UNIVERSITAIRE UNIVERSITE NOUVEAUX HORIZONS Faculté des Sciences des Aliment et de l’environnement UNH/LUBUMBASHI
TRAVAIL PRATIQUE DE MICROBIOLOGIE
Fait par : KIKONTWE MWANZA Violette
Promotion : L1 SAE Titulaire de cours : prof. NGULU NSASI Arthur
Année Académique: 2022-2023
I. HISTPRIQUE DE L’INVENTION DU PREMIER MICROSCOPE Il est difficile de dire qui a inventé le microscope composé. On dit souvent que l'opticien hollandais Hans Janssen et son fils Zacharias Janssen fabriquèrent le premier microscope en 1595, mais ceci provient d'une déclaration de Zacharias Janssen lui- même au milieu du XVIIe siècle. Zacharias Janssen est né vers 1570.
Un autre favori au titre d'inventeur du microscope est Galilée. Il a
développé un occhiolino, un microscope composé d'une lentille convexe et d'une autre concave en 1609. Athanasius Kircher décrit son microscope en 1646 qu'il utilise pour l'observation du sang.
Un dessin par Francesco Stelluti de trois abeilles figure sur le sceau du
pape Urbain VIII (1623-1644) et passe pour la première image de microscopie publiée3. Christian Huygens, un autre Hollandais, a développé à la fin du XVIIe siècle un oculaire simple à deux lentilles corrigées des aberrations chromatiques, ce qui fut un grand pas en avant dans le développement du microscope. L'oculaire de Huygens est toujours fabriqué aujourd'hui, mais souffre d'un champ assez réduit et d'autres problèmes mineurs. On attribue en général à Antoni van Leeuwenhoek (1632-1723) le fait d'avoir attiré l'attention des biologistes sur les utilisations du microscope, même si des loupes ordinaires étaient déjà fabriquées et utilisées au XVIe siècle. Les microscopes artisanaux de Van Leeuwenhoek étaient des instruments simples et de taille réduite comprenant une lentille unique mais forte. En comparaison, les systèmes à plusieurs lentilles restaient difficiles à mettre au point et il ne fallut pas moins de 150 ans de développement des optiques avant que le microscope composé puisse livrer une qualité d'image équivalente à celle des microscopes simples de Van Leeuwenhoek. Néanmoins, et malgré de nombreuses revendications, on ne peut pas considérer Antoni Van Leeuwenhoek comme l'inventeur du microscope composé. Robert Hooke est aussi l'un des premiers à en concevoir. II. EVOLUTION DU MICROSCOPE ET LEURS AUTEURS APRES ROBERT HOOKE
Réplique du microscope de Van Leeuwenhoek (nl) (1676)2.
Microscope optique (1751).
Microscope de Cuff (1760).
Microscope de François-Laurent Villette (1765).
Microscope Zeiss, Jena (1879).
Modèle Voigt et Hochgesang (1890).
Gérard Wastiaux III. LE MICROSCOPE ELECTRONIQUE
Ernst Ruska (1933)
Un microscope électronique (ME) est un type de microscope qui utilise
un faisceau d'électrons pour illuminer un échantillon et en créer une image très agrandie. Il est inventé en 1931 par des ingénieurs allemands1. Les microscopes électroniques ont un pouvoir de résolution supérieur aux microscopes optiques qui utilisent des rayonnements électromagnétiques visibles. Ils peuvent obtenir des grossissements beaucoup plus élevés allant jusqu'à 2 millions de fois, alors que les meilleurs microscopes optiques sont limités à un grossissement de 2 000 fois. Ces deux types de microscopes ont une résolution limitée, imposée par la longueur d'onde du rayonnement qu'ils utilisent. La résolution et le grossissement plus grands du microscope électronique sont dus au fait que la longueur d'onde de De Broglie d’un électron est beaucoup plus petite que la longueur d’onde d'un photon de lumière visible.
Le microscope électronique utilise
des lentilles électrostatiques et électromagnétiques pour former l'image en contrôlant le faisceau d'électrons et pour le faire converger sur un plan particulier par rapport à l'échantillon. Le principe est similaire à celui du microscope optique qui utilise des lentilles en verre pour focaliser la lumière sur ou au travers de l'échantillon pour former une image.
IV. RAPPORT SUR LES TRAVAUX RELATIFS A LA
DECOUVERTE DES ANTIBIOTIQUES L’utilisation des antibiotiques comme remède contre les infections date de bien avant Fleming, cependant, les antibiotiques n’étaient pas synthétisés, mais utilisé sous formes de moisissure. Telle qu’à l’antiquité en Grèce et en Chine, on faisait régresser les panaris à l’aide de fruit moisis.
La découverte accidentelle de la pénicilline en fait un des cas
emblématiques de découverte par sérendipité. Le 3 septembre 1928, le docteur Alexander Fleming, alors âgé de 47 ans, revient de vacances et reprend ses activités dans son laboratoire du Saint-Mary’s Hospital à Londres. Il retrouve alors les boîtes de Petri où il faisait pousser des cultures de staphylocoques dans le but d'étudier l'effet antibactérien du lysozyme, une enzyme présente dans les larmes et la salive. Il a la surprise de voir ses boîtes envahies par des colonies cotonneuses de moisissures d'un blanc verdâtre. Elles ont été contaminées par les souches d'un champignon microscopique, Penicillium notatum appartenant à son voisin de paillasse, un jeune mycologue irlandais, Charles J. Latouche, qui travaille sur cette moisissure, entraînant des allergies chez les patients asthmatiques. Alors qu'il s'apprête à désinfecter ses boîtes contaminées, Fleming s'aperçoit qu'autour des colonies de moisissure il existe une zone circulaire dans laquelle le staphylocoque n'a pas poussé. Il émet l'hypothèse qu'une substance sécrétée par le champignon en est responsable et lui donne le nom de « pénicilline ». Il publie en 1929 dans le British Journal of Expérimental Pathology le premier compte rendu de l'effet de cette substance, pensant que son action est du même type que celle du lysozyme. « Au cours du travail avec différents staphylocoques un certain nombre de cultures furent mises de côté et examinées de temps en temps. Lors de l'examen, ces cultures étaient exposées à l'air et ensemencées par différents micro-organismes. On remarqua qu'autour d'une grande colonie de champignons polluants, les colonies de staphylocoques étaient devenues transparentes et sans aucun doute en voie de dissolution. » « La pénicilline utilisée en doses massives n’est ni toxique ni irritante … elle peut constituer, par applications ou en injections, un antiseptique efficace contre les microbes. » Craddock et Ridley, ses collaborateurs, tentent d'isoler et de purifier la pénicilline mais en vain ; par suite, Fleming se désintéressera peu à peu des applications thérapeutiques de sa découverte et utilisera surtout les extraits de ce Penicillium pour fabriquer des milieux sélectifs. Cependant il prouve que la pénicilline n'est pas nocive pour l'animal et suggère de l'utiliser comme antiseptique c’est-à-dire un désinfectant appliqué sur la peau, à l'extérieur du corps, mais aussi « en injections ». Quelques essais cliniques thérapeutiques sont tout de même effectués mais sans grand succès. La découverte de Fleming intéresse peu de monde. Fleming recherchera d'autres micro-organismes producteurs d'antibiotiques mais ne publiera pas ces travaux. Il faut attendre une dizaine d'années avant que la pénicilline ne revienne sur le devant de la scène. C'est en 1939, que Howard Florey, pathologiste australien, Ernst Chain, biochimiste et pathologiste d'origine allemande, et Norman Heatley (en), biologiste anglais, réussirent à purifier la pénicilline G. En mai 1943, Florey et son équipe reçoivent assez de pénicilline pour des essais sur des blessés britanniques. Ils se rendent à Alger, où se trouvent les troupes alliées, afin de procéder à des injections. En 1945, Fleming, Florey et Chain se partagent le prix Nobel de physiologie ou médecine pour leurs travaux sur la pénicilline et son application thérapeutique. Entre 1946 et 1948 des expériences financées par les autorités américaines furent menées sur 696 personnes au Guatemala : on leur inocula à leur insu la syphilis ou la blennorragie pour évaluer les effets de la pénicilline. La pénicilline est très rapidement excrétée. Pour obtenir un effet retard, Monroe J. Romansky proposa en 1944, avec G. E. Rittman, de la présenter sous forme d'une émulsion dans la cire d'abeille et l'huile d'arachide. On cessa de recourir à cette formulation dans les années 1950, avec l'invention des pénicillines d'hémisynthèse.
Sir Alexander Fleming fut le premier à démontrer que la
moisissure Penicillium notatum synthétisait une substance antibactérienne ; il fut le premier à concentrer cette substance qu'il appela « pénicilline ». Il ne fut pourtant pas celui qui conduisit le développement de la pénicilline, ni le premier à utiliser ses propriétés chez l'être humain.