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MEMOIRE
MASTER ACADEMIQUE
Domaine : Sciences Technique
Filière : Electrotechnique
Spécialité : Commande Electrique
Intitulé
Présenté par :
ZAOUAK Abdelwahab
ELFODDA Mohammed
Soutenu publiquement le 04/06/2018
Devant le jury :
Président : Mme Arama fatima Zahra M. A. A Univ. Adrar
Promoteur : Mr.Belbekri Tahar M. A. A Univ. Adrar
Examinateur : Mr.Yaichi Ibrahim M. A. A Univ. Adrar
Nos remerciements vont également à touts les personnes qui nous ont
aidées à réaliser ce travail.
Je dédie ce travail.
abdelwahab
Dédicace
Je dédie ce travail.
Mohammed
Sommaire
Sommaire
Sommaire
Remerciements
Dédicace
Sommaire
Liste de figures
Liste de symboles
Introduction générale……………………………………………………………..……………1
Chapitre I : Modélisation de la machine asynchrone
I.1 Introduction ........................................................................................................................... 3
I.2. Description de la machine .................................................................................................... 3
I.2.1. Constitution ..................................................................................................................................4
Figure IV.3 : Commande vectorielle indirect de la MAS sans capture de la vitesse avec
Statoriques
Rotoriques
g : glissement
Am : l’amplitude de modulation
UP : l’amplitude de Porteuse
fr : La fréquence de reglage
Ur : l’amplitude de reglage
Transformations :
S : Opérateur de Laplace,
P : Transformation de Park,
Grandeurs de la commande:
Orienté
Introduction Générale
1
Introduction Générale
sur tous les types d’entraînement, il est fragile et onéreux. On essaye de remplacer la fonction
de capteur par des algorithmes de calcul. On trouve actuellement dans la littérature de
nombreuses méthodes de commande sans capteurs mécaniques.[2] Nous, nous intéressons
dans ce qui suit à celles qui utilisent l’estimation simultanée du flux et de la vitesse
(techniques de MRAS basée du flux rotorique).
Les travaux présentés dans cette mémoire sont organisés de la manière suivante : Le
premier chapitre présente tout d’abord la modélisation des machines asynchrones triphasées
qui utilise la théorie de l’espace vectoriel pour le passage d’un système triphasé réel a un
système biphasé fictif sous forme d’équations d’état. Ensuite, une série de simulation à l’aide
du logiciel MATLAB/SIMULINK a été envisagée dont l’objectif de vérifier les performances
du moteur asynchrone par un essai à vide et à charge en boucle ouverte.
Le chapitre II présente les détails de l’onduleur de tension à deux niveaux commandé
par technique (MLI sinus - triangle). L’association du moteur asynchrone à un onduleur M.L.I
sinus-triangle est simulé à l’aide du logiciel MATLAB/SIMULINK.
Dans le chapitre III, Le principe de la commande vectorielle est expliqué. En effet, ce
chapitre présente la commande vectorielle conventionnelle appliquée à une machine
asynchrone alimentée en tension. Ainsi, nous reprendrons la méthode indirecte d’orientation
du flux rotorique (I.F.O.C).
Le dernier chapitre IV présente l’étude et la simulation de la commande sans capteur
mécanique de la vitesse du MAS basée sur la technique de MRAS (Model Référence
Adaptive System).
En fin, on termine par une conclusion générale et quelques perspectives proposées
pour les futurs travaux de recherches.
2
Chapitre I
Modélisation de la machine
asynchrone
Chapitre I : Modélisation de la machine asynchrone
I.1 Introduction
3
Chapitre I : Modélisation de la machine asynchrone
Sb 𝑽𝒃𝒔
Ra
Rb
𝜃
Sa
𝑽𝒄𝒔 𝑽𝒂𝒔
Sc
Rc
I.2.1. Constitution
4
Chapitre I : Modélisation de la machine asynchrone
sont reliées à la carcasse du stator à l’aide d’un système constitué de trois bagues tournants et
de trois balais fixes.
Rotor à cage La grande majorité des moteurs sont à cages. Dans chaque encoche
rotorique est placée une barre. Ces barres sont en cuivre pour les moteurs de forte puissance,
et en alliage d’aluminium pour les machines de faible et moyenne puissance. Elles sont
réunies à chaque extrémité du rotor par des anneaux réalisant le court-circuit. L’enroulement
rotorique ainsi réalisé n’est pas accessible à partir du stator. [4]
Remarque
la machine asynchrone est une machine transformant l'énergie électrique en énergie
mécanique, il est caractérisé par des grandeurs d'entrée qui sont électriques et par des
grandeurs de sortie qui sont mécaniques.[5]
5
Chapitre I : Modélisation de la machine asynchrone
I.3.Hypothèses simplificatrices
Le modèle de la machine asynchrone triphasée est illustré par la figure (I.1) avec les
armatures statoriques et rotoriques munies chacune des enroulements triphasée, pour le stator
(Sa, Sb, Sc) et pour le rotor (Ra, Rb, Rc), et θ l’angle entre une phase statorique de référence
(Sa) et une phase rotorique de référence (Ra).
𝑑∅
𝑣 = 𝑅𝑖 + 𝑑𝑡 (I. 4)
a. statoriques
𝑑∅𝑎𝑠
𝑣𝑎𝑠 = 𝑅𝑠 𝑖𝑎𝑠 + 𝑑𝑡
𝑑∅𝑏𝑠
𝑣𝑏𝑠 = 𝑅𝑠 𝑖𝑏𝑠 + (I. 5)
𝑑𝑡
𝑑∅𝑐𝑠
{ 𝑣𝑐𝑠 = 𝑅𝑠 𝑖𝑐𝑠 + 𝑑𝑡
6
Chapitre I : Modélisation de la machine asynchrone
𝑑
Ou: [Vs] = [𝑅𝑠 ] ∙ [𝐼𝑠 ] + [Φ𝑠 ] (I. 7)
𝑑𝑡
b. Rotoriques
𝑑∅𝑎𝑟
𝑣𝑎𝑠 = 𝑅𝑟 𝑖𝑎𝑟 +
𝑑𝑡
𝑑∅𝑏𝑟
𝑣𝑏𝑠 = 𝑅𝑟 𝑖𝑏𝑟 + (I. 8)
𝑑𝑡
𝑑∅𝑐𝑟
{ 𝑣𝑐𝑠 = 𝑅𝑟 𝑖𝑐𝑟 + 𝑑𝑡
𝑑
Ou: [Vr] = [𝑅𝑟 ] ∙ [𝐼𝑟 ] + [Φ𝑟 ] (I. 10)
𝑑𝑡
Les trois phases statoriques sont aussi magnétiquement couplées avec les trois phases
rotorique donc les flux total et s'écrivent sous la forme suivante
:
Avec:
𝑙𝑠 𝑙𝑠𝑠 𝑙𝑠𝑠 𝑙𝑟 𝑙𝑟𝑟 𝑙𝑟𝑟
[𝐿𝑠 ] = [𝑙𝑠𝑠 𝑙𝑠 𝑙𝑠𝑠 ] ; [𝐿𝑟 ] = [𝑙𝑟𝑟 𝑙𝑟 𝑙𝑟𝑟 ] ; (I. 12)
𝑙𝑠𝑠 𝑙𝑠𝑠 𝑙𝑠 𝑙𝑟𝑟 𝑙𝑟𝑟 𝑙𝑟
7
Chapitre I : Modélisation de la machine asynchrone
Mrs = MSr t
Le système d’équations électriques nécessaire à l’étude du fonctionnement de la machine à
tous les régimes comme suite :
𝑑 𝑑
[𝑉𝑠 ] = [𝑅𝑠 ] ∙ [𝐼𝑠 ] + [𝐿𝑠𝑠 ] ∙ [𝐼𝑠 ] + {[𝑀𝑠𝑟 ] ∙ [𝐼𝑟 ]}
𝑑𝑡 𝑑𝑡
{ (I.14)
𝑑 𝑑
[𝑉𝑟 ] = [𝑅𝑟 ] ∙ [𝐼𝑟 ] + [𝐿𝑟𝑟 ] ∙ [𝐼𝑟 ] + {[𝑀𝑠𝑟 ]𝑡 ∙ [𝐼𝑠 ]}
𝑑𝑡 𝑑𝑡
Cette modélisation triphasée présente un inconvénient majeur pour notre application. Les
matrices [Msr ] et [Mrs ] dépendent de l’angle de rotation mécanique et nécessitent donc
d’être recalculées à chaque pas.
dΩ
j dt + 𝑓𝛺 = 𝑐𝑒𝑚 − 𝑐𝑟 (I. 15)
Sb
𝑽𝒃𝒔
q
Ra
𝑽𝒒
Rb 𝜃
Sa d
𝑽𝒂𝒔
𝑽𝒄𝒔 𝑽𝒅
Sc
Rc
8
Chapitre I : Modélisation de la machine asynchrone
𝜃𝑠 = 𝜃𝑟 + 𝜃 (I.16)
𝒅
𝑏𝑠
𝒒
𝜃𝑠
𝜃𝑟 𝑎𝑟
𝑏𝑟
𝜃 𝜃𝜃
𝜃 𝑎𝑠
𝑐𝑠
𝑐𝑟
𝜃
Figure I.3 Représentation des axes de la machine
Les amplitudes directe (𝒅) et en quadrature (𝒒) des grandeurs statoriques et rotoriques sont
fictives. Les relations entre ces grandeurs avec les grandeurs par phase sont comme suit :
2𝜋 2𝜋
cos(𝜃𝑠 ) cos(𝜃𝑠 − ) ) cos(𝜃𝑠 +
𝑉𝑠𝑑 3 3 𝑉𝑠𝑎 𝑉𝑠𝑎
𝟐 2𝜋 2𝜋
𝑉
[ 𝑠𝑞 ] = √𝟑 ∙ −sin(𝜃𝑠 ) −sin(𝜃𝑠 − 3 ) −sin(𝜃𝑠 + 3 ) ∙ [𝑉𝑠𝑏 ] = [𝑃(𝜃𝑠 )] ∙ [𝑉𝑠𝑏 ] (I. 17)
𝑉0 1 1 1 𝑉𝑠𝑐 𝑉𝑠𝑐
[ √2 √2 √2 ]
1
cos(𝜃𝑠 ) −sin(𝜃𝑠 )
𝑉𝑠𝑎 √2 𝑉𝑠𝑑 𝑉𝑠𝑑
𝟐 2𝜋 2𝜋 1
[𝑉𝑠𝑏 ] = √𝟑 ∙ cos(𝜃𝑠 − 3 ) −sin(𝜃𝑠 − 3 ) √2
∙ [ 𝑉𝑠𝑞 ] = [𝑃 (𝜃𝑠 )] ∙ [ 𝑉𝑠𝑞 ]
−1
(I. 18)
𝑉𝑠𝑐 2𝜋 2𝜋 1 𝑉0 𝑉0
[cos(𝜃𝑠 + 3 ) −sin(𝜃𝑠 + 3 ) √2]
Nous allons appliquer cette transformation pour chaque équation décrivant la dynamique de la
MAS.
9
Chapitre I : Modélisation de la machine asynchrone
𝑑 𝑑
[𝑉𝑠𝑑𝑞 ] = [𝑅𝑠 ] ∙ [𝐼𝑠𝑑𝑞 ] + 𝑑𝑡 [Φ𝑠𝑑𝑞 ] + [𝑃(𝜃𝑠 )] 𝑑𝑡 {[𝑃−1 (𝜃𝑠 )]} ∙ [Φ𝑠𝑑𝑞 ] (I.20)
Or
−sin(𝜃𝑠 ) −cos(𝜃𝑠 ) 0
2𝜋 2𝜋
𝑑 2 𝑑 𝜃𝑠
[𝑃−1 (𝜃𝑠 )] = √ . ∙ [−sin(𝜃𝑠 − 3
) −cos(𝜃𝑠 −
3
) 0] (I. 21)
𝑑𝑡 3 𝑑𝑡
2𝜋 2𝜋
−sin(𝜃𝑠 + ) −cos(𝜃𝑠 + ) 0
3 3
𝑑𝜃𝑠
0 − 0
𝑑 𝑑𝑡
[𝑃(𝜃𝑠 )] [𝑃−1 (𝜃𝑠 )] = [𝑑𝜃𝑠 (I. 22)
𝑑𝑡
𝑑𝑡
0 0]
0 0 0
𝑑 𝜃𝑠
𝑉𝑠𝑑 𝑅 0 𝐼𝑠𝑑 𝑑 Φ𝑠𝑑
0 − Φ𝑠𝑑
[𝑉 ] = [ 𝑠 ] ∙ [𝐼 ] + 𝑑𝑡 [Φ ] + [𝑑𝜃𝑠 𝑑𝑡
] ∙ [Φ ] (I. 23)
𝑠𝑞 0 𝑅𝑠 𝑠𝑞 𝑠𝑞 0 𝑠𝑞
𝑑𝑡
rotorl’expression suivante :
𝑑 𝜃𝑟
0 𝑅 0 𝐼𝑟𝑑 𝑑 Φ𝑟𝑑
0 − Φ𝑟𝑑
[ ]=[ 𝑟 ] ∙ [𝐼 ] + 𝑑𝑡 [Φ ] + [𝑑𝜃𝑟 𝑑𝑡
] ∙ [Φ ] (I. 24)
0 0 𝑅𝑟 𝑟𝑞 𝑟𝑞 0 𝑟𝑞
𝑑𝑡
10
Chapitre I : Modélisation de la machine asynchrone
[P −1 (θs )] ∙ [Φsdq ] = [Lss ] ∙ [P −1 (θs )] ∙ [Isdq ] + [Msr ] ∙ [P −1 (θr )] ∙ [Irdq ] (I. 25)
𝑙𝑠 − 𝑀𝑠 0 0
[𝑃(𝜃𝑠 )] ∙ [𝐿𝑠𝑠 ] ∙ [𝑃−1 (𝜃𝑠 )] =[ 0 𝑙𝑠 − 𝑀𝑠 0 ] (I. 26)
0 0 𝑙𝑠 + 2𝑀𝑠
Et
cos( 𝜃𝑠 − 𝜃𝑟 − 𝜃 ) sin( 𝜃𝑠 − 𝜃𝑟 − 𝜃 ) 0
3
[𝑃(𝜃𝑠 )] ∙ [𝑀𝑠𝑟 ] ∙ [𝑃 −1 (𝜃𝑟 )] = 2 𝑀𝑠𝑟 [−sin( 𝜃𝑠 − 𝜃𝑟 − 𝜃 ) cos( 𝜃𝑠 − 𝜃𝑟 − 𝜃 ) 0] (I. 27)
0 0 0
3
1 0 0
[𝑃(𝜃𝑠 )] ∙ [𝑀𝑠𝑟 ] ∙ [𝑃 −1 (𝜃𝑟 )] = 𝑀𝑠𝑟 [0 1 0] (I. 28)
2
0 0 0
𝐿𝑠 = 𝑙𝑠 − 𝑀𝑠
3 (I. 29)
𝐿𝑚 = 2 𝑀𝑠𝑟
11
Chapitre I : Modélisation de la machine asynchrone
dΦsd dθs
Vsd = R s ∙ Isd + − ∙ Φsq
dt dt
dΦsq dθs
Vsq = R s ∙ Isq + + ∙ Φsd
dt dt
dΦrd dθr
(I. 33)
0 = R r ∙ Ird + − ∙ Φrq
dt dt
dΦrq dθr
{ 0 = R r ∙ Irq + + ∙ Φrd
dt dt
dθs dθr
= ωs et = ωs − ω
dt dt
Avec ω = ωm
Le système d’équations (1.32) devient alors :
𝑑Φ𝑠𝑑
𝑉𝑠𝑑 = 𝑅𝑠 ∙ 𝐼𝑠𝑑 + − 𝜔𝑠 ∙ Φ𝑠𝑞
𝑑𝑡
𝑑Φ𝑠𝑞
𝑉𝑠𝑞 = 𝑅𝑠 ∙ 𝐼𝑠𝑞 + + 𝜔𝑠 ∙ Φ𝑠𝑑
𝑑𝑡
𝑑Φ𝑟𝑑
(I. 35)
0 = 𝑅𝑟 ∙ 𝐼𝑟𝑑 + − (𝜔𝑠 − 𝜔) ∙ Φ𝑟𝑞
𝑑𝑡
𝑑Φ𝑟𝑞
{ 0 = 𝑅𝑟 ∙ 𝐼𝑟𝑞 + 𝑑𝑡
+ (𝜔𝑠 − 𝜔) ∙ Φ𝑟𝑑
12
Chapitre I : Modélisation de la machine asynchrone
Le couple électromagnétique est exprimé en fonction des flux rotoriques et statoriques dans le
repère d-q est donnée par:
𝐿𝑚
C𝑒𝑚 = 𝑃 (Φ𝑟𝑑 ∙ 𝐼𝑠𝑞 − Φ𝑟𝑞 ∙ 𝐼𝑠𝑑 ) (I. 36)
𝐿𝑟
En utilisant les expressions (I.33),(I.34) et (I.36) et après arrangement, nous aurons le système
suivant :
dIsd 1 Lm 2 Lm Lm
= [−(Rs + ) ∙ Isd + σ ∙ Ls ∙ ωs ∙ Isq + ∙ Φrd + ∙ ω ∙ Φrq + Vsd ]
dt σ ∙ Ls Lr ∙ Tr Lr ∙ Tr Lr
dIsq 1 Lm 2 Lm Lm
= [−σ ∙ Ls ∙ ωs ∙ Isd −(Rs + ) ∙ Isq − ∙ ω ∙ Φrd + ∙ Φ + Vsq ]
dt σ ∙ Ls Lr ∙ Tr Lr Lr ∙ Tr rq
dΦrd Lm 1
= ∙ Isd − ∙ Φrd + (ωs − ω) ∙ Φrq
dt Tr Tr
dΦrq Lm 1
= ∙ Isq − (ωs − ω) ∙ Φrd − ∙ Φrq
dt Tr Tr
2
dω P Lm P
= (Φrd ∙ Isq − Φrq ∙ Isd ) − Cr
{ dt J Lr J
(I. 38)
Où
𝑙 2
𝜎 = 1 − 𝐿 𝑚∙𝐿 ∶ 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑒 𝑓𝑎𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑑𝑖𝑠𝑝𝑒𝑟𝑠𝑖𝑜𝑛
𝑟 𝑠
𝐿
𝑇𝑟 = 𝑅𝑟 ∶ 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑑𝑢 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠 𝑟𝑜𝑡𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒.
𝑟
13
Chapitre I : Modélisation de la machine asynchrone
dX
En identifiant le système (I-34) à la forme: = A. X + B. U
dt
𝑡
Le vecteur d'états 𝑋 = [𝑖𝑠𝑑 𝑖𝑠𝑞 𝜑𝑟𝑑 𝜑𝑟𝑞 ] , A la matrice dynamique du système, le vecteur de
𝑡
commande 𝑢 = [𝑣𝑠𝑑 𝑣𝑠𝑞 ] , et B la matrice d'application de commande, donc:
1
𝑖𝑠𝑑 0
𝛿 𝑙𝑠
𝑖 𝑣𝑠𝑑 1
𝑋 = [𝜑𝑠𝑞 ] ; 𝑢 = [𝑣 ] ; 𝐵= 0 𝛿𝑙𝑠
(I. 39)
𝑟𝑑 𝑠𝑞
𝜑𝑟𝑞 0 0
[0 0]
1 2
1 𝑙𝑚 1 𝑙 1 1 𝑙
− 𝛿𝑙 (𝑅𝑠 + 𝑇 ) 0 ( 𝑇𝑚 ) + ( 𝑇𝑚 ) + 𝜔
𝑠 𝑟 𝑙𝑟 𝛿𝑙𝑠 𝑟 𝑇𝑟 𝛿𝑙𝑠 𝑟
1 2
1 𝑙𝑚 1 𝑙𝑚 1 𝑙𝑚 1
0 − 𝛿𝑙 (𝑅𝑠 + 𝑇 ) − (𝑇 ) + 𝜔 (𝑇 ) +
𝑟 𝑙𝑟 𝛿𝑙𝑠 𝛿𝑙𝑠 𝑇𝑟
(I. 40)
𝐴= 𝑙𝑚
𝑠 𝑟
1
𝑟
0 −𝑇 −𝜔
𝑇𝑟 𝑟
𝑙𝑚 1
[0 − (𝜔𝑠 − 𝜔) −𝑇 ]
𝑇𝑟 𝑟
Cette transformation est appelée aussi transformation de Clarke, qui est en fait un
cas particulier de la transformation de Park, elle est obtenue quand le repère dq est confondu
avec le repère αβ figure(I.4), c.-à-d. en prenant θs = 0, la transformation directe se fait alors
comme suit:
1 1 1
𝑥0 2 2 2 𝑥𝑎
2 1 1
[𝑥𝛼 ] = 3 1 − 2 − 2 [𝑥𝑏 ] (I. 41)
𝑥𝛽 √3 √3
𝑥𝑐
[ 0 −
2 2 ]
1
1 0
𝑥𝑎 2 𝑥0
1 √3 1
𝑥
[ 𝛼] = −2 2 𝑥
[ 𝑏] (I. 42)
2
𝑥𝛽 𝑥𝑐
1 1 √3
[2 − 2 − 2 ]
14
Chapitre I : Modélisation de la machine asynchrone
à partir des définitions précédentes, les équations électriques de la machine sont réécrites
comme suit:
Au stator:
dφ
vsα = R s isα + dtsα
{ dφ
(I. 43)
vsβ = R s isβ + dtsβ
Au rotor:
𝑑𝜑
𝑣𝑟𝛼 = 0 = 𝑅𝑠 𝑖𝑠𝛼 + 𝑑𝑡𝑟𝛼 + 𝜔𝜑𝑟𝛽
{ 𝑑𝜑 (I. 45)
𝑣𝑠𝛼 = 0 = 𝑅𝑟 𝑖𝑠𝛽 + 𝑑𝑡𝑟𝛽 − 𝜔𝜑𝑟𝛼
En suivant les mêmes démarches prises dans le référentiel précèdent afin d'écrire le système
𝑑𝑥
d'équations sous la forme : = 𝐴𝑥 + 𝐵𝑢 on aura:
𝑑𝑡
1 1 l2m 1 l 1 1 l
− δl (R s + T ) 0 (Tm ) (Tm ) ω
s r lr δls r Tr δls r
1 1 l2m 1 lm 1 lm 1
0 − δl (R s + ) − (T ) + ω (T ) +
Tr lr δls δls Tr
A= s r r
(I. 47)
lm 1
0 −T −ω
Tr r
lm 1
[ 0 (ω) −T ]
Tr r
1
𝑖𝑠𝑑 0
𝛿 𝑙𝑠
𝑖 𝑣𝑠𝑑 1
𝑋 = [𝜑𝑠𝑞 ] ; 𝑢 = [ 𝑣 ] ; 𝐵= 0 𝛿𝑙𝑠
(I. 48)
𝑟𝑑 𝑠𝑞
𝜑𝑟𝑞 0 0
[0 0]
L'expression du couple électromagnétique exprimé dans le repère αβ peut être donnée par :
𝐶𝑒𝑚 = 𝐾𝑡 (𝜑𝑟𝛼 𝑖𝑠𝛽 − 𝜑𝑟𝛽 𝑖𝑠𝛼 ) (I. 49)
L'équation de la vitesse restant inchangée.
15
Chapitre I : Modélisation de la machine asynchrone
q
d
xd xα
[x ] = [P(δ)] [x ] (I. 50)
q β
Et inversement:
𝑥𝛼 𝑥𝑑
[𝑥 ] = [𝑃(−𝛿)] [𝑥 ] (I. 51)
𝛽 𝑞
Avec :
cos(𝛿) sin(𝛿)
𝑝(𝛿) = [ ] (I. 52)
− sin(𝛿) cos(𝛿)
Afin de faire une première validation du modèle de la MAS, nous allons faire quelques
simulations du modèle et voir la cohérence de ses réponses. Pour ce test, nous alimentons
directement la MAS à vide par le réseau triphasé 220/380 V.
16
Chapitre I : Modélisation de la machine asynchrone
A l’instant 2 < 𝑡 < 3 seconde on introduit un couple résistant nominal 𝐶𝑟𝑛 = 7𝑁𝑚 . Les
grandeur observés sont la vitesse mécanique, le couple électromagnétique ainsi que les
courants statorique et flux rotorique.
60 400
300
40
Cem [N.m]
Wr [rad/s]
200
20
100
0
0
-20 -100
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
temps [s] temps [s]
30 1.5
iqs
25 ids
1
20
ids ,iqs [A]
fdr [Wb]
15 0.5
10
0
5
-0.5
0 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5 temps [s]
temps [s]
0.2 30
0 20
10
-0.2
fqr [Wb]
Ias [A]
0
-0.4
-10
-0.6
-20
-0.8 -30
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
temps [s] temps [s]
17
Chapitre I : Modélisation de la machine asynchrone
La courbe de la vitesse présente des oscillations dans le premier instant de démarrage avec un
accroissement presque linéaire, après un temps d’environ 0.3s la vitesse rotorique
s’établit à une valeur proche de la vitesse de synchronisme. Suite à l’application d’un couple
résistant on constate la diminution de la valeur de la vitesse, chute qui revient au glissement
supplémentaire apporté par le Cr.
I.11 Conclusion
18
Chapitre II
Modélisation et commande de
l’onduleur
Chapitre: II modélisation et commande de l’onduleur
II.1 Introduction:
L'onduleur qui est connecté à la machine, est constitué de trois bras formé d'interrupteurs
électroniques choisis essentiellement selon la puissance et la fréquence de travail, chaque bras
compte deux composants de puissance complémentaires munis de diode montée en
antiparallèle.[12]
Dans ce chapitre, nous allons faire une modélisation de l’onduleur à deux niveaux des
tensions ainsi que la modélisation de la commande MLI «sinus -triangle».[13]
On distingue deux types d’onduleur :
Les onduleurs des tensions.
Les onduleurs des courants.
Dans notre étude on considère le moteur asynchrone alimenté en tension.
II.2.1 Definition
mécanique (Contrairement aux moteurs). [16] L’onduleur est très utilisé en MLI pour
l’alimentation des récepteurs triphasés équilibrés à tension et fréquence variables.
Chacune des trois tensions composées de sortie est formée d’une onde bistable prenant
les valeurs +E et -E mais décalées de 2𝜋/3 l’une par rapport à l’autre.
Pour obtenir une tension alternative à partir d’une tension continue, il faut découper la tension
D'entrée et l’appliquer au récepteur tantôt dans un sens, tantôt dans l’autre. L’onduleur de
tension alimenté par une source de tension parfaite impose à sa sortie, grâce au jeu
d’ouverture et de fermeture des interrupteurs, une tension alternative formée d’une succession
de créneaux rectangulaires à deux niveaux. La fréquence de fonctionnement est fixée par la
commande des interrupteurs. [13]
Dans ce chapitre, nous allons faire une modélisation de l’onduleur à deux niveaux des
tensions ainsi que la modélisation de la commande MLI «sinus -triangle».
𝐸
2
𝑆𝑎 𝑆𝑏 𝑆𝑐
n
a b c
0
𝐸
2 𝑆𝑎
𝑆𝑏 𝑆𝑐
20
Chapitre: II modélisation et commande de l’onduleur
D’où
Donc
1
𝑣0𝑛 = − 3 ( 𝑣𝑎0 + 𝑣𝑏0 + 𝑣𝑐0 ) (II.4)
van 2 −1 − 1 𝑉𝑎0
1
[vbn ]= 3 [−1 2 − 1] [𝑉𝑏0 ] (II.5)
vcn −1 − 1 2 𝑉𝑐0
Le modèle mathématique de l’onduleur à deux niveaux des tensions est donné par
l’équation (II.7). où la condition des interrupteurs statiques 𝑆𝑖 (𝑖 = 𝑎, 𝑏, 𝑐) prend la valeur 1 si
l’interrupteur est fermé et la valeur 0 si l’interrupteur est ouvert.
van 2 −1 − 1 𝑆𝑎
𝐸
v
[ bn ]= 3 [−1 2 − 1] [𝑆𝑏 ] (II.7)
vcn −1 − 1 2 𝑆𝑐
𝐸
𝑉𝑎𝑛 = (2𝑆𝑎 − 𝑆𝑏 − 𝑆𝑐 )
3
𝐸
Ou: 𝑉𝑏𝑛 = (2𝑆𝑏 − 𝑆𝑎 − 𝑆𝑐 ) (II.8)
3
𝐸
{𝑉𝑏𝑛 = (2𝑆𝑐 − 𝑆𝑎 − 𝑆𝑏 )
3
21
Chapitre: II modélisation et commande de l’onduleur
Porteuse
Up
+ 𝑺(𝒊)
𝑺(𝒊)
Ur
Référence
L’étude se fait sur l’onduleur triphasé à deux niveaux seront développées dans ce
paragraphe, MLI ‘sinus-triangle’.
II.4.2.1 Référence:
On représente les tensions de référence dans le cas de la MLI en triphasé par trois signaux
sinusoïdaux déphasés les uns par rapport aux autres de 120°son données par:
22
Chapitre: II modélisation et commande de l’onduleur
𝑣𝑟𝑎 = 𝑢𝑟 . sin(2𝜋. 𝑓𝑟 . 𝑡)
{𝑣𝑟𝑏 = 𝑢𝑟 . sin(2𝜋. 𝑓𝑟 . 𝑡 − 2𝜋/3) (II.9)
𝑣𝑟𝑐 = 𝑢𝑟 . sin(2𝜋. 𝑓𝑟 . 𝑡 + 2𝜋/3)
II.4.2.2 Porteuse :
C’est un signal triangulaire qui peut être considéré comme une alternance de deux droites
de pentes opposées. Elle est caractérisée par deux grandeurs :
l’amplitude Up.
La fréquence fp.
𝑡 𝑇𝑝
𝑢𝑝 (−1 + 4 𝑇 ) 𝑠𝑖 𝑡 ∈ [0, 2 ]
𝑝
𝑥={ (II.10)
𝑡 𝑇𝑝
𝑢𝑝 (3 − 4 𝑇 ) 𝑠𝑖 𝑡 ∈ [ 2 , 𝑇𝑝 ]
𝑝
1
Avec 𝑇𝑝 = 𝑓
𝑝
𝒇𝒑
𝑴= Avec M >1 (II.11)
𝒇𝒓
23
Chapitre: II modélisation et commande de l’onduleur
Nous avons simulé notre machine alimentée par réseau triphasé équilibré 220/380 V,
f=50Hz, puis par un onduleur de tension à commande MLI. Les simulations ont été effectuées
sous Matlab-Simulink.
Nous présentons dans les figures (II.3), (II.4) et (II.5), (II.6)les résultats de simulation du
fonctionnement de l’onduleur triphasé à deux niveaux.
La figure (II.7) présente l’évolution des grandeurs électriques et mécaniques de la MAS
alimentée par un onduleur de tension à deux niveaux pour la stratégie de commande
MLI sinus-triangle
1
0.8
0.6
Sa
0.4
0.2
0
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04 0.045 0.05
temps [s]
1
0.8
0.6
Sc
0.4
0.2
0
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04 0.045 0.05
temps [s]
1
0.8
0.6
Sb
0.4
0.2
0
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04 0.045 0.05
temps [s]
24
Chapitre: II modélisation et commande de l’onduleur
100
80
60
40
20
vas (v)
-20
-40
-60
-80
-100
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04 0.045 0.05
temps (s)
80
60
40
20
Vcs (v)
-20
-40
-60
-80
-100
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04 0.045 0.05
temps (s)
100
80
60
40
20
vbc (v)
-20
-40
-60
-80
-100
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04 0.045 0.05
temps (s)
25
Chapitre: II modélisation et commande de l’onduleur
50 400
40 300
30
Cem [N.m]
Wr [rad/s]
200
20
100
10
0
0
-10 -100
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
temps [s] temps [s]
1.5 30
1
fdr 20
fdr,fqr [Wb]
fqr
ids [A]
0.5
10
0
0
-0.5
-1 -10
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
temps [s] temps [s]
25 30
20
20
10
15
iqs [A]
Ias [s]
0
10
-10
5 -20
0 -30
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
temps [s] temps [s]
26
Chapitre: II modélisation et commande de l’onduleur
partie mécanique et après disparition du régime transitoire, il tend vers zéro .Il y a un fort
appel de courant certes bref, mais important au démarrage, égal à 5 fois environ le courant
nominal. Le régime permanent est atteint et il reste le courant correspondant au comportement
inductif du moteur à vide. On a introduit un couple de charge Cr= 7 N.m à t=0.3s, les résultats
de la simulation sont représentés par la Fig.(II.7). On constate que cette introduction a
provoqué une diminution de la vitesse de rotation .Pour le courant, il y’a une augmentation
après l’application du couple de charge. Pour l’association onduleur -MAS on remarque la
présence des pulsations dans la réponse du couple liée aux harmoniques de courant injecté par
l’onduleur.
II.6 Conclusion
27
Chapitre III
Commande vectorielle
indirecte de la machine
Asynchrone
Chapitre: III Commande vectorielle indirecte de la machine asynchrone
III.1.Introduction
𝐼𝑎 𝐼𝑓
𝑖𝑑𝑠 Ddécouplage
MCC
MAS
d-q
𝑖𝑞𝑠
Figure III. 2 Schéma du Principe de découplage pour la MAS par analogie avec la MCC
28
Chapitre: III Commande vectorielle indirecte de la machine asynchrone
La commande par orientation du flux consiste à régler le flux par une composante du
courant et le couple par une autre composante. Dans la machine asynchrone, le principe
d’orientation consiste à aligner le flux rotorique sur l’axe direct du repère de Park. [20,21]
𝑞 𝐼𝑠 𝑑
𝐼𝑠𝑑 𝐼𝑠𝑞
𝑤𝑠
θ 𝑤𝑠
𝑎𝑠 𝑤𝑠
O
l m Rr
wg = i (III. 1)
lr ∅r qs
Le flux ∅ orienté suivant l'axe d, représenté dans la figure (III.2) peut être :
Soit le flux rotorique avec les conditions:
∅𝑟𝑑 = ∅𝑟 Et ∅𝑟𝑞 = 0
Soit le flux sotorique avec les conditions:
∅𝑠𝑑 = ∅𝑠 Et ∅𝑠𝑞 = 0
Soit le flux d'entrefer avec les conditions :
∅𝑔𝑑 = ∅𝑔 Et ∅𝑔𝑞 = 0
La commande par flux orienté est une technique qui, malgré la structure complexe et non
linéaire de machine asynchrone, permet une commande similaire à celle de la machine à
courant continu.par conséquent trois de commande par flux orienté de la machine asynchrone
sont possible:
Par orientation du flux rotorique.
Par orientation du flux statorique.
Par orientation du flux d'entrefer.
29
Chapitre: III Commande vectorielle indirecte de la machine asynchrone
Seul le choix du flux rotorique permet un de couplage naturel caractérisé par nue indépendance
de flux par rapport à la composante du courant statorique en quadrature avec le flux. Le
référentiel lié au flux rotorique est choisi pour obtenir de fonctionnements de la machine
asynchrone comparable à courant continu. Dans la majorité des cas, le Référentiel est choisi
selon le flux rotorique. [22,23]
Le principe de cette orientation est de place dans le référentielle (d-q) le flux rotorique
et qu'il soit entièrement aligné avec l'axe (d), donc on doit orienter le repère (d-q) de manière
A annuler la composante du en quadrature pour avoir :∅𝑟𝑑 = ∅𝑟 et ∅𝑟𝑞 = 0
On aura une nouvelle expression du couple électromagnétique:
𝐿𝑚 𝐿𝑚
𝑐𝑒𝑚 = 𝑝 (𝜑𝑑𝑟 𝑖𝑞𝑠 − 𝜑𝑞𝑟 𝑖𝑑𝑠 ) 𝑐𝑒𝑚 = 𝑝 (𝜑𝑑𝑟 𝑖𝑞𝑠 ) (III. 2)
𝐿 𝑟 𝐿 𝑟
𝑑𝐼𝑠𝑑 𝐿𝑚 2 𝐿𝑚
𝑉𝑠𝑑 = 𝜎 ∙ 𝐿𝑠 + (𝑅𝑠 + ) ∙ 𝐼𝑠𝑑 − [𝜎 ∙ 𝐿𝑠 ∙ 𝜔𝑠 ∙ 𝐼𝑠𝑞 + ∙ 𝚽𝒓 ]
𝑑𝑡 𝐿𝑟 ∙𝑇𝑟 𝐿𝑟 ∙𝑇𝑟
𝑑𝐼𝑠𝑞 𝐿𝑚 2 𝐿𝑚
𝑉𝑠𝑞 = 𝜎 ∙ 𝐿𝑠 + (𝑅𝑠 + ) ∙ 𝐼𝑠𝑞 − [−𝜎 ∙ 𝐿𝑠 ∙ 𝜔𝑠 ∙ 𝐼𝑠𝑑 − ∙ 𝜔 ∙ 𝚽𝒓 ]
𝑑𝑡 𝐿𝑟 ∙𝑇𝑟 𝐿𝑟
𝑑𝚽𝒓 𝐿𝑚 1
𝑑𝑡
=𝑇𝑟
∙ I𝑠𝑑 − 𝑇 ∙ 𝚽𝒓 (III. 3)
𝑟
𝐿𝑚
𝜔𝑠 = 𝑇 𝚽 ∙ I𝑠𝑞 + 𝜔
𝑟 𝒓
𝐿
C𝑒 = 𝑃 𝐿𝑚 (𝚽𝒓 ∙ 𝐼𝑠𝑞 )
{ 𝑟
D’après l’équation (III.2) et (III.3), nous constatons qu’il est possible d’agir Indépendamment
sur le flux rotorique et le couple électromagnétique par l’intermédiaire des Composantes du
courant statoriques ids et iqs respectivement. [24]
Deux méthodes de contrôle ont été proposées, la méthode directe et la méthode indirecte.
Méthode directe.
Méthode indirecte.
Dans la commande vectorielle indirecte, l’angle de Park 𝜽𝒔 est calculé à partir de la pulsation
statorique, elle-même reconstituée à l’aide de la pulsation de glissement et de la pulsation
rotorique 𝑤𝑚 ∗
30
Chapitre: III Commande vectorielle indirecte de la machine asynchrone
En ce qui concerne la commande vectorielle directe, l’angle de Park est calculé directement à
l’aide des grandeurs mesurées ou estimées.
Parmi ces méthodes on a choisi la méthode vectorielle indirecte pour la commande de notre
MAS. [24]
𝑾∗𝒔
+
K iq
𝒊∗𝒒𝒔 𝐾pq +
S
- 𝑽∗𝒒𝒔
𝒊𝒅𝒔
∅∗𝒅𝒓 -
𝑽∗𝒅𝒔
1 K id
𝐾pq + 𝒊𝒒𝒔
l𝑚 + S
Calcul de Ws*
31
Chapitre: III Commande vectorielle indirecte de la machine asynchrone
Le bloc de contrôle IFOC (génère les trois grandeurs de commande Vds*, Vqs* et ws* en
Fonction des deux entrées de référence (iqs*, , dr*) qui assurent le découplage.
L’intérêt de cette méthode est d’utiliser uniquement des grandeurs de référence qui par
définition ne sont pas bruitées. En effet, à partir d’un couple électromagnétique de référence
∗
Cem et du flux rotorique de référence ∅ ∗dr les courants de references i ∗ds i ∗qs s’en
déduisent directement grâce aux equations
1
i∗ds = 𝑙 (𝜏𝑟 . ∅ ∗𝑑𝑟 + ∅𝑑𝑟 ) (III.5)
𝑚
∗ 𝑙 𝑐𝑒𝑚
𝑖𝑞𝑠 = 𝑝∗𝑙𝑟 (III.6)
𝑚 ∅ ∗𝑑𝑟
Dans cette commande l’angle θs utilisé dans les transformations de Park est calculé par :
∗
𝑖𝑞𝑠
𝜃𝑠 = ∫ (𝑤𝑚 + 𝑇 .𝑖∗ ) (III.7)
𝑟 𝑑𝑠
∗ ∗
Les nouvelles variables de commande 𝑣𝑠𝑑 𝑣𝑠𝑞 s'écrivent alors comme suit :
∗
vsd = (R s + sσls )isd = ws σls isq vsd = vsd + esd
{ ∗ lm (III.9)
vsq = (R s + sσls )isd = − (ws φr + ws σls isd ) = vsq − esq
lr
32
Chapitre: III Commande vectorielle indirecte de la machine asynchrone
∗ 1
𝑣𝑠𝑑 𝒊𝒔𝒅
𝑅𝑠 + 𝑠𝜎𝑙𝑠
∗
𝑣𝑠𝑞 1
𝒊𝒔𝒒
𝑅𝑠 + 𝑠𝜎𝑙𝑠
∗ ∗
Les tensions 𝑣𝑠𝑑 et 𝑣𝑠𝑞 sont alors reconstituées à partir des tensions 𝑣𝑠𝑑 et 𝑣𝑠𝑞 (figure III.5) :
𝒆𝒅
-
+
∗
𝑣𝑠𝑑 𝒊𝒔𝒅
Onduleur
𝒆𝒒
+
+
+ MAS
∗
𝑣𝑠𝑞 𝒊𝒔𝒒
Cette méthode consiste à faire la régulation des courants en négligeant les termes de
couplage. Ces derniers sont rajoutés à la sortie des correcteurs de courant pour obtenir les
tensions de références nécessaires pour le réglage figure (III.6). Les termes supplémentaires
33
Chapitre: III Commande vectorielle indirecte de la machine asynchrone
sont déterminés de sorte que les tensions restantes soient en relation du premier ordre avec les
courants correspondants.[25]
𝑟 𝑑𝑖𝑞𝑠
𝑣𝑞𝑠 = 𝑅𝑠 𝑖𝑞𝑠 + 𝛿. 𝑙𝑠 . (III.10)
𝑑𝑡
𝑐 𝑙
𝑣𝑞𝑠 = 𝑤𝑠 . 𝑙𝑚 . ∅𝑟 + 𝛿. 𝑙𝑠 . 𝑤𝑠 . 𝑖𝑞𝑠 (III.11)
𝑟
𝑙𝑚 d∅r
Le terme est nul, en considérant le régime permanent.
𝑙𝑟 dt
La pulsation 𝑤𝑠∗ nécessaire pour la transformation inverse de Park, afin d’avoir les
tensions de référence réelles, est calculée à l’aide de l’expression suivante :
𝑙𝑚 𝑅𝑟
𝑤𝑠∗ = 𝑤𝑟 + 𝑖𝑞𝑠 (III.13)
𝑙𝑟 ∅𝑟
∗
𝑖ds
∗
+ 𝑣𝑑𝑠
+ 𝑖ds
PI
𝑖ds
- +
𝑖ds 𝑐
𝑣𝑑𝑠
Circuit de
𝑖𝑞𝑠
∅r Découplage MAS
𝑤r 𝑐
𝑣𝑞𝑠
- + 𝑖𝑞s
𝑖𝑞s PI
∗
∗
𝑖𝑞s + + 𝑣𝑞𝑠
34
Chapitre: III Commande vectorielle indirecte de la machine asynchrone
Pour assurer que les courants réels suivent les courants de consigne, des régulateurs de
courants agissant sur les tensions de commande sont indispensables. Le régulateur que nous
allons utiliser est du type proportionnel intégral (PI), et son dimensionnement sera basé sur la
méthode d’imposition de pôles.
𝑟
Le régulateur du courant en quadrature fournit la tension 𝑣𝑠𝑞 nécessaire pour maintenir
𝑟
le Couple à sa valeur de référence. La fonction de transfert 𝒊𝒔𝒒 /𝑣𝑠𝑞 est donnée par :
𝐢𝐬𝐪 1/σLs
= (III.14)
vrsq s+ρs
Avec 𝜌𝑠 = R 𝒔 / 𝜎𝐿𝑠
La boucle de régulation du courant est représentée par la figure (III.6)
𝒊∗𝒒𝒔 𝑽𝒓𝒒𝒔
+ 1⁄ 𝒊𝒒𝒔
𝑲𝒊𝒒 𝜎𝐿𝑠
𝑲𝒑𝒒 +
𝒔 s + ρs
-
L’équation caractéristique est du deuxième ordre, donc en imposant deux pôles complexes
Conjugué à partir réelle négative s1.2 = −ρ ± j. ρ d’où :
𝜌(𝑠) = 𝑠 2 + 2𝜌𝑠 + 2𝜌2 (III.16)
Par identification, nous obtenons les paramètres du régulateur PI :
𝐾𝑖𝑞 = 2. 𝜎 . 𝐿𝑠 . 𝜌2 Et
𝐾𝑝𝑞 = 2𝜌 . 𝜎 . 𝐿𝑠 − 𝑅𝑠 (III.17)
35
Chapitre: III Commande vectorielle indirecte de la machine asynchrone
𝑟
Le régulateur du courant direct fournit la tension 𝑣𝑠𝑑 nécessaire pour maintenir le
flux à sa valeur de référence.
𝑟
La fonction de transfert 𝑖𝑠𝑑 /𝑣𝑠𝑑 est donnée par :
1⁄
𝑖𝑠𝑑 𝜎𝑙𝑠
𝑟 = (III.18)
𝑣𝑠𝑑 𝑠+𝜌𝑠
Le schéma bloc de régulation de la vitesse est donc réalisé comme indiqué par la
figure(III.7)
∗
𝑤𝑚 𝐶𝑒𝑚
+ 1⁄ 𝑤𝑚
𝑲𝒊𝒘 𝜎𝐿𝑠
𝑲𝒑𝒘 +
𝒔 s + ρs
-
36
Chapitre: III Commande vectorielle indirecte de la machine asynchrone
fc +Kiw P Kiw P
p(s) = s2 + s+ =0 (III.22)
J J
Par imposition de deux pôles complexes conjugués s = ρ± jρ en boucle fermée et par
identification, on obtient les paramètres du régulateur PI :
2 . 𝐽. 𝜌2
𝐾𝑖𝑤 = Et
𝑝
2. 𝜌 .𝐽 − 𝑓𝑐
𝐾𝑝𝑤 = (III.23)
𝑝
III.5.3Résultats de simulation
la courbe présente une chute dans sa valeur puis stabilise à sa valeur de référence (150
rad/s) . Le courant statorique (isq) suit la variation de la charge et le courant statorique (isd)
constant à sa valeur nominale avant et à prés l’application de charge. Le couple au premier
moment de démarrage, puis atteinte la valeur de couple résistant avant et à prés l’application
de charge On peut remarquer que les composantes du flux rotoriques présentent un
découplage et un bon contrôle du flux.
37
Chapitre: III Commande vectorielle indirecte de la machine asynchrone
100 200
50 100
Cem [N.m]
wr [rad/s]
0 0
-50 -100
-100 -200
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
temps [s] temps [s]
30 2
ids
20 iqs
1.5
10
ids,iqs [A]
fdr [Wb]
0 1
-10
0.5
-20
-30 0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
temps [s] temps[s]
1 20
0.8
10
0.6
fqr [Wb]
Ias [A]
0.4
0
0.2
0 -10
-0.2
-0.4 -20
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
temps [s] temps [s]
38
Chapitre: III Commande vectorielle indirecte de la machine asynchrone
III.6 Conclusion
39
Chapitre IV
IV.1 Introduction
La Commande sans capteur de vitesse doit avoir des performances qui ne s’écartent
pas trop de celles d’un capteur physique. De nombreuses idées ont été appliqués en vue de
résoudre Ce problème. L’une des premières techniques utilisées pour estimer la vitesse est
basée sur la mesure des valeurs instantanées des (tensions, courants) de la machine à
induction.
La position du rotor ainsi que sa vitesse sont généralement obtenues à l’aide d’un codeur
incrémental. Outre son coût, ce capteur pose, entre autres, les problèmes suivants :
Pour ne pas avoir des erreurs de quantifications importantes, le codeur doit être
suffisamment précis.
Pour pouvoir fonctionner dans des environnements hostiles, le codeur doit être protégé
contre la poussière et les chocs mécaniques.
Le codeur sera nécessairement logé entre la charge et l’arbre du moteur. Ceci va
induire une augmentation de l’éloignement entre ces deux éléments, donc un
accouplement élastique plus long. De plus, il doit supporter les à-coups des couples
imposés par le moteur.
Pour toutes ces raisons, il est intéressant d’étudier la suppression du capteur mécanique et de
le remplacer par des estimateurs ou des observateurs de la vitesse et de la position basés sur la
mesure des grandeurs électriques de la machine. [26]
40
Chapitre: IV La commande sans capteur de vitesse par la méthode MRAS
s’en suit un mécanisme d’adaptation (un régulateur PI) qui génère la vitesse et il doit assurer
la stabilité du système, et que la valeur estimée converge vers la valeur de référence.
Dans ce travail, il propose la technique MRAS basés sur le flux rotorique pour l’estimation de
la vitesse mécanique, le choix de deux modèles (Référence et Ajustable) pour construire le
flux rotorique à partir les grandeurs (tension et courant) de la machine asynchrone écrits dans
le repère statorique.[2,13,28, 29,30]
U
Modèle de Y
Référence
I +
PI
w
̂
Modèle de
-
Ajustable
̂
𝒚
Différentes méthodes de la MRAS ont été proposées par les chercheurs, la première, est
celle qui utilise le flux rotorique de la machine, et qui se base sur le modèle en tension choisi
comme référence, et le modèle en courant qui sera le modèle ajustable.[2, 31, 32]
Le modèle de la machine asynchrone exprimé dans le repère général, tournant à la vitesse (en
utilisant la notion complexe) est le suivant :
La méthode de tension:
𝑑
𝑉𝑠 = 𝑅𝑠 𝑖𝑠 + 𝑑𝑡 . ∅𝑠 + 𝑗𝜔𝑠 . ∅𝑠 (IV.1)
𝑑
𝑉𝑟 = 𝑅𝑟 𝑖𝑟 + 𝑑𝑡 . ∅𝑟 + 𝑗(𝜔𝑠 − 𝜔𝑚 ). ∅𝑟 = 0 (IV.2)
41
Chapitre: IV La commande sans capteur de vitesse par la méthode MRAS
∅𝑠 = 𝐿𝑠 . 𝑖𝑠 + 𝑀. 𝑖𝑟 (IV.3)
∅r = Lr . ir + M. is (IV.4)
Avec :
M = lm , ωr = (ωs − ωm ) (IV.5)
L'erreur produit du décalage entre les sorties des deux estimateurs, cette dernière est appliquée
au modèle ajustable.
̂ 𝑟 − ∅𝑟𝑒𝑓
𝑒=∅ (IV.6)
Nous souhaitons estimer les composantes de ∅𝑟𝑒𝑓 à partir de la mesure des courants
statoriques 𝑖𝑠 et des tension statoriques 𝑣𝑠 . Pour cela, nous devons utiliser les equations
̂ 𝑠 = 𝑙𝑠 . 𝑖𝑠 + 𝑀. ( 1 (∅𝑟𝑒𝑓 − 𝑀. 𝑖𝑠 ))
∅ (IV.8)
𝑙 𝑟
Ou encore :
2
̂ 𝑠 = 𝑀 . ∅𝑟𝑒𝑓 + (𝑙𝑠 − 𝑀 )𝑖𝑠
∅ (IV.9)
𝑙𝑟 𝑙 𝑟
𝑀2
𝜎 =1−𝑙 (IV.10)
𝑟 .𝑙𝑠
42
Chapitre: IV La commande sans capteur de vitesse par la méthode MRAS
̂ 𝑠 = 𝑀 . ∅𝑟𝑒𝑓 + 𝜎. 𝑙𝑠 . 𝑖𝑠
∅ (IV.11)
𝑙 𝑟
En reportant (IV.11)
𝑑 𝑀
𝑣𝑠 = 𝑅𝑠 . 𝑖𝑠 + 𝑑𝑡 . (𝑙 . ∅𝑟𝑒𝑓 + 𝜎. 𝑙𝑠 . 𝑖𝑠 ) (IV.12)
𝑟
𝑀 𝑑 𝑑
𝑣𝑠 = 𝑅𝑠 . 𝑖𝑠 + 𝑙 . 𝑑𝑡 . ∅𝑟𝑒𝑓 + 𝜎. 𝑙𝑠 . 𝑑𝑡 . 𝑖𝑠 ) (IV.13)
𝑟
𝑑 𝑙 𝑑
. ∅𝑟𝑒𝑓 = 𝑀𝑟 . (𝑣𝑠 − 𝑅𝑠 . 𝑖𝑠 − 𝜎. 𝑙𝑠 . 𝑑𝑡 . 𝑖𝑠 ) (IV.14)
𝑑𝑡
Ou encore :
𝑑∅𝑟𝑒𝑓 𝐿𝑟 𝑑𝑖𝑠
= (𝑣𝑠 − 𝑅𝑠 𝑖𝑠 − 𝜎. 𝐿𝑠 ) (IV. 15)
𝑑𝑡 𝑀 𝑑𝑡
Pour trouver l’équation du Modèle Ajustable, nous exprimons 𝑖𝑟 (équation (IV.4)) tel
que:
1
̂ 𝑟 − 𝑀. 𝑖𝑠 )
𝑖̂𝑟 = 𝑙 . (∅ (IV.17)
𝑟
𝑑
Puis nous exprimons aussi ̂ (équation (IV.2) et l'équation (IV.17)), ainsi nous avons :
∅
𝑑𝑡
𝑅𝑟
̂ 𝑟 − 𝑀. 𝑖𝑠 ) − 𝑗. 𝜔
. (∅ ̂𝑟 + 𝑑 ∅
̂𝑚 . ∅ ̂𝑟 = 0 (IV.18)
𝑙𝑟 𝑑𝑡
𝑑
̂ 𝑟 = − 𝑅𝑟 . ∅
.∅ ̂ 𝑟 + 𝑅𝑟 . 𝑀. 𝑖𝑠 + 𝑗. 𝜔 ̂𝑟
̂𝑚 . ∅ (IV.19)
𝑑𝑡 𝑙 𝑙 𝑟 𝑟
𝑑
̂ 𝑟 = (− 1 + 𝑗. 𝜔
.∅ ̂ 𝑟 + 𝑀 𝑖𝑠
̂𝑚 ) . ∅ (IV.20)
𝑑𝑡 𝑇 𝑇
𝑟 𝑟
43
Chapitre: IV La commande sans capteur de vitesse par la méthode MRAS
̂ αr . ∅βr − ∅
e∅ = ∅ ̂ βr . ∅αr (IV.22)
̂ 𝛼𝑟 . ∅𝛽𝑟 − ∅
𝑒∅ = ∅ ̂ 𝛽𝑟 . ∅𝛼𝑟
{ 𝐾 (IV.23)
̂𝑚 = (𝐾𝑝 + 𝑆𝑖 ) . 𝑒∅
𝜔
∅𝛽𝑟 ∅
𝑉s
Équation(IV.16)
∅𝛼𝑟 𝐼s
e∅ +
PI Modèle de Référence
𝜔
̂m
̂ 𝛼𝑟
∅
-
Mécanisme
d’adaptation
Équation(IV.21)
̂ 𝛽𝑟
∅
Modèle Adaptatif
44
Chapitre: IV La commande sans capteur de vitesse par la méthode MRAS
L’étude des résultats met clairement en evidence que la commande par un régulateur PI
performances très satisfaisantes, la vitesse estimée avec un dépassement moins important et
elle suit l’évolution de la vitesse réelle au moment de la variation de la charge.
20
50
10
Cem [N.m]
0 0
iqs [A]
-10
-50
-20
-100 -30
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
temps[s] temps[s]
4 1.5
fdr
fqr
3 1
fdr, fqr [Wb]
ids [A]
0.5
2
0
1
-0.5
0 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 temps [s]
temps [s]
200 20
wm
Wm,Wmest [rad/s]
wmest 10
100
ia [A]
0 0
-100 -10
-200 -20
0 2 4 6 8 10 0 2 4 6 8 10
temps[s] temps[s]
Figure. IV.3 : Commande vectorielle indirect de la MAS sans capteur de la vitesse avec la
technique d’estimation MRAS
45
Chapitre: IV La commande sans capteur de vitesse par la méthode MRAS
A été testée par simulation pour un moteur à induction dont les principaux paramètres sont
donnés en annexe pour démontrer l'efficacité de l'estimateur MRAS proposé.
La vitesse du moteur atteint sa référence à t=0.15s après avoir fait a une valeur
maximal puis diminue a t=6 s et stable.
Le couple prend une valeur maximale de 42.8 N.m au moment du démarrage, puis
diminue rapidement vers la valeur nominale. Il suit la trajectoire de la perturbation
avec un temps de réponse de 6s.
Le courant de démarrage prend une valeur maximale de 20A, puis décrois rapidement
vers sa valeur nominale. On remarque une augmentation de 2 A pendant l'application
de la perturbation.
IV.4 Conclusion
Dans le dernier chapitre, nous avons testé les simulateurs à travers le logiciel
MATLAB/SIMULINK qui montre comment utiliser la vitesse mécanique sans capteurs, ce
qui le rend plus fiable avec moins d'encombrement et de coût.
46
Conclusion Générale
Conclusion Générale
Conclusion Générale
Notre travail est loin d’être clôturé. Suite de ce travail, nous proposons une continuité plus
profonde sur la commande de vitesse sans capteur par MRAS.
Pour les perspectives, à court terme il faudra valider les résultats de simulation à l’aide
d’essais expérimentaux.
47
Bibliographie
BIBIOGRAPHIE
[4] R.CASIMIR, "Diagnostic Des Défauts des machines asynchrones Par Reconnaissance
Des Formes", LYON, 2003.
[5] G.OUAHID,"Commande vectorielle sans capteur d'un machine asynchrone "Oran, 2011
[8] T. ZOHEIR," Commande d’un Moteur Asynchrone par Logique Floue" EL-Oued.2014.
48
Bibliographie
[14] B. HOUSSEINI « prototypage rapide a base de fpga d'un algorithme de contrôle avancé
pour le moteur a induction » univ du québec. 2010
[16] BR. HAROUN et HA. SAFOUANE "Etude et analyse de la commande des onduleurs
Multi-niveaux par MLI sinusoïdale "Tébessa, 2006.
[22] T.OURTH "Commande vectorielle d'un moteur asynchrone sans capteur de vitesse-
observation déterministe du flux rotorique", thèse de doctorat, INPT, Toulouse, 1987
[24] L. AHMED" Commande Vectorielle directe d'un moteur asynchrone sans capteur
mécanique" Sidi Bel- Abbés ,2010.
49
Bibliographie
[27] C. SCHAUDER, "Adaptive Speed Identification for Vector Control of Induction Motor
without Rotational Transducers" Article,1992.
[29] B. BEKHITI , K. ABDELLAH ," model reference adaptive system MRAS control to
three-phase induction motor" article. February ,2015.
[31] A. HASHIM, O. AHMED "Speed Sensor less Vector Control of Induction Motors
Using Rotor Flux based Model Reference Adaptive System" Article,SUST Journal of
Engineering and Computer Science (JECS), 2015.
50
Annexe
51
Résumé
Résumé
La machine asynchrone occupe actuellement la plupart des marchés dans les domaines
industriels et de transport, car elle est robuste, fiable , d'une faible coût et d'une maintenance
facile, mais sa commande reste plus difficile que d'autres machines électriques en raison de
son modèle d'équations compliqués. Mais avec les progrès et les développements
technologiques actuels, en particulier dans le domaine des semi-conducteurs et des
convertisseurs statiques, il est possible de contrôler cette machine par des différentes
techniques classiques et modernes. Parmi ces techniques, nous nous somme intéressés au
commande vectorielle indirect à flux orienté.
Ce travail présent une méthode de contrôle de la vitesse de la machine asynchrone en utilisant
la commande vectorielle indirecte à flux orienté sans capteur mécanique basé sue le MRAS.
Les résultats de la simulation obtenus de cette commande étudiée montre que les observateur
de vitesse MRAS peuvent être conçues suffisamment pour remplacer le capteur mécanique à
effet Hall.Le but de cette méthode donc est de réduire le coût du contrôle en éliminant le
capteur de vitesse tout en conservant les bonnes performances dynamiques de la machine.
Mots clés: Machine asynchrone - Commande vectorielle indirect - onduleur MLI (Module de
Largeur d'impulsion)- MRAS.
Abstract
The asynchronous machine occupies a large space in the industrial and transportation fields,
providing it with many characteristics and features such as its hardness, low price and
maintenance, but its control is more difficult than other electrical machines because of its
complex model and equations. But with the advances and technological developments,
especially in the field of semi-naphthalene and fixed transformers, we can control this
machine in different ways old and modern, among these methods our attention is on the
control of radiation and indirect control of the torque. This work provides a method to control
the speed of the machine asynchronous using the control of radiation and indirect control
without mechanical pick. So that velocity capabilities that have been demonstrated by the
results obtained in the simulation have been designed sufficiently to replace the sensor with a
guided field.This method is designed to reduce the cost of control by eliminating the speed
sensor while maintaining the good dynamic performance of the machine.
Keywords: Asynchronous Machine - Indirect Radial Control - Alternate - Control System
without mechanical picker.
ملخص
تشغل اآللة الغير متزامنة حيز كبير في المجاالت الصناعية والنقل وذالك لتوفرها على عدة خصائص وميزات منها
لكن يبقى التحكم فيها أكثر صعوبة من اآلالت الكهربائية أألخرى نظرا لنموذجها و،صالبتها وانخفاض سعرها و صيانتها
أصبح، لكن مع التقدم والتطور التكنولوجي الحاليين وخاصة في مجال أشباه النوافل و المحوالت الثابتة.معادالتها المعقدة
من بين هذه الطرق اهتمامنا منصب على التحكم اإلشعاعي، بإمكاننا التحكم في هذه اآللة بطرق مختلفة قديمة وحديثه
يقدم هذا العمل طريقة للتحكم في سرعة اآللة الغير متزامنة باستعمال التحكم اإلشعاعي.والتحكم الغير مباشر في العزم
بحيث تم تصميم مقدرات السرعة والتي أثبتت قدرتها من خالل النتائج.والتحكم الغير مباشر وبدون ملتقط ميكانيكي
هذه الطريقة هدفها الحد من تكلفة.المتحصل عليها في المحاكاة على نحو كاف لتحل محل جهاز االستشعار بحقل موجه
.التحكم من خالل القضاء على استشعار السرعة مع الحفاظ على األداء الديناميكي الجيد لآللة
نظام التحكم بدون ملتقط ميكانيكي- اآللة الغير متزامنة – التحكم الشعاعي غير المباشر –مناوب: الكلمات المفتاحية