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CHAPITRE I
A quelle personne est mené ce récit ?
Ce récit est mené à la première personne parce que le personnage est lui-même narrateur.
Où se trouve le narrateur ?
Le narrateur se trouve dans la prison de Bicêtre à paris
Qu’est-il arrivé au narrateur ?
Le narrateur est condamné à mort et attend son exécution.
Relevez deux marqueurs de temps et dites à quoi ils servent.
« Autrefois », « maintenant » ces deux marqueurs de temps servent à indiquer un passé de liberté et présent
d’emprisonnement.
Quelle idée obsède l’esprit du narrateur ?
Une seule idée préoccupe l’esprit du narrateur : sa condamnation à mort.
Comment le narrateur qualifie-t-il cette idée ?
L’auteur qualifie cette idée d’obsession infernale. Il la décrit comme une femme qui le secoue avec ses deux mains, qui le
poursuit et qui empoisonne sa vie.
Comment s’appelle la figure de style suivante : « me secouant de ses deux mains de glace ».
Cette figure de style s’appelle la personnification.
Relevez le portrait de cette idée qui obsède le narrateur en complétant le tableau suivant :
adjectifs noms verbes comparaisons
Chassant
Me secouant
Horrible
Elle se glisse
Sanglante
Se mêle Comme un spectre de plomb
Implacable Idée
Se colle avec moi Comme un refrain sous la forme d’un
Infernale Cette pensée
M’obsède coteau
Jalouse
Epie mon sommeil
Fatale.
Reparaît dans mes rêves
Poursuivi par elle
Relevez les champs lexicaux.
-Champ lexical de la captivité: captif, aux fers, cachot, prison, grilles, soldats de garde.
-Champ lexical de la laideur: horrible (x3), hideuses, suante, grossière.
-Champ lexical de la cruauté: sanglante, implacable, infernale
Repérer les champs lexicaux dominants dans un texte permet d’en déterminer les thèmes. Ainsi, V. Hugo souligne le
caractère odieux et cruel de l’emprisonnement de l’être qui se sait condamné à mort, sentiment d’autant plus douloureux,
lorsque ce dernier songe à son bonheur passé.
Comment l’univers carcéral est-il décrit ?
L’univers carcéral est décrit comme lieu lugubre, sombre, humide et sale. Il inspire la mélancolie et l’angoisse : »l’horrible
réalité, dalle mouillée et suante, les rayons pales de ma lampe, la trame grossière de la toile de mes vêtements, la sobre figure
du soldat »
Combien de temps le narrateur a-t-il passé à Bicêtre ?
Le narrateur a passé cinq semaines dans la prison de Bicêtre.
Par quels procédés Hugo nous conduit-il (en général) à prendre parti en faveur du condamné ?
Point de vue interne => identification du lecteur au personnage. Cela crée de la « sympathie » au sens premier.
Étudiez la structure du texte. Comment se structure ce passage ?
Trois parties :
Introduction = premier paragraphe. Fait le bilan de son état.
Référence au passé « autrefois ». Paragraphe sur le bonheur et la liberté. Nombreux termes aux connotations mélioratives.
Oppose « Maintenant » (reste du texte) c.à.d. le présent misérable d’un condamné à mort enfermé dans sa prison.
Pour quelle raison le dernier paragraphe est-il plus long que le précédent ?
Parce que l’enfermement a pris tout l’espace mental du condamné. Ce présent dévore en quelque sorte le passé.
Quelle phrase vient renforcer la structure que l’on a dégagée ?
Trois fois « condamné à mort ». Début, milieu, fin comme une obsession, un leitmotiv. Noter le point d’exclamation.
A propos du paragraphe sur le passé : comment Hugo fait-il pour que l’on se sente proche du condamné ?
« Un homme comme les autres ». Ce n’est pas un monstre, il pourrait être l’un d’entre nous et nous pourrions un jour être à sa
place. Noter que ce passé évoque un homme cultivé, imaginatif etc. connotations positives.
Le présent : comment Hugo s’y prend-il pour que l’on perçoive (et partage) la souffrance du condamné ?
Personnification de la mort (effet de terreur).
CHAPITRE II (2)
Quel est l’événement relaté dans ce chapitre ?
Le narrateur relate l’événement de la proclamation de sa condamnation à mort.
Ce chapitre se divise en deux grandes parties, relevez-les.
Ce chapitre se divise en deux parties :
a. Ce que ressentait le narrateur durant les deux jours qui précédent la proclamation de la sentence.
b. B) ce que ressentait le narrateur pendant le jour de la proclamation de la sentence.
Toutes ces inscriptions retracent les histoires des condamnés passés par cette cellule et toutes comprennent des messages
d’amour et de vie. Elles sont des livres ouverts comme l’est celui que le narrateur est en train d’écrire.
Qu’apprend-on de plus sur le narrateur ?
On apprend que le narrateur a commis un crime, mais on ne sait pas quel genre de crime « moi, misérable qui ai commis un
véritable crime. »
Qu’est-ce qui a rappelé la mort au narrateur ?
La figure de l’échafaud (la guillotine) a rappelé la mort au narrateur.
CHAPITRE XII (12)
Qu’a découvert le narrateur dans sa lecture de ces inscriptions ?
Le narrateur a découvert les noms de cinq criminels célèbres : Dautin / Poulain/ Jean Martin / Castaing / Papavoine.
Quels souvenirs lui rappellent ses noms ?
Noms des criminels Leurs crimes
-Dautin -Celui qui a coupé son frère en quatre tiers.
-Poulin -Celui qui a assassiné sa femme.
-Jean Martin -Celui qui a tiré un coup de pistolet à son père.
-Castaing -Médecin qui a empoisonné son ami.
-Papavoine -L’horrible fou qui tuait les enfants à coup de couteau sur la tête.
Quel sentiment suscitent ces noms chez le narrateur ?
Le narrateur est saisi par un sentiment de peur et d’angoisse à l’idée de faire partie des criminels célèbres qui ont passé par la
cellule où il se trouve. Il ne peut plus espérer avoir une grâce, quand il voit que tous ces condamnés avec lesquels il est
confondu ont été exécutés. Ainsi, il ne peut rien espérer de son renoi en cassation. La peur de mourir le saisit encore une fois.
La peur de mourir le saisit encore une fois.
Quelle vision le narrateur a-t-il faite en lisant les noms des criminels ?
En lisant ces noms sur les murs de la cellule, le narrateur a fait une vision étrange : son cachot lui paraissait plein d’hommes
étranges qui parlaient leurs têtes dans leurs mains et qui les tenaient par la bouche car les têtes n’avaient pas de cheveux. Cette
vision montre à quel point le narrateur est obsédé par l’idée de la mort.
Relevez les moyens linguistiques permettant de parler de cette vision.
Verbes de sensation Noms exprimant une sensation
je rêvais/ il m’a semblé/ il m’a paru / tous me montraient / un tintement/ une lueur/ un rêve/ une vision/ une
j’ai fermé mes yeux / j’ai tout vu impression
Comment le narrateur se représente-t-il cette vision ?
Il a représenté cette vision comme des épouvantables spectres / une fumée/ une imagination de mon cerveau, une chimère.
Quel commentaire le narrateur a-t-il fait après avoir fait cette vision ?
Après avoir fait cette vision, le narrateur considère sa cellule comme un tombeau duquel il ne peut échapper. Un tombeau qui
n’a qu’une ouverture vers l’extérieur.
CHAPITRE XIII (13)
Quel est l’événement relaté dans ce chapitre ?
Il relate le ferment des forçats.
Comment l’événement est-il présenté ?
Le ferrement des forçats est présenté comme une cérémonie.
Relevez le champ lexical du bruit et le champ lexical de la fête.
Le bruit : bruit / on entend ouvrir et fermer / grincer / trembler / des pas précipités/ des voix s’appeler et se répondre/ tumulte.
La fête : plus gais / rire / chanter / courir / danser / fête / vous amusera / un spectacle / cri de joie.
Ces champs lexicaux créent une ambiance inhabituelle dans la prison. Prélude aux préparatifs du départ. Ces bruits annoncent
un événement quoique triste, se donne à lire comme un événement heureux.
Divisez ce chapitre en quatre grandes parties et donnez un titre à chacune d’entre elles.
a. Description du cadre où va se dérouler l’action (le départ des forçats). De « j’ai vu, ces jours passés » à « destinée à porter
une lanterne ».
b. Les préparatifs au départ de forçats. De « midi sonna » à « c’étaient les forçats ».
c. L’entrée et le ferrement des forçats (le spectacle). De « à leur entrée » à «et leurs rires me faisaient pleurer ».
d. Coup de théâtre : les rôles sont inversés, le narrateur qui était spectateur devient acteur. De « tout à coup » à « je tombai
évanoui ».
Questions/réponses
CHAPITRE I
A quelle personne est mené ce récit ?
Où se trouve le narrateur ?
Qu’est-il arrivé au narrateur ?
Relevez deux marqueurs de temps et dites à quoi ils servent.
Quelle idée obsède l’esprit du narrateur ?
Comment le narrateur qualifie-t-il cette idée ?
Comment s’appelle la figure de style suivante : « me secouant de ses deux mains de glace ».
Relevez le portrait de cette idée qui obsède le narrateur en complétant le tableau suivant :
adjectifs noms verbes comparaisons
CHAPITRE II
Quel est l’événement relaté dans ce chapitre ?
Ce chapitre se divise en deux grandes parties, relevez-les.
Qu’est-ce qui montre que le narrateur ressent le poids du temps ?
Comment le narrateur juge-t-il le monde qui l’entoure ?
Quel sentiment éprouve le narrateur dans ces moments d’attente ?
Complétez le tableau suivant par des éléments de la description de la salle d’audience :
Eléments décrits Noms Verbes Comparaisons Adjectifs
Qu’est-il arrivé au narrateur à la fin des deux premières nuits de son procès ?
Qu’a fait le narrateur une fois remis dans sa cellule ?
Quels sont les sens à travers lesquels le narrateur communique avec le monde ? dites pourquoi.
Comment la salle d’audience est-elle décrite ?
Dites à travers quoi le narrateur décrit la salle d’audience et quelle est l’impression qui se dégage de cette description ?
Relevez les éléments décrits sous forme d’un tableau.
Description de la salle d’audience telle que le narrateur l’a vécue intérieurement :
Eléments entendus Eléments sentis Eléments vus
Quels sentiments avait le narrateur avant puis après la i de la sentence ? Dites pourquoi.
Relevez une image qui illustre l’effet de la sentence sur le narrateur.
Montrez que le narrateur projette sur l’environnement qui l’entoure ce qu’il ressent intérieurement ?
Avant la proclamation de la condamnation à mort Après la proclamation de la condamnation à mort
CHAPITRE III
Que pense le narrateur de la condamnation à mort ?
De quoi souffre le narrateur une fois mis dans sa cellule ?
Quelle attitude adopte-t-il face à sa situation ?
Que nous apprend le narrateur sur son éducation ?
CHAPITRE IV
Où le narrateur a-t-il été transféré ?
Que décrit le narrateur dans ce chapitre ?
Comment cet édifice est-il décrit ? Dites quelle impression dégage cette description.
La prison de Bicêtre vue de loin La prison de Bicêtre vue de près