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HISTOIRE DE L’ANESTHÉSIE

Le chloroforme : un anesthésique local ?


Chloroform: A local anaesthetic?

Louis-Jean Dupré

608, route de la Bémaz, 73230 Saint-Alban-Leysse, France

En 1847, l’avènement de l’anesthésie par inhalation d’éther ou de chloroforme a très vite


amené à rechercher l’utilisation de ces liquides volatils pour l’anesthésie locale. Dès le
mois de février 1847, Etienne Serres (1786—1868) et François Achille Longet (1811—1871)
montraient de façon concomitante, l’action directe de l’éther sur les nerfs mis à nu [1,2].
Cet effet local des agents anesthésiques devait servir de base à la recherche d’un moyen
d’anesthésie locale.
Pour le chloroforme la première communication est celle de Thomas Nunneley
(1809—1870) au congrès annuel de la « Yorkshire Branch of the Provincial Medical and
Surgical Association » qui se tient à Leeds le 8 juin 1848. Après de premiers essais sur
les grenouilles, Nunneley a immergé son doigt pendant 30 à 60 minutes dans la vapeur de
chloroforme. Le doigt est resté insensible et paralysé pendant près de 48 h avant de récu-
pérer intégralement. Cette récupération a été marquée par une sensation de chaleur et
d’inconfort le long des trajets nerveux jusqu’au creux axillaire. Par la suite il a aussi réalisé
une opération délicate sur la pupille d’un patient, après un bain de vapeur de chloroforme
de 20 minutes sur l’orbite [3]. Ces résultats ont été confirmés par James Young Simpson
(1811—1870) qui a commencé des essais en février 1848, d’abord chez l’animal puis chez
l’homme ce qui lui a permis de conclure que les vapeurs de chloroforme induisaient bien
une anesthésie locale mais pas assez profonde pour permettre la chirurgie. Simpson dit
aussi que sur une peau lésée l’application était trop douloureuse pour être utilisée [4]. Et
pourtant, en août de cette même année 1848, sont publiés en Angleterre, un cas d’exérèse
d’une tumeur plantaire et un cas d’extraction dentaire avec une anesthésie locale par le
chloroforme [5,6]. En France, à la même époque, le chloroforme est utilisé avec succès
en application locale sur des compresses pour traiter des douleurs à type de lumbago,
sciatalgies ou névralgies costales et pour les orchites sévères [7—10].

Adresse e-mail : ljdupre@wanadoo.fr

https://doi.org/10.1016/j.pratan.2023.03.004
1279-7960/© 2023 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.

Pour citer cet article : L.-J. Dupré, Le chloroforme : un anesthésique local ? Le Praticien en anesthésie réanimation,
https://doi.org/10.1016/j.pratan.2023.03.004
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L.-J. Dupré

Josiah Foster Flagg (1788—1863), célèbre chirurgien den-


tiste de Boston écrit dans son ouvrage consacré à l’utilisation
de l’éther et du chloroforme, qu’il avait l’habitude dès 1848,
pour anesthésier ses patients de maintenir au contact de
leur bouche une petite éponge imbibée de chloroforme,
qu’il tenait entre son pouce et ses doigts. Il avait une sensa-
tion très désagréable de fourmillement au bout des doigts,
ce qui lui donna l’idée de se couper le doigt jusqu’au sang
et à sa grande surprise, il ne sentit aucune douleur. Il se mit
alors à utiliser le chloroforme appliqué en touches itératives
au pinceau sur la gencive, pour des extractions indolores.
Dans cette même publication, il rapporte comment son fils,
qui souffrait d’un abcès péri unguéal, a pu le mettre à
plat, sans douleur avec la technique des applications itéra-
tives de chloroforme. Il cite aussi une observation rapportée
par Isaac Hays (1796—1869) d’une neuropathie hyperalgique
du pied, traitée avec succès par du chloroforme appliqué
localement [11]. C’est en gynécologie et obstétrique que
le chloroforme utilisé localement sous forme de vapeur va
trouver sa place. Lors d’un accouchement, le chloroforme,
versé sur une éponge maintenue près du périnée permet à
la parturiente d’ignorer la douleur de l’expulsion. De même
une petite éponge imbibée de cet agent, introduite dans le
vagin serait efficace sur les dysménorrhées, la chaleur du
vagin amènerait la formation des vapeurs [12]. John Snow Figure 2. L’appareil de Hardy est dans le catalogue des établis-
(1813—1858) confirme que le chloroforme appliqué avec des sements Mathieu en 1858 [17].
compresses sur la peau ne permet pas d’obtenir une anes-
thésie locale chirurgicale, mais que les vapeurs sur une peau la canule et l’autre, l’admission d’air. Un autre orifice
abrasée, permettent de frotter cette peau, sans douleur permettait de remplir le réservoir. En 1853, il publie les
[13]. résultats de ces premiers essais, non pas sur des partu-
Samuel Little Hardy (1815—1868), éminent obstétricien rientes mais sur des femmes atteintes de cancer de l’utérus
de Dublin s’est particulièrement intéressé à l’action locale ou de tumeurs ulcérées du sein. Il constate une efficacité
des vapeurs de chloroforme. Convaincu de ne pas laisser aussi rapide que par inhalation, avec peu d’effets désa-
souffrir les femmes lors de leurs accouchements, il esti- gréables, hormis une petite sensation d’échauffement local.
mait que les inhalations de chloroforme, bien qu’efficaces Il note aussi l’absence des effets secondaires comme nau-
n’étaient pas utilisables chez toutes les femmes et sur- sées ou céphalées observées après les anesthésies générales
tout que la perte de conscience n’était pas souhaitable lors [14,15]. L’appareil de Hardy aura un certain retentissement
de cet événement. Il fit construire un premier instrument en France, puisque il apparaît au catalogue des fabri-
constitué d’un embout vaginal, d’un réservoir contenant une cants français comme Charrière ou Mathieu (Fig. 2) [16,17].
éponge imbibée du chloroforme et d’une poire en gomme Quelques années déjà avant Hardy, en France, Jules Roux
pour pulvériser l’anesthésique (Fig. 1). Deux valves per- (1807—1877) chirurgien de la Marine, avait fait fabriquer
mettaient l’une le passage sans reflux de vapeurs depuis « un appareil particulier disposé de telle façon qu’un cou-
rant d’air entraînât la vapeur stupéfiante vers la partie où il
voulait supprimer la douleur » [10], mais cet appareil resta
confidentiel. Au début de l’année 1854, Hardy déposa un
brevet pour un nouvel appareil dont la modification essen-
tielle était le remplacement de la poire par un soufflet pour
permettre de produire un plus grand volume de vapeur [18]
(Fig. 3). Il publia aussi une revue qui colligeait 40 obser-
vations de sources diverses (lettres et publications) qu’il
classait en quatre groupes suivant que les vapeurs de chlo-
roforme étaient appliquées sur une peau intacte ou non,
ou sur une muqueuse intacte ou non. Il concluait que l’effet
était plus rapide et plus important sur une peau abîmée, que
les muqueuses étaient le champ d’application idéal de la
technique mais que lorsqu’elles étaient ulcérées, le patient
ressentait une chaleur plus marquée. Les douches de vapeur
étaient plus efficaces que des compresses imbibées de chlo-
roforme. Ce remède permettait de bien soulager la douleur
de réfection des pansements, son efficacité étant renforcée
quand on le chauffait [19] (Fig. 4).
Figure 1. Le premier appareil conçu par Hardy en 1853 [19].

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construire un appareil composé d’un petit cylindre conte-


nant plusieurs toiles métalliques, chauffées extérieurement
par un réchaud. L’air, poussé par un soufflet dans cet espace
s’y échauffait avant de traverser le réservoir du chloro-
forme, pour produire une quantité notable du composé
anesthésique. Cet appareil a été essayé dans plusieurs hôpi-
taux, sans véritable succès. L’anesthésie demeurait limitée
à la surface de la peau [20,21].
Les publications de Hardy eurent un grand retentissement
en France. Des tentatives ont été faites par un grand nombre
de chirurgiens parmi lesquels Alfred Velpeau (1795—1867)
dans le but de produire l’anesthésie locale, à l’aide de
vapeurs de chloroforme, elles ont toujours échoué. Le plus
souvent l’anesthésique vaporisé entraînait une diminution
de la sensibilité tactile, mais la sensibilité à la douleur
persistait dans son intégralité, même en augmentant le
temps de latence ou la dose. [21—24] Seuls quelques rares
bons résultats ont été observés sur des peaux fines, comme
Figure 3. Plan du nouvel appareil de Hardy sur le brevet
d’invention [18].
pour les cures de phimosis [21]. Nunneley lui même admit
que cette technique ne s’appliquait qu’aux interventions
superficielles. Le délai d’installation très long en rédui-
sait encore les indications. Par contre, il pensait que cela
pouvait être utile comme agent analgésique dans les dou-
leurs rebelles [25]. Un consensus se fit alors sur l’utilisation
des vapeurs de chloroforme, non pas comme anesthésique
à visée chirurgical, mais comme un analgésique efficace
en applications topiques, pour calmer des douleurs locales
comme les otites, les douleurs articulaires, les douleurs
de la goutte . . . et surtout les névralgies [23—28]. Adolphe
Aimé Lecadre (1803—1883) insistait bien sur la technique
d’application : « le chloroforme est versé en goutte sur
l’endroit douloureux. . . en soufflant en même temps sur la
partie malade, soit avec la bouche, soit au moyen d’un petit
soufflet »[29].
D’autres modes d’utilisation locale du chloroforme
ont été proposés. La chloracétisation est l’adjonction de
vapeurs d’acide acétique à celles du chloroforme, défini
par son auteur comme « le moyen anesthésique local, le
plus sûr, le plus facile, le plus efficace, le plus simple et
le plus général » [30]. D’autres auteurs l’ont essayé sur
eux, sans autres résultats que des brûlures mal suppor-
tées [27,31]. Des injections profondes, en direction des
trajets nerveux, ont été pratiquées, pour des tics doulou-
reux, avec une efficacité de plus d’une semaine, mais avec
quelques manifestations cérébrales après l’injection [32].
Des injections hypodermiques ont aussi pratiquées au site
de douleurs localisées, avec efficacité selon l’auteur [33].
En 1856, un pharmacien chimiste de Bergame, Giovanni Rus-
pini (1808—1885), reprenant le processus de gélification de
l’éther, publié en 1854, a proposé un gel de chloroforme
Figure 4. Extrait de la lettre adressée le 14 mai 1855 par Hardy à
combiné avec du blanc d’œuf, qui s’est révélé efficace
un certain docteur Barry, dans laquelle il explique l’augmentation pour les douleurs locales [34]. De façon concomitante et
de l’action du chloroforme par le chauffage [20]. sans connaître le travail de son homologue italien, un phar-
macien de Madrid, Joaquim Aldir y Fernandez (?—1867),
En France, la même année 1854, Louis Figuier partant des mêmes sources, décrit un procédé de gélifi-
(1819—1894), médecin et professeur de pharmacie, évo- cation identique. Le gel de chloroforme est pour lui plus
quait que la non pénétration à travers la peau des efficace et se conserve mieux que celui de l’éther. Il pré-
vapeurs anesthésiques, était probablement la cause des sente quelques observations de son activité et de celle de
échecs qu’avait rencontrés jusqu’ici l’anesthésie locale. Se ses confrères pour prouver l’efficacité de son produit [35]
fondant sur le fait que dans l’état physiologique une cer- (Fig. 5). Des pommades à base de chloroforme sont propo-
taine élévation de température favorise l’absorption, il fit sées. Jules Jacques Cazenave (1796—1877) en recommande

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Déclaration de liens d’intérêts


L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.

Références
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Paris, Bachelier: Compte rendu des séances de l’académie des
sciences; 1847 [161-168 et 227-230].
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l’éther sulfurique sur le système nerveux. Paris: Victor Masson;
1847. p. 15—9.
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agents. Prov Med Surg J 1848;12:353—4.
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Paris: JB Baillière; 1850. p. 514—23.
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chloroform: their employment. . .. Philadelphia: Lindsay &
Blackstone; 1851. p. 119—22.
[12] Birkbeck Nevins J. Local effects of chloroform. In: Translation
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[14] Hardy SL. On the local application of the vapour of chloroform
in the treatment of various desease. . .. The Dublin Quaterly
l’usage pour les dermites prurigineuses, en particulier au Journal 1853;16:306—18.
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lisé comme pâte dentaire sous le nom d’algontine [37]. form in the treatment of various disease. . .. Dublin: Hodges
L’enthousiasme pour le chloroforme est tel qu’en 1850, and Smith; 1853. p. 15.
François, Laurent, Marie Dorvault (1815—1879) n’hésite pas [16] Charrière Fils. Notices sur les appareils et instruments de
à écrire dans son répertoire de pharmacie : « Nous croyons chirurgie. . .. Paris: Charrière; 1855. p. 45.
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le chloroforme appelé à remplir une foule d’indications
fine. Paris: Mathieu; 1858. p. 61.
thérapeutiques sous une foule de formes pharmaceutiques [18] Hardy SL. Specification of Samuel Little Hardy. Apparatus for
internés et externes. (V. Eau, potion, pommade, sirop chlo- applying chloroform vapor. London: George E Eyre and William
roformisées) » [38]. Spottiswoode; 1854. p. 6.
Dans cette deuxième moitié du XIXe siècle, le chlo- [19] Hardy SL. A practical inquiry of the vapour of chloroform as a
roforme utilisé en application locale n’a pas permis local application. Dublin: Thomas Deey; 1854. p. 40.
l’obtention d’une anesthésie locale au sens chirurgical, mais [20] Brochin. Anesthésie locale au moyen du chloroforme à une
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ou le monde découvrait que la douleur pouvait être réel- 1854;48:190.
lement prise en charge : « Toutes les fois qu’il existe une [21] Normand Dufié SG. L’anesthésie provoquée appliquées aux
anesthésies chirurgicales et aux accouchements. Montpellier:
douleur vive dans un point quelconque de l’économie, soit
Boehm; 1858. p. 41—2.
que cette douleur constitue à elle seule, la maladie, soit [22] Georges JB. Etude sur l’anesthésie locale dans ses applications
qu’elle en fasse seulement partie intégrante et principale, à l’art dentaire. Paris: Labé; 1857. p. 9.
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