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DA SAUSS
Fonctions
de plusieurs
variables
Rappels de cours
Questions de réflexion
Exercices d'entraînement
DUNOD
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HOD LA ROCHELLE
Fonctions
de plusieurs variables
Fonctions
de plusieurs variables
Rappels de cours
Questions de réflexion
Exercices d'entraînement
Louis Niglio
Maître de conférences
à l'université du Vaucluse (centre d'Avignon)
Conseiller éditorial
Daniel Fredon
Université de Limoges
DUNOD
Dans la série « TD »
Illustration de couverture :
Rachid Maraï
Avant-propos VII
L'essentiel du cours
Pouvez-vous répondre ?
Questions de réflexion
Entraînement
Solutions SNRONOU
TD 2 « Continuité. Connexité
L'essentiel du cours 19
Pouvez-vous répondre ? 23
Questions de réflexion 24
Entraînement 25
Solutions 26
TD 3 « Calcul différentiel 34
L'essentiel du cours 34
Pouvez-vous répondre ? AT
Questions de réflexion 42
Entraînement 43
Solutions 46
84
TD 5 + Intégrales multiples
L'essentiel du cours 84
Pouvez-vous répondre ? 90
Questions de réflexion 91
Entraînement
91
93
délit.
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VI TD Fonctions de plusieurs variables
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Avant-propos
Félicitations, vous voici en deuxième année d'université. Vous avez donc acquis des
connaissances, des techniques, et une méthode de travail sur lesquelles vous pourrez
vous appuyer.
Mais si vous pensez, comme un certain nombre d'étudiants, que des théorèmes exis-
tent pour traiter toutes les situations, ou qu’il suffira de remplacer des lettres par des
chiffres dans des formules «mathématiques », il vous faudra revenir sur cette opinion.
Beaucoup de points du programme, par nature, demandent une certaine compréhen-
sion du cours et un peu d'initiative, et résistent avec obstination à l’application méca-
nique de résultats. C’est un fait, et nul n’y peut rien.
Bien sûr cela peut paraître plus difficile, c’est aussi plus intéressant.
Le conseil majeur que j'ai envie de vous donner : si vous cherchez la solution d’un
exercice, ne vous attendez pas à la trouver, chaque fois, en quelques minutes, et ne
zappez pas trop vite sur un autre programme en attendant d’avoir un corrigé. Il n’est
pas anormal de rester longtemps sans rien trouver, surtout sur un sujet nouveau.
Analysez bien votre énoncé, reprenez le cours et les exemples traités. Il faut parfois
plusieurs heures et ce n’est pas du temps perdu.
Organisez votre travail de manière à consacrer au moins deux heures d’un seul tenant
à une discipline, car la concentration sur un sujet est indispensable. Sinon vous vous
limiterez à du superficiel et vous aurez bien vite tout oublié.
Une autre suggestion: expliquez à un autre étudiant, soit la solution d’un exercice,
soit ce qui vous empêche de la trouver. Dans cette situation, il est fréquent que vos
efforts d'explication vous permettent, vous-même, de mieux comprendre ce que vous
faites, ou ce qui vous gêne.
Voilà. Alors bon courage.
* Topologie d'un
” R'espace vectoriel
FE
ae
Introduction
Qu'est-ce que la topologie ? En fait vous en avez déjà fait mais, comme monsieur
Jourdain de la prose, sans le savoir. En effet l’ensemble de définition D d'une
fonction f d’une variable réelle est en général une réunion d'intervalles, et
l'étude de fse fait intervalle par intervalle, avec valeurs aux bornes à droite et à
gauche. Seule intervient réellement l'expression de f(x) pour x donné, la confi-
guration (la topologie) d’un intervalle étant suffisamment simple pour ne pas s'y
attarder. Le fait nouveau essentiel pour un étudiant venant de première année
d'université est le suivant: étant donné une fonction f : D — R de «plusieurs
variables », latopologie du domaine de définition D jouera un aussi grand rôle
def:
ue l'expression eus |
Norme et distance
Définition 1
On appelle norme dans R? toute application de R? dans R, notée x ||x||, et
vérifiant les propriétés suivantes.
1) Pour tout x e RP, x >0et xl =0=— x =0;
2) Pour tout x € RP et tout y e RW, [x+yll < IIxll + ||;
3) Pour tout x e Rettout A ER, [fAx| < Al: |x||.
délit.
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2 | TD Fonctions de plusieurs variables
Définition 2
Soit x ++ ||x|| une norme dans RP, a et b deux points de RP. On appelle distance de
a à b déduite de la norme, et on note d(a, b), la norme du vecteur d'origine a et d’ex-
trémité b, soit d(a,b) = ||b — al = ||a — b||.
Définition 3
Soit xt ||x|| une norme dans RP. Soit a un point de RP et r un nombre réel
strictement positif. On appelle boule ouverte (resp. boule fermée, resp. sphère) de
centre a et de rayon r, et l’on note B(a,r) (resp. B'(a,r), resp. S(a,r)), l'ensemble
des points x de RP tels que d(a, x) = ||x — al| <r (resp. d(a,x) = ||x — all <r, resp.
d(a,x) = x —-al| =r).
Théorème 1
Étant donné deux normes Il Î1 et || |l2 dans IRP, il existe des nombres
a, B stricte-
ment positifs tels que
Définition 4
Soit U une partie de R et x + ||\x|| une norme. On dit que U est un ouvert pour la
norme si, pour tout point a € U, on peut trouver un nombre r strictement positif tel
que la boule ouverte de centre a et de rayon r soit contenue dans U.
Définition 5
Soit ACRetae F.
u
1) On dit que a est intérieur à A si on peut trouver un ouvert U CRtelqueae
LT GA,
e À.
2) On dit que a est adhérent à À si tout ouvert U C R? contenant a rencontr
contenant a
3) On dit que a est un point frontière de À si tout ouvert U C RP
rencontre à la fois A et le complémentaire de À.
5. Notion de limite
Définition 6
On dit que la suite
Soit (Xnhen une suite de points de R? et || || une norme.
l lorsque n tend vers l'infini,
(Xnhnen tend vers l'E RP, ou encore que x, tend vers
entier N(e), dépendant de e,
si, pour tout nombre € > 0, on peut trouver un nombre
tel que la relation n > N entraîne Ilxn — À] < €.
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4 : TD Fonctions de plusieurs variables
Définition 7
Soit f: D — RT une fonction définie sur une partie D de RP et a un point de RP adhé-
rent à D, l'un point de R1. On dit que f a pour limite 1 lorsque x tend vers a, ou encore
que f(x) tend vers l lorsque x tend vers a si, pour tout nombre € > O, il existe un
nombre ax(e) > 0 tel que ||x — a|| < «et x € D entraîne f(x) — I] < €.
Proposition 1
Soit f: D — R une fonction définie sur une partie D de RP, a € R? un point adhé-
rent à D. Soit Di un sous-ensemble de D admettant lui aussi a comme
point adhé-
rent. Si ftend vers l lorque x tend vers a en restant dans D, alors ftend vers
la même
limite lorsque x tend vers a en restant dans Di.
6. Fermés de R’
Définition 8
On dit qu'une partie F de RP est fermée si elle vérifie l'une des proprié
tés suivantes,
qui sont équivalentes :
1) Le complémentaire R? \ F de F dans R est un ouvert.
2) Pour toute suite (xn}1eN de points de F convergente
(dans RP), la limite de cette
suite appartient à FE.
7: Parties compactes de R’
La notion de base est celle de valeur d’adhérence.
Définition 9
On dit qu'une suite (xn}1en admet a € RP pour valeur d'adhérence si, pour tout
ouvert U de RP contenant a, il existe une infinité d'indices n tels que xn € U.
Avec cette notion, on rencontre celle de suite extraite. Il s’agit d’une suite obte-
nue en ne retenant que certains des x,, sans changer l’ordre dans lequel ils sont
“donnés; ce qui se formalise comme suit:
Définition 10
On appelle suite extraite de la suite (xn)eN toute suite (Yn}hen de la forme
Yn = Xo(n) Où PIN — N'est une fonction croissante.
Le point essentiel est qu’il revient au même de dire que, dans I, a est valeur
d’adhérence d’une suite (x,),eN ou que 4 est limite d’une suite extraite de cette
suite.
Définition 11
On dit qu'une partie de À © R” est compacte si et seulement si toute suite de points
de A possède dans À au moins une valeur d'adhérence.
bornées
On montre que les parties compactes de R? sont les parties fermées et
(théorème de Bolzano!-Weierstrass”).
catholique, il enseigna
1. BERNARD BOLZANO né à Prague (Tchéquie) (1781-1848). Prêtre en 1820 pour ses
à partir de 1805. Il fut destitué
la philosophie de la religion à Prague
idées non conform istes.
é aux questions des fondem ents. Ses
Comme logicien et mathématicien, il s’est consacr
travaux, en avance sur son tempset mal rédigés, n’ont été compris que plus tard.
gne) (1815-1897). En analyse,
2. KarL WEIERsTRASS né à Osterfelde (Westphalie, Allema
clarté sur des sujets obscurs pour ses contem-
il a apporté beaucoup de rigueur et de
ité d'une fonction avec epsilon.
porains. Par exemple, c'est lui qui a formalisé la continu
es réelles ou complexes et sur le calcul
Ses travaux portent sur les fonctions de variabl
une grande influen ce scienti fique par ses leçons à l'université
des variations. Il a exercé
de Berlin, publiées par ses auditeurs.
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TD Fonctions de plusieurs variables
(} POUVEZ-VOUS RÉPONDRE ?
Fate)
Vrai Faux
Le QUESTIONS DE RÉFLEXION
re et
nl fl
6 ENTRAÎNEMENT
16 Soit f la fonction définie par f(x, y) = "y - Étudier la limite quand (x, y) tend
x2 + 2
vers l’origine de la restriction de f à la droite d’équation y = 4x, a donné.
Montrer que f n’a pas de limite à l'origine.
Exercices et problèmes
19. Donner la bonne réponse :dans l'exercice précédent le choix de la parabole a été
fait :
1) par hasard; 2) à la suite d’incantations particulières; 3) à la suite d’un raison-
nement.
20 Soit f : (x, y) + f(x, y) une fonction de deux variables définie sur Vrai Faux
un domaine admettant l’origine pour point adhérent. Si f a une RUE
limite sur chaque droite passant par l’origine contenue dans le
domaine et si cette limite est la même sur toutes les droites, alors
fa une limite comme fonction de deux variables.
a) On suppose que d;(4, B) = 0. Montrer que pour chaque entier n > 0 il existe
il
un x, dans À et un y, dans B tels que dj(xn, Yn) = |%n — Ynll1 < 24
b) En déduire que, pour tout e>0, il existe un entier n>0 tel que
IXn — Ynll2 < €
c) Montrer que d1(A, B) = 0 équivaut à d(A,B) = 0.
d) Montrer que si À est fermé et B compact, cette condition équivaut à
ANB +. Donner un exemple où A et B, fermés, sont tels que d1(4,B) = 0 et
ANB=S.
infé-
Analyse de l'énoncé et conseils. On mettra en œuvre la définition de borne
minoré, c'est-à-dir e le plus grand des minorants . Pour la
rieure d’un ensemble
de la suite des yx.
dernière question on pourra étudier une suite extraite, convenable,
le
22 Soit || || une norme sur RW, ae Ret BC R?. On appelle distance de a à B
nombre d(a,B) = inf la — y| qui sera noté simplement d par la suite. Pour
ye
1
< d+ Fu
chaque entier n > 0, on se donne un élément y# € B tel que ||a — yal|
B) = d(a, b).
a) On suppose B compact; montrer qu'il existe b € B tel que d(a,
B) = d(a,b).
b) On suppose B borné; montrer qu'il existe be KR? tel que d(a,
d(a, B) = d(a, b).
c) On suppose B fermé; montrer qu'il existe b € B tel que
délit.
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10 , TD Fonctions de plusieurs variables
d) On se place dans R? avec 4 = (0,1) et B= {1} x [-1, +1[. Pour chacune des
trois normes usuelles déterminer le (ou les) point(s) b possible(s).
SOLUTI ONS
ARR RER
RÉ ou a a
Pouvez-vous répondre ?
1» Vrai: c’est la définition même d’un ouvert.
2» Vrai, mais cela n’a rien à voir avec le fait que F soit fermé. Quels que soient À C RP
et a € À, toute boule B(4, r) de centre a contient 4 lui-même et B(a,r)N A n’est donc
pas vide et 4 est adhérent à A.
3> Faux: par exemple dans R? l’ensemble ([0, 1] x [0, 1]) U ([1, 2] x {0}), qui est fermé,
a pour frontière la réunion du bord du carré ([0,1] x [0,1]) et du segment
[1,2] x {0}. Voir aussi l'exercice 11 ci-après. Mais dans les cas que nous rencontre-
rons, par exemple pour un compact à bord à propos de la formule de Green-
Riemann, ce sera vrai.
4 Faux: bien relire la définition. Par exemple dans R la suite définie par Xn = (—1)" ne
prend que deux valeurs. En particulier 4 = 1 est valeur d’adhérence et il existe bien
une infinité d'indices n tels que xy — 1 = 0, ce sont les n pairs, ce qui correspond à
la seule valeur X2p = 1.
5” Dire que X est une partie bornée signifie que X est contenue dans une boule B que
l'on peut supposer fermée, donc compacte. La suite donnée (Xn}nhen est alors une
suite dans un compact, elle admet alors dans B au moins une valeur d’adhérence soit
a € B (et non pas nécessairement dans X).
Pour que X soit compacte il faut aussi que ce soit un fermé.
Questions de réflexion
6” La définition reste la même. En effet, si U est un ouvert au sens
de la définition 4, alors
pour tout point 4 de U on peut trouver r > 0 tel que la boule ouverte
B(a, r) soit
contenue dans U. Dans ce cas, la boule fermée B! (a,r/2) est aussi incluse dans
En résumé tout point de U est centre d’une boule fermée contenue U.
dans U.
Réciproquement, si on définit un ouvert LU comme une partie de
RP telle que tout
point de U est centre d’une boule fermée contenue dans U, alors la
boule ouverte de
même centre et de même rayon est aussi contenue dans U ; ainsi
U est un ouvert au
sens de la définition 4.
TD 1 à Topologie d'un R espace vectoriel 11
On peut faire la même remarque avec la définition de limite, écrite parfois avec une
inégalité au sens large (< €), parfois avec une inégalité au sens strict (< €).
TL 1
7»v Le calcul donne ||p1 — (1+ X)|1 = = Wien 1 qui ne tend pas vers zéro, et
LR
bn — (+ X)|2 = = qui tend vers zéro. Ainsi la suite de polynômes donnée
Il est possible de montrer que la suite (p4)A n’a pas de limite pour la norme Il (11
Dans l’espace R[X] muni de la norme ||P|) = max |a;|, la suite (X”),en est dans la
É
sphère de rayon 1 car ||X"|} = 1 quel que soit n. Et, pour m + n, la distance entre
_X'et X" est |[X" — X") = 1.
Si la suite avait une valeur d’adhérence, elle admettrait une sous-suite convergente,
qui serait une suite de Cauchy. Ceci ne peut se produire car |X7 — X77|}2 ne peut être
rendu arbitrairement petit.
Un fermé borné n’est donc pas nécessairement compact dans un espace de dimen-
sion infinie.
Entraînement
9» Faux: d’une part, cela ne résulte en rien des définitions, d'autre part voir par exemple
l'exercice 18.
est
10> La fonction est définie pour x > 0,y > 0,x + y. Le domaine de définition D de f
donc le complémentaire dans le premier quadrant (axes exclus) de la bissectrice . Il
euclidienn e et considéron s un
s'agit d’un ouvert. En effet, prenons dans R? la norme
point (4, b) € D.
3 La distance euclidienne de ce point à la bissectrice est un
25 4) nombre d strictement positif. Soit r le plus petit des
a
; d a b
de la boule de
1,5
© nombres =, —, —: Si
733
(x,y)
À &Y)
est un
P point
1 centre (4, b) et de rayon r, alors x et y restent positifs et
0,5 (x, y) n’est pas sur la bissectrice. Autrement dit la boule
de centre (4, b) et de rayon r est contenue dans D.
05 15827;/505 : ;
On trouvera ci-contre cette boule pour la norme eucli-
ment dit image réciproque d’un ouvert de R par une fonction continue. C'est donc un
ouvert. De même U = {(x,y), y > 0} et Us = {(x, y),x # y}, ce dernier comme image réci-
proque de ] — 00, 0[ U ]0, + co par l'application continue (x, y) - x — y.
Comme D = Ui NU NU, D est un ouvert.
Réponses :
a) Le complémentaire dans KR? de la droite d’équation
X
x +7 = 0 est un ouvert.
2
ÿ]
c) ° La fonction est définie en tout point non
situé sur les axes ou sur l’hyperbole d’équa-
x tion 1+xy=0. Son domaine de définition
1 est ouvert. :
11 Prenons pour norme la norme définie par {|(x, y)|| = max(|x|, |y|).
Soit (4,b)€ A. Toute boule ouverte de centre (a,b)
est de la forme
Ja —r,a+r[x]b — r,b+7r[ et contient des points dont‘l’une
au moins des coordon-
nées est irrationnelle. Une telle boule ne peut être contenue dans
À.
TD 1 * Topologie d’un R espace vectoriel 13
Du ; : à à
Ainsi À n'est pas un ouvert, ni un fermé car son complémentaire n’est pas ouvert
pour la même raison.
La frontière de À est le carré [0, 1] x [0, 1], car toute boule centrée en un point de ce
carré contient des points de À et de son complémentaire.
13> Si UNR? est vide, c’est un ouvert. Sinon, soit (4, b,0) e UN R°.
un réel r > 0
Utilisons la norme euclidienne, comme U est un ouvert de R°, il existe
la boule B dans R° de centre (4, b, 0) et de rayon r soit contenue dans U.
tel que
dans B,
La boule dans R? de centre (a, b,0) et de rayon rest trivialement contenue
le point (a, b) dans R° est bien centre d’une boule contenue dans UN R°.
l'existence
14> Remarquons d’abord que € est non vide car il contient À, ce qui justifie
du nombre «.
a) Donnons-nous une boule ouverte de centre B et de rayon r.
+uB du
Comme 1 est la borne supérieure de €, pour u <1 le point (i—u)A
est aussi dans la
segment [AÀ, B] appartient à X et si u est assez voisin de 1, ce point
boule donnée car sa distance à B
(1-v)A+0B
d X.
Raisonnons par l'absurde, supposons que (1 — v)A +vB € X pour tout v apparte-
x +
nant à un segment [a, B], & < f. Alors ÿ B appartiendrait à €, ce qui contredit la
En utilisant la norme euclidienne (||(x, y)|| = |r|) on voit que, pour tout € > 0, la rela-
tion ||(x,y)|| < x = =entraîne f(x,y) — 0 < €.
f(x, ax) = ee E
L x2+4x2 1+42
On constate que f est constante sur cette droite, par conséquent, quand
x tend vers
a
0, f(x,f(x, ax) ax)tend
tend vers ——
a
18> a) Si on cherche la limite def en restriction à une droite d’équation y = 4x, avec
a$— Fr rester dans le domaine, on est amené à étudier la limite, pour x tendant
vers 0, de:
ax? a
f(x, ax) =
x(+a) “1+a
et on trouve une limite nulle.
20> Faux : par exemple la fonction étudiée dans l'exercice 18 a une limite nulle suivant
toute droite passant par l’origine, et pourtant n’a pas de limite.
Il convient, à propos des limites, de se défaire d’une pensée dynamique, largement
induite par l’étude des fonctions d’une variable.
La définition de limite est par essence statique, et le fait de «parcourir» différentes
courbes permet de montrer, comme nous l’avons vu, la non-existence d’une limite,
mais pas l'existence.
21» a) Par définition d1(A,B) est la borne inférieure du sous-ensemble de [0, + ool[
défini par:
E={x-yh,xeA,yeB}.
Comme cette borne inférieure, nulle, est le plus grand des minorants de
E, le nombre
àstrictement positif, ne peut être un minorant de E et donc il existe un élément
de
E, correspondant à: la distance entre un x, € A etun Yn € B, plus petit que 1
—:
n
b) On sait que les normes || ||1 et || ||2 sont équivalentes. En particulier il existe un
nombre & > 0 tel que :
Vx ERP , {xl2 < œfxll1.
: c 2e 1
Soit € > 0, si on choisit n € N tel que — < —E alors :
nl x
d}(A,B)=0 = d1(4,B)= 0.
d) Si B est compact, on peut extraire de la suite (Yn}nen une
suite (Vo(n)}neN conver-
gente. Posons par commodité z, = Yo(n) t Soit b € B la
limite de z,.
Nous allons montrer que b est aussi limite de la suite
définie par t, = Xp(n):
TD1 + Topologie d'un R espace vectoriel 17
1
di(tn, D) < di(tn, Zn) + di(zn, b) < fn) + di(2n, b).
L
Comme à et di(zn, b) tendent vers zéro, on a bien le résultat recherché.
L'ensemble À étant fermé, b, limite d’une suite de points de À est lui-même un point
de À. Ainsi À NB n'est pas vide car il contient b.
Il faut bien entendu chercher À et B parmi des fermés non bornés.
Par exemple dans R?, A=R x {O} et B={(x,y), xy — 1 =0}. L'hyperbole B est
asymptote à l’axe de x, donc leur distance est nulle, mais À et B ne se rencontrent
pas.
22° a) Comme B est compact, on peut extraire de la suite (y:)}4eN une suite (Vo(n)}neN
convergente. Posons par commodité Zn = Yo{n) €t SOit b € B la limite de z.
L'inégalité triangulaire permet d'écrire d(a,b) < d(a,zn) + d(Zn, b) soit :
1
d(a,
(a, b)b) < d + on) (Zn, b).b)
—— + d(zn,
Si on fait tendre ñn vers +00, le membre de droite de la double inégalité tend vers d,
ce qui entraîne 4(a, b) = d.
On peut donner une autre démonstration de ce dernier point plus agréable, utilisant
la continuité de l’application x + d(a, x).
En effet, si zn tend vers b alors d(a, Zn) tend vers d(a, b). En passant à la limite dans
1
la double inégalité d < d(a,zn) < d + on obtient le résultat cherché.
p(n)
b) Dire que B est borné signifie que B est contenu dans une boule K que l’on peut
prendre fermée donc compacte.
Il existe
Les y, sont dans ce compact et on peut appliquer la question précédente.
dans B).
une suite extraite (Zn)AeN qui converge vers b € K (et non nécessairement
On montre comme ci-dessus (deuxième démonstration) que d = d(a, B).
centre 4 et de
c) Remarquons que, dès que n > 1, les y, sont dans la boule fermée de
est un fermé borné.
rayon d +1, donc dans l’intersection de cette boule avec B qui
On se trouve donc dans le cas traité en a) ci-dessus.
les points
d) Pour la norme définie par ||(x,y)|| = sup(Ix}, |y|) on remarque que tous distance
autres points de B étant à une
de {1} x [0, 1[ sont à la distance 1 de 4. Les
de {1} x [0,1[
supérieure, on peut donc prendre pour point b n'importe quel point
ainsi que le point de coordonnées (1,1),
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18 TD Fonctions de plusieurs variables
1P Continuité
Définition 1
Soit f : D — IRA une fonction définie sur une partie D de RP. Soit a un point de D.
On dit que f est continue au point a si f(x) tend vers f(a) lorsque x tend vers a.
On dit que f est continue sur D si f est continue en chaque point de D.
En effet, si l’on sait qu’une fonction est continue, non seulement on pourra affir-
mer qu’elle a une limite, mais aussi déterminer cette limite simplement par le
calcul de la valeur de f.
La combinaison des deux résultats suivants permet de montrer que de
nombreuses fonctions sont continues .
Proposition 1
.
Les fonctions s et p de R? définies par s(x, y) = x + y et p(x, y) = xy sont continues
Proposition 2
La composée de deux fonctions continues est continue.
délit.
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20 À TD Fonctions de plusieurs variables
En particulier toute fonction polynôme (de plusieurs variables réelles) est conti-
nue. Citons encore un résultat d'utilisation fréquente.
Proposition 3
L'application (x, y) - d(x, y) = ||x — y|| de R? x RP dans R est continue.
Théorème 1
Soit f : R? — A; les propriétés suivantes sont équivalentes:
1) fest continue. EF
2) Pour tout ouvert U de R4, f (U) est ouvert de RP.
3) Pour tout fermé F de R1, FE est fermé de RP.
4) Pour toute suite (xy)yen de RP convergeant vers a, (F(xn)), en COnverge vers
f(a).
1.4 Homéomorphisme
Définition 2
Soit DCI, ACR?, f: D — À une fonction. On dit que f est un homéomor-
phisme si:
a) f est bijective.
b) f est continue.
c) la fonction réciproque de f est continue.
Théorème 2
Soit f : D — RT une fonction continue sur une paitie D CR
et A une partie
compacte de RP contenue dans D. Alors f(A) est une partie
compacte de RA.
TD 2 e Continuité. Connexité 21
Théorème 3
Étant donné une fonction continue d'une partie compacte A C IR? à valeurs réelles,
cette fonction est bornée et atteint ses bornes.
Définition 3
Soit f : D — R1 une fonction continue sur une partie D de RP, À une partie de D.
On dit que f est uniformément continue sur À si:
(Ve > O) (ae, À) > 0) ((va € A) (vx € A) (x — al < «= [f(x — Fa) < €)
Le nombre a(e, A) est appelé module d’uniforme continuité sur À.
Théorème 4
Connexité
Définition 4
Soit E un sous-ensemble de RP. On dit que E est connexe par arcs si, étant donnés
deux points À et B de E, on peut trouver un arc continu T, d’extrémi
tés A et B, et
contenu dans E.
TD 2 e Continuité. Connexité 23
2.2 Image d'un connexe par arcs par une application continue
Théorème 5
Soit D CR? et f : D — R7 une fonction continue. Si D est connexe par arcs alors
f(D) est connexe par arcs.
Théorème 6
Soit f : D — R une fonction continue sur une partie D C RP connexe par arcs. Soit
A et B deux points de D. Pour tout nombre réel r compris entre f(A) et f(B) il existe
un point C de D tel que f(C)=r.
POUVEZ-VOUS RÉPONDRE ?
que U
Soit U € R° défini par U={(x 7,2), Ge +Wÿ — 1)(z — xy) > 0}. Montrer
est un ouvert.
: x + |x|| est
Soit x + |x|| une norme sur RP. Montrer que la fonction norme f
uniformément continue sur RP.
1
R n’est pas unifor-
Montrer que la fonction définie par f(x) = = de ]0, + co dans
mément continue sur ]0, + oo.
représentative de la
Analyse de l'énoncé et conseils. Quand on examine la courbe
x est voisin de zéro.
fonction, on constate que la pente devient très forte quand
cherche r à mettre en défaut l’uni-
Intuitivement, c'est près de l’origine qu'il faudra
forme continuité.
délit.
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autorisée
Dunod.
est
La
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non
24 TD Fonctions de plusieurs variables
9 ;
Le QUESTIONS DE RÉFLEXION
Montrer que f est continue mais que l’image réciproque par f du fermé {1}
de R n’est pas un fermé de R?°. Comparer avec le théorème 1.
11 Le concept d’homéomorphisme
Du point de vue intuitif, deux parties de IR? homéomorphes ont des formes
« similaires ». On peut déformer continûment l’une pour obtenir
l’autre. C’est le
cas des dessins ci-dessous
M ane
Par contre, on ne voit pas, à priori, comment déformer continû
ment la lettre O
pour obtenir la lettre I sans couper le O; c’est-à-dire que ces deux
lettres ne
paraissent pas homéomorphes. Nous allons le prouver par l'absurd
e.
Assimilons la lettre O à un cercle C, et la lettre I à un
intervalle, par exemple
[0, 1], et supposons qu'il existe un difféomorphisme f : C —
[0,1].
Soit À € C tel que f(A)=0et BeCtel que f(B) = 1.
Ces points sont distincts car 0 + 1. Ils déterminent sur C deux
arcs C1 et C.
Montrer que la restriction de f à C1 est un homéomorphisme
de C: sur [0, 1]
et en déduire une contradiction.
TD 2 e Continuité. Connexité 25
@ ENTRAÎNEMENT
ere
mA
Exercices et problèmes
17. Étudier la continuité uniforme de la fonction définie par f(x, y) = sup(x, y).
19. Soit E l’espace vectoriel réel des polynômes de degré inférieur à n et F l'espace
vectoriel réel des polynômes dé degré inférieur à n +1.On prend dans Ë comme
dans F la norme définie par :
v(P)= P'=a+2aX+...+(n+1)4,:1X"
Calculer la norme de v.
c) En déduire que ||v o u|| + [vi] - |[u{||.
SOLUTIONS
| —
Pouvez-vous répondre ?
U={(xy) x > y}
ona f(xy)=x, qui est fonction continue de (x, ).
De même sur l’ouvert :
V={@y), x <y}
ona f(xy)=y, qui est fonction continue de (x, y).
Il reste à étudier la continuité en un point de la bissectrice, soit (a, a).
La différence f(x, y) — f(a, a) ne peut prendre que deux valeurs, soit x — a si x > y,
soit y — 4.
Prenons pour norme celle définie par ||(x, y)|| = sup(|x|, lyl).
Si on se donne un nombre € > 0, la relation ||(x, y) — (a,4)|| < x = € entraîne
3> Vrai : en effet, d’après la définition de limite, pour tout € > 0 on peut trouver un
nombre x > O tel que x € D et ||x — al] < & entraîne |f(x) — Il < €.
Si on prend x = 4 la quantité ||x — a|| est nulle, donc inférieure à tout & > 0.
En résumé on obtient que, pour tout € > 0, |f(a) —1| < €.
Par conséquent ||f(a) — 1|| = 0 soit f(a) = 1.
Ce que nous venons de voir peut paraître contraire à une vérité antérieure. Tout vient
du fait que la définition de limite utilisée n’est pas « 4 exclu ».
La fonction f de RŸ dans R définie par f(x, y, 2) = (x? + y? — 1)(z — xy) est une fonc-
tion polynôme, elle est donc continue. Comme U est l’image réciproque par f de l’ou-
vert ]0, +] de R, U est bien un ouvert de RS.
5r Soit x et 4 deux points de RP; alors f(x) — f(a) = ||x|| — |la||.
On sait que, quels que soient les vecteurs x et x’ dans RP, on a l'inégalité
Dans cette question, on peut supposer & < 1 ; on obtient bien f(x) — f(a)| > 1.
On remarquera que l’on peut s'arranger pour avoir un minorant autre que 1 pour
f(x) — f(a)| si on le souhaite.
On peut donner une autre démonstration en utilisant l'égalité des accroissements
finis pour la fonction x > x— dont la dérivée est —=;: ee
Soit x et a des nombres tels que 0 < x < 4, alors il existe un nombre c Ex, al tel que
d No 1.
An = (NT 4):
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délit.
Dunod.
©
autorisée
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un
non er: C
28 TD Fonctions de plusieurs variables
1)
D'où l’on obtient |— — -| > |x — a:
œ eee :
Pour tout æ > 0, si on prend 4 = & et x = 2’ cette inégalité devient 1 .
a 2
X a Xa XG2
4 ; 2 sd ai:
Soit £:> 0si [x — a] < à = exf alors ACTA dE.
On voit que x ne dépend ni de 4 ni de x. Il y a bien continuité uniforme sur [xp, + cf.
Questions de réflexion
9» fest continue sur D car composée de la fonction continue (x, y) É 5) de R?
dans R? et de la fonction produit de R? dans R. Æ
L'image réciproque par f de {1} est l’ensemble des points :
fa= {eu E Le : 1)
c'est-à-dire la parabole d’équation y = x? privée de l'origine.
Ce n’est pas un fermé de R? car l'origine, point adhérent à f (1), n’est pas dans
f Q).
À priori on pourrait penser que ce résultat est en contradiction avec le théorème
1.
En fait, il n’en est rien, car le théorème 1 concerne une fonction dont
le domaine de
définition est RP, et dans notre cas la fonction n’est définie que sur une partie de
R‘.
Le théorème ne s'applique donc pas.
En fait, on rencontre ici une notion un peu plus subtile que la topologie
de R?, à
savoir la topologie de D.
TD 2 « Continuité. Connexité 29
—1
En voici une approche. f (1) est un fermé de D (et non de R?) car son complémen-
taire U dans D est un ouvert de D, dans le sens suivant : pour tout (a, b) € U on peut
trouver un nombre r > 0 tel que la boule dans D, Bh{((a,b),r), ensemble des points
de D dont la distance à (a, b) est inférieure à r, soit contenue dans U.
Il est bon d’être conscient de ce genre de phénomène pour ne pas se trouver désem-
paré par une utilisation mal contrôlée du théorème 1.
10> On sait que K est un fermé borné de R?.
Tout ce que l’on peut dire de f (K), c’est qu’il s’agit d’un fermé de R?, mais qui n’a
aucune raison d’être borné. ;
Il est facile de donner un exemple où f (K) n’est pas compact en considérant la fonc-
tion constante égale à 1 de IR? dans R. Cette fonction est continue mais f (K), égal
à IR, nest pas compact. C’est quand même un fermé.
11» L'arc de cercle C1 est connexe par arc. Son image par la fonction continue f est
connexe par arc et contient 0 et 1. f(C1) est donc l'intervalle [0, 1] lui-même. Comme
f est un homéomorphisme, f est injective, donc bijective de C sur [0,1] et sa fonc-
tion réciproque est continue.
On peut faire le même raisonnement pour C2 et alors f(C1) = [0,1].
Un point de ]0, 1[ serait ainsi l’image par f de deux points distincts de C, l’un sur
C1, l’autre sur C2. Ce n’est pas possible car f est un homéomorphisme.
Il n'existe donc pas d’homéomorphisme de C sur [0,1].
Entraînement
Comme ST tend vers 1, quand 4 tend vers 0, on peut prolonger h à R en une fonc-
tion À en posant h(0) = 1.
On constate alors que f est la restriction à D de la composée :
NT 1 — cosxy
Étudier la limite à l’origine de la fonction définie par: f(x, y) = er
1
Réponse : f tend vers >.
d=l@+y)-(@a+b)= 1x -4)+(y-b)|.
On a une majoration immédiate :
d<|x—a|+|y—bl|.
Nous utiliserons la norme définie par ||(x,y)|| = max(|x|, |yl).
sd ge 2 que pour
Il est immédiat 3 €
tout € > 0 la relation {||(x, y) — (a,b)|| < x = 5 entraîne
d'EvEx k
Ainsi la fonction somme est uniformément continue sur R2.
On peut aussi choisir pour norme celle qui est définie par ||(x,y)|| = [xl + lyl, ce qui
conduit à prendre & = €.
15> Commençons par prolonger par continuité la fonction à R en posant f(0) = 1.
On sait que cette fonction est uniformément continue sur tout compact, donc en
particulier sur l'intervalle [—2, +2] avec un module d’uniforme continuité que nous
noterons x(E).
Par ailleurs f est dérivable pour x + 0 de dérivée :
! —
XCOSX — sinx
f(x) = x2
(5e > 0) (Vx > 0) (x, y) (a, b) (IG, y) — (ab) < x et d = lxy — ab| > €)
Pour l'exercice proposé, nous utiliserons la norme définie par ||(x,y)|| = max(|x|, |[y|).
Nous allons choisir les points (x,y) et (a,b) judicieusement pour simplifier les
calculs. Prenons par exemple y = b >0et x >a > 0, alors d = b(x — a).
obtient :
On voit que, pour tout & > 0, si on prend de plus x=4+4@, b > a on
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délit.
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32 TD Fonctions de plusieurs variables
1 1
Etsix<y, MyIey—x et GFyTx = )=-RFy+y
x Ev,
La fonction à étudier est composée de fonctions uniformément continues sur leur
domaine ; elle est donc uniformément continue sur R°.
Autre démonstration
Nous allons expliciter la fonction g. Soit Z e Di, Z=[p, x] avec 0 < x < 27,
alors
g(Z) est le nombre complexe z = [,/p, 5 Considérons la suite définie par
:
L
Zn = Lan ; = COS (2x :)+isin (2r- s)-
n n n
Quand # tend vers l'infini g(Z1) tend vers —1 qui est différent de g(1) = 1.
Ainsi g n’est pas continue au point Z = 1, ni d’ailleurs en aucun point du segment
[0, 1] de l’axe réel.
On voit immédiatement que |u(P)|| < [ao] + |a1| + --:+ [an] = ||P||, c'est-à-dire que
up) < 1 pour tout P.
ie Le
La norme de u est donc inférieure ou égale à 1. Montrons qu’elle vaut exactement 1.
délit.
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_ Calcul
__différen tiel
SAR D D de na
Définition 1
Soit f : U — R une fonction définie sur un ouvert de R?, soit (a, b) un point de U.
On dit que f admet une dérivée partielle par rapport à x au point (a, b), ou encore que
f admet une dérivée partielle par rapport à la première variable au point (a, b), si la
fonction 4 : x + f(x, b) est dérivable pour x = a. -
Quand cela est réalisé, on appelle dérivée partielle de f au point a le nombre
@,(a). On note alors cette dérivée partielle FAC b) ou encore f}(a, b) et on a:
#
a b)== f;(a,b)= pois
ha:
On définit de même la notion de dérivée partielle par rapport à la deuxième
variable que l’on note srl
Ÿ b), ou encore f,(a, b), quand elle existe.
On dit que f est de classe C! sur U si elle est continue et si elle admet en tout
. PIE : Ô Ô
point (x, y) des dérivées partielles es y) et Le y) définissant des fonctions
continues sur U. x om
0y?
point (x, y). es
On obtient ainsi quatre fonctions appelées dérivées partielles d'ordre 2 de f.
r à 2.
On définit de la même manière des dérivées partielles d'ordre supérieu
partielle s
Une fonction de classe CX est une fonction dont toutes les dérivées
fonction
existent à l’ordre k et sont continues. Une fonction de classe C® est une
à n'importe
de classe C* quel que soit k. Le théorème précédent se généralise
quel ordre de dérivation.
(Allemagne) (1843-1921).
1 HERMANN ScHWARZ né à Hermsdorf unter Kynast de 1892, ses travaux sont
à partir
Professeur à l’université de Gôttingen, puis de Berlin partiel les et les fonctions
équati ons aux dérivée s
relatifs à l'analyse, en particulier les
analytiques.
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36 TD Fonctions de plusieurs variables
Proposition 1
Soit I un intervalle ouvert et f : I x [a,b] — R une fonction continue admettant sur
I x [a, b] une dérivée partielle par rapport à x continue.
b
Alors la fonction F définie sur I par F(x) = \ f(x, ?) dt est dérivable, de dérivée:
a
b
F@= | (x, D dt.
2. Différentielles
L'idée fondamentale est d'approcher « au mieux » une fonction par une fonction
linéaire au voisinage d’un point.
Définition 2
Soit f : U — R une fonction définie sur un ouvert U de R?, (a, b) € U. On dit que
f est différentiable au point (a,b) si on peut trouver une fonction linéaire
u:(h,k) + Ah+Bk de R° dans R, appelée différentielle de f en (a,b), satisfaisant
à la propriété suivante :
pour tout nombre € > O, il existe un nombre œ(e) > O tel que 0 < ||(h,k)|| < « et
On montre que si f est différentiable au point (a,b), alors elle est continue en
(a,b).
De plus f admet en ce point une dérivée partielle (a b) dont la valeur est À.
De même ay b) existe et a pour valeur B.
Une fonction peut avoir des dérivées partielles sans être différentiable mais:
Théorème 2
Soit f : U — R une fonction de classe C1 sur un ouvert de R?. Alors f est différen-
tiable en tout point de U.
Définition 3
et
Soit f:U—HR7 une fonction définie sur un ouvert U de RP
a si on peut trouver une
a= (a, :::,4p) € U. On dit que f est différentiable au point
u : R? — R, appelée différentielle de f en a, possédant la propriété
fonction linéaire
suivante :
> 0 tel que :
Pour tout nombre € > 0, il existe un nombre a(e)
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38 TD Fonctions de plusieurs variables
Définition 4
Soit f: U — R? une fonction définie sur un ouvert U de RP, différentiable en
a E U, on appelle matrice jacobienne! de f au point a la matrice de sa différentielle
en a:
of] 0f1 of
Ôx: (a) 0x» ME 0Xp (a)
Ô Ô Ô
Toy y
0x] Ôx)
5 (D
Théorème 3
Soit f : U — R? une fonction définie sur un ouvert U © IR, différentiable en un
point xo € U. Soit @ : V — U une fonction définie sur un ouvert V € R", différen-
tiable en un point vo € V, tel que (vo) = xo.
Alors la composée f © @ de f et de @ est différentiable en vo et sa différentielle en ce
point est telle que :
Théorème 4
Théorème 5
? 0
de sa matrice
On appelle déterminant jacobien de la fonction f le déterminant
cation du théo-
jacobienne. On le note: D(f:"fn) . Ainsi la condition d'appli
D(x1, DER
K k s ei . Dffi, fn) (4 CAE
rème, df(a) inversible, équivaut à ="
(a) 4 QUE)
Théorème 6
de R?. Soit (a,b) un point
Soit f : U — R une fonction de classe C1 sur un ouvert
Ô
de U tel que f(a,b) = 0 et Le b) + 0.
a, un intervalle ouvert ] contenant
Alors il existe un intervalle ouvert 1 contenant
:
b, une fonction g : I — ] de classe Cl tels que
MisreU,
=0 = y =).
2) Pour (x, y) € I x J on a l'équivalence : fa y)
és
De plus, si f est de classe CE alors g est de classe
délit.
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40 TD Fonctions de plusieurs variables
Théorème 7
Soit f : U — R une fonction de classe C! sur un ouvert de RS. Soit (a, b, c) un point
| PER
de U tel que f(a,b,c) =0 et de b,c) + O.
Dans ce cas, on peut aussi calculer les dérivées partielles de la fonction implicite g
quand le théorème s'applique. Il suffit de remarquer que pour tout (x, y) € Ui,
on a l'identité f(x, y, g(x, y)) = 0 que l’on dérive par rapport à x pour obtenir la
ns= (x,y,g(x, y)) + _of (x,y, gx, y) 08
relation où l’on
a, (7), d'où l'an tire
tresà (x, y).
>
En dérivant : 0g À
par rapport à y on trouve ay y) par le même moyen.
Définition 5
met . - bed sr
Soit (O, 1, 7, k) un repère orthonormé et f : U — R une fonction différentiable
sur un ouvert U C &3.
On appelle gradient de f, et on note grad f le vecteur de composantes GEL_ à):
of
Le vecteur gradient d’une fonction MEET 2 re GS est un exemple de
tenseur. CES (1 %
Sa construction se fait dans un repère orthonormé particulier, mais le résultat ne
dépend pas du repère utilisé.
—
of Ô
Montrer que f admet des dérivées partielles d'ordre 1. Calculer Fa + vT .
Calculer 0g
a (2,5) 08
ar 2,5) 08
ax y), 0g
ax y).
le QUESTIONS DE RÉFLEXION
Montrer que p =.
TD 3 e Calcul différentiel 43
Montrer que si f est différentiable alors f, l'est aussi et, que en tout point
M, on a:
SE Cyr ae . (&y}i
0= 3x
0pav
Y)L+
a.
MES
.
6 ENTRAÎNEMENT
fx, y) =
= XV ji (x,y)y 4 (0,0)
x2 + || 4
et (0,0)
7
=0À
. On commen-
Analyse de l'énoncé et conseils, valable pour les exercices suivants
(somme, compos ée.) peuvent être
cera par examiner si les théorèmes généraux
continui té, l'existen ce de dérivées partielle s (si elles sont
utilisés. Sinon on étudiera la
sur un ouvert la fonction y est différent iable), sinon, ou si cela est trop
continues e la
s en un point permet de connaîtr
difficile, la connaissance des dérivées partielle
différentielle possible en ce point.
délit.
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â4 ; TD Fonctions de plusieurs variables
pe 2
Analyse de l'énoncé et conseils, valable pour les exercices suivants. Ici intervient
un problème de notation. Sur le plan strictement mathématique, en remplaçant x par
rcos6 et y par rsin6, on obtient une nouvelle fonction des variables r,0,
disons g, définie par g(r,8)=f(rcos6,rsin0), qui est la composée de
@:(r,8)- (rcos0,rsin@) de R° dans R? et de de
2 2
0 ()
Il s’agit alors d'exprimer (À) + (&) en fonction de 2 et “ss
Exercices et problèmes
Monte queM
fnCRE0SEC
00 cohbee ln
TD 3 » Calcul différentiel 45
7. ; : sà Ô
Analyse de l'énoncé et conseils. Nous avons déjà exprimé : et aof fonction de
Ô 0 . “ Li
_ et - Il suffit de dériver convenablement ces relations. Il y a deux méthodes
possibles. L'une consistant à partir du membre de droite pour arriver au membre de
gauche, qui est la plus facile ; l’autre de procéder en sens contraire. En général on est
placé dans cette deuxième situation quand on s'intéresse à A(f) et que l’on ne connaît
pas à l'avance le résultat. Cet exercice n’est pas facile et nous recommandons au
lecteur de ne pas regarder trop vite la solution et de consacrer le temps nécessaire à
l'obtention de la formule. :
18. Soit f :la, b[xIc df- R, notée (x,f)+ f(x, t), continue et admettant en chaque
a) Quels sont les points (x, y) où le théorème des fonctions inverses s'applique
pour ? Calculer en ce point les dérivées partielles de x et y par rapport dns
ét'p:
b) On se place désormais au voisinage d’un tel point. Étant donné une fonction
différentiable f des variables x,y, on note g la fonction définie par
g(s,p) = f(x, y), obtenue en effectuant le changement de variables défini par
s=x+17y et p = xy.
ofN a of 08 . 08
Calculer ets Va, en fonction des dérivées partielles É et Sp de £.
Ô Ô
c) Quelles sont les fonctions f telles que _ — ve =x2 y?
de
20 Montrer que la relation eŸ + y? — xy — 3y + 2x = —1 définit y comme fonction
admet un déve-
x sur un voisinage du point (0,1). Montrer que cette fonction
ce déve-
loppement limité au voisinage de x = 0 à n'importe quel ordre. Calculer
loppement à l’ordre 2.
délit.
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46 TD Fonctions de plusieurs variables
21. Montrer que la relation x+y+2z+ sin xyz = 0 définit z comme fonction de x et
Oz
de y au voisinage du point (0,0, :à Calculer et . en ce point
Ôx Ôy PETE
PP PENORQNE
SOLUTIONS
Pouvez-vous répondre ?
1> Si on fixe la variable y, considérée ici comme un paramètre, alors la fonction
Lt
8@y) , composée de fonctions dérivables de la variable x, est dérivable. Sa
1+%ÿ
dérivée s'obtient suivant les règles de dérivation usuelles des fonctions d’une
variable :
of _ vg (Gxy)
2x Fr 1+%
De même si on fixe la variable x, considérée ici comme un paramètre, alors la fonc-
PL
ou Ÿ)
2x8Gy)1+ (+yÿ
y?) — 2yg(xy)
Le
of
4 (0). X
TD 3 + Calcul différentiel A7
Ô
De même existe pour x + 0 et on trouve : = -g' (ET:
D'où le résultat:
APCE ET OL CEE
TANT ra EST
La fonction u + arccosu est définie pour —1 < u < 1. Donc f n’est définie que pour
x — y = 0. Son domaine de définition est une droite. Ce n’est pas un ouvert du plan
et les définitions du cours ne s'appliquent pas. Par ailleurs on voit bien que l'on ne
peut faire varier x en gardant y fixe.
rcos 0 sin 0
415) — = |r| cos 0 sin€.
Comme f(x, y)| < [rl ce nombre tend vers zéro quand (x, y) tend vers zéro, donc f
est continue à l’origine.
Étudions l'existence de dérivées partielles à l’origine. Pour y = 0 on a f(x,0)=0,
c'est une fonction constante de x donc dérivable de dérivée nulle. La symétrie de
f(x, y) entraîne la même conclusion pour l’autre dérivée partielle.
En résumé f admet à l’origine des dérivées partielles qui sont nulles.
Si f est différentiable à l’origine, sa différentielle ne peut être que l'application nulle.
hk :
Calculons f(h, k) — f(0,0) — O0.h — Ok = ———
. a PET h2 + k2
Ceci, qui tend bien vers 0, n’est pas un infiniment petit par rapport à ||(,k)||. En
effet, par exemple si h = k, on obtient :
1
hh)—f(0,0)
fG,h) 5 (|
—f(0, 0)—0.h—-0h=—>
d'une part, et d'autre part, en choisissant la norme IG, k)|| = sup(lhl,|k})), on a
(h,h)—f(0,0)—0.h—0h 1
|(h,h)|| = |A] de sorte que Î ne peut être rendu infé-
IG, h)| Dr
rieur à tout nombre €, même si |h| est petit.
la fonction :
Faux: le passage en coordonnées polaires consiste à faire intervenir
—
Ôr =cos06,
ONDES.
— =sine, —
00 1
= —-sin0,
00
on Le
0x 0y Ôx r it
Ô |
Il est donc faux de croire que _ = =
Pour une fonction différentiable f de deux variables, df(x, y) est une application
linéaire de R? dans R, autrement dit df(x, y) € L(R?, R), espace vectoriel de
dimension 2 dans lequel df(x, y) et dx ne sont pas en général des vecteurs liés.
Leur quotient n’a aucune signification.
D'où:
dg
. (Heu) us
= xa LA
(x, ty) + Va, ty).
En particulier :
08
D (123) on of
23,023) +33,(2,9) Prrosos
a 2,9) m0
= 235046) +32of (4,6)
et
ôg of (x ty).
ax X, y) = ta
TD 3 e Calcul différentiel 49
Dans la pratique les utilisateurs du calcul différentiel n’ont pas recours à l'écriture du
produit des matrices jacobiennes, trop lourd à mettre en œuvre. Ils préfèrent des
formules simplifiées ressemblant au cas d’une seule variable.
Le débutant, en cas d’hésitation, doit se reporter à l'écriture des jacobiennes. C'est le
résultat fondamental du cours.
Tous les sous-produits simplifés perdent de la précision et peuvent conduire à des
incompréhensions.
of di intervient, et non pas —— pour ceux
En tout cas c’est bien la dérivée partielle ax
qui auraient été tentés de poser u = tx. °X Otx
8» Faux : cela n’a rien à voir avec le calcul différentiel. Il s'agit simplement d'une ques-
tion de logique. Si les conditions d’application d’un théorème ne sont pas vérifées,
tout ce que l’on peut dire est que ce théorème ne s'applique pas.
0
Ceci étant dit, pour f définie par f(x, y) = ÿ — x2, on a bien # (0,0) = 0 et cepen-
1
dant on peut calculer y comme fonction de classe Clde x/soit y= (x2)5.
+ y + + = 1 y= ex).
Un tel calcul est en fait valable sur tout voisinage du point x = —1 sur lequel le coef-
4x3 + 3x2? ,
ficient de y/ ne s’annule pas. On trouve y = 2x3y + 2y + 3y2 — 1
photocopie
délit.
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un
non
50 TD Fonctions de plusieurs variables
Questions de réflexion
2x 9 = À (x,yy(-sin 0) + DE y) cos0.
On a donc:
1e y) cos 0 + Spsine| T + [JA y—sin
0) +Ts y)cos0) TJ
ce qui prouve que le vecteur gradient est conservé dans le changement de repère.
En général, en physique ou en mécanique, on rend ces formules plus lisibles en négli-
geant l'indication (X, Ÿ) ou (x, y) dans . Y) ou be y).
x
Entraînement
12> La fonction proposée est définie sur R?. Étudions la continuité à l’origine de f.
Montrons que f tend bien vers zéro.
Remarquons que f(—x, y) = f(x, y) et que f(x, — y) = —f(x, y).
Il suffit donc d'étudier f dans le premier quadrant. Dans ce cas pour x # 0:
2
Ds
ee NE
muet
Comme f(0, y) = 0 on a dans tout le premier quadrant f(x, y) < y qui tend vers zéro
quand (x, y) tend vers zéro. Ainsi f est continue à l'origine.
à Ôf
Étudions l'existence de ax 0 0). En posant y = 0 on trouve f(x,0) =0, c'est une
fonction constante de x donc dérivable de dérivée nulle.
Ô
De même on obtient l'existence de Er 0) qui est nulle.
Par conséquent of
— (a, 0) existe et vaut zéro.
Ôx
Étudions l’existence d’une dérivée partielle par rapport à la seconde variable.
2
Pour k+ 0, (fa k) — f(a, 0)) = ape tend vers 1.
()
Par conséquent AU 0) existe et vaut 1.
1) Pour les points tels que |k| > |h| on a ||(h,k)|] = [k| et:
Ga +h,R) = k| | Ik|
IG, R)|] (a +h}+ |k
qui tend bien vers zéro quand (4, K) tend vers l’origine.
2) Pour les points tels que |h| > |k| alors ||(h,k)|| = |h| et:
CN mi 2 LeSn OL ; \k|
IC, )| el Ga+h}+lk hlG@+hP+lk (a+h) +1k
qui tend bien vers zéro quand (h, k) tend vers l’origine.
En résumé la fonction est bien différentiable au point (a, 0) a + 0.
(x y)| = l*yl
——
= xl*lyl = |x]*
EE je< hi ei
Si à > 0 cette quantité tend vers zéro quand (x, y) tend vers zéro. Comme f(x, 0) = 0
la fonction f est continue à l’origine.
Si œ=0, f(x, y) = Fu n'a pas de limite à l’origine.
NS
Si x < 0 sur la parabole d’équation y = x? on a f(x, y) = 237. 5 = .X quine tend
pas vers une limite finie. Fa ce MP
TD 3 e Calcul différentiel 53
En résumé f est continue si et seulement si & > 0, ce que nous supposerons désor-
mais.
; : Ô
+ Étudions l’existence de ax 0). En posant y = 0 on trouve f(x, 0) = 0; c'est une
fonction constante de x donc dérivable de dérivée nulle.
FC €) — Oh — Ok _ FR)
IG, k)|] IG, R)|
Choisissons d'utiliser la norme définie par ||(4,k)|| = sup(lh|, |k|).
Comme f(—x,y)=f(x,y) et f(x, — y) = -f(x,y) on peut se limiter au premier
quadrant.
1) Pour les points tels que k 2 h > 0, situés au-dessus de la bissectrice, on a
IG, R)| = k et:
FOR 1 HR HE CH h EL ÀNS
GR
< kA2+Kk = h2+k eek k
Si «> 1, ————
LFC, K)| tend vers zéro.
;
IG, R)|]
Si «x=1,ona en = _. à Nous avons vu que cette expresssion n’a pas de
limite à l’origine.
\FG, K)| eh
Si x <1, calculons I, D] sur la droite d'équation k = th, ce qui donne :
SLR UE
IG,| H2+th h+t
h,k
Comme ne tend vers D et que h%*-1 tend vers l'infini, le rapport ,) ne tend
h+t t IG, k)||
pas vers Zéro.
À 2 k > 0, situés au-dessous de la bissectrice, on a
2) Pour les points tels que
IG, k)|| = h. On obtient :
FU R _ FOR LRUK Pa pen
IGD. - Ho h+E K |
.
Si & > 1 cette expression tend vers zéro quand (h, k) tend vers l’origine
:
Si à < 1 calculons Le sur la droite d’équation k = th, on obtient
f(@, k) _ h*-1 th = 1 FL :
h hR2+th LE:
délit.
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est
©un
non
54 TD Fonctions de plusieurs variables
,
Le rapport Fe tend vers 1 et H%-1 ne tend pas vers zéro.
Ô
ce 6) = cos 0 T(rcose, sin 8) + sin0 (r
0080, r sin 0)
Et de même : 08 = D +7rcos AU Ù
00 Ôx 0y
On obtient ainsi un système de deux relations qui nous permet, en dehors de l’ori-
gine (r + 0), d'obtenir :
Of
4 0eiyLe 00 Of 0g 1 0g
se cos GS Le sinéss
AUS. D. et ee
dv PE sin 0 hé: + Pt7 COSET
ee
(+0) -(620)
TD 3 e Calcul différentiel 55
@_ofor oo or ,#0
ox Orox 000x ‘ 0y Oroyx 00 oy
Ôr
Nous avons vu plus haut comment calculer — et autres termes analogues, en utili-
sant les formules obtenues. On trouve : :
of = of Of of où. Of OL
a ar © Dr) —<sin® et apr Ane * 25 Le
— cos 8
17» Nous utiliserons ici sans les établir les résultats précédents qui y auraient leur place
Or Ôr 00 00
l
(calcul de x’ dy et 1les relations:
— Er x —)
Of 0g 1 0g Of LE 1 0g
=
“e ose = sing $ et —5 = sin sin0—
(F} +-cos0—.
ar FES (*
se (7)
d'autre part
08 s'obtient par la même formule (*) où il suffit de remplacer g
à 28]
Ôr
par re ;: ce qui donne finalement :
d’où le calcul :
18> Remarquons tout d’abord que F est la composée des fonctions suivantes :
E :Ja,b[— R° définie par œ(x) = (u(x), v(x), x) et
14
G:R°—R définie par G{X, Y,Z)= fef(Z, t) dt
X
Avec les hypothèses faites, @ et G sont différentiables, ont pour matrices jaco-
biennes : ;
u'(x)
Jeu (v) : JGY2- (220 2,0 L co
et en appliquant la formule de différentiation de la composée de f et de @, on obtient
F'(x) en effectuant le produit JG(@(x)) x J@(x) :
v(x)
Pa) = fu) 0) + f(x 069) (+ : D x,» dt.
u(x
fn = 30+ y + fi)
où f1 est une fonction différentiable arbitraire.
d) Un point (s,p) est dans l’image de @ si on peut trouver x, y tels que x+y=set
xy =p. C'est un problème bien connu, trouver deux nombres dont on donne la
somme et le produit. On sait que ces deux nombres sont solutions de l'équation du
second degré :
XX +p=0.
of
On constate que f(0, 1) = 0 et que ay 1)=-—1+#0.
1 +xy/(0) + JO.
Il nous faut calculer y’(0) et y//(0).
On obtient y/(x) au voisinage de x = 0 en dérivant par rapport à x la relation f = O,
y étant fonction implicite de x:
En supposant que, dans l'égalité ci-dessus, on ait z = g(x, y), on obtient une identité
pour (x, y) € U. Écrivons que la dérivée par rapport à x est identiquement nulle :
Ô
En remplaçant x et y par 0 et z par ;on obtient AU 0) = —1.
Ô
Le calcul de 0 0) est identique.
Bien entendu, la même méthode donne les dérivées partielles de z dans un voisinage
du point (0,0).
délit.
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60 TD Fonctions de plusieurs variables
Commentaire. Montrer que seules les deux premières fonctions obtenues sont de classe C2.
L Extrema
_des fonctions
é L'ESSENTIEL DU COURS
1. Résultats fondamentaux
1.1 Extrema d'une fonction
Définition 1
Soit f : D — R une fonction définie sur une partie D C R”.
tout
On dit que f admet un maximum (resp. un minimum) au point a € D si pour
x € D on a f(x) < f(a) (resp. f(x) > f(a)).
a € D si
On dit que f admet un maximum local (resp. un minimum local) au point
fx) < f(a)
on peut trouver un nombre r > 0 tel que x E D et |x — al] < r entraîne
(resp. f(x) > f(a)).
Théorème 1
de R”. Alors f admet un
Soit f : D — R une fonction continue sur un compact D
maximum et un minimum sur D.
délit.
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62 . TD Fonctions de plusieurs variables
Théorème 2
Soit f : U —R une fonction de classe CK*1, (k > 1) sur un ouvert U de R'. Soit
a = (4, :::,4n) et b=a+h={(ai+h,:..,an+h1) deux points de U tels que le
segment d'extrémités a et b soit contenu dans U.
Alors il existe un nombre @ compris entre 0 et 1 tel que:
0) (D 71 D hih, 9?f (a)
FO — F0) = GO) + He (0)+ + SL
ih; Ox;0x;
1<i, jen
Théorème 3
Définition 2
Soit f:U —R une fonction différentiable sur un ouvert de R", On dit quexeU
est un point critique pour f si toutes les dérivées partielles de f sont nulles en x.
Ainsi tout point réalisant un extremum d’une fonction différentiable est un point
critique, mais tout point critique ne réalise pas un extremum.
Théorème 4
Alors:
Proposition 1
du
Si Qf{a) possède une écriture canonique où figurent au moins un carré précédé
um au point
signe + et au moins un carré précédé du signe —, alors f n'a pas d'extrem
critique 4.
délit.
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64 - TD Fonctions de plusieurs variables
3. Extrema liés
Définition 2
of D)—X ax
xt 08 b) ds= 0
of
Re
Salee) = (0
g(a,b) =0
Définition 2
Soit f: U —R et g: U — R deux fonctions de classe CT sur un ouvert U de R$.
Soit (a, b, c) un point de U tel que :
of b,c) = ax
ax 08 =
b,c)=0
ve b,c)—À dar b, c) =
0y 0y
of
az 08
b,c) — À A b, c) =L
g(a, b, c) =
? POUVEZ-VOUS RÉPONDRE ?
(Réponses à la fin du chapitre, page 68)
Montrer que la fonction définie par f(x, y) = P(cos x, sin x, cosy, sin y) admet un
maximum et un minimum sur R°.
. a) Étudier les points critiques de la fonction définie par f(x, y,z) = x2 + y? +2.
b) Étudier les points critiques de la fonction définie par f(x, y, z) = x2 + y? +74.
. Corrélation linéaire
En statistique, on suppose donnés des relevés expérimentaux sous forme de
couples de réels (x1,y1), (x2,Y2),
…, (Xn,Yn) qui représentent dans un plan des
points à peu près alignés. On cherche à déterminer une droite d’équation
y = ax + b qui passe «au mieux » au milieu de tous ces points, appelée droite de
régression de y en x. Plus précisément on cherche 4 et b tels que, les x; et les y;
In
es
Montrer que le vecteur AM5 est perpendiculaire au vecteur y'(fo) donc
normal à C au point Mo.
6 ENTRAÎNEMENT
f(x,
y,2) = x2 + y? + 22 + xy + yz + 2x — 2y — 42 +5.
12. Étudier les extrema de la fonction f définie par :
fa y = +".
13. Soit D la droite d’équation x+y=s;s€eR donné.
a) Montrer que f(x, y) = xy admet un maximum sur D mais pas de minimum.
b) Déterminer le maximum de f sur D. Quel résultat retrouve-t-on ?
14. Étudier les extrema de la fonction f définie par f(x, y) = x? — y? avec la contrainte
x+2y=2.
Exercices et problèmes
15. Au sujet de la corrélation linéaire (cf. question de réflexion 9), montrer par récur-
rence que le déterminant D, du système donnant les coefficients 4 et b de la
droite de corrélation est positif si au moins deux points ont des abscisses diffé-
rentes, et que la solution correspond bien à un minimum.
euclidien &3 rapporté à un
16. a) Soit C et C’ deux courbes régulières dans l’espace————
repère orthonormal, M, € C et M6 € C’ tels que IMoMll = d(C, C”).
——
Montrer que le vecteur MM est perpendiculaire aux courbes C et C”.
Montrer que, s’il existe un point M9 € $ tel que |AMoll = d(A,S), le vecteur
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La
un
non
AM) est normal à &.
68 TD Fonctions de plusieurs variables
Analyse de l'énoncé et conseils. L'ensemble des points tels que x2y + In(1 + y?) = 0
a été étudié à l'exercice 22 du chapitre 5.
SOLUTIONS
€
en ERA
Pouvez-vous répondre ?
2>r La fonction f est telle que f(x +27, y+27) = f(x,y) pour tout (x, y) € R?. 11 suffit
donc de l’étudier sur un carré de côté 27, par exemple K = [0,27] x [0,27].
De plus f est de classe C®, donc continue, en particulier sur K. Elle admet donc sur
K un maximum f(a,b); (a,b) € K et un minimum f(c,d);(c,d)e K etona:
of
CE
à X
Li =2y=0
0y
Le
— = 3 =
Pare
Seule l’origine est un point critique. Calculons les dérivées secondes de la fonction :
xri0
of
TA an
ÔfLA hs
D Tape
Seule l’origine est un point critique. Calculons les dérivées secondes de la fonction :
DT us RE Re
PR 5 en gp : Eh
ET T 2 :
0x2 dy? 0z2 22
Ox0y Oyoz
TD 4 e Extrema des fonctions 71
+ Deuxième version
Il est immédiat que f(£, u) > 0 ; ainsi la fonction est minorée mais on ne sait pas si
inf f(f, u) est une valeur prise par f, c’est-à-dire s’il s’agit d’un minimum.
(t, u)eR?
Par contre f n’est pas majorée car, si on fixe # par exemple et si on fait tendre # vers
l'infini, f(£ u) tend vers l'infini. Plus précisément, montrons que pour tout réel À > 0
il existe un réel B > 0 tel que:
Commentaire. Le point essentiel dans ce qui précède est l'indépendance des formes linéaires
définies par u — t et 2u — t, qui peuvent prendre des valeurs arbitraires.
TD 4 e Extrema des fonctions 73
Ce que nous venons d'établir prouve que, pour la recherche de la borne inférieure de
f, on peut se limiter à un compact de la forme [—B, B] x [—B, B].
Comme f est continue, elle admet sur ce compact un maximum qui ne nous intéresse
pas, et un minimum. Autrement dit la borne inférieure de f est un minimum.
Comme il n’y a qu'un point critique, ce point critique est le minimum. Il n’est alors
pas nécessaire de recourir à l'étude de la forme quadratique.
e ‘Troisième version
On sait par l'étude de la géométrie que deux droites dans l’espace ont une perpen-
diculaire commune qui réalise le minimum de distance M(f)N{(u). Par conséquent le
point critique réalise ce minimum.
Commentaire. On peut penser que la deuxième version est un peu compliquée pour cet exer-
cice. Mais elle a le mérite de s'appliquer à de nombreuses situations et peut éviter des calculs
parfois difficiles de formes quadratiques.
5
1 Men
16 20 eus
4
Ce point ne peut être que le minimum de f. Sa valeur est EM ETS
Questions de réflexion
9 > La fonction f est de classe C® des variables a et b.
Ses points critiques vérifient :
i=n
Ÿ - 2) ai = (ex+D=0
à i=n
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un
À - 2 lu(ex +0
74 TD Fonctions de plusieurs variables
système équivalent à :
ANR PES RENE
DD + bn= SN y
En statistique, on enseigne que ce système a une seule solution qui correspond àà un
minimum pour la fonction f (cf. exercice 15 ci-après).
(AMI)
dd # 5
— (||AMIS)
0
AM)
—
= 2AM : — (AM).
——
Puisque Mo réalise le minimum des distances ||AM||, son carré d? est aussi mini-
mum pour f = to, sa dérivée en t9 est donc nulle. Ce qui s'écrit:
a Cl
AM : a; AM)Go) =(.
d ——
Le vecteur a (AM) a pour composantes :
d d
(LGD-D=x0 LUO-D=yO: LEO -0=70).
——
On sait que c’est le vecteur tangent T(f) en M à la courbe C. En appliquant ceci pour
t=tp on trouve:
——— —
AM : (to) = 0.
+
Ainsi AM est normal à C en Mb.
Entraînement
11> Commençons par déterminer les points critiques de f. On les obtient en résolvant le
système:
D mx +y+2 = 0
=D +x+z2=0
D 2r+y—4 =0
équivalent au système :
Diese
4MON CR DR. À
TD 4 e Extrema des fonctions 75
: | 3
qui admet pour unique solution x = ETS l, z= -Il n'y a qu'un point critique.
Déterminons la forme quadratique associée à f en ce point :
LE
0x2
ou RE
‘ y PORT
pe A010 NE
à. \Dide,
entà)eRL OR .
OVDE à
La forme quadratique associée est Qf(h,k, 1) = 2(h2 +k2 + + hk+k).
On retrouve bien entendu, au coefficient 2 près, la partie homogène de second degré
de f, que nous mettons sous forme canonique :
k 2.
FA_2
R [rock Poe
2 Ke
Eh
k\) k2
J=2çu+ RP +++ €).
Cette forme quadratique est définie positive. Par suite le point critique réalise un
minimum pour la fonction f.
12» La fonction est définie sur IR? et de classe C®. Cherchons les points critiques. Ils sont
solutions du système :
. = 2x" Ÿ + (x2+2)2x)e"Ÿ = 0
à = 2ye* Ÿ + (2 + ÿ2X—2y}e% Ÿ = 0
x(1+22
+ y) =0
Ce système est équivalent au système:
y —y)=0
La première équation a pour unique solution x = 0. En reportant cette valeur dans la
deuxième équation on obtient y = 0 ou y = 1 ou y = —1; ce qui donne trois points
critiques : (0,0); (0,1); (0, — 1).
e Étudions le point (0,0). On observe que f(x, y) > 0 et que f(x, y) = 0 si, et seule-
ment si, x = 0 et y = 0. L'origine est donc un minimum absolu pour f.
° Étudions le point (0,1). Le calcul des dérivées secondes de f donne :
9?f
QD =
4 vf (0, 1) 04% d°f (071 4
—4
e e
4
est défi-
La forme quadratique asssociée à f en ce point est Q(h,k) = AU — 2). Elle
en ce
nie, mais ni positive, ni négative. La fonction n'admet pas d’extremum local
point.
n.
° Les calculs sont les mêmes au point (0, — 1) avec la même conclusio
et que, quand
13> a) On constate que quand x tend vers +00, y =5s — x tend vers —0o
x tend vers —0, y =s — x tend vers +00. Dans chaque cas fx, y) = xy tend vers
—00 ; ainsi f n’est pas minorée sur la droite D d'équati on x +y=s.
que |x| < B
Plus précisément, pour tout nombre À > 0 il existe un nombre B > 0 tel
entraîne f(x, y) < —A.
par exemple
Si on prend À tel que —A soit inférieur à une valeur prise par f sur D,
délit.
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est
non
76 . TD Fonctions de plusieurs variables
DER NE PTT
ox Ôx
DE nt
0y Ôy
gx y)=x+y—-s=0
Ce système admet une solution et une seule x = y = À = ;: Comme on sait que f a
un maximum, la solution trouvée ne peut correspondre qu’à ce maximum.
On retrouve le résultat bien connu : le produit de deux nombres réels de somme
constante est maximum quand ces deux nombres sont égaux.
Le HR y 0 Ga
AN Dx = —2x
Ô () Es
ma En Po)
U y x +2y =2
gs, y)=x+2y=2
La première et la troisième équations donnent
x = — =y = := —À,
Si f a un maximum ou un minimum, même local, ce ne peut être qu'en ce point.
Étudions f autour de ce point.
8
Posons y = 3 Htalors 1-2 3 —2t= re — 2t. On en déduit:
2 4 pe 7) 2 4 » 24
f(x, y) f( 3 3) 7 ( 3 21) me he MEdre
On constate que cette différence est positive quel que soit +. Le point est un minimum
global.
TD 4 e Extrema des fonctions 77
15» L'existence d’une seule solution pour ce système repose sur le fait que son détermi-
nantD, =n + # = (ÿ> 2) soit non nul.
Comme les données sont expérimentales, la nullité éventuelle du déterminant n’a
pas grande signification car sa valeur peut varier, par exemple en modifiant l’un des
x; dans la limite des erreurs de mesure.
De mémoire de stastistitien on n’a jamais vu un tel déterminant nul. Ce qui peut se
comprendre car la corrélation linéaire est mise en œuvre quand les points expéri-
mentaux paraissent alignés.
Du point de vue d’un mathématicien, ce n’est pas un argument suffisant. En fait on
peut montrer par récurrence que ce déterminant D,, est strictement positif si au
moins deux points ont des abscisses différentes. Si ce n’est pas le cas, alors, de toute
façon, les points sont parfaitement alignés.
Le problème n’a d'intérêt que si n > 2. Prenons le cas ñn = 2, alors:
0d2 — 0 — “
x (Couo) = 2MoM, : 3: MoMo)(to, u0) = 0
dd? a RO i
au Vo uo) = 2MoM : 33 (MoMo)(to, u0) = 0
——
c'est-à-dire que le vecteur MoM,, est normal à la fois au vecteur tangent en Mo à C
et au vecteur tangent en MY à C’.
b) Soit M un point de la surface. Ses coordonnées sont de la forme (x, y,f(x, y)).
—— ———> —— ,
Comme ci-dessus, ||AM|? = AM : AM est une fonction différentiable du couple
(x, y), qui admet un minimum en un point Mo € S de coordonnées (xo, yo). Ses déri-
vées partielles en ce point sont donc nulles :
| AM|2 ER
a —@0:0) = 2AMo - DE= (AM)(x0,
RNER
yo) = 0
à AM 2 — Ô —
TEL (60Yo) = 2AM : Er yo) = 0
0 —— Of
Les composantes du vecteur 3x AMo)(xo, Yo) sont (1,0, 3x C0 yo)) et celles du
0 — Of
vecteur ay(AMo)0. Yo) sont (0,1, ax F0 yo)).
On sait que ces deux vecteurs définissent le plan tangent à la surface en Mo.
ee —
Nous venons de prouver que le vecteur AMQ est normal aux deux vecteurs ci-
dessus. Il est donc normal au plan tangent c’est-à-dire à la surface.
nt pério-
18> Remarquons que la fonction est de classe C® sur R° et qu'elle est doubleme
dique, c’est-à-dire que f(x + 2kr, y + 2In) = f(x, y) pour tout (x, y) € R°.
Sur un tel
Il suffit donc d'étudier f sur n'importe quel carré fermé de R? de côté 27.
au moins un maxi-
carré, qui est compact, on peut affimer que f, continue, admet
mum et un minimum qui seront des extrema absolus pour f.
Remarquons aussi que f(—x, — y) = f(x, y).
UETE TER Tr}
Il nous suffira donc d'étudier f sur le rectangle R = HOUA
au carré En, FAX [-R FA.
pour reconstituer l'étude par symétrie
:
Cherchons les points critiques. Ces points sont solutions du système
Of =Cos x +
_. cos(x + y) = 0 cos X = —COs(x +1)
—
+ y) = 0
Ÿ =cos y + COS(x DT
0y
ions :
La deuxième équation possède deux types de solut
on, donne :
a) D'une part y = x +2kn, reporté dans la première équati et
2mn
cosx =-cos2x, soit cosx = cos(2x +7); d’où les solutions x=2x+7m+
délit.
autorisée
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est
La
Dunod.
©un
non
80 TD Fonctions de plusieurs variables
f(x, y) — f(n, n) = 2sinx + sin 2x = 2sinx + 2sin xcosx = 2sin x(1 + cos x).
f(x, y) — f(x, n) s'annule pour x = nr etest du signe de sin x, c’est-à-dire positif pour
x < 7 et négatif pour x > x. Le point (x, x) n’est donc pas un extremum local.
On ferait la même étude pour les autres sommets du carré.
On sait que si (x, y,z) réalise un extremum de f, il existe un nombre À € R tel que
(x, y, z, À) soit solution du système:
dfutreGa Gr
La rs
Ôx Ôx 2x = —À
EE men 0 \
0y Ôy 0 — FA
of dg Z=X
Ce point ne peut être que celui réalisant le minimum de f qui vaut a"
20> a) La fonction f s’annule sur les axes de coordonnées et sur la droite D d’équation
1+x+y=0.
Comme x?y° est toujours positif ou nul, f(x, y) sera positif pour les points situés au-
dessus de D, et non situés sur l’un des axes, et négatif pour les points situés au-
dessous de D, et non situés sur l’un des axes.
b) Déterminons d’abord les points critiques de f. Les coordonnées de ces points sont
solutions du système :
Ô
. = 2xy?(1 +x+y) +22 = xy?(2 + 3x + 2y) = 0
On a des conclusions analogues pour les points critiques de la forme (u, 0).
Pour le point À = CE e 2)étudions la forme quadratique associée à f en ce point.
Calculons donc les dérivées secondes de f:
2
7. y2(2 + 3x + 2y) + 3x ; ag © VE +3 + 24) + DV
Le calcul de ces dérivées au point À s'avère beaucoup plus facile qu’on aurait pu le
craindre car 2+3xFe =2+2x+3y=0.
On obtient
a"
)=
ES 2 pale
Toxoy
tea ep.
La forme Rite AE est donc:
q(h, k) = CSG + 4hk + 3k2) = Cr [3h + KP = se + 3k2]
7 3 5
= ser [3h + 39 + 36]
Cette forme est définie négative, donc f admet un maximum local au point À.
Aucun des extrema trouvés pour f n’est global car f(x, y) n’est pas borné. En effet
f(x, y) tend vers l'infini avec le signe de x si x tend vers l'infini.
c) On remarquera, tout d’abord que la relation imposée xy = a donne pour f la
formule f(x, y) = 42(1+x+ y).
Soit f1 la fonction définie par f1(x, y) = x + y. Comme f = a (1 + fi), le problème se
ramène à l'étude des extrema de fi avec la contrainte g(x, y) = xy — a2 = 0, c'est-à-
dire pour (x, y) parcourant l’hyperbole H d’équationxy = a
Cette hyperbole a deux branches #1 et H) situées respectivement dans le premier et
troisième quadrant.
La Solution géométrique
Ce n’est pas un minimum global sur H car l'étude de f1 sur H2 montre que fi varie
de —o0 à —24, ainsi f a un maximum local au point (—4, — 4) qui vaut a? (1 — 2a).
1—Ay=0
1—-Ax=0
xY SR = 0
Comme À = 0 ne fait pas partie d’une solution, on tire des deux premières équations
A HIdoUt = 0.
On obtient ainsi deux points qui sont (4, a) et (—4a, — a).
Le problème est de savoir s'il s’agit là d’extrema. On peut remarquer que f1 n’est ni
majorée, ni minorée sur #H, car le point M{(x, y) peut tendre vers l'infini par exemple
si y +0, x +00 et x + y — © avec le signe de x.
Il est plus commode d'appliquer la méthode sur l’ouvert Uj =]0,co[x]0, co qui
contient H1 puis sur l’ouvert U) =] — œ,0[x] — co, O[ qui contient H2.
Sur #1 la fonction fi est minorée par 0 donc elle admet une borne inférieure que
l’on peut étudier en se plaçant sur un arc fermé suffisamment grand de H1.
La fonction continue f1 admet, sur cet arc, un minimum qui ne peut être que la borne
inférieure. Ainsi f, admet sur H1 un minimum qui est parmi les solutions trouvées
plus haut.
Comme (4, a) est la seule solution dans Us, ce ne peut être que le minimum.
De même, on montre que (—4, — 4) est un maximum local de f, donc de 4
a
Remarque. On pouvait aussi étudier la fonction d'une variable x + a (1 ue àx
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Dunod.
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délit.
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autorisée
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un
Intégrales
multiples
Intégrales doubles
On se donne un sous-ensemble borné de D € R? et une fonction bornée dont le
domaine de définition contient D.
Définition 1
On dit que D est quarrable si la borne supérieure des sommes s(o) est égale à la borne
inférieure des sommes S(o). Leur valeur commune est l'aire de D.
Proposition 1
Les assertions suivantes sont équivalentes.
1) D est une partie quarrable du plan.
2) La frontière de D est quarrable d'aire nulle.
Proposition 2
Un arc de courbe régulier de classe CT est une partie du plan quarrable d'aire nulle.
Aïnsi un disque, un rectangle, un polygone sont des parties quarrables, que l’on
prenne ou non leur frontière ou une partie de leur frontière.
s(o) = ÿ f(ui,v;)
Aire (R;;).
R;, ;ND 4 Q
Définition 2
Dans le premier cas, on dit que f est intégrable si la borne supérieure des sommes s(o)
est égale à la borne inférieure des sommes S(o). Leur valeur commune est l'intégrale
de f sur D.
Dans le second cas, on dit que f est intégrable si s(o) tend vers une limite finie indé-
pendante des (u;,v;) quand tous les x;:1 — x; et les y;+1 — y; tendent vers zéro. La
limite est l'intégrale de f sur D.
d f(x, y) dxdy son intégrale.
Quand f est intégrable sur D, on note fé
D
Théorème 1
Soit f : D — R une fonction continue bornée sur une partie quarrable du plan. Alors
fest intégrable sur D.
Il est à remarquer que le mot bornée est important quand D n'est pas compact,
car sinon la fonction pourrait tendre vers l'infini sur la frontière de D et on aurait
1
une situation comparable à f(x) = > sur 10,1], dont l'intégrale diverge.
On a un résultat qui étend considérablement le théorème précédent.
Théorème 2
Soit f : D — R une fonction bornée sur une partie quarrable du plan. Si l'ensemble
des points de discontinuité de f est d’aire nulle, alors f est intégrable sur D.
A- || dxdy .
D
ouvert U du plan (Ox, Oy) contenant D, ce qui signifie que @ est une fonction
bijective de classe C! ainsi que sa fonction réciproque.
Théorème 4
Soit : Ui — U un difféomorphisme de classe C1, D un fermé borné quarrable
contenu dans U, Di = @- (D) et f : D — R une fonction intégrable. Alors f o @
est intégrable sur DA et on a:
Een Enr tA
][ renaay = JL sec v))
d'un nombre fini +d’arcs— de classe C1 par morceaux, et Di un fermé borné quar-
rable d’un plan (Oju, Ov).
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88 TD Fonctions de plusieurs variables
RÉEREERe
js
fi MUUR /fe f(x y) dxdy.
On peut appliquer la formule de changement de variable avec D\(e) = = l(D(e)) :
Dans d’autres cas, si les dérivées partielles de @ tendent vers l'infini vers la fron-
tière de D, on obtient une limite qui s’interprète comme une intégrale générali-
sée convergente.
2. Intégrales triples
Toutes les définitions et propriétés précédentes : partie «cubable » (dont on peut
définir le volume), fonction intégrable, intégrabilité des fonctions continues
bornées… s'étendent sans difficulté en dimension 3. Nous préciserons tout de
même le calcul d’une intégrale triple, sur un domaine convenable, comme
succession d’une intégrale simple et d’une intégrale double, ou le contraire.
Proposition 3
Soit D une partie quarrable du plan xOy et @1, @2 deux fonctions continues de D
dans R telles que 1 < @2. Soit K la partie de l'espace définie par :
Ke {(,4,2) ER ; (&y)ED et px y)<z< pa(x,y)}.
Soit f : K — R une fonction continue. Alors on a :
z = P, (x, y)
A w A1(2)
z= ®; (x, y) J
D)
Première forme Seconde forme
Proposition 4
Soit K une partie cubable de RŸ, constituée de la manière suivante :
1) La projection de K sur l'axe Oz est un intervalle [a, b].
2) Pour tout z € [a, b], l'intersection A(z) de K avec le plan de cote z, se projette sur
xOy en une partie quarrable D(z) du plan xOy.
Alors, si f : K — R est une fonction continue on a :
Théorème 5
Soit U un ouvert dans l'espace (Ox,Oy,Oz) et U un ouvert dans l'espace
(O1u, Ov, O1w).
h
1 f(x, y, 2) dxdydz
D D(x, y,2) dudvdw.
se ne f(xtu, v,w), y(u,v,w), z(u, v, W)) Dee
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TD Fonctions de plusieurs variables
POUVEZ-VOUS RÉPONDRE ?
pense seen On)
f(x,
y) =1 si x <y et f(x,y)
=0 si x > y.
Cette fonction est-elle intégrable ?
Y=r, Y =,
. a) Calculer sl
dk(x — y) dxdy où D est la partie du plan délimitée par les droites
D
d’équation:
x=0 ,. y=x+2 ,; y=-x.
| xy dxdy = | xy dxdy.
T É
= ff (4 — x? - ÿ)dxdy.
TD 5 e Intégrales multiples 91
QUESTION, DE RÉFLEXION
8. Intégrales orientées
Pour une fonction intégrable d’une variable sur un intervalle [a, b] on a coutume
b ü
d'écrire | f(x) dx = — | f(x) dx; c’est-à-dire que si on change l'orientation sur
a b
R, on change le signe de l'intégrale.
6 ENTRAÎNEMENT
ZX |; Sd 5x.
I = Î] (x — y) dxdy.
D
c) En déduire Î/,s — y| dxdy.
SOLUTIONS
Pouvez-vous répondre ?
1» La fonction proposée est continue en tout point (x,y) du carré tel que x + y.
L'ensemble des points de discontinuité de cette fonction est le segment
y = x,0< x < 1, arc de courbe de classe C®, donc un ensemble d’aire nulle. En
conséquence la fonction est intégrable.
2> Le domaine D est quarrable car sa frontière est de classe C1 par morceaux. On
remarque que D peut être défini par D = {(x,y); 0<x<1, x <y< Vx}.
Procédons par intégrations successives pour
calculer l'aire À de D:
DIAURS
On peut aussi procéder en permutant les
rôles des axes :
D={(xy;0<y<1,
y <x<y}
et alors :
délit.
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94 < TD Fonctions de plusieurs variables
= “ (Te — ps)dx
0 1 x+2
Bt il
0
+ de
= d [x(x + 2 + x) — (x — Di — (—x))]dx
1
d 4
- | (2x0) dx mt
1 3
On peut aussi permuter les rôles des axes, mais
le calcul est plus compliqué car on est amené à
partager le triangle d'intégration en deux par la
droite d’équation y = 1.
b) Le changement de variable est une application linéaire affine bijective. Il s’agit
donc d’un difféomorphisme de R? sur R?. Déterminons d’abord le domaine D; du
plan (u,v) qui correspond à D. Comme D est un triangle, D est aussi un triangle
dont il suffit de déterminer les supports des côtés.
À la droite d’équation x = 0 correspond la droite d’équation u + v = 0.
À la droite d’équation y =x+2 correspond la droite d’équation v = —2.
À la droite d’équation y = —x correspond la droite d’équation w = 0.
Le triangle D; est représenté ci-
contre. La formule de changement
de variable fait intervenir le déter-
absolue vaut :-
1= |]
Erox dudo= > | (/
2 J, Torde d
u
2
1 fort 1 |19 4
1-5 | pe] au [ce = t)du= 3 44 Rare
TD 5 e intégrales multiples 95
A > On remarque que D peut être défini par D={(x,y); 0<x<1, CE pex)
Procédons par intégrations successives pour calculer l'intégrale :
1= ffay PT nanas
- ff vaner
fe ET
x3
1
ENV
- JU rx)dr=
AT
(x, y) € T2 est intégrable, cependant l’une des intégrales vaut 5 (aire du triangle),
et l’autre est nulle.
= ]| u-2-ÿady- ]] (4 — r?)rdrde.
D [O, 11x10,3]
:
Cette dernière intégrale se calcule par intégrales successives
D 3 n f! dur
1 ft] a ryraejr- 7 | Un - 7%
délit.
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96 TD Fonctions de plusieurs variables
- [ue pr (vi
3 2 ]dx
0
Pour le calcul de cette intégrale on est amené à poser x=sin0; 0<0< 5m]e
lecteur finira sans peine. A
NI
Question de réflexion
8» Le cours concerne des intégrales non orientées. En particulier :
si f>0 alors J].f(x, y) dydx > 0.
D
C’est pourquoi dans la formule de Fubini :
Entraînement
9> Le domaine d'intégration est le triangle ci-dessous. Par intégrations successives on a:
= ff (x + y}? dx dy
1 25
2 -f gl ge
(XF uv)
-f oo
+ 4
L -1{|[29 - x] ax
“ape SIN
10> Le domaine d'intégration est le tétraèdre délimité par les plans de coordonnées et le
plan d’équation x + y +z = 1. Nous allons effectuer le calcul par intégrations succes-
sives :
2 (x+y+2) À à
- ff. 3 ( ra
= LE — (x +y)°] dxdy
NT DEEE
délit.
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98 TD Fonctions de plusieurs variables
L
En regroupant tous ces résultats on trouve I = TT
1= f ff eva aan
HE di (1-(x+2)) dx
d’où le calcul de 1:
te pus 74 toi
13 [Gr Dee 54e
11> Le domaine d'intégration D est la partie du disque unité située au-dessus de l’axe
des x et à droite de la droite d’équation x = 3. Considérons le changement de
variable défini par (x, y) = @(8,r) = (rcos 6, rsin 8).
0 Sly < —
JET œ
ous.qui conduit à f=
2cos
———,
8
TT
DOS"
3
g La courbe de Uj qui correspond au
segment [CA] est le segment 8 =0,
1
5 £<r<i (on ne se préoccupe pas de
3 1 ui 1 o T 3= TL p royT
——-In(tg—):
d0 = = —-|Inltg(s + —
= 1—
M a us ;| t8G D] 3 2087)
En général on ne reproduit pas tous ces
y dessins. On se contente de celui ci-contre:
On coupe le domaine par une droite
d'angle polaire 6 issue de l'origine. Sur
cette droite on constate que r varie de
délit.
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100 , TD Fonctions de plusieurs variables
1 = Î7 jL
2cos 0
(cos se, 0)2r drd@ = 7 k
4 2cos 8
| (1 + 2sin Ocos 6) E de
CRE ane 0
T
2sin@
4
= 4 jé (1 + 2sin Ocos 8)(cos 48 — sin*0)d@
0
TT
4
= 4 (1 + 2sin Ocos 8)(cos
28 — sin?6)de
0
Calculer l'aire de D.
13% Il faut d’abord se représenter le solide étudié. Cherchons les points d'intersection des
paraboloïdes. Leurs coordonnées vérifient le système :
z=x?+ÿ
z=4— 3(x2 +?)
équivalent au système :
z= x +Wÿ œil
x 20
+y
ST
= 4—3(x° +y°)
NE x 2pe
+y =1
{2 1 + <1, + 4—
<z<300 +).
Son volume est donné par :
2. v= ff]axavez
[aa x
= Î Vr)didy
ou encore
z2=x2+1
2x2
+y =2
délit.
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102 TD Fonctions de plusieurs variables
Cela signifie que la courbe d’intersection des deux surfaces se projette sur une ellipse
sur le plan xOy mais, contrairement à l'exemple précédent, la courbe d’intersection
n’est pas plane.
La cote du point varie comme le montre la première égalité.
La projection du solide sur xOy est l’ellipse (pleine) E définie par :
Em{(xy):2x2+y2<2}
V = !
]; dxdydz
On a donc :
31
Île — y) dxdy = Île — u) dudv
Îe-naxay - ÎLo-0a
soit :
e-naa--/ 6x -axay
d'où la nullité de l'intégrale proposée.
TD 5 e intégrales multiples 103
le Le — y) dxdy = Le D dsdp
délit.
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104 TD Fonctions de plusieurs variables
3 s_2
Æ 16 3/2S Pare 2 LORIE 2
. : k sise Î É 2 &| die HIT aic
: > : 13
En faisant tendre € vers zéro on obtient 1 = oi
€ L'ESSENTIEL DU COURS
nn A RD
4. Introduction
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106 ” TD Fonctions de plusieurs variables
Définition 1
Soit U un ouvert de R?. Soit L(R?,R) l'espace vectoriel des formes linéaires de R?
dans R. On appelle forme différentielle de degré 1 sur U la donnée d'une application :
w : U — L(R?,R).
Définition 2
Soit w = P dx + Q dy une forme différentielle définie sur un ouvert U. Soit V un
ouvert, VCU, et f:V —R une fonction. On dit que f est une primitive de w sur
0
V si, en tout point de V,on a w = df, soit P = =
Proposition 1
Soit w une forme différentielle de degré 1, de classe C1.
Si w admet une primitive sur V C U, alors en tout point de Vona = = _ :
y x
Si cette condition est réalisée en tout point de U on dit que w est fermée sur U.
Une forme différentielle fermée sur U n’a pas toujours de primitive sur U, c’est-
à-dire qu’elle peut ne pas être exacte sur U.
En revanche, on a un résultat important qui s'accompagne d’une méthode de
calcul des primitives dans le cas suivant.
Théorème 1
Soit w une forme différentielle de degré 1 fermée sur un ouvert U € R?. Soit
V=IXx] un produit d'intervalles contenu dans U. Alors w est exacte sur V.
TD 6 + Formes différentielles. Intégrales curvilignes 107
of P, donc de la forme :
On écrit qu’une primitive f est telle que nés
Æ
X
f(x, y) = | P(t,y)dt+k(y) où x el
Lo]
Proposition 2
Soit w = P dx + Q dy une forme différentielle de degré 1 exacte sur un ouvert U de
R?, ne s’annulant en aucun point de U. Soit f : U — R une primitive de «w sur U.
Alors les courbes intégrales de l'équation différentielle P(x, y) dx +Q(X, y) dy = 0
sont les courbes d'équation f(x, y) = k = constante. +
e Si w est fermée on peut appliquer cette méthode sur tout produit d’intervalles.
,
e Si w n’est pas fermée, on peut dans certains cas chercher un facteur intégrant
c'est-à-dire une fonction À telle que ÀAw soit fermée.
Intégrales curvilignes
1 continue sur un ouvert
Soit w = P dx + Q dy une forme différentielle de degré
ine À et d'extrémité B,
U de R° et l'un arc régulier de classe C1 orienté, d’orig ant
induis
contenu dans U et : [a,b] — U une représentation paramétrique de
l'orientation.
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108 TD Fonctions de plusieurs variables
Théorème 2
Soit w une forme différentielle de degré 1, exacte sur un ouvert U de R”, de primi-
tive f:U—R. Soit lun arc orienté de classe C1 par morceaux, d'origine A et
d'extrémité B, contenu dans U. Alors l'intégrale curviligne .w ne dépend pas
Définition 3
Soit E un sous-ensemble de R”. On dit que E est étoilé si on peut trouver un point
AEEË tel que, pour tout point MEE, le segment de droite [AM] est contenu
dansE.
La
Théorème de Poincaré
Théorème 3
Soit w une forme différentielle de degré 1 sur un ouvert U de R”.
Si U est un ouvert étoilé et si w est fermée, alors elle est exacte sur U.
D
M
Théorème 4
() POUVEZ-VOUS RÉPONDRE ?
À. Dans chacun des cas suivants, dire si la forme w est fermée, exacte sur son
domaine de définition :
Boulanger de profession,
1. GEORGE GREEN né à Nottingham (Angleterre) (1793-1841).
1828, un ouvrage (surtout connu en 1846 lors de
il s'initie seul aux mathématiques. En trouve aussi
nom. On y
sa réédition) contient le théorème et la fonction qui portent son
il va dévelop per l'utilisa tion en électricité
pour la première fois le mot potentiel, dont
statique et en magnéti sme.
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110 TD Fonctions de plusieurs variables
Le QUESTIONS DE RÉFLEXION
Intégrer directement une fonction f le long d’une courbe C n’a pas de significa-
tion. En général, on fait appel à son élément de longueur ds qui est une forme
différentielle particulière et on calcule de f ds, intégrale de la forme f ds.
@
Il est naturel de calculer des intégrales sur une surface de l’espace, par exemple
le calcul du flux d’un champ de vecteurs à travers cette surface. On introduit
l'élément d’aire dans les cours de physique. On sait construire des objets mathé-
matiques qui permettent de définir correctement l'élément d’aire (c’est-à-dire de
manière à pouvoir calculer effectivement l'aire d’une surface), mais qui ne se
limitent pas à cela. Comme les surfaces sont de dimension 2, les objets en ques-
tion sont des formes différentielles de degré 2. Ainsi de suite en toute dimension.
é ENTRAÎNEMENT
po SE
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112 5 TD Fonctions de plusieurs variables
u À 06 |] om u dxdy
D
où O est un point quelconque, par exemple choisi pour origine, et M le point de
coordonnées (x, y) parcourant D. En projetant sur l’axe des x on obtient :
OLUTIONS
di
SAR en pa ap emo AR SSI
Pouvez-vous répondre ?
0P Ce)
1; a) Posons P = x et Q = y. On calcule dv =0et _ = 0. Ces quantités sont égales,
donc la forme est fermée. ’
On peut observer que & = ;[d(x?) + d(p)] :
Ainsi la forme w a pour primitive sur R? la fonction définie par f(x, y) = 0 + W).
Comme R? est connexe par arc, toute autre primitive est de la forme f +k où k est
une constante.
OP dQ 1. Ces quantités sont égales
b) Posons P = y et Q = x. On calcule nu =let ne
donc la forme est fermée.
On peut observer que w = d(xy). Ainsi la forme w a pour primitive sur R? la fonc-
tion définie par f(x, y) = xy. Comme R? est connexe par arcs, toute autre primitive
est de la forme f + k où k est une constante.
OP 0Q ee
c) Posons P = —y et Q = x. On calcule Sy = —]et + = 1. Ces quantités ne sont
pas égales, donc la forme n'est pas fermée. Elle n’a pas de primitive quel que soit
l’ouvert sur lequel on se place.
3 3 1
La forme différentielle w = (1+7)2 dx + Gxv1 +U+ " dy est définie pour
0P _3
FTP Ps
0Q «73
ver
a des primi-
Ces quantités sont égales, donc la forme est fermée. Nous savons qu’elle
de son ouvert de définitio n, et nous avons une méthode
tives sur chaque composante
pour les obtenir.
ÊRe 8
Si fune primitive, elle vérifie ne (1 + y)2 qui ne dépend pas de
x. La fonction fest
donc de la forme : À
3
fc y) = x(1 + y)2 + KUY)
où k est une fonction différentiable de y qu'il s’agit de déterminer.
|
sn /1+y+k(y).
En calculant . dans l'expression ci-dessus, on trouve e
y
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114 TD Fonctions de plusieurs variables
Ô 3 à:
Par ailleurs, on sait que si = (= 5 1 +y+ : :
On obtient l'égalité :
dy :
VIE + KG = x Try + à (++)
D'où K'(y) = 5 La fonction k est donc de la forme k(y) = In|y| +C où C est une
constante sur chacun des intervalles ] — 1,0[ et ]0, + oo.
En résumé, la forme différentielle & possède, sur chaque composante connexe par
arcs de son domaine, une primitive de la forme :
3
fx, y) = x(1 + y)2 +In/y| +C
La même formule donne une primitive sur U avec éventuellement des constantes C
différentes sur chaque composante connexe de U.
Commentaire. C'est dans la relation (xx)qu'intervient le fait que la forme est fermée, et c'est
aussi à cet endroit que l'on peut se rendre compte d'une erreur éventuelle. En effet on constate
que la variable x disparaît, ce qui est cohérent car k ne dépend que de y. Quand la forme
n'est pas fermée, la variable x subsiste et rien ne marche.
—0,2
—0,4
—0,6
—0,8
TD 6 + Formes différentielles. Intégrales curvilignes 115
soit :
x dy.=y dx
CES Non. En effet la forme w = n’est pas exacte. Par exemple, si on calcule
x2 + 2
de (1,0) à
son intégrale le long de l'arc supérieur du cercle trigonométrique
TT
délit.
autorisée
photocopie
est
Dunod.
La
©un
non
116 2 TD Fonctions de plusieurs variables
Entraînement : ,
8» La forme est fermées sur R°P cat:
car 22 =D 2x
3 (2xy) = x (x(+25)
es FA
D'où K{y)=2-—7—
1+y2
puis (y)
=In(1+y2)+C et:
fxy) = x2y+In(1 +y)+C.
a) On sait que les courbes intégrales, dans un ouvert où w ne s’annule pas sont les
courbes d’équation :
fx, y) = x2y + In(1 + y?) = C = cte.
Étant donné un point (Xc, y.) on détermine la courbe intégrale passant par ce point
par la valeur de C, soit C= f(x, yo). Si une de ces courbes intégrales se prolonge
jusqu'à l'origine, comme f est constante, la valeur de C ne peut être que f(0,0) = 0
son équation est donc :
xy+In(1+y)=0.
Cette étude à été faite pour l’exercice 22 du chapitre consacré au Calcul différentiel. On
obtient quatre fonctions de classe C! telles que f(x, y(x)) = 0 :
y a) La fonction y = 0.
x b) La fonction ayant pour graphe
au voisinage de l’origine la
courbe Î..
c) La fonction dont le graphe est
l'axe des x six <0et F six2> 0.
d) La fonction dont le graphe est
l'axe des x six >0etT six< 0.
On constate que, par l’origine, il passe quatre courbes intégrales de classe C1
distinctes. C'est là un exemple prouvant qu’une équation différentielle d'ordre 1 peut
avoir plusieurs solutions avec la même condition initiale (0) = 0.
On trouvera ci-dessous l'aspect de l’ensemble des courbes intégrales dans le
rectangle [—3, +3] x ty SI:
TD 6 + Formes différentielles. Intégrales curvilignes 117
| vdy= ]] 2x dxdy
dD D
ce qui démontre la formule. On procède de même pour yG.
Alors dy = Rcost dt et
+ nR? 4
Par ailleurs, l’aire du demi-disque a pour valeur À = Ty* cœ qui donne xG = an
Pour des raisons de symétrie yG = 0 et tout calcul est inutile.
2xyf"
(2? + y?) = 2xyg/(x2 + 2).
La relation est réalisée quelles que soient fet $ en un point de l’un des axes (x = 0
ou y = 0). En un autre point la relation devient :
f{u)=g(u)+C, C=Cte.
0®D
. = xf(x? + y) donc ®(x,y) = free + ra - THOSE
IE)
Se (FE? + )] + K'GD = vs + 2)
TD 6 + Formes différentielles. Intégrales curvilignes 119
qui s'écrit :
QD + y) + RQ) = yet +17)
ou encore en tenant compte de F’=f et f=g+C:
& = ÀW =
FER NOR 80? +y°)
F2 + 7) =82 +?) TF2 + 2) — One
Le domaine de définition de w est le complémentaire dans R? de l’ensemble E des
points (x, y) tels que f (x2 + y?) = re + y?) (E est une réunion de cercles).
Posons P == de on
FEU) g@? =+?)
see YF +2) g02 + p)
Posons u = x? + ÿ et calculons :
Donc ®(x, y) =
pe 0
F2 +2) — gx? +?) f{u) — ie
1. Introduction
Généralités
Convergence
somme
Étant donné une suite (41)}eN de nombres complexes, on appelle
nl
OO
+: +Un = SA Up.
partielle d'ordre n de la série Di Un le nombre 5n = Up +U1
n=0 p=0
|
photocopie
délit.
autorisée
Dunod.
©est
La
un
non
122 ; TD Fonctions de plusieurs variables
Définition 1
CO
On dit que la série D un converge si la suite des sommes partielles (s1}1eN tend
n=0 n.
vers une limite finie quand n tend vers l'infini.
Si sA ne tend pas vers une limite finie on dit que la série diverse.
Quand la série converge, si on note s la limite de s,, on dit que s est la somme de la
CO
Théorème 1
CO
Soit ) un une série convergente, alors u, tend vers zéro lorsque n tend vers l'infini.
0
Dont, si le terme général d’une série ne tend pas vers zéro, la série diverge.
Soit Ju une série de nombres complexes. On dit que cette série satisfait à la
0
condition de Cauchy si, pour tout e > 0, on peut trouver un entier N(e) tels que :
m
Étant donné une série numérique, il est équivalent de dire que la série converge
ou qu'elle satisfait à la condition de Cauchy.
On dit que la série ne un est absolument convergente si la série de [Un| est conver-
gente. 0 0
Théorème 2
Toute série numérique absolument convergente est convergente.
Théorème 3
OO
Soit ) un une série de nombres positifs. Les propriétés suivantes sont équivalentes :
0%
1) La série converge.
2) Les sommes partielles sont majorées.
Théorème 4
Soit f : [a, co[— R une fonction positive décroissante. Alors la série de terme général
OO
Théorème 5
OO OO +
Soit Dre Un et + Un deux séries de nombres réels positifs, telles que, à partir d'un
0 0
certain rang no; On ait Un <Un ; alors :
OO OO
2) si ja Un diverge, dE Un diverge.
0 0
La transformation d'’Abel2
+ On considère une série où u, est un produit de deux nombres €, et v, tels que :
les séries trigonométriques > An COS nxet > an Sin nx et les séries alternées.
0 0
* Séries alternées : une série de nombres réels est alternée si, pour tout n,
Unln+1 est négatif. Pour une telle série, si |[u,| tend vers zéro en décroissant, la
série converge.
Un = à Up Vq = UO Un + U1 Un + + UpOn-p +: + Un V0.
p+q=n
Théorème 6
et on a De = (D) Dm)
Série géométrique
Est
Série de Riemann
eg 2 ,
Le terme général est de la forme aoû est réel. Elle diverge si à < 1, et
converge si x > 1. OO
1 ADS :
La série (divergente) ) — est appelée série harmonique.
; LL)
1
Série exponentielle
Bears fl
Pour tout z € C, la série de terme général =] est absolument convergente.
z non réel,
Quand z = x est un nombre réel, sa somme a pour valeur e*. Pour
SE
se Z
a
on pose aussi € = )
‘ 0
délit.
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Dunod.
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est
non
126 k TD Fonctions de plusieurs variables
à) Un == ((HN
Diner ;= bjr LBba
boue
(
2. Calculer la somme partielle de rang n de la série de terme général :
Un = In” = nt
_ n
7. Étudier la convergence de la série + (==5) ,
ss
8. Étudier la convergence de la série ne
()
fe QUESTIONS DE RÉFLEXION
délit.
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autorisée
Dunod.
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La
non
128 $ TD Fonctions de plusieurs variables
& ENTRAÎNEMENT
1
14. On considère
la matrice X = # 4 eton pose Un = A" et ug = 1= é a
a) Calculer 5y = ug +:-:+um.
b) Montrer que 5, tend vers une limite que l’on précisera. En déduire que la série
CO
15. On dit qu'une balle a un coefficient de rebond r si, lâchée d’une hauteur h, elle
rebondit à la hauteur rh. On lâche sans vitesse cette balle d’une hauteur 4.
Calculer le trajet de cette balle au bout de n rebonds. Que peut-on dire quand n
tend vers l'infini ?
5
On prend r = 1 4,9 mètres; calculer la longueur totale du trajet et la durée
du mouvement. On prendra pour accélération de la pesanteur g = 9,80 m/s2.
Un = ——
EL ; n>2.
Un
set M
Vn+i
in = fa+2) fe)
Analyse de l'énoncé et conseils. Chercher un équivalent de us
f.
Cet exercice démonte le mécanisme de nombreux autres, suivant le choix de
Il a le
Analyse de l'énoncé et conseils. C’est un exercice classique très répandu.
un grand nombre de techniqu es. On veillera à discuter
mérite de passer en revue
x ou pour y,
suivant une position dans le plan. Si on raisonne en intervalles pour
avec cas et sous-cas, la discussion est inextricable.
SOLUTIONS
€ + nn ee mmemens
Pouvez-vous répondre ?
La série diverge.
1> Dans chaque cas le terme général ne tend pas vers zéro.
l'infini, on peut donc s'inté-
2» On constate que un tend vers zéro quand n tend vers
resser à la convergence de la série.
On remarque que 47 =In(n+2)—Inn.
délit.
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autorisée
est
La
Dunod.
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non
130 ; TD Fonctions de plusieurs variables
Un_-2 =Inn—-In(n—2)
Un_1=n(n+1)-In(n-1)
Un =m(n+2)-Inn
On constate que l’on retrouve les mêmes termes avec des signes opposés à deux
lignes de distance. En faisant la somme de tous ces termes, on obtient :
Sn =U+---+un=In(n+1)+In(n+2)-In2
qui tend vers l'infini quand n tend vers l'infini. La série proposée diverge.
La série D vn est une série de Riemann divergente. La série # Wn est une série
PES convergente. ;
OO
4» Le terme général de la série tend vers zéro, la série peut converger. Il faut poursuivre
l'étude.
Utilisation d’un équivalent de y.
FRRPFOE n n L OO
X 5& NL 2 X 1 ”)
Î ds [ne +1] =;h{i+X)
qui tend vers l'infini quandX tend vers l'infini. Cette intégrale diverge, donc la série
proposée diverge.
Commentaire. Nous avons commencé par le plus simple, à savoir la recherche d'un équiva-
lent qui complète naturellement la vérification du fait que un tend vers zéro. Il n’est pas alors
utile de mettre en œuvre d'autres critères. On observera que la règle de d'Alembert et la règle
de Cauchy ne permettent pas de conclure.
5 > Il s’agit d’une série de nombres positifs, et le terme général tend vers zéro.
Il n'existe pas d’équivalent de u, sous forme d'une puissance de n. On peut même
dire que un tend vers zéro plus vite que n'importe quelle puissance de n.
Pour cette raison, appliquons la « règle n°un».
On constate que nu = ne”V" tend vers zéro quand n tend vers l'infini.
donc :
Il en résulte que run < 1, par exemple, à partir d’un certain rang ñ0 ;
F out n>np HEps)
d’une série
Ainsi le terme général de la série proposée est majoré par le terme général
de Riemann converge nte, elle est elle-mê me converge nte.
La série diverge.
6> Le terme général, plus grand que 1, ne tend pas vers zéro.
du terme général un.
7 > Il s’agit d’une série de nombres positifs. Cherchons la limite
er
ire = e-1n(i+À)
Un=e nine
ri=e
1 1
— et par suite —#in al a —1.
Quand n tend vers l'infini, In (1 + =) 1+>
nl "
—1 et, par continuité de l’exponentielle, Un tend vers
Cette quantité tend vers
tendant pas vers zéro, la série
e 1= à quand n tend vers l'infini. Le terme général ne
e
diverge.
délit.
autorisée
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Dunod.
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132 < TD Fonctions de plusieurs variables
1
8»> Il s'agit d’une série de nombres positifs. On peut remarquer que uy < an
ce qui donne (un)ñ =e "intite _ nine L 02-N0€ qui tend vers zéro quand n
tend vers l'infini.
1
(un) a une limite inférieure à 1. La série proposée converge.
Ceci est faux car nous avons prouvé ; que (uy)ñL = e2-let
Eh due NO
À es
e
Autre solution
e —.
11» Utilisons le théorème d’Abel. Posons
1
€ = . On obtient une suite de nombres
n
positifs, décroissante et tendant vers zéro.
nn
Posons Uy = cos Ft et montrons que Vy = V9 +: ::+Un _Ces en valeur absolue.
Il est plus cs pour un tel calcul, d'introduire why = ke de calculer la somme
W; = wo + --:+w, et de prendre sa partie réelle.
2r(n+1)i
27i i l—-e 3
M miles Loterie 27
; 1-e3
r(n+1)i mi
En mettant en facteur e 3 au numérateur et e 3 au dénominateur, on obtient :
rn+l)i _m(n#lhi r(n+1)i
conne 5 eu Tni sin TE)
Ti Dr Ti sin %
e 3 SC EE 3
D'où : :
cos %sin eut |
Ve = OT et [Val < Sn
sin 3 sin 3
Entraînement
‘ = ] d’où les rela-
14> a) Calculons les puissances de la matrice X. On a pe
er les sommes
tions XÆ=1, X2k+1= X pour k € N ; ce qui nous amène à distingu
partielles d'indice pair et d'indice. impair :
1 1 1 1 1
+ PE2U
co * METRE
* Ch) Cp) I
Sp = Lt _NA +. + 0"
us 1 1 L à
Soit:
| 1+--.+ en +e..+ re
1+-..+
MAC
: +-..+
(2p)! (2k-1)! (2p — 1)!
ï 1 + ER
# 1+
DE
ct 1
-Ti
Se +
(2p — 1)! (2k)! (2p)!
et À
S2p+1 = S2p Ÿ Cp+1)! X
délit.
autorisée
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est
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non
134 TD Fonctions de plusieurs variables
ou, mieux, comme conséquence de la série exponentielle. En effet on sait que la série
OO fl
«#8 1 s
Lam" 5€+e )-ch1 ; D Ce 1)= sh1
0 ; 0 ‘
D'où le résultat :
ch1 sh1
S2p tend vers s= sn ch:
1 à :
Comme Qp+ii tend vers zéro, les sommes impaires S2p+1 tendent vers la même
p +1)!
limite. Ainsi la série de matrices proposée converge et a pour somme la matrice 5.
Par analogie avec les fonctions usuelles, il est naturel de dire que la somme s de
la
série est l’exponentielle de la matrice X.
Commentaire. L'exponentielle d'une matrice joue un rôle fondamental dans la résolution
des
systèmes différentiels à coefficients constants.
ns 7 sT
P2P 2P
MAPS NCme Trent
ét
p2p+1
S2p+1 = S2p + Cp+ii
eo (hf 2)
limite qui est la matrice :
TD 7 « Séries numériques 135
15> Au premier rebond la balle remonte à la hauteur ar et elle parcourt donc au total
la
longueur a + 2ar avant de toucher à nouveau le sol.
Elle rebondit ensuite à la hauteur ar? et parcourt de plus la distance 2ar2. Les trajets
effectués sont en progression géométrique de raison r.
Ainsi au (n + 1}-ième rebond elle a parcouru la distance :
1
Bu = a+ Dar + a +2 an) = a +27 £ )-
—T
depuis la hau-
La loi de la chute des corps donne la durée t de la chute de la balle
teur
À:
1 2h
hate donc dE fe
1 12540
a= sf soit 9.8 =1s.
:
et quand ñ tend vers l'infini, f, a pour limite
1 5
DE V31+%Va)
tH(1+2 =1+2—2 -=-1+2— 2_ = 13,928.
+=
ue de la série.
16> Étudions tout d’abord la convergence absol
Lait jf q ñ
remar que que Un = [Un| < al É , c'est-à-dire
Posons Un = [Un| = Eee LS . On
e
ée terme à terme par une série géométriqu
que la série de terme général v,, est major
de raison la :
2
« Cas 2 <a<2
elle
la série proposée converge absolument ;
Comme la série géométrique converge,
délit.
autorisée
est
photocopie
un
La
Dunod.
©
non
est donc convergente.
136 à TD Fonctions de plusieurs variables
e Casa=2
2 de etuy 1
Alors Un = PAL C'est une série de nombres positifs F quand n — co. Par
conséquent la série étudiée diverge.
° Casa= 2
Alors un = SA = 2 CT enr js
+ C’est une série alternée
: ;
de réels, et la valeur abso-
2n +1 21+1 "+
lue du terme général tend vers zéro en décroissant. Par conséquent la série étudiée
converge.
Cas (al 1
2
La valeur absolue |4,| du terme général de la série est, à un coefficient près,
quotient d’une fonction exponentielle et d’une fonction puissance. Sa limite, quand
n — co, est la même que celle de la fonction exponentielle, c’est-à-dire +00.
Cela signifie que |#:| ne tend pas vers zéro et la série diverge.
En résumé la série converge absolument pour —2 < a < 2, est semi-convergente pour
a = —2, et diverge dans les autres cas.
En posant 1 1
v} = (El =) la somme partielle S2p+1 S'interprète comme la
Cette dernière série est une série divergente, par conséquent 52,1 tend vers —co. La
série étudiée est donc divergente.
Un
ate DU PAT 4, Fi.
D ui |LU n+l
deux séries
Pour que la série de terme général y converge il faut que chacune des
OO OO
D An et De by converge.
0 0
CO
NE CR D EE er
Sa dérivée est f’(x) = 2/x(x +1}
(x +1}
: Vñ
conséquent lan| = RES est fonction
Cette dérivée est négative dès que x > 1, par
décroissante de n pour n > 1.
.
De plus |4,| tend vers zéro quand n tend vers l'infini
OO
On peut donc conclure que la série alternée ) a converge, ce qui établit la conver-
0
délit.
autorisée
photocopie
est
La
Dunod.
©un
non gence de la série proposée.
138 é TD Fonctions de plusieurs variables
Inf1+x"|=n1
n|1+x"|=nln/|x] 1 +
hr
par suite
Un © —— :
7 n2nx|
not 68 4 27 :
OO
1
La série étudiée est de même nature que la série de Riemann > EL elle est donc
convergente. 1.
En résumé la série converge si, et seulement si, |x| > 1.
Commentaire. Dans la situation 3) ci-dessus, où |x| > 1, le lecteur pourrait être tenté
d'écrire directement :
quand n—00,1+x" x" = In|1+x"| In {x/" = nn /xl
mais cela ne serait pas justifié car il n'est pas vrai que les équivalents soient compatibles avec
la composition des fonctions. Il faut bien prendre les précautions que nous avons observées
pour arriver, il est vrai, au même point.
d’où:
il €
cos — = 1 — F0
n 2m On
Le développement limité à l’ordre 1, In (1 + w) = u + e’u donne, par composition des
développements limités :
1 eu
1 1
LL
ENPE 1 * NE
:
In =
==
In (cos=)
1
=
—
+ D
— 1
cos;
L On? ) n2
On en tire :
1 1 1
ain(
nl(nr) = on
sin —-(1+26"))«"))=x{Iin—
(xl a ( D +In(1+2e”
n( c’))
et enfin :
ae ain(-1(1+22")
9 E anle
1 exin (1+2€ ” Je al
tt n 110 Ve
le déve-
21» Supposons d’abord f’(a) # 0. La fonction f étant de classe C?, elle admet
loppement limité à l’ordre 1 suivant, au voisinage de x = 0:
f(a + x) = f(a) + xf/{a) + Ex? ; — 0 si x —0.
E(x)
1
En appliquant successivement ceci avec X = PCI CT r on a:
1 1e 1 *
fa+ x) =fU)+ af (a)+e(n)5x : ) 0 si x —0
es(n—
1 js 1 :
fa — a = f(a) — si (a) + en) 7x ; eo(n) — 0 si x —0
On déduit l’équivalence : 1
un (x:
Si f’(a) est positif, la série étudiée est une série de nombre positifs de même nature
OO
, 2
En ben) 1
KT 2
EX 1) 1
A au ES
M Gr (EXa) + (ons
1
La série étudiée converge si (2k+ 1)x > 1 soit x > Di et diverge sinon.
22» Nous commencerons par chercher un équivalent de 4, quand n tend vers l'infini, ce
qui implique la recherche d’un équivalent du dénominateur.
Dans ce but il faut apprécier les grandeurs respectives de y' et de n.
1) Supposons d'abord |y| > 1, c'est-à-dire dans le plan, soit au-dessus de la droite
d'équation y = 1, soit au-dessous de la droite d’équation y = —1.
Dans cette région du plan, que nous appellerons Région 1,
Vino et car 0.
Alors:
va x
“M7 GX
= Be
On remarque immédiatement que, si. |=|
1% 2
> 1, uh ne tend pas vers zéro et la série
diverge. y
Géométriquement cela se produit, dans la région où nous nous somme
placés, si le
point (x, y) est au-dessus des bissectrices quand y > 1 et au-dessous
des bissectrices
si y < —1, bissectrices comprises, bords du carré non compris.
TD 7 e Séries numériques 141
jee X
Si on se place, toujours dans la Région 1, dans la zone correspondant à |=| < 1, alors:
ñn
[un]
La série de terme général |#,| est de même nature que la série géométrique de raison
A ae à
|=| inférieure à 1. Elle est donc convergente.
La série étudiée est alors absolument convergente, ce qui termine l'étude dans la
Région I.
Étudions maintenant ce qui se passe
AY quand |y| <1, qui correspond à la
bande délimitée par les droites d’équa-
tions y=1 et y=—-1, bords inclus,
complémentaire de la Région 1 précé-
dente.
On a l'équivalence :
fl nl
f+n=n(i+ =) on car 0
ñn n
14}
etalors: Up
| n
x”
On remarque que si [x|>1, — tend
nl
vers l'infini et y, ne tend pas vers zéro.
La série est alors divergente. Cela correspond aux points de la bande extérieurs au
carré.
EL xl” xs
Si maintenant [xl <1, alors |#n| ——: Montrons que la série de terme général
nl
Lx” _ ;
Un = :—- converge. En effet, en appliquant la règle de d’Alembert :
n
n +1
AE
Un
ET
de terme
et comme cette limite est inférieure à 1, il y a bien convergence de la série
général v,, et par conséque nt converge nce absolue de la série étudiée.
s à l'axe réel.
Cette région correspond à l'intérieur du carré, plus les bords parallèle
Il ne reste plus qu’à étudier ce qui se passe sur les bords verticaux du carré.
| 1 1 Re ,
——— © — : La série est divergente.
Pour x = 1 alors Un = Hoi NS |
(1). (<1)1 : RUE
Pour x = —1 alors y = Vs nm =n . On ne peut plus raisonner par équivalents
plus d'une série de
comme nous venons de le faire pour x =1, car il ne s'agit
nombres positifs.
terme général, si elle tend bien
C’est une série alternée, mais la valeur absolue du
t d’abord les sommes
vers zéro, n’est pas décroissante. On peut continuer en étudian
délit.
photocopie
autorisée
Dunod.
est
©un
La
non
142 TD Fonctions de plusieurs variables
1 1 1 1
EU + 2 + + + ——
L yk-1+2k-1 yk+2k yP-l4+2p-1 y? +2p É
Posons :
1 1 Masiote pe ('e nl
= — —_——————————— + ———— | =
= ( yk-14+2k-1 yXk+ x) (y2E-T 42% — 1)(y2X + 2k)
7
On constate que 4z est équivalent SOL sa nÆ
à Fra y# —1ou AR Pnor La série opposée à
la série de terme général 4; est donc une série de nombres positifs convergente.
En revenant à 5), qui s’interprète comme la somme des p premiers termes de la série
précédente, on montre ainsi que 52y tend vers une limite finie.
1
Comme S2p+1 = S2p — , les sommes partielles d'indice impair tendent
Ve +201
vers la même limite que les sommes partielles d'indice pair.
En résumé :
1) la série converge absolument à l’intérieur du carré et dans les angles formés par les
bissectrices qui contiennent l’axe des y, bissectrices exclues ;
2) la série est semi-convergente sur le bord du carré d’abscisse x = —1 :
3) la série diverge ailleurs.
6 L'ESS ENTIEL DU COURS
À om ae em
Définition 1
f:D — R
On dit que la suite (fn), EN converge simplement sur D vers une fonction
si, pour tout x € I, fn(x) tend vers f(x) quand n tend vers l'infini.
Définition 2
D vers une fonction f si,
On dit que la suite (fn), EN converge uniformément sur
que:
pour tout nombre € > 0, on peut trouver un entier N(E) tel
n>N(E)= ffnfx)-fR<E Vxe D.
Théorème 1
Définition 3
Soit (fn),en we suite de fonctions sur D € RP.
On dit que cette suite satisfait au critère de Cauchy pour la convergence uniform
e sur
D si, pour tout e > 0, il existe un entier N(e) tel que :
Théorème 2
Soit (fn) nen Une suite de fonctions continues d'un intervalle compact [a, b] à valeurs
réelles, convergeant uniformément sur [a, b] vers une fonction f : [a,b] — R. Alors
X
la suite des primitives des f,, définie par Fn(x) = | fn(t) dt converge uniformément
sur [a, b] vers la primitive F de f nulle pour x = Fe
b b
En particulier | fn(t) dt tend vers | f(t) dt.
a a
Théorème 3 |
Soit (fn),en #ne suite de fonctions définies sur un intervalle T à valeurs réelles. On
suppose que :
— chaque f, est dérivable sur 1 de dérivée f, ;
— pour tout a EI il existe un nombre r > 0 tel que la suite des fonctions dérivées
ia EN cOnverge uniformément sur [a —r,a+r|Nl;
— il existe un point x € I tel que la suite (numérique) fn(xo) converge.
Alors : | |
a) la suite (fn), ne converge simplement sur I vers une fonction f;
b) la convergence est uniforme sur tout intervalle [a — r,a+ #HOL
c) la fonction f est dérivable et on a:
Vrel f= lim fix).
Définition 4
OO
Tout ce qui précède sur la convergence des suites de fonctions s'applique pour
les séries de fonctions avec les adaptations nécessaires.
Théorème4
Soit (Un}nen une série de fonctions continues convergeant uniformément sur
CO
Définition 5
Soit (Un)nen une série de fonctions sur D C RP. On dit que cette série satisfait au
critère de Cauchy pour la convergence uniforme sur D si, pour tout € > 0, il existe
un entier N(e) tel que:
m>n>N(E)= [uy41(x) + Uy42(x)+ + + um(x)| < € Vx € D.
Théorème 5
Soit (Un),en une série de fonctions continues d'un intervalle compact [a,b] dans R
ou C, convergeant uniformément sur [a, b]. Soit s = D. Un : [a,b] — R sa somme.
0
X
’
Alors la série des primitives des un, définie par U(x)= | un(t) dt converge
a
Théorème 6
ou
Soit (Un),en une série de fonctions définies sur un intervalle I à valeurs réelles
complexes. On suppose que :
— chaque u,, est dérivable sur I de dérivée me:
fonctions dérivées
— pour tout a ET il existe un nombre r > 0 tel que la série des
COQ
on a:
c) la fonction somme $ = 5 un de la série est dérivable et
. 0
d OO OO ,
RENE Bal = 25 nt
délit.
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un
148 : TD Fonctions de plusieurs variables
Définition 6
OO
ñ
Soit Ÿ un une série de fonctions d'un ensemble E CR? à valeurs réelles ou
0 OO
(} POUVEZ-VOUS RÉPONDRE ?
NME SRE
Soit (fn), en une suite de fonctions qui converge simplement Vrai Faux
sur ]0, 1] vers une fonction f. Si fest continue, alors la conver-
gence est uniforme sur ]0,1]. C] C]
6 ENTRAÎNEMENT
h@=f(s+s)1
a) Étudier la convergence simple, uniforme de la suite des fn.
; b :
b) Pour 4 et b donnés, quelle est la limite de | f (x+ :)dx quand n tend vers
infinie : ù
du
Analyse de l'énoncé et conseils. Le graphe de la fonction fn est le translaté
de s'attendre
graphe de f dans la translation de vecteur Fe 0), il est donc naturel
à ce que f tende vers f. Mais qu'en est-il de la convergence uniforme ?
par :
a) Étudier sur [0, 1] la convergence simple de la suite de fonctions définie
1 1
fn(x)=nsinnnx pour ere et fn(x)=0 pour HA /\ le
1
uniforme
b) Calculer | f(x) dx. Que peut-on en conclure sur la convergence
0
sur [0, 1] de la suite des fn ?
courbes représentatives
Analyse de l'énoncé et conseils. On étudiera l'allure des
faire une idée de leur compor tement.
des f\ quand n augmente pour se
délit.
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non
150 TD Fonctions de plusieurs variables
Soit g:[0, +oo[— R une fonction continue bornée telle que g(0) = 0. On consi-
dère la suite de fonctions définie sur [0, + [ par la formule :
fnQ) = Re.
a) Étudier la convergence simple de la suite.
b) Montrer que la suite converge uniformément sur tout intervalle [a, + | avec
a > 0.
c) On se donne un nombre € > 0. Montrer que l’on peut choisir a > 0 tel que
n(x)| < e pour tout x € [0,4] et pour tout n.
Utiliser ce qui précède pour établir que la suite converge uniformément sur
[0/01
SOLUTIONS
€
Pouvez-vous répondre ?
1» Fixons une valeur de x € [0, 1] et étudions la limite de (x(1 — x)) T+x quand ñn tend
vers l'infini. ,
Comme 0 < x(1 — x) < 1, alors (x(1 — x))” tend vers zéro
et: fn(x) = (x(1 — x))” + x tend vers x quand n — co.
La suite (f,) converge simplement sur [0,1] vers la fonction f définie par f(x) = x.
Étudions maintenant la convergence uniforme. Considérons la fonction définie par :
dn = fat) — F9 = GA 2) = x)"
et intéressons-nous à sa borne supérieure sur [0,1].
Comme la fonction u + 4" est croissante sur [0, 1] il suffit de déterminer la borne
supérieure de x — x2, trinôme du second degré qui a un maximum pour x = 5 dont
la valeur est T
1 nl
Ainsi sup |fn(x) — f(x)| = Gi) . Ce nombre tend vers zéro quand n tend vers l'in-
O<x<1
fonction
En résumé la suite de fonctions converge uniformément sur [0,1] vers la
définie par f(x) = x. : |
à étudier la
Commentaire.On n'hésitera pas, pour la borne supérieure de la différence dn,
variation de cette fonction, par le calcul de sa dérivée par exemple.
quand n tend
2> Fixons une valeur de x € [0,1] et étudions la limite de (1 —x)"+x
vers l'infini.
Si x > 0, alors 0 < (1 — x) < 1, et (1 — x)” tend vers zéro.
n tend vers l'infini.
Si x = 0, fn(0) = 1 est indépendant de n. Il tend vers 1 quand
[0,1] vers la fonction
En résumé, la suite de fonctions converge simplement sur
f : [0,1] — R définie par f(x) =x six > 0 et f(0) = 1.
ue que la fonction limite f
Étudions maintenant la convergence uniforme. On remarq
Par conséq uent il n'y a pas convergence
n’est pas continue mais que chaque f, l’est.
uniforme de la suite sur [0,1].
f| sur l'intervalle a pour
On peut aussi observer que la borne supérieure de |f, —
valeur 1. Elle ne tend pas vers zéro.
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non
152 TD Fonctions de plusieurs variables
A RS (x) —FR) ip x) = (1 — 4)
0 ba «+: = à n — sn n
On constate que cette quantité ne tend pas vers zéro quand n tend vers l'infini. Il n'y
a donc pas convergence uniforme de la suite sur [0, 1].
Par contre, pour tout a > 0, la suite converge uniformément sur [4,1]. En effet, si
30 ANUS
On observera en particu-
lier se dessiner la conver-
gence uniforme sur un
intervalle [a, 1].
TD 8 e Suites et séries de fonctions 153
Entraînement
: RENE
6> a) Fixons x. Quand ñn tend vers l'infini, — tend vers zéro et la continuité de f
À 1
entraîne que f (x
+ <) tend vers f(x). Ainsi la suite converge simplement sur R
vers la fonction f.
Écrivons la condition qui correspond à la convergence uniforme sur R :
On constate que si la fonction f est uniformément continue sur KR, alors la conver-
gence est uniforme sur R. Dans tous les cas il y a convergence uniforme sur tout
compact.
7% a) Les courbes représentatives des fonctions ont tendance à se tasser près de l’axe des y.
8> a) La série est une série géométrique de raison q = x(2 — x). On sait que cette série
converge si |g| < 1 et diverge sinon. Le domaine de convergence de la série est donc
l'ensemble de x € R tels que:
1 i4 jl 1
DRE TR (res lj=Res
NE
On constate que s(x) tend vers l'infini quand x tend vers 1. La fonction 5 n’est donc
pas continue pour x = 1, ni même prolongeable par continuité.
Chaque y, étant continue, on peut en déduire qu’il n’y a pas convergence uniforme
sur l'intervalle ]1 — 42, 1 + V2].
c) Si on veut que la série converge normalement sur un intervalle, on peut affirmer
que cet intervalle ne peut contenir 1, car la somme 5 n’est pas continue pour x = 1.
Nous allons montrer que la série converge normalement sur tout intervalle de la
forme [a, b] contenu, soit dans ]1 — V2, 1[, soit dans ]1,1 + V2I.
Il s’agit de majorer |u:(x)| par le terme général d’une série numérique convergente.
Plaçons-nous sur ]1, 1 + V2[, alors 0 < x — 1 < V2 de sorte que
et on peut intégrer la série terme à terme, au sens précisé dans le cours ; c'est-à-dire :
e) La fonction s n’est pas dérivable pour x = 1 car elle n’est pas continue en ce point.
1
Partout ailleurs sur son domaine elle est dérivable et de dérivée — ET
T _—
Pour la dérivation terme à terme, il faut donc se placer sur l’un des intervalles
1 — V2, 1[ et ]1,1+ V2]. Sur un tel intervalle il suffit d'étudier la dérivabilité de la
somme de la série de terme général v(x) = [x(2 — x)]”.
On doit s'intéresser à la convergence uniforme de la série dérivée. Calculons :
Supposons, par commodité d'écriture, que ce sup soit la(2 — a)|. On a alors:
En résumé :
Comme e7"* tend vers zéro quand # tend vers l'infini, pour tout nombre € > 0, il
existe un entier N(e) tel que :
n > N(E)= hf) < € Vx € [a, + oo
ce qui prouve la convergence uniforme sur [a, +! de la suite des f,, vers la fonc-
tion nulle. 1
c) Utilisons la continuité de & à l'origine. Le nombre € > 0 étant donné, il existe un
nombre a > 0 tel que :
+1 dl
Alors el} > en et Hh(Xn)| > 7 e +.
n+1 1
Comme e7 # tend vers - quand n tend vers l'infini, |r1(x1)| ne peut tendre vers
e
zéro; ce qui prouve que la série ne converge pas uniformément sur [0, + col.
Commentaire. Nous avons là un exemple de série de fonctions dont le terme général tend
uniformément vers zéro sur un intervalle I, et qui ne converge pas uniformément sur Jk
ENTIEL DU COURS
hoA AI
Soit 5 anz” une série entière et zo € C tel que la suite (lan||zol"}nen soit majorée.
0
Alors, pour tout z € C tel que |z| < |z0| la série converge absolument.
Théorème 1
OO
Soit > anz” une série entière. Alors l’une des deux éventualités suivantes est réali-
0
sée :
gence de la série de réels positifs >: lanlr" où r est un paramètre réel positif.
0
: . [4 Loin
Dans certains cas, par exemple si |pe a une limite finie À + 0, alors la règle de
% 1
d'Alembert permet de montrer que le rayon de convergence est R = s Mais
lAn+1 |
pour de nombreuses séries il se peut que n'ait pas de limite, et même qu'il
lan!
n'ait pas de signification quand une infinité de 4, sont nuls.
La série entière étant connue par la donnée de 49,41,4, -:-,4n, ::+ la série déri-
vée est connue par la donnée de 41 au rang 0, 24 au rang 1, ---,ña, au rang
HE lo
Théorème 2
Théorème 3
OO
Il résulte de ce théorème que la somme d’une série entière est indéfiniment déri-
vable.
Théorème 4
Le développement d'une fonction en série de Taylor est unique.
TD 9 e Séries entières 161
Si elle admet une solution développable en série entière y = DE ax", cette solu-
0
tion sera connue quand on aura déterminé tous les a. La recherche de telles
solutions se fait en deux étapes.
e Recherche des solutions formelles
(c'est aussi De nanx" 1), y" par y n(n — 1anx""?, et ainsi de suite.
0 2)
POUVEZ-VOUS RÉPONDRE ?
) 12 /tme 0, 4 Ù,
À. Déterminer le rayon de convergence de la série entière
0
CO n
2 ——— "
2. Déterminer le rayon de convergence de la série entière g vV2n+ 1
délit.
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non
162 TD Fonctions de plusieurs variables
ve ge entière
derpe rares
(HAS
3: Déterminer le rayon de convergence de la série
"
CO
(n +5)! 7
4. Déterminer le rayon de convergence de la série entière ZE
V2n+1
0
1
7. Développer en série entière la fonction définie par f(z) =
vV1+22
Analyse de l'énoncé et conseils. On pourra utiliser le développement de =
Xÿ" — y = —1.
4)
le QUESTIONS DE RÉFLEXION
OX ‘0 0y 0x
b) Montrer que P et Q sont des fonctions harmoniques, c’est-à-dire véri-
fient :
AP=AQ=0.
TD 9 e Séries entières 163
fred -0.
é ENTRAÎNEMENT
11. Soit R le rayon de convergence de la série entière ) an 2”. Quel est le rayon de
OO
0
convergence de la série entière ) an 2 ?
0
: — sv 2nT
£
Déterminer le rayon de convergence de la série entière D cos ue
()
OO
Ao(n) 290) ?
Que peut-on dire du rayon de convergence de la série D
0
16. a) Déterminer les sommes d’une série entière, solutions de l'équation différen-
tielle : xy — y =0.
4(x—x)y" 2 -y=0.
a) Déterminer les solutions de cette équation différentielle qui sont somme d’une
série entière. On précisera le nombre de solutions et le domaine de validité.
On ne demande pas d'identifier les solutionsà l’aide de fonctions usuelles.
SOLUTIONS
Pouvez-vous répondre ?
1> Il s'agit de la série géométrique de raison 4z. Cette série converge si
|a||z| < 1 et
diverge sinon. Son rayon de convergence est R = ui 1
a
n
2» Étudions la convergence de la série de terme général y = is
suivant les
valeurs de r = |z|. Utilisons la règle de d’Alembert : V2n
Unx1 _ V 2n ar 1
—=——=" tend vers r quand n tend vers l'infini.
Un V2n +3 4
Ainsi la série de terme général u, converge si r < 1 et diverge
si r > 1.
Le rayon de convergence de la série entière est donc R = 1.
Première solution
Utilisons la règle de d’Alembert :
+4
SRE +3} (LP a A tend vers r quand n tend vers l'infini.
tend vers r.
Ainsi la série converge si r < 1 et diverge si r > 1.
(n +5)!
4» Étudions la convergence de la série de terme général un = re Cl suivant les
_ | : n
valeurs de r = |z|. Utilisons la règle de d’Alembert :
Uns1 _(n+6) V2n+1I ne r — +o quand n — +00.
Un) 273 V2n +3
La série diverge quelle que soit r # 0. Son rayon de convergence est nul.
5» Il suffit d'écrire :
1 TA 1 1 FAN
_ =. = - tte our ze
fG) 3+Z 3 Le 3 ) 4 P fl
= 3. Comme le déve-
f(x) est somme d’une série entière de rayon de convergence R
fonction en série entière est unique, c’est le dévelo ppement cher-
loppement d’une
ché.
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166 , TD Fonctions de plusieurs variables
On sait que l’on peut dériver terme à terme une série entière, et que les deux séries
ont même rayon de convergence. On a donc :
1 12 nt [avt 1€ nn+l,
AOercre
io) QUE En DD er Il
7% Partons du développement :
ei)
; pan : : u" +... R=1
1 1
HE
z) = = 1 -z 2 I ee Re Cet R=1.
(2) est somme d’une série entière de rayon de convergence R = 1. Comme le déve-
loppement d'une fonction en série entière est unique, c’est le dévelopement cherché.
OO
On en déduit que :
ap=1 et pour n>1; 4-n(n+1)as1=0|.
4 = pie a3
fa. = 3.4 A4
An = RER
(n—1)!n!
l’on peut donc choisir arbitrai-
Aucune condition n’est imposée au coefficient 41 que (o,e]
DE G= Din x!
rement. On obtient donc la solution formelle : 1 + 41 : !
À
Calculons son rayon de convergence. Posons un = DEEE sr 0
nt)
Compte tenu de la relation de récurrence, on a :
Vr >0 mn mr =0
EL = Jil)
no Un n—onn+
une solution de
Le rayon de convergence est infini et la somme de cette série est
l'équation différent ielle sur R.
, non développables
Commentaire. Bien entendu, l'équation différentielle a d'autres solutions
en série entière.
DL Fe DA
Réponses : a) Une infinité de solutions y = 41 : In!
x
$) OO
1
de
b) Une infinité de solutions y = 41 Éh ÿ)+ (a1 +2) > NE
délit.
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168 . TD Fonctions de plusieurs variables
Questions de réflexion
: Pen J
9» a) Comme 45 2" = an (x +iy)" admet une dérivée partielle #4 2/71SA par rapport à: x
CO
a/ 0 _
3 2m 5 :
F2 R=R Se
noce
: n=
:
Ô
On obtient alors la relation | f(z) = Em f(2), qui donne pour les fonctions P et Q
les relations suivantes dites « conditions de Cauchy DE
DR 0m de oo
D a Un ou
—— —
En particulier ces relations entraînent que les vecteurs grad (P) et grad(Q) sont
orthogonaux. Ce fait permet de représenter certains phénomènes physique
s plans
(lignes de courant, équipotentielles) par la seule donnée de la fonction f
AP}
dP o?P
Em 0 Net AO) =
0Q dQ
o 0x2 Oy2 M 0x2 Oy2
Ainsi la partie réelle et la partie imaginaire de la somme d’une
série entière sont des
fonctions de laplacien nul. On dit que ce sont des fonctions harmoni
ques. Ceci laisse
entendre que les fonctions somme d’une série entière sont très particul
ières.
c) Appliquons la formule de Green-Riemann à la partie réelle
et imaginaire de
fre:
fras- af
(-3-29)so
fratoa-/] (-5+5) dxdy = 0
Entrainement
r1 rl
10> Posons un = D qe AVEC > 0. Quand n tend vers l'infini, Un © a c'est-à-dire
que la série de terme général w, est de même nature que la série géométrique de
à r
raison —.
3
Cette série converge pour r < 3 et diverge pour r >3.
Le rayon de convergence de la série proposée est donc R = 35.
OO OO
Le terme général de la série est majoré en module par Iz|", terme général de la série
géométrique de raison |z| qui converge pour |z| < 1. La série à étudier converge
donc pour |z| < 1 et son rayon de convergence est au moins égal à 1.
La série ne peut converger pour |z| > 1 car le terme général ne tend pas vers zéro.
Le rayon de convergence est donc égal à 1.
13> Le terme général de la série est majoré en module par z|", terme général de la série
géométrique de raison |z| qui converge pour Iz| < 1. La série à étudier converge
donc pour |z| < 1 et son rayon de convergence est au moins égal à 1.
cos n >
D'autre part, il existe une infinité d'indices n tels que, par exemple, NI
1
Pour tous ces-indices, [cosn z°|2> SET
1 : Comes donc pas
Si |z] > 1, alors LR ne tend pas vers zéro et la série entière ne peut
converger.
Le rayon de convergence est donc égal à 1.
OO
et donc le terme
14» Soit zp € C tel que |zo| < R. On sait que la série De an zQ converge
: 0
M > 0 tel
général, qui tend vers zéro, est borné ; c'est-à-dire qu’il existe un nombre
que :
VWneN laz|l<M.
Donc en particulier pour la suite extraite :
VneN Ao(n) 20(1) | SM.
OO
est absolument
Le lemme d’Abel prouve alors que la série entière DR
convergente pour tout z tel que |z| < lol. 0
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170 TD Fonctions de plusieurs variables
OO
a
—— =l+u+..+ut+.. = à0 ut ; R=1.
OO
On a y ! = De
=
nanxX n—1 2 :
et l'équation devient :
: 0
: OO CO
DRE — 4 — Ÿ [na xl 2e 0,
0 2
Il s'agit alors de regrouper les termes degré par degré.
TD 9 2e Séries entières 171
OO
44 = 646
Sr
ÿ à 2p _ NE
DA Dr
a .
# Gr nl ne)
0 0
L'équation différentielle proposée est linéaire du premier ordre. Elle s'écrit, sur tout
intervalle ne contenant pas zéro : ;
DE
ÿ
#) 2
Elle s'intègre, ce qui donne In|y| = D +k d'où y = Ce? où C est une constante.
X \ x \
43 = 545
Mp-1= (2P+1)4ÿ4
En multipliant membre à membre ces égalités on obtient :
1
CESSE Cr D.
Multiplions le numérateur et le dénominateur par 2.4... (2p) = Pp!
2p! Pp!
417 23457.. (pl2p+l) Gp+1)
ce qui met en évidence la série entière :
D M En 2
D Gp 2m me
qui est une solution formelle particulière de l'équation différentielle.
En résumé, les séries solutions formelles de l'équatio
2
n différentielle sont somme de :
: S 1 Cr + pl ap
0 NL etdeu x —_— (2x5),
Sr! \2 Cp+1)
On sait que la première série converge absolument quel que soit x.
Calculons le rayon de convergence de la deuxième. Posons Up = Ap+1
rP+L et utili-
sons la règle de d’Alembert :
u a
A Drm ie me de
p—> Up Pc Ap+1 2p+3
ainsi la deuxième série converge absolument quel que soit x.
TD 9 ° Séries entières 173
ae D 2
a:
= qpe2 +x
2 —————
Cp+ 1 (2x ) ; R=oo.
“A
On remarquera que le calcul précis de 42,41 n'est pas nécessaire pour déterminer le
A2p+3
rayon de convergence de la série. On n’a réellement besoin que du rapport
donné par la relation de récurrence.
+ . 2 4
Ca
Résolvons cette équation différentielle par la méthode classique.
Il s’agit d’une équation différentielle linéaire du premier ordre dont on connaît la
2
soit :
OO OO
D 2n(2n —3)an
x" 1— NV
(an? — 4n + 1)anx"— 241 — ag — mx = 0.
n=2 n=2
On obtient alors :
—241
— 40 = 0; 4a — a =0; 2(n +1)4y41 — (2n — 1)a, = 0 pour n > 2
La donnée de 40, arbitraire, permet de calculer 41, puis 42 et tous les 4» par récur-
rence.
Calculons le rayon de convergence de la série entière obtenue, au moyen de la règle
de d’Alembert :
An +1 Ce A nd‘
An 2(n +1) pe — 1x.
La série converge absolument si |x| < 1 et diverge si |x| > 1. Le rayon de conver-
gence vaut donc 1.
On obtient ainsi une infinité de solutions sur l'intervalle ] — 1, 1[ suivant le choix fait
pour 40. L'espace des solutions obtenues est de dimension 1.
b) On peut reprendre le calcul déjà effectué, on aboutit à :
|24 —a9=0; 4m -a=1; 2(n + 1)4y41 — (2n —1)a, = 0 pourn > 2 #
On peut alors calculer tous les coefficients, on obtient encore une infinité de solutions
sur | — 1, 1[ formant un espace affine de dimension 1.
Intégrales
dépendant 1
10
d'un paramètre
@ L'ESSENTIEL DU COURS
1. intégrales du type 1!
u f(x,
t)dt
Soit D C F? et f:D xf[a +o[— R une fonction; souvent D est une partie du
plan complexe.
On suppose que pour tout x € D, la fonction t+- f(x, t) est intégrable sur tout
compact [a,T]; T > a. Ceci se produit par exemple si f est continue ou si, pour
tout x, la fonction {+ f(x, t) est monotone.
On va s'intéresser à la convergence de l'intégrale, c'est-à-dire à l'existence d’une
1»
limite finie de {lf(x, t) dt lorsque T tend vers +co.
a
Définition 1
+oo
On dit que l'intégrale f(x, t) dt converge simplement sur D si, pour tout
10 a
x ED, | f(x, t) dt tend vers une limite finie lorsque T tend vers +co.
4
+oo
+00
Comme pour les séries, on utilise le symbole | f(x, t) dt dans deux sens diffé-
a
Définition 2
+oo
On dit que l'intégrale | f(x, t) dt converge uniformément sur D si :
a
+oo
La différence entre les deux notions de convergence est que |
Î f(x, t) dé < €
11)
(arbitraire) à partir d’une certaine valeur de T, la même pour tous les points
de D. Pour cette raison il est essentiel de ne pas séparer les mots « uniformé-
ment » et « sur ».
On rencontre souvent des intégrales qui convergent simplement sur un
ensemble D, uniformément sur D € D, mais pas uniformément sur D.
Remarque. Si une intégrale converge uniformément sur D, alors pour T assez
+oo
grand sup |
| f(x, t) dé est défini, et il tend vers zéro quand T tend vers +co.
xeD YT
Ainsi pour étudier la convergence uniforme sur D d’une intégrale, il est parfois
intéressant de calculer cette borne supérieure, ou, si cela est trop difficile, un
majorant de cette borne supérieure, ou bien un minorant quand on veut montrer
qu'il n’y a pas convergence uniforme.
Définition 3
+o0
On dit que l'intégrale ! f(x?) dt satisfait au critère de Cauchy pour la conver-
a
gence uniforme sur D si, pour tout € > 0, on peut trouver un nombre A(E)>a
tel
que:
12
Théorème 1
-10f'soar
[row
C
b
er
En général on ne connaît pas la valeur de c, mais si g est un cosinus ou un sinus,
alors l'intégrale Î g(t) dt est bornée. On arrive alorsà vérifier plus facilement
le critère de Cauchy.
. +oo
Théorème 2
délit.
photocopie
autorisée
Dunod.
©un
La
est
non
178 TD Fonctions de plusieurs variables
Théorème 3
Soit [a, B] un intervalle et f : [x, B] x [a, + oo[— R une fonction continue. Si l'in-
+00
tégrale je f(x, t) dt converge uniformément sur [x, B] alors :
dt.
jh(re bdt) dx = qi (fre bdx)
+oo
1.6 Dérivabilité d'une intégrale du type f(x, t)dt
a
Théorème 4
Soit I un intervalle ouvert de R et f:1I x [a, +o[— R une fonction continue,
ae ie :
admettant une dérivée partielle x continue sur I X [a, + oo.
b
Intégrales du type | f(x,
t)dt
Soit D C KR et f : Dx]Ja,b] — R une fonction.
On suppose que pour tout x € D, la fonction ++ f(x, f) est intégrable sur tout
intervalle [T,b] ; T > a, mais non bornée quand ft tend vers a. On va s'intéress
er
à la convergence de l'intégrale, c’est-à-dire à l’existence d’une limite finie
b
de
| f(x, t) dt lorsque T tend vers 4.
ie
TD 10 + Intégrales dépendant d’un paramètre 179
POUVEZ-VOUS RÉPONDRE ?
ie Fi:
1. On considère l’intégrale impropre |
0 F+1
Montrer que cette intégrale converge simplement sur ]1, + co[, uniformément
sur tout intervalle [a, +oo[ (4 > 1), mais qu’elle ne converge pas uniformément
sur ]1, + co.
€ ENTRAÎNEMENT
OO 2 t ,
177
% sint x > 0.
montrer que l'intégrale 1 er dt converge pour tout
1
délit.
photocopie
autorisée
La
Dunod.
est
©un
non
180 TD Fonctions de plusieurs variables
e) Soit f la fonction définie par | = dt. Montrer que f est continue sur
10, + col. ;
A t PT
«+ On considère, pour x > 1, f(x) = fi Te] et la fonction D définie par :
0
Montrer que D(x) tend vers zéro quand x tend vers 1. En déduire un équivalent
de f(x) quand x tend vers 1, x > 1.
% e-Xsinty
,ÿ) = ———+ di.
JG y) fl 1+1+12
a) Déterminer le domaine de définition de f.
b) Étudier la continuité et la différentiabilité de fi
SOLUTIONS
€
Pouvez-vous répondre ?
Le
1> Fixons x. Lorsque f tend vers l'infini, = 1 est équivalent tel
à F
OO
L'intégrale étudiée est donc de même nature que l'intégrale 1 .Ê
il
TD 10 + Intégrales dépendant d’un paramètre 181
OO OO
Pour montrer que l'intégrale ne converge pas uniformément sur ]1, +oo[ nous
_ allons montrer que le critère de Cauchy pour la convergence uniforme sur ]1, + co[
n’est pas satisfait. Soit T et T’ avec T’ > T ; considérons le nombre D défini par :
D = sup
de
=
x>1l ii Fe A 1
Il s’agit de montrer que D ne peut être rendu arbitrairement petit, même si T est
grand. Très précisément nous allons prouver que :
“1
dt ‘
EDR A- DCE ANT T) FE 1) UE que / Ne.
10 #1
Sur le plan pratique on peut se limiter à des valeurs de À supérieures à 1 (ou à n’im-
porte quel nombre fixé).
On peut donc supposer que T > 1; alors, pour x > 1 (et même pour x > 0) la fonc-
tion {+ FE est décroissante, on a donc, pour T <t < Vi
il 1 1
a A a — —_—— < a—" __—_—
CHOSE EL CP) FT
DT = dt ST
(TY+1 Jr F+1 (TY+1
Pour À > 1 arbitraire, prenons déjà T’ =2A et T = À, alors:
de. le dt.
(ZA) TEA DL Et
posi-
Cette expression est fonction croissante de À car sa dérivée par rapport à À est
et
tive. Sa valeur est donc supérieure à la valeur obtenue pour À = 1 soit NE
photocopie
délit.
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La
Dunod.
©
est
un
non
182 TD Fonctions de plusieurs variables
A ane
Prenons le nombre d par exemple, il est inférieur à la limite de PICRN D il existe
4 d 1 (ZA PT
Lt SOS
donc des x > 1, voisins de 1, tels que ;h TE DE
1 ;
On a bien trouvé un nombre € = — tel que, pour tout À > 1 en prenant T = A et
LE vue
12
2» Comme pour l'exercice précédent, on montre que la fonction f est définie sur l’inter-
valle ]1, + œ[ (c'est-à-dire pour x > 1, à ne pas confondre avec l'intervalle d’inté-
OO
( 1 ) HR Ts
exint +1 ( +1}
On voit que c’est une fonction continue de x, (et même de (x, t)).
Étudions la convergence de l'intégrale :
An
de
1 (+1)
La valeur de x
RU
étant fixée, A ———
quand on fait tendre f vers l'infini est équivalent
à
Int Les intégrales
© Int #
ÿ +1 dt et
© Int 22
| pra dt sont de même nature.
SE
où u > 0. Alors:
un u
t loue +2
tend vers zéro quand t tend vers l'infini. Cela entraîne que, à partir d’une certaine
valeur de f:
. 2.
Int 1+
TD 10 + Intégrales dépendant d’un paramètre 183
OO
DVr- a "Dex
1) < ait, rt):
2) | g(a, t) dt converge.
1
Faux : cela ressemble à un théorème du cours, mais ce n’est pas le théorème du cours.
De plus la propriété est fausse. F
Par exemple soit a = 0, f(x, t) = e *let F(x,t)=
+oo
Si B>ax>0O l'intégrale L e* dt converge uniformément sur l'intervalle
0
[x, B], et même sur [x, + oo car:
+oo
+00 +o0
e —Xt
Cependant l'intégrale | F(x, t) dt est ici | dt. Elle n’est même pas défi-
0 0
nie car elle diverge en zéro.
Le théorème du cours concerne des intégrales définies pour la variable x, et dit
simplement que :
soit
B +oo +oo r xt X=B Ho an tee Dr
| (/ e-* dt) a= | L | a= | DL ee et:
x 0 0 Flers 0 t
Une telle égalité est encore valable pour 0 < x < «x. Il suffit de faire le même raison-
nement sur un intervalle compact convenable de ]0, + oo.
Ice| TE à
ED
0 t
Indication : Intégrer le membre de gauche de la dernière égalité.
Entraînement
4» a) Soit x < 0. Il suffit de montrer que la condition de Cauchy pour la convergence de
l'intégrale n'est pas réalisée. Posons x = —u où u > 0 alors, pour k entier:
T+2k7Tt sin? Tr+2kn Tr+2kn
‘. —dt= | f'sint dt > ! (2kn)“sin t dt
2kn ui 2kn 2kn
T+2kT
(2kn) cost); "702 (2m)
Quel que soit À > 0 on peut trouver T et T’, avec T' >T > À, tels que :
DRM
sin f
j dre 2
be
La condition de Cauchy n’est pas réalisée et l'intégrale diverge.
soit
RE To
sin f cos T cos
:) me dt = — Tr +cos1—x ri dt.
cos T
Supposons x > 0. Alors tend vers zéro quand T tend vers +00.
TX
[cos t| 1
Par ailleurs, on a la majoration
tas Ne #x+l ;
TD 10 + Intégrales dépendant d’un paramètre 185
’ nr
Il en résulte hi l'intégrale î
ACOS
fx+1
df converge absolument. Elle est donc conver-
1
OS £
gente et jeM
as tend vers une limite finie quand T tend vers l'infini.
Je
AGE sin f ROUE
Ainsi î Ta dt tend vers une limite finie quand T tend vers l'infini, c’est-à-dire
1
THSinE
que l'intégrale | rer dt converge.
il
©) Soit T et T’ deux nombres tels que 1 < T < T’. Considérons l'intégrale :
Ti t
‘Hl
ae,
1
Si x > 0 la fonction {++ — est décroissante. Appliquons la deuxième formule de la
moyenne. Il existe un nombre T” compris entre T et T’ tel que :
T4 À HI
sin f 1 : 1 F
il re d= : sintdt= —(cosT— cosT d
On en déduit :
"sinLg 2
bs de
2
On sait que T tend vers zéro quand T tend vers l'infini. Si on se donne un nombre
e > O, il existe un nombre AE, x) tel que :
2
1 2A0<TK<E
d’où :
af tale
1h sin
sup tend vers 0 quand t tend vers +co.
X24 J'TE
SE sint 4, _ cos T 2 as a
PUMLAN S Ne SN
photocopie
Dunod.
©
La
délit.
autorisée
est
non
un
186 TD Fonctions de plusieurs variables
d’où:
"ti 1 % cost en de: Al Lx PR
|[ F <a 7
f me dl < a PT OT
Soit a > 0 fixé, on a alors:
mn #2
VX |[. < Ta
d’où :
| sin t :Eee
OO q 2
sup T t* Te
X24
2
Quand T tend vers l'infini, Ti tend vers zéro. Ainsi sup L®Se
A dé tend vers
XZ4 “A
zéro et l'intégrale converge uniformément sur [a, + ol.
d’où : Fi
À |
Îl sinin t
Thu
Le critère de Cauchy pour la convergence uniforme sur [a, + col est satisfait et l’in-
tégrale converge uniformément sur [a, + col.
dé
Donc (x — D |
; dt est; bien égal à 1.
Écrivons :
pente [+ fe-n(L ut
© x—1
“en #
f ee ;. RG D
Ce) +] 1
L'intégrale | Res dt converge pour 2x > 1 soit x > 5 Cela signifie que
1
D(x), défini primitivement pour x > 1, est prolongé à l'intervalle l;; co[.
ee Face nf"
De plus on a, pour x > 1:
1 FA + D TE
6> a) On remarque tout d’abord que pour y = 0 la fonction intégrée est nulle. Donc f est
définie sur tout l’axe réel.
Supposons désormais y # 0. Pour x >0ona:
= in
= Héin ty a
1 —
ie re _ 1+t+f
OO
Pour x < 0, montrons que l'intégrale diverge en prouvant que le critère de Cauchy
n’est pas vérifié. En effet, soit n un entier positif, alors, sur l'intervalle
vd
2nn 2nn TT a or
—ix
F +” d [en minorant e par € 1+1+12 .
TC 1
obtient : .
PO is
otAUS ER
rs TE pi
ne 30
2) L'intégrale | _ dt converge uniformément sur 1,. En effet pour x > 4:
0
28 _ te”sin {yo 3 te #
x 1+t+82 1+1+82
La fonction dont nous étudions l'intégrale généralisée est majorée par une fonction
ne dépendant que de + dont l'intégrale converge. L'intégrale converge uniformément
sur ly.
3) L'intégrale définissant f(x, y) converge pour x = Xp, ce que nous savons déjà.
: En conséquence f admet une dérivée partielle par rapport à x au point (xo, Yo);
of existe sur tout le demi-plan x > O.
c'est-à-dire que x
Maïs les considérations développées ci-dessus sont plus profondes. En effet y0 joue
un rôle tout à fait accessoire. En fait :
0g est fonction continue du couple (x, y) et non uniquement
— d’une part, la fonction x
de x;
0
— d'autre part, la convergence de l'intégrale de . est uniforme sur le demi-plan
x
x > a et non seulement sur 1,.
Ô
En conséquence l'application dérivée partielle _ est continue sur le demi-plan
%> 0:
Ô Ô te Xcos ty
L'étude de l'existence de si commence par le calcul de Êj= - :
0y 0y PRÉ
é L'ESSENTIEL DU COURS
hr Nc
1. Fonction périodique
Soit f : R — C une fonction. On dit qu’elle admet un nombre T > 0 pour période
si, pour tout x € R, f(x + T) = f(x). Cette notion est à ne pas confondre avec celle
de plus petite période. Par exemple pour f(x) = sin3x, le nombre T = 27 est une
es ë De TT
période et sa plus petite période est Fr.
1. JosEPH FOURIER né à Auxerre (France) (1768-1830). Son œuvre majeure est la théorie
de la chaleur. Elle l’a conduit à imaginer les séries et les intégrales qui portent son nom.
b
On lui doit aussi la notation | , une amélioration des méthodes de calcul approché
[rl
des racines d’une équation polynomiale, des travaux
en physique expérimentale et
même en égyptologie.
TD 11 « Séries de Fourier 191
te WE 2nni, _27nmi x
sin£m | En(X) Em(x) dx = U eT e T dx-0
0 0
T —_—
sont définies pour tout n € Z, les nombres c;(f) sont les coefficients de Fourier
(complexes) de f.
Il en est ainsi quand la fonction f est continue, mais cette condition n’est pas
réalisée en général dans les exemples que l’on rencontre, et d’ailleurs n’assure
pas certain mode de convergence de la série de Fourier de la fonction. On préfère
demander à f de satisfaire aux points suivants.
2) en chaque point 4;, f admet une limite à droite et une limite à gauche notées
respectivement f(4; +0) et f(a; — 0) ;
3) en chaque point 4;, f admet une dérivée à droite et une dérivée à gauche.
ne RS ir pion ai
, qu'il faut se garder d'identifier à f(x).
Elle se note JE CnEn OÙ aussi LE Cne T
—00 — 00
Théorème 1 Jordan!-Dirichlet)
Si la fonction f satisfait aux conditions de Dirichlet, alors pour tout x € R la série de
+0) +00)
Fourier de f converge vers au sens suivant :
2
L N 2pni
de = lim Ÿ cn PS ne
ñ—00
=N
et la convergence est uniforme sur tout intervalle compact où f est continue.
Théorème 2
[0, T], alors la série de réels positifs SE lcnl? est convergente et a pour somme
1h — OO
On dit que la fonction cne, est une harmonique de f. La relation de Parseval, liée
à la convergence en moyenne quadratique, s’interprète en termes d'énergie:
l'énergie de f est la somme des énergies de ses harmoniques. ù
On remarquera que l'égalité de Parseval subsiste même si les conditions de
Dirichlet ne sont pas remplies; en particulier même si il n’y a pas convergence
simple de la série de Fourier.
On introduit les coefficients de Fourier réels de la fonction, définis (si f est assez
régulière) pour n entier positif ou nul par :
me [ftcos? =? f eos
Bien sûr, par périodicité on peut intégrer sur n'importe quel intervalle
de longueur T. L'avantage de la théorie complexe est que la formule de
Moivre contient toutes les formules de trigonométrie, sous une forme
particulièrement agréable. Même dans le calcul des coefficients réels il peut être
1}
rentable de remarquer que | f(x)cos 2e dx par exemple est la partie réelle de
0
: 27rnix
| Je nn dx
0
f.
ke CESSCRE DE RÉFLEXION
PR à la findupre a
page1e198)
a) Soit e > 0 donné. Au moyen d’une intégration par parties dans chacune des
intégrales :
A—E : 27 L
Î gœ)e "dx et g(x)e dx
A+E
& ENTRAÎNEMENT
a
5. Soit f la fonction 2r-périodique paire définie pour 0 < x < 7 par f(x) = x.
COS x
f&)=2# (-1)
9 n2 + a2
1
Montrer que la fonction ainsi définie est une fonction périodique de R dans R.
Déterminer sa série de Fourier.
b) Montrer que f est dérivable sur ] 7, nr.
ee sin nx
Montrer que pour x €]—n,n{, f(x) — ax? = 24% DCE n(n2 + m2) |
1
d) En déduire que sur ] — x, n{ la fonction f est deux fois dérivable et vérifie une
équation différentielle linéaire du second ordre que l’on précisera.
Montrer que pour x €] — x, r{, f(x) = A chax — 1 où À est une constante à déter-
TT
miner en remarquant que | f(x) dx = 0.
It
SOLUTIONS
€
Pouvez-vous répondre ?
1» Le graphe de f est:
Fe ï INT
si n#0 trs = 7e
| |nf; sn-0 à
—in 27 in NI
0
TD 11 e Séries de Fourier 197
<
La série de Fourier de f est alors :
né
+
a Qp+Lix
f AT] > 2p+1 $ |
Nr 1 jp 1 sin
. TT
=)
(fear à | Fey cosnxdx = = | cos nx dx = — |
—T ‘ n
il T
et = | dx =1.
0
Ensuite :
hais ep 1 + nx Fan
bn = — | f@) sin nx dx = — L cos x dx = — | = —-(1 — cos nn).
| T J_7r TT JO TT 11
0 Tin
Pour x=0 la fonction a une limite à gauche f(0 — 0) = Him 0 = 0 et une limite à
>
x<0
droite f(0 + 0) = Hem = 1. En ce point la fonction admet une dérivée à droite et à
X—
x>0
gauche car :
droite f(x +0) = lim = 0. En ce point la fonction admet une dérivée à droite et à
Con dl
X>TT
gauche car :
rm re 0) fr hx) = f(x +0) in
si
x <0 IDR S re 0
+ x
En chacun des autres points de [—n, +7] la fonction est dérivable.
En résumé la fonction satisfait aux conditions de Dirichlet et la série de Fourier
converge vers :
1)0si -n<x<0;
SUr ET,
1
Dig x=0,x=7rou X=—T.
photocopie
Dunod.
©
La
autorisée
délit.
est
*non
un
198 j TD Fonctions de plusieurs variables
"ar TT
En calculant la somme de la série pour x = D 91 trouve :
Re EAN MP rer,
SETer 2 720pal
AIS ENT 2e
m2 = (2p+1)
— OO
DH MAS Ra DE us,
Joe) re
D'où :
NRA NN
Questions de réflexion
2 ï ë 27
g(x) e TX dy = in f(a + 0) e la _ in f(27) +in f(x) ex dx
a a
TD 11 « Séries de Fourier 199
et par addition :
Cn(g) = in cn(f) + in (f(a +0) — f(a — 0)) e "4.
Cn(g) = in Cn(f).
+oo +oo
De même comme la série Re+ converge, pour le même € on peut trouver un entier
É
En utilisant l'inégalité de Cauchy-Schwarz :
q q il 1
1
>P> NO = D lo@i< (=) 2 0 lg)?Le<
n=p n=p
photocopie
délit.
Dunod.
autorisée
©est
La
non
un
200 TD Fonctions de plusieurs variables
Entraînement
5” La fonction étant paire, on sait que sa série de Fourier réelle ne comporte que des
cosinus. Il suffit donc de calculer les coefficients 44.
Top DT
Pour n >0 ay(f) = — [l f(x)
cos nx dx = = x cos nx dx.
T J_r TT 0
Et = | xdx
= 7.
0
“nt
(Enr 2
ESDE ESOpE
Dr = 7,ie
4 1
es (2p +1}? 2 0 (2p +12
2
d’où Sn nr _ .ù
Le@p+D
L'égalité de Parseval s'écrit :
6» a) Écrivons :
1 1 1 1 bé NUE
EPA ee MAÉ ‘Aube pe:
b) Pour z = eï° la série converge et on a :
1 ee eir®
2—(cos6+isine) 2m
Les coefficients de Fourier complexes de cette fonction sont :
1 27
1 id2) COR
2
Ci î — e7i70 dg = — ( )e "qe.
27 Jo 2—(cos0 +isine) 27 Jo DE
: 2p+1
eip® 1
Pour tout 86 on a |
pi = pa ce qui entraîne la convergence normale sur R, donc
uniforme sur R, et à fortiori sur [0, 2x], de la série.
Cn ee> jin PS
Dr ct e de =1 2 PS
el |ne e 7 de.
= DE
Dans cette dernière série un seul terme est non nul, celui qui correspond à p=n,
1
d’où Cn =
on+1
Du fait de la convergence uniforme de la série, on peut dire que f était déja décom-
posée en série de Fourier, ce que l’on peut écrire :
1 Re
2 — (cos0 +isin®) 2n+1
et en prenant les parties réelles et imaginaires de chaque membre :
photocopie
Dunod.
©
La
autorisée
délit.
est
non
un
+
202 TD Fonctions de plusieurs variables
-T pi (= = 5 COSddeTT D —
sou
2 D
Î cos px cos ñnx dx.
+ =
Perd A
On sait, ou l’on établit facilement, que :
TT TT
donc dans la série ci-dessus un seul terme est non nul, ce qui donne pour valeur
25 LP
m2 +2
Autrement dit, par sa définition, la fonction f était déja décomposée en série de
Fourier.
elET) + et1+1)(x+r) D
(Va GI < IWa GI < LE ae AD
(1+ cos x}? + sin?x [cos5 |
nl
Comme SN DE tend vers zéro, la série dérivée satisfait à la condition de Cauchy
pour la convergence uniforme sur [—@, x] ; elle converge donc uniformément sur cet
intervalle.
La fonction f est donc dérivable sur ] — x, r[, et on peut dériver terme à terme la
série sur cet intervalle.
c) La fonction périodique h définie par H(x) = x pour — n < x < 7 est une fonction
impaire. Sa série de Fourier ne comporte que des sinus.
Calculons les coefficients b, :
or OM T
by = = | h(x)
sin nx dx = = | x sin
nx dx.
T J_nr TT JO
yr+1 sinnx.
La série de Fourier dee hh est est d donc 2 Du —1 :
1
Comme h satisfait aux conditions de Dirichlet, sa série de Fourier converge simple-
ment vers x pour —7 < x < 7. Calculons sous forme de séries de Fourier :
nsinnx sinnx )
= dx = fl) = 2 jy
D1 (SE
n? + a2 n
LL n Sinnx
Re 1
n(n2 +2)
On remarque que la série dérivée terme à terme du membre de droite de l'égalité ci-
dessus est la série définissant f. Nous avons vu que cette série converge normale-
ment sur R. On peut donc dériver terme à terme le membre de droite. Il en résulte
que le membre de gauche est dérivable lui aussi, donc que f'(x) est dérivable
puisque a°x l’est.
Ceci, bien entendu seulement quand l'égalité a lieu, c’est-à-dire pour |x| < x.
En dérivant l'égalité on obtient :
fe) à = fx).
La fonction f est donc solution de l'équation différentielle :
y'-dy=t (E)
qui est une équation différentielle du second ordre à coefficients constants. La solu-
tion générale de l'équation sans second membre est y(x) = Ae* + Le * où À et LL
sont des réels quelconques.
On voit que la fonction constante égale à —1 est solution particulière de l’équation
complète.
La solution générale de (E) est donc de la forme y(x) = A7 + pe * — 1; f(x) est
donc de cette forme.
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non
un
204 TD Fonctions de plusieurs variables
Ro) en re
: / 4: 2 : 4 Nr sin 1x
Te
sin nx
La série ne Areva , normalement convergente sur R, a pour somme une
fonction AU Al de x, d’où :
: 1 ee?
lim f(x) a Tr.
2 2 4 ñn sin fx
RENEGo fee LE X-— 24 de "
DA Mr re
1
Sa série de Fourier est la somme des séries de Fourier de ces deux fonctions.
Nous avons calculé la série de Fourier de la première. Pour la seconde, comme la
série converge normalement sur R, elle est toute décomposée en sérier de Fourier.
Ceci se montre comme dans la question a) pour la fonction f.
La série de Fourier de est donc:
2} Dee # y y _sinnx
sin nx |2 )curi( a? »”
n(r2+ 2) HE
2 n+178Sinnx
sèA me Doparren
7.
C'est la série dont f”7 est la somme, maisË on ne pouvait. pas encore affirmer
. a
qu'il
s’agisssait de la série de Fourier de f.
z : 2. 2
On a établi la convergence de cette série a
sur ] — x, ñ[ vers f'x)= _—— shax.
s
TD 11 + Séries de Fourier 205
T
Pour HT ua :
2 3 OO
FO- ansha Ar ansinnsTD
2 rt : VAE2
- 2p+1 an
DS
Te rec ep
Gp+lF+a np:
2chas
Le] D TT
2
TT 2
NO 2 a°T 2
Dee = [ v6 de] (=) PRAAr
soit
2 2
or 1 fn chan] LL an sh 2an +3
2 n+a n\shan _ 2 - n\shan 2a
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Sujets d'examen
ÉNONCÉS
Sujet 1 2»)
Exercices
1> Dans R? on considère C = {M = (x y) / (x —1) y = 0).
a) Prouver que C est un fermé.
b) Prouver que si M = (x, y) appartient à C, alors x > 1.
c) Prouver que C n’est pas un compact.
2 Y On pose f(x, y) = x? + 2.
a) Prouver par un calcul direct utilisant 1.b) que f admet un minimum sur C, et
préciser la valeur de ce minimum.
b) Le théorème des extrema liés s’applique-t-il pour ce minimum ? (Justifiez
votre réponse).
Problèmes
1> On considère dans R? le cercle unité €, paramétré par :
t € [0,271] + y(f) = (cost, sint).
a) Donner une équation implicite de C.
—
en sat
(Sr
je)
S)
TN
=41)ie=(PRy QG y).
Sn
Sujet 2 (2 x 30)
1» Discuter, suivant les valeurs des nombres réels & et f, la nature de la série :
de n*(Inn)Psin : _
n=1
OO
Étudier la
b) Déterminer le rayon de convergence R de la série entière >. anz".
nature de la série pour z = —R et z=Rk. n=0
Sujet 3 3h)
2
ni
1> Développer en série entière la fonction f définie par f(x) = ATEN
Quel est le rayon de convergence de la série obtenue ?
.
2> Calculer le rayon de convergence de la série entière > Are Ne 7):
x”
; à PUS n>3
Déterminer la somme de cette série.
| el cos(2xt) dt = h(0)e-*.
0
e) Calculer |
j. e" (49) dxdy où De = {(x, Y ER ;x>0, y>0, x2+y2 < R?}.
DR
f) Montrer que :
® #Hen-FRn-0 Yayperxl
92
7. x dt
5> a) Effectuer dans l'intégrale généralisée le changement de
VH(1 + tx2)
variable u = {x2. En déduire la valeur de la limite, quand x — 0, de I(x), cette
limite étant exprimée sous forme d’une intégrale généralisée.
OO
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La
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non
un
:
210 TD Fonctions de plusieurs variables
SO LUTIONS
Sujet 1
Exercices
1> a) L'ensemble C est ee SRE du fermé {0} de R par l'application conti-
nue (x, y) + (x — 1) — y de R°? dans R ; c’est donc un fermé.
b) Sur Cona Golf are> 0, donc
x > 1.
c) L'ensemble C n’est pas borné. En effet, si x tend vers l'infini, y? tend vers l'infini.
a) Sur Con
a f(x, y) = x? +? = x? +(x — 1) > 1 pour x >1 et f(1, 0) =
b) Le théorème des extrema liés fait intervenir deux fonctions f et la contrainte g de
classe C1 sur un ouvert U de R°.
Problèmes
a) x2+y2=1.
—
sue seb
(i+x2} 1+2x2
ji 1x2 :
A+" 142
b) Si J est inversible, c’est-à-dire si det (J) = Tia
Tien # 0, on peut appliquer à fle
théorème d’inversion locale. Soit M= (x, y), avec y #0; il existe un ouvert
U € R?contenant M, un ouvert V € R? contenant M, une application @ : V — U
de classe C1 telle que of= Idy et fo p = Idy. Comme fest C®, @ est C®.
2 2
3» a) Dre rues OM” = +
X
/ an 1-x2ÿ
D'autre part, x? — y? = Her et, si ME C, x? — y? = Eee
re = (74e.
Sujet 2
1
1> Il s’agit d’une série de nombres positifs de terme général un
n2-X(Inn)-
Cette série converge si et seulement si & < 1 ou bien «x = 1 et Bi < —1.
2» a) D =] — ©, — 1[N]1, + oo.
b) sup un(x) = 5 ne tend pas vers zéro, sup/|#A(x)| non plus. Donc uw, ne
xe]1, +ool D
converge pas uniformément sur D vers zéro et la série ne peut converger uniformé-
ment sur D.
c) Convergence normale sur [a, b] € D.
d) En particulier la série dérivée converge normalement sur tout compact [a, b] C D.
Le théorème de dérivation terme à terme s'applique.
a) Pour n >1, 0 < an < 1 et 4,41 < an. La suite des 4» décroissante minorée a une
limite 1 € [0, 1] telle que / = sinl soit 1 = 0.
Ant1 sinAn
b) Comme + 1, le rayon de convergence est 1.
An An A
Pour z = 1 on étudie D an. Soit ç la fonction définie par g(x) = CE Elle est telle
0
que ve 'mE De plus il existe un xo > 0 tel que, pour 0 < x < x, sinx > g(x).
FONT 1
Soit N tel que ax < xo et M tel que a < an. Alors pour p > Ü entier 4N+p > En
OO
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-
212 | TD Fonctions de plusieurs variables
Dans F l’ensemble k est fermé. Si (y1}1eN est une suite dans k, convergente vers
ye F, les x, correspondant aux y, ont une suite extraite convergente...
Sujet 3
1» f(x) = -Su Deer R=
NI
0
2> On trouve R = 1 et si f(x)= ) ANUS ve alors RE Et sat = Less,
n(n — 1)(n — 2) 1—x
n>3 n>3
Done
2e
JG)5xx 2x 7
0en) ni x)
S xn LS
3» Les solutions sont de la forme y = 4 ne em! de rayon de convergence infini.
= !
Pour x > 0, y(x) = 40 ch x et pour x < 0, y(x) = apcos/(—x).
Ô
4% a) Pour tout x, |g(t, x)| < el et ETC x) = 2tef.
b) La fonction h est de classe C1.
OO
c) Procéder à une intégration par parties dans f. tel sin 2xt dt.
0
d) Les solutions de l'équation différentielle sont de la forme y = e* et À = h(0).
€) En passant en coordonnées polaires on trouve
2
ne (+) dxdy MS
2 (1—-e 2 ).
f) On a l'inclusion DR € [0,R] x [0,R] C D V5R:
g) Ho)= | er dev.
0 2
sh
b)\ P Pour+=0,—[1 Û +re
Fr +2Y y
== 1=e0e=1
21 d'où CD
d'où ÿ CITE
Ban
sitehr À 1).
lt:e?
+oo
Lens de
c) L'égalité Parseval donne : > (—1) == si|7T——-—1).
chr )
Dre 2 2 Chr
On obtient le même résultat avec la somme de la série de Fourier
pour x = 7 qui vaut
TT It
e- +e
”
TD + Sujets d'examen 213
of | LOF
6» a)) L'équation
L'équation(E)
(E)devient
devient 2u oo. Liiasrs0
Ô
b) Pour v fixé on pose g(u) = D, v). L'équation (E) peut s’écrire 2ug’(u) = g(u),
et comme u > 0 on déduit g(u) = A /u, la constante À dépendant de v;
soit encore of ——(u, v) = A(v)Vu où À est une fonction arbitraire de classe C1.
Ov
On obtient ensuite f(u, v) =(v)/u où A est une fonction arbitraire de classe C2.
Sujet 4
1 :
2 a) On trouve sup un(x) = = terme général d’une série divergente.
n trouve .
b) Ont Un(x) = ——————.—
: pour L —: <a
< et la série de terme général
I TEST AE NT 8
a
Va + ra) converge.
3> Ona
n u/(x) = ————
ln et,et, pour x > a > 0:
RE nN
(= 2 1 + nx? : 1 2 1 ,
VnA+n2)| /nA+ne2} Vn(A+nx2) Vn(+ne2ÿ
Ainsi la série dérivée converge normalement sur [a, + col. De plus, la série converge
pour au moins une valeur de x.
n+1 x dt n+1 x dt
4v b)b)P Pour n #1, De
dre ee sn
drone) Un(x).
5 >
On obtient Mer =
0 1 a
! cr th EE
ii——
DD Be or Ji Vi(+h2) Je Vu(Gi+w) Jo Vu(i+i)
b) Comme | —<
au) >0,S (x) ne peu ttendre vers 0 = Ÿ n(0)
- Un(O).
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..
A différentielles, 36
ABEL — de la composée de fonctions, 38
— lemme d’, 158, 163 distance
— transformation d’, 124 — déduite d’une norme, 2
accroissements finis, 21, 38 d’ALEMBERT (règle de), 124
DIRICHLET, 191
— conditions de, 191
— théorème de LEJEUNE-DIRICHLET,
BOLZANO-WEIERSTRASS (théorème de), 5 191
C E
CAUCHY exponentielle
— conditions de, 122 — d’une matrice, 134
— critère de, 144, 146, 176 — série, 125
— règle de, 124 étoilé (ensemble), 108
CAUCHY-SCHWARZ (inégalité de), 195 extrema
compact à bord, 109 — libres, 62
connexe par arcs, 22, 23 — liés, 64
continuité
— en un point, 19 F
— prolongement par, 20
— uniforme, 21, 22 facteur intégrant, 107, 112
convergence, 121 forme différentielle
— absolue, 122 — exacte, 106
— d’une intégrale impropre, 175 — fermée, 106
— d’une série de fonctions, 146 FOURIER, 190
— d’une série de Fourier, 192 — coefficients de, 191
— d’une suite de fonctions, 143 — série de, 191, 192
— normale, 148, 159 frontière (point), 3
— rayon de, 158 FUBINI (formule de), 86, 88
corrélation linéaire, 66
courbe intégrale (d’une équation diffé- G
rentielle), 107 gradient, 41
GREEN-RIEMANN (formule de), 109, 163,
D 168
dérivée suivant un vecteur, 36
dérivées partielles, 34
déterminant jacobien, 39 intérieur (point), 3
216 TD Fonctions de plusieurs variables
L — normes équivalentes, 2
limite — notation en dx, dy, 37
— d'une fonction, 4
— d’une suite, 3 P
M parties compactes, 5
maximum, 79 PARSEVAL (égalité de), 192
minimum, 79 POINCARÉ (théorème de), 108
multiplicateur de Lagrange, 64 produit de deux séries, 125
N Fr
norme, 1
- dans RP ,2 TAYLOR, 62
— de u, 22 — formule de, 62, 122
— d’une application linéaire, 22 — série de, 160, 170
Louis Niglio
FONCTIONS
DE PLUSIEURS VARIABLES
WII
SCIENCES DE LA NATURE
ET DE LA VIE
9178210010
ISBN
Code
2 10 003959 8
043959 be\eR