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ou WEBMARKETING
85 fiches opérationnelles
95 conse ils personnalisés
46 cas pratiques
55 illustrations
Compléments téléchargeables
M odèles, fi ches pra tiques, check-lists
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DU WEBMARKETING
Pratique et basé sur l'expérience, ce guide opérationnel complet présente en 85 fiches les repères et
les méthodes indispensables à la mise en œuvre d'une stratégie webmarketing performante.
NATHALIE VAN LAETHEM (HEC-ISA et IFG) est responsable de l'offre et de l'expertise marketing et webmarketing de (egos. Expert en stratégie
marketing, plan marketing, marque et mix-marketing, elle accompagne et forme directeurs et responsables marketing en entreprise ou PME. Auteur
d'ouvrages de référence sur ces sujets, elle est aussi auteur du blog www.marketing-strategie.fr
MARIE-ALICE BOYÉ (ESCP Europe) est franco-irlandaise. Consultante et formatrice indépendante depuis 2007, elle a accompagné de nombreux
projets marketing et digitaux en France et à l'international (Europe, États-Unis, Afrique). Elle o aussi participé à la conception de la gamme webmarketing
de Io (egos, acteur majeur de Io formation professionnelle.
VALÉRIE MARCH (EDHEC et MBA de UCLA, los Angeles, États-Unis) a découvert le webmorketing en 1999 en intégrant une stortup Internet en
Californie. Passionnée par l'usage du webmarketing pour communiquer, elle o également co-fondé le site www.placedesreseaux.com. Elle s'est spécialisée
dans le conseil et la formation en médias sociaux.
NATHALIE SCHIPOUNOFF (CELSA et ESIEE) est une spécialiste du digital. Après plus de 15 ans dans des grands groupes comme Télé Diffusion
de France, Orange ou Lagardère Active (Psychologies Magazine) en tant que responsable études, responsable marketing, chef de projet ou directeur de
Business Unit Web, elle accompagne aujourd'hui les entreprises dans leur transformation digitale en management et stratégie.
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MODULE 1 • STRUCTURER SA DÉMARCHE WEBMARKETING
• FICHE 1 • Les e-contenus
• FICHE 2 • Les e-leviers de promotion
• FICHE 3 • Les étapes d'un plan webmarketi ng
• FICHE 4 • Le web et la stratégie marketing
• FICHE 5 • L'e-mix marketing
• FICHE 6 • L'innovation en webmarketing
• FICHE 7 • L'inbound marketing
• FICHE 8 • Les médias paid, owned et earned
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Groupe Eyrolles
61, bd Saint-Germain
75240 Paris Cedex 05
www.editions-eyrolles.com
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..... En application de la loi du 11mars 1957, il est interdit de reproduire intégralement ou partiellement
0 le présent ouvrage, sur quelque support que ce soit, sans autorisation de l'éditeur ou du Centre
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@ français d 'exploitation du droit de copie, 20, rue d es Grands-Augustins, 75006 Paris.
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©Groupe Eyrolles, 2015
u ISBN: 978-2-212-55691-9
Sous la direction de Nathalie Van Laethem
Marie-Alice Boyé
Valérie Morch
Nathalie Schipounoff
ou WEBMARKETING
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0 EYROLLES
Compléments à télécharger
ous avez acheté cet ouvrage et nous vous en remercions. Vous pouvez à titre
Cet avantage est exclusivement réservé aux acquéreurs de cet ouvrage. Pour en béné-
ficier il suffit de vous connecter à l'adresse suivante et de télécharger les fichiers :
[!] ..
Mention légale : ce service est délivré à titre gratuit. Les émetteurs se réservent le droit
de retirer ou de modifier cette possibilité sans préavis et en cas d'utilisations qui
s'avèreraient sans commune mesure avec les ventes du livre. Les documents à télé-
charger restent la propriété des auteurs qui les mettent à la disposition du lecteur
pour son usage personnel ; en retour celui-ci s'engage à ne pas en faire un usage
commercial sans l'accord des auteurs et de l'éditeur.
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SOMMAIRE
Introduction 11
Les e-contenus 17
Les e-leviers de promotion 20
Les étapes d'un plan webmarketing 23
Le web et la stratégie marketing 26
L' e-m ix marketing 29
L' innovation en webmarketing 31
L' inbound marketing 35
Les médias paid, owned et earned 38
5
SOMMAIRE
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Module 5 Manager des campag nes e-mai li ng 127
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Lf) L' étoile de l'e-mailing 129
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N Typologie des e-mailings 133
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..c Les solutions de routage 136 w>-
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Le plan fichiers 139 ::;,
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u La notion de délivrabilité 143 @
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SOMMAIRE
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SOMMAIRE
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>- Module 12 Gag ner en efficacité 285
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..... Les différents rôles d 'une équipe webmarketing 287
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@ Les échanges avec l'équipe technique 289 "'
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La veille 293 (j)
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SOMMAIRE
Glossaire 309
Index 323
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Introduction
Le webmarketing est une discipline passion- hension, voire une expérience significative du
nante, variée et exigeante. Il demande d 'être à la numérique. Et pour cause, les investissements
fois rigoureux et créatif, et de faire preuve aussi publicitaires sur Internet progressent régulière-
bien d 'endurance que de spontanéité face aux ment, au point d 'en faire le troisième média
opportunités à saisir. Internet est un flux perma- préféré des annonceurs et le premier en terme
nent, comme un train lancé à grande vitesse sans de croissance. Huit Français sur dix surfent sur
arrêt possible a priori, mais dans lequel il est le Net depuis leur ordinateur quand ils ne le font
cependant possible de monter ou de descendre pas depuis leur smartphone, leur tablette et de-
à tout moment. .. main bien d 'autres objets connectés. Si vous
Que vous soyez communicant, marketeur, web- n 'êtes pas présent sur le web, vos salariés, vos
marketeur, futur directeur d 'une business unit concurrents, vos prestataires mais surtout vos
web, en recherche d 'emploi ou encore étudiant, clients y sont déjà.
cet ouvrage vous apportera les repères indispen- Si la démarche webmarketing ressemble dans
sables et les méthodes utiles pour une bonne l'ensemble fortement à celle du marketing plus
stratégie webmarketing, de manière pédago- classique, ses leviers et les compétences requises
gique. Les communicants et marketeurs rompus sont en revanche différents et leur importance
au offline pourront se reconnaître dans la dé- ne cesse de progresser.
marche globale et les experts du w ebmarketing Au-delà du marketing des moteurs de recherche
- qui n'ont généralement pas le temps au quoti- (en particulier le référencement payant) et d e la
dien de couvrir en profondeur l'intégralité des publicité sur Internet - qui pèsent à eux seuls
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compétences - y puiseront également les infor- près d e 2 milliards d 'euros d 'investissement
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'- mations qui leur sont nécessaires, soit en pre-
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côté annonceurs - , les leviers du webmarketing
Lf) nant connaissance d 'un module dans son inté- se sont diversifiés avec l'arrivée du mobile et des
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0 gralité soit en allant d 'une fiche à l'autre au gré médias sociaux, et « verticalisés » en termes de
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@ Ql de leurs besoins. compétences et de savoir-faire. Qu'il s'agisse
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..c t.G Les enjeux liés au digital sont de plus en plus d 'attirer, de conquérir ou de fidéliser ses cibles,
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cruciaux. On exige de plus en plus des marke- le webmarketing peut avoir pour objectif de
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0 (') teurs et des communicants une bonne compré- prendre en ch arge la stratégie d 'un ou d e
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11
INTRODUCTION
plusieurs espaces de l'entreprise sur Internet, L'actualité d'Internet est très vivante et il est
avec les enjeux liés à la convergence sur mobile difficile d'en couvrir toutes les évolutions à un
ou tablette. Polyvalent, le communicant ou le instant donné. Quand bien même, les partis pris
marketeur est de plus en plus am ené à élaborer dans cet ouvrage permettent de couv rir au
des stratégies webmarketing avec des budgets maximum les besoins du w ebmarketeur, en
serrés pour accroître la visibilité d 'un site l'accompagnant dans:
Internet, augmenter le trafic, voire son chiffre • L'élaboration de sa stratégie.
d'affaires. Il doit également développer une ré-
• La création et l'animation d'un site.
flexion complète pour nourrir la marque et son
positionnement en cross-canal. Car, bien en- • La génération de trafic.
tendu, les possibilités offertes par le web vont • L'achat d'espace publicitaire.
bien au-delà du seul fait d'avoir ou non un site. • La gestion des campagnes <l'e-mailing.
La question des contenus, de la charte et de la • L'utilisation des médias sociaux.
ligne éditoriales est en effet tout aussi saillante,
• La mise en œuvre d'une stratégie d'influence
a fortiori quand la marque et ses dispositifs se
et de contenus.
déclinent sur différents canaux de vente, diffé-
rents terminaux (PC, smartphone, tablette, etc.) • Les nouvelles opportunités offertes sur mobile
ou des supports aussi variés que les blogs, les et tablettes.
sites partenaires et les réseaux sociaux, qui ont • La mesure de ses résultats.
ch acun leurs spécificités en terme d'écriture • L'exploitation des données clients.
online. La pratique du webmarketing s'articule
• Les moyens pour gagner en efficacité .
ainsi autour <l 'e-leviers et de contenus très variés.
Elle prend également en compte la diversité de Chaque fiche pose de manière synthétique les
comportement des cibles de communication de enjeux, l'intérêt de l'outil ou de la démarche
l'entreprise, parfois difficile à cerner sur le Net ainsi que ses modes opératoires , et propose
qui fonctionne 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, à chaque fois que possible des exemples et des
domicile, sur le lieu de travail ou en mobilité. conseils utiles pour éviter les déconvenues ou
tout simplement gagner un temps précieux!
Faut-il internaliser ou externaliser la fonction de
webmarketeur? Quelle organisation doit-on Bien entendu, les chiffres indiqués dans cet
m ettre en œu vre pour réaliser des objectifs ouvrage auront certainement déjà évolué au
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quantitatifs et qualitatifs souvent ambitieux au moment de sa parution. Sur le Net , plus de
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'- regard des moyens alloués? Fortes de nos années 1,5 million de vidéos sont vues chaque minute,
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de conseil et de formation auprès de respon- 2 millions de requêtes faites sur Google,
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..... 3 00 000 comptes Facebook logués, 3 000 photos
0 sables communication, marketing et webmarke-
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@ ting en Business to Business ou Business to uplo ad ées, 2 0 million s de photo s v u es,
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..c Consumer et dans des secteurs professionnels 50 000 applications téléchargées ... Alors oui,
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ï:: très variés, nous répondons ici à ces questions, impossible de suivre en temps réel les chiffres
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dans un format simple et opérationnel, sous clés des évolutions et des marées de cette nou-
u forme de fiches classées par thématique. velle planète digitale ! Notre objectif est en
12
INTRODUCTION
revanche de vous apporter les sources indispen- Pour terminer, voici un conseil formulé par le
sables pour vous tenir le plus à jour en toute chanteur Bruce Springsteen, qui s'applique
autonomie et surtout d'acquérir les connais- parfaitement au webmarketing : « The au-
sances et les méthodes qui vous permettront dience is not brought ta you or given ta you.
d 'améliorer vos performances, ainsi que la It's something that you fight for. You con forget
qualité des relations avec vos clients et pros- that, especially if you 've had some success.
pects online. Getting an audience is HARD. Sustaining an
S'il n'existe pas de webmarketeur parfait, on peut audience is HARD. It demands a consistency
dire qu'une équipe ayant mis en place une veille of thought, of purpose, and of action over a
partagée, le droit à l'erreur conjugué à une bonne long period of time. » («Le public n'est ni
réactivité, sans oublier des objectifs clairement donné ni acquis. C'est une chose pour laquelle
définis en amont, le tout appuyé par un web- il faut se battre... Vous pouvez l 'oublier a
analytics pour bien mesurer les résultats, peut fortiori si vous avez déjà connu du succès.
s'en rapprocher. La réussite d'une action de web- Obtenir de l'audience, c'est DUR; maintenir
marketing tient avant tout à de bons arbitrages en une audience, c'est DUR. Cela nécessite une
connaissance de cause et surtout au « test, leam cohérence de longue haleine dans la réflexion,
and conect » qui est la grande devise du web. l'élaboration des objectifs et la mise en œuvre
Force est de constater que les grands principes des actions » ; citation tirée du livre de Jeffrey
fondateurs d'Internet, à savoir l 'intelligence K. Rohrs, Audience Marketing in the Age of
collective, la gratuité et la liberté d'expression, Subscribers, Fans and Followers.)
posent question au monde de l'entreprise et Nous serons bien sûr attentives à vos retours
expliquent en partie la difficulté à digitaliser les d 'expérience, vos commentaires, vos sugges-
organisations. Cet ouvrage ouvre modestement tions à la suite de la lecture de cet ouvrage. Nous
la voie pour une meilleure intégration de la espérons qu'il vous sera utile au quotidien. Nous
webculture et des outils à orchestrer de manière vous souhaitons donc d 'ores et déjà de belles
concrète dans votre quotidien de marketeur. e-aventures !
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Module 1
STRUCTURER SA DÉMARCHE
WEBMARKETING
e webmarketing est un sujet relativement nouveau et en constante mutation.
L Méconnu et trop souvent perçu comme la simple animation d'un site Internet
ou l'ach at de mots-clés sur Google, le travail du webmarketeur est en réalité très
complexe.
Nous vous proposons ici des clés pour construire un plan webmarketing efficace en
structurant votre démarche pour tirer parti de toute la richesse des actions possibles.
Nous évoquerons en particulier l'intérêt de raisonner en termes <l'e-leviers (référen-
cement dans les moteurs de recherche , publicité en ligne, e-mailing ... ) et <l'e-contenus
(sites web , médias sociaux, v idéos ... ).
Au-delà de la définition d 'un plan d 'action marketing opérationnel, ces nouvelles
technologies doivent aussi être intégrées à la réflexion marketing générale, tant au
niveau de l'analyse stratégique que de la conception du mix produit, du prix, de la
(/)
promotion et de la distribution.
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15
Les e-contenus 17
UNE PRÉSENCE MULTIPLE SUR LE WEB Slideshare, blogs ... ), un mini-site dédié le cas
échéant ou encore des applications web ou
Avec le développement des médias sociaux en
mobile. Ces lieux peuvent aussi intégrer des
particulier, que vous le souhaitiez ou non, votre site
sites, blogs, groupes ou pages tiers (ex. : blog
Internet n'est plus votre seul lieu de présence en
hosting).
ligne. Il est important de prendre en compte cette
réalité et d 'avoir une approche pro-active pour : L'IMPORTANCE DES E·CONTENUS
• Contrôler son e-réputation et éviter de voir
Dans ce contexte où les lieux d 'expression sont
remonter dans les moteurs de recherche des
multiples, votre stratégie webmarketing doit
contenus au mieux peu représentatifs, au pire
avant tout être centrée sur les e-contenus plutôt
négatifs.
que sur les plateformes w eb ou mobile sur les-
• Développer sa visibilité en ligne en essayant
quelles ils seront publiés.
de maîtriser les principaux contenus qui
pourraient vous être associés.
Votre présen ce sur le web doit donc, à l'image
0 CONSEIL
En publiant un même e--conten u à plusieurs en-
du « multiplex» télévisuel, intégrer différents d ro its on multi plie les cha nces q u' il soit vu et/
lieux de prise de parole : votre site mais aussi o u partagé. A ttentio n cep enda nt à ad apter
vos comptes et pages sur les différents médias votre co ntenu à la plateforme (par exemple, le
sociaux (Linkedln, Facebook, Twitter, YouTube, no mbre de ca ractères sur Tw itter) .
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··· ·· ··c:~~···r;~~tiq~·~···· · ···· · ········ · ································ ··· ······ · ···· · ········ · ···· · · · ············ · ········ · ············ · ···· ·· ······· · ··················· · ·~
. Vous avez réali sé une étud e intéressante d a ns votre secteur d' activité. Vo us pouvez alors en présenter les
! résultats sous différentes formes :
!- synthèse texte ;
!- présentatio n Pow erPoint ;
!- infographi e;
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Q) !- vidéo;
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!- graphique interactif.
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! Ensuite, vous pouvez publier ces contenus :
Lf) !- sur votre site Internet ;
..... !- sur votre b log;
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!- sur votre pa ge entreprise Linkedln ;
Q !- sur votre p rofil personnel Li nkedln ;
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..c t.G !- sur Slideshare ;
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'- o... !- sur le site d e votre fédératio n p rofession nelle.
~ Q ! Vous devez d éfinir en amo nt des contenus pertin ents et impactants en fonctio n de vos o bjectifs et d e votre cible,
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!. qui pourront alo rs être mis en lig ne sur une o u plusieurs plateformes .
.
: ...................................................................................................................................................................................................................... :
UNE VARIÉTÉ DE FORMATS Pour être sûr d'avoir envisagé tous les formats
possibles, vous pouvez vous aider de l'outil
Le web offre des possibilités de mise en forme
mnémotechnique présenté dans le tableau ci-
multiples. Il serait dommage de ne pas tirer parti
dessous : RAFFUT.
de cette richesse pour :
Une fois ces formats développés , vous pour-
• mettre en valeur vos contenus et messages ;
rez publier vos contenus sur les différentes
• proposer des contenus variés ;
plateformes w eb et mobile pertinentes : votre
• prendre en compte les différents profils des site Internet, un blog, un mini-site, une appli-
internautes (visuels, auditifs, pressés ... ) ; cation, les m édias sociaux, des sites tiers . Il
• encourager le partage et l'interaction. faudra alors mettre en place les actions ad é-
Par ailleurs, décliner un même contenu en quates pour développer la visibilité de ces
plusieurs formats peut avoir un effet démultipli- contenus, au moyen d es e-leviers de promo-
cateur en terme de visibilité. tion ( ~ fiche 2).
O n entend ici ce terme ou sens la rge, c'est-à-dire tout ce G ifs an imés, images interactives,
Rich media qui intègre de l'image, du son ou de Io vidéo. l e mode vidéos, vidéos interactives, podcosl
d'interaction peul être plus ou mo ins évolué. audio, réalité augmentée ...
l e fa it d'utiliser des contenus ti ers. Celle pratique est très li ste de liens, revue de presse/w eb,
courante et acceptée sur Internet, à condition de ne pas pariage de contenus via les méd ias
Agrégation s'attri buer à tort le créd it de ces contenus. sociaux (ex. : relweets), curations,
comparateurs ...
Tout ce qui relève de développements techni ques plus ou O utils de recherche, outi ls de
Fonctionna lités moins complexes simulation, agents intelligents, agents
virtuels, applications, jeux ...
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Contenus disponibles en téléchargement Fic hes pratiques, livres bla ncs,
0 Fichiers échantillons/versions gratuites ...
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Tout ce qui éma ne des internautes (web 2 .0) Avis, témoig nages, photos/vidéos,
..... User Content questions/réponses, forums,
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Tous les contenus rédigés Présentations, analyses, conseils,
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..c études de cos ...
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8 POUR RÉSUMER
• Dans un contexte web à lieux multiples (sites, différents médias sociaux, etc.) il est essentiel d'avoir
une stratégie axée sur une variété de contenus riches et intéressants.
• Pour cela, il est essentiel de prendre en compte les différents formats disponibles, fo rmant l' acronyme
RAFFUT :
- Rich media : photos, vidéos ...
- Agrégation : liens utiles, pige, syndication ...
- Fonctionnalités : outils de recherche, de simulation, jeux. ..
- Fichiers : éléments téléchargeables.
- User Content : té moignages, avis, communautés .. .
- Textes : présentations, études de cas ...
~ fiche 3
Les étapes d ' un plan webmarketing
~ fiche 61
La stratégie de contenu
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Avec 175 millions de sites actifs, 50 millions de pages Facebook et 120 millions de vidéos sur
YouTube, on ne peut pas espérer que la simple mise en ligne d' un contenu en garantisse la visi-
bilité. Pour qu'i l soit vu par les internautes ciblés, il faut que ceux-ci en conna issent l'existence.
Pour cela, il faut utili ser ce que l' on appelle des e-leviers de promotion de contenu.
espaces publicitaires sur ces réseaux (Mo- On peut catégoriser les actions de promotion de
dule 6). contenu en ligne en cinq grandes catégories que
0 Cas pratique
Vous venez de créer un site e-commerce. Sans promotion, le trafic vers celui-ci risque d'être marginal. Vous
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Q)
décidez donc de mettre en place un plan d ' actions impliquant différen ts e-leviers pour générer du trafic .
0
Search : vous optim isez votre si te pour qu'il soit b ien positionné dans Google (SEO) et mettez par ailleurs en
1....
>- place une campagne d' Adwords (SEA ) pour vous assurer de sa visi bil ité sur les termes les p lus pertinents.
w Partenariats : vous contactez d' autres sites non concurrents mai s da ns un univers connexe et leur proposez un
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..... échange de visib ilité . Vous fa ites appel à des sites affiliés (blogs, sites spécialisés, comparateurs ... ) q ui mettent
0
N en avant vos produits el que vous rémunérez avec un pourcentage de la vente (affiliation).
@ E-mailing : vous d éveloppez une base de données prospects et leur envoyez régulièrement des offres.
.µ
..c E-réputation : vous publiez régulièrement sur les réseaux sociaux des contenus susceptibles d'être partagés ou
Ol repris par des b logueurs et autres influenceurs dans votre doma ine, que vous avez identifi és au préalable.
ï::
>-
a. Display : vous achetez de l'espace publicita ire sur des sites éditoriaux de référence dans votre domai ne a insi
0 q ue sur Facebook et le résea u d'affiliés Google avec un cib lage spécifique.
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Mettre en place des accords d'échange afin que vos contenus soient Échange de liens, actions
Partenariats mis en avant par des partenaires auprès de leurs contacts : vis iteurs conjointes, co-branding,
de leurs sites, bases de données, contacts sur les réseaux sociaux. affiliation ...
Envoyer des messages par e-mails ou par SMS à des contacts ciblés E-mailing, newsletter,
E-mailing de voire propre base de données ou de bases louées. sponsoring de newsletter ...
Faire en sorte que l'on parle de vos contenus sur Internet : partage el Buzz, marketing viral,
E-réputation discussions via les réseaux sociaux, articles sur des blogs, des sites stratégies d' influence,
éditoriaux ... actions sur les réseaux ...
~ fiche 58
Le buzz marketing
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ÉTAPE 1- DÉFINIR SES CIBLES • Raconter votre histoire, vos valeurs (storytel-
ling).
Le marketing s'appuie avant tout sur la connais-
sance du marché et la définition de cibles prio- • Animer la relation (fidélisation).
ritaires. Le webmarketing ne fait pas exception • Créer une communauté.
à cette règle.
Faire agir
En amont de votre plan d'actions, il vous faut
• Générer une vente en ligne.
donc bien définir vos cibles :
• Générer une vente hors ligne.
• Internautes correspondant à vos critères de
• Générer une prise de contact.
segmentation.
• Développer l'usage (cross-selling, up-selling ... ).
• Prospects pré-identifiés.
• Collecter des données.
• Clients.
• Qualifier les contacts.
• Clients fidèles .
• Anciens clients.
• Prescripteurs, influenceurs.
0 CONSEIL
Tirez parti des faibles coûts des con tacts sur
Par ailleurs, vous pouvez affiner votre ciblage en Internet pour mettre en place une démarche en
tirant parti des informations que vous fournit plusieurs étapes plutôt que de chercher à dé-
cl encher une vente directement (noti o n d ' in-
Internet sur les comportements des internautes.
bound marketing).
Par exemple, les personnes ayant ouvert vos
e-mails ou visité une page spécifique de votre site. ÉTAPE 3 - CONCEVOIR SES E·CONTENUS
Vous pouvez en effet sur Internet proposer dif- Réfléchir au format de ses contenus
férents e-contenus à valeur ajoutée. Dans un environnement web où les modes de
• Vente en ligne. navigation sont atomisés (médias sociaux,
• Produits ou services additionnels (ex. : mise agrégations, multi-device ... ), l'unité principale
à jour logicielle). est avant tout le contenu et non pas le lieu de
publication. Ainsi, une vidéo sera finalement
• Dématérialisation, personnalisation (ex. : ou-
visionnée et partagée quel que soit son lieu de
tils de création d 'albums photos).
publication : site Internet, YouTube, Dailymotion,
• Renseignements additionnels sur votre pro-
Vimeo, blogs. C'est pour cela qu'il est important
duit ou service (ex. : guide d'utilisation).
de définir en priorité le format de vos contenus:
• Conseils, formation (ex. : tutoriaux, webinars). texte, image, vidéo, fonctionnalité communau-
• Informations sur un sujet plus général (ex. taire, etc.
veille, analyses). Afin de tirer parti de la variété des e-formats
• Service après-vente (ex. : FAQ, agents virtuels). vous pouvez vous aider du modèle RAFFUT
• Échanges avec d'autres internautes (ex. : avis, c~ fiche 1).
commentaires, communautés).
E-contenus E-leviers
Sites
Blogs
Médias
sociaux
Objectifs
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Mini-sites
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Lf) Applications
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u LE MODÈLE SPEED/RAFFUT © Marie-Alice Boyé
• Des sites tiers (ex. : blog hosting, sites parte- • Face à face (commerciaux, call center, SAV).
naires).
Vos contenus peuvent être publiés en même
temps dans plusieurs endroits (ex. : blog+ page
Facebook). Notez qu'en multipliant vos lieux de
8 POUR RÉSUMER
•Un plan webmarketing se construit
comme un plan marketing à partir de la
prise de parole sur Internet vous optimisez vos
définition de cibles et d'objectifs par cible.
chances d'être visible dans les moteurs de re-
• La conception d'e-contenus est une étape clé
cherche.
trop souvent escamotée. Au-delà des lieux de
Vous pouvez également utiliser un même lieu prise de parole (sites, blogs, pages Facebook,
pour différents objectifs et différentes cibles, à compte Twitter ... ) les contenus de formats
condition que cela ne nuise pas à la clarté de variés doivent se définir en fonction de leur
valeur ajoutée pour des internautes ciblés et
votre message et de votre ligne éditoriale.
leur pertinence en fonction des objectifs visés.
ÉTAPE 4 - ACTIONNER LES E-LEVIERS • Un plan d'actions de promotion intégrant
~ Image ci-contre. différents e-leviers et/ou des actions hors ligne
Sans promotion, vos contenus - perdus au mi- doit ensuite être envisagé afin de faire en sorte
que ces e-contenus atteignent leurs cibles. Vous
lieu de milliards d'autres contenus disponibles
pouvez pour cela utiliser le modèle RAFFUT/
sur le web - risquent de ne jamais être vus par SPEED.
votre cible. Vous devez donc prévoir d'actionner
(/)
Q)
Trop souvent, le webmarketing n'est envisagé qu'en aval, comme un outil pour mettre en œuvre
une stratégie préétablie. Or, avec l' impact considérable qu'a le développement des nouvelles
technologies sur les marchés {bousculant les usages, gommant les frontières, offrant de nouvelles
possibilités techniques et augmentant les exigences des consommateurs) le web doit désormais
faire partie intégrante de toute stratégie marketing.
• Nouveaux fournisseurs
• Informations marché
• Flux tendus
• Information/avis
• Nouveaux marchés
• Nouveau usages
et de travailler avec de nouveaux fournisseurs législatif sur le web qui peut être une menace
locaux ou internationaux. dans certains cas (ex. : téléchargement illégal
• Si les réglementations nationales restent de musiques ou de films).
(/)
Q) identiques, il faut prendre en compte le vide
0
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o ·······c~~ p~~tiq·~-~ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . ... . . . . . l
@ Ql
.µ Q
..c t.G Si no us co nnaissons tous l' impact dramatique que le web a pu avo ir dans le domaine du to urisme par
Ol
ï:: 8- : exempl e, où de très no mbreuses agences de voyage o nt dû mettre la clé sous la porte, il faut aussi savoir q ue
~ Q cela a mo difié la do nne sur des marchés tels q ue celui du d éveloppement informa tique, où la no uvelle concurrence
0 (') d' acteurs asiatiques a obligé les acteurs français à revo ir leurs stratégies.
u @ : .... ............... ......................................... ................................................................................................................ ............................ ..............:
8 POUR RÉSUMER
• Le web et le mobile ne sont pas uniquement des outils de marketing opérationnel. Il est important de
les intégrer en amont de toute réflexion stratégique.
• D'abord parce que cela permet de prendre en compte les nouveaux usages et d' identifier de nouveaux
marchés potentiels accessibles grâce à l'e-commerce ou à une nouvelle gamme tarifaire par exemple.
• Mais aussi parce que ces nouvelles technologies ont un impact sur les forces en présence dans les différents
marchés : des concurrents plus informés, des nouveaux entrants potentiels plus nombreux, des produits de
substitution concurrentiels mais aussi la possibilité d' optimiser ses achats auprès de nouveaux fournisseurs,
ou de profiter du développement de nouveaux usages tels que la consommation collaborative.
vi
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..... ~fiche 4 POUR ALLER PLUS LOIN
0
N La stratégie webmarketing • Nathalie Van Laethem, Corinne Billon et Olivier Bertin,
@ L'Atfas du marketing, Éditions d'Organisation, 2011.
.µ ~fiche 20
..c Les plateformes e-commerce • Nathalie Van Loethem, Corinne Billon, Guénaëlle
Ol
ï:: Bonnafoux, Véronique Hermann -Flory et Valérie Lacroix,
>-
a. ~fiche 28 Les Fiches outils du marketing, Eyrolles, 2015.
0 L'affiliation
u
que plus de deux cents facteurs sont suscep- «TEST, LEARN AND ADAPT »
tibles de contribuer à son succès comme à son
Avec Internet, on se trouve face à une innovation
échec. La prise de risque qui l'accompagne est
constante : chaque année les échanges s'amé-
seulement limitée par des méthodes , des outils,
liorent aussi bien en termes de volumes, de
des savoir-faire et des savoir-être appliqués tout
débit, de formats, de contenus que de terminaux.
au long du processus d 'innovation.
Internet porte en lui l'intelligence collective et
Quatre typologies d 'innovation se distinguent.
c'est donc très souvent les internautes qui don-
• L'innovation de synthèse (ex. : le smartphone, neront le verdict face à une action innovante.
qui permet de téléphoner, de prendre des Alors, autant les impliquer en amont afin de
photos et de faire des vidéos). tester, d 'apprendre, de corriger voire de s'adap-
• L'innovation incrémentale (ex. : la version 2 ter. Le « test and learn » est à ce titre devenu un
d'une tablette). mode de fonctionnement: il s'agit d 'expérimen-
+ Innovation Innovation
de synthèse de rupture
.....,
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0 ..!!! Innovation Innovation
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incrémentale architecturale
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Q
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Création de va leur pour l'entreprise +
u @ TYPOLOGIE DE L'INNOVATION
@)Mesures
et analyse
® Réalisation
des tests
LEARN
(il Décision
de généralisation,
optimisation,
abandon
\
\
\
ter à petite éch elle, d'en tirer les enseignements, qu'elle soit technologique, organisationnelle ,
d 'optimiser les solutions pour pouvoir ensuite méthodologique, design ou purement marke-
gén éraliser les plus performantes, celles qui gé- ting : ip6, responsive design, retargeting, real
nèrent le plus d'adhésion, de buzz ou d e trafic. time bidding, le code babe, un content system
(/)
Q)
Les champions de cette méthode sont bien sûr management dernière gén ération, une n ou velle
0
'-
>- Google, eBay et Amazon, avec cette capacité
w façon de mesurer les audiences hybrides ... Le
Lf) incroyable de se réinventer dans la continuité
..... futur est donc particulièrement difficile à pré-
0 tout en sachant stopper quand cela est néces-
N dire, mais rester à l'écoute d e son écosystème et
@ saire. Il y a là de quoi s'inspirer. ..
.µ des signaux faibles peut se révéler une véritable
..c 1
Ol
·;::
LA VEILLE ET L ÉCOUTE CLIENT source d 'inspiration, à condition :
>-
a.
0
Sur le web, un nouveau service émerge chaque • de bien s'organiser. Impossible de nos jours
u jour et une innovation en chasse une autre, d 'espérer couvrir un domaine en étant seul en
contacts qui lui sont offerts. • En matière d ' e-marketing, l' usager et la
création de valeur sont vos juges, à moins
d'en faire juste un levier de communication
ou de valorisation boursière. Mais attention
au retour de bâton : les réputations se font
et se défont très vite sur le Net. Alors autant
servir les internautes en premier pour une
expérience remarquable, puisque ce sont
eux qui feront votre audience, votre viralité,
matières premières précieuses pour ra ssurer
si besoin vos investisseurs.
0
··· · ···c:~~·· · r;~~tiq~·~···· · ············· · ···· · ······· · ·· ·········· · · ·· ············ ·· ··· · ········ · ············ · · · ···· · ····· · ·· · ······ · ····· · ················· ·· ······· · · ·······~
(/)
Q)
0
Dell, entreprise qui doit son essor à la vente directe et aux techniques de marketing d irect trad itionnel,
'- : s'est lancée très tôt dans une stratégie d'inbound marketing. Dès 2008 , aux Éta ts-Unis, l'entreprise a décidé
w
>-
d'enrichi r ses liens avec les petites entreprises en lançant une page Facebook dédiée à l'usage des médias
Lf)
..... sociaux par les (petites) entreprises .
0
N À cette époque, les petites entreprises américa ines senta ient l' importance q ue prenaient les médias socia ux mais
@ Ql ne savaient pas nécessairement commen t les utiliser. Dell a identifié ce besoin fort de compréhension et d'infor-
.µ Q
..c t.G . mations et a décidé d'offrir sur cette page Facebook des conseils pratiques et pertinents pour les entrepreneurs .
.~
'-
Cl)
o...
i Ce qui est remarquable dans la démarche de Dell, c'est qu'elle n'a pas cherché à créer une page Facebook
~ Q ! orientée produit ma is a bien p lacé l'apport de contenu à va leur a joutée au centre de sa démarche.
0
u @
(') !.En quelques mois, la page a atteint pl us de 40 000 fans - un record pour l'époque sur une cible BtoB.
.
·········································································································································· ·········································· ····································
SEO (optimisation du référencement naturel Display (achat média - y compris sur les médias
des espaces el de leurs contenus) soc iaux)
E-mailings ciblés sur liste opt-in (forte adéquation entre Location d'adresses e-mails
message et liste de destinataires)
E-mailings de masse (pas d'adéquation forte entre
Création de contenu de marque (brand content} les destinataires et le message)
vi
Q)
Création de contenu à valeur ajoutée : blogs,
0
1.... podca sls, webinars, infographies .. .
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Lf) Relations presse Achats médias (télévision, radio, affichage, presse)
.....
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8 POUR RÉSUMER
•l'objectif de l' inbound marketing est de faire venir le client à vous plutôt que de pousser vers lui un
contenu publicitaire via de l' achat média. Cette stratégie répond à la baisse d' efficacité des campagnes
d'achat média classique.
• Au centre de la démarche inbound se trouve la production d' un contenu à valeur ajoutée, décliné sous
différents formats et hébergé sur votre site, votre blog ou sur des plateformes de partage de contenu. La
diffusion de ces contenus est ensuite facilitée par un travail de référencement naturel et les espaces créés
par la marque sur les réseaux sociaux.
• ln fine, I' inbound marketing permet de diminuer les coûts moyens d' acquisition de leads.
• Il ne faut cependant pas abandonner complètement I' outbound marketing, qui permet toujours d'augmenter
la notoriété d' une marque ou de nouveaux produits.
~fiche 4 3
Panorama des médias sociaux
~fiche 61
Lo stratégie de contenu
(/)
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La notion d ' e-réputation et l'émergence des espaces de marque sur les méd ias sociaux (par
exemple la page Facebook d' une marque) rappellent combien il est important d' inclure dans ses
plans de communication les trois types de médias suivants : paid (achat média), owned (média
appartenant à la marque) et earned (méd ia appartenant à des tiers).
PAID MEDIA - ce qui est écrit par des journalistes sur l'entre-
prise, ses produits ou services. Sur Internet,
Il s'agit de l'achat média classique, qui corres-
l' earned est généré par les blagueurs, les experts
pond directement à une ligne budgétaire. Pour
les médias online, le paid media inclut le display, influents et les clients de l'entreprise qui par-
l'affiliation ou le SEM (liens sponsorisés). Le paid tagent leur expérience de la marque ou les
existe également sur les médias sociaux puisque contenus produits par la marque. De toute évi-
Facebook, Linkedln ou YouTube par exemple dence, il s'oppose au paid media et s'obtient par
commercialisent des espaces publicitaires. un travail d'e-RP (relations blagueurs et influen-
ceurs) et en incitant ses clients à partager leurs
OWNED MEDIA
expériences positives ou les contenus produits
Les médias owned incluent tous les espaces par l'entreprise.
créés par les marques sur Internet : site de
À noter : le earned ne recouvre que le bouche-
l'entreprise, blog, espace au nom de la marque
à-oreille positif. Les mentions négatives sur
sur les médias sociaux (page business Facebook,
l'entreprise n'en font pas partie.
compte Twitter ou chaîne YouTube par exemple).
Les applications mobiles ou tablettes dévelop- Depuis quelques années, les achats médias se
pées par la marque font également partie de réduisent et de plus en plus d'entreprises se
cette catégorie, ainsi que les emailings envoyés tournent vers le earned m edia pour augmenter
sur leur base de données. leur visibilité et leur notoriété. Pour réussir à le
développer, il est primordial d'inclure des bou-
EARNED MEDIA tons de social sharing (partage sur les médias
l}earned a toujours existé et correspond dans le sociaux) sur le site Internet de l'entreprise et de
o. ..
monde offline traditionnel aux retombées presse s'assurer que les contenus produits sont utiles,
c~~ . p~~tiq~·~···"""" " '''""" " '" ' '''""" " "'''" ' "" " "''''"""""''' " ''"''""''""""" ' '''"""""''''" " ""''''''"'""'""''""""'':
(/)
Q) Quand l'agence Buzzman a lancé sa campagne TippExperience, basée sur une mécanique de vidéos
0 vi ra les (campag ne « Shoot the Bean>), elle a d'abord acheté de la d iffusion sur You Tube (paicf'i et orchestré
1....
w
>- une campa gne de RP et e-RP pour lancer la diffusion de cette vidéo virale (earned).
Lf) Ces efforts paid et earned ont perm is d' accélérer la diffusion préalable des vidéos et d'atteindre un plus grand
..... nombre d'i nternautes a u démarrage, multipliant a insi les poi nts d e red iffusion des vidéos.
0
N
Réalisée en 20 l 0, cette campagne reste emblématique. La vidéo a été partagée p lus de 380 000 fo is sur
@ Facebook et Twitter et a enregistré 35,5 millions de vues sur Youîube .
.µ
..c À noter : pour estim er l' importance de I' earned, les entreprises suiven t la d iffusion obtenue (par exemple le no mbre
Ol
ï:: de vues d'une vidéo) et ca lcu lent ce que cette d iffusion leur au ra it coûté si elles avaient dû acheter l'espace, ou
>-
a. plus simplement le nombre d e vues earned versus le nombre de vues paid si elles ont fa it de l'a chat d'espace
0
u pour lancer la campagne.
Achat publicitaire
PAID
MEDIA
OWNED EARNED
MEDIA MEDIA
(/)
Q) Espaces propriétaires :
0 - sites m arque
'-
>-
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- blogs marque
Lf)
- applications mobil es
..... - espaces sur médias sociaux - Avis positifs
0 d e consommateurs
N
@ Ql - Partage des contenus
.µ Q d e la marque sur
..c t.G les médias sociaux
.~ Cl) - Blogueurs
'- o...
~
0
Q
(')
u @ LA CONVERGENCE DES MÉDIAS PAID, OWNED, EARNED
possible d 'acheter de la publicité (paid), de • L' earned media inclut toutes les mentions
positives de la marque en dehors de ses
créer un espace au nom de la marque (owned)
espaces ou le parta ge de contenu produit
et de bénéficier d'actions positives de la part par l' entreprise dans des espaces qui ne lui
des internautes membres du média (earned) appartiennent pas.
( ~ module 6).
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CRÉER ET ANIMER
UN SITE WEB
c réer un site Internet peut prendre moins d 'une demi-heure grâce aux
possibilités offertes par les différentes technologies. Son administration ne
nécessite pas non plus de compétences particulières ; elle est à la portée
de tous grâce aux systèmes de gestion de contenu (ou content management systems,
CMS).
L'enjeu est ailleurs : comment créer un site web efficace qui permette d'attirer, de
conquérir, de fidéliser les internautes dans un contexte où, depuis la création du
World Wide Web en 1989 par Tim Berners Lee, plus de 555 millions de sites ont pu
être comptabilisés ?
Nous vous proposons dans ce module des conseils pour créer un nouveau site ou
optimiser un site existant. Il est en effet indispensable de bien comprendre les étapes
de ce type de projet ainsi que les éléments-clés à intégrer au cahier des ch arges, tout
(/)
en prenant en compte les règles de l'ergonomie web, les contraintes juridiques ainsi
Q)
0
que les meilleures pratiques en termes de construction d 'arborescen ce ou de ch oix
1....
w
>- de nom de domaine.
Lf)
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..c t.G
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41
Pour un site efficace 43
Les techniques de création de site 45
L'ergonomie web 64
Les noms de domaine 68
Les contraintes juridiques 71
vi
Q)
Les spécificités des sites e-commerce 74
0
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>-
Les plateformes e-commerce 77
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Lf)
..... Les solutions de paiement en ligne 80
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Trop souvent vécu comme un passage obligé, le Dans un article de son blog (www.fredcavazza.
site Internet peut devenir le simple réceptacle net), le blagueur expert en webmarketing Fred
d'une multitude de contenus h étérogèn es : infor- Cavazza explique que l'efficacité d 'un site web
mations institutionnelles, informations à desti- tient à son« utilisabilité ».Il s'agit en effet pour
nation des distributeurs, fonctionnalités de suivi un site d 'être à la fois utile, utilisable et utilisé.
client, e-commerce ... Or, pour être clair pour
l'internaute, l'objectif d 'un site doit avant tout
être clair pour son éditeur.
Utile
0 CONSEIL
Utilisez les menus secondaires (par exemple en
haut à dro ite) pour donner accès aux contenus
non prioritaires d e votre site. O n peut ainsi donner
Site Internet
accès à une interface client sans polluer un mes-
sage commercia l à destination de ses prospects.
Utilisable ~--------~ Utilisé
Comme pour tout autre outil marketing, il est en
effet important de bien définir au préalable : LES 3 U DES SITES EFFICACES
Lf)
.....
0
N Afin d 'attirer les parents en recherche de solutio ns d e garde po ur leurs enfants, un site d ' anno nces de « nou-
@ Ql ~ nous » a développé un nombre im portant de co ntenus con nexes q ui répondent aux questions clés de sa cible .
.µ Q
..c t.G Par exemple, un outil de simulatio n pour calculer le coût réel, après défiscalisatio n, d'une garde d'enfant à domicile ;
.~ Cl) des fiches pratiques déta illant les différents d ispositifs fiscaux ; des modèles de contrats...
'- o...
~
0
Q
(')
Ces contenus très utiles et ciblés attirent un trafic qua lifié, à fort potentiel po ur l' offre« petites anno nces», cœur
de métier d e ce site.
u @ : ..................................................... ................................................................................................................................................................. :
cela les stratégies d 'inbound marketing de recherche ( IJJ- fiche 24), de rester en prise avec
( IJJ- fiche 7) . Ces contenus peuvent avoir une les évolutions technologiques et comportemen-
variété de formats ( IJJ- fiche 1). tales sur le web (par exemple, l'intégration des
nouveaux usages des médias sociaux).
Utilisable
Anglicisme qui vient du terme usability (ergo-
nomie). Il s'agit ici de faire en sorte que la navi-
gation sur votre site soit intuitive, la lecture et
la compréhension rapides, l 'utilisation des
fonctionnalités fluides (..,. fiche 16). 8 POUR RÉSUMER
• Un site web doit être pensé comme un
0 CONSEIL
Pensez à bien adapter votre ergonomie aux
outil marketing avec un objectif et une cible
clairement définis.
• Pour qu'un site soit efficace, il est important
terminaux utilisés par votre cible. N ' hésitez pas qu'il soit :
à le concevoir en vous focalisant sur la version 1. Utile, avec des contenus attractifs pour la
mobile si votre cible utilise en priorité ce terminal. cible - ceux-ci peuvent être imaginés au-delà
du discours commercial.
Utilisé 2. Utilisable, avec une ergonomie adaptée à
Le manque d'activité sur un site se ressent. En la lecture sur écran et aux différents terminaux
utilisés.
effet, dans un contexte web utltra-réactif, un site
a besoin de vivre, c'est-à-dire d'avoir des visi- 3. Utilisé, avec des mises à jour régulières pour
prendre en compte l'évolution des technologies
teurs et d'être mis à jour pour permettre, au-delà
et des usages.
de l'optimisation de sa visibilité dans les moteurs
0
'-
IJJ- fiche 24
>-
w Les règles d'or du SEO
Lf)
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I!!! !!!I.
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0 quelle page de votre site en fonction notamment • La partie « métier », comprenant les fonctions
1....
w
>- de ses requêtes sur les moteurs de recherche. métiers spécifiques du site mises à disposition
Lf)
..... Un e réflexion en termes de liens potentiels in- du front sous forme de web services, par
0
N t e rnes es t struc tura nte pour v otre site exemple, via un serveur d 'applications in-
@ cluant notamment un single sign on (SSO) qui
.µ
(..,. fiche 15), ainsi qu'en termes d 'arbitrage
..c permet de centraliser les authentifications, la
Ol technologique, n otamment sur les CMS (content
ï::
>- management systems) qui offriront plus ou gestion des profils utilisateurs, des fonctions
a.
0 associées à ces profils, les statistiques du site,
u moins de possibilités dans ce sens (..,. fiche 11).
0
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Pour s' afficher sur le web, une page doit être codée en HTML. Il n' est plus nécessaire aujourd' hui
de maîtriser ce code ou d' utiliser un logiciel dédié pour pouvoir éditer son site. En effet, il existe
des solutions de gestion de contenu (content management systems ou CMS) qui permettent
d' administrer ses pages web sans connaissances techniques .
COMMENT ÇA MARCHE ?
Avec un CMS , votre site est géré dynamique-
ment. C'est-à-dire que les contenus s'affichent
en temps réel sur vos pages web alors que dans
~~~-œn~~ ~ ~~ · ~~~ "~
le cas d'un site « statique » chaque page corres- A ~A~~ o1~ •••• E~ ~~ ~J
0 ..l. o.).I :3 ..J ...J _:J .- : - ~ ·" .'.. ,. ~ - : l
pond à un fichier HTML dédié.
Les contenus des pages sont accessibles depuis Saisie dans
une interface d'administration. un éditeur simple
0 ra~it•qude
(/)
Q)
0
'- pca l' ESCTIP( f . 1 . ) 1 h . d' CM S "' t . ' t ' d" t ' 1 t t
>- . o ur associa ion e pro ess1onne s seniors , e c 01x un propne a ire a e e 1c e par a s rue ure
w
~ du site ain si que le profil des équipes d'administrateurs.
Lf)
..... ~ En effet, la vo lo nté du siège étant de d o nner à toutes les branches rég iona les d e l' association la possibilité d e
0
N ~ personnaliser leurs espaces dans le cadre structuré d ' un site« ombrelle », il fa lla it d évelopper des profil s uti lisateurs
@ Ql ~ avec des droits d'accès spécifiques qui reflètent l'organ isatio n régio nale de l'a ssocia tio n.
.µ Q
..c t.G . Par ailleurs, l'interface d' administrati on se devait d 'être extrêmement simple pour permettre une prise en ma in
•~
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Cl)
o...
~ rapide par d es utilisateurs senio rs peu techniq ues .
~ Q ~ Enfin, il éta it important dans un contexte d 'administra teurs multiples d ' avoir un inte rlocuteur d édié chez l' éditeur
0 (') ~ de la solution.
u @ . .
·························································································· ······························································································································
8 POUR RÉSUMER
• Les CMS ou content management systems permettent de gérer les contenus de ses pages web depuis
une interface d'administration sans avoir besoin de connaissances techniques spécifiques.
• Il existe une multitude de solutions : des solutions propriétaires, développées par des agences ou sociétés,
et des solutions libres open source dont certaines sont très populaires (ex. : WordPress, Joomla ou Drupal).
• Pour bien choisir son CMS il est indispensable de bien définir ses besoins en amont.
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0
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SE METTRE EN POSITION « USER » les classer (via un CMS), que la qualité du code
mais aussi les couches plus basses de l'architec-
Se placer en position «user», c'est évaluer en
ture réseau ou de l'hébergement.
quelque sorte l'expérience utilisateur au moment
de la visite d'un site, en termes de : Difficilement à la portée du tout-venant, des
outils permettent néanmoins de faire des audits
• vitesse de téléchargement (home page, pages
de premier niveau comme ceux de rezoactif
du site, images) ;
grader ou woorank en termes zone rouge,
• qualité de la home page (compréhension du
orange, vert. La compréhension n 'en est pas
positionnement, réassurance, attractivité) ;
évidente pour une personne n 'ayant pas de
• navigabilité (pertinence et efficacité des me-
compétences techniques, mais ces mini-audits
nus, qualité des liens, aide fonctionnelle) ;
permettent déjà de mieux appréhender le péri-
• webdesign (graphisme, typographie, anima- mètre impacté par le SEO et les points bloquants,
tion, iconographie) ; à optimiser ou déjà« SEO friendly », c'est-à-dire
• contenu informatif (pertinence, source, fraî- d 'ores et déjà optimisés pour le référencement
cheur, ligne éditoriale, cohérence avec le site); naturel (Ill> fiche 25).
• structure du site (organisation des pages, des
dossiers, des contenus, hiérarchisation) ; INVESTIR DANS LA QUALITÉ TECHNIQUE
0 CONSEIL
Les « irritants » sur le parcours client ne sont pas
sorte une visibilité sur les statistiques du trafic
web mondial, site par site, mais aussi avec un
classement des 500 premiers sites au global, par
toujours les plus simples à déceler mais ils sont pays et par catégorie.
les plus importants à corriger . Ils permettent
surtout d' identifier les points névralgiques en
terme de trafic. La qualité d' un bon audit réside
dans sa capacité à faire parler les chiffres du
webanalytics.
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Certaines solutions permettent aujourd'hui de créer un site web en quelques clics (par exemple
avec WordPress). Il est cependant important de ne pas brûler les étapes pour que ce site soit
réellement efficace.
0 Cas pratique
La société Investi sseurs & Partena ires a choisi pour le développement d e son site Internet (www.ietp.com)
de confier :
- la création des modèles de pages au g raph iste responsable de la création de la nouvelle charte de l'entreprise
afin d'assurer une forte cohérence visuelle et de bénéficier des synergies avec la création des a utres outils d e
communicati on ;
- le dévelop pement techniq ue à un intervenant spécialisé choisi à la suite d'un appel d'offre sur la base d'un
cah ier des charges prédéfi ni.
La rédaction a été réalisée en interne a insi que l' intégratio n des con tenus depuis le CM5 mis en place sur le site
(Drupal), ce qui a permi s d'allouer plus de ressources à la créatio n d'éléments visuels impactants (shooting p hoto
sur le te rra in par un photograp he p rofessionnel).
·························································· ································································································· ····························································
• Intégration des contenus dans le site et adap- • Un projet de création de site doit respecter
un certain nombre d'étapes clés.
tation des formats si nécessaire.
- Préparation du projet pour déterminer les
PHASE 6 : RECETTAGE besoins, les ressources, les contraines.
- Initiation avec la préparation d' un cahier
• Validations techniques.
des charges détaillé et choix des prestataires
- Tests d 'affichage du site dans les différents qui peuvent être internes mais doivent être
navigateurs (même avec les versions plus clairement identifiés et briefés.
anciennes) et sur mobile ou tablette. - Création g raphique des modèles de pages.
- Test des fonctionnalités et liens sur le site. - Développement technique du site.
Il s'agit notamment de préciser la configuration des solutions techniques déjà envisagées ? Des
« client » minimum en termes de terminaux, de langages préférés du fait de l'organisation de
navigateurs, de versions de ces navigateurs, de l 'entreprise, de la sécurité, de l'hébergement du
débit et de résolution d'écran avec une résolu- site, des enjeux à l'international ou de la conver-
tion utile du site par défaut. Ces indications sont gence avec d'autres terminaux type mobile, ta-
données à titre indicatif par la MOA. N'hésitez blette ou télévision connectée ?
pas à inviter le prestataire à conforter toutes les Parmi ces enjeux, la question du nom de do-
informations utiles liées aux contraintes des maine à faire acheter par le prestataire ou à faire
outils ou du CMS afin qu'il soit bien le garant transférer sera abordée, ainsi que le référence-
de la bonne maîtrise de ces contraintes. ment naturel auprès des moteurs de recherch e.
Veillez aussi à être bien clair sur les versions
suivantes et extensions à venir. Un cahier des Design
charges doit être dédié à la réalisation d 'une Les attendus en termes de graphisme et de de-
application ou à la version mobile du site par sign ainsi que la tonalité éditoriale seront men-
exemple, mais leur existence ou la volonté de tionnés. Le zoning web sous forme de storyboard
les avoir parmi les livrables doivent être d'em- ou des wireframes (maquette fil de fer) de la
blée annoncées pour la création du site web. home page, d 'un exemple de contenu et du
service majeur du site peuvent être à ce titre
0 CONSEIL
« Précisez si vous le pouvez le modèle écono-
fournis comme support pour les prestataires
consultés.
mique du site. Thème certes sensible, l'indiquer
Entités principales
au niveau du cah ier des charges permet de ne
pas oublier les composants essentiels du projet.
Les entités principales et leur cycle de vie sont
Si par exemple le modèle économique d 'une à décrire, sans oublier les parcours pour l'utili-
plateforme de tests gratuits est la revente de fi- sateur principal. Il s'agit notamment d'une syn-
chiers de coordonnées o u de stati stique s thèse des cas d'utilisation, de leur rôle, et du
d'usage, un soin particulier devra être apporté
workflow associé. Par exemple, concernant la
à la conservation de ces données el à leur mise
rédaction de contenus, l'ensemble des contenus
à disposition. Le modèle économ ique d éfinit en
général les priorités techniques d 'un projet. Il est
sera soumis à la validation du rédacteur en chef,
donc préférable de les évoq uer d'emblée. » tandis que ce1tains contenus bénéficieront d'une
(/)
(Cédric Ragot, CEO de Querydyne) validation en aval par les chefs de rubrique, etc.
Q)
Règles de gestion
Il faut également préciser les grandes règles de
gestion liées par exemple au mot de passe, au
8 POUR RÉSUMER
• Le cahier des charges de la réalisation
d' un site web est le document de référence
règlement, à la facturation, à la gestion des
pour faire un brief et lancer une consultation.
contenus ... Bref, quelles sont les parties visibles
• Il ne doit pas être confondu avec le cahier
et invisibles du site en fonction des statuts des des charges des spécifications fonctionnelles
visiteurs. ou des spécifications techniques détaillées.
• C'est un document qui est le garant de la
Calendrier
vision de l' entreprise et du chef de projet interne.
Le calendrier doit mentionner les livrables at-
• Il ne nécessite pas forcément une expertise
tendus, à remettre pendant et après la concep- web forte, mais une assistance à maîtrise
tion du site. d'ouvrage peut se révéler utile, compte tenu
des enjeux techniques qui lui sont associés par
Dimension juridique la suite et des écarts calendaires, budgétaires,
Soyez particulièrement attentif à la dimension voire fonctionnels souvent constatés entre la
juridique et à la propriété intellectuelle des consultation, la livraison et la maintenance du
site.
codes sources, des images, du design et à leur
transfert en cas de changement de prestataire en
cours ou post-réalisation.
À noter : un lexique peut aussi se révéler utile
pour l'utilisation des acronymes ou le vocabu-
laire.
IDENTIFIER LES CONTENUS CLÉS l'autre prendre en compte les besoins en terme
de SEO ( ..,_ fiche 24).
Vos contenus clés vont dépendre de vos cibles
et objectifs prioritaires ( ..,_ fiche 13). Il faut cependant prévoir que ces textes s'adaptent
aux contraintes de la lecture sur écran en pro-
Pour les définir au mieux, une m éthode consiste
posant différents niveaux de lecture : du survol
à imaginer une conversation avec un profil type
rapide avec des titres , chapôs, images signi-
de votre cible. À ch acune de ses questions il
fiants, à une lecture plus détaillée.
s'agit de préparer une réponse rédigée qui se
traduit par un certain nombre de contenus clés ORGANISER LES CONTENUS
qui viennent étayer ces arguments.
La home page
CHOISIR LES FORMATS Une foi s recen sés les différents contenus et leurs
Chacun de ces contenus peut être décliné en un formats, l'objectif sera dans un premier temps
ou plusieurs formats : images, vidéos, fonction- de concevoir la p age d 'accueil du site. Cette page
nalités de rech erch e, simulateurs, fichiers télé- est primordiale étant donné que plus d'un quart
chargeables .. . ( ..,_ fiche 1) des visiteurs du site n'en visitera pas d 'autre .. .
Les contenus les plus visuels seront à prioriser On doit y retrouver l'ensemble des contenus clés
sur le texte même s'il est judicieux de prévoir - le cas échéant uniquement une annonce avec
un contenu rédigé en su s p our, d'une part, un lien vers un contenu plus complet en page
o. . .
s'adapter à tous les profils de visiteurs, et de intérieure.
Preno ns l'exemple d 'un o rganisme de formation qui cible sur son site Internet en prio rité les cadres d'entre-
~ prise. Son objectif est de générer des contacts pour ses diffé re nts cana ux d e ve nte.
(/)
Q)
~ Imaginons les questio ns des internautes ciblés qui arrivent sur le site, a fi n d ' identifier les contenus clés.
0
· Question 1 : «Vai s-je trouver la formation d ont j'ai besoin ?»
'- Réponse : « O ui, nous proposons un très la rge choix de formations. »
>-
w Contenus clés : N ombre de forma tio ns en cata logue, d ifférents th èmes, fonctionnalités de recherche, liste o util
Lf)
..... ~ d' aide au choix ...
0
N Question 2 : « Les formatio ns proposées sont-elles de qua lité ? »
@ Ql Réponse : «Oui, vous po uvez no us fa ire co nfia nce sur la qualité de nos formatio ns. »
.µ Q Contenus clés : Certificatio n qua lité, références, experti se des consulta nts...
..c t.G
.~ Cl) Q uestion 3 : « Devrai-je me déplacer jusqu'à Paris?»
'- o...
~ Q Réponse : « N on, nous proposons des stages partout en France. »
0 (') Con tenus clés : Carte d e Fra nce avec les lieux d e fo rmatio n.
u @ . .
···················· ······································································ ······················································· ···························· ···········································
0 CONSEIL
Pour développer votre créativité, vous pouvez
produits. Au clic sur un élément de ce sous-
menu on accède directement à la page résultat
d'une recherche sur cette requête.
utili ser des Post-il en choisissant différentes
tailles et couleurs en fonction des formats de Par ailleurs, il est souvent utile d'utiliser un
contenus (textes, images, fonctionnalités ... ). menu secondaire pour les contenus non priori-
Vo us po uve z a in si les pos iti o nn er et re- taires du site (pages supports, accès espaces ré-
positionner librement sur les différentes pages servés ... ). Cela permet de donner plus de cohé-
du site tout en ayant une vi sion de l'encombre-
rence aux menus prioritaires.
ment et de la variété des formats présents sur
chaque page.
ORIENTER LA NAVIGATION
Chemins prioritaires
Il est indispensable de définir les chemins de
navigation prioritaires en limitant le plus pos-
8 POUR RÉSUMER
• L'arborescence d' un site web doit être
sible le nombre de clics (au maximum trois).
pensée très différemment de celle d'un docu-
(/)
À partir de ces chemins conceptuels, il faut ment imprimé.
Q)
identifier les liens internes nécessaires entre les • Elle doits' articuler autour de contenus dés, en
0
1....
>- différentes pages du site. particulier visuels, et de liens contextuels sans
w être conçue autour d'un plan linéaire prédéfini.
Lf)
..... Il est important de proposer différents modes
0 • Les menus peuvent en effet s' affranchir de
N d'accès en favorisant les liens dans les textes ou
la structure effective du site pour proposer une
@ dans la sidebar, les menus étant souvent moins
.µ structure cohérente et des accès plus directs
..c utilisés que les liens contextuels pour naviguer vers les contenus prioritaires.
Ol
ï:: à l'intérieur d'un site.
>-
a.
0
u
.,.. fiche 14
Le cahier des charges d'un site
.,.. fiche 16
L'ergonomie web
(/)
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Vous êtes-vous déjà énervé seul face à votre écran en essayant de trouver une information ou de
compléter un formulaire sur un site web? Trop de sites pèchent encore par leur manque de faci-
lité d' utilisation, ce qui génère des frustrations, et souvent l'abandon. Voici quelques règles fon-
damentales d'ergonomie web qu' il faut connaître pour éviter des erreurs grossières.
LIMITER LES CLICS s'y retrouver afin d 'éviter de créer une expé-
rience négative préjudiciable pour votre image
L'internaute est volage, il est prêt à quitter votre
de marque ou un taux d 'abandon trop impor-
site à la moindre occasion ! Donc, évitez les clics
tant.
inutiles. En moyenne, vous perdez 1 visiteur
sur 4 à chaque clic. • Imaginez tous les types de visiteurs qui
peuvent venir sur votre site, avec leurs dif-
• Proscrivez les pages «tunnels» qui sont un
passage obligé pour l'internaute sans lui ap- férents niveaux de connaissance de la
porter de contenu. Exemple : une page d 'ac- marque, des produits et du site (novice ou
cueil qui oblige au choix d'une langue. Optez expert) et leurs différentes attentes (pressé
plutôt pour l'affichage d 'une langue par défaut ou précis).
avec le choix des langues en haut à droite
comme c'est la norme. Note: il est technique-
Expert
ment facile d e faire en sorte que votre site
s'affiche par défaut dans la langue d e confi-
guration du système d 'exploitation ou du
navigateur.
• Préférez le « scroll » au clic. Avec la crois-
sance des connexions à Internet via les
smartphones et les tablettes, on constate un Pressé Précis
allongement des pages web.
0 CONSEIL
N 'hésitez pas à utiliser des ancres (liens internes
à une page web) pour faci liter la navigation a u Novice
(/)
Q) sein d es pages.
0 LA MATRICE DES PROFILS VISITEURS
1....
1
w
>- S ADAPTER À TOUS LES PROFILS
Lf) DE VISITEURS • Utilisez la navigation secondaire en haut de
.....
0
N Les profils des internautes qui arrivent sur votre page à droite pour orienter les internautes
@ réguliers directement vers les contenus qu'ils
.µ
site sont très variés. Du visiteur régulier à l'in-
..c rech e rc h ent san s d evoir passer par des
Ol ternaute arrivé là par erreur, il est important
ï::
>-
a. - même si vous avez évidemment une cible conte nus co nnus (ex. : accès « Espace
0
u prioritaire - de faire en sorte que tous puissent client »).
• Proposez sur vos pages différents niveaux de • Évitez les tâches répétitives pour l'internaute,
lecture en utilisant entre autres des titres et en c onservant ses données par exemple
des sous-titres signifiants pour permettre une (coordonnées, historique de commandes,
lecture rapide. dernières pages consultées ... ).
• Multipliez les formats de contenus : images, • Optimisez vos formulaires pour :
textes, vidéos, graphiques, etc., pour vous - limiter le nombre de champs et en particu-
adapter aux différents profils d 'internautes, lier de champs obligatoires. Veillez aussi à
visuels ou auditifs par exemple. utiliser des terminologies et un ordre d'affi-
0 CONSEIL
Il est recommandé de tra iter dès la page d'ac-
chage standard (ex. : prénom puis nom et
non l'inverse) ;
- poser des questions auxquelles l'utilisateur
cueil les atte ntes des novices pressés : Qui est-ce peut répondre facilement, quitte à devoir
(marque, national ité, statut ... ) ? Que proposent- assumer de votre côté une certaine com-
ils? Suis-je d ans leur cible? Q ue puis-je décou- plexité ;
vrir d' intéressant sur ce site?
- vérifier qu 'en cas d'erreur le champ
FAIRE SIMPLE POUR L'INTERNAUTE
concerné soit clairement identifié (ex. :
« Merci de renseigner votre e-mail » ou
Pour éviter que l'internaute ne quitte votre site « Merci de compléter tous les champs
à la moindre occasion et n 'abandonne le proces- obligatoires ») et que l'internaute n 'ait pas
su s en cours, vous devez faire en sorte que tout à ressaisir tous les champs suite à ce mes-
soit le plus simple possible pour lui. sage d'erreur.
• Prenez pour modèle l'ergonomie des sites de • Définissez bien le niveau de sécurité néces-
référence du secteur afin que l'internaute se saire. Il est ainsi préférable, lorsqu e l'enjeu de
retrouve facilement sur le vôtre. Une ergono- sécurité est faible, de laisser l 'internaute
mie trop innovante risque, malgré son impact choisir librement son mot de passe plutôt que
visuel potentiel , de perdre le visiteur. Par de lui imposer un mot de passe ou un format
exemple, les sites d'e-commerce utilisent des spécifique. De même le passage par l'envoi
symboles reconnus pour le panier d 'achat, d 'un e-mail pour valider une inscription ne
utilisez donc le même symbole ou un sym- doit pas être systématique mais à définir au
(/) bole proche. cas par cas.
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o. . . c~~···p~~tiq~·~· . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .:
..c t.G . Un réseau de franchises a choisi de proposer aux visiteurs de son site de saisir leur code postal plutô t que
.~ Cl) ~ de choisir une agence dans une liste. Cela a impliqué un travail comp lémentaire en interne pour la constitution
'- o...
~
0
Q
(')
d'une table de correspondance agence/cod es postaux, mais en garantissant une expérience plus flu ide à
l' internaute cela a permis d'améliorer le taux de transformation des visites en demandes de devis.
u @
Navigation
secondaire
Logo
Publicité
Navigation
RÉSISTER À L'ATTRAIT
8 POUR RÉSUMER
• L'internaute est volage, il est prêt à
quitter votre site à la moindre occasion . Pour
DE LA TECHNOLOGIE le retenir et éviter les expériences négatives.
Le web a beau être un média technologique, un - Limitez les clics en favorisant les pages
longues.
site web est avant tout un outil de communi-
- Proposez différents niveaux de lecture pour
cation. Tout ce qui y est présent doit servir ses
vous adapter à tous les profils de visiteurs.
objectifs marketing. Ainsi toutes les fonctionna-
- Simplifiez autant que possible, en particulier
lités ainsi que les liens, contenus et espaces
en ce qui concerne les formulaires .
proposés doivent :
- Adaptez votre mise en page aux contraintes
• être directem ent utiles pour les internautes ; spécifiques de la lecture sur écran.
• fonctionner parfaitement (un message d 'er- - Ne cédez pas aux tentations de la techno-
reur ou une page « en cours de construction » logie et lancez les nouvelles fonctionnalités au
sont des expériences particulièrement déce- fur et à mesure après avoir validé leur valeur
pour l' utilisateur.
vantes pour les internautes et donc préjudi-
• Il est également important d'analyser régu-
ciables en terme d 'image pour une marque).
lièrement les statistiques de son site pour mieux
comprend re les parcours des visiteurs et
pouvoir les optimiser.
.,.. fiche 67
Ergonomie mobile
(/)
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Choisir le nom d' un site web est un moment décisif, souvent difficile au regard du nombre de sites
déjà existants, mais pas forcément aussi stratégique que l'on pourra it le croire. Il est bien sûr
structurant pour votre identité numérique mais les règles du search, qui rendent chaque page aussi
importante que la « home page », viennent relativiser ses enjeux.
0
(/) ont déjà dû être débaptisés faute d'avoir pris ces
Q)
leur marque de fabrique. D'autres au contraire auprès de ses collaborateurs, qui seront à même
privilégient les approches pluridisciplinaires d'évaluer sa bonne adéquation avec la culture et
(sémiologie, sociologie, anthropologie, psycho- l'activité de l'entreprise. Le point important
logie ... ), là où d'autres encore s'évertueront à avant tout est que vous et vos collaborateurs
vous impliquer par l'animation de sessions de puissiez vous identifier à ce nom. Bref que vous
co-créativité. Une bonne connaissance de votre l'aimiez.
secteur d'activité reste un prérequis côté agence, Il peut être dangereux en revanche de se laisser
ainsi qu 'un brief clair sur les p erspectives tenter par les sirènes des agences sur les effets
d'évolution de votre site à intégrer le plus en de mode (qui existent aussi dans ce domaine)
amont. ou sur les néologismes. Il ne faut pas oublier non
0 CONSEIL
Si vous choisissez de passer par un prestataire,
plus que chaque nom peut porter en lui une
dimension ambivalente, voire sombre, en terme
d'évocations pour certains, mais que les actions
vérifiez bien votre contrat sur les aspects juri- <l'e-marketing, le web design et la base line
diques liés aux noms véritablement dispon ibles
éventuelle de votre site pourront compenser ce
et p rivilégiez les prestataires en capacité de
problème. Bien entendu, cela suppose un mini-
négocier des noms dé jà déposés ou dé jà pos-
sesseurs d'une bourse de noms dispon ib les. mum de budget en e-communication à y consa-
Il faut savoir q ue les dépôts de noms de doma ine crer, même si on ne s'appelle pas Google ou
sont à la portée de toutes les bourses ou presque Sarenza.
(quelques dolla rs seulemen t) et ont donc fait
Des outils collaboratifs vous permettent aussi de
l'objet d'un véritable marché et d'une course au
dépôt des noms de domaine cou rts, fac ilement
tester auprès d 'une mailing-list préqualifiée
mémorisables, voire de grandes marques ayant (notamment pour des questions de confidentia-
oubl ié de le fa ire. lité) votre ou vos projets de nom, sous réserve
La d urée de ce dépôt n'est valable que pour une de les avoir déposés au préalable, au moins pour
année et à la date ann iversaire il est indispensa ble les plus sensibles. N'oubliez pas que le marché
de le renouveler auprès de son hébergeur ou de
des noms de domaine est un vrai business, a
l'agence en charge. La capac ité à saisir ou à
verrouiller de nouvelles opportunités fait donc aussi
fortiori parce que le coût du dépôt est très faible,
partie des critères de sélection d'un prestataire. quelques dollars la plupart du temps auprès des
hébergeurs.
TESTER LE NOM Par ailleurs, Google Trends ou Google AdWords
(/)
Q)
0
Par principe, il est toujours intéressant de tester peuvent vous inspirer à travers les requêtes
'-
>- (par un système de vote par exemple) le nom faites par les internautes dans le monde entier.
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8 POUR RÉSUMER
• Si la typologie de votre site est importante, n'oubliez pas de penser aux aspects suivants au moment
du choix de votre nom de domaine.
- Est-il disponible auprès de I'AFNIC et Whois en fonction des extensions de nom de domaine souhaitées
(« .fr » ou « .corn » par exemple)?
- Est-il facile à mémoriser et se prononce-t-il comme il s' écrit?
- Sa traduction est-elle aisée à l' étranger ou sa signification compréhensive à l' identique?
• Privilégiez les noms courts ou faciles à taper, a fortiori dans le cadre d' une stratégie liée à la convergence
(mobile, tablette, télé connectée ... ).
• Évitez si possible les noms composés et le tiret, même s' il est l' un des seuls caractères spéciaux autorisés.
Dans le meilleur des cas, déposez votre nom avec et sans le ou les tirets.
• Pour mémoire, les majuscules et les minuscules sont indifférenciées et vous ne pouvez pas excéder les
69 caractères.
• Envisagez sa déclinaison graphique potentielle on- et offline.
• N'oubliez pas de déposer votre nom pour le protéger dans la base marques de l' INPI et prévoyez un
budget récurrent pour une protection élargie en Europe et à l' international, ainsi que le renouvellement des
dépôts chaque année à date anniversaire.
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0 CONSEIL
Vous êtes responsable devant la loi de tous les
du traitement informatique
de données
Lors de la collecte de données, indiquez claire-
conten us qui appara issent sur votre site o u blog . ment:
Dans le cas où vous prévoyez de permettre d es
• la finalité du traitement (inscription newslet-
commenta ires des interna utes sur votre site ou
d ' agréger du co ntenu provenant de sites tiers,
ter, jeu concours ... ) ;
il est importa nt d e mettre en place un système • le caractère obligatoire ou facultatif des ré-
de ve ille et de modérati on ad équat. ponses;
• les destinataires d es informations et les trans-
Respecter les principales
obligations de la LCEN missions envisagées (utilisation par des par-
pour les e-mailings et SMS tenaires par exemple) ;
• Toujours fournir d es coordonnées valables • l'existence d e droits (ex. : « Vou s pouvez
afin de permettre au destinataire de deman- éditer ou supprimer ces informations»).
d er la fin d es sollicitations (on p arle de
« opt-out »).
(/)
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0 Cas p ratique
Il y a deux manières d e collecter le con sentement préa lable de l' internaute :
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Lf)
- L' opt-in d it « passif » : lui proposer de consentir et lui don ner la possibilité de mod ifier ce cho ix.
..... Exemp le : « Je souha ite recevoir des informations régulières sur vos p rodu its el services » p ré-coché. L' interna ute
0
N peut décocher pour ne pas donner son consentement.
@ L' opl-in d it « actif » : le la isser répondre sans guider sa répo nse.
.µ
..c Exemp le : « Souhaitez-vous recevoir des informations rég ulières sur nos prod uits et services? O ui/N on » sans
Ol
ï:: option sélectionnée par d éfa ut.
>-
a. L' internaute doit activement choi sir de don ner son consentement.
0 En généra l, un fichier constitué d' opt-in actifs est considéré comme plus q ualitatif.
u
···················································································· ············································ ······················································· ································
8 POUR RÉSUMER
• Vous devez connaître vos obligations légales en terme de webmarketing pour éviter des sanctions
lourdes.
• Elles impliquent :
- d'intégrer des mentions légales sur votre site ;
- lors de la collecte de données, de déclarer votre fichier à la CNIL et de respecter les obligations liées à
la loi Informatique et Liberté ;
- pour vos e-mailings et SMS, de proposer la possibilité de se désinscrire (opt-out) et de demander le
consentement préalable des internautes (opt-in), sauf en BtoB, lorsqu'il s' agit de clients de l'entreprise, et
dans le cas d'un démarchage non commercial (organisation caritative par exemple) .
.,.. fiche 77
La collecte de données
(/)
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0
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.....
0
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Un site marchand doit certes être performant, robuste, b ien achalandé et proposer des tarifs
attrayants. Mais il doit aussi convaincre l' internaute d'y revenir, optimiser son temps de visite, le
guider vers la commande avec des modes de paiement et de livraison gagnant-gagnant et si
possible faire croître son panier moyen .. . Autant dire que l'e-commerce ne s' improvise pas!
Les ventes en France en e-commerce ont déjà • Les infomédiaires (ex. : lesfurets.com).
franchi la barre des 50 milliards de chiffre d 'af- • Les places de marché électronique (ex.
faires, mais seuls 1 % des sites <l'e-commerce marketo.com).
dépassent les 5 000 transactions par mois (près Bref, autant de modèles économiques avec leurs
de 80 % sont en dessous des 100) ... propres règles de fonctionnement, écosystèmes
Pour commencer, il est utile de bien distinguer et modèles économiques associés, qui néces-
les marchands qui achètent et revendent et les sitent de se poser les bonnes questions en amont
intermédiaires, c'est-à-dire ceux qui mettent pour bien positionner son site <l'e-commerce
quels que soi ent l e secteur ou la cible d e
uniquement en relation les acheteurs et les
consommateurs.
vendeurs. D'autre part, certaines entreprises
vendent ce qu'elles produisent. Leur modèle OPTIMISER L'ASSORTIMENT
d'affaires est dit «tran sactionnel », a contrario
Bea u co up d e t echniques propres à l 'e -
de ceux qui font simplement du relationnel.
marchandising permettent de personnaliser la
Qu'il s'agisse de Business to Business ou de liste des produits et services mis en avant dans
Business to Consumer, différentes familles de un site <l'e-commerce. En voici d 'ores et déjà
sites sont à repérer. Un exemple (parmi tant quelques-unes, sans oublier les techniques de
d'autres) est associé ci-dessous pour une meil- reciblage comportemental ou retargeting
leure compréhension de ces différentes typo- ( ~ fiche 33) et l 'utilisation des cookies pour capi-
logies. taliser sur l'historique des clients, avec leur
• Les marchands qui achètent et revendent consentement.
(ex. : pixmania.fr). • La mise en avant contextuelle : résultats de
• Les marchands qui font de la vente directe via recherche selon la navigation en cours, avec
(/)
Q) le web (ex. : celio.com). mise en avant des produits selon les filtres
0 appliqués par l'internaute.
1....
>- • Les intermédiaires ou distributeurs online
w • La recommandation de produits : les résultats
Lf) (ex. : carrefour.fr).
..... sont gén éral em ent les produits les plus
0
N • Les ventes privées (ex. : vente-privee.com ou
consultés mais il est possible aussi de « pous-
@ voyage-prive.corn).
.µ ser» les plus stockés, les plus margés, ou une
..c
Ol • Les galeries marchandes (ex. : brandalley.fr). combinaison de plusieurs de ces éléments.
ï::
>-
a. • Les sites de CtoC ou de BtoC (ex.: groupon.fr).
0
• Les fonctions d'up-sell (« montée en gamme »)
u • Les sites de troc (ex. : troc.corn). et de cross-sell («complément de produits et/
ou services ») : elles prennent en compte les • Rendre l'information « contact » très acces-
choix déjà effectués par le client et permettent sible sur le site.
d'augmenter le panier moyen. • Développer une présence, même symbolique,
• Le rayonnage dynamique : augmente la pro- dans le monde réel (téléphone, point relais ... ).
ductivité des chefs de produits et le compte • Permettre au client de joindre l'entreprise
d'exploitation en poussant par exemple sur pendant qu'il surfe (Click to Call).
des emplacements stratégiques du site les
• Le design joue aussi un rôle déterminant :
produits qui sont trop nombreux en stock.
valeur expérientielle de la visite. Les inter-
• L'e-merchandising calendaire : planification à nautes surfent et achètent pour deux grandes
date des mises en avant de produits ou des raisons : la liberté et le plaisir.
nœuds d'arborescence.
• Et toutes les techniques de suivi personnalisé
du client : liste de produits favoris, publique
0 CONSEIL
« D'abord un chiffre : le ta ux de conversion d e
ou privée, commentaires, rappel des produits l' im mense majorité des sites d'e-commerce en
consultés, persistance du panier. .. Fra nce n'excède pas 1, vo ire 2 %. Dit a utre-
ment, 98 o u 99 % des visites sur un site ne sont
Bien entendu, pour une expérience utilisateur
pas directement génératri ces d e chiffre d 'af-
réussie dès les premiers clics et pour créer de la
faires. Que lle d ifférence avec le mo nde p hy-
valeur pour le visiteur, le moteur de recherche
siq ue ! La réussite ne s' im provise pas . Deux
interne et les menus déroulants du header q uesti ons doivent obséder l'e-commerçant :
doivent être performants et utiles. - Suis-je suffisamm ent différent d e la concur-
rence ? M a valeur ajo utée est-elle cl aire me nt
CRÉER DE LA VALEUR POUR LE VISITEUR mise en avant ? Est-elle suffisamment pertinente
sur mon marché ?
• Mettre en avant la réputation de la marque.
- To utes les étapes du processus de commande
• Mettre en avant des partenaires réputés (cau- sont-elles efficientes ? Du résultat d ans le moteur
tion de l'entreprise). de recherche jusqu' à la confirmation de com-
• Mettre en avant des références (nombre de mande, tout est-il cla ir, incitatif et efficace ?
Un bon réflexe à cet égard sera de s'intéresser
clients, de membres, nombre de produits
a ux d ernières étapes du tunnel de conversion.
vendus ... ).
Du pa nier à la commande, i l n'y a, certes, que
(/)
• Mettre en avant des témoignages de clients. q uelq ues clics ma is surto ut beaucoup de ventes
Q)
• Mettre en avant des classements et des prix et de marges perdues par un manque d 'atten-
0
'- ti on appo rté à cha que déta il » (O livier Raviart,
>-
w professionnels.
cofondateur M erkurtio) .
Lf)
.-i • Mettre en avant des labels et des certificats .
0
N LES PIÈGES À ÉVITER
@ Ql
• Mentionner des clauses détaillées de protec-
.µ Q tion des données personnelles. • Ne pas prendre en compte les contraintes de
..c t.G
.~ Cl) la vente à distance, c'est-à-dire les freins tra-
'- o... • Limiter le nombre d 'informations person-
~
0
Q
(') nelles nécessaires pour passer une com- ditionnels à l'achat à distance, les coûts et les
u @ mande. contraintes techniques de livraison.
• Ne pas s'adapter aux spécificités du média • Mettre en péril son image de marque en sous-
Internet, notanunent par rapport aux nouvelles estimant l'importance du design et de l'ergo-
attentes comme la personnalisation, la réacti- nomie ou la qualité de la livraison et des
vité, la gratuité (ou en tout cas l'impression de services. La sous-traitance n'interdit pas le
faire une bonne affaire) et la convergence. Les contrôle et une charte commune pour un
spécificités d'Internet sont bien entendu toutes maximum de cohérence.
les possibilités mais aussi les contraintes
technologiques : si la part belle est de plus en
plus donnée aux photos, aux zooms possibles
sur les détails du produit ou au « 360° », la
8 POUR RÉSUMER
• Les spécificités de l ' e-commerce à
règle numéro un reste la performance du site prendre en compte concernent le parcours
et sa capacité à donner le plus rapidement à client, l' assortiment, le modèle d'affaires
choisi et, plus important les ressources et
l'internaute ce qu'il est venu chercher.
contraintes internes, ainsi que la gestion de
• Cannibaliser ses autres canaux de distribu- la croissance .
tion en créant avec un site d 'e-cornrnerce sa • Le nombre de sites d' e-commerce qui se crée
propre concurrence directe : transformation chaque jour est conséquent en France, sixième
de ses clients et/ou panier moyen moins acteur mondial en BtoC dans ce domaine. Pour
élevé. À ce titre, la réflexion stratégique en se différencier, l'expérience et la création de
valeur pour l' internaute sont déterminantes,
amont du lancement d'un site d 'e-commerce
ainsi qu e l' impact de la logi stique sur le
et le choix du modèle d 'affaires sont particu- compte d' exploitation du site.
lièrement cruciaux.
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surtout si la solution retenue est bien « SEO çage avec vos outils site centric (Google
friendly » et évolutive. Analytics, Omniture, Weborama ou AT Inter-
• Le nombre d'articles envisagés à court terme net pour n'en citer que quelques-uns) et les
et à moyen terme et les fonctions incontour- indicateurs qui vous permettront de piloter
nables pour les décrire ou faciliter le choix de votre business en termes de taux de transfor-
l'internaute. Le moteur de recherche interne mation, de conversions, de chiffre d'affaires
et toutes les techniques de searchandising mais aussi de marge brute et nette.
seront déterminantes.
• La gestion de votre stock et le temps de trai-
tement des commandes, a fortiori si vous
envisagez de dépasser les 100 commandes
8 POUR RÉSUMER
• Pas de choix à la légère de sa plateforme
de e-commerce, qu' il s' agisse de la typologie,
par mois. À noter que moins de 5 000 sites
des fonctionnalités ou de l' évolutivité.
sur les 120 000 en France enregistrent plus de
• Ce n' est pas le seul CA escompté ou la
1 000 transactions par mois ! En moyenne, les
technique qui doivent vous piloter dans votre
taux de transformation oscillent entre 1 % et choix.
3 % dans le meilleur des cas. Le nombre de • Si vous ne maîtrisez pas la technique, ce
commandes est souvent tributaire des moyens n'est pas une raison pour choisir directement
alloués et des performances en e-marketin g. une solution complètement externalisée ou
• La mise en place directement sur le site écarter les équipes e -marketing dans la
rédaction du cahier des charges.
d 'actions commerciales de up ou cross-sell,
• Il est indispensable de poser le périmètre
de soldes, de fonctions personnalisables ou
de vos besoins fonctionnels au moment du
d'offres privilégiées en BtoB. Ces actions sont
lancement et à moyen terme au minimum,
déterminantes dans vos politiques de fidéli- pour anticiper la v2 voire la v3 de votre site
sation. Un client qui revient coûte très sou- au cours des troi s prochaines a nnées.
vent moins cher qu 'un client en conquête, •Consultez, comparez les solutions , les
d'autant plus si votre environnement est très prestataires : c' est la me illeure façon de bien
concurrentiel. appréhender les avantages et les inconvénients
de chaque solution, les écarts de prix, les coûts
• Les moyens de paiement et les solutions asso- cachés, quitte à vous faire accompagner selon
ciées pour se protéger de la fraude. vos budgets par une assi stance à maîtri se
(/) • La cohérence cross-canal, des offres, des d'ouvrage.
Q)
0 stocks et des modes de livraison diversifiée • Restez vigilant face aux solutions « dés en
1....
w
>- qui peuvent par exemple qualifier automati- main » externalisées à faible coût : de nom-
Lf) breuses solutions e -commerce ne prévoient pas
..... quement les adresses de livraison .
0 les montées en charge et les étapes requises
N
• Et bien entendu le webanalytics de votre site, pour la gestion du succès.
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.µ sa qualité en termes de reporting et d'interfa-
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D'après la dernière étude de la FEVAD, plus de 80 % des acheteurs en ligne sont prêt à payer
avec leur carte de crédit, malgré une inquiétude toujours d' actualité au regard des risques liés à
la sécurité des transactions. La mise en place d 'une solution de paiement n'est pas neutre en termes
de mise en œuvre et d' exploitation, mais aussi d' attractivité et de réassurance pour les internautes.
0 CONSEIL
Afin de bien choisir votre mode de paiement :
• Ne vous fiez pas forcément aux compa-
rateurs en ligne, même s' ils vous donnent
une idée des coûts, car ils ne sont toujours
- analysez précisément vos besoins ; neutres et pas forcément à jour : privilégiez
- sécurisez votre activité commerciale et pensez les consultations.
aussi au recouvrement ; • Soyez attentif à la lecture des contrats de
- prenez connai ssance des nouvelles normes et souscription et aux conditions d' entrée, mais
des évolutions notamment sur les paiements vi a surtout de sortie.
mobile; • Mesurez régulièrement avec votre webana-
- privilégiez les plateformes internationales ; lytics les modes de paiement choisis par vos
- mesurez bien les coûts d'intégration à votre clients et les impacts sur votre marge en vitesse
plateforme d' e-commerce et d'exploitation ; de croi sière ou période de soldes, selon le
- optez pour la fiabilité et la souplesse. montant du panier ou la typologie des articles
par exemple.
•Multipliez les modes de paiement même si
les internautes ne les utilisent pa s. La diversité
est un facteur de réassurance très important
pour eux .
(/)
Q) ~ fiche 20 POUR ALLER PLUS LOIN
0
'- Les plateformes e-commerce • Henri Isaac et Pierre Voile, E-commerce : de la
w
>-
~ fiche 73 stratégie à la mise en œ uvre opérationnelle, Pearson,
Lf)
..... L'audience d'un site 2014 .
0 • www.fevad.corn/ etudes-et-chiffres
N
@ Ql • www.journaldunet.com/ ebusiness/commerce/ moyens-
.µ Q de-paiement
..c t.G
.~ Cl) • www.richcommerce. fr
'- o...
• www.smile. fr/ Livres-blancs/E-business/E-commerce-
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Module 3
GÉNÉRER DU TRAFIC
AVEC LE SEARCH
ET 1:AFFILIATION
G
énérer du trafic sur un site web, c'est le nerf de la gu erre. Car pas d'au-
dience signifie pas d'intérêt, pas de visibilité, pas de conversion, pas de
propagation et vraisemblablement pas de business. C'est en fait la vocation
intrinsèque des sites web: attirer, conquérir pour mieux fidéliser, voire un jour moné-
tiser.
Les sources de génération de trafic sont multiples, avec bien sûr comme leviers
possibles le display, les échanges d e visibilités et les partenariats ou l'e-mailing. Mais
les techniques dont la génération de trafic est véritablement la vocation et pour les-
quelles les taux de transformation permettent même de générer du chiffre d 'affaires
sont avant tout le search engine marketing (SEM) et l'affiliation.
(/)
Le SEM (ou « marketing des moteurs d e recherche ») comprend non seulement le
Q)
0
référencement payant (SEA) mais aussi le référencement naturel (SEO). Ce dernier
1....
w
>- est de plus en plus impacté par les réseaux sociaux qui sont devenus des moteurs de
Lf)
..... rech erch e sociale à part entière. L'e-réputation , les commentaires, les partages influent
0
N
sur le référencement naturel. Pas étonnant que les trois sociétés qui ont contribué à
@ Ql
.µ Q leur essor soient aujourd'hui les multinationales incontournables d'Internet, à savoir
..c t.G
-~ Cl)
1.... o.. Google pour le SEA et le SEO, Facebook pour le SMO et Amazon pour l 'affiliation.
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83
La stratégie de search marketing 85
· ·· ·••················· ···· ···· ··•·········•···· ·····•· ······ ········•···· ···· ········· ···· ··•· ···········
0
'- Trafic SEO • la structure du compte ;
>-
w • l 'attractivité des annonces ;
Lf)
..... '
'' Budget SEA
0 • les pages d 'atterrissage ;
N
@ Ql • l 'analyse des requêtes de rech erch e ;
.µ Q
..c t.G • les montants des en ch ères ;
.~ Cl)
'- o... Te mps
~
0
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(')
• et bien sûr les taux de transformation entre
TRAFIC ET BUDGET SEO/SEA affich age (impression) de l'annonce et clic.
u @
Le SEO, quant à lui, est beaucoup plus aléatoire, Si, en France, Google+ n'est pas le réseau social
mais permet d'assurer une présence à terme sur le plus actif face à Facebook notamment, le fait
des requêtes très compétitives ou tout simple- d'y assurer un page entreprise et une activité
ment stratégiques. régulière contribue indéniablement au SEO. Les
0
contenus sont rois en matière de référencement
CONSEIL nahrrel. De fait, plus les contenus d'un site web
Avec une part de marché supérieure à 90 % en sont partagés, tweetés, indexés, likés, etc., plus
France, Google domine largement le marché votre influence sera prégnante dans les pages de
français des moteurs de recherche . Yahoo! et résultats (search engine result page).
Bing restent certes des alternatives complémen-
Autre grand avantage de cette combinaison ga-
taires , mais au final surtout en fonction des
gnante, le SMO et le SEO permettent de toucher
usages des cibles pressenties, pour un éventuel
d es publics très ciblés, influents dans votre
arbitrage budgétaire. À noter que l'e-réputation
et bien entendu l'activité sur les réseaux sociaux secteur et surtout propices à convertir vos cibles.
(en particulier Google+) vont influencer les posi-
tions en référencement naturel.
« Google positionne mieux les sites populaires,
les sites de confiance el les sites ayant une
bonne réputation » (Matt Cutts, blagueur, res-
8 POUR RÉSUMER
•SEM= SEA+ SEO+ SMO.
• Le SEO (référencement naturel) et le SEA
ponsable de Google Webspam) .
(référencement payant) sont deux approches qui
ne requièrent pas les mêmes compétences mais
SEO ET SMO, INTIMEMENT LIÉS
dont l'objectif principal est de générer du trafic.
Le SMO (social m edia optim ization) concerne • Les résultats du référencement payant sont
la présence sur les réseaux sociaux et l'engage- plus immédiats et « maîtrisables » par rapport
ment qu'elle suscite chez les internautes. Depuis au référencement naturel.
2010 d éjà, les experts en SEO et les blogeurs • Ce dernier, qui requiert pourtant des com-
influents sont en effet convaincus que la pré- pétences pluridisciplinaires, est beaucoup plus
aléatoire mais ses conversions sont de très
sence et l'activité sur les réseaux sociaux influent
bonne qualité, a fortiori s'il est combiné avec
sur les positions en référencement naturel. Elles l'optimisation d'une bonne présence et d'une
pourraient même agir d ans ce sens avec un activité sur les réseaux sociaux (SMO) .
poids su périeur à 15 %.
(/)
Q)
0
'-
>- Ill> fiche 23 POUR ALLER PLUS LOIN
w
Lf) La consultation d'une agence de search •Olivier Andrieu, Réussir son ré férencement sur le web,
.....
0
Ill> fiche 24 Eyrolles, 2013.
N
Les règles d'or du SEO • Consultez également :
@
.µ - Le site d' Abondance : www.abondance.com
..c Ill> fiche 26 - Les experts #SEO, #SEA et #SMO sur Twitter
Ol
ï:: Les campagnes de SEA - L'association des référenceurs européens : IPEA
>-
a.
0 (Internet Positioning European Association)
u
8 POUR RÉSUMER
• Le search est un métier complexe qui reste très spécifique selon qu' il s' agit de SEO, de SEA ou de
SMO, même si les trois sont complémentaires.
• Même si vous avez pris la décision de sous-traiter, il vous faudra un « bon vernis » pour piloter correctement
vos prestataires et pouvoir les pousser dans leurs retranchements. N' hésitez pas à prévoir une formation
par le prestataire lui-même, des organismes de formation ou les moteurs de recherche. Google propose par
exemple des séances gratuites (demi-journées) avec Google Academy et des certifications.
• Ne négligez pas la qualité du reporting, les outils de suivi et la capacité d' alerte de votre agence, c'est
le nerf de la guerre dans un domaine très fluctuant et évolutif.
• Un prestataire dans l' incapacité de vous transmettre des résultats au quotidien est un signal fort sur sa
qualité et sa réactivité potentielle.
• Demandez les CV des personnes qui vont suivre au quotidien votre compte et rencontrez-les .
(/)
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Le référencement naturel est un métier à part entière qui requiert à la fois des compétences
techniques, rédactionnelles et concernant le retour sur investissement. C'est un savoir-faire indis-
pensable dès la conception du site mais c'est aussi un travail continu sur la durée, et dans lequel
il n'y a pas véritablement d'acquis.
visibilité « tous azimuts » pour générer un gez pas votre présence sur Google+, même s'il
maximum de présence sur les moteurs de re- ne connaît pas le même engouement en France
cherche avec un champ lexical très large. Le but que d 'autres réseaux.
est alors de générer une audience même non
qualifiée (objectifs en visiteurs uniques, VU) et
Les éléments techniques
ainsi préempter un territoire de communication Techniquement, les moteurs prennent en
face à la concurrence. compte un certain nombre d 'éléments « on » et
« off » page.
L'autre option est celle d 'une visibilité plus ci-
blée auprès d 'internautes plus en affinité avec • Le titre de la page.
vos contenus pour générer des pages vues et du • Les mots utilisés dans la page.
temps de session, par exemple. Vous pouvez • Le caractère unique de la page.
aussi jouer sur une liste de mots très resserrée
• Les liens internes et externes du site (netlin-
en vue de générer des visites d'internautes
king).
qualifiés qui iront jusqu'à l'acte d 'achat. Tout
• L'ancienneté de la page.
dépend finalement de votre modèle économique
et de la typologie de votre site (simple site vitrine, • La langue du site.
site d'information, site d'e-commerce, etc.). • La balise de description.
• Le texte dans les balises ALT/ TITTLE des
Sachez que c'est une tâche
images.
complexe en perpétuelle évolution
Le SEO requiert des compétences techniques, • Les balises Hl , HZ, H3 ...
e-marketing (ROI et interaction avec les équipes • La variété et le pourcentage de changement
en charge des réseaux sociaux, des e-RP) et ré- de contenu.
dactionnelles. Cela implique de suivre l'actua- • Les mots-clés utilisés dans l'URL de la page
lité en lien avec le secteur donné et les évolu- et le nom de domaine.
tions annoncées, parfois des algorithmes et des
• Le taux d'ajout de pages.
filtres des moteurs de recherche eux-mêmes.
• L'existence d'un plan du site.
Mettez-vous à la place • L'optimisation du footer.
de l'utilisateur
• La présence de tags, etc.
(/)
Q) Mettez-vous au maximum à la place de l'usager
Les moteurs n'aiment pas le Flash, a fortiori si
0
'-
e t r é digez d e manièr e « SEO fri e ndly »
>- le site développé est en « full flash », ainsi que
w ( IJJ> fiche 25). Développer votre site avec un code
Lf) les frames, les Common Gates Interface (héber-
..... compatible avec la lecture des moteurs de vos
0 gement de votre site) et les index spamming.
N
pages (HTML par exemple versus Flash , Flex ou
@ Ql
.µ Q autres). Mettez en place
..c t.G
.~ Cl) Tout ce qui se dit sur votre société, votre marque, des outils de suivi et de mesure
'- o...
~
0
Q
(')
vos produits sur les réseaux sociaux impacte Faites un suivi à l'aide de votre webanalytics
u @ votre référencement naturel. À ce titre, ne négli- (mesure d 'audience du site via Google Analytics
ou d'autres outils) et checkez votre« page rank » même atteindre 80 % . C'est donc un e-levier non
global et par page. Il s'agit d'un score habituel- négligeable qui peut se révéler des plus straté-
lement de 0 à 10 qui couvre le nombre de pages giques en fonction de votre environnement
indexées et le nombre de liens pointant vers vos concurrentiel sur les contenus, voire les taux d e
pages web. Il permet en théorie à Google d'aug- transformation escomptés en leads ou en panier
menter les pages trouvées de votre site. Un score moyen si vous êtes un e-commerçant.
inférieur à 4 pour une home page indique que
vous avez des marges d'optimisation certaines
en SEO.
0 CONSEIL
« Le conse il que nous pouvons donner aux web-
ma sters est de privilégier la créatio n de sites d e
Inscrivez-vous dans la durée haute qua lité q ui répon den t aux a ttentes des
Le SEO n 'est pas un e-levier d'opportunité. Il interna utes et d'adopter des techn iques de SEO
s'inscrit dans la durée avec une réflexion dès la w hite hat au lieu d e mettre en œuvre des tac-
phase de conception d 'un site et tout au long de tiques de spa m agressives {Google) . »
8 POUR RÉSUMER
Les 8 règles d'or du SEO à retenir sont les suivantes.
1. Clarifiez vos objectifs via des hypothèses de trafic en amont et des stratégies en phase avec la typologie
de votre site et les concurrents en présence.
2 . Vérifiez les parts de marché des moteurs de recherche.
3. Restez vigilant face aux évolutions des moteurs de recherche.
4. Mettez-vous à la place de l' internaute et rédigez « SEO friendly ».
5. Ce qui se dit et se fait sur votre marque, vos produits, votre société sur les réseaux sociaux impacte
directement votre référencement naturel.
6 . Pensez SEO techniquement dès la conception, le développement, la mise en ligne et l' exploitation de votre
site, voire son déploiement sur d'autres devices (convergence) .
7 . Mettez en place des moyens de suivi et de mesure via vos outils de webanalytics.
8 . Restez agile et réactif et donc en veille sur le sujet.
(/)
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La lecture sur les terminaux connectés et en particulier sur ordinateur et mobile est plus fatigante
que sur le papier, du fait du rétroéclairage notamment, mais surtout de la posture de l'internaute
qui n'est pas du tout la même que celle du lecteur classique. La rédaction de contenus pour le
web doit donc fortement différer de celle pour le print.
• Adoptez un style courant (ni familier ni (de préférence sans « duplicat content»),
soutenu), clair, simple et concis. plus leur référencement sera optimisé. Le
• Structurez toujours le contenu de la page en SMO (social media optimization) et votre
titres, chapeaux, paragraphes, etc. e-réputation contribuent à votre référence-
ment naturel.
• Les moteurs sont sensibles à la profondeur de
l'arborescence du site : plus on avance dans
le site plus le contenu doit être précis pour ne
pas dire unique.
• Il n 'y a pas de densité de mots-clés idéale : si
8 POUR RÉSUMER
• Restez en veille sur les sujets en lien avec
votre activité qui intéressent les internautes, en
elle est trop faible, votre contenu n'est pas
fonction de leurs requêtes sur les moteurs de
pertinent pour les moteurs ; si elle est trop recherche.
importante, il y a un risque de pénalité pour
• Vérifiez les parts de marché des moteurs de
«spam». L'outil «générateur de mots-clés» recherche et votre webanalytics pour effectuer
de Google AdWords peut vous aider à optimi- les bons arbitrages en fonction des pratiques
ser le choix de ces mots grâce aux idées pro- de vos usagers.
posées par l'outil et les volumes de requêtes • Facilitez la rédaction et la gestion de vos
associées pour chaque expression ou mot-clé. contenus par un content management system
(CMS) pensé en amont « SEO friendly » et
• Essayez de vous mettre à la place de l'internaute évolutif dans ce sens.
et favorisez les liens internes et externes (sans
• Les bonnes pratiques en terme de rédaction
perdre l'internaute grâce à la technique du « no ne sont pas figées, la veille est là aussi
follow ») qui génèrent de la valeur pour lui. indispensable.
• Chaque page doit être considérée comme une • La densité des mots-dés n'est pas la panacée
landing page, une page potentielle d 'atterris- en matière de rédaction « SEO friendly ».
sage, puisque l'internaute peut arriver par • Mettez-vous toujours à la place de l'utilisateur.
lui-même n'importe où sur votre site à partir • Le SMO, les user generated content et la
de requêtes très variées ou de e-leviers par e-réputation de votre marque, vos contenus,
vos rédacteurs, etc., contribuent à votre
lesquels vous l'avez vous-même sollicité
référencement naturel.
(display, e-mailing, SEA, etc.).
• Lo rédaction « SEO friendly » est une
• L'internaute est extrêmement volatile, pressé, compétence dédiée qui nécessite souvent
(/)
Q)
contraint par la qualité technique du réseau une formation et de l'entraînement, incluant
0
'- et doit trouver le plus rapidement possible ce l'analyse des performances associées. Pour
>-
w autant, la rédaction n'est qu'un élément
Lf) qu'il est venu chercher sur votre site.
..... parmi d' outres dans la performance globale
0 • Plus vos contenus sont partagés, comm entés,
N du SEO.
@ Ql plus ils sont présents sur les réseaux sociaux
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Le SEA (search engine advertising) est forte- Les techniques fondamentales du SEA peuvent
ment recommandé a fortiori si votre référence- être résumées en six grands principes.
ment naturel laisse à désirer sur certaines thé-
Vérifier les parts de marché
matiques et mots-clés stratégiques.
des moteurs de recherche
Il peut être utilisé également pour vous assu-
Selon les enjeux liés à votre stratégie de
rer une présence en cas d ' homonymie, ou
conquête online et les moyens budgétaires al-
parce que stratégiquement votre marque doit
loués, il sera pertinent de vérifier dans un
impérativement être associée à un univers
premier temps les parts de marché des moteurs
sémantique à un moment donné. Par
de recherche en France et dans les pays où vous
exemple, Danone aurait pu utiliser le SEA,
souhaitez attirer des internautes sur votre site.
si cela n 'a été le cas , pour s 'assurer une
Soyez prudent en particulier sur Google, qui
présence dans les r equêtes liées à la santé
certes domine largement en France avec une
des internautes au moment du lancement de
part de marché (pdm) de 90 % d 'après le baro-
son yaourt Activia, positionn é à l 'époque
m ètre des moteurs de AT Internet, mais qui
comme un « alicament » . De la même ma-
n 'affiche qu'une pdm de 60 % aux États-Unis
nière, pour des marques leaders dans leur
d 'après celui de ComScore.
domaine , comme Club Med ou Nouvelles
Frontières , il est impensable vis-à-vis d es Concevoir un listing de mots-clés
concurrents et de leurs prospects potentiels Vous achèterez ensuite ces mots-clés sur le
d 'être absents de la première page de résul- principe des ench ères. À noter qu'un mot-clé au
tats sur des requêtes comme « soleil d 'hiver » sens SEA peut être composé de plusieurs mots
ou «séjours au ski » . et que l'orthographe avec ou sans « s » par
(/)
Q) Enfin les e-commerçants sont très friands du exemple doit être bien interrogée en termes de
0
'- SEA afin de pouvoir « acheter » un trafic qua- nombre de requêtes des internautes.
w
>-
lifié qu'ils suivront jusqu 'à la transaction finale L'enjeu consiste à enchérir sur un maximum de
Lf)
..... e n ligne grâce au bon paramétrage d e leur mots-clés et surtout sur des mots-clés pertinents .
0
N
@ Ql webanalytics. Si l'annonceur achète des mots-clés qui n e cor-
.µ Q respondent pas à son activité, alors il prend le
..c t.G Le SEA comprend deux grandes catégories
•~ Cl) risque d 'être pénalisé par les moteurs ...
'- o... d 'annonces : les liens sponsorisés (ou liens
~
0
Q
(') commerciaux) et les liens contextuels. Cette Vous êtes le mieux placé dans ce sens pour ef-
u @ fiche est consacrée aux liens sponsorisés. fectuer cette première liste en lien avec les
contenus de votre site. Google met à votre dis- Définir des publicités
position gratuitement le générateur de mots- pour chaque groupe de mots-clés
clés et Google Trends. Ils vous permettent entre Si vous utilisez la plateforme de Google, les
autres d 'évaluer par région, par période et par groupes de mots-clés sont des « Adgroups ».
langue le nombre de requêtes effectuées par les Selon la géographie, les supports où vont s'affi-
internautes à partir d es mots-clés de votre cher les résultats de la requête de l'internaute
choix. Google vous suggérera même une liste (ordinateur ou mobile, par exemple), la variété
d 'expressions alternatives avec leur niveau de de vos produits ou de la thématisation de vos
con currence (élevée, moyenne, basse), soit contenus, il est recommandé de créer des an-
d 'acheteurs de ces mêmes mots-clés. nonces différentes pour chaque groupe de mots
associés.
Définir une enchère maximum
Ainsi pour un fleuriste en ligne, générer une
L'enchère maximum est appelée « CPC max»
seule campagne qui regroupera des roses, des
(coût par clic maximum).
tulipes, des pivoines et des chrysanthèmes
L'objectif du SEA est de générer du trafic sur n'aura pas la même performance que s'il crée
votre site. L'idée est de partir d'une hypothèse au minimum deux campagnes distinctes avec
comme:« À l'issue de ma campagne de SEA, je une annonce pour les roses et une seconde
souhaiterais générer 90 000 visites supplémen - regroupant les autres espèces de fleurs, car les
taires ». requêtes pour les roses « écrasent » à elles
À noter qu'une visite n 'est pas égale à un clic. seules les autres demandes qui ne seront du
Une déperdition d 'environ 10 % est des plus coup pas bien exploitées en termes de généra-
en visageables entre le moment où l'internaute tion de trafic dédié.
clique sur le lien placé dans l'annonce et l'atter- Chaque moteur a développé sa plateforme et son
rissage effectif sur une landing page de votre format d'annonce. Le format minimum prévoit
site. Cette déperdition peut être liée à différentes le plus souvent une ligne de titre, deux lignes
causes, principalement d 'ordre technique. de descriptif et une ligne d'URL d'affichage (qui
Donc, pour obtenir 90 000 visites, il vaut mieux peut être différente de l'URL de destination)
tabler sur 100 000 clics. avec un nombre de caractères maximum précisé
Par exemple, si vous avez un budget de 100 000 eu- pour chacune d 'entre elles.
(/) ros à l'année, vous connaissez donc à l'avance Des options vou s permettent d'y ajouter des
Q)
0 votre CPC max : 100 000 euros/100 000 clics avis , des visuels, une m ap , selon le lieu
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w escomptés = 1 euro le clic maximum. Selon bien d 'affichage choisi lors de la programmation
Lf)
..... entendu les mots-clés et les estimations de trafic de votre campagn e. Vous pourrez également
0
N fournies par Google AdWords (plateforme de décider à l'avan ce de la date de début et de
@ Google qui vous permet de lancer vos campagnes
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fin de votre campagne, du CPC max (coût par
..c sur ce moteur de recherche), ce CPC max aura clic que vous n e souhaitez pas dépasser),
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l'élasticité nécessaire en fonction de la concur- voire du budget par jour que vous souhaitez
0
u rence existante à l'instant T. y consacrer.
8 POUR RÉSUMER
Les 5 règles d'or du SEA à retenir.
l . Clarifier son objectif via des hypothèses de trafic en amont.
2. Vérifier les parts de marché des moteurs de recherche.
3. Rester vigilant face au taux de déperdition entre clics et visites.
4. Ne pas sous-estimer la ressource disponible pour optimiser la campagne pendant toute sa durée.
5. Se faire accompagner si besoin car le SEA s'apparente par son système d'enchères au milieu de la
bourse et requiert des compétences particulières et surtout du temps! Google prévoit même à ce titre des
certifications .
.,.. fiche 74
Google Analytics
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u @ EXEMPLE DE REQUÊTE « ROBE NOIRE DÉCOLLETÉE » Résultats d e compagne Shopping sur Io page de résultats du moteur Google.
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EXEMPLE DE REQUÊTE " ROBE NOIRE DÉCOLLETÉE »
Résultats sur Google Shopping .
que sur Google Shopping (mais pas dans tous tout vendeur, s'il veut être présent dans Google
les pays). Ces annonces (comme dans les illus- Shopping ou sous forme de visuels en haut à
trations avec la robe décolletée noire) com- gauche sur les pages de résultat Google, se doit
prennent des informations propres à un produit, d'ouvrir un compte dans Google Merchant Center
telles qu'une photo, un titre, le prix, ainsi que le et de le synchroniser avec Google AdWords.
nom de l'entreprise ou magasin. Dans Google Merchant Center, vos flux corres-
pondant aux différents produits vont pouvoir
RÉFÉRENCER SES PRODUITS
être créés et paramétrés. Il est possible de confier
DANS GOOGLE MERCHANT CENTER
cette tâche à des prestataires experts. En effet, il
Comme indiqué plus haut, Google Merchant est important de bien nommer chaque flux de
Center est l'arrière-boutique de Google Shopping: données avec notamment le pays et la langue
(/)
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C.UIOl Dt Ot\\MRAC.l
À propo~ de Mc•tt1J11l Ccnter
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u GOOGLE MERCHANT CENTER
associés. La qualité des données est une garantie uniquement » et dans les paramètres de la cam-
pour Google Shopping d'apporter une expé- pagne de choisir « Annonce pour une offre de
rience positive à l'utilisateur. produit». Comme pour une campagne classique
Ces flux sont donc particulièrement détermi- de liens sponsorisés, ciblez la zone géographique
nants dans la qualité des campagnes Shopping. et fixez votre budget quotidien journalier.
Google fait des suggestions dans ce sens pour les Si le compte Google Merchant Center est bien
optimiser. Il est important de suivre ces recom- associé à votre compte AdWords, les informa-
mandations. Google interdit également certains tions sur les produits pourront être utilisées
articles qui ne sont pas en phase avec ses valeurs. dans les extensions de l'annonce. Une fois le
Un règlement à ce sujet est disponible dans le calendrier défini et les éventuels groupes d'an-
centre d'aide de Google Shopping. nonces déterminés, l'étape ultime sera de créer
Les plateformes <l'e-commerce comme une « cible de produits » car cette segmentation
PrestaShop et Magenta proposent des modules, pourra influencer le « quality score», sans ou-
des extensions qui permettent de « charger » ses blier de bien paramétrer vos conversions pour
produits sur Google Shopping. L'objectif est de un bon suivi de campagne. Bonne nouvelle : pas
maximiser les flux dans Google Merchant Center de mots-clés à chercher, pas de textes à rédiger,
en tenant compte des variantes de produits et il suffit de déterminer l'enchère et tout sera auto-
des produits avec attributs. Le but est aussi de matisé!
tenter de minimiser le temps à y consacrer.
0 CONSEIL
« N 'oubliez pas de vous inscrire sur demande
dans Google Marchands de confiance. Vous
pourrez ainsi obtenir le badge Google Marchands
8 POUR RÉSUMER
• Les campagnes Shopping sont devenues
un levier certain pour les e-commercants de
de confiance et certifier la qualité de votre site détail.
e-commerce » (Grégory Palayer, fondateur de
•Elles impliquent de maîtriser la vitrine
UpmyBiz).
(Google Shopping), l'arrière-boutique et ses
flux de données (Google Merchant (enter} et
OPTIMISER SES CAMPAGNES
la plateforme qui permet de réaliser et suivre
DANS GOOGLE ADWORDS
les campagnes (Google AdWords}.
(/) L'objectif est de pouvoir gérer des campagnes • Les résultats de Google Shopping dépendent
Q)
0 aux enchères et aux coûts par clic centrées sur en grande partie de la qualité des flux et de
'-
>- la vente de détail. l' exhaustivité des données, mais leur rentabi-
w
Lf) lité est souvent supérieure aux liens sponsorisés
..... Pour créer une campagne il suffit dans Google
classiques.
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N AdWords de sélectionner « Réseau de recherche
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proche de 3 milliards d 'euros engagés pour puisqu'elle tient justement à la négociation entre
partenaires. Ses montants comme ses modalités
l'e-pub. L'affiliation a également rapporté près
sont variables car ils peuvent être liés à l'affi-
de 2,8 milliards de CA aux e-marchands, avec
chage, au clic, au formulaire rempli, etc. Dans
un panier moyen de 88 euros (source : CPA,
certains cas, vous pouvez monétiser une exclu-
collectif des plateformes d'affiliation pour les
sivité et démarrer par un forfait hebdomadaire
actualisations de ces données).
ou mensuel avant de passer à un coût au clic
Véritable réseau de distribution virtuel, l'affilia- (Il> image ci-dessous).
tion tient donc une place particulière au sein de
LES PRÉREQUIS
l'e-marketing. Elle peut associer une plateforme,
des sites affiliés et des annonceurs autour d 'un Des prérequis existent pour déterminer si l'affi-
modèle économique très spécifique. Deux carac- liation est le bon levier pour une entreprise :
téristiques la distinguent de la publicité : la pé- • Les objectifs marketing doivent être établis en
rennité et la maîtrise des coûts. Sa réussite tient amont de manière précise et mesurable en
Achat
du produit
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N Plateforme
@ Ql Commission
d'affiliation affilié
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u @ LES PARTENAIRES DE L'AFFILIATION
terme de retours, c'est-à-dire soit en trafic Ces deux derniers items participent à la réussite
qualifié, en leads ou en chiffre d'affaires : de l'animation du programme d'affiliation.
inscription à la newsletter, génération de
ventes, demandes de catalogues, etc.
• Un budget d'affiliation doit avoir été débloqué.
• Le site de l'annonceur doit être prêt à suppor-
8 POUR RÉSUMER
• L'affiliation s' est structurée autour de
trois pôles : annonceurs, plateformes et affiliés.
ter une forte montée en charge du trafic en cas
Elle peut également être mise en œuvre sans
de succès. intermédiaire.
• Le choix des sites affiliés ou affilieurs doit • Elle se présente sous forme d' événements
être pensé en fonction de la valeur ajoutée et/ visuels (boutons, liens) ou le plus souvent sous
ou de la continuité de service pour l'inter- la forme du display (bannières, par exemple)
mais s' en distingue profondément par la
naute apportées par le partenariat généré par
pérennité, la maîtrise des coûts et le modèle
le contrat d'affiliation.
économique sous-jacent.
0 CONSEIL
Les affiliations de charme et de jeux sont celles
• L'affiliation est un terrain de jeu de négocia-
tion dont l' objectif est le « gagnant-gagnant »
affilieur-affilié.
qui rapportent le plus mais le mieux pour votre • Les taux de transformation dépassent rare-
site est de choisir des affiliations en lien avec le ment les 1 % mais l' affiliation est un canal de
th ème de votre site pour créer une véritable distribution virtuel à part entière et abordable.
valeur ajoutée el/ou une conti nuité de service à
•Les critères de choix d ' une plateform e
vos utilisateurs .
d' affiliation sont aussi bien la connaissance
de votre secteur, de vos cibles, l' étendue de
• Des ressources en personnel doivent être attri- son réseau d'affiliés et la convergence avec
buées et des outils de mesure objectivés par- les besoins de vos cibles que ses spécialités, sa
tagés entre affiliés et affilieurs ou via la plate- couverture nationale et/ ou internationale où
forme d'affiliation retenue, qui prendra une les pratiques, mais surtout les tarifs, diffèrent.
commission sur les transactions et la généra- • Il faut également tenir compte de ses outils
tion de statistiques ainsi partagées de manière de tracking et de statistiques mais surtout de
sa capacité à optimiser le programme d' affi-
plus neutre.
liation pour un partenariat gagnant-gagnant
• Des moyens de communication doivent être entre affilié et affilieur.
(/)
Q)
mis en place en rapport avec les objectifs.
0
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~ fiche 73
Lf)
..... POUR AUER PLUS LOIN
0 L'audience d'un site
N • www.affilieur.fr
@ • Les experts sur Twitter : #affiliation
.µ
~fiche 81
..c Les différents rôles d'une équipe webmarketing • Le portail de l'affiliation : www.webfrance.com
Ol
ï:: • Le collectif des plateformes d'affiliation : www.cpa-
>-
a. france.org
0
u
PILOTER
DES CAMPAGNES DISPLAY
'achat d'espaces publicitaires en ligne est devenu pour les entreprises un inves-
107
Le fonctionnement du display 109
Les formats du display 112
Les différents modèles d 'achat d 'espace 116
(/)
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Le rea/ time bidding 119
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Le retargeting 121
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..... L'outil Display Pionner 124
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u
LE FONCTIONNEMENT DU DISPLAY
29
La publicité online ou « display » est en progression par rapport aux autres médias offl ine. Mais
elle est fortement concurrencée par le SEA (liens sponsorisés ou référencement payant) et bien
entendu par le réseau de Google Display. Sur le mix media digital en France, le display réalise
en effet 26 % des parts de marché, à comparer aux 58 % du SEA.
Régies
Acteurs de la
mesure d 'audience
\ le display acheté
via des places de marché automatisées (RTB)
bientôt > à 25 %
/
L'ÉCOSYSTÈME DU DISPLAY
• Choix des emplacements (home page, ru- • l'audience utile, c'est-à-dire la partie de l'au-
brique, n ewsletter ... ). dience qui correspond à votre cible ;
• Calendrier. • l'affinité, c'est-à-dire le rapport entre l'au-
• Ch oix des indicateurs. dien ce et l'audien ce utile qui indique une
proximité du « support » avec la cible ;
• Budget et arbitrage.
• la pén étration d'un support exprimée en
0 CONSEIL
Une campagne de display ne s'improvise pas
pourcentage de la population cible ;
• le ROI en CPM ou CPC voire CPL (coût par
et malgré la forte réactivité des acteurs de cet lead).
écosystème, co mptez entre d eux et tro is se-
Et optimisez les différents modèles de campagne
maines en terme de rétroplanning
soit en rémunération, en ciblage - par site, par
Par a illeurs le display, comme la télévision, fait
partie des achats d'espace méd ia les plus mesu-
audien ce ou par comportement (navigation et
(/)
Q) rab les, sous réserve to utefois d'être clai r sur ses sites visités, mots-clés utilisés, usages, etc.) - et
0 objectifs et ses indicateurs. bien sûr en contrôle. Pour cela veillez bien à la
'-
>-
w rotation des publicités, à votre part de voix et au
Lf) Pour optimiser et challenger la proposition de
..... capping (nombre d 'affichage maximum d 'une
0
N
plan media de votre agen ce, n 'h ésitez pas à création publicitaire auprès du même internaute
@ passer en revue : pendant sa session) .
.µ
..c • l'audie n ce , av ec l e nombre de visiteurs
Ol
ï::
>- uniques potentiellement touch és ;
a.
0
u
8 POUR RÉSUMER
• le display (publicité en ligne avec achat d' espace) est fortement concurrencé par le SEA (achat de
mots-dés) .
• Mais de nouveaux modes d'achat et de formats ouvrent de nouvelles opportunités pour les annonceurs,
comme les AdExchange en lien avec le RTB {real time bidding) ou les Native Ads par exemple.
• L'objectif du display est avant tout de nourrir votre image de marque du fait des possibilités créatives de
ses formats, mais aussi de générer du trafic ou des clics voire des « Like/ J'aime ».
•Si les bonnes pratiques du media planning classique s'appliquent, elles n' excluent pas le contrôle et la
veille sur un secteur en pleine mutation .
(/)
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Les formats classiques (bannière, méga-bannière, pavé) du d isplay représentent encore 70 % des
formats, mais les opérations spéciales et les formats vidéo tirent la croissance de cet e-levier, pour
nourrir plus encore les lancements d'offre de manière créative et didactique. Véritable tendance à
la mode, le Native Advertising est une belle opportunité pour les éditeurs comme pour les annonceurs.
0 CONSEIL
Vous po uvez retrouver to us les formats exista nts
aussi « leaderboard », ses dimen sions sont de
728 x 90 pixels pour 40 Kb, voire 50 Kb en terme
de poids maximum. La durée de l'animation ne
sur le site de l' interactive A dverti si ng Bureau
doit en principe pas excéder les 3 0 secondes et
France (www. iabfrance.com) et vous i nspirer
des formats pro posés par les sites référents de le nombre d 'images affichées par seconde 30 fps
votre secteur d ' activ ité d ans le urs rubriques (frame per second) ( ~ image ci-dessous).
« Espace anno nceur » ou « Publicité ».
La vidéo
Pour ch acun de ces types de format il existe des C'est un format extrêmement porteur et les sites
formats associés, avec sou vent des d énomina- de marque investissent dans des contenus vi-
tions américain es, mais surtout des contraintes déos originaux, dont sont très friands les annon-
(/)
Q) techniques fortes. ceurs. Sur ce terrain, les AdEx vidéo couplent
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1~ (728Méga-bann;è<e
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.µ ' 90 P' - 50 Ko)
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u LA MÉGA-BANNIÈRE
formats premium et garantie du contexte de tians spéciales est leur caractère « sur me-
diffusion, ce qu'elles ne font pas pour d'autres sure», ouvrant du coup le champ de la négo-
formats. ciation, compte tenu de l'attractivité et des
Pour les annonceurs télé c'est une véritable ex- intérêts croisés potentiels entre annonceurs et
tension d'audience qui peut d 'ailleurs fonction- éditeurs.
ner dans les deux sens : prolongation d'une
Le Native Advertising
campagne télé sur le Net ou test online pour un
À cette typologie s'ajoute encore le Native
élargissement plus mass media en télévision.
Advertising, pour lequel les éditeurs ont leurs
Les opérations spéciales propres formats et pratiques. Certains éditeurs
Aux formats classiques du display s'ajoutent les acceptent leur insertion dans certaines ru-
opérations spéciales, très proches des partena- briques, à des emplacements précis, là où
riats, qui peuvent coupler des formats clas- d'autres les ont généralisés.
siques, du publi-réactionnel, des jeux-concours Les Native Advertising s'insèrent directement
voire des opérations offline. Ces opérations dans les contenus des éditeurs de website ou des
peuvent être multi-écran, multi-tasking avec un réseaux sociaux, sans rupture de l'expérience de
couplage aussi télévision et web, renforcer la lecture pour la cible visée.
prise de parole des influenceurs avec une tri-
bune d'échange ouverte ou des testimoniaux. DU BRANDING À LA PERFORMANCE
Le mode d 'achat est plutôt de l'ordre du forfait Si le premier objectif du display est de nourrir
que du CPM, mais l'un des attraits d es opéra- la marque en termes de notoriété et de visibilité,
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0 Format standard dédié à la publicité Nouvelle forme de publicité qui
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et situé en marge du contenu permet d'inclure des formats
@ Ql éditorial. d'annonceurs au cœur
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..c t.G des contenus éditoriaux .
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u @ ••
r Piloter des campagnes display 113
FICHE 30
LES FORMATS
DU DISPlAY
le choix des formats peut favoriser aussi plus de Les formats rich media avec du son, des anima-
performance. Le display offre à la foi s de la tions, et surtout de la vidéo favorisent l'engage-
puissance et de la couverture, de l'interactivité, ment, c'est-à-dire la participation de la cible à la
du one-ta-one avec un coût d 'entrée certes vie de la marque online à travers des interactions
moins élevé que d'autres médias comme le ci- qui vont de la rédaction d'un commentaire à
néma ou l'affichage. Les modes d'achat concur- l'inscription à un service, en passant par le
rencés par le SEA ont fortement évolué du CPM partage de contenus à un tiers ou bien sûr sur
au CPC (Il> fiche 31). les réseaux sociaux.
En fonction des objectifs fixés , le display peut
Les tarifs
se mesurer en termes d'efficacité publicitaire
Chaque format est au tarif revendiqué par les
grâce à des indicateurs de performance comme
éditeurs ou les régies publicitaires qui les accom-
la couverture, le nombre d'impressions, de
pagnent. Le tarif de l'achat d'espace média en
transformation, de trafic, d'interactions voire de
display varie en fonction principalement de
ventes et bien sûr de ROI, sans oublier des post
l'audience du site, de la rubrique ou de la page
tests.
visée, de la structure de l'audience (présence ou
0 CONSEIL
En display, la vra ie questio n n'est pas forcément
non de CSP+ par exemple), de l'emplacement, de
la taille, de la typologie (avec ou sans rich media
par exemple) et parfois de la saisonnalité ou
d e faire o u no n d e la dédu plicati on, mais p lutôt
d'événements particuliers associés au site (ex. :
o ù, comment et quand et surtout pour quel o b-
jectif. L' idée est d'avoir une visio n des parco urs 10 ans, fashion week, événements sportifs, etc.).
gagna nts à travers les différents leviers, supports Les tarifs sont affichés le plus souvent en CPM
et bi en sûr fo rmats.
(coût pour mille impressions) et en brut ; donc
Cela implique d ' avoir les bons o utils d e mesure
hors remises liées au mandat ou au volume qui
en site centric et user centric, d e tester, d' ana-
lyser, de se remettre e n questi on et d e recom-
peuvent atteindre 50 % , 60 % , 80 % voire 90 % ,
mencer pour a tteindre encore plus de puissance, compte tenu d 'une h yperconcurrentialité du
d ' affinité et d 'efficacité budgétaire. marché qui se tend de plus en plus malgré sa
progression au global.
Le choix des formats est à mettre en lien avec
La performance se mesure donc principalement
des arbitrages budgétaires, mais aussi des choix
au CPM en display, mais la tendance forte va
(/)
créatifs pour plus d'impact auprès des cibles
Q) vers le CPC (coût pas clic) voire le RTB (real time
visées. Les prérequis restent en display un
0
'-
bidding) (Il> fiche 32).
>- message clair et cohérent qui donne envie de
w
Lf) s'informer, d'aimer ou d'agir sur les produits
.....
0
N
d'une marque d'annonceur.
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u
8 POUR RÉSUMER
• L:' achat d'espace publicitaire online est fo rtement conditionné par l' audience du support, l' emplacement
et les formats .
• Ces derniers sont très variés et se répartissent en grandes catégories comme le display classique, les
opérations spéciales ou le Native Adve rstising, sachant que la vidéo offre le plus de potentiel en terme
d'engagement et qu' elle est fortement stimulée par une offre dynamique.
• Les contraintes techniques pour chaque format sont loin d' être neutres, ainsi que les outils de mesure.
l'arrivée en puissance de la « data » conduit le display vers des logiques de plus en plus axées sur la
performance et la gestion d'audience hyperciblée.
Il> fiche 3 3
Le re targeting
(/)
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L'interactivité du web ainsi que les multiples possibilités de suivi permettent des modes d'achat
d' espaces plus complexes que sur les médias traditionnels . On peut ainsi à la foi s choisir où et
quand une annonce s'affiche (en fonction des mots-dés sur la page, du profil de l'internaute qui
se connecte . .. ) et conditionner la rémunération du support à une action (par exemple au cl ic) .
Votre annonce s'affiche Votre annonce s'affiche à côté Votre annonce s'affiche pour des
Principe sur des sites pré-identifiés de contenus pertinents internautes prédéfinis
Qualité des supports Possibili té d 'être présent même Personnalisation des messages
el des emplacements sur des sites difficiles à identifier
Contexte légal
o····S···~~~··L·p~.t~tiq·~·~
b
···l ...........b·········k····t·········:····l' ...f.f·:·······d···· ··t····················l······d···· ........................l.. ···················.···l:···f·f··········
_ eve rr ne ecar , res po nsa e we mar e ing a o 1ce u o urr sme ir an a is, no us e xp 1que que s1 o 1ce
1 continue à faire régulièrement des campagnes d isplay au CPM pour déve lo pper so n imag e {branding) , il fait
~ au ssi de plus en plus de campag nes tactiques a ve c des modes d e c iblage plus précis (mots-clé s, retargeting ... )
~ sur un mod è le p lutôt C PC o u e ncore C PA, e n payant unique me nt a u visite ur o u à la tra nsform a ti o n sur le site .
······· ···························· ··············· ············ ························································ ··············· ·············· ····································································
action) ou CPL (coût par lead). Attention, dans vue. Vous pouvez ainsi définir un pourcen -
ce type d'ach at vous n'avez pas, ou très peu, de tage de part de voix. Votre annonce s'affiche
contrôle sur les sites et emplacements où votre alors en altern ance avec d 'autres annonces
annonce est affich ée. sur le m ême emplacement. Par exemple, avec
À noter : vous pouvez décider que l'action qui une part de voix de 25 % votre annonce est
détermine la rémunération de l'espace publici- visible en moyenne 1 fois sur 4 à cet empla-
taire est la vente en ligne. Il s'agit alors d 'un type cement sur la page. Cela est proposé pou r les
d'engagement plus complexe connu sous le nom achats d 'espace en CPM en particulier et
(/)
Q)
d ' « affiliation » ( ~ fiche 28) ( ~ tableau page permet d 'avoir accès à des emplacements à
0
'- su ivante). forte audience/image (ex.: sur la une de titres
>-
w de presse) tout en limitant son budget.
Lf)
..... OPTIMISER SON RETOUR
• « Capper » le nombre d'impressions. Vous
0
N SUR INVESTISSEMENT
@ Ql pouvez définir un nombre d 'affichages maxi-
.µ Q Il existe également des possibilités qui vous mum de votre annonce pour un m ême inter-
..c t.G
.~ Cl) permettent d'optimiser encore votre ROI. naute (défini en fonction de son adresse IP).
'- o...
~
0
Q
(')
• Définir une part de voix. Votre annon ce ne Ceci est surtout proposé e n CPM mais
u @ doit pas forcément s'afficher à ch aque page commence à être proposé aussi en CPC. Par
Principe Vous payez à la page vue Vous payez au clic Vous payez à l'action réalisée
Dénomination CPM (coût par mille) CPC (coût par clic) CPA ou CPL (coût par action/lead)
(/)
Q)
0
1....
>- ..,. fiche 29 POUR ALLER PLUS LOIN
w
Le fonctionnement du display
Lf) • Habib Oualidi, Les Outils de la communication
.....
0 ..,. fiche 32 digitale, Eyrolles, 2013 .
N
Le rea/ lime bidding • www.iabfrance.com
@
.µ ..,. fiche 33
..c
Ol Le retargeting
ï::
>-
a. ..,. fiche 34
0
u L'outil Display Pionner
1
LE PRINCIPE LA RÉALISATION D UNE CAMPAGNE
Avec le RTB, des acheteurs (annonceurs, Voici la marche à suivre pour mettre en œuvre
agences ... ) et vendeurs (sites, régies ... ) sont mis une campagne RTB.
en relation via des plateformes qui permettent • Prendre contact avec un « trading desk »,
de vendre et d 'acheter des espaces publicitaires agence mandatée par les annonceurs pour
sur le web mais aussi sur les mobiles et même acheter des espaces publicitaires en RTB (ex. :
la télévision en une fraction de seconde. Tradelab, Criteo ... ).
Cela permet d'optimiser la rentabilité des es- • Ces agences pourront alors mettre en place
paces publicitaires pour les deux parties. pour vous une campagne via une ou plusieurs
• Les acheteurs, en optimisant leurs campagnes plateformes d'ad-exchange.
grâce à des coût réduits, un processus d'achat
simplifié et des possibilités d 'optimisation de
leurs ciblages, etc.
0 CONSEIL
Pensez à tirer parti de la formidable audience
• Les vendeurs, en monétisant mieux leurs in- de Facebook qui propose aussi une plateform e
d 'ad-exchange.
ventaires.
Les acheteurs
eoché';"'"' '
(/)
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0
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Lf)
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L' int ernaute
visite une page
web
' La publicité
s'affiche sur
la page
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.~ Cl)
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Q
(')
u @ LE PRINCIPE DU REAL TIME BIDDING
proposée : display, rich media, vidéos ... • Pour les annonceurs, c' est un bon moyen
d' optimiser leurs coûts ainsi que le ciblage de
LES FACTEURS DE SUCCÈS leurs campagnes.
• Parallèlement cela permet aux sites et régies
• Tester différents « trading desk » et plate-
de mieux gérer leurs inventaires .
formes d'ad-exchange.
• Les campagnes de real time bidding sont gé-
• Analyser les résultats afin d'optimiser les rées par des agences mandatées ou « trading
campagnes et capitaliser sur les informations desks » qui accèdent aux logiciels d' achats
recueillies pour personnaliser ses messages. {demand side servers} via des plateformes
d' ad-exchange.
• Soigner les créations pour les faire ressortir
dans un contexte concurrentiel fort.
• Prévoir un budget et un timing suffisants pour
pouvoir toucher les bonnes personnes au bon
moment.
(/)
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lisés, pour augmenter ses chances d 'achat.
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'- CONSEIL
>-
w LE PRINCIPE Pensez à respecter l'interna ute. À ce jour, le
Lf)
..... Si vous lancez une campagne de display qui a reta rgeting est souve nt vécu un peu comme une
0
N atteinte à la vie privée, voi re une forme d e
@ Ql pour objectif de faire acheter un produit de votre
.µ Q «persécutio n »...
..c t.G site aux internautes, vous pouvez décider d'aug-
Afin d'éviter ce risque en terme d ' image, es-
.~ Cl)
'- o... menter les performances de votre campagne en sa yez si possible de limiter le nombre de fois
~
0
Q
(') achetant une prestation de retargeting à une régie où l' internaute vo it votre an nonce en « cap-
u @ de sites Internet. pant » vos campag nes.
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(
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\~ §
. ..
• Maîtriser vos coûts : les volumes limités sur très rarement car certains cookies sont devenus
cette cible qualifiée ainsi que le recours pos- très utiles (mise en mémoire de ses mots de
sible au CPC, au capping, au RTB permettent passe par exemple ... ).
d 'optimiser le retour sur investissement des Ces prestataires, qui gèrent les espaces publici-
campagnes de retargeting. taires sur une multitude d e sites, font alors en
sorte que l'annonce s'affiche en fonction de la
COMMENT ÇA MARCHE ?
présence de ce cookie dans l'ordinateur du visi-
Les prestataires en charge de votre campagne teur (.,. image ci-d essus).
mettent en place sur votre site un système per-
mettant de tagger les visiteurs à l'aide d e coo- À PRENDRE EN COMPTE
kies. Depuis août 2011, Le «Paquet Télécom », une
À noter : les internautes peuvent facilement transposition en droit français de la directive
supprimer ces cookies en n ettoyant leurs fichiers européenne (2009/136/CE) impose qu'avant
o. . .
temporaires, mais dans les faits ils ne le font que d 'installer un cookie dans la mémoire du navi-
(/)
Q)
c~~ · . p~~tiq~·~ . . . . . . . .. . . . . . . . . .... . . .... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ... . . . ~
0
'-
>- Imag inons que vous ayez un site marcha nd et que vous mettiez en place une o pération d e retargeting .
w
Vous a llez définir avec le prestataire :
Lf)
..... - les pages de votre site sur lesquel les vous souha itez mettre e n place l'opérati on (pa nier, page produit ... ).
0
N - le coût et le mode de rémunérati on (CPM, C PC .. .) ( ~ fiche 31 ) ;
@ Ensuite, vous lui fournirez un ensemble de créati ons d 'annonces décl inées d ans différents formats (ba nnières,
.µ
..c pavés ... ) .
Ol
ï:: La c ampagne est alors mi se en p lace.
>-
a. Vous ne saurez pa s sur quels sites vos ann onces vont s'afficher mai s vo us saurez pour qui elles s'afficheront :
0 d ' anciens visiteurs de votre site.
u
.......................................................................................................................................................................................................................
pratiques en terme d 'application de cette loi • Il faut néanmoins faire attention à l' évolution
des contraintes légales et de leur mise en
sont donc amenées à évoluer prochainement.
application qui pourrait prochainement limiter
Parallèlem ent, Facebook p ermet récemment les possibilités d' utilisation des cookies de
depuis la plateforme de services Atlas de faire tracking qui permettent ce ciblage.
du retargeting sur la base du profil des inter-
nautes connectés à son réseau. Ce qui p eut être
une solution plus précise et plus efficace que les
cookies.
(/)
Q)
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Initialement connu sous le nom de Google AdPlanner, l'outil de sélection et d' achat d' espaces de
Google a été révisé puis intégré à Google Adwords en tant que Display Pionner. Ce réseau display
de Google est le plus important inventaire d' espaces publicitaires en ligne.
bannièr es de tous format s (vi a la régie Ain si, il pourra également adapter sa stratégie
d e mots-d és à son cibla ge.
DoubleClick - rachetée en 2007), des annonces
Par exemple, un distributeur de vélos électriques
vidéos pré-, post- et inroll au sein de YouTube,
ci blant les plu s de 45 an s cho i si ra plutôt le
mais encore des annonces au sein des applica- mot-d é « vélo à assista nce électri que » pour le-
tions sur les smartphones tournant sous Android. quel la cible est mieux représentée que le mot-
La portée du réseau display étant planétaire, c lé « VTT é l e ctri q ue . » (David-Fitzgera ld
l'outil Display Planner est donc indispensable Prud' ho mme, consultant formateur)
exemple de sélectionner dans Google Ad Planner C'est l'un des grands atouts de Display Planner :
les sites ou les applications qui n 'acceptent que permettre à la fois l'achat d 'espace et la prospec-
les skyscrapers de grands formats, et il ne restera tion stratégique.
plus que quelques sites disponibles pour accep- 1
MESURER L 1MPACT DE SA CAMPAGNE
ter ce format. Il faut donc se montrer souple et
disposer de plus d'un format afin de ne pas Display Planner propose un ensemble d'outils
mettre en péril la qualité du ciblage, qui reste de suivi de campagne afin de monitorer les an-
l'objectif prioritaire d'une campagne. nonces qui sont imprimées, vues, cliquées. On
peut ainsi comparer les performances de chaque
OPTIMISER LES EMPLACEMENTS
annonce les unes par rapport aux autres et pour
EN FONCTION DU CIBLAGE
chaque annonce, quels sont les emplacements
L'une des qualités de Display Planner, en com- qui donnent les meilleurs résultats.
paraison des régies classiques ou intégrées, ré-
Un tableau de synthèse permet de visualiser le
side dans la diversité et la taille de l'inventaire.
nombre d'impressions d 'une annonce sur les
Google dispose d'un historique de datas sur les
différents sites où elle a été programmée ainsi
audiences et les performances incomparable. Si
que le nombre de conversions. L'annonceur peut
bien que l'on peut par exemple trier les sites ou
alors calculer le taux de conversion et choisir de
les applications mobiles selon que telle ou telle
ne retenir que les emplacements optimisés.
cible y est présente et susceptible de cliquer sur
tel ou tel mot-clé. À noter qu'il est possible de déléguer le choix
des emplacements à Display Planner. C'est une
Si l'annonceur souhaite cibler les femmes âgées
bonne façon d'explorer durant la phase de test
de 18 à 24 ans intéressées par l'humour, il dis-
la performance des annonces et des emplace-
posera d 'une liste d'emplacements (sites, appli-
ments, pour ensuite choisir sur lequel on inves-
cations mobiles ou vidéo) déterminés. Il pourra
tira la plus grande part de son budget.
également constater que la cible est davantage
présente sur mobile que sur ordinateur, et donc RESTER VIGILANT
envisager de développer une campagne vers des 1
QUANT À L ÉVOLUTION DE L'OUTIL
applications mobiles.
Chaque année, début septembre, Google modifie
(/)
Q)
0 CONSEIL
« Il est recommandé comme pour Goog le
les règles d 'usage de ses outils de mots-clés. Le
but du moteur est d'éviter que des stratégies de
0
'-
détournement l'emportent sur le bon usage des
>- AdWords de segmenter sa campagne en plu-
w
sieurs phases. La phase de lest doit être employée outils proposés.
Lf)
..... à vérifier les nombreux paramètres modifiables C'est également pour Google l'occasion d e faire
0
N
dans l'outi l. Une fois lancée la campagne à évoluer ses outils et de proposer de nouvelles
@ Ql
.µ Q grande échelle, il est tou jours possible d' optimi-
..c t.G fonctionnalités. Il faut donc rester vigilant à
ser. Pour ce faire, il est indispensable de "cap-
.~ Cl) chaque rentrée afin de contrôler si les cam-
'- o... per" et de prévoir plusieurs phases dans le calen-
~
0
Q
(') drier de diffusion des annonces »(David-Fitzgerald pagnes en cours n'ont pas été impactées par ce
u @ Prud'homme, consultant formateur). renouvellement des règles d'usage.
8 POUR RÉSUMER
- Oisplay Pionner est la régie la plus importante aujourd' hui . Elle permet à n' importe quel annonceur de
gérer lui-même ses campagnes.
• Il faut pour cela :
- bien déterminer en amont ses mots-dés de campagne et vérifier qu' ils correspondent aux cibles ;
- phaser sa campagne en commençant par une phase de test importante ;
- adapter les formats publicitaires à la cible et aux sites supports ;
- mettre en place un suivi régulier (alertes et rapports) ;
- rester vigilant face aux évolutions de l'outil annoncées régulièrement.
~fiche 32
Le rea/ lime bidding
(/)
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ême si ses performances sont en baisse, l'e-mailing reste un canal puis-
sant pour toucher les internautes, en particulier en BtoB où il reste un
outil de travail prioritaire.
S'il existe différents types d 'e-mails (newsletter, e-mails commerciaux, de fidélisa-
tion ... ), les problématiques sont identiques : comment choisir une solution de rou-
tage, définir un plan fichiers, faire en sorte que les e-mails ne passent pas dans les
courriers indésirables, etc.
L'envoi d'un e-mail doit par ailleurs prendre en compte un certain nombre de
contraintes spécifiques pour être efficace. De même, il est important de soigner ses
« landing pages » pour encourager les conversions. La pratique régulière de tests,
souvent très facile en e-mailing, est particulièrement recommandée pour optimiser
ses campagnes.
(/)
Nous vous proposons ici un outil simple - l'étoile de l'e-mailing - qui vous permet-
Q)
0 tra de vérifier si vous vous êtes bien posé toutes les bonnes questions avant d 'appuyer
'-
w
>- sur la touch e « Envoi » ...
Lf)
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127
L'étoile de l'e-mailing 129
Typologie des e-mailings 133
Les solutions de routage 136
Le plan fichiers 139
La notion de délivrabilité 143
(/)
Q)
Pour un e-mailing efficace 147
0
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>-
Les landing pages 151
w
Lf)
..... Les tests d'e-mailings 154
0
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u
L'ÉTOILE DE L'E-MAILING
35
Les performances de l'e-mailing sont en baisse mais il ne faut pas pour autant négliger ce canal.
Il reste un levier puissant quand il est utilisé à bon escient. La preuve : d'après l'étude Extract
Target de 2013, 77 % des internautes disent préférer l'e-mail aux autres supports pour recevoir
des informations choisies et de qualité.
• La personne a-t-elle choisi de recevoir des • Quelle est l 'action proposée (lecture, achat,
informations de votre part? (Ce que l'on ap- jeu, complétion de formulaire) ?
pelle le « permission marketing ».) ("" fiche 7)
• S'agit-il bien d'adresses « opt-in » si vous êtes
en BtoC? (Se renseigner sur les obligations
0 CONSEIL
Attention à bien adapter la fréquence de votre
légales.) ( "" fiche 18) newsletter aux contenus dispon ibles ains i
q u'aux attentes de vos cibles. On voit malheu-
• À quelle fréquence la personne recevra-t-elle reusement trop souvent des newsletters devenir
des messages de votre part ? De vos parte- d es contra intes à la fois pour les webmarketeurs
naires? et les destinata i res !
Si la recherche de contenus est laborieuse, c'est
• Le fichier est-il« propre »? (Dé-doublonnage,
peut-être que vous n'avez pas assez de conte-
nettoyage des adresses erronées ou obsolètes,
nus pertinen ts à proposer .. . Mieux va ut a lors
correction des erreurs de saisies, etc.) baisser la fréq uence de votre newsletter et
• Quelles sont les performances moyennes de n'envoyer que d es contenus de qualité, mo ins
ce fichier en termes d'ouverture des e-mails souvent.
et de clics?
3. Comment?
2. Quoi ? Une fois les contenus définis, viennent les
Seth Godin (ancien responsable du marketing questions de mise en forme pour donner de
direct de Yahoo! et célèbre conférencier sur les l'impact à son e-mailing ( "" fiche 40).
problématiques du marketing) a pour habitude de Mais au-delà de cet impact sur les internautes,
dire qu'avant d'envoyer un e-mail, les webmarke- il s'agit aussi de limiter le risque d'atterrir dans
teurs devraient toujours se demander en quoi la boîte spam : les différents dispositifs anti-
celui-ci manquerait à ses destinataires s'ils ne le spam prennent en effet en compte des éléments
recevaient pas ! La question du contenu est donc tels que la présence de certains mots, le ratio
ici cruciale, d'autant qu'avec le développement texte/image, etc.
des médias sociaux et des messageries instanta- Sous-questions :
nées, la boîte mail est devenue un lieu reservé en • Votre tandem expéditeur/objet est-il attractif?
priorité aux communications importantes.
• Comment l'e-mail s'affiche-t-il dans les diffé-
Sous-questions : rentes messageries ? (En mode « preview »,
(/)
Q) • Que proposez-vous via cet e-mail (informa- san s les images, sur le mobile et les tablettes ?)
0
'-
tion, alerte, offre, suivi, jeu... ) ? • Quelle cohérence visuelle y a-t-il entre
>-
w • Quel est le bénéfice pour votre cible ? À noter : l'e-mail et la ou les p ages de destination
Lf)
.-i
0
en BtoB, l'étude SNCD montre que les inter- (« landing pages ») ("" fiche 40) ? À noter :
N
nautes recherchent avant tout de l'informa- n'hésitez pas à tester différentes créations via
@
.µ tion dans un e-mail. des tests en amont ou en temps réel (« split
..c
Ol
ï:: • S'agit-il d'un e-mailing récurrent? Est-il per- run ») ("" fiche 4 2) .
>-
0
Q_
tinent de l'indiquer pour créer un rendez- • Proposez-vous bien une option « désabonne-
u vous (newsletter, alertes ... )? ment » (« opt-out »)? ("" fiche 18)
0
de devis, abandon de panier e-commerce, clics J+7 ... )?
'-
>- ou ouverture d 'un e-mail précédent).
w • Quelles sont les actions à en visager en fonc-
Lf)
..... Sous-questions : tion des actions des destinataires (ceux qui
0
N
• En quoi cet e-mail risque-t-il d'arriver dans ont ouvert ou pas, ceux qui ont cliqué ou
@ Ql
.µ Q une boîte de réception pleine ? pas ... )?
..c t.G
.~ Cl)
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Q
(')
u @
8 POUR RÉSUMER
• Malgré des performances en déclin, l' e-mailing reste un e-levier puissant, à condition d'avoir une
approche qui dépasse l'envoi en masse d' e-mails de vente directe.
• Pour réussir ces e-mailings il faut :
- avoi r une réflexion en amont sur les destinataires pour une approche ciblée et adaptée à leurs attentes ;
- proposer des contenus riches, en particulier en termes d' information (versus vente) ;
- prendre en compte les spécificités de l'e-mailing pour optimiser son impact et éviter de passer en « spam »;
- choisir le moment adéquat en fonction des usages de ses cibles, en prenant en compte le plus possible la
réalité de leur expérience client ;
- tirer parti des informations précieuses que fournissent les statistiques pour mettre en œuvre des actions
complémentaires.
~ fiche 37
Les solutions de routage
~fiche 40
Pour un e-mailing efficace
(/)
Q)
0
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>-
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>-
w
Lf)
Cas pratique
..... . Pour a ugmenter l'efficacité d e leurs newsletters, certa ines entrepri ses n' hésitent pas à mettre en place des
0
N [ « welcome pack ». Il s'agit d'une série d'e-mails envoyés à quelques jo urs d'interva lle après l' inscripti on d e
@ Ql [ l' internaute .
Q
~ Ces e-ma ils permettent d ' identifier ce q ui intéresse réellement l' intern aute sur la ba se des articles sur lesquels il
.µ
..c t.G
.~ Cl) [ cl ique. Cette info rmation est ensuite rentrée en base et les communicatio ns suiva ntes d e l'entreprise prennent en
'- o...
~ Q ~ compte les préférences d e l' individu . Cette log ique d ' identificatio n de ce qui intéresse l' interna ute sur la base d e
0 (') [ ses clics est utilisée depuis lo ng temps par d es sites <l'e-commerce tels q u'Amazon.
u @ : ...................................................................................................................................................................................................................... :
• E-mail envoyé le jour anniversaire d 'un client lendrier de campagnes puisqu'ils sont envoyés
et contenant en plus des vœux d 'anniversaire à ch aque individu. Il est important de surveiller
une offre promotionnelle qui lui est réservée. la pression marketing (nombre <l 'e-mails en-
• E-mail envoyé à une date anniversaire de la voyés par l'entreprise à chaque internaute) en
vie de son enfant (3 mois, 6 mois ...). intégrant tous les types <l'e-mails et de vérifier
que les d ésabonne ments n 'augmentent p as
• E-mail envoyé suite à l 'inscription à un w ebi-
après la mise en place de scénarios de trigger
nar ou à un salon et visant à continuer à
e-mails par exemple.
donner en vie d e participer à l'évén em e nt
pour s'assurer de la p articipation de l'inter-
naute le jour J. 0 CONSEIL
Les e-mails transaction nels se caractérisent par
Le trigger e-mail se distingue donc des types
le peu d'intérêt que l'entreprise y prête tradition-
<l'e-mails précédents parce qu'il est envoyé à nellement et par un taux d'ouverture élevé. Or,
chaque internaute de manière individuelle. Par ils peuvent être un espace intéressant pour ra-
ailleurs, déclen ché par l'action m ême de l'inter- jouter des messages commerciaux directement
naute, il se montre plus pertinent. liés à l'achat que l' internaute vient de faire. Par
exemple: vous commandez un billet d'avion ou
De plus en plus d 'entreprises intègrent des
de train sur un site de voyages, un lien vers une
trigger e-mails dans leur plan <l'e-mailings. Bien liste d'hôtels dans la régi on vous est automati-
utilisés, ils peu vent en effet se révéler particu- quement proposé dans l'e-mail de confirmation
lièrement efficaces. Pour exécuter ce type de de com mande.
tactique, l'entreprise doit avoir à disposition une N'hésitez pas à revisiter tous les e-mails transac-
solution d e routage permettant de créer et tionnels qui sont envoyés aux internautes pour
vérifier que vous ne passez pas à côté d' occa-
d 'exécuter des scén arios <l'e-mails (si l'inter-
sions de cross-sell.
naute fait X, lui en voyer le mail Y) et au ssi de
gérer la p ression marketing p our ne pas surch ar-
8
ger la boîte mail de ses clients ou prosp ects. Bien
évidemment, une bonne connaissan ce client
reste la clé de scénarios adaptés.
POUR RÉSUMER
•Aux types d'e-mails traditionnels tels
E·MAILS TRANSACTIONNELS que l'e-mail promotionnel et l' abonnement,
les entreprises ajoutent de plus en plus dans
(/) Les e-mails transactionnels regroupent tous les leurs di spositifs d' e-mailings des « trigger
Q)
0
e-mails envoyés à l'internaute suite à une tran- e-mails », envoyés à chaque internaute de
'-
>-
w
saction effectuée sur le site : e-mails d e confir- manière individuelle. Ceux-ci permettent en
Lf) mation de commande ou de réservation, e-mails effet une plus grande affinité avec la cible de
.-i
0 communication et se révèlent plus efficaces.
N de remerciem ent ou d 'envoi d'un document (par
@ • Enfin, les e-mails transactionnels offrent
exemple un livre blanc).
.µ des opportunités de ventes additionnelles
..c À noter : e -mails tran sactionnels et trigger
Ol intéressantes.
ï::
>-
Q_
e-mails ne p eu vent p as apparaître dans un ca-
0
u
.,.. fiche 40
Pour un e-mailing efficace
(/)
Q)
0
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Lf)
.....
0
N
@ Ql
.µ Q
..c t.G
.~ Cl)
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~
0
Q
(')
u @
De nombreuses solutions existent pour gérer ses campagnes d'e-mailing, des plus simples au plus
complètes. En effet, au-delà de la diffusion en masse d'un message électronique, il s'agit de
pouvoir gérer les images, les fichiers, les retours, etc. l'important est de comprendre les différences
entre les offres pour choisir celle qui sera la mieux adaptée à vos besoins.
À QUOI SERT LE ROUTAGE ? Il est donc important pour faire ce choix de bien
définir au préalable vos besoins en termes de
Même si cela est techniquement possible, il est
quantité, de création et de gestion de bases d e
fortement déconseillé de mener des campagnes
données.
e-mailing- même ponctuelles et même à peu de
contacts - directement depuis son serveur en Quantité
utilisant sa messagerie e-mail sans avoir recours Deux variables sont ici à prendre en compte.
à une solution de routage professionnelle. • Le nombre de campagnes :
Pourquoi ?
- Si vous prévoyez de ne pas envoyer plus de
• Tout d 'abord parce que vous prenez le risque un ou deux e-mailings d ans l'année, vous
d e vous faire catégoriser comme « spam- avez sans doute intérêt à confier la réalisa-
meur » et de voir de ce fait des e-mails impor- tion et le routage de vos e-mails à un pres-
tants arriver par la suite dans les courriers tataire extérieur (on parle alors de « full
indésirables de vos destinataires. service»).
• Ensuite parce que vous devrez gérer manuel- - Si vous comptez faire plus de campagnes,
lement une quantité de retours d 'e-mails : une solution «self service » peut être plus
erreurs, messages d 'absence, réponses, etc., adaptée. Vous pourrez alors gérer directe-
en prenant garde de bien respecter la volonté ment en interne l'envoi et/ ou la création de
des personnes qui ne souhaitent plus recevoir vos e-mails.
vos courriers sous peine de payer une lourde • Le nombre de contacts. Les grilles tarifaires
amende (Il> fiche 18). proposées par les différents prestataires s'arti-
• Enfin parce que vous n'aurez alors pas accès culent en effet le plus souvent autour de cette
aux données statistiques qui sont essentielles donnée, que ce soit avec :
pour pouvoir juger du succès de votre opéra- - un coût d 'envoi fixe (fréquent dans le cas
(/)
Q) tion ou préparer des actions futures ciblées. du « full service ») avec éventuellem ent
0
1.... quelques p alier s au-d elà d' un cert ain
w
>- CHOISIR UNE SOLUTION ADAPTÉE nombre d 'envois ;
Lf)
..... À SES BESOINS - l'achat de crédits d 'envois avec un coût par
0
N
@
Faire un choix parmi les multiples solutions de contact dégressif en fonction du volume ;
.µ
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routage sur le marché est difficile, car il existe - des abonnements dont le tarif mensuel est
Ol
ï:: de nombreu x acteurs reconnus : Cabestan, défini par le nombre moyen d 'e-mails en-
>-
a.
0
Dolist , Emailvision, Experian-cheetahmail, voyés par mois (ex.: MailJet) et/ou le nombre
u Mailjet, MailChimp, Sarbacane ... de contacts dans votre base (ex.: MailChimp).
0 CONSEIL
Le choix d' une solution prépayée qui permet
• Pour respecter la loi (gestion des désabonne-
ments).
dans le cadre d'une enveloppe d'envois prédé- • Pour respecter la confidentialité des bases
finis (abonnement ou crédit) - de réaliser des
louées.
envois quasi-illimités, plus fl exibles et plus éco-
nom iques, permet souvent de développer les • Pour optimiser l'efficacité de ses campagnes
usages e-mailing . (suppression des doublons, nettoyage et cor-
rection des erreurs, des adresses obsolètes et
Création erronnées ... ).
Quels sont vos besoins en termes de création
• Pour développer votre connaissance client et
e-mailing?
mettre en place des opérations ciblées (quali-
Si vous comptez utiliser plus ou moins le même
fication des contacts, possibilité de segmenta-
modèle de mise en page pour tous vos e-mails
tions complexes, utilisation d e données
vous avez tout intérêt à passer par une solution
comportementales ... ).
«self-service » qui permet d'éditer facilement
un template prédéfini depuis un outil Wysiwyg. Les différentes solutions de routage proposent
Selon vos besoins, ces templates p euvent être des fonctionnalités de gestion de bases de don-
créés par l'éditeur de la solution ou importés nées plus ou moins complètes. Pour faire votre
depuis un fichier HTML. choix vous devez prendre en compte :
Sachez enfin que certaines solutions de routage • Les r ésultats e n terme de délivrabilité
proposent des éditeurs plus perfectionnés qui (.,.. fiche 39).
permettent - très facilement et sans avoir besoin • La facilité d 'utilisation de la solution.
de connaissances techniques particulières - de • L'existence et la qualité de la hotline.
(/) créer des e-mails à la mise en page plus com-
Q) • Le niveau d e détail et la mise en forme des
0 plexe (ex. : MailChimp).
'- statistiques.
w
>-
Lf) Gestion de bases de données • Les possibilités de synchronisation avec les
.....
0
N
La bonne gestion des bases de données qui servent différents outils utilisés en interne : PHP,
@ Ql aux e-mailings est importante à plusieurs titres. CRM, logiciels comptables .. .
.µ Q
..c t.G
.~ Cl)
'- o...
~
0
Q
(')
u @
8 POUR RÉSUMER
• Il est indispensable d'utiliser une solution de routage professionnelle à partir du moment où l'on prévoit
de faire des e-mailings pour plus de 1OO destinataires.
• Il existe un grand nombre de solutions qui vous proposent une variété de services : de l' externalisation
complète de la prestation facturée ad hoc(« full service») à l'abonnement à une solution« self service» qui
vous permet de créer et de router vous-mêmes vos e-mails.
• À cela s'ajoute un large choix de fonctionnalités en termes de gestion de bases de données.
• Il est donc essentiel de bien définir son cahier des charges afin de choisir la solution la plus adaptée à
ses besoins.
~fiche 40
Pour un e-mailing efficace
(/)
Q)
0
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Lf)
.....
0
N
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Ol
ï::
>-
a.
0
u
fichiers, mais aussi la façon dont vous allez or- clientèles d'entreprises, d'abonnés aux groupes
ch estrer, mesurer et planifier votre opération de presse, d'organisateurs de salons, des méga-
vont donc être capitales. bases, des brokers ou vos propres fichiers de
L'adage« Ne pas mettre ses amfs dans le même prospects et de clients que vous avez constitués
panier» s'applique parfaitement dans le cadre au fil des ans.
du plan fichiers d'un e-mailing. Le travail de
EXEMPLE DE PLAN FICHIERS
ciblage amont est un prérequis ainsi que la
problématique que vous souhaitez résoudre. Étudions l'exemple du plan fichiers d 'une
Votre m atière première est la qualité des campagne réalisée lors du lancement d'une
adresses, qui dans l'idéal (comme évoqué précé- nouvelle console de jeux (tableau ci-après). Le
demment) doivent être les adresses principales critère d'appétence aux jeux vidéo est bien en-
des prospects ou des clients visés. Les fichiers tendu plus important ici que celui de l'âge utilisé
fournis par les prestataires peuvent être des fi- dans ce tableau et mériterait d'être complété par
chiers de compilation type La Poste ou FAI, de des critères de segmentation plus fins. Mais cet
Quantité Total
Source
Sony
3/5 OK 218 000 20 000 E 0,21 4 200 350 4 550
Playstation (**)
Internautes
4/5? OK 11-29 100 000 20 000 E 0,20 3 969 200 4 1 69 4
Actifs (**)
0
1....
w
>-
Hi-Media
Lf) 4,5/5 OK 11-29 101 778 R 0,21 21 754 0 21 754 ]
..... « Regular »
0
N
@ Hi-Media "'
.J!1
4,5/5 OK 11-29 101 778 R 0,36 36 516 450 39 966 ] Q
.µ Video (*)
..c w>-
Ol (j)
ï:: a..
::;,
>-
a. Q
0 (')
u @
exemple vous permettra de bien appréhender les CHOISIR LE BON TIMING ET TESTER
différentes étapes en amont d'une campagne.
À partir des rangs de recommandation attribués
• Qualifier les sources. à chaque fichier - comme évoqué dans l'exemple
• Capitaliser sur un historique existant ou non du plan fichiers ci-dessus - , l'idéal est de faire
avec le prestataire sous forme d'une note. Si un test avant d'envoyer l'e-mailing à l'intégralité
vous avez déjà travaillé avec ce prestataire et des adresses. Ce test se fait sur un rang 2 ou 3
avez été très satisfait des résultats, vous lui suffisamment pertinent mais pas sur le plus
attribuerez par exemple une note de 4/5 ; si stratégique, pour préserver un maximum de
vous avez été simplement satisfait, la note chances de conversion sur les fichiers les plus
sera de 3/5. qualitatifs.
• Valider l'opt-in. Selon les secteurs d'activité, le choix du jour et
de l'heure d'envoi ne donnera pas les mêmes
• Définir les critères de ciblage et les quantités
résultats. Il existe des recommandations clas-
estimées et réelles.
siques pour ne pas dire caricaturales comme
• Définir le coût à l'unité et le coût total en
celle d'éviter le lundi matin et le vendredi en fin
fonction des frais pour obtenir un rang de
d'après-midi en BtoB ou d'éviter le mercredi
recommandation sur la qualité des fichiers,
après-midi pour la cible féminine. Des cabinets
comme montré dans l'illustration ci-après.
comme celui d'Ex perian Marketing Services
Ce tableau est à préparer en amont de la cam- propose des livres blancs plus précis, statis-
pagne et à compléter une fois la campagne réa- tiques à l'appui et dont vous trouverez le lien
lisée avec tous les indicateurs de performance de Internet dans la rubrique « Pour aller plus loin »
suivi, comme le taux d'ouverture, le taux de en fin de fiche. Mais rien ne saurait remplacer
clics, le taux de réactivité, le taux de churn, le vos propres tests et ajustements en connaissance
nombre de désabonnés et l es « NPAI ». de cause.
L'acronym e NPAI est un reliquat du mailing
papier et signifie «n'habite pas à l'adresse indi-
quée », soit un envoi non abouti ; mais il faut
bien distinguer les « hard bounces » (échec per-
manent) des« soft bounces » (message d'erreur).
8 POUR RÉSUMER
• La réflexion en amont et le suivi en aval
sont incontournables pour constituer un plan
(/)
Q)
Le taux de réactivité correspond au nombre de fichiers d' e-mailing performant.
0 cliqueurs uniques sur le nombre d 'ouvreurs • Le plan fichiers est le résultat d'une réflexion
'-
>-
w uniques. sur les bases prioritaires que vous souhaitez
Lf)
..... Le taux de churn correspond au nombre de désa- tester.
0
N
bonnés sur le nombre d'e-mails aboutis. • Il permet d'identifier grâce à des rangs
@ Ql
.µ Q de recommandation les fichiers à utiliser en
..c t.G Pour être puriste, on calcule les NPAI également priorité .
•~ Cl)
'- o... sous forme de ratio traduit en pourcentage avec • Il permet également de capitaliser et d'histo-
~
0
Q
(')
le nombre d'e-mails non aboutis sur le nombre riser les retours d'expérience.
u @ d'e-mails envoyés.
(/)
Q)
0
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Lf)
.....
0
N
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>-
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0
u
On compare souvent ce travail à celui de l'opti- • Le poids de l'e-mail. Le limiter à 60, voire
misation du référencement naturel d 'un site 80 Ko maximum. Limiter la taille des images
Internet : le filtrage des e-mails repose sur des à 10 Ko, quitte à découper les grandes images.
algorithmes aux paramètres multiples et évoluant
fréquemment. En revanche, contrairem ent à ce
qui se passe avec les moteurs de recherche, il n 'y
0 CONSEIL
Pour gagner en efficac ité, fa ites créer un modèle
a pas de solution dominante et ch aque acteur de d 'e-mail q ui soit comp lètement optimisé pour la
la livraison des e-mails développe son propre d élivrabilité (sans mots « no irs », etc .). A in si ,
quand vous avez une campag ne à déployer,
algorithme, ce qui rend le travail de la délivrabi-
vous po uvez vous appuyer sur ce modè le testé.
lité encore plus complexe que celui du SEO.
Restez cependa nt prudent, les algorithmes a nti-
spams évoluent. Un modèle fonctionnant correc-
LES 5 PARAMÈTRES DE DÉLIVRABILITÉ
tement en ja nvier peut donc perd re d e son effi-
L'e-mail cacité en avril. Utiliser ce modèle ne doit pas
vous inciter à ne plus tester la d élivrabilité de vos
Les algorithmes d 'un FAI (fournisseur d 'accès à
e-mails.
Internet) analysent tout d'abord l'e-mail envoyé
pour savoir s'il s'agit de spam. Parmi les princi- La qualité de la base
(/)
Q) paux critères de tri : Il est important de nettoyer régulièrement votre
0
'-
>- • Les m ots utilisés dans l'objet et dans le texte. Il base de données de manière notamment à sup-
w
Lf)
faut éviter les mots dits « noirs» tels que «pro- primer les adresses qui ne sont pas ou plus va-
.....
0 motion », « gratuit », « offert », « cliquez ici » ... lides. En effet, quand un expéditeur de mails
N
@ Ql • Des éléments de création. Il faut par exemple enregistre plus de 5 % de « hard bounces »
.µ Q
..c t.G éviter d 'abuser d es couleurs vives dans (adresses invalides), un FAI peut l'assimiler à un
.~ Cl)
'- o... l'e-mail ou d'utiliser trop de majuscules. Il est sp ammeur.
~
0
Q
(')
u @
Solutions installées Filtrage et Chaque FAI possède Ils hébergent les sites
,___ directement par paramétrage mis ,___ ,___
son propre filtre des entreprises et
le destinataire et en place par anti-spams leur serveur mail.
liées à sa messagerie la direction
informatique
de l'entreprise.
Ex. : Spam Assassin, Chaque entreprise Ex. : Gmail, Hotmail,
~ ~
Ex.: OVH, Amen ...
MaillnBlack destinataire a donc ~ Yahoo Mail. ..
ses propres règles.
0 CONSEIL
Incitez les destin ataires d e vos e-ma ils à placer
• Le nombre de plaintes : il s'agit du nombre
d'internautes ayant déclaré que votre message
l'a dresse d 'expéditi o n d a n s l eu r ca rn e t était du spam. Sachez que les internautes sont
d'adresses . C'est ce que l'on appelle «être bien moins patients qu'avant et qu'ils n 'hé-
placé en liste verte » el ce la garantit que vos sitent pas à le faire au moindre doute.
e-ma ils, pour un d estinata ire d o nné, arriveront
d a ns sa boîte de réception.
0
.
Cas pratique
Pour Planète micro-entreprises, organisateur du Salon des micro-entreprises et du Salon des services à la
: personne, les campagnes d' e-mailing sont stratégiques puisqu'elles permettent de fidéliser les visiteurs des
salons d'une édition à l'autre.
Coralie Chéron, directrice conseil chez En Personne, l'agence de communication de ces salons, nous expose
trois des actions mises en place pour optimiser la délivrabilité des e-mails.
1. Le lien de désabonnement apparaît désormais en début et en fin d'e-mail de manière à éviter qu'un internaute
frustré ne déclare les e-mails en spams. À noter : ce changement n'a pas entraîné d 'augmentation du nombre
de désabonnements.
2. Coralie n'hésite pas à préciser dans son brief au webdéveloppeur les mots à placer dans les balises ALT.
En effet, il est devenu primordial d'éviter tout mot« noir» dans les balises, d'où la nécessité d'un brief précis.
3. Enfin, l'équ ipe a mis en place une campagne de réactivation des inactifs (les internautes n'ouvrant plus les
e-mails envoyés par les salons) . L'objectif de ce type de campagne est de nettoyer la base de données pour ne
retenir que les contacts réellement intéressés par la communication.
Cette campagne s'articule autour de trois e-mails consécutifs. Le premier présente à l'internaute une offre de
contenu à valeur ajoutée, le deuxième lui propose de mettre à jour son profil et le troisième lui demande expli-
citement s'il souhaite toujours recevoir les communications du salon. Si au bout du troisième envoi l' internaute
ne réagit pas, il est retiré de la base.
..........................................................................................................................................................................................................................
0 con séquences que cela peut avoir sur votre routeur suit l'évolution de cette délivrabilité et
'-
>-
w réputation. peut vous conseiller efficacement.
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..c t.G
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'- o...
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Q
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8 POUR RÉSUMER
•Travailler la délivrabilté de vos e-mails permet d'augmenter les chances qu'ils arrivent dans la boîte
de réception de vos destinataires plutôt que dans leur boîte de spams.
• Le travail sur la délivrabilité devient de plus en plus complexe car les destinataires de vos e-mails utilisent
des solutions de messagerie très diverses. D'autre part, ces messageries ont recours à des algorithmes de
plus en plus sophistiqués, seul moyen pour elles de répondre à la masse d'e-mails envoyés quotidiennement.
• La délivrabilité des e-mailings est affectées par cinq critères principaux.
- L'e-mail (construction technique et contenu).
- La réputation de l'expéditeur (spammeur ou pas).
- La qualité de la base (ex : est-elle nettoyée régulièrement?).
- Les réactions des destinataires (ex : ils signalent comme «spams» vos communications).
- La solution de routage utilisée (ex : le respect de certaines normes}.
(/)
Q)
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>-
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u
Le champ « Objet » (ligne sujet) Vous pouvez également vous servir de ce champ
pour véhiculer un message complémentaire à la
64 % des personnes interrogées répondent
lign e sujet, par exemple en indiquant dans le
qu'elles décident d'ouvrir un e-mail unique-
champ expéditeur « Soldes Ma Marque ».
ment en fonction de cette ligne sujet. Trop sou-
vent négligé au profit de la mise en forme de Là encore il est important de faire des tests pour
l'e-mail, le texte que vous allez mettre en« objet» identifier l'intitulé le plus efficace.
doit donc être mûrement réfléchi.
L'IMPORTANCE
Quelques conseils sur la façon de rédiger une DE LA PERSONNALISATION
ligne sujet.
La personnalisation est un réel facteur de succès
• Faire court : si possible moins de 70 caractères. pour les e-mailings. C'est en diffusant des
• Utiliser des mots-clés attractifs, tout en évi- e-mails au contenu et à l'objet personnalisés que
tant les mots qui peuvent faire classer votre les annonceurs du secteur de la distribution at-
message en spam (""' fiche 39). teignent un taux d 'ouverture de près de 34 %.
(/)
Q)
• Personnaliser. Vous pouvez intégrer cette personnalisation à
0
'-
• Faire des tests pour optimiser l'efficacité de différents niveaux.
w
>-
Lf) vos sujets (""' fiche 42). • Dans la ligne sujet. À noter : p en sez à dépas-
.....
0 ser le trop attendu nom/prénom en utilisant
N
@ Ql Le champ « Expéditeur » d 'autres données personnelles. Par exemple,
.µ Q
..c t.G Un autre champ trop souvent négligé est celui un e-commercant utilise les données collec-
.~ Cl)
'- o... de l'exp éditeur. Celui-ci est pourtant détermi- tées sur l'adresse postale pour envoyer des
~
0
Q
(') nant dans la perception de l'intérêt ou non d 'un e-mailings ayant pour objet « Livré à Meudon
u @ e-mail par l'internaute. avant le week-end!»
ISimply Market
(/)
Q)
~
0
Q
(')
u @
8 POUR RÉSUMER
• Créer des e-mails impactants commence par un travail sur le texte de la ligne sujet et le nom de
l' expéditeur. Ces champs souvent négligés sont essentiels pour que votre e-mail soit lu.
• Il s' agit ensuite de prendre en compte un certain nombre de spécificités du média e-mail afin de faire en
sorte qu' i1 s' affiche correctement :
- quelle que soit la messagerie ;
- sur ordinateur mais aussi sur mobile et tablette ;
- dans les différentes fenêtres preview ;
- avant le téléchargement des images.
• li
faut enfin penser à rassurer l' internaute sur le fait que votre message n'est pas un spam, en lui montrant
que vous respectez la loi.
ti>- fiche 3 9
La notion de délivrabilité
ti>- fiche 42
Les lests d'e-mailings
(/)
Q)
0
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Lf)
.....
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>-
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.....
0
N Le géant informatique Dell a choisi d e d évelopper un grand no mbre de landing pages d édiées pour ses
@ Ql ~ différentes campagnes e-mailing a fin de personnaliser le messag e, la mise en forme mais aussi de faire des tests.
.µ Q ~ Cette action qui, si elle a pu être un peu co mp lexe, n' a certainemen t pa s été coûteuse, a perm is à Dell d 'opti miser
..c t.G
.~ Cl) ~ sensiblement son taux de tran sformation. En effet, ce lui-ci a urai t augmenté de près d e 300 % à la suite à ces
'- o...
~ Q ~ actions sur les la nding pag es.
0 (') ~ www.d ell.com
u @ ......................................................................................................... ................................................................................................. .............
• Un titre signifiant qui permette à l'internaute • En reprenant les éléments clés de votre offre
de comprendre tout de suite de quoi il s'agit (ex. : gratuit, facile, immédiat, personnalisé,
(pensez qu'il pourra avoir été distrait entre le exclusif...).
moment du clic et l'ouverture de la page). • En plaçant l'appel à l'action en haut de page.
SOUS-TITRE SIGNIFIANT
0
1....
>- Appel à l'actio n
w
Lf)
..... Élément complémentaire Élément complémentaire
0
N Petit texte avec Petit texte avec
@ des informations rassurantes des informations
.µ ou de nature à renforcer rassurantes ou de nature
..c la crédibilité de l'offre. à renforcer la crédibilité
Ol
ï:: de l'offre.
>-
a.
0
u EXEMPLE DE STRUCTURE DE LANDING PAGE
Ill- fiche 42
Les tests d'e-mailings
(/)
Q)
0
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>-
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.....
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@ Ql
.µ Q
..c t.G
.~ Cl)
'- o...
~
0
Q
(')
u @
Il est extrêmement facile de faire des tests en e-mailing. Au-delà des tests de validation qui sont
essentiels pour vérifier que votre e-mail s'affiche correctement dans les différentes messageries
par exemple, il est donc recommandé d'en profiter également pour optimiser les résultats de vos
campagnes.
Le principe
Il s'agit de comparer les performances de plu-
sieurs versions différentes d 'une même campagne. A B
Afin de pouvoir isoler le facteur déterminant, il
est essentiel de ne modifier qu'un seul élément
à chaque test et de bien définir l'indicateur de
p erforman ce à prendre en compte : taux de clic, Audience testée
taux d 'ou verture, taux de livraison.
•
Les tests A/B sont l'une des méthodes les plus
souvent utilisées en webmarketing. Il s'agit de
Campagne optimisée
comparer deux versions afin d 'optimiser la
campagne avec la version la plus performante.
Les outils technologiques proposés par les diffé-
rents prestataires et solutions de routage per-
B
m ettent de réaliser facilem ent des tests plus
complexes en combinant plusieurs variables LE PRINCIPE DES TESTS A/B
(ex. : pour tester deux variables on crée quatre
versions différentes de la campagne). Les pratiques actuelles de tests d'e-mails privi-
légient ainsi :
La taille des audiences testées • le split-run : le test s'effectue à 50/50 - la
Afin de pouvoir extrapoler les résultats, l'au- moitié de la base reçoit une version et l'autre
(/)
Q) dien ce testée doit être représentative de la popu- moitié une autre. Les résultats de ce type de
0
'- lation cible de la campagne. Sans entrer dans tests permettent l'optimisation des pro-
w
>-
Lf)
des calculs statistiques complexes d'échantil- chaines campagnes ;
..... lonnage et d'indice de confian ce, il faut faire
0 • le pré-test : on teste deux messages sur une
N
@ attention à comparer des choses comparables p etite partie de la base avant de lancer la
.µ
..c afin de n e pas voir les résultats faussés par le campagne la plus performante sur la popula-
Ol
ï:: comportement d 'un ou deux individus spéci- tion restante. Il s'agit sou vent d 'un 10-10-80
>-
a.
0
fiques (ce qui peut être le cas si l'échantillon (tests sur d eux groupes de 10 % de la base
u utilisé est trop p etit). avant envoi aux 80 % restants).
0
(/)
Q) pour optimi ser les résultats des campagnes.
0
'-
CONSEIL • Ils peuvent être réali sés facilement grâce aux
>-
w M ême s'il peut être tenta nt de multiplier les tests, solutions de routage.
Lf)
.--i n'oubliez pas que les personnes sur lesquelles • Il existe différentes méthodes : tests A / Bou à
0
N vous réalisez ces tests ne sont pas conscientes variables multiples, split-run, pré-tests...
@ Ql de votre démarche. Il faut donc veiller à ne pas
.µ Q • O n peut également tester différents éléments
..c t.G donner une i mage contrad ictoi re de vo tre
de la campagne : l' obj et, la mise en forme,
.~ Cl)
'- o... marque.
les l a nding pages, les fichi ers, les jou r s
~
0
Q
(') d'expédition et même l'offre.
u @
~fiche 40
Pour un e-mailing efficace
~fiche 41
Les landing pages
(/)
Q)
0
'-
>-
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.--i
0
N
@
.µ
..c
Ol
ï::
>-
a.
0
u
MAÎTRISER
LES MÉDIAS SOCIAUX
P
lus d 'un internaute français sur deux est présent sur Facebook et YouTube est
le deuxième moteur de recherche en terme d'usages. Les médias sociaux font
désormais partie de la vie des Français et des entreprises, et il est donc n atu-
rel d 'analyser le rôle qu'ils peuvent jouer dans vos dispositifs webmarketing.
Ce module débute par un panorama des médias sociaux qui aide à mieux comprendre
leurs principales typologies et la différence entre réseaux sociaux et médias sociaux.
Au-delà des outils, il est ensuite indispensable de définir sa stratégie sur les médias
sociaux en partant d 'un diagnostic préalable men ant à une SWOT (pour Strengths,
Weaknesses, Opportunites, Threats). Ces éléments d 'analyse permettent de choisir un
dispositif en adéquation avec les préféren ces de communication de votre cible et vos
objectifs de communication.
Pour ch aqu e réseau social, vous découvrirez dans ce module une synthèse du profil
(/)
des utilisateurs, des objectifs qu'ils servent et des facteurs clés de succès.
Q)
157
Panorama des médias sociaux 159
Le diagnostic médias sociaux 162
La stratégie médias sociaux 166
La page Facebook 169
L'EdgeRank de Facebook 172
Facebook Ads 175
Twitter 178
Viadeo et Linked ln 182
Google+ ......... ........... ...........................
185
Pinterest, ln stagram et TumblR 189
Youîube, Dailymotion et Vimeo 192
Slideshare 195
(/)
Q)
Pour un site plus social 198
0
'-
>-
Social media manager et community manager 201
w
Lf)
..... La charte des médias sociaux 204
0
N
@
.µ
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facebook
viode0
• Vou
18
(/)
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'- • • shdeshare
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N Publier
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\t'na nmA
Certains médias sociaux ont pour principal inté- • Les plateformes de création de blogs : Word-
rêt de p ermettre à des internautes de collecter Press, Blogger (qui appartient à Google).
(/)
Q)
des favoris et de les partager avec les autres • Les plateformes de micro-blogging : Twitter et
0
1....
>- m embres. On les ap p elle souvent des « outils de TumblR (centré sur la photo, la plateforme
w
Lf) curation ». appartient maintenant à Yahoo!).
.....
0 Le terme « curation » vient d e l'univers d es
N • Les wikis : Wikipédia , Wikia.
@ musées. Un curator désigne en anglais un com-
.µ CONVERSER, ÉCHANGER, DISCUTER •••
..c missaire d 'exposition. Son rôle est donc, autour
Ol
ï:: d'un thèm e donné, de sélectionner les œuvres Correspondent à cet usage les outils qui m ettent
>-
a.
0 les plus représentatives. Quand vous faites de la les échanges au cœur de leur fonctionnem ent,
u
que l'échange se fasse par un jeu de questions- Enfin, notez également que les noms donnés en
réponses comme sur Quora ou bien par la voix exemple sont ceux cités les plus fréquemment
comme sur Skype. sur le marché français. Il est en effet important
• Questions/réponses : Quora, groupes Viadeo de choisir les médias utilisés par votre cible, et
et Linkedln, communautés Google+. ceux-ci peuvent varier en fonction de leur géo-
graphie et de leur profil démographique (âge ,
• Voix : Skype, Google Hangouts.
genre ... ).
À noter : dans certains cas, une même plateforme
8
peut servir à plusieurs choses. Par exemple, il est
tout à fait possible dans Pinterest de télécharger POUR RÉSUMER
ses propres photos ou d 'épingler des vidéos, • On peut catégoriser les médias sociaux
mais la grande m ajorité des utilisateurs m ettent autour des cinq principaux usages des inter-
en favoris des photos qu'ils ont trouvées sur nautes : réseauter, partager du contenu, par-
Internet. Nous avon s donc classé Pinterest dans tager des favori s, publier et converser.
les outils de curation plutôt que dans les plate- • Ces médias offrent a utant de solutions aux
entreprises pour pa rtager des contenus, aider
formes de partage de contenus.
à leur diffusion ou pour interagi r avec une
communauté de clients ou de prosp ects.
Pour définir efficacement votre stratégie sur les médias sociaux, il est utile de réaliser au préalable
un diagnostic afin d'observer la présence de votre entreprise sur le web, son e-réputation, les médias
utilisés par vos clients et prospects, ainsi que la stratégie médias sociaux des entreprises concurrentes.
Company Cibles
Concurrents
(l'entreprise) de communication
Contenus
lnfluenceurs
développés /
(blogueurs,
- Opportunités - Stratégie de contenu - jo urnalistes,
de production
experts)
de contenu
Écosystème
- de l'entreprise
(parte naires)
LE MODÈLE DE DIAGNOSTIC 3C
(/)
Q)
0
Exemples de questions à se poser pour réaliser • Existe-t-il des communautés de fans auto-
'-
>-
w cette partie du diagnostic : formées et gérées ?
Lf)
..... • Que disent les gens de l 'entreprise sur les • Qui sont les influenceurs sur vos produits et
0
N services?
@ Ql médias sociaux ?
.µ Q • Fréquentent-ils d es communautés de pairs
..c t.G • Partagent-ils des problèmes de SAV?
.~ Cl) (ex. : des groupes Linkedln ou Viadeo actifs
'- o...
~
0
Q
(')
• Quels médias sociaux utilisent-ils? ou des forums sur Internet) pour trouver de
u @ • Dans quels espaces sont-ils le plus actifs? l 'information ?
0 CONSEIL
Ne négligez pas la partie « écosystème » car elle
ÉTAPE 2 : L'ANALYSE SWOT
FORCES FAIBLESSES
OPPORTUNITÉS MENACES
(/)
Q)
Fédération de prescripteurs lance - Usage de la marque sur les médias
0
1.... une initiative sur les médias sociaux sociaux par les distributeurs
>-
w - Stratégie de contenu embryonnaire
Lf) chez les concurrents - Concurrent X très actif sur Linkedln
..... - M arque appréciée par les clients (groupe très actif, page animée)
0
N (traces positives sur Internet)
@
.µ
..c
Ol
ï::
>-
a.
0
u EXEMPLE D'ANALYSE SWOT
(soit les facteurs internes) de la SWOT. plus en plus. Cette opportunité donne lieu à un
Concurrents et cibles de communications nou- nouvel enjeu pour votre entreprise : développer
rissent les parties « opportunités » et « menaces » sa présence sur les médias sociaux comme lieu
(facteurs externes). L'illustration ci-contre pré- de conversation et d'engagement avec ses
sente pour exemple l'analyse SWOT d'un édi- clients.
teur de logiciels pour les entreprises.
La définition de la SWOT permet de faire éiner-
ger les enjeux clés des médias sociaux pour
l'entreprise. Sur cette base, vous allez ensuite
8 POUR RÉSUMER
• Le « diagnostic médias sociaux » permet
de concevoir une stratégie bien adaptée à
pouvoir définir vos objectifs prioritaires. la situation réelle de l' entreprise, de mieux
Si, par exemple, vous avez noté de nombreux comprendre ses forces et ses faiblesses et, à
commentaires négatifs dans les forums d'avis travers l'analyse des concurrents et des cibles
de communication, d' identifier les opportunités
consommateurs, un des enjeux clés pour l'entre-
et les menaces.
prise sera de sécuriser son e-réputation. Cette
• Ce diagnostic s'articule en deux étapes.
faiblesse orientera fortement le plan d'actions
- Le diagnostic 3C : company (entreprise),
déployé.
concurrents, cibles de communication.
Autre exemple : la SWOT peut révéler une ab-
- L'analyse SWOT et le choix des enjeux dés
sence totale de vos concurrents sur les médias pour l'entreprise.
sociaux, alors que vos clients les utilisent de
(/)
Q)
0
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w
Lf)
.....
0
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@ Ql
.µ Q
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Q
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u @
Comme toute stratégie de communication, votre «stratégie médias sociaux» doit répondre à des
objectifs clairement définis, en lien précis avec une cible prioritaire pour l'entreprise. Par ailleurs, elle
doits' appuyer sur un diagnostic établi préalablement permettant de ne pas céder aux effets de mode.
DÉFINIR SES OBJECTIFS • En créant vos propres espaces sur les médias
sociaux (« owned media »). Une page Face-
On peut distinguer deux grandes familles d'ob-
book ou un compte Twitter par exemple.
jectifs pour une présence sur les médias sociaux :
la première concerne la marque et son image, la • En en courageant les clients, influenceurs,
seconde la conquête et la fidélisation du public. journalistes, blagueurs à parler positive-
ment de la marque sur les m édias sociaux
et/ou à rediffuser sur leur propre compte ou
profil de l'information que vous publiez sur
- Développer la notoriété - Conquérir de nouveaux
de l'entreprise clients votre site ou dans vos espaces médias so-
- Asseoir ou modifier - Générer des leads
ciaux. C'est ce que l'on appelle l' « earned
l'image de l'entreprise
- Fidéliser les clients :
media».
- Améliorer l'e-réputation faire re-consommer, faire
de l'entreprise recommander Zoom sur le « earned media»
Les actions assimilées au « earned m edia »
Cormne pour toute stratégie de marketing ou couvrent un large scope.
communication , il est plus efficace de détermi-
• Déploiement d'actions de SAV sur les médias
ner l'objectif prioritaire après avoir diagnosti-
sociaux de manière à «tuer dans l'œuf » les
qué la situation de l'entreprise ( llll> fiche 44). Par
plaintes des clients mécontents en les traitant
ailleurs, l'objectif doit se rattacher à une cible
dès qu'elles apparaissent.
de communication clairement définie. Enfin,
• Mise en p lace d'un prograrmne d'e-influ en-
résister à l'envie de traiter plusieurs objectifs à
ceurs dans la même lignée que ce qui peut être
la fois permet de travailler la pertinence de la
fait par l'équipe de relations presse.
stratégie et du plan d'actions qui en découle.
• Intégration sur le site Internet de fonctionna-
CHOISIR SES ACTIONS lités facilitant l'engagement et le partage sur
les médias sociaux de manière à encourager
Penser « paid, owned, earned »
(/) les clients à partager leur expérience.
Q) Lorsque vous con cevez votre plan médias so-
0 ciaux, ne limitez pas votre réflexion à la création • Participation aux échanges dans des cormnu-
1....
w
>- nautés de clients/passionnés existant en
d 'espaces au nom de la marque. En effet, vous
Lf)
..... pouvez tirer profit des médias sociaux de trois dehors de la marque.
0
N
manières différentes et complémentaires. • Création d'un programme «ambassadeurs»
@
.µ • Par de l'achat média (« paid media »). Cer- visant à renforcer les liens avec des clients
..c
Ol
tains réseaux sociaux offrent des possibilités fidèles, voire à coproduire des solutions et
ï::
>-
a. des améliorations de produits/services avec
0
de ciblage difficilement égalées par d'autres
u médias. eux.
0 CONSEIL
La question du retour sur investissement des
• Un compte Twitter ayant pour objectif de
générer des leads par le partage d'informa-
médias sociaux est régulièrement posée et reste tions à télécharger contre formulaire com-
souvent sans réponse claire. S' il est encore dif- plété : nombre de leads générés.
ficile d'établir clairement ce ROI et encore da-
• Un programme e-influenceurs : nombre de
vantage d'établir un ROI positif, cet état de fait
ne date pas de l'apparition des réseaux sociaux retombées dans les blogs.
dans les plans de communication des entre- • La production de contenus vidéos pour faire
prises. En effet, quel est le ROI d' une action de rayonner la marque : nombre de vues orga-
relation presse ?
niques des vidéos.
C'est la raison pour laquelle il est important de
clarifier l'objectif des actions sur les médias
sociaux et de mettre en place un tracking per-
mettant d'en évaluer les résultats . 8 POUR RÉSUMER
•Les médias sociaux permettent de
Voici quelques exemples de metrics. répondre à deux types d'objectifs : les objectifs
liés à la marque (image et notoriété) et ceux
• Une action de SAV sur les médias sociaux : liés à la fidélisation ou à la conquête de
nombre de problèmes identifiés, nombre de nouveaux clients.
réponses apportées. Vous pouvez même aller • Une fois le couple objectif/cible défini, vous
jusqu'à comptabiliser le nombre de problèmes devrez penser aux actions à déployer. Sur les
gérés sous une heure, une demi-journée, une médias sociaux, il est important de penser
journée ou plus. « paid, owned, earned »pour en utiliser toutes
les possibilités.
• Un compte Twitter ayant pour objectif de
• Enfin, lorsque vous détaillez les actions à
démontrer l'expertise de l'entreprise: nombre mettre en place, n'oubliez pas de réfléchir aux
d 'abonnés, nombre de re-tweets et mentions, « metrics » (KPI) afin d'évaluer les résultats.
trafic généré vers le site de l'entreprise.
(/)
35-54 ans : 28,8 %
Q)
0
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Q
(')
u @ RÉPARTITION PAR ÂGE DES MEMBRES DE FACEBOOK EN FRANCE Source : Socio lboke rs, 2014
. · · ···· · ···· ·· ····· · ···· ·· · ·········· · ····· ··· · · · · · · · · ·· · ······ · ··· ····. · · · ··· ·····
0
·······c:~~ · · · r;~~tiq~·~· · · ·· · ··· · ····
. En octobre 20 14 , sur les d ix pages de marque regroupant le plus de fans en France, huit sont celles de
j marques a limentaires (ex. : Oasis, Nutella ou RedBull), une de marque technologique (Samsung) et une est
: celle d 'un d istrib uteur (Kiabi).
À titre d'exemple, prenons la page de la marque Oasis. Elle est en parfaite cohérence avec l'ensemble de la
campagne d e commun ication « Oasis Be Fruit » et respecte les codes de communication de sa cible, fria nde de
« mè me »et de détournement. Elle surfe systématiq uement su r l'actualité du moment en mettant en image les fru its.
Résultat : p lus de 3 millions de fans et un ta ux d'enga gement d e 0,4 % («nombre de personnes q ui en pa rlent »
sur le nombre de fans/« J'a i me») - une performance honorable au vu d u nombre de fans.
https://www.facebook.com/oasisbefru it
représentent que 10,9 % des membres en France Par ailleurs, n 'importe quel internaute peut
alors que les plus de 35 ans pèsent pour 3 7 ,3 % . suivre une page immédiatement sans que la
page n'ait à donner son accord.
POUR QUELLE ACTIVITÉ ?
• Les groupes : créés avant les pages , l es
Produire du contenu visuel groupes ont pendant quelque temps été utili-
Facebook et ses membres privilégient les infor- sés par les marques pour être présentes sur
mations visuelles. Il est donc préférable que Facebook. Ce n 'est plus du tout le cas. Un
vous arriviez à rendre plus visuelle votre activité groupe sur Facebook ne sera pertinent que si
pour réussir sur ce réseau, comme lorsque vous l'entreprise veut véritablement créer un es-
cherchez des photos pour illustrer un blog. pace d 'échange. À noter : l 'administrateur du
groupe s'exprime alors en son nom propre, la
Privilégier les pages aux group es marque est moins visible. En 2013, Facebook
ou profils
a annoncé que 50 millions d e pages entre-
Sur Facebook, il existe plusieurs modes de
prises étaient hébergées sur le réseau, dont la
présence : profil, page et groupe.
moitié appartenait à des petites ou moyennes
• Les profils : quand un internaute crée son entreprises.
comp te Facebook, il crée en fait un profil.
Même si certaines petites entreprises y sont
présentes sous forme d e profil, cette pratique
0 CONSEIL
S' il est nécessaire d ' utiliser un profil pour créer
(/)
Q) est en fait contraire aux conditions générales et animer une page, gardez à l' esprit que le
0 d 'utilisation de Facebook. En effet, pour le
'- profi l de l'animateur n'est pas connu d es fa ns
w
>-
réseau, seul un individu peut créer un profil. d e la page. N'ayez donc pas de frein par
Lf)
..... • Les pages entreprises : c'est le mode de pré- rapport à ce la si vous devez créer une page .
0
N Par a i lleurs, il est co nsei llé d'avoir plusieurs
@ sence idéal pour une entreprise. Encouragé
administrateurs pour une même page. En effet,
.µ
..c par Facebook, il est beaucoup moins intrusif
Ol
si une page n'a qu' un administra teur et que son
ï:: pour les internautes qu'une présence sous profil est acc identellemen t ou volo nta iremen t
>-
a.
0
forme d e profil. En effet, une page n 'a pas supprimé, il ne sera pas possi ble à l'entrepri se
u accès aux données d'un membre de Facebook. d e récupérer la gestion d e la pa ge.
8 POUR RÉSUMER
• Facebook doit avant tout vous permettre de fidéliser vos clients et prospects identifiés, la « conquête »
venant dans un second temps.
• Privilégiez Facebook si vous ciblez des particuliers ou des entrepreneurs. Le réseau n'est pas prioritaire
pour une activité BtoB.
• Facebook fait la part belle aux images. Si votre activité n'est pas naturellement visuelle, il va vous falloir
trouver une ligne éditoriale qui s' appuie néammoins sur l' image ... ou ne pas utiliser Facebook.
(/)
Q)
0
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w
Lf)
.....
0
N
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~
0
Q
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u @
En moyenne, moins de 10 % des fans d'une page voient les publications émises par cette page.
Le responsable : l'EdgeRank de Facebook. Cet algorithme définit, pour chaque fan d'une page
entreprise, si la publication de cette page apparaîtra ou non dans son fil d'actualité.
LE CONTEXTE LE PRINCIPE
(/)
Q)
0
1....
w
>-
Lf)
.....
0
N
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.µ
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Ol
ï::
>-
a.
0
u L'EDGERANK DE FACEBOOK
Il dépend en premier lieu des réactions de l'in- fan préfère les liens partagés aux photos, les
ternaute par rapport aux publications antérieures publications basées sur le partage de liens auront
de la page. En effet, plus l'internaute interagit plus de chances d'apparaître dans son fil d'ac-
avec les publications de la page, clique sur les tualité.
photos ou « like » une publication et plus il a de Cela étant, le web est de plus en plus visuel. Il
chances de voir les publications suivantes de la reste donc pertinent de privilégier le partage de
page apparaître dans son fil d'actualité. Il s'agit photos, quitte à rajouter dans la description de
donc d'un score recalculé pour chaqu e publica- la photo un lien vers votre site ou blog.
tion et pour chaque fan de la page.
Le score est également affecté par les réactions
de l'ensemble des fans de la page. Quand une
0 CONSEIL
Q uand vous partagez un lien vers un article d e
publication les fait réagir en masse, elle est votre site, plutôt que d e publier le lien vers
mieux notée sur ce paramètre. De plus, la capa- l' article, reprenez la photo qui illustre l'article
sur votre site, importez-la dans Facebook et ra-
cité répétée d'engagement de son audience par
joutez un commentaire et le lien vers l' article
une page lui permet d'améliorer son score d'affi-
dans la partie « description » de votre ph oto
nité. (assurez-vous évidemment que vous avez bien
les droits d ' exploitation de cette photo).
« Weight »
Facebook attribue une note à chaque type de À noter: en 2014, Facebook a de nouveau modi-
publication. Historiquement, Facebook privilé- fié son algorithme de m anière à pénaliser les
giait certains types de publication par rapport à publications cherchant à forcer l'engagem ent en
d'autres : une photo ou une vidéo postée direc- incitant trnp directement à « liker », commenter
tement dans Facebook avait une meilleure ou partager une publication (pratique dite du
« note » que le partage d'un lien vers une page « like-baiting »). Éviter absolument les publica-
Internet. L'algorithme a été modifié et donne tions du type : « Heureusement c'est vendredi,
maintenant une part plus importante aux préfé- si vous attendez le week-end avec impatience,
rences de chaque fan. En d'autres termes, si un likez ce post ! »
0
'- Le Festival de céramique du 11 •, événement parisien annuel, ne dispose pas d'un gros budget de communi-
>-
w : cati on et utilise sa pag e Facebook p our booster le visite rai du festival.
Lf)
..... ~ Même si cette pag e Facebook vit to ute l'année, l' animati on reste sporadique en dehors d e la période du festival.
0 : C ependant, pour réenclench er l' attention des fans et travailler son EdgeRank, six semaines avant l' événement, les
N
@ Ql ~ animateurs de la page partag ent chaque jour la photo d ' une pi èce qui sera exposée. Ils savent que leur audience
.µ Q : est friande de no uveautés et de photos de belles pièces en céramiqu e.
..c t.G
.~ Cl) ~ Résultats en 2014 : un nombre de fans en croi ssance régulière . De plus, grâce à l'engagement d es fans et au
'- o...
: repartage des actualités de la page, les publications ont été vues par dix-huit fois plus de perso nnes que de fans
~
0
Q
(') ~ de la page.
u @ ....... ........................................................................................................................ .........................................................................................
0
réactions enregistrées par vos publications,
le type de publication (image ou texte par
CONSEIL
exemple) et le laps de temps entre le moment
Au démarrage de la page, publiez pendant les où vous publiez et le moment où le fan se
plages horaires généralement recommandées connecte à son profil Facebook.
sur Facebook - entre l l h et 16 h du lundi au
• Travailler l' EdgeRank de vos publications
ve ndredi . Une fois votre page lancée, vo us
est indispensable pour maximiser l' impact de
pouvez petit à petit tester des horaires altern atifs
votre page et de ses publications. Sans ce
et des publications les wee k-ends pour voir si
travail d' optimisation, vos publications risquent
d' autres horai res sera ient mieux adaptés aux
de n'être vues par personne.
habitudes de co nnexion de vos fans.
0
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Lf)
.....
0
N
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'" ooo
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w
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.....
0
N
@ Ql
.µ Q
..c t.G
.~ Cl)
'- o...
~
0
Q
(')
u @ LES DIFFÉRENTS FORMATS SUR FACEBOOK ADS
verra alors apparaître sur la publicité le détail • Budget défini au CPC ( ~ fiche 31), par jour
de ses amis qui « likent » déjà cette page. ou pour l'ensemble de la durée de la cam-
Facebook vous propose pour cela une grande pagne.
variété de formats.
COMMENT ÇA MARCHE
• Dans la colonne de droite.
Tout d'abord il faut savoir qu'afin d'acheter de
• Dans la timeline.
la publicité sur Facebook il faut associer un ou
• Version mobile. plusieurs moyens de paiement à un profil
Les campagnes peuvent être optimisées en personnel (qui doit être celui d'un des admi-
temps réel ( ~ image page précédente). nistrateurs de la page à promouvoir). À noter:
il est possible de faire gérer les campagnes
0 CONSEIL
Les p ublicités les plus performantes sont celles
publicitaires par un tiers - il suffit alors de lui
donner le rôle de « Ads manager » de votre
qui sont les plus proches des usages de la page.
plateforme : mise en avant d e contenus dans la Deux méthodes sont ensuite possibles : mettre
tim eline avec une performance particulièrement
en place ses campagnes directement depuis sa
intéressante pour les formats « mobi le ».
page ou utiliser l'interface Facebook Ads.
0
···· ·· ·c:~~ - --p~~tiq ·~·~····· · · · ····· · ····· ·· ····· · · ····· ··· ····· · · ····· · ····· · · ····· ··· ···· ·· ····· ··· ······ · ···· ··· ···· ·· · ···· ·· · · ···· · ····· ··· ············ · ······ · ······ ·· ····=
0
1....
w
>-
Un acteur de l'agroalimenta ire anime une page Facebook d'échange de recettes et de conse ils cul ina ires .
Lf)
..... Pour faire connaître sa page a uprès de son audience ci ble, il a mis en place dès sa création d es campagnes
0
N via l'interface dédiée en testan t d ifférentes créations avec un budget q uotid ie n fi xe automatiquement optimisé par
@ Facebook en fonction de son objectif : développer la visibilité de sa page et sa base de fans.
.µ
..c Il utilise par ailleurs régul ièrement la fonction « Boost » depuis la page pour mettre en avant les contenus publiés
Ol sur cette page afin d'en a cc roître la visib ilité a uprès de ses fans et de leu rs am is {qui sont potentiellement d ans
ï::
>-
a. sa cible) et d'encourager les interactions.
0 Chaque mo is il analyse les résultats comparés de ces d ifférentes campagnes afi n de les opti miser.
u
En fonction du budget défini, une estimation du • avoir d es possibilités d e ciblage plus com-
nombre de personnes qui seront atteintes est plètes : données déclaratives et comportemen-
indiquée sous forme de fourch ette. tales en fonction des relations de l'internaute
Après une courte étape de validation des conte- avec la p age (ex. : on peut cibler plus précisé-
nus par Facebook, ce billet apparaîtra dans le fil m ent les personnes qui ne sont p as fans de la
d 'actualité des personnes ciblées avec une page et suivent des p ages concurrentes). La
mention « billet sponsorisé ». portée potentielle de ces publicités sera alors
estimée en fonction des critères selectionnés ;
Les résultats de cette promotion s'afficheront en
temps réel directement sur la page pour les • choisir les modalités de règlement : budget
personnes concernées, qui pourront à tout mo- global, par jour, au CPC, au CPM, capp ing ...
ment arrêter la campagne ou ajouter du budget. Facebook propose un outil de suivi complet
Vous pouvez aussi choisir de promouvoir votre permettant d 'analyser en temps réel le détail des
p age pour un budget fixe. Vous aurez alors la résultats de l'ensemble de ses campagnes.
possibilité de cibler une population précise et
de définir la durée de la campagne. En revanch e
la création et le format vous seront imposés.
(/)
Q)
..,.. fiche 31 POUR ALLER PLUS LOIN
0
'- Les différents modèles d 'achat d 'espace
w
>- https://www.facebook.com/ advertising
Lf) ..,.. fiche 46
.....
0 La page Facebook
N
@ Ql ..,.. fiche 47
.µ Q
..c t.G Le EdgeRank de Facebook
.~ Cl)
'- o...
~
0
Q
(')
u @
Les publications qui y sont faites ne devant pas dépasser les 140 caractères, Twitter est classé
dans les outils de« microblogging ». Souvent citée dans les médias, cette plateforme s'est illustrée
au fil des années par l' immédiateté de l' information partagée. Pour les marques, Twitter recouvre
des usages aussi divers que le travail de la relation avec les influenceurs, le SAY ou le recrutement.
0
0
1.... comme leader dans un domaine d 'expertise
w
>-
Lf)
p articulier (on parle d 'ailleurs souvent de CONSEIL
..... « thought leadership »). M ême si vous hésitez à émettre d es tweets et à
0
N
vous investir sur la plateforme, c'est un o util d e
@ • Améliorer le service client. Cet objectif sera
.µ ve ille puissant. Toute l' actua lité de votre secteur
..c pertinent si des « twittos » partagent une ex-
Ol d 'activité trouve forcément écho sur Tw itter.
ï:: périence n égative avec la marque ou ses Gardez sim plement à l'esprit que pour faire des
>-
a.
0 produits sur Twitter. La stratégie SAV con siste recherches sur des mots-clés d a ns Tw itter, vous
u
en effet de plus en plus à traiter les problèmes d evez vo us créer un co mpte.
0
.
Lca.~t- r1adt~~d~d~
PD · 1 · d· · , · d · d' ,
a soc 1e e e a ec1 e investir es me 1as sociaux apres avoir connu es crises e-reputa ion, evenues
t. d
~ des cas d'école. L' un des méd ias sur lesquels l' entreprise s'est tout parti cu lièrement investie est Tw itter.
~ En observan t la p résence de Dell sur Twitter, on peut noter la spécialisation de ses co mptes. En effet, Dell n' a
. pas hésité à déployer des d izaines de comptes segmentés en fonction de :
~ - l' objectif d u compte (ex. : SAV ou commu nicati on corporate) ;
~ - la géographie (Dell éta nt présente dans de no mbreux pays, l'entreprise possède des comptes d éd iés pour
~ chaq ue pa ys) ;
~ - la cible client (Dell sépare les comptes grand public des comptes dédiés aux professionnels).
~ Tout aussi intéressantes son t les expériences menées par l' entreprise pour monéti ser Twitter. En juin 2007, Dell
~ la nce un compte Tw itter, @DellO utlet, dédié à la promoti on de ma tériel vendu sur le site éponyme. Mach ines
~ recond itionnées, fi ns de série, les stocks sont limités et l' immédiateté de l' i nformati on sur Tw itter en fa it un média
~ tout à fait adapté ;
~ En un a n et demi , Dell a généré 1 million d e dolla rs de reven us additionnels g râce à ce compte. Il lui a ensu ite
~ fa llu six mo is pour passer de 1 à 2 millions de dolla rs d e vente.
~ A ctuellement, Dell concentre ses efforts sur le tra itement des problèmes de SAV sur Tw itter. Da ns le monde, Dell
L'.~.~ '.'.~.~~'.'. .~.~.~~ . ~'. .~'.~~~'.~.'.~.~~.~~'. ~~~. ~.l·i·~~'.~ ..~~~. ~:'.'.'.~.~ ..~.~.~ ~.~.~ ..~~.~.~'..~.~: ............. ....................................................... .............. :
LES FACTEURS DE SUCCÈS l'information, Twitter se révèle beaucoup
plus efficace quand vous l'utilisez pour inte-
0 CONSEIL
Les comptes Tw itter b ien a nimés émettent en
ragir avec d'autres « twittos ».
MINI-LEXIQUE TWITTER
moyenne d ix tweets par jour. Par con séquent,
si votre entreprise se lance sur la plateforme De prime abord, Twitter peut être un peu inti-
pour la première fois, p rivi lég iez l' a nimation midant et difficile à comprendre. La brieveté des
d 'un seul compte au départ. messages a en couragé le développement d 'un
Apprenez à b ien utiliser l' outil, comprenez sa
vocabulaire et d e normes spécifiques ( ..,. image
dynam iq ue propre, et ensuite décidez la créa-
page suivante).
tion d 'un deuxième compte pour servir un a utre
ob jectif. Tou t lancer en une fo is vo us fera it • Twitto : un internaute qui tweete.
co urir le risque de créer de futures « villes fa n-
• Follower (abonné): un twitto qui s'est abonné
tômes » et de di luer votre effort de recrutement.
à vos tweets.
(/) • Définissez la ligne é ditoriale de votre compte • Following (abonnement): les comptes Twitter
Q)
0 en clarifiant l'objectif que vous voulez donner auxquels vous êtes vous-même abonné.
'-
>-
w à votre présence sur Twitter. • Hashtags (#) : ils sont utilisés pour catégoriser
Lf)
..... • À l'instar de Dell, envisagez de créer plu- un tweet et le retrouver quand on fait une
0
N
sieurs comptes spécialisés si vous pensez que recherche sur un mot-clé dans le moteur de
@ Ql
.µ Q Twitter peut vous aider à servir plusieurs recherche de Twitter.
..c t.G
•~
'-
Cl)
o...
objectifs et plusieurs publics . • Re-tweet (ou RT) : tweet émis par un autre
~
0
Q
(') • Pensez interactions. Trop souvent considéré twitto et que vous avez repartagé avec vos
u @ comme un gigantesque outil de diffusion de propres abonnés ou followers.
Émetteur du tweet
--~
..-.Il
m • . .,--Y
.- Olx-lûtl'9
\IQ11111re11ta11esiié9aufs sur Internet Comment y répondre ? m nek-
m nun1<. 11on r .,~1112
2 manières
différentes
~ Social selhng 60"k des twrttos ont déJà acheté surie à la lecture d'un
tweet . source Twrtter Twill rAcadfllT' ~
de signifier Exemple de#
qu' il s'agit (hashtag)
d'un retweet
va16rle March URL raccourcies
Tactique : Un vendeur de voitures ilise
socialselling pour entreten· ation
entre 2 cycles de vente ow.ly/CM36J
rch
50 ial sethng Experts to Watch at Dreamrorce 2014
~~~-r.=-n-.-
0 CONSEIL
Si vous décidez d'être actif sur Twi tter, com-
d'intégrer l'URL raccourcie. Les URL souvent
longues entament le « budget » des 140 carac-
mencez la prise en main par une phase d'ob- tères du tweet.
servati on. Suivez des twittos qui parlent de
su jets qu i vous intéressent, regardez comment LA PUBLICITÉ SUR TWITIER
ils formulent leurs tweets et ensuite passez à
Depuis longtemps, Twitter commercialise des
l' action.
Évitez d e tweeter pour tweeter. Privilégiez le espaces sur la plateforme , mais jusqu'à l'été
partage d'articles réellement intéressants. Inutile 2014, en France, cet achat d'espaces était réservé
de rajouter au bru it ambiant du réseau. aux entreprises prêtes à dépenser un budget
Enfin, n' oubliez pas que Twitter est un réseau.
minimum de 10 000 euros sur Twitter. Le réseau
Interag issez avec les autres membres. Répondez
(/) aux questions qu'ils peuvent poser, retweetez n 'avait en effet pas développé d 'offre en
Q)
0
leurs tweets s' ils vous paraissent intéressants, libre-service et il fallait passer par sa régie.
'-
>- mentionnez-les dans d es tweets si vous souhai-
w Il est maintenant possible d 'ach eter une cam-
Lf) tez attirer leur attention .
..... pagne publicitaire directement sur Twitter sans
0
N
• Mention : quand le nom d 'utilisateur d 'un budget minimum. Vous décidez de l'objectif de
@
.µ twitto (@nom) est inclus dans un tweet , cette la campagne (augmenter l'audience d 'un tweet
..c
Ol personne sait qu'elle a été mentionnée.
ï:: ou bien gén érer du trafic vers votre site par
>-
a.
0 • URL raccourcies : quand un tweet contient un exemple) et il vous suffit ensuite de définir votre
u lien vers une page sur Internet, il est conseillé budget et le coût au clic.
(/)
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Viadeo et Linkedln sont les deux réseaux sociaux professionnels de référence en France. Longtemps
considérés comme des outils pour la recherche d' emploi ou de collaborateurs, ces réseaux com-
mencent à se faire une place dans le dispositif de communication des marques BtoB.
CHIFFRES CLÉS ET PROFIL DES MEMBRES loppé une offre large de solutions « recrute-
ment » qui pèsent lourd dans leurs revenus.
Linkedln et Viadeo sont respectivement les
Mais ils sont également de plus en plus utilisés
premier et deuxième réseaux sociaux profes-
par les entreprises BtoB pour communiquer
sionnels dans le monde. Si Viadeo reste le réseau
avec leurs clients, des prospects et leur écosys-
rassemblant le plus de membres en France,
tème. Elles le font notamment à travers les pages
Linkedln est le plus actif avec un nombre de
entreprises et l'achat d'espaces publicitaires.
visiteurs uniques par mois supérieur à celui de
Viadeo. Focus sur les pages entreprises
À l'instar des fanpages sur Facebook, les pages
QUEL USAGE POUR LES ENTREPRISES ? entreprises sur Viadeo et Linkedln permettent
Viadeo et Linkedln proposent aux entreprises aux entreprises de créer un espace qui leur ap-
des solutions pour recruter des collaborateurs. partient et dans lequel elles peuvent publier des
C'est d'ailleurs la raison pour laquelle les direc- informations de manière régulière. L'actualité
tions des ressources humaines se sont rapide- publiée est ensuite «poussée » sur la page
ment emparées de ces outils et ont d'une certaine d'accueil des personnes qui se sont abonnées à
manière montré la voie aux départements la page. La notion d'abonnement est similaire à
communication. Les réseaux ont ainsi déve- celle de « suivre un compte » sur Twitter.
8 millions
5 millions
(/)
Q)
Fortement implanté dans les petites Très utilisé dans les grands groupes
0 entreprises : internationaux et dans les entreprises
1....
w
>- des secteurs de la finance
- 50 % des membres appartiennent ou des technologies.
Lf) à des entreprises de moins
..... de l OO salariés .
0
N
@ - l entrepreneur sur 6 est inscrit
.µ
sur Viadeo .
..c
Ol Domine en province : 59 %
ï:: des membres de Viadeo sont
>-
a. en province.
0
u
Par ailleurs, quand un collaborateur de l'entre- Linkedln d énombre plus de 3 millions de pages
prise met à jour son profil en rajoutant son expé- entreprises sur le réseau. Viadeo n 'a créé la
rience dans l'entreprise, il est invité à la rattacher fonctionnalité « pages entreprises » qu'en 2012,
à la page de l'entreprise. Dans ce cas, le logo de les entreprises présentes par ce biais sont donc
l 'entreprise apparaît sur son profil, avec un moins nombreuses et leurs pages restent sou-
double intérêt pour l'entreprise. vent dédiées à la promotion d e la marque em-
• Profiter de la visibilité offerte p ar l'activité de ployeur et au recrutement de collaborateurs.
ses collaborateurs sur ces réseaux .
Focus sur les groupes
• Maîtriser un peu mieu x ce qui est dit sur
À l'instar des forums, les groupes sont des es-
l'entreprise à travers les profils des collabora-
p aces d 'échange dan s lesquels des membres de
teurs puisque en un clic, le lecteur du profil
Viadeo ou de Linkedln peuvent p artager des
se retrouve sur l'espace maîtrisé qu'est la page
informations, réagir à des informations postées
entreprise.
par d 'autres membres, poser des questions ...
0 CONSEIL
Sur Viadeo comme sur Linkedln, travaillez les
Tout m embre du réseau p eut créer un groupe
sur un thème qui l'intéresse ou pour son entre-
prise. La p lupart des entreprises ont commencé
éléments visuels. N 'hésitez pas à changer régu-
lièrement l' image de couverture de votre page
par créer des groupes pour féd érer une commu-
pour refléter votre actualité. Par exemple, si vous nauté de clients et prosp ects sur ces réseaux.
participez à un salo n professionnel ou lancez une Elles les ont maintenant délaissés au profit de
nouvelle offre d e service, profitez de cet espace p ages entreprises. Les groupes d em andent en
de communication additio nnel pour en parler.
effet un effort d 'animation beaucoup plus im-
De la même manière, a ssurez-vous que les ac-
portant et offrent en retour un contrôle moindre
tualités q ue vous partagez contiennent bien un
visuel de façon à ce qu 'ell es attirent I' oeil des
de la communication de la m arque. Peu d 'en tre-
abonnés de la pag e q ua nd ils consultent leur prises ont réu ssi à créer des groupes réellement
page d 'accueil. actifs.
(/)
Q)
0
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0 :~~.~~~:f0f!~1~=~~'~'" .:,,~P"" ~ ~~"~: 1~ ~~,,~ ~: ~,1 ,~n d'~~~":~: ~ ,~ ~a~~ L'°ked1: et
~ continue à être l'une des entreprises qui explo ite le mieux ce réseau.
>- : L'entreprise utilise diverses solutions pour a ugmenter sa noto riété et dévelop per l'engagement a vec ses clients.
w
: - Targ eted updates : puisque la pag e entrepri se s'adresse à l'ensemble d es clients HP à travers le mo nde, il est
Lf)
..... ~ impo rtant po ur e lle de ne diffuser certaines d e ses publicati ons qu'à un seg ment d e ses abonnés (les dirigeants
0
N : d e petites entreprises o u les professio nnels IT par exemple).
@ Ql ~ - Achat d 'espaces publicitaires : certaines cam pagnes visent à a ug me nter le nombre d 'abo nnés à la page,
.µ Q
..c t.G : d'autres la notoriété de solutions .
.~ Cl) Résultat : d es études menées par HP montrent qu' un a bonné à la page HP est 2,5 foi s plus susceptible de
'- o...
~
0
Q
(')
recomma nder l'entrepri se, et ses intentions d 'achat aug mentent d e 5 0 %.
https://www. linkedin .com/co mpany/hewlett-packard
u @ . .
·········· ······························································ ··············· ··············· ················ ··············· ·············································· ················ ······················
0 CONSEIL
Si vous décidez de créer un groupe, assurez-
jusqu'aux mots-clés contenus dans le profil) .
Leurs solutions publicitaires étant sen siblem ent
vous que vous apportiez une réelle valeur différentes, il peut être utile de les comparer.
ajoutée à ses membres et qu'il réponde à un
À noter également : Linkedln, à l'instar de
besoin d ' information ou d ' échange. En effet, le
Facebook, propose aux entreprises qui animent
membre d 'un groupe ne sera averti de l' actua-
lité du groupe qu' à travers les e-mails automa- des pages de sponsoriser certaines de leurs pu-
tiques qu' il recevra . Si le contenu ne l' intéresse blications pour en augmenter l'audience. La
pas, le groupe ressemblera rapidement à une publication apparaît dans le fil d'actualité du
« ville fantôme» . public cible avec la simple m ention « publica-
tion sponsorisée ».
ACHAT DE PUBLICITÉ
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0 En redéfinissant ainsi le rôle de Google+, Google Google+ a adopté une logique de fonctionne-
'-
w
>- rend très compliquée la comparaison chiffrée ment qui le place à mi-ch emin entre Twitter et
Lf)
..... avec les autres réseaux. En effet , dan s ce Facebook. Le réseau a innové au lancem ent en
0
N contexte, qu'est-ce qu'un membre de Google+ ? créant une logique de cercle qui s'applique pour
@ Ql les profils comme pour les pages. Sur Google+,
.µ Q De plus, un internaute est considéré comme
..c t.G actif sur Google+ quand il interagit « sociale- vous pouvez suivre l'actualité de n 'importe quel
.~ Cl)
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ment» avec l'application Google et ce, san s membre en le rajoutant à un cercle que vous
~
0
Q
(') même avoir accédé à son profil Google+. nommez (comme pour les listes sur Twitter).
u @
À noter : vous ne demandez pas l'autorisation à intégrant notamment leur activité sur Google+,
un membre avant de le rajouter à un cercle. En ainsi que celle de leurs connexions et des pages
revanche, quand vous publiez une actualité, qu 'ils ont rajoutés à leurs cercles ( .,.. image
vous pouvez la rendre complètement publique ci-dessous).
ou ne la publier qu'auprès d'un cercle. Dans ce Quand un internaute visualise les résultats en
cas, seuls les membres de ce cercle la verront. mode privé, les pages qui ont été commentées,
Si certains modes de fonctionnement rappelent partagées ou qui se sont vu attribuer un +1 par
donc ceux de Twitter, Google+ vous offre davan- un contact de l'internaute sont privilégiées.
tage de contrôle sur la visibilité de ce que vous
D'ores et déjà en France, une page partagée sur
publiez. Google+ est indexée plus rapidement par
Il est intéressant d'observer que parmi les dix Google.
pages en français les plus suivies sur Google+,
on trouve cinq m édias : France 24, Le Monde,
Skyrock, NRJ et L'Obs, avec des audiences allant
0 CONSEIL
Si vous ne savez pas encore si vous allez utiliser
de 190 000 abonnés à plus de 600 000. Goog le+ pour communiquer, assurez-vous a
minima que vous avez bien intégré sur votre site
OPTIMISATION POUR LES MOTEURS Internet ou sur votre blog le fameux + 1 de
DE RECHERCHE (SEO) Google. Vous aidez ainsi les internautes à
partager facilement le contenu de votre site ou
Google a une volonté forte d'intégrer une dimen-
d e votre blog sur Google+.
sion « recommandation sociale » dans l'algo-
rithme de son moteur d e recherche. Les marques Enfin, pour intégrer Google+ à une démarche
qui en sont conscientes se sont précipitées sur SEO, il est indispensable non seulement de créer
Google+ pour cette seule et unique raison. sa page sur Google+, m ais surtout de l 'animer et
En 2014 , Google a lancé en France dans la re- d 'entrer dans une véritable démarche commu-
cherche Google la fonctionnalité « Search Plus nautaire. Vos contenus prendront de l'impor-
Your World » . Elle propose aux internautes tance aux yeux de Google s'ils sont commentés,
connectés à leur compte Google une vision en - partagés et si votre page est « encerclée ». Le
core plus personnalisée des résultats de leurs simple ajout d 'un bouton +1 à vos contenus ne
requêtes dans le moteur de recherche. Résultats suffit pas.
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>- Go 31 e tabooone auzOlle
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.µ F•blen ne A uzol le - u Piscine de Roub81X
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Ol t: ' Arc ui t.t.al!t..._. r aJAbleftfteAw~le tl'EcOler/M dt
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u BO UTONS LIÉS À LA FONCTIONNALITÉ « SEARCH PLUS YOUR W ORLD »
0 Cas pratique
Pour médiatiser la réouverture de sa boutique sur les Champs-Elysées, G uerlain a organisé une plateforme
_
l Hangouts on Air qu'ils ont structuré comme une véritable émission de télévision.
~ - Un panel de blagueuses influantes basées aux quatre coins de la planète.
l - Une vidéo permettant de découvri r la boutique entièrement redécorée.
~ - Des invités qui partagent leur relati on aux parfums : Natalia Vod ianova (mannequin égérie de la marque),
l Thierry W a sser (le nez de G uerlain) ...
~ - Et bien évidemment une journ ali ste-modératrice pour apporter de la fluidité aux échanges sur ce plateau virtuel.
l En effet, la gratuité de la fonctionnal ité Hangouts ne doit pas fai re oublier la nécessité d' investi r p our en assurer
le succès. Avant l'événement, G uerlain a mis en place une campagne de relations presse et influenceurs pour
inciter les internautes à suivre l'émission. Par ailleurs, les Hangouts ont été pensés comme un événement visuel.
https://plus.goog le.com/ +g uerlain
: ......................................................................................................................................................................................................................:
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LE PRINCIPE Pinterest
Basé sur le partage de favoris, Pinterest permet
Instagram
à ses membres d'épingler photos et images, vues
Créé initialement pour permettre aux mobi-
sur des sites Internet ou leur appartenant, sur
nautes d 'améliorer l'apparence des photos
des tableaux virtuels. Ces tableaux sont par dé-
prises avec leur portable et de les partager faci-
faut publics.
lement, Instagram demeure une plateforme
mobile. Ses membres utilisent le service pour Dans la logique de Twitter, un membre de
partager leurs photos. Pinterest peut s'abonner aux tableaux d'autres
membres san s leur demander l eur accord
À ce service de mise en ligne des photos
(concept du « follow »). Il peut également réé-
s'ajoutent de véritables fonctionnalités sociales.
Les membres peuvent se suivre entre eux et ai- pingler d es photos ou les « aimer ».
m er les photos d'un autre m embre. Enfin, Quand un membre épingle une photo vue sur
l'usage des hashtags permet aux utilisateurs de Internet, elle reste liée à la page source. Pinterest
taguer leurs photos et de trouver d 'autres photos devient donc pour les sites Internet une source
sur une m ême thématique. d e trafic additionnel : 80 % des ép ingles
Chiffres monde 200 millions d'utilisateurs 70 millions de membres 200 millions de blogs
actifs par mois (MAUI inscrits
30 millions MAU
(membres actifs/moisi
Chiffres France 4,6 millions de visiteurs M oins de 1 million 4,7 millions d' utilisateurs
(/) uniques par mois (2014) de membres en France actifs en France
Q)
(Pinleresl reste très
0 anglo-saxon!
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Oui sont les membres ? Milleniums 80 % des membres sont Populaire auprès
..... des femmes des adolescents et milleniums
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apparaissant dans des tableaux ont en fait été • UGC (user generated content) : montage
réépinglées par l'utilisateur. On parle donc sou- d'opérations cross-media incitant par exemple
vent de eu.ration visuelle en parlant de Pinterest. les fans d'une page Facebook à créer du
contenu sur Instagram, contenu qui sera en-
TumblR suite repris par la marque en créditant son
TumblR est réellement assimilable à un blog créateur. Là encore, la définition d'un hashtag
visuel. Mais là encore, son fonctionnement in- est indispensable.
tègre parfaitement une logique sociale. Tout
membre de TumblR peut facilement suivre un Pinterest
autre blog, « rebloguer » une photo vue sur un La typologie de ses membres actifs et le côté très
blog TumblR sur son propre blog, la commenter visuel de cette plateforme en font un outil à
ou l'aimer. prendre en compte pour toutes les entreprises
Les blagueurs de TumblR utilisent la plateforme possédant un site d'e-commerce ou une activité
à la fois pour partager du contenu visuel qu'ils très visuelle.
ont créé et du contenu issu de la curation. • Référencement naturel : les photos épinglées
L'expression du membre peut venir en grande dans Pinterest à partir d'un site Internet sont
partie des images, GIFs animés ou visuels qu'il autant de liens entrant vers ce site.
a identifiés sur Internet et partagés sur son blog.
Dans ce dernier cas, le ton peut être décalé. 0 CONSEIL
Si vous ne souha itez pas investir de temps pour
QUEL USAGE POUR LES ENTREPRISES ? que voi re entreprise soit présente sur Pinterest,
même si en termes de trafic et d'usage ces médias vous po uvez a minima ra jo uter le boulo n « Pin
restent secondaires en france, ils présentent un il » aux boutons de partage socia ux présents sur
voire site.
intérêt pour se rapprocher de la cible des mille-
Dans ce cas, attachez-vous également à publier
niums et prennent plus de sens dans des caté- d es photos de qualité, de manière que votre
gories de produits tels que le luxe, la mode, les produit so it va lorisé lo rsqu' il est p artagé sur
loisirs créatifs ou la décoration. Pinterest.
0
voire dans certains cas rajeunir leur image la décoration intérieure ... ) et de procéder à du
1....
w
>- auprès de la cible des milleniums plus pré- storytelling en image.
Lf)
..... sente sur la plateforme. • Génération de trafic vers un site d'e-commerce
0
N • Stratégie d'influence : montage d 'opérations et ventes additionnelles : une étude menée par
@
.µ
spécifiques sur Instagram intégrant les créa- BloomReach en 2012 montrait que le trafic
..c tions d'utilisateurs influents. Dans ce cas, la généré par Pinterest vers les sites d'e-commerce
Ol
ï::
>-
a. marque définit un hashtag spécifique à avait un taux de conversion en acte d 'achat
0
u l'opération. supérieur de 22 % à celui de Facebook.
o ·······c~~···r;~~tiq~·~·········· · ············ · ········· · ························· ·· ····· ·· ····· · ············· · ·············· · ········· · ······················ · ········· · ······
. En 20 12, Sephora s'est rendu compte que le site sephora.com recevait un trafic croissant venant de Pinterest
~ et que des membres de la plateforme épinglaient et réépinglaient les photos du catalogue en ligne ai nsi que
~ des tutoriels développés par la marque. Sephora a donc décidé d'établ ir la présence de la marque sur Pinterest
~ et de booster le recrutement d'abonnés en utilisant des concours sur le compte, incitant à s'abonner aux tableaux
~ et à en épingler les conten us. La marque n'a pas hésité non plus à uti liser sa base de don nées e-mai l pour inciter
~ ses clientes à la suivre sur Pinterest.
~ Résu lta ts :
~ - 320 000 abonnés au compte Pinterest de Sephora en octobre 20 14 ;
~ - en moyenne, un abonné au compte Pinterest de Sephora dépense quinze fo is plus q u'un abonné à la page
~ Facebook de la marque. (Pour information, la page Facebook de Sephora compte 6 millions de fans) .
~ www.pi nterest.com/sephora
..... ............... ............. ............................ ........................................................ ............... ............. ............... ......................................... ..............
8
TumblR
Comme pour Instagram , une présence sur POUR RÉSUMER
TumblR permet à une entreprise de se rappro- • Avec un web toujours plus vi suel, lnsta·
cher de la cible des milleniums, voire de rajeu- gram, Pinterest et TumblR devraient jouer un
nir son image. rôle croissant dans les plans digitaux.
• lnstagram permet aux entreprises de travail-
FAIRE DE LA PUBLICITÉ ler leur image, d' impliquer des influenceurs
et de fa ciliter la généra ti on d ' UGC (user
C'est un sujet à suivre sur ces trois plateformes
generated content}.
puisqu'elles font toutes des tentatives de moné-
• Pinterest offre de bons résultats en terme de
tisation de leur audience. À titre d 'exemple,
conversion, devenant ainsi un véritable outil de
depuis septembre 2013 Pinterest teste la vente découverte produit.
de publicités à travers ses « promoted pins » qui • TumblR permet aux marques de projeter une
suivent le modèle des « sponsored tweets » de image choisie aux milleniums.
Twitter.
Chaque mois, YouTube seul enregistre près de 1 milliard de visiteurs uniques qui regardent plus
de 6 milliards d' heures de vidéos. Conscientes de ce phénomène, de plus en plu s d'entreprises
utilisent la vidéo pour communiquer et You Tube, Dailymotion ou Vimeo pour en faciliter le partage.
0 CONSEIL
Q uelle que soit la pla teforme q ue vous cho isis-
tion;
• intégrer des hyperliens dans la description ;
• augmenter la diffusion de ces vidéos en les
sez ou que vous décidez de privilégier, tenez-
partageant sur le site de l'entreprise ou sur
vous y. Hébergez toutes vos vidéos a u même
d'autres médias sociaux tels que Facebook.
endro it plutô t que d e vous disperser.
Si vous d écidez d'utiliser deux plateformes pour
Autant de bons réflexes à adopter dès la mise en
des ra isons de référencement, privilégiez l'une ligne d'une vidéo sur une chaîne.
des deux quand vous diffusez ces vidéos sur Une bonne pratique consiste également à créer
votre site Internet ou q uand vous les pa rtagez
un billet sur votre blog ou une page sur votre
sur les réseaux sociaux comme Facebook. En
site Internet intégrant le player de la vidéo hé-
effet, p lus une vidéo est vue et mieux elle est
référencée. Inutile do nc d e saupoudrer. bergée sur YouTube. Rajoutez sur cette m êm e
page une retranscription des idées clés de la
Les trois plateformes possèdent des caractéris- vidéo pour créer une page rich e en contenu
tiques propres, présentées dans le tableau apprécié par Google.
8 POUR RÉSUMER
• Ces trois plateformes de partage de vidéos permettent aux entreprises de partager des vidéos
promotionnelles ou informatives (contenu de marque) .
• Une entreprise y est présente en créant sa chaîne, ce qui est gratuit. Des offres premium existent sur ces
réseaux et permettent de créer un environnement mieux « brandé » et plus qualitatif autour des vidéos.
• You Tube reste le leader mais Dailymotion offre aux entreprises un environnement plus qualitatif. Quant à
Vimeo, il revendique un positionnement de niche, dédié aux vidéos artistiques et créatives.
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LE CONTEXTE 0 CONSEIL
Pensez à décliner tous les contenus que vous
De plus en plus d'entreprises BtoB réalisent que
produisez en présentations PowerPoint à hé-
pour capturer l'attention de prospects ou être re-
berger dans votre chaîne Slideshare . Si par
connues comme leader dans leur domaine d'ex- exemple vous publiez une étude, présentez les
pertise, elles doivent développer du contenu à résultats sous forme de communiqué de presse
valeur ajoutée. Qu'il s'agisse de livres blancs, de classique et créez une présentation PowerPoint
résultats d'études ou de cas clients, les exemples donnant des résultats plus détaillés. Hébergez
ensuite cette présentation sur Slideshare et
de contenus produits se multiplient. L'enjeu pour
invitez blogueurs et journalistes à la découvrir.
ces entreprises est alors de s'assurer que leur
contenu est repris et rediffusé, pour en augmenter
LE PRINCIPE
la visibilité. Décliner son contenu sous forme de
présentation PowerPoint puis l'héberger dans la Tout comme sur YouTube, tout utilisateur de
chaîne Slideshare de l'entreprise est l'un des Slideshare peut y créer sa propre chaîne et y
moyens efficaces de diffuser ce contenu. télécharger des présentations PowerPoint. Elles
·- ·-
C - . . - s , _,. ..., .........
"---...
COMMENT CRÉER UNE PAGE FACEBOOKATIRACTIVE c..--, ..,.......
POUR VOTRE ACTIVITÉ ? •·
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Conseils pr:ittques pour une présence efficace
....
lor.. ...,~,,- ~O"<"
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Par Valérie MARCH
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w Auteur de - ··~
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• Comment développer votre
aca1111ê grtœ aux médias
sociaux•
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Ed. Ounod - 2011
@ Ql t • 10ot 1 OCTOllRC 2011
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.. • .. • .. 1 !TI : : -·-
u @ EXEMPLE DE PRÉSENTATION HÉBERGÉE SUR SLIDESHARE ET INTÉGRÉE DANS UN BILLET DE BLOG
peuvent ensuite être trouvées par les internautes tation pour qu'elle soit trouvée plus facile-
via le moteur de recherche de la plateforme ou ment sur certains mots-clés stratégiques.
tout simplement via une rech erche sur Google • Enfin, le nombre de vues et les réactions so-
ou Bing. Comme b eau coup de m édias sociaux, ciales (« J'aime ») influent sur le référence-
Slideshare bén éfice d 'un très bon référencement ment naturel.
naturel.
Quand vous mettez en ligne votre présentation,
Enfin, ces présentations peuvent ensuite être n 'oubliez p as qu'elle p eut être rediffusée en
facilement intégrées à une page Internet (un dehors de vos espaces. Assurez-vous que votre
blog, par exemple) ou partagées sur les médias logo et le nom de votre entreprise y soient bien
sociaux ( "" image page précédente). présents. Rajoutez des informations contact (a
À noter : Slideshare a été racheté par Linkedln minima l'adresse de votre site Internet). Vous
en mai 2012 et les présentations qui y sont hé- pouvez également rajouter un appel à l'action
bergées peuvent être ajoutées à un profil en fin de présentation, incitant par exemple les
Linkedln. internautes à se rendre sur votre site pour plus
d'informations.
UTILISER EFFICACEMENT SLIDESHARE
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N 500 présentations à destination des marketeurs et communican ts. On y retrouve aussi bien des présentation s
@ supports de webinars que des synthèses de ch iffres clés ou des études de cas .
.µ
..c Organisées en différentes catégories, les présentations les plus récentes se concluent toutes par un écran d'appel
Ol
ï:: à l'action (abonnement à une newsletter ou enregistrement pour un webinar). Ce partage de contenu à valeur
>-
a. ajoutée est au cœur de sa stratégie de génération de leads.
0 http://fr.slideshare. net/ HubSpot
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Qu' il s' agisse de recruter des fans sur les réseaux sociaux, de générer du trafic additionnel ou de
faciliter l' inscription des internautes sur leur site, de plus en plus d'entreprises y intègrent des
boutons et des fonctionnalités liés aux méd ias sociaux.
0 CONSEIL
C hoisissez les liens d e partage sociaux corres-
Privilégiez la seconde solution si vous le pouvez.
Elle vous garantit d'avoir des plug-in optimisés et
mis à jour directement par chaque média social.
pondant a ux médias socia ux fréq uentés pa r
votre ci ble d e communication . Boutons invitant à suivre l'entreprise
Si vo us êtes en BtoB, vous devrez impérative- sur les médias sociaux
ment intégrer un bouton d e partag e sur Linkedln Réussir à recruter des abonnés/fans/followers pour
et Viadeo. En revanche, si vous êtes un site
ses espaces médias sociaux parmi les visiteurs de
d ' e-commerce d a ns l' univers de la mode ou de
son site Internet ou parmi ses clients constitue un
la décoratio n de la ma ison, un bo uto n de par-
objectif de recrutement prioritaire pour une entre-
tage sur Pinterest sera préférable.
Dan s tous les cas, n'oubliez pas d e ra jouter le
prise. En effet, ce public proche réagit davantage et
(/)
G+ 1 permetta nt de partag er vos contenus sur mieux aux publications de l'entreprise que des
Q)
0 Google+, ce q ui peut aider leur référencerment internautes qui ne la connaissent pas ou peu. C'est
1....
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w naturel. pourquoi il est indispensable d'ajouter sur son site
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······ ·c:~~ -- -p~~tiq·~~···· · · · · · · · ··········· · · · · · ·· · ······ · ·· · ········ ·· ····· · ········ · ··· · ········ ·· · ··· ···· · ···· · ···· · ······ ··· ·· · ···· · ··· ··· ········ · ···· · · · · · ········· ···i
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@
.µ
..c Lo rsque vous réservez un billet de train sur le site voyages-sncf .com, vous po uvez, après avoir payé votre
Ol voyage, partager l' informatio n de votre réservation sur Facebook. Une visibilité suppl émentaire pour le site.
ï::
>-
a. Dès 2011 , Voyages-sncf enregistrait 2, 1 visites supp lémenta ires sur son site suite à l' utilisation du bo uto n de
0 partage q ui permet de publier les déta ils d 'un voya ge sur son profil Facebook ou son co mpte Twitte r.
u
des boutons invitant à suivre l'entreprise sur les tweets selon des paramètres que vous définissez.
médias sociaux. Vous pouvez par exemple créer un widget conte-
Sachez que les internautes confondent fréquem- nant les tweets que vous émettez ou bien les
ment les liens de partage sur les médias sociaux tweets contenant le hashtag de l'événement que
et les boutons les incitant à rejoindre un espace vous organisez. Ce widget peut ensuite être facile-
sur les médias sociaux. Lors de leur intégration, ment intégré sur un site Internet ou dans un blog.
attachez-vous donc à bien séparer visuellement Posts embarqués ( « embedded posts »)
les deux types de boutons.
Vous pouvez intégrer une publication émise sur
• Les boutons invitant à suivre la marque sont votre compte Twitter ou votre page Facebook
traditionnellement positionnés dans le ban- directement sur votre site Internet ou sur un
deau du haut de page et donc présents sur blog. Lorsque l'internaute clique sur la publica-
toutes les pages du site. On peut les trouver tion, il est redirigé vers la publication hébergée
sur certains sites dans la colonne de droite. sur le réseau social d 'origine.
• Les liens de partage sociaux doivent, quant à
BOUTONS « CONNECT »
eux, être le plus proches possible du contenu
Lorsqu'une partie de votre site n'est accessible
à partager : sous le titre de l'article, en bas ou
qu'après avoir renseigné un identifiant et un mot
à gauche de l'article.
de passe, vous pouvez proposer à l'internaute de
FONCTIONNALITÉS PERMETTANT se connecter à travers le compte qu'il possède
D'INTÉGRER DU CONTENU GÉNÉRÉ sur un réseau social.
SUR LES MÉDIAS SOCIAUX
Quelques exemples de boutons
Widgets « connect »
Sur Twitter, il est depuis longtemps possible de Sur Slideshare, vous pouvez créer votre compte
créer un widget permettant d'agréger un fil de encliquantsurun bouton « Login withLinkedln ».
(/)
Q)
0
'- ~ fiche 9 POUR ALLER PLUS LOIN
>-
w Pour un site effica ce Bibliothèques de plug-in des principaux médias sociaux :
Lf)
..... ~ fiche 51 • Facebook : https:// developers.facebook.com/ docs/ plugins
0
N G oogle + • Viadeo : http:// widgets.viadeo.com
@ • Linkedln : https:/ / develope r.linkedin.com/ plugins
.µ ~fiche 77 • Twitter : https:/ / dev.twitter.com
..c
Ol La collecte de données • Google+ : https:// developers.google.com/ +
ï::
>-
a.
• Pinterest: https:/ /developers.pinterest.com
0
u
0 CONSEIL
Les entreprises réalisent de plus en plus que le
• Animer quotidiennement les espaces de la
marque. Publier dans les communautés, réa-
community manager doit avant tout être un bon gir aux publications des internautes, encoura-
communicant. Parmi les qualités recherchées on ger les échanges pour créer d e l'engagement.
retrouve :
- des capacités rédactionnelles. Le community
• Faire respecter les règles des communautés.
manager représente la marque ; Le CM peut avoir un véritable rôle de modé-
- des capacités relationnelles. Il doit répondre rateur des échanges.
de manière appropriée aux internautes sans
• Le CM peut avoir un rôle de monitoring et de
créer de conflit. Il doit également avoir un bon
d éfense de la e-réputation de l'entreprise.
relationnel au sein de l'entreprise de manière à
pouvoir trouver rapidement la bonne ressource
Dans ce cadre, il surveille les mentions de la
ou réponse et être très réactif. Ce besoin peut marque, de ses dirigeants sur les médias so-
inciter à privilégier un recrutement en interne. ciaux. Il intervient dans des échanges pour
Nous sommes donc bien loin de l'image «du répondre aux questions que posent des inter-
début» où le community manager devait avant nautes ou identifier des difficultés rencon-
tout bien comprendre les rouages et les aspects
trées par des internautes dans l'utilisation du
plus techniques des médias sociaux.
produit ou service commercialisé par son
Parmi ses responsabilités ... entreprise.
• Préparer le planning éditorial hebdomadaire. • Travailler la relation avec les e-influenceurs.
Une fois par semaine le community manager • Renseigner les tableaux de bord médias so-
choisit les informations et contenus qu'il va ciaux et ajuster l'animation d es communautés
partager dans les espaces en fonction de la en fonction des résultats.
ligne éditoriale de chaque espace. Dans cer-
LEUR PLACE DANS L'ORGANISATION
tains cas, il ira chercher l'information au p rès
d 'autres d é partem ents d e l'entre prise (le Le staffing de ces fonctions et leur rattachement
marketing par exemple). organisationnel doit impérativement être dicté
(/)
Q)
0 Cas pratique
Retour d'expérience de Delphine Leost, responsable médias sociaux chez Yves Rocher :
Bien que Delphine Leost occupe ce poste d epuis janvier 2012, la nature même de ses missions a beaucoup
0
1....
>- évolué en deux ans. De missions assez tactiques du début, son rôle a évolué au fil des mois vers une prise de
w hauteur et une véritable réflexion stratégique. En cela, l'évolution de son poste reflète parfaitement l'évolution de la
Lf)
..... vision des méd ias sociaux au sein de l'entreprise. Ils sont maintenant considérés com me un méd ia incontournable,
0
N avec leurs règles et leurs stratégies propres.
@ Mais« stratég ie propre» ne veut pas dire isolée. Une des missions de Delphine consiste à «évangéliser » l' interne. Elle
.µ
..c tient à passer du temps avec le marketing produit ou les autres services de commun ication par exemple. L'objectif de
Ol ces rencontres : leur faire comprendre ce qu'elle fait et d éfinir ensemble comment co-construi re des actions efficaces
ï::
>-
a. sur les médias sociaux. Pour Delphine, ce travail d 'évangélisation est incontournable même s'il est ra rement détaillé
0 dans les descriptions de poste des community managers ou social media managers.
u
·· ············· ························································ ···················································································· ·············· ··············································
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Lorsqu' une entreprise structure son approche des médias sociaux, elle éprouve naturellement le
beso in de mettre en place des règles et des process. La charte des méd ias sociaux lui permet de
préciser des règles autour de l'utilisation de ses espaces et de sa marque sur les médias sociaux
et participe donc pleinement à ce travail de gouvernance.
Publics Spécificités
Leur cha rte précise des règles spécifiques à Io création et à l'animation des espaces.
Collaborateurs Exemples de points abordés :
représentant officiellement - les espaces créés appartiennent à l'entreprise et non au collaborateur ;
la marque sur Internet - organisation de la «passation de compte» en cas de départ de l'entreprise.
Document interne, diffusé uniquement à ce publ ic.
Utile pour de grandes entreprises faisant appel à un large réseau de prestataires externes,
trava il lant en étroite collaboration avec les équipes . Ils ont souvent par exemple une adresse
Prestatai res externes e-mail au sein de l'entreprise.
Dons le cadre d'un réseau d'indépendants, la tête de réseau, détentrice de la marque, doit
Franchisés ou adhérents clairement éta blir les règles d'utilisation de la marque sur les médias sociaux .
(dans le cadre d'un réseau Exemples du périmètre :
organisé ) - règles de nommage ;
- comment gérer des commentaires négatifs.
0 CONSEIL
Pou r créer une charte des médias socia ux perti-
m arades.
• Partie 2 : « Do's et Don't ».
. · · · ···. · · · · ··· · · · · ···· · ···· · · · · ···· ···· · · · · ···· · ··· · ··· · · · · · ··· ···· · ···.
Q)
dans le temps, de l'adapter. Par ailleurs, pré- - par exemple des modèles d'images pouvant
voyez un véritable lancement de cette charte être utilisés et des consignes de nommage type
avec un accompagnement sur le terrain. des espaces. Cela est particulièrem ent important
• Limiter la création de nouveaux espaces. L'une si vous possédez des filiales à l'étranger et essen-
des clauses les plus importantes stipule qui tiel pour les réseaux de franchisés ou d'adhé-
peut créer un espace au nom de la marque ou rents.
la nécessité d'obtenir l'accord de la communi-
cation corporate (si c'est son mandat) pour le
créer. Cette clause évite d 'avoir à gérer des
8 POUR RÉSUMER
• La charte des médias sociaux permet à
espaces qui apportent de la confusion à la l' entreprise de clarifier les règles d' usage et de
présence de l'entreprise sur les m édias sociaux. prise de parole sur ces médias pour différents
publics (collaborateurs, partenaires ... ).
• Rester en veille. Une fois la charte déployée,
il est impératif de rester en veille de manière • Pour la rend re efficace, il est indispensable
de l'appuyer sur les constats du diagnostic
à identifier les comportements isolés de col-
3C, d'accompagner son lancement, de la faire
laborateurs et les traiter individuellement. évoluer en fonction des changements et des
risques et, enfin, de continuer à surveiller en
Documents annexes
permanence les médias sociaux de manière à
Intégrez dans la charte graphique de l'entreprise pouvoir en rappeler les règles.
des indication s con cernant les m édias sociaux
(/)
Q)
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0
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METTRE EN ŒUVRE
UNE STRATÉGIE
D'INFLUENCE
'
A
travers l'u sage des médias sociaux, les entreprises cherchent souvent à
augmenter l'audience et la visibilité de leurs contenus et de leurs actions ;
en d'autres termes à «créer du buzz ».
Dans ce module , nous nous concentrerons donc sur les mécaniques de création de
buzz, qui aident non seulement à créer du contenu viral mais aussi à concevoir des
contenus incitant au partage sur les médias sociaux. Nous verrons également quel
rôle les influenceurs peuvent jouer, comment les identifier, les approcher et travailler
avec eux.
Enfin, après avoir constaté les effets positifs de la viralité sur Internet, nous aborde-
rons la question de l'e-réputation , avec pour objectif de mieux en comprendre les
(/)
enjeux et pourquoi il est essentiel de la surveiller. Connaitre les différentes typologies
Q)
0
de crises permet également de leur apporter à chaque fois la réponse adaptée.
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u @
207
(/)
Q)
le buzz marketing 209
0
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>-
les influenceurs 212
w
Lf)
..... l'e-réputation 215
0
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LE BUZZ MARKET! NG
58
Quel marketeur n'a pas rêvé de mettre en ligne une petite vidéo hilarante et de la voir faire le
tour de la toile en quelques heures, faisant connaître sa marque à des millers d' internautes sans
efforts et avec un budget limité? Si le « buzz » est bien une réalité sur le web, il n' est pas si facile
à mettre en œuvre .. .
(/)
.
o······ ·c~~ · ··r;~~tiq~·~····················· · ············ ············· · · · ························ ·· · ··········· ·· ··························· · ·· · ·········· · ············ ·· ····~
Q)
Un fa bri ca nt a méricain d e ro bots mixeurs, Blendtec, a utilisé avec succès le buzz marketi ng pour fai re
0
'- connaître sa marque et démontrer la puissance d e ses robots.
w
>-
Dès 2 0 06, l'équipe ma rketi ng a cho isi de mettre en lig ne une séri e d e vidéos dont l'orig i nalité va susciter l' intérêt
Lf)
..... des internautes . Intitul ées «Will il blend ? » («Cela peut-il se mixer? »), on y voit un supposé scientifique en blo use
0
N bla nche hacher d a ns un mixeur Ble ndtec une série d'ob jets du q uotid ien (des bill es, un rateau ...). En q uelq ues
@ Ql sema ines, les vidéos o nt été vues plus de 5 millio ns de fo is.
.µ Q
..c t.G Depuis, Blendtec joue l'effet « série » el poste rég uliè rement d e no uvelles vidéos transgressives : on les vo it pa r
.~ Cl) exemple « mixer » un iPho ne o u un iPad. La chaîne YouTube de Blendtec compte a ujourd' hui plus de 600 000
'- o...
~ Q . abon nés, et la vidéo où ils mixent un iPad co mpte à elle seule plu s d e 12 millio ns d e vues.
0
u @
(') ! www.youtube.com/ user/ Blendtec
: ........... .............. ............. ........................................... ................................................................................................................ ............. ........:
• L'attente effet d 'annonces, teasers, suites, ser des contenus que les internautes peuvent
séries ... avoir envie de partager. Il faut que cela les valo-
De même, les contenus buzz marketing peuvent rise d 'une manière ou une autre. Il s'agit donc
prendre une variété de formes : vidéo mais aussi pour les webmarketeurs de créer une réelle
images, jeux, fonctionnalités et même textes. connivence avec les internautes cibles.
De simples images (ex.: infographies présentant Cette connivence implique une excellente
une information synthétique) arrivent ainsi à connaissance de sa cible pour pouvoir proposer
faire beaucoup de bruit. Il ne faut pas oublier des contenus qui rebondissent sur ses besoins,
non plus que les contenus de WikiLeaks sa réalité quotidienne, ses codes linguistiques et
n 'étaient au final que du texte. vestimentaires, etc. L'utilisation de fonction-
nalités de personnalisation peut apporter une
Encourager la propagation proximité complémentaire et permettre à l'inter-
Pour que vos contenus soient partagés, il faut naute de s'approprier plus encore le contenu.
tout d'abord qu'ils soient vus et on sait à quel
point cela peut être difficile dans un contexte où
il existe de plus en plus de contenus en ligne et
0 CONSEIL
L'humour est souvent un moyen de créer facilement
d'opérations webmarketing. Il est donc essentiel de la connivence. li faut cependant faire atten-
de prévoir des actions de promotion autour de tion : ce qui est drôle pour l'équipe marketing ou
ces contenus en actionnant un ou plusieurs l'agence ne l'est pas forcément pour votre cible.
Faites aussi attention à l'impact sur votre image
e-leviers : display, e-mailing, actions auprès des
de marque que l'humour implique. N 'oubliez
influenceurs ( ~ fiche 2).
pas que l'humour n'est pas l' unique moyen d e
Le seul levier de l'e-réputation suffit en effet rare- susciter l'intérêt et de générer du bu zz.
m ent à permettre le buzz. Vous devez donc pré-
MESURER LE SUCCÈS
voir des actions complémentaires en ligne ou hors
ligne (affich age, street marketing, radio, télé ...). Avec le développement des u sages d es m édias
Faites également attention à faciliter le partage sociaux, le buzz marketing peut apparaître
de vos contenus en vous appuyant en particulier comme une stratégie clé sur le web : efficacité,
sur les médias sociaux. faible coût, visibilité ... Il ne faut cependant pas
oublier que le succès d 'une opération de ce type
• Intégration de boutons « Like », « Share » .
repose sur une donnée non maîtrisable : le fait
(/) • Publications sur les réseaux sociaux.
Q) que les internautes partagent vos contenus.
0 • Adaptation des formats aux u sages de partage
1....
>- Dans un contexte où l'internaute est de plus en
w (140 caractères pour Twitter, images pour
Lf)
plus sollicité - plus de 4 ,5 milliards de contenus
..... Facebook ... ).
0 partagés chaque jour sur Facebook-, il est extrê-
N
@
Créer la connivence mem ent difficile de faire « ém erger » ses conte-
.µ
..c Il n e faut jam ais oublier que partager c'est s'asso- nus et même de garantir que leur partage par des
Ol
ï:: cier à un m essage, un contenu ou une m arqu e internautes assure une visibilité supplémentaire
>-
a.
0
- c 'est donc très impliquant. Il faut prendre cela (voir la question de l 'EdgeRank sur Facebook
u en compte si on veut générer du buzz et propo- par exemple.) ( ~ fiche 47)
Il est important pour cela : • En terme d 'image. Surtout quand on fait appel
• de ne pas faire reposer toute sa stratégie web- à l'humour, il faut prendre garde à n e p as
marketing sur le buzz ; mettre à mal son image de marque. C'est un
• de prévoir un plan de diffusion adéquat ; exercice difficile que de trouver l'équilibre
entre une prise de distance n écessaire avec le
• d e cap italiser s ur des influenceurs pré-
discours commercial et le besoin de véhiculer
id e ntifi é s pour acc é lér e r la viralité
néanmoins une image positive de la marque.
( IJI> fiche 59) .
• En terme de risques de détournement. Faire
Mais au-delà du nombre de vues, on oublie
du Buzz signifie perdre le contrôle et à ce titre
souvent qu'une opération de buzz marketing
vous n 'êtes pas à l'abri de voir vos contenus
peut servir différents objectifs.
dénaturés.
• Faire connaître votre marque ou votre produit.
• Sensibiliser à un enjeu clé pour votre activité.
• Faire aimer votre marque : créer de la proximité,
m ettre en avant votre histoire et vos valeurs.
• Collecter d es données.
8 POUR RÉSUMER
• Le buzz marketing consiste à créer des
contenus en ligne (vidéos, images, textes,
Il est important de bien clarifier ces objectifs en jeux... ) et/ou hors ligne (ex. : guerilla mar-
amont pour ne pas risquer de mesurer le succès keting) dans l' objectif que les internautes
de l'opération sur la base de mauvais critères. choisissent de les partager avec leurs contacts.
• Il faut pour cela :
PRISES DE RISQUE POUR LA MARQUE
- susciter leur intérêt en s' éloignant d ' un
Dans une opération de buzz, pour su sciter l'inté- discours commercial classique ;
rêt et créer de la conniven ce, il faut s'affran chir - encourager le propagation en s'adossant en
d'un discours purement commercial. particulier aux médias sociaux ;
Cela comporte des risques pour la marque. - créer de la connivence en étant au plus
proche des besoins et codes de la cible.
• En terme d 'attribution. En effet, l'objectif est
•Séduisant, le buzz est cependant une
non seulement de faire « parler » de vos conte-
technique difficile à maîtriser dont le succès est
nus mais aussi que ces derniers soient associés loin d'être garanti et qui de plus comporte des
à votre marque. Combien de vidéos virales font risques en terme d'image de marque.
du buzz sans jamais être associées à leur auteur ?
(/)
Q)
0
'-
>- ... fiche 2 POUR ALLER PLUS LOIN
w
Lf) Les e-leviers de promotion • Jonah Berger, Créez la tendance : du bouche à oreille
.....
0 IJI> fiche 45 au marketing viral, Pea rson , 2013.
N
La stratégie médias sociaux • Seth G odin, Les Secrets du marketing viral par celui
@ Ql
.µ Q 1J1> fiche 47 qui l'a inventé, Max ima, 2011 .
..c t.G
.~ Cl) Le EdgeRank de Facebook
'- o...
~
0
Q
(')
IJI> fiche 59
Les inAuenceurs
u @
Si tout le monde peut prendre la parole sur le web, il est évident que certaines personnes
- blogueurs, twittos, auteurs de vidéos ... - ont plus d' influence que les autres : plus actives, plus
écoutées, plus crédibles, leurs avis, choix, analyses peuvent avoir un impact important pour une
marque. Comment faire pour tirer parti du pouvoir de ces influenceurs ?
Écouter
(/)
Q)
L'influence : une notion relative Pour identifier les influenceurs, il faut avant tout
0
1....
Il est important de comprendre que l'influence «écouter» ce qui se passe sur le web. C'est en
w
>- d'un internaute et son intérêt webmarketing effet à travers l'analyse des différents échanges
Lf)
..... pour une marque est clairement relative et qu'on peut comprendre le rôle de chacun .
0
N contextuelle.
@ Les Anglo-saxons parlent des vertus de la « se-
.µ Il serait simpliste d e penser qu'il existe un rendi pity » dans ce contexte, c'est-à-dire se
..c
Ol
ï:: nombre limité de personnes influentes sur le mettre en situation de recevoir l'information
>-
a. web qu 'il suffirait de contacter pour développer
0
plutôt que d'être dans une démarche de re-
u sa visbilité. En réalité, il existe une multitude cherche.
Il s'agit donc d 'un travail sur le long terme en Il faut ensuite aller plus loin et analyser dans
parallèle d 'un travail d e veille ( ~ fiche 83) leurs activités les mentions, liens, commentaires
plutôt que d 'une action ponctuelle. qui permettent d'identifier d 'autres influenceurs
potentiels moins directement visibles lors des
Avoir une démarche progressive recherches.
Dans un premier temps il s'agit de trouver les
Une fois cette « veille influenceurs » mise en
conversations pertinentes sur les différentes
place, il faut évaluer sur la durée les différents
plateformes.
profils en fonction de leur adéquation à vos
• Des recherches dans les moteurs de recherche besoins d'une part, et de leur audience d'autre
comme Google permettent de faire remonter part : volume (nombre de suiveurs ... ) mais
une première sélection de blogs et de pages, aussi réactivité (likes, re-tweets , commen-
chaînes, comptes ou groupes Facebook, taires ... ).
Twitter, YouTube ou Linkedln intéressants. À
TRAVAILLER AVEC LES INFLUENCEURS
noter : il faut cependant rester prudents.
Certains blagueurs peuvent être meilleurs en Initier la relation
SEO que d 'autres sans pour autant être plus Une stratégie d 'influence doit se construire pas
influents ( ~ fiche 24). à pas. En premier lieu, il s'agit de se faire
• Les médias sociaux sont souvent les lieux les connaître des influenceurs afin de faciliter la
plus adaptés pour identifier les influenceurs. prise de contact. Vous pouvez ainsi vous rendre
En utilisant leurs fonctionnalités de recherche visible auprès d 'eux:
on peut aller plus loin et trouver des comptes • en vous abonnant à leurs comptes ;
encore plus pertinents. Une recherche par
• en « likant » ou commentant leurs billets ;
mot-clé sur Twitter, par exemple peut être
• en les mentionnant.
particulièrement utile à cet effet ( ~ fiche 49),
sou s réserve évidemment que les influen- Proposer des contenus intéressants
ceurs recherchés utilisent cette plateforme. Le plus important est ensuite ce que vous allez
• Les blogs proposent parfois une sélection de proposer à ces influenceurs. Pour qu'ils aient
blogs sur le même sujet (blogroll) qui peut être en vie de le partager il faut que votre contenu
source d 'informations intéressantes. soit:
(/)
Q)
0
'- o ·· ··· ··c~~ ··· p~~tiq~· ~oo ··· ···· ··· · ·· ••oooo•••• •• •oo•• • •• • ••• • •oo••· ·· ···· · ····· · ······· ···· · · ········ ··· · · ··· · ···· · · · •oo•• ·· ·· · ········· ·· ····· ··· ····· · ···· · ···•oo••••·· · ·· ·:
>-
w
Lf)
..... . A fi n de com mun iq ue r sur un récent partenariat avec une platefo rme de crowdfundi ng , un acteur de
0
N l'investi ssement solidaire a cho isi d e créer un document d e synth èse à va leur ajo utée et de le partager avec
@ Ql les influenceurs d e son secteur.
.µ Q
..c t.G Sur le thème de la finance p articipative appliquée à « l' im pact investment », ce document reg roupe d es d onnées
.~ Cl) statistiqu es, des a nalyses et perspectives. Le partenariat en question y est présenté comme une illustratio n d e
'- o...
~ Q ~ cette no uvelle te ndance .
0 (') ~ Ce contenu riche a ensuite été largement partagé par les influenceurs sur les différentes plateformes.
u @ ..........................................................................................................................................................................................................................
Il> fiche 60
L'e-réputation
Il> fiche 64
Le blog
vi
Q)
0
1....
w
>-
Lf)
.....
0
N
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.µ
..c
Ol
ï::
>-
a.
0
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o·······c~~···p~~tiq·~·~·· · ······· · ·· · ···· · ···· · ··········· ·· · · ·········· · ····· . · · ·. · · . · · · · . · ··· · · · · · · · · · "'· ···· · ·. ······ · ············ · ········ ·· ···~
. Devant la croissance des messages émis sur Twitter par des clients mécontents, plusieurs opérateurs télécoms
' ont décidé de créer des comptes dédiés a u SAY sur cette plateforme .
. Les commun ity managers de ces comptes repèrent les tweets des cl ients qui rencontrent d es d ifficultés et leur
~ adressent un tweet pour leur proposer de l'aide. La suite d es écha nges se fait généralement en message privé
: sur Tw itter de manière à récupérer les informati ons cl ients permettan t une véritable recherche de solutions par
le SAY de l'opérateur.
Exemples :
https://twitter.com/LALIG NEDEFREE pour Free
https://twitter.com/woobees pour Bouygues Telecom
https://twitter.com/SAY_Numeri cable pour Numericable
.: ...................................................................................................................................... .................................................................................:
forums accessibles avec identifiant et mot de • Outils plus robustes : Adobe Social, Link-
passe.) fluence, Radian6, Synthesio, Sysomos, Trendy-
• Quel est le degré de finesse des requêtes que Buzz.
vous pouvez mettre en place ? Cela sera par-
Limiter les traces négatives
ticulièrement important si votre marque cor-
Les entreprises confrontées à des traces n éga-
respond à un nom commun (pensez à des
entreprises ou marques telles que « Total » ou tives combinent plusieurs tactiques pour en li-
« Free ») ou si vous avez d e nombreuses
miter les effets néfastes.
marques à gérer. • Mise en place d 'un espace ou d'une démarche
• Ergonomie de l'interface et format des rap- de SAV là où se plaignent les clients, de ma-
ports que vous pouvez obtenir. nière à pouvoir traiter en urgence les sources
de mécontentement et éviter que certain s
• Budget : il existe des solutions gratuites (et
commentaires ne s'enflamment.
limitées) ou nécessitant un abonnement de
quelques dizaines d'euros par mois comme il • Incitation des consommateurs à donner un
existe des solutions beaucoup plus onéreuses avis sur le produit ou service dont ils viennent
(1 000 euros par mois et plus). De toute évi- de faire l'expérien ce. L'objectif est d 'inciter
dence, ce sera pour vous également un facteur les consommateurs satisfaits à s'exprimer eux
de choix. aussi, ce qui permet de contrebalancer les avis
(/)
Certaines entreprises se dotent même de « social négatifs.
Q)
0
'-
media command center » qui n'ont presque rien • Création de contenu de manière à multiplier
>- à envier aux centres de contrôle de programmes
w sur la page de résultats de Google les résultats
Lf)
..... spatiaux ! Vous en trouverez des exemples sur maîtrisés par l'entreprise (le blog par exemple
0
N ce tableau dans Pinterest : www.pinterest.com/ peut servir cet objectif).
@
competia/social-media-command-center.
.µ
..c • Création d 'espaces maîtrisés par la marque
Ol Quelques exemples d'outils de veille.
ï:: sur les réseaux sociaux et travail de commu-
>-
a.
0
• Outils à coût faible : Alerti, Mention, Hoot- nity managem ent pour développer une com-
u suite. munauté de fans prêts à défendre la marque.
• Prise en compte des sujets de mécontentement Enfin, l'aspect médias sociaux et web 2.0 est
et amélioration du produit ou du service ... maintenant intégré dans les process dévelop-
pés par les cellules de crise dans les entre-
Identifier les crises à leur démarrage prises.
Comme vous le voyez, toutes les crises ne sont
pas égales. Entre la crise grave qui va provoquer
une perte de confiance des clients et donc un
0 CONSEIL
Les chartes des médias sociaux doivent s'ap-
risque réel sur le chiffre d'affaires de l'entreprise puyer sur les risques propres à l'entreprise . Pour
et un « fail » qui se traduit par de petites moque- qu'elles soient pertinentes, leur rédaction doit
ries dans le microcosme des observateurs des être précédée d'un audit de l'e-réputation de
médias sociaux ... il y a un monde. l'entreprise et des usages des médias sociaux
par les collaborateurs de l'entreprise.
Pour réduire les risques de crises liées au com-
À titre d'exemple, conscientes de l'importance
portement de leurs collaborateurs, de plus en
des médias sociaux pour garder le contact avec
plus d'entreprises mettent en place des chartes les familles, l'armée américaine comme l'armée
des médias sociaux (social media guidelines) française n'interdisent pas aux militaires d'être
dans lesquelles elles détaillent ce qu'il est pos- présents sur les médias sociaux. En revanche,
sible aux collaborateurs de dire et de faire sur dans leurs chartes, elles expliquent clairement
quel type d ' informations ne peuvent pas être
les médias sociaux. Ces chartes permettent
partagées car elles risqueraient de mettre en
également de rappeler aux collaborateurs la
danger leur vie et celle de leurs camarades.
force du web 2.0 et les risques associés pour leur
propre réputation numérique comme pour celle
de l'entreprise (..,. fiche 57}.
8 POUR RÉSUMER
• L'e-réputation correspond à l'image que se font les internautes d' une entreprise à travers les traces
laissées sur Internet par l' entreprise elle-même ou les autres internautes.
•Surveiller son e-réputation est devenu indispensable puisque de plus en plus d' internautes s'expriment sur
leur expérience client ou lisent et apportent du crédit à ces avis.
• Manager son e-réputation consiste pour une entreprise à la surveiller en utilisant des outils adaptés, à
mettre en place des actions pour stimuler les avis positifs et éviter les avis négatifs et, enfin, à intégrer le
web 2.0 dans son process de gestion de crise.
Ill> fiche 59
Les i nfl uenceurs
(/)
Q)
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0
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a.
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u
DÉFINIR SA STRATÉGIE
DE CONTENU
Q
ue ce soit pour optimiser son référencement naturel, nourrir des espaces
dans les médias sociaux ou capturer des leads via une logique d 'inbound
marketing, le développement de contenu prend une place toujours plus
imp ortante dans les budgets marketing et communication des entreprises.
Pour que cet investissement humain et/ ou financier soit le plus effi cace possible et
serve réellement les objectifs de l 'entreprise, il est primordial de définir sa stratégie
de contenu ainsi que la lign e éditoriale des contenus et des espaces. Évaluer l'intérêt
d 'une stratégie de curation se révèle également n écessaire.
Enfin, pour certaines entreprises, l'ouverture d 'un blog peut faire sens. Vous trouve-
rez dans ce module les clés pour bien le gérer, ainsi que des conseils pour développer
un réseau de contributeurs internes qui vous aidera à alimenter ce blog dans la durée.
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219
Lo stratégie de contenu 221
Lo curotion 225
(/)
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Lo ligne éditoriale 228
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Le blog 231
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..... Le réseau de contributeurs 234
0
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LA STRATÉGIE DE CONTENU
61
Avec la montée en puissance des concepts d' inbound marketing et de brand content (contenu de
marque), de nombreuses entreprises se demandent quelle place faire à la production de contenu
dans leur plan de communication , quelles ressources y consacrer et surtout quels bénéfices en
attendre. Seule une véritable démarche stratégique permet de répondre à ces questions.
Conquête et
Marque
fidélisation de cl ients
- Augmenter
la notoriété
~ Générer des leads
(ou prospects)
(/)
Q)
Fidéliser les clients
0
'- Travailler
w
>- f- ~
• Les faire
l'image recommander
Lf)
..... • Les faire reconsommer
0
N
@ Ql
Renforcer
.µ
..c t.G
Q - le thought leadership
.~ Cl) de l'entreprise
'- o...
~
0
Q
(')
u @ LES DEUX TYPES D'OBJECTIFS
o·· · · · ··c~~ -- -p~~tiq·~~············· · · ······ ·· ·· . · · · ··· ···· · · · · ···· · ·. · · · ···· ······· · ····· ···· · ······· . · ······ ··· ··· ··· · ·····
HubSpot, la plateforme logicielle destinée aux marketeurs et communicants, fonde en grande partie son déve-
i loppement commercial sur la génération de leads via la distribution de contenu appétissant. Rien de surprenant
! puisque c'est à HubSpot que l' on doit le terme d' « inbound marketing ».
i Au fil des années, cette plateforme a développé une large bibliothèque contenant des eBooks, des templates (de
! présentation PowerPoint ou d 'infographies par exemple), des webinars, etc. Points communs à tous ces contenus :
: ils sont gratuits, ont une forte valeur d ' information pour la communauté des marketeurs et, pour les obtenir, il
faut compléter un formulaire .
HubSpot évalue tous ses efforts de développement de contenu et d 'animatio n d 'espaces sur les médias sociaux
au nombre de leads générés.
www.hubspot.com
Autre exemple de stratégie de contenu : celle de RedBull. Autour de ses opérations de sponsoring à fort impact
(souvenons-nous de l'opération RedBull Stratos et du saut libre de Felix Baumgartner de la stratosphère), RedBull
développe du contenu qu' il partage ensuite sur les médias sociaux : vidéos, blogs dédiés, photos.
Pour RedBull , l' enjeu de sa stratégie de contenu est de continuer à ancrer l'image du produit et à en augmenter
la notoriété.
www. redbullstratos. corn
.......................................................................................................................................................................................................................
Quels thèmes ?
La première démarch e consiste à définir sur
0 CONSEIL
Lorsque vous travaillez sur un contenu, attachez-
quels thèmes vous devez axer votre contenu vous dans un premier temps au fond, à ce que
vous avez à dire et ensuite, demandez-vous sous
(.,.. fiche 63). Gardez bien à l'esprit le fait que
quelle forme il va pouvo ir être décliné. Vou s
pour avoir une chance de susciter l'intérêt et de
vo us rendrez souvent co mpte qu ' un même
créer de la viralité, votre contenu doit être soit contenu peut être décliné sous plusieurs form es.
divertissant, soit avoir une réelle valeur d'utilité Exemple : une étude que vous publiez peut donner
- ce qui est souvent le cas en BtoB. lieu à un communiqué de presse, une infographie,
une série de tweets contenant chacun un chiffre
DÉVELOPPER SA STRATÉGIE de l'étude et une présentation PowerPoint donnant
tous les détails que vous publierez sur Slideshare.
Pour développer et formaliser une stratégie d e
contenu, utilisez les modèles SPEED et RAFFUT
Les e-contenants
("" fiches 1 et 2) ("" schéma ci-contre).
Les contenus sont prioritairement hébergés sur le
(/) Le type de contenus (RAFFUT) site Internet ou le blog de l'entreprise, mais cer-
Q)
0 Utiliser la ch eck-list RAFFUT permet de n e pas taines marques peuvent également décider de leur
1....
>- se cantonner à la vidéo. Parmi les formats les dédier un site événementiel. Par ailleurs, les pla-
w
Lf)
plus utilisés, vou s p ou vez égalem ent trou ver teformes de partage de contenus (ex. : YouTube,
.....
0 Slideshare) complètent le dispositif permettant
N des GIFs animés, des webinars enregistrés, des
@ billets de blog sous forme de listes (« 5 outils l'hébergem ent et facilitent le partage des contenus.
.µ
..c pratiques pour ... »), des Hangouts on Air
Ol
ï:: Les e-leviers
>- (Google+), des livres blancs ou des présenta-
a. Le contenu de marque par définition non publici-
u
0 tions PowerPoint, etc.
taire est dans tous les cas partagé sur les médias
E-contenus E-leviers
Sites
-+
-+
• Blogs
Rich media Médias
A grégation sociaux
H.!liiii"·iil~
Fonctionnalités
Objectifs Mini-sites Cibles
Applications
Widget
.....
.....
LE MODÈLE SPEED/ RAFFUT © Marie-Alice Boyé
sociaux. Il peut également être poussé via une • Les articles de votre blog contiennent-ils une
opération auprès d'influenceurs (l evier photo de manière à ce qu'un visuel accom-
« e-réputation »), être intégré dans l'e-newsletter de pagne le lien lors d 'un partage sur Facebook
la marque ou faire l'objet d'une campagne display. ou Linkedln '?
N'oubliez donc pas, lors du développement de
contenus, de vérifier qu'ils sont faciles à partager
Les metrics
et qu'une fois partagés on peut clairement les Le contenu développé nourrit les espaces pro-
attribuer à votre marque. Pour le vérifier, posez- priétaires (« owned media») et quand il est inté-
vous les questions suivantes. ressant, partagé ou comm enté sur les m édias
• Avez-vous bien intégré des boutons d e par- sociaux, la marque bénéficie d 'une exposition
(/)
tage sociaux sur votre blog ? additionnelle (« earned media»).
Q)
0
'- • Avez-vous bien rajouté votre logo et l'URL de Les premières metrics d'une stratégie de contenu
>-
w votre site en bas de l'infographie? sont donc liées à cette visibilité obtenue : le
Lf)
..... nombre de vues d'une vidéo ou le nombre de
0 • À la fin de la présentation PowerPoint ou du
N
@ Ql livre blanc, avez-vous intégré un appel à visites sur un blog.
.µ Q
..c t.G l'action incitant les internautes qui veulent en Quand l'objectif prioritaire est la génération de
.~ Cl)
'- o... savoir plus sur vos solutions à se rendre sur leads, la marque mesure également le nombre de
~
0
Q
(') votre site? leads ou d 'achats obtenus grâce à ces contenus.
u @
8 POUR RÉSUMER
• De plus en plus d' entreprises développent leur propre contenu pour optimiser le référencement naturel
de leur site ou de leur blog, et également pour nourrir leurs espaces sur les médias sociaux.
• Avant de lancer sa stratégie de contenu, il est essentiel de définir clairement les objectifs de la démarche :
travailler la marque (image, notoriété) ou bien générer des leads et fidéliser les clients.
• Les formats de contenus sont de plus en plus variés, du simple texte {un lweet ou un billet sur un blog par
exemple}, à la vidéo, en passant par le webinar ou une présentation PowerPoint. C'est d' ailleurs le format
de ce contenu qui va dicter le choix de la plateforme de diffusion de contenu (Youîube pour une vidéo par
exemple).
Il> fiche 7
L' inbound marketing
Il> fiche 8
Les médias paid, owned et earned
Il> fiche 63
La ligne éditoriale
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0 CONSEIL
Q u' il s'agisse d ' un compte Tw ille r ou d ' une
votre travail de sélection.
Scoop.it
Q)
pa ge Linkedl n o u Facebook, il est maintena nt Cet outil de curation (www.scoop.it) p ermet de
0
'- préférable pour ani mer ces espa ces d e fa ire
w
>- sauvegarder des lien s vers des pages web dans
appe l à la curatio n pl utôt q u'à l'a grégation.
Lf)
..... des dossiers appelés « tapies ». Ces dossiers sont
En effet, face à la masse d' in formations en
0
N ligne, les inte rnautes recherche nt mainte na nt publics et accessibles sur Internet. Il est possible,
@ Ql lorsqu'on rajoute un lien à l'un de ses « tap ies»,
.µ Q des experts, entreprises et personnes à suivre
..c t.G qui livrent d es in formatio ns intéressantes, cho i- de le p artager sur des réseaux sociaux tels que
.~ Cl)
'- o... sies et no n commercia les sur des sujets donnés. Twitter ou Linkedln. L'ensemble des lien s vers les
~
0
Q
(') articles apparaissent par ordre anté-chronologique.
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D ACTU ŒRAUI •
ACTU CERAMIQUE
n P ccrnmic Shnnng great J)ICluros or HelttUtflili••
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Cner n uble.au
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conserver d ans un même endroit d es articles intéressants et mettre en avant son expertise sur ce su jet pointu.
;1
.µ
..c Il a créé des topics dans Scoop.il en leur donnant des noms qui leur perm ettent d 'être bien référencés. Pa r
Ol exemple, le topic sur le Mobile To Store se trouve à l'adresse http://www.scoop.it/t/mobiletosto re.
ï::
>-
a. Bonne pratique: lors de l' a jout d'un article à un topic, il le pousse également vers ses comptes Tw itter et Linked ln.
0 www.scoop .il/u/do mi n ique-pa lacci
u
········································································································· ··························· ························································ ···························
8 POUR RÉSUMER
• Le terme « curation » vient de l' anglais curator qui signifie « commissaire d' exposition ».
• La curation consiste à identifier du contenu intéressant sur un thème donné, pour ensuite le partager.
• Il s' agit donc d' apporter de la valeur en triant et en sélectionnant les informations les plus pertinentes, de
manière à faire gagner du temps aux personnes qui suivent l'entreprise ou l'expert sur les médias sociaux
ou sur les plateformes de curation .
... fiche 63
La ligne éditoriale
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Qu' il s'agisse de créer des contenus ou de partager des contenus créés par des tiers, l'entreprise
se doit de définir clairement ses thèmes d' expression et souvent le ton qu'elle va employer ; c' est
ce que l'on appelle la ligne éditoriale. Sans une ligne éditoriale formalisée, l'entreprise court le
risque de ne pas servir ses objectifs prioritaires ou de projeter une image confuse.
0 CONSEIL
M ême si vous d écidez d e développer peu d e
l'e ntre prise
. Pour Coral ie Masselot, responsable développement et commun icati on d igitale d' Adrexo, la définition de la
1 ligne éd itori a le du blog de la société a été une étape cl é pour lancer le blog sur de bonnes bases. Ce b log a
' avant tout l'objectif de faire rayonne r l'expertise de l'entreprise et d'enrichir la relation avec ses clients et p ros-
pects, leurs influenceurs ainsi que les partenaires de l'entreprise. Coralie voula it éviter de créer un b log corporate,
centré sur l'entreprise, pou r s'orienter vers un b log traitan t des sujets utiles pour sa cible de com munication.
Le trava il sur la ligne éditoria le s'est donc articu lé autour de trois étapes .
. - La défi nition de trois personas représentant tro is types de clients d ifférents.
1 - Un brainstorming impliq uant notamment des responsables commerciaux en contact q uotid ien avec les clien ts de
! l'entreprise. L'objectif prio ritaire de cette sessio n d e brainstormi ng éta it de trouver des idées de sujets intéressant
1 les cibles de co mmunication .
!- La confrontation des su jets avec ceux couverts par les blogs lus par les cibles de comm unication, afi n d'éviter
!.de développer des sujets sur lesquels il y a déjà p létho re de contenus.
.........................................................................................................................................................................................................................
Lorsque votre communication s'oriente avant Dans le contexte d'une ligne éditoriale, le tra-
tout vers des clients et prospects, la définition vail des personas permet d 'imaginer les sujets
de « personas » peut vous aider. Les personas et le type de contenus qui peuvent intéresser
sont des personnages fictifs qui représentent vos vos segments de clients. Il est en effet beaucoup
principaux segments de clients. À l'origine plus simple d'imaginer ces sujets si vous avez
créée pour faciliter le travail des ergonomes sur une bonne représentation mentale d e votre
les sites Internet, cette méthode est maintenant cible.
utilisée plus largement e n marketing et en Étape 2 : lister les thématiques
communication. Pour rendre votre ligne éditoriale facile à utili-
ser, listez le type de sujets intéressant la cible de
0 CONSEIL
Lorsq ue vous définissez les personas, n'hésitez
communication prioritaire de chaque media ou
chaque persona. Dans un d euxième temps,
pas à ra jouter des détail s sur des com porte-
regroupez-les par rubrique.
ments, des attitudes un peu élo ignés d u sujet.
Vous dema nder quel le voiture votre persona Étape 3 : affiner et ajuster
conduit peut être loin de votre sujet mais cela
Une ligne éditoriale n 'est pas gravée dans le
vous permettra de mieux i magi ner cette per-
sonne lorsque vous comme ncerez à penser aux
marbre. Il est important de pouvoir - si besoin -
(/)
Q) sujets qu i peuvent l' intéresser. la faire évoluer, notamment en mesurant et en
0 Une persona riche en détails vous a ide égale- observant les sujets qui fonctionnent le mieux
'-
>-
w ment à imaginer le type de con tenus à dévelop- pour l'audience cible.
Lf) per. Par exemple, si votre persona lit principa-
.....
0 lement sur sa tablette, vous privi légierez les
N
@ Ql vidéos o u les images qui racontent une histoire.
.µ Q
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.~ Cl)
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8 POUR RÉSUMER
• Définir sa ligne éditoriale est un exercice indispensable pour toute entreprise qui lance un blog ou
développe ses propres espaces sur les médias sociaux.
• La ligne éditoriale définit les sujets et thèmes sur lesquels l'entreprise s'exprime, en gardant à l'esprit que
ce contenu doit à la fois servir ses objectifs de communication et intéresser ses cibles de communication.
(/)
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directement depuis leurs interfaces d'admi- • Intégrer des éléments sur les pages dans la
nistration. colonne de droite, de gauche ou le bas de page
• En utilisant les services de WordPress.com ( « widget »). Par exemple des articles récents,
qui vous propose d'héberger votre blog et des liens utiles, Facebook Like Box.. .
vous évite d'avoir à vous préoccuper de • Paramétrer les options d'interaction, de par-
l'installation technique du logiciel. Ce site tage, de lecture. Par exemple : les internautes
propose une solution gratuite ainsi que des doivent-ils s'identifier pour pouvoir com-
options payantes. À noter : les possibilités de menter?
paramétrages techniques sur WordPress.com
• Ajouter des fonctionnalités complémen-
sont plus limitées ; c'est néanmoins tout à fait
taires pertinentes ( « plugins ») choisies
suffisant pour la création d 'un blog.
parmi plus de 25 000 existantes (par exemple,
Vous pourrez alors créer votre blog WordPress pour faire apparaître ses derniers tweets sur
en quelques clics : son blog).
• en lui donnant un nom.
• en choisissant un thème parmi les centaines
de thèmes gratuits ou payants disponibles.
0 CONSEIL
Même si le format classiq ue d'un blog est assez
• en rédigeant vos premiers billets. simple - une liste de billets classés par o rdre
anté-chronolog iq ue - vous pouvez choisir une
WordPress vous permet également d 'aller plus mise en page plus complexe qui p résen te vos
loin pour optimiser votre blog. bil lets sur p lusieurs colonnes, de manière plus
• Organiser vos billets par catégories (un même visuelle. Vous pouvez aussi mettre en avant un
billet peut faire partie de différentes catégo- bil let en particu lier sur la page d'accueil.
ries).
LES FACTEURS DE SUCCÈS
• Créer des pages connexes pour les contenus
• Avoir des contenus de qualité.
supports qui ne sont pas des « billets » (ex. :
page « À propos», «Contacts »... ). • Avoir une ligne éditoriale claire, adaptée au
format blog (ton plus personnel). La ligne
• Personnaliser votre thème pour intégrer un
logo, une image d 'en-tête (« header »), une éditoriale doit également être en cohérence
trame de fond (« background »), etc. Les op- avec les attentes de votre cible et le reste de
(/) tions de personnalisation dépendent du votre communication.
Q)
8 POUR RÉSUMER
• Créer un blog est très facile et peu coûteux, en particulier si l'on utilise WordPress - le principal
acteur du secteur.
• L'enjeu lors de l'ouverture d' un blog n' est donc pas d'ordre technique mais bien éditorial. Il faut être sûr
d'avoir assez de contenus intéressants et une ligne éditoriale claire et cohérente.
• Enfin, il faut prévoir d' actionner des e-leviers pour développer le trafic vers ces e-contenus.
Il- fiche 11
Les systèmes de gestion de contenu
Il- fiche 61
La stratégie de contenu
(/)
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0
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Lf)
Démontrer l'expertise des collaborateurs Q ualité du contenu produit (ce ne sont pas des journalistes).
..... de l'entreprise, point de différenciation
0 Volume de contenu p roduit.
N important dans tout secteur
technologique. Impact d ' un contributeur star quittant l'entreprise .
@
.µ
..c Augmenter le volume d'articles produits . Ri sque de duplication de contenu si le contenu n'est pas
Ol
ï:: exclusif (risque SEO).
>- l es contributeurs peuvent relayer leurs
a. articles et donc donner plus de visibilité Association entre l'entreprise et des contributeurs externes
0
u au contenu produit par l'entreprise. (risque pour l'image de marque).
(/)
Q)
0
o.. . (pour un blog par exemple) ainsi que des
.,. fiche 61
La stratégie de contenu
.,. fiche 62
La curation
(/)
Q)
0
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u
PROFITER DE LA CROISSANCE
DU MOBILE
ET DES TABLETTES
A
vec 27 millions de « mobinautes » en France (soit 50 % d e la population de
plus de 11 ans), l'importance du mobile dans notre quotidien n e peut plus
être ignorée et doit faire partie intégrante d 'un plan webmarketing.
Faut-il créer une application ou optimiser son site pour la consultation depuis le web
mobile? Voici l'une des questions clés qui se posent dans ce domaine encore relati-
vement récent. La réponse est qu'il s'agit avant tout de proposer une interface
adaptée qui apporte une réelle valeur a joutée aux utilisateurs . Petits écrans,
connexions Internet fluctuantes, temps et contexte de consultation variables, les inter-
faces mobiles doivent en effet respecter des règles d 'ergonomie spécifiques.
L'enjeu est également de savoir comment être visible dans les App Stores, ces plate-
(/)
formes de distribution incontournables, au fonctionnement complexe.
Q)
0 Enfin, le mobile et les tablettes offrent de nouvelles possibilités qu'il faut envisager :
'-
w
>- la géolocalisation et la réalité augmentée, par exemple ...
Lf)
.....
0
N
@ Ql
.µ Q
..c t.G
.~ Cl)
'- o...
~
0
Q
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u @
237
Applications et sites mobiles 239
L'ergonomie mobile 243
(/)
Q)
Les App Stores 246
0
'-
>-
La géolocalisation 249
w
Lf)
..... La réalité augmentée 253
0
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>-
a.
0
u
APPLICATIONS ET SITES MOBILES
66
Malgré le développement exponentiel des usages, seul un tiers environ des entreprises propose
actuellement des contenus optimisés pour les smartphones et tablettes. C'est dommage, car les
mobinautes sont particulièrement exigeants en termes de qualité et de rapidité des interfaces, et
les sites web classiques sont souvent difficiles à consulter depuis ces terminaux.
(/)
Q)
0
1....
w
>-
Lf)
.....
0
N
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0
u PRINCIPES DU RESPONSIVE WEB DESIGN
o. . .
comme pour une a pplication classique. En marque).
(/)
Q)
c~~ .. p~~tiq~·~ . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. .... . . . . . . . . . . .. . . . . . . .. . . . . . .. . .
0
'- . Dans le cas d' un hôtel qui souhaite proposer une interface de réservation adaptée aux smartphones, le
>-
w
' développement d'une web App est a priori le plus perti nent.
Lf)
..... En effet, celle solution permet de proposer des fonctio nnalités adaptées aux contraintes el usages mobi les sans
0
N pour autant d evoir développer une application déd iée coûteuse et adaptée à chaque plateforme.
@ Ql Par a illeurs, peu d'utilisateurs souhaitent conse rver sur leur téléphone une application dédiée à un hôte l en
.µ Q
..c t.G particulier et le processus de réservation nécessite une connexion Internet .
.~ Cl) Enfin, cette solution permet de capita liser sur les actions de promotions en ligne mises en œ uvre par a illeurs
'- o...
~
0
Q
(')
(sur Google, dans les médias sociaux .. .) sans avoir à se soucier des problématiques de référencement et de
promotion dans les App Stores .
u @ ....................................... ........................................................ ........................................................................................................................
8 POUR RÉSUMER
• Il est essentiel de proposer aux mobinautes - qui sont de plus en plus nombreux et actifs - une
interface adaptée.
• Différentes solutions existent.
- Développer une application mobile. Si cette solution permet de proposer des fonctionnalités riches, sa mise
en œuvre est coûteuse et complexe puisqu' il est nécessaire de prévoir un développement spécifique pour les
différents systèmes d'exploitation ainsi qu' une stratégie de promotion sur les App Stores.
- Adapter son site aux mobiles grâce au responsive web design pour proposer une mise en forme qui
s'adapte automatiquement aux différents terminaux de lecture. L'inconvénient est de ne pas pouvoir disposer
de fonctionnalités riches.
- Créer une « web App », site dédié pour les visiteurs mobiles qui propose à l' utilisateur une expérience
proche de celle d' une application .
- Être présent dans les différents App Stores avec une application hybride reposant sur des technologies
web non spécifiques à un système d'exploitation.
• Le choix de l' une ou l'autre de ces solutions techniques devra se faire en fonction du service proposé et
des usages de la cible, l'essentiel étant de proposer aux mobinautes une interface utile et facile d' utilisation .
.,.. fiche 70
La réalité augmentée
(/)
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0
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Lf)
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0
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u
LES BESOINS DES MOBINAUTES Pour ce type d 'usages, il est essentiel de soigner
la fluidité de l'interface, le moindre petit accroc
Le contexte dans lequel un site ou une applica-
dans le processus pouvant devenir une source
tion mobile est consulté est souvent très spéci-
de frustration dans un contexte d 'usage régulier.
fique : variété des lieux de connection, impor-
tance des perturbations extérieures, connections Se divertir
Internet fluctuantes, etc. Il est donc important Le succès planétaire de jeux mobiles tels que
de bien comprendre les différents usages des Angzy Birds ou Candy Crush parlent d 'eux-
mobinautes pour mieux adapter son interface au mêmes. Mais au-delà des jeux, la consultation
contexte dans lequel elle sera utilisée. de médias sociaux ou la lecture d'articles en
On peut distinguer trois grandes catégories ligne répondent également à ce besoin de « tuer
d 'usages mobiles : la recherche d 'information, le le temps ». Ce qui compte alors le plus c'est
gain de temps et le divertissement. l'attractivité du design et le confort d 'utilisa-
tion.
Rechercher des informations
Souvent lié à la localisation, cet usage peut im- LES RÈGLES DE LA MISE EN PAGE MOBILE
pliquer aussi une notion d 'urgence (si par Même s'il existe une grande variété de formats
exemple l'internaute est dans une rue et qu'il d 'écrans du smartphone le plus basique (« fea-
cherche la boutique la plus proche). ture phone ») aux tablettes, en passant par les
L'importance va être alors la simplicité d 'utilisa- « phablets » (smartphones grand écran, contrac-
tion de l'interface ainsi que la personnalisation tion de « phone » et « tablet ») - certaines règles
des réponses : en fonction de la géolocalisation, de mise en page sont applicables à tous les for-
de l'historique de recherche, d e préférences mats mobiles.
préenregistrées , etc. • Mettre tous les contenus sur une seule colonne.
• Favoriser les pages longues et limiter le plus
(/) Gagner du temps
Q) possible les clics et pages inutiles (Il> fiche 16).
0
'-
Pratique et toujours à portée de main, c'est
>- • Simplifier les menus en les présentant sous
w souvent pour cet usage que le mobile est le plus
Lf) forme d 'une liste, de préférence rétractable.
..... apprécié : que ce soit par l'utilisation d 'applica-
0
N tions visant à développer l'efficacité personnelle • Limiter le poids des images et des vidéos.
@ Ql
.µ Q ou professionnelle (ex. : listes de tâches) ou par • Éviter le flash (non lisible sur les terminaux
..c t.G Apple en particulier).
.~ Cl) la réalisation d e microtâches simples lors des
'- o...
~
0
Q
(')
différents temps morts de la journée comme les • Placer la fonction « Recherche » en haut de
u @ transports (ex. : virements bancaires). page.
0 CONSEIL
Ve illez à ne pas trop foca liser votre attention sur
ALLER À L'ESSENTIEL
0
o· ·· ·p···c:~
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d··, · ··· ········d···· ··d········· ··.· · ·········t· · _· ·· ·· ······· ·· ··· ·1· ······t·· ··· ··· ·······b····1· ·· ···u···b·· · · ·· ·· ········ ·· ,···········d···· ·· ··h·······ff··· ··· ·······i
w
Lf)
..... . our ac11 er in egra ion un mo e e p a1e men a son app 1ca io n mo 1 e, er - un reseau e c au eurs
0
N 1 privés - propose d' utiliser la fonction appareil p hoto pour simp lifi er la démarche des mo binautes.
@ ! A insi, p lutôt que d e devoi r saisir dans un formula ire son numéro de carte b ancaire, la date d 'expiratio n et le
.µ
..c nom du détenteur de la carte, ce qui peut être fa stid ieux sur une interface mobile, le mo bina ute peut prendre
Ol
ï:: i une photo de sa carte. Uber utilise alors une fonctionnalité d e reconnaissa nce de caractères pour récupérer
>-
a. 1 les in formatio ns présentes sur ce support. Le mo binaute n' a p lus q u'à va lider les informatio ns et renseig ner son
u
0 i. code C SV. .
················································· ···················································································· ························································ ···························
@
Vincennes .. .
(§@
Vincennes
Â
(§@
Gare de Lyon
Â
8 POUR RÉSUMER
L'ergonomie mobile est spécifique et il est
important de le prendre en compte. Pour cela
Nanteuil Zi. .. Cergy-Le-H ... Marne-la-V.. .
il faut :
A 1arret
"' I' T0t~V
18:29
des mobinautes : recherche d'information,
gain de temps ou divertissement ;
(/)
Q)
0
'-
>-
w .,.. fiche 16 POUR ALLER PLUS LOIN
Lf)
..... L'ergonomie web
• Jean-François N ogier, Thierry Bouillot et Jules Leclerc,
0
N Ergonomie des interfaces : guide pratique pour la
@ Ql .,.. fiche 66
.µ Q Applications et sites mobiles conception des applications web, logiciel/es, mobiles et
..c t.G tactiles, Dunod , 2011 .
.~ Cl) • Jerome Stiou, Mobile Marketing, Eyrolles, 201 3.
'- o...
~
0
Q
(')
• Luke W roblewski, Mobile First, A Book Apart, 2011
(en anglais}.
u @
Quelles que soient la qualité et l' utilité d' une application mobile, l' enjeu majeur reste l'optimisation
de sa présence dans les différents App Stores, ces plateformes de distribution incontournables et
toutes-puissantes. Comment faire pour être trouvable, trouvé, choisi parmi des centaines de milliers
d' applications disponibles ?
• Apple App Store, qui a défini les standards. LES FACTEURS DE SUCCÈS
Première interface du genre lancée en paral- Dans ce contexte, il est crucial d'être bien réfé-
lèle de l'iPhone en 2008, elle recense plus de rencé et de prévoir, à l'instar du SEO sur le web,
1 ,2 milliard d 'applications.
une stratégie pour optimiser sa visibilité dans les
• Google Play (précédemment connu sous le App Stores. On parle parfois ainsi de « ASO »,
nom d 'Android Market), qui avec ses 8 5 0 000 pour App Store Optimization.
applications disponibles devient une plate-
Les résultats ne peuvent être garantis, mais voici
forme de plus en plus importante au vu de
quelques con seils utiles pour favoriser une
l'importance des terminaux sous Android.
bonne présen ce dans les App Stores.
Pour être référen cée, une application doit res-
Avoir une application de qualité
(/)
pecter un certain nombre de critères spécifiques
Q)
à chaque plateforme (ce qui nécessite le plus
Même avec un plan d 'actions très agressif, si elle
0
1.... est peu utilisée ou mal évaluée car inutile ou
>- souvent des développements complémentaires)
w mal conçue, votre application ne sera pas bien
Lf) et être validée par l'éditeur, un process qui peut
..... positionnée dans les App Stores.
0
N
être long (compter entre 7 et 15 jours).
@ Il est donc important de bien réfléchir en amont
.µ
DES OUTILS DE RECHERCHE
..c à la valeur ajoutée proposée aux mobinautes et de
Ol
ï:: Les App Stores agissent comme des annuaires proposer d es interfaces fluides, régulièrement
>-
a. interactifs. Les applications y sont organisées mises à jour pour prendre en compte les évolutions
0
u par catégories et les plus« populaires» mises en technologiques et corriger les éventuels bugs.
Proposer du gratuit
0 CONSEIL
Certains experts reco mmandent d ' inclu re dans
Si les sucess staries d'applications payantes
votre descripti on d es références à d ' autres ap-
peuvent faire rêver, elles ne doivent pas faire plicatio ns po pulaires.
oublier que plus de 90 % des applications télé- Par exemple : « Cette application permet une
chargées sont gratuites. Ainsi, même dans le cas sync hro ni sation a vec G oogle Cal endar et
d'applications payantes il est important de pré- Evernote ».
8 _POUR RÉSUMER
• Etre trouvable dans les App Stores est essentiel au succès d'une application mobile.
• Ces plateformes qui permettent le téléchargement des applications sur les terminaux sont incontournables :
il faut donc intégrer les contraintes spécifiques à chaque plateforme (Apple App Store, Google Play ... ) et
passer par un processus de validation qui peut être très long pour y être référencé.
• Il faut alors prévoir une réelle stratégie d' App Store Optimization (ASO) pour être visible au milieu des
centaines de milliers d'applications recensées. D'autant plus que la popularité d'une application est un
élément essentiel des algorithmes utilisés sur ces plateformes et en particulier dans les moteurs de recherche.
• Si aucun résultat ne peut être garanti, certaines actions peuvent être entreprises pour favoriser le bon
référencement des applications : qualité et poids de l'application, présentation, mots-clés, interactions,
actions de promotion.
Ill> fiche 66
Applications et sites mobiles
(/)
Q)
0
1....
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Lf)
.....
0
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a.
0
u
0 Cas pratique
L'enseigne de cha ussures Dolce a mis en pla ce un jeu en magasi n fondé sur la géolocalisation.
~ La promesse d u jeu est la suivante : le client peut obtenir jusq u'à l OO% de rem ise sur l'achat d'une pai re de
~ cha ussures lors d e sa p rochaine visite dans le poi nt de vente.
~ Il reçoit une remise de base de l 0 % lo rsqu'il consulte son appl ication (le d ispositif s' appuie su r le service de bons
~ plans géolocal isés Plyce). Ensuite, à l'arrivée dans le magasin, un d ispositif à ultrasons permet de déclencher un
~ coeffi cient multi pl icateur de la remise d e base d e l 0 %, pouvant a ller jusqu'à dix fois et donc le remboursement
~ d e la paire de chaussures.
~ Pour rend re le dispositif encore p lus ludique, le format du coupon envoyé au mobinaute est cel ui d ' un coupon à
~ gratter sur le mobile avec horodatage.
............................................................................................................................................................................................................................
réactiver en poussant vers eux des offres intéres- exemple, n'hésitent pas à mettre en place des
santes. Cette finesse de connaissance de son « menus secrets » que seuls les initiés
client, qui lie la géolocalisation au big data, peut connaissent.
être une arme redoutable pour les commerçants Il faut également bien maîtriser le timing du
si elle est utilisée à bon escient. push offre et privilégier un affichage lorsque le
client est en magasin plutôt que de tenter de le
MOTIVER LES CLIENTS
spammer quand il arrive à proximité.
Lorsqu e l'on imagine des dispositifs mobiles
Le risque, si les acteurs de ce marché ne res-
pour attirer des consommateurs en point de
pectent pas ces bonnes pratiques, est de se re-
vente, on pense immédiatement aux promo-
trouver confronté aux mêmes résistances des
tions. Pourtant, d'autres éléments peuvent aussi
consommateurs que celles dont on a fait l 'expé-
être motivants pour le client.
rience dans le domaine de l'e-mailing, vérolé par
• Gagner du temps : être tout de suite orienté le spam.
vers la bonne personne, pris en charge plus
rapidement.
• Se sentir valorisé par la marque grâce à un
0 CONSEIL
Do minique Palacc i, président d e StimShop, re-
dispositif qui permet d'apporter une attention command e aux entrep rises q u' il a ccompagne
particulière aux clients VIP (un pass coupe- d 'éviter d e forcer l' interactio n avec I' app lica-
file, un accueil nominatif...), de leur offrir des ti on. Toute technique qu i impose o u automati se
l'ouverture de l'application par exemple risque
avantages exclusifs (promotion réservée, ser-
d 'a ga cer le mobina ute, à l'instar des di spositifs
vices, accès rapide à la bonne personne ... ).
d e push pro motio nnels non sollicités.
Certaines marques réfléchissent également à
Pour lui, le maître-mot est l'a pport d e valeur a u
des dispositifs pour réduire le churn en accor- co nsommate ur. Si ce d erni er a p leinement
dant une attention particulière à des clients qui conscience de l'intérêt pour lui de télécharger
n 'ont pas été satisfaits du service dans le passé. puis d'utiliser l'applicati on, la partie est gagnée.
li s'agit de mettre en place un scénario enga-
• Pouvoir se positionner comme un consomma-
geant, fon dé sur une rée lle conna issance du
teur « malin » auprès de son réseau : pouvoir cl ient et de son parcours. Connaissance qui va
se «vanter» d'avoir des promotions ou des par a illeurs p ouvo ir être en ri chi e avec les
informations que les autres n'ont pas. Cer- usag es de l'applicati on.
(/)
taines chaînes de restauration rapide, par
Q)
0
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0
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.µ Q
..c t.G
.~ Cl)
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0
Q
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u @
8 POUR RÉSUMER
• La géolocalisation apporte aux marketeurs de nouvelles options de fidélisation de leurs clients et une
connaissance du parcours client qu' il est impossible d'obtenir par ailleurs (visite et transformation).
• Les exemples d' application vont du commerce à l' univers des services ou la culture.
• Le principal facteur de succès d' une application de géolocalisation est sa valeur d' utilité ainsi qu' un degré
de personnalisation et de pertinence qui réponde aux attentes des clients. Sans cela, les messages de la
marque risquent d' être perçus comme du spam.
• Quand elle est bien utilisée, la géolocalisation permet donc de proposer à ses clients une expérience
personnalisée et contextualisée. Mal utilisée, elle peut devenir le support de tactiques spammantes comme
cela a été le cas pour l'e-mailing .
(/)
Q)
0
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.....
0
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Q)
o. . .
expériences de réalité augmentée.
c~~ . p~~tiq·~~
Imaginez un constructeur automobile qui, lors
. . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . ,
0
_ Sur la base de la géolocalisation
'- : L'a pplicatio n pour iPho ne « M étro Paris» permet d e localiser visuel lement les statio ns d e métro les plus proches
w
>-
: quand vous vous balad ez dans Pari s. Vous pouvez également vo ir a pparaître des points d 'intérêt tels q ue des
Lf)
..... : resta urants ou des magasins. Cette applicatio n est disponi ble sur iîunes .
0
N : Sur la base d'un objet
@ Ql : Arbonne vend des pro duits cos métiqu es parto ut d ans le monde. Afin de donne r plus de renseig neme nts sur ses
.µ Q
..c t.G : produits, l'entrep rise a décidé d e crée r une applicati on . Quand l'utilisatrice, après téléchargement de l'applica-
.~ Cl) : lio n, pointe son smartphone ou sa tablette su r un po t de soin anti-âge par exemple, d es info rm ati ons viennent se
'- o...
~
0
Q
(')
: surimposer au pot et permettent d 'avoi r plus de détails sur la fabrication de la crème.
: Vo ir le site de M erchlar pour la démo nstratio n : merchlar.com/work/arbonne-vision/video
u @ .................................................. .................................................................................... ............. .............. .........................................................
D rapport au monde« offline »,ce sont les possibilités offertes aux marketeurs
et communicants pour mesurer avec exactitude beaucoup plus de choses
qu'avant - de l'action publicitaire à l'achat sur site ou à l'inscription à un service - et
ainsi attribuer des résultats effectifs à chaque levier de communication.
Dans ce module, nous nous concentrerons d 'abord sur tous les paramètres à suivre
et sur lesquels fixer des objectifs : ces fameux « KPI » (key pBiformance indicators,
indicateurs clés d e performance). Nous nous attacherons notamment à mieux com-
prendre quels types de KPI doivent être priorisés en fonction des objectifs et des
outils utilisés et nous étudierons l'orientation des principaux tableaux d e bord utili-
sés en webmarketing.
Ensuite, nous nous pencherons sur la mesure de l'audience d' un site, et plus concrè-
(/)
tement sur le mode de fonctionnement de l'un des outils les plus populaires en
Q)
0
France : Google Anal ytics.
'-
w
>- Enfin, nous aborderons la mesure des résultats sur les médias sociaux.
Lf)
.....
0
N
@ Ql
.µ Q
..c t.G
.~ Cl)
'- o...
~
0
Q
(')
u @
255
Key performance indicators 257
Les tableaux de bord 260
L'audience d'un site 262
(/) Google Analytics 265
Q)
0
'- KPI des médias sociaux 267
w
>-
Lf)
.....
0
N
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Ol
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>-
a.
0
u
o ··· · ···c~~···p~~tiq~·~···· · ···· · ········ · ·· · ········· ·· ·········· . · · · · · · · ··· · · · · ··· · · · · · ·· · · · · · · · · · . · · ··· ··. · · · ··· · · · · . · ····· · ·~
Espaces sur médias Audience potentielle Nombre de fans pour une page
socia ux
Critères d'engagement Nombre de« relweets » sur compte Twitter
Ex. : page Facebook,
Génération de trafic Nombre de visites vers le site Internet de l'entreprise venant
page Linkedln
des espaces médias sociaux
ou
N ombre de clics sur les liens traqués partagés sur les médias sociaux
modestement pour que cela soit réellement utile trafic et le taux de rebond de chaque page du
et passer plus de temps à analyser et recomman- site, mais de toute évidence vous n 'allez pas
(/)
Q) der des actions pour continuer à optimiser vos suivre l'ensemble de ces données. En revanche,
0
'- résultats. vous pourrez tout à fait analyser en profondeur
w
>-
Gardez à l'esprit que les KPI ne doivent pas re- les cau ses d'une augmentation ou d 'une dimi-
Lf)
..... prendre l'ensemble des données traquées par les nution du trafic après avoir détecté une hausse
0
N
@ outils de reporting. Pour un site Internet, il est ou une baisse du nombre global de pages vues
.µ
..c en effet possible de connaître avec exactitude le sur votre site .
Ol
ï::
>-
a.
0
u
8 POUR RÉSUMER
• Les «indicateurs clés de performance » ou KPI permettent de suivre l' évolution de vos actions d' une
période à l'autre.
• Naturellement, le choix des KPI dépend des objectifs de vos outils ou de vos campagnes. Il est également
guidé par les outils de mesure dont vous disposez. C'est la raison pour laquelle il n' existe pas de liste type
de KPI valable pour tous les dispositifs de webmarketing .
• En fonction de votre situation propre, vous choisirez ceux qui sont les mieux adaptés.
~ fiche 31 trouverez une liste plus complète des KPI par actions.
Les différents modèles d 'achat d'espace
~fiche 72
Les tableaux de bord
~fiche 73
L'audience d' un site
(/)
Q)
0
'-
>-
w
Lf)
.....
0
N
@ Ql
.µ Q
..c t.G
.~ Cl)
'- o...
~
0
Q
(')
u @
Une fois vos KPI définis, il vous faut les organiser en tableaux de bord. Ces outils vous apporteront
une vision synthétique et évolutive des performances de votre site, de vos espaces sur les médias
sociaux et des actions webmarketing que vous mettrez en place. Ils permettent également de
partager ces résultats en interne.
DÉFINIR SES TABLEAUX DE BORD nautes (ex.: temps passé) et les sources de trafic.
S'il s'agit d'un site <l'e-commerce, des données
Plutôt que d'essayer de construire un tableau de
telles que le CA doivent apparaître également.
bord regroupant tous vos KPI, vous avez tout
intérêt à développer plusieurs tableaux de bord • Tableau de bord pour les espaces « owned »
évaluant les performances des actions proches sur les médias sociaux tels que la page Face-
possédant des KPI communs. book, la page Linkedln, le compte Twitter: il
• Tableau de bord pour le site Internet et les mesurera l'évolution du nombre de membres
blogs : il permet d'évaluer l'évolution du trafic ou de followers, l'engagement des fans et le
sur votre site, des comportements des inter- trafic généré vers les autres espaces.
MESURER
"(_ /
REPORTER
~7
ANALYSER
~7
(/) PARTAGER
Q)
0
1....
>- Tableaux de bord et recommandations
w
~7
Lf)
.....
0
N
@ OPTIMISER
.µ
..c
Ol
ï:: Implémenter des optimisations Enrichir si besoin les tableaux de bord
>-
a. 1
0
u LA LOGIQUE D'AMÉLIORATION CONTINUE
0 CONSEIL
Commencez modestement en termes de niveau
sion fondée sur des résultats effectifs (..,. schéma
ci-contre).
N'hésitez pas à faire évoluer vos tableaux de
de détail et d'exhaustivité de vos tableaux de
bord . Vous devez en effet les compiler et pu blier bord pour qu'ils soient à tout moment en adé-
une fois par mois. quation avec vos besoins d'analyse.
Dans certains cas, il peut être utile d'adopter
deux niveaux de tableaux de bord : des tableaux
très synth ét iq ues po ur communiquer avec
d'autres départements ou votre hiérarchie ; et
8
des tableaux plus détaillés pour a juster vos ac-
tions.
POUR RÉSUMER
• Tableau de bord pour les campagnes d'e- •Tout comme les KPI, les tableaux de bord
mailing sur vos fichiers. Ces campagnes enre- du webmarketing dépendent de votre activité
et des objectifs que vous avez pour vos actions
gistrent des KPI propres tels que le taux
(notoriété versus conquête de nouveaux clients,
d 'ouverture ou le taux de réactivité ; il est
par exemple).
donc utile de développer des tableaux de bord
• Pensez vos tableaux de bord co mme des
spécifiques. Sur fichiers loués, vous pourrez outils de prise de déci sion, intégrés dans une
reporter les résultats obtenus (nombre de véritable logique d' optimisation continue.
leads) dans le tableau de bord« achat média» .
La mesure de l'audience d'un site et la qualification du trafic sont indispensables pour développer
les visites journalières et adapter ses contenus aux centres d'intérêt des internautes. On utilise pour
cela deux types de mesure : « site centric » et « user centric ».
0
1....
Mesure User Centric
>-
w
Lf)
Tracking sur site via OJD /N ie lsen Netrating /
..... des tags Google Analytics, Google Ad Planner
0
N AT-Internet, Omniture
@
.µ
..c
Ol
ï::
>-
a.
0
u MESURE DE L'AUDIENCE D'UN SITE
de marché - gratuit et relativement facile à ins- tion qui primeront dans l'analyse. À noter quand
taller sur chaque page de votre site. D'autres même que dans la logique de la monétisation de
solutions payantes existent, plus performantes l'inventaire publicitaire c'est le panel de Nielsen
en termes de représentation et d'analyse mais NetRatings qui prévaut, compte tenu notanunent
plus complexes à mettre en place, comme AT- de sa large diffusion chez les media planners en
Internet, Weborama ou Omniture pour n'en citer agence et dans les régies.
que quelques-unes. À titre d 'exemple, la mesure d'audience « site
0 CONSEIL
Selon les outi ls de mesure utilisés e n site ce ntric,
centric » via Google Analytics vous indiquera
1 million de visiteurs uniques avec x % de CSP+
pour le mois passé , là où Nielsen NetRatings
la terminologie d es stati stiq ues et des indica- indiquera peut-être un moins ou un plus de visi-
teurs peut va rier ; n' hésitez pas à les interroger teurs uniques et une structure de l'audience
par principe. Ainsi , à titre d'exemple, un visiteur
quelque peu déformée. Sur le marché publici-
unique peut être co mpta bili sé en cookies (vs
taire, ce sont de toute façon les chiffres de
adresse IP, c'est-à-d ire a dresse de la machine)
ou sur une durée vari able d ' un outil à l' autre . Nielsen NetRatings qui feront plutôt référence.
Ce sont plus souvent les cou rbes d e tend ance
INDICATEURS À SUIVRE EN PARTICULIER
q ui sont à observe r plutôt q ue les data pour
elles-mêmes, qui sont intrinsèq uement re la tives En sus de l'analyse détaillée de l'origine de votre
aux méthodes de conceptualisati on . trafic et de la durée des sessions, il est conseillé
de suivre de près et de manière régulière les indi-
MESURE DE LA QUALIFICATION :
cateurs suivants (et bien sfü les ratios associés).
« USER CENTRIC »
• Les visiteurs uniques (VU) : calculés en coo-
Cette mesure passe soit par des panels, soit pm:
kies ou via les adresses IP (plus proches de
des déclarations faites par les éditeurs. L'accès à
l'utilisateur), les VU désignent le nombre de
cette information peut être :
visiteurs ayant consulté le site au moins une
• gratuit mais partiel, comme c'est le cas avec fois sur une période donnée (journée, se-
Alexa qui propose un classement et une maine, mois). Les VU/mensuel sont l'indica-
qualification d e la cible sur une sélection teur le plus utilisé dans le milieu de la publi-
(certes notoire) de sites d an s le monde ; cité, pour la valorisation, voire la monétisa.-
AdPlanner, l'outil de media planning du ré- tian des audiences.
(/)
Q) seau de Google Display, ou l'OJD ;
• Les visites : elles correspondent à la consul-
0
'- • payant comme l 'est l e panel de Nielsen tation d 'un site au cours d 'une session (sans
w
>-
Lf)
NetRatings réalisé avec Médiamétrie, dans la interruption de la consultation « active » d 'un
..... limite de la représentativité statistique des
0 site de plus d'une demi-heure) , quels que
N
@ Ql panélistes (25 000 personnes à ce jour). soient le nombre ou le volume d e pages
.µ Q
..c t.G Des écarts subsistent bien entendu entre la mesure consultées. Elles sont à mettre en perspective
.~ Cl)
'- o... « user centric » et celle obtenue via le « site cen- sur une période donnée à définir, comme la
~
0
Q
(') tric ». Là encore, ce sont les tendances d'évolu- journée, la semaine ou le mois.
u @
0
'-
w
>-
Lf)
..... Il>- fiche 74 POUR ALLER PLUS LOIN
0 Google Analytics • Avinash Kaushik, Web Analytics 2.0, Eyrolles, 2011.
N
@ • www.ojd.com/chiffres
.µ • www.alexa.com
..c
Ol • https://support.google.com/adwords/agency/
ï::
>-
a.
answer /96362?hl=fr
0 • www.mediametrie.fr/lnternet
u
0 CONSEIL
Sur le cen tre d 'aide de Google Code, vous
du d énominateur sera d o nc p lus o u mo ins
proche de la réalité.
po uvez co nsulter to utes les instructio ns re latives LIER GOOGLE ANALYTICS ET ADWORDS
(/)
Q) au fonctio nnement et à la configuration du code
0 de suivi et à sa personna lisatio n. Il est souhai- Par principe, configurez toujours les tags de vos
'-
w
>- ta ble de confier cette tâche à votre webmaster campagnes avec une structure claire de vos
Lf) ou à un d évelop peur, même si la mise en pl ace différents liens pour bien distinguer vos cam-
.....
0 est à la portée d 'un w ebma rketeur a p rès une pagnes webmarketing et mesurer pour chacune
N
@ Ql formatio n. Les erreurs de configuratio n sont en
d'entre elles leur impact sur le trafic ainsi généré
.µ Q effet sig nificatives sur la q ualité du suivi .
..c t.G et les conversions que vous aurez pris soin de
.~ Cl) Pensez a ussi à vér ifier que Goog le An a lyti cs
'- o... définir en amont (par exemple pour une conver-
fonctio nne correctement et qu ' il est bien installé
~ Q
0 (') sur to utes les pages de voi re site. sion par objectif: l'inscription à votre newsletter).
u @
Pour les campagnes de SEA, liez bien entendu conversion que vous aurez pris soin de définir en
votre compte AdWords à Google Analytics. amont. Les possibilités sont quasiment illimitées
et peuvent vous faire gagner un temps précieux
INSTALLER LES CODES SOCIAL
et, plus important, accroître votre réactivité.
ANALYTICS ET E-COMMERCE
Les alertes sont configurables dans la partie - Mettre en place des alertes.
«Administration » de Google Analytics et sont - Rester vigilant face à l'évolution de l'outil,
notamment dans le cadre de la migration vers
indispensables pour piloter a fortiori un site
Google Universel qui promet plus de pote ntiel
d'e-commerce. Vous pouvez placer des alertes sur mais aussi des fonctions « bridée s», comme
les niveaux de baisse de trafic, les taux de rebond l' affichage des mots-d és issus du SEO.
trop importants, la baisse du CA ou des taux de
Organique
Payé
5K
0,
26 28 30 03
~
05 07 09 11 15 17 19 21
2:4 13
: MAI : JUIN
mais qui, étant public, permet de comparer le rù- permettre de mieux comprendre s'il s'agit
veau d'interactions lié à différentes pages. d 'interactions positives, à m êm e d e servir
0 CONSEIL
l'image de la marque, ou au contraire de conte-
nus négatifs.
Dans Facebook il est possible d ' obtenir des in-
fo rm atio ns d étaill ées sur le profil de ses fan s
(âg e, sexe, géographie ... ) mais aussi sur celui
8 POUR RÉSUMER
• Si elle est difficile, la mesure des résultats
d es perso nnes « atte intes» et « engagées» . Des des actions sur les médias sociaux n' en reste
éléments intéressants pour évaluer la q ualité d e pas moins importante.
sa com muna uté d'une part ma is aussi la co hé- • Le nombre de fans ou d'abonnés est un indi-
rence avec sa cible des personnes réellement cateur partiel qui, s' il permet de se comparer
to uchées. aux autres acteurs du domaine, doit toujours
être mis en perspective.
LE TON DES ÉCHANGES
(/) • Il existe des indicateurs plus pertinents
Q)
Il est souvent dommage d'évaluer ses actions sur qui permettent de mieux évaluer la visibilité
0
'- réelle de ses actions (notion de « portée »)
w
>- les médias sociau x uniquement en termes
et les interactions (clics, likes, commentaires,
Lf) quantitatifs. En effet, une large communauté de
..... partages et re-tweets) .
0 clients mécontents peut afficher des indicateurs
N
• Enfin, certaines solutions de monitoring pro-
@ de performance très positifs !
.µ posent des indicateurs qualitatifs intéressants
..c Certains outils de monitoring proposent ainsi pour évaluer le ton général {positif, négatif,
Ol
ï::
>- d'évaluer le« ton >> des différents échanges pour neutre) des échanges.
a.
0
u
.,.. fiche 49
Twitter
.,.. fiche 71
Key performance indicafors
.,.. fiche 72
Les tableaux de bord
(/)
Q)
0
'-
>-
w
Lf)
.....
0
N
@ Ql
.µ Q
..c t.G
.~ Cl)
'- o...
~
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u @
0
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>-
w
Lf)
..--!
0
N
@
.µ
..c
01
ï::::
>-
0.
0
u
Module 11
EXPLOITER
LES DONNÉES CLIENTS
1 n'est pas si évident de se constituer une seule base de données clients, a fortiori
si l'entreprise a évolué au gré des nouveaux canaux de vente et d 'une multipli-
1 cation des contacts clients qui ne s'est pas simplifiée avec le web. Il est parfois
plus facile d 'être performant pour un « pure player » (dont l'activité est uniquement
dans le digital) que pour un« brick and mortar » (qui, lui, vient du monde physique),
car la tâche est plus simple au démarrage et les atouts du web dans ce domaine sont
conséqu ents.
En effet, jam ais les marketeurs n 'ont eu l'occasion d 'obtenir autant de données sur
leurs clients. Internet laisse inexorablement des traces et l'essor des réseaux sociaux
a ouvert des champs d 'exploration en termes de connaissance client jusque-là diffi-
ciles d 'accès. Raison de plus pour prendre la pleine mesure de la responsabilité des
entreprises dans ce domaine, car il s'agit de concilier « permission marketing»,
confiance et création de valeur ajoutée, certes pour l'entreprise mais d'abord pour
(/)
Q)
« servir » ses clients et ainsi mieux les fidéliser.
0
'-
w
>- L'enjeu est d onc avant tout de savoir pourquoi l'entreprise a b esoin de collecter des
Lf)
..... données clients et pour quoi en faire con crètement. Les enjeux du big data, en plein
0
N
essor, impliquent les notions de vitesse, de volumétrie, de variété, de véracité mais
@ Ql
.µ Q aussi et avant tout d 'éthique.
..c t.G
.~ Cl)
'- o...
~
0
Q
(')
u @
271
Les bases de données 273
(/)
Q)
La collecte de données 276
0
'-
>-
Les jeux-concours 279
w
Lf)
..... Le big data 282
0
N
@
.µ
..c
Ol
ï::
>-
a.
0
u
Cette p h ase con siste à organiser la base de Informations entreprises Tranches de CA, nombre
(public entreprises) de salariés, secteur
données par la création de champs pour les
d'activité
collecter, les stocker et les exploiter.
Autres informations Centres d'intérêt, délai
déclaratives avant achat (davantage
Quelles informations ? utilisé en BtoB pour
identi fier les prospects
Les informations obtenues doivent vous per-
«chauds»)
mettre de déployer de futures campagnes mar-
Informations Sur quels liens l'internaute
(/)
Q)
keting efficaces. Il faut donc réfléchir, lors de la comportementales a cl iqué dans
0 création de la base, à des exemples concrets la newsletter, quels
'- documents il a télécha rgé
>-
w d'usages de cette base de données. sur le site, a·t-il activé
Lf) l'accès à l'extranet client
.....
0
N
Quelles sources ?
Achats (données Ce que le cl ient a acheté,
@ Ql On note quatre principales sources pour obtenir transactionnelles) sa valeur d'achat, la date
.µ Q de son dernier achat
..c t.G ces informations .
•~ Cl)
'- o...
~
0
Q
(')
u @
Cette phase intermédiaire permet d'optimiser la L'enrichissement de la base se fait de deux ma-
qualité de la base de manière à déployer des nières complémentaires. D'une part par des
campagnes le plus efficacement possible. Le données appartenant à l'entreprise mais stoc-
premier traitement qui vient à l'esprit est le kées dans d 'autres bases de données; d'autre
dé-doublonnage des contacts. Envoyer deux fois part par le biais de nouveaux formulaires.
un e-mail au même destinataire est un facteur
LES MÉCANIQUES DE COLLECTE
irritant, et envoyer deux fois le même courrier
papier à un destinataire grève vos coûts marke- Les sites Internet ont recours à trois occasions
ting. de collecte :
(/)
« .f », par exemple.
Q)
0
'- O"''' ''(~~"'p~~tiq~'~''"'""''''" '""" ''''''' '" ""''''''''""' ' "'''"""""'''' ' "'''''""'"''"""'''''"''"""''''"'"'' ' "''''"'""'"''''"""""'''l
w
>-
Lf)
..... Sur le site d'HubSpot, lorsque dans la même session vous cherchez à télécharger plusieurs livres blancs,
0
N vous devez à chaque fois compléter un formulaire. Mais les informations qui vous sont demandées varient
@ d ' un téléchargement à l' autre .
.µ
..c Plutôt que de fa ire remp lir un formula ire long lors de la prem ière demande de téléchargement, HubSpot a a insi
Ol
ï:: opté pour une montée progressive en puissance. En effet, plus un formu laire est long el les champs compliq ués
>-
a. (ex. : le numéro de SIR ET) et plus vous risquez l'abandon d e formu laire ou l'obtention de données d e mauvaise
0 qualité.
u
···················································································································································· ·············· ·····················································
8 POUR RÉSUMER
• Une base de données qualifiée permet à l'entreprise d' adresser économiquement des clients pour les
inciter à consommer de nouveau et/ ou des prospects pour les amener à devenir clients.
• En bref, une base de données bien travaillée, liée à des programmes de communication bien pensés, doit
générer du chiffre d' affaires additionnel.
• Pour être utile, la base de données doit contenir des informations contacts ainsi que des informations
permettant de la segmenter et de cibler certains contacts (données socio-démographiques ou comporte-
mentales par exemple) .
• Le travail sur une base de données s' articule en trois phases : création, fiabilisation et enrichissement des
données .
(/)
Q)
0
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>-
w
Lf)
.....
0
N
@ Ql
.µ Q
..c t.G
.~ Cl)
'- o...
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0
Q
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u @
Sur le web il est très rare de déclencher une vente immédiate. Il est donc important de multipl ier
les contacts avec les internautes. Même si de nouvelles techniques permettent de cibler précisément
les visiteurs de son site ou de ses espaces sur les médias sociaux, la collecte de données person-
nelles est capitale pour qualifier ses contacts et construire une relation sur le long terme.
0 CONSEIL
L'utilisati on d e son profil Facebook ou Google
instants gagnants, jeux interactifs, serious
games ...
M l<IT
.................. """"'"'. MODf:. D' r \1PLOI
ENGAGEMENT VOTRE GUIDE
Champs obllg.JIOlru
.,.i<ÎT
Tous es conseils
pour vous donner enfin
ocoNSE\LS [ les moyens de vos envies
Respecter la loi
Sachez que la loi LCEN vous oblige à demander
le consentement préalable et explicite des in-
8 POUR RÉSUMER
• Il est important de collecter des données
personnelles afin de pouvoir identifier et
ternautes lors de la collecte de données pour
qualifier ses contacts pour travailler la relation
les recontacter. Il faut donc intégrer un champ dans la durée.
« opt-in »à vos formulaires. Il existe cependant
• Différents mécanismes de collecte existent :
des exceptions (Il> fiche 18). newsletter, jeux, versions d' essai , contenus
exclusifs ou personnalisés, etc.
• Leur succès dépend avant tout de I' adéqua-
tion entre la valeur perçue des « gains » pro-
posés (que l' on appelle des «pots de miel »)
et les informations demandées à l'internaute
{notion de « permission marketing »).
• La qualification des données peut se faire
a posteriori grâce en particulier aux données
comportementales collectées par les outils de
tracking.
Il> fiche 18
Les contraintes juridiques
Il> fiche 33
Le retargeting
Il> fiche 76
Les bases de données
(/)
Q)
0
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Lf)
.....
0
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a.
0
u
• Intérêt :
Objectifs
.. Créer une interactivité
comm unication
•• Collecter des données
» Faire du viral
Image/message •• Passer un message
• Freins:
(/)
» Joueurs « professionnels »
Q) » Contraintes réglementaires
Intérêt du jeu
0
'-
w
>- Lots Jeu
Lf) • Facteurs clés de succès :
..... .. Le bon mix jeu :
0
N - intérêt lot / jeu
@ Ql - Objectifs communication
.µ Q » Ne pas fa ire trop compliqué !
..c t.G
.~ Cl) Collecte
'- o... de données
~
0
Q
(')
u @ LES OBJECTIFS D'UN JEU-CONCOURS
(/)
Q)
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.µ Q
..c t.G
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'- o...
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0
Q
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Ce qu'on appelle le « big data » {la collecte massive de données) est sur toutes les bouches : au
programme des conférences, des interventions en entreprise, des formations .. . Mais quelle réalité
ce terme recouvre-t-il au juste, de quoi parle-t-on et quelles mises en œuvre concrètes peut-on
effectivement évoquer ?
0 CONSEIL
de la performance de l'ensemble de l'entreprise.
(/)
Q)
0
1....
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Lf)
.....
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GAGNER EN EFFICACITÉ
e webmarketing concerne de plus en plus de domaines et nécessite de plus en
0
1....
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Lf)
.....
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N
@ Ql
.µ Q
..c t.G
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1.... o...
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Q
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u @
285
les différents rôles d'une équipe webmarketing 287
les échanges avec l'équipe technique 289
la veille 293
les études quantitatives et qualitatives online 296
(/) la conduite de projet digital 299
Q)
0
'- le brief d'une agence web 305
>-
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Lf)
.....
0
N
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.µ
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Ol
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>-
a.
0
u
Un community manager junior, en stage ou en Quant à la rédaction des fich es produits, elle est
contrat de professionnalisation, apportera égale- en général effectuée par les chefs de produits ou
ment des leviers complémentaires en termes de des rédacteurs.
visibilité sur les réseaux sociaux mais aussi de
génération de trafic sur le site (« clic to web »)
grâce à l 'utilisation de Facebook A d s par
0 CONSEIL
Une expéri ence en agence de search est un vrai
exemple ou de publications ciblées en social plus dans un CV pour le recrutement du respon-
media optimization (SMO) vers les cibles choi- sab le trafic de son équipe.
C'est un profil aguerri a u marketing des moteurs
sies.
de recherche, q ui vous permettra de cha llenger
La présence sur les réseaux sociaux et la ligne les agences spécialisées et de diminuer les ho-
éditoriale qui y sera adoptée viendront aussi no raires, ma is il aura aussi à cœur de proposer
nourrir le positionnement de l'entreprise et a utre chose que d es mots-dés.
(/) Fortement sensib ilisé au w eba na lytics, il sera
Q) permettront de mettre en place un laboratoire
0 extrêmeme nt attentif a u reto ur sur investi sse-
'- d'écoute des comportements et des usages des
>-
w
ment. Un variable o u une prime corré lés aux
consommateurs vis-à-vis de la marque et/ ou des résultats, en sus de son sala ire fi xe, sera do nc
Lf)
..... produits. Bref, de pouvoir prendre le pouls du très stimulant p our lui .
0
N
@ Ql web à tout instant.
.µ Q DÉVELOPPER L'ÉQUIPE
..c t.G À ce stade, et en fonction des temps forts, le
.~ Cl)
'- o... recrutement en free-lance ou via une prestation Pour développer encore le trafic, une compé-
~
0
Q
(') externe en e-RP peut être déterminant pour tence en « business development » sera utile
u @ jouer sur les leviers de l'e-réputation et le rôle afin de prendre en charge les partenariats, les
opérations spéciales, l'affiliation ou encore les tences de chef de projet, notamment pour le
échanges de visibilité. Cela nécessite de réelles mobile qui requiert des savoir-faire et une exper-
qualités commerciales - savoir négocier, possé- tise à part entière.
der un bon carnet d'adresses - mais aussi le Pour un site e-commerce, on pourra faire appel
souci des chiffres et la volonté de construire un aux compétences d'un e-merchandiser dont le
relationnel de qualité, c'est-à-dire dans la durée rôle est de savoir mettre en avant les produits
et gagnant-gagnant pour les parties prenantes. en ligne et donner envie de les acheter. Tout se
Le community management pourra être renforcé joue dans l'art d'optimiser les performances
à mesure que sa charge de travail augmente, car commerciales, aussi bien en termes d'organisa-
en sus de la conquête via les réseaux sociaux, sa tion de l'offre que de sa mise en scène, son ergo-
mission prendra de plus en plus d'importance nomie et ses fonctionnalités d'aide et d'informa-
lorsqu'il devra animer la communauté existante tion.
et répondre à ses attentes, voire les anticiper.
Si les prérequis de la relation client ont bien été
pris en compte dans la conception initiale du
projet digital, un chef de projet CRM et/ou un
responsable de la fidélisation pourront faire leur
entrée en scène à plein-temps.
8 POUR RÉSUMER
•L'équipe idéale en webmarketing
requiert trois pôles de compétences : la
Un nouveau métier va également se développer réflexion stratégique, la génération de trafic
dans les années à venir : il s'agit du « chargé et la fidélisation.
d 'études datamining »,souvent à la frontière des • Bien entendu, si votre site est à dimen-
compétences d'ingénierie et de marketing. sion commerciale les compétences d' e-
Proche du statisticien, il prend en charge les merchandisers sont indispensables.
enjeux de collecte, le traitement, l'analyse ainsi • Dans tous les cas, le partage de la connais-
que la visualisation des données pour aboutir à sance client, le webanalytics et les accéléra-
teurs de conversion sont au cœur des activités
l'extraction d'informations, et en ce sens à une
webmarketing.
forme de datajournalisme.
• La créativité n'est pas exclue bien sûr, mais
Bien entendu, tous les développements en terme elle est souvent externalisée.
de convergence pourront nécessiter des campé-
(/)
Q)
0
'-
>- .,.. fiche 4 POUR ALLER PLUS LOIN
w
Lf)
la stratégie webmarketing • http://metiers.lnternet.gouv.fr
.....
0 .,.. fiche 81 • Étude sur le community manager (risques et bonnes
N
les échanges avec l'équipe technique pratiques) sur le site http://fr. locita.com
@
.µ • Interview de Sandro Saitta sur http://statosphere.fr
..c
Ol
ï::
>-
a.
0
u
0 CONSEIL
Si vous le pouvez, n' hésitez pas à suivre une
normes liées à l'accessibilité, aux différences
entre les navigateurs (Firefox, Internet explo-
petite formation HTML ou WordPress, ou à tenir rer, Chrome ... ) et leurs versions, au référen ce-
vous-même un blog par exemple, afin de parler ment et en principe à l'ergonomie.
au minimum le même langage que les techni-
• La programmation et le développement
ciens (« Il y a ceux qui parlent d'Internet et ceux
qui le font .. ») . souvent confiés à un développeur web, il
Vous gagnerez en légitimité auprès des équipes s'agit de la réalisation technique et du déve-
techniques si vous avez vous-même un peu de loppement informatique du site. C'est lui qui
savoir-faire. Cela vous permettra aussi de mieux traduit en partie l'expression de besoin en
appréhender le champ des possibles.
cahier des charges fonctionnel technique, en
respectant les bonnes pratiques du codage. Le
Pour simplifier, le métier des techniciens web
développement des CMS recentre de plus en
peut se découper en trois grands domaines.
plus ce m étier sur l'analyse versus la pro-
• L'intégration : il s'agit de composer la mise en
grammation. À noter que le développeur web
page du site web via des CSS ou feuilles de
peut avoir un homologue spécialisé dans le
style et de traduire les maquettes fournies par
mobile.
les graphistes dans le langage HTML (hyper-
text markup language) en respectant les
Affichage de la page
URL
www.cegos.fr
Navigateur
(/)
Q)
0 Serveur
'- Code Html 5 & responsive
w
>-
Lf)
.....
0
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Ql
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Il
..c t.G Fichiers (.html, .php, .gif, .png, .swf ... )
.~ Cl)
'- o... Bases de données (MySQL, ... )
~
0
Q
(')
u @ LE CADRE TECHNIQ UE
0
1....
w
>-
Lf)
..... ..,. fiche 13 POUR ALLER PLUS LOIN
0 Les étapes de création d'un site • http://metiers.lnternel.gouv.fr/
N
@ ..,. fiche 14 • http://owni.fr/2011 /04/14/lnternet-et-la-technique-
.µ
Le cahier des charges d' un site lunivers-des-possibles/
..c
Ol • www.atlnternet.com/glossaire-2
ï:: ..,. Glossaire
>-
a.
0
u
COLLECTER LES INFORMATIONS partages d 'articles ... ) sont souvent très pré-
cieuses.
Internet n 'est qu'informations. Même sur des
sujets très pointus ou des secteurs peu bavards Il peut aussi être pertinent de s'abonner à des
ou peu connectés (BtoB , industrie ... ), il est groupes professionnels où les échanges d 'infor-
toujours étonnant de voir à quel point d es mations sont (plus ou moins) riches et animés.
données filtrent sur le web.
Twitter
Différents outils peuvent vous aider à rester au
Outil de veille par excellence, Twitter n'est ce-
fait des nouveaux contenus publiés en ligne pendant pas toujours pertinent de par la spéci-
concernant votre entreprise, votre marché, vos
ficité du profil des utilisateurs et des thèmes
concurrents.
abordés - en particulier sur le marché français.
Les alertes Google Au-delà de l'abonnement à des comptes perti-
Google propose un service gratuit très pratique nents, il est possible de sauvegarder une re-
qui permet de recevoir par e-mail une alerte dès cherche par mots-clés et ainsi rester en alerte sur
que de nouveaux contenus sont indexés. Vous les nouveaux contenus publiés sur un thème en
pouvez très facilement créer d es alertes en particulier.
fonction de vos axes d e surveillance et bien
Les outils de monitoring
entendu par mots-clés.
Les services (comme Radian 6, souvent payants)
0 CONSEIL
Po ur éviter q ue ces alertes ne pol luent trop votre
qui permettent de surveiller son e-réputation
( ~ fiche 60) proposent en général d es outils de
veille sur les contenus concernant directement
boîte de réception, paramétrez leur fréq uence
dans Google. Vous avez le cho ix entre plusieurs la marque évidemment, mais aussi souvent sur
optio ns : envo i q uo tidien , hebdo mada ire, à certains concurrents ou mots-clés pertinents.
chaque no uveau contenu ...
(/)
Q) Uti lisez également les filtres de votre messagerie ORGANISER LES INFORMATIONS
0 pour archiver a utomatiqueme nt ces con tenus
'- Il est souvent très difficile de classer et d'orga-
>-
w dans un dossier spécifique q ue vous p ourrez
niser la multitude d'informations collectées en
Lf) consulter à votre g uise.
..... ligne. L'utilisation de favoris peut être utile mais
0
N
@ Ql Linkedln et Viadeo les possibilités sont souvent limitées en termes
.µ Q d'organisation et de recherche de données. Par
..c t.G Votre réseau professionnel est souvent la meil-
.~ Cl)
'- o... leure source de veille. Les actualités publiées par ailleurs, cela ne permet pas de gérer les formats
~
0
Q
(') vos contacts sur les réseaux sociaux profession- autres que les pages web (captures d'écran, fi-
u @ nels (changement de poste, nouvelles connexions, chiers, images ... ).
Go 1gle webmarl<etmg
Coo<i•s ~·lp us~-•«~"' <ffl es By ""9 our s•,ie•s yau agr•e 10 oui use tl c11>k1es t19 EVERNOTE
a Learn"""' 3 resutt
Ad rtl.:•• • webmarkedng (!) la couleu1 dans Bun Uarketlng E1a1 des Houx du
le webmarketing BtoB referencement
web marke!lna tooicom
lu~n n Q.SU#~iO 1
Tum Bi •On A, lmprtS••Jlll W1tlwl 10 M•H !J'CO!ld$ W1 Re1' T1me O;iu &a, M1>ht11; dtt
•
[llJdcsdoC..
C'dle!IDartemJO - W1k1pé<lia,
tnr1;1pecca OIQlll:Y. cvoer:iart.t:L"lg • Translate 1111s page
-• cyberma1t•t1oç Il m0<ketmg 2 0 C: ma1t•~ng ntunarket1ng webma1k~ng en i
cyti.Jrr-ica1"" - co1i<ist• • a!!F.'10<er la 11sibl'4• ei I> Italie lfun ... Web •••
Chn1ps lfaop«callons 8'1:1 ogt•ptiie - V; 1 ôussi -M.< les con•-<•s
Nous vous conseillons donc l'emploi d 'Evernote, Ces contenus sont stockés dans un espace sécu-
qui est un outil très pratique pour archiver et risé sur le serveur Evernote, dans un nombre
organiser ses contenus - notes, photos, pages illimité de « carnets de notes » prédéfinis. Ils
web, d ocume nts, v idéos, etc. Avec plus de sont indexés en fonction des mots-clés automa-
10 millions d'utilisateurs, Evernote est un acteur tiquement identifiés par Evernote dans les
majeur sur le web. Différentes versions sont contenus mais aussi en fonction d' « étiquettes »
proposées, gratuites et payantes. Grâce à des qui p eu vent être ajoutées m anuellem ent à
fonctionnalités de « capture » intégrées à votre chaque note. Vous pouvez alors y accéder d e
navigateur et/ou votre téléphone mobile ou votre n 'importe quel terminal à tou t moment.
tablette, v ous pouvez facilement collecter les À noter : Google propose une solution similaire,
(/)
Q)
o. . .
informations qui vous intéressent à tout instant.
c~~ . p~~tiq~·~· ·
intitulée « Google Keep ».
. · . · . · · . · . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ,
0 Imaginons l'exemple d ' un archi tecte qui utilise Evernote pour archiver el retrouver facilement toutes ses idées
'-
w
>- el sources d' inspiration . Il enregistre dans Evernote depuis son té léphone des photos de monuments ou d 'objets
Lf)
..... qui l' insp irent el utilise en suite les étiquettes pour pouvoir les retrouver faci lement. Lors de ses navigatio ns Internet,
0 il enregistre également via Evernole web Cli pper les ima ges et pa ges web qui l' intéressent.
N
........ .............. ............................ .................................................................................... .......................................... .......................................
@
.µ
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ï::
>-
a.
0
u
0 CONSEIL
L' extension pour navigateur Internet Evern ote
8 POUR RÉSUMER
web Clipper permet, en sélectionnant l'option • L'enjeu principal de la veille aujourd'hui
« Afficher les résultats similaires lors de vos re- n'est plus la collecte d' informations mais leur
cherches sur le web », de faire apparaître les stockage et leur organisation.
résultats d ' une recherche dans vo s notes • Evernote est un outil web pratique qui
Evernote à droite sur la page de résultats d'une permet de stocker en ligne différents formats
recherche dans G oogle. de contenus en offrant par la suite la possibilité
d'une recherche par mots-clés, par étiquettes
ou par dates.
• Ces contenus sont alors accessibles depuis
n' importe quel support à n'importe quel
moment et peuvent même être partagés avec
des collaborateurs.
(/)
Q)
0
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>-
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Lf)
.....
0
N
@ Ql
.µ Q
..c t.G
.~ Cl)
'- o...
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0
Q
(')
u @
Par leur facilité de mise en place et leur coût extrêmement compétitif, les études online ont littéra-
lement bouleversé- pour ne pas dire« révolutionné» - le monde des études. La« phase terrain»,
c'est-à-dire la collecte de données, est également devenue beaucoup plus accessible.
pour aller vers les questions plus engageantes ou échecs, anticiper le comportement des consom-
délicates. mateurs qui s'est complexifié, innover ou faire
des pré- ou post-tests.
Google formulaire
Les étapes successives pour réussir une étude
Google Drive offre avec sa fonction « Google
qualitative sont les suivantes.
Formulaire» la possibilité de réaliser un son-
dage gratuitement dont la matrice est personna- • Bien identifier la problématique de l'étude.
lisable et facile à envoyer par e-mail. Le suivi • Préciser ses objectifs.
des résultats est immédiat. De plus, ils sont déjà • Choisir la méthode et le type d 'interactions à
intégrés et organisés dans une feuille de calcul réaliser en fonction de ces objectifs.
que vous pouvez partager.
• Rédiger un questionnaire d e sélection des
Google Formulaire permet de stocker les listes, participants à l'entretien du groupe.
d'utiliser des outils tels que les formules avan-
• Élaborer le guide d 'animation et les supports
cées, les graphiques et des filtres intégrés, sans
visuels utilisés pour l'interaction.
oublier les tableaux croisés dynamiques pour
• Dresser la liste des questions à traiter durant
voir les données sous l'angle que vous souhai-
les phases d'interaction client.
tez. C'est l'outil quasi idéal pour des sondages
rapides et gratuits. • Mener les interactions clients en fonction du
Il existe bien entendu d 'autres plateformes choix méthodologique effectué.
souvent en freemium (une partie gratuite pour • Analyser les données enregistrées pendant les
les sondages de moyenne taille et une partie interactions clients.
payante pour des sondages, disons plus profes- • Présenter les conclusions, en tirer des direc-
sionnels) comme sondageonline.com et bien tives et rédiger la synthèse.
d'autres. La gestion de base de données et de
traitement statistique est une fidèle alliée.
Bien entendu, les cabinets d 'étude sont à votre
0 CONSEIL
Les « bulleti n boards » permettent de recuei llir
disposition pour des études en ligne plus com- des données q ual itatives avec une récurrence et
plexes. Vous trouverez la liste des cabinets une durée plus intéressantes qu'offli ne. M a is
attention : le nombre de verbati m a insi collectés
d 'étude de marché, notamment au salon spécia-
est extrêmement chronophage en terme d'ana-
lisé du SEMO qui se déroule chaque année à
(/) lyse, à moins d'avoir des o utils d 'a na lyse sé-
Q)
Paris. mantiq ue pointus pour en automatiser la plus
0
'-
>-
w
g ra nde parti e.
RÉUSSIR UNE ÉTUDE QUALITATIVE
Lf)
..... Les « bulletin boards» permettent de créer des
0 L'objectif des études qualitatives est de s'interro-
N
@ Ql ger sur le « pourquoi » et le « comment ». Moins espaces de discussion collaboratifs sur une pé-
.µ Q fréquentes que les études quantitatives (rapport riode donnée. Les participants s'expriment et
..c t.G
.~ Cl)
'- o... de 3 0-70 en France versus 50-50 aux États-Unis), s'impliquent progressivement au cours de la
~
0
Q
(') elles tendent à se développer en particulier lors problématique posée. Cette technique particu-
u @ des lancements, pour mieux appréhender les lière pour les études online n écessite une
(/)
Q)
0
'-
w
>-
Lf)
.....
0
N
@
.µ
..c
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>-
a.
0
u
Projet
Besoin unique
Objectif autonome
(/)
Q)
Novation
0
'-
w
>-
Lf) Borné (début/ fin)
.....
0
N
@ Ql
.µ Q La clé du succès : le facteur humain
..c t.G
.~ Cl) Au delà des méthodes, des budgets et des outils !
'- o...
~
0
Q
(')
u @ LES 4 CRITÈRES DE SUCCÈS
Les spécificités du World Wide Web Consortium, technique, car les domaines à recouvrir d é-
dont l'objectif est de promouvoir « un seul web passent les compétences d 'un simple marketeur.
partout et pour tous » et les métiers de plus en Le plus souvent le responsable webmarketing
plus spécialisés du web conduisent à des étapes contribue à la rédaction de ce document en tant
propres à ce domaine. que représentant des utilisateurs et des intérêts
Dès l 'expression du besoin les dimensions marketing et communication de l'entreprise.
techniques (même succintes) doivent donc être Dans sa forme, le cahier des charges fonctionnel
abordées ainsi que le modèle économique est généralement accompagné de l'arborescence
pressenti. On doit tout d 'abord indiquer dans du site et des storyboards (maquette des pages
quelles conditions l'internaute va pouvoir accé- principales). Il fait appel à la contribution
der au site : avec un navigateur d'une vieille d'expertise graphique, é ditoriale, technique,
version et un débit en ADSL comme avec un marketing en termes d'acquisition ou de fidéli-
smartphone dans le métro ou une tablette avec sation, voire juridique ou financière. Pour les
la fibre, par exemple. équipes techniques plus spécifiquement, ce ca-
hier des charges pourra être encore approfondi
Le choix du modèle économique va impacter les
et « traduit » en un troisième document dédié :
espaces à lui dédier, les plans de taggages ou les
le cahier des charges fonctionnel technique dé-
choix liés aux bases de données et au e-CRM ou
taillé.
des emplacem ents réservés à d e la publicité,
pour n e citer que quelques exemples. Les étapes à respecter
Plus l'expression de besoin est claire, plus elle Voici les différentes étapes pour compléter un
anticipe les évolutions potentielles d 'une ver- cahier des charges fonctionnel générique, qui va
sion 2 ou 3 du site, plus votre site, votre projet, nourrir et préciser par la suite les conditions de
ne sera pas à revoir dans son ensemble. Bien r éalisation d 'un site w eb , sa refonte , ou la
entendu les questions de visibilité étant accrues, con ception d'un site mobile.
les objectifs en terme de référencement n aturel • Il est important de bien s'interroger en amont
doivent être intégrés dès la conception du site. sur l'architecture d e l'information, énumérer
L'expression de besoin cristallise les demandes les contenus nécessaires et les catégoriser. En
des utilisateurs, les hiérarchise et pose les diffé- parallèle, on peut mener une réflexion sur la
rents parcours des utilisateurs internes ou ex- lign e éditoriale du site afin d e définir une
(/)
Q) ternes du projet digital. charte éditoriale en fonction des cibles prio-
0
'- ritaires visées.
w
>- LE CAHIER DES CHARGES FONCTIONNEL
Lf)
• À l'appui de ces éléments, des pistes gra-
..... Un e fois l'expression de besoin établie, un cahier
0 phiques pourront être é laborées. Ces pre-
N
@ des charges fonctionnel (CdCf) doit être rédigé. mières pistes pourront être déclinées sur un
.µ
..c Le responsable webmarketing peut garder le n ombre d e pages limitées. Le choix d e ces
Ol
ï:: leadership sur sa rédaction, mais il se fera ac- pages est justifié par leur représentativité par
>-
a.
0
compagn er soit d 'une assistan ce à maîtrise rapport au site souhaité. De ce fait, elles per-
u d 'ouvrage, soit d 'un chef de projet gén éraliste ou mettent d 'aborder les principaux composants
du site (système de navigation, style de gra- s'agit de s'assurer que quels que soient les
phiques liés aux contenus, aux formulaires, navigateurs et leurs différentes versions le site
etc.) et d 'établir l'identité visuelle du site apparaîtra sans déficience en termes d'aspect
envisagée ( • schéma ci-dessous). ou de performance. Le cahier des charges a ici
• Une fois validée, la charte graphique définitive pour vocation de préciser le nombre et la typo-
sera appliquée à chaque « template » (gabarit logie des templates et les intentions souhaitées
de page), en veillant à leur bonne intégration. en termes graphiques et d'intégration selon les
C'est presque un métier à part entière puisqu'il navigateurs à privilégier.
Fil d'Ariane
(/)
Q)
0
'-
>-
w
Lf)
.....
0
N
@ Ql
.µ Q
..c t.G
.~ Cl)
'- o...
~
0
Q
(')
u @ EXEMPLE DE STORYBOARD
• Les différents parcours utilsateurs seront tra- ment sur les performances du site) avant de
duits en fonctionnalités potentielles et décli- pouvoir tester soit en version bêta fermée soit
nés en fonction des statuts associés (ex. : quels en version bêta ouverte, et ainsi obtenir le
droits sont ouverts pour quelles fonctionnali- point de vue des usages et de la satisfaction
tés pour un visiteur du site, un membre de la des internautes dans un environnem ent
communauté, un client, un contributeur, un technique stabilisé. N'oubliez pas de prévoir
administrateur.). Les questions liées à la col- dans le cahier des charges le fait de documen-
lecte des données pendant la navigation sur ter et d'archiver tous les écrits, un back-up du
le site, leur stockage, leur traitement et leur code source, de la charte éditoriale, de la
restitution seront explicitement abordées afin charte graphique avec une bibliothèque gra-
de clarifier les besoins du management de la phique associée. Si ces demandes ne sont pas
relation client (CRM) et de la connectivité indiquées, les prestataires oublient trop sou-
avec les bases de données déjà existantes. vent la remise de ces éléments en fin de
Bien entendu les besoins en termes statis- proj et. Elles comprennent égalem ent les
tiques (webanalytics) sur l'utilisation du site sources graphiques classées et commentées,
ou du projet digital seront également posés et les visuels et l'iconographie du site néces-
explicités dans le CdCf. saires en cas d'évolution future du site.
• À partir de là, une réflexion sur l'architecture
réseau peut être menée. Elle visera à répondre
aux intentions en terme d'hébergement pour
0 CONSEIL
En con duite d e p rojet d a ns le d ig ital , il est
quelle montée en charge en fonction de l'au- fonda menta l de b ien séparer le fond (les co nte-
nus) de la forme (mise en forme, supports et
die n ce souhaitée, quel dé ploiement sur
techno log ies a ssociées) et de préci ser ses inten-
mobile, sur tablette , quelle version pour
tions et ses souha its au plus près d es fonctio n-
l'international, quelle connexion aux infras- nalités, voire du rendu, à réaliser. C'est l'objet
tructures existantes de l'entreprise, etc. La même du cahier des charges qui fo rma lise plus
réflexion sera également alimentée par les encore l'expressio n de b esoin initia le.
souh aits fonctionn els en term e de CMS Si le fait de suivre éta pe par éta pe les consig nes
(content managem ent system ) et de plate- indiquées dans cette fiche est bi en un prérequis,
forme de e-commerce si besoin. n'hésitez pas à prévoir et à inclure dans le ca-
hier des charges le rend u a ttendu via d es
• Les recommandations en terme de dévelop- sto ry boards ou d es maquettes animées, vo ire
(/)
Q) pement pourront alors être abordées à ce d es mini-dévelop pements g râce aux éditeurs d e
0
'- stade dans le cahier des charges (ex. : privilé- sites g ratuits.
w
>-
gier uniquement une version en HTML5). L'ob jectif est d 'éviter des erreurs d'ergo no mie
Lf)
..... o u d e navigatio n, d es écarts entre la visio n d e
0 • Enfin, les conditions de déploiement seront
N
la M OA (maîtrise d'ouvrage) en charge d e la
@ précisées. Elles permettront par exemple de
co nceptio n et la M O E (maîtrise d ' œuvre) en
.µ
..c prévoir une version en préproduction tech-
Ol
charge de la réali sation . Le facte ur clé de succès
ï:: nique. Les conditions et les critères seront est d e po uvoir insu ffl e r d e l'ag ilité dès la
>-
a.
0
posés par écrit pour tester en temps utile une concepti on jusqu' à l'explo itation du projet.
u version dite « alpha » (c'est-à-dire unique-
(/)
Q)
0
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>-
w
Lf)
.....
0
N
@ Ql
.µ Q
..c t.G
.~ Cl)
'- o...
~
0
Q
(')
u @
8 POUR RÉSUMER
• La conduite de projet dans le digital est très centrée « utilisateur » et de ce point de vue elle privilégie
plutôt les méthodes dites « agiles ».
• En fonction de la complexité du projet qui est envisagé et des métiers requis pour le réaliser, la conduite
de projet nécessite tout d'abord une expression de besoin qui récapitule et hiérarchise les demandes des
utilisateurs.
• Les spécifications plus détaillées tenant compte des aspects graphiques, design, techniques, marketing,
voire financiers, et donc pluridisciplinaires, sont rassemblées dans un document nommé« cahier des charges
fonctionnel » {CdCf).
• Pour les équipes techniques, il sera même plus approfondi encore et traduit en cahier des charges
fonctionnel technique détaillé.
• Plus le cahier des charges est précis et accompagné de visuels, de storyboards, voire de maquettes
animées, plus en principe les risques d'écart entre la vision initiale et la réalisation se réduisent.
• En effet, un des grands écueils en conduite de projet dans le digital est ce décalage criant entre l'idée de
départ et le projet une fois réalisé.
• Les méthodes dites « agiles » en conduite de projet digital permettent de réaliser des « sprints » et de livrer
par étape, en évitant les enchaînements séquentiels au profit d' un travail itératif et plus collaboratif entre les
différentes équipes ou expertises de l'entreprise.
Ili>' fiche 14
Le cahier des charges d'un site
Ili>' fiche 24
Les règ les d'or du SEO
(/)
Q)
0
'-
w
>-
Lf)
.....
0
N
@
.µ
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Ol
ï::
>-
a.
0
u
1 1
QU EST·CE QU UN BRIEF ? Une culture digitale est donc recommandée, car
cela demande au minimum une connaissance des
Le brief est avant tout nécessaire pour clarifier
indicateurs et des leviers potentiels.
ses souhaits en matière d'e-communication.
L'agence ou le prestataire retenu pourra ainsi Le brief n'est pas non plus la « copy stratégie»,
mieux formuler sa recommandation ou réaliser qui représente plutôt la réponse stratégique et
les créations correspondantes. Le paradoxe de créative de l'agence. Le brief correspond à la
l'affaire, c'est que très souvent les annonceurs demande de l'annonceur, tandis que la copy
attendent d'être challengés par leur agence tan- stratégie est en quelque sorte la réponse de
dis que, de leur côté, les agences s'attendent à l'agence. C'est aussi une« marque de fabrique»
avoir des demandes précises et un niveau de l'agence, c'est pourquoi ce document diffère
d'implication fort de la part de l'annonceur. Un souvent d'une agence à l'autre. Mais on y re-
brief n e peut donc s'apparenter à un simple trouve généralement les éléments suivants :
coup de fil, à moins d 'être particulièrement in- l 'analyse du contexte concurrentiel, la reformu-
souciant ou d'avoir une foi aveugle dans son lation de la problématique client, les objectifs
agence, ce qui revient en fait au même! e-communication, la cible, la promesse , la
preuve, le ton et les contraintes.
Il ne faut pas non plus confondre le brief avec
le cahier des charges. La différence peut paraître Le brief client est également à distinguer du brief
subtile, mais le cahier des charges est censé être créatif, qui est un document souvent interne à
plus précis dans son objet et destiné à la réali- l'agence et qui permet de « traduire» la copy
sation d 'un support comme un site web ou une stratégie aux créatifs.
application mobile. Le brief a, quant à lui, une Si la démarche reste globalement la même que
dimension plus créative et stratégique. Il va dans le monde offline, les enjeux du World Wide
permettre aux prestataires de résoudre une Web et les métiers de plus en plus spécialisés
problématique de communication posée par du digital et du cross-canal conduisent à des
(/)
Q) l'annonceur et pour laquelle il a besoin de spé- spécificités pour ce type de brief. Par exemple,
0
'-
cialistes et d'experts en interne et/ou en externe pour le search, c'est le seul brief dans lequel il
w
>-
dans des domaines spécifiques (e-mailing, ré- est recommandé de préciser une enveloppe
Lf)
..... seaux sociaux, search, etc.). budgétaire, puisque justement l'un des objectifs
0
N
@ Ql Il n 'est pas nécessaire d'être soi-même expert dans du brief d'une agence de search est de pouvoir
.µ Q le domaine pour rédiger un brief, mais il s'agit de la sélectionner ou la pousser dans ses retranche-
..c t.G
.~ Cl) fonnuler le plus clairement possible ses objectifs et ments pour optimiser la gestion d e ce budget en
'- o...
~
0
Q
(')
ses attentes en termes de résultats et de satisfaction. achat de mots-clés.
u @
Sites
Blogs
Médias
sociaux
Plateformes
d'échanges
Applications
(/) Widget
Q)
(eo~1~
w
0
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>-
Lf)
.....
0
N
Exemples :
• Vidéos sur YouTube ?
• Curation sur Twitter?
• Wiki sur son site dédié ?
• Communauté sur site ?
Sites tiers
Exemples:
-
• Push via Twitter, Facebook, article de blog ... ?
@
.µ • FAQ sur Facebook ? • Utilisation des médias sociaux pour optimiser son SEO ?
..c • jeu social sur mobile ? • Emails via groupes sur réseaux professionnels ?
Ol
ï:: • Blog? • Display sur Facebook ?
>-
a. • •
0
u RÉALISER UN BRIEF
Pour définir vos e-cibles, les critères de segmen- Vous pouvez bien entendu indiquer le rétro-
tation classique sont inopérants dans le digital, planning adapté aux contraintes de votre société
et nous vous invitons à aller plus loin que les ou des processus de décision et de validation en
simples critères liés au sexe, aux CSP, à la loca- interne.
lisation. Concentrez-vous aussi sur les équipe- Concernant le budget, en général seul celui du
ments et les centres d'intérêt ainsi que sur les SEA (comme évoqué ci-dessus) peut être indi-
critères plus comportementaux. qué, en particulier en phase de consultation.
0 CONSEIL
Pour définir vos e-cibles, cartographiez-les et
L'expé rience démontre que les écarts d 'un
p restataire à l'autre sont parfois très grands et
que, si vous annoncez dès le départ votre budget
distinguez bien les visiteurs, les utilisateurs, les le prestataire aura la fâcheuse tendan ce de s'y
acheteurs, les prescripteurs, les influenceurs, les
aligner. Vous vous privez en fait d 'un compara-
sponsors, les experts, etc ., pour pouvoir les
tif et de la possibilité d 'obtenir les meilleures
prioriser.
Concernant les clients, allez le plus loin possible offres au plus près du marché. Bien entendu, un
en terme d ' activités, d ' usages et de comporte- devis détaillé est en revanche vivement souhaité
ments . Vous pouvez vous aider de « personas » en retour afin que vous puissiez comparer poste
pour les décrire et mieux les incarner encore. par poste les enveloppes budgétaires si vous
Bien entendu, votre webanalytics et vos bases
interrogez plusieurs agences, ou réaliser simple-
de données vous seront utiles pour pouvoir
ment un comparatif avec des actions similaires
réaliser ce travail incontournable.
passées ou déjà en cours.
Précisez bien dans votre brief les éléments qui Réclamez le CV des personnes pressenties pour
vont vous permettre d 'évaluer la qualité de la vous accompagner au quotidien ainsi que plu-
création à venir. À ce titre d 'ailleurs, vou s sieurs références de clients que vous pourrez
pourrez à nouveau vous appuyer sur la copy contacter par principe. Entre annonceurs non
stratégie en vérifiant que le ton, les contraintes, concurrents l'entraide est utile pour challenger
la promesse, l'affinité avec la cible communica- un prestataire sur ses qualités créatives, tech-
tion seront bien retranscrits dans la création. niques, en SEO, ou simplement sur sa réactivité
N'oubliez pas la typologie des formats souhaités, et son style relationnel ou rédactionnel.
(/)
notamment en terme de rich media, ou les for- N'oubliez pas de clarifier toutes les questions de
Q)
mats pressentis si le display fait d éjà partie pour confidentialité, de cession des droits d 'auteurs,
0
'-
>- vous des incontournables. ainsi que les responsabilités en terme d 'achat
w
Lf)
..... Il sera important également de préciser les im- d 'art (images ou rich media). Demandez à récu-
0
N pacts potentiels ou souhaités en terme de cross- p érer les codes sources ainsi qu'une biblio-
@ Ql
.µ Q media ou cross-selling, l'orientation de la prise thèque graphique, si ce n 'est pas déjà mentionné
..c t.G de parole et ses déclinaisons potentielles . dans le contrat cadre qui vous lie à ce prestataire.
•~ Cl)
'- o...
~
0
Q
(')
u @
8 POUR RÉSUMER
• Le brief client se distingue du brief créatif, de la copy stratégie, de l'expression de besoin et du cahier
des charges.
• C'est un document essentiel pour définir la demande de l'annonceur et poser la problématique d'e-communication
ou e-marketing au prestataire sollicité.
• Il n'est pas nécessa ire d'être un expert pour le rédiger, mais une bonne culture web est recommandée
notamment du fait des spécificités du digital en terme de leviers et d' indicateurs.
• La démarche est en partie similaire à celle d' un brief offline, mais veillez bien à ne pas confondre objectifs
et moyens dans le digital et allez au-delà des critères classiques de segmentation pour définir vos cibles. Les
aspects comportementaux sont particulièrement importants à ce titre .
.,.. fiche 13
Les étapes de la création d'un site
.,.. fiche 14
Le cahier des charges d' un site
(/)
Q)
0
'-
w
>-
Lf)
.....
0
N
@
.µ
..c
Ol
ï::
>-
a.
0
u
0
cher de la publicité sur leur moteur de recherche Programme informatique utilisé par les moteurs
'-
>-
w
et leur réseau de partenaires en fonction des de recherche pour indexer les pages d 'un site
Lf)
..... mots-clé recherchés (voir SEA). web. Chaque moteur possède son propre algo-
0
N rithme impliquant de nombreux paramètres
@ Ql Affiliation
.µ Q
(voir Indexation, Moteur de rech erch e, SEO) .
..c t.G Technique marke ting permettant à un
.~ Cl) e-commerçant (affilieur) de diffuser son cata- App Store
'- o...
~
0
Q
(')
logue de produits sur des sites Internet (affiliés). Plateformes de distribution des applications mo-
u @ Selon les cas, les affiliés sont rémunérés par une biles. Elles sont le plus souvent gérées par les
309
GLOSSAIRE
0
Regroupement en un ensemble structuré des
'- Capping
w
>- informations nécessaires à une ou plusieurs
Lf) applications de l'entreprise (voir Datawarehouse, Moyen technique destiné à limiter, générale-
.....
0
CRM).
ment grâce aux cookies, le nombre maximal
N
@ d 'affichages d'un objet publicitaire au cours
.µ Big data d 'une période. Un capping de 2 sur 24 heures
..c
Ol
ï:: Bases de données extrêmement larges dont la permettra par exemple de n'afficher une ban-
>-
a.
0
compilation et l'analyse permettent d 'identifier nière que deux fois pour ch aque visiteur pen-
u des tendances et des profils de comportement. dant une journée complète.
310
GLOSSAIRE
Se dit d'une entreprise traditionnelle, le plus Coût par action. Modèle de paiement de la pu-
souvent du secteur de la distribution, ayant blicité. Coût d'une action faisant suite à la diffu-
ajouté des activités en ligne (click) à son modèle sion d'un objet publicitaire sur le site visé par
classique (m01tar}. l'annonceur. Le type d'action est à déterminer
en fonction de la campagne.
Cloud computing
CPC
Informatique distribuée où les échanges sont
gérés et centralisés par des serveurs distants, les Coût par clic. Modèle de paiement de la publi-
applications et données étant stockées non plus cité. Coût d'un clic sur un objet publicitaire
sur un ordinateur local, mais sur un « nuage » conduisant effectivement au site visé par l'an-
(cloud) de serveurs. L'accès au service se fait par nonceur.
une application standard facilement disponible, CPL
la plupart du temps un navigateur web (voir Coût par lead. Type de CPA, l'action étant ici de
ASP, SaaS). devenir un prospect qualifié pour l'annonceur.
CMS CPM
Content management system. Synonyme de Coût pour mille. Modèle de paiement de la
« système de gestion de contenu». Système publicité. Coût pour l'achat de mille affichages
permettant aux entreprises et aux organisations d 'un objet publicitaire ou d 'un ensemble d'objets
de gérer rapidement et facilement le contenu d'une même campagne et d'un même annon-
d'un site web. ceur.
CNIL Crawler
(/) Commission nationale de l'informatique et des Synonymede« spider »OU « robot ».Composante
Q)
0 libertés. Autorité administrative indépendante d 'un moteur de recherche visitant les sites
'-
w
>- française chargée de veiller à ce que l'informa- Internet afin d'en analyser le contenu, et d 'ali-
Lf)
..... tique ne porte atteinte ni à l'identité humaine, menter ainsi en données les index du moteur de
0
N ni aux droits de l'homme, ni à la vie privée, ni recherche.
@ Ql aux libertés individuelles ou publiques .
.µ Q Creative Commons
..c t.G
.~ Cl) Cookie
'- o... Creative Commons est une Association à but
~
0
Q
(')
Fichier texte placé, à l'occasion d'une consulta- non lucratif américaine qui a pour objectif de
u @ tion, par le serveur du site ou un tiers autorisé développer la créativité et le partage légal sur le
311
GLOSSAIRE
web. L'utilisation des licences gratuites Creative besoin pour la prise d e décision (voir CRM et
Commons permet aux créateurn de contenus de Base de données).
définir les droits d'utilisation de leurs images,
Display
de leurs textes, de leurs vidéos, etc.
Publicité graphique sur Internet (voir Bannière).
CRM
DNS
Customer relationship management. Ensemble
des opérations de marketing ou de support ayant Domain Name System. Système permettant
pour but d'optimiser la qualité de la relation client, d'établir une correspondance entre une adresse
de fidéliser et de maximiser le chiffre d'affaires ou IP et un nom de domaine.
la marge par client (voir Datawarehouse, Base Domaine
de données). Nom unique permettant d 'identifier un site in-
CSS ternet. Un nom de domaine est constitué de
Cascading style sheets. Feuille de styles qui deux éléments.
permet de mettre en forme ce que le HTML • Une racine qui correspond le plus souvent au
permet de structurer. On associe donc le CSS au nom de l'entreprise ou à l'activité exercée
HTML par exemple pour les couleurs des titres, (63 caractères au maximum) .
les polices, etc. • Une extension séparée de la racine par un
point (ex. : « .fr »).
Curation
La curation de contenu consiste à identifier E-commerce
manuellement du contenu produit par un tiers Synonyme de« commerce en ligne»,« webmar-
et de partager ce contenu dans ses propres chand ». Commerce électronique sur Internet.
espaces de médias sociaux par exemple. La
E-mail
valeur apportée par le curateur réside dans le
choix des contenus partagés. En cela, la cura- Electronic Mail. Synonyme de « courrier électro-
tion est fondamentalem ent différente d e nique » ou « courriel ». Courrier échangé par le
l'agrégation. Le partage de ces contenus doit moyen d 'Internet entre des adresses identifiées.
être effectué dans le respect de la propriété Les e-mails peuvent être envoyés/reçus, consul-
intellectuelle. tés et traités au moyen :
(/)
• d'un client de messagerie à travers un logiciel de
Q) Datawarehouse
0
messagerie électronique en local sur un termi-
1....
>- Structure informatique dans laquelle est centra- nal ;
w
lisé un volume important de données consolidées
Lf)
..... • d'un webmail, directement par une interface
0 à partir des différentes sources de renseigne-
N du web depuis un navigateur.
@ ments d 'une entreprise (notamment les bases de
.µ
..c données internes). L'organisation des données E-mails push promotionnels
Ol
ï:: est conçue pour que les personnes intéressées E-mails porteurs d 'offres se caractérisant par un
>-
a.
0
aient accès rapidement et sous forme synthé- envoi de masse à une base de données de desti-
u tique à l'information stratégique dont elles ont nataires.
3 12
GLOSSAIRE
Forum Hébergeur
Espace virtuel rassemblant d es sujets de discus- Entité ayant p our vocation de m ettre à disposi-
sion et les éch anges en découlant. Le forum peut tion d es internautes d es sites web conçu s et
être structuré par rubriques. Il est gén éralem ent gérés p ar des tiers.
modéré, a p riori ou a posteriori p ar un adminis- lITML
trateur en charge de la gestion technique et
Hypertext Mark up Language. Format de don-
éditoriale du forum.
(/)
nées conçu pour représenter les pages web. C'est
Q)
Geek un langage de balisage qui p erm et d'écrire de
0
'-
>- Synonyme de« technophile». Anglicism e dési- l'h yp ertexte , d'où son n om .
w
Lf)
..... gnant une p ersonne passionnée, voire obsédée,
Hypertexte
0
N p ar les n ouvelles technologies.
@ Ql Lien sur lequel l'internaute (ou le mobinaute)
.µ Q Hard bounce p eut cliquer, et qui relie un mot, une expression
..c t.G
.~ Cl) E-mails qui n e sont pas arrivés à d estination ou une image d 'une p age ou d 'un document à
'- o...
~
0
Q
(')
pour motif de refus p erma n ent (v oir Soft une autre p artie de la m ême page ou du m ême
u @ bounce, Taux de livraison). document, ou à un autre fichier.
313
GLOSSAIRE
™ Landing page
Instant messaging. Synonyme de « messagerie Synonyme de « page d'atterrissage». Page par
instantanée» . Service de messagerie en temps laquelle un internaute entre sur un site. C'est un
réel, offrant la possibilité aux utilisateurs de terme notamment utilisé pour les campagnes de
consulter la liste des correspondants avec les- publicités.
quels ils sont simultanément en ligne, pour LCEN
communiquer immédiatement avec eux (voir
Loi pour la confiance dans l'économie électro-
Chat).
nique. Loi française transposant la directive
Inbound marketing européenne 2000/31/CE du 8 juin 2000, adoptée
le 8 janvier 2004, visant à cadrer l'économie
Stratégie webmarketing consistant à faire venir
numérique (voir Opt-in, Opt-out).
le client à soi via la création de contenus de
qualité, le travail sur un référen cement naturel Lead generation
et la création de communautés sur les médias Synonyme de « génération de leads » (pros-
sociaux, plutôt que de transmettre des contenus pects) . Action permettant de récupérer les
promotionnels non sollicités (voir Outbound coordonnées d'un prospect.
marketing).
Lead nurturing
Indexation Actions de communication (envoi d'informa-
Un document est indexé lorsqu'il est inscrit tions complém entaires ou appel par un com -
dans les bases de données d 'un moteur et qu'il mercial) permettant à une entreprise d 'entretenir
est possible de le trouver via une recherche sur sa relation avec un prospect (ou lead). L'action
celui-ci. est souvent ciblée en fonction de l'observation
des comportements antérieurs du prospect (par
Internet
exemple le téléchargement d'un livre blanc). Ces
Réseau de télécommunication international re- techniques sont adaptées à toutes les entreprises
liant des ordinateurs à l'aide du protocole IP. Ce qui fonctionnent sur des cycles de vente longs.
réseau sert principalement de support à la
transmission de pages web, de courriels et de Long tail
fichiers. Synonyme de la « longue traîne» . Stratégie
(/) marketing qui cible une grande quantité de réfé-
Q)
IP rences (produits, services, expressions) peu de-
0
1....
>- Internet Protocole. Protocole spécifique à mandées ou aux ventes faibles, par opposition à
w
Lf) Internet, qui se charge de transmettre les don- une stratégie centrée sur les références les plus
.....
0
N nées sous forme de paquets. populaires.
@
.µ Javascript Malware
..c
Ol
ï:: Langage de script qui s'intègre au langage HTML Logiciel conçu pour détruire ou endommager le
>-
a.
0
dans le but de créer de petites animations ou systèm e d'exploitation de d'un outil (ordinateur,
u interagir avec l'utilisateur. tablette ou mobile).
314
GLOSSAIRE
Microblogging Newsletter
Dérivé allégé du blog, qui p ermet de publier des Lettre d'information électronique envoyée de
contenus textuels en format court (moins de 140 manière plus ou moins régulière dans les boîtes
à 200 caractères) et sans titre (ex. : Twitter). e-mail, souvent utilisée dans une démarche de
Mot-dé fidélisation.
315
GLOSSAIRE
316
GLOSSAIRE
317
GLOSSAIRE
Search engine marketing. Synonyme de « mar- Site dont le contenu n'est modifiable que par le
webmaster.
keting sur les moteurs de recherche ». Ensemble
des techniques visant à développer la visibilité SMO
de contenus dans les moteurs de recherche. Social media optimization. Synonyme de« opti-
SEM = SEO + SEA + SMO. misation sur les médias sociaux» (en référence
au SEO qui concerne l'optimisation d'un site).
SEO
Actions menées sur les médias sociaux afin de
Search engin e optimization. Synonyme de
développer la visibilité d'un contenu. Le SMO
« optimisation pour les moteurs de recherche »
a un impact avéré sur le référencement de
ou «référen cement naturel». En semble des ac-
contenus dans les moteurs de recherche (voir
tions sur les contenus ou la structure de pages
SEM).
web pour en développer la visibilité dans les
moteurs de recherche, sans passer par l 'achat de SMS
campagnes d'AdWords. Short Message Service. Court message textuel
émis et reçu depuis un téléphone portable.
Serveur
Ordinateur qui stocke et met à disposition des Soft bounce
(/) données et/ou des fichiers à la demande d'autres E-mails qui ne sont pas arrivés à destination
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ordinateurs qui lui sont connectés. pour motif de refus temporaire (voir Hard
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>- bounce, Taux de livraison) .
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Session
..... Spam
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Période durant laquelle l'internaute visite Internet
via un navigateur ou une application Internet. E-mail, SMS ou MMS non sollicité envoyé à un
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ï:: Site centric préalable. Le spam tient son nom d'une marque
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a. Méthode de mesure d'Internet qui con siste en de pâté de mauvaise qualité qui était vendu aux
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u un comptage du trafic au niveau du site. États-Unis.
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Index
Les numéros renvoient aux principales fiches traitant du sujet.
A Contenus 1
Contraintes juridiques 18
AFNIC 17
Cookies 33
Alertes 36
Courrier indésirable 39
Android 66
CPA31
App Store 66, 68
CPC 31
App Store Optimisation 68
CPL 31
Appel d'offre 13
CPM 31
Apple App Store 68
Cross-sell 19
Applications mobiles 66
CSS3 10
Arborescence 15
Curation 43
B D
Bêta test 13 Dailymotion 43, 53
Blog 64 Deezer 43
Blogger 43 Développement 13
Blogroll 59 Diagnostic 3c 44
Blagueurs 59 Drupal 11
Boutons de partage 55
Buzz marketing 58 E
E-commerce 5, 19
c E-mail 40
(/) Cahier des charges 14 E-mailing 35, 36
Q)
Capping 31 E-mails push 36
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>- Champs personnalisés 40 E-mails transactionnels 36
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Lf) Charte des médias sociaux 5 7 E-marchandising 19
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0 Chemins de navigation 15 E-réputation 45
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@ Ql CMS 11 EdgeRank 47
.µ Q CNIL 18 Ergonomie 16
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Community manager 56 Expérience client 6
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323
INDEX
F M
Facebook 43 Maîtrise d'ouvrage 14
Fidélisation 3 Marketing viral 58
FlickR 43 Marque déposée 17
Follower 49 Médias sociaux 4 3
Formulaires 16 Menus 15
Mix-marketing 5
G Mobile First 66
Géolocalisation 69 Modèles économiques 19
Gmail 51
Google+ 43, 51 N
Google Docs 51 Navigation 15
Google Hangouts 4 3 Newsletters 36
Google Play 51, 66, 68 Noms de domaines 17
Graphisme 13 NPAI38
Groupes 50
Groupe sur Facebook 46 0
Guerilla marketing 58 Objet 40
Obligations légales 18
H Open source 11
Hangouts 51 Op t-in 18
Hangouts On Air 51 Opt-out 18
Hébergement 10 Outbound 7
Home page 15 Ouverture 40
HTML 10
p
1 Page Facebook 46
Inbound marketing 3 Pages entreprises 50
Influenceurs 44, 59 Paid, own ed , earn ed 45
Innovation 6 Part de voix 31
INPI 17 Pearltree 43, 62
Instagram 43 Personnalisation 40
Picasa 43
vi
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J Pinterest 43, 52
0 JavaScript 10 Places de march é électronique 19
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w Joomla 11 Plan fichiers 38
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..... Plateformes d 'ad-exch ange 32
0 L Plateformes e-commerce 20
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@ Landing pages 41 Pré-test 4 2 "'
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..c LCEN 18 Profils 46 w>-
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ï:: Ligne éditoriale 45 Propriété intellectuelle 18
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a. Linkedln 43, 50 Q
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u Loi informatiqu e et libertés 18 @
324
INDEX
Q Tests A/B 42
Trading desk 32
Quora 43
Traitement informatique de données 18
R Trigger e-mails 36
Re-tweet 49 TumblR 43
Real time bidding 32 Twitter 43, 49
Recettage 13 Twitto 49
Responsive design 10
u
Responsive web design 66
UGC (user generated content) 52
Retargeting 3 3
Up-sell 19
Routage 37
s V
Viadeo 43, 50
Scoop.it 43 , 62
Vimeo 43 , 53
Skype 43
Slideshare 43, 54 w
Social media guidelines 5 7
W3C 10
Social media manager 56
Web Apps 66
Solutions de paiement 21
Wikia 43
Spam 39
Wikipedia 43
Split-run 42
Wireframe 14
Spotify 43
WordPress 11, 43, 64
Storytelling 3
Wysiwyg 11
Stratégie marketing 4
Stratégie médias sociaux 45 y
SWOT 44
YouTube 43, 51, 53
T z
Templates 11
Zoning web 14
Tests 42
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