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Coefficient: 3
Dr BELKHIRI F.
La microbiologie
C’est la discipline qui étudie les
organismes trop petits et invisibles
à l’œil nu.
on les appelle micro-organismes,
microbes ou protistes.
•Les microbes comprennent les:
Champignons microscopiques (5-
10µm).
Algues unicellulaires (2- 200µm).
Protozoaires (1-200µm).
Bactéries (0,2- 50µm ).
Virus (0.03 -4µm).
La microbiologie est une science
multidisciplinaire comprenant
La mycologie ;
L'algologie ;
La protozoologie ;
La bactériologie.
La virologie
Contenu de la matière
Chapitre I: Le Monde microbien
1. Historique
2. Place de microorganismes dans le
monde vivant
3. Caractéristiques générales de la
cellule procaryote
Chapitre 2: La Cellule bactérienne
Techniques d’observation de la cellule bactérienne
La morphologie cellulaire
La paroi Bactérienne
La membrane plasmique
Le cytoplasme bactérien
Le chromosome bactérien
Les plasmides
Les Pilli
La capsule
Les cils et flagelles
La spore
Chapitre 3: Classification bactérienne
1. Classification phénétique
2. Classification phylogénique
3. Classification de Bergey
Chapitre 4: Nutrition bactérienne
1. Forces surnaturelles,
2. Vapeurs empoisonnées (miasmes),
Jovial et
Mélancolique/
Chaleureux;
Anxieux
Lymphatique /
Impassible.
Plus tard:
«Contagium vivum»
Veut dire
La position se règle
à l'aide de vis de
mise au point
Spirilles
(spiralée)
Comment?
Koch a inventé plusieurs
manières de cultiver les micro-
organismes,
Il les isole,
les colore,
les observe,
les manipule et les inocule à
des hôtes sains.
1- Charbon des moutons
En 1873: Koch aperçut l’agent responsable du
charbon épidémique (Bacillus anthracis)
dans le sang des moutons charbonneux.
En 1874, Koch découvrit la phase sporulée de
la bactérie (Bacillus anthracis).
En 1876, Koch fut le premier à réussir la
culture du bacille du charbon (Bacillus
anthracis).
Il développa à cette occasion plusieurs
nouvelles techniques de:
1. Coloration,
2. Mise en culture,
3. Isolement et
4. Identification des germes.
2- La Tuberculose
En 1882, Koch isola le bacille de
la tuberculose: bacille de Koch
(Mycobacterium tuberculosis)
Koch découvrait également la tuberculine,
extrait du bacille,
son rôle: c’est pour le diagnostic de la
maladie.
Il en fait, à tort, un principe du traitement
de la tuberculose.
En 1883, au cours d'une expédition en
Égypte, Koch isola l'agent microbien du
choléra (Vibrio cholerae).
De 1891 à 1904, Koch est le directeur de
l'Institut des maladies infectieuses qu'il a
fondé comme équivalent de l'Institut
Pasteur à Paris.
En 1905: Le travail de Koch sur la
tuberculose, lui vaudra le Prix Nobel de
médecine et de physiologie
Inventions dans le laboratoire de Koch
1. Développement des milieux de
culture à base d’extraits de viande et de
protéines digérées.
2. L’utilisation de l’agar au lieu de la
gélatine pour solidifier le milieu de
culture.
3. Un autre outil important développé
dans le laboratoire de Koch, la boite de
Pétri, d’après le nom de Richard Pétri.
6- Les postulats de Koch
7- Pasteur et la découverte
des vaccins
Immunisation (1880)
Principe de l’immunisation selon Pasteur:
Il isola la bactérie responsable du cholera
des poules en utilisant le postulat de
Koch et prépara une démonstration
publique ou il inocula à des poules saines
des cultures pures. A sa grande surprise
les poules demeurèrent vivantes et en
santé?
vaccination
Conclusion :
Aérobies obligatoires,
Se sont les seules Archaebactéries capables de
photosynthèses grâce à des pigments caroténoïdes,
qui leur confèrent une couleur rose. Le genre
Halobacterium en est l’exemple type.
Les halophiles extrêmes se développent dans
des bassins à haute concentration saline (+
de 9%): ex.
-Bassins d'évaporation d'eau de mer,
- Grand Lac Salé,
- Mer Morte.
3- Les thermoacidophiles
Aérobies ou anaérobies
ont besoin de sulfure
Vivent dans des endroits très
acides (pH 1-3) et chauds (de 41 à
122˚)
Trouvées dans les orifices
volcaniques, des sources chaudes
… Methanocaldococcus
jannaschii
2- Distinction entre Archaea et
Bacteria
Les Archées se distinguent des Bactéries
par plusieurs traits, principalement par:
1. Les séquences particulières de leurs
ARNr.
2. Elles sont dépourvues de peptidoglycane
pariétal
3. Elles ont des lipides membranaires
particuliers.
4. Et par l’absence d’espèces pathogènes
pour les humains ou même pour les
animaux.
Tableau Comparatif des Trois
Domaines (Bacteria, Archaea
et Eucarya)
4. Toxicité sélective
certains agents chimiques (antibiotiques) ont un effet
toxique différent selon qu’il s’agisse d’une cellule
eucaryote ou procaryote.
Car ces agents ont des cibles spécifiques, lesquelles
peuvent exister chez un type de cellule mais pas chez
l’autre.
Ex. les β-lactamines (groupe des pénicillines et
céphalosporines), ont pour cible la muréine ; elles
seront par conséquent toxiques pour les bactéries mais
pas pour les eucaryotes.
4. Toxicité sélective
Chapitre 2. La cellule
bactérienne
1. Caractéristiques générales
2. Méthodes d’observation des
bactéries
3. Eléments constants et facultatifs
de la cellule bactérienne.
Mme : BELKHIRI Farida (MCB)
Microbiologie en 2019/2020
• La cellule bactérienne
• procaryote, unicellulaire, simple et autonome.
• se caractérise par :
• a- l’absence de noyau : l’ADN est libre dans le
cytoplasme.
• b- Sa taille moyenne: varie de 0.2 à 15 µm.
• c- un seul chromosome circulaire.
• d- l’absence de mitochondries.
• e- Son mode de reproduction : par scissiparité : donc
il n’y a ni mitose, ni méiose.
1- Observation macroscopique
des colonies
I. Observation macroscopique des colonies
• Une colonie : est l'amas, visible à l’œil nu, constitué par des
milliards de descendants d'une seule cellule bactérienne.
• Chaque espèce a une colonie spécifique de: taille, forme,
couleur, consistance et odeur, caractéristiques.
II. Observation microscopique de la cellule bactérienne
• A. EXAMEN A L’ETAT FRAIS
• C’est l’examen microscopique de bactéries vivantes, en milieu liquide.
• Il permet d’apprécier leur mobilité (ou immobilité).
Gram-
B- Différence entre la paroi G+
et la paroi G-
• Paroi Gram+
• généralement épaisse mesurant de 200 à 800 A° (20 - 80
nm).
• Le peptidoglycane représente 40 à 95 % / épaisseur : 100 à
150 A°.
• Acides teichoiques: uniquement chez les bactéries Gram+
(20 à 60 % de la paroi), localisés à l'extérieur de la paroi et
peuvent avoir un rôle antigénique.
• Acides lipoteïchoiques
-polymères de polyribitol phosphate (Staphylococcus
aureus)
-polyglycérol phosphate(Bacillus subtilis)
• chez certaines bactéries à G+ on retrouve des
polysaccharides et des protéines (ex. chez Streptocoque).
• **Les Gram (+) excrètent plutôt les enzymes hors de la cellule.
Structure d’un acide teïchoiques : Phosphate +
glycérol + R (Alanine, Glucose…)
• Paroi Gram –
• plus mince 100 à 150 A˚(10 à 15 nm).
• Beaucoup plus complexe: sa structure est stratifiée avec une
membrane externe à trois feuillets et une couche profonde
dense (peptidoglycane):
a- le peptidoglycane : couche mince d'environ 20 A° d’épaisseur
(20 % de la paroi).
b- l’espace périplasmique : contient des enzymes et des protéines
élaborées dans le cytoplasme. ont un rôle dans:
• - la dégradation de certaines molécules venant de
l'extérieur (nucleases, phosphatases, penicillinases) .
• - le transport de substances nutritives à l’intérieur de la
cellule (protéines de liaisons ou binding proteins)
• - Certaines protéines peuvent être impliquées dans la
chimiotaxie
• Paroi Gram –
• C- la membrane externe : de nature glucido-lipido-protéique,
liée à la couche de peptidoglycane par la lipoprotéine de Braun.
• 1- Plasmides
• 2- Capsule
• 3- Flagelles
• 4- Pili
• 5- Spore
1- Les Plasmides
La cellule bactérienne peut contenir des éléments génétiques extra
chromosomiques, capables d’autoréplication, on les appelle plasmides. Ils
ont été découverts par Lederberg en 1952 chez Shigella dysenteriae.
I. Propriétés
a- Nature : les plasmides sont des molécules d’ADN extra-chromosomiques
doubles brin (bicaténaires), super-enroulés, généralement circulaires mais
parfois linéaires (ex. chez Borrelia sp. et Streptomyces sp.). Ils se répliquent
de manière indépendante du chromosome (ce sont des « réplicons ») et se
transmissent de façon stable à la descendance. Les plasmides peuvent
infecter des bactéries ou être échangés entre elles. Certains plasmides sont
capables de s'intégrer aux chromosomes (épisomes).
• b- Taille : Ils sont de taille variable de 1 à 400 kb (1/1000 à 1/100 de la
taille du chromosome bactérien). Ils portent très peu de gènes, moins de
30.
• c- Types : Plusieurs plasmides différents peuvent coexister dans une
même cellule.
• d- Nombre: dans une cellule bactérienne on peut trouver : une copie,
pour les grands plasmides, de 10 à 20 copies pour les petits plasmides,
ou des centaines pour des plasmides artificiels (construits par la génie
génétique à des fins de clonage de gènes).
• e- Rôle: Ils codent pour une information génétique non-indispensable.
• II. Les différents types de plasmides
• 1. le plasmide cryptique (un plasmide qui ne contient que son
information pour se répliquer et qui ne donne aucune propriété à la cellule
bactérienne).
• 2. Facteur F ou facteur sexuel : confère à la bactérie hôte le caractère
"mâle" (F +) et l’aptitude à synthétiser des pili sexuels. Il peut être libre
dans le cytoplasme où intégré au chromosome bactérien.
• 3. Plasmides de Résistance: confèrent aux bactéries, la résistance à des
antibiotiques ou des métaux. Ils sont à l’origine de la majorité des
phénomènes de résistance bactérienne observés.
• 4. Plasmides de Virulence: portent des gènes qui codent pour la synthèse
de toxines, des substances toxiques donnent à la bactérie un pouvoir
pathogène.
• 5. Plasmides de bactériocines: ces plasmides confèrent à la bactérie hôte
la capacité de tuer une autre bactérie par l’excrétion d’une substance
appelée bactériocine.
• Plasmides métabolique: donnent des propriétés métaboliques à la
bactérie.
• III. La Réplication des plasmides
Le plasmide peut se répliquer selon deux modèles :
La conjugaison
La conjugaison se fait en 4 étapes :
1. Reconnaissance entre donneur
(F+) et accepteur (F-) grâce à la
synthèse du pili (tube creux) ;
2. Transfert d'un des deux brins du
plasmide ;
3. Synthèse du brin
complémentaire chez
l'accepteur ;
4. Recirculisation du plasmide chez
l'accepteur ;
2- Les Pili
• I. Définition de pili :
• Appendices filiformes différents des flagelles a été révélé
par le microscope électronique. Ils sont fréquents chez les
bacilles à Gram négatif, rares chez les formes à Gram
positif. A ce jour on distingue 4 types de Pili (I, II III et IV).
• Est plus juste de nommer les types I, III, IV des fimbriae et
le type II un Pili sexuel.
• es fimbriae :
• mot latin, signifie « filament ». C’est un appendice court
(de l’ordre de 1μm), creux, rigide, composé de protéines
disposées en hélice. Il est largement retrouvé en grand
nombre autour du corps bactérien (1000) chez les Gram
négatives et exceptionnellement chez les Gram positives.
II. Fonction de pili (fimbriae):
• 1. Les fimbriae de type I, III,
• jouent un rôle dans l’adhésion des bactéries aux différents supports
vivant ou non. Ils favorisent la formation de biofilm.
• Un biofilm est une communauté multicellulaire plus ou moins complexe,
souvent symbiotique, de Micro-organismes
(bactéries, champignons, algues ou protozoaires), adhérant entre eux et à
une surface, et marquée par la sécrétion d'une matrice adhésive et
protectrice. Il se forme généralement dans l'eau ou en milieu aqueux.
• 2. Les fimbriae de type IV,
• retrouvés par exemple chez Pseudomonas aeruginosa, en plus de
l’attachement, ils sont impliqués dans un autre mode de mobilité. On les
retrouve au niveau des pôles des cellules bactériennes.
• Les fimbriae IV se contractent et se rétractent comme un ressort, pour
permettre la mobilité de la bactérie.
• 3. Le pili sexuel ou de type II:
• Pili en latin signifie cheveu. Ils sont plus longs et plus épais que les
fimbriae (10 μm, 9 nm respectivement) et moins nombreux (1 à 4 par
cellule).
• Le gène pili est porté par un plasmide conjugatif.
• Il a un rôle dans la conjugaison bactérienne (un des 3 modes de
transfert de matériel génétique d’une bactérie à une autre).
• Entraîner la création d’un pont cytoplasmique entre les 2 bactéries,
permettant ainsi le passage d’une molécule de plasmide.
3- La capsule
• I. Morphologie de capsule :
• Certaines bactéries possèdent des structures entourant la paroi. On
distingue en réalité 3 types de couches selon les bactéries:
la capsule, les couches mucoïdes et la couche S
• 1. La capsule: une couche gélatino-muqueuse, bien définie,
entourant un ou plusieurs corps bactériens (ex : Pneumocoques
(Streptococcus pneumoniae) encapsulés en diplocoques ; Klebsielle
pneumoniae encapsulée seule).
• Elle est bien organisée, bien définie et elle est difficilement détachable de
la bactérie.
• 2. La couche mucoïde, retrouvée chez les bactéries aquatiques est
moins bien organisée, diffuse, elle est facilement détachable de la bactérie.
• 3. La couche S, plus rigide, très structurée. C’est une couche de
surface mise en évidence que par microscopie électronique. Elle est
constituée de sous unités protéiques organisées.
• II. Mise en évidence de la capsule
• 1.Etat frais à l’encre de chine : les bactéries
apparaissent sur fond sombre avec un halo clair autour du corps
bactérien qui correspond à la capsule.
• 2. Microscopie électronique
• Techniques immunochimiques : des Anticorps anti-capsulaires fluorescents se
fixent sur les Ag capsulaires.
• Le complexe Ag-Ac précipite et augmente l’épaisseur de la capsule qui
devient visible au microscope. Cette réaction est appelée : Réaction de
gonflement de la capsule de NEUFELD.
• III. Composition chimique de capsule :
• La capsule et les couches mucoïdes peuvent être regroupées sous le terme
de glycocalyx.
Le glycocalyx est un réseau de polysaccharides.
• La couche mucoïde est fréquente chez les bactéries aquatiques et
particulièrement importante chez les bactéries du genre Zooglea qui
produisent des masses gluantes.
Certains polyosides produits par des bactéries ont un intérêt industriel et
sont produits comme gélifiant notamment en industries alimentaires :
Leuconostoc mesenteroides produit des dextrans, Xanthomonas des
xanthanes.
• La couche S: Beaucoup de bactéries à G+ et à G- ont à leur surface une
couche régulièrement structurée appelée couche S. fréquentes aussi chez
les archées, et qui est ressemble à un pavement régulier et est composée de
protéines et glycoprotéines.
• Elle protègerait la cellule contre les fluctuations ioniques , les variations de
pH, Le stress osmotique, les enzymes …….
• IV. Fonctions de la capsule :
• Les bactéries peuvent vivre sans la capsule, mais cette dernière lui
confère des avantages grâce à ses rôles :
• 1. protection : contre les Ultraviolets, la dessiccation, les agents
physiques et chimiques.
• 2. Virulence (la pathogénicité) : Elle s’oppose à la
phagocytose en diminuant l’adhésion de bactéries aux macrophages. Elle
exerce un chimiotactisme négatif sur les leucocytes.
• 3. Antigénique : les Ag capsulaires sont responsable de la spécificité
sérologique (Ag K). A partir de cette propriété, une classification peut être
établie (ex : 70 types sérologiques différents chez Streptococcus
pneumoniae).
• La Couche S : Elle est impliquée dans l’adhésion, dans la résistance
aux protéases des macrophages et dans la protection vis à vis des
bactériophages.
• La couche S sert de filtre excluant aussi bien l’entrée que la sortie des
molécules trop grosses.
4- Les flagelles
• I. Définition :
• La plupart des bactéries mobiles se déplacent en utilisant des flagelles (s.,
Flagellum),
• Sont des appendices locomoteurs filiformes s'étendant vers l'extérieur à
partir de la membrane plasmique et de la paroi cellulaire.
• Ce sont des structures minces et rigides, d'environ 20 nm de diamètre et
atteignant 15 ou 20 µm de long.
• 1 à 30 flagelles par bactérie, à localisation polaire ou péritriche.
• Ils sont fixés à la bactérie par insertion dans la membrane cytoplasmique.
• II. Mise en évidence :
• Indirecte : à l’état frais (bactéries en mouvement) ou en milieu semi-gélosé.
• Directe :
A- en microscopie optique après avoir épaissi les flagelles par des colorations
spéciales (Rhodes, Leifson : fuchsine basique) ;
B- en microscopie électronique: c’est la meilleure méthode d’étude qui, seule,
permet de détailler leur forme, leur mode d’insertion et leurs dimensions.
• III. Modèles de distribution des flagelles:
• 1. Dans le système polaire : le ou les cils sont insérés à une ou aux deux
extrémités de la cellule. Donc la cellule est :
• * Monotriche si l’on ne rencontre qu’un seul flagelle à l’une de ses extrémités
• * Amphitriche lorsqu’un flagelle émerge à chacun des pôles
• * Lophotriche lorsqu’une touffe de cils apparaît à l’une ou aux deux extrémités
• 2. Dans le système péritriche :la bactérie porte de très nombreux cils insérés sur
tout le pourtour de la cellule. L’intérêt de ces notions est évident en taxonomie.
• IV. Architecture moléculaire :
• Le flagelle bactérien est constitué de 3 parties :
1- Le filament hélicoïdal ; C’est un cylindre creux constitué d’une
seule protéine multimérique : la flagelline.
2- Le crochet ; Il lie le filament au corpuscule basal. Il a la même
composition que le filament, mais sa flagelline ne possède pas le
même pas d’hélice, ce qui permet la formation d’un coude.
• Le crochet est plus court que le filament, mais plus large.
• Très flexible, il permet d’induire le mouvement de la bactérie.
• La liaison du crochet au filament est assurée par des protéines
HAP (« Hook Associated Proteins »).
3- Le corpuscule basal : Enfoui dans la cellule, il insère le flagelle dans le
corps cellulaire. Son architecture, assez complexe, peut être simplifiée en 3
parties :
1- Une partie mobile : le rotor.
2- Une partie fixe : le stator.
3- Un inverseur qui déclenche le mouvement soit dans le sens des aiguilles
d’une montre soit dans le sens inverse.