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D’ANESTHESIOLOGIE
• Introduction à l’Anesthésiologie
• Les Circuits Anesthésiques ( Appareil de
l’Anesthésie)
• Pharmacologie de base
• La visite pré-opératoire et Prémédication
• Administration de l’Anesthésie générale
• Anesthésie Loco-régionale
Introduction
Historique
– Le philosophe grec Dioscorides a été le premier
à utiliser le terme "anesthésie" au 1er siècle
avant Jésus Christ en décrivant les effets de la
plante Mandragora semblables à la narcose.
• chlorure d'éthyle,
• éthylène,
• divinyl éther
• trichloréthylène
• fluoroxine
• cyclopropane (1954) très
inflammable.
• Il a fallu attendre le puissant hydrocarbure tri fluoré,
Halothane, pour voir l'éther et le cyclopropane subir
leur recul.
• 1958 : Méthoxyflurane
• L'anesthésie :
• Absence de toutes les sensations, le terme implique
que le patient est inconscient et toutes les sensations
sont abolies;
• Ces sensations peuvent être abolies pour l'ensemble
de l'organisme : A.G.
• Si elles sont abolies sur un site : A.L
• Si elles sont abolies sur toute une région de
l'organisme : A.L.R.
Quels sont les agents qui provoquent cette
abolition des sensations?
• La conduction des influx douloureux du site de la
lésion vers le cerveau peut être interrompue sur
un de nombreux points situés entre une
terminaison nerveuse et le cortex sensoriel.
O2 anesthésique b
Ou air
O2 anesthésique
Ou air
CO2 CO2
Air
a
O2 Air
O2
a
Anesthésique
Air ou O 2
B. Distribution C. Equilibre
A. Absorption
tardive
débutante
Le fig.3 montre l'allure des courbes à l'équilibre entre le poumon et le
cerveau après l'administration de cinq anesthésiques volatils et l'azote
Solubilité et concentration
• Les traités de pharmacologie entretiennent
plutôt une confusion à ce propos en
supposant que certaines molécules ont un
effet plus puissant sur le cerveau que
d'autres.
ER = rate of élimination
C = concentration de la drogue
• Les facteurs influençant la clairance d'une
drogue sont semblables à ceux qui
régulent la physiologie rénale, dans
lesquels la clairance de la créatinine ou de
l'urée est définie comme le taux de
l'élimination d'un composé dans l'urine par
rapport à la concentration de la drogue
dans le plasma.
• La clairance est une de plus importantes variables
pharmacocinétiques à considérer chaque fois qu'un régime
de perfusion constante d'une drogue est prescrit.
Caractéristiques de récepteurs:
• Mais le gaz réel a un comportement qui lui est propre. Aucun gaz
réel ne suit rigoureusement les lois énoncées précédemment.
Aucun gaz n'a un coefficient de dilatation strictement égal à 1/273.
Pour besoins de la pratique anesthésiologique, on considère
néanmoins que les gaz réels et les vapeurs se comportent comme des
gaz parfaits. La combinaisons donc des lois des gaz parfaits aboutit à
l'équation d'état des gaz parfaits :
PV/T = constante.
Dans le cas d'une mole gazeuse à 0°C et 760 mm Hg, cette constante
est représentée par P.V. = R.T.
où P = pression absolue;
V = volume occupé par un gaz;
n = nombre de moles en présence;
T = température absolue;
R = constante universelle de gaz.
• Le passage d'un gaz ou d'un mélange des vapeurs obéit à la loi de
Henry 1803 (solubilité des gaz et des vapeurs).
Q° = D x x P où
d
• A l'injection, ils sont mis en contact avec des tissus qui sont alcalins (pH
7,4) et cela est suffisant pour provoquer une réaction qui libère la base
de cet anesthésique local.
• Si la solution est injectée sur une aire infectée où le pH est bas (5,6 ou
moins), le sel ne vas pas libérer la base. D'où l'inefficacité des
anesthésiques locaux en présence d'une infection.
Manodétenteur
Débitmètre et vaporisateur
vaporisateurs
Débitmètre
• L'ensemble du système d'alimentation et le circuit anesthésique
constitue l'appareil d'anesthésie.
Circuits anesthésiques
Généralités
• Le circuit anesthésique (système ou montage anesthésique) est un
assemblage de composants destinés à l'administration d'agents
anesthésiques gazeux et/ou volatiles.
Diamètre interne : 22 mm
Faible résistance à la progression des gaz
diminution de Fi 02
augmentation de la Fi 02 avec pour le moins une hypercapnie.
1. Reinhalation
2. Air additionnel
3. Les résistances
Description de différents circuits
Classification anatomique :
− circuit filtre
− va-et-vient
− Mapelson
− Tube T d’Ayre …
Système de la Pièce en T ou Tube d'Ayre et ses dérivés
Mis au point par Ayre (1937) pour l'anesthésie endotrachéale chez le petit
enfant et la neurochirurgie, car ses résistances sont minimes et son
espace mort insignifiant
Expiration
Patient
• E = pièce en T de Ayre
• F = modification de Jackson-Rees de la
pièce en T de Ayre
• F’ = circuit de Kuhn
(trou latéral dans le ballon réservoir)
Les résistances sont d'autant plus grandes que le débit total est plus élevé..
L'inspiration est facilitée, mais l'expiration gênée quand le flux de gaz frais se
dirige vers le segment patient. Inversement, l'expiration est facilitée mais
l'insufflation gênée quand le flux de gaz frais se dirige vers le segment
expiratoire.
•
Risques et complications
• accidents d'hyperpression :
– hyperventilation,
– pneumothorax,
– collapsus cardio-vasculaire,
– arrêt circulatoire.
• hyperpression consécutive à :
• En ventilation spontanée :
la valve expiratoire est ouverte et l'excès de gaz est rejeté pendant
l'expiration.
ventilation spontanée:
• Lors de l'expiration, un mélange de gaz expiré et de gaz frais pénètre dans
le tuyau annelé et le ballon.
• La valve expiratoire s'ouvre quand une certaine pression est atteinte,
laissant échapper un mélange enrichi en gaz frais par suite de la proximité
du système d'alimentation.
• Lors de l'inspiration, la valve expiratoire reste fermée et le patient reçoit le
mélange précédent, enrichi d'une fraction supplémentaire de gaz frais.
Quand le volume courant dépasse le volume de tuyau annelé additionné
de la quantité de gaz frais délivré pendant la durée de l'inspiration, des
gaz provenant du ballon sont réinhalés.
• Pour prévenir la réinhalation, le débit de gaz frais doit être égal ou
supérieur au double de la ventilation par minute
ventilation assistée ou contrôlée
• Cinétique des gaz est similaire à celle observée en ventilation spontanée.
• Là aussi, une alimentation en gaz frais au moins double de la
ventilation/min est nécessaire pour éviter une réinhalation excessive
Système C de Mapleson
• Diffère du système B, par l'absence du tuyau annelé. Le ballon est
directement branché sur l'arrivée des gaz frais. Le système C est
identique au circuit va-et-vient de Waters dépourvu du réservoir de
chaux sodée.
Circuit de Bain
Fonctionnement
Ventilation spontanée
Inconvénients
– perte de chaleur et d'eau,
– circuits exigeant de grands débits de gaz frais, d'où une grande
consommation des anesthésiques et un risque de pollution accru.
En ventilation spontanée, le débit des gaz frais doit être suffisant pour
remplir le ballon au 3/4 en début d'inspiration.
Risques et complications
Inconvénients
• L'absence de réinhalation (pose de problème d'humidification, de
réchauffement des gaz administrés et de l'évacuation des gaz expirés).
• La valve est nécessairement située à la tête du sujet (problème
d'accès)
• En ventilation assistée ou contrôlée, on est obligé pour certains
modèles de recourir aux deux mains, ce qui gêne le chirurgien
• En ventilation spontanée, il y a souvent ajustage de débitmètres pour
empêcher le collapsus ou le gonflement excessif du ballon
• Du fait de l'humidité, les clapets peuvent rester plus ou moins collés à
leur embase et créer ainsi l'obstruction des segments respiratoires
• Certaines valves sont difficiles à nettoyer et à stériliser.
Systèmes anesthésiques avec reinhalation
et absorption de gaz carbonique
Le système va-et-vient
Avantages et inconvénients
• Le circuit filtre introduit par Bryan Sworde en 1928 est un système dont
les composants sont disposé en cercle, les gaz circulant dans une
seule direction (Système circulaire).
A B C
A : système à goutte à goutte et à injecteur
B :système à léchage
C :système à barbotage
CHAPITRE II :
PHARMACOLOGIE DE BASE
• Ce chapitre va traiter succinctement des drogues anesthésiques les
plus importants et les plus couramment utilisés.
1. Thiopental
2. Ketamine
3. Etomidate
4. Methohexital
5. Propofol (diprivan®)
6. Midazolam
7. Autres benzodiazépines
THIOPENTAL
C’est un acide, mélangé au Bicarbonate de Sodium (NaHC03)
• Fonction hépatique
Complications locales :
• L'injection I.M est très pratiquée chez les enfants nerveux chez lesquels
la ponction veineuse et/ou l'administration des gaz anesthésiques ne
sont pas tolérées. L'inconscience survient l'instant du temps circulatoire
bras-cerveau après I.V et 3 - 4 minutes après I.M. La durée d'action est
de 15 - 30 minutes.
• C'et aussi un bon agent dans la Césarienne : 0,2 - 0,4 mg/kg en bolus.
• Les inconvénients
– Agitation ;
– rêve,
– hallucination,
• Antidote :
Lorazépam 0,05 mg/kg ou Midazolam 0,15 mg/kg avant et pendant
l'anesthésie.
• Contre indication
– en psychiatrie.
– HTA, patient avec pathologie cardiaque ischémique, défaillance
cardiaque congestive,
– en cas d'estomac plein ;
– toux,
– laryngospasme,
– chirurgie de la bouche et des voies aériennes.
– antécédents d'hypertension intracrânienne
– chirurgie de l'œil
ETOMIDATE (Etomidate ®)
C'est un dérivé de l'imidazole avec une durée d'action relativement courte
et une dose d'induction de 0,3 mg/kg.
Les avantages :
• Mouvements involontaires
Avantages
Inconvénients
• sont semblables à ceux de thiopental.
Contre-indications
• sont semblables à ceux de thiopental
PROPOFOL (Diprivan ®)
• (2,6-diisopropylphenol) est un nouvel agent d'induction dissous dans
les émulsions de soja (et autres lipides) avec une très courte durée
d'action.
• La drogue est rapidement métabolisée dans le foie et les métabolites
inactifs conjugués sont éliminés par le rein 30 minutes après un bolus
I.V, 20% seulement restent dans la circulation comme fraction
inchangée de Propofol.
• Soluble dans l'eau sans dépendance de pH. n'a pas besoin d'être préparé
dans certains solvants
• Temps d'induction plus court que celui des autres benzodiazépines, il reste
relativement long, et relativement imprévisible (55-143 secondes) en
comparaisons avec le temps d'induction des autres agents.
• en prémédication
• comme adjuvant de l'anesthésie générale,
• en neuroleptanalgésie ou association avec la Kétamine ou
• la sédation (neurosédation)
• l'anesthésie locale
• En prémédication il est préférable de les administrer par voie orale;
2h30' avant l'intervention chirurgicale comme ils sont solubles dans la
graisse et bien absorbés par la muqueuse intestinale.
• L'injection I.M. est douloureuse et l'absorption est imprévisible
(exception faite de Midazolam) à cause de la formation des cristaux
dans les tissus.
Les Myorelaxants
Se divisent en deux groupes :
– Dépolarisants et
– Non dépolarisants.
• Dépolarisants :
relâchement musculaire en se fixant sur les récepteurs nicotiniques
post-synaptiques à la jonction neuromusculaire et en entraînant une
dépolarisation de la membrane post-synaptique.
• Non dépolarisants:
concerne une simple compétition avec le récepteur de l'Ach, à la jonction
neuromusculaire, ils empêchent le neurotransmetteur habituel Ach de se
coupler au récepteur afin de provoquer la dépolarisation.
Myorelaxants dépolarisants
Le Suxaméthonium
• Effets cardio-vasculaires
– Bradycardie, stimulation muscarinique, fréquente chez l'enfant
après la première dose et chez l'adulte après la seconde dose.
• Effets respiratoires
– une augmentation des sécrétions bronchiques à cause de l'effet
muscarinique ;
– un bronchospasme sévère peut se développer, probablement
par réaction anaphylactoïde
Myorelaxants non dépolarisants
• Alcuronium
• Pancuronium
• Tubocurarine (curarine)
• Gallamine
• Atracurium
• Vécuronium
Alcuronium (Alloférine)
• Sa structure comprend 2 groupes ammoniums quaternaires le
rendant soluble dans l'eau mais non liposoluble, il ne traverse donc
pas la barrière placentaire et peut donc être utilisé au cours de la
césarienne sans risque de provoquer une myorésolution chez le
nouveau-né.
• C'est un temps plus court qu'avec la curarine, mais plus long qu'avec
le pancuronium pour la dose équivalente ; comme principe général,
on ne doit pas essayer de lever le bloc avant 30 minutes de la dose
de myorésolution.
• L'alcuronium provoque très peu de libération de l'histamine aux doses
cliniques.
– la tachycardie initiale,
– la bradycardie secondaire due à l'action fugace de l'atropine,
– les signes de curarisation résiduelle,
– l'asthénie,
– la diplopie, qui est ressentie quelques heures plus tard du fait de
l'action relativement courte de néostigmine.
– Intensité du bloc
– L'état acido-basique et électrolytique
– Fonctions rénale et hépatique
– Les interactions des agents médicamenteux
– L'hypothermie
– La myasthénie grave
Maintien de l'anesthésie
1. Concentration inspiratoire
2. Ventilation alvéolaire
3. Débit cardiaque
4. Concentration veineuse
Puissance des agents anesthésiques par inhalation
• Agent puissant : est celui qui exerce une action à des petite
concentrations,
• Agent faible : celui qui à besoin des fortes concentrations pour obtenir
l'effet attendu.
N.B :
Le concept de la concentration alvéolaire minimale (MAC) a été introduit
pour définir la puissance des agents anesthésiques par inhalation.
Effets indésirables :
– C.V,
• essentiellement une dépression directe du myocarde,
• diminue le volume d'éjection, le débit cardiaque, la P.A
– Système respiratoire
• déprime la respiration et la réponse du centre respiratoire au CO2 et à
l'hypoxie
• Cependant l'Halothane diminue la consommation d'O 2 par le myocarde
et peut être indique chez les malades ayant une cardiopathie
ischémique non décomposée.
• Hépatite à l'Halothane :
• faible incidence : 1/10.000 anesthésies
• Contre indication de l'halothane en cas de :
– ictère
– fièvre après administration antérieure de l'halothane
– pathologie hépatique aiguë récente.
Fonction utérine
• L'Halothane diminue le tonus de l'utérus, cependant
0,5% de l'halothane au cours d'une césarienne ne
provoque pas un saignement cliniquement important.
•
Technique habituelle :
2. Halothane : 0,5 - 1%
Curarisation
V.A
N2O : 66%===> efficace aussi
O2 : 33%
3. Chez l'enfant
Fonction hépatique
débit sanguin hépatique comme les autres anesthésiques volatils.
Biotransformation et Toxicité
• Bien que le fluoride soit le produit du métabolisme de l’enflurane, la
defluorisation est de loin moindre à celle de Méthoxyflurane, si bien
qu'aucun dysfonctionnement rénal n'est observé.
• Après 10 MAC par heure, les concentrations de fluoride chez les
individus en bonne santé sont de 40 µml/l
Contre indication
– antécédents de pathologie rénale
– prudence :
– insuffisance rénale chronique
– instabilité hémodynamique
– hyperthermie maligne
Interactions médicamenteuses
• Isoniazide défluorisation de l'enflurane peut-être par induction de
cytochrome P-450 2EI
• potentialisation des myorelaxants non dépolarisants
ISOFLURANE
Propriétés physiques
• un anesthésique volatil non inflammable, avec une légère odeur d'éther
• un isomère chimique de l'enflurane, il a des propriétés physico-
chimiques différentes.
• Système cardio-vasculaire
– légère dépression du myocarde.
– L'éjection cardiaque est maintenue , une tachycardie due au maintien des
baroreflexes carotidiens.
– Une légère stimulation bêta-adrénergique augmente le flux sanguin des
muscles squelettiques
– Diminue les résistances vasculaires systémiques et la P.A
– Dépression respiratoire
– chute de la ventilation
– même pour des faibles concentration (0,1 MAC), la réponse rénale et
la fonction respiratoire à l'hypoxie et à l'hypercapnie est modifiée
– broncho dilatation < halothane
S.N.C
– A la concentration > 1MAC, l'Isoflurane augmente la débit sanguin
cérébral (CBF) et la PIC.
– Ces effets semblent > halothane et enflurane et sont inversés par
l'hyperventilation
– Diminution de la consommation d'O2 à la concentration de 2 % , il y
a silence électrique à l'EEG.
– La silence de l'EEG (suppression) probablement traduit en certain
degré de la protection cérébrale pendant les épisodes d'ischémie
cérébrale.
Système neuromusculaire
– Relâchement des muscles squelettiques.
Fonction rénale
flux sanguin rénal,
filtration glomérulaire,
diurèse.
Fonction hépatique
débit hépatique total.
– La livraison hépatique de l'O2 est mieux conservée qu'avec
l'halothane ou l'enflurane,
– Les tests de la fonction hépatique sont très légèrement affectés.
Biotransformation et Toxicité
• métabolisé dans les proportions de 1/10 de l'Enflurane.
• L'acide trifluoroacétique est le principal métabolite
• Malgré les fluorides sériques qui peuvent s'élever, la néphrotoxicité
est très faible et cela même en présence de l'induction enzymatique.
• Son métabolisme fort limité minimise aussi tout risque de l'altération
de la fonction hépatique.
Contre indications
Aucune autre contre-indication , à part les effets controversés de
l'Isoflurane sur les coronaires.
Interactions médicamenteuses
Adrénaline peut être administrée dans les posologies de 4,5 µg/kg
Autres molécules
Desflurane
Sevoflurane
Les opiacés morphinomimétiques
Analgésiques à longue action :
– morphine,
– la pethidine (Meperidine) et
– la papavérine
sont de temps en temps employés pour assurer l'analgésie pré-opératoire
Le protocole comprend :
– des petites doses des morphinomimétiques pour ses effets
analgésiques,
– des agents anesthésiques par inhalation en très faibles
concentrations.
– On obtient ainsi une anesthésie satisfaisante et efficace, éliminant
ou réduisant les effets indésirables des agents anesthésiques
volatils.
1. Fentanyl
Caractéristiques pharmacocinétiques :
N.B:
une levée brutale de l'analgésie peut induire une HTA sévère et même une
angine de poitrine ou un infarctus du myocarde chez les patients avec
antécédents de cardiopathie ischémique.
• Le Naloxone doit être utilisé prudemment chez les malades accoutumés aux
opiacés : risque de symptômes aigus de sevrage.
Nausées et vomissements
Plusieurs facteurs interviennent :
– Le centre de vomissements
– La stimulation de la zone de chémorécepteurs
– La Dopamine est le neuromédiateur le plus important.
– La demie vie des plaquettes est 10 jours. Ainsi si ces drogues sont
administrées endéans de cet intervalle, il y a risque saignement péri
opératoire. D'où estimer le temps de saignement,
– si T.S anormal : post-poser l'intervention pour 10 jours.
Les Stéroïdes
• Chez les patients sous-corticothérapie , il y a ± suppression de l'axe
hypophyse surrénale glucocorticoïdes
• Prévention : corticothérapie afin que le patient puisse surmonter la
période.
• Les corticoïdes doivent être rajoutés si :
– le patient a été sous corticothérapie pendant 2 semaines ou plus
avant l'acte chirurgical ;
– le patient a été traité par les corticoïdes pendant plus d'un mois
durant les 12 premiers mois précédant l'acte chirurgical ;
– le patient va subir la chirurgie de deux glandes : surrénale ou
hypophyse, ou si les deux devraient être mobilisées pendant la
chirurgie ;
– le patient a un hyperfonctionnement de la surrénale. Il existe divers
protocoles à cet effet et les schémas peuvent servir de guide :
– La 1ère dose équivalente à 100 mg d'OH-cortisone (hydrocortisone)
peut être administrée en prémédication ou le soir précédant
l'intervention,
– pour le jour de l'intervention chirurgicale, l’équivalent de 300 mg d'OH
cortisone peut être donné de préférence en perfusion continue.
Vasodilatateurs
• Ganglioplégiques (bloqueurs ganglionnaires)
• Bloqueurs alpha adrénergiques et
• Vasodilatateurs directs.
• Dans ce groupe, les drogues le plus utilisées sont les bloqueurs non
dépolarisants pentolinium et le trimetaphan.
• Contre-indication :
– insuffisance coronarienne sévère,
– ischémie cérébrale,
– insuffisance rénale aiguë,
– glaucome,
– choc.
Tonus autonome dominant dans les différents systèmes
d'organes et l'effet clinique du blocage ganglionnaire
SITE TONUS EFFET DE
DOMINANT BLOCAGE GANGLIONNAIRE
veines Sympathique Dilatation, stockage de sang, retour veineux diminué,
(adrénergique) éjection cardiaque diminué.
Sympathique
Artérioles Vasodilatation; flux périphérique augmenté ; hypotension.
(adrénergique)
Sympathique
Glandes anhydrose
(cholinergique)
Parasympathique
Cœur tachycardie
(cholinergique)
Parasympathique
Iris mydriase
(cholinergique)
Parasympathique - diminution de péristaltisme
Muscle ciliaire
(cholinergique) - augmentation tonus sphincter, constipation
Parasympathique
Vessie rétention urinaire.
(cholinergique)
Parasympathique
Glandes salivaires diminution de la sécrétion.
(cholinergique)
Pentolinium
– l'exérèse de phéochromocytome,
La Visite Préopératoire
(VPA)
et
Prémédication
L'évaluation préopératoire des patients diminue la morbidité et la mortalité
préopératoire, en conséquence :
– La visite préopératoire
– La prise en charge de l'histoire et
– L'examen de chaque patient constituent les parties essentielles de
l'anesthésie.
Objectifs
– Opportunité pour le malade de faire connaissance avec son
médecin et pour ce dernier d'expliquer au patient dans des termes
simples, la technique anesthésique qui va être utilisée
• Afin que cette réalisation soit un succès, il est essentiel de quantifier les
conditions physiques de base du malade et d'en déterminer les
réserves fonctionnelles, ceci n'est obtenu qu'en conduisant un
interrogatoire complet du patient qu'en l'examinant.
• Cette ligne de conduite suppose bien entendu, que tous les malades ont
subi l'examen clinique, que l'Hb et le sédiment urinaire auront déjà été
évalués.
Détermination du risque et
classification des patients
• Aussitôt que les données énumérées ci-dessus sont obtenues, un
diagnostic anatomo-physiologique doit être effectués.
– Réduisent l'anxiété,
– Entraînent la sédation,
– Provoquent l'amnésie pour la phase péri opératoire (période),
– Entraînent le blocage des réponses autonomes délétères, en
particulier les changements de la fréquence et du rythme cardiaque,
– Diminuent des sécrétions excessives,
– Préviennent les vomissements, les régurgitations
Pharmacologie appliquée des agents de la
prémédication
Atropine
Effet pharmacologique :
antagonisme compétitif dose-dépendant des effets muscariniques de l'A-choline.
• L'antagoniste pur Naloxone inverse tous les effets des opiacés avec une
exception sur le buprénorphine.
• N.B: la durée d'action de Naloxone peut être plus courte que celle des
opiacés
Phénothiazines
Ce sont des agents très populaires de la prémédication à cause des
propriétés suivantes :
– suppression de l'anxiété,
– amnésie,
– sédation sans dysphorie,
– action anticonvulsive,
– l'absence, dans la posologie utilisée en prémédication de la dépression
C.V et respiratoire,
– Bonne absorption après une administration orale
Le diazépam :
La voie de prémédication
– la préparation du matériel,
– la préparation de l'équipement,
– la prise en charge du patient.
• Identifier
• Contrôler le bilan,
• Son accord.
• L'airway
• Le masque d'anesthésie
• L'intubation endotrachéale
• Profondeur de l'anesthésie
Maintien et réveil