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Oxygénation hyperbare
Introduction
Sa mise en œuvre nécessite des moyens techniques tout à fait particuliers, tant sur le
plan matériel que sur celui du personnel.
L’OHB, au début, était utilisée pour traiter les accidents de décompression, elle a aussi
démontré une grande efficacité pour traiter la gangrène gazeuse et l'intoxication par le
monoxyde de carbone
Des recherches plus récentes ont étudié son éventuelle efficacité sur d'autres maladies
Définition
Mecanismes d'action :
Les mécanismes physiologiques expliquant l'intérêt de l'oxygénothérapie hyperbare
reposent sur des lois physiques; il ya une Réversibilité physique des effets délétères grâce
à:
Exemple : une seringue remplie d'air. Quand on pousse le piston (embout bouché), la
pression P de l'air augmente et le volume V de l'air diminue. Intéressant, notamment lors
d‘embolies gazeuses, si on augmente la pression dans la chambre hyperbare le volume de la
bulle va diminuer et les signes cliniques vont régresser
Dr DERBAK
Il va y avoir une augmentation de l'O2 dissout dans le sang et les tissus, y compris dans les
régions mal vascularisées. et favorise l’oxygénation des tissus lésés.
Exemple : seringue remplie d'eau + air. Quand on pousse sur le piston (embout bouché) la
pression P dans la seringue augmente et la quantité d'air dissoute dans l'eau va augmenter.
Si vous lâchez brusquement le piston vous pourrez voir l'eau devenir bulleuse un court
moment (le même mécanisme se produit lors d'un accident de décompression chez un
plongeur qui ne respecte pas les paliers de décompression).
Lors de l'inhalation d'oxygène pur, la quantité d'azote dans l'air alvéolaire diminue
rapidement ; de même l'azote dissous dans les différents tissus de l'organisme est relargué
dans le sang (par un gradient de pression d'azote du sang vers l'air alvéolaire et des tissus de
l'organisme vers le sang. (Mis à profit dans le traitement des embolies gazeuses)
a) une réduction du volume des amas gazeux : (cas des accidents de plongée, des embolies
gazeuses)
3- Effet bactériostatique et bactéricide : La multiplication des aérobies est inhibée dès 1,3
ATA ) avec une stimulation de l'activité des macrophages et amélioration du pouvoir
phagocytaire des polynucléaires. et amélioration des fonctions immunitaires
4- Effet vasoconstricteur
Conditions urgentes
Conditions chroniques
Cet effet peut entrainer des complications : ORL, pulmonaires, cérébrales, digestives
(exemple : sinus, oreille moyenne, rupture de plombage dentaire…..)
. Par le contrôle strict des éléments déclenchants (briquets, pansements, vêtement nylon
générant de l’électricité statique, produits alcoolisés……..)
L'équipement nécessaire consiste en une chambre de pression (ou caisson), qui peut
être constituée de parois rigides ou flexibles, et un moyen de distribution d'oxygène à
100%. Les séances sont collectives, placées sous surveillance et accompagnement
infirmiers spécialisés en hyperbarie dans la chambre. Chaque séance dure moins de
deux heures. Elle se décompose en trois parties(*) : compression (15’), oxygénation
(60’), décompression (15’). Les patients sont assis, ils peuvent rester sur leur fauteuil
roulant, ou peuvent être traités allongés sur le brancard.
Le nombre de séances et leur périodicité dépendent du traitement et de l’évolution de
votre maladie
Dr DERBAK
-Prise en charge du patient suivant son état de santé (respirateur, scope, P02
transcutanée, drainage, perfusion…) ;
Il faut avoir une condition physique irréprochable. Un suivi médical spécifique est mis en
place : bilan d’aptitude initiale (EEG, radiographies des grosses articulations, consultation
ORL) et visites annuelles. Les infirmiers candidats : un examen médical draconien avant
d’aller en formation pour apprendre les spécificités de ces prises en charge.
- Il peut accompagner les patients pour leurs premières séances, surveiller la survenue
d’une crise épileptique. Il reste dans le caisson pendant toute la séance pour les patients
admis en urgence ou présentant du matériel spécifique, notamment s’ils sont perfusés,
sondés, intubés, ventilés…
Les contraintes physiques étant les même que pour la plongée sous-marine, il ne peut
pas effectuer plus de deux accompagnements par vingt-quatre heures, sauf urgence et
sur autorisation du médecin responsable de l’unité de soins.