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EVENEMENTS ET PERSPECTIVES
Loi de programmation militaire : le Conseil constitutionnel censure 11 articles, mais
déclare l'essentiel du texte conforme à la Constitution ................................................................ 5
Les controverses liées au malaise des policiers se poursuivent .................................................. 7
Moscou et les pays africains s'engagent à promouvoir un "ordre multipolaire" sans
"néocolonialisme"....................................................................................................................... 8
L'Afrique de l'Ouest ordonne un blocus économique du Niger, fixe un ultimatum aux
putschistes................................................................................................................................. 10
La Cour de cassation confirme que le Garde des Sceaux, M. Eric DUPOND-
MORETTI, serait jugé par la Cour de justice de la République (CJR) pour des
soupçons de prise illégale d'intérêts ......................................................................................... 11
Retraites : les décrets relatifs à la fin de certains régimes spéciaux ont été publiés .................. 13
Le pape François effectuera une visite à Marseille les 22 et 23 septembre .............................. 14
Les élus ultramarins affichent une unité politique pour "une volonté de changement" ........... 14
EN FRANCE
Croissance : Selon une première estimation de l'INSEE publiée vendredi, la croissance du PIB a
atteint 0,5 % au deuxième trimestre, une performance bien meilleure qu'attendue. L'INSEE prévoyait
en effet une croissance de seulement 0,1 % sur la période. Au premier trimestre 2023, la croissance
du PIB a été de 0,1 %, un chiffre révisé à la baisse de 0,1 point par l'INSEE. La croissance au
quatrième trimestre 2022 a également été revue à la baisse de 0,1 point pour s'établir à 0,1 %. Cela
ne change pas le chiffre de la croissance pour l'ensemble de l'année 2022, qui est de 2,5 %. Sur
l'ensemble de l'année 2023, l'INSEE table sur une croissance de 0,6 %. Le gouvernement se montre
plus optimiste avec une prévision de 1 % mais le chiffre pourrait être révisé à l'occasion de la
présentation du projet de loi de finances (PLF) pour 2024 en septembre. Le Fonds monétaire
international (FMI) vient, lui, de relever sa prévision de croissance pour la France à 0,8 %. Le
commerce extérieur a contribué positivement à la croissance sur ce trimestre (+0,7 point, après +0,5
point au trimestre précédent), grâce à des exportations qui se sont "nettement redressées" (+2,6 %
après -0,8 %) et ont augmenté plus vite que les importations (+0,4 % après -2 %). Certains éléments
exceptionnels comme la livraison d'un paquebot ont notamment contribué à doper le niveau des
exportations. La consommation des ménages a, elle, fléchi au deuxième trimestre avec un recul de
0,4 %, contre une stagnation au premier trimestre. "Le repli des achats de biens par les ménages ce
trimestre (-0,7 % après +0,1 %) est dû à une nouvelle baisse de la consommation alimentaire qui
diminue pour le sixième trimestre consécutif (-2,7 % après -2,6 %)", souligne l'INSEE.
DANS LE MONDE
Espagne / gouvernement : Le conservateur Alberto NUÑEZ FEIJOO, dont le Parti populaire (PP)
est arrivé en tête aux législatives en Espagne, sans obtenir le nombre de sièges nécessaire pour
former un gouvernement, a demandé au Premier ministre sortant Pedro SANCHEZ une rencontre
pour éviter "une situation ingouvernable". Le chef du PP a indiqué qu'il faisait cette demande une
fois achevé le dépouillement des votes des électeurs espagnols vivant à l'étranger et "en tant que
vainqueur des élections du 23 juillet". Le décompte des voix de l'étranger, qui s'est achevé samedi,
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a donné au Parti Populaire un siège pour la circonscription de Madrid initialement attribué aux
socialistes, et bien que ces derniers restent favoris pour former un gouvernement, le nouveau
rapport de forces rend leur situation plus compliquée. A l'issue de ce dépouillement, les socialistes
passent de 122 à 121 députés et le PP de 136 à 137, les deux formations étant loin des 176 sièges
nécessaires pour obtenir la majorité absolue au parlement au premier tour. Avec les appuis dont
disposent les deux partis, le rapport de forces s'établit désormais à 171 députés pour la gauche et
171 pour la droite. Cela signifie que M. SANCHEZ aura besoin des votes des sept députés du parti
indépendantiste catalan, Junts per Catalunya (JxCat) du leader indépendantiste Carles
PUIGDEMONT réfugié en Belgique après l'échec de la tentative l'indépendance de la Catalogne
en 2017, pour obtenir l'investiture au deuxième tour à la majorité simple. Si aucun des deux blocs
n'obtient de majorité pour former un gouvernement, l'Espagne devra organiser de nouvelles
élections, probablement en fin d'année, comme ça a été le cas en 2016 et 2019. Par ailleurs, le
PSOE a demandé une vérification de plus de 30 000 votes nuls d'électeurs de l'étranger, dans
l'espoir de récupérer le siège que le PP lui a pris, compliquant encore plus la formation d'un
nouveau gouvernement de gauche, ont indiqué dimanche les médias espagnols.
Etats-Unis / Taïwan : Le président américain Joe BIDEN a autorisé une aide militaire à Taïwan
d'une valeur de 345 millions de dollars, a annoncé la Maison-Blanche vendredi soir, au risque de
provoquer la colère de Pékin. Aucun détail n'était immédiatement disponible sur la nature de l'aide
fournie, la Maison-Blanche parlant dans un communiqué laconique d'"équipements de défense" et
de "formation militaire". Un responsable américain s'exprimant sous couvert d'anonymat avait
cependant évoqué plus tôt vendredi des systèmes de surveillance et de reconnaissance, des
munitions et autres pièces détachées et équipements divers. Les Etats-Unis vendent des armes à
Taïwan depuis des années, mais la nouvelle aide proviendra directement des stocks américains
existants, à l'instar de ce qui se fait pour l'Ukraine depuis le début de la guerre en février 2022.
Selon une loi votée par le Congrès américain, le Pentagone est autorisé à puiser jusqu'à 1 milliard
de dollars dans les stocks des Etats-Unis pour équiper l'île autonome, dans le but affiché de
dissuader la Chine de toute velléité expansionniste.
G20 / émissions de gaz à effet de serre : Les ministres de l'Environnement du G20, réunis en
Inde, ont échoué vendredi à trouver un accord sur la réduction des gaz à effet de serre pour faire
face à la crise climatique, a déclaré le représentant de la France, M. Christophe BECHU, ministre
de la Transition écologique, qui s'est déclaré "très déçu".
ONU / Burkina Faso : L'agence de l'ONU pour les réfugiés (HCR) a appelé les Etats à ne pas
expulser les Burkinabè tant que la situation sécuritaire ne s'améliore pas dans leur pays. Le HCR a
exprimé sa préoccupation face à l'insécurité généralisée et aux violations des droits humains perpétrées
contre les civils au Burkina Faso, en raison des attaques jihadistes régulières dans de nombreuses
régions du pays. Le Burkina Faso fait face à une grave crise humanitaire, avec 20 % de la population du
pays dans le besoin urgent, et plus de 2 millions de personnes déplacées à l'intérieur du pays, faisant de
cette situation l'une des pires crises de déplacement interne sur le continent africain.
CIO / Russie : Le chef du Comité olympique russe Stanislav POZDNIAKOV a accusé le Comité
international olympique (CIO) d'agir "dans l'intérêt" de l'Ukraine après que le CIO ait appelé à
faire preuve de "sensibilité" envers les sportifs ukrainiens. Cette accusation fait suite à la
disqualification d'une sabreuse ukrainienne, Olga KHARLAN, qui a refusé de serrer la main de son
adversaire russe lors des Championnats du monde d'escrime. Le CIO avait soutenu la décision de
disqualification, mais a également appelé à la sensibilité envers les sportifs ukrainiens.
M. POZDNIAKOV a critiqué la réaction du CIO, la qualifiant de "duplicité" et d'acceptation de
"demandes russophobes" de la part de Kiev.
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EVENEMENTS ET PERSPECTIVES
Le Conseil constitutionnel a censuré onze articles de la Loi de programmation militaire (LPM), mais
a validé l'essentiel du texte, qui prévoit des mesures de modernisation des Armées pour la période
de 2024 à 2030, ouvrant la voie à sa promulgation.
Les articles 14, 17, 20, 36, 45, 46, 48, 50, 52, 59 et 69, censurés, le sont parce qu'ils constituent
des "cavaliers législatifs", introduits lors des débats parlementaires alors qu'ils "ne présentent pas de
lien, même indirect" avec le texte initial du gouvernement, "sans préjuger de la conformité" de leur
contenu avec la Constitution.
Ainsi, l'article 14 modifiait l'article L. 114-3 du Code du service national afin de modifier les
enseignements délivrés lors de la journée défense et citoyenneté. Introduites en première lecture,
ces dispositions ne présentent pas de lien, même indirect, avec les autres dispositions de ce même
article, et avec les dispositions de l'article 17 du projet de loi initial. L'article 20 modifiait l'article
L. 114-8 du même code afin de préciser que la participation des Français établis hors de France
âgés de moins de vingt-cinq ans à la journée défense et citoyenneté est obligatoire "sauf
circonstances exceptionnelles". Introduites en première lecture, ces dispositions ne présentent pas
de lien, même indirect, avec l'article 14. L'article 36 modifiait l'article L. 130-2 du Code du service
national afin de prolonger certaines prestations dont bénéficient des volontaires pour l'insertion.
L'article 48 modifiait certaines dispositions du Code de la propriété intellectuelle afin de prévoir que les
autorisations de divulgation et d'exploitation d'inventions faisant l'objet de demandes d'un brevet
européen ou international sont délivrées par le directeur de l'Institut national de la propriété industrielle.
L'article 50 fixait les modalités de sélection et les missions d'un opérateur de référence chargé
d'accompagner certaines actions de coopération avec les Etats étrangers.
Enfin, l'article 69 prévoyait la remise d'un rapport au Parlement sur la stratégie de défense française
en Indopacifique.
Les députés LFI, qui avaient voté contre le projet, n'avaient pas saisi le Conseil constitutionnel sur
le contenu de certaines mesures mais pour des questions de procédure. Ils estimaient que leur droit
d'amendement avait été bafoué par des décisions d'"irrecevabilité" de la présidente de l'Assemblée
nationale à l'encontre de certaines propositions, qui avaient été jugées recevables au Sénat.
Ils contestaient ainsi la procédure d'adoption des articles 17, 22 et 45 de cette loi, et considéraient que
ces trois articles, issus d'amendements présentés en première lecture au Sénat, auraient été adoptés
selon une procédure irrégulière, au motif que la présidente de l'Assemblée nationale aurait déclaré à
tort comme irrecevables, au titre de l'article 45 de la Constitution, des amendements ayant pourtant le
même objet que ceux à l'origine de ces articles. Il en résultait selon eux une méconnaissance du droit
d'amendement et des exigences de clarté et de sincérité du débat parlementaire.
Par ailleurs, après avoir décrit l'objet des dispositions du projet de loi initial, déposé sur le bureau
de l'Assemblée nationale, le Conseil a jugé que les articles 17 et 45, censurés, ne présentaient pas
de lien, même indirect, avec ces dispositions. "Dès lors, sans qu'il soit besoin de se prononcer sur
les autres griefs et sans que le Conseil constitutionnel ne préjuge de la conformité du contenu de
ces dispositions aux autres exigences constitutionnelles, il y a lieu de constater que, adoptées selon
une procédure contraire à la Constitution, elles lui sont donc contraires".
Le Conseil a en outre rappelé que "le droit d'amendement qui appartient aux membres du
Parlement et au gouvernement doit pouvoir s'exercer pleinement au cours de la première lecture
des projets et des propositions de loi par chacune des deux assemblées". Il ne saurait donc " être
limité, à ce stade de la procédure et sous réserve du respect des exigences de clarté et de sincérité
du débat parlementaire, que par les règles de recevabilité, notamment par la nécessité, pour un
amendement, de présenter un lien, même indirect, avec le texte déposé ou transmis".
La loi de programmation militaire prévoit de consacrer 413,3 milliards d'euros aux Armées sur sept
ans (dont 13,3 milliards provenant de ressources extra-budgétaires).
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Lundi 31 juillet 2023 Bulletin Quotidien Page 7
Les controverses autour des déclarations du directeur général de la police nationale, M. Frédéric
VEAU, et du malaise des policiers, se sont poursuivies, à la suite des déclarations du ministre de
l'Intérieur, M. Gérald DARMANIN, jeudi, soir (cf. BQ du 28/078/2023).
"Les policiers ne peuvent pas être les seules personnes en France pour lesquelles la présomption
d'innocence (...) est remplacée par la présomption de culpabilité" a notamment déclaré le ministre
de l'Intérieur, suscitant une réaction des Premiers présidents de Cours d'appel et des procureurs
généraux près ces cours.
"Une nouvelle fois, la remise en cause par le ministre de l'Intérieur de l'application de la loi pénale
par les magistrats, évoquant un non-respect de la présomption d'innocence et donc du principe
d'impartialité s'agissant des policiers, constitue une critique directe des décisions de justice", ont
déploré les conférences nationales des chefs de Cours d'appel.
Les conférences des Premiers présidents et des procureurs généraux ont rappelé que les placements
en détention provisoire d'un policier à Nanterre, et d'un autre à Marseille sont des décisions
"motivées" et qui ont "fait l'objet d'un appel".
"Les magistrats travaillent quotidiennement avec les fonctionnaires de police nationale dont ils
dirigent l'action dans sa composante judiciaire, notamment dans la conduite des enquêtes pénales.
Ils ne manquent jamais de saluer leur engagement, leur professionnalisme et leur courage", ont
souligné les chefs de cour. "Nous sommes soucieux de maintenir des relations apaisées avec les
forces de sécurité intérieure, mais nous ne pouvons que craindre qu'une forme de radicalisation
des positions s'installe parmi les fonctionnaires de police, facilitée par les atteintes publiques de
leurs plus hautes autorités aux principes de la séparation des pouvoirs et de l'indépendance de
l'autorité judiciaire", ont-ils ajouté.
Le Garde des Sceaux, ministre de la Justice M. Eric DUPOND-MORETTI, est de nouveau intervenu,
déclarant notamment vendredi dernier que la justice "a besoin, comme les policiers, de respect,
elle a besoin d'indépendance, elle a besoin qu'on la laisse travailler". "La justice ne se rend pas
dans la rue et ne se rend pas sur les plateaux de télévision. Elle se rend dans les palais de justice",
a-t-il déclaré, ajoutant que "quand on n'est pas content d'une décision, eh bien on utilise les voies
de recours que nous autorise le Code de procédure pénale".
"Les policiers méritent, et le ministre de l'Intérieur l'a rappelé hier (jeudi), notre respect. Ceux qui
injurient les policiers se comportent mal et sortent des valeurs de la République", a affirmé le garde
des Sceaux. "Moi je leur dis merci : merci pour ce qu'ils ont fait, merci pour leur engagement, pour
leur courage", a-t-il ajouté, sans préciser ce qu'il pensait de la demande des policiers de pouvoir
bénéficier d'un cadre juridique spécifique évitant toute détention provisoire pour des faits dans le
cadre de leur fonction. "Les policiers et les magistrats ensemble dans la même barque républicaine
ne se sont pas contentés de rétablir l'ordre, ils ont rétabli l'ordre juste", a poursuivi M. DUPOND-
MORETTI, en référence aux émeutes qui ont secoué plusieurs villes de France début juillet.
Il a aussi insisté sur la "séparation des pouvoirs". "L'indépendance de la justice a parfois été mise
en cause, elle doit s'appliquer", a affirmé M. GUERINI. Le ministre chargé des Transports,
M. Clément BEAUNE a lui aussi sur France Inter rappelé plusieurs "principes" comme "la
présomption d'innocence qui s'applique évidemment aux policiers (...) et à tous" et
"l'indépendance de la justice qui vaut aussi pour tous les cas". "Nul n'est au-dessus de la loi, ça
s'applique évidemment à tout le monde. Cela n'empêche pas des émotions, des colères, un
sentiment, mais la justice, ce n'est pas à la justice de l'émotion", a-t-il fait valoir. "L'indépendance
de la justice (...) n'est pas opposée à la police", a insisté M. BEAUNE. "Quand la justice est forte, la
police est plus forte, quand la police peut faire son travail, la justice peut se rendre".
Le président russe Vladimir POUTINE a affirmé vendredi, au dernier jour du sommet Russie-
Afrique à Saint-Pétersbourg, que Moscou et les pays du continent s'étaient engagés à promouvoir
un "ordre mondial multipolaire" et à lutter contre le "néocolonialisme". "L'engagement de tous nos
Etats à la formation d'un ordre mondial multipolaire juste et démocratique (...) a été réaffirmé", a
déclaré M. POUTINE lors d'un discours de clôture, évoquant une "détermination commune à lutter
contre le néocolonialisme" et les sanctions "illégitimes".
Isolé sur la scène internationale depuis le lancement de son offensive militaire en Ukraine en 2022,
Moscou a organisé jeudi et vendredi son deuxième sommet Russie-Afrique, réunissant cette année
les délégations de 49 pays africains, dont 17 chefs d'Etat.
Une déclaration commune a été adoptée à l'issue de cette rencontre, prévoyant une
coopération accrue dans les domaines de l'approvisionnement alimentaire, l'énergie et l'aide
au développement. Elle appelle à "créer un ordre mondial multipolaire plus juste, équilibré
et durable, s'opposant fermement à toute forme de confrontation internationale sur le
continent africain", selon le texte publié sur le site du Kremlin. Le texte prévoit aussi que
Moscou aidera les pays africains à "obtenir réparation pour les dégâts économiques et
humanitaires causés par les politiques coloniales" occidentales, y compris "la restitution des
biens culturels" pillés.
Le président POUTINE a précisé qu'il devait encore discuter dans la soirée de la situation en
Ukraine avec "les pays africains intéressés". "Les représentants des Etats africains ont fait preuve de
volonté politique, ont démontré leur indépendance et leur réel intérêt à développer la coopération
avec notre pays", s'est-il félicité.
Selon lui, un sommet Russie-Afrique se tiendra désormais tous les trois ans et un "mécanisme de
partenariat et de dialogue" sera créé pour les "questions de sécurité", y compris pour la lutte contre
le terrorisme, la sécurité alimentaire et le changement climatique.
"Il est également question de passer systématiquement aux monnaies nationales, y compris le rouble,
dans les règlements financiers des transactions commerciales" entre la Russie et l'Afrique, a-t-il ajouté.
M. POUTINE avait déjà promis à six pays africains la livraison gratuite dans les prochains
mois de céréales, sur fond d'inquiétudes après l'abandon par Moscou de l'accord sur les
exportations de produits agricoles ukrainiens.
L'Union européenne a par ailleurs imposé vendredi des sanctions à 12 personnes et entités russes
accusées d'avoir participé à une vaste campagne de désinformation orchestrée par Moscou au sujet
de la guerre en Ukraine, notamment via de fausses pages internet de médias occidentaux.
Selon l'UE, cette campagne baptisée ""Recent Reliable News" visait à "manipuler les informations
et à diffuser de la propagande" en faveur de l'invasion russe de l'Ukraine, en recourant à de
"fausses pages usurpant l'identité de médias nationaux et de sites (internet) gouvernementaux",
ensuite rediffusées par des organismes étatiques russes.
La France avait accusé Moscou d'être derrière une vaste opération d'ingérence numérique à travers
la publication de faux articles de grands quotidiens français avec des contenus hostiles à l'Ukraine.
Outre des journaux français (le "Parisien", "Le Figaro", "Le Monde", "20 minutes"), d'autres grands
médias allemands ("Der Spiegel", "Bild", "Die Welt", etc.) ou italiens étaient pris pour cible, les
hackers produisant des pages en apparence identiques à celles du site web officiel mais avec un
nom de domaine différent, par exemple .ltd au lieu de .fr.
L'UE a annoncé avoir placé sur sa liste noire le site d'information russe en ligne Inforos et trois de
ses fondateurs. L'inscription sur cette liste entraîne un gel des avoirs et une interdiction d'entrée sur
le territoire de l'UE.
La guerre arrive "en Russie, dans ses centres stratégiques et ses bases militaires", a de son côté affirmé
hier le président ukrainien Volodymyr ZELENSKY après l'attaque de drones qui a visé un quartier
d'affaires à Moscou. "Progressivement, la guerre revient sur le territoire de la Russie, dans ses centres
symboliques et ses bases militaires, et c'est un processus inévitable, naturel et absolument juste", a-t-il
déclaré lors de son adresse quotidienne, en marge d'une visite à Ivano-Frankivsk.
"L'Ukraine devient plus forte", a-t-il ajouté, tout en prévenant que le pays devait se préparer contre
de nouvelles attaques visant ses infrastructures énergétiques l'hiver prochain.
La Russie a annoncé hier matin avoir repoussé dans la nuit deux attaques distinctes de drones
ukrainiens, l'une ayant visé la péninsule annexée de Crimée et l'autre Moscou. Dans la capitale
russe, dont l'aéroport international a été brièvement fermé, deux tours de bureaux du principal
quartier d'affaires de la ville ont été légèrement endommagées. Plusieurs fenêtres de ces bâtiments
ont été soufflées, des poutres en acier rendues visibles et des documents éparpillés au sol.
Le ministère russe de la Défense a précisé que l'attaque sur Moscou a impliqué trois drones, l'un
ayant été abattu et les deux autres "neutralisés par la guerre électronique".
Les pays d'Afrique de l'Ouest ont ordonné dimanche un blocus économique du Niger, décidant la
suspension "immédiate" de "toutes les transactions commerciales et financières" avec ce pays, et
fixé un ultimatum d'une semaine à la junte pour restaurer l'ordre constitutionnel, affirmant ne pas
exclure un "recours à la force".
Au même moment à Niamey, des milliers de manifestants soutenant les militaires putschistes ont
convergé dans la matinée devant l'ambassade de France, dans laquelle certains ont voulu entrer, avant
d'être dispersés par des grenades lacrymogènes. Certains ont arraché une plaque affichant "Ambassade
de France au Niger", avant de la piétiner et de la remplacer par des drapeaux russes et nigérien.
La pression s'accroît chaque jour un peu plus sur le nouvel homme fort proclamé du Niger, le
général putschiste Abdourahamane TIANI, chef de la garde présidentielle, à l'origine de la chute du
président élu Mohamed BAZOUM, séquestré depuis quatre jours.
Le bloc ouest-africain (la Cédéao) l'Union Africaine, et les pays occidentaux, dont la France et les Etats-Unis,
ne reconnaissent pas les "autorités" issues du putsch et demandent un retour à l'ordre constitutionnel.
L'Union européenne "ne reconnaît pas et ne reconnaîtra pas les autorités issues du putsch"
au Niger, et suspend immédiatement "toutes ses actions de coopération dans le domaine
sécuritaire" avec le pays du Sahel, a déclaré samedi le chef de la diplomatie de l'UE Josep
BORRELL. Le président Mohamed BAZOUM, renversé par un coup d'Etat militaire, "a été
démocratiquement élu, il est et demeure donc le seul président légitime du Niger. Sa
libération doit intervenir sans condition et sans délai", a indiqué M. BORRELL. Outre la
suspension de tout aide budgétaire, "toutes les actions de coopération dans le domaine
sécuritaire sont suspendues sine die avec effet immédiat", a-t-il ajouté.
Si ces demandes ne "sont pas satisfaites dans un délai d'une semaine", la Cédéao "prendra toutes
les mesures nécessaires" et "ces mesures peuvent inclure l'usage de la force", selon ces résolutions.
L'organisation régionale a également décidé de "suspendre toutes les transactions commerciales et
financières" entre ses Etats membres et le Niger.
Le pays sahélien de 20 millions d'habitants est l'un des plus pauvres du monde, en dépit de ses
ressources en uranium.
D'autres sanctions financières ont été décidées, notamment "un gel des avoirs pour les
responsables militaires impliqués dans la tentative de coup d'Etat. "Il n'est plus temps pour nous
d'envoyer des signaux d'alarme", a déclaré M. TINUBU, "le temps est à l'action".
Les pays de la Cédéao étaient représentés par leur dirigeant ou leur représentant, à l'exception du Mali,
de la Guinée et du Burkina Faso – suspendus depuis qu'ils sont eux aussi dirigés par des militaires
putschistes. Le dirigeant du Tchad Mahamat Idriss DEBY ITNO, dont le pays n'est pas membre de la
Cédéao, mais qui est voisin du Niger, également puissance militaire au Sahel alliée de la France, a
participé à ce sommet. Il est ensuite parti à Niamey, une "initiative tchadienne" pour "voir ce qu'il peut
apporter au règlement de la crise", selon N'Djamena. L'ancien président du Niger Mahamadou
ISSOUFOU a également annoncé hier qu'il s'employait à "trouver une sortie de crise négociée" pour
faire "libérer" son successeur Mohamed BAZOUM, et "le restaurer dans ses fonctions".
Samedi soir, la junte issue du putsch avait dénoncé le sommet de la Cédéao, y voyant la menace
d'une "intervention militaire imminente à Niamey en collaboration avec les pays africains non
membres de l'organisation et certains pays occidentaux".
Fin 2022, la Cédéao, réunie en sommet, avait décidé de créer une force régionale vouée à
intervenir non seulement contre le jihadisme qui mine les pays du Sahel, mais aussi en cas
de coup d'Etat, comme la région en a connu plusieurs depuis deux ans.
Des sanctions et ultimatums ont déjà été décidés par d'autres pays, notamment la France qui a
annoncé samedi suspendre son aide au développement au Niger. Quant à l'Union africaine, elle a
fixé vendredi un ultimatum de 15 jours aux militaires pour rétablir "l'autorité constitutionnelle".
Washington a fait part de son "indéfectible soutien" à M. BAZOUM, assurant que le coup d'Etat
mettait en péril le "partenariat" entre les Etats-Unis et le Niger.
Des "sanctions" contre le Niger, "feront très mal", a déclaré le Premier ministre nigérien
Ouhoumoudou MAHAMADOU, dans un entretien accordé à la chaîne France 24, appelant à
trouver une solution pour ce pays pauvre dépendant de l'aide étrangère.
Situé en plein coeur du Sahel, le Niger est le dernier allié avec lequel la France, ancienne puissance
coloniale, entretient un partenariat dit de "combat" contre les jihadistes, dans cette région minée par
l'instabilité, la précarité et les attaques de groupes jihadistes. Paris compte actuellement quelque
1500 militaires au Niger, qui opéraient jusqu'ici conjointement avec l'armée locale. Après le Mali
et le Burkina Faso, le Niger, miné par les attaques de groupes liés à l'Etat islamique et à Al-Qaïda,
est le troisième pays de la région à subir un coup d'Etat depuis 2020. Un couvre-feu total a été
instauré dimanche dans un Etat du nord-est du Nigeria où des centaines d'habitants se sont livrés à
des pillages massifs de magasins et d'entrepôts publics où de la nourriture était stockée, ont
annoncé les autorités de l'Adamawa.
La Cour de cassation a confirmé vendredi que le garde des Sceaux, M. Eric DUPOND-MORETTI,
serait prochainement jugé par la Cour de justice de la République (CJR) pour des soupçons de
prise illégale d'intérêts, une audience inédite dans l'histoire de la Ve République aux lourds
enjeux pour la majorité.
Lundi 31 juillet 2023 Bulletin Quotidien Page 12
Il n'en garde pas moins "toute la confiance" de la Première ministre, Mme Elisabeth BORNE, qui a
pris "acte de la décision" et rappelé que le ministre de la Justice est "présumé innocent" et que les
procédures judiciaires "se poursuivent en toute indépendance".
"Inédite", cette situation "décrédibilise le garde des Sceaux et, par ricochet, affaiblit
l'institution judiciaire toute entière", ont rétorqué l'Union syndicale des magistrats (USM) et
le Syndicat de la magistrature (SM), qui avaient porté plainte contre le ministre le 17
décembre 2020.
M. Eric DUPOND-MORETTI est soupçonné d'avoir profité de sa fonction de ministre pour régler
des comptes avec des magistrats auxquels il s'était opposé dans sa première vie d'avocat. "Je suis
d'abord à la tâche, vous l'avez vu et puis je répondrai le moment venu", a réagi vendredi devant la
presse le ministre, en visite au Pontet (Vaucluse).
Il avait formé sept pourvois contre la procédure et un huitième contre l'arrêt d'octobre ayant
prononcé son renvoi en procès.
Parmi les points litigieux soulevés, sur lesquels sa défense misait beaucoup, l'absence de
notification au Garde des Sceaux de son droit au silence lors d'une audience cruciale ; le tri de
documents par une greffière ; le rôle de juge et partie attribué à M. François MOLINS, qui a quitté
fin juin ses fonctions de procureur général près la Cour de cassation ; les plaintes initiales des
syndicats de magistrats et d'Anticor, présentées comme irrégulières...
Les différentes parties s'attendaient à une décision plus favorable au ministre, par exemple un
retour du dossier d'enquête aux magistrats instructeurs. Or, la Cour de cassation a largement validé
l'enquête, suivant intégralement les réquisitions formées par l'avocat général Frédéric DESPORTES
lors de l'audience du 7 juillet.
Elle a expliqué dans un communiqué avoir principalement annulé une saisie de documents réalisée
par une greffière lors de la perquisition de juillet 2021 au ministère, mais estimé que, même sans
ces éléments, l'arrêt de renvoi faisait état de "charges suffisantes" pour permettre un procès.
Sur le droit au silence du ministre, la Cour de cassation relève que la commission d'instruction de
la CJR "a informé le ministre de (ce) droit lorsqu'il a comparu la première fois devant elle pour être
interrogé", en juillet 2021. "Cette notification vaut pour toute la durée de la procédure
d'information conduite par la commission d'instruction" et n'avait donc pas à être renouvelée lors
de l'audience de notification des charges d'octobre 2022, d'après la Cour.
M. Eric DUPOND-MORETTI "a confiance et l'audience à venir lui permettra de faire la preuve de
son innocence", ont réagi dans une déclaration Me Patrice SPINOSI et Rémi LORRAIN, ses deux
avocats. Lors de cette audience, dans un délai qui pourrait se compter en mois, le ministre
"s'expliquera sur les faits qui lui sont reprochés (...) pour défendre ses droits comme tout
justiciable", selon ses avocats.
Après le "contrôle de la procédure d'instruction" par la Cour de cassation", "il appartient désormais
à la Cour de justice de République de se prononcer sur le fond en reprenant l'intégralité de ce
dossier", selon les avocats. Cette audience et son issue pourraient remettre en question l'avenir
politique de M. Eric DUPOND-MORETTI, confirmé comme Garde des Sceaux lors du récent
réaménagement gouvernemental.
Tout au long de cette information judiciaire ouverte début 2021, le ministre a répété n'avoir fait
que "suivre les recommandations de son administration" en déclenchant des enquêtes contre des
magistrats, et dénoncé une instruction de la CJR à charge.
Un premier dossier concerne l'enquête administrative ordonnée en septembre 2020 visant trois
magistrats du Parquet national financier (PNF). Ils avaient fait éplucher ses factures téléphoniques
détaillées (fadettes) quand M. DUPOND-MORETTI était encore une star du barreau, dans le but de
débusquer une éventuelle taupe qui aurait informé l'ancien président Nicolas SARKOZY qu'il était
sur écoutes dans l'affaire de corruption dite "Paul Bismuth".
Le second dossier concerne l'enquête administrative contre un ancien juge d'instruction détaché à
Monaco, M. Edouard LEVRAULT, qui avait mis en examen un de ses clients quand M. DUPOND-
MORETTI était avocat. Il avait à l'époque critiqué des méthodes de "cow-boy" du magistrat.
Aucun de ces quatre magistrats n'a été sanctionné. Ils avaient été mis hors de cause par l'organe
disciplinaire des magistrats.
"Par ailleurs, la Première ministre a enjoint, par courrier le Conseil économique, social et
environnemental (CESE) à modifier le règlement de sa caisse de retraite", a indiqué hier matin
le ministère du Travail.
Comme prévu, les nouveaux recrutés à partir du 1er septembre 2023 seront affiliés au régime
général pour leur retraite de base, et à l'Agirc-Arrco pour leur retraite complémentaire. Le
gouvernement a opté pour une "clause du grand-père", seuls les nouveaux recrutés sont donc
concernés. Le même principe avait été appliqué à la SNCF dès 2020.
Ces décrets prévoient en outre pour l'ensemble salariés de la RATP, des industries électriques et
gazières, de la Banque de France et les clercs et employés de notaire, comme c'est le cas pour le
régime général, le relèvement progressif de deux ans de l'âge d'ouverture des droits à la retraite, et une
montée en charge accélérée de la durée d'assurance pour bénéficier du taux plein. "Ces évolutions
commenceront à prendre effet à partir du 1er janvier 2025, date à partir de laquelle les mesures de
convergence des précédentes réformes ont terminé leur montée en charge", a précisé le ministère.
Les âges de départs anticipés au titre de la pénibilité prévues pour certaines catégories à la RATP
dans les IEG et à la Banque de France, sont relevés de deux ans. Les âges d'annulation de la décote
demeurent eux inchangés.
Comme pour le régime général, le dispositif "carrières longues" est réformé, avec désormais quatre
bornes d'âge d'entrée dans le dispositif (16 ans, 18 ans, 20 ans et 21 ans), qui autorise des départs
anticipés respectivement à 58 ans, 60 ans, 62 ans et 63 ans. "Conformément aux nouvelles
dispositions de la LFRSS 2023, la durée d'assurance cotisée nécessaire pour bénéficier de ce
dispositif est dorénavant réduite à celle exigée pour obtenir le taux plein", rappelle le ministère.
"L'engagement personnel des aidants est reconnu, puisque 4 trimestres accordés à ce titre
pourront désormais être pris en compte pour le bénéfice de ce dispositif. Par ailleurs, les
décrets précisent les règles relatives aux assurés en situation de handicap, en figeant le
Le pape François effectuera une visite à Marseille les 22 et 23 septembre, a annoncé samedi le
Vatican.
Le programme détaillé publié par le Vatican indique qu'il aura notamment une rencontre le
vendredi 22 septembre avec le président de la République, M. Emmanuel MACRON.
Selon le Vatican, le Pape arrivera le vendredi 22 septembre en milieu d'après-midi et sera accueilli
à l'aéroport de Marseille par M. MACRON. Il guidera ensuite une prière dans la basilique de Notre-
Dame de la Garde avant un moment de recueillement religieux près du Mémorial dédié aux
migrants disparus en mer.
Le samedi sera consacré à une rencontre privée avec des personnes en situation de précarité
économique, à un entretien avec M. MACRON et s'achèvera par une grande messe dans le
mythique stade Vélodrome, au coeur de la deuxième ville de France.
Le Pape se rendra à Marseille dans le cadre des Rencontres méditerranéennes qui accueilleront une
soixantaine de représentants d'Eglises des cinq rives de la Méditerranée (Afrique du Nord, Balkans,
Europe latine, Mer Noire et Moyen-Orient) ainsi qu'une soixantaine de jeunes originaires de tous
ces pays, du 18 au 24 septembre.
Cette venue du Pape en France sera une première depuis celle de son prédécesseur Benoît XVI en
2008. Le pape François s'était certes rendu en 2014 à Strasbourg, mais c'était à l'occasion d'une
visite des institutions européennes.
Les élus des exécutifs de différents territoires ultramarins, réunis samedi en Guadeloupe à
l'invitation de M. Ary CHALUS, président (DVC) de la région, ont affiché leur "unité (...) politique
et intellectuelle dans la volonté de changement".
Dans une lettre adressée au président de la République, M. Emmanuel MACRON, les élus
signataires de l'Appel de Fort-de-France (qui demandait un changement de la politique Outre-mer
de l'Etat en mai 2022), réclament au chef de l'Etat des rendez-vous annuels, à commencer par un
premier "fin août".
"Il s'agit de veiller" à l'application des mesures annoncées par la Première ministre Elisabeth
BORNE le 18 juillet à la suite du Comité interministériel des Outre-mer (CIOM) "pour
l'amélioration des conditions de vie de nos populations", écrivent-ils.
Ils demandent en outre leur participation aux débats autour de la révision constitutionnelle,
annoncée en Nouvelle-Calédonie, qui modifierait les statuts de leurs territoires.
Vendredi dernier, le congrès des élus martiniquais a validé l'approfondissement de divers scénarios
de révisions constitutionnelles, actant d'ouvrir le débat public en Martinique à ce sujet. Le congrès
des élus de Guadeloupe, le 7 juin, a pris la résolution d'engager "sous 6 mois" la réflexion de la
refonte des institutions locales, mais aussi de "demander au gouvernement d'inscrire la
Guadeloupe dans le projet de réforme constitutionnelle".
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Il remplacerait M. Benjamin MAURICE, inspecteur général des affaires sociales, ancien conseiller social au
cabinet de Mme Elisabeth BORNE au ministère chargé des Transports, ancien directeur délégué au
dialogue social de France Télévisions, en poste depuis mai 2022.
Rappelons que le directeur du cabinet de la présidente de l'Assemblée nationale est M. Mejdi JAMEL
inspecteur de l'administration.
Née en 1980, titulaire d'un master 2 et droit de la santé et d'un master 2 en droit des finances
publiques et fiscalité, Mme Lila MAHNANE fut juriste au sein de l'Union régionale des
médecins libéraux, à Lyon (2005-2008), puis juriste chargée des marchés publics à la direction
des affaires culturelles de la Ville de Lyon (2008-2010). Conseillère technique au cabinet du
Mme Morgane WEILL, inspectrice des finances, ancienne directrice executive market France de Carrefour,
membre du comité exécutif Groupe, qui était, depuis juillet 2022, directrice adjointe du cabinet de
M. Bruno LE MAIRE, ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et
numérique, est nommée directrice adjointe du cabinet de la Première ministre, Mme Elisabeth BORNE.
Née en novembre 1987, diplômée de l'Institut d'études politiques de Paris, Mme Morgane
WEILL fut nommée inspectrice des finances en janvier 2013 à sa sortie de l'ENA (promotion
"Marie Curie"). Directrice de cabinet du président-directeur général de Carrefour,
M. Alexandre BOMPARD, de janvier 2018 à juillet 2019, elle fut ensuite directrice de la
stratégie et de la transformation (juillet 2019-février 2021), puis directrice de la stratégie et
des clients de Carrefour (février-septembre 2021). Directrice executive market France de
Carrefour, membre du comité exécutif Groupe de septembre 2021 à juillet 2022,
Mme Morgane WEILL fut alors nommée directrice adjointe du cabinet M. Bruno LE MAIRE,
ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique.
Mme Claudia SCHERER-EFFOSSE, administratrice de l'Etat, ambassadrice en Argentine (où elle est
remplacée par M. Romain NADAL, cf. BQ du 27/03/2023 et BQ du 13/07/2023), ancienne
ambassadrice en Estonie, ancienne sous-directrice de la formation et des concours à la direction
des ressources humaines du ministère des Affaires étrangères, est nommée directrice de l'Agence
pour l'enseignement français à l'étranger.
Elle remplace M. Olivier BROCHET, conseiller des affaires étrangères, ancien directeur adjoint de
la culture, de l'enseignement, de la recherche et du réseau du ministère de l'Europe et des Affaires
étrangères, en poste depuis mars 2019, qui devrait être nommé ambassadeur au Vietnam (cf. BQ
du 02/06/2023).
Née en décembre 1966, diplômée de l'Institut d'études politiques de Paris, Mme Claudia
SCHERER-EFFOSSE fut admise au concours pour l'emploi de secrétaire adjoint des affaires
étrangères en 1990. Affectée à la sous-direction d'Asie du Sud-Est à la direction d'Asie et
d'Océanie au ministère des Affaires étrangères (1990-1993), elle fut ensuite troisième secrétaire
à Pékin (1993-1996), puis troisième secrétaire à La Haye (1996-1999). Première secrétaire à
Colombo (1999-2002), elle fut par la suite adjointe au sous-directeur de la sécurité à la
direction des affaires stratégiques, de sécurité et du désarmement à la direction générale des
affaires politiques et de sécurité au ministère des Affaires étrangères (2002-2005), avant d'être
deuxième conseillère à Washington (2005-2008), puis première conseillère à Buenos Aires
(2008-2012). Sous-directrice de la formation et des concours à la direction des ressources
humaines à la direction générale de l'administration et de la modernisation du ministère des
Affaires étrangères et parallèlement directrice de l'Institut de formation aux affaires
administratives et consulaires (2012-2016), elle fut ensuite ambassadrice en Estonie, de juillet
2016 à mai 2019. Mme Claudia SCHERER-EFFOSSE était, depuis cette date, ambassadrice en
en Argentine. Elle fut nommée ministre plénipotentiaire en février 2017.
M. Guillaume OLLAGNIER, conseiller des affaires étrangères, ancien ministre conseiller à Berlin,
ancien directeur adjoint du cabinet de M. Jean-Marc AYRAULT, au Quai d'Orsay, ancien
collaborateur de M. Laurent FABIUS au Quai d'Orsay et de M. AYRAULT à Matignon, qui était,
depuis avril 2021, chef du service Europe, Amérique du Nord et action multilatérale à la direction
générale des relations internationales et de la stratégie, au ministère des Armées, est nommé
directeur des affaires stratégiques, de sécurité et du désarmement au Quai d'Orsay.
Il remplace M. Philippe BERTOUX, ministre plénipotentiaire, qui occupait ces fonctions depuis juillet
2020, nommé ambassadeur en Corée (cf. BQ du 13/07/2023 et 26/05/2023).
Par ailleurs, ainsi que nous l'annoncions (cf. BQ du 25/07/2023), Mme Virginie ROZIERE,
ingénieure en chef de l'armement, ancienne députée PRG) au Parlement européen, ancienne
conseillère régionale d'Occitanie, jusqu'alors cheffe du pôle Expertise, contrôle et maîtrise des
risques du département Appui, conseil et expertise de la direction interministérielle du numérique
(DINUM), a été nommée directrice du numérique à la direction générale de l'administration et de la
modernisation au ministère de l'Europe et des Affaires étrangères. Elle remplace M. Fabien FIESCHI,
conseiller des affaires étrangères, ancien ministre conseiller à la délégation de l'Union européenne au
Japon, ancien consul général à Boston, ancien collaborateur de M. François FILLON à Matignon, en
poste depuis avril 2020, qui vient d'être nommé ambassadeur à Zagreb (cf. BQ du 24/07/2023).
Née en mars 1988, diplômée de l'Institut d'études politiques de Paris, Mme Carole VACHET
fut affectée au ministère des Finances et des Comptes publics en 2015 à sa sortie de l'ENA
(promotion "Jean de La Fontaine"). Adjointe au chef du bureau Turquie, Balkans, CEI et
Moyen-Orient de la direction générale du Trésor, de janvier 2015 à avril 2017, puis adjointe
au chef du bureau de l'épargne et du marché financier au sein de cette direction générale
(2017-2019), elle fut ensuite conseillère innovation et économie au cabinet de M. Mounir
MAHJOUBI au secrétariat d'Etat chargé du Numérique, de janvier à mars 2019. Nommée
alors conseillère régulations et transformations numériques au cabinet de M. Cédric O, au
secrétariat d'Etat chargé du Numérique, Mme Carole VACHET fut ensuite directrice adjointe
de ce cabinet, chargée des régulations numériques et du suivi de l'exécution des réformes au
sein de ce même secrétariat d'Etat puis à partir d'août 2020, au secrétariat d'Etat à la
Transition numérique et aux Communications électroniques, avant d'être directrice du
Deux directeurs adjoint du cabinet de Mme Aurore BERGE, ministre des Solidarités et des Familles,
ont été nommés : M. David BLIN, administrateur de l'Etat, qui était directeur adjoint du cabinet
M. Jean-Christophe COMBE, au ministère des Solidarités, de l'Autonomie et des Personnes
handicapées, chef du pôle "petite enfance, famille et solidarités", et Mme Charlotte GALLAND, qui
était directrice adjointe du cabinet de M. COMBE, cheffe du pôle autonomie.
M. BLIN est nommé directeur adjoint du cabinet de Mme BERGE, chargé de l'enfance, de la
parentalité et des politiques sociales et familiales, Mme Charlotte GALLAND étant nommée
directrice adjointe du cabinet, chargée des personnes âgées, des métiers et de l'autonomie.
Rappelons (cf. BQ des 25/07/2023 et 28/07/2023) que la directrice du cabinet de Mme Aurore
BERGE est Mme Constance BENSUSSAN, inspectrice des affaires sociales.
Né en septembre 1982, diplômé de l'Ecole des hautes études commerciales (HEC) et de l'Ecole
du Louvre, M. David BLIN fut chargé de mission auprès de la directrice des publics du Musée
du quai Branly de 2007 à 2010, puis responsable de la cellule administration, études,
coordination du musée jusqu'en octobre 2012. Elève du cycle préparatoire à l'ENA à l'Institut
de la gestion publique et du développement économique entre 2012 et 2013, il fut affecté au
ministère des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes en 2016, à sa sortie de
l'ENA (promotion "Winston Churchill"). Chef du bureau des familles et de la parentalité, au
sein de la direction générale de la cohésion sociale au ministère des Affaires sociales (2016-
2019), il fut ensuite chef du bureau du secteur audiovisuel public à la direction générale des
médias et des industries culturelles au ministère de la Culture (2019-2020), avant d'être
conseiller services aux familles au cabinet de M. Adrien TAQUET au secrétariat d'Etat chargé
de l'Enfance et des Familles, de septembre 2020 à avril 2022. Directeur de projet chargé du
comité de filière "petite enfance" auprès du directeur de la sécurité sociale au ministère des
Solidarités et de la Santé, d'avril à juillet 2022, M. David BLIN fut alors nommé directeur
adjoint du cabinet de M. Jean-Christophe COMBE, au ministère des Solidarités, de l'Autonomie
et des Personnes handicapées, chef du pôle "petite enfance, famille et solidarités".
Ancienne élève de l'Ecole des hautes études commerciales (HEC), titulaire d'un master 2 de droit
public, Mme Charlotte GALLAND fut affectée au ministère de l'Economie et des Finances en
janvier 2014 à sa sortie de l'ENA ("promotion "Jean Zay"). Adjointe au chef du bureau de la
solidarité et de l'insertion (2014-2015) puis adjointe au chef du bureau justice et médias à la
direction du Budget, au ministère de l'Economie et des Finances (2016-2018), elle fut directrice de
la Maison départementale des personnes handicapées des Hauts-de-Seine (2018-2020), avant d'être
directrice du pilotage des établissements et services au pôle solidarités du Conseil départemental
des Hauts-de-Seine (2020-2022). Conseillère chargée du budget et des comptes sociaux au cabinet
Né en avril 1995, diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris, M. Hadrien COISNE fut
chef de cabinet de Mme Brigitte KLINKERT, à la présidence du Conseil départemental du
Haut-Rhin de janvier à juillet 2020. Collaborateur parlementaire de M. Christian KLINGER,
sénateur (LR) du Haut-Rhin, de novembre 2020 à octobre 2021, il fut ensuite conseiller élus
et politiques territoriales au cabinet de Mme Brigitte KLINKERT, au ministère délégué à
l'Insertion, d'octobre 2021 à mai 2022. Conseiller chargé des élus et des collectivités
territoriales au cabinet de M. Damien ABAD, au ministère des Solidarités, de l'Autonomie et
des Personnes handicapées (juin-juillet 2022), M. Hadrien COISNE fut nommé en juillet
2022, chef de cabinet adjoint, chargé des relations avec les élus et des relations
institutionnelles, au cabinet de M. Jean-Christophe COMBE au ministère des Solidarités, de
l'Autonome et des Personnes handicapées.
Mme Noor-Yasmin DJATAOU, qui était conseillère, chargée des métiers du social et de la petite
enfance au cabinet de M. Jean-Christophe COMBE, sera conseillère, chargée des métiers du social,
de la petite-enfance et du médico-social au cabinet de Mme Aurore BERGE.
M. Charles DUPORTAIL, qui était conseiller chargé des services aux familles et aux usagers, au
cabinet de M. Jean-Christophe COMBE, devient conseiller, chargé de la lutte contre la pauvreté et
des associations au cabinet de la ministre des Solidarités et des Familles.
Né en juin 1980, diplômé de l'Institut d'études politiques de Rennes, titulaire d'un master
gestion des territoires et enjeux de géopolitique locale de l'Institut Français de Géopolitique
de l'université de Paris VIII, ancien élève de l'Institut National des Etudes Territoriales (Inet),
M. Charles DUPORTAIL fut chargé d'étude à la direction de l'aménagement du territoire du
conseil régional de Basse Normandie (2005-2007) puis chargé de mission au cabinet du
président de ce même conseil régional (2007-2008). Il rejoignit ensuite la ville de Caen où il
fut chargé de mission (2008-2013) puis chef de cabinet du maire (2013-2014). Directeur
Née en 1979, titulaire d'un DEA de droit social et d'un master professionnel "droit et
management des structures sanitaires et sociales", Mme Pauline SASSARD fut chargée de
mission auprès du Conseil national de la formation médicale continue des médecins libéraux
au ministère de la Santé (2004-2005). Chargée de mission Santé/Handicap à l'Union
nationale de l'aide, des soins et des services aux domiciles (UNA) (2005-2009), elle fut
ensuite conseillère santé/social – secteur personnes âgées à la Fédération des établissements
hospitaliers et d'aide à la personne privés non lucratifs (FEHAP) (2009-2012), puis cheffe de
projet à l'Agence nationale d'appui à la performance des établissements de santé et médico-
sociaux (ANAP) (2014-2016). Conseillère chargée du domicile et des aidants au cabinet de
Mme Pascale BOISTARD, au secrétariat d'Etat chargé des Personnes âgées et de l'Autonomie,
de mars 2016 à mai 2017, elle fut ensuite responsable du développement des partenariats et
communautés de pratique à l'Agence nationale d'appui à la performance des établissements
Lundi 31 juillet 2023 Bulletin Quotidien Page 23
Mme Lina PAMART, secrétaire des affaires étrangères, conseillère technique chargée des affaires
européennes au cabinet de Mme Catherine COLONNA, ministre de l'Europe et des Affaires étrangères
(où elle est remplacée par Mme Marine ALEGRE, cf. BQ du 28/07/2023), sera attachée culturelle à New
York, coordinatrice générale des résidences de la Villa Albertine, à compter du 1er septembre.
Elle travaillera aux côtés de M. Gaétan BRUEL, conseiller culturel à New York, directeur de la Villa
Albertine, ancien collaborateur de MM. Jean-Yves LE DRIAN et Jean-Baptiste LEMOYNE, au Quai d'Orsay.
Mme Aude HESBERT, jusqu'ici directrice générale adjointe du Public Système Cinéma, ancienne
directrice du département des Festivals et artistes d'UniFrance, devient attachée audiovisuelle et
cheffe d'antenne de la Villa Albertine en Californie.
Diplômé de l'Ecole centrale de Lyon, M. Vincent FLORANT fut manager du backoffice numérique
au sein d'EMI Music France (2003-2006), avant d'être promu manager du marketing numérique
(2006-2007), puis directeur du label digital d'EMI Music France (2007-2010). Il rejoignit ensuite
"Libération" comme responsable du marketing et du business développement (2010-2012), avant
d'être directeur adjoint des éditions électroniques du quotidien (2012-2014). Directeur du digital et
des multichaînes de YellowKorner, de mars 2014 à septembre 2017, il fut alors nommé directeur
de la transformation numérique du Centre national du cinéma et de l'image animée (CNC).
Directeur de l'innovation, de la vidéo et des industries techniques du CNC, de novembre 2018 à
juillet 2019, M. Vincent FLORANT était, depuis cette date, directeur du numérique du CNC.
Diplômée de l'Institut d'études politiques de Paris, titulaire d'une maîtrise de cinéma et d'un
DESS en management culturel, Mme Aude HESBERT fut chargée de programmation au
service communication du Forum des images (1999-2002), avant d'être responsable du
Bureau des films de la Quinzaine des Réalisateurs (2002) puis déléguée générale et directrice
artistique du Festival Paris Cinéma (2003-2014). Responsable des actions artistiques pour les
Etats-Unis et le Canada anglophone chez Unifrance en 2014-2015, elle fut ensuite directrice
du département des Festivals et artistes d'UniFrance (2015-2018). Mme Aude HESBERT était,
depuis juin 2018, directrice générale adjointe du Public Système Cinéma.
Elle remplace Mme Catherine EDWIGE, ancienne directrice des régions Rhône-Alpes Bourgogne et
Méditerranée de GrDF, qui siégeait au sein du collège depuis mars 2014 et dont le mandat s'est
achevé en février dernier.
Précisons qu'en raison de la mise en œuvre de la transition entre un renouvellement du collège par
tiers tous les deux ans et un renouvellement par moitié tous les trois ans, en application de la loi du
20 janvier 2017 (cf. BQ du 21/03/2019), le mandat de Mme RINEL RAJAOARINELINA s'achèvera
le 15 février 2029.
Née en juin 1983, Mme Lova RINEL RAJAOARINELINA fut, notamment, conseillère du
président de l'Assemblée nationale de Madagascar de mai 2014 à juillet 2020. Collaboratrice
parlementaire de Marielle de SARNEZ à la présidence de la commission des Affaires
étrangères de l'Assemblée nationale, de novembre 2017 à juillet 2020, Mme Lova RINEL-
RAJAOARINELINA est, depuis cette date, chercheuse associée à la Fondation pour la
recherche stratégique. Elle est en outre, depuis juillet 2020, consultante au Comprehensive
Nuclear-Test-Ban Treaty Organization (CTBTO) à Vienne. Ambassadrice l'Etat de la Diaspora,
chargée de la reconnaissance de l'Etat auprès des Nations unies (2018-2020), elle fut
présidente du Conseil représentatif des associations noires de France (CRAN) (2020-2021).
Mme Lova RINEL RAJAOARINELINA fut candidate (Ensemble) aux élections législatives de
juin 2022 dans la quatrième circonscription de Seine-Saint-Denis. Elle fut par ailleurs
auditrice de la 72ème session nationale "politique de défense" de l'Institut des hautes études
de défense nationale (cycle 2019-2020).
Lundi 31 juillet 2023 Bulletin Quotidien Page 25
En outre, M. Maxime CORDIER, qui était chef de cabinet, conseiller spécial de M. Gabriel ATTAL au
Porte-parolat du gouvernement puis au ministère délégué chargé des Comptes publics, conservera les
mêmes fonctions auprès de M. ATTAL au ministère de l'Education nationale et de la Jeunesse.
Né en juin 1993, diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris, M. Maxime CORDIER fut
chargé de mission au cabinet de Mme Nora BERRA au secrétariat d'Etat chargé de la Santé
(2010-2012) avant de la suivre au Parlement européen en qualité d'attaché parlementaire
(2013-2014). Il rejoignit ensuite la société de biotechnologies Amgen (2014-2015) puis
OpusLine comme consultant (2015-2016). Consultant senior santé chez AEC Partners (2016-
2018), il fut ensuite directeur des partenariats chez Livi France (2018-2020). Chef de cabinet,
chargé des élus locaux et des territoires au cabinet de M. Gabriel ATTAL au porte-parolat du
gouvernement, de juillet 2020 à juin 2021, il fut chef de cabinet, conseiller spécial de
M. ATTAL au sein de ce même cabinet, de juin 2021 à mai 2022. M. Maxime CORDIER
était, depuis cette date, chef de cabinet, conseiller spécial de M. Gabriel ATTAL au ministère
chargé des Comptes publics.
Née en avril 1985, titulaire d'une maîtrise de droit public et d'un master en sciences
politiques et ingénierie de projet, Mme Claire BOUCHART fut conseillère technique au
cabinet de M. Patrick KANNER à la présidence du Conseil général du Nord (2011-2014),
puis à son cabinet au ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports (2014-2015).
Nommée administratrice territoriale en 2016, à sa sortie de l'Institut national des études
territoriales (INET), elle fut directrice du Centre communal d'action sociale de Dunkerque
(2016-2020). Mme Claire BOUCHART était, depuis novembre 2020, directrice du cabinet
adjointe de M. Patrice VERGRIETE à la Ville et à la Communauté urbaine de Dunkerque.
Mme Nathalie FORTIS, attachée territoriale, ancienne cheffe du cabinet, conseillère chargée de la
communication au cabinet de M. Jean-Baptiste LEMOYNE au ministère délégué chargé du
Tourisme, des Français de l'étranger, de la Francophonie, et des Petites et moyennes entreprises,
ancienne cheffe du cabinet de M. Olivier KLEIN au ministère chargé de la Ville et du Logement,
devient cheffe du cabinet de M. Patrice VERGRIETE, ministre chargé du Logement.
Née en mars 1975, titulaire d'un diplôme d'études universitaires générales de droit, attachée
territoriale, Mme Nathalie FORTIS fut directrice de la Fédération indépendante et
démocratique lycéenne (FIDL), de 2001 à 2003, puis directrice de la communication de SOS
Racisme (2003-2005), avant d'être conseillère culture et communication de M. Julien DRAY,
à l'Assemblée nationale puis au conseil régional d'Ile-de-France (2005-2015). Conseillère
culture de Mme Agnès EVREN, alors vice-présidente (LR) du conseil régional d'Ile-de-France,
chargée de la culture, du patrimoine et de la création (2016-2017), elle fut ensuite
coordonnatrice du cabinet, de la presse et de la communication du haut-commissariat à la
transformation des compétences, au ministère du Travail (2017-2018). Conseillère chargée de
la communication et des relations avec la presse (septembre 2018-mars 2020), puis
conseillère auprès du cabinet de M. Jean-Baptiste LEMOYNE au secrétariat d'Etat auprès du
ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, chargée de la communication et des relations
avec la presse (mars-juillet 2020), elle occupa ces mêmes fonctions au secrétariat d'Etat
chargé du Tourisme, des Français de l'étranger et de la Francophonie (juillet 2020-septembre
2021), avant d'être cheffe du cabinet jusqu'en décembre 2021. Cheffe du cabinet, conseillère
chargée de la communication au cabinet de M. LEMOYNE au ministère délégué chargé du
Tourisme, des Français de l'étranger, de la Francophonie, et des Petites et moyennes
entreprises (2021-2022), Mme Nathalie FORTIS fut cheffe du cabinet de M. Olivier KLEIN au
ministère chargé de la Ville et du Logement, de juillet 2022 à juillet 2023.
M. Guillaume VOISARD, ingénieur des ponts, des eaux et des forêts, ancien conseiller logement,
hébergement et de santé au cabinet du préfet de la région Ile-de-France, préfet de Paris, qui était
conseiller logement au cabinet de M. Olivier KLEIN au ministère chargé de la Ville et du
Logement, occupera les mêmes fonctions au cabinet de M. Patrice VERGRIETE, ministre délégué
chargé du Logement.
Né en août 1995, ancien élève de l'Ecole polytechnique (2015), diplômé de l'Ecole nationale
des ponts et chaussées et de l'Institut d'études politiques de Paris, titulaire d'un master 2 en
analyses et politiques économiques et du Mastère spécialisé Action publique pour le
développement durable, ingénieur des ponts, des eaux et des forêts, M. Guillaume VOISARD
fut adjoint au chef du service du développement et de l'amélioration de l'offre de logement et
d'hébergement à la direction régionale et interdépartementale de l'hébergement et du
logement de la région Ile-de-France, de juillet 2020 à octobre 2021. Il était, depuis lors,
conseiller logement, hébergement et de santé au cabinet du préfet de la région Ile-de-France,
préfet de Paris (M. Marc GUILLAUME) d'octobre 2021 à juillet 2022, M. Guillaume VOISARD
rejoignit alors le cabinet de M. Olivier KLEIN au ministère chargé de la Ville et du Logement,
où il fut successivement conseiller "logement et hébergement", puis conseiller "logement".
Mme Florence PARLY, née en mai 1963, ancienne élève de l'ENA (promotion "Fernand Braudel"),
administratrice de l'Etat, ancienne directrice générale adjointe d'Air France, ancienne directrice
générale déléguée de la SNCF, ancienne directrice générale de SNCF Voyageurs, ancienne vice-
présidente du Conseil régional de Bourgogne, ancienne secrétaire d'Etat chargée du Budget,
ancienne ministre des Armées, senior advisor chez Jolt Capital, a été nommée administratrice
d'Eutelsat, a annoncé vendredi l'opérateur européen de satellites. Elle remplace M. Didier LEROY,
qui avait démissionné pour des "raisons personnelles" fin juin.
Elle est par ailleurs administratrice de Newcleo (cf. BQ du 30/03/2023) et d'Ipsos (cf. BQ du
05/04/2023) et présidente du conseil d'administration du Conservatoire national des arts et métiers
(cf. BQ du 04/05/2023). Elle fut administratrice d'Ingenico (2012-2017), d'Altran Technologie
(2012-2017), de Bpifrance Investissement (2013-2015), d'Air France (2014-2018) et d'Eurostar
(2016-2017).
Le projet de fusion entre Eutelsat et le britannique OneWeb, qui doit donner naissance à un
grand groupe dans la course à l'internet depuis l'espace, devrait être approuvé lors d'une
assemblée générale extraordinaire "fin septembre", a annoncé Eutelsat vendredi. L'opération
est censée consolider son pivot vers les télécoms, alors que le marché "très porteur" de la
connectivité spatiale, estimé aujourd'hui à 4,3 milliards d'euros, va "quadrupler" d'ici 2030, a
souligné vendredi en marge de la publication des résultats annuels Mme Eva BERNEKE,
directrice générale du groupe. Dans un secteur où ses concurrents ont déjà lancé les grandes
manœuvres comme Starlink dirigé par Elon MUSK ou encore la constellation d'Amazon,
l'opérateur européen de télécommunications par satellite SES avait annoncé fin mars dernier
être en "discussions" avec son rival américain Intelsat concernant "un possible rapprochement".
EN QUELQUES LIGNES…
Medef : "Je pense que la rentrée sera politiquement chaude, et socialement assez apaisée", a
déclaré samedi M. Patrick MARTIN, président du Medef, dans un entretien aux journaux régionaux
du groupe Ebra. "Nous sommes dans une configuration politique telle que tout devient éruptif, et
l'Assemblée nationale s'échauffe autour de sujets qui n'intéressent guère le grand public. (...) Cette
déconnexion entre le débat politique et la réalité sociale est très préoccupante", dit-il. Jugeant que les
Français savent que la réforme des retraites était "indispensable", bien que "douloureuse", M. Patrick
MARTIN remarque qu'"il n'y a pas eu de mobilisation dans les entreprises privées". "Il y a eu un pic
de 1,4 million de manifestants, ce qui est considérable, mais il y a en France 28 millions d'actifs",
note-t-il. Refusant de dévoiler son propre salaire – qui représente "neuf fois le salaire médian de (son)
entreprise" –, M. Patrick MARTIN appelle à "remettre les choses en perspective" quand on parle de
rémunération des dirigeants d'entreprises. Les rémunérations très importantes ne concernent selon lui
"qu'une infime minorité de chefs d'entreprise". "Le marché des top-managers est un micro-marché
mondial. Vouloir plafonner ces rémunérations, c'est s'exposer au risque qu'ils partent ailleurs. Il faut
savoir attirer des talents", plaide le patron des patrons qui estime d'ailleurs que les rémunérations des
élus politiques "ne sont pas à la hauteur de leur charge de travail, de leur exposition médiatique et
des risques réputationnels et judiciaires qu'ils encourent".
Voitures électriques / Chine : Les subventions pour les voitures électriques pourraient être
bientôt subordonnées en France à un "score environnemental" susceptible de limiter les importations
chinoises : le gouvernement a en effet lancé une consultation sur la réforme du bonus écologique,
aide de plusieurs milliers d'euros qui serait accordée pour l'achat ou la location longue durée d'un
véhicule peu polluant. A partir du 1er janvier 2024, chaque véhicule vendu en France devrait recevoir
un "score environnemental" en fonction des émissions générées par sa fabrication. Cette initiative
doit permettre de "soutenir les véhicules les plus vertueux sur le plan environnemental", selon le
gouvernement. Il s'agit de favoriser "les batteries et les véhicules qui sont produits en Europe parce
que leur empreinte carbone est bonne", avait expliqué le président de la République, M. Emmanuel
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MACRON, en présentant la mesure le 11 mai dernier. Alors que le marché automobile électrique
explose, cette mesure permettrait de protéger l'Europe d'un afflux de véhicules importés. La Chine,
en particulier, domine le marché des voitures électriques, mais son industrie reste encore largement
dépendante du charbon. La mesure constituerait aussi une réponse à l'IRA, cet ensemble de
subventions attribuées par le gouvernement américain pour accélérer les investissements verts aux
Etats-Unis, notamment dans l'industrie des véhicules électriques.
Mons-en-Baroeul / émeutes : Quatorze personnes ont été mises en examen pour l'incendie de
la mairie de Mons-en-Baroeul, dans l'agglomération lilloise, lors des violences en France en juin.
Ces personnes ont été mises en examen les 13, 24 et 25 juillet notamment des chefs de "violences
volontaires sur personnes dépositaires de l'autorité publique", "participation avec arme à un
attroupement" et "participation à une association de malfaiteurs en vue de commettre un crime", a
indiqué le parquet dans un communiqué. "Six ont été placées en détention provisoire", les huit
autres "sont sous contrôle judiciaire", a ajouté cette source. Les investigations menées par la police
judiciaire avaient conduit à l'interpellation de 11 personnes, dont un mineur, entre les 1 er et 3
juillet. En outre, deux individus ont comparu jeudi en comparution immédiate pour "provocation à
commettre un délit" et "incitation à s'armer contre l'autorité de l'Etat", des faits commis via les
réseaux sociaux. L'un a été condamné à "douze mois d'emprisonnement, assorti d'un sursis
probatoire de 24 mois avec exécution provisoire", a détaillé le parquet. Le second a sollicité un
délai pour préparer sa défense et a été placé sous contrôle judiciaire dans l'attente de sa
comparution le 10 octobre à 14h.
Valérie PECRESSE / enquête : Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire sur des
soupçons d'abus de bien social liés aux commissions pour la location d'un siège pour la campagne
présidentielle de Mme Valérie PECRESSE, en 2022. Cette enquête fait suite au signalement de la
Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP)
concernant les comptes de campagne de Mme PECRESSE. Les investigations sont en cours, et
l'enquête porte sur les conditions de location du siège de campagne et les prestations du cabinet de
conseil Jones Lang LaSalle qui a facturé 62 400 euros d'honoraires pour la recherche et la
négociation des locaux. Cette ouverture d'enquête fait suite à une première investigation portant
sur des soupçons de détournement de fonds publics dans le cadre de la même campagne
présidentielle de Mme PECRESSE.
LA VIE PRIVEE
Décès
L'écrivain allemand Martin WALSER, une figure de la littérature contemporaine dans son pays, à
l'âge de 96 ans,
L'édition imprimée peut différer de l'édition numérique qui est bouclée plus tardivement
Reproduction, même partielle, rigoureusement interdite sauf accords spéciaux
Lundi 31 juillet 2023 Bulletin Quotidien Page 31
Du 23 au 27 août
Valence Amfis d'été de La France insoumise (LFI).
Du 24 au 26 août
Le Havre Journées d'été des Ecologistes.
Du 26 au 28 août
Blois Universités d'été du PS.
Le 27 août
Levens (Alpes-Maritimes)
Rentrée politique de LR.
Tourcoing "Après-midi de réflexion" organisé par le ministre de l'Intérieur Gérald DARMANIN.
Du 28 au 30 août
Paris Conférence des ambassadeurs.
Le 1er septembre
Giverny 5ème édition du Forum de Giverny, 1er rendez-vous annuel de la RSE.
Du 4 au 6 septembre
Saint-Malo 4ème édition du Forum économique Breton.
Du 6 au 10 septembre
Gréoux-les-Bains
Rentrée politique de Reconquête.
Du 11 au 14 septembre
Strasbourg Session plénière du Parlement européen.
Le 13 septembre
Conseil économique, social et environnemental
14h30 Assemblée plénière : Adoption du projet d'avis "Le sens de la peine" présenté par
M. Alain DRU, rapporteur, et Mme Danièle JOURDAIN-MENNINGER, rapporteure,
au nom de la Commission Affaires sociales et santé.
Les 16 et 17 septembre
Beaucaire (Gard)
Universités d'été du Rassemblement national.
Le 19 septembre
Assemblée nationale
(Session extraordinaire)
10h Conférence des présidents.
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Aujourd'hui
ème
Pékin 9 Dialogue économique et financier de haut niveau franco-chinois (DEFHN).
Du 1er au 6 août
Lisbonne Journées mondiales de la jeunesse (JMJ).
Les 8 et 9 août
Brésil Sommet régional sur l'Amazonie.
Le 20 août
Guatemala Second tour de l'élection présidentielle.
Equateur Elections générales anticipées et consultations populaires sur l'exploitation minière
et pétrolière.
Le 21 août
Journée internationale du souvenir, en hommage aux victimes du terrorisme.
Du 22 au 24 août
Pretoria 15ème sommet des Brics (Afrique du Sud, Brésil, Chine, Inde et Russie).
Le 23 août
Zimbabwe Elections générales.
Le 26 août
Gabon Elections présidentielle, législatives et locales.
Le 2 septembre
Côte d'Ivoire Elections régionales et municipales.
Les 9 et 10 septembre
New Delhi Sommet des chefs d'Etat du G20.
Le 30 septembre
Slovaquie Elections législatives.
Le 8 octobre
Luxembourg Elections législatives.
Allemagne Election dans le Land de Bavière.
Du 9 au 15 octobre
Marrakech Réunions annuelles du FMI.
Le 12 octobre
Liberia Elections présidentielle et législatives.
Le 13 octobre
Nouvelle-Zélande
Elections législatives.