En Direct - Le Reste Du Gouvernement Sera Connu D'ici À Une Dizaine de Jours, Annonce Prisca Thevenot

17/01/2024 15:55 En direct : le reste du gouvernement sera connu d’ici à « une dizaine de jours », annonce Prisca Thevenot
LIVE EN COURS
En direct : le reste du gouvernement sera connu d’ici à « une

dizaine de jours », annonce Prisca Thevenot
« Il n’y aura pas de vote de confiance » après la déclaration de politique générale du
premier ministre, Gabriel Attal, qui devrait avoir lieu le 30 janvier, a précisé la porte-
parole du gouvernement, mercredi.
LIVE CONTEXTE
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AFFICHER LES FAITS ESSENTIELS (1)
15:36 POUR APPROFONDIR
Emmanuel Macron a réaffirmé l’expérimentation de l’uniforme à l’école, malgré un essai

raté à Provins
Parmi les mesures de son « réarmement civique », Emmanuel Macron, mardi, a confirmé
l’expérimentation de l’uniforme dans des établissements volontaires, annoncée par Gabriel
https://www.lemonde.fr/politique/live/2024/01/17/en-direct-il-n-y-aura-pas-de-vote-de-confiance-apres-la-declaration-de-politique-generale-de-ga… 1/13
Attal, encore ministre de l’éducation nationale, en décembre 2023.

En 2018, la commune de Provins (Seine-et-Marne) s’est lancée, seule, dans l’expérimentation
de l’uniforme dans une école publique. Un essai qui s’est soldé par un échec.
Lire aussi | Uniforme à l’école : à Provins, histoire d’une expérimentation ratée
14:09
Olivier Marleix à propos de l’exclusion de Rachida Dati des Républicains : « Soit elle a
l’élégance de prendre acte, soit on lui enverra un huissier »
Après l’entrée au gouvernement de Rachida Dati, le président des Républicains (LR), Eric
Ciotti, avait affirmé, lundi : « J’ai trouvé ce choix incohérent avec le maintien dans notre
famille politique », après qu’il a immédiatement annoncé l’exclusion de Mme Dati.
Mercredi, la ministre de la culture, invitée sur RTL, a répondu à M. Ciotti, en déclarant qu’elle
attendait « [s]on OQTF [obligation de quitter le territoire français] de LR ». Plus tard, devant
l’Association des journalistes parlementaires, le président du groupe LR à l’Assemblée
nationale, Olivier Marleix, a déclaré à ce sujet, « soit elle a l’élégance de prendre acte, soit on
lui enverra un huissier ».
Emmanuel Macron annonce un congé de naissance et un plan contre l’infertilité pour le

« réarmement démographique » du pays
Un « nouveau congé de naissance » et un « grand plan de lutte contre l’infertilité » : lors de sa

conférence de presse, le chef de l’Etat, Emmanuel Macron, a évoqué, mardi 16 janvier, deux
mesures pour relancer la natalité française en berne. « Notre France sera aussi plus forte par
la relance de sa natalité. Nous étions jusqu’à récemment un pays dont c’était la force. (…)
C’est moins vrai depuis quelques années », a reconnu le président de la République, quelques
heures après la publication du bilan démographique annuel de l’Insee, qui fait état d’une
nouvelle baisse des naissances, en 2023, de 6,6 % par rapport à 2022.
M. Macron a esquissé rapidement les contours du futur congé de naissance, « qui viendra
remplacer le congé parental actuel ». Ce dernier sera « mieux rémunéré », plus court que
l’actuel congé parental, et « permettra aux deux parents d’être auprès de leur enfant pendant
six mois s’ils le souhaitent ».
Le président de la République confirme ainsi que cette réforme, annoncée par Aurore Bergé
dès son arrivée au ministère des solidarités, à l’été 2023, verra bien le jour.
Lire aussi | Emmanuel Macron annonce un congé de naissance et un plan contre

l’infertilité en vue du « réarmement démographique » du pays
Quelques suggestions de contenus sur le sujet :
• L’infertilité, un « enjeu de santé publique majeur » négligé par les pouvoirs publics
• Maternités tardives : « Je suis une maman plus assurée en élevant mes enfants à
45 ans »
• Pourquoi l’infertilité nous concerne tous ?
➡️Par ailleurs, vers 17 heures ici même, nous laisserons la place aux journalistes Solène
Cordier, Stéphane Foucart et Joséfa Lopez lors d’un 💬 TCHAT, au cours duquel vous pourrez
poser en direct toutes vos questions.
12:52 VOS QUESTIONS
Concernant l'audience de cette conférence de presse... par rapport aux autres, c'est
mieux ou moins bien ? Merci.
KCE
Bonjour KCE,
Un peu plus de 8,7 millions de téléspectateurs (41,7 % de part d’audience) ont regardé le
président de la République mardi soir : 4,1 millions sur TF1, 3,2 millions sur France 2, et le
reste sur quatre chaînes d’information, principalement.
Le précédent format comparable, une conférence de presse sur une multitude de sujets,
remonte au 25 avril 2019. Elle avait été suivie par plus de 8,5 millions de téléspectateurs sur
l’ensemble des six chaînes qui la diffusaient (TF1, France 2 et les quatre chaînes
d’information), mais à un horaire différent, de 18 heures à 20 h 30 environ.
La programmation de cette conférence de presse du chef de l’Etat (20 h 15-22 h 35, environ)
diffère des cases des chaînes de télévision, donc cette comparaison est difficile. Un mardi soir
classique, les journaux de télévision de TF1 et de France 2 oscillent entre 4 et 5 millions de
spectateurs. Pour les premières parties de soirée, ces chaînes réunissent chacune autour
de 2 à 3 millions de spectateurs, mais cela reste variable en fonction du programme.
Par rapport aux autres interventions télévisées de M. Macron, l’audience d’hier mardi est plus
faible que celle de son allocution exceptionnelle après l’attaque du Hamas en Israël
(13,3 millions de spectateurs) et que son intervention à la mi-avril après la promulgation de la
très contestée réforme des retraites (15,1 millions de spectateurs). Le 20 décembre, près de
trois millions de téléspectateurs avaient écouté ses deux heures d’entretien sur une seule
chaîne, France 5, dans l’émission « C à vous ».
CHRONIQUE | « A la conférence de presse de Macron, le fantôme du général de Gaulle

était omniprésent »
Mardi soir, Emmanuel Macron a mimé à dessein le Général dans la scénographie, les mots et
le tableau d’une France d’antan, dépeinte avec des accents conservateurs, observe la
journaliste Solenn de Royer.
Lire aussi | « A la conférence de presse de Macron, le fantôme du général de

Gaulle était omniprésent »
11:51
Déclaration de politique générale du premier ministre : « Il n’y aura pas de vote de

confiance », affirme Prisca Thevenot
A l’issue du conseil des ministres, qui a eu lieu à l’Elysée en fin de matinée, la nouvelle porte-
parole du gouvernement, Prisca Thevenot, a notamment déclaré qu’il « n’y aurait pas de vote
de confiance » après la déclaration de politique générale de Gabriel Attal, qui devrait avoir
lieu le 30 janvier. « Les Français attendent des réponses, et non pas un vote de confiance. Ils
les auront lors du discours », a insisté Mme Thevenot.
La porte-parole du gouvernement a tenu à confirmer devant la presse, ce mercredi, quelques

points évoqués la veille par Emmanuel Macron, lors de sa conférence de presse. « Comme
en 2017, nous continuerons à transformer et renforcer nos services publics, a déclaré
Mme Thevenot. Avec une attention particulière [portée] sur l’école, en favorisant l’égalité et
l’émancipation pour tous ».
« Comme en 2017 », le gouvernement travaillera à ce que la France soit « une nation de

progrès pour tous » ; lutte contre le réchauffement climatique avec, « pour boussole, la
planification écologique », a insisté la porte-parole, qui a rappelé que, « plus généralement,
quand certains sont toujours en campagne, nous, nous sommes résolument en action ».
Interrogée par un journaliste, qui a rebondi au sujet de Rachida Dati, Prisca Thevenot a
déclaré que, « oui, Rachida Dati est en campagne, pour le pays, au sein du gouvernement.
Pourquoi voulez-vous qu’elle soit l’une ou l’autre ? Elle est pleine et entière, et nous devons le
saluer plutôt que de le pointer du doigt ».
A la question : si le congé de naissance est divisé par deux – partagé entre les deux parents –,
l’indemnité sera-t-elle donc, de fait, doublée ? Mme Thevenot a confirmé qu’il fallait
« augmenter l’indemnité », mais de combien ? « Ce n’est pas si simple », a-t-elle toutefois
répondu.
Au sujet de la « confiance brisée » par la ministre de l’éducation nationale, Amélie Oudéa-

Castéra, la porte-parole du gouvernement a souhaité s’en tenir au sujet de l’école, « avancer
et travailler uniquement sur le sujet de l’école ».
Par ailleurs, le reste du gouvernement connu « très prochainement, d’ici [à] une dizaine de
jours », selon Prisca Thevenot.
Au collège Stanislas, l’inspection générale relève notamment de la « brutalité » et du

« sexisme »
« Dérive », « brutalité », « prises de parole intolérables » sur l’homosexualité et catéchisme

obligatoire : le rapport d’enquête de la mission menée par les inspecteurs généraux de
l’éducation nationale au collège Stanislas (situé dans le 6e arrondissement de Paris), où sont
scolarisés les trois fils de la ministre Amélie Oudéa-Castéra, a été mis en ligne dans la soirée
du mardi 16 janvier par Mediapart. Dans ce document d’une trentaine de pages, les
inspecteurs confirment le sévère constat dressé par les enquêtes de presse parues
dans L’Express, Mediapart et Le Monde ces deux dernières années.
Lire aussi | Au collège Stanislas, l’inspection générale relève notamment de la

« brutalité » et du « sexisme »
11:09
« Toute la gauche » déposera une motion de censure après la déclaration de politique

générale de Gabriel Attal au Parlement, annonce Olivier Faure, le patron du Parti
socialiste
Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, a annoncé mercredi sur Public Sénat
que « toute la gauche » déposerait « bien sûr » une motion de censure, après la déclaration de
politique générale de Gabriel Attal, prévue le 30 janvier.
Olivier Faure a précisé : « C’est une évidence. On le fera avec toute la gauche. » Notamment
avec La France insoumise, le parti de Jean-Luc Mélenchon, avec qui il est en froid depuis que
le leader insoumis a refusé de qualifier le Hamas de mouvement terroriste. « La gauche reste
la gauche, il y a des désaccords, mais aussi des points d’accord », a-t-il affirmé, évoquant une
« convergence » sur ce sujet.
11:02
La réunion du nouveau gouvernement prévue à Matignon autour de Gabriel Attal aura

finalement lieu jeudi
Le chef du gouvernement, nommé la semaine dernière, devait réunir l’ensemble de ses

ministres en « réunion de travail » pour préparer de manière « collégiale » la déclaration de
politique générale (DPG) que chaque nouveau premier ministre prononce devant le
Parlement après sa nomination. Finalement, cette réunion se tiendra « jeudi matin ».
Gabriel Attal doit faire, le 30 janvier, ce discours dans lequel il exposera son programme de
gouvernement aux députés et aux sénateurs, mais, en le « nourrissant » auparavant de
rencontres avec les « forces politiques », les organisations syndicales, patronales et
associations d’élus, ainsi qu’avec les Français sur le terrain.
Lors de cette réunion, il s’agira ainsi jeudi de « rappeler la méthode de travail voulue par le
premier ministre, basée sur l’efficacité, la collégialité, et l’obtention de résultats concrets et
rapides », et de « partager les priorités du gouvernement » pour préparer cette DPG.
Lire aussi | Le parcours d’obstacles qui attend Gabriel Attal à Matignon
L’EDITORIAL du « Monde » | Conférence de presse d’Emmanuel Macron : le tournant de

l’ordre
Le président de la République a insisté, mardi soir, lors de sa conférence de presse, sur le

besoin d’ordre et la nécessité de donner des repères à une société qu’il juge déboussolée,
avec, à la clé, des annonces essentiellement axées sur la jeunesse.
Lire aussi | Conférence de presse d’Emmanuel Macron : le tournant de l’ordre
La planification écologique reléguée au second plan de l’agenda politique d’Emmanuel

Macron
Cette fois-ci, Emmanuel Macron n’a pas fait mine de s’étonner des effets du réchauffement
climatique, comme lors de ses vœux du 31 décembre 2022, où il avait hérissé les scientifiques
en lançant : « Qui aurait pu prédire (…) la crise climatique ? » Mardi 16 janvier, lors de sa
conférence de presse, le président de la République a, au contraire, appuyé son propos.
« Quels que soient les efforts qu’on fait pour baisser nos émissions, pour changer nos
manières de produire, de consommer (…), nous aurons à vivre les conséquences du
dérèglement climatique. Il est déjà là, et donc on doit s’adapter », a-t-il répondu à une
question sur les inondations vécues par les habitants du Pas-de-Calais à l’automne 2023, puis
encore en début d’année.
Le chef de l’Etat a par ailleurs promis que son nouveau premier ministre, toujours « pilote » de
la transition, s’exprimerait sur ce dossier, notamment lors de son discours de politique
générale. Lui n’a lancé aucune nouvelle idée, préférant rappeler les efforts financiers décidés
en 2023, concernant la rénovation thermique des bâtiments (augmentation de
MaPrimeRénov’ de 2,4 à 4 milliards d’euros) et l’évolution du parc automobile, avec le
renforcement du bonus écologique, dont les nouvelles modalités ne sont pas encore connues,
et le leasing social, disponible sur environ 20 000 voitures cette année.
Lire aussi | La planification écologique reléguée au second plan de l’agenda

politique d’Emmanuel Macron
10:18
Dérives au collège Stanislas : Amélie Oudéa-Castéra évoque un plan d’action qui sera
suivi « avec toute la rigueur nécessaire »
Un « plan d’action » a été demandé et sera appliqué avec « rigueur » après la publication d’un
rapport dénonçant des « dérives » homophobes et sexistes dans l’école privée catholique
Stanislas à Paris, a également annoncé Amélie Oudéa-Castéra sur France 2. Un plan d’action
de « presque quinze mesures », et qui a été commandé, selon la ministre, « en février 2023, et
bouclé début août 2023 ».
« Aussitôt Gabriel Attal [alors ministre de l’Education] a demandé au rectorat et à l’inspection

générale de suivre ce plan avec toute la rigueur nécessaire », a-t-elle poursuivi.
Dévoilé mardi par Mediapart, le rapport sur Stanislas fait état de situations problématiques
dans ce prestigieux établissement privé sous contrat du 6e arrondissement de Paris, qui
accueille 3 500 élèves, de la maternelle aux classes préparatoires.
Lire aussi | Les démons du collège Stanislas, citadelle de l’enseignement privé

catholique
Le rapport relève notamment « des dérives dans l’application du contrat d’association » de

l’établissement avec l’Etat, comme l’obligation de suivre des cours de catéchisme, ce qui est
contraire à la loi, pour les établissements – même catholiques – sous contrat. « Dérives »
également dans la teneur de ces cours, toujours selon le rapport : des intervenants auraient
tenu des propos homophobes, antiavortements, ou fait la promotion des thérapies de
conversion, et des catéchistes expriment « des convictions personnelles qui outrepassent les
positions de l’Eglise catholique, par exemple sur l’IVG » ou « susceptibles d’être qualifiées
pénalement, sur l’homosexualité ».
« Je précise que ce rapport ne remonte aucun fait d’homophobie, ni aucun cas de

harcèlement. Le seul cas d’homophobie a fait l’objet d’un signalement au procureur via la
procédure de l’article 40 », a encore dit mercredi Mme Oudéa-Castéra.
Sur Sud Radio, la ministre déléguée chargée de la lutte contre les discriminations, Aurore
Bergé, a estimé pour sa part, que « la seule nécessité aujourd’hui est que cet établissement
se conforme à ses obligations ». « Je n’accepterai jamais que des établissements scolaires,
que des services publics, puissent être des lieux d’accueil de paroles homophobes, de paroles
dégradantes pour nos enfants », a ajouté Mme Bergé.
Emmanuel Macron prend la défense des ministres Amélie Oudéa-Castéra et Rachida Dati
Cinq jours seulement après leur nomination, deux membres du gouvernement, Amélie Oudéa-
Castéra et Rachida Dati, assises côte à côte ce mardi soir, sont déjà au cœur de ce
qu’Emmanuel Macron appellera « les polémiques du moment ». La première, promue ministre
de l’éducation nationale et des sports, avait évoqué, vendredi, les « paquets d’heures pas
sérieusement remplacées » dans l’école publique pour justifier la scolarisation de ses trois
enfants dans le privé, un argument contredit par l’ancienne institutrice de son fils.
Malgré ce départ du mauvais pied, Emmanuel Macron veut croire que « la ministre réussira sa
tâche avec les enseignants ». Se verra-t-elle adjoindre, pour cela, un ministre délégué
à l’éducation nationale ? A l’issue de la conférence de presse, alors que ses collègues ont
quitté les lieux, la locataire de la Rue de Grenelle a longuement plaidé sa cause auprès du
puissant secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler, dans un angle de la salle des fêtes.
Rachida Dati, nommée ministre de la culture en dépit d’une mise en examen, contredit quant
à elle la promesse de « moralisation de la vie publique » d’Emmanuel Macron. Le chef de l’Etat
défend cependant son choix – davantage que sa ministre – en s’appuyant sur une « évolution
de notre vie politique » : « Il y avait une vieille jurisprudence dans notre pays : quand un
ministre était mis en examen, il devait quitter la table parce qu’il y avait l’un de ses collègues
qui pouvait donner une instruction individuelle au parquet », a-t-il rappelé.
Or, « depuis dix ans maintenant, il n’y a plus d’instruction individuelle sur les dossiers ». Ce qui
prémunit, à ses yeux, de toute pression du pouvoir politique sur le parquet. « Il se trouve
d’ailleurs que j’ai pu avoir des ministres mis en examen qui ensuite ont été innocentés »,
se réjouit-il, dans un clin d’œil au garde des sceaux, Eric Dupond-Moretti, relaxé en
novembre 2023 par la Cour de justice de la République.
Lire aussi | Emmanuel Macron prend la défense des ministres Amélie Oudéa-
Castéra et Rachida Dati
09:59
« Je veux qu’on mette plus que jamais l’ambition sur l’école publique », a déclaré Amélie
Oudéa-Castéra, qui avoue avoir envisagé de démissionner
Interrogée mercredi matin sur France 2, Amélie Oudéa-Castéra a réitéré ses excuses et a
plaidé la bonne foi, alors que sa justification sur les heures supplémentaires non remplacées
avait été remise en cause. « Je me suis appuyée avec la plus totale sincérité sur un souvenir et
une expérience de maman il y a quinze ans. Les statistiques du rectorat et la parole d’une
enseignante me donnent tort. Dont acte », a déclaré la ministre de l’éducation nationale et
des sports.
A la question de savoir si elle avait envisagé de démissionner, Mme Oudéa-Castéra a reconnu :

« Oui, naturellement. » Et d’ajouter : « J’ai vraiment à cœur que l’école réussisse, et la question
intérieure, c’est de se dire est-ce que les conditions, les circonstances le permettent ? »
« J’ai la confiance aujourd’hui du chef de l’Etat et du premier ministre (…) Moi, tant que je suis
là, je suis au travail dans l’intérêt de l’école, aux côtés des enseignants, aux côtés de toute la
communauté éducative pour faire réussir l’école », a poursuivi Amélie Oudéa-Castéra.
Plaidant pour la liberté de choix des familles entre les enseignements public et privé, la
ministre s’est défendue de tout « séparatisme scolaire », considérant comme « une chance
dans un pays d’avoir une pluralité de modèles ». « L’école publique, ce doit être un choix
d’adhésion pour tous et non la résultante d’une déception », a déclaré la ministre. « Je veux
qu’on mette plus que jamais l’ambition sur l’école publique. »
Emmanuel Macron s’attaque au RN, le « parti du mensonge », pour lancer la campagne

des européennes
Le chef de l’Etat a longuement fustigé l’« incohérence » du programme de la formation

d’extrême droite donnée en tête dans les sondages pour le scrutin européen de juin. Il a aussi
défendu l’« efficacité » de l’action politique pour endiguer la progression du parti populiste.
« Je me battrai jusqu’au dernier quart d’heure » contre l’extrême droite, a-t-il répété, préférant
ne pas s’attarder sur l’hypothèse d’une passation des pouvoirs à Marine Le Pen en 2027, qu’il
a qualifiée de « politique-fiction ».
« C’est le parti du mensonge, et il continue de l’être », a insisté Emmanuel Macron au sujet du
Rassemblement national. « Je vois partout en Europe [l’extrême droite] qui monte par une
forme de fascination du désastre, par un affaiblissement du collectif, parce qu’on oublie tous
de revenir au réel et à la réalité de leurs arguments », a sermonné le président de la
République.
Lire aussi | Emmanuel Macron s’attaque au RN, le « parti du mensonge », pour

lancer les européennes
09:33
8,7 millions de téléspectateurs devant la conférence de presse
La conférence de presse du président de la République, Emmanuel Macron, a été suivie par

un total d’un peu plus de 8,7 millions de téléspectateurs mardi soir, sur l’ensemble des huit
chaînes qui la diffusaient, selon les chiffres de Médiamétrie, mercredi.
Cette conférence de presse, format rare pour le chef de l’Etat, a réuni 4,1 millions de
téléspectateurs sur TF1 et 3,2 millions sur France 2. Elle était également retransmise sur les
quatre chaînes info (BFM-TV, CNews, LCI, Franceinfo), LCP et TV5Monde.
09:26
L’énergie est « franchement un sujet qui peut être partagé entre économie et écologie »,
selon Christophe Béchu
« Il a fallu attendre quarante-cinq minutes hier pour entendre parler de l’écologie. L’écologie
n’est plus le cap, Christophe Béchu ? » Le ministre de la transition écologique et de la
cohésion des territoires était l’invité du « Grand Entretien » sur France Inter, et répondait aux
questions de Léa Salamé et Nicolas Demorand. Le ministre, qui était absent à la conférence
de presse du président – car présent à la cellule de crise sur la neige, le verglas et les
intempéries, puis au Sénat –, a toutefois souligné ce matin, à la radio, que la France est « le
premier pays de toute l’Europe à annoncer une planification écologique, à la mettre en
œuvre. On n’a jamais autant fait en [matière] de budget, on n’a jamais autant fait en [matière]
de baisse d’émissions, et on s’apprête maintenant à décliner toute la partie biodiversité pour
laquelle une stratégie nationale a été présentée ».
En accord avec les propos d’Emmanuel Macron, le ministre a réaffirmé que « le temps n’est
plus aux annonces, mais à la mise en œuvre ». « Le travail a été fait sur le plan de l’Etat, il faut
https://www.lemonde.fr/politique/live/2024/01/17/en-direct-il-n-y-aura-pas-de-vote-de-confiance-apres-la-declaration-de-politique-generale-de-g… 10/13
maintenant que ce soit un sujet qu[e] (…) les collectivités territoriales et (…) nos concitoyens
[s’approprient] », a par ailleurs insisté M. Béchu.
Prenant en exemple la situation très difficile que vivent depuis des semaines les habitants du
Pas-de-Calais, le ministre a rappelé « le besoin de s’adapter, précisément a des dangers
nouveaux » charriés par le réchauffement climatique, entre autres. Actualiser la carte des
zones inondables, permettre à certains habitants d’aller refaire leur vie ailleurs, sortir du « qui
fait quoi aujourd’hui ? », sont des pistes de travail lancées par le ministre.
Interrogé sur la séparation des ministères de l’énergie – désormais joint à Bercy – à celui de
l’écologie, le ministre, qui dit « ne pas abandonner le renouvelable », a déclaré que l’énergie
est « franchement un sujet qui peut être partagé entre économie et écologie ». Et d’ajouter :
« On ne peut pas à la fois souhaiter qu’il y ait un resserrement du nombre de ministres, et à la
fois considérer que, à chaque fois qu’il y a un thème, ça mérite un ministère ».
Les prix de l’électricité vont-ils augmenter de 10 % au 1er février ? « La décision sera prise dans
les prochains jours », selon Christophe Béchu, qui a tenu à rappeler « un enjeu certain ». Car,
« après avoir protégé jusqu’à 100 milliards d’euros dans les boucliers tarifaires pour ne pas
répercuter les hausses de prix, il faut qu’une partie de ces hausses, maintenant, on les
retrouve », a-t-il affirmé.
Que les investissements soient dans le renouvelable ou dans le nucléaire, « il faut que l’argent
public ; qu’on a beaucoup utilisé jusqu’à maintenant pour couvrir une partie de ces dépenses,
soit désormais investi dans les alternatives au fossile. Il faut qu’on soit capable d’équilibrer
nos dépenses tout autant que notre mix énergétique », a souligné Christophe Béchu sur
France Inter.
Répondant à une question d’un auditeur au sujet des personnes sans abri en France –
330 000 –, et des places d’urgence – 200 000 –, le ministre a répondu : « C’est un combat
qui se poursuit, je vous le confirme. »
08:56
« La volonté du président de la République, c’est (…) qu’on rende du temps médical », a

affirmé Catherine Vautrin
« La volonté du président de la République, c’est, très concrètement, (…) qu’on rende du

temps médical », a déclaré mercredi Catherine Vautrin, ministre du travail, de la santé et des
solidarités, au lendemain de la conférence de presse d’Emmanuel Macron.
« Qu’est-ce que ça veut dire, du temps médical ? Ça veut dire très concrètement qu’un
médecin libéral a effectivement beaucoup de paperasserie, or on a besoin de son savoir-faire
pour qu’il s’occupe de tous ses patients. Si on arrive à le décharger avec l’assistance
médicale, qui sera la personne qui va accueillir, surveiller ce qu’on appelle les constantes, eh
bien, (…) peut-être qu’au lieu de voir un patient il en verra deux », a-t-elle expliqué au micro
d’Europe 1.
Interrogée sur la méthode qu’elle entend mettre en œuvre à la tête de son ministère aux
compétences élargies, Catherine Vautrin a répondu : « Ma méthode sur l’ensemble de ces
domaines, c’est l’écoute, le dialogue et le respect. Je vais toucher de très nombreux sujets qui
touchent à l’intime. Je crois que c’est extrêmement important, plus encore qu’ailleurs, qu’on
sache écouter, dialoguer et respecter, et, à la fin, décider. »
Au sujet de la question de la fin de vie, Catherine Vautrin a assuré : « Nous devrons légiférer
d’une main tremblante, parce que sur des sujets aussi importants que celui-là, comme le
disait Montesquieu, il faut être extrêmement vigilant. Pour autant, personnellement, je n’ai
pas de difficultés. »
08:46
Cinq jours après leur nomination, Amélie Oudéa-Castera et Rachida Dati sont déjà au
cœur de ce que le chef de l’Etat a appelé « les polémiques du moment »
Amélie Oudéa-Castéra et Rachida Dati étaient assises côte à côte mardi soir, lors de la
conférence de presse du président de la République. La première, promue ministre de
l’éducation nationale et des sports, avait évoqué, vendredi, les « paquets d’heures pas
sérieusement remplacées » dans l’école publique pour justifier la scolarisation de ses trois
enfants dans le privé, un argument contredit par l’ancienne institutrice de son fils. Depuis,
elle ne parvient pas à calmer la colère des enseignants.
La seconde, Rachida Dati, nommée ministre de la culture en dépit d’une mise en examen,
contredit quant à elle la promesse de « moralisation de la vie publique » d’Emmanuel Macron.
Lire aussi | Emmanuel Macron prend la défense d’Amélie Oudéa-Castera et de

Rachida Dati
08:18 URGENT
« Mon objectif, c’est Paris » : Rachida Dati annonce se porter candidate pour les élections
municipales de 2026
« Le président de la République a fait des annonces très fortes hier, a dit mercredi matin
Rachida Dati au micro de RTL. Théâtre obligatoire, histoire de l’art… que la culture devienne
un enjeu pédagogique, académique. » La nouvelle ministre de la culture a fait allusion au
« réarmement civique » évoqué par Emmanuel Macron, en soulignant la nécessité d’un
« réarmement culturel ».
« La culture est complémentaire » aux mesures qui touchent au pouvoir d’achat des Français,
estime l’ancienne ministre de Nicolas Sarkozy. « Vous ne pouvez pas dire “il faut que je mange,
mais pas que je me cultive” », a-t-elle encore déclaré, et d’ajouter : « La culture est une
réponse de civilisation. »
Celle qui est encore la présidente du principal groupe d’opposition à la maire de Paris, Anne
Hidalgo (PS), s’est également exprimée au sujet des élections municipales de 2026 : « Mon
objectif, c’est Paris », a-t-elle déclaré sur RTL. A la question : « Serez-vous candidate à la
Mairie [de Paris] ? », Rachida Dati a répondu : « Bien sûr, je l’ai toujours dit, je suis élue
parisienne, je l’ai été en 2020, et on va recommencer. Je rassemblerai tous ceux qui veulent
que, à Paris, ça change. » La ministre de la culture a dit « reprendre une expression de Jean-
Luc Mélenchon » lorsqu’elle a affirmé ne pas avoir « de pudeur de gazelle, je ne me cache
derrière rien ».
Interrogée au sujet de propos tenus précédemment, dans lesquels Rachida Dati parlait « des
traîtres » composant « la Macronie », la ministre de la culture a affirmé n’avoir « jamais attaqué
le président de la République », ni « trahi ses convictions ».
Sans donner de pistes sur des mesures qui seraient prises dans le sens de « la culture pour
tous », Mme Dati, qui « croi[t] à l’état de droit », a toutefois confié être « très sereine » quant à
son statut de mise en examen. « J’ai donné tous les éléments à la justice, a-t-elle affirmé, ce
qui me rassure, c’est que ce soit le seul argument pour mes adversaires. »

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