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13/03/2024 15:08 La microbiologie au XIXe siècle | Gallica
Au début du XVIIe siècle, l’invention du microscope révèle aux naturalistes un monde nouveau, qui échappait jusqu'alors à l’investigation
humaine. Ces nouvelles observations, difficiles à apprécier, soulèvent cependant de vives controverses. Ce n'est que dans la seconde moitié
du XIXe siècle que Robert Koch et l'équipe de Louis Pasteur profitent de l'amélioration technique du microscope pour mettre en évidence le
rôle des micro-organismes dans le développement et la propagation des maladies infectieuses.
Sur le plan technique, la mise au point des microscopes achromatiques permet de corriger les aberrations qui troublaient jusque-là la netteté
de l’image. Avec ce nouvel outil, Dujardin, ou encore Davaine, peuvent étudier avec plus de précision le développement des micro-
organismes. Au cours de ses travaux sur la fermentation, Pasteur expérimente en 1857 une méthode décisive pour l’essor de la nouvelle
discipline : la culture pure en milieu sélectif qui permet d’isoler et de contrôler le développement d’un germe. Il tranche peu après la question
de la génération spontanée, vieille de plusieurs siècles, lors de la polémique qui l’oppose à Félix-Archimède Pouchet. Régulièrement sollicité
par les pouvoirs publics, épaulé par une équipe de collaborateurs- Raulin, Duclaux, plus tard Emile Roux-, il oriente ses travaux vers des
domaines porteurs d’applications pratiques. Son attention se focalise sur les micro-organismes pathogènes, qu'on appellera bientôt
« microbes ».
En démontrant l’efficacité du vaccin de laboratoire contre le « charbon » lors de l’expérience de Pouilly-le-Fort en 1881, l’équipe des
pasteuriens écarte les dernières résistances. Les efforts se concentrent désormais sur les agents pathogènes s’attaquant à l’homme. La
microbiologie avance dès lors main dans la main avec la médecine : la découverte de nouveaux microbes est inséparable de la recherche de
vaccins et de sérums. Les savants français continuent à jouer un rôle de premier plan. En 1880, Alphonse Laveran a identifié le germe du
paludisme (ou malaria) dans le sang d'un malade. Le vaccin contre la rage administré au jeune Joseph Meister en 1885 prouve que la
méthode vaccinatoire peut s’appliquer avec succès à l’homme. Dix ans plus tard, Alexandre Yersin découvre le bacille de la peste à Hong-
Kong, avant de mettre au point un sérum et un vaccin. Camille Guérin et Albert Calmette tâtonnent plusieurs années avant de mettre au point
le BCG contre la tuberculose.
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