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Projet sur Hugo, Le Dernier jour d’un condamné

Résumé chapitre par chapitre du


dernier jour d'un condamné
Résumé chapitre par chapitre du dernier jour d'un
condamné

Résumé chapitre par chapitre  

Résumé du chapitre I :

Le roman s’ouvre par une réflexion sous forme d’un monologue interne :
Interprété dans sa cellule de Bicêtre, le narrateur se rappelle son passé de
liberté cependant il se trouve prisonnier de l’idée de sa condamnation à mort.
Cette pensée l’obsède et infecte sa vie. Elle est présentée comme une femme à
deux bras qui le secoue, hante ses rêves et le poursuit partout.
Résumé du chapitre II :

Récit de la proclamation de la condamnation à mort :


Le narrateur relate les événements passés le jour de la proclamation de sa
condamnation à mort. Il décrit aussi les juges, les jurés, la salle d’audience,
l’atmosphère qui y régnait et les gens qui ont assisté à son procès. Séduit par
les lumières, par les couleurs, par les bruits, le narrateur chante la vie à travers
ses sensations et ses impressions dans une ambiance totalement
contradictoire. Alors qu’il semble apprécier la vie dans toutes ses dimensions,
les jurés le condamnent à mort et brisent son espoir. Tout redevient noir et
triste à ses yeux.
Résumé chapitre III

Retour au monologue interne :


Le narrateur se livre à une réflexion sur le bien-fondé de sa condamnation à
mort. Il estime que les humains sont tous des condamnés à mort. Ce qui diffère
c’est la manière et le temps.
Résumé chapitre IV

Retour au récit de l’incarcération à Bicêtre :


2

L’arrivée à Bicêtre. En attendant son pourvoi (=recours auprès d'une juridiction


supérieure contre la décision d'un tribunal) en cassation, le narrateur est
conduit à la prison de Bicêtre. De loin le prison ressemble à un château de roi
mais de plus près elle est délabrée(=en ruine, dans un très mauvais état) et
vétuste (=qui porte les marques de la vieillesse).
Résumé du chapitre V

Suite du récit de l’incarcération à Bicêtre :


Lorsque le narrateur est arrivé à Bicêtre, les gardes lui ont défendu tout objet
tranchant qui pourrait servir à un suicide puis ils lui ont remis une camisole.
Durant les premiers jours de ses séjours à Bicêtre le narrateur a été bien traité
mais battu par la suite comme n’importe quel prisonnier. Cependant certaines
faveurs lui ont été acceptées comme le papier, l’encre, les plumes et une
lampe. De même, il pouvait sortir dans la cour chaque dimanche, ainsi il a
côtoyé les autres prisonniers et a appris leur argot.
Résumé du chapitre VI

Alors le narrateur a décidé de noter son journal de châtiments. L’écriture


devient une justification à la vie terne et monotone de la prison. Il décide
d’écrire pour communiquer ses souffrances morales afin d’amener les
décisions a abolir la peine de mort. Il réalise à qu’ il s’attache à la vie.
Résumé du chapitre VII

Le narrateur s’attarde sur sa situation et espère qu’on s’intéresserait un jour à


son cas. Mais l’idée de sa condamnation continue de l’obséder et le torturer
Résumé du chapitre VIII

En attendant son pourvoi en en cassation, le narrateur passe son temps à


compter les jours qui lui restent à vivre, il lui reste donc six semaines.
Résumé du chapitre IX

Le narrateur regrette de laisser derrière lui sa femme, sa mère et surtout sa fille


de trois ans sans protection et sans ressources.
Résumé du chapitre X

Le narrateur décrit sa cellule, c’est une petite pièce à quatre murs en pierre
avec une voûte et une petite porte en fer où il y a une petite ouverture servant
de fenêtre. Il y a aussi un matelas en paille. A l’extérieur il y a un couloir qui
relie les autres cellules et un garde permanent
Résumé du chapitre 11

Pour passer le temps le narrateur lit et tente de comprendre les inscriptions et


les dessins sur les murs de sa cellule. Attiré par des mots écrits par un sous-
officier guillotiné pour ces idées républicaines, il est pris de panique à la vue
de l’échafaud dessiné sur le mur.
Résumé du chapitre 12 :

Le narrateur découvre les noms de quatre criminels célèbres passés par la


même cellule. Les sont écrits à coté du nom de Papavoine, un criminel qui tuait
les enfants. Il est alors pris de terreur à l’idée de la mort et du tombeau.
3

Résumé du chapitre 13

Récit des préparatifs au départ des forçats pour Toulon :


Le narrateur raconte qu’un jour la prison était très agitée par le départ des
forçats pour Toulon, Mis dans une autre cellule pour suivre ce spectacle à
travers une fenêtre, le narrateur s’attarde sur la description de la grande cour
de Bicêtre, des bâtiments vétustes, des fenêtres grillées et principalement sur
les visages des prisonniers qui regardent à travers ces fenêtres. Le spectacle
du départ commence à midi avec l’entée (=greffer) d’une charrette transportant
des chaînes servant à attacher les forçats et portant les habits qu’ils vont
mettre pour le départ. Ensuite, les argousins étendent ces chaînes dans un
coin de la cour. Quand ce travail est fini, l’inspecteur donne l’ordre au directeur
pour laisser enter les forçats dans une petite cour où ils sont acclamés par les
prisonniers / spectateurs. Puis on les présente à l’appel après leur avoir fait
passer une visite médicale. Au moment où les forçats se préparent pour mettre
les vêtements du voyage, une pluie torrentielle commence à tomber. Accablés
de froid dans leur nudité, les forçats chantent leurs malheurs. Enfin, on les
enchaîne dans des cordons que deux forgerons fixent à leurs pieds et on leur
donne à manger. Ce spectacle désolant rend le narrateur enragé, il tente de
s’enfouir mais il n’arrive pas et s’évanouit sur le champ.
Résumé du chapitre 14

Après s’être transporté à l’infirmerie, le narrateur a repris connaissance, il s’est


enroulé ensuite dans ses draps et sa couverture dont la chaleur lui a donné
l’envie de se rendormir. Mais le bruit de cinq charrettes transportant les forçats
le réveille. Conduit par des gendarmes à cheval et des argousins à pieds, le
convoi prend départ pour un voyage de vingt cinq jours de souffrances et de
misères. Emu par ce spectacle désolant, le narrateur préfère la guillotine à la
galère.
Résumé du chapitre 15

Retour au cachot, le narrateur est remis dans son cachot. L’idée de sa


condamnation continue de le torturer moralement au point où il espère obtenir
une grâce car il tient à la vie plus que jamais. Mais il est trop tard.
Résumé du chapitre 16

Quand le narrateur était à l’infirmerie, il avait entendu la voix d’une jeune fille
de quinze ans chanter une chanson où il est question d’assassinat et de mort.
Il fut terrifié parce que tout est prison à Bicêtre, tout lui rappelle la mort.
Résumé chapitre 17

Le narrateur rêve d’évasion mais son rêve ne peut être réalisé, il est interrompu
par l’idée de l’incarcération et de la condamnation.
Résumé du chapitre 19

Le directeur de la prison rend visite au narrateur dans son cachot pour lui
demander s’il se plaint d’un quelconque mauvais traitement. Pris de panique,
le narrateur croit que l’heure de son exécution est venue.
Résumé du chapitre 20
4

Terrifié, le narrateur imagine la prison comme une sorte de monstre à moitié


humain, à moitié objet qui le torture, le boire et le tue.
Résumé du chapitre 21

A six heures et demi du matin le narrateur a été visité dans son cachot par un
prêtre puis par l’huissier (officier ministériel chargé de signifier les actes de
procédure et de mettre à exécution les jugements de la Cour royale de Paris
qui lui apprendre le rejet de sa demande du pourvoi en cassation et son
transfert à la Conciergerie.
Résumé du chapitre 22

Le narrateur quitte son cachot et se fait conduire dans la voiture qui l’a ramené
à Bicêtre vers Paris, le convoi arrive à Paris vers huit heures et demi du matin.
La foule, avide de sang, s’est déjà attroupée pour ne pas manquer l’exultation.
Résumé du chapitre 23

Une fois arrivé au Palais de Justice, le narrateur s’est senti investi d’une
certaine liberté qui n’a pas tardé à disparaître à la vue des sous-sols. Remis
par l’huissier au directeur, le narrateur a été enfermé dans un cabinet en
compagnie d’un autre condamné âgé de 55 ans et qui attend à son tour son
transfert à Bicêtre. Après avoir entendu l’histoire du vieux, le narrateur a
échangé, par peur, sa redingote contre la veste du vieillard. Enfin il est
reconduit à une chambre dans l’attente de son exécution.

Résumé du chapitre 24

Le narrateur regrette amèrement l’échange de sa redingote qui n’était que par


peur.
Résumé du chapitre 25
Le narrateur est amené ensuite à une cellule où on lui a donné une table, une
chaise et tout pour écrire. Mais on a installé avec lui un gendarme pour
empêcher toute tentative du suicide.
Résumé du chapitre 26

Le narrateur a écrit une lettre à sa fille dans laquelle il exprime toute sa douleur
et son amertume. Il accuse les hommes de vouloir laisser une enfant de trois
ans orphelin. L’attente de l’exécution semble exercer un effet terrifiant sur le
narrateur qui espère un miracle pour le sauver.
Résumé du chapitre 27

Le narrateur est pris dans un tourbillon de peur et de terreur au point où il


n’ose pas écrire le mot « guillotine ». il imagine que son exécution sera atroce.
Résumé du chapitre 28

Ayant déjà assisté à une exécution, le narrateur imagine comment sera la


sienne. Il croit que les préparatifs ont déjà commencé par le graissage de la
rainure.
Résumé du chapitre 29
5

Dans un moment de délire, le narrateur espère la grâce royale mais en vain


Résumé du chapitre 30 :

Le prêtre est revenu consoler le narrateur et l’assister dans ces derniers


moments. Le prêtre qui exerce cette fonction depuis des années se fait
renvoyé par le narrateur qui veut rester seul pendant sa réflexion.
Résumé chapitre 31

Dans ces derniers moments de retranchement, l’architecte de la prison est


entré dans la cellule où se trouve le narrateur pour prendre des mesures afin
de rénover les murs l’année suivante puis il échange des propos avec le
narrateur avant de se faire renvoyé par le gendarme.
Résumé du chapitre 32 :

Le gendarme chargé de surveiller le narrateur a été échangé par un autre, un


superstitieux et mordu des loteries. Il supplie le narrateur de le visiter dans ces
rêves, une fois mort, pour lui donner des numéros gagnants. Le narrateur lui
demande en échange ses vêtements en vue d’une éventuelle évasion, mais le
gendarme ridicule refuse et le désespoir regagne le narrateur.
Résumé du chapitre 33

Le narrateur sentant l’heure de la mort approcher se réfugie dans le rêve. Il


retrouve des souvenirs d’enfance et de jeunesse en compagnie de sa bien-
aimée la petite Espagnole Pepa. Il garde surtout le souvenir d’une soirée
passée ensemble où ils sont échangés des bises.
Résumé du chapitre 34

Le narrateur retrouve dans le souvenir ses années d’innocence mais il revoit


en crime et tente de se repentir. Malheureusement il n’a pas le temps de le
faire. Il en pense qu’à son heure qui approche.
Résumé du chapitre 35

Le narrateur envie les gens ordinaires qui vaquent à leurs taches quotidiennes.
Résumé du chapitre 36

Le narrateur se rappelle le jour où il est allé voir la cathédrale Notre-Dame de


Paris. Au moment où il est arrivé au sommet de la tour, la cloche a sonné et a
fait trembler tout le toit. Heureusement il a évité une chute mortelle.
Résumé du chapitre 37

Le narrateur revoit l’Hôtel de Ville dont l’aspect triste lui rappelle la Grève au
moment des exécutions avec les rassemblements des spectateurs.
Résumé du chapitre 38

L’heure de l’exécution approche, il ne lui reste que deux heures et quarante


cinq minutes. Le narrateur ressent alors des douleurs physiques atroces.
Résumé du chapitre 39
6

Le narrateur imagine comment il va vivre le moment de son exécution. Il vit ce


moment par prévision. Mais le fait d’y penser le fait souffrir davantage.
Résumé du chapitre 40

Poussé par son instinct de survie , le narrateur pense au roi Charles X en


espérant une éventuelle grâce.
Résumé du chapitre 41

Le narrateur décide d’affronter la mort avec courage. Il imagine alors ce que


sera sa vie après la mort. Cela pourrait être des abîmes de lumières sans fin ou
des gouffres hideux où tout sera noir et où le narrateur tombera sans cesse. Il
imagine aussi les morts pourraient se rassembler dans la place de la Gréve
pour assister à l’exécution du bourreau par un démon. Le narrateur voudrait
savoir ce qu’il adviendra de son âme après la mort. Dans ce moment de crise à
l’approche de l’exécution le narrateur réclama un prêtre pour soulager sa
douleur
Résumé du chapitre 42

Après l’arrivée du prêtre, le narrateur a dormi pendant quelques instants. Il a


fait alors un rêve étrange : il rêve qu’il était chez lui avec des amis, qu’ils
avaient parlé de quelque chose qui les avait effrayés puis ils avaient entendu
un bruit dans la maison, c’était une vielle femme qui s’était cachée dans la
cuisine. Au moment où il a rêvé que la vielle le mordait, il s’est réveillé puis on
lui a annoncé la présence de sa fille.
Résumé du chapitre 43

Malheureusement sa fille ne l’a pas reconnu. Elle ne l’a pas vu depuis un an. Il
a tenté de lui faire comprendre qu’il est son vrai père mais la fille ne l’a pas cru.
Rien ne le rattache à présent à la vie. Il se laisse conduire à la mort docilement.
Résumé du chapitre 44

Pendant l’heure qui lui reste à vivre le narrateur se ressaisit et revoit dans son
esprit comment sera son exécution. Il pense au bourreau, à la foule, aux
gendarmes et à la place de Grève.
Résumé du chapitre 45

Il imagine la foule en train de l’applaudir, une foule insensible à ses


souffrances. Il pense à ce lieu fatal qui est la place de Grève et à toutes les
têtes qui tomberaient après lui dans l’indifférence totale.
Résumé du chapitre 46

Il pense à sa fille qui l’a déjà oublié et veut lui écrire une histoire.
Résumé du chapitre 47

Note :

Le narrateur n’avait pas le temps pour écrire son histoire.


Résumé du chapitre 48
7

L’heure de l’exécution est arrivé, on demande au narrateur de se préparer mais


il se sent faible. On l’a emmené dans une chambre au rez-de-chaussée du
palais de Justice où son bourreau avec ses deux valets l’attendait. On lui a
coupé les cheveux puis on lui a attaché les mains derrière le dos et on a coupé
le col de sa chemise ensuite on lui a lié les deux pieds puis on lui a noué les
deux manches de sa veste sur le menton. On l’a pris sous les aisselles pour le
conduire à la guillotine. La foule est là qui attend hurlante. Les gendarmes, les
soldats sont aussi là pour accompagner le condamné. Mis dans une charrette
avec le prêtre, le narrateur frémit de peur devant cette foule enragée. Sur le
chemin qui mène à la place de Grève la foule s’est attroupée. Sous une pluie
fine la charrette passe par le pont- au- Change, par le quai aux Fleurs puis par
la coin du Palais. Attiré par une Tour, le narrateur demande au prêtre des
informations sur cet édifice. Ce dernier lui a dit qu’elle s’appelle crucifix et le
baise pour avoir du courage à affronter la foule qui semble l’effrayer plus que
la mort.
Passant par le quai, le narrateur entre dans une sorte d’ivresse qui enveloppe
son esprit et le coupe de la réalité au point où il ne distingue plus rien. Son
corps commence à sentir la mort. Tout défile devant ses yeux sans qu’il puisse
y accorder la moindre attention. Seule la voix de la foule se fait entendre. Enfin
la charrette arrive à la place de Gréve, le narrateur demande alors une dernière
faveur : écrire ses dernières volontés.
Résumé du dernier chapitre 49

Poussé par son instinct de la survie, le narrateur supplie un commissaire


chargé de suivre l’exécution de lui accorder cinq minutes dans l’espoir d’avoir
une grâce au dernier moment. Malheureusement on est venu le chercher à
quatre heures de l’après-midi pour l’exécuter.
Fin
 
8

Bicêtre

chapitre 1

Condamné à mort !
Voilà cinq semaines que j’habite avec cette pensée, toujours seul avec elle,
toujours glacé de sa présence, toujours courbé sous son poids !
Autrefois, car il me semble qu’il y a plutôt des années que des semaines, j’étais
un homme comme un autre homme. Chaque jour, chaque heure, chaque minute
avait son idée. Mon esprit, jeune et riche, était plein de fantaisies. Il s’amusait à
me les dérouler les unes après les autres, sans ordre et sans fin, brodant
d’inépuisables arabesques cette rude et mince étoffe de la vie. C’étaient des
jeunes filles, de splendides chapes d’évêque, des batailles gagnées, des théâtres
pleins de bruit et de lumière, et puis encore des jeunes filles et de sombres
promenades la nuit sous les larges bras des marronniers. C’était toujours fête
dans mon imagination. Je pouvais penser à ce que je voulais, j’étais libre.
Maintenant je suis captif. Mon corps est aux fers dans un cachot, mon esprit est
en prison dans une idée. Une horrible, une sanglante, une implacable idée ! Je
n’ai plus qu’une pensée, qu’une conviction, qu’une certitude : condamné à
mort !
Quoi que je fasse, elle est toujours là, cette pensée infernale, comme un spectre
de plomb à mes côtés, seule et jalouse, chassant toute distraction, face à face
avec moi misérable, et me secouant de ses deux mains de glace quand je veux
détourner la tête ou fermer les yeux.

Bicêtre : nom d’une prison à Paris


Un spectre : fantôme, revenant.
Un refrain horrible : parole désagréable qui se répète d’une façon gênante.
Le sommeil convulsif : sommeil agité et inconfortable.

A- CONTEXTUALISATION

1 . Compléter

 Titre de l’œuvre
 Auteur (date de naissance et lieu ; date et lieu de décès)
 Genre de l’œuvre
 Date de publication
 Siècle (époque)

 Une autre œuvre du même auteur


9

2 . Ce texte se situe :

 Au début de l’œuvre
 Au milieu
 A la fin de l’œuvre
Recopiez la bonne réponse

3. dans cette œuvre le narrateur est


 Un juge
 Un condamné
 Un guichetier
Recopiez la bonne réponse

4. dans ce passage, le narrateur parle de deux périodes différentes


de sa vie :
 Lesquelles ?
 Par quel indicateur temporel chacune d’elles est
introduite ?

5. relever deux expressions du champ lexical du bonheur. Et


deux expressions du champ lexical de l’emprisonnement.

6 . relevez une comparaison ; une métaphore ; une hyperbole ;


une gradation et une anaphore.

7. Quels sont les sentiments du narrateur ? justifier d’après le


texte.

8. Relevez le type de focalisation , le type de tonalité.

9 ; Quel est le niveau de langue du narrateur :

 Familier
 Soutenu
 Courant
10 . Combien de fois est répété l’adverbe « toujours »
Quel est l’effet recherché ?
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Corrigé du chapitre 1

1. Titre de l’œuvre : Le Dernier jour d’un condamné


Genre : un roman à thèse
Auteur : Victor Hugo né en 1802 à Besançon, décédé en 1885 à Paris
Siècle le 19ème siècle
Date de publication : 1829
Une autre œuvre : Les Misérables
2. Ce texte se situe au début du roman.
3. Dans cette œuvre , le narrateur est un condamné.
4. Le narrateur parle de deux époques différentes :
Avant sa condamnation à mor (époque où il était libre)t et après son
procès( maintenant il es en prison).

L’indicateur temporel : Autrefois et Maintenant

5. Deux expressions du champ lexical du bonheur : s’amusait ; fête ;


libre…
Deux expressions de l’emprisonnement : captif ; cachot ; prison
soldat de garde, cellule la grille du cachot.
6 .

Une Une Une hyperbole gradation


comparaison métaphore
Cette pensée Mon corps est Cette pensée Mon esprit est
infernale au fer dans un infernale. en prison dans
comme un cachot . (infernale adj idée horrible,
spectre de qui vient du une sanglante,
plomb. mot Enfer) une implacable
idée !
Anaphore ou répétition :…. toujours seul avec elle , toujours glacé…
7.LE ty pe de focalisation c’est interne car le narrateur c’est le
personnage central .
Le type de tonalité : tragique car il y a le champ lexical de la mort et
pathétique car il y a le champ lexical de la souffrance.
Le registre ou niveau de langue : le soutenu.
11

8 Les sentiments du narrateur c’est le désespoir , la solitude et


l’angoisse.
9 ; L’adverbe toujours est répété 5 fois : l’effet recherché c’est
insister sur l’idée de la condamnation à mort qui obsède le narrateur
jusqu’au point de le tourmenter.

Examen fès session de rattrapage 2014

Chapitre 1
A- CONTEXTUALISATION DU TEXTE
1. En vous appuyant sur votre connaissance du paratexte, complétez le tableau suivant
après l’avoir
reproduit sur votre copie : (0,5ptx2)
a- Nom de l’auteur : b- La thèse qu’il défend
dans l’oeuvre :
2. - Ce passage se situe-t-il au début, au milieu ou bien à la fin de l’oeuvre ? (0,5pt)
À quel lieu renvoie le nom « Bicêtre » ? (0,5pt)
B- ANALYSE DU TEXTE
3. a- Quelle sensation produit l’idée de la condamnation à mort chez le narrateur ? (0,5pt)
b- Quel sentiment cette sensation fait-elle éprouver au narrateur ? (0,5pt)
4. a- La proposition suivante est-elle vraie ou fausse ? : « Le narrateur menait une
vie misérable et malheureuse même avant sa condamnation. »
(0,5pt)
b- Justifiez votre réponse en relevant une phrase dans le texte. (0,5pt)
5. Le narrateur se trouve en prison. Montrez-le en relevant deux mots ou
expressions appartenant au
champ lexical de l’emprisonnement. (0,5ptx2)
6. Malgré ses efforts, le narrateur n’arrive pas à oublier sa condamnation à mort.
Relevez dans le texte
une comparaison qui le montre. (1pt)
7. Le sommeil pouvait-il permettre au narrateur d’oublier momentanément sa
condamnation à mort ?
(0,5pt) Justifiez votre réponse en vous appuyant sur le texte. (0,5pt)
8. Quelle est la tonalité dominante dans le texte ? (1pt)
C. RÉACTION PERSONNELLE FACE AU TEXTE
9. D’après votre lecture de ce texte, croyez-vous que le narrateur mérite la peine de
mort ? (0,5)
Justifiez votre point de vue par un argument. (0,5)
10. A votre avis, la peine de mort cause-t-elle uniquement une souffrance physique ?
(0,5)
Justifiez votre opinion par un argument. (0,5)
II- PRODUCTION ECRITE : (10 points)
Sujet :
Certains adultes (parents, enseignants…) affirment que les jeunes d’aujourd’hui
pensent plus à leurs
droits qu’à leurs devoirs.
Partagez-vous cette opinion ?
12

Justifiez votre point de vue dans un texte argumenté et illustré d’exemples.


Tenir impérativement compte des critères spécifiés en accordant la note finale sur la base
des notes
CORRIGE DE LA COMPREHENSION
A-CONTEXTUALISATION DU TEXTE :
1. a- Victor HUGO. (0,5)
b- Victor HUGO condamne la peine de mort… Accepter toute réponse appropriée. (0,5)
1
2. a- … au début de l’oeuvre. (0,5)
b- … une prison / la prison destinée aux condamnés à mort. (0,5)
1
B- ANALYSE DU TEXTE :
3. a- La sensation : « glacé de sa présence » / « toujours courbé sous son poids » (accepter
aussi : sensation de froid / … d’une masse pesante faisant fléchir le corps.) (0,5)
b- Le narrateur éprouvait de l’angoisse / un sentiment de terreur.
(Accepter toute réponse valable) (0,5)
1
4. a- Fausse. (0,5)
b- « j'étais un homme comme un autre homme. » / « Mon esprit, jeune et riche, était plein
de fantaisies. »/ « C'était toujours fête dans mon imagination. » / « j'étais libre.» (0,5)
1
5. Les deux mots : « captif » « Mon corps est aux fers » « un cachot » « mon esprit est en
prison » (0,5x2)
1
6. La comparaison : « cette pensée infernale comme un spectre à mes côtés » ou bien « Elle

se mêle comme un refrain horrible » (1)
1
7. Non, le sommeil ne pouvait pas permettre au narrateur d’oublier momentanément sa
condamnation à mort car il faisait des cauchemars.
(Accepter toute réponse valable) (0,5x2)
1
8. La tonalité dominante dans le texte est tragique. (1) 1
C- REACTION PERSONNELLE FACE AU TEXTE :
9- Accepter tout point de vue personnel (0,5) justifié d’une manière pertinente (0,5). 1
10- Accepter tout point de vue personnel (0,5) justifié de façon adéquate (0,5). 1

Corrigé : Examen régional : Académie de Meknès-Tafilalt (session : Juin


2010)

TEXTE : Chapitre VI

Je me suis dit :

-Puisque j'ai le moyen d'écrire, pourquoi ne le ferais-je pas ? Mais quoi écrire ? Pris
entre quatre murailles de pierre nue et froide (...) seul à seul avec une idée, une idée
de crime et de châtiment, de meurtre et de mort! Est-ce que je puis avoir quelque
chose à dire, moi qui n'ai plus rien à faire dans ce monde ? Et que trouverai-je dans
ce cerveau flétri et vide qui vaille la peine d'être écrit ?
13

Pourquoi non ? Si tout, autour de moi, est monotone et décoloré, n'y a-t-il pas en
moi une tempête, une lutte, une tragédie ? Cette idée fixe qui me possède ne se
présente-t-elle pas à moi à chaque heure, à chaque instant, sous une nouvelle forme,
toujours plus hideuse et plus ensanglantée à mesure que le terme approche pourquoi
n'essaierais-je pas de me dire à moi-même tout ce que j'éprouve de violent et
d'inconnu dans la situation abandonnée où me voilà ? Certes, la matière est riche;
et, si abrégée que soit ma vie, il y aura bien encore dans les angoisses, dans les
terreurs, dans les tortures qui la rempliront, de cette heure à la dernière, de quoi
user cette plume et tarir cet encrier. - D'ailleurs, ces angoisses, le seul moyen d'en
moins souffrir, c'est de les observer, et les peindre m'en distraira.

Et puis, ce que j'écrirai ainsi ne sera peut-être pas inutile. Ce journal de mes
souffrances, heure par heure, minute par minute, supplice par supplice, si j'ai la
force de le mener jusqu'au moment où il me sera physiquement impossible de
continuer, cette histoire, nécessairement inachevée, mais aussi complète que
possible, de mes sensations, ne portera-t-elle point avec elle un grand et profond
enseignement ? N'y aura-t-il pas dans ce procès-verbal de la pensée agonisante,
dans cette progression toujours croissante de douleurs, dans cette espèce d'autopsie
intellectuelle d'un condamné, plus d'une leçon pour ceux qui condamnent? Peut-être
cette lecture leur rendra-t-elle la main moins légère, quand il s'agira quelque autre
fois de jeter une tête qui pense, une tête d'homme, dans ce qu'ils appellent la
balance de la justice? Peut-être n'ont-ils jamais réfléchi, les malheureux, à cette
lente succession de tortures que renferme la formule expéditive d'un arrêt de mort?
Se sont-ils jamais seulement arrêtés à cette idée poignante que dans l'homme qu'ils
retranchent il y a une intelligence; une intelligence qui avait compté sur la vie, une
âme qui ne s'est point disposée pour la mort ? Non. Ils ne voient dans tout cela que
la chute verticale d'un couteau triangulaire, et pensent sans doute que pour le
condamné il n'y a rien avant, rien après.

Ces feuilles les détromperont. Publiées peut-être un jour, elles arrêteront quelques
moments leur esprit sur les souffrances de l'esprit; car ce sont celles-là qu'ils ne
soupçonnent pas. Ils sont triomphants de pouvoir tuer sans presque faire souffrir le
corps. Hé! C'est bien de cela qu'il s'agit! Qu'est-ce que la douleur physique près de
la douleur morale! Horreur et pitié, des lois faites ainsi! Un jour viendra, et peut-
être ces Mémoires, derniers confidents d'un misérable, y auront-ils contribué...

À moins qu'après ma mort le vent ne joue dans le préau avec ces morceaux de
papier souillés de boue, ou qu'ils n'aillent pourrir à la pluie, collés en étoiles à la
vitre cassée d'un guichetier.

Extrait de « Le Dernier jour d'un condamné » de Victor Hugo

ETUDE DE TEXTE (10 pts)

Relisez le texte et répondez aux questions suivantes :


14

1) Victor Hugo est un grand écrivain français : Quand et où est-il né ? (0,25 pt x 2)

-Il est né en 1802 à Besançon.

-Citez une de ses œuvres autre que « Le Dernier Jour d'un Condamné ». (0,5pt)

-« Les misérables », «Notre Dame de Paris».

-Quand et où est-il mort ? (0,25 pt x 2)

-Il est mort en 1885 à Paris.

2) D'après votre lecture de l'œuvre :

-Qui est le narrateur ?

-Le narrateur est un condamné à mort.

-Où se trouve-t-il ? 0,5 pt

-Il se trouve dans la prison de Bicêtre.

3) a) Quel genre d'écrit le narrateur décide-t-il de produire ?

a) Il décide d’écrire un journal, (un récit) : « le journal de ses souffrances ».

b) Dans quel but le fera-t-il? 1 pt

b) Pour moins souffrir et pour donner une leçon aux juges.

4) a) Relevez une comparaison employée dans le passage allant de

« Cette idée fixe ... » à « ...à mesure que le terme approche? »

-« Cette idée fixe qui me possède … toujours plus hideuse et plus ensanglantée »

b) Quelle idée cette comparaison met-elle en relief ? 1 pt

-Les souffrances de plus en plus grandes qu’endure le condamné à mesure que la


fin approche.

5) Relevez dans le texte quatre termes ou expressions appartenant au champ lexical


de l'écriture. 1 pt

-écrire, écrit, plume, journal, encrier, feuilles.

6) a) La tâche de l'écriture est-elle sans difficultés pour le narrateur ?


15

-La tâche de l’écriture est difficile pour le narrateur.

b) Dégagez du texte deux arguments pour justifier votre réponse. 1 pt

1-Inutilité de l’écriture : « Est-ce que je puis avoir quelque chose à dire, moi qui
n'ai plus rien à faire dans ce monde ? »

2-Incapacité de l’écriture : « Et que trouverai-je dans ce cerveau flétri et vide qui


vaille la peine d'être écrit ? »

7) a) Quel type de phrases est dominant dans le texte ?

-Phrases interrogatives.

b) Quelle idée ce type de phrases met-il en valeur ? 1 pt

-Ces phrases interrogatives mettent en valeur l’angoisse, la peur et la souffrance du


condamné.

8) a) Donnez deux sentiments éprouvés par le narrateur.

1-Un sentiment d’angoisse.

2-Un sentiment d’utilité.

b) Qu'est-ce qui est à l'origine de chacun d'eux? 1 pt

1- Les douleurs physiques et morales du condamné.

2- Le désir de contribuer à changer les lois.

9) a) Découpez le texte en deux parties.

1-« Je me suis dit : ……..c'est de les observer, et les peindre m'en distraira ».

2-« Et puis, ce que j'écrirai ainsi ne sera peut-être pas inutile …… à la vitre cassée
d'un guichetier ».

b) Donnez un titre à chacune d'elles. 1 pt

1-La décision d’écrire son journal.

2-Les raisons d’écrire son journal.

10) a) À qui le narrateur désire-t-il adresser ses écrits ?

a) Le narrateur désire adresser ses écrits aux personnes qui condamnent.


16

b) Donnez une raison avancée à ce sujet. 1 pt

b) Contribuer à changer la loi pour prendre en considération la douleur morale.

Examen régional 1ère Année du bac 2012 Rabat

Texte 1 : Chapitre 9(IX)


Je laisse une mère, je laisse une femme, je laisse un enfant.
Une petite fille de trois ans, douce, rose, frêle, avec de grands yeux noirs
et de longs cheveux châtains.
Elle avait deux ans et un mois quand je l’ai vue pour la dernière fois.
Ainsi, après ma mort, trois femmes, sans fils, sans mari, sans père ; trois
orphelines de différente espèce […].
J’admets que je sois justement puni ; ces innocentes, qu’ont-elle fait ?
N’importe ; on les déshonore, on les ruine […].
Ce n’est pas que ma pauvre vieille mère m’inquiète : elle a soixante-
quatre ans, elle mourra du coup […].
Ma femme ne m’inquiète pas non plus ; elle est déjà d’une mauvaise
santé et d’un esprit faible. Elle mourra aussi […].
Mais ma fille, mon enfant, ma pauvre petite Marie, qui rit, qui joue, qui
chante à cette heure et ne pense à rien, c’est celle-là qui me fait mal !
Texte 2 :
J’étais réveillé quand mon père partit. Ma mère lui fit quelques
recommandations et resta après son départ, prostrée sur son lit, le visage
caché dans ses deux mains. J’eus la sensation que nous étions
abandonnées, que nous étions devenus orphelins. […].
Personne le soir ne pousserait plus notre porte, n’apporterait de
l’extérieur la suave odeur du travail, ne servirait de lien entre nous et la
vie exubérante de la rue.
Pour ma mère et pour moi, mon père représentait la force, l’aventure, la
sécurité, la paix. Il n’avait jamais quitté sa maison ; les circonstances qui
l’obligeaient ainsi à le faire prenaient dans notre imagination une figure
hideuse.
17

                             I.   Étude de texte : (10 points)


1. Recopie et complète le tableau suivant : (1 point)

Titre de Genre
Texte Auteur l’œuvre littéraire Narrateur

1 Victor Hugo Roman à thèse

La Boîte à
2 merveilles Sidi Mohammed

2. Situe le second passage dans l’œuvre dont il est extrait. (1 point)


3. Relève dans les deux textes deux mots (de la même famille
lexicale) qui expriment le sentiment d’ « abandon ».
4. Recopie et complète le tableau suivant en mettant une croix dans
la case de ton choix : (1 point)

Informations liées aux deux textes (deux


Texte œuvres) Vrai Faux

a) L’enfant rit, joue et chante parce que son père sera


libéré.    
1
b) La famille du narrateur est déshonorée et ruinée.    
c) La mère refuse que son mari voyage alors que
l’enfant est malade.    
d) Le mari renonce à l’idée d’aller moissonner dans la
2
région de Fès.    
5. Relève, dans la liste suivante, un adjectif qui montre que les deux
pères accordent une grande valeur à la famille.
– Indifférents ; – Inconscients ; – Soucieux ; – Inattentifs ; – Ingrats ; –
Egoïstes.
6. Dans le premier texte, le narrateur s’inquiète pour :
a)    sa femme.
b)    sa mère.
c)sa propre personne.
d)    d- sa fille.
18

7. Relie par une flèche chaque phrase de la liste A (texte 2), au sens
qui lui correspond dans la liste B : (1 point)

B) Sens
A) Phrase du texte correspondant
1- Mon père partit a. Ouverture.
2- Il n’avait jamais quitté sa maison. b. Assurance.
3- Il servait de lien entre nous et la vie
exubérante de la rue. C. Obéissance.
4- Il représentait pour nous force, aventure,
sécurité et paix d. Présence.
  e. Départ

8. Relève une énumération dans chaque texte. (1 point)


9. À ton avis ; laquelle des deux familles se trouve dans la situation la
plus difficile ? Donne ton point de vue en le justifiant. (1 point)
10. Que penses-tu de ce père qui laisse seule sa femme et son fils
(texte 2) ? Réponds en justifiant ton point de vue. (1 point)
II.   Production écrite : (10 points)
Sujet :
Dans La boite à merveilles d’Ahmed SEFRIOUI, Lalla Zoubida et Lalla
Aicha sont deux personnages liés d’amitié.
D’abord toi, quelles qualités doit avoir un(e) véritable ami(e) ? Donne ton
point de vue en le justifiant par des arguments variés et des exemples
précis.

CHAPITRE 13

Chapitre 13

Corrigé : Examen régional : Académie de Taza-El Hoceima (session de juin 2012)


19

Texte :

J'ai vu, ces jours passés, une chose hideuse.

Il était à peine jour, et la prison était pleine de bruit. On entendait ouvrir et fermer les
lourdes portes, grincer les verrous et les cadenas de fer, carillonner les trousseaux de clefs
entre-choqués à la ceinture des geôliers, trembler les escaliers du haut en bas sous des pas
précipités, et des voix s'appeler et se répondre des deux bouts des longs corridors. Mes
voisins de cachot, les forçats en punition, étaient plus gais qu'à l'ordinaire. Tout Bicêtre
semblait rire, chanter, courir danser.

Moi, seul muet dans ce vacarme, seul immobile dans ce tumulte, étonné et attentif,
j'écoutais.

Un geôlier passa.

Je me hasardai à l'appeler et à lui demander si c'était fête dans la prison.

-Fête si l'on veut ! me répondit-il. C'est aujourd'hui qu'on ferre les forçats qui doivent partir
demain pour Toulon. Voulez-vous voir, cela vous amusera.

C'était en effet, pour un reclus solitaire, une bonne fortune qu'un spectacle, si odieux qu'il
fût. J'acceptai l'amusement.

Le guichetier prit les précautions d'usage pour s'assurer de moi, puis me conduisit dans une
petite cellule vide, et absolument démeublée, qui avait une fenêtre grillée, mais une véritable
fenêtre à hauteur d'appui, et à travers laquelle on apercevait réellement le ciel.

- Tenez, me dit-il, d'ici vous verrez et vous entendrez. Vous serez seul dans votre loge comme
le roi.

Puis il sortit et referma sur moi serrures, cadenas et verrous.

La fenêtre donnait sur une cour carrée assez vaste, et autour de laquelle s'élevait des quatre
côtés, comme une muraille, un grand bâtiment de pierre de taille à six étages. Rien de plus
dégradé, de plus nu, de plus misérable à l'œil que cette quadruple façade percée d'une
multitude de fenêtres grillées auxquelles se tenaient collés, du bas en haut, une foule de
visages maigres et blêmes, pressés les uns au-dessus des autres, comme les pierres d'un mur
et tous pour ainsi dire encadrés dans les entre-croisements des barreaux de fer. C'étaient les
prisonniers, spectateurs de la cérémonie en attendant leur jour d'être acteurs. On eût dit des
âmes en peine aux soupiraux du purgatoire qui donnent sur l'enfer.

Victor Hugo Le dernier jour d’un condamné

Questions :

I. Étude de texte : (10 points)

1) D'après votre lecture de l’œuvre dans son texte intégral, recopiez les deux propositions
qui sont vraies : (1 pt)

- Victor Hugo est un écrivain du XIXème siècle.

- Le Dernier jour d’un condamné est un roman autobiographique.


20

- Le narrateur est père d’une famille nombreuse.

- Le Dernier jour d’un condamné est un roman à thèse.

- Victor Hugo est un écrivain du XIXème siècle.

- Le Dernier jour d’un condamné est un roman à thèse.

2) Parmi les personnages suivants, trois ne sont pas cités dans le roman. Lesquels ? (0, 75 pt)

- Le fils du condamné, - L’avocat, - Le bourreau, - Le complice, - Le geôlier, - Le prêtre, -


Les pompiers.

- Le fils du condamné, - Le complice, - Les pompiers.

3) Parmi les noms des lieux suivants, trois sont cités dans le roman. Lesquels ? (0,75 pt)

- La bastille, - L’Hôtel de Ville, - Les Champs-Elysées, -La place de Grève, - Le musée du


Louvre, -La Conciergerie.

- L’Hôtel de Ville, - La place de Grève, - La Conciergerie.

4) Relevez dans le texte quatre mots appartenant au champ lexical de l’incarcération. (1 pt)

- Prison, cachot, forçats, reclus, geôlier, cellule, prisonniers.

5) a) Quelle « fête » prépare-t-on dans la prison ? (1 pt) - Le ferrage des forçats ou le


ferrement des forçats.

b) à quel moment de la journée se déroule-t-elle ? (0,5 pt) - Le matin.

6) Relevez dans le texte un mot qui montre que le narrateur n’apprécie pas cette « fête ».
(0,5 pt) – Odieux, hideuse.

7) La description du bâtiment dans le dernier paragraphe est : - Neutre, - Valorisante, -


Dévalorisante.

a) Recopiez la bonne proposition. (0,5 pt) -Dévalorisante.

b) Relevez deux adjectifs pour justifier votre choix. (0,5 pt) - Dégradé, nu, misérable.

8) Recopiez le tableau suivant et complétez-le à partir de la liste proposée :

- Comparaison, - anaphore, -métonymie, - gradation, - euphémisme. (1,5 pt)

 « Tout Bicêtre semblait rire. » /Métonymie


 « … pressés les uns au-dessus des autres, comme les pierres d'un mur » /
Comparaison
 « il sortit et referma sur moi serrures, cadenas et verrous. » / Gradation

9) Selon vous, l’événement raconté dans le texte est-il amusant ? Dites pourquoi en une
phrase. (2 pts)

- Exemple : L’événement est plutôt pathétique car il s’agit du ferrage des forçats qui va
susciter la pitié du narrateur et aussi du lecteur.
21

Examen régional Académie Souss Massa Drâa


(Session : juin 2011)
Texte support :
Je viens de faire mon testament.
À quoi bon ? Je suis condamné aux frais, et tout ce que j'ai y suffira à peine. La
guillotine, c'est fort cher.
Je laisse une mère, je laisse une femme, je laisse un enfant.
Une petite fille de trois ans, douce, rose, frêle, avec de grands yeux noirs et de
longs cheveux châtains.
Elle avait deux ans et un mois quand je l'ai vue pour la dernière fois.
Ainsi, après ma mort, trois femmes, sans fils, sans mari, sans père ; trois
orphelines de différente espèce ; trois veuves du fait de la loi.
J'admets que je sois justement puni ; ces innocentes, qu'ont-elles fait ?
N'importe ; on les déshonore, on les ruine. C'est la justice. Ce n'est pas que ma
pauvre vieille mère m'inquiète ; elle a soixante quatre ans, elle mourra du coup.
Ou si elle va quelques jours encore, pourvu que jusqu'au dernier moment elle ait
un peu de cendre chaude dans sa chaufferette, elle ne dira rien.
Ma femme ne m'inquiète pas non plus ; elle est déjà d'une mauvaise santé et d'un
esprit faible. Elle mourra aussi.
À moins qu'elle ne devienne folle. On dit que cela fait vivre ; mais du moins,
l'intelligence ne souffre pas ; elle dort, elle est comme morte.
Mais ma fille, mon enfant, ma pauvre petite Marie, qui rit, qui joue, qui chante à
cette heure et ne pense à rien, c'est celle-là qui me fait mal !
Compréhension : 10 points
1. Recopiez et complétez le tableau suivant :
Titre de l'œuvre Auteur Personnage principal
2. Dans ce passage, le narrateur se trouve :
a) au tribunal
b) à Bicêtre
c) à la Conciergerie
d) à l’Hôtel de ville
Recopiez la bonne réponse.
3. Pourquoi le narrateur a-t-il fait un testament ?
A qui ce testament est-il destiné ?
22

4. Répondez par « Vrai » ou « faux »


a) La loi oblige le condamné à payer les frais de la guillotine
b) La femme du narrateur est malade physiquement et mentalement
5. Relevez dans le texte deux arguments contre la peine de mort.
6. Le narrateur évoque sa fille :
a) avec joie
b) avec indifférence
c) avec tendresse
Recopiez la bonne réponse. Justifiez-la
7. Relevez dans le texte deux mots appartenant au champ lexical de la mort
8. La tonalité de ce texte est :
a) comique
b) pathétique
c) tragique
Recopiez la bonne réponse. Justifiez-la
9. Quel sentiment éprouvez-vous pour le narrateur dans ce passage ?
10. Pensez-vous, comme le narrateur, que a justice punit aussi bien le candamné
que sa famille ? justifiez votre réponse
B- Production écrite :
« Les jeunes d’aujourd’hui manquent de respect aux adultes et pensent avoir
toujours raison. »
Partagez-vous cette opinion ?
Développez votre point de vue en le justifiant à l’aide des arguments

Examen régional Académie Souss Massa Drâa


(Session : juin 2011)
Texte support :
Je viens de faire mon testament.
À quoi bon ? Je suis condamné aux frais, et tout ce que j'ai y suffira à peine. La
23

guillotine, c'est fort cher.


Je laisse une mère, je laisse une femme, je laisse un enfant.
Une petite fille de trois ans, douce, rose, frêle, avec de grands yeux noirs et de
longs cheveux châtains.
Elle avait deux ans et un mois quand je l'ai vue pour la dernière fois.
Ainsi, après ma mort, trois femmes, sans fils, sans mari, sans père ; trois
orphelines de différente espèce ; trois veuves du fait de la loi.
J'admets que je sois justement puni ; ces innocentes, qu'ont-elles fait ?
N'importe ; on les déshonore, on les ruine. C'est la justice. Ce n'est pas que ma
pauvre vieille mère m'inquiète ; elle a soixante quatre ans, elle mourra du coup.
Ou si elle va quelques jours encore, pourvu que jusqu'au dernier moment elle ait
un peu de cendre chaude dans sa chaufferette, elle ne dira rien.
Ma femme ne m'inquiète pas non plus ; elle est déjà d'une mauvaise santé et d'un
esprit faible. Elle mourra aussi.
À moins qu'elle ne devienne folle. On dit que cela fait vivre ; mais du moins,
l'intelligence ne souffre pas ; elle dort, elle est comme morte.
Mais ma fille, mon enfant, ma pauvre petite Marie, qui rit, qui joue, qui chante à
cette heure et ne pense à rien, c'est celle-là qui me fait mal !
Compréhension : 10 points
1. Recopiez et complétez le tableau suivant :
Titre de l'œuvre Auteur Personnage principal
2. Dans ce passage, le narrateur se trouve :
a) au tribunal
b) à Bicêtre
c) à la Conciergerie
d) à l’Hôtel de ville
Recopiez la bonne réponse.
3. Pourquoi le narrateur a-t-il fait un testament ?
A qui ce testament est-il destiné ?
4. Répondez par « Vrai » ou « faux »
a) La loi oblige le condamné à payer les frais de la guillotine
b) La femme du narrateur est malade physiquement et mentalement
5. Relevez dans le texte deux arguments contre la peine de mort.
6. Le narrateur évoque sa fille :
a) avec joie
b) avec indifférence
c) avec tendresse
24

Recopiez la bonne réponse. Justifiez-la


7. Relevez dans le texte deux mots appartenant au champ lexical de la mort
8. La tonalité de ce texte est :
a) comique
b) pathétique
c) tragique
Recopiez la bonne réponse. Justifiez-la
9. Quel sentiment éprouvez-vous pour le narrateur dans ce passage ?
10. Pensez-vous, comme le narrateur, que a justice punit aussi bien le candamné
que sa famille ? justifiez votre réponse
B- Production écrite :
« Les jeunes d’aujourd’hui manquent de respect aux adultes et pensent avoir
toujours raison. »
Partagez-vous cette opinion ?
Développez votre point de vue en le justifiant à l’aide des arguments

Examen régional : Académie de Marrakech-Safi (session de juin


2016)

Chapitre 23

La porte s’est rouverte une seconde fois. Le bruit des verrous nous a
arrachés, moi à ma stupeur lui à son discours. Une espèce de monsieur
en habit noir accompagné du directeur de la prison, s’est présenté, et
m’a salué profondément. Cet homme avait sur le visage quelque chose
25

de la tristesse officielle des employés des pompes funèbres. Il tenait un


rouleau de papier à la main.

— Monsieur m’a-t-il dit avec un sourire de courtoisie, je suis huissier près


la cour royale de Paris. J’ai l’honneur de vous apporter un message de la
part de monsieur le procureur général.

La première secousse était passée. Toute ma présence d’esprit m’était


revenue.

— C’est monsieur le procureur général, lui ai-je répondu, qui a demandé


si instamment ma tête ? Bien de l’honneur pour moi qu’il m’écrive.
J’espère que ma mort lui va faire grand plaisir ? car il me serait dur de
penser qu’il l’a sollicitée avec tant d’ardeur et qu’elle lui était indifférente.

J’ai dit tout cela, et j’ai repris d’une voix ferme :

— Lisez, monsieur !

Il s’est mis à me lire un long texte, en chantant à la fin de chaque ligne et


en hésitant au milieu de chaque mot. C’était le rejet de mon pourvoi.

— L’arrêt sera exécuté aujourd'hui en place de Grève, a-t-il ajouté quand


il a eu terminé, sans lever les yeux de dessus son papier timbré. Nous
partons à sept heures et demie précises pour la Conciergerie. Mon cher
monsieur aurez-vous l’extrême bonté de me suivre ?

Depuis quelques instants je ne l’écoutais plus. Le directeur causait avec


le prêtre ; lui avait l’œil fixé sur son papier ; je regardais la porte, qui était
restée entrouverte…

— Ah ! misérable ! quatre fusiliers dans le corridor !

L’huissier a répété sa question, en me regardant cette fois.

— Quand vous voudrez, lui ai-je répondu. À votre aise !

Il m’a salué en disant :

— J’aurai l’honneur de venir vous chercher dans une demi-heure.

Alors ils m’ont laissé seul.

Un moyen de fuir, mon Dieu ! un moyen quelconque ! Il faut que je


m’évade ! il le faut ! sur-le-champ ! par les portes, par les fenêtres, par la
26

charpente du toit ! quand même je devrais laisser de ma chair après les


poutres !

Ô rage ! démons ! malédiction ! Il faudrait des mois pour percer ce mur


avec de bons outils, et je n’ai ni un clou, ni une heure !

I. Etude de texte : (10 pts)

1) En vous référant à l’œuvre dont le texte est extrait, recopiez et


complétez le tableau suivant : (1 pt)

Prénom et nom de l’auteur :

Genre littéraire de l’œuvre :

Date de publication :

Une autre œuvre du même auteur :

2) Mettez en situation le texte ci-dessus dans le roman d’où il est


extrait. (1 pt)

3) Répondez par Vrai ou Faux devant chacune des affirmations


suivantes : (1 pt)

a. Le pronom personnel « nous » employé dans la première ligne du


texte remplace le condamné et l’huissier.

b. Le message apporté par l’huissier a bouleversé le condamné

c. D'après le condamné le procureur général accorde peu d’importance à


sa mort (celle du condamné)

d. Les énoncés exclamatifs employés à la fin du texte expriment le


sentiment de satisfaction du condamné

Portez sur votre copie la bonne réponse : a-… ; b-…. ; c-….. ; d-…

4) « -Ah ! misérable ! quatre fusiliers dans le corridor ! » (1 pt)

À qui s’adresse le condamné dans cet énoncé ? Pourquoi le qualifie-t-il


de « misérable » ?

5) (1 pt)
27

a. Pendant et immédiatement après la lecture de l’arrêt, les attitudes du


condamné et de l’huissier sont-elles semblables ou différentes ?

b. Justifiez votre réponse en relevant dans le texte une expression


(groupe de mots) caractérisant l’attitude de chacun des deux
personnages (le condamné et l’huissier).

6) Recopiez et complétez le tableau suivant : (1 pt)

Énoncés / Figures de style exprimées

a-« Une espèce de monsieur en habit noir » (début du texte) :

b-« par les portes, par les fenêtres, par la charpente du toit ! » (fin du
texte) :

7) Repérez dans le texte quatre mots (ou expressions) se rapportant au


champ lexical de la mort. (1 pt)

8) Le registre littéraire auquel appartiennent les énoncés soulignés


dans le texte est: (1 pt)

a- Le fantastique ? b- le pathétique ? c- le polémique ? d- L’ironique ?

Retenez la bonne réponse.

9) « Dans ce passage le comportement de l’huissier est révoltant. Il est


complètement insensible à la douleur du condamné. »

Approuvez-vous cette observation ? Justifiez votre réponse en une ou


deux phrases. (1 pt)

10) Le condamné évoque dans les dernières lignes du texte l’évasion


comme moyen d’échapper à son exécution.

Pensez- vous que le condamné ait raison de vouloir agir ainsi ? Justifiez
votre réponse en une ou deux phrases. (1 pt)

II. Production écrite : (10 pts)

Sujet :
28

Présentant un exposé sur le roman « le dernier jour d’un condamné » de


Victor Hugo, un groupe d’élèves affirme :

« Toute personne ayant lu ce roman comprendra mieux la


souffrance d’un condamné à mort. Elle s’opposera dorénavant, de
toutes ses forces, à la peine capitale ! »

Partagez-vous cette opinion ?

Rédigez, en une vingtaine de ligne, un texte où vous exposerez votre


point de vue que vous appuierez au moyen d’arguments et d’exemples
convenables.

Chapitre 43 la visite de Marie

Examen Merrakech-tensift 2012


Texte :

On lui a mis une petite robe qui lui va bien.


Je l'ai prise, je l'ai enlevée dans mes bras, je l'ai assise sur mes genoux, je
l'ai baisée sur ses cheveux.
Pourquoi pas avec sa mère ? - Sa mère est malade, sa grand mère aussi.
C'est bien.
Elle me regardait d'un air étonné ; caressée, embrassée, dévorée de
baisers et se laissant faire mais jetant de temps en temps un coup d'œil inquiet
sur sa bonne, qui pleurait dans le coin. (…)
Hélas ! n'aimer ardemment qu'un seul être au monde, l'aimer avec tout
son amour, et l'avoir devant soi, qui vous voit et vous regarde, vous parle et
vous répond, et ne vous connaît pas ! Ne vouloir de consolation que de lui, et
qu'il soit le seul qui ne sache pas qu'il vous en faut parce que vous allez mourir !
- Marie, ai-je repris, as-tu un papa ?
- Oui, monsieur, a dit l'enfant.
- Eh bien, où est-il ?
Elle a levé ses grands yeux étonnés.
- Ah ! vous ne savez donc pas ? il est mort.
Puis elle a crié ; j'avais failli la laisser tomber.
-Mort ! disais-je. Marie, sais-tu ce que c'est qu'être mort ?
- Oui, monsieur, a-t-elle répondu. Il est dans la terre et dans le ciel.
Elle a continué d'elle-même :
- Je prie le bon Dieu pour lui matin et soir sur les genoux de maman.
29

Je l'ai baisée au front.


- Marie, dis-moi ta prière.
- Je ne peux pas, monsieur. Une prière, cela ne se dit pas dans le jour Venez ce soir
dans ma maison ; je la dirai.
C'était assez de cela. Je l'ai interrompue.
- Marie, c'est moi qui suis ton papa.
- Ah ! m'a-t-elle dit.
J'ai ajouté :
- Veux-tu que je sois ton papa ? L'enfant s'est détournée.
- Non, mon papa était bien plus beau.
Je l'ai couverte de baisers et de larmes. Elle a cherché à se dégager de mes bras en
criant :
- Vous me faites mal avec votre barbe.
Alors, je l'ai replacée sur mes genoux, en la couvant des yeux, et puis je l'ai
questionnée.
- Marie, sais-tu lire ?
- Oui, a-t-elle répondu. Je sais bien lire. Maman me fait lire mes lettres.
-Voyons, lis un peu, lui ai-je dit en lui montrant un papier qu'elle tenait chiffonné
dans une de ses petites mains.
Elle a hoché sa jolie tête.
- Ah bien ! je ne sais lire que des fables.
- Essaie toujours. Voyons, lis.
Elle a déployé le papier, et s'est mise à épeler avec son doigt :
- A, R, an R, E, T, rêt, ARRET...
Je lui ai arraché cela des mains. C'est ma sentence de mort qu'elle me lisait. Sa bonne
avait eu le papier pour un sou. Il me coûtait plus cher, à moi.
Il n'y a pas de paroles pour ce que j'éprouvais. Ma violence l'avait effrayée ; elle pleurait
presque. Tout à coup elle m'a dit :
- Rendez-moi donc mon papier, tiens ! c'est pour jouer Je l'ai remise à sa bonne.
- Emportez-la.
Et je suis retombé sur ma chaise, sombre, désert, désespéré. À présent ils devraient
venir ; je ne tiens plus à rien ; la dernière fibre de mon cœur est brisée.
Je suis bon pour ce qu'ils vont faire.
I.            COMPRÉHENSION : (10 points)
       

1.      En vous référant à l’œuvre dont le texte est extrait, recopiez et complétez le tableau
suivant : (1 pt)
Prénom et nom de Une autre œuvre
Genre de l’œuvre. Siècle.
l’auteur. du même auteur.

Victor Hugo Roman à thèse XIXème siècle Les misérables

2.      Situez le passage par rapport à l’œuvre dont il est extrait. (1 pt)
Le condamné est dans une cellule à la Conciergerie car c’est son dernier jour. On lui amène
sa fille Marie car il sera exécuté dans peu de temps.
30

3.      Les informations suivantes sont-elles vraies ou fausses ? Justifiez chacune de vos
réponses en citant une phrase du texte : (2 pt)
a.      Marie est accompagnée par une autre personne. Vraie : « … sa bonne, qui pleurait dans
le coin. » « Je l'ai remise à sa bonne. »
b.      Marie veut bien que le narrateur soit son père. Fausse : « - Non, mon papa était bien
plus beau. »
c.       Marie lit au narrateur une lettre de sa mère. Fausse : « C'est ma sentence de mort
qu'elle me lisait. »
d.      Le narrateur est satisfait de cette rencontre. Fausse : « - Emportez-la. » « Et je suis
retombé sur ma chaise, sombre, désert, désespéré. »
4.      Pourquoi Marie ne reconnaît-elle plus son père ? (1 pt)
La fille ne reconnaît pas son père car son physique a énormément changé. (Elle ne l’a pas
vu presque une année).
5.      Relevez deux mots appartenant au champ lexical de l’affection. (1 pt)
Baisée, baisers, aimer, caressée, embrassée, amour, consolation.
6.      « Elle a cherché à se dégager de mes bras en criant : - Vous me faites mal … »
Transposez cette phrase au discours indirect, sachant que le narrateur rapporte ses propres
paroles. (1 pt)
Elle a cherché à se dégager de mes bras en criant que je lui faisais mal.
7.      « Elle me regardait d'un air étonné ; caressée, embrassée, dévorée de baisers et se
laissant faire mais jetant de temps en temps un coup d'œil inquiet sur sa bonne, qui pleurait
dans le coin. » (0,5 pt)
La figure de style employée dans l’ensemble des éléments soulignés est une gradation. Est-
elle ascendante ou descendante ?
Une gradation ascendante
8.      Quel est le registre qui domine dans ce texte ? (0,5 pt)
Le registre pathétique
9.      Dans ce texte, le condamné est presque exécuté par sa propre fille avant même de l’être
par le bourreau. Approuvez-vous l’analyse exprimée dans cette phrase ? Justifiez votre
réponse. (1 pt)
Exemple : Oui, le fait de ne pas être reconnu par sa propre fille a brisé la dernière fibre qui
le retenait à la vie.
10.  Peut-on considérer ce passage comme un réquisitoire contre la peine de mort ? Justifiez
votre réponse. (1 pt)
Exemple : Oui, ce passage est un réquisitoire contre la peine de mort car la famille du
condamné qui est pourtant innocente; se trouve elle aussi victime de ce châtiment.
31

Examen régional : Académie de Tanger-Tétouan (session : Juin 2011)


enseignement originel
Texte :

XLIII

Elle est fraîche, elle est rose, elle a de grands yeux, elle est belle !

On lui a mis une petite robe qui lui va bien.

Je l'ai prise, je l'ai enlevée dans mes bras, je l'ai assise sur mes genoux, je l'ai baisée sur ses cheveux.

Pourquoi pas avec sa mère ? - Sa mère est malade, sa grand-mère aussi. C'est bien.

Elle me regardait d'un air étonné; caressée, embrassée, dévorée de baisers et se laissant faire mais jetant de temps en temps un coup d'œil inquiet sur sa
bonne, qui pleurait dans le coin.

Enfin j'ai pu parler.

- Marie! Ai-je dit, ma petite Marie !

Je la serrais violemment contre ma poitrine enflée de sanglots. Elle a poussé un petit cri.

- Oh ! Vous me faites du mal, monsieur m'a-t-elle dit.

Monsieur ! Il y a bientôt un an qu'elle ne m'a vu, la pauvre enfant. Elle m a oublié, visage, parole, accent; et puis, qui me reconnaîtrait avec cette barbe, ces
habits et cette pâleur ? Quoi ! Déjà effacé de cette mémoire, la seule où j'eusse voulu vivre ! Quoi ! Déjà plus père ! Être condamné à ne plus entendre ce
mot, ce mot de la langue des enfants, si doux qu'il ne peut rester dans celle des hommes : papa !

Et pourtant l'entendre de cette bouche, encore une fois, une seule fois, voilà tout ce que j'eusse demandé pour les quarante ans de vie qu'on me prend.

- Écoute, Marie, lui ai-je dit en joignant ses deux petites mains dans les miennes, est-ce que tu ne me connais point ?

Elle m'a regardé avec ses beaux yeux, et a répondu :

- Ah bien non !

- Regarde bien, ai-je répété. Comment, tu ne sais pas qui je suis ?

- Si, a-t-elle dit. Un monsieur.

A.     Étude de texte : (10 pts)


32

Lisez le texte et répondez aux questions suivantes :

1)      Recopiez et complétez le tableau suivant : (0,25x4) 1 pt

Titre de l'œuvre étudiée Nom et Prénom de l'auteur Genre de roman

     

2)      Pour situer ce texte dans l'œuvre, dites si les affirmations suivantes sont vraies ou fausses.

a)      Le personnage qui parle se trouve chez-lui.

b)     II décide d'écrire un journal.

c)   Il est marié

d)     Les juges trouvent que le personnage est innocent. (0,25 x 4) 1 pt

3)      Relevez dans le texte deux termes relatifs au vocabulaire des sentiments. 1 pt

4)      Le ton de ce texte est-il pathétique ou ironique ? 1 pt

5)      Qu'a fait la petite fille en rencontrant son père ? 1 pt

6)       a) Comment s'appelle cette petite fille ?

b) Relevez dans le texte une phrase qui décrit la petite fille. (0,5 x 2) 1 pt

7)      « Et pourtant l'entendre de cette bouche, encore une fois, une seule fois,... » 1 pt

La figure de style soulignée dans cet énoncé est :

a)      une métaphore

b)     une répétition

c)      une comparaison.

Recopiez la bonne réponse.

8)      « On lui a mis une petite robe ».

«...mais jetant de temps en temps un coup d'œil inquiet sur sa bonne, qui pleurait dans le coin »

- À qui renvoient les pronoms lui et qui dans le texte ? (0,5 x 2) 1 pt

9)       a) Le condamné est-il heureux après cette rencontre avec sa fille ?

b) Justifiez votre réponse. : (0, 5x2) 1 pt

10)  « La petite fille ne reconnaît pas son père qui l'aime tellement ».

a)      Quel sentiment éprouvez-vous à l'égard du père ?

b)     Justifiez votre réponse. (0,5 x 2) 1 pt


33

B.      Production écrite : (10 pts)

Sujet : « On dit que les parents doivent laisser plus de liberté à leurs enfants. Ainsi, ces enfants pourront faire tout ce qu'ils veulent.» Partagez-vous ce point de vue ?

Développez votre réflexion en vous appuyant sur des arguments et des exemples précis.

Lors de la correction, on tiendra compte des indications contenues dans le tableau suivant :

Critères d'évaluation Pourcentage alloué Barème de notation

-Conformité de la production à la consigne d'écriture. 2 pts

-Cohérence de l'argumentation. 1 pt 25°/° 5 points

-Structure du texte (organisation et progression du texte). 1 + 1 pts

-Critères d'évaluation de la langue.

-Vocabulaire (usage de termes précis et variés).

-Syntaxe (construction de phrases correctes).

25°/° 5 points

-Ponctuation (usage d'une ponctuation adéquate).

-Orthographe d'usage et orthographe d'accord.

-Conjugaison (emploi des temps)

 corrigé:

A.     Étude de texte : (10 pts)

Lisez le texte et répondez aux questions suivantes :

1)      Recopiez et complétez le tableau suivant : (0,25x4) 1 pt 

   

Titre de l'œuvre étudiée   Nom et Prénom de l'auteur   Genre de roman  

           

Le dernier jour d'un condamné   Hugo Victor   Roman à thèse  

           

2)      Pour situer ce texte dans l'œuvre, dites si les affirmations suivantes sont vraies ou fausses. (0,25 x 4) 1 pt

a)      Le personnage qui parle se trouve chez-lui : Fausse

b)     II décide d'écrire un journal : Fausse

c)      Le personnage qui parle a tué quelqu'un : Vraie


34

d)     Les juges trouvent que le personnage est innocent : Fausse

3)      Relevez dans le texte deux termes relatifs au vocabulaire des sentiments. 1 pt

-Étonné, inquiet, pleurait, sanglots.

4)      Le ton de ce texte est-il pathétique ou ironique ? 1 pt

-Ton pathétique

5)      Qu'a fait la petite fille en rencontrant son père ? 1 pt

-Elle le regardait d'un air étonné.

-Elle ne reconnaît pas son père.

-Elle l'appelle Monsieur.

6)       a) Comment s'appelle cette petite fille ?

-Marie

b) Relevez dans le texte une phrase qui décrit la petite fille. (0,5 x 2) 1 pt

« Elle est fraîche, elle est rose, elle a de grands yeux, elle est belle ! »

7)      « Et pourtant l'entendre de cette bouche, encore une fois, une seule fois,... » 1 pt

La figure de style soulignée dans cet énoncé est :

a)      une métaphore

b)     une répétition

c)      une comparaison.

Recopiez la bonne réponse.

b)     une répétition

8)      « On lui a mis une petite robe ».

«...mais jetant de temps en temps un coup d'œil inquiet sur sa bonne, qui pleurait dans le coin »

- À qui renvoient les pronoms lui et qui dans le texte ? (0,5 x 2) 1 pt

-Lui = Marie, la fille du condamné

-Qui = La bonne

9)       a) Le condamné est-il heureux après cette rencontre avec sa fille ?

- Non

b) Justifiez votre réponse. : (0, 5x2) 1 pt

-Après sa rencontre avec sa fille qui ne le reconnaît pas, le condamné n’a désormais plus aucune raison d’espérer.

10)  « La petite fille ne reconnaît pas son père qui l'aime tellement ».
35

a)      Quel sentiment éprouvez-vous à l'égard du père ?

-De la pitié, de la sympathie, de la compassion…

b)     Justifiez votre réponse. (0,5 x 2) 1 pt

-J’éprouve de la compassion pour le père car, en plus de la souffrance de la prison et de l’attente de l’exécution, il vient de perdre son dernier espoir

 1

 2

 3 4 5

CHAPITRE 48

TEXTE: -Ainsi j'y suis .le trajet exécrable est fait. La place est la, et au dessous de
la fenêtre l'horrible peuple qui aboie, et m'attend, et rit. J'ai eu beau me roidir, beau
me crisper, le coeur m'a failli. Quand j'ai vu au -dessus des têtes ces deux bras
rouges, avec leur triangle noir au bout, dresses entre les deux lanternes du quai, le
coeur m'a failli. J'ai demandé à faire une dernière déclaration. On m'a déposé ici, et
l'on est allé chercher quelque procureur Du roi .je l'attend, c'est toujours cela de
36

gagner. Voici: Trois heures sonnaient, on est venu m avertir qu'il était temps. J'ai
tremblé, comme si j'eusse pense à autre chose depuis six semaines, depuis six
mois .Cela m'a fait l'effet de quelque chose d'inattendu. Ils m'ont fait traverser leurs
corridors et descendre leurs escaliers .Ils m'ont poussé entre deux guichets du rez-
de chaussée, salle sombre, étroite, voûtée, a peine éclaire d'un jour de pluie et de
brouillard .Une chaise était au milieu .Ils m'ont dit de m'asseoir; je me suis assis. Il
y avait près de la porte et le long des murs quelques personnes debout, outre le
prêtre et les gendarmes, et il y avait aussi trois hommes. Le premier, le plus grand,
le plus vieux, était gras et avait la face rouge .Il portait une redingote et un chapeau
à trois cornes déformés. C'était lui. C'était le bourreau, le valet de la guillotine. Les
deux autres étaient ses valets, à lui. A peine assis, les deux autres se sont approchés
de moi, par-derrière, comme des chats; puis tout à coup j'ai senti un froid d' acier
dans mes cheveux, et les ciseaux ont grince à mes oreilles.
I-Etude de texte:(10pts)
1-Recopiez et complétez le tableau suivant: 1pt
Titre de l'oeuvre Genre de l'oeuvre Nom de l'auteur Visée de l'oeuvre

a)Le narrateur vient de faire un trajet: précisez le lieu de départ et le lieu d arrivée.
1pt
b) Il sera exécuté:
-dans quelques jours.
- bientôt.
- dans quelques semaines.
- dans quelques mois.²
Choisissez la bonne réponse.
c) Cet extrait se trouve au début, au milieu ou à la fin de l'oeuvre.
3-Qui le narrateur attend -il dans sa chambre? Pour quelle raison? 1pt
4-«L'horrible peuple qui aboie».Quelle figure de style reconnaissez -vous dans cette
phrase? Qu'est ce que le narrateur veut montrer par l'emploi de cette figure? 1pt
5-«Ces deux bras rouges …du quai» 1pt
a) Quel est l'objet décrit dans cet énoncé?
b) Quel sentiment le narrateur éprouve -il à la vue de cet objet?
Justifiez votre réponse à partir du texte.
6-Le portrait du bourreau est -il valorisant ou dévalorisant? Justifiez votre réponse.
1pt
7-Le ton dominant dans ce passage est-il ironique, pathétique ou comique? Justifiez
votre réponse. 1pt
8-Répondez par« vrai »ou «faux» puis justifiez votre réponse. 1pt
a) Il fait très beau le jour de l'exécution.
b) On a fait asseoir le narrateur sur une chaise pour l'exécuter.
9-Approuvez -vous l'exécution des condamnés à mort en public? Justifiez votre
point de vue. 1pt
10-Etes -vous pour l'abolition de la peine de mort quel que soit le crime commis?
Justifiez votre réponse. 1pt
37

II-Production écrite: (10pts) SUJET: Les enfants de la rue vivent en situation


difficile: délinquance, vagabondage, vol, drogue, délits, exclusion sociale etc…
Quelles sont selon vous les causes de ce phénomène? Quelles solutions proposez-
vous pour aider ces enfants à s'insérer dans la société?
Critères d'évaluation du discours:

 Conformité de la production à la consigne d'écriture.


 Cohérence de l'argumentation.
 Organisation et progression du texte.

Critères d'évaluation de la langue: - Correction de la langue (ponctuation,


orthographe, syntaxe, vocabulaire, conjugaison)

Chapitre 49

Un juge, un commissaire, un magistrat, je ne sais de quelle espèce, vient de venir.


Je lui ai demandé ma grâce1 en joignant les deux mains et en me traînant sur les
deux genoux. Il m'a répondu, en souriant fatalement, si c'est là tout ce que j'avais à
lui dire.
- Ma grâce ! ma grâce ! ai-je répété, ou, par pitié, cinq minutes encore !

Qui sait ? elle viendra peut-être ! Cela est si horrible à mon âge, de mourir ainsi !
Des grâces qui arrivent au dernier moment, on l'a vu souvent. Et à qui fera-t-on
grâce, monsieur, si ce n'est à moi ?

Cet exécrable bourreau ! il s'est approché du juge pour lui dire que l'exécution
devait être faite à une certaine heure, que cette heure approchait, qu'il était
responsable, que d'ailleurs il pleut, et que cela risque de se rouiller2.

- Eh, par pitié ! une minute pour attendre ma grâce ! ou je me défends ! je mords !
Le juge et le bourreau sont sortis. Je suis seul.
- Seul avec deux gendarmes.
Oh ! l'horrible peuple avec ses cris d'hyène3.
- Qui sait si je ne lui échapperai pas ? si je ne serai pas sauvé ? si ma grâce ?... Il est
impossible qu'on ne me fasse pas grâce !

Ah ! les misérables ! il me semble qu'on monte l'escalier…


38

QUATRE HEURES

--------------------------------------------------------------------------------------------------
1. Grâce : pardon.
2. Se rouiller : se couvrir de rouille.
3. Hyène : animal dangereux.

QUESTIONS

I- Etude de texte (10 pts)


1- Recopiez et complétez le tableau suivant :(1pt)
Titre de l’œuvre Nom de l’auteur Genre littéraire Epoque

2- a- D’après votre lecture de l’œuvre dans son texte intégral, ce passage se trouve :

- au début - au milieu - à la fin ? (0.5 pt)


b- Justifiez votre réponse par un indice du texte. (0.5 pt)
3- Lisez le premier paragraphe et répondez aux questions suivantes :
a- Que demande le narrateur ? (0.5 pt)
b- De quelle manière le fait-il ? (0.5 pt)
4- « Cela est si horrible à mon âge, de mourir ainsi ! »
a- Quelle figure de style reconnaissez-vous dans cette phrase ? (1pt)
b- Quel sentiment du narrateur traduit-elle ? (0.5 pt)
5- Relevez dans le texte 02 phrases qui montrent que le narrateur espère encore
échapper à la mort. (1 pt)
6- « QUATRE HEURES »
a- Pourquoi cet indicateur temporel est écrit en lettres capitales ? (1pt)
b- Qu’indique-t-il ? (0.5 pt)
7- « Cela risque de se rouiller ». A quoi réfère le mot souligné :
- un collier de fer - la guillotine - la chaîne des forçats ? (1 pt)
8- Relevez dans le troisième paragraphe 02 mots qui annoncent la mise à mort du
condamné. (1 pt)
39

9- Parmi les titres suivants, quel est celui qui vous paraît convenir à ce texte :
- La dernière grâce.
- Le dernier jour d’un forçat.
- les derniers moments d’un condamné. (1 pt)
II- Production écrite (10pts)

Sujet
Dans certains pays on accorde la grâce aux prisonniers à l’occasion de fêtes
nationales ou religieuses.
Etes-vous pour ou contre cette mesure ?
Votre point de vue doit être appuyé par des arguments pertinents et des exemples
concrets.

Lors de l’évaluation de votre écrit, il sera tenu compte de :


- Présentation (alinéas, écriture soignée…) ---------1pt
- Respect de la consigne -------------------------------3pts
- Cohérence textuelle ---------------------------------- 2pts
- Langue correct-----------------------------------------4pts

---------------------------------------------------------------------------

Corrigé et barème

Propositions de réponses Barème


I- Etude de texte
1-
- Titre de l’œuvre : Le dernier jour d’un condamné .
- Nom de l’auteur : Victor Hugo 4 * 0.25pt
- Genre littéraire : roman à thèse.
- Epoque : XIXe siècle.
2- a- Ce passage se trouve à la fin. 0.5pt
b- Quatre heures : heure de l’exécution. 0.5pt
3- a- Le narrateur demande la grâce. 0.5pt
b- Il le fait en joignant les deux mains et en se traînant
sur les deux genoux. 0.5pt
4- Cela est si horrible à mon âge, de mourir ainsi !
a- L’hyperbole. 1pt
b- La peur. 0.5pt
5- - Qui sait ? elle viendra peut-être ! 0.5pt
40

- Des grâces qui arrivent au dernier moment. 0.5pt


6- QUATRE HEURES
a- Il est mis en valeur. 1pt
b- L’heure de l’exécution. 0.5pt
7- Cela risque de se rouiller.
- La guillotine. 1pt
8-
- bourreau - l’exécution 2*0.5pt
9-
- les derniers moments d’un condamné. 1pt

II- Production écrite (10pts)

- Présentation (alinéas, écriture soignée…) ---------1pt


- Respect de la consigne -------------------------------3pts
- Cohérence textuelle ---------------------------------- 2pts
- Langue correct-----------------------------------------4pts

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