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LIVE TERMINÉ

Marine Le Pen esquisse


une évolution de sa
promesse d’une retraite
à 60 ans pour tous,
Emmanuel Macron à
Moscou : revivez la
journée de campagne
présidentielle du 7
février
Dans son programme dévoilé
samedi, la candidate du RN
dit « refuser tout allongement
de l’âge de départ à la
retraite » et
compte « permettre à ceux qui
ont commencé à travailler
avant 20 ans pendant
quarante annuités de prendre
leur retraite à 60 ans ».
LIVE CONTEXTE

AFFICHER LES FAITS ESSENTIELS (1)

Le 07/02 à 21:15

C’est terminé pour cette


journée politique

Il est temps pour nous de clore


ce direct consacré à l’actualité
de la campagne présidentielle.
Encore merci à toutes et à tous
de nous avoir suivis. Nous nous
retrouverons dès 7 h 30 pour une
nouvelle journée politique.
Bonne soirée et à demain​!

Le 07/02 à 21:13 POUR


APPROFONDIR

Emmanuel Macron critiqué sur


l’Ukraine, Eric Zemmour veut
supprimer la loi SRU…
Retrouvez les infos politiques
du jour

Cherchant à encourager une


désescalade, le président
français est arrivé à Moscou pour
y rencontrer Vladimir Poutine.
Pour Le Monde, l’historien
Nicolas Lebourg a analysé la
compétition des deux candidats
d’extrême droite, Marine Le Pen
et Eric Zemmour. Si vous n’avez
rien suivi à l’actualité politique
du jour, retrouvez notre carnet
de bord.

Lire aussi : Emmanuel


Macron critiqué sur
l’Ukraine, Eric Zemmour
veut supprimer la loi SRU…
Les infos politiques du jour

Le 07/02 à 21:03

Marine Le Pen esquisse une


évolution de sa promesse d’une
retraite à 60 ans pour tous

Marine Le Pen a-t-elle l’intention


de revenir sur sa proposition
phare de remettre la retraite à
60 ans avec quarante
annuités​pour tout le monde ?
Dans son programme dévoilé
samedi, la candidate du
Rassemblement national dit
« refuser tout allongement de
l’âge de départ à la retraite » et
compte « permettre à ceux qui
ont commencé à travailler avant
20 ans pendant quarante
annuités de prendre leur retraite
à 60 ans ».

Interrogée sur ce sujet sur le


plateau de France 2, la
candidate d’extrême droite a
expliqué vouloir présenter son
projet « d’ici quelques jours »,
avant d’énoncer ce qui semble
être un revirement. Elle confirme
que « pour ceux qui ont
commencé tôt, entre 17 et
20 ans, il y aura un départ à
60 ans ». Pour les autres
tranches d’âge, « ce sera
progressif », a-t-elle expliqué.

« L’idée, qui est mon fil rouge, est


que plus on a commencé à
travailler tôt, plus il faut partir à
un âge raisonnable à la retraite,
a-t-elle fait savoir. Quand on
entre à 25 ans dans la vie active,
quand on est avocat ou
journaliste, on peut travailler plus
que quand est manœuvre ou
maçon. Il y a une raison de
justice. Et je veux augmenter le
taux d’activité des jeunes, qu’ils
rentrent plus tôt dans la vie
active. Le taux d’activité des
jeunes est dix points de moins
que la moyenne dans l’OCDE.
C’est donc aussi un moyen de
sauver le système des retraites. »
Mais alors que l’âge de départ
légal est actuellement de 62 ans,
Marine Le Pen « refuse les
propositions d’autres candidats,
qui consistent à allonger au fur
et à mesure l’âge de la retraite ».

Le 07/02 à 20:38

Le nucléaire ? « C’est une


grande différence que j’ai avec
tous les autres candidats à
gauche », estime Fabien
Roussel

Sur LCP lundi soir, le candidat


communiste est revenu sur sa
position sur l’énergie nucléaire,
qu’il souhaite développer, à
rebours des autres candidats à
gauche. « C’est une grande
différence que j’ai avec tous les
autres candidats à gauche », a-t-
il reconnu.

« Très tôt, j’ai dit que la question


de l’énergie est fondamentale
pour reconstruire la France, pour
obtenir une France décarbonée
en 2050, pour se passer du gaz,
du charbon et du fioul.
Aujourd’hui, ces énergies fossiles
représentent 60 % de notre
consommation d’énergie,
explique-t-il. Alors, si demain on
veut s’en passer, il faut bien les
remplacer par de l’énergie
électrique, donc il faut produire
du renouvelable et du
nucléaire. »

Pour M. Roussel, il faut continuer


à construire des centrales
nucléaires pour pouvoir « baisser
la facture des Français et pour
réindustrialiser la France ». « Si
on arrive à produire de l’énergie
décarbonée garce aux
nucléaires, ça va inciter les
industriels à produire en France
des biens décarbonés, poursuit-
il. Je souhaite que demain on
puisse refaire en France des
machines à laver, des frigos, des
biens de tous les jours plutôt que
les faire venir de l’autre bout du
monde. »

Le 07/02 à 20:23

Fabien Roussel revient sur sa


théorie du «​roussellement​»

Invité de LCP lundi soir, le


candidat communiste, Fabien
Roussel, est revenu sur sa
théorie du « roussellement »
exposée lors de son meeting de
dimanche à Marseille. « Le
ruissellement d’Emmanuel
Macron, qu’il a théorisé, c’est
donner toujours plus d’argent
aux riches en disant que ça va
redescendre. Ce n’est pas
redescendu. Moi, c’est l’inverse.
Le “roussellement” que j’ai
proposé, dans une forme de
boutade, c’est de dire qu’au
contraire, pour relancer
l’économie et répondre aux
besoins des Français,
augmentons leur pouvoir
d’achat », a-t-il expliqué. Le
candidat communiste souhaite
notamment redonner « 200,
300 euros aux Français en
augmentant les salaires, les
pensions, en baissant des
factures… Cet argent-là, ils vont
le remettre dans l’économie
réelle ».

M. Roussel propose par ailleurs


de rétablir l’impôt sur la fortune,
supprimé par Emmanuel Macron
à son arrivée à l’Elysée en 2017.
« Cela peut rapporter 10 à
15 milliards par an dans les
caisses de l’Etat. Cela pourrait
permettre une véritable loi pour
l’autonomie des personnes
âgées », explique-t-il. Selon lui, il
faut « jouer sur tous les leviers
pour augmenter le budget de
l’Etat sans augmenter les impôts.
Il faut pouvoir aller taper dans le
capital, dans l’argent des
multinationales. »

Le 07/02 à 19:54 VOS


QUESTIONS

Bonjour
Pouvez-vous nous
(ré)expliquer les
parrainages ?

Jean

Bonjour Jean,

Oui bien sûr, nous pouvons faire


ça ! Pour pouvoir se présenter à
l’élection présidentielle, chaque
candidat doit obtenir le
parrainage de cinq cents élus
(maires, députés, sénateurs,
conseillers régionaux et
départementaux…) d’au moins
trente départements. En 2017,
ces différents élus
représentaient un vivier de
42 000 personnes, parmi
lesquelles un tiers (34 %) ont
donné un parrainage. Ils ne
peuvent parrainer qu’un seul
candidat et leur choix est
irrévocable.

Ces signatures sont recueillies


par le Conseil constitutionnel,
qui les publie toutes au fur et à
mesure de leur transmission,
deux fois par semaine, le mardi
et le jeudi. Les élus ont jusqu’au
vendredi 4 mars, à 18 heures,
pour faire parvenir au Conseil
constitutionnel, par voie postale
exclusivement, le formulaire et
l’enveloppe officiels qu’ils
recevront de l’Etat. La
publication de ces parrainages a
débuté mardi dernier. Pour le
moment, seul Emmanuel Macron
– bien qu’il ne soit pas encore
officiellement candidat –, a reçu
le nombre de signatures
nécessaires, avec 529
parrainages. Il dépasse Valérie
Pécresse, qui en a obtenu 324, et
Anne Hidalgo, avec 266
signatures. Vous pouvez
retrouver le visuel réalisé par nos
collègues des Décodeurs sur les
parrainages obtenus, jusqu’ici,
par tous les candidats :

Lire aussi : Election


présidentielle 2022 :
explorez les parrainages
obtenus par les candidats

Le 07/02 à 19:20

Eric Zemmour bientôt visé par


une plainte de l’Union sociale
pour l’habitat
Dans un communiqué diffusé
lundi, l’Union sociale pour
l’habitat (USH) a annoncé son
intention de porter plainte
auprès du procureur de la
République contre le candidat
d’extrême droite après des
« propos particulièrement
stigmatisants et mensongers à
l’égard des organismes HLM et
de leurs occupants », tenus ce
matin sur France Inter.

Durant cette interview, l’ancien


chroniqueur de CNews avait
affirmé que « tout le monde sait
aujourd’hui, sauf peut-être dans
ce studio et dans le bureau du
monsieur qui dirige [la
Fondation] Abbé Pierre, que les
HLM sont des terres
d’islamisation du pays. Et que
tout le monde sait aujourd’hui,
surtout les pauvres gens et les
braves gens qui sont restés, qui
n’ont pas pu fuir, que ces HLM
sont devenus des antres à
kebabs et à femmes voilées, sans
compter les trafics de drogue ».
Après ces propos, l’USH regrette
dans son communiqué que M.
Zemmour « instrumentalise une
nouvelle fois, et une fois de trop,
le logement social et les
personnes qui y résident pour
alimenter ses thèses ».

Le 07/02 à 18:45

Pécresse veut « une France de


propriétaires » avec 500 000
constructions par an

En déplacement à Champigny-
sur-Marne, Valérie Pécresse a
promis de fixer, si elle était élue,
un objectif de « 500 000
constructions de logements par
an » pour bâtir « une France de
propriétaires ». Accusant le
président Emmanuel Macron
d’avoir « fragilisé le secteur », elle
a dénoncé son « mépris » vis-à-vis
de la propriété privée. « Je veux
bâtir une France de
propriétaires, ne pas
contrecarrer leur envie mais
puissamment l’aider » et pour
cela il faut « que le prêt à taux
zéro soit généralisé à l’ensemble
du territoire et notamment aux
zones rurales », a ajouté la
candidate du parti Les
Républicains.

Il faut aussi « libérer les


contraintes », avec « un grand
choc de simplification » :
abaissement général « de 10 à
5,5 % » de la TVA sur la
construction de logements
sociaux, transformation de
bureaux en logements… « Nous
allons lever les entraves à la
construction dans ces bourgs et
villes » où les Français aspirent à
habiter depuis la crise du Covid
et pour cela « je ferai confiance
aux maires », a-t-elle dit,
qualifiant d’« absurdité dans un
territoire rural » la règle de « zéro
artificialisation nette » des sols.
Elle a aussi promis « une grande
loi sur le droit des propriétaires »
avec une « tolérance zéro pour
les squatteurs », pouvant « être
expulsés en quarante-huit
heures ».

Alors qu’Eric Zemmour propose


de supprimer la loi SRU (loi
Solidarité et renouvellement
urbain) qui impose à certaines
communes de se doter d’un
nombre minimum de logements
sociaux, Mme Pécresse souhaite,
elle, « desserrer l’étau de la loi
SRU » pour y intégrer « toutes les
formes de logements
intermédiaires » ainsi que
« l’accession sociale à la
propriété », selon elle.

Le 07/02 à 18:28 SUR LE


TERRAIN

Valérie Pécresse dans le Val-de-


Marne pour égrener ses
propositions sur le logement

Valérie Pécresse à Champigny-sur-


Marne, lundi après-midi. CYRIL
BITTON POUR « LE MONDE »

Valérie Pécresse s’est rendue ce


lundi à Champigny-sur-Marne
(Val-de-Marne) pour une visite
sur le thème du logement. La
candidate de la droite à l’Elysée,
par ailleurs présidente de la
région Ile-de-France, propose
notamment de mettre en place
une fiscalité plus incitative pour
transformer les bureaux en
logements, de « résorber les
ghettos urbains » en limitant à
30 % la proportion de logements
très sociaux dans une commune,
ou encore de lutter contre
« l’enfer bureaucratique » de la
construction en « divisant par
trois » les codes qui régissent le
secteur.

Le 07/02 à 18:17 POUR


APPROFONDIR

Entre Le Pen et Zemmour


samedi, deux meetings
populistes, une même bataille
pour les classes moyennes et
populaires

Lire aussi : Présidentielle


2022 : à Reims et à Lille, le
duel à distance de Marine
Le Pen et Eric Zemmour
pour l’électorat populaire

Le 07/02 à 18:08

La PDG de Radio France en


appelle « à la responsabilité »
après les critiques d’Eric
Zemmour

Durant son meeting à Lille


samedi après-midi, le candidat
d’extrême droite Eric Zemmour a
une nouvelle fois étrillé
l’audiovisuel public, et
notamment France Inter. « Nous
payons tous ici cette redevance
télé. Evidemment, nous serions
tous d’accord pour financer un
service public de qualité mais la
France et les Français n’ont pas
besoin de médias de gauche qui
les détestent, a-t-il lancé. Ils
n’ont pas besoin de financer la
propagande immigrationniste,
woke et décoloniale de France
Inter, qui n’hésite pas à insulter
les Français qui ne pensent pas
comme eux. »

L’ancien chroniqueur de CNews


propose notamment de
privatiser le service public de
l’audiovisuel et ainsi supprimer la
redevance télé, « une économie
de 138 euros pour chaque
foyer », a-t-il plaidé samedi, avant
de lancer : « Aujourd’hui, on
préfère financer des
programmes télé plutôt que
d’assurer la sécurité des
Français. Oh, je sais, les bobos
vont hurler, les gauchistes qui
vivent de cet argent public vont
s’indigner mais ce n’est pas mon
sujet. »

Rappelant qu’Eric Zemmour


était l’invité de la matinale de
France inter lundi matin, la PDG
de Radio France, Sibyle Veil, a
appelé les candidats à la
présidentielle à « la
responsabilité dans cette
campagne électorale afin que ce
moment important pour notre
démocratie se déroule de
manière respectueuse ». « Nos
radios publiques ne dévient pas
de la ligne de conduite qui a
toujours été la leur, poursuit-elle.
Des antennes pluralistes où la
diversité des courants de pensée
peut s’exprimer, une déontologie
de l’information libre et fiable,
une conception du débat public
apaisé, exigeant et respectueux
des personnes. »

Le 07/02 à 17:50 POUR


APPROFONDIR

Si vous n’étiez pas avec nous ce


matin, retrouvez l’analyse de
Nicolas Lebourg après les deux
meetings de Zemmour et Le
Pen

L’historien et chercheur au
Centre d’études politiques et
sociales (Cepel, CNRS-université
de Montpellier) Nicolas Lebourg
a répondu aux questions des
lecteurs du Monde au sujet de
l’extrême droite ainsi que des
campagnes d’Eric Zemmour et
de Marine Le Pen pour l’élection
présidentielle de 2022.

Lire aussi : Selon l’historien


Nicolas Lebourg,
« construire une autre offre
à l’extrême droite
française, à côté du RN, a
toujours échoué »

Le 07/02 à 17:09
L'ESSENTIEL

Emmanuel Macron dit à


Vladimir Poutine qu’il
espère « amorcer une
désescalade »

Le président français, en visite à


Moscou, a dit lundi qu’il espérait
amorcer une « désescalade »
dans la crise russo-occidentale
au sujet de l’Ukraine, durant les
premières minutes de sa
rencontre au Kremlin avec son
homologue, Vladimir Poutine.

« La discussion peut amorcer ce


vers quoi nous devons aller, ce
qui est une désescalade », a
déclaré M. Macron, ajoutant
vouloir « éviter la guerre » et
« construire les éléments de
confiance, de stabilité, de
visibilité pour tout le monde ».
De son côté, M. Poutine a salué
les efforts français « pour
résoudre la question de la
sécurité en Europe » et pour
« trouver un règlement à la crise
en Ukraine ».

Le 07/02 à 16:58

Les présidents français et russe,


Emmanuel Macron et Vladimir
Poutine, au Kremlin, à Moscou,
devant les journalistes réunis en salle
de presse, lundi après-midi. JEAN-
CLAUDE COUTAUSSE POUR "LE
MONDE"
Le 07/02 à 16:48

A Lille, Nathalie Arthaud


défend sa candidature

« Je n’ai aucune chance d’être


élue. Mais Roussel, Hidalgo,
Mélenchon, ils en ont, eux ? »
Interrogée pendant près de deux
heures à l’université de Lille par
une centaine d’étudiants, la
candidate de Lutte ouvrière,
Nathalie Arthaud, a tenté de
défendre sa candidature à
l’élection présidentielle. Elle en a
également profité pour
développer le programme de son
« camp des travailleurs », en
fustigeant « la classe
capitaliste ».

Nathalie Arthaud a notamment


admis une certaine proximité
avec le Nouveau Parti
anticapitaliste (NPA) de Philippe
Poutou « sur la base
idéologique », malgré des
« différences de stratégies ». « Si
nous accédons [tous les deux] au
premier tour, cela donnera deux
fois plus de temps de parole aux
travailleurs, cela enquiquinera
les journalistes et tous les
autres », s’est-elle amusée.
« Beaucoup font croire que Lutte
ouvrière jaillit à la présidentielle,
mais on avait 10 000 candidats
aux dernières municipales et on
a participé à toutes les
élections », a rappelé Nathalie
Arthaud.

La candidate Lutte ouvrière, qui


participe à sa troisième élection
présidentielle après 2012 et
2017, a rassemblé 138
parrainages sur les 500 requis
pour participer au premier tour,
selon les chiffres publiés début
février par le Conseil
constitutionnel.

Le 07/02 à 16:18 POUR


APPROFONDIR

De Mélenchon à Zemmour, les


candidats à la présidentielle
portent un regard critique sur
la politique diplomatique de
Macron
Lire aussi :
Présidentielle 2022 : les
candidats critiquent la
politique diplomatique
d’Emmanuel Macron en
visite en Russie et en
Ukraine

Le 07/02 à 16:05

Macron à Moscou ? « Un
prétexte pour ne pas annoncer
sa candidature », dénonce
Sébastien Chenu

Invité de Public Sénat lundi


matin, le porte-parole de Marine
Le Pen, Sébastien Chenu, a
regretté « une initiative qui arrive
bien tard » au sujet de la visite
d’Emmanuel Macron à Moscou
pour rencontrer Vladimir
Poutine. « Ce sont les Etats-Unis,
la Grande-Bretagne… qui sont à
la manœuvre, nous, on est
spectateurs, estime-t-il. Je ne
crois pas à une guerre possible. »

Pour le député RN du Nord,


cette visite du chef de l’Etat à
Moscou « lui donne un prétexte
pour ne pas annoncer sa
candidature ». « Il s’agite
beaucoup, pour nous faire croire
qu’il a une activité très
importante et qu’il ne veut pas
dire qu’il est candidat à l’élection
présidentielle. Mais personne
n’est dupe, il n’y a pas un
Français qui pense que Macron
ne sera pas candidat », a-t-il
poursuivi. Enfin, pour M. Chenu,
le fait que M. Macron temporise
sur une éventuelle annonce de
candidature n’est pas
« respectueux des électeurs et
de la démocratie. On attend
d’Emmanuel Macron un peu plus
de courage ». Dans une interview
à La Voix du Nord la semaine
dernière, le chef de l’Etat avait
expliqué vouloir attendre que les
crises sanitaire et géopolitique –
notamment la crise entre la
Russie et l’Ukraine – « soient
derrière nous » avant d’être
candidat à l’élection
présidentielle.

Le 07/02 à 15:38

Arrivé à Moscou, Emmanuel


Macron n’attend pas de
« solution à court terme »

Le président de la République
est arrivé à Moscou, ce lundi en
début d’après-midi, pour
rencontrer Vladimir Poutine, se
disant « déterminé et lucide »
quant à la possibilité de faire
baisser la tension aux frontières
de l’Ukraine et reconnaissant ne
pas attendre de solution « à
court terme ».

« Il faut essayer de lever toutes


les incertitudes de part et
d’autre et de réduire le champ
des ambiguïtés pour voir où sont
les points de désaccord et les
points de convergence
possibles », selon lui. Dans
l’immédiat, « nous avons à
construire les termes d’une
équation qui rend possible la
désescalade sur le plan
militaire », 125 000 soldats
étant, selon lui, déployés aux
frontières de la Russie et de la
Biélorussie avec l’Ukraine.
Vladimir Poutine veut obtenir
« un changement profond de la
politique de l’OTAN, en
particulier ce qu’on appelle la
politique de portes ouvertes, ce
que ne peut pas lui donner
l’OTAN », à savoir la garantie que
l’Ukraine n’entrera pas dans
l’Alliance atlantique, rappelle le
président français.

« La question de fond (…), qu’il


veut rouvrir à un moment où il
est dans une position
stratégique plus forte qu’il ne
l’était il y a quinze ans, est de
savoir comment cet espace de
sécurité qu’est l’OTAN cohabite
avec la Russie », selon lui.
Interrogé sur le schéma d’une
« finlandisation » de l’Ukraine,
c’est-à-dire d’une sorte de
neutralité de ce pays, Emmanuel
Macron reconnaît qu’il « fait
partie des modèles sur la table »,
mais que la crise « ne peut pas se
régler en disant qu’il resterait
dans un no man’s land, sans
possibilité de souveraineté, de
sécurité ». Le chef de l’Etat doit
rencontrer M. Poutine aux
alentours de 16 heures.
L’entrevue doit durer plusieurs
heures et se terminer par une
conférence de presse.
Le 07/02 à 15:06

L’ancien député socialiste


Eduardo Rihan Cypel rejoint
Emmanuel Macron

Une lourde charge contre le PS


et un ralliement à la majorité
présidentielle. L’ancien député
socialiste et porte-parole du PS
Eduardo Rihan Cypel a annoncé
qu’il rejoignait la majorité
présidentielle dans une interview
au Parisien. « L’extrême droite
totalise presque 35 % des voix,
selon les enquêtes. Elle n’a
jamais été aussi haute. C’est
grave, déplore-t-il. De l’autre
côté, on a une droite pécresso-
ciottiste qui chasse sur les terres
de l’extrême droite et prépare
une grande casse sociale.»

Se définissant comme « un
socialiste français, donc un
social-démocrate », il annonce
ainsi qu’il a décidé « de soutenir
le président de la République,
qui incarne le camp de la social-
démocratie et une France
moderne et fidèle à son modèle »
en rejoignant le mouvement
Territoires de progrès, qui
incarne l’aile gauche de la
majorité. Il estime que le
président de la République, qui
n’a pas encore annoncé sa
candidature, a « protégé les
Français et les plus fragiles »
durant la crise sanitaire. « Il a
augmenté la prime activité, il
revalorise le minimum vieillesse,
il porte la pension des
agriculteurs à 1 000 euros. Il a
montré à quel point on pouvait
compter sur l’Etat-providence »,
souligne-t-il également.

Dans cette interview, M. Rihan


Cypel en profite également pour
étriller le Parti socialiste, dont il a
notamment été porte-parole.
« On a une direction du PS qui a
choisi la radicalité plutôt que la
responsabilité. Cette direction a
théorisé l’effacement du PS et
elle est en train de tenir sa
promesse. La gauche est dans un
état pathétique, c’est triste »,
estime-t-il.

Le 07/02 à 14:22 VOS


QUESTIONS
Bonjour, avez-vous un
comparatif des
programmes des
différents candidats ?

Tangila
Bonjour, Tangila !

Nous sommes justement en train


de vous concocter ça. En
collaboration avec l’équipe des
Décodeurs du Monde, nous
travaillons sur un comparateur
des programmes, qui sera prêt
dans quelques semaines. Encore
un peu de patience !

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