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VINGT-QUATRE HEURES............................................................................................................... 3
EVENEMENTS ET PERSPECTIVES
Résultat en demi-teinte pour les "Rencontres de Saint-Denis", qui n'aboutissent à aucune
annonce concrète .............................................................................................................................. 5
Le gouvernement débloque 125 millions d'euros pour pousser les entreprises à exporter .................... 8
Le gouvernement annonce un total de plus d'un milliard d'euros de revalorisations pour les
soignants, en faveur notamment du travail de nuit et le dimanche ..................................................... 9
L’opposition gabonaise demande aux putschistes de reconnaître sa "victoire" à la présidentielle .............. 11
Le gouvernement avance les négociations commerciales au début de l'année 2024, tandis
que les prix de 5 000 références vont cesser d'augmenter voire baisser ........................................... 13
Le garde des Sceaux Eric DUPOND-MORETTI a présenté la "première répartition" des
créations de postes prévues par la loi d'orientation et de programmation du ministère de la
Justice .............................................................................................................................................. 14
EN FRANCE
CEDH / prostitution : La Cour européenne des droits de l'homme a déclaré hier recevable la
requête déposée par 260 travailleurs du sexe, soutenus par une vingtaine d'associations, qui
dénoncent l'incrimination de l'achat de relations de nature sexuelle, même entre adultes
consentants, instaurée par la loi du 13 avril 2016 visant à renforcer la lutte contre le système
prostitutionnel et à accompagner les personnes prostituées.
Covid / variant : Le nouveau variant du Covid-19, BA.2.86, surveillé attentivement par l'OMS,
a été détecté pour la première fois en France, a indiqué jeudi à l'AFP Santé Publique France,
confirmant une information du Parisien. Ce membre de la famille Omicron est particulièrement
scruté en raison d'un "plus grand nombre de mutations", le rendant "susceptible d'évoluer de façon
plus importante et de se répandre plus facilement", a rappelé la semaine dernière la présidente du
Comité de veille et d'anticipation des risques sanitaires (Covars) Brigitte Autran. Ce cas de variant a
été détecté dans le Grand Est, a précisé Santé Publique France, soulignant avoir "lancé une
investigation pour récolter les informations épidémiologiques permettant de documenter ce
premier cas". Ce variant avait été détecté jusqu'ici dans plusieurs pays, dont les Etats-Unis, le
Danemark ou Israël, mais pas encore en France.
DANS LE MONDE
GB / défense : Le ministre britannique de la Défense Ben WALLACE, qui a joué un rôle clef
dans le soutien à l'Ukraine face à l'invasion russe et avait prévenu récemment vouloir quitter son
poste, a formellement démissionné hier, a annoncé Downing Street. Le Premier ministre Rishi
SUNAK a nommé dans la foulée à ce poste M. Grant SHAPPS, 55 ans, qui était depuis février
ministre de la Sécurité énergétique et de la Neutralité carbone. Plutôt qu'un spécialiste des
questions militaires, M. SUNAK a donc opté pour une personnalité à la forte expérience politique
pour ce portefeuille majeur alors que le Royaume-Uni est l'un des principaux soutiens de Kiev face
à l'invasion russe.
Zone euro / inflation : Le taux d'inflation annuel de la zone euro est resté stable en août à
5,3 %, comme en juillet, alors que les tarifs de l'énergie ont baissé moins fortement que les mois
précédents, a annoncé hier Eurostat. La Belgique et l'Espagne ont enregistré l'inflation la plus faible
en août à 2,4 % sur un an. Elle a atteint 5,7 % en France et 6,4 % en Allemagne, tandis que la
Slovaquie (9,6 %) et la Croatie (8,5 %) ont connu les taux les plus élevés.
Vendredi 1er septembre 2023 Bulletin Quotidien Page 4
Zone euro / chômage : Le taux de chômage dans la zone euro est resté stable en juillet par
rapport à juin, à 6,4 % de la population active, son plus bas niveau historique, selon des données
d'Eurostat publiées hier. Pour l'ensemble de l'Union européenne, le taux de chômage s'est élevé à
5,9 % en juillet, comme en juin. Le taux de chômage a atteint 7,4 % en France en juillet, en hausse
en 0,1 point par rapport à juin. Il s'est établi à 2,9 % en Allemagne, au même niveau que les mois
précédents, et à 7,6 % en Italie. Les taux les plus faibles de l'UE ont été enregistrés en République
tchèque (2,7 %), à Malte (2,5 %) et en Pologne (2,8 %). Les plus élevés ont été relevés en Espagne
(11,6 %) et en Grèce (10,8 %).
ONU / Mali : La Russie, alliée de Bamako, a mis son veto à une résolution du Conseil de
sécurité de l'ONU prolongeant les sanctions contre des Maliens menaçant la paix dans le pays,
dont la junte malienne réclamait la levée. La résolution qui prévoyait de prolonger d'un an le
régime de sanctions mis en place en 2017 contre des individus mettant en danger l'accord de paix
de 2015, ainsi que le comité d'experts chargés de les surveiller, a recueilli 13 voix en faveur, une
abstention (Chine) et une voix contre (Russie).
Corée du nord : La Corée du Nord a confirmé hier avoir procédé à deux tirs de missile
balistique de courte portée, expliquant qu'il s'agissait d'une "simulation de frappe nucléaire
tactique" en réponse aux manœuvres américano-sud-coréennes, a rapporté l'agence d'Etat nord-
coréenne KCNA. Ces missiles, dont les lancements avaient été annoncés par l'armée sud-coréenne,
ont été tirés mercredi "en simulation d'une frappe nucléaire tactique visant à détruire totalement les
principaux centres de commandement et les bases aériennes" de l'autre côté de la frontière, en
Corée du Sud, selon KCNA, reçue à Séoul.
Vendredi 1er septembre 2023 Bulletin Quotidien Page 5
EVENEMENTS ET PERSPECTIVES
Un consensus sur l'Ukraine, une future "conférence sociale" sur les bas salaires et une éventuelle
"grande conférence démocratique sur nos institutions" : les "Rencontres de Saint-Denis" réunissant
à son initiative le chef de l'Etat Emmanuel MACRON et les chefs des onze partis politiques
représentés au Parlement n'ont débouché que sur des annonces floues, avec toutefois la
perspective d'un nouveau rendez-vous prochainement.
Les échanges à huis clos ont débuté mercredi à 15h pour ne se terminer qu'après 3h du
matin jeudi, soit douze heures de discussions au total dans le "salon des princes" de
la maison d'éducation de la Légion d'honneur. Le premier volet consacré à la situation
internationale a duré quatre heures, le double du temps imparti initialement, permettant des
discussions "constructives", selon l'Elysée qui veut en "retenir un point de convergence
majeur de tous les partis sur notre politique de soutien à l'Ukraine. C'est inédit". De même
sur l'Arménie. Les institutions et les territoires ont occupé l'essentiel de la rencontre, de 19h
à minuit passé. La dernière session, et la plus attendue, dédiée à la "cohésion de la Nation" et
aux questions posées par les récentes émeutes, s'est poursuivie jusqu'au petit matin.
A l'issue de la rencontre, le chef de l'Etat a fait savoir qu'il ferait "parvenir dans les prochains jours
une lettre synthétisant les échanges et les titres de travail proposés, que chacun pourra amender, pour
poursuivre" les discussions, et proposer "rapidement" une "méthode" de travail avec "un agenda plus
précis". "Nous verrons comment les retours vont se faire dans les prochaines heures, les prochains
jours", a expliqué de son côté le ministre du Renouveau démocratique et porte-parole du
gouvernement Olivier VERAN en rappelant qu'un séminaire gouvernemental se tiendrait à l'issue du
prochain Conseil des ministres, le mercredi 6 septembre, "de manière à concrétiser les choses".
De fait, si personne n'a claqué la porte, les invités sont restés sur leur faim, à l'instar du président
de LR Eric CIOTTI. "Je ne sais pas sur quoi tout ça va déboucher", a déclaré l'élu des Alpes-
Maritimes, "pour l'heure pas convaincu" par la démarche, même s'il a jugé l'exercice "opportun".
"Tout cela doit se traduire maintenant concrètement", a souhaité M. CIOTTI, qui lors de la réunion
a plaidé pour un recours accru au référendum. "Nous proposons deux coups en un seul : on
réforme d'abord la Constitution pour élargir la possibilité pour les Français de s'exprimer et on
porte ensuite les grands sujets sur l'immigration", a-t-il expliqué. Il a par ailleurs assuré que le
président avait "accédé" à sa "proposition pour relancer l'Union pour la Méditerranée", tout en
conservant "une forme de scepticisme" pour l'avenir. "Au pire, il ne se passera rien. Au mieux,
quelques propositions vont prospérer", a-t-il pronostiqué. De la même manière, le président du
Rassemblement national Jordan BARDELLA a évoqué des débats "francs", mais s'est dit "dans
l'incapacité" de préciser sur quoi ils déboucheraient. "Il n'y a pas de conclusion pour l'instant", a-t-
il dit. Le dirigeant du parti d'extrême droite a assuré avoir dit à M. MACRON que la réforme des
retraites avait "créé un fossé entre lui et les Français" et qu'un référendum sur l'immigration était la
"seule mesure efficace" pour y remédier.
Le chef de l'Etat accepte d'organiser une "conférence sociale" sur les bas salaires
Arrivés groupés en début d'après-midi, les dirigeants des quatre partis de la Nupes (LFI, PS, PCF et
EELV) n'étaient plus que trois devant les caméras à la sortie de la réunion, en l'absence du
Secrétaire national du PCF Fabien ROUSSEL, qui avait déjà marqué sa différence la veille en
refusant de signer les propositions communes des partis de gauche (cf. BQ du 31/08/2023). "On est
venus, on a vu et on a été déçus", a résumé la Secrétaire nationale d'EELV Marine TONDELIER,
tandis que le coordinateur de LFI Manuel BOMPARD a trouvé "assez grotesque" de "passer douze
heures pour n'avoir aucune réponse sérieuse, aucune mesure, aucune annonce concrète". "C'était
franc, mais ça n'aboutit à ce stade sur rien", a-t-il regretté sur France Info.
En filigrane, la critique d'un chef de l'Etat qui "s'est engouffré dans les propositions de la droite",
selon le Premier secrétaire du PS Olivier FAURE, sans être "prêt à entendre" les propositions de la
gauche, a poursuivi M. BOMPARD, déplorant que M. MACRON ait "balayé d'un revers de la main"
les propositions communes de la gauche pour un blocage des prix, un référendum sur les retraites ou
une hausse des salaires. Le Secrétaire national du PCF Fabien ROUSSEL a déploré que "la question
sociale (ne soit) arrivée qu'à 2 heures du matin !" quand Mme TONDELIER a vainement tenté
d'évoquer les thématiques environnementales. "Un échange direct mais sans conclusion. La
communication en lieu et place de la décision", a déploré M. FAURE sur le réseau social X. "On est
loin du grand soir", avait-il lâché à la sortie de la réunion. Seul point positif à ses yeux, un
engagement présidentiel sur une "conférence salariale", demandée par la Nupes. "Ce n'est pas ce que
j'ai entendu", a protesté M. BOMPARD, ajoutant que "rien n'était clair, en vérité, dans les réponses
du président". "S'il y en a une, tant mieux, je prends", a réagi sur RTL M. ROUSSEL, qui n'a pas non
plus "entendu" le terme de "conférence" durant cette réunion mais considère que "s'il y a une porte
qui s'ouvre, on met son pied dedans, on pousse et puis on discute".
Sans surprise, le camp majoritaire a une appréciation toute différente de la situation. Côté Elysée,
on a salué "un grand moment politique, un grand moment d'unité, de reconnaissance et de
responsabilité", en faisant valoir que la "main tendue" de M. MACRON avait été "fructueuse" au
regard de la durée des échanges. "Quelque chose s'est passé hier qui pourrait bien marquer
l'histoire politique voire démocratique de notre pays", s'est même enthousiasmé M. Olivier VERAN
sur France info. "La classe politique a été capable d'entrer dans un processus inédit de discussion",
a-t-il insisté en faisant valoir que "c'est plutôt une image qui doit faire plaisir aux Français, parce
(qu'ils) considèrent trop souvent que leur classe politique n'est là que pour s'entrechoquer, s'entre-
déchirer sans arriver à trouver l'intérêt général". Le Secrétaire général de Renaissance Stéphane
SEJOURNE, qui ne "retrouve pas forcément dans les réactions des uns et des autres ni l'ambiance
ni les démarches de cette réunion", a lui aussi salué "une nouvelle étape d'apaisement dans le
dialogue politique".
Un événement "très intéressant, très original", a estimé pour sa part le président du MoDem
François BAYROU sur LCI en assurant que le chef de l'Etat avait "accepté une grande conférence
démocratique sur nos institutions".
"Il a même dit que ce serait dans ce format qu'on pourrait étudier le mode de scrutin", a souligné
l'ancien ministre, selon lequel "tous les partis qui étaient là ont dit : 'La proportionnelle ça nous
intéresse, c'est votre engagement, où est-ce qu'on en est ?". Le chef de l'Etat s'était engagé en 2022
à instaurer une dose de proportionnelle dans le scrutin législatif, promesse qu'il n'a pour l'heure
pas concrétisée malgré les appels pressants de M. BAYROU en ce sens. L'échange a aussi porté sur
le "labyrinthe" du "périmètre des collectivités locales", ainsi que sur la question "des référendums".
Le chef de l'Etat "a dit formellement qu'il avait l'intention qu'on clarifie cette question entre nous",
a dit M. BAYROU à propos du débat autour de la notion de "préférendum", sorte de référendum à
questions multiples évoquée lundi par M. VERAN (cf. BQ du 29/08/2023). M. MACRON "nous a
indiqué qu'il ne savait pas ce que c'était, que ça n'existait pas, que c'était l'idée d'Olivier VERAN
mais pas la sienne", a déclaré M. CIOTTI. Des déclarations corroborées par M. BAYROU, selon
lequel M. MACRON n'a toutefois pas complètement évacué l'idée et s'est engagé à "approfondir
tout ça". Le seul point d'accord a été à ce stade d'approfondir le débat sur la possibilité d'élargir le
champ d'application du référendum, a indiqué l'entourage du chef de l'Etat, en ajoutant que les
discussions avaient montré que la nécessité d'une "modernisation" pour "faire davantage participer
les citoyens" était "partagée" par tous. Selon M. BAYROU, le sujet a aussi été abordé sous l'angle
du référendum d'initiative partagée et "la question a été posée du nombre de signatures qu'il faut
pour obtenir" la mise en œuvre de cette procédure, actuellement fixé à 10 % du corps électoral (ce
qui revient à limiter drastiquement les possibilités qu'un tel référendum soit organisé un jour).
La poursuite des discussions sur ces thématiques n'a toutefois été confirmée par aucun autre
participant à ce stade. Le Secrétaire national du PCF Fabien ROUSSEL a seulement indiqué sur RTL
qu'il était "probable qu'on mette en place un groupe de travail sur la réforme des institutions".
"Je rêve d'un référendum dans lequel une dizaine de questions sont posées aux Français", a
fait savoir hier dans un entretien à "La Tribune" le ministre de la Transition écologique et
secrétaire général d'Horizons Christophe BECHU, y voyant "un exercice dans lequel le
gouvernement ne défend pas de manière collective un 'oui' à chacune des questions. Mais
au contraire, (où) il y a une part de grands débats avec les Français". "Lorsque l'on a un
référendum avec une seule question, on répond à celui qui pose la question. Il faut sortir de
cette logique si l'on veut renouer avec la belle idée du référendum et trancher le nœud
gordien concernant des sujets que l'on traîne depuis des années", a-t-il justifié, reprenant
l'argument déjà avancé par M. VERAN. "On pourrait imaginer un référendum sur le nombre
de parlementaires, le cumul des mandats, les modes de scrutin au niveau local, la
proportionnelle aux législatives", "on pourrait évoquer des sujets sur lesquels on sent qu'on a
besoin de construire des consensus pour refaire nation. Ça vaut pour les sujets d'immigration,
la dépénalisation du cannabis et la question du caractère obligatoire du Service national
universel" (SNU), a détaillé M. BECHU.
Alors que la discussion portait sur le septennat unique défendu par le RN, M. MACRON n'a pas
caché son avis sur le sujet : "votre serviteur est bien au courant vu que c'est la situation qu'il vit :
ne pas pouvoir être réélu est une funeste connerie. Pas pour moi, mais pour le fonctionnement de
nos institutions. Car dès lors qu'on ne peut plus se représenter, il y a une perte d'autorité", a-t-il
tranché sans toutefois se dire explicitement favorable à une révision de la Constitution en ce sens.
Le président aura prochainement l'occasion de s'exprimer sur les sujets institutionnels. Mercredi 4
octobre prochain, la Constitution de 1958 fêtera en effet son 65ème anniversaire, devenant ainsi
celle "à la plus longue longévité de notre histoire", avait relevé au début de l'année le président du
Conseil constitutionnel Laurent FABIUS en invitant M. MACRON à s'"exprimer dans nos murs".
Se revoir… ou pas ?
Ce rendez-vous inédit aura-t-il une suite ? "Tout le monde a d'ores et déjà accepté de se revoir sur
le même format, dans les mêmes conditions, pour une prochaine session de travail", a assuré
l'Elysée, sans toutefois avancer de date. Selon l'entourage du chef de l'Etat, les discussions doivent
Vendredi 1er septembre 2023 Bulletin Quotidien Page 8
Le gouvernement a dévoilé hier un plan de 125 millions d'euros dédié à l'export. Doté de 13
mesures, ce plan baptisé "Osez l'export" est financé pour la période 2023-2026, a précisé le
cabinet du ministre délégué chargé du Commerce extérieur, de l'Attractivité et des Français de
l'étranger Olivier BECHT. "La France doit redevenir une grande puissance exportatrice", a affirmé
le ministre au cours d'un discours hier au Quai d'Orsay devant les acteurs publics du soutien à
l'export et des chefs d'entreprises françaises. "Nous fabriquons en France les meilleurs ou en tout
cas parmi les meilleurs produits du monde et il n'y a aucune raison que nous ne puissions pas les
vendre un peu partout sur la planète", a-t-il ajouté.
Les principales mesures consistent à offrir un suivi personnalisé aux sociétés lauréates de l'initiative
France 2030 pour aller sur les marchés étrangers, et encourager financièrement les entreprises à se
rendre aux salons internationaux à travers une subvention de 30 %. Avec cette subvention, la
France pourra ainsi mieux s'aligner sur les pratiques des pays concurrents, les Espagnols offrant
30 % à leurs entreprises et les Allemands 40 %, et jusqu'à 100 % pour les Italiens, explique le
cabinet du ministre délégué. Le plan vise aussi à favoriser l'embauche d'un jeune dédié à l'export
au travers d'une aide qui pourra aller jusqu'à 12 000 euros. Il entend également renforcer la
visibilité des produits français sur les grandes plateformes de vente en ligne, et former de jeunes
entrepreneurs aux enjeux de l'export.
Alors que les grandes entreprises sont déjà bien présentes à l'international, les petites et moyennes
entreprises (PME) et les entreprises de tailles intermédiaires (ETI) le sont moins. Ces mesures les
ciblent justement. Fin 2022, 145 700 entreprises françaises exportaient. Le gouvernement veut
porter ce nombre à 200 000 d'ici à 2030. "Toutes les entreprises qui partent à l'export, elles voient
leur chiffre d'affaires croître de manière assez rapide, de 150 000 euros en moyenne dès la
première année. C'est un gain important, notamment pour les PME", a souligné M. BECHT hier.
Pour, le directeur général de Business France M. Laurent SAINT-MARTIN qui accompagne les
entreprises dans leurs projets internationaux, ce plan est "à la fois une manière de muscler
des outils pour les primo-exportateurs" et d'augmenter la présence à l'international pour
celles qui exportent déjà. "C'est du pratique, ce sont des outils de financement, des outils du
quotidien, de ressources humaines", a poursuivi M. SAINT-MARTIN, se réjouissant de
l'ambition affichée pour l'export à l'heure où le gouvernement veut en parallèle tailler dans
les dépenses publiques.
Autre objectif du plan : résorber le déficit commercial, chronique depuis vingt ans, en dynamisant
les exportations françaises. Ce déficit a encore atteint 54 milliards d'euros au premier semestre. "La
France ne peut pas se résoudre à des déficits commerciaux chroniques. Quand on importe plus que
l'on exporte, c'est le pays entier qu'on appauvrit. Il faut arrêter cela, c'est aussi une question de
souveraineté", avait noté plus tôt hier M. BECHT dans les colonnes du "Figaro".
Après un été où l'hôpital et en particulier les urgences ont été sur le fil du rasoir, en raison de la
pénurie de soignants, la réponse de l'exécutif pour tenter de conjurer la crise était attendue au
tournant par le monde de la santé. "On a besoin de votre aide pour tenir", a ainsi déclaré un
médecin régulateur du Samu de Seine-Maritime à la Première ministre Elisabeth BORNE, en visite
jeudi soir à Rouen.
Dans la foulée, la cheffe du gouvernement a, dans le droit fil du Ségur de la Santé de 2020, choisi
de délier à nouveau les cordons de la bourse, avec à la clef la promesse d'un "choc d'attractivité",
selon Matignon. Pour Mme BORNE, "l'enjeu", est de reconnaître ces "contraintes particulières
qu'ont les médecins" et soignants à l'hôpital : "le travail de nuit, le dimanche et les jours fériés".
Pour fidéliser les personnels paramédicaux, qui fuient de plus en plus l'hôpital, "on va majorer de
25 % la rémunération pour les aides-soignantes, les infirmières", a annoncé Mme Elisabeth BORNE.
Pour les personnels non-médicaux, le gouvernement prévoit une hausse de 20 % l'indemnité pour
travail du dimanche. Quant aux médecins, "on va pérenniser l'augmentation de 50 % des gardes
qu'on avait expérimentée depuis l'été dernier, et elle va s'étendre à tous les médecins, aussi bien du
public que du privé", a déclaré Mme Elisabeth BORNE. Dernière mesure : les rémunérations des
astreintes des médecins de l'hôpital public vont être "alignées" sur celles du privé, plus favorables.
Sur le 1,1 milliard d'euros du coût d'ensemble, 600 millions correspondent à des revalorisations déjà
annoncées mais qui sont "pérennisées" et 500 millions concernent de nouvelles mesures, qui seront
inscrites dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2024, a précisé Matignon.
Selon le ministère de la Santé, ces revalorisations concernent aussi le personnel du Samu et donc les
Assistants de régulation médicale (ARM) en grève depuis début juillet pour demander une meilleure
reconnaissance face à une "explosion" du nombre d'appels ces derniers mois.
La fédération des hôpitaux de France (FHF, hôpital public) a réagi en se félicitant d'un
"signe fort"
La fédération des hôpitaux de France (FHF, hôpital public) a réagi en se félicitant d'un "signe fort"
demandé "de longue date". Pour Mme Agnès RICARD HIBON, porte-parole de la société française
de médecine d'urgence (SFMU), "ces revalorisations ciblent les périodes à forte pénibilité" et vont
"dans le bon sens". Mais "tout n'est pas une question d'argent", et il faut aussi améliorer les
conditions de travail, a-t-elle dit à l'AFP.
"Le Ségur était un premier pas de rattrapage, là on fait un deuxième pas, mais on en a une centaine
de retard", a commenté M. Jean-François CIBIEN président de l'intersyndicale Action Praticien
Hôpital (APH), pour qui des efforts supplémentaires seront encore nécessaires.
"Evidemment une fois qu'on fait ça on n'épuise pas les sujets sur l'attractivité de l'hôpital", a
reconnu Mme BORNE qui veut "accélérer" aussi sur les enjeux d'organisation et de qualité de vie
au travail. Au cours de sa visite à Rouen, Mme BORNE a par ailleurs décidé d'ouvrir aux
pharmaciens, sous conditions, la prescription directe des antibiotiques aux patients atteints
d'infections urinaires ou d'angines. Plusieurs professionnels avaient déjà vu récemment leurs
compétences étendues : depuis cet été pharmaciens, infirmiers ou sages-femmes.
Hôpitaux : la Cour des comptes plaide pour le maintien d'une part significative de
tarification à l'activité
Souvent décriée, la tarification à l'activité, dite T2A, a été lancée en 2004, comme mode de
financement unique des établissements de santé publics et privés. Elle repose sur une logique de
mesure de la nature et du volume des activités plutôt que sur une autorisation de dépenses.
Concrètement, l'assurance maladie paie un tarif préalablement défini appliqué à chaque type de
séjour. Ce tarif est établi via le coût moyen d'un échantillon d'établissements participant à une
étude nationale de coûts réalisés par l'Agence technique de l'information hospitalière (ATIH).
Dans un récent rapport, la Cour des comptes, dont le Premier président est M. Pierre MOSCOVICI,
estime que la T2A a eu des "effets positifs sur la connaissance et la maîtrise des coûts". "Les
établissements de santé publics et privés ont été incités à développer des outils de pilotage budgétaire
et de mesure des coûts, de manière à adapter leur organisation aux recettes d'activité des séjours.
Progressivement, dans chaque secteur, public et privé, les coopérations entre établissements ont été
renforcées et des fusions ont été opérées. Le nombre d'établissements de santé a ainsi diminué de
4,3 % entre 2013 et 2020, passant de 1420 à 1347 dans le public, de 683 à 670 dans le secteur privé
non lucratif et de 1019 à 972 dans le secteur privé lucratif", détaille le rapport.
C'est à un véritable satisfecit que se livre la Cour des comptes. "La T2A a déjà contribué, par
l'incitation à la maîtrise des charges d'exploitation qu'elle a entraînée, à faire progresser
l'organisation des soins et le pilotage des établissements de santé", souligne-t-elle. "La première
vertu reconnue par tous les acteurs à la T2A est, en effet, de rendre plus objective la connaissance
des coûts des établissements, grâce à une nomenclature médico-économique, et sur cette base, de
rendre plus équitable la répartition des financements entre établissements", ajoute-t-elle.
Le rapport pointe tout de même des limites relatives à la mise en œuvre et au pilotage de la T2A.
Premier problème : la multiplication des tarifs, au nombre de 3700 en 2022. Cela "alourdit le
dispositif", "rend plus complexe les opérations de codage", "réduit la marge de manœuvre du
régulateur" et nuit à la mutualisation des coûts des pratiques médicales traitant la même pathologie".
La Cour déplore aussi le fait que les pouvoirs publics ont tendance à modifier les tarifs non plus en
fonction des coûts qu'ils sont censés couvrir ou d'orientations de santé publique, mais dans le but
de respecter le sous-objectif "dépenses en établissements de santé" de l'objectif national de
dépenses d'assurance-maladie (Ondam, NDLR).
Au final, "la complexité et le manque de transparence de la méthode utilisée pour élaborer les tarifs
issus des coûts est dénoncée par les acteurs", constate la Cour des comptes. Avec le creusement
entre coûts moyens et tarifs, le "signal prix" est moins efficace. Le rapport pointe notamment "des
incidences sur l'organisation des soins et sur la répartition des spécialités entre les établissements
publics et les établissements privés lucratifs, dont les décisions ne reposent pas sur des bases
économiquement rationnelles".
Les corrections à apporter à la T2A "ne sont pas insurmontables", selon la Cour, qui considère que
"les conditions de réussite d'une tarification rénovée dépendent davantage d'arbitrages politiques
que de mesures de nature apparemment techniques". "Une plus grande transparence dans le
processus même d'élaboration ou d'ajustement des tarifs constitue une condition de l'efficacité et
de l'acceptabilité des décisions adoptées", écrit-elle.
La Cour plaide pour "la préservation nécessaire d'une part de T2A dans le financement des
établissements de santé". Cela permettrait selon elle "de lui conserver sa vocation première d'outil
incitant à la réduction des coûts et à l'efficience".
Vendredi 1er septembre 2023 Bulletin Quotidien Page 11
"La tarification à l'activité devrait rester l'un des vecteurs importants de financement des
établissements de santé. Ceci impose de trouver d'autres modalités que les seuls tarifs pour faire
respecter l'Ondam qu'il s'agisse par exemple de l'ajustement des dotations ou d'une réserve
prudentielle accrue", synthétise la Cour avant de formuler plusieurs recommandations.
Les recommandations
"- Recommandation n°1 : Réduire le nombre de groupes homogènes de séjours de manière à
garantir que chacun d'eux préserve une base suffisamment large pour que le calcul d'un coût
moyen du séjour conserve une signification ainsi qu'une incitation à l'efficience.
- Recommandation n°2 : Harmoniser dès 2024, pour l'ensemble des établissements publics et
privés, les règles de la comptabilité analytique hospitalière et les rendre obligatoires afin de
permettre d'une part, à chaque établissement, de comparer ses coûts aux tarifs, et, d'autre part, de
favoriser les comparaisons des coûts entre les établissements de santé.
- Recommandation n°3 : Unifier les pratiques de codage dans les groupements hospitaliers de
territoire, sous l'autorité des DIM de territoire.
- Recommandation n°4 : Rendre publics les programmes, les algorithmes, les hypothèses et les
retraitements relatifs au dispositif de collecte des coûts et de construction des tarifs.
- Recommandation n°5 : Eliminer les écarts de tarifs non justifiés par les coûts des différents GHS
ou par des décisions correspondant à des objectifs de santé publique".
Silencieuse jusqu’à présent, la principale plateforme de l'opposition au Gabon a demandé hier aux
militaires qui ont renversé le président Ali BONGO d'achever le comptage des bulletins de vote
pour reconnaître la "victoire" de son candidat. La plateforme Alternance 2023 a également "invité
les forces de défense et de sécurité à la discussion afin d'évaluer, dans un cadre patriotique et
responsable, la situation et de trouver, entre Gabonais, la meilleure solution" pour "permettre au
pays de sortir grandi de cette situation". "Présents devant chaque bureau de vote et ayant veillé sur
le transport des urnes, les forces de sécurité et de défense sont les premiers témoins de la large
victoire du professeur Albert ONDO OSSA", a assuré M. Mike JOCKTANE, porte-parole
d'Alternance 2023.
Après avoir remercié vivement, au nom de la "Patrie reconnaissante", l'armée de s'être "dressée
contre un coup d'Etat électoral" et avoir ainsi "épargné" au Gabon la perte "de vies humaines", M.
JOCKTANE l'a invitée à "superviser" la "reprise du processus de centralisation des résultats" de la
présidentielle de samedi qui "verra la victoire de M. ONDO OSSA dans les urnes officialisée". Ce
faisant, l’opposition omet le fait qu’en prenant le pouvoir, les militaires ont "annulé" les élections et
que le général Brice OLIGUI NGUEMA prêtera serment lundi en tant que "président de la
transition », une transition dont la durée n’a pas été précisée. De son côté, le Conseil de Paix et de
Sécurité de l'Union africaine a annoncé la suspension avec effet immédiat du Gabon.
Parallèlement à Tolède, en marge d’un conseil Affaires étrangères de l’Union européenne, M. Josep
BORRELL a jeté un pavé dans la mare en insistant sur la différence entre les coups d'Etat au Niger
et au Gabon, soulignant que ce dernier faisait suite à des élections entachées "d'irrégularités".
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"Naturellement, les coups d'Etat militaires ne sont pas la solution mais nous ne devons pas oublier
qu'au Gabon il y avait eu des élections pleines d'irrégularités", a souligné le Haut représentant de
l'UE pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité. "La situation est radicalement différente"
de celle du Niger, a-t-il affirmé sur CNN. "Au Niger, le président était un président
démocratiquement élu (...). Au Gabon, quelques heures avant le coup d'Etat militaire, il y a eu un
coup d'Etat institutionnel car les élections ont été volées", a-t-il dit. "Je ne peux pas dire que le
Gabon était une vraie démocratie avec une famille qui dirigeait le pays depuis 50 ans", a insisté le
responsable espagnol.
Au Niger précisément, les militaires au pouvoir ont haussé le ton contre la France en annonçant avoir
"instruit" les services de police de la nécessité de procéder à l'expulsion de l'ambassadeur de France,
après le refus de Paris de se conformer à un ultimatum exigeant son départ. Selon un courrier du
ministère des Affaires Etrangères du Niger, adressé à Paris et daté de mardi, l'ambassadeur Sylvain
ITTE "ne jouit plus de privilèges et immunités attachés à son statut de membre du personnel
diplomatique de l'ambassade de France". Ses "cartes diplomatiques et visas" ainsi que ceux des
membres de sa famille "sont annulés", précise la lettre, ajoutant que les services de police nigériens
"sont instruits afin de procéder à son expulsion". Le porte-parole de l'état-major, le colonel Pierre
GAUDILLIERE, a averti dans la foulée que "les forces militaires françaises sont prêtes à répondre à
tout regain de tension qui porterait atteinte aux emprises militaires et diplomatiques françaises au
Niger" et que "des dispositions ont été prises pour protéger ces emprises".
L'édition imprimée peut différer de l'édition numérique qui est bouclée plus tardivement
Reproduction, même partielle, rigoureusement interdite sauf accords spéciaux
Le gouvernement s'active pour faire face au niveau élevé des prix dans les rayons des magasins
alimentaires. A l'issue de réunions hier et avant-hier respectivement avec les industriels et les
représentants de la grande distribution, le ministre de l'Economie, des Finances et de la
Souveraineté industrielle et numérique Bruno LE MAIRE a ainsi annoncé "un accord global entre
industriels et distributeurs", avec pour ambition de "casser définitivement la spirale des prix de
l'alimentaire". Les prix alimentaires ont bondi de 11,1 % sur un an en août, une envolée moins
rapide qu'en juillet (12,7 %) mais toujours significative, d'autant que les prix avaient déjà
commencé à s'apprécier en août 2021. Cet accord prévoit notamment une ouverture anticipée des
négociations tarifaires entre les 75 plus grands industriels et leurs clients de la grande distribution.
"Plutôt que d'avoir des négociations qui se concluent au printemps 2024, elles seront conclues au
début de l'année 2024", a-t-il expliqué. Alors que les discussions tarifaires démarraient à la fin de
l'année, celles-ci "vont commencer dès le mois de septembre jusqu'au 15 octobre", a-t-il également
précisé. L'objectif de M. LE MAIRE est ainsi d'avoir des baisses de tarif "dès le mois de janvier". "A
la demande de la Première ministre, nous adopterons un texte de loi qui gravera dans le marbre
l'anticipation de ces négociations commerciales", a-t-il annoncé. Ce projet de loi ne concernera
que les négociations commerciales 2024, a précisé le cabinet du ministre. Par ailleurs, une mission
parlementaire va étudier "de manière plus générale et structurelle notre dispositif de négociation
commerciale qui contrairement à d'autre pays" se tient une seule fois par an.
Le ministre a en outre annoncé que jusqu'à la fin de l'année, les prix de 5 000 références vont cesser
d'augmenter voire baisser (contre 1 500 auparavant). Un chiffre à mettre en regard avec le nombre de
références en magasins : 3 000 à 5 000 dans un supermarché, et entre 20 000 et 35 000 dans les
hypermarchés. Il s'agit d'un engagement des distributeurs : les prix des références seront contrôlés par
la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes
(DGCCRF), a assuré hier midi M. LE MAIRE sur France 2. Le ministre a également obtenu de la part
des distributeurs l'engagement d'une "répercussion obligatoire et immédiate de la baisse des prix des
industriels sur les prix en rayon". Il a cité l'exemple de l'huile Lesieur dont la baisse du prix de vente
en amont a mis trois mois pour être répercutée en rayon. "Pendant trois mois, les distributeurs ont
gagné de l'argent et le consommateur n'a pas vu cette baisse de prix", a dénoncé le ministre. Il y aura
là aussi un contrôle et si nécessaire des sanctions de la part de la DGCCRF, a-t-il assuré.
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Le ministre a en outre pointé du doigt des industriels qui, à ses yeux, "pourraient faire beaucoup
plus" contre la flambée des prix, citant les groupes néerlando-britannique Unilever, suisse Nestlé
ou américain PepsiCo. "Il était nécessaire de les rappeler à l'ordre ce matin", a déclaré le ministre
sur France 2. Il a en revanche salué des industriels ayant "joué le jeu" en annonçant des baisses de
prix, comme le spécialiste italien des pâtes alimentaires Barilla ou le groupe français des huiles
Avril, entreprise dont le président Arnaud ROUSSEAU a pris au printemps la tête du syndicat
agricole majoritaire FNSEA (cf. BQ du 13/04/2023). "Il était nécessaire de conclure un accord
global entre industriels et distributeurs pour caser cette spirale de l'inflation alimentaire qui
pénalise tous nos compatriotes", a-t-il dit. A noter que si certains prix ont baissé, ils restent bien
loin de leur niveau de 2019, qu'il sera difficile de retrouver selon les acteurs de la chaîne
alimentaire. M. ANDRE a affirmé qu'il fallait "faire attention à ne pas stigmatiser des entreprises". Il
veut croire que si "deux ou trois exemples" sont cités, "l'immense majorité est vertueuse et
responsable aux yeux de Bercy".
Dernier point : le gouvernement entend s'attaquer à la "shrinkflation" (du verbe anglais shrink,
rétrécir), une pratique marketing qui consiste à masquer la hausse des prix des produits en réduisant
les quantités dans un emballage semblable avec un prix de vente identique. Cette pratique est légale
à condition que la mention du poids de la denrée soit modifiée. Mais elle peut induire en erreur les
consommateurs. M. LE MAIRE a déclaré hier qu'il y aurait "obligation, aussi légale, pour les
industriels, de faire figurer le changement de contenu lorsqu'il a baissé et que le prix reste le même".
"S'il faut être plus pédagogique, il n'y aura pas de problème", a répondu à M. ANDRE.
Le garde des Sceaux Eric DUPOND-MORETTI a présenté hier à Colmar une "première répartition"
dans les ressorts des 36 cours d'appel des créations des 1 500 postes de magistrats, 1 500 postes de
greffiers et 1 100 postes d'attachés de justice prévues par la loi d'orientation et de programmation
du ministère de la Justice (2023-2027).
Ces créations de postes vont s'étaler jusqu'en 2025 pour les attachés de justice (les recrutements
se poursuivront au-delà mais "les nombres exacts seront affinés après évaluation des besoins des
juridictions") et jusqu'en 2027 pour les greffiers et magistrats. A noter que pour ces derniers,
10 % des créations de poste (soit 150) feront "l'objet d'une seconde répartition ultérieure en
fonction de différents facteurs, de retour du terrain et des priorités de politique publique".
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Une fois qu'il aura présenté ses lettres de créance au futur président de la République, il succédera
à la tête de la mission diplomatique française, à Mme Anne GRILLO administratrice de l'Etat, qui
était en poste depuis septembre 2020, nommée directrice d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient
au ministère de l'Europe et des Affaires étrangères (cf. QB du 13/07/2023)
Né en décembre 1960, titulaire d'une maîtrise d'histoire, diplômé de l'Institut national des
langues et civilisations orientales (turc), M. Hervé MAGRO fut admis en 1993 au concours
pour l'accès à l'emploi de secrétaire des affaires étrangères. Il fut deuxième secrétaire (1994-
1996), puis premier secrétaire (1996-1998) à Washington, avant d'être premier secrétaire à la
représentation permanente de la France auprès de l'Office des Nations unies à Genève
(1998-2002). Chef du département d'Afrique du nord et du Moyen-Orient au service de la
coordination géographique à la direction générale de la coopération internationale et du
développement du ministère des Affaires étrangères (2002-2004), il fut délégué dans les
fonctions de sous-directeur de la gouvernance à la direction du développement et de la
coopération technique à la direction générale de la coopération internationale et du
développement du ministère des Affaires étrangères (2004-2006), puis délégué dans les
fonctions de sous-directeur de la gouvernance démocratique à la direction des politiques de
développement à cette même direction générale (2006-2007). Détaché en qualité de chargé
de mission auprès du directeur des relations internationales de Groupama (2007-2009), il fut
nommé en avril 2009, consul général à Istanbul, puis en juillet 2013 consul général à
Jérusalem. Directeur des archives du ministère au Quai d'Orsay, de septembre 2016 à avril
2020, M. Hervé MAGRO était, depuis lors, ambassadeur en Turquie. Il fut promu ministre
plénipotentiaire en février 2018 puis intégré en janvier 2023 sur sa demande au titre du droit
d'option, dans le corps des administrateurs de l'Etat.
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Vendredi 1er septembre 2023 Bulletin Quotidien Page 17
M. Alexandre de PALMAS, ancien conseiller référendaire à la Cour des comptes, ancien directeur
exécutif de Carrefour Proximité en France, ancien président-directeur général de Carmila, jusqu'ici
directeur exécutif de Carrefour Espagne, a été nommé hier directeur exécutif de Carrefour France à
compter du 4 septembre. Il succède à M. Rami BAITIEH qui occupait ce poste depuis 2020 et qui
avait intégré le groupe en 1995.
Né en juillet 1974, titulaire d'un DESS en droit public, diplômé de l'Institut d'études
politiques de Paris, M. Alexandre de PALMAS fut nommé auditeur à la Cour des comptes
en 2001, à sa sortie de l'ENA (promotion "Nelson Mandela"), et promu conseiller
référendaire en 2004. Il fut nommé rapporteur près la Cour de discipline budgétaire et
financière en 2001. Nommé en janvier 2005 chargé de mission auprès du directeur des
sports au ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative (chargé de la
candidature de Paris pour les jeux Olympiques de 2012), il fut ensuite directeur général
délégué de Casino Développement, filiale du groupe Casino chargée de l'expansion des
enseignes, de la coordination des investissements immobiliers et des études de 2006 à
2008. Il rejoignit alors, en septembre 2008, le groupe Clear Channel France en qualité de
directeur général adjoint chargé de la stratégie et du développement, avant d'être promu
directeur général du groupe de communication extérieure en novembre 2010. En avril
Vendredi 1er septembre 2023 Bulletin Quotidien Page 18
2013, il fut nommé directeur général du groupe Madrigall, holding de contrôle du groupe
Gallimard, fonctions qu'il occupa jusqu'en juin 2015. Il devint, d'août 2015 à avril 2016,
directeur général France et Europe du Nord d'Elior Concessions, devenu Areas. D'août 2018 à
juillet 2020, il occupa le poste de directeur exécutif de Carrefour Proximité en France. Il est
depuis lors membre du comité exécutif de Carrefour. Parallèlement de juillet 2019 à novembre
2020, il assura les fonctions de président-directeur général de Carmila, la société immobilière
de Carrefour. Depuis juillet 2020, M. Alexandre de PALMAS était directeur exécutif de
Carrefour Espagne. Il est par ailleurs administrateur de France Télévisions (depuis 2019).
Mme Elodie PERTHUISOT, ingénieure en chef des mines, ancienne collaboratrice de M. Jean-
Jacques AILLAGON au ministère de la Culture, et de Mme Claudie HAIGNERE, au ministère des
Affaires européennes, est nommée directrice exécutive de Carrefour Espagne en remplacement de
M. de PALMAS à compter là aussi du 4 septembre. Elle conserve ses fonctions de directrice
exécutive e-commerce, data et transformation digitale.
M. Stéphane CREMEL, qui était conseiller budget, fiscalité et rénovation énergétique au cabinet de
M. Olivier KLEIN au ministère délégué à la Ville et au Logement, est nommé conseiller chargé du
budget, de la fiscalité et de la rénovation énergétique au cabinet de M. Patrice VERGRIETE, ministre
délégué chargé du Logement.
Né en mars 1990, diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris, M. Sylvain GUERIN fut
consultant en communication publique et politique chez Euro RSCG C&O (Havas
Worldwide Paris) (2012-2013), avant de cofonder Le Pouvoir des idées, cabinet de conseil
aux collectivités locales et grandes organisations publiques (intégré en 2016 au groupe BVA)
et d'en être consultant jusqu'en 2019 et directeur associé depuis juillet 2016. Directeur
associé à la "BVA Nudge Unit" (groupe BVA) de janvier 2017 à juin 2019, il fut conseiller
opinion au cabinet de M. Emmanuel MACRON à l'Elysée, de juin 2019 à février 2022.
Conseiller opinion à La République en Marche (LaREM), de février à mai 2022, M. Sylvain
GUERIN est à nouveau depuis cette date, conseiller opinion à la présidence de la
République. Co-fondateur et vice-président de l'association LATFRAN, association chargée de
développer les relations économiques, politiques et culturelles entre la France et l'Amérique
latine, depuis septembre 2017, il est maître de conférences à l'Institut d'études politiques
depuis janvier 2019.
Mme Mélusine BINDER, jusqu'alors directrice conseil chez Publicis Consultants, ancienne
responsable communication stratégique de La République en Marche, ancienne collaboratrice de
MM. Gérald DARMANIN, Gérard COLLOMB et Laurent NUNEZ, Place Beauvau, devrait être
nommée directrice de la communication du groupe Barrière. Elle remplacerait Mme Manuela
ISNARD-SEZNEC, ancienne collaboratrice de M. Jean-Jacques AILLAGON rue de Valois, en poste
depuis 2007.
Rappelons qu'au milieu de l'été, M. Alexandre BARRIERE et sa sœur cadette Joy DESSEIGNE-BARRIERE
ont succédé à leur père Dominique DESSEIGNE à la tête du groupe d'hôtellerie de luxe et de casinos
hérité de leur mère Diane BARRIERE-DESSEIGNE (cf. BQ du 01/08/2023) après avoir notamment
racheté les parts de la société Fimalac (cf. BQ du 31/07/2023). Cette succession était anticipée depuis
janvier (cf. BQ du 06/01/2023) et avait été en partie annoncée dès avril (cf. BQ du 12/04/2023).
M. Mikaël GRIFFON, conseiller des affaires étrangères, jusqu'alors sous-directeur du contrôle des
armements et de l'OSCE à la direction générale des affaires politiques et de sécurité au Quai
d'Orsay, a été nommé premier conseiller à Tel Aviv. Il remplace Mme Margaux BERGEON-DARS,
conseillère des affaires étrangères, ancienne collaboratrice de M. Jean-Yves Le DRIAN au Quai
d'Orsay, nommée directrice du cabinet de Mme Audrey AZOULAY, directrice générale de
l'Unesco (cf. BQ du 30/08/2023).
direction générale des affaires politiques et de sécurité au Quai d'Orsay (2016-2018). M. Mikaël
GRIFFON était, depuis 2018, sous-directeur du contrôle des armements et de l'OSCE à la
direction générale des affaires politiques et de sécurité au sein de ce même ministère.
M. Emmanuel LENAIN, né en mars 1970, ENA, conseiller des affaires étrangères, jusqu'alors
ambassadeur en Inde (où il a été remplacé par M. Thierry MATHOU, cf. BQ du 06/04/2023 et BQ
du 21/08/2023), ancien directeur d'Asie et d'Océanie à la direction générale des affaires politiques
et de sécurité du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, ancien collaborateur de
MM. Dominique de VILLEPIN et Edouard PHILIPPE à Matignon, ancien consul général à Shanghai,
a été nommé ambassadeur à Brasilia, ainsi que nous l'annoncions (cf. BQ du 06/04/2023).
Il remplace Mme Brigitte COLLET, née en octobre 1957, ENA, ministre plénipotentiaire, ancienne
ambassadrice chargée des négociations sur le changement climatique, et ancienne ambassadrice
pour les énergies renouvelables et la prévention des risques climatiques, ancienne ambassadrice en
Ethiopie et en Norvège, ancienne directrice de cabinet de Mme Rama YADE au secrétariat d'Etat
chargé des Droits de l'Homme, en poste depuis avril 2020.
Mme Charlotte BILGER, magistrate, jusqu'alors conseillère à Cour d'appel de Paris, ancienne vice-
présidente chargée de l'instruction au pôle financier du Tribunal de grande instance de Paris, est
nommée conseillère référendaire en service extraordinaire à la Cour des comptes.
Née en 1975, titulaire d'une maîtrise de droit, Mme Charlotte BILGER fut nommée auditrice
de justice en 1999. Juge placée auprès du premier président de la Cour d'appel de Rouen
(2001-2003), elle fut ensuite substitut du procureur de la République près le Tribunal de
grande instance d'Evry (2003-2006), puis juge d'instruction au Tribunal de grande instance
de Nanterre (2006-2009). Nommée en septembre 2009 première substitute à la direction de
l'administration pénitentiaire, au ministère de la Justice, elle fut cheffe du bureau des
questions pénales à la direction des libertés publiques et des affaires juridiques du ministère
de l'Intérieur (2010-2012), avant d'être vice-présidente chargée de l'instruction au pôle
financier du Tribunal de grande instance de Paris, d'août 2012 à décembre 2019.
Mme Charlotte BILGER, était, depuis cette date, conseillère à Cour d'appel de Paris. Elle est
la fille de M. Philippe BILGER, magistrat honoraire, ancien avocat général à la cour d'assises
de Paris, Of counsel au cabinet Lutchtenberg Avocats.
Elle remplace M. Pierre-Alain ROCHE, ingénieur général des ponts, des eaux et des forêts, ancien
directeur des transports maritimes, routiers et fluviaux au ministère de l'Ecologie, du
Développement et de l'Aménagement durables, qui assumait cette présidence depuis janvier 2017.
Née en mars 1963, diplômée de l'Institut d'études politiques de Bordeaux, titulaire d'une
maîtrise en droit public, certifiée de l'Institut national des langues et civilisations orientales,
Mme Alice-Anne MEDARD fut admise, en 1986, au concours pour l'accès à l'emploi de
secrétaire adjoint des affaires étrangères. Affectée au service des accords et réciprocité à la
direction des Français à l'étranger et des étrangers en France au ministère des Affaires
étrangères (1986-1988), elle fut ensuite vice-consule à Québec (1988-1993). Admise en 1991
au concours pour le recrutement de secrétaire des affaires étrangères, elle fut affectée à la
sous-direction d'Afrique centrale et orientale à la direction des affaires africaines et malgaches
(1993) avant d'être deuxième secrétaire à Harare (1994-1997). Conseillère aux tribunaux
administratifs de Basse-Terre, Cayenne, Fort-de-France et Saint-Pierre-et-Miquelon (1998-
2000), elle fut ensuite conseillère puis première conseillère au tribunal administratif de
Bordeaux (2000-2004). Nommée alors sous-directrice des affaires juridiques de la direction
Mme Carole MAUDET, inspectrice des finances, jusqu'alors sous-directrice de la sécurité juridique
des particuliers, est nommée sous-directrice du contrôle fiscal, du pilotage et de l'expertise
juridique, adjointe au chef du service de la sécurité juridique et du contrôle fiscal au sein de la
direction générale des finances publiques, au ministère de l'Economie, des Finances et de la
Souveraineté industrielle et numérique.
Elle remplace M. Stéphane CREANGE, administrateur de l'Etat, en poste depuis octobre 2020,
nommé directeur chargé de la Direction nationale des vérifications de situations fiscales (DNVSF)
(cf. BQ du 07/07/2023).
Née en février 1976, ancienne élève de l'Ecole nationale des impôts, titulaire d'une maîtrise
de droit public international et d'un diplôme d'études approfondies de droit, Mme Carole
MAUDET fut notamment inspectrice des impôts à la direction des services fiscaux du Val-
d'Oise (2004-2005), puis chargée de contrôle fiscal international, d'enquêtes fiscales et de
coopération technique avec la Croatie, la Jordanie et le Maroc à la direction générale des
finances publiques au ministère de l'Economie et des Finances (2005-2013), avant d'être
cheffe de projet au sein de Cap Numérique à la direction générale des finances publiques au
ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie (2013-2015). Nommée dans l'emploi
d'inspectrice des finances en janvier 2015, puis fut titularisée inspectrice des finances en
juillet 2016. Cheffe du bureau du soutien, du pilotage et des études de Cap numérique à la
direction générale des finances publiques, à Bercy, de janvier 2019 à décembre 2020,
Mme Carole MAUDET était, depuis lors, sous-directrice de la sécurité juridique des
particuliers, au sein du service de la sécurité juridique et du contrôle fiscal de la direction
générale des finances publiques.
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Vendredi 1er septembre 2023 Bulletin Quotidien Page 25
Né en juin 1973, ancien élève de l'Institut d'études politiques de Paris, titulaire d'un diplôme
d'études supérieures spécialisées d'administration et de gestion, M. Jean-Philippe ALOSI fut
manager chez Deloitte & Touche puis Ineum Consulting de 1998 à 2005, puis responsable des
relations conventionnelles avec les départements à la direction de la compensation de la Caisse
nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) (2005-2009), avant d'être conseiller technique
(solidarité) au cabinet de Mme Nadine MORANO au secrétariat d'Etat chargé de la Famille et
de la Solidarité (2009-2010). Délégué général du Syndicat national des prestataires de santé à
domicile (Synalam) (2010-2013), puis délégué général de la Fédération des prestataires de
santé à domicile (2013-2017), M. Jean-Philippe ALOSI était, depuis septembre 2017, directeur
des affaires publiques et gouvernementales d'Amgen France (biotechnologie médicale).
Fondé en 2017 par M. Charles de FROMENT, Pergamon est un cabinet de conseil en stratégie
d'influence, en affaires publiques et communication.
Mme Brigitte RAYNAUD, jusqu'alors substitute du procureur général près la cour d'appel de Paris,
ancienne directrice générale des services départementaux des Ardennes, ancienne secrétaire
générale du Conseil national des villes, a été nommée présidente de chambre près la Cour d'appel
d'Orléans.
Née en 1963, titulaire d'une licence en droit, Mme Brigitte RAYNAUD fut nommée auditrice
de justice en 1986. Substitute de procureur près le Tribunal de grande instance de Metz
(1988-1993), puis de Paris (1993), juge d'instruction unique du Tribunal des armées de Paris
(1993-2006), elle fut ensuite cheffe du département prévention de la délinquance à la
délégation interministérielle à la ville (2006-2010). Secrétaire générale du Conseil national
des villes (2010-2013), elle fut par ailleurs nommée experte près la Cour pénale
internationale de La Haye en 2009. Première vice-procureure de la République près le
Tribunal de grande instance de Paris (2014-2016), elle fut ensuite directrice générale des
services départementaux des Ardennes (2016-2019) Mme Brigitte RAYNAUD était depuis
juin 2019, substitute du procureur général près la cour d'appel de Paris.
M. Jérémie BOROY, né en 1976, conseiller personnes âgées, handicap au cabinet de Mme Anne
HIDALGO, maire (PS) de Paris, président de l'Union nationale pour l'insertion sociale des
déficients auditifs (Unisda), membre du Conseil économique, social et environnemental, ancien
collaborateur de Mmes Ségolène NEUVILLE, au secrétariat d'Etat chargé des Personnes
handicapées et de la Lutte contre l'exclusion, et Marie-Arlette CARLOTTI, au ministère délégué
chargé des Personnes handicapées et de la Lutte contre l'exclusion, a été reconduit dans ses
fonctions de président du Conseil national consultatif des Personnes handicapées qu'il assume
depuis janvier 2020.
Créé en 1975, le CNCPH est une instance à caractère consultatif chargée d'assurer la
participation des personnes handicapées à l'élaboration et à la mise en œuvre des politiques
publiques les concernant.
Notons par ailleurs, que le mandat actuel de la CNCPH s'étant achevé hier, un appel à candidatures
a été lancé cet été et un comité de sélection, présidé par l'ancien ministre Adrien TAQUET, président
fondateur de la société de conseil Atypikal SAS, proposera prochainement à Mme Fadila KHATTABI,
ministre déléguée chargée des Personnes handicapées, la désignation des nouveaux membres.
Précisons également que Mme KHATTABI a officialisé la réorganisation du CNCPH, dont la nouvelle
composition sera actée par décret, et "permettra de garantir une représentation majoritaire des
associations des personnes handicapées tout en garantissant la pleine participation des associations
de familles ainsi que de l'ensemble des parties prenantes", d'après le ministère.
EN QUELQUES LIGNES…
M. Jean-Luc MATT, né en octobre 1974, maître des requêtes au Conseil d'Etat, ancien sous-
directeur des retraites et des institutions de la protection sociale complémentaire à la direction de la
sécurité sociale, du ministère des Solidarités et de la Santé, a quitté ses fonctions de directeur
général de l'Association française des entreprises privées (Afep) qu'il assumait depuis septembre
2022, après avoir été directeur général adjoint de l'Afep (2021-2022). Rappelons que Mme Patricia
BARBIZET, présidente et fondatrice de Témaris et Associés, ancienne directrice générale d'Artémis,
a été désignée présidente de l'Afep en mars dernier (cf. BQ du 17/03/2023).
Réserve parlementaire / AN : Les députés (LR) de la Loire Dino CINIERI, (Renaissance) du Val-
de-Marne Frédéric DESCROZAILLE et (Horizons) de l'Yonne André VILLIERS, déjà auteurs d'une
proposition de loi organique visant à rétablir la pratique de la réserve parlementaire au profit des
petites communes et des associations signée par plus de 130 députés issus de huit groupes
(Démocrate, Horizons, LFI, LR, Liot, RN, Renaissance, PS), ont créé un "Collectif pour la réserve
parlementaire", élargie aux élus locaux, responsables associatifs et citoyens. Ils ont également lancé
une pétition en ligne et comptent solliciter l'inscription de leur texte à l'ordre du jour de
l'Assemblée nationale lors d'une journée "transpartisane" mise en place par sa présidente Yaël
BRAUN-PIVET.
ROUSSEL / 2027 : Le Secrétaire national du PCF Fabien ROUSSEL, qui effectue depuis un an
un "Tour de France" pour faire connaître ses idées, fait hier un pas vers une éventuelle candidature
à l'élection présidentielle de 2027. Interrogé à ce sujet sur RTL, celui qui a déjà été candidat en
2022 a répondu : "Ce qui est sûr c'est que d'ici 2027, je vais continuer à me déplacer dans toute la
France, à parler aux Français, à faire part de mon projet pour le pays et je souhaite qu'il puisse
effectivement s'exprimer dessus". "Si je dis que je souhaite, moi, incarner un espoir nouveau à
gauche, c'est pas pour rester enfermé place du Colonel Fabien", a-t-il ajouté sans démentir son
intention d'être à nouveau candidat. Elu en 2018 à la tête du PCF sur une ligne politique
d'autonomie par rapport à LFI, le député du Nord a obtenu 2,28 % des suffrages exprimés à
l'élection présidentielle de 2022, au grand dam des proches de M. Jean-Luc MELENCHON, qui lui
reprochent d'avoir empêché ce dernier d'atteindre le second tour. Devenu au fil des sondages la
personnalité de gauche la plus populaire, M. ROUSSEL fait régulièrement entendre sa différence
avec ses partenaires de la Nupes. Mercredi, il a refusé de signer les propositions des trois autres
partis de gauche (LFI, PS et EELV) aux "Rencontres de Saint-Denis" et n'est pas apparu avec eux à la
sortie de ce rendez-vous (cf. BQ du 31/08/2023). S'ils divergent sur l'opportunité de présenter une
liste commune de la Nupes aux élections européennes de 2024, ces derniers sont en revanche
d'accord sur l'idée que l'union est indispensable en 2027 pour empêcher Mme Marine LE PEN
d'être élue (cf. BQ du 28/08/2023).
Vendredi 1er septembre 2023 Bulletin Quotidien Page 28
RUFFIN / DARMANIN : M. Gérald DARMANIN "voudrait qu'on oublie qu'il était ministre du
Budget, qu'il est ministre de l'Intérieur. Il fait peau neuve, il arrive, il mange une saucisse-frites, un
remède magique apparemment, et paf il surgit, nouveau, le messie !", a ironisé le député (LFI) de la
Somme François RUFFIN dans une vidéo publiée sur sa chaine YouTube en réaction aux
déclarations du ministre qui lui avait rendu hommage la semaine dernière (cf. BQ du 28/08/2023).
"On croirait du RUFFIN non ? On croirait du Arlette LAGUILLER même", ajoute l'élu LFI à propos
d'une déclaration plus ancienne de M. DARMANIN affirmant : "Il est temps de dire aux forces du
capital d'augmenter les salaires". "Il utilise des grands mots mais ça leur fait une belle jambe",
poursuit M. RUFFIN en rappelant la responsabilité du ministre de l'Intérieur dans la "suppression
de l'ISF", la mise en place de la "flat tax", l'allègement de "l'exit-tax" ou "les cadeaux en série aux
milliardaires". "Comme il me fait des bisous et des câlins, il fallait que je lui rappelle que le Pacs
c'est pas pour tout de suite" conclut M. RUFFIN en relevant "l'oxymore" que constitue selon lui le
terme de "droite sociale" qu'entend incarner M. DARMANIN.
AN / niche RN : Le groupe RN qui avait jusqu'à mercredi pour déposer des textes qui pourront
être examinés dans leur niche du 12 octobre, vient d'en signer trois avant cette échéance. L'une co-
signée par sa présidente Marine LE PEN tend à supprimer partir du 1 er janvier 2024 la base légale
mettant en œuvre le système de l'Arenh pour la remplacer par un système de fixation de prix
réglementaire et à rétablir immédiatement les tarifs règlementés de vente du gaz naturel ; l'autre
également co-signée par l'ancienne candidate à la présidentielle prévoit la suspension des
allocations familiales des enfants délinquants, la dernière renforce la formation aux premiers
secours à l'école.
Rentrée / tenue vestimentaire : Les élèves qui se présenteront dès lundi, jour de rentrée, à
l'école en portant l'abaya ou le qamis ne pourront pas entrer en classe mais "seront accueillis" par
les établissements scolaires, lesquels devront "leur expliquer le sens de la règle", a déclaré hier sur
France Inter le ministre de l'Education nationale Gabriel ATTAL. Dans une note de service, il
précise qu'"une procédure disciplinaire devra être engagée" si l'élève refuse de renoncer au port de
tenues qui "manifestent ostensiblement en milieu scolaire une appartenance religieuse", "à l'issue
d'un dialogue", éventuellement complété par "un échange approfondi avec les parents". Un
courrier sera également envoyé aux chefs d'établissements "à destination des familles" concernées,
a confirmé M. ATTAL. "L'application stricte de la loi de 2004 ne sera pas sans causer certaines
difficultés dans certains établissements", a prévenu la présidente (LR) du conseil régional d'Ile-de-
France Valérie PECRESSE qui a promis d'attribuer "systématiquement la protection fonctionnelle" à
"tous les agents des lycées de la région" qui seraient "menacés" ou "attaqués" pour cette raison.
Vendredi 1er septembre 2023 Bulletin Quotidien Page 29
Médiateur de l'assurance : "De vrais problèmes demeurent" sur les assurances affinitaires, et
notamment celles couvrant les téléphones portables, estime le médiateur de l'assurance Arnaud
CHNEIWEISS dans son rapport annuel publié hier. Il préconise en outre de travailler sur l'expertise
pour restaurer la confiance des assurés, jugeant qu'il y a "un grand chantier à réaliser" : "réfléchir à
un mécanisme de désignation aléatoire de l'expert", "renforcer les règles professionnelles et
déontologiques", "fixer un délai raisonnable pour la désignation de l'expert".
Défenseur des droits / école : La Défenseure des droits Claire HEDON, reçue hier par le
président de la République Emanuel MACRON, s'est inquiétée dans un communiqué des entraves
au droit à l'éducation des enfants, en particulier liés à la non-affectation de lycéens, à "une réelle
carence dans l'accueil à l'école des élèves en situation de handicap", aux refus de scolarisation
subis par les enfants hébergés en hôtel social, vivant dans des logements précaires, issus des gens
du voyage, et par les mineurs étrangers, ainsi qu'aux "ruptures de droits persistantes pour les
enfants ultramarins".
L'ASSEMBLEE NATIONALE
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Vendredi 1er septembre 2023 Bulletin Quotidien Page 30
Tout au long de l'été, des décrets d'application ont été publiés au compte-goutte (cf. BQ des 31/07,
16/08, et 23/08/2023). Ce fut le cas hier encore, pour les tous derniers textes – l'un relatif à la mise
en œuvre pour les élus locaux de la faculté de cotisation et de prise en compte des périodes de
mandat pour le versement de la retraite, un autre au régime spécial de la Banque de France, et un
dernier plus général. Désormais, "nous sommes prêts", a de fait assuré le ministre du Travail, du
Plein emploi et de l'Insertion Olivier DUSSOPT. "Nous avons publié l'intégralité des décrets
nécessaires" et les quelques textes manquants (techniques ou de coordination) ne doivent
s'appliquer qu'en "2024, 2025", a-t-il précisé. Même tonalité du côté du directeur de la Caisse
nationale d'assurance vieillesse-CNAV Renaud VILLARD, qui garantissait en début de semaine
qu'"on est dans le calendrier prévu. Les dossiers sortent à un bon rythme, les stocks sont mêmes
plus bas" qu'anticipé et "environ 70 %" auront été traités fin août pour les départs imminents. Les
syndicats, qui envisageaient "d'attaquer" en juin les décrets et qui n'en ont rien fait, sont pour leur
part toujours remontés contre cette réforme, la secrétaire générale de la CGT Sophie BINET
appelant encore cette semaine à "un référendum" (cf. BQ du 30/08/2023).
Exit les 62 ans. Désormais, l'âge légal de départ sera relevé pour atteindre 64 ans. Précisément, à
partir d'aujourd'hui, l'âge légal de départ à la retraite passe à 62 ans et trois mois pour les
personnes nées à partir du 1er septembre 1961. Progressivement, il sera décalé de trois mois chaque
année, pour aboutir à 64 ans en 2030. Les travailleurs handicapés pourront pour leur part partir à la
retraite à 55 ans, quant à ceux en invalidité, ils le pourront à 60 ans.
En outre, la durée de cotisation pour obtenir une pension à taux plein est elle aussi allongée.
Dorénavant, il faudra avoir cotiser durant 43 ans, soit 172 trimestres, pour obtenir une pension sans
décote, alors qu'il n'en fallait que 168 (soit 42 ans) avant la réforme. Précisons tout de même que
cet allongement de la durée de cotisation était prévu dès 2014, via la réforme Touraine, mais que
le calendrier était jusque-là moins resserré. Par ailleurs, pas de changement concernant l'annulation
de la décote qui est maintenue à 67 ans pour les Français n'ayant pas tous les trimestres requis.
L'autre importante nouveauté de cette réforme, c'est bien sûr la fin des principaux régimes spéciaux,
à savoir le régime spécial des industries électriques et gazières, de la RATP, de la Banque de France,
et des clercs et employés de notaire. A partir de ce jour, les nouveaux recrutés seront affiliés au
régime général pour leur retraite de base, et à l'Agirc-Arrco pour leur retraite complémentaire. Les
agents recrutés avant la mise en place de la réforme continuent pour leur part de bénéficier de ces
régimes, le gouvernement ayant décidé de la mise en place de la clause du grand-père.
En outre, comme pour les autres affiliés au régime général, le relèvement progressif de deux ans de
l'âge d'ouverture des droits à la retraite entre en vigueur, ainsi qu'une montée en charge accélérée
de la durée d'assurance pour bénéficier du taux plein. "Ces évolutions commenceront à prendre
Vendredi 1er septembre 2023 Bulletin Quotidien Page 31
effet à partir du 1er janvier 2025, date à partir de laquelle les mesures de convergence des
précédentes réformes ont terminé leur montée en charge", a récemment précisé le ministère
(cf. BQ du 31/07/2023). Concernant les âges de départ anticipés au titre de la pénibilité prévues
pour certaines catégories à la RATP, dans les IEG et à la Banque de France, ils sont relevés de deux
ans. Les âges d'annulation de la décote demeurent eux inchangés.
Les petites pensions
Par ailleurs, la retraite ne peut être inférieur à un montant minimum pour une carrière complète,
fixé à ce jour à 848 euros brut. Le minimum de pension est ainsi revalorisé à hauteur de 100 euros
par mois pour une carrière complète au SMIC, un montant proratisé pour les carrières incomplètes.
Cette revalorisation concernant environ "200 000" retraités chaque année, soit quasiment un départ
sur quatre, ainsi que 1,7 millions de personnes actuellement à la retraite. Notons aussi, que le
minimum de pension est désormais indexé sur le SMIC et non plus sur l'inflation.
Les carrières longues
De la même manière que le régime général, le dispositif dit de "carrières longues" est lui aussi
réformé. Avant la réforme, un début de carrière avant 20 ans pouvait permettre un départ anticipé
de deux ans, et une entrée dans la vie active avant 16 ans pouvait donner droit à une retraite
anticipée de quatre ans. Désormais, le dispositif est "adapté" avec deux nouvelles bornes d'âge.
Ainsi, ceux qui ont commencé à travailler entre 20 et 21 ans pourront partir un an plus tôt, à 63
ans ; ceux ayant débuté avant 20 ans pourront partir deux ans plus tôt, à 62 ans ; ceux qui ont
commencé avant 18 ans pourront faire valoir leur droit à la retraite quatre ans plus tôt, à 60 ans ;
quant à ceux ayant démarré avant 16 ans, ils pourront partir six ans plus tôt, à 58 ans. Pour toutes
les carrières longues, la durée minimale de cotisation est fixée à 43 annuités.
Mères de famille et orphelins
Un dispositif de surcote de pension, allant jusqu'à 5 %, sera accordée aux femmes, qui sous l'effet
des trimestres validés au titre de la maternité et de l'éducation des enfants, dépasseront les 43 années
de cotisations pour une pension à taux plein, un an avant l'âge légal de départ. Le nombre de
trimestres pour éducation attribués à la mère, dans le partage entre les parents, est aussi augmenté. La
majoration de pension pour enfants sera étendue aux professionnels libéraux et aux avocats.
En outre à partir d'aujourd'hui, les personnes de moins de 21 ans, ayant perdu leurs deux parents
pourront bénéficier d'une "pension orphelin" jusqu'à 25 ans, sous conditions de ressources ou sans
limite d'âge pour ceux souffrant d'un lourd handicap.
Pénibilité
Enfin, concernant le volet "pénibilité" de la réforme, celle-ci prévoit une évolution du compte
professionnel de prévention-C2P. Désormais, les seuils associés aux facteurs de risques "travail de
nuit" et "travail en équipes successives alternantes" passent respectivement de 120 à 100 nuits par
ans et de 50 à 30 nuits par an. Les salariés exposés simultanément à plusieurs facteurs de risques
pourront acquérir plus de points qu'auparavant pour bénéficier temporairement d'un mi-temps et
abonder leur compte personnel de formation-CPF. Dorénavant, les titulaires du C2P pourront aussi
engager une reconversion professionnelle.
Par ailleurs, est crée un "Fonds d'investissement dans la prévention de l'usure professionnelle-
FIPU". Doté d'un milliard d'euros par an, celui-ci vise à financer, au sein des entreprises et des
branches, des démarches prévenant les facteurs de risques ergonomiques, tels que des postures
pénibles, des vibrations, le port de charges lourdes, etc.
Notons que chez les fonctionnaires, les "catégories actives", à savoir les pompiers, les policiers, les
aides-soignants, etc., conserveront leur droit à un départ anticipé.
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A L IR E
Vendredi
6h50 France Inter : M. Eric MYON, secrétaire général de l'Union Nationale des Pharmaciens de
France ("Le 6/9")
6h42 France Culture : Mme Charlotte THOMAS, collaboratrice du programme Asie du Sud du
collectif de chercheurs Noria ("Les enjeux internationaux" : "Narendra Modi, populaire
envers et contre tous")
7h12 Europe 1 : M. Yann JEHANNO, président de Laforêt immobilier ("L'interview actu")
7h15 France Culture : M. Jean-Benoît EYMEOUD, économiste, chercheur à Science Po ("La
Question du Jour" : "Que faire face à la pénurie de logement étudiant ?")
7h42 France Culture : M. Valentin MOREL, vigneron, auteur de "Un autre vin, comment penser la
vigne face à la crise écologique", Mme Alicia DOREY, responsable éditoriale du Figaro Vin,
M. Séverin BLANC, vigneron au domaine des Verdians ("France Culture va plus loin" :
"Climat, concurrence étrangère, nouveaux usages… Le vin français a-t-il tourné ?")
8h10 Europe 1-CNews : M. Thibault de MONTBRIAL, président du centre de réflexion sur la
sécurité intérieure ("La grande interview")
8h15 BFM Business : M. Jean-Luc TAVERNIER, directeur général de l'Insee ("Good morning
business")
8h20 France Inter : L'ancien Premier ministre Lionel JOSPIN ("L'invité du week-end")
8h30 Sud Radio : M. Jean-Philippe TANGUY, député (RN) de la Somme ("L'invité politique Sud
Radio" - Jean-Jacques BOURDIN)
Vendredi 1er septembre 2023 Bulletin Quotidien Page 33
COL L OQUE S
LA VIE PRIVEE
Décès
Mme Marie-Dominique PERIGORD, conseillère maître honoraire à la Cour des comptes, ancienne
présidente de section à la chambre régionale des comptes d'Ile-de-France, à l'âge de 70 ans.
Cérémonies
LA VIE PUBLIQUE
A l'Elysée
A Matignon
A l'Assemblée nationale
Mme Aurore BERGE, ministre des Solidarités et des Familles, se rendra cet après-midi au Centre
de protection maternelle et infantile (PMI) de Rambouillet, puis au multi-accueil Arc-en-Ciel de
la Croix-Rouge française à Coignières.
Mme Amélie OUDEA-CASTERA, ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques,
assistera aujourd'hui au conseil d'administration du GIP France 2023, avant de s'entretenir avec
MM. Nicolas REVEL, directeur général de l'APHP, puis avec Romain BOISSON, directeur
général de Visa. Elle se rendra ensuite à Vaires-sur-Marne dans le cadre des tests events de
Canoë course en ligne et Para Canoë. A l'occasion de ce déplacement, la ministre se rendra à la
gare de Vaires-Torcy et se verra présenter les différents travaux d'accessibilité réalisés dans le
cadre de l'accueil des spectateurs en situation de handicap pour les Jeux de Paris 2024.
M. Franck RIESTER, ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, effectuera
aujourd'hui un déplacement en Saône-et-Loire.
Mme Olivia GREGOIRE, ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du
Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme, participera cet après-midi à la 5ème édition du Forum
de Giverny, organisé par le Cercle de Giverny. Elle se rendra samedi matin au salon Who's Next
au Parc des Expositions de la Porte de Versailles.
M. Philippe VIGIER, ministre délégué chargé des Outre-mer, achèvera aujourd'hui son
déplacement à La Réunion. Il visitera la fenêtre des Makes et signera une convention Fonds vert
sur le projet Reminat, puis le RSMA et échangera avec les stagiaires. Il participera à une réunion
consacrée à la lutte contre la vie chère, puis à la continuité territoriale et filière aéronautique de
l'aéroport Roland Garros. M. VIGIER se rendra demain à Mayotte. Il visitera le site de la future
unité de dessalement de 1000 m³ à Jimaweni, puis échangera autour des enjeux de la ressource
en eau, et se verra présenter une cuve pour la continuité scolaire à l'école élémentaire Lihadji à
Combani.
Vendredi 1er septembre 2023 Bulletin Quotidien Page 37
M. Clément BEAUNE, ministre délégué chargé des Transports, se rendra cet après-midi à
Strasbourg, dans le cadre de la 91ème édition de la Foire européenne, qu'il inaugurera en tant
qu'invité d'honneur. A l'occasion de ce déplacement dans le Bas-Rhin, le ministre visitera
également le Port autonome de Strasbourg et le site éclusier de Gambsheim, sur le Rhin.
M. Patrice VERGRIETE, ministre délégué chargé du Logement, se rendra ce matin dans le Nord,
à Dunkerque, pour prononcer le discours de clôture de la 18ème édition des journées
nationales du Développement Social Urbain", organisée par l'Inter-réseaux des professionnels
de développement social urbain (IRDSU).
Mme Agnès FIRMIN LE BODO, ministre déléguée chargée de l'Organisation territoriale et des
Professions de santé, participera ce matin à Caen au 4ème congrès régional de la Fédération
hospitalière de France – Normandie intitulé "Les facteurs clés pour réussir la transition
écologique au service des usagers, des établissements et services sociaux et médico-sociaux et
établissements publics de santé".
Mme Fadila KHATTABI, ministre déléguée chargée des Personnes handicapées, recevra ce
matin M. Alain CHATELIN, président de la Fondation Paralysie Cérébrale.
Mme Sonia BACKES, secrétaire d'Etat chargée de la Citoyenneté, se rendra ce matin dans les
locaux du Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation et
installera le nouveau secrétaire général du Comité interministériel de prévention de la
délinquance et de la radicalisation, M. Etienne APAIRE.
Mme Laurence BOONE, secrétaire d'Etat chargée de l'Europe, effectuera aujourd'hui et demain un
déplacement à Cernobbio, pour la 49ème édition "Intelligence on the World, Europe, and Italy".
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Aujourd'hui
ème
Giverny 5 édition du Forum de Giverny, 1er rendez-vous annuel de la RSE.
Pontault-Combault (Seine-et-Marne)
Rentrée politique de La Convention, présidée par M. Bernard CAZENEUVE.
Le 2 septembre
Arras (Artois Expo)
3ème Congrès des Patriotes.
Du 2 au 17 septembre
ème
Perpignan 35 édition du festival international de photojournalisme Visa pour l'image.
Le 3 septembre
Les Estables
8h Traditionnelle ascension du mont Mézenc par M. Laurent WAUQUIEZ, président du
Conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes.
Du 4 au 6 septembre
ème
Saint-Malo 4 édition du Forum économique Breton.
Le 5 septembre
Paris Forum Mondial 3Zéro – Convergences.
Le 6 septembre
Elysée
10h Conseil des ministres, suivi d'un séminaire gouvernemental.
Paris
17h Rentrée du Conseil d'Etat.
Le 7 septembre
Elysée Réunion du Conseil national de la refondation (CNR).
Du 7 au 10 septembre
Gréoux-les-Bains (Var)
Université d'été de Reconquête.
Les 9 et 10 septembre
Paris Journées de la République organisées par les Radicaux de Gauche.
Du 10 au 12 septembre
La Roche-Posay
Journées parlementaires du MoDem.
Du 11 au 14 septembre
Strasbourg Session plénière du Parlement européen.
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Aujourd’hui
Singapour Election présidentielle.
Le 2 septembre
Côte d’Ivoire Elections régionales et municipales.
Les 9 et 10 septembre
New Delhi Sommet des chefs d'Etat du G20.
Les 14 et 15 septembre
Saint-Jacques de Compostelle
Election du président de la banque européenne (BEI) lors de la réunion des ministres
européens de l'Economie et des Finances (Ecofin).
Les 26 et 27 septembre
Madrid Vote d'investiture de M. Alberto NUÑEZ FEIJOO (PP) devant le Congrès des
députés.
Le 30 septembre
Slovaquie Elections législatives.
Le 8 octobre
Luxembourg Elections législatives,
Allemagne Election dans le Land de Bavière
Du 9 au 15 octobre
Marrakech Réunions annuelles du FMI.
Le 12 octobre
Liberia Elections présidentielle et législatives.
Le 13 octobre
Nouvelle-Zélande
Elections législatives.
Le 14 octobre
Nouvelle-Zélande
Elections législatives.
Les 14 et 15 octobre
Berlin Congrès du PSE.
Le 15 octobre
Pologne Elections législatives et référendum.
Le 23 octobre
Suisse Elections législatives.
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