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Le narrateur, prisonnier, se rappelle son passé privé de liberté qui ne cesse d'être
hanté par l'idée de sa condamnation à mort. Le narrateur décrit la vie à travers ses
impressions, sentiments et sensations de façon totalement contradictoire, il semble
apprécier la vie dans toutes ses dimensions, puis au moment de la condamnation :
tout devient triste . Le narrateur se livre à une réflexion sur le but de sa
condamnation à mort. Il semble finalement ne pas regretter tant de choses de cette
vie où, selon lui, tous les hommes ont le même destin et sont condamnés, de toute
façon. Incarcération à Bicêtre : tout objet tranchant pouvant servir à se suicider a été
retiré au prisonnier, on lui a remis une camisole et tout de même, permis de garder
du papier, de l'encre et une lampe. L'écriture devient un échappatoire à sa vie
penible à l'intérieur de la prison. Il écrit pour communiquer ses souffrances
intérieures, les transmettre et faire abolir la peine de mort. .Ce début m a un peu
surpris car on ne connait rien du condamné , ni son prénom , ni son nom de
famille , ni sa date de naissance et on ne connait rien de son crime . Il me fait
un peu de la peine car , il vivait une vie paisible remplie de bonheur et de
liberté puis tout à coup , on lui annonce sa mise a mort , sa fin . le seul objet
qui le garde en vie est l’écriture , une sorte d’issue à sa pénible vie en prison ,
il écrit pour affronter son intolérable attente .
Le jeune condamné pense à la vie qui suit son court, aux banalités que les gens sont
en train de vivre, de faire en ce moment-même. Le narrateur revoir l'Hôtel de Ville
dont l'aspect triste lui rappelle la Grève au moment des exécutions. Mais le narrateur
se demande qui a pu affirmer une telle chose, dans la mesure où aucun guillotiné n'a
pu revenir pour témoigner de son histoire. Sa vie ne dépend que d'une seule
signature.
On voit ici, une fois de plus, à quel point les vagues d'émotions sont extrêmes, le
condamné passe par des états émotionnels très différents en peu de temps. Il se met
à imaginer ce que peut être la vie après la mort : des gouffres noirs dans lesquels il
tombera sans cesse, il imagine aussi que des morts seront présents pour assister à
son exécution et qu'un démon assassinera son bourreau. Le narrateur s'était
endormi quelques instants avant l'arrivée du prêtre, il a rêvé qu'il était avec des amis
et qu'une vieille femme s'était cachée dans la cuisine, au moment où la vieille femme
le mord, le jeune homme se réveille et on lui annonce la présence de sa fille. Sa fille
est là, devant lui mais elle ne le reconnait pas.
Il tente de lui faire comprendre qu'il est son papa mais la petite ne le croit pas.
Pendant l'heure qu'il lui reste à vivre, le narrateur se replonge dans son esprit,
dessinant son exécution, la foule, le bruit, les insultes, les gendarmes et la place de
Grève. Il pense également à toutes les têtes qui vont tomber après lui, dans la plus
grande indifférence. La petite Marie vient de partir et le narrateur aimerait qu'elle
garde quelque chose de lui, il aimerait lui écrire une histoire.
Il semble que le narrateur n'ait pas eu le temps d'écrire son histoire. Le condamné
est dans une chambre à l'Hôtel de Ville. De nouveau poussé par un espoir fou, par
son instinct de survie le plu pur, le narrateur supplie un commissaire chargé de
suivre l'exécution de lui accorder 5 minutes de plus dans l'espoir d'avoir une grâce au
dernier moment. On vient le chercher à 16h pile pour l'exécuter.
Passant par plusieurs états émotionnel, le narrateur est entre la vie et la mort ,
suppliant le commissaire de lui accorder plus de temps , il se met à réfléchir à
la vie après la mort , il prévoit déjà sa mort .Je m’attendais à cette fin , ou le
narrateur meurt dans incompréhension . Mais j’ai quand même eu de la peine ,
pour lui et pour tous les pauvres condamnés à mort , qui ont été exécuté .