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∑I
k
k = I1 + I 2 − I3 + I 4 − I5 = 0
Maille M2 : ∑Uj
j = Z3 ⋅ I 3 − Z 4 ⋅ I 4 + Z5 ⋅ I 5 = 0 Figure 7-31 :
n
Ik = ∑ Ikj
j=1
Figure 7-33 :
1
indépendants ; on peut définir 3 mailles indépendantes, à chacune desquelles on assigne un sens de parcours positif.
La première loi de Kirchhoff est appliquée aux nœuds indépendants A, B et C, et la deuxième loi aux mailles
indépendantes M1, M2 et M3.
Maille M1 : − Z1 ⋅ I1 − Z3 ⋅ I3 − Z4 ⋅ I 4 = − E1
Maille M2 : Z2 ⋅ I 2 + Z3 ⋅ I3 + Z5 ⋅ I5 = E 2
Maille M3 : Z4 ⋅ I 4 − Z5 ⋅ I5 − Z6 ⋅ I6 = 0
Nœud A : I1 + I 2 − I3 = 0
Nœud B : − I2 + I5 − I6 = 0
Nœud C : I3 − I 4 − I5 = 0
− Z1 0 − Z3 − Z4 0 0 I1 − E1
0 Z 2 Z3 0 Z5 0 I2 E 2
0 0 0 Z4 − Z5 − Z6 I3 0
⋅ =
1 1 − 1 0 0 0 I4 0
0
−1 0 0 1 − 1 I5 0
0 0 1 −1 −1 0 I6 0
Le circuit de la figure 7-34 comporte 3 mailles indépendantes auxquelles sont assignés des courants I1' , I'2 et I3' . La
deuxième loi de Kirchhoff leur est appliquée, en parcourant les mailles dans le sens des courants des mailles.
I1 E1
'
Z1 + Z3 + Z4 − Z3 − Z4
'
− Z3 Z2 + Z3 + Z5 − Z5 ⋅ I2 = − E 2
− Z4 − Z5 Z4 + Z5 + Z6 I3' 0
Figure 7-34 :
Le vecteur à droite de l’égalité est constitué par les f.é.ms ; elles sont
positives lorsqu’elles sont orientées dans le sens des courants des mailles, et négatives dans le cas contraire.
N.B. : L’écriture de l’équation matricielle est facilitée si tous les courants des mailles circulent dans le même sens, et
si les sources de courant sont transformées en sources de tension équivalentes.
Les intensités des courants qui circulent dans les branches sont obtenues en effectuant la somme algébrique des
intensités des mailles calculées.
2
7.9.3.3 Méthode des potentiels des nœuds
Si un circuit électrique comporte N nœuds principaux,
on choisit l’un d’eux comme nœud de référence. Le
choix du nœud auquel aboutit le plus grand nombre de
branches permet d’obtenir un nombre réduit d’équations.
Il reste alors N-1 nœuds indépendants auxquels on
attribue les potentiels V1 , V 2 , L , V N −1 . Ensuite on
utilise le théorème de Millmann pour établir les
équations nodales du circuit. L’intensité du courant dans
une branche est obtenue à partir de la loi d’Ohm
appliquée à l’impédance complexe dans cette branche,
avec la différence de potentiels à ses bornes.
1 1 1 1 1
Nœud A : + + ⋅V −
A
⋅ VB − ⋅ V C = IG1 + IG 2
Z1 Z2 Z3 Z2 Z1
1 1 1 1 1
Nœud B : − ⋅ VA + + + ⋅ VB − ⋅V = 0
Z2 Z4 C
Z 2 Z 4 Z5
1 1 1 1 1
Nœud C : − ⋅ VA − ⋅ VB + + + ⋅ V = −IG1
Z1 Z4 C
Z1 Z4 Z6
En remplaçant les 1 Z par les admittances complexes Y , ces équations complexes sont sous la forme matricielle :
Y1 + Y 2 + Y3 − Y2 − Y1 V A IG1 + IG 2
− Y2 Y 2 + Y 4 + Y5 − Y4 ⋅ VB = 0
− Y1 − Y4 Y1 + Y 4 + Y 6 V C − IG1
Le vecteur à droite de l’égalité est constitué par les c.é.ms ; ils sont positifs lorsqu’ils sont orientés vers le nœud, et
négatif dans le cas contraire.
N.B. : L’écriture de l’équation matricielle est facilitée si tous les courants des branches exprimés à l’aide des
potentiels des nœuds sont supposés partants des nœuds, et si les sources de tension sont transformées en sources de
courant équivalentes.
Si par contre seule l’intensité traversant une branche du circuit ou la chute de tension dans cette branche intéresse,
nous pouvons déterminer le générateur de Thévenin ou den Norton, du reste du circuit actif « vu » par l’impédance
complexe dans cette branche. L’impédance interne de ce générateur équivalent est l’impédance de sortie de ce reste
du circuit.
3
8. THÉORIE DES QUADRIPÔLES ÉLECTRIQUES LINÉAIRES
8.1 DÉFINITION
Dans les circuits électriques, les conditions d’adaptation de la puissance active
sont rarement réunies. Pour cela, on insère entre le dipôle électrique générateur
et le dipôle électrique récepteur un quadripôle linéaire.
Si au port d’entrée d’un quadripôle passif linéaire est connectée une source de tension et au port de sortie un dipôle
passif linéaire, comme le montre la figure 8-2, et si on ne s’intéresse qu’au transfert entre ces deux ports − le
quadripôle étant considéré comme une « boîte noire », seules les grandeurs électriques d’entrée V1(p) , I1 (p ) et les
grandeurs électriques de sortie V2 (p ) , I2 (p ) seront utilisées comme variables et seront liées entre elles par deux
équations linéaires régissant le fonctionnement de ce quadripôle. Dans la plupart des cas, la convention des sens
utilisée pour les deux ports sera la CSR. Ces équations caractérisent les terminaux du quadripôle et expriment deux
des variables en fonction des deux autres variables. Il existe plusieurs possibilités de constituer les deux combinaisons
linéaires des quatre variables.
V1 (p ) = Z11 (p ) ⋅ I1 (p ) + Z12 (p ) ⋅ I2 (p )
V2 (p ) = Z 21 (p ) ⋅ I1 (p ) + Z 22 (p ) ⋅ I2 (p )
Figure 8-3
La tension à un port comporte un terme qui est la chute de tension
provoquée par le courant à ce port même, et un autre terme qui est la f.é.m induite par le courant à l’autre port. On
déduit de ces équations le circuit équivalent de la figure 8-3. Les coefficients opérationnels Zij ont la dimension
d’une impédance et sont désignés par « paramètres Z » ou encore par « paramètres impédances en circuit ouvert » du
quadripôle. Ils sont définis comme suit :
V1 (p )
Z11 (p ) = : impédance d’entrée avec sortie ouverte Zeo (p ) ;
I1 (p ) I (p )= 0
2
V1(p )
Z12 (p ) = : impédance de transfert inverse avec entrée en circuit ouvert Ztio (p ) ;
I 2 (p ) I (p )=0
1
4
V2 (p )
Z21(p ) = : impédance de transfert direct avec sortie en circuit ouvert Ztdo (p ) ;
I1(p ) I (p )=0
2
V2 (p )
Z22 (p ) = : impédance de sortie avec entrée en circuit ouvert Zso (p ) .
I2 (p ) I (p )=0
1
I1(p )
Y11 (p ) = : admittance d’entrée avec sortie en court-circuit Yecc ;
V1 (p ) V (p )=0
2
I1 (p )
Y12 (p ) = : admittance de transfert inverse avec entrée en court-circuit Yticc ;
V2 (p ) V (p )= 0
1
I 2 (p )
Y21 (p ) = : admittance de transfert direct avec sortie en court-circuit Ytdcc ;
V1(p ) V (p )= 0
2
I 2 (p )
Y22 (p ) = : admittance de sortie avec entrée en court-circuit Yscc .
V2 (p ) V (p )= 0
1
V1(p )
h11(p ) = : impédance d’entrée avec sortie en court-circuit Z ecc ;
I1 (p ) V (p )= 0
2
V1 (p )
h12 (p ) = : gain inverse en tension, mesuré lorsque l’entrée est en circuit ouvert ;
V2 (p ) I (p )=0
1
5
I 2 (p )
h 21 (p ) = : gain en courant maximum, mesuré lorsque la sortie est en court-circuit ;
I1(p ) V (p )=0
2
I 2 (p )
h 22 (p ) = : admittance de sortie avec entrée en circuit ouvert Yso .
V2 (p ) I (p )=0
1
I1(p )
g11 (p ) = : admittance d’entrée avec sortie en circuit ouvert Yeo ;
V1 (p ) I (p )=0
2
I1 (p )
g12 (p ) = : gain inverse en courant maximum, mesuré lorsque l’entrée est en court-circuit ;
I 2 (p ) V (p )=0
1
V2 (p )
g 21(p ) = : gain en tension, mesuré lorsque la sortie est en circuit ouvert ;
V1 (p ) I (p )=0
2
V2 (p )
g 22 (p ) = : impédance de sortie avec entrée en court-circuit Zscc .
I 2 (p ) V (p )= 0
1
V1 (p ) = A(p ) ⋅ V2 (p ) + B(p ) ⋅ I2 (p )
I1(p ) = C(p ) ⋅ V2 (p ) + D(p ) ⋅ I2 (p )
où les coefficients opérationnels sont les « paramètres de transfert » encore désignés par « paramètres ABCD » et
déterminés comme suit :
Les variables de sortie peuvent également être exprimées en fonction des variables d’entrée :
où les coefficients opérationnels sont les « paramètres de transmission » encore désignés par « paramètres T » et
déterminés comme suit :
6
T11 (p ) = T12 (p ) = T21 (p ) = T22 (p ) =
V2 V2 I2 I2
; ; ;
V1 I (p )= 0 I1 V1 (p )= 0
V1 I (p )=0 I1 V1 (p )= 0
1 1
N.B. : En général, les quadripôles comportant des sources dépendantes ne sont pas symétriques.
Z12 (p ) = Z21(p ) ; Y12 (p ) = Y21(p ) ; h12 (p ) = −h 21(p ) ; T11(p ) ⋅ T22 (p ) − T12 (p ) ⋅ T21(p ) = −1
8.4.2 Structure en Π
Un réseau électrique quadripôle décrit par les paramètres en Y peut être modélisé
par son circuit équivalent en Π (figure 8-8). Les admittances du modèle en π sont :
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8.5 QUADRIPÔLES PASSIFS LINÉAIRES CONNECTÉS
8.5.1 Equation du générateur et équation de la charge d’un quadripôle connecté
Si un quadripôle passif linéaire est connecté comme le montre la figure 8-2, l’équation de son générateur est :
V1 (p ) = E G (p ) − ZG (p ) ⋅ I1 (p )
V2 (p ) = −ZL (p ) ⋅ I2 (p )
V1 (p ) Z (p ) ⋅ Z21(p )
Ze (p ) = = Z11(p ) − 12
I1 (p ) Z22 (p ) + ZL (p )
Vs (p ) Z (p ) ⋅ Z21(p )
Zs (p ) = ZTh (p ) = = Z22 (p ) − 12
Is (p ) Z11(p ) + ZG (p )
1) Cas où les éléments ZG (p ) du générateur et ZL (p ) de la charge sont connus : Le quadripôle doit être conçu
pour présenter en entrée et en sortie les impédances nécessaires au transfert maximum de puissance : ce sont ses
impédances images. L’impédance image d’entrée Zie (p ) est une valeur de l’impédance d’entrée Ze (p ) que l’on
détermine pour une valeur particulière de la charge ZL (p ) et qui satisfait l’égalité : Ze (p ) = ZG (p) . De même,
l’impédance image de sortie Zis (p ) est une valeur de l’impédance de sortie Zs (p ) que l’on détermine pour une
valeur particulière de l’impédance interne ZG (p ) du générateur, qui satisfait l’égalité Zs (p ) = ZL (p ) .
2) Cas où le quadripôle est connu : Les élements ZG (p ) et ZL (p ) du générateur et de la charge respectivement
doivent être choisis pour assurer une adaptation de la puissance apparente simultanément en entrée et en sortie :
ces éléments doivent être égaux aux impédances images respectives d’entrée et de sortie.
Il y a « adaptation de la puissance apparente » au port d’entrée d’un quadripôle électrique lorsque, pour une valeur
particulière ZL (p ) = Zis (p ) de l’impédance de la charge, l’impédance d’entrée est l’impédance image définie par :
Z12 (p ) ⋅ Z21(p )
Zie (p ) = Ze (p ) = Z11(p ) − = ZG (p )
Z22 (p ) + Zis (p )
8
Il y a « adaptation de la puissance apparente » au port de sortie d’un quadripôle lorsque, pour une valeur particulière
ZG (p ) = Zie (p ) de l’impédance interne du générateur, l’impédance de sortie est l’impédance image définie par :
Z12 (p ) ⋅ Z21(p )
Zis (p ) = Zs (p ) = Z22 (p ) − = ZL (p )
Z11(p ) + Zie (p )
Les impédances images d’entrée et de sortie d’un quadripôle peuvent être également déterminées à partir des deux cas
particuliers de fonctionnemments, avec l’autre port ouvert puis en court-circuit, par :
Z ⋅Z Z ⋅Z
Zie (p ) = Zeo (p ) ⋅ Zecc (p ) = Z11 ⋅ Z11 − 12 21 et Zis (p ) = Zso (p ) ⋅ Zscc (p ) = Z22 ⋅ Z22 − 12 21
Z22 Z11
où Zeo (p ) est l’impédance d’entrée lorsque le port de sortie est ouvert, Zecc (p ) est l’impédance d’entrée lorsque le
port de sortie est en court-circuit, Zso (p ) est l’impédance de sortie lorsque le port d’entrée est ouvert, et Zscc (p ) est
l’impédance de sortie lorsque le port d’entrée est en court-circuit.
où on désigne par Zc (p ) l’impédance caractéristique du quadripôle, qui peut être exprimée comme suit :
Dans les quadripôles passifs symétriques, on utilise plutôt l’impédance caractéristique ; c’est l’impédance qui,
connectée à un port d’un quadripôle permet d’obtenir l’« adaptation de la puissance apparente » à tous ses deux ports.
La grandeur retournée à la sortie de la chaîne de réaction peut être une tension ou un courant ; il y a donc deux
possibilitées pour la réinjecter avec le signal délivré par le générateur. Si elle est une tension, elle sera réinjectée en
série avec la tension délivrée par le générateur, et on parlera alors d’une réaction série. Si elle est un courant, elle sera
réinjectée en parallèle avec le courant délivré par le générateur, et on parlera alors d’une réaction parallèle.
I1a = I1 ; I2 b = I 2 ; I1b = I 2 a ;
V1a = V1 ; V2a = V1b ; V2b = V2
Figure 8-10