Vous êtes sur la page 1sur 6

Lecture chapitre 13

Identification
1- Situation du passage :
  Dans ce passage, le narrateur va assister au ferrage des forçats où il décrit le spectacle et
les sentiments des spectateurs (prisonniers).
IIaxes de lecture
Axe1 : Les caractéristiques de la description.
    1- Le narrateur,  seul muet et immobile dans ce tumulte, se sentait isolé. Il décrit, d’une
manière auditive au début,  le cadre où va se dérouler l’événement, les spectateurs, les phases
du ferrage des forçats (préparatifs, visite médicale, ferrage).
  2- le condamné fait une description essentiellement auditive, relevez le champ lexical du bruit :
« Bruit » ; « on entendait » ; « ouvrir, fermer des portes » ; « grincer des
verrous » ; « Carillonner des trousseaux de clés » ; « trembler les escaliers » ; « voix s’appeler
et se répondre ».
  3- Relevez quelques exemples de l’ironie et montrez l’impression qui s’en dégage ?  « Vous voulez
voir, cela vous amusera » ; « Vous serez seul dans votre loge comme le roi » ; « un spectacle,
si odieux qu’il fut » ; « j’acceptai l’amusement ». Ces expressions sont ironiques car le narrateur
exprime le contraire de ce qu’il pense. Le spectacle de ferrage des forçats n’a rien
d’amusant.              1
Axe 2 : Le cadre et les spectateurs
     Le narrateur-condamné décrit la cour et les prisonniers d’une manière péjorative ; de cette
description se dégage une impression d’enfermement et de dégradation (comme une muraille ;
rien de plus dégradé, de plus nu...) ; les prisonniers pressés les uns contre les autres comme
des âmes en peine...
Axe 3 : Le spectacle vu par le narrateur

  Le narrateur fait d’abord le récit minutieux des préparatifs effectués par les « argousins ».
Il fait ensuite la description des forçats. Il raconte après la visite médicale, l’appel des
prisonniers, la distribution des vêtements, le ferrage puis la danse des forçats.

IV- Phase de synthèse générale 


   Le narrateur décrit le spectacle du ferrage des forçats et les sentiments de peur qu’il
évoque afin d’émouvoir le lecteur. La visée de cette description est essentiellement
persuasive.

.
I- La situation de l’extrait :
Depuis une petite cellule, le condamné assiste au ferrage des
forçats en partance du bagne au bagne de Toulon. Du témoin
au sujet de témoignage, il finit dans l’infirmerie. 
II- Le ferrage des forçats :
C’est un rite cruel qui consiste à poser sur le cou du forçat un
carcan de fer relié à des chaînes. 
1.La maltraitance des forçats :
• On les fit asseoir dans la boue. 
• On leur attache les colliers de fer à grand coup de masse de
fer en appuyant l’enclume à leur dos. =》Le ferrage est une
pratique monstrueuse et inhumaine. 
2.Les réactions des forçats :
• Ils devinrent sombre, 
• Pleurèrent, se mordant les lèvres et frissonnaient.
• Mais pour eux , c’est aussi une occasion de faire la fête :
danser et changer en argot.
3.La réaction du condamné :
Le condamné éprouva surtout un sentiment de pitié en
assistant à ce spectacle inhumain :<<  leurs rires me faisais
pleurer>>.
III- Du témoin au sujet de témoignage :
Le condamné en tant que spectateur anonyme devient à son
tour un sujet de témoignage pour les forçats qui se précipitent
vers sa fenêtre :<< Le condamné ! Le condamné ! >> en le
montrant du doigt, en criant et en se moquant , d’où sa perte
de conscience. Il finit alors dans l’infirmerie .
IV- Conclusion 
Cette scène où se mêle le comique,  le pathétique et le tragique
constitue un plaidoyer en faveur de la peine de mort et contre
la maltraitance des bagnards. 
1BAC/Ex et M : Français
Chapitre 13 de l’œuvre «Dernier jour d’un condamné »
Sujet de l’examen
Audios explicatifs disponibles sur le groupe whatsapp
CHAPITRE 13 : Le ferrage des forçats
Résumé du chapitre 13 : Le ferrage des forçats : Un spectacle : Critique du système carcéral :
(déshumanisation, torture et humiliation)
Récit des préparatifs au départ des forçats pour Toulon :
Le narrateur raconte qu’un jour la prison était très agitée par le départ des forçats pour Toulon,
Mis dans une autre cellule pour suivre ce spectacle à travers une fenêtre, le narrateur s’attarde sur
la description de la grande cour de Bicêtre, des bâtiments vétustes, des fenêtres grillées et
principalement sur les visages des prisonniers qui regardent à travers ces fenêtres. Le spectacle du
ferrage commence à midi avec l’entrée d’une charrette transportant des chaînes servant à attacher
les forçats et portant les habits qu’ils vont mettre pour le départ. Ensuite, les argousins étendent
ces chaînes dans un coin de la cour. Quand ce travail est fini, l’inspecteur donne l’ordre au
directeur pour laisser entrer les forçats dans une petite cour où ils sont acclamés par les
prisonniers / spectateurs. Puis on les présente à l’appel après leur avoir fait passer une visite
médicale. Au moment où les forçats se préparent pour mettre les vêtements du voyage, une pluie
torrentielle commence à tomber. Accablés de froid dans leur nudité, les forçats chantent leurs
malheurs. Enfin, on les enchaîne dans des cordons que deux forgerons fixent à leurs pieds et on
leur donne à manger. Ce spectacle désolant et pathétique, rend le narrateur enragé, il hallucinait, il
tente de s’enfouir mais il n’arrive pas et s’évanouit sur le champ.
______________________________________________________________________________
_______
Situation : Le condamné à mort est incarcéré depuis plus de cinq semaines dans la prison de
Bicêtre. Il exprime ses douleurs physiques et morales.
Après avoir décrit sa cellule ainsi que les inscriptions murales, traces laissées par les anciens
détenus sur les murs de son cachot, il se livre à décrire et à raconter un événement qui a eu lieu
quelques jours auparavant à Bicêtre : Le ferrage des forçats.
Typologie : Texte narratif – descriptif à visée argumentative.
Visée : Critiquer le système carcéral, (les prisons). (Déshumanisation, torture et humiliation des
prisonniers.)
TONALITES : Comique - Tragique - Pathétique - Fantastique
1-Le ferrement des forçats: UN SPECTACLE : Une pièce de théâtre
Bien que ce chapitre se présente sous la forme d’un récit, comme l’ensemble du roman, et bien
qu’il exclue le dialogue, il se déroule, dans son intégralité, à la manière d’une pièce de théâtre.
Les éléments faisant allusion à ce genre littéraire sont omniprésents :
La scène : La cour de Bicêtre
Les acteurs : Les forçats
Les spectateurs : Les autres prisonniers, attendant leur tour d’être acteurs + Quelques curieux
venus de Paris + Le narrateur
Début du spectacle : Midi
Spectacle à trois actes : - Acte 1 : La visite des médecins
- Acte 2 : La visite des geôliers
- Acte 3 : Le ferrage
- Le champ lexical du théâtre: «spectacle», «loge», «spectateurs», «acteurs», «acclamations et
d’applaudissements», « le programme», «Trois actes à ce spectacle».
- La description du décor: les cours de la prison; les accessoires: les grilles, les bancs de pierre, les
chaînes...; et les costumes: «en uniformes bleus, à épaulettes rouges et à bandoulières jaunes».
- Des expressions qui encadrent le début et la fin de la représentation: «Midi sonna» (=les trois
coups qui annoncent le début d’une pièce) ... «Trois actes à ce spectacle», qui conclue cette
première partie, avant le renversement de situation où le spectateur prend conscience du fait qu’il
sera bientôt à son tour acteur. Puis dénouement: évanouissement.
-des personnages faisant leur apparition comme des acteurs qui entrent en scène: «C’était la
chiourme et les chaînes.», «C’étaient les forçats.».
2-De la comédie à la tragédie: la descente aux enfers
Tout commence dans l’allégresse, comme dans une comédie, avec la joie des «spectateurs» qui se
manifeste par le bruit. Ce champ lexical du bruit est d’ailleurs très développé: «bruit... on
entendait... grincer... carillonner les trousseaux de clefs entre-choqués... des voix s’appeler et se
répondre... rire...chanter...», «muet...ce tumulte...j’écoutais.», «vous entendrez», « éclatèrent en
cris de joie, en chansons, en menaces, en imprécations mêlées d’éclats de rire poignants à
entendre.... toutes les voix hurlèrent», «acclamations... applaudissements»…
Puis, un élément vient rompre cette gaîté des spectateurs, pour mettre un terme à cette comédie
burlesque, et la transformer en tragédie: c’est la pluie, le déluge qui s’abat soudain sur les corps
nus des forçats.
Les forçats étaient déjà comparés, avant ce bouleversement, à des «démons», derrière leurs
barreaux: «On eût dit des âmes en peine aux soupiraux du purgatoire qui donnent sur l’enfer.».
Mais avec la pluie, cette descente aux enfers se concrétise, et le ferrement des forçats, effectué par
les forgerons de la chiourme (figure symbolique des enfers) qui assène des coups de marteaux
prêts à leur faire «sauter le crâne» (=squelettes), au milieu de la boue, paraît encore plus odieux et
tragique.
La fête à laquelle se livrent alors les forçats enchaînés, qui forment une ronde convulsive, en
chantant et poussant des cris sinistres, ressemble à un «sabbat».
3- «La Grève est soeur de Toulon»: le spectateur mu en acteur
Pendant tout le déroulement de cette tragédie, le condamné reste en position d’observateur, à
l’écart, et constate que «les prisonniers, spectateurs de la cérémonie en attendant leur jour d’être
acteurs.». Il ne songe pas alors que lui aussi jouera à son tour un rôle d’acteur, le jour où on le
guillotinera sur la place de Grève.
Alors qu’il venait d’éprouver «Un profond sentiment de pitié» pour les condamnés aux travaux
forcés à perpétuité, mais aussi pour lui même, au moment où les prisonniers l’interpellent: «- Le
condamné! le condamné!», il prend conscience que cette euphorie tragique n’était que la
répétition générale du moment où il serait à son tour «rogné».
«La Grève est soeur de Toulon» signifie que le spectacle de la guillotine, acclamé par les
spectateurs sur la place de Grève, à Paris, ressemble beaucoup à celui du ferrement des forçats,
prêts à partir pour le bagne de Toulon. Cette prise de conscience est si violente et douloureuse,
pour le condamné, qui se voit mis dans le même sac que ces démons qui le répugnaient, qu’il
s’évanouit.
Conclusion: Le fait d’avoir présenté le témoignage historique du ferrement des forçats, scène la
plus terrible et la plus pathétique des moeurs de Bicêtre, sous une forme théâtrale, permet de
rendre plus fort cet argument supplémentaire contre les châtiments infligés aux galériens. En effet,
la représentation de la délectation odieuse de la foule pour un événement aussi tragique que celui
du ferrement des forçats, qui préfigure celui de la décapitation publique du condamné, est plus
vivante et plus forte. Le fait que le condamné ait été spectateur de cette scène a particulièrement
bien mis en évidence l’atrocité de la douleur qu’un tel moment peut lui faire éprouver.
Introduction : Le narrateur toujours incarcéré (emprisonné) à Bicêtre
assiste au ferrement des forçats qui partent vers le bagne de
Toulon. C’est le geôlier qui lui a proposé cette distraction et qui
l’amène dans une cellule d’où il peut voir la scène qui se déroule
dans la cour de la prison.
I. Du réel au fantastique
1) Le ferrement : une réalité
C’est un rite cruel qui précède le départ des forçats et il a lieu deux
fois par an à Bicêtre et attire des spectateurs. L’opération consiste à
poser au cou un carcan de fer relié à des chaînes. L’humiliation est
violente et donne lieu à un défoulement collectif réprimé par des
gardes-chiourme (gardien chargé de la surveillance des forçats au
bagne, la chiourme est l’ensemble des forçats). Ensuite, c’est la
chaîne ou la cadène, un convoi de 200 prisonniers enchaînés qui
traverse la France pour aller dans les bagnes avec des charrettes et
des attelages. La chiourme est injuriée et répond aux injures.
2) Le spectacle
Le terme de « spectacle » est employé trois fois : deux fois pour
désigner le ferrage et une fois pour désigner son exécution.
 Les sens sont mis en éveil :
a) La vue : la mise en scène avec le soleil, la « ronde », la chaîne
forme une « danse » et l’omniprésence de la vue, car le narrateur
est le témoin oculaire de cet étrange spectacle.
b) L’ouïe : champ lexical représentatif, car la danse est
accompagnée d’un chant créé par le bruit des chaînes, le chant en
argot des forçats, les rires…
Au début de l’extrait, le narrateur qui est derrière une fenêtre est
dans la position du spectateur du ferrage puis il y a un
renversement de situation marqué par la locution temporelle « tout à
coup » et ce sont les forçats qui sont les spectateurs
Rétrospection : Le narrateur se rapppel d un évenment qui a eu lieu
ds la cour de la prison ;: le départ des for au bagne de toulon :
comme un spectacle : la visite médicale , celle des geoliers et le
ferrage
Le traitement inhumain reservé au forcat et l effet sur le narrateur
Bavés innondés hyperbole
Le ferrage expose leur vie en danger/ ils perdent toute dignité
humaine
Ils sont tabassés par les gardes chiourmes
La violation des droits humains dans l’univers carcéral
Le narrateur est observateur /objet d observation : eprouve la pitié
Tonalité pathétique pour persuader
Il critique les poratiques carcérales
Sensibiliser le lecteur a la cruauté de ce traitemen
Dénonce la peine à traveers nla description de la situition misérable
des forcats

Certains qui k faut punir sévérement etre indulgents envers eux

Vous aimerez peut-être aussi