

• la présence d’arbres plantés ou spontanés, objets d’une collecte régulière, fruitière ou autre,

• la destination, l’usage du site, agricole ou autre, souhaité par les propriétaires après remise en état.

Les données recueillies au cours de cette enquête seront partie prenante du plan général de réhabilitation
que l’Entrepreneur doit soumettre.
Le PPES, qui sera préparé et soumis à l’agrément du Représentant du Maître d’œuvre avant toute mise en
exploitation, précisera les mesures que l’Entrepreneur propose d’adopter pour réduire l’érosion et la
sédimentation et réhabiliter le site à la fin des travaux. Ce plan spécifiera les obligations de l’Entrepreneur
Section VII. Spécifications des Travaux 163

et les contributions éventuelles des populations usufruitières à des aménagements productifs agricoles ou
forestiers qu’elles auraient sollicités.

L’autorisation d’ouverture de chaque site et l’accord sur le plan de réaménagement par le Représentant du
Maître d’œuvre seront notifiés à l’Entrepreneur dans un délai de trente (30) jours à compter de la date de
réception de la demande de l’Entrepreneur.

a. Exploitation

Les emprunts seront déboisés, débroussaillés et dessouchés. Les ressources en bois et autres matériaux
réutilisables seront mis à la disposition du propriétaire ou des utilisateurs coutumiers du terrain. La terre
végétale sera décapée ainsi que les couches de surface inutilisables. Ces matériaux seront mis en dépôt
séparés, sous forme de tas longitudinaux ne dépassant pas une hauteur de 2 mètres et de telle manière qu’ils
ne subissent une érosion rapide mais puissent être facilement réutilisés.
Les emprunts seront aménagés de façon à assurer l’écoulement normal des eaux hors du site mais sans
entraîner d’érosion. L’Entrepreneur installera et entretiendra des systèmes de drainage du site temporaire
et permanents dans le but de réduire l’érosion des eaux de ruissellements à l’extérieur et à l’intérieur du
site ; ces systèmes se déverseront dans les réseaux de drainage et comprendront des cuves et bassins de
sédimentation pour réduire la quantité de sédiments entraînés.

L’attention de l’Entrepreneur est attirée sur la nécessité de prévoir l’accumulation de matériaux à prélever
dans les cours d’eau pendant les périodes d’étiage.

b. Réhabilitation

Dès que l’exploitation d’un emprunt ou gisement est abandonnée, la zone est réaménagée conformément
aux plans proposés, et un état des lieux est dressé en fin de réaménagement, en présence du Représentant
du Maître d’œuvre.

Les travaux seront réalisés sur la base de l’accord préalable conclu avec les propriétaires et usufruitiers du
site en tenant compte de l’état des lieux initial et de la valeur initiale productive ou environnementale du
site, sa configuration et la nature des matériaux récupérés en vue de sa réhabilitation.

Dans tous les cas, le réaménagement implique :

• un remodelage du terrain visant à minimiser les risques d’érosion ;

• l’installation d’ouvrages de drainage appropriés pour réduire l’accumulation des eaux (sauf si les
populations locales souhaitent la création de mares) ;

• la redisposition des matériaux mis en dépôt, la terre végétale devant constituer la dernière couche ;

• la plantation d’un nombre d’arbres et arbustes au moins équivalent à celui des pieds arrachés.

Dans le cas où des arbres fruitiers productifs auraient été éliminés, l’Entrepreneur fournira le nombre
d’arbres correspondants pour les espèces souhaitées par le propriétaire et disponibles à partir des pépinières
existantes Les plants seront livrés sur le site, leur plantation, protection et maintenance ultérieures étant à
la charge du propriétaire.
Sur instruction du Représentant du Maître d’œuvre, certains sites d’emprunt pourraient être transformés en
mare pastorale au moment de leur restitution. Le coût d’un tel aménagement est supposé inclus dans les
frais de restitution des emprunts.
Ces aménagements impliquent :
• la sélection d’une excavation de taille et de profondeur adaptées (au moins 1.000 m2), avec remblai
éventuel pour rehausser et stabiliser les parois ;
• la création d’une pente artificielle au fond de la mare (type piscine) pour limiter l’évaporation,
• l’imperméabilisation du fond et des parois de l’excavation par tassement ;
Section VII. Spécifications des Travaux 164

• la mise en place d’une plantation d’arbres entourant l’excavation, en utilisant la terre végétale mise
en réserve, afin de stopper l’érosion ultérieure, de constituer une zone d’ombre et de fraîcheur pour
les hommes et les animaux, et d’améliorer l’aspect esthétique du site.
L’exploitation de sables, graviers, galets et tous matériaux prélevés dans les lits mineurs ou majeurs des
cours d’eau devra faire l’objet d’une demande d’autorisation particulière. Celle-ci sera accompagnée d’une
étude d’impact certifiant l’absence d’impact majeur pour la stabilité de la rivière, les possibilités de
restauration par alluvionnement naturel, des volumes et nature de matériaux objets de la demande
d’extraction. Dans le cas contraire, l’autorisation pourra être refusée ou assortie de l’exigence de travaux
de réhabilitation du type construction de seuils en rivière. L’attention de l’Entrepreneur est attirée sur la
nécessité de rétablir, avec un soin particulier, les zones en lit de rivières utilisées comme zone d’emprunt
dans le but d’éviter des phénomènes de remous dans le flux des eaux.

ARTICLE 2.2. PROVENANCE DES MATERIAUX

Les matériaux destinés à la réalisation des travaux proviendront d’emplacements situés le plus proche
possible de la route. Ils seront soumis à l’agrément du Représentant du Maître d’œuvre après les essais de
laboratoire exécutés aux frais de l’Entrepreneur.
Dans un délai d’un mois avant tout début d'utilisation des sables, matériaux alluvionnaires, graveleux ou
matériaux rocheux, l'Entrepreneur présentera à l'Ingénieur les Dossiers techniques des carrières d'où il
entend extraire les matériaux, accompagnés d'un échantillon desdits matériaux.
L'exploitation des carrières, indépendamment du fait qu'elles aient été proposées par l'Entrepreneur ou par
l'Ingénieur, est subordonnée à l'exécution d'un nombre suffisant d'essais de laboratoire sur échantillons
permettant de vérifier que les matériaux ont bien les caractéristiques indiquées dans les CCTP.
Le "Rapport Géotechnique" donne, à titre indicatif, une description des possibilités de la région.
L'Entrepreneur devra en prendre connaissance pour apprécier la qualité des matériaux, de la roche et les
difficultés de sa perforation, fracturation, découverte, etc.
L'Entrepreneur ne pourra se prévaloir de l'insuffisance qualitative ou quantitative des matériaux mentionnés
dans le "Rapport Géotechnique" du Dossier technique du marché pour présenter des réclamations de prix
ou de délais.

2.2.1 MATÉRIAUX GRAVELEUX LATÉRITIQUES POUR REMBLAIS

Les matériaux nécessaires à l’exécution des remblais, au rechargement des talus ou à l’élargissement de la
plateforme, proviennent d’emprunts fournissant du graveleux latéritiques (s’il en existe dans la zone des
travaux) répondant aux spécifications requises pour ce type de travaux. Ils peuvent également provenir de
déblais, si la qualité de ceux-ci s’y prête.
Aucun emprunt ne peut être ouvert sans autorisation préalable du Maître d’œuvre. L’Entrepreneur a la
charge de rechercher et de faire agréer les emprunts par le Maître d’œuvre, en présentant les résultats des
essais de laboratoire qu’il a effectués.
Les matériaux pour remblais doivent être exempts de tous éléments végétaux, d’humus, de matières
organiques et de micro-organismes (la teneur maximale en matières organiques est de 0,5%), et de grosses
pierres (maximum 10 cm).

2.2.2 MATÉRIAUX GRAVELEUX LATÉRITIQUES NATURELS POUR CORPS DE


CHAUSSÉE ET PARKINGS

Le matériau pour couche de fondation sera du graveleux latéritique naturel provenant d’emprunts
approuvés par le Représentant du Maître d’œuvre, et sélectionné en fonction de ses caractéristiques pour
optimiser l’emploi des ressources et des distances de transport.
L’Entrepreneur indiquera au Représentant du Maître d’œuvre les sites qu’il compte exploiter.
Tous les gîtes seront reconnus par le Représentant du Maître d’œuvre dans un délai de quinze (15) jours à
compter de la date de réception de la demande de l’Entrepreneur dûment accompagnée de l’étude
géotechnique établie par l’Entrepreneur pour lesdits gîtes. Si l’Entrepreneur demande au Représentant du
Maître d’œuvre de reconnaître plusieurs gîtes en même temps, il devra définir une priorité entre ces gîtes.
Les résultats des reconnaissances seront communiqués à l’Entrepreneur avec un délai de sept (7) jours entre
chaque gîte.
Section VII. Spécifications des Travaux 165

Les frais correspondants seront à la charge de l’Entrepreneur. Le Représentant du Maître d’œuvre pourra
autoriser ou refuser l’exploitation d’un gîte en fonction des résultats de la reconnaissance. En cas
d’autorisation, il précisera à l’Entrepreneur les limites d’exploitation autorisées y compris l’épaisseur
exploitable.
Cependant, l’attention de l’Entrepreneur est attirée sur le fait qu’à l’intérieur même des limites précisées
par le Représentant du Maître d’œuvre, il pourra rencontrer certaines zones de matériaux dont l’utilisation
serait impropre dans le corps de chaussée. L’Entrepreneur ne pourra pas se prévaloir de l’autorisation du
Représentant du Maître d’œuvre pour exploiter ces zones impropres.
L’Entrepreneur ne pourra en aucun cas se prévaloir de l’autorisation du Représentant du Maître d’œuvre
d’exploiter un gîte si les essais de contrôle effectués in situ sur le corps de chaussée ne satisfont pas aux
spécifications requises.
Le réglage des talus de remblais et de déblais sera respectivement de 3/2 et ½.
Recherche de gites
L’Entrepreneur est tenu d'effectuer les recherches systématiques de gisements de matériaux nécessaires
pour l'exécution de son marché. Il doit communiquer les résultats sous une forme détaillée, ces recherches
constituant une charge pour l’Entrepreneur.
Pour chaque nouveau gîte ou emprunt, l’Entrepreneur devra au préalable remettre au Représentant du
Maître d’œuvre une étude géotechnique comprenant :
• le schéma de l’emplacement du gîte (en indiquant le PK et la distance jusqu’aux villages
environnants) et la position des sondages effectués, repérés par GPS en coordonnées UTM ;
• les essais d'identification du sol au niveau des sondages ;
• un essai Proctor Modifié ;
• un essai CBR à 4 jours d'imbibition, effectué sur un mélange de matériaux provenant de plusieurs
sondages.

2.2.3 CARRIÈRES POUR GNT

2.2.3.1 Provenance des matériaux


Toute exploitation de carrière pour la GNT, les enrobés bitumineux et les bétons hydrauliques doit recevoir
l'accord préalable écrit du Représentant du Maître d’œuvre, tous les matériaux doivent être agréés avant
leur emploi et après examen des résultats d'essais.
Les matériaux seront des granulats concassés obtenus par criblage provenant de carrières de roche
préalablement agréées par le Représentant du Maître d’œuvre sur base du résultat des essais exécutés par
l’Entrepreneur.
Le Représentant du Maître d’œuvre est tenu de veiller à l'uniformité de qualité des matériaux
approvisionnés, de façon que les propriétés des couches réalisées soient conformes aux résultats de
laboratoire obtenus au moment de la prospection. Les matériaux non conformes seront évacués et les
travaux déjà réalisés avec ces matériaux seront repris aux frais de l’Entrepreneur.
Les dossiers et échantillons seront conservés et serviront de référence en cas de contestations ultérieures
entre le Représentant du Maître d’œuvre et l’Entrepreneur.
2.2.3.2 Gravillons pour revêtement
Sans objet.

2.2.4 GRAVIER ET SABLE POUR BÉTONS HYDRAULIQUES

L’Entrepreneur proposera des carrières de matériaux à l'agrément du Représentant du Maître d’œuvre.


En ce qui concerne l'extraction, l’Entrepreneur effectuera ses propres recherches et soumettra au
Représentant du Maître d’œuvre les dossiers d’identification des matériaux qu’il se propose d’utiliser.
Avant tout commencement d’utilisation de ces matériaux, l’Entrepreneur soumettra au Représentant du
Maître d’œuvre les dossiers techniques et les échantillons des matériaux.
Les dossiers techniques indiqueront :
• l’emplacement de chaque carrière devant être utilisée ;
Section VII. Spécifications des Travaux 166

• l’analyse granulométrique, suivant les granulométries requises ;


• la masse volumique réelle (NF EN 1097-6) ;
• le mode d’extraction et le mode de stockage et de transport prévus.
Il est à souligner que :
• l’Entrepreneur ne pourra utiliser que des granulats approvisionnés depuis au moins deux (2) jours
; la capacité de stockage de différents granulats devra être prévue en conséquence,
• tous les matériaux mis en œuvre doivent être exempts d’éléments végétaux, comme racines,
branches, humus, etc. et de gros éléments : pierres, etc.
2.2.4.1 Graviers
Les graviers pour béton et béton armé proviendront soit de roches concassées soit d’un criblage de sols des
gisements.
En plus des essais indiqués, les dossiers techniques comprendront la résistance au choc et à l’abrasion : Los
Angeles et Micro Deval.
Sur l’aire de stockage, les granulats seront classés par nature en lots nettement séparés (fins, moyens, gros).
2.2.4.2 Sables
Les sables pour béton, mortier et enrobé dense proviendront d’emprunts formés de dépôts naturels ou,
exceptionnellement, du concassage de roches.
En plus des essais indiqués, les dossiers techniques comprendront l’Equivalent de Sable.

2.2.5 CIMENTS

La fourniture des liants hydrauliques incombe à l’Entrepreneur.

ARTICLE 2.3. QUALITE DES MATERIAUX

2.3.1. NORMES ET ESSAIS

Sauf indication contraire, les normes et essais applicables sont ceux de l’AASHTO ou AFNOR ou DIN en
vigueur à la date de publication de l’Appel d’Offres.

2.3.2. EXÉCUTION DES ESSAIS

L’Entrepreneur devra assurer, avec les fréquences indiquées dans les présentes spécifications techniques,
l’autocontrôle de sa production, au fur et à mesure de l’avancement du chantier. Il établira trois (3) fiches
de résultats par essai et les transmettra au Représentant du Maître d’œuvre qui en rendra un (1) exemplaire
paraphé.
Les prélèvements relatifs aux essais seront faits contradictoirement. Si l’Entrepreneur ou son représentant
dûment convoqué fait défaut, les prélèvements seront exécutés en leur absence.
Le contrôle de qualité se fera sous la responsabilité du Représentant du Maître d’œuvre qui aura la
possibilité d’augmenter les fréquences, si cela s’avère nécessaire, ainsi que tout autre essai jugé nécessaire.
Terminologie :
Granulat : Ensemble de grains minéraux de dimensions comprises entre 0 et 80 mm
Détermination des dimensions des grains aux tamis à maille carrée selon la norme
Granulométrie :
NF XP P 18-545
Fines : Fraction granulaire passant au tamis de 0,063 mm
Sables : Granulats 0/D avec D ≤ 4 mm
Gravillons : Granulats d/D : d ≥ 2 mm D ≤ 31,5 mm
Cailloux : Granulats d/D : d ≥ 20 mm D ≤ 80 mm
Grave ou tout venant : Granulats 0/D avec 6,3 mm < D ≤ 80 mm
Section VII. Spécifications des Travaux 167

Il est convenu que l’expression "essai d’identification" désigne les essais granulométriques et les limites
d’Atterberg, et l’expression "essai de portance" désigne les essais Proctor Modifié et CBR à trois (3)
énergies de compacité et quatre (4) jours d’imbibition.

2.3.3. MATERIAUX POUR REMBLAIS

Les matériaux pour remblais proviendront soit des déblais au profil, soit des emprunts.
Il est bien entendu que dans tous les cas, l’Entrepreneur aura la responsabilité après mise en place, de la
conformité des matériaux aux spécifications requises.
Les matériaux pour remblais doivent être exempts de tous éléments végétaux, d’humus, de matières
organiques et de micro-organismes et de grosses pierres.
Les matériaux utilisés doivent présenter les caractéristiques suivantes :
Critères
Eléments caractéristiques
d’acceptation
Taux de matériaux organiques < 0.5%
Valeur au bleu du sol total ≤ 3g/100g
Limite de liquidité < 70
Indice de plasticité (IP) pour les matériaux graveleux ≤ 30
Passant au tamis de 80 µ ≤ 35%
Taille maximum des éléments 100 mm
Densité sèche de l’OPM ≥ 1.8 t/m3
Indice portant CBR après 4 jours d’immersion à 90% de
≥ 10
l’OPM
Gonflement linéaire < 0.5%
Les spécifications des matériaux utilisables en plateforme et corps de remblais sont récapitulées dans le
tableau en fin du présent chapitre 2.
En cas de substitution du fond de déblai, les matériaux à utiliser devront présenter un indice portant CBR,
à 96 h d’imbibition et à 95% de densité sèche optimum donnée par l’essai de Proctor modifié, supérieur ou
égal à 15.
Suivant la côte de niveau, la couche devra présenter les caractéristiques minimales suivantes :
• de quarante (40) centimètres au-dessus d’un matériau, dont l’indice portant C.B.R. défini ci-
dessus est supérieur ou égal à 10 ;
• de cinquante (50) centimètres au-dessus d’un matériau, dont l’indice portant C.B.R. défini ci-
dessus est compris entre 5 et 10 ;
• de soixante (60) centimètres au-dessus d’un matériau, dont l’indice portant C.B.R. défini ci-
dessus est inférieur à 5 ;

En cas de constitution de la plateforme de chaussée par des matériaux de remblai, ces matériaux devront
avoir les mêmes spécifications dans les 30 derniers centimètres que ceux requises pour la constitution de
la couche de forme telle que décrite au point 2.3.4 ci-dessous.

2.3.4. GRAVELEUX LATÉRITIQUE POUR COUCHE DE FORME

Les matériaux pour couche de forme, devront répondre aux spécifications suivantes:

Critères
Eléments caractéristiques
d’acceptation
Taux de matériaux organiques < 0.5%
Section VII. Spécifications des Travaux 168

Valeur au bleu du sol total ≤ 3g/100g


Limite de liquidité < 40
Indice de plasticité (IP) pour les matériaux graveleux ≤ 30
Passant au tamis de 80 µ ≤ 35%
Taille maximum des éléments 60 mm
Densité sèche de l’OPM ≥ 1.8 t/m3
Indice portant CBR après 4 jours d’immersion à 92% de
≥ 15
l’OPM
Gonflement linéaire < 0.5%
Ces matériaux pourront être extraits des zones d'emprunt ou de carrières dans les conditions définies à l'art.
2.1.3.

2.3.5. GÉOTEXTILE

Le géotextile utilisé sera un matériau non-tissé constitué de fibres de polypropylène et de polyéthylène


agglomérées à chaud.
Son épaisseur selon NF G 38-012 sera au moins égale à 0,9 mm et sa masse surfacique sera au moins égale
à 250 g/m².
Il devra répondre aux spécifications suivantes :
- Résistance à la traction selon NF G 38-014 supérieure ou égale à 12 kN/m,
- Allongement à l'effort maximal selon NF G 38-014 supérieur ou égal à 50%,
- Résistance à la déchirure selon NF G 38-015 supérieure ou égale à 0,30 kN,
- Perméabilité selon NF G 38-016 supérieure ou égale à 25 l/m²/s,
- Porométrie selon NF G 38-017 inférieure ou égale à 50Nm.
Les zones à protéger seront désignées par l'Ingénieur.
Des essais de contrôle sur la qualité des géotextiles seront effectués à discrétion de l’Ingénieur :
- ils seront faits à l'extérieur dans un laboratoire au choix de l'Ingénieur
- le transport des échantillons à tester est à charge de l’Entrepreneur
- les résultats seront adressés à l'Ingénieur
- les délais d'obtention des résultats doivent être pris en compte par l’Entrepreneur.
Les géotextiles seront conditionnés en éléments facilement manipulables soit manuellement, soit a l’aide
d’engins de chantier courants.
Lorsqu’ils sont conditionnés en rouleaux, les géotextiles seront enroulés sur un mandrin suffisamment
résistant pour assurer la manutention de la totalité de rouleau.
Lorsqu’ils sont conditionnés sous une autre forme (palette, paquet, panneaux, etc.), les conditions de leur
manutention seront précisées sur une fiche technique ou notice accompagnant le bon de livraison.
Les rouleaux de géotextiles seront stockés sur le chantier sur une aire alpine et parfaitement drainée
relativement rigide pour ne pas entrainer des déformations importantes des rouleaux. Ils devront être
protégés du rayonnement solaire. Cette protection sera assurée par une enveloppe opaque.
L’Entrepreneur s’assurera que les rouleaux de géotextiles sont stockés de manière à éviter toute imbibition
prolongée qui rendrait leur manutention moins aisée et pourrait, en cas de gel, conduire à un déroulement
ou à une mise en place difficile.
L’ingénieur exigera en cas de stockage défectueux d’un rouleau, l’élimination des parties détériorées ou ne
pouvant plus assurer la fonction recherchée, (en cas d’absence ou de détérioration de la protection opaque
par exemple, les 2 ou 3 premières spires du rouleau seront éliminées).
Section VII. Spécifications des Travaux 169

L’Entrepreneur soumet en temps opportun à l’agrément de l’ingénieur la marque et le type du géotextile


qu’il compte utiliser, accompagnés des références et des attestations de conformité aux normes.
Avant l’exécution des travaux, l’Entrepreneur soumettra à l’acceptation de l’ingénieur un plan de pose
(calepinage) des nappes définissant la disposition relative des bandes de géotextiles, leur implantation et
orientation.
Les géotextiles seront posés manuellement par déroulement dans le cas des rouleaux ou par déploiement
dans les cas des autres formes de conditionnement (panneaux), la pose devant se faire conformément au
plan de calepinage.
L’assemblage des géotextiles et polyane se fera par recouvrement d’une nappe sur l’autre, sur une largeur
minimale de 0,30 m pour un sol de portance moyen. A la demande de l’ingénieur, cette largeur de
recouvrement pourra être augmentée en fonction de la déformabilité du sol support, de la fonction du
géotextile et de l’importance des sollicitations qu’il subit.
D’une manière générale, la pose des nappes de géotextile sera réalisée avec le minimum d’avance sur la
mise en œuvre du matériau drainant.
Des dispositions seront prises pour assurer un ancrage de chaque nappe sur le sol immédiatement après la
pose (lestage avec blocs, matériaux divers) à l’exécution de l’épinglage qui risque de provoquer des
amorces de rupture du géotextile.
Compte tenu de la portance des sols support, toute circulation d’engins ou camions directement sur le
géotextile est interdite.
Toute détérioration de nappe due au non-respect, de cette prescription entrainera son enlèvement et son
remplacement, à la charge de l’Entrepreneur.

2.3.6. GRAVELEUX LATÉRITIQUE NATUREL POUR COUCHE DE FONDATION

Les matériaux destinés à la couche de fondation au niveau de l’élargissement de la plateforme seront des
graves latéritiques provenant des gisements proposés par l’Entrepreneur s’ils satisfont, après mise en place
et compactage, aux spécifications récapitulées dans le tableau en fin du présent chapitre 2.
Les matériaux pour couche de fondation devront répondre aux spécifications suivantes :
Critères
Eléments caractéristiques
d’acceptation
Taux de matériaux organiques < 0.5%
Valeur au bleu du sol total ≤ 0.3g/100g
Limite de liquidité < 40
Indice de plasticité (IP) pour les matériaux graveleux ≤ 30
Densité sèche de l’OPM ≥ 2.0 t/m3
Indice portant CBR après 4 jours d’immersion à 95% de
≥ 30
l’OPM
Gonflement linéaire < 0.5%
Les graveleux latéritiques devront présenter le fuseau suivant :
Passant
Tamis (mm)
(%)
50 100
40 95 - 100
31.5 85 - 100
20 60 -100
10 35 - 90
5 20 – 75
2 12 – 50
1 10 – 40
0.5 7 – 35
0.08 4 – 30
Section VII. Spécifications des Travaux 170

2.3.7. GRAVELEUX LATÉRITIQUE NATUREL POUR COUCHE DE BASE

Sans objet

2.3.8. ETUDE EN LABORATOIRE DE L’AMÉLIORATION DE LA COUCHE DE


FONDATION AU CIMENT

Ces études consistent à mettre en évidence l’évolution des caractéristiques géotechniques du mélange
graveleux naturelle + ciment, en fonction de la proportion de ciment dans le mélange (normalement de 2 à
4% en poids sec du mélange).
Ces essais se feront par variation de 0.5 en 0.5% entre 2 et 4% et consisteront à mesurer sur le mélange
pour chaque% d’apport en ciment :
- l’indice portant CBR du mélange,
- l’indice CBR sur échantillon amélioré au ciment, à 95% de l’OPM à 7 jours, (3 jours air et 4 jours
d’imbibition) est jugé satisfaisant lorsque la valeur est supérieure ou égale à 180.
Des essais de module seront également réalisés par l’entreprise sur pour les mêmes taux de ciment (entre 2
et 4%) afin de confirmer le module de graveleux latéritique amélioré au ciment retenu pour le
dimensionnement de la structure de chaussée.
Remarques
Le pourcentage de ciment retenu sera celui dont le mélange donne les spécifications minimales suivantes :
- CBR à 95% de l’OPM à 3 jours air et 4 jours d’imbibition supérieur ou égale à 180,
- E1 an = 1000 MPa.
Ces valeurs sont celles obtenues en laboratoire, car les valeurs sur le terrain risquent de subir un abattement
pour Et (soit 900 MPa).
La masse volumique (MV) du mélange étudié devra être 0.97 de la MV maximale de l’OPM.
Les relations suivantes seront applicables :
La mesure du module E se fait pendant les essais de Rc ou Rt directe en plaçant sur l’éprouvette ou la
carotte (si sa géométrie le permet – cylindre de bonne régularité, faces parallèles, élancement de 1.8 à 2.5)
un dispositif de mesure du raccourcissement ou de l’allongement de l’éprouvette pendant l’essai. Le delta
de la longueur est ramené à la longueur entre deux sections fixes avant mise en charge. La force développée
pendant l’essai est F et la section de l’éprouvette S, on a sigma = F/S et epsilon = ∆l/l, d’où E =
sigma/epsilon (NF EN 13286-43).
Les résultats des essais Rc ou Rt réalisés pour la mesure du module E seront communiqués à titre
d’information.

2.3.9. GRAVE CONCASSÉE 0/31,5 POUR COUCHE DE BASE

Après réception de la couche de fondation par le Maître d’œuvre, l’Entrepreneur mettra en œuvre la couche
de base sur les largeurs et sur les épaisseurs indiquées sur les plans approuvés par le Maître d’œuvre.
Les matériaux utilisés seront de la grave 0/31.5 mm entièrement concassées de granite dont les
caractéristiques sont définies ci-après :
Granulométrie
Les matériaux concassés devront présenter une courbe granulométrique entrant dans le fuseau défini ci-
après.

Pourcentage en masse passant à :


Tamis 1,4 D : 45 mm D : 31,5 mm 16 mm 8 mm 4 mm 2 mm 1 mm 0,5 mm 0,063 mm
max 100 99 85 68 60 47 40 35 15
Spécification
min 80 55 35 22 16 9 5 8
Valeur max 77 60 52 40 35 30
déclarée min 63 43 30 23 14 10

Le fuseau de régularité, selon la définition spécifiée dans la norme NF P 18-140, correspond à la zone dans
laquelle doivent se trouver 95 % des courbes obtenues au cours du contrôle de fabrication. Il se situe à
l'intérieur du fuseau de spécifications et il a les caractéristiques suivantes :
Section VII. Spécifications des Travaux 171

Maille du tamis Etendue de chaque


Tamisat
en mm en %
20 +/-10
10 +/- 10
6,3 +/- 10
4 +/- 10
2 +/- 10
0,5 +/- 10
0,2 +/- 10
0,08 +/- 4
Résistance à l’usure
La résistance à l’usure du granulat devra présenter un coefficient :

LOS ANGELES sur la fraction 10/14 (NF P 18-573) ≤ 35


DEVAL humide (NF P 18-597) ≤ 30

Equivalent de sable
L’équivalent de sable devra être supérieur ou égal à 40 pour la fraction 0/2 mm du sable de concassage 0/4
mm.
Avant de procéder à l’exécution de la couche de base, l’Entrepreneur étudie la mise en œuvre et le
compactage par planches expérimentales compte tenu du type de matériau et de matériel dont il dispose.
L’Entrepreneur soumet à l’approbation du Maître d’œuvre les résultats obtenus sur les planches
expérimentales au plus tard vingt et un (21) jours avant la date prévue pour la mise en œuvre.

2.3.10. GRAVE BITUME 0/20 POUR COUCHE DE BASE OU COUCHE DE LIAISON

Sans objet

2.3.11. GRAVILLONS POUR REVÊTEMENT ET BÉTON BITUMINEUX 0/10

Sans objet

2.3.12. GRAVILLONS POUR REVÊTEMENT ET BÉTON BITUMINEUX 0/14

Sans objet

2.3.13. LIANTS HYDROCARBONÉS POUR REVÊTEMENT

Sans objet

2.3.14. ADDITIF DE TYPE POLYOLÉFINES

Sans objet

2.3.15. SABLES POUR MORTIER ET BÉTON DE CIMENT

2.3.15.1. Nature
Les sables pour mortier et béton de ciment seront des sables de rivière ou de carrière non micacés. Pour
l’emploi des sables de concassage les dispositions seront prises pour assurer une bonne maniabilité du
béton et éviter les phénomènes de fissuration par retrait en utilisant un adjuvant approprié si nécessaire. Ils
seront durs, propres, sains, criblés avec soin, débarrassés de tous détritus organiques ou terreux. Ils doivent
être conformes aux spécifications des normes NF XP P18-545 et NF EN 12620. Les matériaux latéritiques
Section VII. Spécifications des Travaux 172

ne sont pas admis comme agrégats. Le Représentant du Maître d’œuvre pourra exiger le criblage et le
lavage s’il le juge nécessaire.
Les spécifications, que doivent respecter les sables pour mortier et béton, sont récapitulées dans le tableau
en fin de du présent chapitre 2.
2.3.15.2. Reconnaissance préalable des gites et essais
Avant toute exploitation et préalablement à l’étude des bétons, l’Entrepreneur est tenu d’effectuer une
reconnaissance préalable des gîtes qu’il compte utiliser et de s’assurer que les matériaux répondent aux
caractéristiques requises avant toute exploitation.
Cette reconnaissance sera menée de façon à ce que sur les gîtes retenus par l’Entrepreneur, les prélèvements
d’échantillons soient uniformément répartis tant en plan qu’en profondeur à raison d’au-moins 10
échantillons par gîte. Ces prélèvements seront repérés sur un plan d’implantation et les limites de l’aire
ainsi reconnue seront matérialisées sur le terrain.
Après réception des résultats de cette reconnaissance, le Représentant du Maître d’œuvre disposera d’un
délai de quinze (15) jours pour donner son agrément ou formuler ses observations.
2.3.15.3. Reconnaissance en cours d’exploitation
Des essais de conformité (analyse granulométrique par tamisage et équivalent de sable) auront lieu en cours
d’exploitation, sur les sables approvisionnés sur l’aire de stockage par stocks de livraison ou de production
ou tous les cent (100) m³, conformément à la norme NF XP P18-545.
Dans le cas où l’Entrepreneur serait obligé d’apporter des corrections aux sables reconnus pour pouvoir les
utiliser, les nouveaux essais destinés à reconnaître la validité de ces corrections seraient effectués à un
rythme égal à ceux définis plus haut.
Tout essai négatif entraînera l’exécution de deux contre-essais, tout résultat non satisfaisant de l’un de ces
contre-essais donnera lieu au déclassement ou au rejet du lot incriminé.

2.3.16. GRANULATS POUR BÉTON DE CIMENT

Les granulats moyens et gros pour bétons de ciment seront des graviers naturels ou proviendront du
concassage de roches dures, parfaitement saines, dégagées de toute gangue ou de terre végétale. Les
matériaux latéritiques ne seront pas admis comme granulats. Ils seront conformes aux spécifications aux
normes NF XP P18-545 et NF EN 12620. Selon la qualité des bétons exigée, les granulats seront criblés
pour obtenir les deux classes 5/15 et 15/25 exprimées en diamètres de passoires au sens de la norme NF P
18-306. Pour les bétons de qualité, les dimensions extrêmes des granulats résulteront de l’étude de
composition des bétons, toutefois, les dimensions maximales ne dépasseront pas vingt-cinq millimètres.
Les granulats pour les bétons seront criblés de façon à obtenir les deux classes 5/12.5 et 12.5/25 au sens de
la norme NF XP P18-545.
Les spécifications, que doivent respecter les granulats pour béton, sont récapitulées dans le tableau en fin
du présent chapitre 2.

2.3.17. LIANT HYDRAULIQUE (CIMENT)

2.3.17.1. Nature et qualité


Le choix de la provenance du ciment doit être arrêté suffisamment tôt pour permettre la réalisation de
l’étude de composition du béton. Il est toujours préférable que son approvisionnement soit assuré à partir
d’une cimenterie unique. Il peut être envisagé de traiter l’approvisionnement par lot d’ouvrage. Aucun
mélange de ciment ne peut cependant être toléré dans un même lot d’ouvrage. Le ciment doit être conforme
à la norme NF EN 197-1.
Choix du ciment : L’attestation de conformité à la norme est donnée par la marque NF-LH ou par une
procédure reconnue. Parmi les différentes natures de ciment disponibles, ce sont les ciments CPA 42,5 qui
sont les plus appropriés.
Tout autre type de ciment sera préalablement soumis à l’agrément du Représentant du Maître d’œuvre, qui
pourra demander à l’Entrepreneur les résultats de l’autocontrôle de l’usine de production. L’Entrepreneur
devra fournir les certificats de conformité de ces liants.
Le choix du ciment est fait à partir de sa classe de résistance et de ses caractéristiques d’hydratation (teneur
en C3A, temps de prise, etc.). L’annexe B de la norme NF P 98-170 précise les caractéristiques souhaitables
pour le ciment en fonction de la nature pétrographique des granulats et de la température ambiante au
moment du chantier.
Section VII. Spécifications des Travaux 173

Compte tenu des résistances mécaniques généralement demandées, la classe 32.5 de résistance du ciment
suffit. On pourra éventuellement retenir la classe 42,5. Dans le cas où une remise en service rapide est
prévue, on choisira un ciment ayant une vitesse de durcissement élevée.
2.3.17.2. Mode de livraison
Les ciments pour béton et mortier seront livrés en sacs faits de papier renforcé, emballage six feuilles, et
imperméable de cinquante (50) kilogrammes. L’emploi du ciment ré ensaché est interdit. L’Entrepreneur
est tenu de fournir les dates d’ensachage des ciments.
Les ciments pour bétons et mortiers devront être, si possible, livrés sur chantier à une température inférieure
à soixante (60) degrés Celsius.
Durant le transport et en transit, les sacs de ciment seront continuellement protégés contre tout contact avec
l’eau et l’humidité. Aucun sac de ciment ne devra être posé à même le sol et en plein air ; sauf pour la brève
période durant le chargement et cela sous des conditions atmosphériques favorables. La fourniture, le
transport et le stockage des ciments font partie des prix unitaires des ouvrages.
L’Entrepreneur devra s’assurer que l’ensemble des opérations de transport et de stockage des ciments est
conçu de manière à éviter tout risque d’atteinte à la qualité des liants, notamment par pollution ou par
mélange de ciments de classes différentes.
2.3.17.3. Stockage
Sur le chantier, les sacs de ciment seront emmagasinés dans les dépôts ou des locaux qui seront autant que
possible tenus secs et à l’abri des courants d’air ; ils seront clos, étanches et couvert.
Les sacs seront entreposés sur des plateformes en bois ; ils seront arrimés sans laisser d’espace entre eux
et ne devront pas être placés contre des murs extérieurs. Les sacs de ciment altérés par l’humidité seront
refusés et enlevés immédiatement du chantier.
Le stockage en magasin des ciments n’excédera en aucun cas six (6) mois au-delà de la date de fabrication.
La récupération des poussières est interdite.
Les ciments pour bétons de qualité pourront être mis en œuvre après une durée de stockage de quatorze
(14) jours.
2.3.17.4. Contrôles
Les essais de contrôle des ciments seront effectués aux frais de l’Entrepreneur dans un laboratoire
préalablement agréé par le Représentant du Maître d’œuvre.
Il sera procédé sur chantier au prélèvement conservatoire et contradictoire systématique d’un échantillon
par lot de livraison de vingt (20) tonnes de ciment stocké.
Chaque échantillon sera soumis aux frais de l’Entrepreneur à une série d’essais normalisés dont les résultats
devront être conformes aux spécifications de la norme NF EN 197-1 correspondant à la nature du ciment
et au gré du Représentant du Maître d’œuvre.
Notamment sur les prélèvements de ciments pour béton C20/25 ou plus, les essais seront les suivants :
- temps de prise (épreuve normale) : un essai par prélèvement,
- résistance sur mortier normal,
- perte au feu,
- finesse Blaine,
- stabilité à expansion à chaud (sur pâte pure) et à froid : deux essais par prélèvement.
Les résultats de ces essais devront être communiqués au Représentant du Maître d’œuvre dans les soixante-
douze (72) heures et en tout état de cause avant l’emploi de ces ciments. En cas d’essais défavorables,
l’ensemble du lot sera rebuté sous réserve de la possibilité pour l’Entrepreneur de demander une double
contre-épreuve.
Les résultats d’un même essai obtenu sur les prélèvements analysés seront interprétés conformément au
paragraphe 8 de l’article 10 du fascicule 3 du CCTG.
Sur demande du Représentant du Maître d’œuvre, l’Entrepreneur devra produire les factures, les certificats
d’origine et les résultats d’essai correspondant des usines productrices.
Tout ciment présentant des signes de fausse prise ou d’éventement sera systématiquement réputé non
conforme et évacué hors du chantier.
Les normes et spécifications, que doivent respecter les ciments pour béton, sont récapitulées dans le tableau
en fin du présent chapitre 2.

2.3.18. EAU DE GÂCHAGE POUR BÉTON

L’Entrepreneur se procurera à ses frais l’eau de gâchage pour la confection des bétons. Elle pourrait, en
règle générale, provenir des points d’eau à proximité des travaux ou des cours d’eau franchis pourvu que
Section VII. Spécifications des Travaux 174

sa qualité réponde aux conditions stipulées ci-dessous. Autrement, l’eau proviendra d’autres sources, soit
forages ou similaires.
La provenance de l’eau sera soumise par l’Entrepreneur à l’agrément du Représentant du Maître d’œuvre.
L’eau, utilisée à la fabrication des mortiers et bétons, devra être conforme à l’article 24.2.3 du fascicule 65
du C.C.T.G. Elle devra être propre, non salée, pratiquement exempte de matières en suspension et de sels
minéraux dissous, notamment de sulfates, chlorures et matières organiques. La seule réaction chimique
admise sur le ciment est la prise.
Elle devra répondre aux spécifications de la norme NF XP P 18-303. Le Représentant du Maître d’œuvre
se réserve le droit d’exiger éventuellement, après l’avis d’un laboratoire agréé, des clauses plus sévères.
Il sera procédé à un prélèvement pour essai.
Les spécifications, que doivent respecter les eaux de gâchage pour béton, sont récapitulées dans le tableau
en fin du présent chapitre 2.

2.3.19. ADJUVANTS

L’incorporation en usine de tout adjuvant dans les liants est interdite. L’emploi et le choix d’un adjuvant
éventuel pour la confection des bétons sont strictement soumis à l’approbation écrite du Représentant du
Maître d’œuvre. Ceux-ci doivent alors être conformes à la norme NF EN 934-6 et aux autres normes visées
par cette dernière. Tous les adjuvants utilisés doivent faire l’objet d’une vérification de la sensibilité avec
les autres constituants du béton telle que définie dans le document FD P 98-171 § 11.2.
Toute livraison d’adjuvant donne lieu à la présentation d’un certificat d’origine, indiquant la date limite au-
delà de laquelle les produits doivent être mis au rebut. L’adjuvant doit être garanti sans chlore.
Les spécifications à satisfaire par les adjuvants pour béton sont récapitulées dans le tableau en fin du présent
chapitre 2.

2.3.20. PRODUITS DE CURE

Le produit de cure pour béton est soumis à l’agrément du Représentant du Maître d’œuvre par
l’Entrepreneur, au moment de l’étude de composition des bétons. Il est appliqué aux bétons témoins de
l’épreuve de convenance. Le résultat de celle-ci conditionne la décision d’agrément.
L’Entrepreneur doit être particulièrement vigilant sur la cure des bétons. Il faut choisir correctement les
produits et respecter les règles d’application (moment d’application et durée de maintien) conformément à
l’Article 36.6.3 du fascicule 65 du C.C.T.G. La mise en œuvre de ce produit de cure sera soumise à
l’agrément du Représentant du Maître d’œuvre.
Deux types de produits, couramment utilisés pour protéger le béton contre la dessiccation, sont la feuille
de polyéthylène et les produits de cure :
• la feuille de polyéthylène ne doit pas présenter de discontinuité (trou ou déchirure). Ses dimensions
doivent être suffisantes pour couvrir totalement (plan supérieur et flanc) la couche de béton. Afin
de ne pas modifier l’état de surface du produit fini, on évitera que la feuille soit en contact avec le
béton,
• les produits de cure répondant aux spécifications d’efficacité mesurées conformément à la norme
NF P 18-370.
Il est recommandé d’utiliser des produits faisant l’objet d’une certification.
Les spécifications à satisfaire sont récapitulées dans le tableau en fin du présent chapitre 2.

2.3.21. PAVES ET BORDURES

Les Pavés
Caractéristiques des pavés
Les éléments caractéristiques des pavés en béton sont définis par la Norme française NF P 98-303. Ces
caractéristiques seront vérifiées par le laboratoire agréé sur des échantillons prélevés pendant les
productions.
Aspect et structure
Les pavés ne doivent pas présenter en face vue de défectuosité telle que fissuration, déformation,
épaufrure, écornure ou arrachement visible à hauteur d'homme et à 2 m de distance environ. Les
Section VII. Spécifications des Travaux 175

arêtes doivent être nettes et régulières sur toute la longueur. Les pavés ne doivent pas présenter de
défaut caractérisant une hétérogénéité anormale de la structure.
Masse volumique
Les pavés doivent présenter après 28 jours, une masse volumique au moins égale aux 95/100 de la
masse volumique moyenne des éprouvettes d'étude, et jamais inférieure à 2.200 kg/m3.
Résistance à la rupture par fendage
Les pavés doivent présenter après 28 jours une résistance à la rupture par fendage, mesurée dans les
conditions de l'essai défini dans la Norme NF P 98-303, d'au moins 4 MPa.
Résistance à l'abrasion
La résistance à l'abrasion, déterminée dans les conditions de l'essai défini dans la Norme NF P 98-303, doit
être telle qu'aucune des valeurs individuelles ne soit supérieure à 25 mm.
Résistance à la rupture par compression
Les pavés doivent présenter après 28 jours une résistance à la rupture par compression simple,
mesurée après rectification ou surfaçage des faces au soufre ou à la rigueur au ciment à prise rapide,
telle que la charge de rupture soit au moins égale à 1.400 KN.
Fabrication des pavés.
Confection des pavés.
Le béton devra être mis en place dans les moules au plus tard une (1) heure après avoir été confectionné.
Il sera énergiquement serré à l'aide de tables vibrantes. L'emploi de vibreurs dans les moules est
interdit.
Les pavés seront conservés sous abri et ne seront soumis à aucune manipulation ni aucun chargement
pendant 20 heures au minimum, afin d'assurer une prise et un durcissement corrects.
Aucun empilement de pavés ne pourra en particulier être effectué avant 20 heures ou avant un délai
justifié par l’entrepreneur et validé par le Maître d’Œuvre.
Pendant les (14) premiers jours de conservation l'entrepreneur est tenu de respecter les règles impératives
suivantes :
• marquage et identification des pavés en fin de durcissement et au moment du premier stockage
• interdiction de manipuler et d'effectuer des reprises des pavés avec changement d'emplacement
dans les 10 premiers jours de stockage. A cet effet, l'entrepreneur prendra toutes les dispositions
nécessaires en ce qui concerne l'organisation des accès, des surfaces et des étagements de ses aires
de conservation.
• conservation dans un endroit parfaitement protégé du soleil et arrosage régulier pendant les 10
premiers jours.
• interdiction de mise à disposition des pavés aux titulaires des marchés de travaux, (et pour autant
que les spécifications en matière de résistance soient respectées) avant que les pavés aient 14 jours.

Identification, marquage des pavés.


L'entrepreneur est tenu de mettre en place des procédures permettant d'une part de suivre journellement
sa production de béton et de pavés, d'autre part d'identifier les lots de pavés produits journellement.
Pour ce faire :
Section VII. Spécifications des Travaux 176

• il tiendra journellement un registre où figureront, avec mention des dates, les indications minimales
suivantes :
o les quantités partielles et cumulées de béton produit et le nombre de pavés fabriqués (et de
bordures éventuellement),
o les prélèvements de béton pour contrôle destinés aux essais de résistance en compression,
avec les résultats correspondants,
o les prélèvements des séries de pavés destinés aux essais sur les pavés, avec les résultats
correspondants,
• il marquera de manière indélébile la date du jour de fabrication sur les cinq (5) premiers pavés du
lot formé par la production du jour considéré ;
• il stockera les lots journaliers de pavés suivant un rangement ordonné et chronologique, de façon
à retrouver aisément les pavés d'un lot déterminé.
L'entrepreneur est tenu de communiquer son registre au Maître d’Œuvre à toute demande de ces derniers
et de tenir compte de leurs remarques relatives à sa tenue.
Le Maître d’Œuvre peut demander à l'entrepreneur de modifier les dispositions qu'il aura prises en
matière de marquage et de rangement des pavés s'ils estiment qu'elles ne sont pas satisfaisantes.
Après mise à disposition aux titulaires des marchés de pavage, et de façon impérative dans le cas où les
pavés n'auront pas encore atteint 28 jours d'âge, les possibilités d'identification et de repérage des
pavés sur le site des travaux doivent être maintenues intactes.
Le manquement par l'entrepreneur de ses obligations de mise en place de procédures agréées par le
Maître d’Œuvre et relatives à l'identification des pavés pourra conduire au refus de réception technique
partielle ou totale de la production.
Mise à disposition des pavés.
Le fournisseur sera avisé au moins dix (10) jours à l'avance par le Maître d’Œuvre, des dates souhaitées
de mise à disposition. Il vérifiera que cette demande est compatible avec le dernier calendrier prévisionnel
de mise à disposition agréé par le Maître d’Œuvre. Il prendra avec ces derniers toutes les dispositions
pour effectuer la réception technique du lot considéré, dans ses installations fixes.
Le fournisseur mettra tous les moyens nécessaires au conditionnement et au chargement ainsi qu'au
maintien du marquage et du repérage des pavés, propres à assurer le respect des délais et les meilleures
conditions de préservation de la qualité de ces pavés.
Après livraison, il remettra au titulaire du marché de pavage, un double du Certificat de Conformité du lot
considéré et demandera en échange un récépissé de réception ou fera signer son bon de livraison.
• Contrôle des pavés.
Modalités du contrôle
Les caractéristiques des pavés seront contrôlées de manière continue avec une fréquence fixée par le
Maître d’Œuvre mais qui ne sera pas inférieure à trois (3) contrôles hebdomadaires.
Ce contrôle sera effectué de manière impromptue par le laboratoire agréé dans le cadre de sa mission
générale de contrôle et d'essais, et portera sur des pavés d'au moins 28 jours d'âge. Exceptionnellement,
dans le cas où, avec l'accord du Maître d’Œuvre, des lots de pavés pourront être livrés entre 14 et 28 jours,
des essais pourront être réalisés à au moins 14 jours.
Le fournisseur procurera toutes facilités à l'équipe du laboratoire agréé pour effectuer les prélèvements,
soit sur ses installations, soit sur le site des travaux.
Chaque prélèvement portera sur une série de trois (3) pavés confectionnés le même jour, à la date dn. Une
même opération de contrôle peut porter sur plusieurs séries, correspondant à des dates d(n-1), dn, d(n+1).
Section VII. Spécifications des Travaux 177

Une série de la date dn sera considérée comme représentative d'un lot de pavés produits entre 2 dates d1
et d2 définies de la façon suivante :
* d1 = milieu de la période entre les dates d(n-1) et dn
* d2 = milieu de la période entre les dates dn et d(n+1)
* d(n-1), d(n+1) étant les dates de confection des 2 séries également contrôlées, encadrant la date de
la série considérée.
Pour chaque série le contrôle comportera au minimum :
• les mesures des dimensions
• l'examen visuel
• la mesure de la masse volumique
• la résistance à la compression simple.
Applications et tolérances
Dans le cas d'écarts dimensionnels hors tolérances, les pavés du lot concerné seront éliminés sans
recours.
Dans le cas où la valeur de la charge de rupture en compression simple est inférieure à 1200 KN, le lot
incriminé sera éliminé, quelles qu'aient été les valeurs obtenues par ailleurs pour les résistances du
béton des éprouvettes témoins.
Dans le cas où la valeur de la charge de rupture en compression simple est comprise entre 1200 et
1400 KN, le lot considéré sera accepté sous réserve d'une réfaction sur le prix de fourniture des pavés de
ce lot. La réfaction sera calculée sur la base de 1% par 20 points de différence entre la spécification de
1400 KN et la valeur obtenue, avec arrondi au demi pour-cent supérieur.
Les essais de rupture par fendage et d'abrasion seront réalisés suivant une fréquence qui sera définie par
le Maître d’Œuvre, mais qui ne sera pas inférieure à un essai par quinzaine pour le fendage, et un essai par
mois pour l'abrasion.
Toute réfaction résultant du contrôle des pavés est cumulable à celle qui pourrait résulter du contrôle des
bétons ayant servi à confectionner ces mêmes pavés.

Les Bordures

Les bordures seront préfabriquées suivant une méthode et avec un matériel qui devront être agréés par le
Représentant du Maître d’œuvre. Ils seront réalisés conformément au Fascicule 31 du C.C.T.G.
Ils seront réalisés avec du béton C20/25 réalisé avec du ciment CPA CEM I 32,5. La dimension maximale
des granulats sera de 12,5 mm. Le béton servant à la fabrication des bordures sera ainsi que ses composants
soumis aux prescriptions relatives aux matériaux pour bétons et mortiers, y compris pour les contrôles.
Il ne sera pas réalisé d’essais systématiques de flexion, toutefois, le Représentant du Maître d’œuvre pourra
décider de réaliser de tels essais.
Les spécifications à satisfaire sont récapitulées dans le tableau en fin du présent chapitre 2.

Aspect et structure
Ces caractéristiques doivent respecter les mêmes prescriptions que celles des pavés.
Masse volumique
Les bordures doivent présenter après 28 jours, une masse volumique au moins égale aux 95/100 de la masse
volumique moyenne des éprouvettes d'étude, et jamais inférieure à 2.200 kg/m3.
Fabrication
Section VII. Spécifications des Travaux 178

L'ensemble des prescriptions définies pour les pavés, est d'application pour les bordures de trottoir.

Contrôle
Des contrôles des dimensions, ainsi que de la qualité des formes, de la compacité et de la structure des
bordures seront effectués régulièrement par le laboratoire agréé.
Du point de vue des résistances mécaniques, les bordures seront régulièrement contrôlées par leur béton
de constitution suivant les prescriptions des présentes spécifications techniques.
Le Maître d’Ouvrage se réserve cependant la possibilité de faire effectuer sur des éprouvettes cubiques
taillées dans des bordures, des essais de compression simple, suivant les prescriptions.
Coloration et incorporation de pigments dans la masse
Le Maître d’Œuvre pour demander au fournisseur de produire une fraction de la quantité des pavés avec
une coloration blanche et incorporation de pigments dans la masse. Les pigments à incorporer seront de
type granulé.
Le fournisseur pour utiliser la substitution au ciment ordinaire avec du ciment blanc ainsi que la
fourniture et la mise en œuvre de pigments ou de poudre de verre dans la confection des bétons.
Aussi, la coloration demandée pourra être de couleur rouge, verte ou jaune dans la masse. A cet effet,
entrepreneur soumettra à validation du Maître d’Œuvre les pigments de coloration ou de poudre de
verre qu’il compte utiliser dans la confection des bétons.
Divers matériels
Le Maître d’Œuvre pourra demander à l’entrepreneur la fourniture d’éléments divers tels que :
• les grilles en fonte de dimension 50 x 50 relatifs aux dispositifs du drainage des eaux pluviales
• les panneaux relatifs à la signalisation routière verticale.
Pour chacun de ces éléments, l’entrepreneur fournira un modèle pour l’agrément du Maître d’Œuvre.

2.3.22. ACIERS POUR BÉTON

2.3.22.1. Origine
Les aciers proviendront d’usines reconnues et agréées par le Représentant du Maître d’œuvre, leur
fourniture à pied d’œuvre sera à la charge de l’Entrepreneur. Sur demande du Représentant du Maître
d’œuvre, l’Entrepreneur devra produire les factures, les certificats d’origine et les résultats d’essais
correspondants des usines ou des fonderies de provenance.
2.3.22.2. Qualité
Les aciers utilisés pour constituer les armatures de béton armé sont, en application du C.C.T.G., Fascicule
4 titre I, des armatures à haute adhérence :
Type d’armature Acier Tor ou équivalent,
Classe de l’acier Fe E 500 conformes à la norme NF A 35-016,
Limite d’élasticité nominale 500 MPa.
Les armatures de traction seront des armatures à haute adhérence qui seront conformes à l’agrément n° 2
bis, prononcé par la Commission Internationale française d’agrément des aciers à haute adhérence, le 2
février 1965.
Avant d’utiliser une armature à haute adhérence, il est indispensable de se reporter à sa fiche
d’identification.
Les aciers pour armature devront être parfaitement propres, ne pas présenter la formation de plaques de
corrosion ni trace d’huile ou de graisse, d’argile ou de terre végétale, etc.
Les aciers de liaison (treillis soudés) ou de construction (chevalet, etc.) seront des ronds lisses et conformes
aux normes NF A 35-015 et NF A 35-019-2. Les fils en acier Fe TLE 500 seront lisses et leur limite
Section VII. Spécifications des Travaux 179

d’élasticité sera supérieure ou égale à 500 MPa. Les fils auront un diamètre de 4 mm. La maille sera carrée
de 150 x 150 mm.
2.3.22.3. Façonnage des armatures
Le pliage des barres à haute adhérence devra obligatoirement être effectué sur mandrins. Dans tous les cas,
les rayons de courbure répartis à l’axe des barres pliées devront être conformes à ceux recommandés dans
les fiches d’agrément se rapportant aux aciers utilisés.
Le soudage des barres est interdit. Toute barre présentant un défaut d’homogénéité apparent sera refusée.
Si des armatures devaient être amenées ‘préfaçonnées’ sur le chantier, le Représentant du Maître d’œuvre
devra être avisé de la date et du lieu de leur confection au moins une semaine à l’avance de façon à pouvoir
éventuellement faire procéder à un prélèvement d’échantillon dans l’atelier de confection.
2.3.22.4. Protection et entreposage des armatures
Les armatures pour béton armé doivent être exemptes de saleté, terre, huile, peinture et rouille, et ne doivent
pas être déformées, tordues ou indûment pliées. A cet effet, l’Entrepreneur doit les entreposer sur des
supports suffisamment rapprochés dès leur arrivée sur le chantier.
La durée et les conditions de stockage des armatures devront être soumises à l’agrément du Représentant
du Maître d’œuvre. Ces conditions devront comporter au minimum le stockage sur un plancher de 0,30 m
au minimum au-dessus du sol, à l’abri de la pluie, cet abri pouvant être constitué par une bâche. Les
différents lots d’acier devront être nettement séparés et stockés en fonction de leur section.
2.3.22.5. Livraison
Les barres doivent être livrées en fardeaux homogènes. Chaque livraison doit être accompagnée d’un
certificat d’origine et de la qualification de la part du fabricant.
Les spécifications à satisfaire sont récapitulées dans le tableau en fin du présent chapitre 2.

2.3.23. GOUJONS

Ils sont des aciers ronds lisses de nuance supérieure ou égale à FE235 conforme à la norme NF A 35-015.
Ils auront un diamètre égal à 25 mm.
Ils devront être parfaitement propres et ne pas présenter la formation de plaque de corrosion no de trace
d’huile ou de graisse, d’argile ou de terre végétale. Le rôle des goujons est d’assurer le transfert d’effort
tranchant aux joints.

2.3.24. MOELLONS POUR MAÇONNERIE, GABIONS, ENROCHEMENT

Les moellons seront extraits de roches massives ou de blocs rocheux durs, non altérés et dégagés de toute
gangue ou de terre végétale. Ils proviendront d’une carrière agréée par le Représentant du Maître d’œuvre.
Ils devront être conformes aux stipulations du fascicule 64 du C.P.C.
Les moellons pour maçonnerie auront au moins 10 cm d’épaisseur et 20 cm de queue pour les massifs, ou
30 cm de queue pour les parements.
Les moellons employés en parement seront choisis et dégrossis de manière à ne présenter ni saillie ni
flaches de plus de 3 cm par rapport au plan de l’ouvrage.
Les moellons pour remplissage de gabions ne devront pas passer au travers de l’anneau de diamètre 10 cm.
Les moellons au contact des mailles devront avoir une dimension dans tous les sens au moins égale à 1,5
fois l’ouverture des mailles, et avoir au moins 3 dm³ de volume.
Les moellons pour enrochement devront avoir un poids minimal de 50 kg et ne devront pas passer au travers
de l’anneau de diamètre 20 cm.
Les spécifications à satisfaire sont récapitulées dans le tableau en fin du présent chapitre 2.

2.3.25. GABIONS

2.3.25.1. Définition des cages


Les gabions sont constitués par des cages en grillage galvanisé ayant la forme de parallélépipède rectangle,
sauf formes particulières. Les mailles sont hexagonales et à double torsion. Les gabions sont définis par les
éléments suivants :
Longueur, largeur et hauteur.
Les hauteurs sont d’un (1) mètre sauf dans le cas de gabion semelles. La hauteur est dans ce dernier cas de
0,50 mètre. Les largeurs sont d’un (1) mètre, les longueurs sont de deux (2) mètres sauf cas exceptionnel
où elles doivent être réduites à un (1) mètre.
Diamètre en mm du fil.
Section VII. Spécifications des Travaux 180

Le diamètre du fil sera égal à 3 mm (tolérance plus ou moins 2% conforme au fil n 17 de la Jauge de Paris),
Dimensions D et d des mailles
d étant la distance entre les deux côtés parallèles de l’hexagone ; D la distance entre les deux sommets des
deux angles aigus. Les dimensions des mailles doubles torsion seront 100/120 mm (tolérance 5%).
Poids des gabions.
Le tableau ci-dessous donne le poids approximatif de différents gabions pour des fils n°17 J.P. mailles
double torsion.
Poids unitaire en kg
Dimension Cube
Maille 100/120 Maille 80/100
2 x 1 x 0,50 1 13,5 15
3 x 1 x 0,50 1,50 19,4 21,5
4 x 1 x 0,50 2 24,5 28
2x1x1 2 18 21
Le fil pour ligatures et tirants doit être d’au moins 2,2 mm de diamètre et de même qualité que le fil
constituant les gabions. Le poids de ce fil est évalué par gabion à 5% du poids de celui-ci. Tous les bords
du grillage seront renforcés par des fils de diamètre 3,4 mm pour augmenter la résistance.
Qualité du fil
Le fil de fer entrant dans la fabrication des gabions ou fourni en vue de la confection des ligatures et tirants
sera à galvanisation riche sur recuit. Tout le fil employé aura une résistance à la traction de 380 à 500 MPa
en accord avec la norme BS 1052/80 "Mild Steel Wire" (la mesure étant faite avant le tissage). La
couverture en zinc devra résister à six torsions autour d’un mandrin de diamètre égal à quatre fois le
diamètre du fil.
Les spécifications à satisfaire par les cages de gabions sont récapitulées dans le tableau en fin du présent
chapitre 2.
2.3.25.2. Réception des gabions
Pour chaque lot de 100 à 200 gabions il sera procédé sur cinq (5) gabions pris dans ce lot aux vérifications
suivantes :
- dimensions et poids des gabions,
- diamètre du fil,
- dimension des mailles,
- qualité des fils.

2.3.26. SIGNALISATION

2.3.26.1. Signalisation verticale


Les panneaux de signalisation verticale proviendront d’une usine agréée et auront fait l’objet d’une
homologation. Ils seront de la gamme normale et auront les dimensions suivantes :

1- panneaux de danger A - Triangulaires de 1.000 mm de côté


2- panneaux de prescription B - Circulaires (diamètre = 850 mm)
3- panneaux d’intersection AB - Triangulaires (1.000 mm de côté), ou octogonaux (800 mm de côté)
4- panneaux de direction ou de D - Rectangulaires avec ou sans pointe de flèche
localisation (Hc : hauteur des caractères type "L1 majuscules" = 200 mm)
Tous les panneaux en acier galvanisé seront rétro réfléchissants de Classe 2 et conformes à la
réglementation française en vigueur et notamment à l’Arrêté français du 19 janvier 1982. L’Entrepreneur
précisera dans son offre la dénomination commerciale et le numéro d’homologation du film rétro-
réfléchissant qu’il compte utiliser.
Les panneaux seront munis d’un film anti graffiti appliqué sur toute leur surface pour lutter contre les
risques d’accrochage ou de malveillance.
Le pouvoir réflecteur des matériaux rétroréfléchissants ne doit pas subir une perte de plus de 20% par
rapport à l’état sec initial, après une période de deux ans d’exploitation.
Les matériaux réfléchissants de fond doivent être suffisamment flexibles pour résister aux chocs et
intempéries. Ils doivent renvoyer la lumière incidente pour des angles allant jusqu’à 25 degrés.
Section VII. Spécifications des Travaux 181

Les supports de panneaux seront métalliques et de section en U pour éviter toute rotation du panneau sous
l’effet de turbulences lors du passage rapproché de la circulation lourde. Les panneaux et signaux sont
boulonnés sur les supports. Ces supports ne doivent présenter aucun angle vif. Les boulons, une fois serrés
à leur position définitive, sont soudés sur la tige filetée. Les boulons de fixation seront également
galvanisés.
Les poteaux et panneaux sont étudiés et calculés pour une poussée au vent de 240 daN/m 2. Les efforts
doivent être entièrement repris par les supports et les fondations, à l’exclusion de câbles tenseurs non admis.
Les spécifications à satisfaire par les panneaux de signalisation verticale sont récapitulées dans le tableau
en fin du présent chapitre 2.
2.3.26.2. Signalisation horizontale
Les marques sur chaussée seront réalisées conformément aux dispositions de la réglementation française
en vigueur au moyen de produits homologués par le Représentant du Maître d’œuvre, pour cet usage. Elles
seront exécutées mécaniquement à l’aide d’un chariot de marquage au sol de type motorisé avec les
réglages et dosage automatique. Elles seront réflectorisées et constituées de bandes blanches continues,
discontinues ou zébras.
L’Entrepreneur précisera dans son offre la dénomination commerciale et le numéro d’homologation du
produit qu’il compte utiliser.
L’origine et le type de peinture munis de son certificat d’homologation délivré par un organisme agréé
devront être soumis à l’agrément du Représentant du Maître d’œuvre. L’Entrepreneur pourra proposer un
enduit à chaud ou à froid homologué.
Les bordereaux de livraison des produits devront indiquer la date de fabrication et la référence du certificat
correspondant. Les récipients contenant les produits devront en plus de leur dénomination, porter la
référence d’homologation, la date de fabrication et le temps limite de conservation sans brassage.
En tout état de cause, l’Entrepreneur devra donner des garanties pour une durée de vie de sa peinture d’au
moins deux (2) ans ou au moins ;
• 1 000 000 passages de roues
• Classe R3 pour la visibilité la nuit
• Classe S2 pour l’adhérence
• Classe Q2 pour la visibilité de jour
Les spécifications à satisfaire par les panneaux de signalisation verticale sont récapitulées dans le tableau
en fin du présent chapitre 2.

2.3.27. FEUX TRICOLORES : Sans objet

ARTICLE 2.4. SYNTHESE DES ESSAIS DE RECEPTION DES MATERIAUX

Les principaux essais de réception des matériaux sont rappelés ci-après sous forme de tableaux de synthèse.
Ils déterminent les processus, les résultats exigés et le nombre d’essais.
Le Représentant du Maître d’œuvre pourra néanmoins, s’il le juge nécessaire, modifier la teneur de ces
tableaux.
Section VII. Spécifications des travaux 182

QUALITE - PREPARATION DES MATERIAUX


NATURE DES ESSAIS
MATÉRIAU RÉSULTATS EXIGES NOMBRE D’ESSAIS
NOM PROCESSUS
Teneur en matières organiques NF EN 1744-1 Teneur en matières organiques - MO% < 0,5%
Au gré du Représentant du
NF EN 933-9 maître d’œuvre
Essai au bleu de méthylène Valeur au bleu du sol total : MB < 3g/100g
NF P 94-040
Limite de Liquidité (WL) : < 70 – remblais
Limites d’Atterberg NF P 94-051
Indice de plasticité < 30
Absence de sols impropres, humides, sols compressibles, sols
Matériaux naturels rocheux de dimension supérieure à celle prescrite et exempte de
pour remblai Analyse granulométrique par débris végétaux et divers Au moins une série d’essais par
NF EN 933-1
tamisage emprunt
(terrassement) Passant au tamis de 80 µ ≤ 35%
Tous les 500 m³ de matériau
Dimension maximale des éléments : D (mm) ≤ 200 remblais
mis en œuvre pour le corps de
Proctor Modifié NF EN 13286-2 Densité sèche de l’OPM -  d OPM  1,8 t/m³ remblai
Portance CBR à 95% de l’OPM et CBR (90% OPM, 4 jours d’immersion dans l’eau)  10 - corps
NF EN 13286-47
à 4 jours d’immersion dans l’eau de remblai
Gonflement linéaire dans le moule
NF EN 13286-47 Gonflement linéaire – g% < 0,5%
CBR
Teneur en matières organiques NF EN 1744-1 Teneur en matières organiques - MO% < 0,5%
Au gré du Représentant du
NF EN 933-9 maître d’œuvre
Essai au bleu de méthylène Valeur au bleu du sol total : MB < 3g/100g
NF P 94-040
Limite de Liquidité (WL) : <40
Limites d’Atterberg NF P 94-051
Indice de plasticité < 30
Matériaux de couche Absence de sols impropres, humides, sols compressibles, sols
de forme (30 derniers rocheux de dimension supérieure à celle prescrite et de débris Au moins une série d’essais par
cm) Analyse granulométrique par végétaux et divers emprunt
NF EN 933-1
tamisage Tous les 250 m³ de matériau
Passant au tamis de 80 µ ≤ 35%
mis en œuvre pour les 30
Dimension maximale des éléments : D (mm) ≤- 60 derniers cm
Proctor Modifié NF EN 13286-2 Densité sèche de l’OPM -  d OPM  1,8 t/m³
Portance CBR à 95% de l’OPM et CBR (92% OPM, 4 jours d’immersion dans l’eau)  15 – 30
NF EN 13286-47
à 4 jours d’immersion dans l’eau derniers cm ou couche de forme
Section VII. Spécifications des travaux 183

QUALITE - PREPARATION DES MATERIAUX


NATURE DES ESSAIS
MATÉRIAU RÉSULTATS EXIGES NOMBRE D’ESSAIS
NOM PROCESSUS
Gonflement linéaire dans le moule
NF EN 13286-47 Gonflement linéaire – g% < 0,5%
CBR

Teneur en matières organiques NF EN 1744-1 Teneur en matières organiques - MO% < 0,5%
Au gré du Représentant du
NF EN 933-9 maître d’œuvre
Essai au bleu de méthylène Valeur au bleu du sol total < 0,3 g/100 g
NF P 94-040
Limite de liquidité < 40
Limites d’Atterberg
Indice de plasticité  20
NF P 94-051

FUSEAU APRES COMPACTAGE "IN SITU"


Maille tamis (mm) Tamisât en%
50 100
40 95 - 100
Graveleux 31,5 85 - 100
latéritiques naturels Analyse granulométrique par 20 60 - 100
pour couche de NF EN 933-1
tamisage 10 35 - 90
fondation Au moins une série d’essais par
5 20 - 75 emprunt et après par tas gerbés
2 12 - 50 de 500 m3
1 10 - 40
0,5 7 – 35
0,08 4 - 30

Proctor Modifié NF EN 13286-2 Densité sèche de l’OPM - d OPM  2,0 t/m³

Portance CBR à 95% de l’OPM et


NF EN 13286-47 CBR (95% OPM, 4 jours d’immersion dans l’eau)  30
à 4 jours d’immersion dans l’eau
Gonflement linéaire dans le moule
NF EN 13286-47 Gonflement linéaire - g% < 0,5%
CBR
Teneur en matières organiques NF EN 1744-1 Teneur en matières organiques - MO% < 0,5%
Section VII. Spécifications des travaux 184

QUALITE - PREPARATION DES MATERIAUX


NATURE DES ESSAIS
MATÉRIAU RÉSULTATS EXIGES NOMBRE D’ESSAIS
NOM PROCESSUS
NF EN 933-9 Au gré du Représentant du
Essai au bleu de méthylène Valeur au bleu du sol total < 0,3 g/100 g
NF P 94-040 maître d’œuvre
Limite de liquidité < 40
Limites d’Atterberg
Indice de plasticité  25
NF P 94-051

FUSEAU APRES COMPACTAGE "IN SITU"


Maille tamis (mm) Tamisât en%
50 100
40 95 - 100
31,5 85 - 100
Graveleux Analyse granulométrique par 20 60 - 100
latéritiques naturels NF EN 933-1
tamisage 10 35 - 90
améliorés au ciment Au moins une série d’essais par
5 20 - 75
pour couche de emprunt et après par tas gerbés
fondation 2 12 - 50
de 500 m3
1 10 - 40
0,5 7 – 35
0,08 4 - 30

Proctor Modifié NF EN 13286-2 Densité sèche de l’OPM -  d OPM  2,0 t/m³

CBR (95% OPM, 4 jours d’immersion dans l’eau)  30


Portance CBR à 95% de l’OPM et
à 4 jours d’immersion dans l’eau
NF EN 13286-47 Après amélioration CBR (95% à 7 jours dont 4 j d’immersion
dans l’eau)  180
Gonflement linéaire dans le moule
NF EN 13286-47 Gonflement linéaire - g% < 0,5%
CBR

Teneur en matières organiques NF P 18-586 Teneur en matières organiques - MO% = 0%

GNT 0/31,5 pour Au gré du Représentant du


Limites d'Atterberg NF P 94-051 Indice de plasticité = 0 (non mesurable)
couche de base maître d'œuvre

Indice de concassage NF XP 18-540 Indice de concassage = 100%


Section VII. Spécifications des travaux 185

QUALITE - PREPARATION DES MATERIAUX


NATURE DES ESSAIS
MATÉRIAU RÉSULTATS EXIGES NOMBRE D’ESSAIS
NOM PROCESSUS

Coefficient d'aplatissement NF P 18-561 Coefficient d'aplatissement sur la fraction - A < 20%

Pour chaque 1000 m³ de volume


Proctor Modifié NF P 94-093 98% de l’OPM
de carrière exploitable
FUSEAU APRES COMPACTAGE "IN SITU"

Analyse granulométrique par Pour chaque 500 m³ de volume


NF P 18-560
tamisage Voir chapitre 2.3.9 de carrière exploitable

Coefficient Los Angeles - LA  35


NF P 18-573 Pour chaque 1000 m³ de volume
Los Angeles MDE < 30
NF P 18-572 de carrière exploitable
LA+MDE < 55

NF P 18-592 Valeur au bleu du sol total  2.5 g pour les sables Au gré du Représentant du
Essai au bleu de méthylène
NF P 94-040 Valeur au bleu du sol total  0.8 g pour les graves maître d'œuvre
Section VII. Spécifications des travaux 186

QUALITE - PREPARATION DES MATERIAUX


NATURE DES ESSAIS
MATÉRIAU RÉSULTATS EXIGES NOMBRE D’ESSAIS
NOM PROCESSUS
NATURE ET QUALITE
Le fascicule 3 du CCTG. est applicable ainsi que les normes NF P 15-300 et NF EN 197-1
Il ne peut être fait appel qu’à des ciments normalisés agréés par le Représentant du maître d’œuvre.
- En évaluation (C20/25) : seul est utilisé le ciment CPA-CEM I ou CPJ-CEM II/A ou B de classe 32,5 N ou 42,5 N - NF EN 197-1
- En fonction : si les eaux en contact avec le béton de fondation sont agressives, il est utilisé pour les fondations et appuis des ciments répondant aux
spécifications de la circulaire n° 23 du 17 avril 1968 du Ministère de l’Équipement et du Logement, intitulée "Résistance à l’eau de mer et aux eaux
agressives des bétons des ouvrages maritimes et des voies navigables". Les ciments suivants sont alors utilisés : CEM III et CHF - NF EN 197-1.
MODE DE LIVRAISON
Les ciments sont livrés, soit en sacs de cinquante kilogrammes, soit en vrac. L’Entrepreneur s’engage à tenir à la disposition du Représentant du maître d’œuvre
sur le chantier, une bascule permettant de peser la masse des sacs de ciments approvisionnés avec une précision d’un demi-kilogramme.
Lorsque le ciment est livré en vrac, l’Entrepreneur assure le nettoyage préalable des containers, et en particulier l’élimination de tout résidu contenant du sucre
ou des nitrates.
Le ciment doit être livré sur le chantier à une température inférieure à soixante (60) degrés Celsius.
Bétons et mortiers
Ciments pour bétons Vitesse de prise NF EN 196-3 Début de prise à 20°C ≥ 1 h 30 mn 1 prélèvement par chargement
de ciment de même
hydrauliques Expansion à chaud et à froid NF EN 196-3 ≤ 10 mm
spécification avec au moins un
Retrait à 28 jours d’âge NF P 15-433 < 800µ/m prélèvement par 20 tonnes.
32,5 N ≥ 32,5 et ≤ 52,5
Résistance à 28 jours d’âge NF EN 196-1
42,5 N ≥ 42,5 et ≤ 62,5
Perte au feu NF EN 196-2 ≤ 5,0% 6 essais par prélèvement
Surface spécifique NF EN 196-6 Finesse Blaine Conformité aux prescriptions de la norme
Essais chimiques NF EN 196-2 Conformité aux prescriptions de la norme
Les résultats de ces essais doivent être communiqués au Représentant du maître d’œuvre moins de 72 heures après la date du prélèvement, et en tout état de
cause, avant l’emploi du ciment.
Les cadences d’essais indiquées dans le tableau ci-dessus peuvent être augmentées par le Représentant du maître d’œuvre en fonction des dispersions constatées
dans les résultats des essais.
Cadence de prélèvement d’un échantillon tous les 20 tonnes.
NATURE :
Sables pour mortiers Le granulat fin est du sable répondant aux prescriptions des normes NF EN 197-1 et XP P 18-545 complétées par les spécifications ci-dessous.
et bétons
hydrauliques Les cadences d’essais définies ci-après peuvent être augmentées par le Représentant du maître d’œuvre en fonction des résultats obtenus et des dispersions.
En cas de résultats négatifs d’un seul de ces essais, il est procédé à un nouveau prélèvement dans le stock. En cas de résultats négatifs, le lot est rebuté.
Section VII. Spécifications des travaux 187

QUALITE - PREPARATION DES MATERIAUX


NATURE DES ESSAIS
MATÉRIAU RÉSULTATS EXIGES NOMBRE D’ESSAIS
NOM PROCESSUS
Béton armé, non armé, chapes, préfabrication (0 -5 mm) Pour chaque gîte prélèvement
FUSEAU DE SPECIFICATION de 10 échantillons–sur chaque
Passant à 2 D : 100% échantillon 1 granulo et 1 ES et
tous les 5 échantillons les autres
Passant à 1,4 D : 98% essais
Passant à D : 85 – 99%
Maille tamis (mm) Tamisât en%
1 essai granulo et 1 ES tous les
4 50 – 90
Analyse granulométrique par 100 m3
NF EN 933-1 1 20 - 60
tamisage
0,063 <11
Mortier (0 - 2,5 mm)
2,5 <8%
Béton de propreté
5 <10%
Module de finesse - MF compris entre 1,5 et 2,8 (tolérance
maximale pour une fourniture donnée  0,35 en valeur absolue)
Friabilité NF P 18-576 Coefficient de friabilité  40
Équivalent de sable NF EN 933-8 ES  60 sur la fraction granulométrique 0/2
NF EN 933-9
Bleu de méthylène Valeur au bleu - MB (0/D)  1,5g/ 100 g
NF P 94-040
Quantité nécessaire de granulat concassé pour approbation carrière : 50 m³
NATURE :
Granulats moyens et
Les granulats pour béton doivent répondre aux normes NF XP P18-545 et NF EN 12620 complétées par les prescriptions suivantes :
gros pour bétons
hydrauliques Le rythme d’essai peut être augmenté à la demande du Représentant du maître d’œuvre, en fonction des résultats des premiers essais et de leur dispersion. En cas
de résultats négatifs d’un seul de ces essais, il est procédé à un nouveau prélèvement dans le stock. En cas de résultats négatifs, le lot est rebuté.
Préalablement aux livraisons et avant tout agrément, il est effectué les essais suivants sur chaque classe granulaire.
Section VII. Spécifications des travaux 188

QUALITE - PREPARATION DES MATERIAUX


NATURE DES ESSAIS
MATÉRIAU RÉSULTATS EXIGES NOMBRE D’ESSAIS
NOM PROCESSUS
Granularité d/D (15/25)
Passant à 2 D 100%
NF EN 933-1
Passant à 1,4 D 98%
NF XP P18-545
Passant à D 80 – 99%
Éléments moyens
Passant à d 0 - 20%
Passant à d/2 < 5%
Granularité d/D (15/25)
Analyse granulométrique par Passant à 2 D 100%
tamisage
Passant à 1,4 D 98%
Béton armé :
Passant à D 90 – 99%
Petits éléments
Passant à D/2 25 – 70% Approbation carrière : 2 essais
Passant à d 0 - 15% Approbation exploitation sur 50
Passant à d/2 < 5% m3: 2 essais granulo, P, LA, A
Etendue maximale du passant à D et tamisât à d : 15%
Etendue maximale du fuseau de régularité à D/1,4 : 30%
Coefficient Los Angeles - LA < 40 sur échantillon de la classe
Los Angeles NF EN 1097-2
10/14
Micro-Deval NF EN 1097-1/A1 Coefficient micro-Deval en présence d’eau < 30
Aplatissement NF EN 933-3 Coefficient d’aplatissement - Fl ou A  35%
Propreté superficielle NF XP P 18-591 Passant au tamis de 0,063 mm P < 1,5%
Coefficient d’homogénéité > 90 pour  = 0,4 (tolérance
Homogénéité NF P 18-571
maximale de grains friables ou altérés égale à 5%).
Elle doit satisfaire aux spécifications de la norme NF XP P 18-
303 pour le béton dit "de type A" et à celles du fascicule 65,
article 24.2.3 du CCTG.
Eau de gâchage pour Elle doit contenir par litre : Au gré du Représentant du
Analyse chimique NF XP P 18-303
bétons hydrauliques - moins de 2 grammes de matière en suspension maître d’œuvre
- moins de 2 grammes de sels dissous
Sa température doit en outre être inférieure à trente-cinq (35)
degrés Celsius au moment de son utilisation.
Section VII. Spécifications des travaux 189

QUALITE - PREPARATION DES MATERIAUX


NATURE DES ESSAIS
MATÉRIAU RÉSULTATS EXIGES NOMBRE D’ESSAIS
NOM PROCESSUS
AGREMENT :
L’incorporation en usine de tout adjuvant dans les liants est interdite.
- L’emploi éventuel d’adjuvant pour la confection des bétons est soumis à l’agrément du Représentant du maître
d’œuvre et conforme à la norme NF EN 934.
- Si l’adjuvant a fait l’objet d’un agrément par la commission constituée par le Ministère français de l’Équipement et
du logement (COPLA), ou par toute autre Commission analogue, l’Entrepreneur doit joindre à sa demande le texte de
l’agrément.
- Dans tous les cas s’il s’agit d’adjuvant non agréé, et dans le cas où la température de mise en place du béton risque
d’avoisiner ou de dépasser trente (30) degrés Celsius, s’il s’agit d’adjuvant agréé, on effectue les mesures
mentionnées aux articles 4.1 et 4.5 de la circulation n°6 du 31 janvier 1968 du Ministère français de l’Équipement et
Adjuvant pour du Logement.
bétons hydrauliques - Pour cela on effectue les épreuves d’étude du béton décrites dans le présent CCTP pour les quatre (4) bétons
suivants :
− Béton sans adjuvant,
− Béton normalement dosé en adjuvant (conformément aux prescriptions du fabricant),
− Béton sur-dosé en adjuvant,
− Béton sous-dosé en adjuvant.
Les taux de surdosage et sous dosages sont soumis à l’agrément du Représentant du maître d’œuvre.
RECEPTION :
Toute livraison d’adjuvants sur chantier donne lieu à la présentation d’un certificat d’origine indiquant la date limite au-delà
de laquelle ces produits doivent être mis au rebut.
Le produit de cure pour béton est soumis par l’Entrepreneur à l’agrément du Représentant du maître d’œuvre et doit être
conforme à la norme NF P 18-370.
Son application doit être conforme à l’article 36.6.3 du fascicule 65 du CCTG.
Il doit répondre aux spécifications d’efficacité suivantes :
Produit de cure - produit compatible avec les revêtements susceptibles d’être placés sur le béton,
- coefficient de protection du béton frais : ≥ 90% à 6 h, = 85% à 24 h et > 65% à 48 heures,
- temps de séchage :< 8 heures,
- insolubilité dans l’eau,
- teinte différente de celle du béton.
Section VII. Spécifications des travaux 190

QUALITE - PREPARATION DES MATERIAUX


NATURE DES ESSAIS
MATÉRIAU RÉSULTATS EXIGES NOMBRE D’ESSAIS
NOM PROCESSUS
Les bordures préfabriquées sont en béton C20/25 ; la longueur de chaque élément est de 1 m en alignement droit, de 0,50 m en
courbe de rayon inférieur à 20 m, et de 0,33 m en courbe de rayon inférieur à 2m.
Bordures et éléments Les essais sont réalisés conformément aux prescriptions de l’article 6 paragraphe 2.3 de l’additif au fascicule 31 du CCTG. Au gré du Représentant du
préfabriqués Tolérance : maître d’œuvre
- Sur les dimensions transversales de chaque élément  5%
- Sur la longueur de chaque élément  1 cm.
AGREMENT :
Le titre I du fascicule 4 du CCTG est applicable.
Il est précisé que :
• parmi les aciers à haute adhérence, seuls les aciers de la nuance Fe E 500 ayant fait l’objet d’une fiche d’identification peuvent être utilisés et conformes
à la norme NF A 35-016;
• parmi les ronds lisses, seuls ceux de la nuance Fe E 24 sont utilisés et conformes aux normes NF A 35-015 et NF A 35-019-2.
FAÇONNAGE :
Aciers pour béton Le pliage des barres à haute adhérence doit être effectué sur mandrins.
armé Le soudage des barres est interdit.
STOCKAGE :
Les armatures doivent être exemptes de saleté, terre, huile, peinture et rouille, et ne doivent pas être déformées, tordues ou indûment pliées.
Le stockage doit se faire sur une planche de 0,3 m au minimum au-dessus du sol, à l’abri de la pluie.
Les différents lots d’acier doivent être nettement séparés et stockés en fonction de leur section.
LIVRAISON :
Les barres doivent être livrées en fardeaux homogènes.
Chaque livraison doit être accompagnée d’un certificat d’origine et de la qualification de la part du fabriquant.
Provenant de roches dures, propres et non altérées (LA < 30)
Épaisseur 10 cm Queue pour massif: 20 cm
Pour maçonnerie
Matériaux pour Queue pour parement : 30 cm
En parement Au gré du Représentant du
assainissement NF P 18-573 Pas de saillie ni flache : > 3 cm
Pour gabion maître d’œuvre
Moellons d > 10 cm
Pour enrochement
Poids> 50 kg
d > 20 cm
Section VII. Spécifications des travaux 191

QUALITE - PREPARATION DES MATERIAUX


NATURE DES ESSAIS
MATÉRIAU RÉSULTATS EXIGES NOMBRE D’ESSAIS
NOM PROCESSUS
En grillage galvanisé
Tous les 100 à 200 gabions :
Cage Forme parallélépipède rectangle
Contrôle sur 5 cages :
Poids 14 kg/m³ ( 5%) - de la dimension
Hexagonale et à double torsion - du poids
Gabions Maille
Dimension : 100 x 120 mm ( 5%) - du diamètre du fil
Galvanisation très riche sur recuit - de la dimension de la
Fil Diamètre : 3 mm ( 0,08 mm) maille
- de la qualité des fils
Poids : 5% du poids de gabion
Produits homologués par l’Association pour la
Certification et la Qualification des équipements de la Durée de vie1 000 000 passages de roues
Route (ASCQUER).
Signalisation Classe R3 pour la visibilité la nuit Au gré du Représentant du
Fiches techniques produits et décision d’admission
horizontale Classe S2 pour l’adhérence maître d’œuvre
requises
Produits aux Norme NF 058 révision 13 (signalisation Classe Q2 pour la visibilité de jour
horizontale) et NF EN 1436 (NF2)
Produits homologués par l’Administration française et le Fournisseur agréé par le Représentant du maître d’œuvre.
Les panneaux en acier galvanisé sont rétro-réfléchissants de classe 2 et conformes à la réglementation française.
Signalisation Au gré du Représentant du
Les panneaux de direction et de localisation sont munis d’un film anti-graffiti.
Verticale maître d’œuvre
Ils sont de la gamme dite normale.
Les supports de panneaux sont métalliques de section U.
Qualité des Les produits utilisés doivent être homologués en application de l’Instruction Interministérielle du 30 octobre 1973
Au gré du Représentant du
peintures pour Les récipients contenant les produits en stock ou prêts à l’emploi doivent porter en plus de leur dénomination, leur numéro maître d’œuvre
marquage au sol d’homologation, la date de fabrication et le temps limite de conservation sans brassage.
Section VII. Spécifications des Travaux 192

CHAPITRE III - MODE D'EXECUTION DES TRAVAUX


ARTICLE 3.1. PROGRAMME D'EXECUTION DES TRAVAUX —DOCUMENTS

3.1.1. DOCUMENTS FOURNIS PAR L'ENTREPRENEUR AVANT TOUS TRAVAUX

Dans un délai maximal de trente (30) jours à dater de l'Ordre de Service de commencer les travaux,
l'Entrepreneur devra fournir au Maître d’œuvre :
- l'organigramme de la direction du chantier et du personnel de maîtrise avec les noms, qualifications et
fonctions des divers agents ;
- le PGES Chantier (Plan de Gestion Environnement et Social chantier) ;
- le PAE (Plan d’Assurance Environnement)
- le PPGD (Plan Particulier de Gestion et d’élimination des Déchets)
- le PPSPS (Plan Particulier de Sécurité et de Protection de la Santé)
- le PAQ (Plan d’Assurance Qualité)
- Plan de gestion des plaintes
- Plan de prévention et de prise en charge contre la COVID-19
- le programme initial détaillé d'exécution des travaux, traduit sous forme de planning à barres afin de
faciliter sa tenue à jour et son utilisation, par mois et par nature d’ouvrage ; ce programme prévisionnel
comportera notamment toutes les indications relatives :
• aux installations de chantier ;
• aux dispositions prises relativement à la circulation,
• à l'ensemble des travaux de terrassements, avec indication des moyens en personnel et en
équipement utilisés, des mouvements de terre et des gisements de matériaux ou des sites de
dépôt,
• à l'ensemble des travaux de chaussées avec indication des gisements de matériaux naturels
sélectionnés, des modalités de livraison, de réception, de reprise et de stockage éventuel,
- les plans d’exécution de tous les ouvrages à exécuter suivant le programme ci-dessus ;
Il précisera également :
• les dispositions, méthodes et modes d'exécution que l'Entrepreneur se propose d'adopter pour
la réalisation des travaux,
• l'organisation des moyens et des procédures dans le temps et le phasage entre les travaux ;
• les modifications éventuelles à apporter aux réseaux existants tels que l’électricité, le
téléphone, l’eau potable, l’assainissement, le drainage, ainsi que les dates auxquelles ces
travaux devront être effectués pour respecter le délai global d'exécution du marché,
• les cadences d'exécution,
• les ouvrages ou parties d'ouvrages pour lesquels il peut être prévu un travail à plusieurs postes
et les durées correspondantes
• l'évolution des effectifs sur le chantier,
• le programme de mobilisation et de démobilisation du gros matériel de construction,
L'Entrepreneur devra en outre soumettre au Maître d’œuvre, au début des travaux et chaque fois que celui-ci
en fait la demande, un programme détaillé prenant la semaine pour unité de temps (ou des programmes
trimestriels détaillés) par ouvrage ou nature de travaux comportant notamment :
- les tâches à accomplir,
- les cadences correspondantes,
- le principal matériel de construction à utiliser,
- les effectifs du personnel à employer,
- les approvisionnements nécessaires.
Toute modification des installations ou du matériel de construction ou des programmes d'exécution des travaux
sera soumise à l'appréciation du Maître d’œuvre.
Le Maître d’œuvre dispose d'un délai de quinze (15) jours pour présenter ses observations sur les programmes
qui lui sont soumis par l'Entrepreneur.
Le démarrage effectif des travaux sera subordonné à la présentation du planning détaillé au Maître d’œuvre,
sans qu'il puisse y avoir d'incidence sur la date d'achèvement prévue pour l'ensemble des travaux ni pour des
éventuelles dates d'achèvement partiel des travaux.
Section VII. Spécifications des Travaux 193

3.1.2. EN COURS D'EXECUTION DES TRAVAUX

L'Entrepreneur établira, d'après les pièces contractuelles, les documents nécessaires à la réalisation des
ouvrages tels que les plans d'exécution, les notes de calculs, les études de détails, les programmes d'exécution
et les plannings actualisés toutes les fois que de besoins.
A cet effet, l'Entrepreneur fait sur place tous les relevés nécessaires et demeure responsable des conséquences
de toutes erreurs de mesure. Il doit, suivant le cas, établir, vérifier ou compléter les calculs de stabilité et de
résistance.
Les plans d'exécution sont cotés et doivent nettement distinguer les diverses natures d'ouvrage et les qualités
des matériaux à mettre en œuvre.
Ils doivent définir complètement, en conformité avec les spécifications techniques figurant au marché, les
formes des ouvrages, la nature des parements, les formes des pièces dans tous les éléments et assemblages, les
armatures et leur disposition.
Les plans, notes de calculs, études de détails et autres documents établis par les soins ou à la diligence de
l'Entrepreneur sont soumis, en cinq (5) exemplaires, au visa du Maître d’œuvre, celui-ci pouvant demander
également la présentation des avant-métrés.
Le Maître d’œuvre dispose d'un délai de quinze (15) jours pour viser chaque plan ou faire connaître les
modifications à y apporter.
Au-delà de ce délai, le plan sera considéré comme approuvé.
L'Entrepreneur ne peut commencer l'exécution d'un ouvrage qu'après avoir reçu le visa du Maître d’œuvre sur
les documents nécessaires à cette exécution.
Le visa ou l'absence de visa ne peut en aucun cas engager la responsabilité du Maître d’œuvre. Le visa ne peut
en aucun cas dégager l'Entrepreneur de sa responsabilité au titre du marché.

3.1.3. A LA FIN DES TRAVAUX

L'Entrepreneur doit constituer au cours de l'avancement des travaux un dossier complet des dessins
d'exécution.
Les plans, y compris ceux fournis par l'Entrepreneur, seront aussi nombreux et détaillés que nécessaires pour
fournir des détails complets des ouvrages totalement ou partiellement réalisés.
Pour les travaux de fondation des ouvrages, l'Entrepreneur doit fournir les dessins d'exécution correspondants
aux travaux effectivement exécutés.
Dans un délai d’un (1) mois après la réception provisoire, l'Entrepreneur doit remettre au Maître d’œuvre :
- version provisoire : trois (03) collections complètes de tous les documents établis par lui, mis à jour et
rendus conformes à l'exécution,
- version définitive (après validation du Maître d’œuvre) dix (10) collections complètes de tous les
documents établis par lui, mis à jour et rendus conformes à l'exécution + trois (03) supports numériques
(contenant les versions numériques reproductibles) de ces documents aux formats de fichiers courants
(Word, Excel, PDF, DWG, DXF, etc.).

3.1.4. INSTALLATIONS PROPRES AU CHANTIER

Les installations de chantier comprennent notamment les bureaux de l'Entreprise, les hangars, les magasins,
les ateliers, les logements et installations sanitaires nécessaires à la vie et au travail de l'ensemble du personnel
de l'Entreprise.
Le plan complet de ces installations, avec l'indication des parcs de stationnement du matériel, de l'aire de
stockage des matériaux devra être fourni au Maître d’œuvre pour visa. Celui-ci dispose d'un délai de quinze
(15) jours suivant la remise du plan complet de ces installations pour présenter ses observations.
Ce n'est qu'après visa du Maître d’œuvre que l'Entrepreneur pourra entreprendre les travaux d'installation.
L’Entrepreneur règlera directement aux Concessionnaires et Administrations intéressés les dépenses à sa
charge entière (redevances de toutes natures, frais relatifs à la construction, hors de l’emprise de la route, de
ses installations de chantier, de poteaux, canalisations, conduites, etc. dont il aura besoin).
Les emplacements nécessaires aux installations de chantier, au stationnement du matériel, au stockage des
matériaux, seront remis gratuitement par l’Administration à la disposition de l’Entrepreneur, pour autant qu’il
existe sur les lieux des terrains libres, dont l’Administration pourra disposer.
Section VII. Spécifications des Travaux 194

En cas de déplacement des installations en cours de chantier, l'Entrepreneur devra soumettre au Maître d’œuvre
le projet détaillé de ses nouvelles installations de chantier, quinze (15) jours avant la date prévue pour
l'utilisation effective des terrains.
De façon générale, le chantier doit être tenu propre et en bon ordre et les installations, de même que les travaux,
ne doivent pas provoquer de gênes exagérées aux riverains, ni perturber les conditions de drainage des zones
avoisinantes du chantier.
L'Entrepreneur prendra les dispositions voulues pour ne pas laisser le matériel et les matériaux éparpillés.
A l'issue des travaux, l'Entrepreneur est tenu d'enlever toutes ses installations et constructions provisoires et
de remettre le site en état.

3.1.5. PLANS D'EXÉCUTION, DESSINS ET CALCULS

3.1.5.1. Généralités
L'Entrepreneur sera tenu d'établir à ses frais et de soumettre au Maître d’œuvre les différents plans d'exécution,
avec métrés et toutes justifications, avant tout commencement des travaux correspondants.
Ces plans seront fournis en cinq (5) exemplaires.
L'Entrepreneur devra prendre toutes dispositions pour présenter ces plans en temps voulu pour assurer la
continuité des travaux, étant entendu que le Maître d’œuvre disposera d'un délai de quinze (15) jours pour viser
chaque plan ou faire connaître les modifications à y apporter.
Les visas donnés par le Maître d’œuvre ne diminuent en rien la responsabilité de l'Entrepreneur. Les plans
d'exécution seront établis pour chacun des postes de travaux ci-dessous :
- Terrassements,
- voiries,
- Ouvrages d'assainissement,
- Eclairage public
- Adduction d’eau potable
- Bâtiments
- Aménagements de plateforme.
Les plans d'exécution pourront être établis pour l'ensemble des travaux.
Après exécution des travaux, l'Entrepreneur fournira au Maître d’œuvre les plans définitifs conformes à
l'exécution et ce, dans les conditions définies à l'article 1.3 du présent chapitre.
3.1.5.2. Levés avant l'exécution des terrassements
L'Entrepreneur devra procéder à l'implantation du tracé à partir de l'implantation parallèle existante et des
indications des plans.
L'Entrepreneur procédera aux opérations de levés topographiques, d'établissement des profils en long et en
travers et des métrés correspondants pour l'ensemble des sections.
Les profils en travers seront levés contradictoirement avant décapage de la terre végétale. Ils ne seront réajustés
contradictoirement après décapage que dans la mesure où des décapages supplémentaires auront été ordonnés
par le Maître d’œuvre sur certains tronçons.
L'Entrepreneur remettra au Maître d’œuvre un exemplaire des cubatures et du projet initial, éventuellement
corrigé, s'il y a lieu, par ses soins, et accompagné du diagramme des mouvements de terre.
Après visa du Maître d’œuvre sur les corrections, six (6) exemplaires lui seront remis dans un délai maximal
d'un (1) mois et deux (2) seront retournés à l'Entrepreneur après visa du Maître d’œuvre.
3.1.5.3. Plans d'exécution des ouvrages de drainage
Les plans d'exécution des ouvrages de drainage comprendront :
- Les plans d'exécution d'ouvrages courants, pour lesquels l'Entrepreneur fournira les dessins types et un
tableau des cotes indiquant par ouvrage toutes dimensions nécessaires à son adaptation au terrain ;
- Les plans d'exécution d'ouvrages nécessitant des aménagements spécifiques en fondation ou aux
extrémités ; les projets correspondants seront établis pour chacun des ouvrages.
Tous les plans d'exécution seront accompagnés des métrés correspondants.
ARTICLE 3.2. MODIFICATIONS EVENTUELLEMENT APPORTEES AUX PLANS
D'EXECUTION DES TERRASSEMENTS
En fonction des résultats de contrôle durant les terrassements, le Maître d’œuvre pourra prescrire à
l'Entrepreneur certaines modifications de la ligne des terrassements.
Cinq (5) exemplaires du projet modifié seront fournis au Maître d’œuvre, lequel en retournera deux (2) avec
corrections éventuelles à apporter après visa.
Section VII. Spécifications des Travaux 195

ARTICLE 3.3. EXECUTION DES TRAVAUX

3.3.1. ENGINS ET MATERIELS

L’Entrepreneur est tenu de remettre la liste des engins et matériels qu’il se propose d’utiliser pour l’exécution
des travaux.
Le Représentant du Maître d’œuvre pourra empêcher l’exécution de certains travaux s’il juge que le matériel
prévu par l’Entrepreneur n’est pas suffisant ou mal adapté à ces travaux.
Le Représentant du Maître d’œuvre pourra exiger le remplacement de tout engin ou matériel qui ne satisferait
pas à la parfaite exécution des travaux objet du présent Marché.
L’Entrepreneur ne pourra prétendre à aucune indemnité s’il devait, en application du présent article, remplacer
un engin ou un matériel quelconque, même si ledit engin ou matériel figurait sur la liste jointe à son offre.
L’Entrepreneur fournira à la fin de chaque mois la liste des matériels utilisés en précisant les périodes
d’entretien et de réparation ou de non utilisation de chacun de ces matériels.

3.3.2. RESSOURCES EN EAU POUR LES TRAVAUX

3.3.2.1. GENERALITES
Dans un délai de quinze (15) jours à compter de la date de notification du marché, l’Entrepreneur fournira au
Représentant du Maître d’œuvre une étude détaillée pour l’approvisionnement en eau.
3.3.2.2. EAUX DE CHANTIER
La création de points d’eau pour l’approvisionnement du chantier pendant les travaux est à la charge et sous
la responsabilité de l’Entrepreneur. Tous les frais d’étude, d’exécution de barrages seuils en terre et de forages,
d’équipement, de pompage et de transport sont compris dans les prix unitaires.
L’Entrepreneur soumettra à l’approbation du Représentant du Maître d’œuvre son projet d’approvisionnement
en eau du chantier.
Pour les barrages en terre, à la fin des travaux l’Entrepreneur devra convenablement nettoyer tous les
terrassements effectués.

3.3.3. TRAVAUX PREPARATOIRES

3.3.3.1. EXPLOITATION DU RESEAU ROUTIER


a. Sujétions d'exploitation du réseau routier
L'Entrepreneur ne pourra se prévaloir, ni pour éluder les obligations de son marché, ni pour élever une
réclamation, des sujétions qui résulteront du maintien de la circulation qu'il doit assurer à ses frais en toutes
circonstances sur les voies existantes que coupent ou empruntent les voies neuves.
i. Organisation de la circulation provisoire
L'Entrepreneur doit, à ses propres frais, exécuter et entretenir sur le chantier et aux abords du chantier une
signalisation routière, un éclairage, des feux, et éventuellement des panneaux réfléchissants, des barrières et
autres dispositifs destinés à diriger et régler la circulation publique.
ii. Organisation de la circulation à voie unique
Il est notamment indiqué à l'Entrepreneur que, s'il désire réaliser les travaux en fermant la voie par moitié, il
devra obtenir une autorisation préalable du Maître d’œuvre qui portera une attention particulière à la largeur
disponible pour la circulation et à la longueur de voie unique.
L'Entrepreneur doit réaliser ses travaux de façon à occasionner le minimum d'obstacles, de gêne et de retard à
la circulation publique et il est responsable de la mise en place d'une organisation adéquate de la circulation
empruntant ces tronçons à voie unique.
L'Entrepreneur doit réaliser à ses frais toutes les déviations nécessaires au maintien sans interruption de la
circulation publique. Il devra notamment les entretenir à ses frais et voire les remettre, si nécessaire, en état
après chaque pluie et chaque crue.
En cas de carence de l'Entrepreneur, en particulier s'il n'assurait pas le maintien de la circulation ou en cas de
danger, le Maître d’œuvre se réserve le droit, sans mise en demeure préalable et aux frais de l'Entrepreneur, de
prendre toutes mesures utiles, sans que pour autant cette intervention ne dégage la responsabilité de
l'Entrepreneur.
Section VII. Spécifications des Travaux 196

b. Sujétion résultant de la protection des ouvrages existants


i. Protection des ouvrages existants
L'Entrepreneur protégera les installations existantes de toute sorte contre tout dommage ou interruption de
service, pouvant résulter du fait de ses opérations de transport ou de celles d'un quelconque de ses sous-
traitants.
ii. Dispositions particulières relatives à la protection des voies
L'Entrepreneur devra prendre toutes dispositions pour que ses engins chenillés ne dégradent pas les voies
existantes. Il devra les transporter sur remorques ou recouvrir de platelage les voies empruntées.
L'Entrepreneur aura à sa charge l'entretien courant des voies empruntées, sous réserve de l'approbation des
itinéraires par l'Administration.
iii. Précautions à prendre au voisinage des câbles et canalisations
Au cas où le personnel ou les engins de l'Entreprise causeraient un dommage à ces canalisations ou câbles, les
travaux de réparation seront exécutés aux frais de l'Entrepreneur.
3.3.3.2. SIGNALISATION DU CHANTIER
La signalisation à l'usage du public doit être conforme aux instructions réglementaires en la matière ; elle est
réalisée, sous le contrôle du Maître d’œuvre, par l'Entrepreneur, ce dernier ayant à sa charge l'ensemble de la
signalisation et notamment la fourniture et la mise en place des panneaux et des dispositifs de signalisation.
Avant la tombée de la nuit, les installations des chantiers et les voies circulées seront éclairées au moyen de
lanternes, d'une intensité lumineuse suffisante pour assurer en toute sécurité la circulation terrestre.
Tous les frais entraînés par la signalisation propre au chantier sont à la charge de l'Entrepreneur. Celui-ci
restera seul et entièrement responsable de tous les accidents ou dommages causés aux tiers, au cours de
l'exclusion des travaux, par le fait de son matériel ou d'erreurs ou d'omissions concernant la signalisation.
Les diverses installations de chantiers devront, si le Maître d’œuvre l'estime nécessaire, être matériellement
délimitées par des lignes de fil de fer placées sur des poteaux en bois ou métalliques ; les frais correspondants
étant à la charge exclusive de l'Entrepreneur, les prix unitaires du marché doivent tenir compte de cette
disposition.
3.3.3.3. Sujétions résultant de l'exécution simultanée d'autres travaux
L'Entrepreneur ne pourra en aucun cas se prévaloir, ni pour éluder les obligations de son marché, ni pour élever
une réclamation, des sujétions qui lui seraient éventuellement occasionnées par les travaux que
l'Administration ou toute autre Entreprise pourrait faire exécuter sur le chantier.
3.3.3.4. TRAVAUX TOPOGRAPHIQUES ET IMPLANTATION DE DETAILS
Piquetage de base
Les travaux topographiques à réaliser par l’Entrepreneur, sous contrôle du Représentant du Maître d’œuvre,
comportent :
• le piquetage général de l’axe des voies à partir des repères d’implantation posés par le Maître d’œuvre
et désignés sur les plans d’implantation du dossier technique,
• le piquetage spécial au niveau des ouvrages à réaliser. Ce piquetage sera établi et arrêté dans les mêmes
conditions que le piquetage général. Toutefois les levés s’effectueront en coordonnées cartésiennes (x,
y, z).
La distance entre deux points matérialisés consécutifs sur l’axe du tracé ne doit pas excéder 20 mètres
(généralement 10 mètres).
Dans le cadre du piquetage complémentaire, le piquetage de l’axe sera remplacé par le piquetage d’une ligne
située en plan à une distance fixe de l’axe et hors de l’emprise des travaux.
Le piquetage général et le piquetage spécial agréés par le Représentant du Maître d’œuvre feront l’objet de
procès-verbaux contradictoires.
En application de l’article 18 du fascicule 1 du CPC, à défaut d’observation de l’Entrepreneur dans les vingt
(20) jours qui suivent la notification du procès-verbal de piquetage, ou avant le début des travaux, les
indications fournies par les plans du dossier du Maître d’œuvre concernant le relief de la route existante seront
considérées comme arrêtées définitivement d’accord partie.
3.3.3.5. NETTOYAGE, CURAGE, DEBROUSSAILLEMENT ET ABATTAGE D’ARBRES
L’Entrepreneur prendra le terrain dans l’état où il se trouve. Il sera tenu de débarrasser l’emprise définie par le
Représentant du Maître d’œuvre de tous les arbres identifiés quelle que soit leur circonférence, des souches,
des broussailles, des racines et de toutes autres végétations et détritus et l’enlèvement de clôtures en bois ou
banco, de haie. Cette emprise est définie par les limites du lotissement. A l’intérieur de cette emprise seule la
ou les surfaces dotées de végétation (herbes et/ou arbres) sont à considérer après accord du Représentant du
Maître d’œuvre.
Section VII. Spécifications des Travaux 197

Lors du débroussaillement, l’Entrepreneur sera tenu, quinze (15) jours avant d’entamer les travaux, d’informer
les chefs des différents quartiers concernés, de la date du début des travaux et de la possibilité pour eux de
récupérer les bois et les matériaux enlevés n’appartenant pas à des particuliers.
Les abattages d’arbres seront strictement limités aux arbres acceptés par le Représentant du Maître d’œuvre
dans le cadre du plan d’abattage proposé par l’Entrepreneur. Sur demande du Représentant du Maître d’œuvre,
l’Entrepreneur procédera à leur élagage. Les troncs et les principales branches des arbres abattus seront
tronçonnés par l’Entrepreneur.
Après récupération par les populations riveraines des matériaux réutilisables, l’Entrepreneur devra enlever les
débris végétaux et les évacuer en un lieu de dépôt agréé par le Représentant du Maître d’œuvre, soit afin d’être
compostés, soit brûlés sur une aire spécialement aménagée à cet effet, afin d’éviter tout risque de feu de
brousse, pendant cette opération l’Entrepreneur doit disposer d’une citerne de 10.000 litres et d’une pompe
d’arrosage pour pallier cette éventualité de propagation du feu.
Si les arbres enlevés appartiennent à la collectivité, ils seront remis au Représentant du Maître d’œuvre et
l’Entrepreneur se conformera aux règles de celui-ci. Si les arbres appartiennent à des particuliers, ils leur seront
remis. Tous les débris non attribués seront évacués en des lieux de dépôts agréés par le Représentant du Maître
d’œuvre. Tout brûlis sur place est strictement interdit.
Les trous formés par l’enlèvement des souches et des racines doivent être rebouchés par l’Entrepreneur, à
l’aide de matériaux utilisables pour les remblais. Ces matériaux de remblais seront soigneusement compactés
selon les spécifications relatives à la couche à laquelle ils appartiennent.
L’Entrepreneur prendra toutes les précautions utiles pour ne causer aucun dommage aux riverains, aux
conduites d’eau, aux lignes téléphoniques ou électriques, aux supports des lignes elles-mêmes. Le
dédommagement des riverains et les frais de remise en état des lignes et poteaux sont à la charge de
l’Entrepreneur.
L’Entrepreneur devra veiller à la conservation des piquets et repères d’implantation situés dans la bande à
nettoyer et à ses abords, en évitant qu’ils soient détruits ou déplacés par la chute des arbres ou par le passage
des engins mécaniques. Ces repères seront dégagés au préalable à la main de toute végétation dans un rayon
de dix (10) mètres environ, et nettement balisées de façon à être perceptibles aux conducteurs des éventuels
engins de débroussaillement et déboisement. Si l’un des piquets ou repères venait à disparaître ou à être
déplacé, il serait rétabli par les soins de l’Entrepreneur ou à ses frais, à partir des repères de sommets de la
polygonale restant en place.
3.3.3.6. DECAPAGE DE LA TERRE VEGETALE
Avant les travaux de terrassement des accotements, l’Entrepreneur devra exécuter si besoin est un décapage
de la terre végétale. Cette prestation ne devra pas être entreprise trop tôt avant le démarrage des travaux de
terrassements proprement dits (le délai le plus court est en général le meilleur afin d’éviter des risques d’érosion
et de modification de l’état hydrique des matériaux sous-jacent). L’enlèvement s’effectue sur la largeur
délimitée par les entrées en terre des élargissements nécessaires, sauf aux endroits précisés par le Représentant
du Maître d’œuvre. Le décapage sur l’emprise des emprunts de matériaux est compris dans le prix de mise en
œuvre de ces matériaux.
Il procèdera à l’enlèvement de la couche superficielle de terre végétale sur la totalité de son épaisseur soit en
moyenne 20 cm d’épaisseur et sa mise en dépôt (stockage en tas de hauteur inférieure à 2 m) provisoire ou
définitif, compte tenu des besoins résultant de la réutilisation ultérieure lors des opérations de remise en état
ou de végétalisation des talus, en des emplacements agréés par le Représentant du Maître d’œuvre.
Le Représentant du Maître d’œuvre confirmera les emplacements exacts avant tout début d’exécution. Il pourra
demander un décapage complémentaire au vu des résultats des premiers travaux de décapage.
Les matériaux mis en dépôt ne devront pas entraver l’écoulement normal des eaux et être régalés.
3.3.3.7. ABATTAGE ET ESSOUCHAGE DES ARBRES
L'Entrepreneur procédera également à l'abattage et à l'essouchage des arbres existants qui seront classés pour
des questions de règlement en trois catégories, sauf en ce qui concerne les palmiers et cocotiers, dont la
rémunération est comprise dans le prix de débroussement (arbres dont la circonférence mesurée à l,50 mètre
du sol est supérieure à 1,5 mètre).
L'abattage des arbres comprend également l'essouchage, l'enlèvement de toutes les racines et produits végétaux
de toutes sortes, le remblaiement des trous formés par l'enlèvement des souches et des grosses racines.
Les produits de l'abattage et de l'essouchage seront évacués hors de l'emprise et mis en dépôt en des lieux
agréés par le Maître d’œuvre.
Section VII. Spécifications des Travaux 198

Dans les mêmes conditions, l'Entrepreneur sera tenu d'abattre des arbres morts de grandes dimensions situés
au-delà de l'emprise et qui risqueraient, en tombant, de couper ou d'obstruer la circulation. Les abattages
complémentaires seront soumis préalablement à l'accord du Maître d’œuvre.
3.3.3.8. DEMOLITION DES OUVRAGES EXISTANTS
Les ouvrages existants affectés par les travaux seront démolis sur ordre du Maître d’œuvre.
Tous les matériaux de récupération seront placés au-dessus du niveau des plus hautes eaux sur les aires
désignées par le Maître d’œuvre. Ils resteront propriété de l'Administration.
Le Maître d’œuvre pourra éventuellement prescrire à l'Entrepreneur de transporter les matériaux récupérés
jusqu'à l'Administration.
L'usage d'explosifs ou toute opération de démolition risquant d'endommager le nouvel ouvrage sera prohibé.
Les tranchées et puits nécessités par la démolition seront remblayés.

3.3.4. TERRASSEMENTS GENERAUX

3.3.4.1. EXECUTION DES DEBLAIS


Les dispositions suivantes s’appliquent à l’exécution des déblais.
Le dressage et la régularisation des talus en déblai conformément au profil en travers type approprié font partie
des sujétions attachées à l’exécution des travaux de déblai de différentes natures.
En cas de déblayage excessif, seulement les cubatures dérivant de l’application du profil type seront prises en
compte. Si le Représentant du Maître d’œuvre impose de respecter le profil théorique après avoir constaté une
excavation excessive, l’Entrepreneur sera amené à rapporter des matériaux pour la mise en profil selon les
prescriptions relatives aux remblais, cette opération s’effectuera sans rémunération.
Le fond de la fouille de déblai sera compacté avant la mise au profil prévue.
Si le matériau en place ne possède pas une densité sèche en place suffisante, il faudra remplacer ces derniers
suivant les instructions du Représentant du Maître d’œuvre.
Les processus de réception des fonds de déblais, les essais et les résultats exigés sont récapitulés dans le tableau
présenté en fin du présent chapitre 3.
3.3.4.1.1. Déblais en dépôt
Tous les matériaux de terrassement non utilisables du fait de leur nature défectueuse seront mis en dépôt à des
endroits agréés par le Représentant du Maître d’œuvre.
La mise en dépôt sur les bords de la voie et dans les zones qui n’ont pas reçu l’approbation du Représentant
du Maître d’œuvre est absolument interdite.
L’Entrepreneur devra préparer et soumettre à l’agrément du Représentant du Maître d’œuvre un plan de
protection de l’environnement du site pour chaque zone de dépôt. Ce plan précisera les mesures prévues pour
remettre en état le site à la fin des travaux.
L’aménagement et l’entretien des zones de dépôts sont à la charge de l’Entrepreneur. Les prescriptions
suivantes sont à prévoir en complément de celles déjà prévues :
• les dépôts seront organisés de façon à assurer l’écoulement normal des eaux sans que cela entraîne une
modification du drainage naturel ou une érosion des dépôts ou des zones voisines ou l’apport sur celle-
ci de sédiments issus des dépôts, ou gêner les travaux champêtres,
• en fin d’utilisation de la zone de dépôt, un réaménagement de la zone sera effectué, en accord avec le
Représentant du Maître d’œuvre. Ces travaux de remise en état comprendront, entre autres, le
remodelage du terrain, l’installation d’ouvrages de drainage appropriés pour réduire l’accumulation
des eaux, le replacement de la terre végétale et la végétalisation des pentes pour réduire l’érosion.

3.3.4.1.2. Déblais utilisés en remblais

Les déblais seront réutilisés en remblais avec l’accord du Représentant du Maître d’œuvre si leur qualité le
permet.

3.3.4.2. PREPARATION DU TERRAIN SOUS LES REMBLAIS


Outre le débroussaillement avec ou sans essouchement, le décapage de la terre végétale, et le déblai des terrains
de mauvaise qualité, la préparation du terrain sous les remblais comprend :
- le remblaiement soigné des fouilles résultant des essouchements,
- le nivellement du terrain de façon à permettre le passage des engins de compactage,
Section VII. Spécifications des Travaux 199

- le compactage sera conduit de façon à obtenir une densité sèche conforme aux spécifications, sur
une épaisseur de vingt (20) centimètres,
- pour les terrains de pente transversale supérieure à 15%, l’exécution des redans sensiblement
horizontaux présentant une légère pente vers l’intérieur (5 à 10%). Les redans seront exécutés au
fur et à mesure de la montée du remblai en effectuant un rentrant dans le terrain naturel, sur une
hauteur au moins égale à 0,50 m. Le fond de chaque redan doit être compacté à 90% de l’OPM
avant la mise en œuvre du matériau d’apport. Les matériaux extraits des redans ne seront pas
réutilisés. Sous réserve de l’accord du Représentant du Maître d’œuvre, ces redans pourront être
remplacés par des sillons, également horizontaux, ayant au moins 0,20 mètre de profondeur
lorsque la pente sera comprise par exemple en 5% et 15%.
Le régalage en pleine largeur comme l’exécution des redans constituent des sujétions d’exécution destinées à
assurer l’homogénéité de la plateforme.
Dans tous les cas, l’Entrepreneur est tenu d’arracher toute la végétation qui pourrait repousser avant l’exécution
des phases suivantes de travaux, et d’en débarrasser le terrain à remblayer.
Ces préparations complémentaires font parties des sujétions d’exécution des remblais et ne donnent lieu ni à
une ré-estimation des volumes de déblais et de remblais mesurés au profil théorique ni à une rémunération
particulière.
3.3.4.3. EXECUTION DES REMBLAIS
La réalisation des remblais sera exécutée par la méthode des remblais excédentaires méthodiquement
compactés, telle que définie à l’article 12 du fascicule 2 du CPC. Les sur-hauteurs et sur-largeurs de remblais
effectuées par l’Entrepreneur de manière que la section finale après stabilisation des terres et talutage soit bien
celle du profil en travers théorique ne feront l’objet d’aucune rémunération supplémentaire.
Avant exécution du remblai, l’Entrepreneur procédera à la scarification de l’assise existante si nécessaire.
3.3.4.3.1. Mise en place et compactage des remblais
La mise en œuvre des matériaux de remblai sera effectuée par couches régulières successives réparties sur
toute la largeur de l’élargissement de façon à permettre simultanément un compactage par les engins de
transport et par les engins spéciaux de compactage. L’épaisseur maximale d’une couche sera déterminée en
fonction des moyens de compactage dont disposera l’Entrepreneur et après essais en début du chantier. Cette
épaisseur maximale sera déterminée pour chaque type de sol mis en remblai. L’épaisseur maximale
généralement admise pour une couche est de 30 cm pour les remblais meubles.
Lorsque le remblai à réaliser chevauche un remblai existant, ce dernier sera écrêté de manière à constituer la
base du futur remblai après avoir été expurgé de tous les matériaux, débris ou produits ne satisfaisant pas aux
prescriptions du présent CCTP.
L’écrêtement sera réalisé de telle sorte que le remblai écrêté présente une surface supérieure en contact avec
le nouveau remblai, parallèle à la plateforme à réaliser sur toute sa largeur et sur toute la longueur à remblayer,
et où l’élargissement sera scarifié de manière à assurer une liaison intime avec le matériau rapporté.
Afin de préserver la sécurité de la circulation, il est demandé à l’Entrepreneur de mettre en place une
signalisation adéquate et de régler la circulation alternée par un porteur de drapeau.

3.3.4.3.2. Compacité des remblais


Avant tout début des travaux, l’Entrepreneur devra soumettre à l’agrément du Représentant du Maître d’œuvre
les moyens de compactage qu’il compte utiliser pour l’exécution des travaux (conformité par rapport aux fiches
techniques du matériel annoncé dans le PAQ). Les travaux ne pourront commencer que lorsque l’Entrepreneur
aura amené sur le chantier les engins et les matériels de nature et en nombre agréés.
Une couche ne pourra être mise en place et compactée avant que la couche précédente n’ait été réceptionnée
après vérification de son compactage et de sa qualité. L’Entrepreneur sera tenu d’attendre le résultat des essais
de laboratoire correspondant, sinon il procédera à ses risques et périls.
Le Représentant du Maître d’œuvre s’engage à ne pas retarder l’exécution des travaux par des délais de
contrôle.
L’Entrepreneur ne pourra demander la réception d’une couche que si toutes les compacités correspondantes
sont conformes aux spécifications exigées.
Pour exécuter le compactage aux conditions optimales, l’Entrepreneur sera tenu :
- soit d’arroser les terres trop sèches,
- soit, le cas échéant et pendant la saison des pluies, d’attendre leur séchage en facilitant au besoin
celui-ci par aération après scarification.
Section VII. Spécifications des Travaux 200

Les matériaux seront portés à leur teneur en eau optimum de l’essai Proctor modifié et compactés en vue
d’obtenir sans tolérance les valeurs indiquées dans les tableaux ci-après.
3.3.4.3.3. Stabilité des remblais
Des redans seront exécutés conformément aux plans des profils en travers types afin de permettre une bonne
cohésion de la chaussée existante avec l’élargissement. L’exécution des redans sensiblement horizontaux
présente une légère pente vers l’intérieur (5 à 10%).
La largeur des redans sera en principe en fonction de la hauteur du remblai. Après décapage, le fond de forme
et les redans seront soigneusement compactés. Les matériaux d’élargissement seront alors mis en œuvre
jusqu’aux cotes à atteindre. La qualité du compactage sera particulièrement contrôlée pour permettre une bonne
homogénéisation des anciens et nouveaux matériaux et éviter des zones de faiblesses et éviter un comportement
mécanique différent entre les deux parties.
L’Entrepreneur sera considéré comme responsable de la stabilité des remblais qui ont subi des désordres ou
des mouvements du fait de négligence ou de manque de soins de sa part, ou bien du fait de phénomènes naturels
comme les orages etc. Lorsque les matériaux jugés inutilisables par le Représentant du Maître d’œuvre auront
été placés dans les remblais par l’Entrepreneur, il devra procéder à leur évacuation et à leur remplacement par
des matériaux de qualité convenable à ses frais. L’obligation pour l’Entrepreneur d’utiliser des matériaux
conformes aux prescriptions du présent Marché est permanente et le Représentant du Maître d’œuvre à pouvoir
à tout moment d’ordonner l’enlèvement de ceux qui ne le sont pas.
3.3.4.3.4. Évacuation des eaux
L’Entrepreneur est tenu de conduire les travaux, de construire et d’entretenir les ouvrages provisoires de
manière à assurer la protection des remblais contre les eaux. Il devra évacuer et remplacer, à ses frais, les
matériaux qui auraient perdu leur cohésion par suite d’un mauvais drainage du chantier. L’Entrepreneur doit
notamment maintenir en permanence une pente suffisante à la surface des remblais. Ces prestations font partie
des sujétions de bonne exécution couvertes par les prix du bordereau et aucun paiement séparé ne sera effectué
pour ces travaux.
Pendant la saison des pluies, l’exécution des remblais et des déblais se fera avec toutes les précautions requises
pour éviter les dégâts causés par les eaux (fossés de garde, déviations de cours d’eau, banquettes de protection,
fossés provisoires, divergents, saignées, etc.). Ces dispositions provisoires ne font pas l’objet d’un paiement
spécial.
En cours de travaux, la surface de terrassement sera, en fin de poste, fermée par un compactage sommaire et
présentera une pente transversale supérieure à 5%.
Une fois le remblai terminé toutes les dispositions devront être prises pour assurer un écoulement correct des
eaux de ruissellement vers les fossés. La surface des remblais sera lissée en évitant de laisser des ornières, des
flashes, etc. même à titre provisoire.
Les réparations des dégâts causés par les eaux sont à la charge intégrale de l’Entrepreneur jusqu’à la réception
définitive de l’ouvrage.

3.3.4.4. PLATEFORME DES TERRASSEMENTS


La plateforme est la partie supérieure des terrassements.
L’Entrepreneur sera tenu d’effectuer une mise en forme et un compactage complémentaire général de la partie
supérieure de l’ensemble de la plateforme, qu’elle soit en déblai ou en remblai afin de garantir la compacité
attendue.
3.3.4.5. CONTRÔLES D’EXÉCUTION DES TERRASSEMENTS
Les processus de réception des remblais et de la plateforme, les essais et les résultats exigés sont récapitulés
dans le tableau présenté en fin du présent chapitre 3.
3.3.4.6. MISE EN ŒUVRE DE GÉOTEXTILE SUR LE SOL SUPPORT
La mise en œuvre des géotextiles sera conforme aux normes en vigueur (NF G 38.060 et selon utilisation NFG
38.061, NF G 38.063) et aux recommandations établies par le Comité Français des Géotextiles et
Géomembranes.
Les géotextiles seront conditionnés en éléments facilement manutentionnables soit manuellement, soit à l’aide
d’engins de chantier courants.
Lorsqu’ils sont conditionnés en rouleaux, les géotextiles seront enroulés sur un mandrin suffisamment résistant
pour assurer la manutention de la totalité du rouleau.
Lorsqu’ils sont conditionnés sous une autre forme (palette, paquet, panneaux...), les conditions de leur
manutention seront précisées sur une fiche technique ou notice accompagnant le bon de livraison.
Section VII. Spécifications des Travaux 201

Les rouleaux de géotextiles seront stockés sur chantier sur une aire aplanie et parfaitement drainée relativement
rigide pour ne pas entraîner des déformations importantes des rouleaux. Ils devront être protégés du
rayonnement solaire. Cette protection sera assurée par une enveloppe opaque.
L’Entrepreneur s’assurera que les rouleaux de géotextiles sont stockés de manière à éviter toute imbibition
prolongée qui rendrait leur manutention moins aisée et pourrait, en cas de gel conduire à un déroulement ou à
une mise en place difficile.
Le Maître d’Ouvrage exigera en cas de stockage défectueux d’un rouleau, l’élimination des parties détériorées
ou ne pouvant plus assurer la fonction recherchée (en cas d’absence ou détérioration de la protection opaque
par exemple, les 2 ou 3 premières spires du rouleau seront éliminées).
La surface du sol destinée à recevoir le géotextile devra être aplanie et débarrassée de tous les éléments
contondants apparaissant en surface (souches, éléments rocailleux de toute nature avec arêtes vives, déchets
solides...). Lorsque le géotextile sera posé directement sur le sol naturel, la végétation herbacée pourra être
conservée à l’exception des arbres ou arbustes qui devront être sciés le plus près possible du sol.
(i) Pose
Avant exécution des travaux, l’Entrepreneur soumettra à l’acceptation du Maître d’Ouvrage un plan de pose
(calepinage) des nappes définissant la disposition relative des bandes de géotextiles, leur implantation et
orientation et leur ordre de mise en place fixant le sens de superposition en fonction du sens de déversement
des matériaux de recouvrement.
Les géotextiles seront posés manuellement par déroulement dans le cas des rouleaux ou par déploiement dans
le cas des autres formes de conditionnement (panneaux), la pose devant se faire conformément au plan de
calepinage.
Pour les géotextiles assurant un rôle de renforcement, l’orientation des nappes et leur anisotropie mécanique
devra être conforme avec la direction des sollicitations exercées sur le géotextile. Le marquage du géotextile
garantit à cet effet sa bonne utilisation.
D’une manière générale, la pose des nappes de géotextile sera réalisée avec le minimum d’avance sur la mise
en œuvre du matériau de recouvrement afin de limiter les éventuels déplacements des nappes par l’action du
vent. Des dispositions seront prises pour assurer un ancrage de chaque nappe sur le sol immédiatement après
la pose (lestage avec blocs, matériaux divers) à l’exclusion de l’épinglage qui risque de provoquer des amorces
de rupture du géotextile.
(ii) Assemblage
L’assemblage des géotextiles assurant des rôles de séparation de drainage et de filtration, se fera par
recouvrement d’une nappe sur l’autre sur une largeur minimale de 0,30 m pour un sol de portance moyenne.
A la demande du Maître d’Ouvrage, cette largeur de recouvrement pourra être augmentée en fonction de la
déformabilité du sol support, de la fonction du géotextile et de l’importance des sollicitations qu’il subit.
Pour les géotextiles assurant un rôle de renforcement, l’assemblage pourra s’effectuer par recouvrement tel
qu’indiqué ci-dessus à condition que les efforts ne s’exercent pas perpendiculairement aux bords des nappes.
Dans le cas contraire, l’assemblage sera réalisé par couture en usine ou sur chantier. Un chevauchement
minimum de 0,20 m devra être respecté pour réaliser cette couture qui ne devra pas introduire une diminution
des caractéristiques fonctionnelles du géotextile.
La couture sera réalisée conformément à la norme NF EN ISO 10321.
D’autres modes d’assemblages (agrafage, bande auto-agrippante) ne seront autorisés qu’après acceptation par
le Maître d’Ouvrage.
Toute circulation d’engins ou camions directement sur le géotextile est interdite.
Toute détérioration de nappe due au non-respect de cette prescription entraînera son enlèvement et son
remplacement, à la charge de l’Entrepreneur.
Le matériau de recouvrement sera mis en œuvre à l’avancement, les engins d’approvisionnement circulant sur
la couche mise en œuvre et dont l’épaisseur minimale sera au moins de 0,40 m.
Dans tous les cas, le sens de déversement et de réglage du matériau de recouvrement devra être en accord avec
celui de la superposition des nappes défini dans le plan de pose.
Le contrôle des prescriptions se fera conformément à la norme NF G 38.060.
Les caractéristiques des géotextiles fournis doivent être conformes aux spécifications du présent C.C.T.P.
Les rouleaux (ou autre forme de conditionnement) de géotextiles livrés sur chantier seront soumis à
l’acceptation du Maître d’Ouvrage.
Le contrôle des géotextiles livrés sur chantier comprendra :
Section VII. Spécifications des Travaux 202

- l’identification du produit : l’acceptation sera prononcée après simple vérification de la concordance


des spécifications du présent C.C.T.P. et des valeurs des caractéristiques portées sur le certificat de
qualification,
- le contrôle des caractéristiques.
Le Maître d’Ouvrage procédera au contrôle des caractéristiques des géotextiles suivant la fréquence d’essais
définie dans la note d’information du SETRA N° 33 de janvier 88.
Les essais porteront sur les vérifications des spécifications du présent C.C.T.P. Les essais seront réalisés, aux
frais de l’Entrepreneur par un laboratoire agréé accepté par le Maître d’Ouvrage.
Si les résultats des contrôles des caractéristiques ne confirment pas les valeurs annoncées par le producteur sur
la fiche technique du produit, les géotextiles seront refusés et évacués du chantier.

3.3.5. CORPS DE CHAUSSEE

3.3.5.1. GENERALITES
Les différentes couches constituant la chaussée seront exécutées suivant les prescriptions du CPC, et
notamment de ses fascicules 25, 26 et 27.
Les travaux de corps de chaussée et de revêtement comportent la mise en œuvre des éléments suivants :
▪ la mise en œuvre d’une couche de forme éventuelle en graveleux latéritique naturel,
▪ la mise en œuvre d’une couche de fondation en graveleux latéritique naturel amélioré au ciment,
▪ la mise en œuvre d’une couche de base en grave concassée 0/31.5,
▪ la mise en œuvre d’un lit de sable
▪ une couche de revêtement en pavés triefs de 13 cm d’épaisseur

3.3.5.2. PLANCHES D’ESSAIS


Le Représentant du Maître d’œuvre demandera l’exécution par l’Entrepreneur, et à ses frais, de toutes les
planches d’essais qu’il jugera nécessaires, qu’elles concernent la fondation, la base, l’amélioration au ciment,
les différents revêtements (grave bitume, béton bitumineux, enduits superficiels bicouche), tant au démarrage
du chantier qu’en cours d’exécution des travaux, pour :
• la mise au point des techniques des différentes solutions,
• un contrôle systématique des densités obtenues par l’utilisation progressive des engins de l’atelier de
compactage,
• la détermination des dosages.
Elles permettront de fixer les modalités pratiques d’utilisation de l’atelier de compactage proposé par
l’Entrepreneur, en particulier la composition de l’atelier de compactage, le nombre d’engins, l’ordre de
passage, le lestage, le nombre de passes, la vitesse de marche des engins et la pression de gonflage des
pneumatiques.
Durant ces essais, l’Entrepreneur est tenu d’effectuer toutes les modifications de méthode de travail et toutes
les vérifications qui pourraient lui être prescrites par le Représentant du Maître d’œuvre.
Le Représentant du Maître d’œuvre disposera d’un délai de sept (7) jours pour formuler ses observations ou
donner son agrément sur la proposition de mise en œuvre présentée par l’Entrepreneur.
En ce qui concerne les matériaux latéritiques ou graveleux, quelle que soit la méthode de répandage adoptée
par l’Entrepreneur, le matériau, avant compactage, devra être amené à une teneur en eau égale à celle de l’OPM
à plus 1% ou moins 2% près. Une épandeuse à eau devra donc se trouver en permanence avec l’atelier de mise
en œuvre. Ce n’est que lorsque cette condition sera satisfaite que l’opération de compactage pourra être
entreprise. Le compactage pourrait être réalisé à l’aide de compacteurs à pneus lourds (30 kN par roue au
minimum) et de rouleaux vibrants lourds (0,3 kN par centimètre de génératrice au minimum). L’engin de
compactage le mieux adapté pour les graveleux naturels est le rouleau lourd à pneus. La pression de gonflage
sera supérieure à 0,5 MPa et le poids par roue d’au moins 30 kN.
La définition et le contrôle des moyens de compactage et leur mode d’utilisation sera basée sur les résultats
d’une série de 20 mesures après le compactage en dynamique et une série de 20 mesures après le compactage
en statique.
En ce qui concerne l’amélioration au ciment, le type de compacteur devra être approprié et déterminé après
essais (comparaison entre courbes granulométriques avant et après compactage). L’usage des rouleaux à pied-
de-mouton sera exclu. Le nombre de passe à préciser sera de l’ordre de 5 à 8 pour le rouleau vibrant (M/L> 20
kg/cm) et de 15 à 20 pour le rouleau à pneus (charge > 5 T par roue avec une pression > 0,5 MPa). L’objectif
final est d’obtenir en surface ne présentant pas de plaque de glissement.
Section VII. Spécifications des Travaux 203

Après séchage de l’imprégnation, il sera vérifié qu’elle a pénétré dans la couche de base sur plus de cinq
millimètres de profondeur.
La « planche d’essai préalable » à tous travaux de revêtement devra être exécutée au moins sept (7) jours avant
le démarrage prévu des travaux de revêtement du projet. L’Entrepreneur fixera la date à sa convenance, sous
réserve d’en aviser par écrit le Représentant du Maître d’œuvre avec un préavis d’au moins quinze (15) jours.
Les essais seront réalisés en présence du Représentant du Maître d’œuvre. La longueur du tronçon d’essais
sera au minimum de 200 m. Son emplacement, obligatoirement choisi en "alignement droit" et hors d’une zone
circulée, sera soumis par l’Entrepreneur à l’agrément du Représentant du Maître d’œuvre.
Quel que soit le type d’atelier utilisé, le compacteur à pneus devra intervenir directement derrière le finisseur,
ses roues avant s’en approchant au plus près. Il faudra éviter le refroidissement des pneus et favoriser leur
réchauffement ; à cet effet, ils ne devront en aucun cas être arrosés d’eau et les compacteurs seront équipés de
jupes de protection pour éviter les échanges thermiques.
La planche d’essai aura deux objets :
1. Choix des modalités d’utilisation de l’atelier adopté et en particulier :
- plan de marche de chaque engin en vue d’assurer un nombre de passes aussi constant que possible en
tous points de la chaussée,
- vitesse de marche de chaque engin,
- pression de gonflage des pneumatiques des compacteurs qui devra être, dans tous les cas, supérieure
à 0,7 MPa.
2. Vérification des qualités exigées portant sur :
- l’épaisseur avant et après compactage,
- la compacité en place,
- la température de répandage obligatoirement supérieure à 130°C,
- la mesure de l’évolution de la teneur en liant entre la fabrication et la mise en œuvre pourra
éventuellement être demandée par le Représentant du Maître d’œuvre.
Quatre (4) méthodes au moins, de compactage seront testées et l’exécution de la bande d’essais fera l’objet
d’un procès-verbal dressé par les soins du Représentant du Maître d’œuvre.
L’Entrepreneur aura à sa charge tous les frais et sujétions en personnel, matériels, fonctionnement et autres
inhérents à la réalisation de la planche d’essais proprement dite et à la fourniture, transport et mise en œuvre
de l’enrobé bitumineux.
Quarante-huit (48) heures après l’achèvement de la planche d’essais, l’Entrepreneur procédera aux
prélèvements ci-dessous, à des emplacements choisis par le Représentant du Maître d’œuvre :
- la composition de l’enrobé sera contrôlée préalablement par des prélèvements effectués dans le
finisseur au moment de l’application,
- la vérification des compacités par carottage Ø10 (cm) associées aux mesures de gamma densimétrie.
La corrélation sera utilisée ensuite pour effectuer des contrôles non destructifs en section courante.
Ces prélèvements seront destinés aux essais suivants :
- compacités en place à quarante-huit (48 heures),
- teneur en liant à la mise en œuvre.
Dans la limite de seize (16) carottages et de huit (8) extractions par modalités de compactage, l’Entrepreneur
aura à sa charge tous les frais inhérents aux prélèvements proprement dits et aux essais correspondants.
Au-delà de cette limite, l’Administration prendra à sa charge les prélèvements et essais supplémentaires jugés
utiles par le Représentant du Maître d’œuvre.
L’Entrepreneur sera dûment convoqué par écrit pour assister ou se faire représenter aux prélèvements et essais.
En cas d’absence de sa part, aucune réclamation ou contestation sur la validité de ceux-ci ne sera prise en
considération.
L’obturation de toutes les cavités laissées par les carottages sera effectuée dans les meilleurs délais par les
soins et aux frais de l’Entrepreneur. Les matériaux enrobés utilisés devront avoir les mêmes qualités que ceux
de l’ensemble de la couche mise en œuvre. L’obturation sera soigneusement exécutée de façon à ne laisser
aucune flache ou saillie et les matériaux seront soigneusement compactés.
Les résultats de tous les essais seront communiqués par ordre de service à l’Entrepreneur qui proposera en
fonction de ceux-ci, diverses méthodes de compactage parmi celles ayant donné de façon courante et
généralisée une compacité en place à 48 h, au moins égale à celle de référence.
On entend par "compacité de référence" la compacité obtenue à partir de la masse volumique apparente (MVA)
sur l’éprouvette LCPC Duriez et la masse volumique réelle (MVR) obtenue à partir de chaque constituant et
Section VII. Spécifications des Travaux 204

de leur pourcentage dans le mélange donné par la formule agréée conformément aux dispositions du présent
CCTP.
3.3.5.3. COUCHE DE FONDATION
La mise en œuvre se fait en une seule couche selon les indications du Représentant du Maître d’œuvre. Les
matériaux sont répandus en cordons. Si l’approvisionnement et le déversement provoque de la ségrégation, les
matériaux seront homogénéisés par brassage à la niveleuse. Si les matériaux ont été détrempés par les pluies,
ils doivent être aérés par scarification et brassage à la niveleuse.
L’Entrepreneur doit maintenir sur le chantier le matériel nécessaire soit à l’arrosage des matériaux (citerne
équipée d’une rampe permettant un arrosage homogène), soit à leur hersage afin que la teneur en eau soit égale
à celle de l’OPM à plus 1% ou moins 2% près. Un pré arrosage pourrait être fait au niveau du gerbage et
complété lors de la mise en œuvre. Il sera conduit de façon progressive pour éviter tout ruissellement sur le
matériau. Quand cette condition est réalisée, le compactage peut être entrepris. Il est exécuté à l’aide d’un
rouleau vibrant lourd (engin de classe V2 minimum) pour les premières passes, et à l’aide d’un rouleau à pneus
lourd pour la finition (engin de classe P2 minimum). L’utilisation d’un compacteur à pieds de mouton est
proscrite pour cette phase. Les zones de surface réduite qui ne peuvent pas être compactées à l’aide des moyens
énoncés ci-avant, sont traitées au petit cylindre vibrant (engin de classe PV2 minimum) ou à la plaque vibrante
(engin de classe PQ2 minimum).
L’atelier de compactage doit être conforme aux modalités arrêtées lors de la réalisation de la planche d’essais
et agréé par le Représentant du Maître d’œuvre.
Lorsque dans une zone, les matériaux mis en place ne répondront pas aux spécifications, l’Entrepreneur sera
tenu de retirer les matériaux nécessaires. L’opération sera suivie dans la zone défectueuse par une scarification
générale des matériaux sur toute leur épaisseur, son arrosage si nécessaire et son compactage, toutes ces
opérations étant à la charge de l’Entrepreneur. Il en sera de même dans les zones où il aura été constaté, après
les essais de contrôle de densité, une insuffisance de compactage ou de portance.
Le réglage fin sera fait après les 2/3 des passes du compacteur vibrant. Après achèvement du compactage, tout
réglage fin est interdit. Dans le cas normal d’utilisation de la niveleuse, il peut être procédé, après pré-
compactage, à un rabotage de toute la surface à régler sur une épaisseur légèrement supérieure à celle des
flaches les plus profondes et les matériaux récupérés pourront être réutilisés à l’aval de la section réglée.
Lorsque dans une zone, les matériaux mis en place ne répondent pas aux spécifications de nivellement,
l’Entrepreneur est tenu soit d’ajouter, soit de retirer les matériaux nécessaires. Dans les deux cas, cette
opération est suivie par une scarification générale des matériaux sur toute leur épaisseur dans la zone
défectueuse, suivie de l’arrosage éventuel et du compactage. Toutes ces opérations sont à la charge du Titulaire.
Il en est de même des zones où une insuffisance de compactage est détectée.
Les processus de réception des couches de fondation, les essais et les résultats exigés sont récapitulés dans le
tableau présenté en fin du présent chapitre 3.
3.3.5.4. COUCHE DE FONDATION AMELIOREE AU CIMENT
Le pourcentage de ciment sera précisé par l’étude de la formulation en laboratoire et par l’exécution de
planches d’essais.
Le procédé consiste à traiter la couche de base et une partie de la couche de fondation. Le ciment sera répandu
à l’épandeuse. Le malaxage sur l’épaisseur indiquée par le Maître d’œuvre sera effectué à l’aide d’un
pulvimixeur (type recycleuse).
L’attention de l’Entrepreneur est attirée sur le fait que la qualité finale de la Grave Latérite Améliorée au
Ciment (GLAC) repose sur les paramètres suivants :
- régularité du ciment épandue (qualité du conducteur),
- régularité du fonctionnement du pulvimixeur,
- puissance du pulvimixeur pour homogénéiser le matériau sur l’équivalent de 20 cm compactés, dont une
fraction importante est argileuse et donc requiert une puissance suffisante,
- mise à la teneur en eau optimale,
- compactage par des moyens performants (vibrants de type M1/l > 30 à 35 kg/cm et pneus de 5 t/ roue et
pression > 0,5 MPa),
- maintien de la teneur en eau optimale.
Une fois les conditions d’emploi arrêtées, le contrôle quotidien sur le chantier se fera par la vérification de
conformité de l’utilisation par l’Entrepreneur de son atelier de compactage par rapport aux modalités arrêtées
lors de la réalisation de la planche d’essais afin, le cas échéant, de permettre l’exécution de l’imprégnation le
plus rapidement possible après l’exécution de la couche de base.
Section VII. Spécifications des Travaux 205

Chaque compacteur sera muni d’un compteur relevé chaque jour en fin de chantier, de façon à contrôler
globalement le nombre de passes effectuées journellement.
L’Entrepreneur pourra proposer l’utilisation d’un retardateur de prise. Cet emploi sera soumis à l’agrément du
Représentant du maître d’œuvre.
Lorsque dans une zone, les matériaux mis en place ne répondront pas aux spécifications, l’Entrepreneur sera
tenu de démolir la zone concernée, de remettre de nouveaux matériaux et de reprendre les opérations
d’amélioration in situ, toutes ces opérations étant à la charge de l’Entrepreneur. Il en sera de même dans les
zones où il aura été constaté, après les essais de contrôle à la poutre Benkelman, une insuffisance de
compactage ou de portance.
L’Entrepreneur devra maintenir en permanence sur le chantier le matériel nécessaire à l’arrosage ou à la
scarification de la latérite améliorée au ciment afin de garantir avant compactage une teneur en eau comprise
entre la teneur en eau à l’OPM (WOPM) et moins 2% de WOPM. La citerne à eau devra être équipée d’une rampe
permettant un arrosage homogène et constant des matériaux.
Le réglage fin sera réalisé au 2/3 des passes du compacteur vibrant. Après achèvement du compactage, tout
réglage fin est interdit. Dans le cas normal d’utilisation de la niveleuse, il peut être procédé, après pré-
compactage, à un rabotage de toute la surface à régler sur une épaisseur légèrement supérieure à celle des
flaches les plus profonds et les matériaux récupérés pourront être réutilisés à l’aval de la section réglée. Lorsque
dans une zone, l’épaisseur de la couche de base ne répond pas aux spécifications de nivellement, l’Entrepreneur
est tenu : soit d’enlever les matériaux excédentaires en compactant de nouveau les zones correspondantes soit
de recharger les zones trop basses, après les avoir scarifiées sur une profondeur minimum de 10 cm.
L’emploi de cylindres à jantes lisses est interdit. L’atelier comprend des compacteurs vibrants lourds (engin
de classe V3 minimum et utilisation de la vibration maximale) et des compacteurs à pneus lourds (engin de
classe P3 minimum) dont la pression de gonflage est supérieure à 0,5 MPa et le poids par roue d’au moins 5
tonnes, en parfait état de marche. Le compactage sera effectué moins de quatre (4) heures après le malaxage,
les conditions locales pourraient même exiger de réduire ce délai à deux (2) heures. Le compactage devra être
aussi poussé que possible et le compactage des bords sera particulièrement soigné.
L’Entrepreneur a à sa charge le maintien en parfait état de la couche de graveleux latéritique amélioré au
ciment jusqu’à la mise en œuvre de l’imprégnation.
L’imprégnation sera répandue, après arrosage, dans un délai maximal de quatre (4) heures après le compactage
et la réception.
Les contrôles in situ de l’amélioration au ciment comporteront un contrôle :
- du dosage de ciment (contrôle de l’épandage),
- de la masse volumique,
- de la teneur en eau.
Les processus de contrôle de la couche de base améliorée au ciment avant réception, les essais et les résultats
exigés sont récapitulés dans le tableau présenté en fin de section 3.
Le contrôle de la portance de la couche de base sera effectué, suivant la décision du Représentant du maître
d’œuvre, par des mesures de déflexions à la poutre Benkelman. Ces mesures de déflexions seront réalisées au
plus tôt sept (7) jours après la mise en œuvre de la GLAC et en tout état de cause avant l’application du
revêtement. La valeur de la déflexion caractéristique (m + 1,3σ) sera mesurée sous l’essieu de 128 kN.
L’Entrepreneur aura à sa charge le maintien en parfait état de la couche de base et des accotements jusqu’à la
mise en œuvre de l’imprégnation, de la grille en fibre de verre puis du revêtement.
3.3.5.5. COUCHE DE BASE GRAVE CONCASSEE 0/31,5
Sans objet
3.3.5.6. COUCHE DE LIAISON EN GRAVE BITUME 0/20
Sans objet

3.3.6. BETON BITUMINEUX POUR REVETEMENT : Sans objet

3.3.6.1. IMPREGNATION : Sans objet


3.3.6.2. COUCHE D’ACCROCHAGE : Sans objet
3.3.6.3. ENROBES BITUMINEUX : Sans objet
Section VII. Spécifications des Travaux 206

3.3.7. PRODUITS GRANULES DE TAILLE INFERIEURE A 2.5 MM POUR BETONS


HYDRAULIQUES

3.3.7.1. ÉTUDES ET CONTROLES


La formule de composition du béton sera proposée par l’Entrepreneur après son étude granulométrique de
composition des bétons selon la méthode "Dreux Gorisse" (cf. Georges DREUX - Nouveau Guide du béton -
Collection UTI - ITBTP - Editions Eyrolles - 1986) et agréé par le Représentant du Maître d’œuvre.
Les études et les contrôles relatifs à la qualité des bétons sont soumis aux prescriptions des articles 75 à 77 du
fascicule 65A du CCTG, ainsi que l’article 14 de l’additif au fascicule 65 A.
Toutes les épreuves à la charge de l’Entrepreneur dans le cadre du contrôle intérieur (interne et externe) sont
réputées rémunérées par les prix de béton.
Seules les épreuves de contrôle extérieur sont à la charge du Représentant du Maître d’œuvre comme indiqué
ci-après.
3.3.7.1.1. Dispositions générales
La totalité des bétons à l’exclusion des bétons de classe C150 et C250 sera soumise :
• à une étude préalable,
• à des épreuves de convenance avant démarrage du bétonnage,
• à des épreuves de contrôle en cours de chantier.
La détermination de la formule nominale et la constitution du dossier d’étude, selon l’article 75.1 du fascicule
65 A, sont exécutées à la charge de l’Entrepreneur. Ces opérations et l’analyse de leurs résultats font l’objet
d’un chapitre du PAQ.
L’Entrepreneur a la responsabilité de procéder aux épreuves d’études et aux épreuves de convenance, en temps
utile pour respecter ses obligations contractuelles relatives au délai d’exécution, quel que soit le résultat
desdites épreuves. Ces épreuves sont à la charge de l’Entrepreneur.
Pour chacun des bétons étudiés, le dossier d’étude remis au Maître d’œuvre devra comporter :
• un chapitre indiquant avec précision l’origine de chacun des composants du béton (ciment, granulats,
eau, adjuvants éventuels) et regroupant toutes les informations demandées à l’appui de la proposition
d’acceptation de ces composants. C’est dans ce chapitre que l’Entrepreneur indiquera les fuseaux de
tolérance de la granulométrie des différents granulats qu’il propose, ainsi que la formule nominale de
composition de chacun des bétons,
• un chapitre indiquant avec précision les caractéristiques du matériel utilisé pour la fabrication du béton,
et les tolérances qu’elles permettent sur le dosage des constituants,
• un chapitre rassemblant les résultats de l’épreuve d’étude,
• un chapitre traitant de l’étude spécifique des bétons traités thermiquement si ceux-ci sont proposés.
3.3.7.1.2. Confection et transport des éprouvettes
L’emploi de moules en matière plastique de caractéristiques préalablement agréées par le Représentant du
Maître d’œuvre, est autorisé pour la confection des cylindres de compression (selon les normes NF P 18-400
et suivantes).
Le transport des éprouvettes de convenance, de contrôle et d’information au laboratoire de contrôle, est
effectué par l’Entrepreneur et à ses frais (conservation et essais conformes aux normes NF P 18-400 et
suivantes).
3.3.7.1.3. Conditions techniques des essais
Les éprouvettes cylindriques pour essais de compression ont une section de deux cents (200) centimètres
carrés, et une hauteur de trente-deux (32) centimètres.
Les éprouvettes prismatiques pour essais de traction par flexion ont une section de cent (100) centimètres
carrés et une longueur de quarante (40) centimètres.
3.3.7.1.4. Epreuve d’étude
Seul le béton C20/25 est soumis à l’épreuve d’étude dans le cadre de l’étude de la composition des bétons.
L’étude des bétons sera faite par l’Entrepreneur à ses frais.
Le Représentant du Maître d’œuvre peut autoriser l’Entrepreneur à utiliser, à ses risques et périls, comme
épreuve d’étude, les résultats d’essais relatifs à des chantiers antérieurs, à condition que les matériaux utilisés
soient de nature, désignation et provenance rigoureusement identiques, et que les dosages soient conservés.
La composition des bétons sera déterminée de façon à obtenir la compacité maximale compatible avec une
maniabilité suffisante pour la mise en œuvre (slump - test compris entre deux et quatre centimètres).
L’étude fera sortir des dimensions maxima des agrégats et la composition granulométrique des bétons ; le
laboratoire chargé de l’étude indiquera non seulement la courbe granulométrique optimum, mais aussi le fuseau
Section VII. Spécifications des Travaux 207

de tolérance de la granularité du béton, les fuseaux de tolérance des granulats conformément aux articles
correspondants du présent CCTP, le dosage global en eau et la consistance optima par la méthode du cône
ASTM.
Les résultats d’étude de béton seront présentés sous forme de mémoire détaillé et adressées en trois (3)
exemplaires au Représentant du Maître d’œuvre qui disposera d’un délai de huit (8) jours pour donner son
accord ou formuler ses observations à l’Entrepreneur qui devra éventuellement compléter, à ses frais, son étude
et ses justifications. Passé ce délai, les propositions de l’Entrepreneur seront censées être acceptées.
Quelle que soit la composition des bétons adoptée à la suite de l’étude précitée, l’Entrepreneur ne pourra
prétendre à aucune plus-value ou indemnité.
Si les résultats de l’épreuve d’étude d’un béton ne satisfont pas aux conditions énumérées au paragraphe 4.3
de l’article 24 du fascicule 65 du CCTG, l’Entrepreneur doit présenter un nouveau béton d’étude qui est soumis
aux mêmes essais.
3.3.7.1.5. Epreuve de convenance
Seuls les bétons C20/25 et C25/30 sont soumis à l’épreuve de convenance.
Un béton témoin est exécuté sur le chantier, avant le démarrage des travaux de bétonnage sur décision du
Représentant du Maître d’œuvre qui jugera de l’état des installations de la centrale et de son fonctionnement.
On considère comme un atelier de bétonnage, un ensemble déterminé d’appareils, qu’il soit à poste fixe ou
mobile d’un chantier à l’autre, servi par une équipe déterminée.
Ce béton sera utilisé à la fabrication d’un nombre d’éprouvettes et à l’exécution d’essais identiques à ceux
prévus pour l’étude des bétons. Toutes ces éprouvettes seront conservées dans du sable humide. La fabrication
effective du béton destiné à la construction de l’ouvrage intéressé ne pourra démarrer qu’après accord du
Représentant du Maître d’œuvre.
Si les résistances moyennes à 28 jours ne sont pas au moins égales à celles requises, il appartient à
l’Entrepreneur de présenter un nouveau béton témoin, après avoir apporté à ses installations les améliorations
nécessaires.
Tous les frais inhérents aux épreuves de convenance sont à la charge de l’Entrepreneur et les essais seront
obligatoirement réalisés sous le contrôle du Représentant du Maître d’œuvre.
3.3.7.1.6. Épreuves de contrôle
L’épreuve de contrôle comprend des essais de résistance à la compression à 7 et 28 jours, de résistance à la
traction par flexion aux mêmes dates, et des mesures de la maniabilité du béton frais (cône d’Abrams).
Les prélèvements, la fabrication des éprouvettes et les essais seront contradictoires ; le résultat d’un essai donné
sera la moyenne arithmétique des trois valeurs obtenues. La gâchée est refusée si le slump-test dépasse de deux
centimètres la limite supérieure prévue.
3.3.7.1.7. Interprétation des essais
Par convention, les résistances visées ci-dessus sont égales :
− aux quatre-vingt-cinq centièmes (85/100ème) de la moyenne arithmétique des mesures effectuées,
lorsque le nombre de ces mesures est inférieur à douze (12),
− à la moyenne arithmétique des mesures diminuées des huit dixièmes (8/10ème) de leur écart
quadratique moyen, lorsque le nombre de ces mesures est égal ou supérieur à douze (12).
Toutefois, le résultat est plafonné aux neuf dixièmes (9/10ème) de la moyenne arithmétique.
Dans le cas où l’une des résistances à la traction ou à la compression, et a fortiori les deux, obtenue par une
épreuve de contrôle à sept (7) jours est inférieure à neuf dixième (9/10ème) de la valeur déduite de l’épreuve de
convenance, l’Entrepreneur doit immédiatement arrêter le bétonnage et rechercher, à ses frais, les causes de la
défaillance constatée, vérifier au besoin par tous les essais utiles. Le bétonnage ne pourra reprendre qu’après
autorisation du Représentant du Maître d’œuvre subordonnée à un rapport de l’Entrepreneur précisant les
résultats de ses recherches et les mesures prises.
Si les résultats obtenus à vingt-huit (28) jours sont insuffisants, le Représentant du Maître d’œuvre peut
prescrire des essais non destructifs tels que l’auscultation dynamique ou des investigations complémentaires
portant sur des carottes prélevées dans le béton en place, en vue de l’appréciation de la résistance de l’ouvrage
ou d’une de ses parties ; ces essais sont à la charge de l’Entrepreneur. Au vu des résultats de ces essais
complémentaires, le Représentant du Maître d’œuvre juge de la position à prendre eu égard à la destination de
l’ouvrage (acceptation ou destruction).
Les processus de contrôle de mise en œuvre des bétons de ciment, les essais et les résultats exigés sont
récapitulés dans le tableau présenté en fin du présent chapitre 3.
3.3.7.1.8. Performances des bétons
Les performances minimales à atteindre sont les suivantes :
Section VII. Spécifications des Travaux 208

Résistance en MPa sur


Dosage
éprouvettes cylindriques
Classe minimal Destination
Compression Traction
ciment/m3
minimale à 28j minimale à 28j
C150 150 kg Béton de propreté ou de calage
Non exigée
C250 250 kg Contrebutée des bordures, butée, socle de panneaux
C20/25 350 kg Bordures, buses, caniveaux, descentes d’eau 20 2.6
C25/30 350 kg Dalots, dalettes 25 2.6
Les essais de contrôle des performances doivent être réalisés par l’Entrepreneur et vérifiés par le Représentant
du Maître d’œuvre, conformément à la méthodologie décrite auparavant.
3.3.7.1.9. Fabrication et transport du mortier et du béton
a) Mortier
Le mortier sera de préférence fabriqué mécaniquement.
Les appareils de fabrication mécanique devront permettre de doser la composition du mortier (y compris la
proportion d’eau). Leur type et leur mode d’emploi, particulièrement la durée du malaxage, seront agréés par
le Représentant du Maître d’œuvre.
Le mortier devra être employé aussitôt après sa confection. Tout mortier qui serait desséché ou aurait
commencé à faire prise devra être rejeté et ne devra jamais être mélangé avec du mortier frais.
b) Béton
La fabrication du béton doit être mécanique.
Néanmoins, avant toute installation ou approvisionnement de matériel, l’Entrepreneur doit avoir reçu
l’agrément du Représentant du Maître d’œuvre délivré sur la base de plans détaillés et notices techniques. Ce
matériel doit permettre de faire varier, en cas de besoin, les dosages des éléments constitutifs.
Les constituants du béton sont introduits dans l’appareil de fabrication, dans l’ordre suivant : granulats moyens
et gros, ciment et sable, puis eau. L’Entrepreneur ne peut procéder autrement, que s’il est démontré qu’il en
résulte une meilleure homogénéité des composants du béton. Les dosages des constituants des bétons sont
soumis à l’agrément préalable du Représentant du Maître d’œuvre.
Dans tous les cas, la fabrication de gâchées sèches, en vue d’une addition ultérieure d’eau, est interdite.
Si un adjuvant est utilisé dans la fabrication du béton, le procédé de mise en œuvre de l’adjuvant (qui doit être
agréé par le Représentant du Maître d’œuvre) doit permettre d’éviter toute concentration anormale. A cette fin,
le mélange de l’adjuvant avec l’eau de gâchage doit avoir lieu dans le réservoir d’eau, qui est muni d’un
dispositif autonome de brassage, suffisamment puissant et en mouvement permanent. L’emploi d’un adjuvant
n’autorise pas à diminuer le dosage en ciment.
Le Représentant du Maître d’œuvre peut arrêter la fabrication des mortiers et bétons s’il juge que la température
de l’eau est trop élevée, et interdire le bétonnage par transporteurs pneumatiques en période de grosse chaleur.
L’Entrepreneur a le choix du moyen de transport du béton de son lieu de fabrication à son lieu d’emploi.
Toutefois, il doit recevoir l’agrément du Représentant du Maître d’œuvre sur la méthode et le matériel utilisé.
Dans le cas d’utilisation de camions malaxeurs, l’Entrepreneur veille particulièrement à la bonne rotation de
ses camions, de façon à éviter au maximum l’insolation et la ségrégation de son produit.
Le transport du béton par bétonnière portée est interdit.
Le délai maximal compris entre la fabrication du béton et sa mise en place dans les coffrages est soumis à
l’agrément du Représentant du Maître d’œuvre. Celui-ci peut subordonner son agrément à l’obtention des
résultats de tests complémentaires portants sur le béton transporté. Cette épreuve est entièrement à la charge
de l’Entrepreneur.
3.3.7.2. COMPOSITION DES MORTIERS
Les mortiers utilisés sont ceux pour le jointoiement des bordures en béton. Ces mortiers M450 sont dosés à
450 kg de ciment CPA-CEM I par mètre cube de sable mis en œuvre.
3.3.7.3. UTILISATION ET CHOIX DES COFFRAGES
Les coffrages doivent être parfaitement propres, sans aucune trace de béton, mortier ou laitance.
On doit particulièrement veiller au nettoyage et au traitement des coffrages avant bétonnage :
▪ immédiatement avant bétonnage, les coffrages doivent être nettoyés avec soin, de manière à ce qu’ils
soient débarrassés des poussières et débris de toute nature,
▪ avant mise en place du béton, il convient d’arroser de manière abondante les coffrages composés de
sciages ou de panneaux de bois (fibres, particules, contre-plaqués) non spécialement traités,
▪ les coffrages en métal, en béton, en bois traité ou en matière plastique sont traités avec un produit de
démoulage. Le produit employé ne doit pas laisser de trace sur les parements de béton, ni couler sur
Section VII. Spécifications des Travaux 209

les surfaces verticales ou inclinées des coffrages. Il doit permettre des reprises ultérieures de béton ou
l’application d’enduits et divers revêtements.
Les tolérances sur les coffrages sont récapitulées dans le tableau présenté en fin du présent chapitre 3.
3.3.7.4. MISE EN ŒUVRE DU BETON
La qualité du béton doit être conforme aux prescriptions du présent CCTP. Avant tout bétonnage, il convient
que :
- la composition du béton soit agréée par le Représentant du Maître d’œuvre,
- le fond de fouille, les coffrages et armatures soient réceptionnés par le Représentant du Maître
d’œuvre,
- la totalité des matériaux et des équipements nécessaires à la bonne exécution du bétonnage soit sur le
chantier,
- le programme de bétonnage soit approuvé par le Représentant du Maître d’œuvre (soumis quinze jours
ouvrables avant tout commencement d’exécution).
Le béton qui n’est pas en place dans le délai fixé par le Représentant du Maître d’œuvre ou qui est desséché
ou qui a commencé à faire prise, est rejeté.
L’Entrepreneur veille lors du coulage du béton, à éviter toute manœuvre ou disposition pouvant favoriser la
ségrégation du béton. Le béton ne doit pas tomber librement d’une hauteur supérieure à 1,50 m, sauf
autorisation du Représentant du Maître d’œuvre.
Le béton C25/30 est pervibré dans la masse, une fois la mise en place terminée. Les appareils de vibration
doivent être de fréquence élevée. Ils sont soumis à l’agrément du Représentant du Maître d’œuvre. Le nombre
des appareils de vibration sera proportionné à la cadence de bétonnage. Leur efficacité est contrôlée par des
essais sur le chantier. Les vibreurs doivent présenter des dimensions telles qu’ils puissent atteindre avec leur
rayon d’action toutes les parties de béton à vibrer. Pendant le coulage, l’Entrepreneur devra tenir en réserve
sur le chantier les appareils de vibration et de production d’énergies capables de remplacer le matériel en
action, en cas de défaillance de celui-ci.
La finition des dalles peut être effectuée par vibration horizontale.
L’Entrepreneur propose à l’agrément du Représentant du Maître d’œuvre, les dispositions qu’il compte prendre
en cas de bétonnage par grosse chaleur. Ces dispositions peuvent consister en :
- maintenant les réservoirs d’eau à l’abri du rayonnement direct du soleil,
- refroidissant de façon permanente les engins servant au transport du béton,
- refroidissant les coffrages par un arrosage permanent (surtout les coffrages métalliques).
Il est interdit de faire supporter des charges quelconques à un béton, notamment d’y circuler et d’y faire
procéder à des installations avant que le Représentant du Maître d’œuvre ait jugé la résistance de ce béton
suffisante. L’accord pouvant être donné par le Représentant du Maître d’œuvre à ce sujet ne diminue en rien
la responsabilité de l’Entrepreneur.
3.3.7.5. CURE DES BETONS
Afin d’éviter des retraits trop importants et surtout pour les bétonnages par temps chaud des zones exposées
au soleil, l’Entrepreneur doit prendre toutes ses dispositions pour assurer la cure des bétons.
La cure des bétons peut être assurée par humidification pendant sept (7) jours après la prise. Les moyens à
employer sont :
- soit des toiles, nattes ou paillassons maintenus constamment humides,
- soit un arrosage léger et permanent des surfaces (l’arrosage intermittent est interdit),
- soit des feuilles plastiques empêchant l’évaporation,
- soit des produits spéciaux qui doivent être agréés par le Représentant du Maître d’œuvre.
La cure s’applique aux surfaces définitives.

3.3.8. BETON DE CIMENT POUR CHAUSSEE

3.3.8.1. CONCEPTION
3.3.8.1.1. Dimension des dalles
Le revêtement sera en dalles courtes non armées mais goujonnées d’épaisseur suivant les plans en béton armé
de ciment C25/30 ( fc28 = au moins 25 MPa). La largeur de la dalle doit être inférieure ou égale à la longueur
soit pour une largeur de 4 m une longueur de 4 à 4,5 m.
L’entrepreneur est tenu d’effectuer les notes de calcul et les plans de ferraillage des dalles. Le
fonctionnement et les charges sont précisés dans le CCTP pour les besoins de calcul. Ces documents
seront approuvés par le maitre d’œuvre avant tout travaux.
Section VII. Spécifications des Travaux 210

3.3.8.1.2. Joints
a) Joints transversaux
Les joints transversaux comprennent :
• les joints de retrait,
• les joints de dilatation,
• les joints de construction.
b) Joint de retrait
Leur rôle est de réduire les sollicitations dues au retrait et au gradient de température.
Ils sont réalisés en créant dans le revêtement une saignée ou une entaille qui matérialise un plan de faiblesse
selon lequel le béton est amené à se fissurer sous l’action des contraintes de traction ou de flexion. Ces joints
doivent avoir une profondeur comprise entre ¼ et ⅓ de l’épaisseur du revêtement et une largeur comprise entre
3 et 5 mm.
Leur exécution s’effectue dans le béton frais par incorporation d’une languette en plastique ou en contreplaqué.
L’espacement de ces joints dépend des propriétés du béton, des caractéristiques de friction de l’infrastructure
et de l’épaisseur de la dalle.
c) Joint de dilatation
Leur rôle est de compenser les variations dimensionnelles des dalles, dues essentiellement à l’élévation de
température. Ils constituent une interruption totale du revêtement.
Quand les joints de retrait sont correctement espacés, comme indiqué ci-dessus, les joints de dilatations ne sont
pas requis.
d) Joint de construction
Ils sont réalisés après chaque arrêt de bétonnage supérieur à une demi-heure.
La dalle est retaillée à 90°, pour obtenir un bord franc. Ce joint ne sera pas goujonné.
3.3.8.2. REALISATION
3.3.8.2.1. Béton
Le béton doit être de très bonne qualité avec un retardateur et un entraîneur d’air. Le rapport E/C 0,5 avec
près de 70% de 5/25. Le dosage de ciment doit être au minimum 350 kg. La résistance à la compression à 28
jours supérieurs ou égale 30 MPa pour tout type de béton utilisé et une résistance au fendage de 3 MPa. Le
béton devra respecter la norme NF P 98-170.
3.3.8.2.2. Fabrication et mise en œuvre du béton
D’après les relevés de températures, la température maximale est voisine de 45°C et les différences de
températures (jour/nuit) peuvent atteindre 20°C.
Comme le montre le tableau ci-après ces conditions nécessitent quelques précautions particulières pour la
fabrication du béton et pour sa protection.

Température
extérieure (1) De 5 à 20°C De 20 à 25°C De 25 à 30°C Au-dessus de 30°C
Hygrométrie
De 60 à 100% Conditions normales de bétonnage Cure renforcée
Cure renforcée et
Cure Bétonnage à partir de 16
De 50 à 60% arrosage de la
renforcée heures (2)
fondation
Cure renforcée
De 40 à 50% Bétonnage à partir de
Cure renforcée
12 heures Pas de bétonnage sans
< 40% Arrosage de la fondation
Cure renforcée mesures spéciales
(1) Le vent est aussi un facteur très important.
(2) Dans ce cas on peut envisager aussi d’abaisser la température du béton à la mise en œuvre par
l’arrosage des granulats gros et moyens.
Il aura lieu de :
▪ prévoir un arrosage constant des gros granulats sur le stock et de la couche de fondation, juste avant le
bétonnage (l’évaporation de l’eau est un moyen peu coûteux d’abaisser la température),
▪ stocker le ciment dans un endroit ventilé et protégé du soleil,
▪ prévoir l’utilisation d’un retardateur de prise,
▪ placer la bétonnière dans un endroit ombragé,
Section VII. Spécifications des Travaux 211

▪ éviter autant que possible de bétonner pendant les heures les plus chaudes de la journée (éventuellement
une première phase de bétonnage de 6 heures à 12 heures et une deuxième phase de 16 heures à 19 heures),
▪ assurer une protection efficace du béton aussitôt après la finition. Cette protection consiste en :
o l’épandage d’un produit de cure sur la dalle, y compris les flancs, par pulvérisation. Le produit
sera de préférence de couleur blanche ou à pigmentation métallisée, de manière à réfléchir les
rayons solaires. Ce produit doit être mis en œuvre en général moins d’une demi-heure après la
mise en œuvre du béton immédiatement après la finition. Le dosage est fonction des conditions
atmosphériques du moment. La feuille de polyéthylène est interdite pour raison de collage sur le
béton frais,
o l’arrosage du béton durci, pour éviter son réchauffement dès qu’il n’y a plus de risques de délavage
de la surface (en principe 4 à 5 heures) et lorsque le soleil brille. La surface est maintenue humide
pendant 48 à 72 heures. Cet arrosage peut être remplacé par la pose, sur la surface de toiles de jute
maintenues humides ou par du sable mouillé.
Il y aurait lieu de prévoir des bâches ou rouleaux de plastique afin de protéger le béton frais d’un éventuel
délavage par la pluie.
Le trafic est autorisé après 4 jours.
3.3.8.2.3. Mise en œuvre des aciers
Les aciers pour le cas de la structure en béton armé continu seront disposés dans un plan parallèle à la surface
de la chaussée :
• au-dessus de la fibre neutre (mi-épaisseur de dalle), dans la zone comprimée sous les charges roulantes,
• à plus de 8 cm de la structure de la chaussée pour éviter la corrosion.
Le rapport p des sections d’acier et de béton est fonction de l’adhérence entre les deux matériaux, de la nuance
de l’acier et de la résistance en traction du béton. Pour les armatures conformes à la norme NF A 35-016,
l’acier sera au moins de nuance Fe-E500. Le rapport p est alors égal à :
p=0,67(ft/3,3)
ft étant la résistance moyenne en traction par fendage du béton à 28 jours (ou 56 jours si le béton est à prise
lente).
3.3.8.2.4. Mise en œuvre des goujons
Les goujons seront mis en place au droit des joints transversaux pour assurer le transfert des charges. Ils sont
placés parallèlement à l’axe de la chaussée et à mi-épaisseur de la dalle tout en respectant un espacement de
30 cm entre eux.
3.3.8.2.5. Traitement de surface
Le traitement de surface sera réalisé par brossage (à l’aide de balai en fibre de noix de coco) transversal afin
d’accélérer l’évacuation de l’eau de la chaussée.
Les processus de contrôle de mise en œuvre du béton de ciment pour chaussée, les essais et les résultats exigés
sont récapitulés dans le tableau présenté en fin du présent chapitre 3.

3.3.9. OUVRAGES D’ASSAINISSEMENT ET DIVERS

3.3.9.1. DEMOLITION DE TETE D’OUVRAGE


Sans objet
3.3.9.2. EXECUTION DES DALOTS
Les dalots sont exécutés d’après les plans type et métrés. D’une façon générale, ces ouvrages sont constitués :
▪ du corps de l’ouvrage proprement dit, formé d’un cadre en béton armé C25/30,
▪ de finitions latérales représentées par des murs en aile, amont et aval, reposant sur un radier en
béton protégé par une para-fouille. Ces murs en aile sont aussi réalisés en béton C25/30 et leur
positionnement exact doit tenir compte de la largeur finie de la chaussée.
Section VII. Spécifications des Travaux 212

3.3.9.2.1. Préparation et réception du fond de fouille


Dans tous les cas, l’Entrepreneur avertit le Représentant du Maître d’œuvre au moins vingt-quatre (24) heures
à l’avance de la date à laquelle la cote du fond de fouille est atteinte en vue de procéder à un examen
contradictoire de la nature et des qualités des terrains rencontrés.
3.3.9.2.2. Exécution du dalot
L’Entrepreneur veillera particulièrement à ce que le fil d’eau présente une pente minimum de 1% pour faciliter
son nettoyage par auto-curage.
Les prescriptions applicables sont identiques à celles définies au paragraphe « Etude, fabrication, mise en
œuvre et contrôle des bétons ».
3.3.9.2.3. Implantation - tolérances
Les tolérances d’implantation de l’ouvrage sont les suivantes :
En nivellement  5 cm
En plan  10 cm
3.3.9.2.4. Exécution des remblais techniques des dalots
Les matériaux nécessaires aux remblais techniques des dalots sont des matériaux de remblai latéritique pour
couche de fondation. Ces matériaux sont mis en œuvre par couches élémentaires de 20 cm d’épaisseur
maximale (de façon symétrique de part de d’autre de l’ouvrage), dont le compactage doit être poussé jusqu’à
95% de la densité sèche de l’OPM. La limite supérieure du bloc technique correspond au niveau de la face
supérieure de la dalle de l’ouvrage.
L’Entrepreneur prend les dispositions nécessaires (légères pentes transversales et éventuellement
longitudinales, réalisation et entretien d’ouvrages provisoires de drainage, fermeture de la plateforme, etc.)
pour éviter toute stagnation d’eaux pluviales, étant entendu que l’écoulement de ces eaux doit toujours se faire
vers l’extérieur et non vers le dalot.
Les processus de contrôle de mise en œuvre du remblai contigu aux dalots, les essais et les résultats exigés
sont récapitulés dans le tableau présenté en fin du présent chapitre 3.
3.3.9.3. ALLONGEMENT DE DALOTS
Sans objet
3.3.9.4. POSE DE BUSES EN BETON ARME
Les buses seront en béton centrifuge armé et conformes aux plans d’exécution.
L’Entrepreneur aura la charge de vérifier la conformité du produit aux conditions d’utilisation et devra fournir
une note de calcul établie suivant les spécifications du fascicule 70 du C.C.T.G. en fonction de la nature du
remblai, de sa densité et des conditions de mise en œuvre ainsi que des charges mobiles du trafic.
Tout tuyau doit porter la date de fabrication et doit être réceptionné par le Maître d’œuvre. Tout tuyau refusé
sera détruit ou évacué du chantier.
Sous les chaussées principales, elles seront obligatoirement de la série 90A.
Méthode d’exécution - Buses en Béton Armé
Les tuyaux seront mis en œuvre avec toutes les précautions nécessaires après nettoiement de l’intérieur. Tout
tuyau présentant des épaufrures, fêlures, etc., sera refusé et immédiatement évacué du chantier. Les tuyaux
seront posés sur berceau en béton C250, sauf demande contraire du Maître d’œuvre. À chaque arrêt de travail,
les tuyaux seront obturés pour éviter l’introduction de corps étrangers. La tolérance en altitude pour le fil d’eau,
est fixée à ± 5 mm.
Un relevé topographique servira de base pour l’implantation des ouvrages et du dévers longitudinal. Une
contre-flèche de 0 à 5 cm sera ajoutée à la ligne d’eau des tuyaux pour compenser les affaissements éventuels
sous la charge du remblai.
Ouvrages de têtes de buse
Les ouvrages seront en béton armé au plan d’exécution approuvé. Ils seront calés aux cotes prévues au projet
et devront être conformes aux plans types.

3.3.9.5. CANIVEAUX
La localisation et l’implantation de ces ouvrages sont arrêtées en accord avec le Représentant du Maître
d’œuvre, qui s’assure de l’absence de contre-pente en profil en long.
Les prescriptions applicables à ces travaux sont identiques à celles définies aux paragraphes "Travaux
préparatoires aux ouvrages d’assainissement" et "Etude, fabrication, mise en œuvre et contrôle des bétons".
Section VII. Spécifications des Travaux 213

Lorsque les ouvrages ne sont pas coulés en pleine fouille, le remblaiement de la fouille derrière les piédroits
est exécuté par couches de 20 cm de terre expurgée de pierres supérieures à 60 mm, soit avec les matériaux
d’extraction si ceux-ci sont convenables, soit avec des matériaux d’apport répondant aux spécifications d’une
couche de fondation.
Suivant la nature des terrains et en accord avec le Représentant du Maître d’œuvre, ils peuvent être coulés en
pleine fouille. Dans ce cas, celle-ci a des parois parfaitement dressées et sans aspérité.
3.3.9.5.1. Caniveaux bétonnés
Ces ouvrages en béton armé C20/25 sont conformes aux plans types. Le radier est coulé sur un béton de
propreté. Ils seront jointoyés au mortier de ciment M450.
Les matériaux d’apport font partie du prix de béton des caniveaux. Dans le cas où l’Entrepreneur propose la
préfabrication, le remblayage derrière les parois fera partie du prix du béton
Ces caniveaux peuvent recevoir une couverture constituée de dallettes en béton armé C20/25, auquel cas
l’Entrepreneur doit ménager dans le coffrage intérieur des piédroits, le siège d’appui de ces dallettes.
3.3.9.5.2. Caniveaux en maçonnerie
Les caniveaux seront exécutés conformément aux plans du DAO.
Les parois seront en maçonnerie de moellons.
Un raidisseur de section 20 cm fois 20 cm en béton armé sera exécuté à chaque 3m sur chaque paroi de
maçonnerie.
Le radier du caniveau sera en béton armé avec un ferraillage minimal de 60 kg/m3 et d’épaisseur 10cm.
Les blocs doivent être de dimension uniforme et doivent avoir des angles suffisamment rectilignes, et les faces
assez planes et recevoir au préalable l’accord du Maître d’œuvre.
Le mortier de ciment dosé à 300 kg/m3 ne sera jamais versé en masse sur les maçonneries mais déposé dans
les auges et utilisé au fur et à mesure.
La maçonnerie sera montée autant que possible à joints croisés tous blocs recouvrant ceux de l’assise inférieure
d’au moins 10 cm.
La plus courte distance entre un joint vertical et l’arrêté d’un angle rentrant ou saillant sera de 20 cm au moins.
L’épaisseur des lits et des joints sera de 20 à 30 mm.
La mise en place de gabarits élaborés aux sections des caniveaux et alignés par un système de cordage permet
l’obtention de meilleurs résultats et est recommandée.
Ces caniveaux peuvent recevoir une couverture constituée de dallettes en béton armé C20/25, auquel cas
l’Entrepreneur doit ménager dans le coffrage intérieur des piédroits, le siège d’appui de ces dallettes.
Les processus de contrôle de mise en œuvre des caniveaux, les essais et les résultats exigés sont récapitulés
dans le tableau présenté en fin du présent chapitre 3.
3.3.9.6. FOSSES
3.3.9.6.1. Fossés latéraux, de crête et divergents en terre à créer
Les fossés seront exécutés aux emplacements et type définis sur les plans d’exécution approuvés par le
Représentant du Maître d’œuvre. Des fossés supplémentaires pourront être prescrits par le Représentant du
Maître d’œuvre.
L’emplacement des fossés à exécuter est déterminé par le Représentant du Maître d’œuvre. L’Entrepreneur
aura à sa charge l’étude d’exécution des fossés et des divergents pour assurer un écoulement naturel par gravité
sans débordement.
Les fossés divergents seront de la même nature que le fossé dont ils constituent la suite naturelle.
Les fossés longitudinaux triangulaires, exécutés au grader ou tout autre moyen mécanique, auront une
profondeur minimale de 0,60 m et une géométrie conforme au plan type. Si la configuration l’exige, le
Représentant du Maître d’œuvre peut prescrire des formes et des profils différents. La pente longitudinale est
autant que possible, identique à celle de l’axe de la chaussée. Si cela s’avère nécessaire, la pente est augmentée
pour éviter toute accumulation d’eau en un point du tracé. Elle doit toutefois rester inférieure à celle conduisant
à la vitesse critique d’érosion (0,5 m/s).
Les matériaux excédentaires ou impropres sont mis en dépôt à l’aval des écoulements pour éviter leur retour
dans le fossé. Les matériaux utilisables seront stockés pour être réemployés dans les travaux de terrassement.
L’exécution des fossés divergents d’évacuation se fera conformément aux instructions du Représentant du
Maître d’œuvre.
Les divergents sont réglés en profil en long pour assurer une parfaite évacuation des eaux des fossés latéraux,
et sont orientés de 30 à 45° par rapport à l’axe de la route, dans le sens de la pente du terrain.
L’Entrepreneur maintiendra les fossés au profil, à ses frais, pendant toute la durée des travaux et jusqu’à la
réception définitive des travaux.
Section VII. Spécifications des Travaux 214

La mise en dépôt et l’épandage des terres provenant des déblais pour fossés en terre ne perturbera en rien ni la
visibilité, ni le drainage et s’effectuera en dehors de l’assiette de la route, en aval des fossés et en dehors des
champs cultivés et des villages. En tout état de cause, ces dépôts à proximité des fossés ou ailleurs devront être
agréés par le Représentant du Maître d’œuvre.
Les débits potentiels des différents exutoires seront évalués et des aménagements complémentaires seront
entrepris pour que la conduite de ces débits ne porte pas préjudice à l’environnement proche ou plus éloigné
de la route (apports de sédiments, inondations locales, surcreusement et érosion du réseau hydrographique
naturel récepteur des eaux de l’exutoire, forte sensibilité à une pollution issue de la route).
L’Entrepreneur sera responsable de l’exécution des travaux et dispositifs de contrôle des eaux issues de la
route et du bon fonctionnement ultérieur de ceux-ci pendant les travaux de construction de la route comme
après sa réalisation. Pour le cas où les travaux et dispositifs nécessaires, tels que spécifiés dans le CCTP se
révéleraient, soit omis, soit insuffisants, l’Entrepreneur devra en aviser le Représentant du Maître d’œuvre
pour suite à donner. A cet effet, l’Entrepreneur lui fournira le document détaillé, localisant les compléments
de travaux qu’il considère comme justifiés et le devis estimatif correspondant sur les bases des coûts unitaires
retenus pour l’exécution de travaux analogues dans le cadre du présent Marché.
Les processus de contrôle de mise en œuvre des fossés, les essais et les résultats exigés sont récapitulés dans
le tableau présenté en fin du présent chapitre 3.
3.3.9.7. BORDURES
Les opérations de vérification et la réception de tous les éléments seront effectuées sur le chantier ; tout élément
refusé devra être enlevé dans un délai de deux (2) jours par l’Entrepreneur et à ses frais.
Les bordures seront posées sur un lit de pose en béton C150 d’une épaisseur minimum de 10 cm et épaulées
par du béton C250 d’une épaisseur minimum de 10 cm, selon les plans. Le mortier à utiliser pour les joints est
dosé à 450 kg de ciment par m3 (M450). Ce dernier sera fini à la truelle langue de chat.
Les processus de contrôle de mise en œuvre des bordures, les essais et les résultats exigés sont récapitulés dans
le tableau présenté en fin du présent chapitre 3.

3.3.9.8. PAVES
Les contrôles seront réalisés selon les prescriptions.
Autocontrôle par le fournisseur
Les essais de contrôle technique effectués par le laboratoire agréé ne dispensent pas l'entrepreneur d'assurer
son propre contrôle au cours de la fabrication des bétons et des éléments, en ce qui concerne :
• la conformité et la qualité de tous les matériaux et des moules,
• le respect des modalités de fabrication, de conservation et de transport.
Section VII. Spécifications des Travaux 215

Préparation, fourniture et exécution de la planche d’essais


Une planche d’essai pour pose des pavés sera programmée et exécutée au début de la production juste dès la
disponibilité et la maturité des premiers éléments préfabriqués. L’entrepreneur proposera à la validation du
Maître d’Œuvre un site pour les travaux de la planche d’essai. Le site retenu devra être accessible, disponible
et être maintenable après exécution de la planche d’essai jusqu’à l’atteinte de 30 % des travaux de mise en
œuvre des pavés sur l’ensemble.
La préparation des travaux de cette planche d’essai devra faire objet d’une méthodologie à soumettre par
l’entrepreneur à la validation du Maître d’Œuvre. Ce rapport de méthodologie prendra en compte la procédure
de mise en œuvre, les moyens en personnel et en matériel ainsi que les étapes à respecter.
Un rapport provisoire de la planche d’essai sera rédigé et transmis au Maître d’Œuvre. Ce rapport sera amendé
en cas de besoin. L’entrepreneur prendra en compte les amendements et ou observations du Maître d’Œuvre
pour produire la version définitive. Le rapport définitif validé par le Maître d’Œuvre sera produit en dix
exemplaires et transmis à ce dernier par l’entrepreneur responsable de l’activité. Chacun des entrepreneurs de
pose recevra un exemplaire de ce rapport et aura accès sur le site de la planche d’essai à chaque fois que de
besoin avec l’accord du Maître d’Œuvre.
La préparation, les fournitures (site, matériels, matériaux et personnel) et tous autres moyens nécessaires à
mettre en œuvre pour la réussite de cette opération ; ainsi que la réalisation de la planche d’essai sont à la
charge de l’entrepreneur chargé de produire les pavés et sont supposés être incorporés dans l’élaboration des
prix de l’installation de chantier.
Il sera réalisé une planche d’essai sur chacun des lots de production des pavés. Toutefois une seule planche
d’essai sera réalisée dans le cas où la même entreprise est chargée d’exécuter plusieurs lots de préfabrication.

3.3.9.9. DESCENTES D’EAU


Les descentes d’eau seront réalisées selon les implantations, longueurs et orientations précisées sur le chantier
par le Représentant du Maître d’œuvre ou sur proposition de l’Entrepreneur. Ces descentes d’eau intéresseront
en particulier les talus de grande longueur en forte déclivité ou à l’intérieur des virages, les talus de grande
hauteur, et les remblais d’accès aux ouvrages d’art.
Les descentes à mettre en place seront mises en œuvre après décapage sur une largeur égale à celle de la
descente et sur une épaisseur variable, de façon à obtenir un profil en long régulier, épousant au mieux le
terrain, sans variation excessive de pente. Les déblais seront régalés de façon à éviter leur entraînement dans
les descentes d’eau.
Les ouvrages de tête et de pied auront une épaisseur de 0,20 m pour les parties en béton C20/25.
Après la pose, les descentes d’eau devront être butées latéralement par des apports de terre parfaitement damée
sur une largeur de 0,50 m environ. Elles reposeront sur un bloc de béton qui sera protégé par un gabion.
La continuité des fils d’eau sera parfaitement assurée par tous les travaux annexes complémentaires requis.
L’acceptation des diverses descentes sera subordonnée à la vérification :
- de leur épaisseur,
- de leur bon fonctionnement, de leur étanchéité,
- de la continuité des fils d’eau par observation sous un régime de pluie ou sous le déversement pendant
au moins dix (10) minutes d’une citerne à eau ouverte à plein débit.
Les processus de contrôle de mise en œuvre des descentes d’eau, les essais et les résultats exigés sont
récapitulés dans le tableau présenté en fin du présent chapitre 3.
3.3.9.10. GABIONNAGE
3.3.9.10.1. Mise en œuvre des gabions
Les gabions ne pourront être mis en place qu’après notification à l’Entrepreneur de l’acceptation de la qualité
des cages métalliques.
Section VII. Spécifications des Travaux 216

Le gabion reçu à pied d’œuvre sera au moment de son utilisation, déplié de façon que toutes ses faces reposent
à plat sur le sol. Les quatre faces latérales seront relevées pour former une caisse dont le couvercle restera
ouvert, puis le gabion ainsi posé sur l’emplacement définitif qu’il devra occuper.
Si ce gabion doit être juxtaposé à d’autres déjà en place, ses faces de contacts avec ces derniers seront
parfaitement appliquées contre les gabions voisins (on utilise à cet effet un maillet de bois).
Les autres arêtes verticales seront cousues avec du fil de fer galvanisé ; pour les gabions en contact les uns
avec les autres, les coutures des arêtes des gabions en cours de montage se feront en englobant les arêtes des
gabions déjà en place. Les arêtes horizontales des gabions en contacts, y compris l’arête d’articulation du
couvercle du gabion en cours de pose, seront ligaturées ensemble avant tout commencement de remplissage
de ce gabion.
Toutefois, les coutures ou ligatures seront faites en utilisant un fil de fer galvanisé, parfaitement tendu en
effectuant au moins un tour complet de l’arête à ligaturer par longueur de maille de gabion.
L’utilisation de pinces ou tenailles pour obtenir la tension du fil de ligature est formellement prohibée, cette
tension sera obtenue par traction à l’aide d’une petite barre de bois ou d’acier sur laquelle aura été enroulée
l’extrémité libre du fil.
Enfin, les gabions seront soigneusement contreventés :
▪ avant remplissage par la mise en place des tirants verticaux,
▪ pendant le remplissage par la mise en place des tirants horizontaux et des tirants d’angle.
3.3.9.10.2. Remplissage
Au cours du remplissage, on donnera une forme rigide aux faces verticales libres du treillis en disposant le
long des arêtes verticales, non reliées à des gabions en place, des piquets qui auront pour but d’assurer une
tension parfaite des faces libres.
Le remplissage du gabion s’effectuera à la main en rangeant sommairement les pierres les plus grosses le long
des parois des treillis. Des gabions bien parallélépipédiques présentent toutes les garanties de stabilité.
Les dernières rangées de pierres seront disposées de telle sorte que la surface supérieure soit bien dans le plan
des arêtes supérieures des gabions (tolérance admise : + 3%).
Au cas où il se trouverait à l’intérieur du gabion, une pierre ne présentant pas les qualités, le Représentant du
Maître d’œuvre sera en droit d’exiger qu’il soit entièrement vidé et regarni de pierres, le tout aux frais exclusifs
de l’Entrepreneur.
Après l’achèvement du remplissage du gabion, les piquets d’angle seront retirés et le couvercle sera rabattu.
Les trois arêtes libres du couvercle seront, à l’aide d’un levier de fer, tordues avec les arêtes des parois latérales
correspondantes. Cette torsion sera faite tous les 20 centimètres et chaque opération sera faite de façon à ce
que les arêtes fassent au moins quatre tours complets l’une sur l’autre.
La fermeture sera complétée par une couture des trois arêtes supérieures. On se dispensera de coudre les arêtes
libres destinées à être ligaturées avec les gabions à juxtaposer.
Tout déplacement de gabion lesté partiellement ou totalement est à proscrire.
3.3.9.11. PERRES MAÇONNES
Les perrés maçonnés ne seront exécutés que sur ordre du Représentant du Maître d’œuvre, lorsque celui-ci
aura estimé les remblais stabilisés. Les perrés maçonnés auront une épaisseur minimum de 0,20 m.
Les moellons, de roche massive ou provenant de cuirasses latéritiques dures, sont posés sur un lit de béton
frais (C 150) de 10 cm d’épaisseur refluant de tous côtés, serrés les uns contre les autres aussi régulièrement
que possible. Les vides entre les moellons sont remplis au moyen de pierrailles hourdées dans du mortier
M 450. Les moellons sont abondamment mouillés avant leur emploi.
Les joints sont maçonnés au mortier M 450. Les parements sont jointoyés à joints creux, serrés, lissés et séchés
sous la truelle "langue de chat" en suivant l’avancement des travaux. Lorsque le mortier a fait prise, la
maçonnerie est lavée à grande eau.
La butée en pied de talus est assurée par une bêche de 40 cm de profondeur réalisée avec du béton C250.
3.3.9.12. ENROCHEMENTS
Le calibre des moellons d’enrochement doit être de 50 à 100 kg par pièce.

3.3.10. SIGNALISATION

3.3.10.1. SIGNALISATION VERTICALE


La signalisation verticale (positionnement sur le profil en long, implantation sur l’accotement) est proposée au
Représentant du Maître d’œuvre qui dispose d’un (1) mois pour approuver ces dispositions. Les panneaux
Section VII. Spécifications des Travaux 217

doivent être conformes aux normes NF EN 12899-1 et XP P 98-501 et seront placés sur accotement, le bord
du panneau doit être à une distance minimale de 1,50 m de la chaussée.
• Implantation
Position latérale des panneaux :
- sauf instruction contraire du Représentant du Maître d’œuvre, les panneaux seront implantés sur la
droite de la chaussée dans le sens de la circulation, sur les bords extrêmes des accotements.
- la réflexion spéculaire sur le fond et les lettres des panneaux sera évitée en donnant à celui-ci une
inclinaison judicieusement comprise entre 88° et 92° soit ± 2° (cf. : article 8 des instructions
ministérielles) par rapport à la normale de l’axe de la route (le sens positif étant le sens
trigonométrique).
Position verticale des panneaux :
- la hauteur sous panneau est fixée à 2,00 m au minimum au-dessus du niveau fini de l’accotement en
rase campagne.
Localisation des panneaux :
- les panneaux d’indication sont implantés à une distance de 100 m du point ou du début de la zone à
signaler en rase campagne et à 40 mètres en agglomération, aux emplacements fixés par le
Représentant du Maître d’œuvre.
• Ancrage et fondation
Avant le début effectif des travaux de mise en place, l’Entrepreneur doit être en mesure de fournir sur la
demande du Représentant du Maître d’œuvre une note de calcul justifiant les dimensions adoptées pour les
supports et les massifs d’ancrage sur la base d’une surcharge statique horizontale de 240 daN/m² et de
soumettre à l’agrément du Représentant du Maître d’œuvre le piquetage de l’axe des supports de panneaux.
Les fondations doivent être exécutées très soigneusement. En particulier la partie supérieure visible des socles
est lissée et arasée au niveau de l’accotement. Les supports des panneaux sont scellés dans un massif de béton
C300 de dimensions 0,40 x 0,40 x 0,60 m.
Les processus de contrôle de mise en œuvre de la signalisation verticale, les essais et les résultats exigés sont
récapitulés dans le tableau présenté en fin du présent chapitre 3.

3.3.10.2. SIGNALISATION HORIZONTALE


La signalisation horizontale (largeur unitaire des lignes "U", type de lignes, positionnement des lignes sur le
profil en long, marquages divers) est proposée au Représentant du Maître d’œuvre qui dispose d’un (1) mois
pour approuver ces dispositions.
Ces bandes ont pour but d’assurer le guidage des usagers. La réglementation internationale distingue différents
types de marques, dont les principales sont les suivantes :
a) les lignes longitudinales :
- continues infranchissables,
- discontinues axiales ou de délimitation des voies,
- discontinue d’annonce d’une ligne continue ou de dissuasion (dépassement dangereux),
- discontinue de bord de chaussée.
b) les lignes transversales continues (STOP) ou discontinues (céder le passage) :
c) les autres marques :
- pour passage de piétons,
- pour stationnement et autres périmètres protégés,
- les flèches.
La largeur des lignes est définie par rapport à une largeur unité "U" qui peut varier selon le type de route.
Pour cet itinéraire, il sera utilisé U = 6 cm, avec :
- 2 U = 12 cm pour les lignes longitudinales axiales,
- 3 à 10 U (18 à 60 cm) pour les lignes de rives et transversales.
Les caractéristiques longitudinales des lignes discontinues varient dans le rapport des pleins aux vides. Les
modulations, tirets plus intervalles, sont des multiples ou des sous-multiples de 13 m.
En rase campagne pour les lignes axiales de délimitation des voies, elles seront de type T1 (soit une bande de
3 m de trait plein pour 10 m de vide).
• Application de la peinture
Section VII. Spécifications des Travaux 218

Le marquage sera effectué sur une chaussée sèche et propre, après le tracé préalable de l’axe des lignes, des
bandes et du contour des flèches éventuelles. Ce pré marquage des bandes est effectué par un filet continu ou
pointillé.
L’Entrepreneur procède immédiatement avant l’application du produit, au dépoussiérage des parties de la
chaussée devant recevoir les bandes. La réflexion sera conforme aux caractéristiques portées sur les certificats
d’homologation.
L’application du produit est réalisée à l’aide d’un moyen mécanique agréé par le Représentant du Maître
d’œuvre. Ce moyen mécanique sera étalonné en présence du Représentant du Maître d’œuvre.
• Contrôle d’exécution
Le dosage sec du produit seul devra être en moyen au moins égal à celui figurant sur la Circulaire relative à
l’homologation.
L’Entrepreneur devra fournir chaque jour au Représentant du Maître d’œuvre l’ensemble des fiches de contrôle
interne prévues à cet effet par son PAQ.
Il sera prélevé, pendant toute la durée du chantier, un échantillon de trente (30) kilogrammes de peinture, ainsi
qu’un sac de microbilles de verres. Les analyses de ces échantillons seront alors effectuées à la discrétion du
Représentant du Maître d’œuvre, et ce, par le laboratoire de son choix, à la charge de l’Entrepreneur.
Si le dosage est inférieur de plus de 15% à celui préconisé par le fournisseur, l’Entrepreneur procèdera à ses
frais à l’application d’une couche supplémentaire dans la journée qui suit l’obtention des résultats.
Le contrôle du module des bandes est fait par sondage à l’initiative du Représentant du Maître d’œuvre.
L’Entrepreneur a à sa charge tous les travaux de complément de marquage qui s’avèreraient nécessaires.
Pendant la durée de la garantie, le niveau de service du marquage devra présenter les caractéristiques minimales
suivantes :
- degré d’usure : note 6 à l’échelle d’usure du LCPC 75,
- rétro-réflexion : R = 150 mld/lux/m²,
- glissance : G = 0,45 SRT
- contraste : facteur de luminance L > 0,27.
Le Représentant du Maître d’œuvre se réserve le droit d’effectuer les contrôles de garantie à l’aide du matériel
d’un laboratoire agréé. Le choix des sections à contrôler sera établi lors du démarrage des travaux de marquage.
La longueur contrôlée sera de l’ordre de 50% de la longueur réalisée.
Les processus de contrôle de mise en œuvre de la signalisation horizontale, les essais et les résultats exigés
sont récapitulés dans le tableau présenté en fin du présent chapitre 3.
3.3.10.3. BALISES
Elles seront implantées sur l’accotement extérieur du virage, l’axe à un mètre du bord extérieur de la couche
de roulement.
L’espacement des balises sera tel que quatre balises au moins se trouvent simultanément dans le champ visuel
de l’usager. Une balise sera implantée sensiblement dans l’axe des voies que peut suivre un conducteur
abordant la courbe. Deux ou trois balises devront être posées avant l’entrée et après la sortie de la courbe.
L’espacement entre deux balises consécutives sera d’autant plus faible que le rayon de la courbe serait plus
étroit. Il ne doit pas être inférieur à 8 m.
Le mode d’ancrage doit être tel qu’elles ne présentent qu’un faible danger en cas de choc. Il doit être soumis
à l’approbation du Représentant du Maître d’œuvre avant toute exécution.
3.3.10.4. RALENTISSEURS
Ils ont pour objet d’inciter les conducteurs à réduire la vitesse de leur véhicule.
Du fait de leur agressivité, notamment pour les deux-roues, leur utilisation doit être limitée aux zones où l’on
souhaite imposer une vitesse très réduite (moins de 30 km/h). Leurs caractéristiques sont strictement codifiées
sur la base du résultat des essais réalisés par l’Union technique de l’automobiliste, du motocycle et du cycle
(UTAC). Ils doivent être établis perpendiculairement à l’axe de la chaussée et continus sur toute la largeur de
celle-ci. Ils doivent être bien visibles par l’automobiliste et, pour cela, situés à plus de 20 m des virages et des
carrefours. Le béton armé qui les constitue doit avoir une couleur différente de celle de la chaussée. Ils doivent
être annoncés par un panneau portant la mention « ralentisseur » en signalisation avancée (voir plan).
La réalisation des ralentisseurs doit être conforme à la norme NF P 98-300.
Dans le cas de passage pour piéton, ce dernier sera :
- sur le ralentisseur de type trapézoïdal,
- ou encadré par des ralentisseurs de type dos d’âne ou par des ralentisseurs réflectorisés préfabriqués
et vissés sur la chaussée.
Section VII. Spécifications des Travaux 219

3.3.11. ECLAIRAGE PUBLIC

• Principe d’implantation de l’éclairage


Réseau basse tension
Le réseau de fourreaux BT (Basse Tension) seront posés conformément au plan approuvé par le Maître
d’Œuvre.
Repérage des points d’emplacement des mâts
Le repérage consiste à déterminer avec précision les points de pose des mâts.
L’implantation se fera conformément aux plans approuvés par le Maître d’œuvre. Il convient cependant de
respecter certaines règles :
- l’inter-distance entre mât doit être respectée ;
- les mâts ne doivent pas être implantés sur les parkings.
NB : Un principe d’implantation sera soumis au Maître d'oeuvre pour approbation. Dans le cas contraire, le
Maître d'Ouvrage se réserve le droit de modifier l’implantation de l’éclairage à n’importe quel moment de la
phase travaux et ce sans aucune compensation financière.
• Massifs de fondation
Les fouilles seront exécutées en fonction du dimensionnement des massifs. L’entrepreneur devra évacuer les
déblais en décharge. L’entrepreneur devra prendre toutes les précautions nécessaires pour l’exécution des
fouilles, il devra respecter toutes les règles de sécurité en vigueur. L’entrepreneur est réputé connaître les lieux
et sera tenu responsable en cas de dommages corporels ou matériels.
Dans la mesure du possible il sera préférable de poser sur des massifs préfabriqués. Le haut des tiges de
scellement du massif sera à 0,10 m minimum au-dessous du niveau fini. Après dressage et réglage du mât,
l'Entrepreneur devra exécuter, dans les délais les plus brefs :
- la protection des boulons de fixation par compound ou réservoir à graisse ;
- la pointe de diamant (si besoin) ;
- la chape de ciment maigre (si besoin).
Coulés
Ils seront dans leur partie enterrée, coulés à pleine fouille. Plusieurs fourreaux dynothène seront scellés dans
le massif de fondation pour le passage des câbles d'alimentation et de terre. La dimension des massifs sera au
minimum celle préconisée par les constructeurs de supports en fonction de la nature des sols et de la région
des vents. Le Maître d'Ouvrage sera en droit de demander à l'entreprise la note de calcul agréée par un
organisme de contrôle. Les bétons préfabriqués servant à la confection des massifs de mâts doivent être
conforme à la norme NFEN206-1 et l’ensemble de ses annexes. Une copie du bon de sortie de centrale devra
être fournie au Maître d'Ouvrage. Les massifs devront être coulés en pleine fouille, le béton étant
soigneusement vibré dans la masse (la température devra obligatoirement être au-dessus de 0° au plus froid de
la nuit). Tout massif non vibré sera démoli et refait aux frais de l’Entrepreneur. Un temps de séchage de 20
jours minimum est demandé avant la pose des mâts d’éclairage. Le mât d'éclairage sera fixé sur son massif par
l'intermédiaire de 4 tiges de scellement en fer forgé. Ces tiges devront être noyées dans le massif lors de sa
confection, leur écartement en cours de coulée étant maintenu par un gabarit spécial confectionné par
l'Entrepreneur. Le gabarit sera enfoncé dans le massif de façon à obtenir une surface très lisse pour poser le
mât. La partie supérieure devra être rigoureusement plane et horizontale, le mât devant être fixé à même le
massif sans écrou intermédiaire.
Préfabriqués
Section VII. Spécifications des Travaux 220

Les massifs de fondations préfabriqués seront de type PREFATLANTIQUE ou similaire. Ils comporteront un
minimum de trois rainures permettant la remontée des fourreaux. Plusieurs fourreaux dynothène seront placés
dans le massif de fondation pour le passage des câbles d'alimentation et de terre. Dans le fond de fouille, un
béton de propreté devra être réalisé sur une épaisseur de 5 cm. Ce béton devra être soigneusement réglé et lissé
pour permettre la pose du massif dans les meilleures conditions. Le calage du massif à l’aide de gravats se fera
sur les deux tiers de la hauteur minimum. A l'intérieur du massif, il sera prévu :
- deux (2) fourreaux de diamètre 63 TPC I pour les câbles d'alimentation (3 dans le cas de point triple
dérivation) ;
- un (1) fourreau de diamètre 40 TPC I pour la remontée du conducteur de terre.
Les fourreaux pénétreront dans le mât d'éclairage de 10 cm minimum.
• Pose des supports
Les mâts seront levés en une seule pièce et équipés, avant levage, des crosses et des luminaires, à l'exception
des lampes qui seront obligatoirement posées une fois les mâts fixés au sol.
L'élingage ne pourra se faire ni avec une chaîne, ni à l'aide d'une élingue métallique. Toutes les précautions
nécessaires seront prises pour que la protection contre la corrosion ne soit pas détériorée.
Le portillon tourné dans la mesure du possible dans le sens opposé à la circulation (très important).
Au cas où, malgré les précautions prises, la protection contre la corrosion serait détériorée, il appartiendrait à
l'Entrepreneur d'exécuter les travaux de réfection sur toutes les zones abîmées. Il appartiendra au Maître
d'Ouvrage de refuser ledit matériel si la réfection doit porter préjudice de la tenue dans le temps de ce matériel.
Dans le cas des mâts en aluminium, ils seront livrés enveloppés, et cette protection devra être conservée jusqu'à
la mise en service, sauf à l'emplacement de la porte de visite.
La verticalité des fûts sera vérifiée support par support.
NB : La pose de mât sur écrous contre écrous est proscrite.
L'embase du mât sera posée à même le massif, avec insertion d'un joint PEPLIC ou similaire.
La surface supérieure du massif devra assurer un contact maximum avec l'embase du mât (état de surface) et
la verticalité du fût (horizontalité).
Les écrous devront être serrés avant de bloquer à fond les contre-écrous. Après la pose, l'ensemble : tige, écrou,
contre-écrou, sera protégé par une coulée de compound avant la mise en place de la chape en pointe de diamant
(si nécessaire).
Dans le cas d'un mât avec embase Aluminium, une rondelle de plastique isolant sera placée entre l'embase et
les écrous de serrage.
Réalisation des tranchées pour la pose du réseau de câble
La norme fixe des profondeurs de tranchée différentes selon l'usage du terrain concerné : 65 centimètres au
moins dans le cas d'une surface piétonnière, 85 centimètres si le réseau électrique passe sous une aire
carrossable (voie d'accès au garage, etc.). La largeur de fouille dépend du nombre de canalisations à enterrer.
Une largeur de 25 à 30 centimètres suffit pour un seul réseau. Il faut ajouter un minimum de 20 centimètres
d'espace pour faire cheminer en parallèle deux circuits de courants forts. Si l'on enterre dans la même tranchée
un circuit de courants forts et un autre de courants faibles (télécommunication, multimédia, etc.), il faut au
moins 30 centimètres d'écart pour éviter les interférences.
Section VII. Spécifications des Travaux 221

Une gaine annelée protège le câblage électrique de bout en bout. On veille à la faire ressortir de 30 centimètres
environ à l’endroit des points de branchement, pour faciliter le raccordement.
En pratique, quelques mètres de tranchées peuvent se réaliser sans trop de peine à la bêche et à la pioche. Mais,
pour creuser sur de grandes longueurs (10 mètres ou davantage), l'utilisation d'une trancheuse de sol ou d'une
mini-pelle de location paraît plus indiquée. Un matériel spécifique à réunir l'installation enterrée s'effectue en
général avec du câble H07RN-F ou équivalent à isolation renforcée. La protection est assurée par une gaine
TPC, conforme à la norme NF EN 12613. Elle se choisit par convention de couleur rouge pour les courants
forts et de couleur verte pour les courants faibles. La réglementation exige de signaliser les circuits enterrés
par un grillage « avertisseur » de la couleur idoine, déroulé sur la totalité du parcours à 20 centimètres du
niveau du sol.

La tranchée se creuse en « V » pour prévenir les risques d’éboulement.


On commence par établir en fond de fouille un lit de sable de 10 centimètres d'épaisseur. La gaine (munie du
câblage) est déroulée dessus, puis enrobée dans une nouvelle de couche de sable de 25 à 35 centimètres. Le
tout est recouvert par 10 à 20 centimètres de terre de remblai (suivant la profondeur de fouille), sur laquelle le
grillage avertisseur est déployé. On peut ensuite finir de remblayer la tranchée. Il convient de tasser chaque
couche de sable et de terre pour éviter, ultérieurement, un tassement important.
Pose des câbles
La pose en enterré doit se faire en respectant certaines règles concernant la profondeur de la gaine enterrée, le
matériel utilisé et le croisement des canalisations.
Profondeur : les canalisations doivent être enterrées à au moins :
50 cm du sol pour les aires piétonnières ; 85 cm du sol pour les aires carrossables et sous les trottoirs. Matériel
: les conducteurs isolés sous conduit ne sont pas autorisés.
Section VII. Spécifications des Travaux 222

Peuvent être utilisés les câbles électriques U 1000 R2V ou U 1000 AR2V ou FRN 05-VV-U posé dans une
gaine TPC (tube pour canalisations). Les câbles U 1000 RGPFV ou U 1000 RVFV peuvent être utilisés
lorsqu’ils sont enterrés dans les terrains inondables. La réglementation impose de signaliser les circuits enterrés
par un dispositif « avertisseur » de couleur rouge, situé à 20 centimètres du niveau du sol et sur toute la longueur
du câble. Croisement de deux canalisations : les deux canalisations doivent être distantes de 20 cm.
Pose et câblage du TGBT
Le TGBT est disponible sous 3 versions :
- Lot de matériel à monter par les soins de l’entrepreneur ;
- TGBT Monté non câblé ;
- TGBT Monté et câblé.
Description technique
Une armoire TGBT autoporteuse sur roulettes avec freins. Les appareils sont montés sur un châssis modulaire
plastronné et visibles derrière une porte vitrée.
L’équipement est livré, monté et câblé avec un chemin de câble pour le façonnage des câbles 5G 25mm² (en
arrivée). L’armoire, de marque SAREL, est robuste et supportera plus facilement les cycles de montage et
démontage que les autres types. Les composants électriques sont de la marque MERLIN GERIN
(SCHNEIDER ELECTRIC).

Composition de l’armoire étalon :


- Une arrivée générale 160A en 35mm² sur un interrupteur sectionneur manuel 160A à coupure visible ;
- Un interrupteur sectionneur équipé d’une bobine à manque de tension permettant de couper
l’alimentation interne par un bouton poussoir « Arrêt d’urgence » présent sur le TGBT ou par
commande à distance ;
- Une balise blanche indiquant la présence tension armoire ;
- Un jeu de barres plat en cuivre ;
- Un départ général éclairage tétrapolaire 20A ;
o Une répartition par peigne (5 x 25A) ;
o Un voyant Marche et Arrêt visible en face avant ;
o Un départ télécommande bloc de secours (BAES) ;
o Un départ éclairage couloir avec télérupteur dont une commande individuelle et une
commande centrale (Sortie télécommande bloc de secours BAES) ;
o Un départ éclairage à commande par interrupteur extérieur possible ;
o Un départ éclairage rampe luminaire (CANALIS) tétrapolaire commandé par minuterie et
contacteur ;
- Un départ général « force » équipé d’un arrêt d’urgence individuel de type Mx (à émission de courant) ;
o Une distribution sur module de type DISTRIBLOC (Raccordement à ressort et à vis -125A –
Arrivée 35mm² – Départs 16/10/6/4/2.5 mm²) ;
o Voyant modulaire de présence tension Un départ tétrapolaire 63A (Chauffage) avec
raccordement direct (Sans passer par les borniers) ;
o Un départ Chauffe-eau 20A ;
o Un départ moteur triphasé 15A ;
o Un départ barrière d’accès parking monophasé 16A ;
Section VII. Spécifications des Travaux 223

o Un départ contrôle d’accès monophasé 16A ;


o OF disjoncteur remonté sur bornes ;
o Un départ prise de courant monophasé 16A VIGI 30mA alimentant PC armoire et PC externe.
Une deuxième armoire TGBT avec face avant pleine et dotée d’un châssis modulaire avec plastron. La partie
distribution grosse section en 35mm² est déjà réalisée en câblage. Ce coffret possède deux pattes de fixation
permettant de s’accrocher sur le châssis autoporteur équipé de l’armoire étalon. Les équipements électriques
des 2 TGBT sont strictement identiques.
Un lot de fils précâblés pour les sections en 35mm² (Armoire étalon) avec consommables (Cosses tubulaires,
embouts, fils et manchons HELAVIA).
Un lot d’outillage professionnel pour couper, dénuder et sertir les fils et les câbles.

Le kit se compose de :
- Une pince à sertir les cosses isolées jusqu’à 35mm² BIZLINE ;
- Une pince à sertir les embouts jusqu’à 6mm² WEIDMULLER ;
- Une pince à sertir les embouts jusqu’à 25mm² WEIDMULLER ;
- Une pince à dénuder jusqu’à 6mm² WEIDMULLER ;
- Une pince à écarter les manchons HELAVIA SES STERING ;
- Deux pinces « cutter » jusqu’à 35mm² WEIDMULLER ;
- Un tournevis dynamométrique professionnel.
Pose et connexion des projecteurs
Un projecteur LED est une source d'éclairage plus économe en énergie que l'éclairage fluorescent traditionnel
et d'autres types d'éclairages que l’on peut retrouver sur le marché.
La LED est la source de lumière incorporée dans les écrans d'ordinateur et les écrans, bien qu'elle puisse
également être utilisée comme source d'éclairage intérieure et extérieure. Cela constitue une réelle révolution
dans le quotidien de beaucoup de gens, non seulement à cause de ses avantages mais aussi de ses portées.
Alors, si vous aussi vous souhaitez en installer chez vous, voici quelques points à prendre en considération.
Installation du projecteur LED
Lorsque vous approchez du processus de câblage de vos projecteur LED, vous devez savoir où vous voulez
placer les lumières. Les lumières d'inondation sont habituellement installées à l'extérieur de la maison pour
agir comme mesure de sécurité et de sûreté contre les individus non désirés ou allumer un chemin à l'entrée
d'une maison. Vous aurez besoin de planifier l'emplacement de vos projecteurs LED pour déterminer l'accès
aux fils nécessaires pour connecter les caissons lumineux.
Coupure de l’alimentation électrique principale
Comme avec tout projet d'éclairage qui implique de travailler avec des fils électriques, l'alimentation principale
doit être éteinte. Faire correspondre les fils en conséquence. Les fils sur la boîte à lumière doivent correspondre
aux fils correspondants dans le circuit électrique de votre maison. Les fils négatifs et positifs doivent être
attachés et attachés, en utilisant des bouchons électriques en plastique si nécessaire afin d'empêcher l'humidité
de pénétrer dans le circuit électrique et de causer un court-circuit. Vous pourrez également vous renseigner
auprès de votre électricien pour savoir de plus amples informations concernant le câblage des fils de votre
projecteur led.
Ces quelques conseils devraient vous aider à câbler avec succès vos projecteurs led.
Essais des projecteurs
- Bien définir l'emplacement de son projecteur LED ;
- Préparer l'installation de son projecteur LED ;
- Relier son projecteur LED à son alimentation électrique ;
- Fixer son projecteur LED.
Section VII. Spécifications des Travaux 224

Accessoire
- Couverture anti-éblouissement adapté,
- Support en fonction de la méthode.
Diastimetre
La position d'installation et l'angle d'irradiation du luminaire peuvent être déterminés plus précisément par
utilisation de l'instrument de pointage (trois types d'instruments de pointage sont facultatifs), Mesure de la
distance horizontale, Mesure de la hauteur verticale, Mesurer l'angle.
Câblage électrique et protection
Composition du TGBT
N° Désignations Quantité
01 Disjoncteur compact de triphasé ≥ 150A/400V 01
02 Disjoncteur de tête triphasé ≥100A 30mA/ 400V 01
03 Grille de dérivation ≥ 250 A 01
04 Disjoncteur de tête secondaire triphasé ≥40A 30mA / 400V 04
05 Grille de dérivation ≥ 63A 01
06 Disjoncteur monophasé ≥ 20 A /230 V 14
Câblage
N° Désignations Quantité
01 Câble H07RN-F ≥5G 35 (compteur électrique – disjoncteur compact)
02 Câble H07RN-F ≥5G 35 (disjoncteur compact-disjoncteur triphasé) 200ml
03 Câble H07RN-F ≥5G 25 (disjoncteur triphasé- grille de dérivation)
04 Câble H07RN-F ≥5G 25 (grille de dérivation- disjoncteur secondaire triphasé) 50ml

Distance
Nombre de Section Distance maximale
N° Désignation minimale en
projecteur par mât en mm² en mètre linéaire
mètre linéaire
01 Mât 01 à local technique 6 480 510
02 Mât 02 à local technique 6 380 395
03 Mât 03 à local technique 6 215 230
04 Mât 04 à local technique 8 280 305
05 Mât 05 à local technique 6 245 270
06 Mât 06 à local technique 5 135 160
07 Mât 07 à local technique 3 H07RN- 215 245
08 Mât 08 à local technique 4 F≥ 3G 16 105 130
09 Mât 09 à local technique 4 100 120
10 Mât 10 à local technique 4 175 195
11 Mât 11 à local technique 2 200 230
12 Mât 12 à local technique 8 250 285
13 Mât 13 à local technique 8 255 290
14 Mât 14 à local technique 8 135 150
Total 78 3170 3515

Bilan de puissance
Désignation Quantité Puissance unitaire Puissance totale
LS-ARE200- 170Lm 78 200W 15 600 W
Section VII. Spécifications des Travaux 225

1.1.1.1. Essais - réception des prestations


Le Maître d'Ouvrage pourra faire exécuter, aux frais de l'Entrepreneur, tous les essais qu'elle jugera utiles par
camion laboratoire.
La réception des réseaux comportera des mesures en service du câble HT, et dans l'éventualité, un claquage en
plein câble entraînera automatiquement le remplacement de la totalité du tronçon de câble entre deux
équipements.
Les frais entraînés par le remplacement du câble défectueux seront à la charge de l'Entrepreneur.
L'Entrepreneur devra faire parvenir au Maître d'Ouvrage les fiches et mesures de son réseau pour toute
demande de mise en service.
Le raccordement au réseau existant sera fait en accord avec le Maître d'Ouvrage et le service assurant
l'exploitation dudit réseau.
L'Entrepreneur aura à sa charge toutes les interventions, sur l'ensemble de l'installation, nécessaires à la
maintenance de son réseau.
L'Entrepreneur sera tenu d'informer le Maître d'Ouvrage de tout incident survenu sur le réseau et les
dispositions prises pour y remédier.
L'Entrepreneur devra fournir la mise à jour des plans, graphiques, diagrammes, etc. pour l'ensemble des
prestations réalisées dans le cadre du présent marché (compatible avec celui du Maître d'Ouvrage) sur fond de
plan IGN ou fourni par le Maître d'Ouvrage (équivalence échelle 1/5000, 2000 et 1000e), 5 couches.
Essais des ouvrages
L'Entrepreneur procédera, à sa charge et en présence du Maître d'Ouvrage, aux contrôles et mesures
conformément aux prescriptions suivantes :
Avant mise en service
Sur le réseau de terre :
- Vérification des connexions de terre ;
- Relevé des valeurs de terre : R < 2 Ohms ;
- Relevé des résistances linéiques des liaisons équipotentielles principales et supplémentaires.
Sur le réseau BT :
- Mesure d'isolement de l'installation.
Sur les mâts :
Vérification du matériel mis en œuvre conformément au Cahier des Charges :
- protection ampèremétrique ;
- tête de câble (gaine thermorétractable) ;
- appareillage ;
- liaison appareillage – luminaire.
Le Maître d'Ouvrage se réserve le droit de demander à l’Entrepreneur d’effectuer un contrôle par un organisme
agrée à la charge de l’Entrepreneur.
Après mise en service (photométrie)
- Réglage des sources lumineuses ;
- Relevé des valeurs d'éclairement.
Le réglage des luminaires sera fait de manière à obtenir une bonne uniformité de luminance et un confort visuel
conforme à l’étude d’éclairement validée.
Des mesures de luminance pourront être éventuellement demandées, en supplément, à l'Entrepreneur par le
Maître d'Ouvrage et feront l'objet d'un accord entre les deux parties.
Le Maître d'Ouvrage se réserve la possibilité de faire procéder à des mesures contradictoires par un organisme
de contrôle agréé de son choix.
Section VII. Spécifications des Travaux 226

Documents à fournir
L’Entrepreneur devra fournir au Maître d'Ouvrage un dossier des ouvrages exécutés dans un délai de 15 jours
avant la mise en service contenant :
- son plan de récolement ;
- les fiches techniques du matériel posé ;
- les notes de calcul ;
- les fiches de contrôles et essais ;
- les fiches de mesures ;
- repérage des ouvrages.
Tant que le Maître d'Ouvrage n’aura pas reçu lesdits documents, aucune mise en service ne pourra être
demandée.
Les fiches et notices techniques, en langue française, de tous les équipements proposés, seront impérativement
jointes à l’offre. Les entreprises fourniront également les notes de calcul relatives au dimensionnement des
différents équipements.
L’entreprise devra prendre toutes les dispositions utiles pour qu'aucun dommage ou préjudice ne soit causé sur
les installations existantes. Elle supportera la responsabilité entière des dégâts que ses intervenants pourraient
occasionner pendant les travaux ainsi que les frais de remise en état.

3.3.12. TRAVAUX ENVIRONNEMENTAUX ET CONNEXES


3.3.12.1. AMENAGEMENT PAYSAGER
L’aménagement en matière visuel paysager des agglomérations traversées par la route, constitue une
opportunité pour mettre en place des espaces verts, des haies d’espèces ligneuses tant à l’entrée, à l’intérieur
qu’à la sortie desdites agglomérations.
Les plantations d’arbres d’alignement/d’ombrage ainsi envisagées seront réalisées à écartement de six (6)
mètres sur les deux côtés de la chaussée.
Les espèces végétales à utiliser répondront aux critères ci-après :
− Engazonnement se fera par semis d’environ 50 plants par carré
− avoir une hauteur minimale de 1,50 (un virgule cinq) mètre,
− être d’essences à croissance rapide, économiquement utiles,
− avoir un enracinement profond,
− avoir un houppier épais.
A titre indicatif, les espèces ci-après peuvent être requises :
• engazonnement : Fétuque, ray-grass, pâturin, zoysia
• plantation d’arbres : Khayasenegalensis, Gmelinaarborea, Ceibapentandra, Terminaliamentalis,
Cassia siamea, Dolenixregia, Tectona grandis, Azadirachtaindica (Neems), etc.
Toute autre variété présentant les garanties de durabilité pourrait être proposée par l’Entrepreneur, sur avis
favorable du Service des Eaux et Forêts.
L’Entrepreneur mettra en place les espèces en collaboration avec le Représentant du Maître d’œuvre et la
structure chargée du suivi environnemental.
Chaque arbre ou espace engazonné recevra une protection efficace contre le bétail (par exemple : grillage et
piquets métalliques). Les arbres seront entretenus, arrosés par l’Entrepreneur jusqu’à la réception définitive
des travaux. Les arbres manquant par défaut de reprise, par manque d’entretien, ou par défaut de protection,
devront être remplacés aux frais de l’Entrepreneur.

3.3.12.2. AMENAGEMENT DES EMPRUNTS ET DES CARRIERES APRES


EXPLOITATION
Après exploitation, les zones d’emprunts feront l’objet d’une re végétalisation et bénéficieront de plantation
d’arbres sur les berges. Alternativement, certaines zones pourront être aménagées en mare en accord avec les
populations concernées. L’Entrepreneur est responsable de ces travaux sous le contrôle strict du bureau de
contrôle et de la structure chargée du suivi environnemental.
Section VII. Spécifications des Travaux 227

Au niveau de chaque carrière exploitée pour les travaux de chantier, une remise en état est prévue. La remise
en état comprend :
− le nettoyage des sites,
− la remise en état des aires de dépôt,
− le remodelage du terrain,
− la création de réseaux de drainage,
− la protection contre l’érosion,
− la re végétalisation,
− la fourniture d’engrais,
− les plantations.
L’Entrepreneur doit proposer pour chaque carrière sur la base des plans types environnementaux, un plan
d’exécution de l’aménagement en indiquant les espèces proposées et les modes d’exécution de l’aménagement
(matériel à utiliser etc..).
3.3.12.3. SENSIBILISATION DES RIVERAINS/USAGERS AUX IST/SIDA, COVID-19, EN
MATIERE DE SECURITE ROUTIERE ET DE PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT
La sensibilisation consistera à la mobilisation des riverains de la route, des ouvriers du chantier et les usagers
pendant et après les travaux.
Cette formation sera facilitée par l’utilisation d’une approche participative. La diffusion des informations se
fera à travers les prospectus et les affiches ainsi que par des causeries éducatives.
La sensibilisation des populations se fera de façon systématique dans toutes les localités situées le long des
routes du projet. Ces séances s’appuieront sur les programmes régionaux de lutte contre le SIDA, de prévention
contre la COVID-19, de sécurité routière et de protection de l’environnement.
Les activités de sensibilisation seront menées par une ONG spécialisée en la matière. L’Entrepreneur est
chargé de la mise à disposition de la somme à valoir prévue dans le devis et de la mobilisation de ses ouvriers
lors des sessions de cette sensibilisation.

3.3.13. SYNTHESE DES ESSAIS ET CONTROLE D’EXECUTION DES TRAVAUX

Les principaux essais de contrôle des travaux sont récapitulés dans les articles suivants. Ils déterminent les
processus, les résultats exigés et le nombre d’essais. Le Représentant du Maître d’œuvre pourra néanmoins,
s’il le juge nécessaire, modifier la teneur des tableaux.
Section VII. Spécifications des Travaux 228

CONTRÔLE DES TRAVAUX


NATURE DES ESSAIS
MATERIAU RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAIS
NOM PROCESSUS
Densitomètre à membrane NF P
Densité en place et 94-061-2 90% OPM (pour 95% des mesures, 1 tous les 75 m alternativement à
teneur en eau Ou Gama densitomètre NF P avec un minimum de 85%) gauche et à droite
Plateforme 98-241-1
terrassée en
déblai (fond de Portance CBR à 95%
déblai) CBR (95% OPM, 4 jours 1 tous les 100 m alternativement à
OPM et à 4 jours NF P 94-078
d'immersion dans l'eau)  5 gauche et à droite
d'immersion dans l'eau

Proctor Modifié NF P 94-093 1 tous les 2.500 m²

Densitomètre à membrane NF P
Densité en place et 94-061-2 90% OPM (pour 95% des mesures, 1 tous les 75 m alternativement à
teneur en eau Ou Gama densitomètre NF P avec un minimum de 85%) gauche et à droite
Surfaces 98-241-1
destinées à être
remblayées Portance CBR à 95% CBR (95% OPM, 4 jours 1 tous les 100 m alternativement à
OPM et à 4 jours NF P 94-078
d'immersion dans l'eau)  5 gauche et à droite
d'immersion dans l'eau

Proctor Modifié NF P 94-093 1 tous les 5.000 m²

Densitomètre à membrane NF P
Densité en place et 94-050 ou Gamma densimètre 92% OPM (pour 95% des mesures, 1 tous les 250 m3
teneur en eau avec un minimum de 90%)
NF P 98-241-1
Corps de
remblai Portance CBR à 95%
CBR (95% OPM, 4 jours 1 tous les 100 m alternativement à
OPM et à 4 jours NF P 94-078
d'immersion dans l'eau)  5 gauche et à droite
d'immersion dans l'eau

Proctor Modifié NF P 94-093 1 tous les 2.000 m3

Densité en place et Densitomètre à membrane NF P


95% OPM 1 tous les 200 m en quinconce
teneur en eau 94-050

Passant au tamis de 80 µ  35%


Passant au tamis de 2 mm entre 30
Analyse
NF P 18-560 et 80%
granulométrique Granulométrie et l’imites Tous les
Dimension maximale des éléments 500 m³ de matériau mis en œuvre
- D (mm)  60

Limites d'Atterberg NF P 94-051 Indice de plasticité - Ip 30

Proctor Modifié NF P 94-093 1 tous les 2 000 m3


Plateforme des
terrassements
Portance CBR à 95%
(30 derniers CBR (95% OPM, 4 jours Au gré du Maître d’œuvre (au moins 1
OPM et à 4 jours NF P 94-078
cm) d'immersion dans l'eau)  10 tous les 3 000 m3)
d'immersion dans l'eau

Me>500 kg/cm² pour plus de 90%


Portance à la plaque SNV 670317/A 1 tous les 200 m en quinconce
des mesures

Déflexion caractéristiques d90=


Déflexion Poutre de Benkelman À chaque profil en travers
(m+1,3σ) ≤ 60/100 mm

 2 cm par rapport au profil À chaque profil en travers (3 points


Réglage Nivellement de précision
théorique minimum)

- 0 cm par rapport à la largeur


Largeur Chaîne À chaque profil en travers
théorique

Densité en place et Densitomètre


95% OPM Tous les 200 m en quinconce
teneur en eau NF P 94-050
Couche de
forme Proctor Modifié NF P 94-093 Tous les 2 000 m³

CBR (95% OPM, 4 jours d'im.) 


Portance CBR NF P 94-078 Tous les 3 000 m³
15
Section VII. Spécifications des Travaux 229

CONTRÔLE DES TRAVAUX


NATURE DES ESSAIS
MATERIAU RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAIS
NOM PROCESSUS
Passant au tamis de 80 µ  35%
Passant au tamis de 2 mm entre 30
Analyse
NF P 18-560 et 80%
granulométrique Granulométrie et limites tous les 500
Dimension maximale des éléments m³ de matériau mis en œuvre
- D (mm)  60

Limites d'Atterberg NF P 94-051 Indice de plasticité - Ip 20

Me>500 kg/cm² pour plus de 90%


Portance à la plaque SNV 670317/A 1 tous les 100 m en quinconce
des mesures

Déflexion caractéristiques d90=


Déflexion Poutre de Benkelman À chaque profil en travers
(m+1,3σ) ≤ 60/100 mm

+ 3 cm par rapport au profil


Réglage Nivellement précision À chaque profil en travers (3 points)
théorique

Talus en déblai
+ 10 cm et - 0 cm par rapport au
Réglage Nivellement de précision À chaque profil en travers
et en remblai profil théorique

Fossés en terre Réglage Nivellement de précision  2 cm par rapport au profil À chaque profil en travers
théorique

Passant au tamis de 80 µ 5-35&


Passant au tamis de 2 mm 28 et
Analyse granulométrique NF P 18-560 65%
Tous les 500 m³ de matériau mis en
Dimension maximale des éléments - œuvre
D (mm)  50

Limites d’Atterberg NF P 94-051 Indice de plasticité - Ip 20

Densité en place et Densitomètre à membrane NF P 95% OPM (pour 95% des mesures,
1 tous les 100 m en quinconce
teneur en eau 94-050 avec un minimum de 95%)

Proctor Modifié NF P 94-093 1 tous les 2 000 m3

CBR (95% OPM, 4 jours


Portance CBR à d'immersion dans l'eau)  30. Après
95%OPM et à 4 jours NF P 94-078 amélioration CBR (95% à 7 jours 1 tous les 3 000 m3
Couche de
d'immersion dans l'eau dont 4 j d’immersion dans l’eau) 
fondation en 180
GLAC
Me>500 kg/cm² pour plus de 90%
Portance à la plaque SNV 670317/A 1 tous les 1 000 m3
des mesures

Déflexion caractéristiques d90=


Déflexion Poutre de Benkelman À chaque profil en travers
(m+1,3σ) ≤ 65/100 mm

± 1 cm par rapport au profil


Réglage Nivellement de précision
théorique

Surfaçage Règle de 3 m Flèche maximum 2 cm

- 0 à + 10 cm par rapport à la 1 tous les 100 m en quinconce (3


Largeur Chaîne
largeur théorique points minimum)

- 2 + 0 cm par rapport à l'épaisseur


Epaisseur
théorique

Dévers Règle  0,5%


Teneur en matières Teneur en matières organiques -
NF P 18-586
organiques MO% = 0%
GNT 0/31,5
Au gré du Représentant du Maître
pour couche Indice de plasticité = 0 (non
Limites d'Atterberg NF P 94-051 d’œuvre
de base mesurable)

Indice de concassage NF XP 18-540 Indice de concassage 100%


Section VII. Spécifications des Travaux 230

CONTRÔLE DES TRAVAUX


NATURE DES ESSAIS
MATERIAU RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAIS
NOM PROCESSUS
Coefficient Coefficient d'aplatissement sur la
NF P 18-561
d'aplatissement fraction - A < 20%

Pour chaque 1000 m³ de volume de


Proctor Modifié NF P 94-093 98% de l’OPM
carrière exploitable

FUSEAU APRES
COMPACTAGE "IN SITU"
Maille tamis (mm) Tamisât en%
31,5 85 - 99
Analyse 20 62 - 90
granulométrique par NF P 18-560 10 40 - 70 Pour chaque 500 m³ de volume de
tamisage 6,3 31 - 60 carrière exploitable
4 25 - 52
2 18 - 43
0,5 10 - 27
0,2 6 - 18
0,08 4 - 10
Coefficient Los Angeles - LA  35
NF P 18-573 Pour chaque 1000 m³ de volume de
Los Angeles MDE < 30
NF P 18-572 carrière exploitable
LA+MDE < 55

Valeur au bleu du sol total  2,5 g


Essai au bleu de NF P 18-592 pour les sables Au gré du Représentant du Maître
méthylène NF P 94-040 Valeur au bleu du sol total  0,8 g d’œuvre
pour les graves

Portance CBR à 98% CBR (98% OPM, 4 jours Au gré du Représentant du Maître
OPM et à 4 jours NF P 94-078
d'immersion dans l'eau d'immersion dans l'eau)  100 d’œuvre

Déflexion caractéristiques d90=


Déflexion Poutre de Benkelman
(m+1,3σ) ≤ 60/100 mm

± 1 cm par rapport au profil


Réglage Nivellement de précision
théorique

Surfaçage Règle de 3 m Flèche maximum 1 cm À chaque profil en travers

- 0 à + 10 cm par rapport à la
Largeur Chaîne
largeur théorique

- 0 à + 3 cm par rapport à
Epaisseur
l'épaisseur théorique

Désignation et destination des bétons :

C150 : béton de propreté, semelles de fondation non armées, béton de blocage et de remplissage

C20/25 : caniveaux, regards, ouvrages de tête d'assainissement, fossés rectangulaires ou trapézoïdaux armés ou non, semelles de
Bétons fondation armées
hydrauliques
C25/30 : dalots, dalles de couverture

C30/37 : béton armé pour tablier de pont

C40/50 : béton armé pour tablier de pont BAP

C150 Pas de résistance exigée.


Section VII. Spécifications des Travaux 231

CONTRÔLE DES TRAVAUX


NATURE DES ESSAIS
MATERIAU RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAIS
NOM PROCESSUS
1 série de 3 éprouvettes par gâchée
pour Rc 28
fcE≥ 0,85 fcN + CE – C min
fcE≥ 1,1 fcN
fcEmoyenne arithmétique de 9
Analyse granulométrique des constituants. Détermination d'une
Formulation mesures de Rc 28 de la formule
composition pondérale par courbe de référence.
proposée
fcN = Rc 28 requise
CE résistance à 28 j du ciment utilisé
Cmin résistance minimale garantie
de la classe du ciment

Détermination de la maniabilité optimale (ou maniabilité LCPC)


Affaissement par étude de la variation du rapport sable/gravillon.

Essai d'affaissement selon NF P 18-451

Epreuve R (28 j., sur cylindres) > 20 MPa


d'étude pour le Q 300(C20/25)

R (28 j., sur cylindres) > 25 MPa


Résistance à la pour le Q 350 (C25/30) 6 cylindres à 7 jours
NF P 18-406
compression R (28 j.s, sur cylindres) > 30 MPa 16 cylindres à 28 jours
pour le Q 400 (C30/37)

R (28 j.s, sur cylindres) > 40 MPa


pour le Q 420 (C40/50)

R (28 j., sur prismes) > 1,8 MPa


pour le Q 300 (C20/25)

R (28 j., sur prismes) > 2,1 MPa


Résistance à la rupture pour le Q 350 (C25/30) 6 prismes à 7 jours
NF P 18-407
par traction R (28 j., sur prismes) > 2,4 MPa 12 prismes à 28 jours
pour le Q 400 (C30/37)

R (28 j., sur prismes) > 2,8 MPa


pour le Q 420 (C40/50)

Résistance à la R (7 j.) = 80/100ème des 14 éprouvettes en compression et 14


NF P 18-406
compression résistances obtenues à 28 jours en traction :
- 4 utilisées à 7 jours
Résistance à la rupture Lors de l'épreuve d'étude R (28
Epreuve de NF P 18-407
par traction jours) = résistance exigée. - 10 utilisées à 28 jours
convenance
Dans le cas de résultats insuffisants, l’Entrepreneur après examen de la centrale et des divers
constituants doit produire un nouveau béton de convenance fournissant des résultats
satisfaisants, tout bétonnage avec le béton concerné étant interdit.

Entre 80 et 120% de l'affaissement


Épreuve de obtenu avec le béton d'étude 3 mesures toutes les heures de
Affaissement NF P 18-451
contrôle correspondant (moyenne sur 3 bétonnage
mesures).
Section VII. Spécifications des Travaux 232

CONTRÔLE DES TRAVAUX


NATURE DES ESSAIS
MATERIAU RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAIS
NOM PROCESSUS
Le lot est réputé conforme à la
résistance caractéristique requise,
si les deux conditions suivantes
sont remplies :
(1) fc> fcN + k1

(2) fc,min> fcN - k2


21 éprouvettes par journée de
où bétonnage ou pour Q<20 m3 :
(1) fc = moyenne arithmétique des - 4 pour l'essai à 3 jours
Résistance à la
NF P 18-406 résultats - 4 pour l'essai à 7 jours
compression
(2) fc,min = résistance minimale - 9 pour l'essai à 28 jours
trouvée dans les résultats
- 4 pour l'essai à 90 jours
considérés
fcN = valeur caractéristique requise
(soit Fc28)

k1 et k2 = grandeur dont les


valeurs exprimées en MPa, qui sont
données dans le fascicule 65A.

R (7 jours) = 9/10ème de la
Résistance à la rupture résistance à 7 jours du béton de
NF P 18-407 convenance Au gré du Maître d’œuvre
par traction
R (28 jours) = résistance exigée

Si les résistances d'un béton de contrôle sont insuffisantes, le Maître d’œuvre peut prescrire l'arrêt du bétonnage, l'inspection des
installations de fabrication et la production d'un nouveau béton de convenance et appliquer les pénalités prévues au CCTP article E 2-2.
Le Maître d’œuvre peut en outre prescrire toutes les vérifications nécessaires pour apprécier la résistance du béton de l'ouvrage et les
mesures de consolidation, réparation ou démolition nécessaires.

▪ 5 cm en valeur absolue pour l'implantation, par rapport au piquetage


général
▪ 4 cm en valeur relative pour l'implantation, entre deux points
Coffrages Tolérances quelconques des coffrages des différentes parties d'un même appui.
▪  0,5 cm sur le nivellement de tous points d'un coffrage
▪ - 3 mm sur la largeur ou l'épaisseur de tout élément coffré

Tolérances d’enrobage = 0
Tolérance de position 20 mm dans
toutes les directions, sauf :
Armatures
▪ 5 mm quand h< 25 cm et de
pour béton Tolérances de position Au gré du Maître d’œuvre
h/50 mm quant h est entre 25 et
armé
100 cm
▪ 1 cm pour armatures parallèles
dont l’espacement ≤ 10 cm

Densité en place et Densitomètre


teneur en eau NF P 94-050 95% de l'OPM sur le fond de
Tous les 20m
Fouilles pour fouille
ouvrages Proctor Modifié NF P 94-093

Réglage Nivellement de précision  3 cm Tous les 5m

Remblais  5 cm en nivellement Au moins à chaque profil (3 points


techniques et Implantation Nivellement de précision
 10 cm en plan minimum)
remblais
Section VII. Spécifications des Travaux 233

CONTRÔLE DES TRAVAUX


NATURE DES ESSAIS
MATERIAU RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAIS
NOM PROCESSUS
contigus aux Lit de pose et remblai technique
ouvrages
dalot : 95% de l'OPM
d’assainisseme
nt et aux Remblai technique buse béton et
ouvrages d’art métallique : 95% de l’OPM
Densité en place et Densitomètre à membrane Remblais contigu dalot : 95% de
1 toutes les couches
teneur en eau NF P 94-050 l'OPM
Assiette remblai pont : 95% de
l'OPM
Remblais contigu pont : 95% de
l'OPM

Proctor Modifié NF P 94-093 1 par ouvrage

CBR (95% OPM, 4 jours


Portance CBR NF P 94-078 1 par ouvrage
d'immersion dans l'eau)  30

Matériaux Densité en place et Densitomètre Sable : 94% de l'OPM


drainant teneur en eau NF P 94-050 Ballast : indice des vides ≥ 10%

 0,5 cm par rapport au profil


Réglage Nivellement de précision théorique A chaque profil en travers
Dalots cadre  5 cm par rapport à l’implantation

Résistance à la
NF P 18-406 R (28 jours) = résistance exigée Au gré du Maître d’œuvre
compression

 2 cm par rapport au profil


Réglage Nivellement de précision A chaque profil en travers
Caniveaux en théorique
béton
Résistance à la
NF P 18-406 R (28 jours) = résistance exigée Au gré du Maître d’œuvre
compression

 5 cm par rapport à l’implantation


Fossés Réglage Nivellement de précision  2 cm par rapport au profil à chaque profil en travers
théorique

Épaisseur Respect des plans types Pour chaque descente d'eau


Descentes
d'eau Écoulement correct à plein débit
Fonctionnement
pendant 10 minutes

 5 cm par rapport à l’implantation


Buses béton Réglage
 1 cm par rapport au fil d’eau

 2 cm de pente sur la longueur


Buses
Réglage + 5% de déformation dans le
métalliques
diamètre intérieur/ au théorique

Géotextile : respect des


Dimensions spécifications pour les
Drains recouvrements Au gré du Maître d’œuvre

Pente  1 mm/m

Largeur  0,50m pour un sol de


Géotextiles Recouvrement Sur toute la longueur
portance moyenne

+ 2 – 0 mm géométrie des éléments


Joint de par rapport au plan théorique
Alignement
chaussée
± 2 mm en plan sur 1 m de long

Verticalité < 0,5 cm/hauteur


Garde-corps Au gré du Maître d’œuvre
Alignement  1 cm par rapport à la ligne idéale
Section VII. Spécifications des Travaux 234

CONTRÔLE DES TRAVAUX


NATURE DES ESSAIS
MATERIAU RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAIS
NOM PROCESSUS
 1 cm en hauteur par rapport à la
Bordures Alignement ligne idéale Sur toute la longueur
 5 cm en plan

▪ Respect de la distance par


rapport au bord de chaussée
Signalisation ▪ Respect de la hauteur sous
Implantation Au gré du Maître d’œuvre
verticale panneau
▪ Respect de l'angle panneau /
axe de la route

Dosage > 85% du dosage préconisé


Dosage de la peinture Pesée de plaques
par le fournisseur

Largeur Chaîne Respect de la largeur prévue

Modules Chaîne Respect des longueurs trait / espace


Signalisation Degré d’usure : note 6 à l’échelle Au gré du Maître d’œuvre
horizontale d’usure du LCPC 75
Rétro réflexion : R = 150
Rétroréflexion mld/lux/m²
Glissance : G = 0,45 SRT
Contraste : facteur de luminance L
> 0,27

CHAPITRE 4 : NETTOYAGE
A la fin des travaux, l’Entrepreneur devra procéder au nettoyage du chantier. Les travaux de nettoyage
comprennent notamment :
• L’enlèvement de tous les débris et détritus laissés sur le chantier en cours des travaux,
• L’enlèvement des matériaux mis en dépôt. Ces matériaux seront déposés au lieu
indiqué par le Maître d’œuvre,
• Le curage de tous les ouvrages d’assainissement (buses, dalots, caniveaux, regards,
bordures, etc.) existants et réalisés sur les terre-pleins et le long des voies,
• Le rétablissement de l’environnement et de la circulation,
• Etc.
En cas de dépôt, l’emplacement sera choisi de telle manière que les produits ne soient pas repris par
les prochaines pluies et ramenés vers les ouvrages ou ceux situés à l’aval.
Tous les frais de nettoyage sont à la charge de l’Entrepreneur.
Section VII. Spécifications des Travaux 235

SPECIFICATIONS DES TRAVAUX : Volet Bâtiment


Section VII. Spécifications des Travaux 236

Table des matières

1. INDICATIONS GENERALES ......................................................................... 238

2. PROVENANCE, QUALITE ET PREPARATION DES MATERIAUX ET


MODE D’EXECUTION DES TRAVAUX ...................................................... 239
2.1.1. Documents techniques généraux ................................................................................ 239
2.1.2. Etudes techniques – plan de récolement ..................................................................... 239
2.1.3. Le branchement et raccordement CIE et SODECI ..................................................... 239
2.1.4. Implantation ................................................................................................................ 239
2.1.5. Installation de chantier ............................................................................................... 239
2.1.6. Contrôle – Réceptions ................................................................................................ 239
2.1.7. Livraison des travaux ................................................................................................. 239
2.2.1. Mouvements de terre .................................................................................................. 240
2.2.1.1. Fouilles …………………………………………………………………………240
2.2.1.2. Remblais provenant de déblais ……………………………………………..240
2.2.1.3. Remblais des fouilles…………………………………………………………240
2.2.1.4. Enlèvement des terres…………………………………………………………241
2.3.1. Fondations et infrastructures ...................................................................................... 241
2.3.1.1. Prescriptions générales :……………………………………………………241
2.3.1.2. Béton de propreté dosé à 150 kg/m3……………………………………….241
2.3.1.3. Semelles filantes, isolées, longrines en Béton Armé dosé à 350 kg/m3……241
2.3.1.4. Coffrage ordinaire…………………………………………………………..241
2.3.1.5. Acier HA……………………………………………………………………242
2.3.2. Murs en maçonnerie d’agglomérés pleins .................................................................. 242
2.3.3. Maçonnerie en agglomérés pleins de 15 .................................................................... 242
2.3.4. Dallage léger arme ...................................................................................................... 242
2.3.5. Chape incorporée ........................................................................................................ 243
2.3.6. Chape rapportée .......................................................................................................... 243
2.3.7. Murs et ossatures en élévation (Maçonnerie creuse) .................................................. 243
2.3.8. Claustras ..................................................................................................................... 243
2.3.9. Ouvrages en B.A ........................................................................................................ 243
2.3.9.1. Poteaux et chaînage verticaux et horizontaux…………………………………..244
2.3.9.2. Poutres…………………………………………………………………………..244
2.3.9.3. Paillasse épaisseur 8cm en béton armé…………………………………………244
2.3.9.4. Plancher corps creux 16+4……………………………………………………..244
2.3.9.5. Ouvrages divers………………………………………………………………..244
2.3.10. Enduits ........................................................................................................................ 244
2.3.10.1. Enduits au mortier de ciment…………………………………………………...245
2.4.1. Forme pente ................................................................................................................ 245
2.4.2. Etanchéité toiture terrasse multicouche ...................................................................... 245
2.4.3. Etanchéité des pièces humides ................................................................................... 245
2.5.1. Prestations communes ................................................................................................ 245
2.5.2. Ensembles aluminium ................................................................................................ 246
2.6.1. Porte métallique persienne ......................................................................................... 246
2.6.2. Menuiserie métallique (portail et portillon) ............................................................... 246
2.6.3. Garde-corps en INOX................................................................................................. 246
2.6.4. Grille métallique pour clôture .................................................................................... 246
2.6.5. Grille métallique pour clôture .................................................................................... 246
Section VII. Spécifications des Travaux 237

2.7.1. Canalisation principale ............................................................................................... 247


2.7.2. Alimentation principale .............................................................................................. 247
2.7.3. Alimentation Secondaire ............................................................................................ 247
2.7.4. Robinetterie ................................................................................................................ 247
2.7.5. Appareillages sanitaires et accessoires ....................................................................... 247
2.8.1. Dispositions générales ................................................................................................ 248
2.8.2. Canalisations en PVC ................................................................................................. 248
2.8.3. Regards de visite......................................................................................................... 248
2.8.4. Fosse septique ............................................................................................................. 248
2.9.1. Distribution secondaire ............................................................................................... 249
2.9.2. Petits appareillages ..................................................................................................... 249
2.9.3. Appareillages .............................................................................................................. 249
2.9.4. Mise à la terre ............................................................................................................. 249
2.10.1. Description des ouvrages ............................................................................................ 249
2.10.2. Accessoires ................................................................................................................. 250
2.10.3. Commande appareils de climatisation ........................................................................ 250
2.11.1. Revêtement de sol....................................................................................................... 250
2.11.2. Revêtements muraux 30x60 ....................................................................................... 251
2.11.3. Revêtement mural avec pierre décorative .................................................................. 251
2.12.1. Portes pleines en bois ................................................................................................. 251
2.12.2. Huisserie ..................................................................................................................... 251
2.12.3. Porte............................................................................................................................ 251
2.12.4. Couvre joints .............................................................................................................. 252
2.14.1. Peinture sur murs extérieurs ....................................................................................... 252
2.15.1. Abords ........................................................................................................................ 253
2.15.2. Espace vert.................................................................................................................. 253
Section VII. Spécifications des Travaux 238

1. INDICATIONS GENERALES

1.1. OBJET DU PRESENT DESCRIPTIF


Le présent descriptif concerne les travaux d’aménagement d'une aire de stationnement dans la commune de
San Pedro dans le cadre du PIDUCAS.
1.2. CONSISTANCE DES TRAVAUX
Les travaux seront réalisés selon la nomenclature suivante :
PRELIMINAIRE
TERRASSEMENT
GROS ŒUVRE
ETANCHEITE
MENUISERIE ALUMINIUN-VITRERIE
SERRURERIE
PLOMBERIE SANITAIRE
ASSAINISSEMENT
ELECTRICITE
CLIMATISATION
REVETEMENTS DURS SOLS ET MURS
MENUISERIE QUINCAILLERIE
FAUX-PLAFONDS
PEINTURE
L’Entrepreneur doit obligatoirement exécuter les travaux de tous les LOTS, mais devra, dans le souci de
respect des délais et d’assurance, devra élaborer un chronogramme d’activités par lot et fournir des équipes
complètes, équipé, outillés et de même composition pour chaque LOT.
1.3. DOCUMENTS TECHNIQUES GENERAUX
Les travaux seront exécutés selon les règles de l’art, et conformément aux documents techniques généraux,
non annexés mais réputés connus et acceptés sans restriction par les parties contractantes :
Normes Ivoiriennes, éditées par la CODINORM ;
Normes Françaises, éditées par l’AFNOR ;
Cahier des Prescriptions Techniques Générales du CSTB ;
Documents Techniques Unifiés (DTU) ;
Conformité aux normes UTE (Union Technique de l’Electricité) visées par la SECUREL (LBTP).
1.4. ETUDES TECHNIQUES - PLANS DE RECOLLEMENT
Les études techniques et les plans de recollement sont entièrement à la charge de l’Entrepreneur qui devra
établir ou faire établir tous les plans techniques nécessaires à l’exécution.
A la fin des travaux et avant la réception provisoire, l’Entrepreneur remettra un exemplaire reproductible des
plans exactement conformes aux travaux réalisés.
1.5. LIVRAISON DES TRAVAUX
Une fois les travaux terminés et avant leur réception provisoire, l’entreprise devra :
débarrasser le chantier de tous les dépôts et matériaux ;
procéder au nettoyage des locaux ainsi que des abords de façon à livrer le bâtiment en parfait état de propreté,
en particulier :
▪ Les revêtements de sol ;
▪ Les revêtements muraux ;
▪ Les glaces et verres ;
▪ Les accessoires chromés ou métaux anodisés ou plastiques.
Nota : L’entreprise devra réparer tous les dégâts que la présence du chantier aurait occasionnés.
Section VII. Spécifications des Travaux 239

Aussi la réception ne peut-elle être prononcée qu’après exécution complète et dans les règles de l’art de tous
les travaux désignés dans le descriptif, ainsi que les travaux complémentaires qui pourraient être ordonnés en
cours d’exécution par ordre de service du maître de l’ouvrage.
2. PROVENANCE, QUALITE ET PREPARATION DES MATERIAUX ET MODE D’EXECUTION
DES TRAVAUX
2.1. LOT 0 : GENERALITES
2.1.1. Documents techniques généraux
Les travaux seront exécutés selon les règles de l’art, et conformément aux documents techniques généraux,
non annexés mais réputés connus et acceptés sans restriction par les parties contractantes.
Ces documents comprennent :
Normes Ivoiriennes, éditées par la CODINORM ;
Cahier des Prescriptions Techniques Générales du CSTB ;
Conformité aux normes UTE (Union Technique de l’Electricité) visées par la SECUREL (LBTP).
2.1.2. Etudes techniques – plan de récolement
Les études techniques et plans de recollement sont entièrement à la charge de l’Entrepreneur qui devra établir
ou faire établir tous les plans techniques nécessaires à l’exécution.
Ceux-ci devront obtenir l’agrément du bureau de contrôle.
2.1.3. Le branchement et raccordement CIE et SODECI
Ces travaux seront exécutés conformément au descriptif des travaux ou à défaut aux normes françaises
applicables en la matière ainsi qu’aux plans d'exécutions détaillés préalablement validés par l'Ingénieur.
2.1.4. Implantation
L’implantation des ouvrages devra être rigoureuse et le respect des côtes absolu pour permettre la pose, sans
retouche, des éléments d’ouvrages des autres corps et des installations prévues. En aucun cas, il ne sera toléré
d’erreurs supérieures à celles admises dans les D.T.U. 20 et 26.1. S’il est constaté un dépassement de ces
tolérances, il sera exigé la démolition et la reconstruction des éléments défectueux.
Aucun faux aplomb ne sera toléré dans les poteaux.
L’entreprise devra faire les tracés et l’implantation.
Il est recommandé particulièrement, avant de commencer les travaux, de vérifier le nivellement et de présenter
un attachement au Maître d’œuvre. L’Entrepreneur restera Responsable des erreurs qui pourraient être
relevées. Il supportera les conséquences qui résulteraient d’une fausse implantation.
L’entreprise devra fournir un certificat d’implantation et de nivellement dressé par un géomètre agréé.
2.1.5. Installation de chantier
L’Entrepreneur est tenu d’effectuer dès la période préparatoire, un plan d’organisation du chantier à soumettre
à l’approbation de la mission de contrôle.
Sur ce plan figureront notamment :
la clôture de chantier (limitant la zone de travail) ;
le tracé des réserves d’amenée de fluide nécessaires au chantier (eau, électricité) ;
le tracé des évacuations provisoires, etc.
2.1.6. Contrôle – Réceptions
Le bureau d’étude pourra éventuellement donné par écrit des ordres ou indications complémentaires relatifs
aux contrôles ou essais. Les frais afférents à ces opérations de contrôle seront à la charge de l’Entrepreneur si
elles lui sont défavorables.
Avant le commencement des travaux ou en cours des travaux, le bureau d’études pourra demander à
l’Entrepreneur que les échantillons types de matériaux soient déposés à son bureau pour acceptation ; ces
échantillons pourront être repris après la réception provisoire.
2.1.7. Livraison des travaux
Une fois les travaux terminés et avant leur réception provisoire, l’entreprise devra :
Section VII. Spécifications des Travaux 240

débarrasser le chantier de tous les dépôts et matériaux ;


procéder au nettoyage des locaux ainsi que les abords de façon à livrer le bâtiment en parfait état de propreté,
en particulier :
les revêtements de sol ;
les revêtements muraux ;
les glaces et verres ;
les accessoires chromés ou métaux anodisés ou plastiques.
L’entreprise devra réparer tous les dégâts que la présence du chantier aurait occasionnés.
Aussi la réception ne peut être prononcée qu’après exécution complète et dans les règles de l’art de tous les
travaux désignés dans le descriptif, ainsi que les travaux complémentaires qui pourraient être ordonnés en
cours d’exécution par ordre de service du maître de l’ouvrage.
2.2. LOT 1 : TERRASSEMENTS
2.2.1. Mouvements de terre
2.2.1.1. Fouilles
Sont considérés comme fouilles pour fondation, les travaux de terrassements qui ont pour objet le creusement
de l’excavation dans laquelle sont construites les parties de l’ouvrage prenant directement appuis sur le sol. Ce
sont en particulier, ici les fouilles en rigole pour ouvrages de fondations.
Les fouilles seront exécutées conformément aux prescriptions du cahier des charges DTU n°12 applicables
aux travaux de terrassements pour le bâtiment.
Les fouilles seront exécutées à des coûts forfaitaires en terrain de toute nature, y compris extraction éventuelle
des roches.
La finition du fond de fouille et des parois sera exécutée juste avant la coulée du béton de propreté ou du béton
de fondation.
Les fonds de fouille seront débarrassés de roches et de toutes les parties de terrain susceptibles de former des
points durs localisés. Ils seront également purgés des poches de terrain plus compressibles que le sol général
environnant.
Les prix comprennent notamment :
Épuisements – blindages ;
Réglage des fonds de fouille aux côtes définitives ;
Fouilles en terrain infecté ;
Amenée, montage, démontage, repli de tous matériels ou engins nécessaires ;
Nivellement, dressage et pilonnage des fonds de fouilles en pleine masse ;
Sujétions diverses nécessaires à la réalisation des travaux de terrassements
Toutes les fouilles nécessaires à l’exécution du bâtiment devront être réceptionnées par le Bureau de contrôle
avant le bétonnage des fondations.
Il appartiendra à l’Entrepreneur de s’assurer des caractéristiques des sols, des taux de travail compatibles, eu
égard aux charges transmises. Il est rappelé à l’Entrepreneur qu’en ce qui concerne les terrassements pour
fondations, son offre reste globale et forfaitaire quels que soient les dimensionnements qui résulteraient de la
nature des terrains rencontrés, et matériaux qu’il compte utiliser.
2.2.1.2. Remblais provenant de déblais
Les remblais après exécution des fondations seront réalisés par de la terre de bonne qualité qui ne comprendra
ni gravois, ni terre végétale, mauvaises terres argileuses, glaiseuses, etc. Ces terres pourraient provenir des
fouilles, sous réserve que celles-ci requièrent les conditions souhaitées et fassent l’objet d’un accord du bureau
de contrôle et du Maître d’œuvre.
L’Entrepreneur sera seul responsable des terres qu’il fournira.
Les remblais au droit des fondations ne seront exécutés qu’après accord du Maître d’œuvre. La mise en place
s’effectuera par couches successives de 0.20m d’épaisseurs compactées à 95% de l’OPM.
2.2.1.3. Remblais des fouilles
Ils comprennent les remblais des fouilles précédentes après exécution des ouvrages enterrés et les remblais
sous dallages. Ces remblais seront soigneusement compactés par couches de 20 cm arrosées et pilonnées. Ils
seront exécutés avec un matériau agréé par le Bureau de contrôle. Lorsque la profondeur et l’étroitesse de la
Section VII. Spécifications des Travaux 241

fouille à remblayer ne permettent pas de pilonner comme ci-dessous, le remblaiement pourra être fait avec du
sable arrosé pendant plusieurs heures à l’eau courante, à condition que le terrain soit perméable.
Si le terrain est imperméable, on remplacera le sable arrosé par un béton très vibré ou un graveleux stabilisé
au ciment coulé assez sec.
2.2.1.4. Enlèvement des terres
Toutes les terres en provenance de fouilles et terrassements prévus aux articles précédemment décrits seront
stockées à un endroit à définir en accord avec le Maître d’œuvre. Celles-ci pourront servir éventuellement de
remblais sous dallage.
Par contre tous les gravats ou détritus en provenance de ces fouilles, seront évacués aux décharges publiques
dans un rayon de 500 ml autour du bâtiment, les frais de décharge étant inclus dans les prix unitaires.
2.3. LOT 2 : GROS ŒUVRE
L’Entrepreneur du présent lot aura la charge de la réalisation de tous les travaux de Gros Œuvre tels qu’ils
figurent. Pour cela il faut, premièrement la prise de possession du terrain, prévoir l’installation de chantier et
de la clôture de chantier.
2.3.1. Fondations et infrastructures
2.3.1.1. Prescriptions générales :
Les fondations seront établies en fonction des charges à transmettre et du taux de travail admissible au sol. La
base de calcul sera établie à partir d’un taux de travail déterminé par une étude de sol par le LBTP à la charge
de l’Entrepreneur. Il appartiendra à l’Entrepreneur de s’assurer des caractéristiques du sol de fondation qui
devront être soumises à l’accord du Maître d’œuvre.
Il est toutefois rappelé que l’offre de l’Entrepreneur en ce qui concerne les fondations reste globale quelles que
soient les contraintes qui résulteront des essais, la valeur ci-dessus indiquée n’étant donnée qu’à titre indicatif.
Les fondations seront réalisées par des semelles filantes, isolées, longrines et voile en béton armé à une
profondeur à indiquer à l’issu des études.
2.3.1.2. Béton de propreté dosé à 150 kg/m3
(i) Nettoyage du fond de fouille qui doit être propre, exempt de terres effondrées ou de détritus.
(ii) Le fonds de fouille devra être réceptionné par le Bureau Contrôle avant coulage du béton de propreté.
(iii) Coulage du béton n°1 de 5 cm d’épaisseur, exécuté de la manière suivante :
150 kg de ciment CPA de la classe 325
800 litres de graviers 8/40
400 litres de sables 0,08/6,3
(iv) Tous les matériaux devront être conformes aux normes en vigueur. En particulier :
Les graviers seront de quartz, ou de granit concassé. Ils seront lavés et exempts de terres ou de boues et détritus
végétaux.
Les sables de mer ou de lagune seront lavés, tamisés, exempts de tous détritus
Les ciments seront livrés sur le chantier en sacs plombés dont on connaît le poids. Tout ciment humide ou
ayant été altéré par l’humidité sera rejeté.
Tous les matériaux non conformes à ces prescriptions seront refusés.
2.3.1.3. Semelles filantes, isolées, longrines en Béton Armé dosé à 350 kg/m3
L’approvisionnement des matériaux nécessaires,
La fabrication du béton dosé à 350 kg de ciment CPA 325 par mètre cube de béton,
Les sujétions de vibrations par aiguille vibrante.
Ce prix qui s'entende toutes sujétions et aléas s'applique au mètre cube (m3) de béton mis en œuvre.
2.3.1.4. Coffrage ordinaire
Béton coulé soit de préférence entre les deux faces de la fouille si celles-ci sont parfaitement nettoyées et
arrosées avant coulage, soit entre coffrages planches de bois locaux selon article 2B.05.
Section VII. Spécifications des Travaux 242

2.3.1.5. Acier HA
Prescriptions
Les armatures en acier seront de trois sortes :
Des barres à haute adhérence en acier, de limite d’élasticité égale à :
40 kg/mm² pour les barres de diamètres supérieur ou égal à 25 mm
42 kg/mm² pour les barres de diamètres inférieur ou égal à 25 mm
des barres lisses laminées en acier, de limite d’élasticité au moins égal à 22 kg/mm², des treillis soudés à raison
de 1,2 kg/mm².
Il ne sera pas en principe, exigé d’essais en acier. Toutefois, si des défauts se manifestent en cours d’emploi
de ces armatures, le Maître d’œuvre pourra exiger la réalisation d’essais de traction et de pliage à froid
conformément aux normes NFA 03 103 et NFA 03 107.
Qualité des aciers conformes aux normes en vigueur NFA
Façonnage
Les armatures seront coupées aux longueurs définies par des dessins.
Le cintrage se fera mécaniquement à froid et à l’aide de matrices ou de tout autre façon, de manière à obtenir
les rayons de courbure prévus par les dessins et conformes aux règlements en vigueur.
Mise en œuvre
Les aciers seront disposés sans contact avec le sol, en lots classés par diamètre et par nuance d’acier.
Les armatures devront être parfaitement propres et seront au moment de la mise en place parfaitement propre
sans aucune trace de rouille non adhérente, de peinture, de graisse, de ciment ou de terre.
Elles seront placées conformément aux indications des dessins et attachées pour résister sans déplacement aux
efforts subis pendant la mise en œuvre du béton.
2.3.2. Murs en maçonnerie d’agglomérés pleins
Les agglomérés sont conformes aux normes NFP 14.101, 14.201, 14.301, 14.402.
Mise en œuvre
Toutes les maçonneries seront de classe minimum B40, pour les blocs creux et B80 pour les blocs pleins
Le stockage des blocs de maçonnerie sera effectué à l’abri de la pluie et isolé du sol par des platelages en
planche.
Avant l’emploi, les blocs seront humidifiés à refus et non par simple trempage.
Les blocs seront hourdés au mortier bâtard.
Les maçonneries seront soigneusement harpées entre elles et liaisonnées avec les ouvrages en béton armé par
des harpes réservées ou chevelus en attente.
Les parements de contact seront soigneusement piqués.
Les joints devront être parfaitement bourrés pour éviter les points phoniques.
A cet effet, il sera exigé des joints compris entre 1 et 2 cm entre agglomérés.

L’encastrement dans ces ouvrages de gaines électrique, ou autres canalisations sera effectué par les
Entrepreneurs des lots concernés selon le DTU 20.
Le prix de maçonnerie comportera implicitement la valeur de tous les linteaux et chaînages incorporés dans
les maçonneries (béton, coffrage, et armature).
2.3.3. Maçonnerie en agglomérés pleins de 15
Les Briques doivent être cuites et sans être vitrifiées, dures non friables, sonores, sans fêlures et sans parties
siliceuses ou calcaires.
Celles pour parements seront exemptes de gerçures au moins sur deux faces pouvant rester apparentes.
Celles à pâte fine devront être en outre parfaitement calibrées et présenter des arêtes nettes exemptes
d’arrachement. Les caractéristiques de qualité et dimensions seront celles données par les normes ci-après :
NFP 13.304 et NFP 13.305 et D.T.U. N°20.
2.3.4. Dallage léger arme
Sur toute la surface intérieure des bâtiments, l’Entrepreneur du présent lot aura la charge de la réalisation de
tous les dallages sur terreplein. Au préalable, l’Entrepreneur devra le décapage complémentaire de plates-
formes, les terrassements et la mise en place d’un lit de sable. Ces dallages seront armés d’un treillis soudé et
seront découpés à épaisseur par des joints secs dans les deux directions selon les normes et DTU.
Section VII. Spécifications des Travaux 243

L’Entrepreneur devra prévoir tous les renforts d’armatures au droit de cloisons légères, ainsi que la réalisation
de toutes les nervures formant bêche en rives extérieures de ces dallages donnant à l’extérieur. Le dallage
comprend :
a. Forme en sable anticontaminante de 10 cm d’épaisseur après arrosage et damage, pour assurer
le drainage et empêcher les remontées d’argile.
b. Feuille de polyane
c. Forme en béton d’épaisseur suivant plan dosé à :
300 kg de ciment CPA
900 litres de gravier 5/25
400 litres de sable 0,08/6,3
d. Armature treillis soudé à mailles 100 x 100, fil (1,1kg/m2) ou équivalent en acier à haute
adhérence sur une maille de 17,5 cm (2,5 kg/m2).
2.3.5. Chape incorporée
Finition à la règle vibrante ou à l’hélicoptère de la forme en béton prévue aux articles dallage léger ou dallage
lourd. La couche de surface ne sera pas un saupoudrage de ciment pur.
2.3.6. Chape rapportée
Exécutée au mortier dosé à 400 kg de ciment CPA et 1000 litres de sable fin. Finition lissée bouchardée ou
balayée selon descriptif. Joints tirés au fer ou ébonite selon dessin de l’architecte avec un double joint à la
verticale des joints de rupture décrits ci-après. Armature par grillage à poules dans le cas où la chape surmonte
l’étanchéité.
Les chapes rapportées destinées à servir de support à un revêtement seront parfaitement dressées et nivelées.
L’épaisseur de la chape tiendra compte de l’épaisseur du revêtement et de son mode de pose.
En cas d’exécution défectueuse il sera exigé une chape mince auto-lissante après repiquage ou sablage.
2.3.7. Murs et ossatures en élévation (Maçonnerie creuse)
Protection
On protégera la maçonnerie en cours de construction contre les ébranlements dus aux dépôts des matériaux,
clous, charrois, engins, les arêtes contre les risques d’épaufrure, les parements contre les taches de mortier et
coulure de béton. Les maçonneries seront protégées contre les effets des intempéries.
Par temps sec notamment, elles seront arrosées fréquemment mais légèrement pour qu’elles ne se dessèchent
pas.
Après une interruption, l’arase de reprise sera ravisée, nettoyée et humectée convenablement. Les parties
endommagées seront démolies jusqu’à la partie saine, l’arase de reprise étant ensuite traitée comme ci-dessus.
Les chutes de terres ou autres matériaux dans les maçonneries qu’elles soient seront soigneusement évitées.
Les menuiseries à vernir seront immédiatement lavées de tout contact avec le mortier frais.
Mise en œuvre
Même mise en œuvre que les agglomérés pleins. Leur résistance à l’écrasement devra être supérieur à 35
kg/cm². Les agglomérés creux de 0,20 d’épaisseur doivent comporter trois membranes et deux alvéoles, la
membrane centrale étant double de celles de parements.
Epaisseurs
Conforme aux normes NFP 13.301 DTU n°20
Épaisseur 0,20
Épaisseur 0,15
Épaisseur 0,10
Épaisseur 0,07
2.3.8. Claustras
Les claustras sont obtenus par assemblage de blocs parallélépipédiques fabriqués en micro-béton.
Ils seront soigneusement liaisonnés entre eux par des joints qui devront être bourrés et d’épaisseur régulière.
2.3.9. Ouvrages en B.A
Section VII. Spécifications des Travaux 244

Tous les poteaux isolés, raidisseurs, des murs porteurs seront prolongés et ancrés dans les pièces principales
de béton participant à la reprise des charges.
Tous les ouvrages restants apparents seront coulés dans des coffrages lisses, parfaitement soignés, aptes à
recevoir un enduit de peintre. Les bullages de béton seront rebouchés, les balèvres parfaitement poncées.
Les prix comprennent notamment :
l’approvisionnement en matériels et matériaux nécessaires ;
la fabrication, la pose et le centrage des armatures en acier HA ;
la fabrication et la mise en œuvre du béton dosé à 350 kg de CPA 325 par m3 de béton ;
la pose des coffrages.
2.3.9.1. Poteaux et chaînage verticaux et horizontaux
Béton dosé à 350 kg/m3
Coffrage ordinaire
Acier HA
2.3.9.2. Poutres
Béton dosé à 350 kg/m3
Coffrage ordinaire
Acier HA
2.3.9.3. Paillasse épaisseur 8cm en béton armé
Dalle en béton armé de 8 cm d’épaisseur dosé à 350 kg/m3 et les jambages seront en agglos creux de 15 cm.
Toutes les paillasses seront coulées dans des coffrages et comporteront toutes les armatures en acier HA
nécessaires.
La paillasse ne devant pas recevoir d'enduit, les coffrages seront soignés pour obtenir des parois parfaitement
lisses.
Les prix comprennent notamment :
la pose et le démontage des coffrages soignés ;
la fourniture et la mise en œuvre de béton armé dosé à 350 kg/m3 de ciment CPA 325.
Béton dosé à 350 kg/m3
Coffrage ordinaire
Acier HA
2.3.9.4. Plancher corps creux 16+4
Ces prix comprennent notamment :
La fourniture de tous matériaux et matériels nécessaires
L'approvisionnement et la mise en place des coffrages, échafaudages et étais
la fourniture et mise en place des hourdis
La fourniture, le façonnage et la mise en place des armatures suivant plans de structure à soumettre à l'Ingénieur
le coulage du béton des nervures et de la dalle de compression ;
La vibration et le talochage du béton mis en œuvre.
2.3.9.5. Ouvrages divers
Fissures
Ces prix comprennent :
L’approvisionnement des matériaux nécessaires ;
la fabrication du mortier dosé à 400 kg de ciment CPA 325 par mètre cube de sable ;
les sujétions de traitement des fissures.
Traitement des fissures
Ce prix, qui s'entend toutes sujétions et aléas s'applique au forfait (ff) de fissures traitées.
2.3.10. Enduits
Tous les enduits prévus au présent chapitre seront réalisés en ciment à deux couches, composés d’un crépi et
d’une couche de finition. Ces enduits seront parfaitement dressés. En ce qui concerne les enduits à exécuter
sur les bétons, l’Entrepreneur devra fournir tous les piquages et sujétions nécessaires pour permettre
l’adhérence parfaite des enduits.
Section VII. Spécifications des Travaux 245

Tous les raccords dus par l’Entrepreneur seront exécutés au fur et à mesure de leur nécessité. Il devra fournir
en outre, les raccords sur les fourreaux, scellements, revêtements etc.
Des arrêtes parfaitement rectilignes seront exigées.
Les enduits devront faire l’objet d’une pré-réception par l'Ingénieur avant l’exécution des travaux de
revêtements muraux et de peinture.
En cas de malfaçon, mauvaise planimétrie, etc., le Maître d’œuvre pourra exiger la réfection complète des
parties défectueuses.
Les ragréages qui seraient nécessaires pour obtenir une planimétrie parfaite des parois seront exécutés par le
peintre sur ordre de l'Ingénieur, aux frais du présent Lot.
En ce qui concerne tous les enduits à exécuter sur les bétons, l’Entrepreneur devra tous les piquages et sujétions
nécessaires pour permettre l’adhérence parfaite des enduits.
2.3.10.1. Enduits au mortier de ciment
Tous les enduits seront descendus jusqu'à 20cm en dessous du niveau de la terre végétale.
Les prix comprennent notamment :
La fourniture de tous les matériels et matériaux nécessaires ;
La mise en place des échafaudages nécessaires ;
Le nettoyage et l'humidification du support ;
L’exécution de l'enduit en 2 couches pour obtenir une épaisseur de 1.5cm ;
Les sujétions d’exécution, arrêtes, cueillies, joints creux, plus-value de petites longueurs de circulaires etc.
2.4. LOT 3 : ETANCHEITE
Ces travaux concernent la réalisation de l’étanchéité du nouveau bâtiment en construction.
2.4.1. Forme pente
Réalisation de forme de pente sur toutes les terrasses inaccessibles en béton d’agrégats, inclinaison de 2%
suivant normes tropicales
2.4.2. Etanchéité toiture terrasse multicouche
Aflikote
Bitume (sac)
Chape 40 (rouleau)
Paradiène (rouleau)

2.4.3. Etanchéité des pièces humides


Etanchéité bicouche de AXTER ou similaire comprenant les couches citées ci-dessous,
Partie courante
* Etanchéité bicouche comprenant :
- 1 imprégnation au vernis Antac
- 1 couche de MAT 100
- 1ère couche d'Hyrène TS PY FMP Grésé
- 2ème couche de Hyrène 25/25 TS
2.5. LOT 4 : MENUISERIE ALU / VITRERIE
2.5.1. Prestations communes
Sauf indication contraire :
- Les châssis sont en Alu anodisée finition Pryrite (PS) de SEPALUMIC très soignée.
- Le vitrage se fera en Triplex Parsol 8mm de Saint Gobain, verre clair
- La jonction avec tout vitrage d'angle sera en joint Silicom
- Les paumelles et serrures à cylindre de type SEPALUMIC de qualité et de même teinte
Section VII. Spécifications des Travaux 246

- Poignées alu ou acier de SEPALUMIC de qualité et de même teinte


Portes aluminium vitrées coulissantes
2.5.2. Ensembles aluminium
- Les paumelles de type SEPALUMIC de qualité et de même teinte
- Poignées Bercy Réf. 1325 de Bezault avec paire de rosettes Réf. 6331
- Serrure série D45 de Vachette sauf indication contraire
- Butée de sol réf. 3737 avec butoirs en élastomère de chez Bezault ou similaire
2.6. LOT 6 : FERRONNERIE / SERRURERIE
Ce lot comprend la fourniture des éléments décrits ci-dessous, leur mise en place, leur réglage et leur fixation.
Toutes les côtes données ici servent au chiffrage, à la réalisation les côtes devront être mesurées sur place.
Tous les ouvrages de ferronnerie seront livrés avec la peinture antirouille.
L’Entrepreneur fournira des plans d’exécutions, de détails à l’Architecte pour approbation. Ces plans
respecteront dans l’esprit les directives données par l’Architecte, notamment dans les plans.
Les dimensions et type de profilé donnés étant considéré comme des minima, l’Entrepreneur devra toute
modification imposée par les normes et DTU pour des raisons de sécurités et de stabilité.

2.6.1. Porte métallique persienne


Mains courantes métallique
Main courante en tube INOX diam. 40/49 polis fixé au support murs par des bras INOX polis sauf indications
La fixation des mains courantes se fera par vis Inox sur équerre métallique à peindre. La Fixation des équerres
métalliques au mur se fera à l’aide de platine vissée.
2.6.2. Menuiserie métallique (portail et portillon)
▪ Portail deux (02) vantaux à structure métallique à grille
Selon plan fourni monté sur pivots y/c toutes sujétion de huisseries (Poignée, Coffre D45, Canon à clé) +
quatre (04) paires de barre de poussée MARSHAL INOX Ht: 2000 mm
▪ Portillon un (01) vantail à structure métallique à grille faces ep. 2 mm selon plan fourni monté
sur pivots y/c toutes sujétions de huisseries
(Poignée, Coffre D45, Canon à clé) + deux (02) paires de barre de poussée MARSHAL INOX Ht: 2000 mm.
2.6.3. Garde-corps en INOX
▪ Garde-corps INOX composé d'une main courante en tube rond creux INOX, diam. 40/49 polis,
de poteaux en double fer plat AC 50 x 8 et de quatre rangées de lisse AC diam. 12
Ces prix qui s’entendent toutes sujétions et aléas s’appliquent au mètre linéaire posé.
2.6.4. Grille métallique pour clôture
Grilles métalliques à peindre, en fer plat pour clôture
2.6.5. Grille métallique pour clôture
Bardage métallique en TPN de section 80x60x3 et 70x40*3 y/c accessoires de fixation avec des plaques micro
perforées finition laqué peint.
2.7. LOT 7 : PLOMBERIE SANITAIRE
L’Entrepreneur devra obligatoirement tenir compte de tous les règlements ivoiriens connus à la date
d’exécution de la présente opération.
L’Entrepreneur sera tenu de livrer toutes les installations à sa charge, en parfait état d’achèvement et de
fonctionnement.
Section VII. Spécifications des Travaux 247

2.7.1. Canalisation principale


Les canalisations d’eau sous pression ou les tuyauteries d’évacuation seront révisées et nécessiteront une
reprise de celle-ci en cas de défaillance totale.
2.7.2. Alimentation principale
Révision générale de l’alimentation principale
Ce travail consiste à la révision générale de la tuyauterie pression.
Ce prix qui s'entend toutes sujétions et aléas s'applique au forfait sur l’ensemble de tuyauteries concernées.
2.7.3. Alimentation Secondaire
Les canalisations de distribution intérieure complémentaires seront réalisées en tube PPR ou similaire. Les
canalisations devront être assemblées par emboîtage soudé ou par raccords à bague ou à soudure capillaire.
Elles seront posées, encastrées ou sur colliers d’acier galvanisé, démontables, avec rosaces d’écartement et
interposition, entre colliers et tube, d’une matière résiliant.
Les diamètres seront en conformité avec les normes c’est-à-dire diamètre 10 x 12 pour : WC anglaise avec
réservoir de chasse attenante, lavabo, évier, bac à laver.
Les prix comprennent notamment la pose des canalisations en tube PPR, posées sur colliers ou encastrées en
sol et murs avec protections extérieures, y compris raccords, ingrédients et tous sujétions de pose de
raccordement.
Diamètre 32
Diamètre 40
2.7.4. Robinetterie
Les prix comprennent notamment :
- la pose des robinets d’arrêt et vannes de sectionnement en laiton brossé ou en bronze à passage
direct, y compris raccords démontables et branchement sur canalisations en cas de défaillance.
- Evacuation E.U et E.V
- Les tuyaux seront posés avec une pente minimale de 3 %.
Les prix comprennent notamment la fourniture et la pose du tuyau PVC série évacuation y compris toutes les
sujétions de pose, d’assemblages et de branchement, y compris raccords, ingrédients et toutes sujétions de pose
de raccordement.
2.7.5. Appareillages sanitaires et accessoires
Appareils sanitaires
L’Entrepreneur devra la fourniture et la pose de tous les appareils, robinetterie et accessoires sanitaires.
Tous les appareils et accessoires doivent avoir l’approbation du Maître d’Ouvrage avant toute installation.
Les marques et modèles sont la solution de base, les entreprises pourront proposer des variantes de qualité au
moins égale.
L’Entrepreneur du présent lot aura à sa charge l’étanchéité en mastic appliqué à la pompe entre l’appareil et
son support mural ou autre.
Les prestations comprennent la fourniture et pose des appareils toutes sujétions comprises.
WC à l’anglaise chasse basse y compris accessoires de pose
Ensemble WC à l’anglaise, (réservoir + cuvette), y compris mécanisme de chasse, robinet flotteur, robinet
d’arrêt, abattant double, vis et caches vis, marque Rocca ou similaire.
Localisation : toilettes et douches WC des bureaux.
Lavabo en porcelaine y compris accessoires de pose
Ensemble lavabo, type AFRICA réf. 1222 avec robinet EF 72.105, y compris bonde de vidange, siphon et
paire de consoles de fixation, marque Rocca ou similaire
Localisation : Toilette
Accessoires
- Distributeur à papiers à rouleaux
- Glace de lavabo
Section VII. Spécifications des Travaux 248

- Porte balai à poser


- Dévidoir
- Porte serviettes à une branche
- Colonne de douche
2.8. LOT 08 –ASSAINISSEMENT
2.8.1. Dispositions générales
L’Entrepreneur devra faire connaître au Maître d’œuvre le nom de ses fournisseurs et les caractéristiques
détaillées de tuyaux qu’il compte utiliser. Le Bureau d’Etude pourra faire procéder, soit dans l’usine du
fournisseur, soit sur le chantier avant mise en place, aux essais de résistance et d’imperméabilité à raison de
trois tuyaux essayés par lot de chaque catégorie.
Les travaux de canalisations et annexes comprennent :
Les fouilles
La pose et ses sujétions
Le remblai pilonné et arrosé, exécuté par couches de 20 cm
Sauf indications contraires du descriptif, les canalisations sont à raccorder aux réseaux d’assainissement les
plus proches,
Les diamètres des canalisations seront déterminés en fonction du débit et du pentage des buses,
Les débits EP seront calculés en fonction des 4,5 l/minute sur 1m2 de la surface avec application du coefficient
0,3 pour les terrains engazonnés et 0,7 pour les cheminements piétonniers,
Les débits des eaux usées et eaux vannes seront déterminés en fonction du nombre d’utilisateurs.
L’Entrepreneur présentera pour approbation par le Bureau de Contrôle, les plans d’exécution détaillés
indiquant :
Les diamètres,
Les pentes,
Les niveaux de fil d’eau,
Les niveaux des tampons,
Les dimensions de fosse septique et puit perdu et
Les dimensions des regards.
L’ensemble des canalisations correspondra aux règlements en vigueur
2.8.2. Canalisations en PVC
Caractéristiques et essais selon DTU n°60
Pose enterrée et essais comme à l’article précédent Diamètre nominaux : 110 – 125 – 160 – 200 – 250.
2.8.3. Regards de visite
Les regards, avaloirs, boîtes de branchements, déversoirs d’orage etc. seront conformes aux plans types des
travaux publics et, en particulier répondront aux caractéristiques suivantes.
Tous les regards seront exécutés en béton n°3, sur une forme en béton.
Sauf aux endroits où une indication contraire est donnée sur le descriptif et les plans, les regards intermédiaires
ou de départ et d’arrivée auront 0,60 x 60 minimum de dimensions intérieures pour les eaux pluviales et 0,50
x 0,50 de dimensions intérieures pour les eaux usées et les eaux vannes.
Les regards en agglomérés pleins pourront être autorisés par l’architecte cas par cas, pour des regards de faible
profondeur situés hors de tout passage, les autres regards restant impérativement en béton.
Leur fond ne formera jamais décantation et sera au contraire aménagé en berceau bien arrondi et de manière à
adoucir les coudes des canalisations. Les regards aux angles droits auront des dimensions plus grandes que
celles indiquées ci- dessus. L’indication de ces dimensions sera portée sur le schéma que l’entreprise devra au
Maître d’œuvre avant le commencement des travaux. Tous les regards devront être absolument étanches,
enduits au mortier intérieur.
Les fonds et faces verticales intérieures seront soigneusement lissés avec angles arrondis. Ils comporteront de
feuillures en cornière acier, dont la section et le traitement anticorrosion sont déterminés au devis descriptif.
2.8.4. Fosse septique
Section VII. Spécifications des Travaux 249

La fosse septique permet d’assurer une infiltration des eaux par décantation et filtration dans la nappe après
décomposition assurée par des enzymes.
Après livraison du fond de fouille, les parois de fosse septique seront réalisées en tenant comptes des
prescriptions techniques précisée dans le document graphique. Elles sont réalisées en brique pleines de 15 cm
pour 70 usagers et reçoivent un enduit lisse de mortier de ciment dosé à 350kg/m 3 avec de la barbotine de
ciment.
Une dalle filtrante est proposée en partie basse de la fosse à 20cm du fond, pour assurer la décantation des
boues.
Des enzymes et des fibres végétales sont rependues à la surface de la dalle filtrante pour faciliter la
décomposition des matières solides. Les proportions devront être conformes aux normes pour permettre un
fonctionnement optimal du dispositif.
2.9. LOT 10 : ELECTRICITE
Le présent descriptif a pour objet de définir les installations courantes forts et courants faibles à réaliser pour
la construction des bâtiments. Les travaux seront réalisés conformément aux règles de l’art, aux normes et
réglementations en vigueur dans leurs éditions les plus récentes notamment la NFC 15 100.
L’Entrepreneur devra prendre connaissance des prescriptions techniques particulières et des devis descriptifs
intéressant tous les autres corps d’état.
Tous les appareillages électriques seront du type LEGRAND ou similaire. Tous les luminaires seront du type
MAZDA ou similaire.
2.9.1. Distribution secondaire
La distribution secondaire sera réalisée à partir du tableau électrique, conformément aux plans et au DTU. Un
câble HFG sous fourreau ICD diam. 13 assurera l’alimentation du tableau. Les canalisations secondaires seront
réalisées de la façon suivante :
Pour l’éclairage : en conducteurs H07V-U 1,5 mm2 sous tube ICD n° 13 encastré dans la maçonnerie à la
construction ou en câble A05 VU 3 x 1,5 mm2 posé directement dans les vides de construction au-dessus des
faux plafonds.
Pour les prises de courant : issues du tableau de protection, les canalisations seront réalisées en conducteur
H07V-U 2,5 mm2 sous tube ICD n°13 noyés ou encastré à la construction.
Pour alimentation climatisation : les canalisations seront réalisées en câbles VGV 3x2.5mm2 sous tube ICD
n°13 enrobé dans la maçonnerie.
2.9.2. Petits appareillages
Les interrupteurs, les prises de courant 2P-T 10/16A, les prises de téléphone et les dismatics et les sorties des
câbles seront du type encastré NEPTUNE 2 de LEGRAND ou similaire.
Interrupteur simple allumage (SA)
Interrupteur simple allumage (VV)
Prise de courant 2P + T
Dismatic 16/20A
2.9.3. Appareillages
Hublot étanche
Réglette sanitaire
Bloc autonome d’éclairage de sécurité
Spot à led diam 80mm
2.9.4. Mise à la terre
La prise de terre sera réalisée par ceinturage de terre du bâtiment par un câble cuivre nu de 29 mm2. Elle sera
reliée à l’armoire électrique par l’intermédiaire d’une barrette de contrôle du type COSGA de LEGRAND ou
similaire.
La valeur de la prise de terre sera inférieure à 10 Ohms et toutes les tuyauteries et menuiseries métalliques
seront reliées entre elles à la prise de terre.
2.10. LOT 13 : CLIMATISATION
2.10.1. Description des ouvrages
Section VII. Spécifications des Travaux 250

Les travaux comprennent l'installation d'un système de climatisation du type Split mural à installer.
Une importance particulière sera accordée à l’esthétique et au niveau Sonore des appareils.
L’Entrepreneur titulaire du présent lot, devra prévoir dans son offre tous les Accessoires de branchement et de
finition nécessaires.
Le présent descriptif définit et précise le principe de climatisation des différents locaux. Les puissances
indiquées sont données à titre indicatif. L'Entrepreneur devra au titre du présent lot le dimensionnement et le
chiffrage des appareils.
La liste du matériel cité n'étant pas limitative l'Entrepreneur devra également dans ses offres tous les
accessoires nécessaires au bon fonctionnement des installations
Tuyauterie interconnexion
Les réseaux de tuyauterie connexion seront en cuivre calorifugé selon les normes
Condensats
Les écoulements des condensats se feront par tube PVC évacuation diamètre 32 et 40 depuis chaque unité de
condensation jusqu’à la descente d’eau pluviale la plus proche. Ces canalisations seront isolées
Electricité
Raccordement de chaque appareil sur câble laissé en attente à proximité par le lot électricité.
2.10.2. Accessoires
1. Tuyauterie cuivre, pvc et câble
- Tuyauterie cuivre qualité frigorifique calorifugées par de l'Armaflex ép. 13 mm, y compris
supportage, soudure et épreuve d'étanchéité selon les règles de l'art du diamètre 1/4" à 5/8"
avec soudure sous azote.
- Complément en fréon R 22
- Tuyauterie PVC pour écoulement avec Armaflex de 9 mm d'épaisseur avec
- Accessoire de diamètre : 40 ; 32; 25 jusqu'en attente du plombier
- Câble et tube électrique de liaison entre les unités extérieures et les évaporateurs et entre les
évaporateurs et le thermostat, ainsi qu'à la commande centralisée.
2.10.3. Commande appareils de climatisation
Appareils de climatisation y compris les travaux de pose, de raccordement frigorifique, de mise en service et
d'entretien pendant 06 mois.
Splits de premier choix
Puissance= 06 CV
Puissance= 02 CV
Puissance= 1.5 CV
2.11. LOT 14 : REVETEMENTS DURS
Ce présent descriptif a pour objet de définir les travaux de revêtement de sol, muraux et de plinthes.
2.11.1. Revêtement de sol
Le carrelage type Local y compris les plaintes, sera de la meilleure qualité supérieure du commerce, teinte au
choix du Maître d'œuvre avec accord du Maître d’Ouvrage.
La prestation comprendra :
L’égrenage et le nettoyage du support ;
Le décapage des supports anciens ;
Chape au mortier de ciment dosé à 400 kg/m3 avec une épaisseur de 5 cm
Pose au ciment colle suivant spécification au fabricant.
Jointement par coulis de ciment ;
La fourniture et la pose de plinthes en grès Cérame émaillé de hauteur 8cm ou 10cm posé par ciment colle
spécification du fabricant ;
Les sujétions pour coupes, chutes, petites surfaces ;
Le nettoyage après exécution des travaux.
Section VII. Spécifications des Travaux 251

Carreaux grès Cérame mat sol au sol 60x60


Plinthes en carreaux grès Cérame, hauteur= 10 cm
2.11.2. Revêtements muraux 30x60
Les travaux consistent à la fourniture et la pose des revêtements muraux durs dont les prix comprennent
notamment :
la fourniture à pied d’œuvre de tous les matériaux et matériels nécessaires,
l’égrenage et le nettoyage du support,
la pose collée des carreaux
le jointoiement par coulis de ciment blanc,
les sujétions pour coupes, chutes, petites surfaces..., toutes pièces telles que angles saillants,
le nettoyage après exécution des travaux.
2.11.3. Revêtement mural avec pierre décorative
Les travaux consistent à la fourniture et la pose des revêtements revêtement en pierre décorative dont les prix
comprennent notamment :
La fourniture des pierres décorative
La pose au ciment
le nettoyage
2.12. LOT 16 : MENUISERIE BOIS - QUINCAILLERIE
L’Entrepreneur du présent lot aura la charge de la réalisation des travaux de menuiseries bois intérieures tels
qu’ils sont décrits.
Les travaux seront exécutés conformément aux règles de l'art. Les bois seront parfaitement dressés. Les rives
seront droites et sans épaufrure. Les assemblages seront bien ajustés. Il ne sera toléré aucune pièce rapportée,
ni l'emploi de colle ou de mastic pour cacher les vices ou les malfaçons. Tous les bois auront reçu au préalable
un traitement ignifuge, fongicide et insecticide.
Les travaux prévus au présent Lot comprennent la pose et le scellement des ouvrages ainsi que les tracés et
implantations.
Les scellements seront réalisés avant l'exécution des enduits.
A noter que toutes les portes s’entendent avec serrure à cylindre de qualité marque Vachette, ou similaire y
compris garnitures et poignée de chez Bezault.
D’une manière générale, les portes bois seront posées avec des pré cadres bois en semi plein mur ou en plein
mur.
Mise en place et calage à la charge du présent lot scellement, calfeutrement en exécutant les maçonneries à la
charge du maçon.
Les mentions « à peindre » s’entendent dans les finitions à effectuer par le peintre. Les surfaces à peindre
doivent être exemptes de tout défaut.
Il appartient donc au peintre de les réceptionner avant tous travaux.
Les mentions « à vernir » s’entendent pour les finitions à effectuer par le menuisier, titulaire du présent lot.
2.12.1. Portes pleines en bois
Les blocs portes pleines à panneaux en bois seront constitués comme suit :
Pré-cadre
Pré-cadre en contre-plaqué de 20 mm d’épaisseur et de même largeur que la maçonnerie finie sur laquelle il
doit être scellé. Ce pré-cadre sera constitué par 2 montantes toutes hauteurs et une traverse haute, avec toutes
pattes à scellement nécessaires.
2.12.2. Huisserie
Une huisserie en bois rouge à peindre constituée de 2 montants toute hauteur et une traverse haute avec de 5
cm x la largeur de la maçonnerie à laquelle ils sont destinés et toutes feuillures pour recevoir la porte.
2.12.3. Porte
Porte à âme pleine, avec alaise en bois rouge sur 4 sens à peindre.
Cette porte sera équipée comme suit :
Ferrage par 3 paumelles de 140 réf. 610 Bricard par vantail
Section VII. Spécifications des Travaux 252

1 serrure à foliot série 346 avec canon 5260


Garniture complète 558-028 Bricard
2.12.4. Couvre joints
Sur la périphérie des huisseries et de part et d’autre des bâtis seront fournis et posés, par clouage avec pointe
sans tête chassée, des couvre-joints en bois de 15 x 50 mm.
Ces couvre-joints devront permettre de cacher le précadre à la limite de l’enduit.
Les prix comprennent notamment :
L’approvisionnement en matériels et matériaux nécessaires ;
La pose des portes ;
Les scellements y compris tous les travaux de percement ;
La fourniture et la pose de toute la quincaillerie ;
L’huilage et le graphitage des articulations ;
Le traitement insecticide, fongicide et anticryptogamique.

L’application d'une couche d'impression sur tous les bois avant pose ainsi que tous les éléments scellés dans
la maçonnerie.
Porte bois battant, dimension : 90 x220 ;
Porte bois un battant, dimension : 80 x220.
2.13. LOT 17 : FAUX PLAFOND
L’Entrepreneur aura la charge de la réalisation du faux plafond tel qu’il est décrit.
Ce prix comprend notamment la fourniture de Faux plafond en staff lisse d'épaisseur minimum de 15 mm, y
compris la pose, la fabrication et la mise en œuvre des ouvrages en Staff, y compris toutes façons décoratives
et toutes sujétions, Suspends en filasse tous les 40 cm, montage et démontage du matériel d’exécution quelle
que soit la hauteur du plafond et des ouvrages, le dépoussiérage de la surface du gros œuvre au raccord avec
les ouvrages en plâtre, la fourniture et pose de tous les accessoires nécessaires à la parfaite exécution des
travaux et toutes sujétions.
2.14. LOT 18 : PEINTURE
Les prix définis aux paragraphes ci-après tiennent compte d'un libre choix du Maître d'œuvre au moment de
l'exécution des travaux. Cependant, les peintures et enduits utilisés seront de qualité seigneurie ou similaire de
premier choix, de fabrication industrielle. L’Entrepreneur est tenu de produire à tout moment la preuve de
l’originalité des produits utilisés. Ils devront être soumis à l’appréciation du Maître d’Ouvrage avant son
utilisation.
Les travaux seront exécutés conformément aux prescriptions en vigueur, particulièrement en ce qui concerne
les préparations de fonds.
Tous les ouvrages de peinture comprennent les rechampissages et toutes autres sujétions pour une finition
complète y compris rebouchage des têtes de clous au masticage, etc. :
partie métallique (dérouillage, dégraissage, ponçage, brossage à la métallique, époussetage) ;
autre partie (égrenage, brossage ou lavage éventuel, ponçage et époussetage).
Une couche d’impression suivie de deux (2) couches de peinture de finition seront nécessaires.
Peinture ACRYLIQUE TYPE PANCRYL en façade et PANTEX 800 sur ouvrages maçonnés
Les prix définis aux paragraphes ci-après tiennent compte d'un libre choix de l'Ingénieur au moment de
l'exécution des travaux.
Les prix comprennent notamment :
la fourniture à pied d'œuvre des matériaux et matériels nécessaires ;
le brossage et lavage éventuel. ;
L’époussetage ;
la couche d’impression ;
2 couches de peinture mate acrylique ;
les sujétions de relief des claustras.
2.14.1. Peinture sur murs extérieurs
Peinture sur murs intérieurs
Peinture glycérophtalique sur bois
Section VII. Spécifications des Travaux 253

Les prix comprennent notamment :


la fourniture à pied d'œuvre des matériaux et matériels nécessaires ;
le ponçage et l'époussetage ;
1 couche d’enduit non repassé suivi d'un ponçage à sec ;
2 couches de peinture glycérophtalique brillante ;
le nettoyage après travaux.
Peinture sur menuiserie bois
Ces prix qui s'entendent toutes sujétions et aléas s'appliquent au forfait de peinture glycérophtalique exécuté.
Peinture glycérophtalique sur ouvrages métalliques
Ces ouvrages ont reçu leur traitement antirouille avant pose.
Les prix comprennent notamment :
une sous couche SUPERVIGOR 253 oléo glycérophtalique ou similaire ;
deux couches de finition en peinture glycérophtalique brillante type PANTINOX SR9, la SEIGNEURIE ou
similaire.
Aspect brillant, relief lisse, finition courante, teinte au choix de l’Ingénieur
Localisation : Tous les éléments métalliques
Peinture sur grille de protection
Peinture sur porte et fenêtre métallique
2.15. LOT 21 : ABORDS –ESPACE VERT
2.15.1. Abords
Les abords du bâtiment seront en gravillons lavés suivant plan de calepinage de l’architecte
Et comprendra toute suggestion de bonne finition.
2.15.2. Espace vert
Les travaux comprennent la préparation du terrain, l'apport et l'épandage de terre végétale, la fourniture et
l'entretien des gazons, des fleurs et palmiers jusqu'à un niveau acceptable de croissance, la mise en terre de ces
gazons et leur entretien. Cet entretien comprend :
L'arrosage du gazon ;
la taille, qui doit progressivement leur conférer leur port final ;
la protection contre les maladies cryptogamiques, et en général, contre toutes les agressions ;
le repiquage des gazons ;
Plantation d’arbustes ;
Plantation des plantes couvre sol.

L'Entrepreneur demeurera responsable de la propreté et de la tenue des ouvrages qu'il côtoiera durant cet
entretien et réparera tout ouvrage dégrader de son fait. L'Entrepreneur devra par ailleurs à ses frais
l'entretien des espaces verts pendant trois mois à compter de la date de réception. Cette date de
réception sera fixée par le Maître d'Ouvrage au vu du niveau de développement des plantations
Section VII. Spécifications des Travaux 254

CAHIER DES CLAUSES


ENVIRONNEMENTALES ET
SOCIALES (CCES)
Section VII. Spécifications des Travaux 255

PREAMBULE

La promulgation par l’Assemblée Nationale de la loi cadre n° 96-766 du 3 Octobre 1996 portant code de
l’environnement et du décret n° 96-894 du 8 novembre 1996 par le gouvernement et déterminant les règles et
procédures applicables aux études d’impact environnemental des projets de développement, impliquent une
obligation pour les projets d’investissement publics ou privés susceptibles de porter atteinte à l’environnement
d’être soumis soit à une évaluation environnementale , selon la nature technique, l’ampleur de ces projets et la
sensibilité des milieux d’implantation.
De plus, la Banque Mondiale dispose de dix politiques de sauvegarde qui visent entre autre à veiller à ce que
les projets proposés à la Banque pour financement soient solides et durables sur les plans environnemental et
social.

Les présentes clauses environnementales et sociales ont pour but d’orienter les travaux de sortes à atténuer les
impacts dommageables sur l’environnement et la population.

CHAPITRE 1 : CONDITIONS GENERALES DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET


SOCIALE

ARTICLE 1.1 CONFORMITE AU PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE

En plus des conditions générales ci-dessous présentées, l'Entrepreneur se conformera au Plan de Gestion
Environnementale et Sociale (PGES) pour les travaux dont il est responsable. Pour ce faire, l’Entrepreneur
s'informera de l’existence du CIES ou PGES, et prépare sa stratégie et plan de travail pour tenir compte des
dispositions appropriées de ce document de sauvegarde.

Si l'Entrepreneur ne met pas en application les mesures prévues dans le PGES après notification écrite par le
Maître d’œuvre de Contrôle (IC) de l’obligation de respecter son engagement dans le temps demandé, le
propriétaire se réserve le droit d'arranger via l’IC l'exécution des actions manquantes par un tiers sur le compte
de l'Entrepreneur.
L’engagement de l'Entrepreneur à se conformer au Plan de Gestion Environnementale et Sociale (PGES) pour
les travaux dont il est responsable, se traduira par l’élaboration d’un plan d’engagement dit Plan de Gestion
Environnemental et Social de Chantier (PGES C) validé par le Maître d’œuvre et le Propriétaire.

ARTICLE 1.2 MESURES D’ATTENUATION DES DOMMAGES ENVIRONNEMENTAUX

L'Entrepreneur mettra en application toutes les mesures nécessaires pour éviter des impacts environnementaux
et sociaux défavorables dans la mesure du possible, pour reconstituer des emplacements de travail aux normes
acceptables, et pour respecter toutes les conditions environnementales d'exécution définies dans le PGES.

En général ces mesures incluront mais ne seront pas limitées :


a. Réduire au minimum l'effet de la poussière sur l'environnement ambiant pour assurer la sûreté, la santé
et la protection des ouvriers et des communautés vivant à proximité des activités.

b. S’assurer que les niveaux de bruit émanant des machines, des véhicules et des activités bruyantes de
construction sont maintenus à un minimum pour la sûreté, la santé et la protection des ouvriers et des
communautés vivant à proximité des activités.

c. Empêcher le bitume, les huiles et les eaux résiduaires utilisés ou produites pendant l'exécution des
travaux de couler dans le fleuve et toute autre réservoir d’eau, et s’assurez également que l'eau
stagnante est traitée de la meilleure manière afin d'éviter de créer des sites de reproduction potentiels
des moustiques.

d. Décourager les ouvriers de construction d’exploiter des ressources naturelles qui pourraient avoir un
impact négatif sur le bien-être social et économique des communautés locales.
Section VII. Spécifications des Travaux 256

e. Mettre en œuvre les mesures de contrôle d'érosion de sol afin d'éviter les écoulements de surface et
empêcher l'envasement, etc.

f. S’assurer que dans la mesure du possible que des matériaux locaux sont utilisés.

g. Assurer la sûreté publique, et respecter les exigences de sécurité routière durant les travaux.

ARTICLE 1.3 DELAI DE MISE EN OEUVRE

L'Entrepreneur s'assurera que des impacts défavorables significatifs résultant des travaux ont été
convenablement adressés dans une période raisonnable.

ARTICLE 1.4 PLAN DE SURVEILLANCE

L'Entrepreneur adhérera au programme proposé d'exécution d'activité et au plan/ stratégie de surveillance pour
assurer la rétroaction efficace des informations de suivi du projet de sorte que la gestion d'impact puisse être
mise en application, et au besoin, s'adapte à conditions imprévues.

ARTICLE 1.5 CONTROLE DU RESPECT DES PRESCRITIONS ENVIRONNEMENTALES

En plus de l'inspection régulière des sites par le Maître d’œuvre , le Maître d’Ouvrage pourra désigner d’autres
personnes pour surveiller la conformité aux conditions environnementales et à toutes les mesures de mitigation
proposées.

ARTICLE 1.6 GESTION DES DECHETS DE CHANTIER

a. Tous les bacs à vidange et autres déchets produits pendant la construction seront rassemblés et disposés
dans des décharges en conformité avec les règlements applicables de gestion des déchets du
gouvernement ;

b. Tous les drainages et effluents des zones de stockage, des ateliers et des chantiers seront capturés et
traités avant d'être déchargée en conformité avec les règlements de lutte contre la pollution de l'eau du
Gouvernement ;

c. Les déchets de construction seront enlevés et réutilisés ou débarrassés régulièrement.

ARTICLE 1.7 EXCAVATION ET DEPOTS DE MATERIAUX

a. Nouveaux emplacements d’extraction:


- Ne seront pas situés à proximité des emplacements culturels et des zones humides;
- Ne seront pas situés à côté de canaux dans la mesure du possible pour éviter l'envasement des
lacs;
- Seront facile à réhabiliter. Des sites avec la végétation minimale sont préférés.

b. Le dégagement de végétation sera limité aux sites d'exploitation sûre pour des travaux de construction.
Le dégagement de végétation ne sera pas fait plus de pendant deux mois avant les opérations.

c. Des sites de réserve seront situés dans les zones où les arbres peuvent agir en tant que tampons pour
empêcher la pollution par la poussière.

d. L'Entrepreneur déposera l’excès de matériel selon les principes des conditions générales, et selon les
mesures applicables du PGES, dans les sites agrées par les autorités locales et/ou l'IC.

ARTICLE 1.8 REHABILITATION ET PREVENTION DE L’EROSION DES SOLS


Section VII. Spécifications des Travaux 257

a. Dans la mesure du possible, l'Entrepreneur remettra progressivement en état l'emplacement de sorte


que le rythme de réadaptation soit similaire au rythme de construction ;

b. Dans la mesure du possible, rétablir les réseaux naturels drainage où ils ont été changés ou altérés ;

c. Replanter avec des espèces qui permettent de réduire l'érosion, fournissent la diversité végétative et,
par la succession, contribuent à un écosystème résilient. Le choix des espèces pour la réhabilitation
sera fait en consultation avec les communautés et l’administration en charge de la gestion des espèces
florales essentielles.

ARTICLE 1.9 GESTION DES RESSOURCES EN EAU

a. L'Entrepreneur évitera à tout prix d'être en conflit avec les demandes en eau des communautés locales.
b. L'abstraction de l'eau des zones humides sera évitée. En cas de besoin, l'autorisation des autorités
compétentes doit être obtenue au préalable ;
c. L'eau de lavage et de rinçage des équipements ne sera pas déchargée dans des cours d'eau ou des drains.

ARTICLE 1.10 GESTION DU TRAFIC

a. Le choix des voies de déviation et de l'accès des routes sera fait en consultation avec la communauté
locale particulièrement dans les environnements importants ou sensibles ; et ce, de sorte l’impact de
cette déviation sur le milieu ;
b. A la fin des travaux civils, toutes les voies d'accès seront réhabilitées ;
c. Les voies d'accès seront arrosées avec de l'eau dans des sites pour supprimer les émissions de
poussières.

ARTICLE 1.11 SANTE ET SECURITE

a. Avant et pendant les travaux de construction, l'Entrepreneur organisera trois campagnes de


sensibilisation d'hygiène et de sécurité. Les ouvriers et les riverains seront sensibilisés sur des risques
sanitaires en particulier du SIDA ;

b. La signalisation du chantier sera fournie et adaptée aux points appropriés afin d'avertir les piétons et
les automobilistes des activités de construction, des déviations, des zones de circulation alternée et de
traversée etc.

ARTICLE 1.12 INFORMATION DU PUBLIC

a. Il est préconisé d’organiser avant le démarrage des travaux des séances d’information et de
consultation des populations (chefs de quartiers, chefs de communauté, etc.) concernées par les
travaux.

b. Ces séances porteront sur la date de démarrage des travaux, la possibilité pour elles de tirer profit des
travaux (ex. récupération des bois et matériaux), l’existence d’un registre de collecte de plaintes et
d’un mécanisme de gestion des réclamations.

c. Pendant la phase des travaux, l’Entrepreneur est tenu d’assurer une information régulière des
populations des zones concernées en vue de recueillir leurs préoccupations et leurs doléances en ce
qui concerne la préservation de la qualité de leurs milieux et de leurs intérêts socio-économiques.

ARTICLE 1.13 REPARATION DE LA PROPRIETE PRIVEE

a. Si l'Entrepreneur, délibérément ou accidentellement, endommage la propriété privée, il réparera la


propriété à la satisfaction du propriétaire et a ses propres frais ;
Section VII. Spécifications des Travaux 258

b. Dans les cas où la compensation pour les nuisances, les dommages des récoltes etc. est réclamée par
le propriétaire, le client doit être informé par l'Entrepreneur via l’IC.

ARTICLE 1.14 PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE (PGES) ET LE PLAN


D’HYGIENE,LA SANTE ET DE SECURITE (PHSS)

a. Dans un délai de 30 jours après la signature du contrat, l'Entrepreneur préparera un PGES Chantier y
compris le PPSPS pour assurer la gestion des aspects de santé, de sûreté, environnementaux et sociaux
des travaux, y compris l'exécution des obligations de ces conditions générales et de toutes les
conditions spécifiques du PGES. Le PGES chantier y compris le PPSPS permettra d’atteindre deux
objectifs principaux :
- Pour l'Entrepreneur, pour des raisons internes, de s'assurer que toutes les mesures sont en place
pour la gestion ESS, et comme manuel opérationnel pour son personnel ;
- Pour le client, soutenu en cas de besoin par un IC, pour s'assurer que l'Entrepreneur est
entièrement préparé à la gestion des aspects d'ESS du projet, et comme base de surveillance
de l'exécution de l'ESS de l'Entrepreneur.

b. Ces documents (PGESC, PAE, PPSPS, PPGD, MGP) de l'Entrepreneur fourniront au moins :
- Une description des procédures et des méthodes pour se conformer à ces états
environnementaux généraux de gestion, et tous états spécifiques indiqués dans le PGES (ou
document de sauvegarde);
- une description des mesures spécifiques de mitigation qui seront mises en application afin de
réduire les impacts défavorables ;
- une description de toutes les activités de suivi prévues ; et
- l'organisation et la gestion interne et les mécanismes internes de reporting mis en place.

c. Le PGES chantier et le PAE, PPSPS, PPGD seront passés en revue et approuvés par le client avant le
début des travaux. Cette revue devrait démontrer que les deux documents couvrent tous les impacts
identifiés, et qu’ils ont défini des mesures appropriées pour contrecarrer tous les impacts potentiels.

NB : L’Entreprise ne sera pas autorisée à démarrer les travaux sans approbations de ces documents, et
cela sans incidence sur le délai contractuel.

ARTICLE 1.15 FORMATION DU PERSONNEL DE L’ENTREPRENEUR

L'Entrepreneur fournira une formation à son personnel pour s'assurer qu'il maitrise les aspects relatifs à ces
conditions générales, au PGES chantier, PAE, PPSP et PPGD, et peut accomplir leurs rôles et fonctions prévus.
ARTICLE 1.16 GESTION DES ZONES D’EMPRUNT

a. L’Entrepreneur prendra les dispositions appropriées pour éviter ou limiter l’érosion des sols que pourrait
causer l’exécution des travaux ; pour éviter tout déboisement dû à l’abattage excessif des arbres
notamment en zones de forêts ; et pour éviter de dégrader les terres agricoles en friches ou en jachère.
Par ailleurs, il convient de limiter autant que possible le nombre de zones d’emprunt et de maximiser
l’exploitation des zones d’emprunts ouvertes.

b. Toute ouverture d’emprunt est soumise à une autorisation préalable et écrite du ou des propriétaires des
terres concernées. Sauf disposition contraire, en cas d’inobservance de cette mesure, il sera imposé à
l’entrepreneur de faire face au paiement des compensations qui pourraient être exigées par les
populations, sans contrepartie pour le Maître d’Ouvrage.

c. La protection de l’environnement concerne essentiellement la réhabilitation des zones d’emprunt ou de


surfaces de zones d’emprunt en fin d’exploitation, et utilisés par l’Entrepreneur dans le cadre des
travaux. Après la remise en état de la terre végétale, l’entrepreneur devra procéder systématiquement au
Section VII. Spécifications des Travaux 259

reboisement des surfaces de zones d’emprunt exploitées. Le reboisement se fera à l’aide d’essences à
croissance rapide, à enracinement profond et adaptés à un développement sur les sols concernés.

d. Au cas où l’Entrepreneur ne disposerait pas dans son équipe d’ouvriers sylvicoles compétents ou ne
connaîtrait de pépinières spécialisées, il pourra s’adresser aux structures administratives gestionnaires
des Forêts et des Ressources Naturelles afin que ces dernières lui fournissent les informations
nécessaires à la résolution de ce problème de compétence en la matière.

e. L’Entrepreneur prendra les dispositions nécessaires pour impliquer les structures administratives
gestionnaires de Forêts et Ressources Naturelles, dans la définition des normes de reboisement et des
réceptions des travaux afin d’évacuer la bonne conduite des travaux de reboisement sur les zones
d’emprunt ou surface de zones d’emprunt en fin d’exploitation.

f. L’Entrepreneur soumettra à l’avis de l’Ingénieur un Dossier Technique de reboisement des zones


d’emprunt ou de surfaces de zones en fin d’exploitation, et utilisées par lui dans le cadre des travaux et
ce, deux (2) mois avant le démarrage de la campagne de reboisement. Ce Dossier Technique devra
comprendre, une analyse de pédologie des sols, les normes et essences de reboisement retenues, de
même que les techniques les plus efficaces à utiliser, etc. Le Maître d’œuvre disposera de quinze (15)
jours pour faire connaître à l’Entrepreneur son avis avec les remarques et commentaires éventuels.
g. L’Entrepreneur demeure responsable de l’établissement du reboisement des zones d’emprunt ou
surfaces de zones d’emprunt en fin d’exploitation.

h. L’entretien et le suivi des zones d’emprunt ou de surface de zones d’emprunt en fin d’exploitation
reboisées ou régénérées, incombe à l’Entrepreneur jusqu’à la réception définitive.

i. Avant toute opération de plantation d’arbres, l’entreprise devra indiquer clairement les procédures
conduisant à la réussite de cette opération. Il précisera donc les paramètres suivants : saisonnalité des
tâches, origine du matériel végétal, choix des espèces arbustives, méthodes d’évacuation des travaux
après un cycle végétal, etc.

ARTICLE 1.17 GESTION DES ZONES DE DEPOT

a. Le choix du site de dépôt et son accès, doit se faire de manière à éviter les problèmes de stagnation. Les
terrains les plus favorables sont les terrains perméables et en pente légère. Lorsqu’une voie d’accès ou
de passage sur un dépôt de sols est nécessaire durant plusieurs semaines pour l’exploitation de dépôts
intermédiaire de sol, il faut prévoir une piste en chaille de 30 cm d’épaisseur ou en équipement technique
équivalent. L’évacuation des eaux météoriques hors des dépôts de sols doit être prévue par un des moyens
suivants : avec une pente de 5 % au minimum en surface, par le captage et l’évacuation des eaux de
ruissellement du côté amont du dépôt, sur un sous-sol drainant (ou lit de gravier, etc.).

b. Travaux de terrassement :
- Le décapage des sols et la remise en état se feront sur des sols ressuyés, afin d’éviter tout
compactage, mais en aucun cas sur le sol mouillé ou en période pluvieuse ; avec un engin
à chenilles ou ayant une pression minimale au sol et une capacité de transport élevée.
- On veillera à éviter les passages répétés sur le sol en place. Le décapage, la constitution
des dépôts et la remise en état des surfaces, se feront autant que possible en marche arrière.
Le décapage du sol de l’horizon A (la terre végétale) se fera en roulant sur l’horizon A en
place, tandis que celui de l’horizon B (sous-sol altéré) se fera en roulant sur l’horizon C
(sol déjà mis à nu). Cette manière de procéder permet d’éviter le tassement ou le
compactage du sol de l’horizon B et de conserver ainsi la perméabilité du sol et sa capacité
d’observer l’eau. L’entrepreneur est tenu de préciser les épaisseurs de décapage avant les
travaux.
c. Travaux de remise en état des sites de dépôt :
Section VII. Spécifications des Travaux 260

- Les travaux de remise en état des sites de dépôt comprendront entre autres le remodelage
du terrain, la mise en place d’ouvrages de drainage appropriés, le remplacement de la terre
végétale et la végétalisation des pentes.
- La mise en place du dépôt doit se faire pour la terre végétale (horizon A) sur des hauteurs
ne dépassant pas 2,5 m mais une valeur inférieure est recommandée pour des stockages
de plus longue durée (1,5m) ; pour les dépôts séparés composés uniquement se sols de
l’horizon B sur une hauteur maximale de 5 m. Dans tous les cas, la mise en place doit
éviter les déplacements ultérieurs, le rajout de matériaux après coup, les passages répétés
au même endroit.
- Si le sol est mis en dépôt intermédiaire, le dépôt doit dans toute la mesure du possible être
créé sur le site même du chantier. La surface de dépôt doit être choisie de manière à éviter
les problèmes de stagnation d’eau. L’entretien des dépôts de sols doit se faire en veillant
à ce que les dépôts soient fauchés 1 à 2 fois par an avant la mise à graine afin d’éviter la
prolifération des herbes indésirables.
- Le dépôt de sols ne doit pas servir comme zone de dépôt de matériaux ou pour le passage
de personnes ou de véhicules ou pour toute autre activité. La pose d’une clôture peut être
indiquée.

ARTICLE 1.18 COUTS DE CONFORMITE


Il est attendu que la conformité avec ces conditions générales soit exigée dans le cadre du contrat. Sauf
dispositions contraires du Marché, toutes les actions environnementales et sociales visant à mitiger les impacts
associés à la construction et à l’exploitation des ouvrages et leurs voies d’accès doivent être prise en compte
dans le bordereau des prix par l’entreprise.
Par ailleurs, lorsqu’il est démontré au cours des travaux que ceux-ci peuvent avoir des impacts négatifs sur
les activités socio-économiques des populations ( ex :expropriation, pertes de terres cultivables, destruction de
plantations, déplacements involontaires, destruction de sites culturels ou religieux, destruction de monuments,
etc.), il est recommandé que l’INGENIEUR procède à un recensement des biens et services affectés par le
projet et informer le Maître d’ouvrage pour décision à prendre .
ARTICLE 1.19 CODE DE BONNE CONDUITE
L’entrepreneur doit mettre en place un Code de bonne Conduite et un Plan d’Action afin de prévenir la violence
et le harcèlement sexuel des femmes et enfants.

ARTICLE 1.20 PRISE EN COMPTE DU GENRE


L’Entreprise devra prendre en compte les aspects de genre dans la mise en œuvre de ses activités au même
titre que ceux de l’hygiène, la sécurité et l’environnement :
• Surveillance et protection contre les violences faites aux femmes ;
• Possibilités d'emploi pour les femmes dans le cadre du projet.

ARTICLE 1.21 : SECURITE SUR LES CHANTIERS ET LEURS ABORDS


Le chantier sera interdit au public et sera protégé par des balises et des panneaux de signalisation. Les différents
accès seront clairement signalés et éclairés, leurs abords seront maintenus propres pour assurer le confort et la
sécurité.
A cet effet, l’Entrepreneur doit prendre toutes les mesures d’ordre et de sécurité propres à éviter des accidents,
tant à l’égard du personnel qu’à l’égard des tiers. Il est tenu d’observer tous les règlements et consignes de
l’autorité compétente. Il assure notamment l’éclairage et le gardiennage de ses chantiers, ainsi que leur
signalisation tant intérieure qu’extérieure.
Il doit prendre toutes les précautions nécessaires pour éviter que les travaux ne causent un danger aux tiers,
notamment pour la circulation publique si celle-ci n’a pas été déviée. Les points de passage dangereux, le long
Section VII. Spécifications des Travaux 261

et à la traversée des voies de communication, doivent être protégés par des garde-corps provisoires ou par tout
autre dispositif approprié ; ils doivent être éclairés et, au besoin, gardés.
Lorsque les travaux intéressent la circulation publique, la signalisation à l’usage du public doit être conforme
aux instructions réglementaires en la matière : elle est réalisée sous le contrôle des services compétents par
l’Entrepreneur, ce dernier ayant à sa charge la fourniture et la mise en place des panneaux et des dispositifs de
signalisation.
L’Entrepreneur doit informer par écrit les services compétents, au moins huit (8) Jours ouvrables à l’avance,
de la date de commencement des travaux en mentionnant, s’il y a lieu, le caractère mobile du chantier.
L’Entrepreneur doit, dans les mêmes formes et délai, informer les services compétents du repliement ou du
déplacement du chantier.
Si les travaux prévoient une déviation de la circulation, l’Entrepreneur a la charge de la signalisation aux
extrémités des sections où la circulation est interrompue et de la signalisation des itinéraires déviés. La police
de circulation aux abords des chantiers ou aux extrémités des sections où la circulation est interrompue et le
long des itinéraires déviés, incombe aux services compétents.

ARTICLE 1.22 PROTECTION DES LIEUX HABITES, FREQUENTES OU PROTEGES A


PROXIMITE DES SITES DES TRAVAUX
sans préjudice de l’application des dispositions législatives et réglementaires en vigueur, lorsque les travaux
sont exécutés à proximité de lieux habités ou fréquentés, ou méritant une protection au titre de la sauvegarde
de l’environnement, l’Entrepreneur doit prendre à ses frais et risques les dispositions nécessaires pour réduire,
dans toute la mesure du possible, les gênes imposées aux usagers et aux voisins, notamment celles qui peuvent
être causées par les difficultés d’accès, le bruit des engins, les vibrations, les fumées, les poussières.
L’Entrepreneur ne peut démolir les constructions situées dans les emprises des chantiers qu’après en avoir fait
la demande à l'Ingénieur quinze (15) jours à l’avance. L'entrepreneur procédera ensuite à la démolition après
avoir reçu une autorisation écrite de l'Ingénieur ou du Maître d'ouvrage Délégué.
En cas de démolition, l’Entrepreneur est tenu de prendre toutes dispositions particulières en ce qui concerne le
dépôt ou le tri pour un éventuel réemploi des matériaux et les autres produits provenant de démolition ou de
démontage.
Il est préconisé d’organiser des séances d’information et de consultation régulière des populations (chefs de
quartiers, chef coutumier et chef communautaire.) concernées par les travaux. Ces séances porteront sur la date
de démarrage des travaux, la possibilité pour elles de tirer profit des travaux ; et permettront de recueillir leurs
préoccupations et leurs doléances en ce qui la préservation de la qualité de leurs milieux et de leurs intérêts
socio-économiques.
L’Entrepreneur se doit de fournir un plan d’information, de consultation et de participation du public devant
faire partie des pièces du PGES Chantier.
Les procès-verbaux des différentes séances avec le public doivent être consignés dans un rapport intitulé «
Consultation et participation du public. ».

ARTICLE 1.23 : GESTION DES OBJETS ET VESTIGES TROUVES SUR LE CHANTIER


L’Entrepreneur n’a aucun droit sur les matériaux et objets de toute nature trouvée sur les chantiers en cours de
travaux, notamment dans les fouilles ou dans les démolitions, mais il a droit à être indemnisé si le Maître
d’ouvrage lui demande de les extraire ou de les conserver.
Lorsque les travaux mettent au jour des objets ou des vestiges pouvant avoir un caractère artistique,
archéologique ou historique, l’Entrepreneur doit le signaler au Maître d’ouvrage via l’IC et faire toute
déclaration prévue par la réglementation en vigueur.
Sans préjudice des dispositions législatives ou réglementaires en vigueur, l’Entrepreneur ne doit pas déplacer
ces objets ou vestiges sans autorisation du Maitre d’Ouvrage. Il doit mettre en lieu sûr ceux qui auraient été
détachés fortuitement du sol.
Sans préjudice de la réglementation en vigueur, lorsque les travaux mettent au jour des restes humains,
l’Entrepreneur en informe immédiatement l’IC qui a son tour, saisit le Maitre d’Ouvrage qui a son tour, saisit
l’autorité compétente sur le territoire où s’exécutent les travaux et ce, conformément au chapitre sur la
démarche à suivre en cas de découvertes fortuites contenu dans le CGES.
Section VII. Spécifications des Travaux 262

CHAPITRE II : RESPONSABILITES ET ROLES

ARTICLE 2.1 RESPONSABILITES DE L’ENTREPRENEUR

a. l’ENTREPRENEUR a la responsabilité d’appliquer effectivement et efficacement les prescriptions


environnementales et sociales.

b. Pour être plus opérationnel, il est recommandé que l’ENTREPRENEUR dispose d’un «répondant
environnemental » qui ne sera pas forcément un spécialiste en environnement mais qui pourrait être
un cadre (ingénieur de préférence) sensibilisé à la protection de l’environnement. Ce dernier aura la
responsabilité de veiller au respect des clauses techniques environnementales et sociale après avoir
répertorié les contraintes environnementales les plus délicates sur son chantier.

c. Documents à fournir par l’ENTREPRENEUR:

L’ENTREPRENEUR devra produire et transmettre au MAITRE D’OEUVRE (30 jours avant l’installation du
chantier et des aires de stockage) un Plan de Gestion Environnementale et Sociale (PGES) qui comportera au
moins:
- Une note technique environnementales sur les zones d’emprunt indiquant le liste de toute les surfaces
approuvées, un plan de localisation des terrains qui seront utilisés lors des travaux, les superficies, les
quantités de matière prévisionnelle à enlever et les éventuels accords avec les communautés ;
- un plan général indiquant les différentes zones du chantier, les implantations prévues, une description
des aménagements prévus y compris la localisation des zones de carrières ;
- un plan de localisation des terrains qui seront utilisés lors des travaux ;
- un plan général indiquant les différentes zones du chantier, les implantations prévues, une description
des aménagements prévus y compris la localisation des zones d’emprunt et des carrières ;
- un plan de gestion des déchets prévus, leur mode de collecte, leur mode et lieu de stockage, leur mode
et lieu d’élimination ;
- un plan de gestion de l’eau (lieu d’approvisionnement, quantité, système d’épuration prévu pour les
eaux sanitaires et industrielles des chantiers, lieu de rejets, types de contrôle prévus) ;
un plan de réhabilitation des sites endommagés (actions antiérosives prévues, réaménagement, etc.);
En plus de document, il fournira le PAE, PPSPS et PPGD dans les mêmes délais.
En outre, dès le démarrage des travaux, le « répondant environnemental » devra tenir un « journal de de
chantier » qui attestera des indicateurs objectivement vérifiables des clauses environnementales, et de toutes
les non conformités constatées.

L’ENTREPRENEUR devra fournir des rapports mensuels sur l'état d'avancement au MAITRE D’OEUVRE
sur la conformité à ces conditions générales, le PGES du projet, et à son propre PGES .

ARTICLE 2.2 PENALITES

a. En cas d’inobservation par l’ENTREPRENEUR des prescriptions décrites dans le présent document,
les sanctions applicables sont fixées par la législation en vigueur et en particulier le chapitre II
(Dispositions Pénales) de la loi n° 96-766 du 3 octobre 1996 portant Code de l’Environnement et selon
la fiche de conformité en annexe 3

b. le MAITRE D’OEUVRE peut prendre aux frais de l’ENTREPRENEUR les mesures nécessaires après
mise en demeure restée sans effet. En cas d’urgence ou de danger, ces mesures peuvent être prises sans
Section VII. Spécifications des Travaux 263

mise en demeure préalable. L’intervention des autorités compétentes ou du MAITRE D’OEUVRE ne


dégage pas la responsabilité de l’ENTREPRENEUR.

c. Entre outre, l’ENTREPRENEUR peut subir une retenue sur ses factures pour faire face aux préjudices
causés à l’environnement ou aux populations.
ARTICLE 2.3 REGLEMENT INTERIEUR DU CHANTIER

L’ensemble des dispositions traitant du respect de l’environnement doit être inscrit dans le règlement
intérieur du chantier. Le règlement intérieur relatif à la protection de l’environnement prendra en
compte tous les impacts potentiels identifiés et proposera les actions prévues pour tous cas
d’accident ; pour la circulation, la réparation et l’entretien des véhicules et autres engins. En
particulier, il doit préciser les activités/comportements proscrits aux heures de travail ainsi que le
type de relations proscrit avec les populations riveraines des chantiers. Il s’agit :

- du respect du Code de Bonne Conduite élaboré par l’entreprise et validé par le Maître d’Ouvrage via
l’IC ;
- du respect des droits de l’homme.
La personne humaine est sacrée dans sa dignité et ne peut faire l’objet d’un traitement inhumain, cruel et
dégradant sous aucune forme. Par conséquent, les actes de barbarie suivants doivent être sévèrement réprimés :
➢ Du harcèlement moral et physique
o Aucun Employé et apprenant de l’Entreprise, ses sous-traitants ainsi que ses partenaires sécuritaires et
autres ne doivent subir ou faire subir des agissements répétés de harcèlement moral ayant pour objet
ou effet une dégradation des conditions de travail susceptibles de porter atteinte aux droits et à la
dignité, d’altérer sa santé physique ou compromettre son avenir professionnel.
o Aucun salarié ne peut être sanctionné, licencié ou faire l’objet d’une mesure discriminatoire pour avoir
subi ou refusé de subir les agissements définis ci-dessus ou pour avoir témoigné de tels agissements
ou les avoir relatés.
o Est donc passible d’une sanction disciplinaire tout Employé et apprenant de l’Entreprise, ses sous-
traitants ainsi que ses partenaires sécuritaires qui aura commis de tels actes répréhensibles.
➢ Des violences physiques
o Aucun Employé et apprenant de l’Entreprise, ses sous-traitants ainsi que ses partenaires sécuritaires et
autres ne doivent subir ou faire subir des violences physiques, sous toutes ses formes, des voies de
faits, des coups et blessures volontaires, des mutilations physiques à l’endroit de tout être humain ou
ses biens personnels.
➢ De proxénétisme, harcèlement et violences sexuels et pédophilie
o Conformément aux textes nationaux, régionaux et internationaux sur le proxénétisme, le harcèlement
et les violences sexuelles contre les femmes, la pédophilie et le respect des us et coutumes des
populations et des relations humaines d’une manière générale,
o Tout acte de proxénétisme, harcèlement, abus, violences sexuelles, pédophilie sera immédiatement
sanctionné par un licenciement dès la première constatation de la faute, avec transmission des éléments
caractéristiques de la faute pour les poursuites judiciaires par l’autorité publique compétente s’il échet.
➢ De l’exploitation des enfants
o Conformément aux textes nationaux, régionaux, et internationaux l'entrepreneur n'engagera pas et
interdira l'exploitation de tout enfant de moins de 18 ans.
o Conformément aux textes nationaux, régionaux, et internationaux l’emploi et l’exploitation des
enfants sont strictement interdits au sein de l’entreprise.
a) Le règlement interne de l’Entreprise, portant dispositions spécifiques à son ou ses installations de
chantier, doit mentionner de manière non ambiguë pour l’ensemble du personnel sur (i) la protection
de l’environnement, (ii) l’hygiène et la sécurité au travail, (iii) la lutte contre les IST et VIH/SIDA,
(iv) les textes nationaux, régionaux et internationaux sur le harcèlement et violences sexuels contre les
femmes, ainsi que l’exploitation des enfants.
Section VII. Spécifications des Travaux 264

b) Le règlement devra être affiché visiblement dans les diverses installations et figurer dans les véhicules
et engins de l’Entreprise dans la langue de travail nationale (français). Il porte engagement de
l’Entreprise à la mise en œuvre des dispositions environnementales et sociales prévues au marché, et
à apporter toutes les améliorations à son degré de conformité si celui-ci s’avérait incompatible avec
les clauses contractuelles et réglementations applicables.
c) Une présentation de ce règlement intérieur sera faite aux nouveaux employés quel que soit leur statut,
ainsi qu’au personnel déjà en fonction, avant le démarrage des travaux. Une copie de ce règlement
sera remise à leur représentant et l’original sera conservé en archivage interne et servira de preuve en
cas de litige avec l’un des employés de l’Entreprise
d) Le règlement citera une liste de fautes graves donnant lieu, éventuellement après récidive de la part du
fautif et malgré la connaissance du règlement interne, à licenciement immédiat de la part de son
employeur, et ce, sans préjudice des éventuelles poursuites judiciaires par l’autorité publique pour
non-respect de la réglementation en vigueur :
o État d’ébriété pendant les heures de travail, entraînant des risques pour la sécurité des riverains, clients,
usagers et personnels, ainsi que pour la préservation de l’environnement
o Propos et attitudes déplacées vis-à-vis des personnes de sexe féminin
o Recours aux services de prostituées durant les heures de chantier
o Comportements violents
o Atteintes volontaires aux biens et intérêts d’autrui, ou à l’environnement
o Refus de mise en application des procédures internes malgré rappel de la part de sa hiérarchie
o Négligences ou imprudences répétées ayant entraîné des dommages ou préjudices à la population, aux
biens, à l’environnement, notamment en rapport avec les prescriptions de lutte contre la propagation
des IST, VIH/SIDA etc.
o Consommation de stupéfiants
o Transport, possession ou/et consommation de viande, ou tout autre partie animale ou végétale issue
d’espèces protégées au sens de la convention de Washington (CITES) et de la réglementation
nationale,
o Etc.
e) Les fautes plus graves encore telles que proxénétisme, harcèlement, abus et violences sexuels sur les
femmes, pédophilie, coups et blessures, trafic de stupéfiants, pollution volontaire grave, commerce ou
trafic de tout ou partie d’espèces protégées donneront lieu à licenciement immédiat dès la première
constatation de la faute, ainsi qu’à transmissions des éléments caractéristiques de la faute aux services
compétents de répression de l’Etat ;
f) L’employeur établira une fiche de non-conformité pour chaque faute grave, dont copie remise à
l’intéresser, portant mention des dispositions prises pour mettre fin aux actes fautifs de sa part. Il
attirera l’attention des autres membres du personnel sur le type de dérive constatée. Ces informations
seront consignées dans le rapport mensuel de mise en œuvre de PGES chantier dans les sections
réservées à cet effet et transmis à la Mission de Contrôle et à la Cellule de projet.
g) Dans le cas où l’Entreprise n’a pas enregistré de cas de non-conformité pour une faute grave donnée
au cours de la période, notamment ceux relatifs au harcèlement sexuel, les abus et violences sexuels
contre les femmes et les situations d’exploitation des enfants sur les chantiers, le rapport mensuel de
mise en œuvre du PGES chantier de la période concernée, mentionnera de façon explicite dans les
sections réservées à cet effet qu’aucun cas de harcèlement sexuel, d’abus et violences sexuels contre
les femmes et d’exploitation des enfants sur les chantiers, n’a été enregistré au cours de la période.
h) Instruction doit être donnée au personnel de chantier sur le respect des directives environnementales
ci-dessus énumérées et chacun dans son champ d’activités doit en avoir connaissance afin d’adopter
des comportements tendant à réduire les impacts environnementaux des travaux ou à préserver
l’environnement.
Constat d'Impact Environnemental et Social (CIES) –Analyse des risques
Version provisoire

ANNEXES

ANNNEXE-1 IMPACTS NEGATIFS

Impacts négatifs en phase préparatoire et travaux sur le milieu biophysique


Les impacts environnementaux et sociaux négatifs des aménagements proviendront des activités précédemment
décrites et relatives aux travaux de dégagement d’emprise, de terrassement et de bitumage.

A-Milieu naturel

 Air
Pollution de l’atmosphère dans la zone d’influence des travaux
Les travaux vont entrainer des émissions de poussières du fait des déversements de matériaux (sable, etc.) et des
terrassements (décapage, fouille). Toutes ces activités vont provoquer des rejets de particules fines polluantes
dans l’atmosphère. L’importance de ces émissions et les effets qui en suivront dépendent de la saison pendant
laquelle les travaux sont réalisés. En saison sèche (décembre-mars), ces émissions affecteront considérablement
la qualité de l’air.
De même, la circulation des engins, auront des impacts sur la qualité de l’air ambiante à travers les poussières et
les gaz nocifs (gaz d’échappement …) émis dans l’atmosphère.
En saison sèche et particulièrement pendant la période de l’harmattan, la visibilité dans la zone d’influence directe
des travaux sera réduite par les nuages de poussières chargées de polluants émis et la formation éventuelle de
brouillard photochimique (smog) sur les sites des travaux (aire de repos, zone d’emprunt, voies d’accès).

 Le relief, le paysage et le sol


Aire de repos et zone d’emprunt
L’exploitation des carrières et des zones d’emprunt aura un impact significatif sur le relief, le paysage et les sols. 265
Par ailleurs, Pour les travaux d’aménagement de l’aire de repos, hormis la destruction de la colline, le mouvement
des engins pendant le compactage de la plate-forme peut être à l’origine d’impacts significatifs sur la structure du
sol.

Base vie
En général ces travaux mettent les sols à nu et les exposent ainsi à l’érosion et aux risques de pollution liés aux
déversements accidentels de produits d’hydrocarbures sur les différents sites des travaux.

 Ressources en eaux
Pressions sur les ressources en eau
Les besoins en eau des chantiers vont occasionner des prélèvements soit dans les cours d’eau avoisinants soit dans
le réseau de distribution d’eau potable. Dans la commune de San Pedro, ce sont les eaux de la rivière San Pedro
qui approvisionne la ville en eau potable. En période sèche, on a un assèchement des cours d’eau dans cette région.
Si les travaux coïncident avec cette période, il y aura une forte pression sur cette ressource. Ce prélèvement d’eau
dans le réseau peut affecter la consommation domestique déjà difficilement couverte. Toutefois, compte tenu des
besoins limités des chantiers, les risques d’épuisement sont relativement faibles.

 Ambiance sonore
Les bruits émis par les engins d'excavation, de transport de déblais ou des remblais, des matériaux de décapage,
des matériaux de bitumage, vont constituer une gêne temporaire pour les populations riveraines et surtout pour
les établissements scolaires et les édifices religieux situés dans la zone d’influence direct du sous projet.

 Végétation
Aire de repos
Constat d'Impact Environnemental et Social (CIES) –Analyse des risques
Version provisoire

Les travaux d’aménagement vont détruire la végétation constituée essentiellement d’herbes et de quelques
arbustes.

Zones de dépôt
Là où la nécessité sera reconnue par l'entreprise, elle devra procéder à l'enlèvement des terres de mauvaise tenue,
des gravats et du bitume décapé. L’ouverture des zones de dépôt aura une incidence négative sur la végétation et
les sols car les matériaux provenant du décapage et de la destruction d'ouvrages seront en quantité importante.
Hormis la destruction éventuelle des cultures vivrières ou pérennes, l'impact majeur de l’ouverture des zones de
dépôt se traduira par la perte du couvert végétal et par l'indisponibilité des terres pour leur mise en culture ou pour
tout autre type d'exploitation ou d'aménagement si le site n'est pas réhabilité après exploitation. Outre leur stérilité
et leur côté inesthétique, les zones de dépôt sont exposées à l'érosion par ravinement.

La zone d'emprunt de matériaux graveleux


Les matériaux provenant des zones d'emprunt seront en quantité importante puisqu'ils doivent servir à
l’aménagement de l’aire de repos, à la reconstitution des bases de chaussées arrachées, au renforcement des
ruptures d'accotements et au relèvement de la ligne rouge dans certains cas. Leur exploitation aura un impact
négatif significatif sur la végétation par le débroussement et le décapage des terres végétales.

B- Milieu humain
Les composantes du milieu humain affectées par les travaux sont :
1.1.1.1 Cadre de vie, Santé et sécurité
 Perte de vie et blessure par accidents (personnel)
Les accidents sur le chantier seront directement liés au mode opératoire des principales tâches à savoir : le
terrassement, la construction de la chaussée et le revêtement, la fabrication du béton et le ferraillage, la circulation
des engins…Les sources des accidents susceptibles de se produire au cours de la mise en œuvre de ces activités 266
de la phase des travaux sont : (i) circulation et collision entre les engins ; (ii) la chute de matériaux et (iii) le
trébuchement ou chute de personne pendant le coffrage ou le décoffrage.
Les impacts sont la perte de vie et les blessures diverses. Ces impacts bien que d’importance majeure sont
maitrisables si les consignes de sécurité mises en place sont bien comprises et suivies par l’ensemble du personnel.

 Maladies par exposition aux poussières et aux bruits


Durant la période des travaux, le personnel et la population riveraine seront exposés aux diverses nuisances : les
bruits émis par les engins et la poussière produite par les différentes activités et les matériels. Les activités source
sont la circulation des engins, la manipulation du ciment, les travaux de terrassement, etc.
Les effets sur la santé se manifesteront par l’irritation des voies respiratoires, des yeux, de la peau, des effets
toxiques généraux et autres effets mutagènes.
Le tableau ci-après donne quelques effets de la pollution de l’air sur la santé en fonction de la nature du polluant

Tableau 1 : Impact de la pollution de l’air sur la santé selon le type de polluant


Polluants Impacts sur la santé
Migraines, irritations, diminution des défenses
Oxydes d’azote (NO, NO2) Immunitaires et altération des fonctions pulmonaires, inflammation
des bronches
Anoxies, troubles cardiovasculaires, migraines, vertiges, troubles de
Monoxyde de carbone (CO)
vision
Hydrocarbures imbrûlés Irritation oculaires, toux, actions cancérigènes
Plomb Pb Intoxication, anémie, troubles de la croissance, insuffisance rénale
Migraines, irritation oculaire, altération des fonctions
Ozone+ pollution photo-oxydante O3
Pulmonaires, toux
Constat d'Impact Environnemental et Social (CIES) –Analyse des risques
Version provisoire

Polluants Impacts sur la santé


Sulfures SO2+H2SO4 Inflammations pulmonaires, œdème, asthme
Transportent les polluants (CO) dans les poumons, attaquent les
Poussières
muqueuses nasales, effets cancérigènes

Comme l’indique le tableau ci-après l’importance de cet impact sur la santé est liée à la teneur des polluants dans
l’air et la durée d’exposition. Il existe donc des normes qui permettent de limiter les effets sur la santé.

Tableau 2 : Valeur guide des principaux polluants


Substance Valeur guide Durée d’exposition permise
100 mg/m3 15 minutes
Monoxyde de carbone (CO) 60 mg/m3 30 minutes
30 mg/m3 1 heure
10 mg/m3 8 heures
Plomb ( Pb) 0,5-1,0 μg/m3 1 an
400 μg/m3 1 heure
Oxyde d’azote (NO2 )
150 μg/m3 24 heures
150-200μg/m3 1 heure
Ozone (O3 )
100-120μg/m3 8 heures
500μg/m3 10 minutes*
Dioxyde de soufre(SO2)
350μg/m3 1 heure
Source : OMS, hazardous chemicals in human and environmental health, International Program on
Chemicalsafety, 2000.

On remarque que la santé des personnes ne sera menacée qu’en cas de non-respect des valeurs guides et des heures
de travail autorisées. C’est donc un impact qui est mineur dans les bonnes conditions de travail.
267
 Hygiène
En plus des effets sur la santé, les poussières émises se déposeront sur les toits, à l’intérieur des maisons et sur les
aliments vendus exposés en plein air.

 Risques sociaux associés aux travaux de construction


Le personnel du chantier pourrait être exposé aux maladies infectieuses (IST/VIH-SIDA, etc.). Cet impact est
prévisible sur les chantiers de génie civil utilisant du personnel étranger à la région. En outre, des risques de
violences basées sur le genre (VBG), de grossesses non désirées, d’exploitation et abus sexuels (EAS) et de
harcèlement sexuel liés à l’afflux de la main d’œuvre qui sera mobilisée pour l’exécution des travaux sont à
considérer.

Circulation
 Perturbation de la libre circulation des biens et des personnes et accès aux activités
socioéconomiques
Les travaux s'accompagnent d'une restriction de la circulation visant, entre autres, à assurer la sécurité des
populations. Très souvent des déviations sont créées à cet effet pour minimiser les conséquences sur la circulation.
Les sites des travaux se trouvant en zone urbaine, les risques d'accidents, pendant les travaux, ne sont pas
négligeables. Les tâches ou activités qui présentent des risques sont : le mouvement des engins aux abords du
chantier, le passage des piétons d’un quartier à un autre et les véhicules qui sont obligés d’emprunter les voies
situées à proximité des chantiers, la présence des visiteurs qui viennent voir le déroulement des travaux en vue
d’en faire un sujet de causeries dans les quartiers. L’impact est d’importance majeure mais peut être maitrisé si
les mesures de sécurité recommandées pour les travaux publics en milieu urbain sont mises en œuvres et suivies
correctement sur le chantier.
Constat d'Impact Environnemental et Social (CIES) –Analyse des risques
Version provisoire

Economie, habitat et foncier


 Fissures des murs des constructions environnantes par la vibration des engins
Les mouvements des engins et les vibrations des compacteurs peuvent engendrer des fissurations sur les bâtiments
et autres baraques existants au voisinage des travaux.

 Déplacement involontaire, perturbation des accès aux équipements et activités


Dans l’emprise des travaux et ses abords, il existe des activités économiques (agricole) qui seront affectées par
les travaux.
Le champ de manioc situé dans l’emprise sera déplacé tandis que les autres activités agricoles qui sont aux abords
du chantier subiront les effets des nuisances du chantier. L’importance de l’impact sur chaque catégorie quelle
que soit sa taille est fonction de sa situation par rapport à l’emprise des travaux. Les travaux de l’aménagement
vont occasionner également la perturbation des accès aux activités des agriculteurs.

268
Constat d'Impact Environnemental et Social (CIES) –Analyse des risques
Version provisoire

ANNNEXE-2 RECOMMANDATION POUR LA REDUCTION DES IMPACTS

Deux types de mesures sont préconisés pour réaliser les travaux dans des conditions environnementales
acceptables : les recommandations générales et les mesures spécifiques. Les mesures générales sont
destinées à atténuer les effets négatifs du projet pris dans son ensemble. Quant aux mesures spécifiques,
elles visent à l’atténuation des impacts sur une composante de l’environnement en particulier.

1.2 Recommandations générales de protection de l’environnement


Les recommandations générales de protection de l’environnement du présent projet sont guidées par (5)
idées fortes :
(1) la réalisation d’une évaluation environnementale qui a abouti à un Plan de Gestion Environnementale
et Sociales (PGES) qui est en lui-même un indicateur de processus qui mesure l’ensemble des
activités/actions de protection de l’environnement perturbé et/ou dégradé par le projet ;
(2) quant aux indicateurs d’impact, ils doivent être réalistes, simples à mettre en œuvre et peu onéreux ;
(3) la mise en œuvre des mesures environnementales débouche sur des résultats tangibles, mesurables
par des indicateurs de résultats ;
(4) l’information et la participation des populations est la ligne forte du PGES ;
(5) le coût de l’ensemble des mesures de protection est pertinent et réaliste.
Les recommandations générales sont regroupées en quatre (4) classes qui sont considérées comme des
clauses environnementales

1.2.1 Mesures compensatoires


Les mesures compensatoires sont celles prises en vue de dédommager les populations victimes de la 269
destruction des biens dans l’emprise des travaux, le site d’installation du chantier, les sites de dépôt des
déblais et sur les voies de déviation du trafic. Il s’agit essentiellement des indemnisations du foncier, de
l’attribution de site pour la réinstallation des activités, du paiement des indemnités pour compenser la
perte de revenus et de salaires du personnel des activités économiques, des indemnités pour le
relogement des ménages résidents, etc.

1.2.2 Recommandations
Elles ont trait à la sécurité et à la santé sur le chantier et ses abords, à la gestion des diverses nuisances
des travaux, à la sensibilisation des populations affectées par les travaux (usagers et la population
riveraine).
On peut citer les mesures générales dont la responsabilité et la surveillance incombent respectivement
aux entreprises et à la mission de contrôle :
→ Sensibilisation de la population aux risques d’accidents de la circulation et le renforcement des
dispositifs de sécurité routière ;
→ Etablissement d’un climat de concertation et de dialogue permanents avec la mairie de San Pedro
et la police nationale pour la circulation ;
→ Mise en place du plan de santé, de sécurité et d’hygiène ;
→ Formation et information du personnel sur les normes de sécurité à respecter en tout temps ;
→ Signalisation du chantier ;
→ Information du personnel et de la population sur le respect des consignes sur le chantier ;
Constat d'Impact Environnemental et Social (CIES) –Analyse des risques
Version provisoire

→ Mise à disposition du personnel d’équipement de protection individuelle (casques, lunettes de


sécurité, masques et écrans soudeur, protection respiratoire, gilets fluorescents, chaussures de
sécurité, gants) ;
→ Maintien des accès aux services et aux domiciles des riverains ;
→ Respect du planning des travaux ;
→ Formation du personnel en matière de protection de l’environnement ;
→ Protection des matériaux pendant le transport et la mise en stockage ;
→ Réhabilitation des sites après les travaux ;
→ Mise en place d’un plan de gestion des déchets du chantier ;
→ Surveillance archéologique lors des fouilles sur les sites des travaux ;
→ etc.

1.2.3 Mesures de bonification


Ces mesures portent sur les dispositions à prendre pour permettre aux populations d’améliorer leur cadre
et niveau de vie. Ces mesures sont celles ayant trait au recrutement de la main d’œuvre locale,
l’assistance sociale aux personnes vulnérables affectées et aux respects des conditions d’hygiène.

1.2.4 Mesures d’accompagnements


Il s’agit de mesures d’ordre administratif et réglementaire qui doivent être prises par l’AGEROUTE
et/ou le PIDUCAS pour renforcer les acquis tels que la réglementation pour interdire l’exercice des
activités commerciales sur le trottoir, la règlementation d’interdiction de stationnement en cas de panne
sur la voie. 270

1.3 Mesures spécifiques en phases préparatoires et travaux


Ces mesures sont les dispositions particulières que devront prendre les entreprises pour la protection de
l’environnement selon la sensibilité de chaque site des travaux. Ces mesures spécifiques de protection
de l’environnement résumées selon les enjeux identifiés sur chaque site du projet sont plus détaillées
dans le PGES.

1.3.1 Mesures générales pour le suivi de la gestion de l’environnement


Ces mesures consistent essentiellement à :
→ recruter et mobiliser un Environnementaliste pour l’élaboration et le suivi interne de la mise en
œuvre du Plan de Gestion Environnementale et Sociale (PGES) du chantier et des autres
documents de gestion de l’environnement (PAE, PPGED, PPSPS);
→ définir un Plan d’Installation du Chantier (PIC) et s’y conformer ;
→ élaborer et diffuser le règlement intérieur de chantier ;
→ sensibiliser le personnel recruté sur la mise en œuvre du PGES ;.
→ diffuser auprès des populations riveraines un plan de circulation générale autour du chantier.

1.3.2 Mesures générales d’installation du chantier


Pour minimiser les impacts négatifs des travaux sur l’environnement lors de l’installation de la base, les
mesures générales suivantes doivent être observées par l’entreprise.
Constat d'Impact Environnemental et Social (CIES) –Analyse des risques
Version provisoire

1.3.2.1 Choix du site


L’emplacement du site sera fonction de critères de rationalité d’aménagement et d’exploitation mais
aussi de protection du voisinage et des ressources naturelles. Il doit obéir à des normes pour ne pas porter
atteinte au milieu naturel ni au milieu humain. Les critères devant guider ces choix sont considérés
comme mesures de prévention de tout impact sur l’environnement..

1.3.2.2 Organisation de la base de chantier


L’aire d’implantation de la base de chantier sera matérialisée dès le démarrage du chantier par un Plan
d’Installation du Chantier (PIC) qui sera fourni par l’entrepreneur et dans lequel seront précisés les
aménagements spécifiques pour le cantonnement du personnel, des matériels, des véhicules et des
machines. L’organisation définitive des installations sera conforme aux exigences minimales suivantes :
→ locaux à usage de bureaux pour l’entreprise et pour la Mission De Contrôle (MDC) ;
→ locaux pour les magasins et les entrepôts de l’entreprise ;
→ laboratoires pour l’entreprise et la MDC ;
→ aires de stockage de divers matériaux ;
→ aire de stationnement des véhicules et machines de chantier ;
→ aire de parcage du ciment et du matériel ;
→ aire de parcage de la citerne à carburant ;
→ atelier de ferraillage ou de menuiserie éventuellement.
→ des toilettes pour le personnel de chantier ;
→ un point d’eau pour les besoins des travaux et de consommation

1.4 Mesures spécifiques en phase de chantier (phase préparatoire et phase de construction) 271
1.4.1 Mesures d’atténuation des impacts sur le milieu biophysique
 Mesures pour minimiser la modification de la topographie et du paysage
Les travaux de déblai pour l’ouverture de l’emprise, les travaux de purge des terres de mauvaise tenue,
les travaux de démolition des ouvrages existants et les dépôts provisoires des matériaux d’excavation
constituent les premières activités potentiellement nuisibles à la topographie et à l’esthétique du paysage
de la zone des travaux.
Afin de minimiser ces nuisances, l’entreprise des travaux mettra tout en œuvre pour respecter la
topographie générale du site des travaux en prenant les dispositions suivantes :
→ limiter le décapage des sols au strict minimum ;
→ veiller au strict respect de la topographie actuelle des sites d’emprunt de sorte à éviter tout décapage
profond;
→ respecter la qualité de l’esthétique paysagère locale en évitant de créer pêle-mêle sur le chantier de
nombreuses zones de dépôts provisoires de matériaux ;
→ mettre régulièrement en dépôt définitif les matériaux non réutilisables pour ne pas encombrer les
zones des travaux.

 Mesures pour la protection des sols


Afin d’atténuer les impacts sur les sols, les mesures suivantes sont préconisées :
→ limiter le décapage du sol au minimum requis de sorte que le sol dénudé ne soit profondément
soumis aux effets de l’érosion différentielle ;
Constat d'Impact Environnemental et Social (CIES) –Analyse des risques
Version provisoire

→ stocker la terre végétale sans mélange avec tout déchet de chantier (produit de débroussaillage,
de purge, matières polluantes, etc.) en andain de hauteur maximale de 3 m, dans les zones
d’emprunt, afin de ne pas compromettre sa fertilité ;
→ imperméabiliser les zones de stockage et de manipulation des hydrocarbures ;
→ éviter au maximum les déversements accidentels des polluants chimiques qui sont
essentiellement des produits d’hydrocarbures (carburant, huiles usagées de vidange, enrobés) ;
et en cas de fuite ou de déversement accidentel de carburant ou d’huile, les dispositions suivantes
seront prises :
→ récupérer et évacuer les terrains souillés en zone de dépôt ;
→ disposer de produits absorbants (kit anti-pollution) dans chaque engin afin de limiter toute
expansion/propagation d’une pollution accidentelle (fuite d’hydrocarbure).

Mesures contre la pollution de l’air


Les mesures pour la protection de la qualité de l’air consisteront à :
→ utiliser des engins et des véhicules de bonne qualité;
→ procéder régulièrement à l’entretien des véhicules et machines ;
→ arroser régulièrement le sol pour réduire l’impact de la poussière ;
→ et couvrir de bâches les matériaux volatiles transportés pendant les travaux,.

 Mesures relatives à la protection du climat sonore


Les travaux vont générer des bruits pouvant porter atteinte à la qualité du climat sonore. Pour y remédier,
l’entreprise devra utiliser des machines en bon état technique émettant peu de bruits.
272
 Mesures de gestion des zones d’emprunt de matériaux (y compris la prise en compte des
considérations socio-économiques)
En cas d’ouverture de zone d’emprunt, les activités préparatoires seront la cause fondamentale de la
destruction de la végétation, Aussi, les mesures suivantes doivent être respectées par l’entreprise des
travaux pour limiter les destructions massives des ressources végétales :
→ se munir nécessairement d’une autorisation délivrée par le Ministère des Mines et de la Géologie
car toute ouverture de zone d’emprunt est soumise à une autorisation préalable dudit ministère;
→ avoir l’autorisation écrite du propriétaire terrien sous forme de contrat d’exploitation ;
→ limiter les zones de défrichement de la zone d’emprunt au strict site nécessaire ;
→ limiter autant que possible le nombre de zones d’emprunt et maximiser l’exploitation des zones
déjà ouvertes ;
→ procéder à la remise en état ou à la réhabilitation du site d’emprunt après son exploitation par la
remise en place de la terre végétale.

1.4.2 Mesures d’atténuation des impacts sur le milieu humain ou socioéconomique


 Mesures de gestion des cas de destruction et de déplacement d’activités économiques
Pour gérer au mieux les pertes de biens et de revenus causées par les travaux, le maître d’ouvrage de
travaux prendra les dispositions suivantes :
→ informer et sensibiliser les propriétaires d’activités économiques et des bâtis installées dans
l’emprise avant toute démolition ;
→ indemniser et / ou réinstaller les propriétaires d’activités dans les meilleures conditions;
Constat d'Impact Environnemental et Social (CIES) –Analyse des risques
Version provisoire

 Mesures de protection de l’esthétique et de la qualité du cadre de vie


Pour limiter les risques de dégradation de la qualité de l’esthétique paysagère et du cadre de vie par les
déchets des travaux produits aussi bien en phase préparatoire qu’en phase de construction, l’entreprise
devra mettre en place les mesures suivantes :
→ Stocker en zone de dépôts provisoires tous les déchets de matériaux issus du nettoyage de
l’emprise et les évacuer régulièrement vers la décharge municipale ou la zone de dépôt définitif
identifié ;
→ limiter autant que possible le nombre de zones de dépôts provisoires;
→ utiliser gravats et déchets de terres excavés non réutilisables pour remblayer les zones décaissées
aux alentours de la zone des travaux ;
→ stocker progressivement les déchets dangereux comme les huiles de vidange au niveau de la base
de chantier et les faire enlever régulièrement par un prestataire de service agrée ;
→ stocker progressivement les sacs vides de ciment au niveau de la base de chantier et les incinérer
au fur et à mesure hors des zones des travaux.
→ stocker progressivement dans des poubelles les déchets domestiques ordinaires issus des
activités de la base de chantier et les évacuer au fur et à mesure à la décharge publique.

 Mesures de gestion des nuisances olfactives


Afin de limiter les odeurs nauséabondes issues des travaux de curage des caniveaux, l’entreprise doit
assurer immédiatement dès leur extraction, le transport des déchets de curage vers la décharge publique.
Les eaux usées stagnantes seront pompées dans une cureuse à citerne, ce qui permettra de minimiser
273
leurs nuisances.

 Mesures de gestion des découvertes fortuites


En cas de découverte fortuite de vestiges ou d’objet d’art, il convient de :
→ arrêter les travaux sur le site et le délimiter ;
→ faire la déclaration immédiate au préfet de San Pedro qui, à son tour, préviendra aussitôt la
Direction Régionale du Ministère de la Culture et de la Francophonie;
→ conserver provisoirement les vestiges ou objets découverts sur le terrain chez le propriétaire du
terrain, dépositaire des objets trouvés et assumant à l’égard des vestiges et/ou objets d’art qui ont
été découverts, la même responsabilité ;
→ présenter à la Direction Régionale du Ministère de la Culture les lieux de découverte ainsi que
les locaux où les objets ont été déposés et prescrire toutes les mesures utiles pour leur
conservation.

 Mesures de protection des travailleurs contre les accidents et maladies professionnelles


→ mettre en place dès le démarrage du chantier un Plan Particulier de Sécurité et Protection de la
Santé (PPSPS) et faire respecter les recommandations par l’ensemble du personnel;
→ doter les travailleurs de tous les Equipements de Protection Individuelle (EPI) : gilets
fluorescents ou chasubles, casques, lunettes de sécurité, masques de protection, bouchons de
protection auditive nécessaires sur les zones de travaux jugés très bruyants, chaussures de
sécurité et bottes, gants, etc ;
Constat d'Impact Environnemental et Social (CIES) –Analyse des risques
Version provisoire

→ doter le chantier des Equipements de Protection Collective (EPC) : divers panneaux de


signalisation des travaux aussi bien à la base de chantier que sur les sites des travaux ;
→ exiger le port et/ou l’usage effectif des EPI et EPC;
→ sensibiliser les travailleurs au respect des consignes à travers les quarts d’heure quotidiens de
santé, sécurité et environnement ;
→ évaluer les risques par poste de travail avant tous travaux et activités connexes ;
→ mettre en place une boite à pharmacie sur le chantier pour les cas de blessures légères ;
→ declarer tous les travailleurs à la CNPS;
→ assurer la surveillance de la santé des salariés;
→ contracter avec un centre de santé local pour la prise en charge en cas de blessures graves.

 Mesures de prévention des risques de contamination et de propagation du VIH/SIDA, du


COVID-19, et autres maladies endémiques de la région (Paludisme, fièvre typhoïde,
méningite).
Il convient de mettre un accent particulier sur la sensibilisation des populations riveraines et des
employés de chantier en organisant au moins deux campagnes de sensibilisation (au démarrage du
chantier et à mi-parcours des travaux) sur les comportements à risques et sur les mesures d’hygiène à
adopter face à la maladie à coronavirus, et les autres maladies dans les quartiers concernés par le sous-
projet. Ces campagnes seront soutenues par la distribution de préservatifs et de produits de protection
contre la COVID-19 (masque de protection, gants et gel hydroalcoolique).

 Mesures relatives au maintien du trafic


Pour maintenir le trafic et réduire les risques d’accidents de la circulation, l'entreprise des travaux devra 274
prendre les dispositions suivantes :
→ informer largement les usagers sur les modifications des conditions de circulation par les moyens
habituels de communication (panneaux de signalisation) ;
→ localiser et aménager les sorties de véhicules et d’engins de chantier de manière à ne présenter
aucun risque pour la sécurité des piétons et des automobilistes, notamment du point de vue de la
signalisation qui doit être visible dans l’environnement immédiat du site des travaux et du point
de vue de la réglementation de la circulation ;installer suffisamment de panneaux de signalisation
et sensibiliser les populations et les conducteurs en vue de prévenir les cas d'accident ;
→ prévoir à cet effet l’organisation de campagnes de sensibilisation sur la sécurité routière.
→ mettre en place des balises (rubans fluorescents, tôles ou préfabriqués) pour isoler la zone des
travaux de celle des déplacements des populations et pour signaler les endroits dangereux afin
de limiter les accidents ;
→ mobiliser des ouvriers munis de drapeaux qui seront chargés de réguler la circulation aux
endroits jugés dangereux.

 Mesures pour minimiser la fissuration de certains bâtiments par les opérations de


compactage
Des dispositions techniques devront être prises par l’entreprise afin de prévenir ou réparer les fissures
sur les constructions riveraines que causeraient les vibrations liées à l’utilisation des engins et matériels
de travaux publics.
Constat d'Impact Environnemental et Social (CIES) –Analyse des risques
Version provisoire

 Mesures relatives à la gestion des spéculations foncières et à l’évitement de conflits sociaux


Pour éviter tout conflit avec les propriétaires fonciers lié à une occupation illicite de terres, l’entreprise
des travaux devra solliciter l’accord des propriétaires fonciers avant toute exploitation de parcelles de
terrain destinées à être utilisées comme zones d’emprunt, zones de dépôt et formaliser cet accord ;
Éviter autant que possible toute destruction d’activités économiques, mais en cas de survenue d’une telle
situation, procéder immédiatement au dédommagement des propriétaires.

 Mesures de gestion de la quiétude des populations contre les nuisances sonores et


atmosphériques
En général, les nuisances sonores et atmosphériques sur un chantier portent atteinte à la quiétude des
populations riveraines. Elles dépendent des techniques de construction et de l’environnement de la zone
des travaux. De même, l’importance de l’impact des nuisances sonores sur les personnes dépend de la
proximité avec la source d’émission, du temps d’exposition et de la période.
Dans le présent projet, les nuisances sonores ou acoustiques sont générées par les mouvements des
engins, par le fonctionnement des machines et appareils de chantier ou par les travaux bruyants. Elles
concernent à la fois les riverains et le personnel de chantier, et peuvent nuire à leur confort, leur quiétude
et à leur santé.
Le projet étant situé dans une zone urbaine où la densité de la population est fort, l’entreprise des travaux
s’efforcera de limiter et à titre préventif, les émissions sonores et la pollution de l’air à la source autant
que cela est possible. Pour cela, les dispositions suivantes seront prises :

Mesures relatives à la réduction des nuisances sonores


Pour maintenir la quiétude des populations, l'entreprise chargée des travaux prendra les dispositions 275
suivantes :
→ utiliser des engins et équipements de bonne qualité et émettant peu de bruits ;
→ limiter autant que possible et à titre préventif les émissions sonores dans la mesure où cela est
réalisable sur le plan technique et ou respecter les normes prescrites ;
→ réaliser les travaux à des heures raisonnables.

Mesures relatives à la réduction des nuisances atmosphériques


Pour limiter les nuisances atmosphériques liées aux émissions de poussières et de fumées, des
dispositions particulières sont à prendre.
→ procéder régulièrement à l’arrosage des aires de travaux et des pistes de circulation des engins
jusqu’à évitement d’envols de poussières partout où cela est nécessaire ;
→ respecter les normes d’entretien en vigueur, c'est-à-dire qu’il lui est recommandé de justifier du
certificat de visite technique des véhicules utilisés afin de garantir, entre autres, le respect des
normes d’émissions gazeuses en vigueur ;
→ arroser régulièrement la plateforme par temps (au moins 2 fois/jour) ;
→ bâcher les camions transportant des matériaux graveleux.

 Mesures de prévention et de gestion des plaintes et des conflits


Le mécanisme proposé pour résoudre les conflits qui peuvent naître en raison de la mise en œuvre du
sous-projet est :
→ Mettre en place un Plan de Gestion des Plaintes (PGP)
Constat d'Impact Environnemental et Social (CIES) –Analyse des risques
Version provisoire

→ mettre en place un registre d’enregistrement des plaintes auprès de chaque Chefferie locale
(Comité de Gestion de Quartier) qui examinera les plaintes en premier ressort.
→ traiter les plaintes enregistrées grâce à l’arbitrage des sages et des autorités locales, en utilisant
les mécanismes extrajudiciaires hiérarchisés (Chefs de famille, Chefs de quartiers, maire,
préfet), mais aussi grâce au recours, si besoin en est, à autres personnes respectées dans la
communauté (autorités religieuses).

 Mesures de prévention pour éviter le travail des enfants sur les chantiers des travaux
En vue d’éviter le recrutement des enfants sur les chantiers des travaux, l’entreprise devra prendre les
mesures suivantes :
→ sensibiliser les communautés riveraines sur les risques d’emploi des enfants mineurs sur les
chantiers ;
→ sensibiliser les élèves et les enseignants du collège riverain sur les risques de recrutement des
enfants mineurs sur le chantier ;
→ exiger des personnes à recruter la présentation d’un document d’identité (carte nationale
d’identité, attestation d’identité, extrait de naissance, etc.) mentionnant la date de naissance des
candidats au recrutement.

 Mesures de prévention des Violence Basées sur le Genre (VBG)


Pour prévenir les VBG :
→ eviter toute forme de discrimination basée sur le genre en recrutant des jeunes filles et des
femmes lors du recrutement de la main d’œuvre locale ;
→ mener des campagnes de sensibilisation pour la prévention des VBG au bénéfice des populations 276
riveraines, du personnel de l’entreprises chargée des travaux et leurs éventuels sous-traitants et
de ceux de la Mission de Contrôle (MdC).
→ former et sensibiliser les travailleurs intervenant sur le chantier (Entreprises, MdC, sous-traitant)
sur le Règlement Intérieur et le Code de bonne conduite de l’entreprise ;
→ engager individuellement les travailleurs (entreprise, sous-traitant, MdC), à travers la signature
d’un Code de bonne conduite de l’entreprise comprenant, notamment, des obligations du respect
du Règlement intérieur ;
→ afficher le Règlement Intérieur et le Code de bonne conduite de l’entreprise à la base de chantier.

1.5 Mesures spécifiques d'atténuation des impacts en phase de fin de chantier


1.5.1 Mesures de réhabilitation du milieu biophysique
1.5.1.1 Restauration des sols
L’expérience montre généralement qu’une fois un chantier terminé, les terrains des carrières et des
emprunts sont rarement réhabilités. Or, en l’absence de mesures adéquates, les sols des sites d’extraction
sont soumis à des effets néfastes et définitifs.
Pour y remédier, un accent particulier doit être mis sur la restauration des carrières et emprunt à travers
des contrats de prestation entre les entreprises adjudicataires et les communautés villageoises locales
dont les terroirs sont concernés.
La remise en état des fosses d’emprunt et des carrières après extraction se fera par remise en place de la
terre végétale décapée et mise préalablement de côté lors de travaux.
Constat d'Impact Environnemental et Social (CIES) –Analyse des risques
Version provisoire

1.5.1.2 Restauration de la végétation


Il s’agit d’organiser, si nécessaire, des opérations de reboisement sur les sites déboisés en vue de
contribuer à protéger les ressources végétales.

1.5.2 Mesures de réhabilitation du milieu humain et du paysage


 A la fin du chantier et avant le repli définitif, l’entreprise des travaux doit se conformer
aux mesures suivantes :
→ démanteler et enlever tous les matériaux et équipements de chantier ;
→ réhabiliter ou remettre en état tous les sites dégradés par les travaux : base de chantier, zones de
dépôts de terres végétales, zones de dépôts de matériaux de déconstruction (gravats) ;
→ dresser un état des lieux contradictoire avec le maître d’œuvre des travaux ;
→ transmettre au maître d’œuvre à l’issue de la réhabilitation et/ou du réaménagement des sites un
dossier de libération de ceux-ci portant constat de libération pour approbation avant réception
partielle provisoire des travaux de la zone concernée, ou, en tout état de cause, avant la réception
provisoire générale des travaux objet du marché.

277
Constat d'Impact Environnemental et Social (CIES) –Analyse des risques
Version provisoire

2 ANALYSE DES RISQUES


2.1 Origines des risques
Les principales sources de risques de santé et sécurité dans le cadre de ce projet d’aménagement sont la
base industrielle qui comprendra au moins une centrale d ‟enrobage et une centrale à béton, les divers
ateliers (ateliers de ferraillage, de coffrage, etc) et les aires de travaux. Dans la centrale d’enrobage
seront stockées des quantités de bitume, de gasoil, d’huile de chauffe qui sont des sources de risques,
mais aussi des équipements du processus d’exploitation tels que des chaudières, des mélangeurs, des
extracteurs de poussières qui sont aussi des dangers potentiels.
La centrale à béton quant à elle servira à mixer des quantités d’eau, de ciment et gravier pour obtenir un
mélange homogène.

2.2 Principaux risques de santé et sécurité liés au projet


Les résultats de l’analyse des risques de santé et sécurité susceptibles de se produire dans le cadre du
projet sont présentés dans ce qui suit avec les mesures qui permettent leur prévention.

2.2.1 Incendie et/ou explosion


C’est un risque grave qui peut entrainer des dégâts matériels et corporels pour le personnel de même que
les populations riveraines au cas où les centrales seraient à proximité de zones d’habitation
Dangers et /ou situations dangereuses : Evaluation qualitative du risque :
- inflammation d’un véhicule ou d’un engin Ces dangers et situations dangereuses
- mélange de produits incompatibles ou stockage non peuvent bien être rencontrés sur le chantier et
différenciés les centrales. En effet pour la production de
- présence de source de flammes ou d’étincelles l’enrobé, on effectuera le stockage de gasoil, 278
(soudure, particules incandescentes, étincelles de fioul, de bitume
électriques, etc.) Probabilité : Evènement rare P2
- contact entre flamme et bitume Gravité : Catastrophique G5
- augmentation de la T° de chauffe de chaudière Niveau de risque : 1
(+250°C)
- non-respect des procédures de dépotage, cuves non
conformes, fuite de produit
- perte d’intégrité de la cuve de stockage du gasoil ou
débordement
Mesures de prévention et de protection
- Organiser les stockages (prévoir des lieux de stockage séparés pour le fuel, le bitume et le gasoil) ;
- mettre en place des moyens de détection d’alarme ;
- disposer sur les centrales et autres locaux de moyens d’extinction (extincteurs, émulseurs et moyens
de pompage) suffisants ;
- équiper les véhicules et les engins d’extincteurs fonctionnels ;
- former le personnel et l’entrainer en extinction incendie
- interdire de fumer à des endroits bien spécifiés (près des centrales et engins par exemple) ;
- installer les centrales loin des habitations ;
- établir des plans d’intervention et d’évacuation
- etc.

2.2.2 Risque lié à l’électricité


Constat d'Impact Environnemental et Social (CIES) –Analyse des risques
Version provisoire

C’est un risque de brûlure ou d’électrisation consécutive à un contact avec un conducteur électrique ou


une partie métallique sous tension.
Evaluation qualitative du risque :
Ces dangers et situations dangereuses peuvent
bien être rencontrés dans la zone de travail. Des
Dangers et /ou situations dangereuses :
câbles électriques serviront à alimenter les
- conducteur nu sous tension accessible (câbles
détériorés) centrales et autres locaux de l’entreprise
- non habilitation électrique du personnel P3
Probabilité : Evènement occasionnel
intervenant
Gravité : Critique G4
Niveau de risque : 1
Mesures de prévention et de protection
- veiller à la protection des circuits électriques ;
- faire un contrôle régulier des installations électriques
- disposer sur les centrales et autres locaux de moyens d’extinction (extincteurs, émulseurs et moyens
de pompage) suffisants
- former le personnel et l’entrainer en extinction incendie

2.2.3 Risques liés aux véhicules lourds, engins, machines et outils


Les principaux dangers liés à l’utilisation de gros engins, de véhicules lourds sont l ‟incompétence des
conducteurs, la défaillance des freins, l’absence de vision panoramique depuis le poste du conducteur,
l’accès aux cabines, certaines manœuvres notamment la marche arrière, etc. Les personnes les plus 279
exposées sont naturellement les conducteurs, le personnel du chantier et les usagers de la route.
Dangers et /ou situations dangereuses : Evaluation qualitative du risque :
- utilisation de gros engins, de véhicules lourds Ces dangers et situations dangereuses peuvent
- incompétence des conducteurs ; bien être rencontrés sur les sites de travaux. En
- défaillance de système de freinage ; effet, les défaillances mécaniques des engins
- absence de vision panoramique depuis le poste sont des phénomènes courants. Aussi il faut
du conducteur ; s’attendre à la perturbation de la visibilité par les
- certaines manœuvres notamment la marche poussières émises
arrière et le renversement de matériaux
Probabilité : Evènement occasionnel P3
Gravité : Critique G4
Niveau de risque : 1
Mesures de prévention et de protection
- s’assurer de la bonne formation des conducteurs
- entretien adéquat et des essais réguliers pour réduire la possibilité d’une défaillance du système de
freinage
- signaler les marches arrière ;
- baliser les aires de circulation des engins lourds ;
- arroser régulièrement les aires de circulation et de travaux ;
- établir des fiches de procédure d’utilisation des engins et machines ;
- former le personnel à la sécurité pour le poste de travail ;
Constat d'Impact Environnemental et Social (CIES) –Analyse des risques
Version provisoire

- veiller au port des équipements de protection individuelle (EPI) : casques, chaussures de sécurité,
etc.

2.2.4 Risques liés aux vibrations


C’est un risque austéoculaire, neurologique ou vasculaire consécutif à l’utilisation d’outils pneumatiques
ou à la conduite de véhicules ou d’engins.
Evaluation qualitative du risque :
Les chocs et vibrations peuvent être générés par
différents types de machines qui seront mobilisés
Dangers et /ou situations dangereuses : sur le chantier de construction de la voie
- conduite d’engins de chantier (marteau
piqueur, tractopelle, compacteur etc.) Probabilité : Evènement fréquent P4
Gravité : Critique G4
Niveau de risque : 1
Mesures de prévention et de protection
- s’assurer de la disponibilité d ‟amortisseurs de vibrations au niveau des outils
- informer les travailleurs des risques
- réduire les temps d’exposition au risque (pause, organisation) en aménageant des temps de repos
pour le personnel utilisant des outils vibrants
- veiller au port des équipements de protection individuelle (EPI) : casques, bouchons de protection
auditive, etc.
280

2.2.5 Risques liés aux circulations et aux déplacements


C’est un risque de blessure résultant d’un accident de circulation à l’intérieur ou à l’extérieur de la zone
de travail, aussi bien pour le personnel de chantier, que les usagers de la voie et populations riveraines.
Dangers et /ou situations dangereuses : Evaluation qualitative du risque :
- excès de vitesse à la traversée de zone habitée Ces dangers et situations dangereuses peuvent bien
ou dans les zones de travaux être rencontrés dans la zone de travail et de
- mauvaise visibilité lors de la circulation circulation. Des habitations sont installées de part et
- mauvais état de véhicules (freins, éclairage,
d’autre de la voie et leur accès rendu difficile. Aussi
etc.)
- absence de signalisation adéquate des zones la circulation sera perturbée par les travaux
de travaux et points critiques Probabilité : Evènement fréquent P4
- consommation d’alcool par les conducteurs
Gravité : Important G3
- absence de balisage des aires de travaux
Niveau de risque : 1
Mesures de prévention et de protection
- entretenir périodiquement les véhicules ;
- baliser correctement les aires de Tavaux ;
- aménager des couloirs de passage de riverains et usagers
- organiser les déplacements par la mise en place d’agents de régulation de la circulation
- interdire aux conducteurs, la consommation d’alcool les jours de travail
- sensibiliser les conducteurs aux règles de sécurité
- poser des panneaux de signalisation dans les zones de travaux
Constat d'Impact Environnemental et Social (CIES) –Analyse des risques
Version provisoire

- s’assurer de la limitation de vitesse pour tous ses véhicules circulant sur la voie publique, avec un
maximum de 40 km/h au niveau des agglomérations et à la traversée des villages
- arroser régulièrement en eau, les zones de travaux
.
2.2.6 Accident chimique
C’est un risque d’affections dû au contact ou à l’inhalation de produits chimiques pour le personnel de
chantier.
Dangers et /ou situations dangereuses : Evaluation qualitative du risque :
- Présence de produits bitumineux : enrobés à Ces dangers et situations dangereuses peuvent bien
chaud, enrobés basse calorie, émulsion de être rencontrés sur l’aire des travaux car des
bitume. produits chimiques seront utilisés
- Gaz combustion/échappement, particules Probabilité : Evènement fréquent P4
diesel
Gravité : Critique G4
- Fumées de soudure
- ciment Niveau de risque : 1
Mesures de prévention et de protection
Mettre à disposition et exiger le port des équipements de protection individuelle (chaussures, gants
….)

2.2.7 Risques liés à la manutention manuelle


C’est un risque de blessure et dans certaines conditions, de maladie professionnelle consécutive à des
efforts physiques, des écrasements, des chocs, des gestes répétitifs, des mauvaises postures.
281
Evaluation qualitative du risque :
Dangers et /ou situations dangereuses : Ces dangers et situations dangereuses peuvent bien
- manutention de charges lourdes être rencontrés dans la zone de travail.
- manutentions effectuées de façon répétitive
et à cadence élevée Probabilité : Evènement occasionnel P3
- absence de protocole de sécurité G3
Gravité : Important
- inadaptation à la tâche à effectuer
Niveau de risque : 2

Mesures de prévention et de protection


- former le personnel aux risques liés au travail à effectuer
- mettre à disposition et exiger le port des équipements de protection individuelle (chaussures, gants
….)
Constat d'Impact Environnemental et Social (CIES) –Analyse des risques
Version provisoire

3 Conduite des activités de surveillance et suivi environnemental et social


Au regard de ces objectifs, les activités de surveillance et suivi environnemental du projet seront
conduites selon le schéma suivant :

Tableau 1 : Responsabilités des acteurs du PGES


Acteurs/ Période
Responsabilité/mission
Intervenant d’intervention
Réalisation des mesures et recommandations préconisées par le PGES :
Phase
→ élaborer un programme de réalisation des différentes mesures
préparatoire et
Entreprise (activités et période de mise en œuvre) ;
de réalisation des
→ dégager des moyens matériels et humains nécessaires pour la mise
travaux
en œuvre du PGES
Veille et contrôle pour le compte de l’UCP, la mise en application effective
des mesures et recommandations préconisées par le PGES :
→ approuver le programme de réalisation des différentes mesures
Pendant la
Bureau de (activités et période de mise en œuvre) ;
réalisation des
contrôle → vérifier que les mesures de prévention, d’atténuation et de
travaux
compensation prévues sont effectivement et correctement mises en
œuvre et permettent de réaliser les objectifs voulus ;
→ vérifier que les règles et les normes sont respectées.
Veiller à la mise en œuvre effective du PGES pour garantir la durabilité
environnementale et sociale du projet :
Pendant la
→ dégager des moyens nécessaires pour la mise en œuvre du PGES ;
UCP réalisation des
→ approuver les rapports d’activités de la MDC ;
travaux
→ effectuer des visites de chantiers pour se rendre compte des
conditions environnementales et sociales de réalisation des travaux
Conduite de la mission régalienne de suivi environnemental et social :
Agence Nationale Pendant la
→ appréciation du degré de mise en œuvre ou d’exécution des mesures 282
De réalisation des
d’atténuation et recommandations préconisées par le PGES ;
l’Environnement travaux et la
→ apprécier l’efficacité des mesures d’atténuation ;
(ANDE) et phase
institutions → Vérification de la pertinence des indicateurs de suivi afin d’apprécier d’exploitation
d’appui l’évolution de certaines composantes du milieu affectées par la
réalisation du projet
→ surveiller et suivre la mise en œuvre des PGES ;
→ mettre en place un programme d’entretien des installations et
Mairie équipements ; Phases travaux et
→ suivre les indicateurs de suivi des composantes environnementales exploitation
et sociales;
→ contribuer au développement local
ONG coordonner la mise en œuvre des Programmes d’information, d’éducation et Phases travaux et
de Sensibilisation exploitation

4 Matrice du plan de suivi environnemental


Le tableau suivant présente les activités de suivi, les indicateurs de suivi, la méthode et les
responsables des différentes opérations de suivi des activités environnementales et sociales liées aux
sous-projets.
Tableau 4 : Plan de Gestion Environnementale et Sociale
Organis
me
Compo
Phase Zones Activités Descriptio Mesures d’exéc Source de Organi
santes Indicateur
du concer sources n de d’atténuatio ution et vérificatio smes
affecté de suivi
projet nées d’impact l’impact n de n de suivi
es
surveill
ance
MILIEU NATUREL
Constat d'Impact Environnemental et Social (CIES) –Analyse des risques
Version provisoire

Organis
me
Compo
Phase Zones Activités Descriptio Mesures d’exéc Source de Organi
santes Indicateur
du concer sources n de d’atténuatio ution et vérificatio smes
affecté de suivi
projet nées d’impact l’impact n de n de suivi
es
surveill
ance
Entrepri
CC
se en
Elaboration PGES- PUDIC
charge Nombre de
d’un PGES Travau AS
des document
Travaux ANDE
Travaux
MAIRIE
(ECT)
Formation ¼
Dégradati
heures CC
on de la
environnem Fiche PUDIC
qualité de ECT Nombre de
Travaux ent et journalièr AS
l’air par les MDC séance
de sécurité e ANDE
émissions
Emprise terrassem Air Deux fois MAIRIE
de
des ent et ambia /semaine
particules
travaux Transport nt CC
de Validation Nombre de
de Note PUDIC
poussières du PGES MDC document
matériaux validation AS
dans Travaux s validés
ANDE
l’atmosph
Arroser Nombre
ère Visite des
régulièreme d’arrosage
sites/ CC
nt les sites s /Taux
Fiche PUDIC
des travaux ECT d’humidité
journalièr AS
selon les MDC Nombre de
e ANDE
conditions plaintes
Enquête MAIRIE
climatiques enregistrée
de terrain
(6/jour) s
Nombre de
bâches
Protéger les /camion
Visite des
Carrière matériaux Taux
et voie
Pollution
transportés d’humidité
sites/ CC 283
Transport Air de l’air par Fiche PUDIC
Phase d’accès par des ECT des terres
des ambia émission journalièr AS
prépar /aire de bâches/ MDC et
matériaux nt de e ANDE
atoire déchar respecter un graveleux
poussière Enquête MAIRIE
et gement le taux Nombre de
de terrain
travaux d’humidité plaintes
enregistrée
s
Visite de
terrain
CC
Destructio Limiter les Fiche
PUDIC
n du travaux dans ECT Superficie journalièr
Flore AS
couvert l’emprise MDC du terrain e
ANDE
végétal autorisé Plainte
MAIRIE
des
riverains
Modificati
Respecter
on de la CC
Emprise Travaux les Volume de
configurat PUDIC
de l’aire de Paysag prescriptions ECT déblais / Visite de
ion AS
de terrassem e du PGES MDC Superficie terrain
naturelle ANDE
repos ent travaux du terrain
du MAIRIE
(déblais)
paysage
Visite de
terrain
Destructio CC
Limiter les Fiche
n de la PUDIC
travaux dans ECT Superficie journalièr
Faune faune et AS
l’emprise MDC du terrain e
son ANDE
autorisée Plainte
habitat MAIRIE
des
riverains
Pression Elaborer un CC
Point Approvisio
Ressour sur les plan de Nombre de PUDIC
d’eau nnement ECT Note de
ces en ressources gestion des document AS
/site des du MDC validation
eaux et conflit eaux validé ANDE
travaux chantier
d’usage (source MAIRIE
Constat d'Impact Environnemental et Social (CIES) –Analyse des risques
Version provisoire

Organis
me
Compo
Phase Zones Activités Descriptio Mesures d’exéc Source de Organi
santes Indicateur
du concer sources n de d’atténuatio ution et vérificatio smes
affecté de suivi
projet nées d’impact l’impact n de n de suivi
es
surveill
ance
d’approvisio
nnement et
quantité) au
démarrage
CC
Respecter Fiche PUDIC
ECT Volume
les quantités journalièr AS
MDC d’eau
autorisées e ANDE
MAIRIE
CC
Entretien Elaborer un
Nombre de PUDIC
des engins Pollution plan de ECT Note de
document AS
/rejets du sol gestion des MDC validation
validé ANDE
accidente polluants
MAIRIE
Carrière ls et Sol
Visite de CC
exploitatio Destructio
Respecter terrain PUDIC
n des n du sol en ECT Volume de
les Fiche AS
zones de profonde MDC terres
prescriptions journalièr ANDE
carrières ur
e MAIRIE
Modificati
Relief Respecter Volume de CC
on du
Aire de Terrassem et les ECT déblais / Visite de PUDIC
relief et la
repos ent topogr prescriptions MDC Superficie terrain AS
topograp
aphie (déblais) du terrain ANDE
hie
MILIEU HUMAIN
Perte de Formation ¼ Fiche
Nombre de CC
vie et heure sur les journalièr
séances/ PUDIC
Terrassem blessure risques ECT e/rapport
Nombre de AS
ent, la par d’accident/ MDC mensuel
constructi accidents Secourisme
travailleurs
d’activité
ANDE 284
en EPI MAIRIE
on de la (personne Port EPI (RM)
Sécurit
chaussée l) par (i) Rapport CC
é
et le circulatio mensuel PUDIC
(person Vaccination ECT Nombre de
revêteme n et d’activité AS
nel et (tétanos) MDC séances
nt, la collision (RM)/ ANDE
la
fabricatio entre les Enquête MAIRIE
popula
n du engins ; (ii)
tion
béton et la chute
riverain Elaborer et
le de Rapport CC
e) mettre en
ferraillage, matériaux mensuel PUDIC
œuvre le ECT Nombre
la et (iii) le d’activité AS
Emprise plan de MDC d’accident
circulation trébuche (RM) ANDE
des gestion des
des engins ment ou /Enquête MAIRIE
travaux/ accidents
chute de
voie personne
d’accès
Formation ¼ Rapport CC
/sites
heure sur les mensuel PUDIC
connex ECT Nombre
risques d’activité AS
es des MDC d’accident
d’accident/ (RM) / ANDE
travaux
Secourisme Enquête MAIRIE
Santé
Circulatio Maladies Elaborer et
(person rapport CC
n des par mettre en
nel et mensuel PUDIC
engins, exposition œuvre le ECT Nombre
la d’activité AS
Manipulati aux plan de MDC d’accident
popula (RM) / ANDE
on du poussières gestion des
tion Enquête MAIRIE
ciment, et aux risques
riverain
Travaux bruits Campagne
e)
de de District Nombre de
Rapport
terrassem vaccination sanitair campagn
/enquête ANDE
ent (méningite e/ UCP/ es
de terrain
et fièvre Mairie
typhoïde)
Hygièn Dépôts de Elaborer et Nombre de CC
ECT Note de
e et poussières mettre en document PUDIC
MDC validation
santé sur les œuvre un validé AS
Constat d'Impact Environnemental et Social (CIES) –Analyse des risques
Version provisoire

Organis
me
Compo
Phase Zones Activités Descriptio Mesures d’exéc Source de Organi
santes Indicateur
du concer sources n de d’atténuatio ution et vérificatio smes
affecté de suivi
projet nées d’impact l’impact n de n de suivi
es
surveill
ance
toits, à plan ANDE
l’intérieur d’hygiène MAIRIE
des
maisons et CC
Nombre
sur les PUDIC
Campagne ECT de
aliments Rapport AS
d’Hygiène MDC Campagn
vendus ANDE
es
exposé en MAIRIE
plein air
Formation ¼ CC
Transmissi heure sur les ECT PUDIC
Nombre de
on de risques de MDC Rapport AS
formation
Person maladies contaminati ONG ANDE
Mobilisatio
nel infectieus on MAIRIE
Ville n du
étrang es CC
personnel Campagne
er (IST/VIH- ECT PUDIC
de Nombre de
SIDA, MC / Rapport AS
sensibilisatio formation
etc.). ONG ANDE
n
MAIRIE
Perturbati
on de la
libre
circulatio
Campagne Nombre de
n des CC
de communiq
Zone Circulatio biens et ECT PUDIC
Circula sensibilisatio ués par les
des n des des MDC RMA AS
tion n sur le médias et
travaux engins personnes ONG ANDE
dispositif de autres
et accès MAIRIE
sécurité canaux
aux
activités
285
socioéco
nomiques
Fissures
des murs
des Visites de CC
Zone Travaux Limiter
constructi Nombre de terrain/pl PUDIC
directe de l’usage des ECT
Habitat ons maisons aintes des AS
des compact compacteur MDC
environna fissurées riverain ANDE
travaux age s vibrants
ntes par la MAIRIE
vibration
des engins
Déplace
Nombre
ment
Emprise personnes
involontair Indemniser Mission
des réinstallée / Rapport
Econo e, les UCP évalua
travaux Travaux s Nombre de Constat
mie perturbati population MAIRIE tion
et ses plaintes de terrain
on des impacté ANDE
abords enregistrée
accès aux
s
activité
Riverai
ns et Mettre en CC
Emprise Circulatio Perturbati ECT Nombre de
person place un PUDIC
des n des on du MDC passage RMA
nel du dispositif de AS
travaux engins trafic ONG surveillé
chanti sécurité ANDE
er
MILIEU NATUREL
Pollution
de l’air par
Phase des Carte de
Sensibiliser/S Gendar
d’expl polluants visite
Aire de Circulatio urveiller merie Contrôle CIAPOL
oitatio Air (dioxyde technique
repos n l’état des /police technique ANDE
n de /constat
véhicules /SICTA
carbone,
dioxyde
de souffre,
Constat d'Impact Environnemental et Social (CIES) –Analyse des risques
Version provisoire

Organis
me
Compo
Phase Zones Activités Descriptio Mesures d’exéc Source de Organi
santes Indicateur
du concer sources n de d’atténuatio ution et vérificatio smes
affecté de suivi
projet nées d’impact l’impact n de n de suivi
es
surveill
ance
oxyde
d’azote,
plomb,
poussières
, etc.)
émis par
les
véhicules.
Rejet
anarchiqu
e des Sensibiliser/c Nombre ANDE/
Visite
déchets et Sol Pollution ontrôler les MAIRIE d’installatio MCLAU
/constat
productio installations ns
n d’eaux
usées
MILIEU HUMAIN
Augment
ation des
risques
d’acciden
Santé Nombre
ts liés à a
et vie Sensibiliser/f d’accident
la Gendar
aire s/nombre
coactivité merie/ Rapport
Circulatio respecter les de ANDE
véhicule police/ de police
n limites des campagn
& piéton OSER /enquête
vitesses e de
Nuisances
autorisées sensibilisati
sonores
Ambia on
dues à
nce
l’augmen
sonore
tation du
286
Aire de trafic
repos Prolifératio
n
microbien
ne et
bactérien
ne
Santé Visite/con
Productio pouvant Entretenir les Exploita Nombre de
et stat de Mairie
n d’eaux comprom infrastructur nts et plaintes
cadre terrain
usées ettre l'état es usagers
de vie
de santé
(épidémie
s choléra,
diarrhées)
des
usagers.
Constat d'Impact Environnemental et Social (CIES) –Analyse des risques
Version provisoire

ANNNEXE

BILAN MENSUEL DE CONFORMITE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE

Mois de : ………………
La présente fiche sert à dresser le bilan du respect par l’Entreprise des principales mesures prescrites par le
PGES, éventuellement complétées par les documents contractuels produits par elle-même et validés. Elle
récapitule, pour chaque mois, les éventuelles non-conformités relevées au cours du mois.
De manière pratique, comme pour les travaux, chaque non-conformité devra faire l’objet d’un constat dressé
sur-le-champ par l’Environnementaliste de la MdC et contre-signé par le responsable du poste de travail
concerné au niveau de l’Entreprise ou à défaut le Conducteur des Travaux. La présente fiche récapitulera donc
les non-conformités relevées.
Le présent bilan mensuel de conformité ES, qui servira de base pour l’établissement de l’attachement de
pénalités IES (Impacts Environnementaux et Sociaux), n’exclut pas l’application des autres mesures prévues
au contrat (suspension des travaux, mises en demeure pouvant déboucher sur la résiliation du marché etc.).

CONSTATS DE NON-
BILAN DU MOIS ()
CONFORMITE
RECOMMANDATIONS D’ATTENUATION
PREVUES DANS LE PGES, LE CCE ET/OU LE
Référence NOMBRE DE JOURS
PLAN HSE Date
constat DE NON-
CONFORMIE
1. INSTALLATION DE CHANTIER
1.1 Les aires et bureaux sont pourvus d’installations
sanitaires (latrines, fosses septiques, puits perdus)
et des équipements de lutte contre les incendies
1.2 Le chantier dispose d’une boîte à pharmacie ou
d’une boîte médicale de secours ou d’une 287
infirmerie
2. QUALITE DES EAUX ET DU SOL
2.2 Eviter de déverser ou rejeter les eaux usées, les
hydrocarbures et les polluants de toute nature sur les
sols, dans les eaux de surfaces ou souterraines, dans
les égouts ou fossés de drainage
3. QUALITE DE L’AIR
3.1 Arroser périodiquement la plate-forme et protéger
de bâche les chargements de matériaux de
déblais/remblais, recouvrir les matériaux de
construction temporairement d’une bâche le temps
d’en disposer
4. VEGETATION ET FAUNE
4.1 Les espaces verts contigus au projet ne doivent pas
faire l’objet de décharges ou d’entrepôts de
matériels ou déblais.
5. SANTE SECURITE DES TRAVAILLEURS ET DES PERSONNES
5.1 Assurer la sensibilisation et la formation des
travailleurs aux mesures de santé et sécurité avant le
démarrage du chantier, et faire les quart heures de
sécurité avant toute activité de chantier
5.2 Veiller au port des équipements de protection
individuelle des employés
5.3 Installer une signalisation appropriée à l’approche
des chantiers et assurer la sécurité des aires de
travail par une signalisation appropriée et adaptée
6. GESTION DES DECHETS ET DES DEBLAIS
Constat d'Impact Environnemental et Social (CIES) –Analyse des risques
Version provisoire

CONSTATS DE NON-
BILAN DU MOIS ()
CONFORMITE
RECOMMANDATIONS D’ATTENUATION
PREVUES DANS LE PGES, LE CCE ET/OU LE
Référence NOMBRE DE JOURS
PLAN HSE Date
constat DE NON-
CONFORMIE
6.1 Stocker sur place de façon sécuritaire puis
acheminer les déchets dangereux vers des sites
reconnus
7. CIRCULATION DES USAGERS
7.1 Les voies de déviations ou d’accès aux services
publics et habitations sont accessibles en toutes
saisons
TOTAL JOURS DE NON CONFORMITE :

Signature

Bureau de contrôle Entreprise

288

Annexe- : MESURE GENERALES D’EXECUTION – DIRECTIVES


ENVIRONNEMENTALES

● Procéder au choix judicieux et motivé des sites d’implantation

● Mener une campagne de communication et de sensibilisation avant les travaux

● Veiller au respect des mesures d’hygiène et de sécurité des installations de chantiers

● Procéder à la signalisation des travaux

● Employer la main d’œuvre locale en priorité

● Disposer des autorisations nécessaires en conformité avec les lois et règlements en vigueur

● Protéger les propriétés avoisinantes des travaux

● Assurer l’accès des populations riveraines aux habitations et lieux de travail pendant les
travaux

● Assurer la collecte et l’élimination des déchets issus des travaux


Constat d'Impact Environnemental et Social (CIES) –Analyse des risques
Version provisoire

Annexe : CLAUSES ET SPECITICATIONS S’APPLIQUANT AUX CHANTIERS

● Assurer un accès correctement aménagé et sécurisé pour limiter les risques sécuritaires des
riverains.

● Interdire les coupes de bois dans les zones à risque d’érosion (têtes de source, versant
pentus…).

● Assurer la récupération des déchets liquides (huile de vidange, carburant) et solides


(emballages, résidus de matériaux de construction, ferraille…) pour leur traitement ou leur
élimination à l’issue du chantier.

● Prendre toutes dispositions pour assurer un accueil correct des ouvriers dans la zone des
travaux.

Annexe- : CLAUSES S’APPLIQUANT AUX PERIMETRES DE PROTECTION DES


POINTS D’EAU

Le périmètre de protection est destiné à éviter la contamination des forages. On distinguera un


périmètre rapproché et un périmètre éloigné :

● Le périmètre rapproché est destiné à éviter toute contamination directe des eaux, dans un
espace de 100 m autour du point d’eau. Il fera l’objet de mesure de surveillance pour éviter les
mauvaises pratiques par la population (lavage de linge, nettoyage de véhicules, déversement
d’eaux usées) ; 289

● Le périmètre éloigné concerne les activités interdites ou réglementée dans un espace suffisant
autour du point d’eau, fixé à 300 m, notamment les activités humaines polluantes (rejets
industriels, etc.) ;

● Des actions de sensibilisation des Communautés et comités de suivi et gestion des points d’eau
seront assurées pour les impliquer dans la surveillance des périmètres et dans l’application
éventuelle des mesures d’expulsion, en cas d’infraction.

Annexe EXEMPLE FORMAT : RAPPORT D’ENVIRONNEMENT SECURITE ET SANTE


(ESS)

Contrat : Période du reporting :

ESS gestion d’actions/mesures :

Récapituler la gestion d’actions/mesures d’ESS prise pendant la période du reporting, y compris


la planification et les activités de gestion (des évacuations par exemple de risque et d’impact),
la formation d’ESS, la conception spécifique et les mesures prises dans la conduite des travaux,
etc.

Incidents d’ESS :
Constat d'Impact Environnemental et Social (CIES) –Analyse des risques
Version provisoire

Rendre compte de tous les problèmes rencontrés par rapport aux aspects d’ESS, y compris leurs
conséquences (retarde, coûts) et mesures correctives prises. Inclure les rapports d’incidents
relatifs.

Conformité d’ESS :

Rendre compte de la conformité aux conditions du contrat ESS, y compris tous les cas de non-
conformité.

Changements :

Rendre compte de tous les changements des hypothèses, des conditions, des mesures, des
conceptions et des travaux réels par rapport aux aspects d’ESS.

Inquiétudes et observations :

Rendre compte de toutes les observations, inquiétudes soulevées et/ou des décisions pris en ce
qui concerne la gestion d’ESS pendant des réunions et les visites de sites.

Signature (Nom, Titre, Date) :

Représentant du prestataire

Annexe- : EXEMPLE FORMAT : AVIS D’INCIDENT D’ESS


290
Fourniture dans un délai de 24 heures à l’Ingénieur de Contrôle

Numéro de référence de Créateurs n° :

Date de l’incident : Temps :


Lieu de l’incident :
Nom de Personne(s) impliquée(s) :
Employeur :
Type d’incident :
Description de l’incident :
Lieu, date, manière, personne, opération en marche au moment de l’incident (seulement factuel).
Action Immédiate :
Mesures immédiates et mesures réparatrices prises pour empêcher la survenue d’un autre
incident ou l’escalade.
Signature (Nom, Titre, Date) : Représentant du Prestataire
Section VII. Spécifications techniques et plan 291

Exigences environnementales, sociales,


Hygiène et Sécurité (ESHS)
Le Maître d’Ouvrage doit recourir aux services d’un spécialiste qualifié dans le domaine environnemental,
social, hygiène et sécurité afin de préparer les spécifications ESHS, en collaboration avec un spécialiste en
passation des marchés.
Le Maître d’Ouvrage doit joindre ou se référer à sa politique/ses règles environnementales, sociales,
d’hygiène et de sécurité applicables au projet. Si cette politique ou ces règles n’existent pas, le Maître
d’Ouvrage devrait se référer aux conseils ci-après afin de préparer des règles applicables aux Travaux.

CONTENU RECOMMANDE POUR DES REGLES ENVIRONNEMENTALES ET SOCIALES (DECLARATION)


L’objectif d’une politique applicable aux Travaux devrait au minimum être formulé en vue d’intégrer la
protection de l’environnement, l’hygiène et la sécurité au travail et dans les communautés concernées,
l’égalité des sexes, la protection des enfants, les groupes vulnérables (y compris les handicapés), le
harcèlement sexuel, la violence à caractère sexiste (VCS), l’exploitation et les abus sexuels (EAS), la
prévention et l’information concernant le VIH/SIDA, et l’engagement des parties prenantes dans les processus
de planification, les programmes et activités des parties concernées par la réalisation des Travaux. Il est
conseillé au Maître d’Ouvrage de consulter la Banque mondiale afin de convenir des aspects à inclure, qui
peuvent également traiter de : l’adaptation climatique, la relocalisation et l’expropriation, les populations
indigènes, etc. La politique applicable devrait établir le cadre de suivi, les processus et activités
d’amélioration continue, et les mécanismes destinés à rendre compte de la conformité aux règles.
La politique applicable doit stipuler que, aux fins de la mise en œuvre de cette politique et/ou du Code de
Conduite, le terme « enfant » s’applique à toute personne âgée de moins de 18 ans.
La politique applicable devrait dans toute la mesure du possible être brève mais spécifique et explicite, et
mesurable afin de permettre de rendre compte de la conformité aux règles applicables en conformité avec la
Clause 5.10 du CCAP et l’Annexe B du CCAG.
Au minimum, la politique doit contenir les engagements à :
1. appliquer les bonnes pratiques professionnelles internationales pour la protection et la conservation
de l’environnement naturel et minimiser les impacts inévitables ;
2. procurer et maintenir un cadre de travail respectant l’hygiène et la sécurité et des systèmes de travail
sécures ;
3. protéger la santé et la sécurité des communautés locales et des usagers, avec une attention particulière
pour les personnes handicapées, âgées ou plus généralement vulnérables ;
4. assurer que les conditions d’embauche et de travail de tous les travailleurs engagés pour les Travaux
se conforment aux conventions du BIT relatives à la main d’œuvre auxquelles le pays hôte a adhéré ;
5. ne pas tolérer les activités illégales et mettre en œuvre les mesures disciplinaires à leur encontre. Ne
pas tolérer les activités VCS, mauvais traitement, activités sexuelles avec des enfants, et harcèlement
sexuel et mettre en œuvre les mesures disciplinaires à leur encontre ;
6. adopter une perspective sexo-spécifique et procurer un cadre favorisant l’égalité des hommes et des
femmes dans la participation à la planification et à la préparation des Travaux et leur permettant d’en
bénéficier de manière égale ;
7. travailler de manière collaborative, y compris avec les usagers in fine des Travaux, les autorités
concernées, les entreprises et les communautés locales ;
8. entendre et écouter les personnes et organisations affectées et répondre à leurs préoccupations, avec
une attention particulière pour les personnes vulnérables, handicapées, ou âgées ;
9. procurer un cadre faisant la promotion d’échange d’information, de vues et d’idées en toute liberté et
sans crainte de représailles, et assurer la protection des lanceurs d’alertes;
Section VII. Spécifications techniques et plan 292

10. minimiser le risque de transmission VIH et réduire les effets de VIH/SIDA liés à la réalisation des
Travaux.
Le document de politique devrait être signé par la plus haute autorité du Maître d’Ouvrage, afin de signaler
l’intention de mettre la politique en œuvre de manière rigoureuse.

CONTENU MINIMUM POUR LES SPECIFICATIONS ESHS


Les spécialistes préparant les spécifications ESHS doivent se référer aux documents ci-après et les prendre en
considération :
• Rapports du projet, par ex. EIES, PGES
• Conditions d’obtention de consentements/permis
• Normes applicables, y compris les Directives EHS du Groupe de la Banque mondiale
• Conventions ou traités internationaux pertinents, normes et dispositions légales et réglementaires
nationales (lorsqu’elles reflètent des exigences supérieures à celles des Directives EHS du Groupe de
la Banque mondiale)
• Normes internationales pertinentes, par ex. les Directives de l’OMS sur l’utilisation sans danger des
Pesticides
• Normes sectorielles pertinentes, par ex. Directive 91/27/CEE de l’UE sur le traitement des eaux usées
urbaines
• Mécanismes de prise en charge des réclamations, y compris les types de réclamations devant être
enregistrées et la manière d’assurer la confidentialité, particulièrement la protection de toute
personne rapportant des accusations de VCS/EAS
• Prévention et traitement de VCS/EAS.
Les spécifications détaillées relatives à ESHS devraient, dans la mesure du possible, décrire les résultats
attendus de préférence à la méthode de mise en œuvre.
Les spécifications ESHS devraient être préparées de manière à ne pas entrer en conflit avec les dispositions
pertinentes du CCAG et du CCAP, et en particulier :
CCAG
Clause 3.3 Cession, délégation, sous-traitance
Clause 4.1 Langue
Clause 5 Obligations générales
Clause 5.3 Respect des lois et règlements
Clause 6.3 Responsabilités, Assurances
Clause 5.9 Personnel de l’Entrepreneur
Clause 5.10 Sécurité des personnes et des biens et protection de l’environnement
Clause 9. Protection de la main-d’œuvre et conditions de travail
Clause 13 Modalités de règlement des comptes
Clause 28 Préparation des travaux
Clause 31 Installation, organisation, sécurité et hygiène des chantiers
Clause 32 Engins explosifs de guerre
Clause 33 Matériaux, objets et vestiges trouvés sur les chantiers
Clause 34 Dégradations causées aux voies publiques
Clause 35 Dommages divers causés par la conduite des travaux ou les modalités de leur exécution
Section VII. Spécifications techniques et plan 293

Clause 37 Enlèvement du matériel et des matériaux sans emploi

CONTENU MINIMUM DU CODE DE CONDUITE DU SOUMISSIONNAIRE


Des exigences minimales pour le Code de Conduite devraient être décrites par le Maître de l’Ouvrage, en
tenant compte des enjeux, impacts et mesures palliatives identifiées, par exemple dans les documents ci-après :
• Rapports du projet, par ex. EIES, PGES
• Exigences spécifiques relatives à VCS/EAS
• Conditions d’obtention de consentements/permis (conditions de l’autorité de régulation concernant
les permis ou autorisations requises pour le projet)
• Normes applicables, y compris les Directives EHS du Groupe de la Banque mondiale
• Conventions internationales, normes ou traités, etc. pertinents, normes et dispositions légales et
réglementaires nationales (lorsqu’elles reflètent des exigences supérieures à celles des Directives
EHS du Groupe de la Banque mondiale)
• Normes internationales pertinentes, par ex. les Processus et normes de logement des travailleurs (IFC
et BERD)
• Normes sectorielles pertinentes, par ex. logement des travailleurs
• Mécanismes de prise en charge des réclamations.
Les types d’enjeux identifiés pourraient comprendre : les risques liés au déplacement de main d’œuvre,
maladies transmissibles, harcèlement sexuel, violence à caractère sexuel, conduite illicite et criminalité, et à
la préservation de l’environnement, etc.
[Modifier les instructions au Soumissionnaire ci-après, compte tenu des indications ci-avant.]
Un code de conduite satisfaisant devra imposer des obligations à tous le personnel de l’Entrepreneur du projet
(y compris les sous-traitants et les journaliers) adaptées pour tacler les points suivant, au minimum. Des
obligations supplémentaires peuvent être ajoutées afin de prendre en compte des préoccupations de la région,
de la localisation, du secteur ou des exigences spécifiques du projet. Le code de conduite doit stipuler que le
terme « enfant » s’applique à toute personne âgée de moins de 18 ans.
Les points à traiter comprennent :
1. Conformité avec les lois et règlements applicables
2. Conformité avec les exigences applicables d’hygiène et de sécurité afin de protéger les communautés
locales, y compris les groupes vulnérables et désavantagés, le Personnel du Maître de l’Ouvrage et de
l’Entrepreneur (y compris le port d’équipement personnel protectif, la prévention d’accidents évitables
et le devoir de signaler des situations ou des pratiques présentant un risque de sécurité ou une menace
à l’environnement)
3. L’usage de substances illégales
4. L’absence de discrimination dans les relations avec les communautés locales, y compris les groupes
vulnérables et désavantagés, le Personnel du Maître de l’Ouvrage et de l’Entrepreneur (par exemple
sur la base du statut familial, l’origine ethnique, le sexe, la religion, la langue, le statut marital, l’âge,
les convictions politiques ou le statut social, civique ou médical)
5. Les interactions avec les communautés locales, les membres des communautés locales et toute(s)
personne(s) affectée(s) (par exemple afin de promouvoir une attitude respectueuse, y compris envers
leurs culture et traditions)
6. Le harcèlement sexuel (par exemple afin de prohiber l’usage de langage ou de comportement --
notamment à l’égard des femmes et/ou des enfants—qui serait inapproprié, ou s’apparenterait à du
harcèlement, serait abusif, sexuellement provocateur, humiliant ou culturellement inapproprié)
Section VII. Spécifications techniques et plan 294

7. La violence , y compris la violence à caractère sexuel et/ou la violence à caractère sexiste (par exemple
des actes de nature à infliger des souffrances ou dommages physiques, mentales ou sexuelles, ou des
menaces d’exercer de tels actes, la coercition et la privation de liberté)
8. L’exploitation, y compris l’exploitation et les abus sexuels (par exemple la prohibition d’échange
monétaire, d’emploi, de biens ou de services en échange d’actes sexuels, y compris des faveurs
sexuelles ou autres formes de comportement humiliant, dégradant, l’exploitation ou les abus de
position dominante)
9. La protection des enfants (y compris la prohibition contre l’exploitation ou les abus sexuels ou autres
comportements inacceptables à l’égard des enfants, restreignant les interactions avec les enfants et
assurant leur sécurité dans les zones du projet)
10. Les dispositifs sanitaires (par exemple afin d’assurer que les travailleurs utilisent des installations
sanitaires spécifiées fournies par leur employeur et non pas des zones extérieures)
11. La prévention des conflits d’intérêts (afin que des avantages, des contrats ou l’emploi, ou toute sorte
de traitement préférentiel ou faveur ne soient pas accordés à toute personne ayant une relation
financière, familiale ou personnelle)
12. Le respect des instructions de travail raisonnables (y compris concernant les normes
environnementales et sociales)
13. La protection et l’utilisation appropriée de la propriété (par exemple afin de prohiber le vol, la
négligence ou le gaspillage)
14. L’obligation de signaler les infractions au Code
15. L’absence de représailles à l’encontre des travailleurs qui signalent des infractions au Code, si cela est
effectué de bonne foi.
Le Code de Conduite doit être formulé en langage clair et signé par chaque travailleur afin d’indiquer qu’ils
ont :
• reçu une copie du code ;
• reçu une explication sur le contenu du code ;
• pris connaissance que le respect du code est une exigence de leur contrat d’embauche ; et
• compris que toute infraction au code peut avoir de sérieuses conséquences, y compris le licenciement,
ou le déferrement aux autorités judiciaires.
Le code de conduite doit être affiché dans un endroit facilement accessible par la communauté et les personnes
affectées par le projet. Il doit être fourni dans des langues comprises par la communauté locale, le Personnel
de l’Entrepreneur et du Maître de l’Ouvrage et les personnes affectées.

PAIEMENT POUR LES EXIGENCES ESHS


Les spécialistes ESHS et de passation des marchés du Maître d’Ouvrage doivent envisager comment
l’Entrepreneur établira le coût des exigences ESHS. Dans la majorité des cas, la rémunération correspondant
aux exigences ESHS (accessoires à la réalisation des travaux et services) sera normalement couverte par le
coût des autres éléments du Détail quantitatif et estimatif. Par exemple, le coût de mise en œuvre de systèmes
de sécurité du travail, y compris le coût des mesures nécessaires pour assurer la sécurité de la circulation,
sera couvert par les prix du Soumissionnaire pour les travaux correspondants. En variante, l’insertion de
montants provisionnels peut être envisagée afin de rémunérer certaines activités spécifiques, par exemple les
services de conseils et de sensibilisation concernant le VIH, la sensibilisation à VCS/EAS ou afin d’inciter
l’entrepreneur à produire des résultats dans le domaine ESHS en supplément des exigences du Marché .
Section VII. Spécifications techniques et plan 295

Plans
Section VII. Spécifications techniques et plan 296

Informations Supplémentaires
PARTIE 3 – Marché 297

PARTIE 3 – Marché
Section VIII. Cahier des Clauses administratives générales 298

Section VIII. Cahier des Clauses Administratives


Générales
Table des Matières
A. Généralités ...................................................................................................................... 300
1. Champ d’application ..................................................................................... 300
2. Définitions, interprétation ............................................................................. 300
3. Intervenants au Marché ................................................................................. 301
4. Pièces contractuelles ..................................................................................... 302
5. Obligations générales .................................................................................... 304
6. Garanties de bonne exécution et de parfait achèvement - Retenue de garantie
- Responsabilité - Assurances ....................................................................... 308
7. Décompte de délais - Formes des notifications ............................................ 310
8. Propriété industrielle ou commerciale .......................................................... 310
9. Protection de la main-d’œuvre et conditions de travail ................................ 311

B. Prix et règlement des comptes ....................................................................................... 314


10. Contenu et caractère des prix ........................................................................ 314
11. Rémunération de l’Entrepreneur ................................................................... 318
12. Constatations et constats contradictoires ...................................................... 320
13. Modalités de règlement des comptes ............................................................ 321
14. Règlement du prix des ouvrages ou travaux non prévus .............................. 324
15. Augmentation dans la masse des travaux ..................................................... 325
16. Diminution de la masse des travaux ............................................................. 326
17. Changement dans l’importance des diverses natures d’ouvrage .................. 326
18. Pertes et avaries - Force majeure .................................................................. 326

C. Délais ............................................................................................................................... 327


19. Fixation et prolongation des délais ............................................................... 327
20. Pénalités, primes et retenues ......................................................................... 328

D. Réalisation des ouvrages ................................................................................................ 329


21. Provenance des fournitures, équipements, matériels,
matériaux et produits ..................................................................................... 329
22. Lieux d’extraction ou emprunt des matériaux .............................................. 329
23. Qualité des matériaux et produits Application des normes........................... 330
24. Vérification qualitative des matériaux et produits - Essais et épreuves ........ 330
25. Vérification quantitative des matériaux et produits ...................................... 331
26. Prise en charge, manutention et conservation par l’Entrepreneur
des matériaux et produits fournis par le Maître de l’Ouvrage
dans le cadre du Marché................................................................................ 332
27. Implantation des ouvrages ............................................................................ 333
28. Préparation des travaux ................................................................................. 334
29. Plans d’exécution - Notes de calculs - Etudes de détail ................................ 334
30. Modifications apportées aux dispositions techniques ................................... 335
31. Installation, organisation, sécurité et hygiène des chantiers ......................... 335
32. Engins explosifs de guerre ............................................................................ 339
33. Matériaux, objets et vestiges trouvés sur les chantiers ................................. 339
34. Dégradations causées aux voies publiques ................................................... 340
Section VIII. Cahier des Clauses administratives générales 299

35. Dommages divers causés par la conduite des travaux


ou les modalités de leur exécution ................................................................ 340
36. Réservé .......................................................................................................... 340
37. Enlèvement du matériel et des matériaux sans emploi ................................. 340
38. Essais et contrôle des ouvrages ..................................................................... 340
39. Vices de construction .................................................................................... 341
40. Documents fournis après exécution .............................................................. 341

E. Réception et Garanties ................................................................................................... 342


41. Réception provisoire ..................................................................................... 342
42. Réception définitive ...................................................................................... 343
43. Mise à disposition de certains ouvrages ou parties d’ouvrages .................... 344
44. Garanties contractuelles ................................................................................ 344
45. Garantie légale .............................................................................................. 345

F. Résiliation du Marché - Interruption des Travaux ..................................................... 345


46. Résiliation du Marché ................................................................................... 345
47. Décès, incapacité, règlement judiciaire ou liquidation des biens de
l’Entrepreneur ............................................................................................... 346
48. Ajournement des travaux .............................................................................. 347

G. Mesures coercitives - Règlement des différends et des litiges -


Entrée en vigueur .................................................................................................... 347
49. Mesures coercitives ....................................................................................... 347
50. Règlement des différends et des litiges ......................................................... 348
51. Droit applicable et changement dans la réglementation ............................... 351
52. Entrée en vigueur du Marché ........................................................................ 351

Annexe 1 au Cahier des Clauses Administratives Générales :


Règles de la Banque - Pratiques de Fraude et Corruption ................................. 352

Annexe 2 au Cahier des Clauses Administratives Générales :


Indicateurs de performance des dispositions environnementales,
sociales, hygiène et sécurité .................................................................................... 354
Section VIII. Cahier des Clauses administratives générales 300

A. Généralités

1. Champ 1.1 Les présentes Clauses administratives générales s’appliquent à tous les marchés
d’application de travaux qui sont en tout ou en partie financés par la Banque définie à l’Article
2.1 du CCAG et à tout autre marché qui y fait expressément référence. Elles
remplacent et annulent les Cahiers des Clauses administratives générales
applicables, le cas échéant, en vertu de la réglementation en vigueur.
2.1 Il ne peut y être dérogé qu’à la condition que les articles, paragraphes et alinéas
auxquels il est dérogé soient expressément indiqués ou récapitulés dans le Cahier
des Clauses administratives particulières.

2. Définitions, 2.1 Définitions


interprétation
Au sens du présent document :
« Marché » désigne l’ensemble des droits et obligations souscrits par les parties au
titre de la réalisation des travaux. Les documents et pièces contractuelles sont
énumérés à l’Article 4.2. du CCAG.
« Montant du Marché » désigne la somme des prix de base définis au paragraphe
13.1.1 du CCAG.
« Maître de l’Ouvrage » désigne la division administrative, l’entité ou la personne
morale pour le compte de laquelle les travaux sont exécutés et dont l’identification
complète figure au Cahier des Clauses administratives particulières.
« Chef de Projet » désigne le représentant légal du Maître de l’Ouvrage au cours
de l’exécution du Marché.
« Maître d’Œuvre » désigne la personne physique ou morale qui, pour sa
compétence technique, est chargée par le Maître de l’Ouvrage de diriger et de
contrôler l’exécution des travaux et de proposer leur réception et leur règlement ;
si le Maître d’Œuvre est une personne morale, il désigne également la personne
physique qui a seule qualité pour le représenter, notamment pour signer les ordres
de service.
« L’Entrepreneur » désigne la personne morale dont l’offre a été acceptée par le
Maître de l’Ouvrage.
« La Banque » désigne l’institution financière multilatérale, visée au Cahier des
Clauses Administratives Particulières, qui apporte son concours (don, crédit ou
prêt) au Maître de l’Ouvrage pour le financement des travaux du Marché.
« Site » désigne l’ensemble des terrains sur lesquels seront réalisés les travaux et
les ouvrages ainsi que l’ensemble des terrains nécessaires aux installations de
chantier et comprenant les voies d’accès spéciales ainsi que tous autres lieux
spécifiquement désignés dans le Marché.
« Cahier des Clauses administratives particulières » (CCAP) signifie le document
établi par le Maître de l’Ouvrage faisant partie du Dossier d’Appel d’Offres,
modifié en tant que de besoin et inclus dans les pièces constitutives du Marché ; il
est référé ci-après sous le nom de CCAP et comprend :
(a) les modifications au présent Cahier des Clauses administratives générales
(CCAG) ;
(b) les dispositions contractuelles spécifiques à chaque Marché.
« Ordre de service » signifie toute instruction écrite donnée par le Maître d’Œuvre
à l’Entrepreneur concernant l’exécution du Marché.
Section VIII. Cahier des Clauses administratives générales 301

« Sous-traitant » désigne la ou les personnes morales chargées par l’Entrepreneur


de réaliser une partie des travaux.
« Conciliateur » désigne la personne nommée conjointement par le Maître de
l’Ouvrage et l’Entrepreneur pour exercer les fonctions décrites à l’Article 50 du
CCAG. Son nom est mentionné dans l’Acte d’engagement.
2.2. Interprétation
2.2.1 Les titres et sous-titres du présent Cahier sont exclusivement destinés à en
faciliter l’usage mais ne possèdent aucune valeur contractuelle.
2.2.2 Les mots désignant des personnes ou les parties peuvent englober également
des sociétés, entreprises et toute organisation ou groupement ayant une
personnalité juridique.
2.2.3 Les mots comportant le singulier seulement doivent également s’entendre
au pluriel et réciproquement selon le contexte.

3. Intervenants au 3.1 Désignation des Intervenants


Marché
3.1.1 Le CCAP désigne le Maître de l’Ouvrage, le Chef de Projet et le Maître
d’Œuvre.
3.1.2 La soumission de l’Entrepreneur (ci-après la « Soumission ») comprend
toutes les indications nécessaires ou utiles à l’identification de
l’Entrepreneur et de son ou ses représentants légaux.
3.2 Entrepreneurs groupés
3.2.1 Au sens du présent document, des Entrepreneurs sont considérés comme
groupés s’ils ont souscrit un Acte d’engagement unique.
3.2.2 Les Entrepreneurs groupés sont toujours solidaires : dès lors, chacun d’entre
eux est engagé pour la totalité du Marché et doit pallier une éventuelle
défaillance de ses partenaires. L’un d’entre eux, désigné dans l’Acte
d’engagement comme mandataire commun, représente l’ensemble des
Entrepreneurs, vis-à-vis du Maître de l’Ouvrage, du Chef de Projet et du
Maître d’Œuvre, pour l’exécution du Marché.
3.3 Cession, délégation, sous-traitance
3.3.1 Sauf accord préalable du Maître de l’Ouvrage, l’Entrepreneur ne peut en
aucun cas céder ou déléguer tout ou partie du Marché, à l’exception d’une
cession ou délégation aux assureurs de l’Entrepreneur (dans le cas où les
assureurs ont dégagé l’Entrepreneur de toute perte en responsabilité) de son
droit à obtenir réparation de la part d’une partie responsable.
3.3.2 L’Entrepreneur ne peut sous-traiter l’intégralité de son Marché. Il peut,
toutefois, sous-traiter l’exécution de certaines parties de son Marché à
condition d’avoir obtenu l’accord préalable du Maître de l’Ouvrage, laquelle
est réputée obtenue pour tout sous-traitant désigné dans le Marché et,
lorsque la sous-traitance projetée est supérieure à dix (10) pour cent du
Montant du Marché, des autorités dont l’approbation est nécessaire à
l’entrée en vigueur du Marché. Dans tous les cas, l’Entrepreneur reste
pleinement responsable des actes, défaillances et négligences des sous-
traitants, de leurs représentants, employés ou ouvriers aussi pleinement que
s’il s’agissait de ses propres actes, défaillances ou négligences ou de ceux
de ses propres représentants, employés ou ouvriers.
3.3.3 Les sous-traitants ne peuvent être acceptés que s’ils ont justifié avoir
contracté les assurances garantissant pleinement leur responsabilité
conformément à l’Article 6 du CCAG.
Section VIII. Cahier des Clauses administratives générales 302

3.3.4 Dès que l’acceptation et l’agrément ont été obtenus, l’Entrepreneur fait
connaître au Chef de Projet le nom de la personne physique qualifiée pour
représenter le sous-traitant et le domicile élu par ce dernier à proximité des
travaux.
3.3.5 Le recours à la sous-traitance sans acceptation préalable du sous-traitant par
le Maître de l’Ouvrage expose l’Entrepreneur à l’application des mesures
prévues à l’Article 49 du CCAG.
3.4 Représentant de l’Entrepreneur
Dès l’entrée en vigueur du Marché, l’Entrepreneur confirme l’identité de son
représentant, c’est-à-dire de la personne physique qui le représente vis-à-vis du
Maître d’Œuvre, du Chef de Projet et du Maître de l’Ouvrage pour tout ce qui
concerne l’exécution du Marché ; cette personne, chargée de la conduite des
travaux, doit disposer de pouvoirs suffisants pour prendre sans délai les décisions
nécessaires. A défaut d’une telle désignation, l’Entrepreneur, ou son représentant
légal, est réputé personnellement chargé de la conduite des travaux.
3.5 Domicile de l’Entrepreneur
3.5.1 L’Entrepreneur est tenu d’élire domicile à proximité des travaux et de faire
connaître l’adresse de ce domicile au Chef de Projet, au Maître d’Œuvre et
au Maître de l’Ouvrage. Faute par lui d’avoir satisfait à cette obligation dans
un délai de quinze (15) jours à dater de la notification du Marché, toutes les
notifications qui se rapportent au Marché seront valables lorsqu’elles ont été
faites à l’adresse du site principal des travaux.
3.5.2 Après la réception provisoire des travaux, l’Entrepreneur est relevé de
l’obligation indiquée à l’alinéa qui précède ; toute notification lui est alors
valablement faite au domicile ou au siège social mentionné dans l’Acte
d’engagement.
3.6 Modification de l’entreprise
L’Entrepreneur est tenu de notifier immédiatement au Chef de Projet les
modifications à son entreprise survenant au cours de l’exécution du Marché, qui
se rapportent :
(a) aux personnes ayant le pouvoir d’engager l’entreprise ;
(b) à la forme de l’entreprise ;
(c) à la raison sociale de l’entreprise ou à sa dénomination ;
(d) à l’adresse du siège de l’entreprise ;
(e) au capital social de l’entreprise ;
et, généralement, toutes les modifications importantes relatives au fonctionnement
de l’entreprise.

4. Pièces contractuelles 4.1 Langue


Les documents contractuels sont rédigés dans la langue spécifiée dans le CCAP.
La correspondance, les instructions et les ordres de services devront être rédigés
ou donnés dans cette langue.
4.2 Pièces constitutives du Marché - Ordre de priorité
Les pièces contractuelles constituant le Marché comprennent :
(a) la Lettre de marché et l’Acte d’engagement dûment signés ;
Section VIII. Cahier des Clauses administratives générales 303

(b) la Soumission et ses annexes ;


(c) le Cahier des Clauses administratives particulières ;
(d) les spécifications ou conditions techniques particulières contenant la
description et les caractéristiques des ouvrages telles que stipulées dans les
Spécifications techniques ;
(e) les documents tels que plans, le Plan de gestion environnementale et sociale
chantier y compris PPSPS, PPGES , notes de calculs, cahier des sondages,
dossier géotechnique lorsque ces pièces sont mentionnées dans le CCAP ;
(f) le Bordereau des prix unitaires ou la série de prix qui en tient lieu ainsi que,
le cas échéant, l’état des prix forfaitaires si le Marché en prévoit ;
(g) le Détail quantitatif et estimatif, sous réserve de la même exception que ci-
dessus ;
(h) la décomposition des prix forfaitaires et les sous détails de prix unitaires,
lorsque ces pièces sont mentionnées comme pièces contractuelles dans le
CCAP ;
(i) le Cahier des Clauses administratives générales ; et
(j) les spécifications techniques générales applicables aux prestations faisant
l’objet du Marché telles que stipulées dans les Spécifications techniques
ainsi que tout autre document du même type visé au CCAP
En cas de contradiction entre les pièces constitutives du Marché, ces pièces
prévalent dans l’ordre où elles sont énumérées ci-dessus.
4.3 Pièces contractuelles postérieures à la conclusion du Marché
Après sa conclusion, le Marché n’est susceptible d’être modifié que par la
conclusion d’avenants écrits soumis à la même procédure que celle du Marché.
Par modification au sens du présent paragraphe, on entend un changement qui ne
découle pas de la mise en œuvre des termes du Marché ou de la réglementation en
vigueur dont le changement est, le cas échéant, pris en compte dans les conditions
prévues à l’Article 51.3 du CCAG.
4.4 Plans et documents fournis par le Maître de l’Ouvrage
4.4.1 Deux (2) exemplaires des plans préparés par le Maître de l’Ouvrage ou le
Maître d’Œuvre sont fournis à l’Entrepreneur gratuitement. L’Entrepreneur
est chargé de reproduire à ses propres frais tout autre exemplaire dont il peut
avoir besoin. Sauf dans les cas où cela s’avère strictement nécessaire pour
l’exécution du Marché, les plans, les spécifications et tous autres documents
fournis par le Maître de l’Ouvrage ou le Maître d’Œuvre ne devront pas,
sans l’accord du Chef de Projet, être utilisés ou communiqués à des tiers par
l’Entrepreneur. Lors de la réception provisoire, l’Entrepreneur rendra au
Chef de Projet tous les plans qui lui ont été fournis dans le cadre du Marché.
4.4.2 L’Entrepreneur fournira au Maître d’Œuvre trois (3) exemplaires dont un
(1) sur calque, ou électroniquement reproductible, selon le cas, de tous les
plans et autres documents dont la réalisation est à sa charge au titre du
Marché ainsi qu’un (1) exemplaire reproductible de tout document dont la
reproduction par photocopie ne peut pas être d’aussi bonne qualité que
l’original.
4.4.3 Un (1) exemplaire des plans, fourni à l’Entrepreneur ou réalisé par lui dans
les conditions prévues aux alinéas 4.1 et 4.2 du présent Article sera conservé
par l’Entrepreneur sur le chantier afin d’être contrôlé et utilisé par le Maître
d’Œuvre.
Section VIII. Cahier des Clauses administratives générales 304

4.4.4 L’Entrepreneur est tenu d’avertir le Maître d’Œuvre par écrit, avec copie au
Chef de Projet, chaque fois que le programme ou le calendrier d’exécution
des travaux est susceptible d’être retardé ou interrompu si le Maître d’Œuvre
ou le Chef de Projet ne délivre pas dans un délai raisonnable un plan, un
ordre de service ou toute autre instruction nécessaire à l’exécution des
Travaux qu’il est tenu de transmettre à l’Entrepreneur. La notification de
l’Entrepreneur doit préciser les caractéristiques des documents requis et les
dates de remise de ces documents.
4.4.5 Dans le cas où des retards du Maître de l’Ouvrage ou du Maître d’Œuvre
dans la remise ou l’approbation des plans ou la délivrance d’ un ordre de
service ou de toute autre instruction portent préjudice à l’Entrepreneur, ce
dernier aura droit à réparation de ce préjudice sauf dans le cas où ces retards
sont eux-mêmes causés par une défaillance de l’Entrepreneur dans la remise
au Maître d’Œuvre ou au Maître de l’Ouvrage d’informations, plans ou
documents qu’il est tenu de lui fournir.

5. Obligations 5.1 Adéquation de l’Offre


générales
5.1.1 L’Entrepreneur est réputé avoir remis une offre complète basée sur des prix
unitaires ainsi que des prix forfaitaires si le Marché en prévoit, qui sont, sauf
dispositions contraires du Marché, réputés couvrir l’ensemble de ses
obligations au titre du Marché et des sujétions nécessaires à la bonne et
complète exécution des travaux et à la réparation des vices de construction ou
reprise des malfaçons, plus amplement décrite à l’Article 10.1 du CCAG.
5.1.2 L’Entrepreneur est réputé avoir inspecté et examiné le site et ses environs et
avoir pris connaissance et analysé les données disponibles s’y rapportant
avant de remettre son offre, notamment en ce qui concerne :
(a) la topographie du site et la nature du chantier, y compris les conditions
du sous-sol ;
(b) les conditions hydrologiques et climatiques ;
(c) l’étendue et la nature des travaux et des matériaux nécessaires à la
réalisation des travaux et à la réparation des vices de construction ou
reprise des malfaçons ; et
(d) les moyens d’accès au Site et les installations matérielles dont il peut
avoir besoin.
En règle générale, il est considéré avoir obtenu toutes les informations
nécessaires relatives aux risques, aléas et à tout élément susceptible
d’affecter ou d’influer sur son Offre, en l’absence d’une disposition
contraire dans les Spécifications techniques.
5.2 Exécution conforme au Marché
L’Entrepreneur doit entreprendre les études d’exécution, dans les limites des
dispositions du Marché, l’exécution complète des travaux et doit remédier aux
désordres ou malfaçons, conformément aux dispositions du Marché.
L’Entrepreneur doit diriger les travaux, fournir la main-d’œuvre, les matériaux, le
matériel, les équipements, ainsi que les ouvrages provisoires requis pour
l’exécution et l’achèvement des travaux et la reprise des désordres et malfaçons.
5.3 Respect des lois et règlements
L’Entrepreneur doit se conformer en tous points aux dispositions de la
réglementation en vigueur ayant trait à l’exécution des travaux et à la reprise des
malfaçons.
Section VIII. Cahier des Clauses administratives générales 305

5.4 Confidentialité
L’Entrepreneur est tenu à une obligation de confidentialité en ce qui concerne le
Marché et les pièces contractuelles qui s’y rapportent. Cette même obligation
s’applique à toute information, de quelque nature que ce soit, qui ne soit pas déjà
rendue publique, dont lui-même, son personnel et ses sous-traitants auraient pu
prendre connaissance à l’occasion de la réalisation du Marché. Il ne pourra en
aucun cas publier ou révéler de telles informations sans avoir obtenu l’accord écrit
et préalable du Chef de Projet, et seulement dans les limites strictement nécessaires
à la bonne exécution du Marché.
5.5 Procédés et méthodes de construction
L’Entrepreneur est entièrement responsable de l’adéquation, de la stabilité et de la
sécurité de tous les procédés et méthodes de construction employées pour la
réalisation des ouvrages.
5.6 Convocation de l’Entrepreneur - Rendez-vous de chantier
L’Entrepreneur ou son représentant se rend dans les bureaux du Maître d’Œuvre
ou sur les chantiers toutes les fois qu’il en est requis : il est accompagné, s’il y a
lieu, de ses sous-traitants. En cas d’Entrepreneurs groupés, l’obligation qui
précède s’applique au mandataire commun ; il peut être accompagné, s’il y a lieu,
des autres entrepreneurs et sous-traitants.
5.7 Ordres de service
5.7.1 Les ordres de service sont écrits ; ils sont signés par le Maître d’Œuvre, datés
et numérotés. Ils sont adressés par courrier, remise en main propre, en deux
(2) exemplaires ou par courrier électronique conformément aux dispositions
du CCAP à l’Entrepreneur ; celui-ci renvoie immédiatement au Maître
d’Œuvre l’un des deux exemplaires (le cas échéant) après l’avoir signé et y
avoir porté la date à laquelle il l’a reçu. Le premier ordre de service est
transmis à l’Entrepreneur le jour de l’entrée en vigueur du Marché.
5.7.2 Lorsque l’Entrepreneur estime que les prescriptions d’un ordre de service
appellent des réserves de sa part, il doit, sous peine de forclusion, les
présenter par écrit au Maître d’Œuvre dans un délai de quinze (15) jours
calculés dans les conditions prévues à l’Article 7 du CCAG. A l’exception
des cas prévus à l’Article 14.1 du CCAG, l’Entrepreneur se conforme
strictement aux ordres de service qui lui sont notifiés, qu’ils aient ou non
fait l’objet de réserves de sa part.
5.7.3 Les ordres de service relatifs à des travaux sous-traités sont adressés à
l’Entrepreneur qui a, seul, qualité pour présenter des réserves.
5.7.4 En cas d’Entrepreneurs groupés, les ordres de services sont adressés au
mandataire commun qui a, seul, qualité pour présenter des réserves.
5.8 Arrangements financiers du Maître de l’Ouvrage et estimations trimestrielles des
engagements correspondants
5.8.1 Le Maître de l’Ouvrage fournira à l’Entrepreneur, avant la Date d’entrée en
vigueur définie à l’Article 52.1 du CCAG et, par la suite, dans les 30 jours
suivant la réception de toute demande de l’Entrepreneur à cet effet, les
éléments justifiant que le Maître de l’Ouvrage a mis en place, maintenu et/ou
adapté les arrangements financiers lui permettant de payer ponctuellement
les sommes dues à l’Entrepreneur au titre du Marché, telles que
raisonnablement évaluées à la date en cause en tenant compte, le cas
échéant, de l’impact des révisions de prix, des travaux non prévus,
modificatifs ou supplémentaires et des circonstances imprévues.
Section VIII. Cahier des Clauses administratives générales 306

Le Maître de l’Ouvrage n’apportera pas de modifications limitant ces


arrangements financiers sans en avoir préalablement informé l’Entrepreneur
par écrit de manière détaillée.
En outre, si la Banque a notifié au Maître de l’Ouvrage (ou au donataire ou
emprunteur ayant rétrocédé au Maître de l’Ouvrage le bénéfice du concours
de la Banque) la suspension de ses décaissements au titre du Marché, le
Maître de l’Ouvrage notifiera à l’Entrepreneur cette suspension en précisant
ses modalités (notamment les dates de réception et d’effet de la notification
de la Banque), avec copie au Maître d’Œuvre, dans les sept (7) jours suivant
la réception de la notification de la Banque par le donataire ou l’emprunteur.
Si des arrangements financiers de remplacement, équivalents à ceux de la
Banque, peuvent être dûment mis en place par le Maître de l’Ouvrage dans
les soixante (60) jours d’émission de la notification de la Banque, pour lui
permettre d’assurer le paiement effectif des sommes revenant à
l’Entrepreneur à compter de l’expiration de ce délai, le Maître de l’Ouvrage
informera préalablement l’Entrepreneur, par écrit et de manière détaillée, de
ces nouveaux arrangements.
Dans le cas contraire, le Maître de l’Ouvrage proposera à l’Entrepreneur,
avant l’expiration de la moitié du délai précité, de négocier les modalités de
la diminution ou du ralentissement ou de l’interruption des travaux, comme
il sera le plus approprié.
5.8.2 L’Entrepreneur doit, dans le délai stipulé au CCAP, fournir au Maître d’Œuvre
une estimation trimestrielle détaillée des engagements financiers du Maître de
l’Ouvrage comportant tous les paiements auxquels l’Entrepreneur aura droit au
titre du Marché. Il s’engage, en outre, à fournir au Maître d’Œuvre, sur simple
demande de celui-ci des estimations révisées de ces engagements.
5.9 Personnel de l’Entrepreneur
5.9.1 L’Entrepreneur emploiera sur le site, en vue de l’exécution des travaux et
de la reprise des malfaçons (a) uniquement des techniciens compétents et
expérimentés dans leurs spécialités respectives ainsi que les contremaîtres
et chefs d’équipe capables d’assurer la bonne surveillance des travaux, et
(b) une main-d’œuvre qualifiée, semi qualifiée et non qualifiée permettant
la bonne réalisation de toutes ses obligations dans le cadre du Marché et
dans le strict respect de la règlementation du travail et des délais
d’exécution.
5.9.2 Si le Chef de Projet demande à l'Entrepreneur de relever de ses fonctions une
personne qui fait partie de son personnel ou de sa main-d’œuvre en indiquant
le motif, l'Entrepreneur doit s'assurer que la personne quitte le Site dans les sept
jours et n'a plus de rapport avec les activités du Marché.
5.9.3 Si le Maître de l’Ouvrage, le Chef de Projet ou l’Entrepreneur déterminent
qu’un employé de l’Entrepreneur s’est livré à des pratiques de corruption,
fraude, ou des manœuvres collusives, coercitives ou obstructives durant la
réalisation des Travaux, cet employé sera relevé de ses fonctions en
conformité avec l’alinéa 5.9.2 ci-avant.
5.10 Sécurité des personnes et des biens et protection de l’environnement
L’Entrepreneur doit, pendant le délai d’exécution des ouvrages et la période de
garantie :
5.10.1 assurer la sécurité des personnes autorisées à être présentes sur le Site et
maintenir ce dernier et les ouvrages (tant que ceux-ci ne sont pas
réceptionnés ou occupés par le Maître de l’Ouvrage) en bon état, de
manière à éviter tous risques pour les personnes,
Section VIII. Cahier des Clauses administratives générales 307

5.10.2 fournir et entretenir à ses propres frais tous dispositifs d’éclairage,


protection, clôture, alarme et gardiennage aux moments et aux endroits
nécessaires ou requis par le Maître d’Œuvre, par toute autorité dûment
constituée pour assurer, conformément à la réglementation en vigueur, la
protection des travaux ou la sécurité et la commodité du public,
5.10.3 prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger l’environnement tant
sur le site qu’en dehors et pour éviter tous dégâts ou dommages aux
personnes ou propriétés publiques ou autres qui résulteraient de la pollution,
du bruit ou autres inconvénients résultant des méthodes mises en œuvre
pour la réalisation des travaux.
5.11 Facilités et accès accordés aux autres entrepreneurs
5.11.1 L’Entrepreneur doit permettre l’accès au Site, pour l’exécution des
obligations qui leur incombent :
(a) aux autres entrepreneurs employés par le Maître de l’Ouvrage et à
leur personnel,
(b) au personnel du Maître de l’Ouvrage ou relevant d’une autre
autorité et désigné par le Maître de l’Ouvrage.
5.11.2 Dans le cas où, en application de l’alinéa 5.11.1 ci-dessus, l’Entrepreneur
est invité par ordre de service :
(a) à mettre à la disposition des autres entrepreneurs, du Maître
d’Œuvre ou des tiers, des routes ou voies dont l’entretien est à la
charge de l’Entrepreneur,
(b) à permettre à ces personnes d’utiliser les ouvrages provisoires ou
l’équipement de l’Entrepreneur sur le Site,
(c) à leur fournir d’autres services,
de telles prestations seront assimilées à des ouvrages non prévus qui seront
régis par les dispositions figurant à l’Article 14 ci-après.
5.12 Inspections et audit conduits par la Banque mondiale
5.12.1 L’Entrepreneur devra maintenir, et fera tout effort raisonnable pour que
ses sous-traitants et prestataires maintiennent des comptes et une
documentation exacts et systématiques concernant les Travaux, dans une
forme et des détails permettant d’identifier les coûts et la chronologie des
modifications.
5.12.2 L’Entrepreneur autorisera et s’assurera que ses sous-traitants autoriseront
la Banque et/ou les personnes qu’elle désignera à inspecter le Site et à
examiner les documents et pièces comptables relatives à la soumission de
l’Offre et à l’exécution du Marché et à les faire vérifier par des auditeurs
nommés par la Banque. Les dispositions de l’alinéa 49.6 du CCAG
constitue une manœuvre passible de sanctions imposées par la Banque et
éventuellement de résiliation (ainsi que de décision d’exclusion de
participation à tout marché financé par la Banque conformément aux
procédures de sanctions applicables) sont rappelées à l’attention de
l’Entrepreneur.
5.13 Fraude et Corruption :
5.13.1 La Banque exige le respect de ses Directives en matière de lutte contre la
fraude et la corruption et de ses règles et procédures de sanctions
applicables, établies par le Régime des Sanctions du Groupe de la Banque
mondiale, comme indiqué dans l’Annexe 1 au CCAG.
Section VIII. Cahier des Clauses administratives générales 308

5.13.2 Le Maître de l’Ouvrage exige que l’Entrepreneur fournisse les


informations relatives aux commissions et indemnités éventuelles versées
ou à verser à des agents ou une autre partie en relation avec le processus
de passation du Marché, de sélection, ou l’exécution du Marché. Ces
informations doivent inclure au minimum le nom et l’adresse de l’agent
ou autre partie, le montant et la monnaie, ainsi que le motif de la
commission, indemnité ou paiement.

6. Garanties de bonne 6.1 Garantie de bonne exécution, de parfait achèvement, et de restitution d’avance
exécution et de
6.1.1 L’Entrepreneur est tenu de fournir au Maître de l’Ouvrage une garantie
parfait achèvement -
bancaire de bonne exécution, conforme au modèle inclus dans le Dossier
Retenue de garantie
d’Appel d’Offres ou le Marché. Cette garantie sera transformée en Garantie
- Responsabilité -
de parfait achèvement pour la durée du délai de garantie.
Assurances
La garantie est libellée dans la ou les monnaies dans lesquelles le Marché
doit être payé et selon leurs proportions respectives ou dans une monnaie
librement convertible acceptable au Maître de l’Ouvrage.
Cette garantie sera émise par une banque ou un organisme de caution
qualifié sélectionné par l’Entrepreneur. Si la Garantie de bonne exécution
est en forme de caution, cette dernière doit provenir d’un organisme de
caution acceptable au Maître de l’Ouvrage. Un organisme de caution situé
en dehors du Pays du Maître de l’Ouvrage devra avoir un correspondant
dans le Pays du Maître de l’Ouvrage. L’Entrepreneur devra être autorisé à
soumettre des garanties bancaires directement émises par la banque de son
choix située dans tout pays éligible.
En cas de prélèvement sur la garantie, pour quelque motif que ce soit,
l’Entrepreneur doit aussitôt la reconstituer.
Le montant de la garantie de bonne exécution sera égal à un pourcentage du
montant du Marché indiqué dans le CCAP mais qui ne pourra être inférieur
à cinq (5) pour cent du Montant du Marché. Elle entrera en vigueur lors de
l’entrée en vigueur du Marché.
Le montant de la garantie de bonne exécution sera réduit de moitié lors de
la réception provisoire et deviendra la Garantie de parfait achèvement. La
Garantie de parfait achèvement sera caduque de plein droit à la date de la
réception définitive sauf dans le cas prévu à l’Article 42.2 du CCAG.
6.1.2 L’Entrepreneur fournira, en outre, au Maître de l’Ouvrage une garantie de
restitution d’avance, conforme au modèle inclus dans le Dossier d’Appel
d’Offres ou le Marché. Le montant de cette garantie sera égal au montant de
l’avance forfaitaire et se réduira automatiquement et à due concurrence, au
fur et à mesure de l’imputation de l’avance sur les acomptes. La garantie de
restitution d’avance sera caduque de plein droit le jour de l’imputation de la
dernière partie de l’avance sur un acompte contractuel.
6.2 Retenue de garantie
6.2.1 Une retenue de garantie sera prélevée, par ailleurs, sur tous les montants à
régler à l’Entrepreneur ; elle sera égale à un pourcentage indiqué dans le
CCAP mais qui ne pourra être supérieur à dix (10) pour cent du Montant du
Marché.
6.2.2 Les montants retenus seront libérés pour moitié lors de la réception
provisoire. Le solde sera libéré dans les mêmes conditions que celles
prévues pour la Garantie de parfait achèvement. Dans tous les cas, le
montant cumulé de la Garantie de parfait achèvement et de la Retenue de
Section VIII. Cahier des Clauses administratives générales 309

garantie telle que réduite lors de la réception provisoire ne dépassera pas 5%


du Montant du Marché.
6.2.3 Le remplacement du solde par une garantie bancaire s’effectuera de plein
droit à la demande de l’Entrepreneur à la date où la Réception provisoire
sera prononcée.
6.3 Responsabilité - Assurances
6.3.1 Nonobstant les obligations d’assurances imposées ci-après, l’Entrepreneur
est et demeure seul responsable et garantit le Maître de l’Ouvrage et le
Maître d’Œuvre contre toute réclamation émanant de tiers, pour la
réparation de préjudices de toute nature, ou de lésions corporelles survenus
au cours de la réalisation du présent Marché par l’Entrepreneur, ses sous-
traitants et leurs employés.
L’Entrepreneur est tenu de souscrire au minimum les assurances figurant
aux paragraphes 3.2 à 3.5 du présent Article et pour les montants minima
spécifiés au CCAP.
6.3.2 Assurance des risques causés à des tiers
L’Entrepreneur souscrira une assurance de responsabilité civile couvrant les
dommages corporels et matériels pouvant être causés à des tiers à raison de
l’exécution des travaux ainsi que pendant le délai de garantie. La police
d’assurance doit spécifier que le personnel du Maître de l’Ouvrage, du
Maître d’Œuvre ainsi que celui d’autres entreprises se trouvant sur le
chantier sont considérés comme des tiers au titre de cette assurance, qui doit
être illimitée pour les dommages corporels.
6.3.3 Assurance des accidents du travail
L’Entrepreneur souscrira, en conformité avec la réglementation applicable,
les assurances nécessaires à cet effet. Il veillera à ce que ses sous-traitants
agissent de même. Il garantit le Maître de l’Ouvrage, le Maître d’Œuvre
contre tous recours que son personnel ou celui de ses sous-traitants pourrait
exercer à cet égard. Pour son personnel permanent expatrié, le cas échéant,
l’Entrepreneur se conformera en outre à la législation et la réglementation
applicable du pays d’origine.
6.3.4 Assurance couvrant les risques de chantier
L’Entrepreneur souscrira une assurance « Tous risques chantier » au
bénéfice conjoint de lui-même, de ses sous-traitants, du Maître de l’Ouvrage
et du Maître d’Œuvre. Cette assurance couvrira l’ensemble des dommages
matériels auxquels peuvent être soumis les ouvrages objet du Marché, y
compris les dommages dus à un vice ou à un défaut de conception, de plans,
de matériaux de construction ou de mise en œuvre dont l’Entrepreneur est
responsable au titre du Marché et les dommages dus à des événements
naturels. Cette assurance couvrira également les dommages causés aux
biens et propriétés existantes du Maître de l’Ouvrage.
6.3.5 Assurance de la responsabilité décennale
L’Entrepreneur souscrira une assurance couvrant intégralement sa
responsabilité décennale, susceptible d’être mise en jeu à l’occasion de la
réalisation du Marché.
6.3.6 Souscription et production des polices
Les assurances figurant aux paragraphes 3.2 à 3.4 du présent Article devront
être présentées par l’Entrepreneur au Chef de Projet pour approbation puis
souscrites par l’Entrepreneur avant tout commencement des travaux.
Section VIII. Cahier des Clauses administratives générales 310

L’Entrepreneur souscrira l’assurance responsabilité décennale prévue au


paragraphe 3.5 du présent Article, préalablement au commencement des
travaux.
Toutes ces polices comporteront une disposition subordonnant leur
résiliation à un avis notifié au préalable par la compagnie d’assurances au
Maître de l’Ouvrage.

7. Décompte de délais - 7.1 Tout délai imparti dans le Marché au Maître de l’Ouvrage, au Chef de Projet, au
Formes des Maître d’Œuvre ou à l’Entrepreneur commence à courir le lendemain du jour où
notifications s’est produit le fait qui sert de point de départ à ce délai.
7.2 Lorsque le délai est fixé en jours, il s’entend en jours de calendrier et il expire à la
fin du dernier jour de la durée prévue.
Lorsque le délai est fixé en mois, il est compté de quantième à quantième. S’il
n’existe pas de quantième correspondant dans le mois où se termine le délai, celui-
ci expire à la fin du dernier jour de ce mois.
Lorsque le dernier jour d’un délai est un jour de repos hebdomadaire, férié ou
chômé dans le pays du Maître de l’Ouvrage, le délai est prolongé jusqu’à la fin du
premier jour ouvrable qui suit.
7.3 Lorsqu’un document doit être remis, dans un délai déterminé, par l’Entrepreneur
au Maître de l’Ouvrage, au Chef de Projet ou au Maître d’Œuvre, ou
réciproquement, ou encore lorsque la remise d’un document doit faire courir un
délai, le document doit être remis au destinataire contre récépissé ou lui être
adressé par lettre recommandée avec demande d’avis de réception. La date du
récépissé ou de l’avis de réception constituera la date de remise de document.

8. Propriété 8.1 Le Maître de l’Ouvrage garantit l’Entrepreneur contre toute revendication des tiers
industrielle ou concernant les brevets, licences, dessins et modèles, marque de fabrique ou de
commerciale commerce dont l’emploi lui est imposé par le Marché. Il appartient au Maître de
l’Ouvrage d’obtenir dans ce cas, à ses frais, les cessions, licences ou autorisations
nécessaires. Une copie des documents y afférents sera donnée à l’Entrepreneur.
Ces documents ne pourront pas être utilisés ou communiqués à des tiers par
l’Entrepreneur sans l’accord préalable et écrit du Maître de l’Ouvrage.
8.2 Sous réserve des dispositions figurant au précédent alinéa, l’Entrepreneur garantit
le Maître de l’Ouvrage et le Maître d’Œuvre contre toute revendication des tiers
concernant les brevets, licences, dessins et modèles, marques de fabrique ou de
commerce et tous autres droits protégés relatifs aux équipements fournis par
l’Entrepreneur ou ses sous-traitants, matériaux ou matériels utilisés pour ou en
relation avec les travaux ou incorporés à ceux-ci ainsi que de tous dommages,
intérêts, coûts, charges et frais de toute nature y afférents. Il appartient à
l’Entrepreneur d’obtenir dans ce cas, à ses frais, toutes cessions, licences ou
autorisations nécessaires permettant notamment au Maître de l’Ouvrage de
procéder ou de faire procéder ultérieurement et par qui bon lui semble à toutes les
réparations, modifications ou démolitions nécessaires. Une copie des documents
y afférents sera donnée au Maître de l’Ouvrage. Ces documents ne pourront pas
être utilisés ou communiqués à des tiers par le Maître de l’Ouvrage ou le Maître
d’Œuvre sans l’accord écrit préalable de l’Entrepreneur (ou du sous-traitant en
cause, avec copie à l’Entrepreneur).
8.3. Lorsqu’il s’agit de logiciels, il appartient à l’Entrepreneur d’obtenir les licences
ou autorisations nécessaires à leur utilisation sur tout ordinateur présent sur le Site
ou autres lieux prévus dans le Marché.
Section VIII. Cahier des Clauses administratives générales 311

9. Protection de la 9.1 Obligations générales et standards


main-d’œuvre et
L’Entrepreneur est encouragé, dans la mesure du possible, à recruter dans le pays
conditions de travail
du Maître de l’Ouvrage le personnel et la main-d’œuvre présentant les
qualifications et l’expérience requises. En l’absence de dispositions contraires
figurant au Marché, l’Entrepreneur sera responsable de la rémunération, de
l’hébergement, du ravitaillement et du transport du personnel et de la main
d’œuvre dans le strict respect de la réglementation en vigueur en se conformant,
en particulier, à la réglementation du travail (notamment en ce qui concerne les
horaires de travail et les jours de repos), à la réglementation sociale et à l’ensemble
de la réglementation applicable en matière d’hygiène et de sécurité.
L’Entrepreneur ne doit recruter ni tenter de recruter le personnel et la main
d’œuvre employés par le Maître de l’Ouvrage.
L’Entrepreneur devra se conformer à la législation du travail applicable à son
Personnel, incluant la législation relative à l’embauche, la santé, la sécurité, la
protection sociale, l’immigration et l’émigration, et devra lui accorder tous les
droits qui en résultent. L’Entrepreneur devra exiger de son personnel que ce
dernier se conforme au droit et à la règlementation applicables, y compris en
matière de sécurité du travail.
Le Chef de Projet peut exiger le départ du chantier de toute personne employée
par l’Entrepreneur faisant preuve d’incapacité ou coupable de négligences,
imprudences répétées ou défaut de probité et, plus généralement, de toute personne
employée par lui et dont l’action est contraire à la bonne exécution des travaux.
L’Entrepreneur supporte seul les conséquences dommageables des fraudes ou
malfaçons commises par les personnes qu’il emploie dans l’exécution des travaux.
Lorsque l’Entrepreneur est autorisé à sous-traiter une partie des travaux, ses sous-
traitants sont liés par des obligations identiques.
Travail forcé - L’Entrepreneur n’aura pas recours au travail forcé, c’est-à-dire tout
travail ou service exigé d’un individu sous la menace d’une peine quelconque et
pour lequel ledit individu ne s’est pas offert de plein gré.
Travail des enfants - L’Entrepreneur n'emploiera pas d’enfants d’une manière qui
revient à les exploiter économiquement ou dont il est probable qu'elle soit
dangereuse ou qu'elle interfère avec l'éducation de l'enfant ou qu'elle soit
dommageable pour sa santé ou son développement physique, mental, spirituel,
moral ou social. Si le droit national prévoit l’emploi des mineurs, l’Entrepreneur
respectera les lois qui lui sont applicables. Les enfants de moins de dix-huit ans ne
seront pas employés à des travaux dangereux.
Représentation des travailleurs - Dans les pays où le droit national reconnaît les
droits des travailleurs à constituer et à adhérer à des organisations de travailleurs
de leur choix sans interférence et à négocier collectivement, l’Entrepreneur se
conformera au droit national. Lorsque le droit national impose des restrictions
importantes en matière de représentation des travailleurs, l’Entrepreneur permettra
aux travailleurs de recourir à d’autres moyens d’expression de leurs griefs et
protégera leurs droits en matière de conditions de travail et de modalités d’emploi.
Dans l’un ou l’autre cas et si le droit national est silencieux sur ce point,
l’Entrepreneur ne dissuadera pas les travailleurs de constituer ou d’adhérer aux
organisations de leur choix ni de négocier collectivement et n’effectuera aucune
discrimination et ne procédera à aucunes représailles à l’encontre des travailleurs
qui participent ou prévoient de participer à de telles organisations et qui s’engagent
dans des négociations collectives. L’Entrepreneur collaborera avec les
représentants des travailleurs. Les représentants des travailleurs sont censés
représenter équitablement les travailleurs constituant la main-d’œuvre.
Section VIII. Cahier des Clauses administratives générales 312

Absence de discrimination et égalité des chances - L’Entrepreneur ne prendra pas


de décision de recrutement sur la base de caractéristiques personnelles sans rapport
avec les besoins inhérents au poste à pourvoir. L’Entrepreneur fondera la relation
de travail sur le principe de l’égalité des chances et de traitement et ne pratiquera
aucune discrimination en matière de relation de travail, y compris de recrutement
et d'embauche, de rémunération (salaires et prestations sociales notamment), de
conditions de travail et de modalités d’emploi, d'accès à la formation, de
promotion, de résiliation du contrat de travail ou de départ à la retraite et de
discipline. Dans les pays où le droit national contient des dispositions relatives à
la non-discrimination dans l’emploi, l’Entrepreneur respectera le droit national.
Lorsque le droit national est silencieux sur la non-discrimination à l’égard de
l’emploi, l’Entrepreneur se conformera aux dispositions du présent paragraphe.
Des mesures spéciales de protection ou d’assistance à la réparation de
discriminations passées ou de sélection pour un poste spécifique reposant sur les
besoins inhérents à ce poste ne seront pas réputées constituer des actes de
discrimination.
9.2 Rémunération et conditions de travail du personnel
L’Entrepreneur doit rémunérer son personnel et sa main d’œuvre aux taux et dans
des conditions au moins équivalentes aux taux et conditions en vigueur dans le
secteur d’activité des Travaux. En l’absence de tels taux, l’Entrepreneur aura
recours aux conditions et taux de rémunération locaux utilisés par les
entrepreneurs d’un secteur similaire.
L’Entrepreneur doit informer son personnel de l’obligation le cas échéant qu’ a ce
dernier de payer dans le Pays du Maître de l’Ouvrage l’impôt sur le revenu des
personnes physiques redevable sur les salaires, rémunérations, indemnités etc., et
l’Entrepreneur doit effectuer à ce titre les retenues imposées par la règlementation
en vigueur.
Aucun travail ne doit être exécuté sur le Site pendant les jours de congé reconnus
par la réglementation en vigueur, ou en dehors des heures normales de travail
mentionnées dans le CCAP, à moins :
(a) que le Marché n’en dispose autrement,
(b) que le Maître d’Œuvre ne donne son accord, ou
(c) que le travail soit inévitable, ou nécessaire pour la protection des
installations, auquel cas l’Entrepreneur devant immédiatement en aviser
le Maître d’Œuvre.
Indépendamment des obligations prescrites par les lois et règlements concernant
la main-d’œuvre, l’Entrepreneur est tenu de communiquer au Chef de Projet la
liste nominative à jour du personnel qu’il emploie avec leur qualification.
Le Chef de Projet peut exiger à tout moment de l’Entrepreneur la justification qu’il
est en règle, en ce qui concerne l’application à son personnel employé à
l’exécution des travaux objet du Marché, à l’égard de la législation sociale,
notamment en matière de salaires, d’hygiène et de sécurité.
L’Entrepreneur doit maintenir un état détaillé ventilé par catégorie des travailleurs
qu’il emploie, qui sera disponible pour inspection pendant les heures de travail, et
en fournir mensuellement un récapitulatif au Chef de Projet dans un format
approuvé par ce dernier.
9.3 Obligations en matière de personnel étranger
En ce qui concerne le personnel expatrié, l’Entrepreneur doit veiller au strict
respect de la législation et de la réglementation qui le concerne.
Section VIII. Cahier des Clauses administratives générales 313

Sous réserve des dispositions législatives et réglementaires applicables en matière


d’emploi de main-d’œuvre étrangère, le Maître de l’Ouvrage prendra les
dispositions nécessaires pour faciliter l’obtention en temps utile par l’Entrepreneur
de tous les visas et permis requis et, notamment, les permis de travail et de séjour
destinés au personnel dont les services sont jugés nécessaires par l’Entrepreneur
ainsi que les permis de séjour destinés aux membres des familles de ce personnel.
L’Entrepreneur sera responsable du retour du personnel étranger sur les lieux où
il aura été recruté ou au lieu de son domicile.
En cas de décès d’un membre du personnel de l’Entrepreneur ou d’un membre de la
famille qui l’accompagne, l’Entrepreneur doit prendre en charge les dispositions
nécessaires à son rapatriement ou son inhumation, sauf disposition contraire du
CCAP.
9.4 Hébergement, denrées alimentaires, eau et désordres
A moins que les Spécifications des Travaux n’en disposent autrement,
l’Entrepreneur doit fournir et entretenir les logements et les installations
nécessaires au bien-être de son Personnel. L’Entrepreneur doit également fournir
les installations nécessaires au Personnel du Maître de l’Ouvrage tel que
mentionné dans les Spécifications des Travaux.
L’Entrepreneur ne doit pas autoriser son Personnel à se loger temporairement ou
de façon permanente à l’intérieur des installations des Ouvrages.
L’Entrepreneur doit faire assurer l’approvisionnement en denrées alimentaires de
son Personnel, en quantité suffisante et à un prix raisonnable, tel que mentionné dans
les Spécifications. L’Entrepreneur doit organiser l’approvisionnement de son
Personnel en eau potable et en eau à des fins domestiques, en tenant compte des
conditions locales.
Dans la mesure du possible, l’Entrepreneur prendra les précautions nécessaires
afin d’éviter les agissements illégaux ou les désordres qui pourraient être commis
par son personnel et d’assurer le calme et la protection des biens et personnes sur
le Site et ses environs.
9.5 Hygiène, santé et prévention du SIDA
L'Entrepreneur doit constamment prendre les précautions nécessaires à la
protection de la santé et de la sécurité de son Personnel. En collaboration avec les
autorités sanitaires locales, l'Entrepreneur doit faire en sorte que le personnel
médical, les installations de premiers secours, l'infirmerie et les services
d'ambulance soient toujours disponibles sur le Site et sur les lieux d’hébergement
du Personnel de l'Entrepreneur ou du Maître de l’Ouvrage et que les dispositions
nécessaires aient été prises en matière d'hygiène et de bien-être et pour la
prévention des épidémies.
L’Entrepreneur doit effectuer par l’intermédiaire d’une entité qualifiée un
programme de sensibilisation aux risques de VIH/SIDA et prendre toute autre
mesure prévue au Marché pour réduire le risque de propagation du VIH parmi son
personnel ainsi que les populations riveraines, effectuer un diagnostic rapidement
et fournir l’assistance nécessaires aux personnes atteintes. L’Entrepreneur doit,
pendant la durée du Marché (y compris la période de garantie) : (i) mener au
minimum tous les deux mois des campagnes d’information, d’éducation et de
communication destinées aux travailleurs sur les chantiers et aux populations
riveraines, concernant les risques, les dangers, les conséquences et les
comportements préventifs appropriés concernant les maladies sexuellement
transmissibles (MST) – ou les infections sexuellement transmissibles (IST) en
général et le VIH/SIDA en particulier ; (ii) fournir des préservatifs masculins et
féminins à tout le personnel et la main d’œuvre présents sur le Site et (iii) faire
Section VIII. Cahier des Clauses administratives générales 314

conduire des tests de dépistage, de diagnostic ainsi qu’un accès aux consultations
organisées sous l’égide du programme national dédié à la lutte contre le VIH/SIDA
(à moins qu’il n’en soit convenu autrement) de l’ensemble du personnel et de la
main d’œuvre travaillant sur les chantiers. L’Entrepreneur inclura dans le
programme d’exécution et le plan de sécurité et d’hygiène soumis conformément
à l’article 28 du CCAG un programme relatif à la lutte contre les IST et le
VIH/SIDA. Ce programme indiquera quand, par quels moyens et à quel coût
l’Entrepreneur prévoit de remplir les obligations prévues au présent article et aux
dispositions qui y sont liées. Pour chacun de ses éléments, le programme détaillera
les ressources fournies ou utilisées et les prestations susceptibles d’être sous-
traitées. Le programme inclura également un budget provisionnel et la
documentation y afférente. Le règlement à l’Entrepreneur des frais encourus pour
la préparation et l’exécution de ce programme ne dépassera pas la Somme à valoir
prévue à cet effet.

B. Prix et règlement des comptes

10. Contenu et caractère 10.1 Contenu des prix


des prix
10.1.1 Les prix sont réputés comprendre toutes les dépenses résultant de
l’exécution des travaux, y compris les frais généraux et, comme spécifié
au paragraphe 5 du présent Article sauf dispositions contraires du CCAP,
tous les impôts, droits et taxes de toute nature dus par l’Entrepreneur et/ou
ses employés et sous-traitants en raison de l’exécution des travaux, à
l’exception des impôts et taxes normalement exigibles en vertu des
paiements du Maître de l’Ouvrage à l’Entrepreneur et dont le présent
Marché est spécifiquement exempté par une disposition du CCAP.
10.1.2 Conformément aux dispositions du CCAP, les prix sont exprimés soit
intégralement en monnaie nationale, soit en plusieurs monnaies.
10.1.3 Lorsque les prix sont intégralement exprimés en monnaie nationale et que
l’Entrepreneur a justifié dans son offre encourir des dépenses dans sa
propre monnaie ou en d’autres monnaies, le CCAP indiquera le
pourcentage transférable du Montant du Marché qui ouvre directement
droit à paiement en monnaies étrangères, incluant, le cas échéant, la
répartition de ce pourcentage en plusieurs monnaies étrangères. Sauf
dispositions contraires du CCAP, ce pourcentage (et, le cas échéant, cette
répartition) sera appliqué à tout paiement fait par le Maître de l’Ouvrage
à l’Entrepreneur au titre du Marché.
10.1.4 Lorsque les prix sont exprimés en plusieurs monnaies, chaque prix
comprend alors une part réglée en monnaie nationale et une part réglée
dans la ou les monnaie(s) indiquée(s) dans le CCAP.
10.1.5 A l’exception des seules sujétions qui sont spécifiquement mentionnées
dans le Marché comme n’étant pas couvertes par les prix, ceux-ci sont
réputés assurer à l’Entrepreneur une marge pour risques et bénéfices et
tenir compte de toutes les sujétions d’exécution des travaux qui sont
normalement prévisibles par un entrepreneur compétent dans les
circonstances où s’exécutent ces travaux et notamment des sujétions
résultantses:
(a) de phénomènes naturels ;
(b) de l’utilisation du domaine public et du fonctionnement des services
publics ;
Section VIII. Cahier des Clauses administratives générales 315

(c) de la présence de canalisations, conduites et câbles de toute nature,


ainsi que des travaux nécessaires au déplacement ou à la
transformation de ces installations ;
(d) de la réalisation simultanée d’autres ouvrages, due à la présence
d’autres entrepreneurs ;
(e) de l’application de la réglementation fiscale et douanière ;
(f) de l’évolution des parités entre les différentes monnaies.
Sauf stipulation différente du CCAP, les prix sont réputés avoir été établis
en considérant qu’aucune prestation n’est à fournir par le Maître de
l’Ouvrage.
10.1.6 En cas de sous-traitance, les prix du Marché sont notamment réputés
couvrir les frais de coordination et de contrôle, par l’Entrepreneur, de ses
sous-traitants ainsi que les conséquences de leurs défaillances éventuelles.
10.2 Distinction des prix unitaires et des prix forfaitaires
10.2.1 Les prix sont soit des prix unitaires, soit des prix forfaitaires qui se
définissent respectivement comme suit :
(a) est prix unitaire, tout prix qui n’est pas forfaitaire au sens défini ci-
dessous, notamment, tout prix qui s’applique à une nature d’ouvrage
ou à un élément d’ouvrage dont les quantités ne sont indiquées dans
le Marché qu’à titre prévisionnel.
(b) est prix forfaitaire, tout prix qui rémunère l’Entrepreneur pour un
ouvrage, une partie d’ouvrage ou un ensemble déterminé de
prestations défini par le Marché et qui, ou bien est mentionné
explicitement dans le Marché comme étant forfaitaire, ou bien ne
s’applique dans le Marché qu’à un ensemble de prestations qui n’est
pas de nature à être répété.
10.3 Décomposition et sous détails des prix
10.3.1 Les prix sont détaillés au moyen de décomposition de prix forfaitaires et
de sous détails de prix unitaires.
10.3.2 La décomposition d’un prix forfaitaire est présentée sous la forme d’un
détail estimatif comprenant, pour chaque nature d’ouvrage ou chaque
élément d’ouvrage, la quantité à exécuter et le prix correspondant et
indiquant quels sont, pour ces prix en question, les pourcentages
mentionnés aux alinéas (a) et (b) du paragraphe 3.3 du présent Article.
Cette décomposition indique séparément, le cas échéant, la ou les
monnaies dans lesquelles tout ou partie des dépenses sont amenées à être
engagées.
10.3.3 Le sous détail d’un prix unitaire donne le contenu du prix par référence
aux catégories suivantes :
(a) les déboursés ou frais directs, décomposés en dépenses de salaires
et indemnités du personnel, charges salariales, dépenses de
matériaux et de matières consommables, dépenses de matériel ;
(b) les frais généraux, d’une part, les impôts et taxes autres que la taxe
sur le chiffre d’affaires exigible sur les paiements du Maître de
l’Ouvrage à l’Entrepreneur, d’autre part, exprimés par des
pourcentages des déboursés définis à l’alinéa a) ;
Section VIII. Cahier des Clauses administratives générales 316

(c) la marge pour risques et bénéfices, exprimés par un pourcentage de


l’ensemble des deux postes précédents ;
(d) la taxe sur le chiffre d’affaires exigible sur les paiements du Maître
de l’Ouvrage à l’Entrepreneur.
Ce sous détail indique séparément, le cas échéant, la ou les monnaies dans
lesquelles tout ou partie des dépenses sont amenées à être engagées.
10.3.4 Si la décomposition d’un prix forfaitaire ou le sous détail d’un prix
unitaire ne figure pas parmi les pièces contractuelles ; si sa production
n’est pas prévue par le CCAP dans un certain délai, un ordre de service
peut ordonner cette production et, dans ce cas, le délai accordé à
l’Entrepreneur ne peut être inférieur à vingt et un (21) jours.
L’absence de production de la décomposition d’un prix forfaitaire ou du
sous détail d’un prix unitaire, quand cette pièce est à produire dans un
délai déterminé, fait obstacle au paiement du premier acompte qui suit la
date d’exigibilité de ladite pièce.
10.4 Révision des prix
10.4.1 Les prix sont réputés révisables, à moins que le CCAP prévoit qu’ils soient
fermes.
10.4.2 La révision de prix ne peut intervenir que si elle est expressément prévue
au CCAP. Dans ce cas, le montant du Marché est révisable en application
des coefficients « REV » calculés selon les formules et modalités
suivantes.
(a) la formule est du type suivant :
REV = X + (a) T/To + (b) S/So + (c) F/Fo + ...
dans laquelle :
REV est le coefficient de révision qui s’appliquera à chaque
paiement conformément aux modalités d’application et de révision
détaillées respectivement aux alinéas (b) et (c) du présent
paragraphe. Lors de chaque paiement, le montant à payer dans une
monnaie donnée fera l’objet d’une révision par la multiplication du
coefficient REV correspondant.
X constitue la partie fixe non révisable des paiements et (a), (b), (c),
etc. représentent les paramètres de pondération des facteurs sujets à
révision sur la base des valeurs des indices, T, S, F, etc.
Les valeurs respectives des paramètres X, a, b, c, etc. sont fixées
dans l’Annexe à la Soumission, étant précisé que
X + a + b + c + etc. = 1.
T, S, F, etc., et To, So, Fo, etc. représentent la valeur des indices
correspondants aux facteurs inclus dans la formule ; la définition et
l’origine de ces indices sont spécifiées dans l’Annexe à la
Soumission étant précisé que les valeurs de T, S, F, etc. seront celles
en vigueur au cours du mois où interviendra le fait générateur de
paiement, et les valeurs To, So, Fo, etc. sont celles en vigueur au
cours du mois où se situe la date limite fixée pour le dépôt des offres.
(b) il y aura une formule pour chaque monnaie de paiement tel que
défini aux paragraphes 1.3 et 1.4 du présent Article, étant précisé
que les indices T, S, F, etc., et To, So, Fo, etc., doivent correspondre
Section VIII. Cahier des Clauses administratives générales 317

aux indices du pays d’origine des dépenses correspondantes à


chacune des monnaies.
Dans le cas où les indices et les monnaies spécifiées pour le
paiement de la part en monnaie étrangère ont des pays d’origine
différents, un coefficient correcteur sera spécifié au CCAP pour
corriger les distorsions introduites de ce fait.
(c) Modalités de révision
Il est fait mensuellement application des dispositions de révision de
prix et le montant de cette révision est réglé dans les mêmes
conditions que le montant de l’acompte correspondant prévu à
l’Article 11 du CCAG.
Dans le cas où les indices officiels devant servir à la révision de prix
ne seraient connus qu’avec retard, des coefficients de révisions
provisoires seront calculées sur la base des dernières valeurs
connues desdits indices ou à défaut sur des valeurs arrêtées d’un
commun accord. Les révisions seront réajustées dès la parution des
valeurs relatives aux mois considérés.
En cas d’un retard dans l’exécution des travaux imputable à
l’Entrepreneur, les prestations réalisées après le délai contractuel
d’exécution seront payées sur la base des prix révisés au jour de
l’expiration du délai contractuel d’exécution (lui-même,
éventuellement prorogé de la durée des retards non imputables à
l’Entrepreneur).
10.5 Impôts, droits, taxes, redevances, cotisations
10.5.1 Le Montant du Marché comprend les impôts, droits, taxes, redevances et
cotisations de toute nature exigibles en dehors du pays du Maître
d’Ouvrage, en relation avec l’exécution du Marché, notamment à raison
de la fabrication, vente et transport des fournitures, matériels et
équipements de l’Entrepreneur et de ses sous-traitants, que ces
fournitures, matériels ou équipements soient destinés à être incorporés
dans les travaux ou non, ainsi qu’à raison des services rendus, quelle que
soit la nature de ces derniers.
10.5.2 Sauf dispositions contraires du CCAP, le Montant du Marché comprend
également tous les impôts, droits, taxes, redevances et cotisations de toute
nature exigibles dans le Pays du Maître de l’Ouvrage. Ces derniers ont été
calculés en tenant compte des modalités d’assiette et de taux en vigueur
trente (30) jours avant la date limite fixée pour dépôt de l’offre.
10.5.3 Les prix comprennent notamment les impôts, droits et taxes exigibles à
l’importation, tant ce qui concerne l’importation définitive que
l’importation temporaire des fournitures, matériels et équipements
nécessaires à la réalisation des travaux. Ils comprennent également tous
les impôts, droits et taxes exigibles sur le bénéfice ou le chiffre d’affaires
de l’Entrepreneur et de ses sous-traitants et, ce, quel que soit le mode de
détermination du bénéfice réalisé (imposition partiellement ou
entièrement forfaitaire ou autre). Ils comprennent également l’ensemble
des impôts, droits, taxes et cotisations exigibles sur le personnel de
l’Entrepreneur et celui de ses fournisseurs, prestataires ou sous-traitants.
10.5.4 L’Entrepreneur, lorsque la réglementation le prévoit, réglera directement
l’ensemble des cotisations, impôts, droits et taxes dont il est redevable aux
organismes compétents et procurera au Chef de Projet, sur simple
demande, justification des paiements correspondants.
Section VIII. Cahier des Clauses administratives générales 318

10.5.5 Lorsque la réglementation prévoit le paiement des impôts, droits, taxes et


cotisations par voie de retenue à la source opérée par l’Entrepreneur, puis
de reversement par ce dernier aux organismes compétents, l’Entrepreneur
opérera ces retenues et les reversera aux organismes en question dans les
délais prévus par la réglementation en vigueur.
10.5.6 Lorsque la réglementation prévoit des retenues à la source à opérer sur
tout ou partie des règlements faits par le Maître de l’Ouvrage à
l’Entrepreneur, le montant de ces retenues sera déduit des sommes dues à
l’Entrepreneur et reversées par le Maître de l’Ouvrage pour le compte de
l’Entrepreneur à tout autre organisme compétent. Dans ce cas le Maître de
l’Ouvrage transmettra à l’Entrepreneur une quittance justifiant du
versement de ces sommes dans les quinze (15) jours de leur règlement.
10.5.7 Dans le cas où le Maître de l’Ouvrage obtiendrait de l’administration des
douanes un régime d’exonération ou un régime suspensif qui n’était pas
prévu à l’origine en matière d’impôts, droits et taxes dus à l’importation
des fournitures, matériels et équipements en admission définitive ou
temporaire après l’entrée en vigueur du Marché, une diminution
correspondante du prix de la part payable en monnaie nationale
interviendra et cette diminution sera constatée dans un avenant. Dans le
cas où, pour obtenir un tel avantage, une caution ou garantie d’une
quelconque nature serait à fournir à l’administration fiscale et douanière,
cette caution ou garantie sera à la charge exclusive du Maître de
l’Ouvrage.
10.5.8 En cas de modifications de la réglementation fiscale, douanière ou sociale,
ou de son interprétation, par rapport à celle applicable trente (30) jours avant
la date limite fixée pour le dépôt des offres ayant pour effet d’augmenter les
coûts de l’Entrepreneur, ce dernier aura droit à une augmentation
correspondante du Montant du Marché. A cet effet, dans les deux (2) mois
qui suivent la modification, l’Entrepreneur notifiera au Maître d’Œuvre les
conséquences de cette modification. Dans le mois qui suit, le Maître
d’Œuvre proposera au Chef de Projet la rédaction d’un avenant au Marché
qui prévoira, dans tous les cas, un paiement de ladite augmentation en
monnaie nationale. En cas de désaccord entre l’Entrepreneur et le Chef de
Projet sur les termes de l’avenant persistant un (1) mois après la notification
de l’avenant par le Maître d’Œuvre au Chef de Projet, la procédure de
règlement des litiges figurant à l’Article 50 du CCAG sera applicable. Il en
sera de même pour toute modification de la réglementation fiscale,
douanière ou sociale, ou de son interprétation, ayant pour effet de diminuer
les coûts de l’Entrepreneur,
10.6 Monnaies et taux de change
10.6.1 Taux de change et proportion des monnaies
Lorsque le Marché est exprimé dans une seule monnaie, alors que les
paiements doivent être effectués en plusieurs monnaies, comme stipulé à
l’article 10.1.3 du CCAG, et lorsque le Marché précise les proportions des
monnaies étrangères, ces proportions figureront au CCAP. Dans ce cas, le
ou les taux de change applicables pour calculer le paiement desdits
montants et proportions sont ceux figurant dans l’offre.

11. Rémunération de 11.1 Règlement des comptes


l’Entrepreneur
Le règlement des comptes du Marché se fait par le paiement des avances, des
acomptes mensuels et du solde, établis et payés dans les conditions prévues à
l’Article 13 du CCAG.
Section VIII. Cahier des Clauses administratives générales 319

11.2 Travaux à l’entreprise


11.2.1 Les travaux à l’entreprise correspondent à l’ensemble des travaux
exécutés par l’Entrepreneur au titre du Marché, sous sa responsabilité, à
l’exception des travaux en régie définis au paragraphe 11.3 ci-dessous. Ils
sont rémunérés dans les conditions prévues au Marché, soit sur la base de
prix forfaitaires ou de prix unitaires, soit selon une formule mixte incluant
prix forfaitaires et prix unitaires.
11.2.2 Dans le cas d’application d’un prix unitaire, la détermination de la somme
due s’obtient en multipliant ce prix par la quantité de natures d’ouvrage
exécutée ou par le nombre d’éléments d’ouvrage mis en œuvre.
11.2.3 Dans le cas d’application d’un prix forfaitaire, le prix est dû dès lors que
l’ouvrage, la partie d’ouvrage ou l’ensemble de prestations auquel il se
rapporte a été exécuté ; les différences éventuellement constatées, pour
chaque nature d’ouvrage ou chaque élément d’ouvrage, entre les quantités
réellement exécutées et les quantités indiquées dans la décomposition de
ce prix, établie conformément au paragraphe 10.3.2 du CCAG, même si
celle-ci a valeur contractuelle, ne peuvent conduire à une modification
dudit prix ; il en est de même pour les erreurs que pourrait comporter cette
décomposition.
11.3 Travaux en régie
11.3.1 L’Entrepreneur doit, lorsqu’il en est requis par le Maître de l’Ouvrage,
mettre à la disposition de celui-ci le personnel, les fournitures et le
matériel qui lui sont demandés pour l’exécution de travaux accessoires à
ceux que prévoit le Marché. Pour ces travaux, dits « travaux en régie »,
l’Entrepreneur a droit au remboursement conformément au tableau des
Travaux en Régie du Bordereau du détail quantitatif et estimatif. En cas
d’absence dudit tableau au niveau de l’Offre, cette clause ne sera pas
applicable.
11.3.2 A moins que le CCAP n’en convienne autrement, le montant total des
Travaux en Régie n’excèdera pas trois pour cent du Montant du Marché.
L’obligation pour l’Entrepreneur d’exécuter des travaux en régie cesse dès
lors que ce seuil est atteint.
11.4 Acomptes sur approvisionnements
Chaque acompte visé à l’Article 13.2 du CCAG comprend, s’il y a lieu, une part
correspondant aux approvisionnements constitués en vue des travaux, à condition
que le CCAP n’exclue pas la possibilité d’acomptes sur approvisionnements.
Le montant correspondant s’obtient en appliquant aux quantités à prendre en
compte les prix du Bordereau ou des sous-détails de prix insérés dans le Marché
relatifs aux matériaux, produits ou composants à incorporer aux ouvrages objet du
Marché ou bien, si besoin, les coûts justifiés d’acquisition ou de production de ces
approvisionnements par l’Entrepreneur.
Les matériaux, produits ou composants de construction ayant fait l’objet d’un
acompte pour approvisionnement restent la propriété de l’Entrepreneur. Ils ne
peuvent toutefois être enlevés du chantier sans l’autorisation écrite du Maître de
l’Ouvrage.
11.5 Avance forfaitaire
L’Entrepreneur bénéficiera d’une avance forfaitaire aussitôt qu’il aura constitué la
garantie visée au paragraphe 6.1.2 du CCAG. Le montant de cette avance et ses
conditions d’imputation sur les acomptes sont fixés au CCAP.
Section VIII. Cahier des Clauses administratives générales 320

11.6 Révision des prix


Lorsque, dans les conditions précisées à l’Article 10.4 du CCAG, il est prévu une
révision des prix, le coefficient de révision s’applique :
(a) aux travaux à l’entreprise exécutés pendant le mois ;
(b) aux indemnités, pénalités, retenues, primes afférentes au mois considéré ;
(c) à la variation, en plus ou en moins, à la fin du mois, par rapport au mois
précédent, des sommes décomptées pour approvisionnements et avances à
la fin de ce mois.
Ce coefficient est arrondi au millième supérieur.
11.7 Intérêts moratoires
En cas de retard dans les paiements exigibles conformément aux dispositions des
Articles 13.2 et 13.4 du CCAG, l’Entrepreneur a droit à des intérêts moratoires au
taux prévu au CCAP, jusqu’à la date de leur encaissement, sauf si l’Entrepreneur
a manqué à produire la garantie de restitution d’avance prévue à l’Article 6.1.2 ou
les documents visés à l’Article 10.3.4.
11.8 Rémunération des Entrepreneurs groupés
Dans le cas d’un Marché passé avec des Entrepreneurs groupés, les travaux
exécutés font l’objet d’un paiement à un compte unique dont les caractéristiques
sont transmises au Maître de l’Ouvrage par le mandataire commun.

12. Constatations et 12.1 Au sens du présent Article, la constatation est une opération matérielle, le constat
constats est le document qui en résulte.
contradictoires
12.2 Des constatations contradictoires concernant les prestations exécutées ou les
circonstances de leur exécution sont faites sur la demande, soit de l’Entrepreneur,
soit du Maître d’Œuvre.
Les constatations concernant les prestations exécutées, quand il s’agit de travaux
réglés sur prix unitaire, portent sur les éléments nécessaires au calcul des quantités
à prendre en compte, tels que résultats de mesurages, jaugeages, pesages,
comptages, et sur les éléments caractéristiques nécessaires à la détermination du
prix unitaire à appliquer.
12.3 Les constatations contradictoires faites pour la sauvegarde des droits éventuels de
l’une ou l’autre des parties ne préjugent pas l’existence de ces droits.
12.4 Le Maître d’Œuvre fixe la date des constatations ; lorsque la demande est
présentée par l’Entrepreneur, cette date ne peut être postérieure de plus de huit (8)
jours à celle de la demande. Les constatations donnent lieu à la rédaction d’un
constat dressé sur-le-champ par le Maître d’Œuvre contradictoirement avec
l’Entrepreneur.
Si l’Entrepreneur refuse de signer ce constat ou ne le signe qu’avec réserves, il doit,
dans les quinze (15) jours qui suivent, préciser par écrit ses observations ou réserves
au Maître d’Œuvre.
Si l’Entrepreneur, dûment convoqué en temps utile, n’est pas présent ou représenté
aux constatations, il est réputé accepter sans réserve le constat qui en résulte.
12.5 L’Entrepreneur est tenu de demander en temps utile qu’il soit procédé à des
constatations contradictoires pour les prestations qui ne pourraient faire l’objet de
constatations ultérieures, notamment lorsque les ouvrages doivent se trouver, par la
suite, cachés ou inaccessibles. A défaut et sauf preuve contraire fournie par lui et à
ses frais, il n’est pas fondé à contester la décision du Maître d’Œuvre relative à ces
prestations.
Section VIII. Cahier des Clauses administratives générales 321

13. Modalités de 13.1 Décomptes mensuels


règlement des
13.1.1 Avant la fin de chaque mois ou dans les conditions prévues au CCAP en
comptes
ce qui concerne la ou les avances, l’Entrepreneur remet au Maître d’Œuvre
un projet de décompte établissant le montant cumulé arrêté à la fin du mois
précédent des sommes auxquelles il peut prétendre, tant en monnaie
nationale qu’en monnaie(s) étrangère(s), du fait de l’exécution du Marché
depuis le début de celle-ci .
Ce montant est établi à partir des prix de base, c’est-à-dire des prix
figurant dans le Marché, y compris les rabais ou majorations qui peuvent
y être indiqués, mais sans révision des prix et hors taxe sur le chiffre
d’affaires due sur les règlements effectués par le Maître de l’Ouvrage à
l’Entrepreneur.
Si des ouvrages ou travaux non prévus ont été exécutés, les prix
provisoires mentionnés à l’Article 14.3 sont appliqués tant que les prix
définitifs ne sont pas arrêtés.
Si des réfactions ont été fixées en conformité avec les dispositions de
l’Article 25.2 du CCAG ou convenues entre les parties pour d’autres, elles
sont appliquées.
Le projet de décompte mensuel établi par l’Entrepreneur est accepté ou
rectifié par le Maître de l’Ouvrage ; il devient alors le décompte mensuel.
13.1.2 Le décompte mensuel, identifiant séparément les montants payables en
monnaie nationale et en monnaie(s) étrangère(s), comprend, en tant que
de besoin, les différentes parties suivantes :
(a) travaux à l’entreprise ;
(b) travaux en régie ;
(c) approvisionnements ;
(d) avances ;
(e) indemnités, pénalités, primes et retenues autres que la retenue de
garantie ;
(f) remboursements des dépenses incombant au Maître de l’Ouvrage
dont l’Entrepreneur a fait l’avance ;
(g) montant à déduire égal à l’excédent des dépenses faites pour les
prestations exécutées d’office à la place de l’Entrepreneur
défaillant sur les sommes qui auraient été réglées à cet
Entrepreneur s’il avait exécuté ces prestations ;
(h) intérêts moratoires.
13.1.3 Le montant des travaux à l’entreprise est établi de la façon suivante :
Le décompte comporte le relevé des travaux exécutés, tels qu’ils résultent
des constats contradictoires ou, à défaut, des évaluations du Maître de
l’Ouvrage. Les prix unitaires ne sont jamais fractionnés pour tenir compte
des travaux en cours d’exécution. Les prix forfaitaires peuvent l’être si
l’ouvrage ou la partie d’ouvrage auquel le prix se rapporte n’est pas
terminé : il est alors compté une fraction du prix égale au pourcentage
d’exécution de l’ouvrage ou de la partie d’ouvrage ; pour déterminer ce
pourcentage, il est fait usage, si le Maître de l’Ouvrage l’exige, de la
décomposition de prix définie à l’Article 10.3 du CCAG.
Section VIII. Cahier des Clauses administratives générales 322

L’avancement des travaux déterminé selon l’un des deux modes de


règlement définis ci-dessus fait l’objet d’un constat contradictoire.
13.1.4 Le montant des approvisionnements est établi en prenant en compte ceux
qui sont constitués et non encore utilisés.
13.1.5 Dans chacune des parties énumérées au paragraphe 1.2 du présent Article,
le décompte distingue, s’il y a lieu, les éléments dont le prix est ferme et
ceux dont le prix est révisable, comme il est dit à l’Article 11.6 du CCAG,
en répartissant éventuellement ces derniers éléments entre les différents
modes de révision prévus par le Marché.
Le décompte précise, le cas échéant, les éléments passibles de la taxe sur
le chiffre d’affaires due sur les paiements du Maître de l’Ouvrage à
l’Entrepreneur, distinguant éventuellement les taux de taxe applicables.
13.1.6 Le Maître de l’Ouvrage peut demander à l’Entrepreneur d’établir le projet
de décompte suivant un modèle ou des modalités recommandés par les
autorités compétentes ou par les organismes de financement.
13.1.7 L’Entrepreneur joint au projet de décompte les pièces suivantes, s’il ne les
a pas déjà fournies :
(a) les calculs des quantités prises en compte, effectués à partir des
éléments contenus dans les constats contradictoires ;
(b) le calcul, avec justifications à l’appui, des coefficients de révision
des prix ; et
(c) le cas échéant, les pièces justifiant les débours, effectués au titre de
l’Article 26.4 du CCAG, dont il demande le remboursement.
13.1.8 Les éléments figurant dans les décomptes mensuels n’ont pas un caractère
définitif et ne lient pas les parties contractantes.
13.2 Acomptes mensuels
13.2.1 Le montant de l’acompte mensuel à régler à l’Entrepreneur est déterminé,
à partir du décompte mensuel, par le Maître de l’Ouvrage qui dresse à cet
effet un état faisant ressortir :
(a) le montant de l’acompte établi à partir des prix de base distinguant
les montants à payer en monnaie nationale et en monnaie(s)
étrangère(s) : ce montant est la différence entre le montant du
décompte mensuel dont il s’agit et celui du décompte mensuel
précédent ; il distingue, comme les décomptes mensuels, les
différents éléments passibles des diverses modalités de révision des
prix et, le cas échéant, des divers taux de la taxe sur le chiffre
d’affaires applicable aux règlements effectués par le Maître de
l’Ouvrage à l’Entrepreneur ;
(b) l’effet de la révision des prix, conformément aux dispositions des
Articles 10.4 et 11.6 du CCAG ;
(c) lorsque applicable, le montant de la taxe sur le chiffre d’affaires
applicable aux règlements effectués par le Maître de l’Ouvrage à
l’Entrepreneur ; et
(d) le montant total de l’acompte à régler, ce montant étant la somme
des montants spécifiés aux alinéas (a), (b) et (c) ci-dessus, diminuée
de la retenue de garantie prévue au Marché.
Section VIII. Cahier des Clauses administratives générales 323

13.2.2 Le Maître d’Œuvre notifie à l’Entrepreneur, par ordre de service, l’état


d’acompte accompagné du décompte ayant servi de base à ce dernier si le
projet établi par l’Entrepreneur a été modifié.
13.2.3 Le paiement de l’acompte doit être fait aux comptes bancaires désignés au
CCAP, et intervenir quarante-cinq (45) jours au plus tard après la date à
laquelle le projet de décompte est remis par l’Entrepreneur au Maître
d’Œuvre. Lorsque, le paiement n’est pas effectué dans ce délai, le Maître
d’Œuvre informe par écrit l’Entrepreneur des raisons de ce retard.
13.2.4 Les montants figurant dans les états d’acomptes mensuels n’ont pas un
caractère définitif et ne lient pas les parties contractantes, sauf en ce qui
concerne l’effet de la révision des prix mentionné à l’alinéa 2.1 (b) du
présent Article lorsque l’Entrepreneur n’a pas fait de réserves à ce sujet à
la réception de l’ordre de service mentionné à l’alinéa 2.2 du présent
Article.
13.3 Décompte final
13.3.1 Après l’achèvement des travaux, l’Entrepreneur, concurremment avec le
projet de décompte afférent au dernier mois de leur exécution ou à la place
de ce projet, dresse le projet de décompte final établissant le montant total
des sommes auxquelles il peut prétendre du fait de l’exécution du Marché
dans son ensemble, les évaluations étant faites en tenant compte des
prestations réellement exécutées. Ce projet de décompte est établi à partir
des prix de base comme les projets de décompte mensuels et comporte les
mêmes parties que ceux-ci, à l’exception des approvisionnements et des
avances ; il est accompagné des éléments et pièces mentionnés au
paragraphe 1.7 du présent Article s’ils n’ont pas été précédemment fournis.
13.3.2 Le projet de décompte final est remis au Maître d’Œuvre dans le délai de
quarante-cinq (45) jours à compter de la date de notification de la décision
de réception provisoire des travaux telle qu’elle est prévue à l’Article 41.3
du CCAG. Toutefois, s’il est fait application des dispositions de l’Article
41.5 du CCAG, la date du procès-verbal constatant l’exécution des
prestations complémentaires est substituée à la date de notification de la
décision de réception des travaux comme point de départ des délais ci-
dessus.
En cas de retard dans la présentation du projet de décompte final, après
mise en demeure restée sans effet, le décompte peut être établi d’office
par le Maître d’Œuvre aux frais de l’Entrepreneur. Ce décompte est notifié
à l’Entrepreneur avec le décompte général prévu à l’Article 13.4 ci-
dessous.
13.3.3 L’Entrepreneur est lié par les indications figurant au projet de décompte
final, sauf sur les points sur lesquels il aurait émis antérieurement des
réserves, ainsi que sur le montant définitif des intérêts moratoires.
13.3.4 Le projet de décompte final par l’Entrepreneur est accepté ou rectifié par
le Maître d’Œuvre ; il devient alors le décompte final.
13.4 Décompte général et définitif, solde
13.4.1 Le Maître d’Œuvre établit le décompte général qui comprend :
(a) Le décompte final défini au paragraphe 3.4 du présent Article ;
(b) L’état du solde établi, à partir du décompte final et du dernier
décompte mensuel, dans les mêmes conditions que celles qui sont
définies au paragraphe 2.1 du présent Article pour les acomptes
mensuels ;
Section VIII. Cahier des Clauses administratives générales 324

(c) La récapitulation des acomptes mensuels et du solde ; et


(d) Le montant du décompte général est égal au résultat de cette
dernière récapitulation.
13.4.2 Le décompte général, signé par le Chef de Projet, doit être notifié à
l’Entrepreneur par ordre de service avant la plus tardive des deux dates ci-
après :
(a) quarante-cinq (45) jours après la date de remise du projet de
décompte final ;
(b) trente (30) jours après la publication des derniers index de référence
permettant la révision du solde.
13.4.3 Le paiement du solde doit intervenir dans un délai de soixante (60) jours
à compter de la notification du décompte général.
13.4.4 L’Entrepreneur doit, dans un délai de quarante-cinq (45) jours compté à
partir de la notification du décompte général, le renvoyer au Maître
d’Œuvre, revêtu de sa signature, avec ou sans réserves, ou faire connaître
les raisons pour lesquelles il refuse de le signer. Aucune réserve ultérieure
ne sera acceptée après que l’Entrepreneur aura renvoyé le décompte.
Si la signature du décompte général est donnée sans réserve, cette
acceptation lie définitivement les parties, sauf en ce qui concerne le
montant des intérêts moratoires ; ce décompte devient ainsi le décompte
général et définitif du Marché.
Si la signature du décompte général est refusée ou donnée avec réserves,
les motifs de ce refus ou de ces réserves doivent être exposés par
l’Entrepreneur dans un mémoire de réclamation qui précise le montant des
sommes dont il revendique le paiement et qui fournit les justifications
nécessaires en reprenant, sous peine de forclusion, les réclamations déjà
formulées antérieurement qui n’ont pas fait l’objet d’un règlement
définitif ; ce mémoire doit être remis au Maître d’Œuvre dans le délai
indiqué au premier alinéa du présent paragraphe. Le règlement du
différend intervient alors suivant les modalités indiquées à l’Article 50 du
CCAG.
Si les réserves sont partielles, l’Entrepreneur est lié par son acceptation
implicite des éléments du décompte sur lesquels ces réserves ne portent
pas.
13.4.5 Dans le cas où l’Entrepreneur n’a pas renvoyé au Maître d’Œuvre le
décompte général signé dans le délai de quarante-cinq (45) jours fixé au
paragraphe 4.4 du présent Article, ou encore, dans le cas où, l’ayant
renvoyé dans ce délai, il n’a pas motivé son refus ou n’a pas exposé en
détail les motifs de ses réserves en précisant le montant de ses
réclamations, ce décompte général est réputé être accepté par lui ; il
devient le décompte général et définitif du Marché.

14. Règlement du prix 14.1 Le présent Article concerne les ouvrages ou travaux dont la réalisation est
des ouvrages ou demandée par le Maître de l’Ouvrage à l’Entrepreneur et pour lesquels le Marché
travaux non prévus ne prévoit pas de prix. Ces travaux pourront être demandés par un ordre de service
conforme à l’Article 5.7 du CCAG, et l’Entrepreneur sera tenu de les réaliser dans
la mesure où le Montant du Marché, à la date de sa conclusion, est modifié de
moins de dix (10) pour cent, sous réserve de dispositions différentes prévues dans
le CCAP.
Section VIII. Cahier des Clauses administratives générales 325

14.2 Les prix nouveaux concernant les ouvrages ou travaux définis au paragraphe 1 ci-
dessus peuvent être soit des prix unitaires, soit des prix forfaitaires.
Sauf indication contraire, ils sont établis sur les mêmes bases que les prix du
Marché, notamment en ce qui concerne le calcul de la part à régler en monnaie
nationale et en monnaie(s) étrangère(s), et sur la base des conditions économiques
en vigueur le mois d’établissement de ces prix.
S’il existe des décompositions de prix forfaitaires ou des sous détails de prix
unitaires, leurs éléments, notamment les prix contenus dans les décompositions,
sont utilisés pour l’établissement des prix nouveaux.
14.3 L’ordre de service mentionné au paragraphe 1 du présent Article, ou un autre ordre
de service intervenant au plus tard quinze (15) jours après, notifie à l’Entrepreneur
des prix provisoires pour le règlement des ouvrages ou travaux non prévus.
Ces prix provisoires sont arrêtés par le Maître d’Œuvre après consultation de
l’Entrepreneur. Ils sont obligatoirement assortis d’un sous détail, s’il s’agit de prix
unitaires, ou d’une décomposition, s’il s’agit de prix forfaitaires, cette
décomposition ne comprenant aucun prix d’unité nouveau dans le cas d’un prix
forfaitaire pour lequel les changements prescrits ne portent que sur les quantités
de natures d’ouvrage ou d’éléments d’ouvrage.
Les prix provisoires sont des prix d’attente qui n’impliquent ni l’acceptation du
Maître d’Œuvre ni celle de l’Entrepreneur ; ils sont appliqués pour l’établissement
des décomptes jusqu’à la fixation des prix définitifs.
14.4 L’Entrepreneur est réputé avoir accepté les prix provisoires si, dans le délai de
trente (30) jours suivant l’ordre de service qui lui a notifié ces prix, il n’a pas
présenté d’observation au Maître d’Œuvre en indiquant, avec toutes justifications
utiles, les prix qu’il propose.
14.5. Lorsque le Chef de Projet et l’Entrepreneur sont d’accord pour arrêter les prix
définitifs, ceux-ci font l’objet d’un avenant.
14.6. En cas de désaccord persistant plus de soixante (60) jours après l’ordre de service
entre le Maître de l’Ouvrage et l’Entrepreneur pour la fixation des prix définitifs, le
différend sera tranché en application des dispositions de l’Article 50 du CCAG.

15. Augmentation dans 15.1 Pour l’application du présent Article et de l’Article 16 du CCAG, la « masse » des
la masse des travaux travaux s’entend du montant des travaux à l’entreprise, évalués à partir des prix de
base définis au paragraphe 13.1.1 du CCAG, en tenant compte éventuellement des
prix nouveaux, définitifs ou provisoires, fixés en application de l’Article 14 du
CCAG.
La « masse initiale » des travaux est la masse des travaux résultant des prévisions
du Marché, c’est-à-dire du Marché initial éventuellement modifié ou complété par
les avenants intervenus.
15.2 Sous réserve de l’application des dispositions du paragraphe 4 du présent Article,
l’Entrepreneur est tenu de mener à son terme la réalisation des ouvrages faisant
l’objet du Marché, quelle que soit l’importance de l’augmentation de la masse des
travaux qui peut résulter de sujétions techniques ou d’insuffisance des quantités
prévues dans le Marché.
15.3 Si l’augmentation de la masse des travaux est supérieure à vingt-cinq (25) pour
cent de la masse initiale, l’Entrepreneur a droit à être indemnisé en fin de compte
du préjudice qu’il a éventuellement subi du fait de cette augmentation au-delà de
l’augmentation limite de vingt-cinq (25) pour cent.
15.4 Lorsque la masse des travaux exécutés atteint la masse initiale, l’Entrepreneur doit
arrêter les travaux s’il n’a pas reçu un ordre de service lui notifiant la décision de
Section VIII. Cahier des Clauses administratives générales 326

les poursuivre prise par le Chef de Projet. Cette décision de poursuivre n’est
valable que si elle indique le montant limite jusqu’où les travaux pourront être
poursuivis, le dépassement éventuel de ce montant limite devant donner lieu à la
même procédure et entraîner les mêmes conséquences que celles qui sont définies
ci-après pour le dépassement de la masse initiale.
L’Entrepreneur est tenu d’aviser le Maître d’Œuvre, trente (30) jours au moins à
l’avance de la date probable à laquelle la masse des travaux atteindra la masse
initiale. L’ordre de poursuivre les travaux au-delà de la masse initiale, s’il est
donné, doit être notifié dix (10) jours au moins avant cette date.
A défaut d’ordre de poursuivre, les travaux qui sont exécutés au-delà de la masse
initiale ne sont pas payés et les mesures conservatoires à prendre, décidées par le
Maître d’Œuvre, sont à la charge du Maître de l’Ouvrage sauf si l’Entrepreneur
n’a pas adressé l’avis prévu ci-dessus.
15.5. Dans les quinze (15) jours qui suivent tout ordre de service ayant pour effet
d’entraîner une modification de la masse des travaux, le Maître d’Œuvre fait part
à l’Entrepreneur de l’estimation prévisionnelle qu’il fait de cette modification.

16. Diminution de la 16.1 Si la diminution de la masse des travaux est supérieure à vingt-cinq (25) pour cent
masse des travaux de la masse initiale, l’Entrepreneur a droit à être indemnisé en fin de compte du
préjudice qu’il a éventuellement subi du fait de cette diminution au-delà de la
diminution limite de vingt-cinq (25) pour cent.

17. Changement dans 17.1 Dans le cas d’éléments de travaux réglés sur prix unitaires, lorsque par suite
l’importance des d’ordres de service ou de circonstances qui ne sont ni de la faute ni du fait de
diverses natures l’Entrepreneur, l’importance de certaines natures d’ouvrages est modifiée de telle
d’ouvrage sorte que les quantités exécutées diffèrent de plus de trente (30) pour cent en plus,
ou de plus de vingt-cinq (25) pour cent en moins des quantités portées au Détail
estimatif et quantitatif du Marché, l’Entrepreneur a droit à être indemnisé en fin
de compte du préjudice que lui ont éventuellement causé ces changements.
L’indemnité à accorder s’il y a lieu sera calculée d’après la différence entre les
quantités réellement exécutées et les quantités prévues augmentées de trente (30)
pour cent ou diminué de vingt-cinq (25) pour cent.
Les stipulations qui précèdent ne sont pas applicables aux natures d’ouvrages pour
lesquelles les montants des travaux figurant, d’une part, au Détail quantitatif et
estimatif du Marché et, d’autre part, au décompte final des travaux sont l’un et
l’autre inférieurs à cinq (5) pour cent du montant du Marché.
Sauf stipulation différente du CCAP, l’Entrepreneur ne peut prétendre à aucune
indemnité à l’occasion de l’exécution de natures d’ouvrages dont les prix unitaires
figurent au Bordereau des prix mais pour lesquels le Détail quantitatif et estimatif
ne comporte pas explicitement des quantités, sauf toutefois si le montant total des
travaux exécutés auxquels s’appliquent de tels prix excède cinq (5) pour cent du
montant du Marché.
17.2 Dans le cas d’éléments de travaux réglés sur prix forfaitaires, lorsque des
changements sont ordonnés par le Maître d’Œuvre dans la consistance des travaux,
le prix nouveau fixé suivant les modalités prévues à l’Article 14 du CCAG tient
compte des charges supplémentaires éventuellement supportées par
l’Entrepreneur du fait de ces changements, à l’exclusion du préjudice indemnisé,
s’il y a lieu, par application de l’Article 15.3 ou de l’Article 16.

18. Pertes et avaries - 18.1 Il n’est alloué à l’Entrepreneur aucune indemnité au titre des pertes, avaries ou
Force majeure dommages causés par sa négligence, son imprévoyance, son défaut de moyens ou
ses fausses manœuvres.
Section VIII. Cahier des Clauses administratives générales 327

18.2. L’Entrepreneur doit prendre à ses frais, risques et périls les dispositions
nécessaires pour que les approvisionnements et le matériel et les installations de
chantier ainsi que les ouvrages en construction ne puissent être enlevés ou
endommagés par les tempêtes, les crues, la houle et les autres phénomènes naturels
qui sont normalement prévisibles dans les circonstances où sont exécutés les
travaux.
18.3 On entend par force majeure, pour l’exécution du présent Marché, tout acte ou
événement imprévisible, irrésistible, hors du contrôle des parties et qui rend
l’exécution du Marché pratiquement impossible, tel que catastrophes naturelles,
incendies, explosions, guerre, insurrection, mobilisation, grèves générales,
tremblements de terre, mais non les actes ou événements qui rendraient seulement
l’exécution d’une obligation plus difficile ou plus onéreuse pour son débiteur.
Le CCAP définit, en tant que besoin, le seuil des intempéries et autres phénomènes
naturels qui sont réputés constituer un événement de force majeure au titre du
présent Marché.
En cas de survenance d’un événement de force majeure, l’Entrepreneur a droit à
une indemnisation du préjudice subi et à une augmentation raisonnable des délais
d’exécution, étant précisé toutefois qu’aucune indemnité ne peut néanmoins être
accordée à l’Entrepreneur pour perte totale ou partielle de son matériel flottant, les
frais d’assurance de ce matériel étant réputés compris dans les prix du Marché.
L’Entrepreneur qui invoque le cas de force majeure devra aussitôt après
l’apparition d’un cas de force majeure, et dans un délai maximum de quatorze (14
jours), adresser au Maître de l’Ouvrage une notification par lettre recommandée
ou par tout autre moyen disponible établissant les éléments constitutifs de la force
majeure et ses conséquences probables sur la réalisation du Marché.
Dans tous les cas, l’Entrepreneur devra prendre toutes dispositions utiles pour
assurer, dans les plus brefs délais, la reprise normale de l’exécution des obligations
affectées par le cas de force majeure.
Si, par la suite de cas de force majeure, l’Entrepreneur ne pouvait exécuter les
prestations telles que prévues au Marché pendant une période de trente (30) jours,
il devra examiner dans les plus brefs délais avec le Maître de l’Ouvrage les
incidences contractuelles desdits événements sur l’exécution du Marché et en
particulier sur le prix, les délais et les obligations respectives de chacune des
parties.
Quand une situation de force majeure aura existé pendant une période de soixante
(60) jours au moins, chaque partie aura le droit de résilier le Marché par une
notification écrite à l’autre partie.

C. Délais

19. Fixation et 19.1 Délais d’exécution


prolongation des
19.1.1 Le délai d’exécution des travaux fixé par le Marché s’applique à
délais
l’achèvement de tous les travaux prévus incombant à l’Entrepreneur, y
compris, sauf dispositions contraires du Marché et dans les limites prévues
à l’Article 41.9 du CCAG, le repliement des installations de chantier et la
remise en état des terrains et des lieux. Ce délai tient compte notamment
de toutes les sujétions résultantes, le cas échéant, des travaux réalisés par
des sous-traitants et/ou par toutes autres entreprises sur le Site.
Sous réserve de disposition contraire figurant au CCAP, ce délai
commence à courir à compter de la date d’entrée en vigueur du Marché
Section VIII. Cahier des Clauses administratives générales 328

qui vaut également ordre de service de commencer les travaux, et il


comprend la période de mobilisation définie à l’Article 28.1 du CCAG.
19.1.2 Les dispositions du paragraphe 1.1 du présent Article s’appliquent aux
délais, distincts du délai d’exécution de l’ensemble des travaux, qui
peuvent être fixés par le Marché pour l’exécution de certaines tranches de
travaux, ou de certains ouvrages, parties d’ouvrages ou ensembles des
prestations.
19.2 Prolongation des délais d’exécution
19.2.1 Lorsqu’un changement de la masse de travaux ou une modification de
l’importance de certaines natures d’ouvrages, une substitution à des
ouvrages initialement prévus d’ouvrages différents, une rencontre de
difficultés imprévues au cours du chantier, un ajournement de travaux
décidé par le Chef de Projet ou encore un retard dans l’exécution
d’opérations préliminaires qui sont à la charge du Maître de l’Ouvrage ou
de travaux préalables qui font l’objet d’un autre Marché, justifie soit une
prolongation du délai d’exécution, soit le report du début des travaux,
l’importance de la prolongation ou du report est débattue par le Maître
d’Œuvre avec l’Entrepreneur, puis elle est soumise à l’approbation du
Chef de Projet, et la décision prise par celui-ci est notifiée à l’Entrepreneur
par ordre de service.
19.2.2 Dans le cas d’intempéries dépassant le seuil fixé au CCAP, entraînant un
arrêt de travail sur les chantiers, les délais d’exécution des travaux sont
prolongés. Cette prolongation est notifiée à l’Entrepreneur par un ordre de
service qui en précise la durée, laquelle est égale au nombre de journées
réellement constaté au cours desquelles le travail a été arrêté du fait des
intempéries, conformément auxdites dispositions, en défalquant, s’il y a
lieu, le nombre de journées d’intempéries prévisibles indiqué au CCAP.
19.2.3 En dehors des cas prévus aux paragraphes 2.1 et 2.2 du présent Article,
l’Entrepreneur ne pourra avoir droit à une prolongation des délais
d’exécution que dans les cas suivants :
(a) mise en œuvre des dispositions de l’Article 18 du CCAG,
(b) non respect par le Maître de l’Ouvrage de ses propres obligations ;
ou
(c) conclusion d’un avenant.
19.2.4 Lorsque la prolongation des délais d’exécution notifiée à l’Entrepreneur
par ordre de service aura dépassé une durée fixée dans le CCAP, ce dernier
aura la faculté, dans les quinze (15) jours qui suivent la notification de
l’ordre de service entraînant un dépassement de cette durée, d’obtenir la
résiliation du Marché.

20. Pénalités, primes et 20.1 En cas de retard dans l’achèvement des travaux, il est appliqué une pénalité
retenues journalière, fixée par le CCAP, égale à un certain nombre de millièmes du montant
de l’ensemble du Marché. Ce montant est celui qui résulte des prévisions du
Marché, c’est-à-dire du Marché initial éventuellement modifié ou complété par les
avenants intervenus ; il est évalué à partir des prix de base définis au paragraphe
13.1.1 du CCAG.
Les pénalités sont encourues du simple fait de la constatation du retard par le
Maître d’Œuvre et le Maître de l’Ouvrage peut, sans préjudice de toute autre
méthode de recouvrement, déduire le montant de ces pénalités de toutes les
sommes dont il est redevable à l’Entrepreneur. Le paiement de ces pénalités par
l’Entrepreneur, qui représentent une évaluation forfaitaire des dommages et
Section VIII. Cahier des Clauses administratives générales 329

intérêts dus au Maître de l’Ouvrage au titre du retard dans l’exécution des travaux,
ne libère en rien l’Entrepreneur de l’ensemble des autres obligations et
responsabilités qu’il a souscrites au titre du Marché.
Dans le cas de résiliation, les pénalités sont appliquées jusqu’au jour inclus de la
notification de la décision de résiliation ou jusqu’au jour d’arrêt de l’exploitation
de l’entreprise de l’Entrepreneur si la résiliation résulte d’un des cas prévus à
l’Article 47 du CCAG.
Les dispositions des deux alinéas qui précèdent sont applicables aux pénalités
éventuellement prévues par le CCAP pour le cas de retard dans la réalisation de
certains ouvrages, parties d’ouvrages ou ensembles de prestations faisant l’objet
de délais particuliers ou de dates limites fixés dans le Marché.
20.2 Si le CCAP prévoit des primes d’avance, leur attribution est faite sans que
l’Entrepreneur soit tenu de les demander, au taux et à concurrence du plafond fixés
au CCAP.
20.3 Les journées de repos hebdomadaire ainsi que les jours fériés ou chômés, ne sont
pas déduits pour le calcul des pénalités et des primes.
20.4 Sauf disposition contraire indiquée au niveau du CCAP, le montant des pénalités
et, le cas échéant, des primes, est plafonné à 10% du Montant du Marché. Lorsque
le plafond des pénalités est atteint, le Maître de l’Ouvrage est en droit de résilier
le Marché sans mise en demeure préalable.

D. Réalisation des ouvrages

21. Provenance des 21.1 L’Entrepreneur a le libre choix de la provenance des matériaux ou composants de
fournitures, construction ainsi que du mode de transport de ces divers éléments, leur assurance
équipements, et les services bancaires qui s’y rapportent, sous réserve de pouvoir justifier que
matériels, matériaux ceux-ci satisfont aux conditions fixées par le Marché. Ils devront impérativement
et produits provenir de pays éligibles au sens de l’édition en vigueur des Directives :
Passation des marchés par les Emprunteurs de la Banque mondiale dans le cadre
des prêts de la BIRD et des crédits et dons de l’AID.

22. Lieux d’extraction 22.1 Lorsque le Marché fixe les lieux d’extraction ou d’emprunt des matériaux et qu’au
ou emprunt des cours des travaux les gisements se révèlent insuffisants en qualité ou en quantité,
matériaux l’Entrepreneur doit en aviser à temps le Maître d’Œuvre ; ce dernier désigne alors,
sur proposition éventuelle de l’Entrepreneur, de nouveaux lieux d’extraction ou
d’emprunt. La substitution peut donner lieu à l’application d’un nouveau prix
établi suivant les modalités prévues à l’Article 14 du CCAG.
22.2 Si le Marché prévoit que des lieux d’extraction ou d’emprunt sont mis à la
disposition de l’Entrepreneur par le Maître de l’Ouvrage, les indemnités
d’occupation et, le cas échéant, les redevances de toute nature sont à la charge du
Maître de l’Ouvrage ; l’Entrepreneur ne peut alors, sans autorisation écrite du
Maître d’Œuvre, utiliser pour des travaux qui ne font pas partie du Marché les
matériaux qu’il a extraits dans ces lieux d’extraction ou d’emprunt.
22.3 Sauf dans le cas prévu au paragraphe 2 du présent Article, l’Entrepreneur est tenu
d’obtenir, en tant que de besoin, les autorisations administratives nécessaires pour
les extractions et emprunts de matériaux. Les indemnités d’occupation ou les
redevances de toute nature éventuellement dues pour ces extractions ou emprunts
sont à la charge de l’Entrepreneur. Toutefois, le Maître de l’Ouvrage et le Maître
d’Œuvre apporteront leur concours à l’Entrepreneur si celui-ci le leur demande
pour lui faciliter l’obtention en temps utile de toutes autorisations administratives
dont il aurait besoin pour les extractions et emprunts de matériaux.
Section VIII. Cahier des Clauses administratives générales 330

22.4 L’Entrepreneur supporte dans tous les cas les charges d’exploitation des lieux
d’extraction ou d’emprunt et, le cas échéant, les frais d’ouverture.
Il supporte également, sans recours contre le Maître de l’Ouvrage, la charge des
dommages entraînés par l’extraction des matériaux, par l’établissement des
chemins de desserte et, d’une façon générale, par les travaux d’aménagement
nécessaires à la mise en exploitation, à l’exploitation des lieux d’extraction ou
d’emprunt, et leur remise en état. Il garantit le Maître de l’Ouvrage au cas où la
réparation de tels dommages serait mise à la charge de celui-ci.

23. Qualité des 23.1 Les matériaux et composants de construction doivent être conformes aux
matériaux et stipulations du Marché, aux prescriptions de normes homologuées au plan
produits Application international et conformes à la réglementation en vigueur. Les normes applicables
des normes sont celles qui sont en vigueur le premier jour du mois du dépôt des offres. Les
dérogations éventuelles aux normes, si elles ne résultent pas expressément de
documents techniques du Marché, sont indiquées ou récapitulées comme telles
dans le premier article du CCAP, au même titre que les dérogations aux présentes
dispositions du CCAG.
23.2 L’Entrepreneur ne peut utiliser des matériaux, produits ou composants de
construction d’une qualité différente de celle qui est fixée par le Marché que si le
Maître d’Œuvre l’y autorise par écrit. Les prix correspondants ne sont modifiés
que si l’autorisation accordée précise que la substitution donne lieu à l’application
de nouveaux prix et si l’augmentation ou réduction résultant de ces nouveaux prix
a été acceptée par les autorités compétentes. Ces prix sont établis suivant les
modalités prévues à l’Article 14 du CCAG, le Maître d’Œuvre devant notifier par
ordre de service les prix provisoires dans les quinze (15) jours qui suivent
l’autorisation donnée.

24. Vérification 24.1 Les matériaux produits et composants de construction sont soumis, pour leur
qualitative des vérification qualitative, à des essais et épreuves, conformément aux stipulations
matériaux et du Marché, aux prescriptions des normes internationales homologuées et
produits - Essais et conformes à la réglementation en vigueur ; les dispositions de l’Article 23 du
épreuves CCAG relatives à la définition des normes applicables et les dérogations
éventuelles à ces normes sont à retenir pour le présent Article.
A défaut d’indication, dans le Marché ou dans les normes, des modes opératoires
à utiliser, ceux-ci font l’objet de propositions de l’Entrepreneur soumises à
l’acceptation du Maître d’Œuvre.
24.2 L’Entrepreneur entrepose les matériaux, produits et composants de construction de
manière à faciliter les vérifications prévues. Il prend toutes mesures utiles pour que
les matériaux, produits et composants puissent être facilement distingués, selon
qu’ils sont en attente de vérification ou acceptés ou refusés ; les matériaux, produits
et composants refusés doivent être enlevés rapidement du chantier, les dispositions
de l’Article 37 du CCAG étant appliquées s’il y a lieu.
24.3 Les vérifications sont faites, suivant les indications du Marché ou, à défaut, suivant
les décisions du Maître d’Œuvre, soit sur le chantier, soit dans les usines, magasins
ou carrières de l’Entrepreneur et des sous-traitants ou fournisseurs. Elles sont
exécutées par le Maître d’Œuvre ou, si le Marché le prévoit, par un laboratoire ou
un organisme de contrôle.
Dans le cas où le Maître d’Œuvre ou son préposé effectue personnellement les
essais, l’Entrepreneur met à sa disposition le matériel nécessaire et il doit
également fournir l’assistance, la main-d’œuvre, l’électricité, les carburants, les
entrepôts et les appareils et instruments qui sont normalement nécessaires pour
examiner, mesurer et tester tous matériaux et matériels. Toutefois, l’Entrepreneur
n’a la charge d’aucune rémunération du Maître d’Œuvre ou de son préposé.
Section VIII. Cahier des Clauses administratives générales 331

Les vérifications effectuées par un laboratoire ou organisme de contrôle sont faites


à la diligence et à la charge de l’Entrepreneur. Ce dernier adresse au Maître
d’Œuvre, les certificats constatant les résultats des vérifications faites. Au vu de
ces certificats, le Maître d’Œuvre décide si les matériaux, produits ou composants
de construction peuvent ou non être utilisés.
Dans tous les cas, l’Entrepreneur, le fournisseur ou le sous-traitant autorisera
l’accès à ses locaux au Maître d’Œuvre ou à l’organisme de contrôle afin qu’ils
puissent opérer toutes vérifications en conformité avec les dispositions du Marché.
24.4 L’Entrepreneur doit convenir avec le Maître d’Œuvre des dates et lieux
d’exécution des contrôles et des essais des matériaux et équipements
conformément aux dispositions du Marché. Le Maître d’Œuvre doit notifier à
l’Entrepreneur au moins vingt-quatre (24) heures à l’avance son intention de
procéder au contrôle ou d’assister aux essais ; si le Maître d’Œuvre n’est pas
présent à la date convenue, l’Entrepreneur peut, sauf instruction contraire du
Maître d’Œuvre, procéder aux essais, qui seront considérés comme ayant été faits
en présence du Maître d’Œuvre.
L’Entrepreneur doit immédiatement faire parvenir au Maître d’Œuvre des copies
dûment certifiées des résultats des essais. Si le Maître d’Œuvre n’a pas assisté aux
essais, les résultats de ces derniers sont présumés avoir été approuvés par lui.
24.5 L’Entrepreneur est tenu de fournir à ses frais tous les échantillons nécessaires pour
les vérifications.
L’Entrepreneur équipe, s’il y a lieu, les matériels de fabrication des dispositifs
permettant d’opérer le prélèvement des matériaux aux différents stades de
l’élaboration des produits fabriqués.
24.6 Si les résultats de vérifications prévues dans le Marché ou par les normes pour la
fourniture d’une catégorie de matériaux, produits ou composants de construction
ne permettent pas l’acceptation de cette fourniture, le Maître d’Œuvre peut
prescrire, en accord avec l’Entrepreneur, des vérifications supplémentaires pour
permettre d’accepter éventuellement tout ou partie de la fourniture, avec ou sans
réfaction sur les prix ; les dépenses correspondant à ces dernières vérifications sont
à la charge de l’Entrepreneur.
24.7 Ne sont pas à la charge de l’Entrepreneur :
(a) les essais et épreuves que le Maître d’Œuvre exécute ou fait exécuter et qui
ne sont pas prévus dans le Marché ou par les normes ; ni
(b) les vérifications éventuellement prescrites par le Maître d’Œuvre sur des
matériaux, produits ou composants de construction devant porter un
estampillage mentionné au Marché ou ayant fait l’objet d’un agrément
administratif, qui n’auraient pour but que de s’assurer du respect des qualités
inhérentes à la marque ou exigées pour l’agrément.
24.8 L’Entrepreneur ne supporte pas la charge des frais de déplacement et de séjour que
les vérifications entraînent pour le Chef de Projet, le Maître d’Œuvre ou leurs
préposés.

25. Vérification 25.1 La détermination des quantités de matériaux et produits est effectuée
quantitative des contradictoirement.
matériaux et
Pour les matériaux et produits faisant l’objet de documents de transport (tels que
produits
connaissements, etc.), les indications de masse portées sur ceux-ci ou leurs
annexes sont présumées exactes ; toutefois, le Maître d’Œuvre a toujours le droit
de faire procéder, pour chaque livraison, à une vérification contradictoire sur
bascule. Les frais de cette vérification sont :
Section VIII. Cahier des Clauses administratives générales 332

(a) à la charge de l’Entrepreneur si la pesée révèle qu’il existe, au préjudice du


Maître de l’Ouvrage, un écart de masse supérieur à la freinte normale de
transport ;
(b) à la charge du Maître de l’Ouvrage dans le cas contraire.
25.2 S’il est établi que des transports de matériaux, produits ou composants de
construction sont effectués dans des véhicules routiers en surcharge, les dépenses
afférentes à ces transports ne sont pas prises en compte dans le règlement du
Marché.
Lorsque ces dépenses ne font pas l’objet d’un règlement distinct, les prix des
ouvrages qui comprennent la rémunération de ces transports subissent une
réfaction fixée par ordre de service en se référant, s’il y a lieu, aux sous détails des
prix unitaires et aux décompositions des prix forfaitaires.

26. Prise en charge, 26.1 Lorsque le Marché prévoit la fourniture par le Maître de l’Ouvrage de certains
manutention et matériaux, produits ou composants de construction, l’Entrepreneur, avisé en temps
conservation par utile, les prend en charge à leur arrivée sur le Site.
l’Entrepreneur des
26.2 Si la prise en charge a lieu en présence d’un représentant du Maître de l’Ouvrage,
matériaux et
elle fait l’objet d’un procès-verbal contradictoire portant sur les quantités prises en
produits fournis par
charge.
le Maître de
l’Ouvrage dans le 26.3 Si la prise en charge a lieu en l’absence du Maître de l’Ouvrage, les quantités prises
cadre du Marché en charge par l’Entrepreneur sont réputées être celles pour lesquelles il a donné
décharge écrite au transporteur ou au fournisseur qui a effectué la livraison.
Dans ce cas, l’Entrepreneur doit s’assurer, compte tenu des indications des
documents de transport ou de l’avis de livraison porté à sa connaissance, qu’il n’y
a ni omission, ni erreur, ni avarie ou défectuosité normalement décelable. S’il
constate une omission, une erreur, une avarie ou une défectuosité, il doit faire à
l’égard du transporteur ou du fournisseur les réserves d’usage et en informer
aussitôt le Maître d’Œuvre.
26.4 Quel que soit le mode de transport et de livraison des matériaux, produits ou
composants, et même en cas de prise sur stock, l’Entrepreneur est tenu de procéder
aux opérations nécessaires de déchargement, de débarquement, de manutention,
de rechargement et de transport, jusque et y compris la mise en dépôt ou à pied
d’œuvre des matériaux, produits ou composants, éventuellement dans les
conditions et délais stipulés au CCAP.
L’Entrepreneur acquitte tous les frais de location, de surestaries ou de dépassement
de délais, toutes redevances pour dépassement de délais tarifaires de déchargement
et, d’une façon générale, toutes pénalités et tous frais tels qu’ils résultent des
règlements, des tarifs homologués ou des contrats, mais il ne conserve
définitivement la charge de ces frais et pénalités que dans la mesure où le retard
résulte de son fait.
26.5 Si le Marché stipule que la conservation qualitative ou quantitative de certains
matériaux, produits ou composants, nécessite leur mise en magasin, l’Entrepreneur
est tenu de construire ou de se procurer les magasins nécessaires, même en dehors
du Site, dans les conditions et dans les limites territoriales éventuellement stipulées
au CCAP.
Il supporte les frais de magasinage, de manutention, d’arrimage, de conservation
et de transport entre les magasins et le Site.
26.6 Dans tous les cas, l’Entrepreneur a la garde des matériaux, produits et composants
à partir de leur prise en charge. Il assume la responsabilité légale du dépositaire,
Section VIII. Cahier des Clauses administratives générales 333

compte tenu des conditions particulières de conservation imposées éventuellement


par le Marché.
26.7 L’Entrepreneur ne peut être chargé de procéder en tout ou partie à la réception des
matériaux, produits ou composants fournis par le Maître de l’Ouvrage que si le
Marché précise :
(a) le contenu du mandat correspondant ;
(b) la nature, la provenance et les caractéristiques de ces matériaux, produits ou
composants ;
(c) les vérifications à effectuer ; et
(d) les moyens de contrôle à employer, ceux-ci devant être mis à la disposition de
l’Entrepreneur par le Maître d’Œuvre.
26.8 En l’absence de stipulations particulières du Marché, la charge des frais résultant
des prestations prévues au présent Article est réputée incluse dans les prix. A
moins que le CCAP n’en dispose autrement, le Maître d’Ouvrage reste responsable
des vices et défauts des matériaux, produits et composants qu’il fournit, sauf en ce
qui concerne les vices et défauts apparents que l’Entrepreneur omet de dénoncer
par une notification au Maître d’Œuvre à bref délai.

27. Implantation des 27.1 Plan général d’implantation des ouvrages


ouvrages
Le plan général d’implantation des ouvrages est un plan orienté qui précise la
position des ouvrages, en planimétrie et en altimétrie, par rapport à des repères
fixes. Ce plan est notifié à l’Entrepreneur, par ordre de service, dans les quinze
(15) jours de l’entrée en vigueur du Marché ou si l’ordre de service prescrivant de
commencer les travaux est postérieur à celle-ci, au plus tard en même temps que
cet ordre.
27.2 Responsabilité de l’Entrepreneur
L’Entrepreneur est responsable :
(a) de l’implantation exacte des ouvrages par rapport aux repères, lignes et
niveaux de référence originaux fournis par le Maître d’Œuvre ;
(b) de l’exactitude du positionnement, du nivellement, du dimensionnement et
de l’alignement de toutes les parties des ouvrages ; et
(c) de la fourniture de tous les instruments et accessoires et de la main-
d’œuvre nécessaire en rapport avec les tâches énumérées ci-dessus.
27.3 Si, à un moment quelconque lors de l’exécution des travaux, une erreur apparaît
dans le positionnement, dans le nivellement, dans le dimensionnement ou dans
l’alignement d’une partie quelconque des ouvrages, l’Entrepreneur doit, si le
Maître d’Œuvre le demande, rectifier cette erreur à ses propres frais et à la
satisfaction du Maître d’Œuvre, à moins que cette erreur ne repose sur des données
incorrectes fournies par celui-ci, auquel cas le coût de la rectification incombe au
Maître de l’Ouvrage.
27.4 La vérification de tout tracement ou de tout alignement ou nivellement par le
Maître d’Œuvre ne dégage en aucune façon l’Entrepreneur de sa responsabilité
quant à l’exactitude de ces opérations ; l’Entrepreneur doit protéger et conserver
soigneusement tous les repères, jalon à voyant fixe, piquets et autres marques
utilisés lors de l’implantation des ouvrages.
Section VIII. Cahier des Clauses administratives générales 334

28. Préparation des 28.1 Période de mobilisation


travaux
La période de mobilisation est la période qui court à compter de l’entrée en vigueur
du Marché et pendant laquelle, avant l’exécution proprement dite des travaux, le
Maître de l’Ouvrage et l’Entrepreneur ont à prendre certaines dispositions
préparatoires et à établir certains documents nécessaires à la réalisation des
ouvrages, cette période dont la durée est fixée au CCAP, est incluse dans le délai
d’exécution.
28.2 Programme d’exécution
Dans le délai stipulé au CCAP, l’Entrepreneur soumettra au Chef de Projet, pour
approbation, le programme d’exécution des travaux actualisé qui devra être
compatible avec la bonne exécution du Marché tenant compte notamment, le cas
échéant, de la présence de sous-traitants ou d’autres entreprises sur le Site.
L’Entrepreneur est tenu, en outre, sur demande du Maître d’Œuvre, de confirmer
par écrit la description générale des dispositions et méthodes qu’il propose
d’adopter pour la réalisation des travaux.
Si à un moment quelconque, il apparaît au Maître d’Œuvre que l’avancement des
travaux ne correspond pas au programme d’exécution approuvé, l’Entrepreneur
fournira, sur demande du Maître d’Œuvre, un programme révisé présentant les
modifications nécessaires pour assurer l’achèvement des travaux dans le délai
d’exécution.
Le programme d’exécution des travaux précise notamment les matériels et les
méthodes qui seront utilisés et le calendrier d’exécution des travaux. Le projet des
installations de chantier et des ouvrages provisoires est annexé à ce programme.
Le programme correspondant distinguera les matériels et équipements devant être
importés de façon temporaire et exclusivement destinés à la réalisation des
travaux.
Le programme d’exécution des travaux est soumis au visa du Maître d’Œuvre
quinze (15) jours au moins avant l’expiration de la période de mobilisation. Ce
visa ne décharge en rien l’Entrepreneur de sa responsabilité de réaliser les travaux
dans des délais et selon un programme compatible avec la bonne exécution du
Marché. En outre, sauf dispositions contraires du Marché, l’absence de visa ne
saurait faire obstacle à l’exécution des travaux.
28.3 Plan de sécurité et d’hygiène
28.3.1 Si le CCAP le prévoit, les mesures et dispositions énumérées au paragraphe
31.4 du CCAG font l’objet d’un plan de sécurité et d’hygiène. Les
dispositions des deuxième et troisième alinéa du paragraphe 2 du présent
Article sont alors applicables à ce plan.
28.3.2 L’Entrepreneur préparera le Plan de sécurité et d’hygiène le prévu à
l’Article 9.

29. Plans d’exécution - 29.1 Documents fournis par l’Entrepreneur


Notes de calculs -
29.1.1 Sauf dispositions contraires du Marché, l’Entrepreneur établit d’après les
Etudes de détail
pièces contractuelles les documents nécessaires à la réalisation des
ouvrages, tels que les plans d’exécution, notes de calculs, études de détail.
A cet effet, l’Entrepreneur fait sur place tous les relevés nécessaires et
demeure responsable des conséquences de toute erreur de mesure. Il doit,
suivant le cas, établir, vérifier ou compléter les calculs notamment en ce
qui concerne la stabilité et la résistance des travaux et ouvrages. S’il
reconnaît une erreur, omission ou contradiction dans les pièces
Section VIII. Cahier des Clauses administratives générales 335

contractuelles ou autres documents de base fournis par le Maître


d’Œuvre ; il doit le signaler immédiatement par écrit au Maître d’Œuvre.
29.1.2 Les plans d’exécution sont cotés avec le plus grand soin et doivent
nettement distinguer les diverses natures d’ouvrages et les qualités des
matériaux à mettre en œuvre. Ils doivent définir complètement, en
conformité avec les spécifications techniques figurant au Marché, les
formes des ouvrages, la nature des parements, les formes des pièces dans
tous les éléments et assemblages, les armatures et leur disposition.
29.1.3 Les plans, notes de calculs, études de détail et autres documents établis
par les soins ou à la diligence de l’Entrepreneur sont soumis à
l’approbation du Maître d’Œuvre, celui-ci pouvant demander également
la présentation des avant métrés. Toutefois, si le Marché le prévoit, tout
ou partie des documents énumérés ci-dessus ne sont soumis qu’au visa du
Maître d’Œuvre.
29.1.4 L’Entrepreneur ne peut commencer l’exécution d’un ouvrage qu’après
avoir reçu l’approbation ou le visa du Maître d’Œuvre sur les documents
nécessaires à cette exécution. Ces documents sont fournis dans les
conditions figurant au paragraphe 4.4.2 du CCAG, sauf dispositions
contraires des Spécifications techniques.
29.1.5 Si le Marché prévoit que le Maître de l’Ouvrage ou le Maître d’Œuvre
fournissent à l’Entrepreneur des documents nécessaires à la réalisation des
ouvrages, la responsabilité de l’Entrepreneur n’est pas engagée sur la
teneur de ces documents. Toutefois, l’Entrepreneur a l’obligation de
vérifier, avant toute exécution, que ces documents ne contiennent pas
d’erreurs, omissions ou contradictions qui sont normalement décelables
par un homme de l’art ; s’il relève des erreurs, omissions ou
contradictions, il doit les signaler immédiatement au Maître d’Œuvre par
écrit.

30. Modifications 30.1 L’Entrepreneur ne peut, de lui-même, apporter aucun changement aux dispositions
apportées aux techniques prévues par le Marché. Sur injonction du Maître d’Œuvre par ordre de
dispositions service et dans le délai fixé par cet ordre, il est tenu de reconstruire à ses frais les
techniques ouvrages qui ne sont pas conformes aux dispositions contractuelles. Toutefois, le
Maître d’Œuvre peut accepter les changements faits par l’Entrepreneur et les
dispositions suivantes sont alors appliquées pour le règlement des comptes :
(a) si les dimensions ou les caractéristiques des ouvrages sont supérieures à celles
que prévoit le Marché, les métrés restent fondés sur les dimensions et
caractéristiques prescrites par le Marché et l’Entrepreneur n’a droit à aucune
augmentation de prix ; et
(b) si elles sont inférieures, les métrés sont fondés sur les dimensions constatées
des ouvrages, et les prix font l’objet d’une nouvelle détermination suivant
les modalités prévues à l’Article 14 du CCAG.

31. Installation, 31.1 Installation des chantiers de l’entreprise


organisation,
31.1.1 L’Entrepreneur se procure, à ses frais et risques, les terrains dont il peut
sécurité et hygiène
avoir besoin pour l’installation de ses chantiers dans la mesure où ceux
des chantiers
que le Maître de l’Ouvrage a mis à sa disposition et compris dans le Site
ne sont pas suffisants.
31.1.2 Sauf dispositions contraires du Marché, l’Entrepreneur supporte toutes les
charges relatives à l’établissement et à l’entretien des installations de
Section VIII. Cahier des Clauses administratives générales 336

chantier, y compris les chemins de service et les voies de desserte du


chantier qui ne sont pas ouverts à la circulation publique.
31.1.3 Si les chantiers ne sont d’un accès facile que par voie d’eau, notamment
lorsqu’il s’agit de travaux de dragage, d’endiguement ou de pose de blocs,
l’Entrepreneur doit, sauf dispositions contraires du Marché, mettre
gratuitement une embarcation armée à la disposition du Maître d’Œuvre
et de ses agents, chaque fois que celui-ci le lui demande.
31.1.4 L’Entrepreneur doit faire apposer dans les chantiers et ateliers une affiche
indiquant le Maître de l’Ouvrage pour le compte duquel les travaux sont
exécutés, les nom, qualité et adresse du Maître d’Œuvre, ainsi que les
autres renseignements requis par la législation du travail du pays du
Maître de l’Ouvrage.
31.1.5 Tout équipement de l’Entrepreneur et ses sous-traitants, tous ouvrages
provisoires et matériaux fournis par l’Entrepreneur et ses sous-traitants sont
réputés, une fois qu’ils sont sur le Site, être exclusivement destinés à
l’exécution des travaux et l’Entrepreneur ne doit pas les enlever en tout ou en
partie, sauf dans le but de les déplacer d’une partie du Site vers une autre, sans
l’accord du Chef de Projet. Il est entendu que cet accord n’est pas nécessaire
pour les véhicules destinés à transporter le personnel, la main-d’œuvre et
l’équipement, les fournitures, le matériel ou les matériaux de l’Entrepreneur
vers ou en provenance du Site.
31.2 Lieux de dépôt des déblais en excédent
L’Entrepreneur se procure, à ses frais et risques, les terrains dont il peut avoir
besoin comme lieu de dépôt des déblais en excédent, en sus des emplacements que
le Maître d’Œuvre met éventuellement à sa disposition comme lieux de dépôt
définitifs ou provisoires. Il doit soumettre le choix de ces terrains à l’accord
préalable du Maître d’Œuvre, qui peut refuser l’autorisation ou la subordonner à
des dispositions spéciales à prendre, notamment pour l’aménagement des dépôts
à y constituer, si des motifs d’intérêt général, comme la sauvegarde de
l’environnement, le justifient.
31.3 Autorisations administratives
Le Maître de l’Ouvrage fait son affaire de la délivrance à l’Entrepreneur de toutes
autorisations administratives, telles que les autorisations d’occupation temporaire
du domaine public ou privé, les permissions de voirie, les permis de construire
nécessaires à la réalisation des ouvrages faisant l’objet du Marché.
Le Maître de l’Ouvrage et le Maître d’Œuvre apporteront leur concours à
l’Entrepreneur, si celui-ci le leur demande, pour lui faciliter l’obtention en temps
utile des autres autorisations administratives dont il aurait besoin, notamment pour
pouvoir importer puis réexporter en temps utile, le cas échéant selon un régime
douanier et fiscal suspensif, tout le matériel et l’équipement exclusivement
destinés à la réalisation des travaux et pour disposer des emplacements nécessaires
au dépôt des déblais.
31.4 Sécurité et hygiène des chantiers
31.4.1 L’Entrepreneur doit prendre sur ses chantiers toutes les mesures d’ordre
et de sécurité propres à éviter des accidents, tant à l’égard du personnel
qu’à l’égard des tiers. Il est tenu d’observer tous les règlements et
consignes de l’autorité compétente. Il assure notamment l’éclairage et le
gardiennage de ses chantiers, ainsi que leur signalisation tant intérieure
qu’extérieure. Il assure également, en tant que de besoin, la clôture de ses
chantiers.
Section VIII. Cahier des Clauses administratives générales 337

Il doit prendre toutes les précautions nécessaires pour éviter que les
travaux ne causent un danger aux tiers, notamment pour la circulation
publique si celle-ci n’a pas été déviée. Les points de passage dangereux,
le long et à la traversée des voies de communication, doivent être protégés
par des garde-corps provisoires ou par tout autre dispositif approprié ; ils
doivent être éclairés et, au besoin, gardés.
L’Entrepreneur doit désigner un responsable de prévention d’accident sur
le Site qui aura la charge de la sécurité et de la protection contre les
accidents. Cette personne sera qualifiée en la matière et aura l’autorité
suffisante pour donner des instructions et prendre des mesures de
protection nécessaires à la prévention des accidents. Durant toute la
période d’exécution des travaux, l’Entrepreneur s’engage à mettre à la
disposition de cette personne tous les moyens nécessaires à l’exercice de
ses fonctions.
L’Entrepreneur transmettra au Maître d’œuvre les détails de l’accident
survenu dès que possible. L’Entrepreneur doit maintenir un registre et
préparer des rapports sur la santé, la sécurité et le bien-être des personnes,
et les dommages matériels subis, tel que requis par le Maître d’œuvre.
31.4.2 L’Entrepreneur doit prendre les dispositions utiles pour assurer l’hygiène des
installations de chantier destinées au personnel, notamment par
l’établissement des réseaux de voirie, d’alimentation en eau potable et
d’assainissement, si l’importance des chantiers le justifie.
31.4.3 Sauf dispositions contraires du Marché, toutes les mesures d’ordre, de
sécurité et d’hygiène prescrites ci-dessus sont à la charge de
l’Entrepreneur.
31.4.4 En cas d’inobservation par l’Entrepreneur des prescriptions ci-dessus et
sans préjudice des pouvoirs des autorités compétentes, le Maître d’Œuvre
peut prendre aux frais de l’Entrepreneur les mesures nécessaires après
mise en demeure restée sans effet. En cas d’urgence ou de danger, ces
mesures peuvent être prises sans mise en demeure préalable.
L’intervention des autorités compétentes ou du Maître d’Œuvre ne dégage
pas la responsabilité de l’Entrepreneur.
31.5 Signalisation des chantiers à l’égard de la circulation publique
Lorsque les travaux intéressent la circulation publique, la signalisation à l’usage
du public doit être conforme aux instructions réglementaires en la matière : elle
est réalisée sous le contrôle des services compétents par l’Entrepreneur, ce dernier
ayant à sa charge la fourniture et la mise en place des panneaux et des dispositifs
de signalisation, sauf dispositions contraires du Marché et sans préjudice de
l’application du paragraphe 4.4 du présent Article.
Si le Marché prévoit une déviation de la circulation, l’Entrepreneur a la charge,
dans les mêmes conditions, de la signalisation aux extrémités des sections où la
circulation est interrompue et de la signalisation des itinéraires déviés. La police
de la circulation aux abords des chantiers ou aux extrémités des sections où la
circulation est interrompue et le long des itinéraires déviés incombe aux services
compétents.
L’Entrepreneur doit informer par écrit les services compétents, au moins huit (8)
jours ouvrables à l’avance, de la date de commencement des travaux en
mentionnant, s’il y a lieu, le caractère mobile du chantier. L’Entrepreneur doit,
dans les mêmes formes et délai, informer les services compétents du repliement
ou du déplacement du chantier.
31.6 Maintien des communications et de l’écoulement des eaux
Section VIII. Cahier des Clauses administratives générales 338

31.6.1 L’Entrepreneur doit conduire les travaux de manière à maintenir dans des
conditions convenables les communications de toute nature traversant le
site des travaux, notamment celles qui intéressent la circulation des
personnes, ainsi que l’écoulement des eaux, sous réserve des précisions
données, le cas échéant, par le CCAP sur les conditions dans lesquelles
des restrictions peuvent être apportées à ces communications et à
l’écoulement des eaux.
31.6.2 En cas d’inobservation par l’Entrepreneur des prescriptions ci-dessus et
sans préjudice des pouvoirs des autorités compétentes, le Maître d’Œuvre
peut prendre aux frais de l’Entrepreneur les mesures nécessaires après
mise en demeure restée sans effet. En cas d’urgence ou de danger, ces
mesures peuvent être prises sans mise en demeure préalable.
31.7 Sujétions spéciales pour les travaux exécutés à proximité de lieux habités,
fréquentés ou protégés
Sans préjudice de l’application des dispositions législatives et réglementaires en
vigueur, lorsque les travaux sont exécutés à proximité de lieux habités ou fréquentés,
ou méritant une protection au titre de la sauvegarde de l’environnement,
l’Entrepreneur doit prendre à ses frais et risques les dispositions nécessaires pour
réduire, dans toute la mesure du possible, les gênes imposées aux usagers et aux
voisins, notamment celles qui peuvent être causées par les difficultés d’accès, le
bruit des engins, les vibrations, les fumées, les poussières.
31.8 Sujétions spéciales pour les travaux exécutés à proximité des câbles ou
ouvrages souterrains de télécommunications
Lorsque, au cours de l’exécution des travaux, l’Entrepreneur rencontre des repères
indiquant le parcours de câbles, de canalisations ou d’ouvrages souterrains, il
maintient ces repères à leur place ou les remet en place si l’exécution des travaux a
nécessité leur enlèvement momentané. Ces opérations requièrent l’autorisation
préalable du Maître d’Œuvre.
L’Entrepreneur est responsable de la conservation, du déplacement et de la remise
en place, selon le cas, des câbles, des canalisations et ouvrages spécifiés par le Maître
de l’Ouvrage dans le Marché et prend à sa charge les frais y afférents. Lorsque la
présence de câbles, de canalisations ou installations n’a pas été mentionnée dans le
Marché, mais est signalée par des repères ou des indices, l’Entrepreneur a un devoir
général de diligence et des obligations analogues à celles énoncées ci-avant en ce
qui concerne la conservation, le déplacement et la remise en place. Dans ce cas, le
Maître de l’Ouvrage l’indemnise des frais afférents à ces travaux, dans la mesure où
ces travaux sont nécessaires à l’exécution du Marché.

31.9 Démolition de constructions


31.9.1 L’Entrepreneur ne peut démolir les constructions situées dans les emprises
des chantiers et sur les terrains mis à disposition par le Maître de
l’Ouvrage qu’après en avoir fait la demande au Maître d’Œuvre quinze
(15) jours à l’avance, le défaut de réponse dans ce délai valant
autorisation.
31.9.2 Sauf dispositions contraires du Marché, l’Entrepreneur n’est tenu, en ce
qui concerne les matériaux et les produits provenant de démolition ou de
démontage, à aucune précaution particulière pour leur dépôt, ni à aucune
obligation de tri en vue de leur réemploi.
31.10 Emploi des explosifs
Section VIII. Cahier des Clauses administratives générales 339

31.10.1 Sous réserve des restrictions ou des interdictions éventuellement stipulées


dans le Marché, l’Entrepreneur doit prendre sous sa responsabilité, toutes
les précautions nécessaires pour que l’emploi des explosifs ne présente
aucun danger pour le personnel et pour les tiers, et ne cause aucun
dommage aux propriétés et ouvrages voisins ainsi qu’aux ouvrages faisant
l’objet du Marché.
31.10.2 Pendant toute la durée des travaux, et notamment après le tir des mines,
l’Entrepreneur, sans être pour autant dégagé de la responsabilité prévue
au paragraphe 10.1 du présent Article, doit visiter fréquemment les talus
des déblais et les terrains supérieurs afin de faire tomber les parties de
rochers ou autres qui pourraient avoir été ébranlées directement ou
indirectement par le tir des mines.

32. Engins explosifs de 32.1 Si le Marché indique que le site des travaux peut contenir des engins de guerre non
guerre explosés, l’Entrepreneur applique les mesures spéciales de prospection et de
sécurité édictées par l’autorité compétente. En tout état de cause, si un engin de
guerre est découvert ou repéré, l’Entrepreneur doit :
(a) suspendre le travail dans le voisinage et y interdire toute circulation au
moyen de clôtures, panneaux de signalisation, balises, etc. ;
(b) informer immédiatement le Maître d’Œuvre et l’autorité chargée de faire
procéder à l’enlèvement des engins non explosés ; et
(c) ne reprendre les travaux qu’après en avoir reçu l’autorisation par ordre de
service.
32.2 En cas d’explosion fortuite d’un engin de guerre, l’Entrepreneur doit en informer
immédiatement le Maître d’Œuvre ainsi que les autorités administratives
compétentes et prendre les mesures définies aux alinéas a) et c) du paragraphe 1
du présent Article.
32 .3 Les dépenses justifiées entraînées par les stipulations du présent Article ne sont
pas à la charge de l’Entrepreneur.

33. Matériaux, objets et 33.1 L’Entrepreneur n’a aucun droit sur les matériaux et objets de toute natures trouvés
vestiges trouvés sur sur les chantiers en cours de travaux, notamment dans les fouilles ou dans les
les chantiers démolitions, mais il a droit à être indemnisé si le Maître d’Œuvre lui demande de
les extraire ou de les conserver avec des soins particuliers.
33.2 Lorsque les travaux mettent au jour des objets ou des vestiges pouvant avoir un
caractère artistique, archéologique ou historique, l’Entrepreneur doit le signaler au
Maître d’Œuvre et faire toute déclaration prévue par la réglementation en vigueur.
Sans préjudice des dispositions législatives ou réglementaires en vigueur,
l’Entrepreneur ne doit pas déplacer ces objets ou vestiges sans autorisation du Chef
de Projet. Il doit mettre en lieu sûr ceux qui auraient été détachés fortuitement du
sol.
33.3 Sans préjudice de la réglementation en vigueur, lorsque les travaux mettent au jour
des restes humains, l’Entrepreneur en informe immédiatement l’autorité
compétente sur le territoire de laquelle cette découverte a été faite et en rend
compte au Maître d’Œuvre.
33.4 Dans les cas prévus aux paragraphes 2 et 3 du présent Article, l’Entrepreneur a
droit à être indemnisé des dépenses justifiées entraînées par ces découvertes.
Section VIII. Cahier des Clauses administratives générales 340

34. Dégradations 34.1 L’Entrepreneur doit utiliser tous les moyens raisonnables pour éviter que les routes ou
causées aux voies les ponts communiquant avec ou se trouvant sur les itinéraires menant au Site ne soient
publiques endommagés ou détériorés par la circulation des véhicules et engins de l’Entrepreneur
ou de l’un quelconque de ses sous-traitants ; en particulier, il doit choisir des itinéraires
et des véhicules adaptés et limiter et répartir les chargements de manière à ce que toute
circulation exceptionnelle qui résultera du déplacement des équipements, fournitures,
matériels et matériaux de l’Entrepreneur et de ses sous-traitants vers ou en provenance
du Site soit aussi limitée que possible et que ces routes et ponts ne subissent aucun
dommage ou détérioration inutile.
34.2 Sauf dispositions contraires du Marché, l’Entrepreneur est responsable et doit faire
exécuter à ses frais tout renforcement des ponts ou modification ou amélioration
des routes communiquant avec ou se trouvant sur les itinéraires menant au Site qui
faciliterait le transport des équipements, fournitures, matériels et matériaux de
l’Entrepreneur et de ses sous-traitants et l’Entrepreneur doit indemniser le Maître
de l’Ouvrage de toutes réclamations relatives à des dégâts occasionnés à ces routes
ou ponts par ledit transport, y compris les réclamations directement adressées au
Maître de l’Ouvrage.
34.3 Dans tous les cas, si ces transports ou ces circulations sont faits en infraction aux
prescriptions du Code de la route ou des arrêtés ou décisions pris par les autorités
compétentes, intéressant la conservation des voies publiques, l’Entrepreneur
supporte seul la charge des contributions ou réparations.

35. Dommages divers 35.1 L’Entrepreneur a, à l’égard du Maître de l’Ouvrage, la responsabilité pécuniaire
causés par la des dommages aux personnes et aux biens causés par la conduite des travaux ou
conduite des travaux les modalités de leur exécution, sauf s’il établit que cette conduite ou ces modalités
ou les modalités de résultent nécessairement des dispositions du Marché ou de prescriptions d’ordre
leur exécution de service, ou sauf si le Maître de l’Ouvrage, poursuivi par le tiers victime de tels
dommages, a été condamné sans avoir appelé l’Entrepreneur en garantie devant la
juridiction saisie. Les dispositions de cet article ne font pas obstacle à l’application
des dispositions de l’Article 34 du CCAG.

36. Réservé 36.1 Réservé

37. Enlèvement du 37.1 Au fur et à mesure de l’avancement des travaux, l’Entrepreneur procède au
matériel et des dégagement, au nettoiement et à la remise en état des emplacements mis à sa
matériaux sans disposition par le Maître de l’Ouvrage pour l’exécution des travaux. Il doit prendre
emploi toutes dispositions pour éviter d’encombrer inutilement le Site et, en particulier,
enlever tous équipements, fournitures, matériel et matériaux qui ne sont plus
nécessaires.
37.2 A défaut d’exécution de tout ou partie de ces prescriptions, après ordre de service
resté sans effet et mise en demeure par le Chef de Projet, les matériels,
installations, matériaux, décombres et déchets non enlevés peuvent, à l’expiration
d’un délai de trente (30) jours après la mise en demeure, être transportés d’office,
suivant leur nature, soit en dépôt, soit à la décharge publique, aux frais et risques
de l’Entrepreneur, ou être vendus aux enchères publiques.
37.3 Les mesures définies au paragraphe 2 du présent Article sont appliquées sans
préjudice des pénalités particulières qui peuvent avoir été stipulées dans le Marché
à l’encontre de l’Entrepreneur.

38. Essais et contrôle des 38.1 Les essais et contrôles des ouvrages, lorsqu’ils sont définis dans le Marché, sont à
ouvrages la charge de l’Entrepreneur. Si le Maître d’Œuvre prescrit, pour les ouvrages,
d’autres essais ou contrôles, ils sont à la charge du Maître de l’Ouvrage.
Section VIII. Cahier des Clauses administratives générales 341

39. Vices de 39.1 Lorsque le Maître d’Œuvre présume qu’il existe un vice de construction dans un
construction ouvrage, il peut, jusqu’à l’expiration du délai de garantie, prescrire par ordre de
service les mesures de nature à permettre de déceler ce vice. Ces mesures peuvent
comprendre, le cas échéant, la démolition partielle ou totale de l’ouvrage. Le
Maître d’Œuvre peut également exécuter ces mesures lui-même ou les faire
exécuter par un tiers, mais les opérations doivent être faites en présence de
l’Entrepreneur ou lui dûment convoqué.
39.2 Si un vice de construction est constaté, les dépenses correspondant au
rétablissement de l’intégralité de l’ouvrage ou à sa mise en conformité avec les
règles de l’art et les stipulations du Marché, ainsi que les dépenses résultant des
opérations éventuelles ayant permis de mettre le vice en évidence, sont à la charge
de l’Entrepreneur sans préjudice de l’indemnité à laquelle le Maître de l’Ouvrage
peut alors prétendre.
Si aucun vice de construction n’est constaté, l’Entrepreneur est remboursé des
dépenses définies à l’alinéa précédent, s’il les a supportées.

40. Documents fournis 40.1 Sauf dispositions différentes du Marché et indépendamment des documents qu’il
après exécution est tenu de fournir avant ou pendant l’exécution des travaux en application de
l’Article 29.1 du CCAG, l’Entrepreneur remet au Maître d’Œuvre, en trois (3)
exemplaires, dont un sur calque :
(a) au plus tard lorsqu’il demande la réception : les notices de fonctionnement
et d’entretien des ouvrages établies conformément aux prescriptions et
recommandations des normes internationale en vigueur et conforme à la
réglementation applicable ; et
(b) dans les soixante (60) jours suivant la réception : les plans et autres
documents conformes à l’exécution, pliés au format normalisé A4.
Section VIII. Cahier des Clauses administratives générales 342

E. Réception et Garanties

41. Réception provisoire 41.1 La réception provisoire a pour but le contrôle de la conformité des travaux avec
l’ensemble des obligations du Marché et, en particulier, avec les spécifications
techniques. Si le CCAP le prévoit, la réception peut être prononcée par tranche de
travaux étant précisé que, dans ce cas, c’est la réception partielle de la dernière
tranche qui tiendra lieu de réception provisoire de l’ensemble des travaux au sens
du présent Marché.
L’Entrepreneur avise à la fois le Chef de Projet et le Maître d’Œuvre, par écrit, de
la date à laquelle il estime que les travaux ont été achevés ou le seront.
Le Maître d’Œuvre procède, l’Entrepreneur ayant été convoqué, aux opérations
préalables à la réception des ouvrages dans un délai qui, sauf dispositions
contraires du CCAP, est de vingt (20) jours à compter de la date de réception de
l’avis mentionné ci-dessus ou de la date indiquée dans cet avis pour l’achèvement
des travaux si cette dernière date est postérieure.
Le Chef de Projet, avisé par le Maître d’Œuvre de la date de ces opérations, peut
y assister ou s’y faire représenter. Le procès-verbal prévu au paragraphe 2 du
présent Article mentionne soit la présence du Chef de Projet ou de son
représentant, soit, en son absence le fait que le Maître d’Œuvre l’avait dûment
avisée.
En cas d’absence de l’Entrepreneur à ces opérations, il en est fait mention audit
procès-verbal et ce procès-verbal lui est alors notifié.
41.2 Les opérations préalables à la réception comportent :
(a) la reconnaissance des ouvrages exécutés ;
(b) les épreuves éventuellement prévues par le CCAP ;
(c) la constatation éventuelle de l’inexécution des prestations prévues au
Marché ;
(d) la constatation éventuelle d’imperfections ou malfaçons ;
(e) la constatation du repliement des installations de chantier et de la remise en
état des terrains et des lieux, sauf stipulation différente du CCAP, prévue au
paragraphe 1.1 de l’Article 19 du CCAG ; et
(f) les constatations relatives à l’achèvement des travaux.
Ces opérations font l’objet d’un procès-verbal dressé sur-le-champ par le Maître
d’Œuvre et signé par lui et par l’Entrepreneur ; si ce dernier refuse de le signer ; il
en est fait mention.
Dans le délai de quinze (15) jours suivant la date du procès-verbal, le Maître
d’Œuvre fait connaître à l’Entrepreneur s’il a ou non proposé au Chef de Projet de
prononcer la réception provisoire des ouvrages et, dans l’affirmative, la date
d’achèvement des travaux qu’il a proposé de retenir ainsi que les réserves dont il
a éventuellement proposé d’assortir la réception.
41.3 Au vu du procès-verbal des opérations préalables à la réception provisoire et des
propositions du Maître d’Œuvre, le Chef de Projet décide si la réception provisoire
est ou non prononcée ou si elle est prononcée avec réserves. S’il refuse la
réception, sa décision liste de manière détaillée les prestations inachevées et
imperfections ou malfaçons qui empêchent le prononcé de la réception et il ne
prend pas possession des ouvrages. S’il prononce la réception, il fixe la date qu’il
retient pour l’achèvement des travaux. La décision ainsi prise est notifiée à
l’Entrepreneur dans les quarante-cinq (45) jours suivant la date du procès-verbal.
Section VIII. Cahier des Clauses administratives générales 343

A défaut de décision du Chef de Projet notifiée dans le délai précisé ci-dessus, les
propositions du Maître d’Œuvre sont considérées comme acceptées.
La réception, si elle est prononcée ou réputée prononcée, prend effet à la date fixée
pour l’achèvement des travaux.
41.4 S’il apparaît que certaines prestations prévues au Marché et devant encore donner lieu
à règlement n’ont pas été exécutées, le Chef de Projet peut décider de prononcer la
réception provisoire, sous réserve que l’Entrepreneur s’engage à exécuter ces
prestations dans un délai qui n’excède pas trois (3) mois. La constatation de
l’exécution de ces prestations doit donner lieu à un procès-verbal dressé dans les
mêmes conditions que le procès-verbal des opérations préalables à la réception.
41.5 Lorsque la réception provisoire est assortie de réserves, l’Entrepreneur doit
remédier aux imperfections et malfaçons correspondantes dans le délai fixé par le
Chef de Projet ou, en l’absence d’un tel délai, trois (3) mois avant la réception
définitive.
Au cas où ces travaux ne seraient pas réalisés dans le délai prescrit, le Chef de
Projet peut les faire exécuter aux frais et risques de l’Entrepreneur.
41.6 Si certains ouvrages ou certaines parties d’ouvrages ne sont pas entièrement
conformes aux spécifications du Marché, sans que les imperfections constatées
soient de nature à porter atteinte à la sécurité, au comportement ou à l’utilisation
des ouvrages, le Chef de Projet peut, eu égard à la faible importance des
imperfections et aux difficultés que présenterait la mise en conformité, renoncer à
ordonner la réfection des ouvrages estimés défectueux et proposer à l’Entrepreneur
une réfaction sur les prix.
Si l’Entrepreneur accepte la réfaction, les imperfections qui l’ont motivée se
trouvent couvertes de ce fait et la réception est prononcée sans réserve.
Dans le cas contraire, l’Entrepreneur demeure tenu de réparer ces imperfections,
la réception étant prononcée sous réserve de leur réparation.
41.7 Toute prise de possession des ouvrages par le Maître de l’Ouvrage doit être
précédée de leur réception. S’il y a urgence, la prise de possession peut intervenir
antérieurement à la réception, sous la forme de réceptions partielles, avec toutes
réserves utiles et selon les mêmes modalités que ci-dessus, pour les parties des
ouvrages dont l’occupation ou l’utilisation est décidée par le Maître de l’Ouvrage.
41.8 La réception provisoire entraîne le transfert de la propriété et des risques au profit
du Maître de l’Ouvrage et constitue le point de départ de l’obligation de garantie
contractuelle selon les dispositions de l’Article 44 du CCAG.
41.9 A l’issue de la réception provisoire, l’Entrepreneur doit débarrasser et retirer tous
ses équipements, fournitures, matériels et matériaux excédentaires ainsi que tous
détritus et ouvrages provisoires de toute nature et laisser le site et les ouvrages
propres et en bon état de fonctionnement. Il est toutefois entendu que
l’Entrepreneur est autorisé à conserver sur le Site, jusqu’à la fin du délai de
garantie, tous les équipements, fournitures, matériels, matériaux et ouvrages
provisoires dont il a besoin pour remplir ses obligations au cours de la période de
garantie.

42. Réception définitive 42.1 Sous réserve de disposition contraire figurant au CCAP, la réception définitive
sera prononcée un (1) an après la date du procès-verbal de réception provisoire.
Durand de cette période, l’Entrepreneur est tenu à l’obligation de garantie
contractuelle plus amplement décrite à l’Article 44 du CCAG.
En outre, au plus tard dix (10) mois après la réception provisoire, le Maître
d’Œuvre adressera à l’Entrepreneur les listes détaillées de malfaçons relevées, à
Section VIII. Cahier des Clauses administratives générales 344

l’exception de celles résultant de l’usure normale, d’un abus d’usage ou de


dommages causés par des tiers.
L’Entrepreneur disposera d’un délai de deux (2) mois pour y apporter remède dans
les conditions du Marché. Il retournera au Maître d’Œuvre les listes de malfaçons
complétées par le détail des travaux effectués.
Le Chef de Projet délivrera alors, après avoir vérifié que les travaux ont été
correctement vérifiés et à l’issue de cette période de deux (2) mois, le procès-
verbal de réception définitive des travaux.
42.2 Si l’Entrepreneur ne remédie par aux malfaçons dans les délais, la réception
définitive ne sera prononcée qu’après la réalisation parfaite des travaux qui s’y
rapportent. Dans le cas où ces travaux ne seraient toujours pas réalisés deux (2)
mois après la fin de la période de garantie contractuelle, le Maître de l’Ouvrage
prononcera néanmoins la réception définitive à l’issue de cette période tout en
faisant réaliser les travaux par toute entreprise de son choix aux frais et risques de
l’Entrepreneur. Dans ce cas, la garantie de bonne exécution visée à l’Article 6.11
demeurera en vigueur jusqu’au désintéressement complet du Maître de l’Ouvrage
par l’Entrepreneur.
42.3 La réception définitive marquera la fin d’exécution du présent Marché et libérera
les parties contractantes de leurs obligations.

43. Mise à disposition de 43.1 Le présent Article s’applique lorsque le Marché, ou un ordre de service, prescrit à
certains ouvrages ou l’Entrepreneur de mettre, pendant une certaine période, certains ouvrages, ou
parties d’ouvrages certaines parties d’ouvrages, non encore achevées à la disposition du Maître de
l’Ouvrage et sans que celui-ci en prenne possession, afin notamment de lui
permettre d’exécuter, ou de faire exécuter par d’autres entrepreneurs, des travaux
autres que ceux qui font l’objet du Marché.
43.2 Avant la mise à disposition de ces ouvrages ou parties d’ouvrages, un état des lieux
est dressé contradictoirement entre le Maître d’Œuvre et l’Entrepreneur.
L’Entrepreneur a le droit de suivre les travaux non compris dans son Marché qui
intéressent les ouvrages ou parties d’ouvrages ainsi mis à la disposition du Maître
de l’Ouvrage. Il peut faire des réserves s’il estime que les caractéristiques des
ouvrages ne permettent pas ces travaux ou que lesdits travaux risquent de les
détériorer. Ces réserves doivent être motivées par écrit et adressées au Maître
d’Œuvre.
Lorsque la période de mise à disposition est terminée, un nouvel état des lieux
contradictoire est dressé.
43.3 Sous réserve des conséquences des malfaçons qui lui sont imputables,
l’Entrepreneur n’est pas responsable de la garde des ouvrages ou parties
d’ouvrages pendant toute la durée où ils sont mis à la disposition du Maître de
l’Ouvrage.

44. Garanties 44.1 Délai de garantie


contractuelles
Le délai de garantie est, sauf stipulation contraire du Marché égal à la durée
comprise entre la réception provisoire et la réception définitive. Pendant le délai
de garantie, indépendamment des obligations qui peuvent résulter pour lui de
l’application de l’Article 42 du CCAG, l’Entrepreneur est tenu à une obligation
dite « obligation de parfait achèvement » au titre de laquelle il doit, à ses frais :
(a) exécuter les travaux ou prestations éventuels de finition ou de reprise prévus
aux paragraphes 4 et 5 de l’Article 41 du CCAG ;
Section VIII. Cahier des Clauses administratives générales 345

(b) remédier à tous les désordres signalés par le Maître de l’Ouvrage ou le


Maître d’Œuvre, de telle sorte que l’ouvrage soit conforme à l’état où il était
lors de la réception ou après correction des imperfections constatées lors de
celle-ci ;
(e) procéder, le cas échéant, aux travaux confortatifs ou modificatifs jugés
nécessaires par le Maître d’Œuvre et présentés par lui au cours de la période
de garantie ; et
(d) remettre au Maître d’Œuvre les plans des ouvrages conformes à l’exécution
dans les conditions précisées à l’Article 40 du CCAG.
Les dépenses correspondant aux travaux complémentaires prescrits par le Maître
de l’Ouvrage ou le Maître d’Œuvre ayant pour objet de remédier aux déficiences
énoncées aux alinéas b) et c) ci-dessus ne sont à la charge de l’Entrepreneur que si
la cause de ces déficiences lui est imputable.
L’obligation pour l’Entrepreneur de réaliser ces travaux de parfait achèvement à
ses frais ne s’étend pas aux travaux nécessaires pour remédier aux effets de l’usage
ou de l’usure normale, étant précisé que la propreté et l’entretien courant
incombent au Maître de l’Ouvrage.
A l’expiration du délai de garantie, l’Entrepreneur est dégagé de ses obligations
contractuelles, à l’exception de celles qui sont mentionnées au paragraphe 2 du
présent Article et la garantie prévue à l’Article 6.2.2 du CCAG sera échue de plein
droit sauf dans le cas prévu à l’Article 42.2 du CCAG.
44.2 Garanties particulières
Les stipulations qui précèdent ne font pas obstacle à ce que le CCAP définisse, pour
certains ouvrages ou certaines catégories de travaux, des garanties particulières
s’étendant au-delà du délai de garantie fixé au paragraphe 1 du présent Article.
L’existence de ces garanties particulières n’a pas pour effet de retarder la libération
des sûretés au-delà de la réception définitive.

45. Garantie légale 45.1 En application de la réglementation en vigueur, l’Entrepreneur est responsable de
plein droit pendant dix (10) ans envers le Maître de l’Ouvrage, à compter de la
réception provisoire, des dommages même résultant d’un vice du sol qui
compromettent la solidité de l’ouvrage ou qui l’affectent dans l’un de ses éléments
constitutifs ou l’un de ses éléments d’équipement le rendant impropre à sa
destination. Pour s’exonérer de sa responsabilité au titre du présent Article,
l’Entrepreneur doit prouver que les dommages proviennent d’une cause qui lui est
étrangère.

F. Résiliation du Marché - Interruption des Travaux

46. Résiliation du 46.1 Il peut être mis fin à l’exécution des travaux faisant l’objet du Marché avant
Marché l’achèvement de ceux-ci, par une décision de résiliation du Marché qui en fixe la
date d’effet.
Le règlement du Marché est fait alors selon les modalités prévues aux paragraphes
3 et 4 de l’Article 13 du CCAG, sous réserve des autres stipulations du présent
Article.
Le Maître de l’Ouvrage peut résilier le marché dans l’intérêt général.
Sauf dans les cas de résiliation prévus aux Articles 47 et 49 du CCAG,
l’Entrepreneur a droit à être indemnisé, s’il y a lieu, du préjudice qu’il subit du fait
de cette décision. II doit, à cet effet, présenter une demande écrite, dûment
Section VIII. Cahier des Clauses administratives générales 346

justifiée, dans le délai de quarante-cinq (45) jours comptés à partir de la


notification du décompte général.
En cas de résiliation prévue aux Articles 47 ou 49, la portion de l’avance forfaitaire
qui n’a pas encore été remboursée sera immédiatement reversée par l’Entrepreneur
au Maître de l’Ouvrage.
46.2 En cas de résiliation, il est procédé, l’Entrepreneur ou ses ayants droit, curateur ou
syndic, dûment convoqués, aux constatations relatives aux ouvrages et parties
d’ouvrages exécutés, à l’inventaire des matériaux approvisionnés, ainsi qu’à
l’inventaire descriptif du matériel et des installations de chantier. Il est dressé
procès-verbal de ces opérations.
L’établissement de ce procès-verbal comporte réception provisoire des ouvrages
et parties d’ouvrages exécutés, avec effet de la date d’effet de la résiliation, tant
pour le point de départ du délai de garantie défini à l’Article 44 du CCAG que
pour le point de départ du délai prévu pour le règlement final du Marché au
paragraphe 3.2 de l’Article 13 du CCAG. En outre, les dispositions du paragraphe
8 de l’Article 41 du CCAG sont alors applicables.
46.3 Dans les dix (10) jours suivant la date de ce procès-verbal, le Chef de Projet fixe les
mesures qui doivent être prises avant la fermeture du chantier pour assurer la
conservation et la sécurité des ouvrages ou parties d’ouvrages exécutés. Ces mesures
peuvent comporter la démolition de certaines parties d’ouvrages.
A défaut d’exécution de ces mesures par L’Entrepreneur dans le délai imparti par
le Chef de Projet, le Maître d’Œuvre les fait exécuter d’office.
Sauf dans les cas de résiliation prévus aux Articles 47 et 49 du CCAG, ces mesures
ne sont pas à la charge de l’Entrepreneur.
46.4 Le Maître de l’Ouvrage dispose du droit de racheter, en totalité ou en partie les
ouvrages provisoires utiles à l’exécution du Marché, ainsi que les matériaux
approvisionnés, dans la limite où il en a besoin pour le l’achèvement des travaux
du Marché.
Il dispose, en outre, pour la poursuite des travaux, du droit, soit de racheter, soit
de conserver à sa disposition le matériel spécialement construit pour l’exécution
du Marché.
En cas d’application des deux alinéas précédents, le prix de rachat des ouvrages
provisoires et du matériel est égal à la partie non amortie de leur valeur. Si le
matériel est maintenu à disposition, son prix de location est déterminé en fonction
de la partie non amortie de sa valeur.
Les matériaux approvisionnés sont rachetés aux prix du Marché ou, à défaut, à
ceux qui résultent de l’application de l’Article 14 du CCAG.
46.5 L’Entrepreneur est tenu d’évacuer les lieux dans le délai qui est fixé par le Maître
d’Œuvre.

47. Décès, incapacité, 47.1 En cas de règlement judiciaire ou de liquidation des biens de l’Entrepreneur, la
règlement judiciaire résiliation du Marché est prononcée, sauf si, dans le mois qui suit la décision de
ou liquidation des justice intervenue, l’autorité compétente décide de poursuivre l’exécution du
biens de Marché.
l’Entrepreneur
La résiliation, si elle est prononcée, prend effet à la date de la décision du syndic
de renoncer à poursuivre l’exécution du Marché ou de l’expiration du délai d’un
(1) mois ci-dessus. Elle n’ouvre droit, pour l’Entrepreneur, à aucune indemnité.
Section VIII. Cahier des Clauses administratives générales 347

47.2. Dans les cas de résiliation prévus au présent Article, pour l’application des
dispositions des paragraphes 3 et 4 de l’Article 46 du CCAG, l’autorité compétente
est substituée à l’Entrepreneur.

48. Ajournement des 48.1 L’ajournement des travaux peut être décidé par le Maître de l’Ouvrage. II est alors
travaux procédé, suivant les modalités indiquées à l’Article 12 du CCAG, à la constatation
des ouvrages et parties d’ouvrages exécutés et des matériaux approvisionnés.
L’Entrepreneur qui conserve la garde du chantier a droit à être indemnisé des frais
que lui impose cette garde et du préjudice qu’il aura éventuellement subi du fait
de l’ajournement.
Une indemnité d’attente de reprise des travaux peut être fixée dans les mêmes
conditions que les prix nouveaux, suivant les modalités prévues à l’Article 14 du
CCAG.
48.2 Si, par suite d’un ajournement ou de plusieurs ajournements successifs, les travaux
ont été interrompus pendant plus de trois (3) mois, l’Entrepreneur a le droit
d’obtenir la résiliation du Marché, sauf si, informé par écrit d’une durée
d’ajournement conduisant au dépassement de la durée de trois (3) mois indiquée
ci-dessus, il n’a pas, dans un délai de quinze (15) jours, demandé la résiliation.
48.3 Au cas où un acompte mensuel n’aurait pas été payé, l’Entrepreneur, trente (30)
jours après la date limite fixée au paragraphe 2.3 de l’Article 13 du CCAG pour le
paiement de cet acompte, peut, par lettre recommandée avec demande d’avis de
réception adressée au Chef de Projet, prévenir le Maître de l’Ouvrage de son
intention de suspendre les travaux au terme d’un délai de quinze (15) jours. Si dans
ce délai, l’acompte n’a pas été payé, l’Entrepreneur peut suspendre la poursuite
des travaux et obtenir la résiliation de son marché aux torts du Maître de l’Ouvrage
par notice effective dans un délai de quinze (15) jours suivant son envoi.
48.4 Si les retraits de fonds du compte du prêt ou du crédit de la Banque mondiale sont
suspendus, le Maître de l’Ouvrage doit en informer immédiatement l’Entrepreneur
et lui faire connaître s’il a l’intention de faire poursuivre les travaux en recourant
à d’autres sources de financement. Si le non-paiement survient dans le cas où les
retraits de fonds sont suspendus et que le Maître de l’Ouvrage n’a pas fait connaître
à l’Entrepreneur son intention de faire poursuivre les travaux en recourant à
d’autres sources de financement, le délai de trente (30) jours et les deux délais de
quinze (15) jours auxquels il est fait référence au paragraphe 48.3 ci-dessus sont
réduits à dix (10) jours et cinq (5) jours respectivement.

G. Mesures coercitives - Règlement des différends et des litiges -


Entrée en vigueur

49. Mesures coercitives 49.1 A l’exception des cas prévus au paragraphe 4 de l’Article 15 lorsque
l’Entrepreneur ne se conforme pas aux dispositions du Marché ou aux ordres de
service, le Chef de Projet le met en demeure d’y satisfaire, dans un délai déterminé,
par une décision qui lui est notifiée par écrit. Ce délai, sauf en cas d’urgence, n’est
pas inférieur à quinze (15) jours à compter de la date de notification de la mise en
demeure.
49.2 Si l’Entrepreneur n’a pas déféré à la mise en demeure, la résiliation du Marché
peut être décidée.
49.3 La résiliation du Marché décidée en application du présent Article peut être soit
simple, soit aux frais et risques de l’Entrepreneur.
49.4 En cas de résiliation aux frais et risques de l’Entrepreneur, il peut être passé un
marché avec un autre Entrepreneur pour l’achèvement des travaux. Par exception
aux dispositions du paragraphe 4.2 de l’Article 13, le décompte général du Marché
Section VIII. Cahier des Clauses administratives générales 348

résilié ne sera notifié à l’Entrepreneur qu’après règlement définitif du nouveau


marché passé pour l’achèvement des travaux.
Dans le cas d’un nouveau marché aux frais et risques de l’Entrepreneur, ce dernier
est autorisé à en suivre l’exécution sans pouvoir entraver les ordres du Maître
d’Œuvre et de ses représentants. Les excédents de dépenses qui résultent du nouveau
marché sont à la charge de l’Entrepreneur. Ils sont prélevés sur les sommes qui
peuvent lui être dues ou, à défaut, sur ses garanties, sans préjudice des droits à
exercer contre lui en cas d’insuffisance.
49.5 Dans le cas d’un Marché passé avec des Entrepreneurs groupés, si le mandataire
commun ne se conforme pas aux obligations qui lui incombent en tant que
représentant et coordonnateur des autres entrepreneurs, il est mis en demeure d’y
satisfaire suivant les modalités définies au paragraphe 1 du présent Article.
Si cette mise en demeure reste sans effet, le Chef de Projet invite les entrepreneurs
groupés à désigner un autre mandataire dans le délai d’un (1) mois. Le nouveau
mandataire, une fois agréé par le Maître de l’Ouvrage, est alors substitué à l’ancien
dans tous ses droits et obligations.
Faute de cette désignation, le Chef de Projet choisit une personne physique ou
morale pour coordonner l’action des divers entrepreneurs groupés. Le mandataire
défaillant reste solidaire des autres entrepreneurs et supporte les dépenses
d’intervention du nouveau coordonnateur.
49.6 Corruption ou manœuvres frauduleuses
S’il établit que l’Entrepreneur s’est livré à la corruption ou à des manœuvres
frauduleuses, ou des pratiques collusoires ou coercitives ou obstructives au cours de
l’attribution ou de l’exécution du Marché telles que définies en Annexe 1 au présent
CCAG, le Maître de l’Ouvrage peut, quatorze (14) jours après le lui avoir notifié,
résilier le Marché et les dispositions des paragraphes 49.2, 49.3 et 49.4 sont applicables
de plein droit.

50. Règlement des 50.1 Intervention du Maître de l’Ouvrage


différends et des
Si un différend survient entre le Maître d’Œuvre et l’Entrepreneur, sous la forme
litiges
de réserves faites à un ordre de service ou sous toute autre forme, l’Entrepreneur
remet au Maître de l’Ouvrage, avec copie au Maître d’Œuvre, , un mémoire
exposant les motifs et indiquant les montants de ses réclamations.
En l’absence de réponse du Maître de l’Ouvrage reçue dans un délai de quinze
(15) jours suivant la remise de ce mémoire ou s’il n’est pas satisfait de la réponse
reçue dans ce même délai, l’Entrepreneur doit avant toute procédure contentieuse
et dans un délai maximum de 30 (trente) jours soumettre le ou les différend(s) au
processus de conciliation prévu à l’Article 50.2 ci-après. A défaut l’Entrepreneur
n’est plus admis à réclamer.
50.2 Conciliation
La conciliation obligatoire régie par le présent article s’applique aux différends
visés à l’Article 50.1 ci-dessus ainsi qu’à tout autre différend opposant le Maître
de l’Ouvrage et l’Entrepreneur, notamment ceux retranscrits dans le mémoire de
réclamation prévu au paragraphe 4 de l’Article 13.4 du CCAG. La conciliation a
pour objet de favoriser l’émergence d’un accord amiable des parties sur une
solution transactionnelle équitable.
50.2.1 Sauf dispositions contraires du CCAP prévoyant le recours à un Comité
tripartite de conciliation dont le mode de désignation et de fonctionnement
est précisé au CCAP, le Conciliateur doit être une personne physique dont
Section VIII. Cahier des Clauses administratives générales 349

les qualités professionnelles, personnelles et morales ainsi que l’expérience


pour ce type de marché sont notoires. Il doit justifier en outre de son
indépendance et impartialité vis-à-vis des parties.
Le Conciliateur est désigné conformément aux dispositions spécifiées au
CCAP.
En cas d’empêchement du Conciliateur survenu après la signature du
Marché les parties s’entendront pour une désignation par un commun
accord entre elles. En l’absence de désignation d’un commun accord à
l’expiration d’un délai de quinze (15) jours le conciliateur sera nommé par
l’autorité de désignation du Conciliateur spécifiée au CCAP, à la requête
de la partie la plus diligente.
50.2.2 Le Conciliateur doit s’engager avant d’accepter sa mission à se rendre
disponible et à déclarer toute situation de conflits d’intérêt.
Il est rémunéré à la journée au taux précisé au CCAP ou à défaut au tarif
décidé par l’autorité de nomination.
Son coût est réparti de façon égale entre le Maître de l’Ouvrage et
l’Entrepreneur.
50.2.3 Le différend est notifié au Conciliateur par l’une ou l’autre des parties (ci-
après la « Lettre de Saisine »), selon le cas dans le délai de 30 jours visé à
l’Article 50.1 ci-dessus ou dans les 15 jours de la remise du mémoire de
réclamation du paragraphe 4 de l’Article 13.4 ou, dans les autres cas, dans
les 30 jours suivant la notification d’un différend, par l’une quelconque
des parties à l’autre.
Dans les huit (8) jours de sa saisine, le Conciliateur propose aux parties
les Termes de Références de la Conciliation. Cette dernière devra se
dérouler durant une période qui ne pourra pas excéder 90 (quatre-vingt-
dix) jours. Les Termes de Référence précisent notamment les délais à
respecter pour l’échange des mémoires, le cas échéant la visite des sites
ainsi que les audiences et les conditions de leur déroulement.
Les parties disposeront d’un délai de dix (10) jours pour faire toute
proposition et s’entendre sur les Termes de Référence. En l’absence de
consensus à l’issue de cette période, le Conciliateur arrête seul les Termes
de Référence qui s’imposent aux parties.
Le Conciliateur n’est pas tenu de respecter le principe du contradictoire et
il peut organiser des audiences séparées avec les parties.
Il est libre en outre après avoir entendu les parties d’adapter et de modifier
les Termes de Référence.
Si au plus tard 10 (dix) jours avant la date limite figurant dans les Termes
de Référence, les parties n’ont pas conclu un accord transactionnel, le
Conciliateur disposera d’un délai de 5 (cinq) jours pour faire une
proposition de conciliation.
En cas d’acceptation de cette proposition le Conciliateur rédigera avec les
parties un accord transactionnel qui mettra un terme définitif au différend
et qui est insusceptible de recours de quelque nature que ce soit.
50.3 Règlement final des litiges
50.3.1 Si, dans le délai de trente (30) jours à partir de la date de présentation du
différend qui lui est faite, aucune décision du Conciliateur n’a été notifiée
à l’Entrepreneur et au Maître de l’Ouvrage, ou si une des deux parties
n’accepte pas la décision notifiée par le Conciliateur, les deux Parties
Section VIII. Cahier des Clauses administratives générales 350

devront s’efforcer de régler leur différend à l’amiable avant le


commencement de la procédure de règlement final des litiges. Toutefois,
à moins que les deux Parties n’en conviennent autrement, cette procédure
pourra commencer à partir du 60ième jour suivant la date où le désaccord
et l’intention d’engager la procédure de règlement final des litiges a été
notifiée, même si aucune tentative de règlement amiable n’a été effectuée.
50.3.2 Tout différend qui n’a pas été réglé à l’amiable et pour lequel la décision
du Conciliateur n’est pas devenue définitive et obligatoire sera tranché en
dernier ressort comme suit :
(a) les marchés passés avec des entrepreneurs étrangers seront tranchés
par arbitrage international conformément, à l’option retenue au CCAP
parmi les options suivantes :
(1) Option A conformément au Règlement d’Arbitrage de la
Commission des Nations Unies pour le Droit Commercial
International (CNUDCI) ;
ou bien
(2) Option B suivant le règlement d'arbitrage de la Chambre de
Commerce internationale par un ou plusieurs arbitres nommés
conformément audit règlement d'arbitrage.
Dans tous les cas, le lieu de l’arbitrage devra être neutre, c’est à dire
n’être situé dans le pays du Maître de l’Ouvrage, ni dans celui de
l’Entrepreneur.
(b) les marchés passés avec des entrepreneurs nationaux seront tranchés
conformément aux procédures et lois en vigueur dans le pays du
Maître de l’Ouvrage.
50.3.3 Si, dans le délai de six (6) mois à partir de la notification à l’Entrepreneur
de la décision prise conformément au paragraphe 1 du présent Article sur
les réclamations auxquelles a donné lieu le décompte général du Marché,
l’Entrepreneur n’a pas initié la procédure de règlement final des litiges
prévue à l’Article 50.3.2 du CCAG, il est considéré comme ayant
définitivement accepté ladite décision et toute procédure judiciaire ou
arbitrale sera alors irrecevable.
50.3.4 Les arbitres ou juridictions nationales, le cas échéant, ont plein pouvoir
pour rouvrir, revoir et réviser tout ordre de service, instruction, opinion ou
évaluation du Maître d’œuvre ainsi que toute décision du Conciliateur
correspondant au litige en question. Rien ne peut disqualifier les
représentants des parties et du Maître d’œuvre à être appelés comme
témoins et à apporter des preuves devant les arbitres sur les sujets en
rapport avec le différend.
Aucune des deux parties ne sera tenue devant les arbitres ou le juge par
les preuves ou arguments mis en avant par le Conciliateur pour la
formulation de sa décision. Toutefois, les décisions du Conciliateur sont
des preuves admissibles dans une procédure de règlement final des litiges.
La procédure d’arbitrage peut commencer avant ou après l’achèvement
des Travaux. Les obligations des parties, du Maître d’œuvre et du
Conciliateur ne peuvent être modifiées pendant l’exécution des travaux en
raison du fait qu’un arbitrage en cours.
Section VIII. Cahier des Clauses administratives générales 351

51. Droit applicable et 51.1 Droit applicable


changement dans la
En l’absence de disposition figurant au CCAP, le droit applicable pour
réglementation
l’interprétation et l’exécution du présent Marché est le droit du pays du Maître
de l’Ouvrage.
51.2 Changement dans la réglementation
51.2.1 A l’exception des changements de lois ou règlements ayant pour effet
de bouleverser l’économie des relations contractuelles et engendrant
une perte manifeste pour l’Entrepreneur et imprévisible à la date de
remise de l’offre, seuls les changements intervenus dans le pays du
Maître de l’Ouvrage pourront être pris en compte pour modifier les
conditions financières du Marché.
51.2.2 En cas de modification de la réglementation en vigueur dans le pays du
Maître de l’Ouvrage ayant un caractère impératif, à l’exception des
modifications aux lois fiscales ou assimilées qui sont régies par
l’Article 10.5 du CCAG, qui entraîne pour l’Entrepreneur une
augmentation ou une réduction du coût d’exécution des travaux non pris
en compte par les autres dispositions du Marché et qui est au moins
égale à un (1) pour cent du Montant du Marché, un avenant sera conclu
entre les parties pour augmenter ou diminuer, selon le cas, le Montant
du Marché. Dans le cas où les parties ne pourraient se mettre d’accord
sur les termes de l’avenant dans un délai de trois (3) mois à compter de
la proposition d’avenant transmise par une partie à l’autre, les
dispositions de l’Article 50.1 du CCAG s’appliqueront.

52. Entrée en vigueur 52.1 L’entrée en vigueur du Marché est subordonnée à la réalisation de celles des
du Marché conditions suivantes qui sont spécifiées au CCAP :
(a) approbation des autorités compétentes du pays du Maître de l’Ouvrage ;
(b) approbation de la convention de financement du Projet (accord de prêt ou
accord de crédit de la Banque mondiale) ;
(c) mise en place des garanties à produire par l’Entrepreneur ; et
(d) accès effectif au Site et mise à la disposition du Site par le Maître d’Œuvre
à l’Entrepreneur.
52.2 Un procès-verbal sera établi contradictoirement et signé par les parties dès que les
conditions mentionnées ci-dessus seront remplies. La date d’entrée en vigueur du
Marché est celle de la signature de ce procès-verbal.
52.3 Si l’entrée en vigueur du Marché n’est pas survenue dans les trois (3) mois suivant
la date de la Lettre de marché, chaque partie est libre de dénoncer le Marché pour
défaut d’entrée en vigueur.
Section VIII. Cahier des Clauses administratives générales 352

Annexe 1 au Cahier des Clauses Administratives Générales :


Règles de la Banque - Pratiques de Fraude et Corruption
Directives de Passation des marches de biens, travaux et services (autres que les services de
consultants) finances par les prêts de la BIRD, et les dons et crédits de l’IDA aux Emprunteurs de la
Banque mondiale, Janvier 2011 :
Fraude et Corruption

1.16 La Banque a pour principe, dans le cadre des marchés qu’elle finance, de demander aux
Emprunteurs (y compris les bénéficiaires de ses prêts) ainsi qu’aux soumissionnaires,
fournisseurs, prestataires de services, entrepreneurs et leurs agents (déclarés ou non), personnel,
sous-traitants et fournisseurs d’observer, lors de la passation et de l’exécution de ces marchés,
les règles d’éthique professionnelle les plus strictes1. En vertu de ce principe, la Banque
(a) aux fins d’application de la présente disposition, définit comme suit les expressions
suivantes :
(i) est coupable de « corruption » quiconque offre, donne, sollicite ou accepte,
directement ou indirectement, un quelconque avantage en vue d’influer indûment
sur l’action d’une autre personne ou entité (le terme « une autre personne ou entité »
fait référence à un agent public agissant dans le cadre de l’attribution ou de
l’exécution d’un marché public. Dans ce contexte, ce terme inclut le personnel de la
Banque et les employés d’autres organisations qui prennent des décisions relatives
à la passation de marchés ou les examinent) ; dans ce contexte également, toute
action d’un soumissionnaire, fournisseur, entrepreneur ou sous-traitant destinée à
influer sur l’attribution ou l’exécution d’un marché en vue d’obtenir un avantage
illicite est par nature inappropriée ;
(ii) se livre à des « manœuvres frauduleuses » quiconque agit, ou dénature des faits,
délibérément ou par négligence grave, ou tente d’induire en erreur une personne ou
une entité afin d’en retirer un avantage financier ou de toute autre nature, ou se
dérober à une obligation (le terme « personne » ou « entité » fait référence à un agent
public agissant dans le cadre de l’attribution ou de l’exécution d’un marché public ;
les termes « avantage » et « obligation » se réfèrent au processus d’attribution ou à
l’exécution du marché, et le terme « agit » se réfère à toute action ou omission
destinée à influer sur l’attribution du marché ou son exécution) ;
(iii) se livrent à des « manœuvres collusoires » les personnes ou entités qui s’entendent
afin d’atteindre un objectif illicite, notamment en influant indûment sur l’action
d’autres personnes ou entités (le terme « personnes ou entités » fait référence à toute
personne ou entité qui participe au processus d’attribution des marchés, soit en tant
que potentiels attributaire, soit en tant qu’agent public, et entreprend d’établir le
montant des offres à un niveau artificiel et non compétitif ou à des personnes ou
entités qui se tiennent mutuellement informées du montant et des autres conditions
de leurs offres respectives) ;
(iv) se livre à des « manœuvres coercitives » quiconque nuit ou porte préjudice, ou
menace de nuire ou de porter préjudice, directement ou indirectement, à une
personne ou à ses biens en vue d’en influer indûment les actions (le terme

1
Dans ce contexte, toute action d’un soumissionnaire, fournisseur, entrepreneur ou de son personnel, ses agents ou
sous-traitants, fournisseurs de biens ou services et/ou leurs employés destinée à influer sur l’attribution ou l’exécution
d’un marché en vue d’obtenir un avantage illicite est par nature inappropriée.
Section VIII. Cahier des Clauses administratives générales 353

« personne » fait référence à toute personne qui participe au processus d’attribution


des marchés ou à leur exécution) ; et
(v) se livre à des « manœuvres obstructives »
(a) quiconque détruit, falsifie, altère ou dissimule délibérément les preuves sur
lesquelles se base une enquête de la Banque en matière de corruption ou de
manœuvres frauduleuses, coercitives ou collusives, ou fait de fausses
déclarations à ses enquêteurs destinées à entraver son enquête ; ou bien
menace, harcèle ou intimide quelqu’un aux fins de l’empêcher de faire part
d’informations relatives à cette enquête, ou bien de poursuivre l’enquête ; ou
(b) celui qui entrave délibérément l’exercice par la Banque de son droit d’examen
tel que stipulé à l’Article 5.12 du CCAG.
(b) rejettera la proposition d’attribution du marché si elle établit que le soumissionnaire
auquel il est recommandé d’attribuer le marché est coupable de corruption, directement
ou par l’intermédiaire d’un agent, ou s’est livré à des manœuvres frauduleuses,
collusoires, coercitives ou obstructives en vue de l’obtention de ce marché ;
(c) déclarera la passation du marché non-conforme et annulera la fraction du prêt allouée à
celui-ci si elle détermine, à un moment quelconque, que les représentants de l’Emprunteur
ou d’un bénéficiaire du prêt s’est livré à la corruption ou à des manœuvres frauduleuses,
collusoires ou coercitives pendant la procédure de passation du marché ou l’exécution du
marché sans que l’Emprunteur ait pris, en temps voulu et à la satisfaction de la Banque,
les mesures nécessaires pour remédier à cette situation , y compris en manquant à son
devoir d’informer la Banque lorsqu’il a eu connaissance de telles manœuvres ;
(d) sanctionnera une entreprise ou un individu, à tout moment et conformément aux
procédures de sanctions de la Banque2, y compris en déclarant publiquement l’exclusion
de l’entreprise ou de l’individu pour une période indéfinie ou déterminée (i) de toute
attribution des marchés financés par la Banque, et (ii) de toute désignation3 comme sous-
traitant, consultant, fabricant ou fournisseur de biens ou prestataire de services d’une
entreprise par ailleurs éligible à l’attribution d’un marché financé par la Banque.

2
Une entreprise ou un individu pourra être déclaré exclu de l’attribution d’un marché financé par la Banque à l’issue
des procédures de sanctions de la Banque telles que définies, y compris, entre-autres : (i) la suspension temporaire ou
la suspension temporaire préalable correspondant au processus de sanctions en cours d’examen ; (ii) l’exclusion
conjointe telle que convenue avec les autres institutions financières internationales, y compris les banques
multilatérales de développement ; et (iii) les procédures de sanctions administratives dans le cadre de la passation des
marchés exécutés par le Groupe de la Banque mondiale en cas de fraude et corruption.
3
Un sous-traitant, consultant, fabricant ou fournisseur de biens ou services (différents intitulés sont utilisés en fonction
de la formulation du dossier d’appel d’offres) désigné est une entreprise ou un individu qui (i) fait partie de la demande
de pré qualification ou de l’offre du soumissionnaire compte tenu de l’expérience spécifique et essentielle et du savoir-
faire qu’il apporte afin de satisfaire aux conditions de qualification pour une offre déterminée ; ou (ii) a été désigné
par l’Emprunteur.
Section VIII. Cahier des Clauses administratives générales 354

Annexe 2 au Cahier des Clauses Administratives Générales : Indicateurs de


performance des dispositions environnementales, sociales, hygiène et sécurité

Indicateurs pour les rapports périodiques :


(a) Incidents environnementaux ou non conformités avec les exigences contractuelles, y
compris contamination, pollution ou dommage aux sols ou aux ressources en eau ;
(b) Incidents relatifs à l’hygiène et la sécurité, accidents, blessures et toutes victimes ayant
nécessité des soins ;
(c) Interactions avec les autorités de régulation : identifier l’agence, dates, objet, résultats
(indiquer le résultat négatif en cas de non résultat) ;
(d) Etats de tous les permis et accords :
i. Permis de travail : nombre de permis requis, nombre de permis obtenus,
actions entreprises pour les permis non obtenus ;
ii. Situation des permis et consentements :
- Liste des zones/installations nécessitant un permis (carrières, centrales
d’enrobage), la date de demande, la date d’obtention (actions de suivi
pour les permis non obtenus), date de présentation au Directeur de
travaux (ou représentant), état de la zone (attente de permis, en activité,
abandonné sans remise en état, plan de restauration en cours de mise en
œuvre, etc.)
- Liste de zones nécessitant l’accord du propriétaire (zone d’emprunt ou de
dépôt, site de camp), date de présentation au Directeur de travaux (ou
représentant) ;
- Identifier les activités principales entreprises sur chacune des zones
durant le mois passé et les grandes lignes des actions de protection
environnementale et sociale (préparation du site/déboisement, marquage
des limites/bornage, récupération de la terre végétale, gestion de la
circulation, planification de la restauration/ démobilisation, mise en
œuvre de la restauration/démobilisation) ;
- Pour les carrières : le point des relogements et dédommagements
(accompli ou détail des activités du mois et situation présente).
(e) Supervision de l’hygiène et la sécurité :
i. Responsable de sécurité : nombre de jours travaillés, nombre d’inspections
complètes et partielles, compte-rendu effectués aux responsables du projet ou
des travaux ;
ii. Nombre de travailleurs, d’heures de travail, indicateurs d’équipements de
protection individuelles (EPI) utilisés (pourcentage de travailleurs dotés
d’EPI complet, partiel, etc.), infractions observées commises par les
travailleurs (par type d’infraction, EPI ou autres), avertissement donnés,
avertissements en cas de récidives donnés, actions de suivi entreprises, le cas
échéant ;
(f) Logement des travailleurs :
i. Nombre de personnels expatriés hébergés dans les installations, nombre de
personnel local ;
ii. Date de la dernière inspection, et principales constatations effectuées lors de
l’inspection, y compris la conformité des hébergements avec la réglementation
Section VIII. Cahier des Clauses administratives générales 355

nationale et locale et avec les bonnes pratiques, incluant


l’assainissement /sanitaires, l’espace, etc. :
iii. Actions entreprises pour recommander/demander des conditions améliorées,
ou pour améliorer les conditions.
(g) VIH/SIDA : fournisseur de services de santé, information et/ou formation, localisation de
clinique, nombre de malades et de traitements de maladies et diagnostics (ne pas fournir
de noms de patients) ;
(h) Genre (pour expatriés et locaux séparément) : nombre de travailleurs femmes,
pourcentage de la main d’œuvre, problème sexo-spécifiques rencontrés et remédiés (se
référer aux sections concernant les réclamations/plaintes ou autres, selon les besoins) ;
(i) Formation :
i. Nombre de nouveaux travailleurs, nombre ayant reçu une formation initiale,
dates de ces formations ;
ii. Nombre et dates de discussions concernant les « boites à outils », nombre de
travailleurs ayant reçu la formation sur la sécurité et l’hygiène au travail, la
formation environnementale et sociale ;
iii. Nombre et dates des séances de sensibilisation au VIH/SIDA, nombre de
travailleurs ayant reçu la formation (au cours de ce mois et cumulé) ; question
identique pour la sensibilisation sexo-spécifique, formation de l’homme/la
femme « porte drapeau » ;
(j) Supervision environnementale et sociale
i. Environnementaliste : nombre de jours travaillés, zones inspectées et nombre
d’inspections de chacune (Section de route, camp, logements, carrières, zones
d’emprunt, zones de dépôt, marais, traversées forestières, etc.) ; grandes
lignes des activités et constatations (y compris infractions aux bonnes
pratiques environnementales et/ou sociales, actions entreprises), compte-
rendu effectués aux responsables environnementaux/sociaux du projet ou des
travaux ;
ii. Sociologiste : nombre de jours travaillés, nombre d’inspections complètes ou
partielles (par zone, Section de route, camp, logements, carrières, zones
d’emprunt, zones de dépôt, clinique, centre VIH/SIDA, centres
communautaires, etc.) ; grandes lignes des activités et constatations (y
compris infractions aux bonnes pratiques environnementales et/ou sociales,
actions entreprises), compte-rendu effectués aux responsables
environnementaux/sociaux du projet ou des travaux ;
iii. Personne(s) chargée de liaison avec les communautés : nombre de jours
travaillés, nombre de personnes rencontrées, grandes lignes des activités
(problèmes soulevés), compte-rendu effectués aux responsables
environnementaux/sociaux du projet ou des travaux
(k) Plaintes/réclamations : liste des plaintes de ce mois et des plaintes antérieures non
résolues, par ordre chronologique d’enregistrement, plaignant, mode de réception, à qui
la plainte a-t-elle été référée pour suite à donner, résolution et date (si l’affaire est traitée
et classée), information en retour du plaignant, action de suivi nécessaire le cas échéant
(se référer aux autres sections, selon les besoins) :
i. Griefs des travailleurs ;
ii. Griefs des communautés ;
(l) Circulation/trafic et matériels/véhicules :
Section VIII. Cahier des Clauses administratives générales 356

i. Accidents de circulation impliquant des véhicules ou des matériels du projet :


indiquer la date, le lieu, les dommages, la cause, le suivi ;
ii. Accidents de circulation impliquant des véhicules ou des propriétés extérieurs
au projet : indiquer la date, le lieu, les dommages, la cause, le suivi ;
iii. Etat général des véhicules ou des matériels (évaluation subjective par
l’environnementaliste) ; réparations et entretien non-courant nécessaire pour
améliorer la sécurité et/ou la performance environnementale (pour restreindre
les fumées, etc.)
(m) Aspects environnementaux et mesures de réduction (ce qui a été réalisé) :
i. Poussière : nombre d’arroseuses en service, nombre de jours d’arrosage,
nombre de plaintes, avertissements donnés par l’environnementaliste, mesures
prises pour remédier ; grandes lignes des mesures de contrôle de poussière à
la carrière (enveloppes, sprays, état opérationnel) ; % de camions
d’enrochements/terres/matériaux bâchés, actions entreprises pour les
véhicules non bâchés ;
ii. Contrôle de l’érosion : mesure de prévention par lieu, état des traversées de
filet ou cours d’eau, inspections de l’environnementaliste et résultats, actions
entreprises pour traiter les questions, réparations d’urgence nécessaires afin
de limiter l’érosion/la sédimentation ;
iii. Carrières, zones d’emprunt et de dépôt de matériaux, centrales d’enrobés :
identifier les activités principales réalisées sur chacun des sites ce mois, et
grandes lignes des mesures de protection environnementales et sociales :
nettoyage de site/débroussaillage, marquage des limites/bornages, mise en
dépôt provisoire pour réutilisation de terre végétale, gestion de la circulation,
planification de la restauration/démobilisation, mise en œuvre de la
restauration/ démobilisation) ;
iv. Tirs/explosions : nombre de tirs (et lieux), état de mise en œuvre des plans de
tir (incluant l’information préalable, les évacuations, etc.), incidents de
dommages ou de plaintes hors-site (se référer aux autres sections, selon les
besoins) ;
v. Nettoyage des déversements, le cas échéant : substance déversée, lieu,
quantité, actions entreprises, élimination des substances (rendre compte de
tous les déversements qui ont résulté en la contamination de l’eau ou des sols ;
vi. Gestion des déchets : types et quantités générées et traitées, y compris
quantités enlevées du chantier (et par qui) ou réutilisées/recyclées/ éliminées
sur place ;
vii. Détails des plantations d’arbres et autres actions de protection/réduction
exigées réalisées ce mois ;
viii. Détails des mesures de protections des eaux et marais exigées réalisées ce
mois ;
Section VIII. Cahier des Clauses administratives générales 357

(n) Conformité :
i. Etat de la conformité concernant les consentements/permis pertinents, les
Travaux, incluant les carrières etc. : déclaration de conformité ou listes des
problèmes et actions entreprises (ou devant être entreprises) afin de se
conformer ;
ii. Etat de la conformité concernant les exigences PGES et pour sa mise en
œuvre : déclaration de conformité ou listes des problèmes et actions
entreprises (ou devant être entreprises) afin de se conformer ;
iii. Autres questions non résolues déjà identifiées au cours des mois précédents
concernant les infractions environnementales et sociales : infractions
persistantes, déficiences de matériel persistantes, persistance de véhicules non
bâchés, déversements non traités, problèmes de dédommagement ou de tirs de
mines persistants, etc. Références aux autres sections, selon les besoins.
Section IX. Cahier des Clauses administratives particulières 358

Section IX. Cahier des Clauses administratives


particulières
Cahier des Clauses administratives particulières
Les Clauses administratives particulières qui suivent complètent les Clauses administratives
générales. Dans tous les cas où les dispositions se contredisent, les dispositions ci-après prévaudront
sur celles des Clauses administratives générales. Le numéro de la Clause générale à laquelle se réfère
une Clause particulière est indiqué entre parenthèses.

Conditions Article Data

Dérogation aux articles 1 et 23 [Optionnel : Indiquer toute dérogation aux articles du


du CCAG CCAG en spécifiant la référence de l’article et le contenu
de la dérogation.]

Désignation des 3.1.1 Maître de l’Ouvrage : Ministère de l’Equipement et de


intervenants l’Entretien Routier
Coordonnateur du Projet : Cellule de Coordination du Projet
d’Infrastructures pour le Développement Urbain et la
Compétitivité des Agglomérations Secondaires (PIDUCAS)
Maître d'Ouvrage Délégué : Agence d’Exécution des Routes
(AGEROUTE)
Maitre d'œuvre : Bureau d'Etudes en cours de sélection.

3.2.2 Mandataire Commun : [en cas de groupement d’entreprises]

Pièces contractuelles 4.1 La langue des pièces contractuelles : Français

Pièces contractuelles 4.2 (e) Les documents suivants font également partie des Pièces
constitutives du Marché :
(i) les Stratégies de gestion et Plans de mise en œuvre
ESHS ; ( Plan de Gestion Environnementale et
Sociale (PGES Chantier, PPSPS ; PPGED, PAE,
Plan d’installation de la base du chantier)
(ii) le Code de Conduite (ESHS).

4.2 (h) Décomposition des prix forfaitaires et sous détail des prix
unitaires ne font pas partie des pièces contractuelles.
Section IX. Cahier des Clauses administratives particulières 359

Conditions Article Data

4.2 (j) Les documents techniques généraux (autres que ceux


mentionnés dans les Spécifications techniques)
applicables aux prestations faisant partie des pièces
contractuelles sont : Sans objet

Obligations générales 5.7.1 Les ordres de service sont adressés [par courrier, remise
en main propres / par courrier électronique à l’adresse
suivante :
Adresse : _________________________________
Adresse électronique : _______________________

Estimation des 5.8.2 Le délai de remise au maître d’œuvre de l’estimation


engagements financiers trimestrielle détaillée des engagements financiers du Maître
du Maître de l’Ouvrage d’ouvrage délégué est de quinze (15) jours avant le début du
trimestre concerné.

Personnel de 5.9.1 Insérer ce qui suit en fin de la clause :


l’Entrepreneur Le Personnel Clé est défini comme le personnel de
l’Entrepreneur nommé dans la présente clause du CCAP.
L’Entrepreneur emploiera le Personnel clé identifié dans
la Soumission, ou d’autres personnels approuvés par le
Maître d’Œuvre. Le Maître d’Œuvre approuvera le
remplacement des Personnels clés proposés à condition
que les remplacements aient des qualifications
substantiellement égales ou supérieures à celles des autres
personnels figurant dans la Soumission.

Directeur des travaux :


Conducteur de travaux Génie civil :
Conducteur de Travaux Bâtiment :
Chef de brigade topographique :
Chef de laboratoire géotechnique :
Responsable Hygiène-Sécurité-Environnement :

N.B : Une partie du personnel clé du titulaire du contrat


dont le Directeur des travaux, le Responsable Hygiène-
Sécurité-Environnement, Chef de brigade topographique et le
Chef de laboratoire géotechnique, devra obligatoirement
maitriser la langue française (parlé, écrit et lu).

5.9.2 Code de Conduite (ESHS)


La disposition ci-après est insérée à la fin de la Clause
5.9.2 du CCAG :
« Les motifs de retrait d’une personne comprennent le
comportement contraire au Code de Conduite (ESHS) (par
Section IX. Cahier des Clauses administratives particulières 360

Conditions Article Data


exemple transmission de maladies transmissibles,
harcèlement sexuel, violence à caractère sexiste, activité
illégale ou criminelle). »

Sécurité des personnes 5.10 Stratégies de gestion et Plans de mise en œuvre ESHS
et des biens et La Clause 5.10.4 ci-après est insérée :
protection de
l’environnement « L’Entrepreneur ne devra commencer aucune partie des
Travaux, y compris la mobilisation et/ou des activités
préalables aux travaux (telles que la préparation des
emprises des pistes de chantier, les accès aux chantiers,
l’installation de chantier, les investigations géotechniques
ou recherches de carrières ou zones d’emprunt de
matériaux) avant que le Maître d’Œuvre ait constaté que les
mesures appropriées sont en place pour la maitrise des
risques environnementaux, sociaux, hygiène et sécurité et
des impacts correspondants. Au minimum, l’Entrepreneur
doit mettre en œuvre les Stratégies de gestion et Plans de
mise en œuvre et le Code de Conduite ESHS qu’il a soumis
dans son Offre et accepté comme faisant partie du Marché.
L’Entrepreneur devra soumettre à l’approbation préalable
du Maître d’Œuvre, au fur et à mesure de l’exécution du
Marché, les Stratégies de gestion et Plans de mise en œuvre
additionnelles selon les besoins, afin de gérer les risques et
impacts ESHS des travaux en cours. Ces Stratégies de
gestion et Plans de mise en œuvre constituent dans leur
ensemble le Plan de Gestion environnemental et social de
l’Entreprise (PGES-E). Le PGES-E devra être approuvé
avant le démarrage des activités de travaux (c’est-à-dire les
déblais et excavations, les terrassements, les travaux
d’ouvrages, les déviations de cours d’eau et de routes, les
activités de carrières ou d’extraction de matériaux, les
activités de bétonnage et la fabrication d’enrobés). Le
PGES-E approuvé fera l’objet de révisions périodiques (au
minimum sur une base semestrielle) et sera mis à jour par
l’Entrepreneur avec ponctualité, selon les besoins, afin
d’assurer qu’il contient les mesures appropriées pour les
Travaux à entreprendre. Le PGES-E mis à jour devra
recevoir l’approbation préalable du Maître d’Œuvre.
Rapports ESHS
L’Entrepreneur devra remettre un rapport sur les
indicateurs environnementaux, sociaux, hygiène et
sécurité (ESHS) énoncé à l’Annexe 2. Outre les rapports
mentionnés à l’Annexe 2, l’Entrepreneur devra notifier
immédiatement au Maître d’Œuvre tout incident des
catégories ci-après. Les détails complets concernant ces
incidents seront fournis au Maître d’Œuvre dans les délais
convenus avec lui, à savoir :
Section IX. Cahier des Clauses administratives particulières 361

Conditions Article Data


(a) violation avérée ou possible d’une loi ou d’un
accord international ;
(b) blessure sérieuse (entrainant une incapacité de
travail) ou décès ;
(c) dommage ou effet négatif significatif à la propriété
privée (par ex. accident automobile, dommage
résultant de chutes de pierres, travaux hors
limites) ;
(d) pollution importance d’un aquifère utilisé pour
l’eau potable ou endommagement ou destruction
d’espèces ou d’habitats rares ou menacés (y
compris les zones protégées) ; ou
toute accusation de harcèlement sexuel ou d’inconduite à
caractère sexuel, maltraitance d’enfant, agression sexuelle
ou autre infraction impliquant des enfants.

Garanties 6.1.1 La garantie de bonne exécution sera de 5% du Montant du


Marché, soit xxxxxxxxxxxxxxxxxxxx, augmenté le cas
échéant du montant des avenants.
Si la Garantie de bonne exécution fournie par l'attributaire est
émise par une institution qui est située en dehors de la Côte
d'Ivoire, cette institution financière doit avoir une institution
financière correspondante en Côte d'Ivoire afin d'en
permettre l'exécution, le cas échéant.

6.1.3 N/A

Retenue de garantie 6.2.1 La retenue de garantie sera de cinq pour cent 5% du montant
total du marché soit [montant en chiffres], augmenté, le cas
échéant, du montant des avenants.

Assurances 6.3.1 Les polices d’assurances suivantes sont requises au titre du


présent Marché pour les montants minimum indiqués ci-après :

6.3.2 - assurance des risques causés à des tiers : a) Montant


minimum garantie est de (cent quinze (115) pour cent du
montant du marché) Francs CFA
b) Franchise est de dix (10) pour cent du sinistre

6.3.4 - assurance “Tous risques chantier”:


a) Montant minimum garantie est de cent (100) pour cent
du montant du marché) Francs CFA
b) Franchise est de dix (10) pour cent du sinistre

6.3.5 - assurance couvrant la responsabilité décennale : Sans


Objet
Section IX. Cahier des Clauses administratives particulières 362

Conditions Article Data

Montant du Marché 10.1.2 Les prix sont exprimés [intégralement en monnaie nationale
ou dans les monnaies suivantes :
_______________________________________ ]
[Sélectionner la disposition applicable]

10.1.3 La quote-part payable en [insérer la monnaie étrangère]


est égale à ________________ pour cent
Section IX. Cahier des Clauses administratives particulières 363

Conditions Article Data

10.1.4 Une quote-part de ce prix est payable dans la ou les


monnaies étrangères suivantes :
________________________________________

Décomposition et sous- 10.3.4 La décomposition du prix forfaitaire / le sous-détail du


détails des Prix prix unitaire doit être produit(e) dans un délai de à compter
de la date suivante : 15 jours

Révision des prix 10.4.1 & Les prix sont fermes et les dispositions de l’Article 10.4.2 du
10.4.2 CCAG ne sont pas applicables

10.4.2 (b) Le coefficient correcteur dans le cas où les indices et monnaies


de paiement étrangers ont des pays d’origine différents est :
sans objet

Impôts, droits, taxes, 10.5.2 Les prix du présent Marché sont réputés ne pas comprendre les
redevances, cotisations montants dus au titre des impôts, droits et obligations suivants
: Taxe Sur la Valeur Ajoutée exigible en Côte d’Ivoire et Droits
de douane.

Taux de change et 10.6.1 [Insérer lors de la signature du marché, en adoptant les


proportion des taux de change et proportions figurant dans l’offre du
monnaies soumissionnaire retenu]

Travaux en régie 11.3.1 a) Les modalités de calcul de la rémunération des travaux en


régie sont les suivantes : sans objet
Section IX. Cahier des Clauses administratives particulières 364

Conditions Article Data

11.3.1 b) Sans objet

Acomptes sur 11.4 Les stipulations de l'article 11-4 du CCAG sont applicables
approvisionnement Il est prévu des acomptes sur approvisionnement dans le cadre
du présent Marché si l’Entrepreneur justifie avoir accompli
l'une des prestations suivantes :
1. dépôt sur le chantier ou au lieu de fabrication, des
approvisionnements destinés à entrer dans la composition des
travaux ou des fournitures qui font l'objet du marché, sous
réserve qu'ils aient été acquis en toute propriété par
l’Entrepreneur et effectivement payés par lui, qu'ils aient été
reconnus conformes aux stipulations du marché et qu'ils soient
déposés de façon à permettre leur contrôle par l’Ingénieur.
2. accomplissement d'opérations intrinsèques d'exécution des
travaux ou fournitures contrôlées par le Maître d’œuvre.

L’acompte est consenti par application, à raison de soixante-dix


pour cent (70%), du prix d'achat figurant sur les pièces
justificatives présentées par l’Entrepreneur et concernant les
approvisionnements réalisés sur le chantier durant le mois
considéré pour l'exécution des travaux. Ces matériaux doivent
être approuvés par l’Ingénieur.

Seuls les approvisionnements suivants seront considérés :


* le ciment,
* le concassé,
* les aciers d’armature,
* les ouvrages de drainage préfabriqués (Buses, dalot,
caniveaux, dallettes de couverture, bordures de
chaussée,
* pavés autobloquants ;
* équipements de signalisation (panneaux, feux
tricolores)

Avance forfaitaire 11.5 Le mode de calcul de l’avance est le suivant :


a) pourcentage par rapport au Montant du Marché: vingt
(20) pour cent du montant du marché.
b) pourcentage payable en Franc CFA et étrangères:
[Insérer lors de la signature du marché, en adoptant
les proportions figurant dans l’offre du
soumissionnaire retenu]
L’avance sur les paiements contractuels sera remboursée
comme suit:
• le remboursement commencera lorsque le montant des
travaux réalisés aura atteint 30 % du montant initial du
marché ;
• il sera terminé au plus tard lorsque le montant des travaux
réalisés aura atteint 80 % du montant initial du marché ;
Section IX. Cahier des Clauses administratives particulières 365

Conditions Article Data

Dans ces conditions, il sera retenu sur chaque décompte 30%


du montant du décompte jusqu’au remboursement total de
l’avance.
Si la Garantie d’avance fournie par l’attributaire est émise par
une banque qui est située en dehors de la Côte d’Ivoire, cette
institution financière doit avoir une institution financière
correspondante en Côte d’Ivoire afin d’en permettre
l’exécution, le cas échéant.

Intérêts moratoires 11.7 Le taux d’intérêt moratoire est le taux d’intérêt légal fixé
par arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances.
Majoré d’un point.

Modalités de règlement 13.1.1 Les stipulations de l'article 11-4 du CCAG sont


des acomptes applicables
Il est prévu des acomptes sur approvisionnement dans le cadre
du présent Marché si l’Entrepreneur justifie avoir accompli
l'une des prestations suivantes :
1. dépôt sur le chantier ou au lieu de fabrication, des
approvisionnements destinés à entrer dans la composition des
travaux ou des fournitures qui font l'objet du marché, sous
réserve qu'ils aient été acquis en toute propriété par
l’Entrepreneur et effectivement payés par lui, qu'ils aient été
reconnus conformes aux stipulations du marché et qu'ils soient
déposés de façon à permettre leur contrôle par l’Ingénieur.
2. accomplissement d'opérations intrinsèques d'exécution des
travaux ou fournitures contrôlées par le Maître d’œuvre.

L’acompte est consenti par application, à raison de soixante-dix


pour cent (70%), du prix d'achat figurant sur les pièces
justificatives présentées par l’Entrepreneur et concernant les
approvisionnements réalisés sur le chantier durant le mois
considéré pour l'exécution des travaux. Ces matériaux doivent
être approuvés par l’Ingénieur.

13.1.3 Insérer ce qui suit à la fin de la clause 13.1.3 :


« Si l’Entrepreneur manque ou a manqué à ses activités ou
obligations ESHS dans le cadre du Marché, la valeur de
ces activités ou obligations, comme déterminée par le
Maître d’Œuvre, pourra faire l’objet d’une retenue jusqu’à
la réalisation de ces activités ou obligations, et/ou le coût
de rectification ou remplacement, comme déterminé par le
Maître d’Œuvre, pourra faire l’objet d’une retenue jusqu’à
la réalisation de la rectification ou du remplacement. Un
tel manquement peut inclure, de manière non limitative :
(i) manquement à se conformer aux obligations ou
activités ESHS décrites dans les Spécifications
des Travaux, pouvant comprendre : activités hors
limites du chantier, poussière excessive,
Section IX. Cahier des Clauses administratives particulières 366

Conditions Article Data


manquement au maintien des voies publiques en
état d’utilisation sans danger, dommages causés à
la végétation hors chantier, pollution de cours
d’eau par hydrocarbures ou sédimentation,
contamination de terrains, par exemple par
hydrocarbures, déchets d’origine humaine,
dégradation d’objets archéologiques ou culturels,
pollution de l’air comme conséquence de
combustion non autorisée et/ou inefficiente :
(ii) manquement à réviser périodiquement le PGES-E
et/ou à le mettre à jour à temps pour traiter les
problèmes ESHS émergeants, ou les risques ou
effets anticipés ;
(iii) manquement à mettre en œuvre le PGES-E
(iv) manquement d’avoir obtenu les
consentements/permis requis préalablement à la
réalisation des Travaux ou d’activités connexes ;
(v) manquement à soumettre les rapports ESHS
(décrits dans l’Annexe 2), ou à les soumettre avec
ponctualité ;
manquement à entreprendre des activités de
réhabilitation/réparation demandées par le Maître
d’Œuvre, dans le délai spécifié (par exemple les activités
nécessaires pour rectifier les non-conformités). »

13.2.3 Les paiements à l’Entrepreneur seront effectués aux


comptes bancaires suivants :
(a) pour la part en monnaie nationale :
[Indiquer le compte bancaire dans le pays du Maître de
l’Ouvrage]
(b) pour la part en monnaie étrangère :
[Indiquer le(s) compte(s) bancaire(s) pour les règlements
en monnaie étrangère]

13.2.5 L’établissement d’acompte ou de situation sur une base


mensuelle est obligatoire pour tous les marchés prévoyant
une révision des prix.

Force majeure 18.3 Seuil des intempéries constituant un cas de force majeure :
• vent de plus de 100 km/h pendant au moins trois (03)
jours.
• pluie supérieure à cent cinquante (150) millimètres en
vingt-quatre (24) heures.
Section IX. Cahier des Clauses administratives particulières 367

Conditions Article Data

Délai d’exécution 19.1.1 Le délai d’exécution des travaux est fixé à : Huit (08) mois
calendaires.
Le délai commence à courir quinze (15) jours à compter de
la date de notification de l’ordre de service de commencer
les travaux par le Maître d’Ouvrage.
NB : Les travaux seront effectués sous trafic et sur de la voirie
à forte vocation commerciale. A cet effet, l’Entrepreneur devra
prendre les dispositions nécessaires pour maintenir la fluidité
du trafic et minimiser l’interruption des activités commerciales
majeures aux abords de la voie. Il est donc fortement
recommandé à l’entreprise d’envisager des travaux de nuit.

Prolongation des délais 19.2.2 Seuil des intempéries entraînant une prolongation des délais
d’exécution d’exécution des travaux :
• vent de plus de 100 km/h pendant au moins trois (03)
jours.
• pluie supérieure à cent cinquante (150) millimètres en
vingt-quatre (24) heures.
Nombre de journées d’intempéries prévisibles : 30 jours

19.2.4 Seuil de prolongation des délais d’exécution ouvrant droit à


résiliation du marché : 1/3 du délai initial du marché.

Pénalités, primes et 20.1 La pénalité journalière pour retard dans l’exécution des travaux
retenues est fixée à : Un pour mille (1/1000ème) du montant révisé du
marché et de ses avenants éventuels par jour calendaire de
retard.
La pénalité relative au non-respect des mesures
environnementales et sociales durant les travaux est déterminée
à partir de la fiche de Conformité Environnementale et Sociale
en Annexe 8 de la section spécification technique et plans.

20.2 La prime journalière pour avance dans l’exécution des travaux


est fixée à : non applicable.
Le mode de calcul du plafond de ces primes est comme ci-après:
sans objet

Prise en charge, 26.4 Non applicable.


manutention et
conservation par
l’Entrepreneur des
matériaux et produits
fournis par le Maître de
l’Ouvrage dans le cadre
du Marché
Section IX. Cahier des Clauses administratives particulières 368

Conditions Article Data

26.5 Non applicable.

Préparation des travaux 28.1 Durée de la période de mobilisation : trente(30) jours

28.2 Délai de soumission du programme d’exécution : trente (30)


jours

28.3 Plan de sécurité et d’hygiène :


Plan de sécurité et d’hygiène : Les mesures et dispositions
énumérées à l’Article 31.4 du CCAG et au Plan de Gestion
Environnementale et Sociale (PGES).
Le PGES sera soumis dans le même délai que le projet
d’exécution.
Les pénalités suivantes sont prévues en cas de retards dans
la remise du projet d’exécution et du PGES : 100.000 F
CFA par jour calendaire. Nonobstant cette pénalité,
l’entreprise ne sera pas autorisée à démarrer les travaux
avant la validation du PGES chantier. Le délai d’exécution
des travaux continuera de courir pendant ce temps.

Maintien des 31.6.1 Les mesures et dispositions énumérées à l’Article 31.6 du


communications et de CCAG
l’écoulement des eaux

Réception provisoire 41.1 Le principe de réception provisoire par tranche de travaux est
admis et les dispositions des réceptions provisoires restent aussi
valables pour les réceptions provisoires par tranche de travaux.
Modification du délai du début des opérations préalables à la
réception des ouvrages : Non applicable.

41.2 b) Epreuves comprises dans les opérations préalables à la


réception selon les dispositions des Spécifications techniques

41.2 e) Applicable

Délai de garantie 42.1 12 mois, conformément à la clause 42.2 du CCAG

Garanties particulières 44.2 [insérer, le cas échéant,]

Règlement des 50.2 Conformément à la clause 50.2 du CCAG


différends

50.2.2 Tarif du Conciliateur : 360 000 f/jour

50.2.3 Nom de l’autorité chargée de la désignation du Conciliateur :


La Chambre Nationale des Ingénieurs-conseils de Côte
d’Ivoire. 01 BP 8466 Abidjan – Côte d’Ivoire.

50.3.2.(a) Option B
Section IX. Cahier des Clauses administratives particulières 369

Conditions Article Data


Tous différends découlant du présent Marché seront tranchés
définitivement selon le Règlement de conciliation et
d’arbitrage de la Chambre de commerce internationale de paris
par un ou plusieurs arbitres nommés conformément à ce
Règlement.
Si le Marché est attribué à un soumissionnaire national, les
différends découlant du présent Marché seront tranchés
définitivement selon le Règlement d’arbitrage de la Cour
d’Arbitrage de Côte d’Ivoire (CACI), par un ou plusieurs
arbitres nommés conformément à ce Règlement.

Droit applicable 51.1 Se référer à l’article 51.1 du CCAG.

Entrée en vigueur du 52.1 Le marché entre en vigueur dès son approbation par l’autorité
Marché compétente et sa notification au titulaire ou son délégué.
Section IX. Cahier des Clauses administratives particulières 370

Dispositions supplémentaires relatives au nantissement et au


paiement direct des sous-traitants
A. Nantissement
Le nantissement des marchés publics est une mesure destinée à faciliter leur financement.
Il permet au titulaire d’un marché et à ses sous-traitants admis au bénéfice du paiement direct
d’obtenir des prêts ou des avances sous certaines conditions.
A cet effet, un acte ayant pour objet le nantissement du Marché est passé entre l’Entrepreneur titulaire
du Marché et l’institution qui consent cette facilité. En outre l’exemplaire unique du Marché est remis
par le titulaire à cette institution à titre de garantie.
Cette institution, le créancier, notifie alors ou fait signifier le nantissement au Maître de l’Ouvrage,
lequel lui règle directement, sauf empêchement à paiement, les sommes dues par le Maître de
l’Ouvrage au titre de l’exécution du Marché.
Les dispositions suivantes viennent compléter le CCAG et se réfèrent à la numération des articles du
CCAG :
3.3.1 De plus, l’Entrepreneur peut céder ou déléguer au profit des banquiers de
l’Entrepreneur tout ou partie des sommes dues ou à devoir au titre du Marché.
4.5 Pièces à délivrer à l’Entrepreneur en cas de nantissement du marché.
4.5.1 Dès la notification du marché, le Maître de l’Ouvrage délivre sans frais à
l’Entrepreneur, contre reçu, une expédition certifiée conforme de l’Acte d’engagement
et des autres pièces que mentionne le paragraphe 2 du présent Article à l’exclusion du
CCAG.
4.5.2 Le Maître de l’Ouvrage délivre également, sans frais, à l’Entrepreneur, aux co-traitants
et aux sous-traitants payés directement les pièces qui leur sont nécessaires pour le
nantissement de leurs créances.

B. Paiement direct aux sous-traitants


Le paiement direct par le Maître de l’Ouvrage des prestations exécutées par les entrepreneurs sous-
traitants permet à ces derniers d’avoir la certitude d’être payés « au même titre que l’entrepreneur
principal » - dès lors qu’ils accomplissent les prestations dont ils sont responsables. Les prestations
faisant l’objet de paiement direct peuvent être connues dès le dépôt de l’offre. Lorsque les sous-
traitants ont déclarés postérieurement à la conclusion du Marché leur acceptation et l’agrément des
conditions de leurs conditions de paiement doivent figurer dans un avenant ou dans un acte spécial.
Les dispositions suivantes viennent compléter le CCAG et se réfèrent à la numérotation des articles
du CCAG :
3.3.3 Le sous-traitant agréé peut obtenir directement du Maître de l’Ouvrage si celui-ci et
les autorités dont l’approbation est nécessaire à l’entrée en vigueur du Marché en sont
d’accord ou si la réglementation applicable l’impose, le règlement des travaux,
fournitures ou services dont il a assuré l’exécution et qui n’ont pas déjà donné lieu à
paiement au profit du titulaire du Marché.
Section IX. Cahier des Clauses administratives particulières 371

Dans ce cas, l’Entrepreneur remet au Chef de Projet, avant tout commencement


d’exécution du contrat de sous-traitance, une déclaration mentionnant :
(a) la nature des prestations dont la sous-traitance est prévue,
(b) le nom, la raison ou la dénomination sociale et l’adresse du sous-traitant
proposé,
(c) les conditions de paiements prévues par le projet de contrat de sous-traitance
et le montant prévisionnel de chaque sous-traité, notamment la date
d’établissement des prix et, le cas échéant, les modalités de variation de prix,
le régime des avances, des acomptes, des réfactions, des primes, des pénalités.
Le Chef du Projet doit revêtir de son visa toutes les pièces justificatives servant de
base au paiement direct. Il dispose d’un délai d’un (1) mois pour signifier son
acceptation ou son refus motivé. Passé ce délai, le Chef de Projet est réputé avoir
accepté celles des pièces justificatives qu’il n’a pas expressément refusées.
Lorsque le sous-traitant doit être payé directement, le titulaire est tenu, lors de la
demande d’acceptation, d’établir que la cession ou le nantissement de créances
résultant du Marché ne fait pas obstacle au paiement direct du sous-traitant.
11.9 Rémunération des entrepreneurs sous-traitants payés directement.
Les travaux exécutés par des sous-traitants ayant droit au paiement direct sont payés dans les
conditions stipulées par le Marché, un avenant ou un acte spécial.
13.5 Règlement en cas de sous-traitants payés directement
13.5.1 Lorsqu’un sous-traitant bénéficie d’un paiement direct, l’Entrepreneur joint au projet
de décompte une attestation indiquant la somme à prélever, sur celles qui lui sont dues,
pour la partie de la prestation exécutée, et que le Chef de Projet devra faire régler à ce
sous-traitant. Lorsque le sous-traitant est de nationalité étrangère, le projet de
décompte distinguera les montants payables en monnaies nationale et étrangères.
Les paiements du sous-traitant intéressé sont effectués dans la limite du montant des
états d’acomptes et de solde ainsi que des attestations prévues à l’alinéa précédent.
Le montant total des paiements effectués au profit d’un sous-traitant ramené aux
conditions du mois d’établissement des prix du Marché ne peut excéder le montant à
sous-traiter qui est stipulé dans le Marché.
13.5.2 L’Entrepreneur est seul habilité à présenter les projets de décomptes et à accepter le
décompte général ; sont seules recevables les réclamations formulées ou transmises
par ses soins.
13.5.3 Les paiements à faire au sous-traitant sont effectués sur la base des pièces justificatives
et de l’acceptation de l’Entrepreneur donnée sous la forme d’une attestation,
transmises par celui-ci conformément aux stipulations de l’Article 13.5.1.
Dès réception de ces pièces, le Maître de l’Ouvrage avise directement le sous-traitant
de la date de réception du projet de décompte et de l’attestation envoyés par
l’Entrepreneur, et lui indique les sommes dont le paiement à son profit a été accepté
par l’Entrepreneur.
Section IX. Cahier des Clauses administratives particulières 372

Le paiement des sommes dues au sous-traitant doit intervenir dans les délais prévus
aux Articles 13.2.3 et 13.4.3.
Un avis de paiement est adressé à l’Entrepreneur et au sous-traitant.
L’Entrepreneur dispose d’un délai de quinze (15) jours, comptés à partir de la
réception des pièces justificatives servant de base au paiement direct, pour les accepter
ou pour signifier au sous-traitant son refus motivé d’acceptation. Passé ce délai,
l’Entrepreneur est réputé avoir accepté celles des pièces justificatives ou des parties
des pièces justificatives qu’il n’a pas expressément acceptées ou refusées.
Dans le cas où l’Entrepreneur n’a, dans le délai de quinze (15) jours suivant la
réception du projet de décompte du sous-traitant, ni opposé un refus motivé, ni
transmis celui-ci au Maître de l’Ouvrage, le sous-traitant envoie directement au Maître
de l’Ouvrage une copie du projet de décompte. Il y joint une copie de l’avis de
réception de l’envoi du projet de décompte à l’Entrepreneur.
Le Maître de l’Ouvrage met aussitôt en demeure l’Entrepreneur, par lettre
recommandée avec demande d’avis de réception postal, de lui faire la preuve dans un
délai de quinze jours à compter de la réception de cette lettre qu’il a opposé un refus
motivé à son sous-traitant dans le délai prévu au cinquième alinéa ci-dessus. Dès
réception de l’avis, le Maître de l’Ouvrage informe le sous-traitant de la date de cette
mise en demeure.
A l’expiration de ce délai, et au cas où l’Entrepreneur ne serait pas en mesure
d’apporter cette preuve, le Maître de l’Ouvrage dispose du délai prévu à
l’Article 13.2.3 pour mandater les sommes à régler au sous-traitant, à due concurrence
des sommes restant dues à l’Entrepreneur au titre des projets de décompte qu’il a
présentés.
13.6 Réclamation ou action directe d’un sous-traitant
Si un sous-traitant de l’Entrepreneur met en demeure le Maître de l’Ouvrage de lui régler
directement certaines sommes qu’il estime lui être dues par l’Entrepreneur au titre du contrat
de sous-traitance, le Chef de Projet peut retenir les sommes réclamées sur celles qui restent à
payer à l’Entrepreneur, à condition que le sous-traitant ait été un sous-traitant agréé et que son
droit à paiement direct ait été reconnu préalablement dans le cadre du Marché ou qu’il résulte
de la réglementation en vigueur. Les sommes ainsi retenues ne portent pas intérêt.
Si le droit du sous-traitant est définitivement établi, le Chef de Projet paie le sous-traitant et
les sommes dues à l’Entrepreneur sont réduites en conséquence.
Section X. Formulaires du Marché 373

Section X. Formulaires du Marché


Liste des formulaires
Modèle de Lettre de marché .............................................................................................. 374

Modèle d’Acte d’engagement ............................................................................................. 375

Modèle de garantie de bonne exécution (garantie bancaire) .......................................... 376

Modèle de caution personnelle et solidaire de bonne exécution ..................................... 377

Modèle de garantie de performance environnementale, sociale,


hygiène et sécurité (garantie bancaire) ................................................................. 378

Modèle de garantie de restitution d’avance (garantie bancaire sur demande) ............. 379

Modèle de garantie émise en remplacement de la retenue de garantie


(garantie bancaire sur demande) ........................................................................... 380

Modèle de Lettre de notification de l’attribution du marché ..... Erreur ! Signet non défini.

Modèle d’Acte d’engagement ......................................................... Erreur ! Signet non défini.

Modèle de garantie de bonne exécution (garantie bancaire) ...... Erreur ! Signet non défini.

Modèle de caution personnelle et solidaire de bonne exécution . Erreur ! Signet non défini.

Modèle de garantie de performance environnementale, sociale,


hygiène et sécurité (garantie bancaire) ............................. Erreur ! Signet non défini.

Modèle de garantie de restitution d’avance (garantie bancaire sur demande)Erreur ! Signet non
défini.

Modèle de garantie émise en remplacement de la retenue de garantie


(garantie bancaire sur demande) ....................................... Erreur ! Signet non défini.
Section X. Formulaires du Marché 374

Modèle de Lettre de marché


[Papier à en-tête du Maître de l’Ouvrage]

Date : _________________

A : [nom et adresse du Soumissionnaire retenu]

Messieurs,

La présente a pour but de vous notifier que votre offre en date du [date] pour l’exécution des Travaux de [nom
du projet et travaux spécifiques tels qu’ils sont présentés dans les Instructions aux soumissionnaires] pour le
montant du Marché d’une contre-valeur [Supprimer « contre » si le prix du Marché est exprimé en une seule
monnaie] de [montant en chiffres et en lettres, nom de la monnaie], rectifié et modifié conformément aux
Instructions aux soumissionnaires [Supprimer « rectifié et » ou « et modifié » si seulement l’une de ce mesures
s’applique. Supprimer « rectifié et modifié conformément aux Instructions aux soumissionnaires » si des
rectifications ou modifications n’ont pas été effectuées], est acceptée par nos services.

[Si le Soumissionnaire retenu a accepté, dans sa soumission, le Conciliateur proposé par le Maître de
l’Ouvrage, les deux options qui suivent doivent être supprimées. Dans le cas contraire, le Maître de l’Ouvrage
retiendra l’Option applicable.]

Option A
Nous acceptons que [nom du Conciliateur proposé par le Soumissionnaire retenu dans sa Soumission]
soit nommé conciliateur.

OU

Option B
Nous n’acceptons pas que [nom du Conciliateur proposé par le Soumissionnaire retenu dans sa
Soumission] et nous demandons par copie de la présente lettre que [nom de l’autorité de désignation
du Conciliateur] de désigner un Conciliateur conformément à la Clause 40 des Instructions aux
soumissionnaires.

Il vous est demandé de fournir la garantie de bonne exécution et la garantie de performance environnementale,
sociale, hygiène et sécurité [Omettre la garantie ESHS si elle n’est pas demandée par le Marché] dans les 28
jours, conformément au CCAG, en utilisant le formulaire de garantie de bonne exécution et le formulaire de
garantie de performance environnementale, sociale, hygiène et sécurité [Omettre la référence au formulaire
de garantie ESHS si elle n’est pas demandée par le Marché] de la Section X, Formulaires du marché.

Veuillez agréer, Messieurs, l’expression de notre considération distinguée.

______________________________________________________
[Signature, nom et titre du signataire habilité à signer au nom du Maître de l’Ouvrage]

Pièce jointe : Acte d’Engagement


Section X. Formulaires du Marché 375

Modèle d’Acte d’engagement


Le présent Marché a été conclu le 20
entre [nom], domicilié à [adresse] (ci-après dénommé « le Maître de l’Ouvrage ») d’une part et [nom
de l’Entrepreneur ou du groupement d’entreprise suivi de « conjointement et solidairement, et
représenté par [nom] comme mandataire commun »], domicilié à [adresse] (ci-après dénommé
« l’Entrepreneur ») d’autre part,
Attendu que le Maître de l’Ouvrage souhaite que certains Travaux soient exécutés par l’Entrepreneur,
à savoir [nom], qu’il a accepté l’offre remise par l’Entrepreneur en vue de l’exécution et de
l’achèvement desdits Travaux, et de la réparation de toutes les malfaçons y afférentes.
I1 a été convenu de ce qui suit :
Dans le présent Marché, les termes et expressions auront la signification qui leur est attribuée dans
les Cahiers des Clauses administratives du Marché dont la liste est donnée ci-après.
En sus de l’Acte d’engagement, les pièces constitutives du Marché sont les suivantes :
(a) La Lettre de marché ;
(b) La Lettre de Soumission ;
(c) Le Cahier des Clauses administratives particulières ;
(d) Les spécifications techniques particulières ;
(e) Les plans et dessins ;
(f) Le Bordereau des prix et le Détail quantitatif et estimatif ;
(g) Le Cahier des Clauses administratives générales ;
(h) Les spécifications techniques générales ;
(i) Les autres pièces mentionnées à l’Article 4 du Cahier des Clauses administratives
particulières, y compris les documents suivants :
(a) les Stratégies de gestion et Plans de mise en œuvre ESHS ; et
(b) le Code de Conduite (ESHS).

En cas de différence entre les pièces constitutives du Marché, leur ordre de précédence suivra celui
des pièces énumérées ci-dessus.
En contrepartie des paiements à effectuer par le Maître de l’Ouvrage à l’Entrepreneur, comme
mentionné ci-après, l’Entrepreneur s’engage à exécuter les Travaux et à reprendre toutes les
malfaçons y afférentes en conformité absolue avec les dispositions du Marché.
Le Maître de l’Ouvrage s’engage à payer à l’Entrepreneur, à titre de règlement pour l’exécution et
l’achèvement des Travaux et la reprise des malfaçons y afférentes, les sommes prévues au Marché ou
toutes autres sommes qui peuvent être dues au titre des dispositions du Marché, et de la manière
stipulée au Marché.

_______________________________
Signature du Maître de l’Ouvrage

_______________________________
Signature de l’Entrepreneur
Section X. Formulaires du Marché 376

Modèle de garantie de bonne exécution (garantie bancaire)

Date : __________________________________
Appel d’offres no : ________________________
Garant : [nom et adresse de la banque d’émission]
Bénéficiaire : [nom et adresse du Maître de l’Ouvrage]
Date : [insérer date]
Garantie de bonne exécution no. : [insérer No]
Nous avons été informés que [nom de l’Entrepreneur] (ci-après dénommé le Donneur d’ordre) a
conclu avec vous le Marché no. [insérer No] en date du [insérer la date] pour l’exécution de
[description des travaux] (ci-après dénommé « le Marché »).
De plus, nous comprenons qu’une garantie de bonne exécution est exigée en vertu des conditions du
Marché.
A la demande du Donneur d’ordre, nous [nom de la banque garante] prenons, en tant que Garant,
l’engagement irrévocable de payer au Bénéficiaire toute somme dans la limite du Montant de la
Garantie qui s’élève à [insérer la somme en chiffres] [insérer la somme en lettres]1. Votre demande
en paiement doit comprendre, que ce soit dans la demande elle-même ou dans un document séparé
signé accompagnant ou identifiant la demande, la déclaration que le Donneur d’ordre n’a pas rempli
ses obligations au titre du Marché, sans que vous ayez à prouver ou à donner les raisons ou le motif
de votre demande ou du montant qui y figure.
La présente garantie sera réduite de moitié à la date de la réception provisoire.
La présente garantie expire au plus tard le [insérer la date] jour de [insérer le mois]2 [insérer
l’année],2 et toute demande de paiement doit être reçue à cette date au plus tard, à l’adresse figurant
ci-dessus.
La présente garantie est régie par les Règles uniformes de la CCI relatives aux garanties sur demande,
Publication CCI no : 758, à l’exception de leur Article 15 (a) dont l’application est expressément
écartée.

__________________________
[signature]

Note : Le texte en italiques doit être retiré du document final ; il est fourni à titre indicatif en vue
de faciliter la préparation du document.

1
Le Garant doit insérer le montant du Marché mentionné au Marché soit dans la (ou les) devise(s) mentionnée(s) au
Marché, soit dans toute autre devise librement convertible acceptable par le Maître de l’Ouvrage.
2
Insérer la date représentant vingt-huit jours suivant la date estimée de la réception définitive des travaux. Le Maître
de l’Ouvrage doit prendre en compte le fait que, dans le cas d’une prorogation de la durée du Marché, il devra
demander au Garant de prolonger la durée de la présente garantie. Une telle demande doit être faite par écrit avant la
date d’expiration mentionnée dans la garantie. Lorsqu’il préparera la garantie, le Maître de l’Ouvrage peut considérer
ajouter ce qui suit à la fin de l’avant-dernier paragraphe : « Sur demande écrite du Bénéficiaire, formulée avant
l’expiration de la présente garantie, le Garant prolongera la durée de cette garantie pour une période ne dépassant pas
[six mois] [un an]. Une telle extension ne sera accordée qu’une fois. »
Section X. Formulaires du Marché 377

Modèle de caution personnelle et solidaire de bonne exécution

Date : __________________________________
Appel d’offres no : ________________________

Bénéficiaire : _______________________________ [nom et adresse du Maître de l’Ouvrage]


Date : _____________________________________
Caution no. : _______________________________

Nous soussignés __________________________ [nom et adresse de l’organisme de caution]


Déclarons nous porter caution personnelle et solidaire de ____________________ [indiquer le nom
et l’adresse complète de l’Entrepreneur titulaire du marché] (ci-après dénommé « le Titulaire ») pour
le montant de la caution de bonne exécution à laquelle le Titulaire est assujetti en qualité de titulaire
du Marché no. ________________ en date du ______________ conclu avec __________________
[nom et adresse du Maître de l’Ouvrage], ci-après dénommé « le Bénéficiaire », pour l’exécution de
_____________________ [description des travaux] (ci-après dénommé « le Marché ») conclu en
date du ___________ [insérer la date du Marché].
Ladite caution s’élève à _________1.
Nous nous engageons à effectuer sur demande de paiement du Bénéficiaire adressée par courrier avec
accusé de réception reçue au plus tard à la date d’expiration mentionnée ci-après, et ce jusqu’à
concurrence de la somme garantie ci-dessus le versement des sommes dont le Titulaire serait débiteur
au titre du Marché du fait de la non-exécution de ses obligations contractuelles. Le présent
engagement sera réduit pour moitié sur présentation du procès-verbal de réception provisoire et
demeurera valable jusqu’au trentième jour suivant la date de délivrance du procès-verbal de réception
définitive.

___________________________________________
SIGNATURE et authentification du signataire

___________________________________________
Nom et adresse de l’organisme de caution

Note : Le texte en italiques doit être retiré du document final ; il est fourni à titre indicatif en vue
d’en faciliter la préparation.

[Les garanties bancaires directement émises par une banque du choix du soumissionnaire dans tout
pays éligibles seront admissibles]

1
L’organisme de caution doit insérer un montant représentant le montant du Marché mentionné au Marché soit dans la
(ou les) devise(s) mentionnée(s) au Marché, soit dans toute autre devise librement convertible acceptable par le Maître
de l’Ouvrage.
Section X. Formulaires du Marché 378

Modèle de garantie de performance environnementale, sociale,


hygiène et sécurité (garantie bancaire)
________________________________ [Nom de la banque et adresse de la banque d’émission]
Bénéficiaire : ____________________ [Nom et adresse du Maître d’Ouvrage]
Date : __________________________
Garantie de performance ESHS no. : ___________________________________
Nous avons été informés que [nom de l’Entrepreneur] (ci-après dénommé le Donneur d’ordre) a
conclu avec vous le Marché no. [insérer No] en date du [insérer la date] pour l’exécution de
[description des travaux et services] (ci-après dénommé « le Marché »).
De plus, nous comprenons qu’une garantie de performance environnementale, sociale, hygiène et
sécurité est exigée en vertu des conditions du Marché.
A la demande du Donneur d’ordre, nous [nom de la banque garante] prenons, en tant que Garant,
l’engagement irrévocable de payer au Bénéficiaire toute somme dans la limite du Montant de la
Garantie qui s’élève à [insérer la somme en chiffres] [insérer la somme en lettres]1. Votre demande
en paiement doit comprendre, que ce soit dans la demande elle-même ou dans un document séparé
signé accompagnant ou identifiant la demande, la déclaration que le Donneur d’ordre n’a pas rempli
ses obligations environnementales, sociales, hygiène et sécurité (ESHS) au titre du Marché, sans que
vous ayez à prouver ou à donner les raisons ou le motif de votre demande ou du montant qui y figure.
La présente garantie expire au plus tard le [insérer la date] jour de [insérer le mois]2 [insérer
l’année],2 et toute demande de paiement doit être reçue à cette date au plus tard, à l’adresse figurant
ci-dessus.
La présente garantie est régie par les Règles uniformes de la CCI relatives aux garanties sur demande,
Publication CCI no : 758, à l’exception de leur Article 15 (a) dont l’application est expressément
écartée.
___________________

______________________________________
[Signature]

En date du ________________ jour de ____ .


Note : Le texte en italiques doit être retiré du document final ; il est fourni à titre indicatif en vue
de faciliter la préparation du document.

1
Le Garant doit insérer le montant du Marché mentionné au Marché soit dans la (ou les) monnaie(s) mentionnée(s) au
Marché, soit dans toute autre monnaie librement convertible acceptable par le Maître de l’Ouvrage.
2
Insérer la date représentant vingt-huit jours suivant la date estimée de l’émission du certificat de garantie des travaux.
Le Maître de l’Ouvrage doit prendre en compte le fait que, dans le cas d’une prorogation de la durée du Marché, il
devra demander au Garant de prolonger la durée de la présente garantie. Une telle demande doit être faite par écrit
avant la date d’expiration mentionnée dans la garantie. Lorsqu’il préparera la garantie, le Maître de l’Ouvrage peut
considérer ajouter ce qui suit à la fin de l’avant-dernier paragraphe : « Sur demande écrite du Bénéficiaire, formulée
avant l’expiration de la présente garantie, le Garant prolongera la durée de cette garantie pour une période ne dépassant
pas [six mois] [un an]. Une telle extension ne sera accordée qu’une fois. »
Section X. Formulaires du Marché 379

Modèle de garantie de restitution d’avance


(garantie bancaire sur demande)
AO No : _______________________________________ [Insérer le numéro de l’Appel d’Offres].
Garant : _______________________________________ [nom de la banque et adresse de la banque
émettrice et code SWIFT]
Bénéficiaire : __________________________________ [nom et adresse du Maître de l’Ouvrage]
Date __________________________________________
Garantie de restitution d’avance No. : __________________________________________________
Nous avons été informés que ____________________ [nom de l’Entrepreneur] (ci-après dénommé « le
Donneur d’ordre ») a conclu le Marché No. ________________ avec le Bénéficiaire en date du
______________ pour l’exécution _____________________ [nom du marché et description des travaux] (ci-
après dénommé « le Marché »).
De plus nous comprenons qu’en vertu des conditions du Marché, une avance d’un montant de ___________
[insérer la somme en chiffres] _____________ [insérer la somme en lettres] est versée contre une garantie de
restitution d’avance.
A la demande du Donneur d’ordre, nous prenons, en tant que Garant, l’engagement irrévocable de payer au
Bénéficiaire toute somme dans la limite du Montant de la Garantie qui s’élève à [insérer la somme en chiffres]
[insérer la somme en lettres]1. Votre demande en paiement doit comprendre, que ce soit dans la demande elle-
même ou dans un document séparé signé accompagnant ou identifiant la demande, la déclaration que le
Donneur d’ordre :
(a) a utilisé l’avance à d’autres fins que les prestations faisant l’objet du Marché ; ou bien
(b) n’a pas remboursé l’avance dans les conditions spécifiées au Marché, spécifiant le montant non
remboursé par le Donneur d’ordre.
Toute demande au titre de la présente garantie doit être accompagnée par une attestation provenant de la banque
du Bénéficiaire indiquant que l’avance mentionnée ci-dessus a été créditée au compte bancaire du Donneur
d’offre portant le numéro ______________ à __________________ [nom et adresse de la banque].
Le montant de la présente garantie sera réduit au fur et à mesure à concurrence des remboursements de l’avance
effectués par le Donneur d’ordre tels qu’ils figurent aux décomptes mensuels dont la copie nous sera présentée.
La présente garantie expire au plus tard à la première des dates suivantes : à la réception d’une copie du
décompte indiquant que 90 (quatre-vingt-dix) pourcent du Montant du Marché (à l’exclusion des sommes à
valoir) ont été approuvés pour paiement, ou à la date suivante : ___.2 En conséquence, toute demande de
paiement au titre de cette Garantie doit nous parvenir à cette date au plus tard.
La présente garantie est régie par les Règles Uniformes de la CCI relatives aux Garanties sur Demande
(RUGD), Publication CCI no : 758, excepté le sous-paragraphe 15(a) qui est exclu par la présente.
_______________________________
[Signature]
Note : Le texte en italiques doit être supprimé du document final ; il est fourni à titre indicatif en vue d’en
faciliter la préparation.
[Les garanties bancaires directement émises par une banque du choix du soumissionnaire dans tout pays
éligibles seront admissibles]

1
Le Garant doit insérer le montant représentant le montant de l’avance soit dans la (ou les) monnaie (s) mentionnée(s) au Marché pour le paiement
de l’avance, soit dans toute autre monnaie librement convertible acceptable par le Maître de l’Ouvrage.
2
Insérer la date prévue pour la réception provisoire. Le Bénéficiaire (Maître de l’Ouvrage) doit prendre en compte le fait que, dans le cas de
prorogation de la durée du Marché, il devra demander au Garant de prolonger la durée de la présente garantie. Une telle demande doit être faite
par écrit avant la date d’expiration mentionnée dans la garantie. Lorsqu’il préparera la garantie, le Bénéficiaire peut considérer l’adjonction, à la
fin de l’avant-dernier paragraphe du formulaire, de la disposition suivante : « Sur demande écrite du Bénéficiaire formulée avant l’expiration de
la présente garantie, le Garant s’engage à prolonger la durée de cette garantie pour une période ne dépassant pas [six mois] [un an]. Une telle
extension ne sera accordée qu’une fois. »
Section X. Formulaires du Marché 380

Modèle de garantie émise en remplacement de la retenue de garantie


(garantie bancaire sur demande)
AO No : _________________________________________ [Insérer le numéro de l’Appel d’Offres].
Garant __________________________________________ [nom de la banque et adresse de la banque
émettrice et code SWIFT]
Bénéficiaire : ____________________________________ [nom et adresse du Maître de l’Ouvrage]
Date : ___________________________________________ [insérer la date d’émission]
Garantie émise en remplacement de la retenue de garantie No. : ______________________________
[insérer le numéro de référence de la garantie]
Nous avons été informés que ____________________ [nom de l’Entrepreneur, en cas de groupement, nom
du groupement] (ci-après dénommé « le Donneur d’ordre ») a conclu avec le Bénéficiaire le Marché No.
_______________ [insérer le numéro de référence du marché] en date du ______________ pour l’exécution
_____________________ [nom du marché et description des travaux] (ci-après dénommé « le Marché »).
De plus, nous comprenons qu’en vertu des conditions du Marché, le Bénéficiaire prélève une retenue de
garantie dans la limite du pourcentage établi au Marché («Retenue de garantie ») et que lorsque la réception
provisoire a été prononcée et la première moitié de la Retenue de garantie libérée, la seconde moitié de la
Retenue de garantie sera remplacée par une garantie bancaire d’un même montant.
A la demande du Donneur d’ordre, nous _________________ [nom de la banque garante] prenons, en tant
que Garant, l’engagement irrévocable de payer au Bénéficiaire toute somme dans la limite du Montant de la
Garantie qui s’élève à _____________ [insérer la somme en chiffres] _____________ [insérer la somme en
lettres]1. Votre demande en paiement doit comprendre, que ce soit dans la demande elle-même ou dans un
document séparé signé accompagnant ou identifiant la demande, la déclaration que le Donneur d’ordre a failli
à ses obligations au titre du Marché sans que vous ayez à prouver ou à donner les raisons ou le motif de votre
demande ou du montant qui y figure.
Toute demande au titre de la présente garantie doit être accompagnée d’une attestation de la banque du
Bénéficiaire déclarant que la seconde moitié de la Retenue de garantie mentionnée ci-dessus a été créditée au
compte bancaire du Donneur d’ordre portant le numéro ______________ à __________________ [nom et
adresse de la banque du Donneur d’ordre].
La présente garantie expire au plus tard à la date suivante : _______.2 Toute demande de paiement doit être
reçue à cette date au plus tard.
La présente garantie est régie par les Règles Uniformes de la CCI relatives aux Garanties sur Demande
(RUGD), Publication CCI no : 758, à l’exception de leur Article 15 (a) dont l’application est expressément
écartée.
_________________________________
[Signature]
Note : Le texte en italiques doit être retiré du document final ; il est fourni à titre indicatif en vue d’en
faciliter la préparation.
[Les garanties bancaires directement émises par une banque du choix du soumissionnaire dans tout pays
éligibles seront admissibles]

CURRICULUM VITAE

1
Le Garant doit insérer un montant représentant la moitié de la Retenue de garantie ou si le montant de la Garantie de bonne exécution au moment
de la Réception provisoire est inférieur à la moitié de la Retenue de garantie, la différence entre la moitié de la Retenue de garantie et le montant
de la Garantie de bonne exécution soit dans la (ou les) devise(s) de la seconde moitié de la Retenue de garantie telles que mentionnée(s) au Marché,
soit dans toute autre devise librement convertible acceptable par le Bénéficiaire.
2
Insérer la date prévue pour la date d’expiration de la garantie de bonne exécution, à savoir 28 (vingt huit) jours après la réception définitive. Le
Donneur d’ordre (Maître de l’Ouvrage) doit prendre en compte le fait que, dans le cas de prorogation de la durée du Marché, il devra demander
au Garant de prolonger la durée de la présente garantie. Une telle demande doit être faite par écrit avant la date d’expiration mentionnée dans la
garantie. Lorsqu’il préparera la garantie, le Donneur d’ordre Maître de l’Ouvrage peut considérer l’adjonction, à la fin de l’avant-dernier
paragraphe, de la disposition suivante : « Sur demande écrite du Maître de l’Ouvrage formulée avant l’expiration de la présente garantie, le Garant
prolongera la durée de cette garantie pour une période ne dépassant pas [six mois] [un an]. Une telle extension ne sera accordée qu’une fois. »
Section X. Formulaires du Marché 381

Poste : Conciliateur

NOM : YATE

PRENOMS : TOBO MARC

Date de Naissance : 30 Mai 1954

Lieu de Naissance : BINGERVILLE

Situation Familiale : MARIE

Nombre d’enfants : 4

Situation Militaire : Dégagé d’obligation militaire

Adresse : 01 BP 11796 Abidjan 01 Tel : 20-33-22-68 Fax : 20-33-21-78


Cel : 05-02-28-56 Email : yatetobo @yahoo.fr

DIPLÔMES :

➢ Baccalauréat série Mathématiques et Sciences de la Nature avec Mention ASSEZ BIEN,


promotion de Juin 1974

➢ Ingénieur des Travaux Publics de l’E.N.S.T.P de Yamoussoukro, promotion de Juin 1980.

INFORMATIQUE :

➢ WORD : Maîtrise parfaite

➢ EXCEL : Maîtrise parfaite


LANGUES :

➢ Français : écrit et parlé couramment

➢ Anglais : écrit et parlé passablement

EXPERENCES PROFESSIONNELLES

➢ De AOÛT 1980 à JUILLET 1987 : Bureau de contrôle CEPI


(Bureau de contrôle technique agrée par les assureurs pour la délivrance des polices
d’assurances de garantie décennale).
✓ Fonction : Ingénieur de contrôle de structure : L’ingénieur intervient comme :
1- contrôleur : Pendant la conception et l’exécution des travaux afin de
fournir des rapports (de définition de risque, de fin de travaux,
d’étanchéité, de fondations spéciales ect…) aux assureurs pour la
détermination des conditions de garantie de l’assurance décennale de
l’ouvrage,
2- expert : En cas de sinistre après la fin des travaux pour fournir aux
assureurs le rapport d’expertise (décrire le sinistre, en donner les causes,
situer les responsabilités, donner les solutions techniques de réfection et
le coût de réfection) pour leur permettre de déterminer la prise en charge
ou non du sinistre ainsi que le montant des indemnités.
Section X. Formulaires du Marché 382

A ce titre, il m’a été donné d’intervenir comme expert sur plusieurs dossiers sinistres et comme contrôleur
sur plusieurs immeubles et ouvrages de génie civil dont : Le siège BCEAO d’Abidjan, La BCEAO de Korhogo,
Le siège de la NATIONALE D’ASSURANCES à Abidjan, Le siège de la SECURITE IVOIRIENNE à
Abidjan (actuel siège de COLINA), La MACI à Yamoussoukro, LA BIAO à Korhogo, La MACI à
Abengourou, LA MOSQUEE de la Riviera, Les QUAIS de la SOTRA à Abobo Doumé, Les Résidences
NANA YAMOUSSO à Treichville, L’Usine SOGB à Grand Béréby, La Résidence GYAM au Plateau, Les
réservoirs de 5.000 m3 de la SODECI à Adjamé, à Anonkouakouté et à la Riviera Palmeraie, des Usines de la
SAPH à Bongo et à Rapide GRAH, les immeubles Résidences du ZOO au deux-plateaux, les Centres médico-
sociaux de la CNPS à Yopougon et à Divo, l’immeuble SYDAM de la douane à l’Aéroport d’Abidjan,
L’immeuble NOVOTEL à Accra ect….

➢ De SEPTEMBRE 1987 à MAI 1991 : SIARCO (Section Ivoirienne de l’Assurance des


Risques de la Construction)
✓ Fonction : Responsable Technique : En charge de :
1A la souscription : l’appréciation des risques en fonction des rapports des
bureaux de contrôle, des visites de risques et de la définition des conditions de
garantie,
2En cas de sinistre : Faire l’expertise et déterminer la prise en charge ou non
du sinistre ainsi que le montant des indemnités ou apprécier les rapports d’expertise
d’autres experts en vue de la détermination de la prise en charge ou non du sinistre
ainsi que du montant de l’indemnité puis procéder au règlement des sinistres. Révision
annuelle des sinistres pour la détermination des sinistres payés, des sinistres à payer,
des bonis et malis de liquidation de sinistres.
3 Assistance au comptable : Détermination du montant des risques en cours,
Vérification des tableaux de cession aux réassureurs, vérification des comptes et
rédaction du rapport annuel d’activités que le président va présenter aux
administrateurs puis en assemblée générale.
4 Assistance à la commission incendie :
a) Contrôleurs des installateurs de moyens de prévention incendie : Inspection, avec
l’ingénieur du bureau de contrôle APAVE, des équipements et des travaux réalisés par
les installateurs de moyens de prévention incendie qui sollicitent un agrément de
l’ASACI. Cette visite est sanctionnée par un rapport à la commission en vue de
l’agrément de l’installateur.
b) Membre de la commission nationale de sécurité : Inspection, avec les membres de
la commission nationale de sécurité, des bâtiments et immeubles en vue de donner
l’accord d’ouverture des établissements recevant du public, des IGH… ect….

➢ De JUIN 1991 à AVRIL 1995 : UNION AFRICAINE


✓ Fonction : Ingénieur à la Division Technique : En charge des risques techniques
et industriels ; Assurances des risques de la construction – Assurances des risques
industriels – Assurances des grands risques commerciaux.
1A la souscription : l’appréciation des risques, des visites de risques
et de la définition des conditions de garantie, assistance à la rédaction des
contrats des risques techniques et des grands risques industriels.
2Surveillance de portefeuille : Etude de l’adéquation des contrats vis
à vis des sinistres de chaque police. Visite de risque en vue de la vérification
de la qualité des moyens de prévention incendie et de la tenue générale du
risque ou de la vérification de la mise en œuvre des recommandations.
3 Sinistre : Appréciation des rapports d’expertise en vue de la
détermination de la prise en charge ou non du sinistre ainsi que du montant de
l’indemnité

➢ De MAI 1995 au 31 Décembre 2003 : NSIA


✓ Fonction
Section X. Formulaires du Marché 383

 Directeur adjoint du courtage de Mai 1995 au 31 Janvier 1999 : Assiste


le directeur du courtage tant au niveau commercial, qu’administratif et
technique.
 Directeur Technique depuis Février 1999 à Décembre 2001 : Rattachée
à la direction générale, la direction technique apporte un support technique
à toutes les directions opérationnelles de l’entreprise. Conception des
produits (Conditions générales, conditions particulières, conventions
spéciales et tarifs).
1A la souscription : l’appréciation des risques, avec ou non visites de
risques et définition des conditions de garantie, assistance à la rédaction des
contrats des risques techniques et des grands risques industriels.
2 Sinistre : Appréciation des rapports d’expertise en vue de la
détermination de la prise en charge ou non du sinistre ainsi que du montant de
l’indemnité. Assistance à la révision annuelle des sinistres et à l’estimation
des mali et boni de liquidation
3 Assistance à la direction informatique : Responsable de l’équipe
projet de la conception du logiciel informatique de production, encaissement
et sinistre.
4 Assistance à la direction administrative : Assistant technique pour
la réalisation de l’immeuble siège de NSIA-AGCI.
5 Assistance à l’Internationale : Assistance à la NSAB et l’ANG
pour les visites de risques et la tarification des risques technique et industriels.

Directeur adjoint du courtagedu groupe NSIA-AGCI de Janvier 2002 au


31/12/2003 : Assiste le directeur du courtage tant au niveau commercial,
qu’administratif et technique. Principalement chargé de la supervision du
service sinistre.

➢ De Janvier 2004 à ce jour : Cabinet d’expertise BETSALEEL

Expert – Evaluateur, Expert immobilier, Expert sinistre agréé par l’ASACI, Ingénieur Conseil,

Directeur Général du cabinet d’expertise BETSALEEL

STAGES PROFESSIONNELS

➢ Avril 1986 à YAOUNDE au CAMEROUN : Stage de sécurité incendie dans les établissements
recevant du public : Stage organisé par le CEP France pour toutes les agences africaines.
➢ Février 1987 à Paris : Stage de sécurité incendie dans les établissements recevant du public :
Stage organisé par le CEP France pour ses ingénieurs de structure.
➢ Février 1989 à Paris : Stage de formation en assurance décennale, en assurance des risques
techniques et industriels et en réassurance à la société SCOR.
➢ Novembre 1992 à Abidjan : Stage de formation en Management et Marketing.
➢ Janvier 1997 à Abidjan : Séminaire de formation en Management.
➢ Janvier 1998 à Abidjan : Stage de formation de traitement de texte et du tableur des logiciels
WORD 7.0 et EXCEL 7.0 sous Windows.

AUTRES ACTIVITES

➢ Président du Conseil des finances de la Conférence de l’Eglise Méthodiste Unie Côte d’Ivoire

➢ Administrateur de sociétés

Fait à Abidjan, le 03 Octobre 2021

YATE Tobo Marc

Vous aimerez peut-être aussi