Vous êtes sur la page 1sur 1

Réforme des retraites 

:
le texte est présenté ce
lundi 23 janvier en
conseil des ministres

[REFORME DES RETRAITES] Après un passage


par le Conseil d'Etat, le texte de réforme des
retraites est présenté ce lundi 23  janvier en
conseil des ministres. Le débat au parlement
s'ouvrira quant à lui le 6 février prochain.

SOMMAIRE
Présentation du projet initial
La nouvelle réforme des retraites en résumé
Age de départ
Première année concernée
Carrière longue
Fonctionnaires

[Mise à jour du lundi 23  janvier 2023  à 11h11]


Jour J pour la discussion du projet de réforme des
retraites en conseil des ministres, après une
présentation le 10  janvier dernier à l'ensemble des
Français. Jeudi 19  janvier, selon les informations
obtenues par Les Echos, le projet de réforme a
obtenu l'accord du Conseil d'Etat, nécessaire avant
l'ouverture des débats au parlement. L'avis du
Conseil d'Etat doit encore être rendu public mais
l'organisme a validé la décision du gouvernement
d'inscrire le texte au projet de loi de financement
rectificatif de la Sécurité sociale (PLFRSS).

Face à l'annonce du recul de l'âge de départ à la


retraite à 64 ans, les 8 principaux syndicats français
(CFDT, la CGT, la CFTC, FO, l'UNSA, la CFE-CGC,
FSU et Solidaires), réunis en intersyndicale, ont
appelés à la mobilisation. Une première journée de
grèves et de manifestations s'est tenue le 19 janvier
dernier, réunissant 1,12 million de Français, selon le
ministère de l'Intérieur. Ce samedi 21  janvier,
150  000  personnes ont défilé, selon les
associations de jeunes ayant organisé cette
mobilisation. Le cabinet Occurrence, mandaté par
un collectif de médias, en dénombre quant à
lui 14 000.

Ce dimanche 22 janvier, au cours d'une conférence


de presse avec le chancelier allemand Olaf Scholz,
à Paris, Emmanuel Macron a indiqué "souhaiter"
que le gouvernement et le parlement puissent
"aménager" la réforme des retraites, ajoutant qu'il
était nécessaire "d'avancer", compte tenu de
l'agenda. Le débat à l'Assemblée nationale s'ouvrira
le 6  février prochain avec, pour objectif, un vote
définitif à la fin du premier trimestre 2023  en vue
d'une entrée en vigueur à la fin de l'été 2023.

"Je ne vais pas me substituer ni au gouvernement,


qui va proposer" un "projet à 64 ans lundi au conseil
des ministres", ni au débat parlementaire "qui suit",
a poursuivi Emmanuel Macron. "Mais nous savons
à peu près, et même exactement, les besoins qui
sont les nôtres. Ils sont connus".

De son côté, Olivier Dussopt, ministre du Travail, a


assuré que malgré "l'effort" demandé à "beaucoup
de Français", il "n'y a pas de perdants" mais des
"gagnants"  : "les Français les plus modestes, ceux
qui ont eu des carrières hachées, les femmes - et
aussi l'ensemble des Français qui amélioreront leur
pension".

Qu'est-ce que la réforme des


retraites d'Emmanuel Macron ?
La réforme du système des retraites est l'un des
points centraux de la politique d'Emmanuel Macron.
Depuis sa première campagne présidentielle, cette
ambition fait partie de ses grands chantiers.
L'objectif initial était la simplification du système
pour le rendre plus juste et assurer son équilibre
financier. Les retraites représentent 13,5% du PIB,
soit plus de 300  milliards d'euros de dépenses par
an (Drees,  2021). L'objectif du projet de réforme
des retraites tel qu'il était présenté en 2017 était la
création d'un système universel des retraites,
fonctionnant par points, dans lequel  "1  euro cotisé
donne les mêmes droits, quel que soit le moment
où il a été versé, quel que soit le statut de celui qui
a cotisé". Le président souhaitait mettre fin aux
37  régimes différents de retraite, soit le régime
général, le régime des entreprises et des
établissements publics (SNCF, EDF-GDF et RATP),
le régime spécial de la fonction publique
(fonctionnaires et militaires) et les autres régimes
minoritaires. Pour autant, Emmanuel Macron avait
garanti qu'il ne reculerait pas l'âge de la retraite et
qu'il ne baisserait pas le montant des pensions. 

Voici, pour rappel, le calendrier initial de la réforme


des retraites. Celui-ci a régulièrement été perturbé
par des mouvements sociaux puis par la crise du
Covid :

Septembre 2017 : nomination de Jean-Paul


Delevoye comme haut-commissaire à la
réforme des retraites ;
Octobre 2018 : présentation par Jean-Paul
Delevoye d'une quinzaine de lignes directrices
sur la réforme des retraites, à la suite d'une
première phase de concertation de 18 mois
avec les partenaires sociaux. Les Français ont
pu s'exprimer sur le sujet via une plateforme
de concertation citoyenne. A ce moment, l'âge
légal de départ demeure fixé à 62 ans.
L'objectif reste l'universalisation du système
de retraite, via l'instauration d'un système par
points où chaque jour cotisé donne des droits
à la retraite. Jusqu'ici, la pension de retraite
était calculée sur la base des 25 meilleures
années dans le privé et des 6 derniers mois
dans le public ;
18 juillet 2019 : présentation d'un rapport
avec les préconisations de Jean-Paul
Delevoye. Le rapport est censé servir de base
à un projet de loi. L'âge de la retraite à taux
plein est proposé à 64 ans (avec un système
de bonus-malus) pour tous au lieu de l'âge
actuel, compris entre 62 et 67 ans selon le
nombre de trimestres cotisés. D'autres
mesures sont proposées : l'évolution de l'âge
pivot en fonction de l'espérance de vie,
l'instauration du minimum retraite à 85% du
Smic net ou encore une majoration des
pensions dès le premier enfant ;
De septembre 2019 jusqu'à début
décembre 2019 : second cycle de
concertation avec les partenaires sociaux. Ils
sont reçus les 5 et 6 septembre par le Premier
ministre de l'époque, Edouard Philippe. Cette
période s'accompagne de l'ouverture d'une
plateforme en ligne de consultation citoyenne
sur les retraites, à laquelle ont participé près
de 50 000 personnes. Des réunions publiques
autour d'élus locaux ou d'associations sont
également organisées ;
De décembre 2019 à février 2020 : période
de mouvement social contre la réforme des
retraites, avec de nombreuses mobilisations ;
24 janvier 2020 : présentation du projet de loi
en conseil des ministres ;
A partir du 17 février 2020 : examen du texte
de loi en procédure accélérée pendant
15 jours à l'Assemblée nationale ;
Début mars 2020 : adoption des projets de loi
ordinaire via l'activation de l'article 49.3 de la
Constitution (qui permet de faire passer la
réforme des retraites sans vote du Parlement)
et organique de réforme des retraites via le
vote des parlementaires ;
Mars 2020 : le projet de réforme des retraites
est mis en pause en raison de la crise
sanitaire du Covid.

Progressivement, le projet de réforme, mis à mal


par les nombreux mouvements sociaux et la crise
sanitaire du Covid, a évolué. En novembre  2021,
pour Emmanuel Macron, les trois  objectifs de la
réforme étaient :

D'instaurer un minimum retraite à 1 000 euros


pour toute carrière complète ;
De repousser l'âge légal de départ ;
De supprimer les régimes spéciaux.

Depuis la réélection d'Emmanuel Macron à la


présidence de la République en mai 2022, le projet
de réforme des retraites est revenu dans l'agenda
de l'exécutif. Elisabeth Borne a présenté le contenu
de la réforme des retraites le 10 janvier 2023 après
plusieurs mois de concertations avec les
partenaires sociaux.

Que prévoit la nouvelle réforme


des retraites en 2023 ?
Après des mois de flou concernant le contenu exact
de la réforme, ainsi que trois cycles de
concertations avec les partenaires sociaux, le projet
a été présenté aux Français le 10 janvier 2023.
La  cheffe du gouvernement, accompagnée de
Bruno Le Maire, ministre de l'Economie,  Olivier
Dussopt, ministre du Travail, ainsi que Stanislas
Guerini, ministre de la Fonction publique,  a
annoncé que l'âge légal de départ à la retraite
sera décalé à 64 ans et non pas à 65 ans. L'âge
pivot reculera de trois mois par an pour atteindre
63 ans et 3 mois à la fin du quinquennat, en 2027,
et 64 ans en 2030. Elisabeth Borne a indiqué que le
nombre de trimestres pour partir à la retraite à taux
plein n'augmentera pas : il sera de 43 ans, comme
convenu dans la réforme Touraine, promulguée en
2014. En revanche, l'allongement de la durée de
cotisation prévu par ce texte  sera accéléré  : il
faudra 43 années de cotisation dès 2027 et non pas
à partir de 2035, comme le prévoyait initialement la
réforme Touraine.

"Nous maintiendrons à 67  ans l'âge auquel les


personnes peuvent partir à la retraite sans
décote, quelle que soit leur durée de cotisation",
a affirmé Elisabeth Borne. "Nous allons conserver
et améliorer le dispositif des carrières longues en
le rendant plus juste et plus lisible", a ajouté la
cheffe du gouvernement. Un "niveau intermédiaire"
sera créé pour les Français ayant commencé à
travailler avant 18 ans. Ceux qui ont débuté leur vie
active avant 16 ans pourront partir à 58 ans lorsque
l'âge de départ sera décalé à 64 ans. Ceux qui ont
commencé entre 16  et 18  ans pourront partir à
partir de 60  ans. Quant à ceux ayant commencé
leur carrière entre 18 et 20 ans, ils pourront prendre
leur retraite à compter de 62  ans. Par ailleurs, les
périodes de congé parental seront désormais prises
en compte dans le calcul des trimestres.

Autre point marquant, la retraite minimum, sera


portée à 85% du Smic, comme promis, soit "une
augmentation de 100  euros par mois", selon la
cheffe du gouvernement. Ce qui représenterait une
pension de 1  200  euros par mois. Cette mesure
sera indexée sur le Smic, le niveau de la retraite
minimum sera donc voué à évoluer. Cette
revalorisation ne concerne pas seulement les
nouveaux retraités, comme le prévoyait l'exécutif  à
l'origine, mais tous les retraités. Selon Elisabeth
Borne, "près de 2  millions de petites retraites vont
être augmentées". "Notre objectif est de pouvoir
l'intégrer au projet de loi qui sera présenté en
conseil des ministres le 23 janvier", a-t-elle ajouté.

"La plupart des régimes spéciaux de retraite


existants" vont être "fermés" a également indiqué
la Première ministre. "C'est une question d'équité.
Cette mesure ne s'appliquera qu'aux nouveaux
embauchés, qui seront désormais affiliés au
régime général de retraite", a-t-elle ajouté.

Le sujet de la pénibilité a également été abordé.


Elisabeth Borne a annoncé :

La création d'un fond d'investissement de


1 milliard d'euros visant à "réfléchir
différemment à l'évolution des carrières et à
améliorer les reconversions" ;
La prise en compte de la pénibilité au-delà
des critères du compte professionnel de
prévention notamment en ce qui concerne le
port de charges lourdes ou les postures
pénibles ;
Le maintien d'un départ anticipé pour les
militaires fonctionnaires en catégorie
active ainsi que pour les aides-soignants
dans la fonction publique hospitalière ;
Le départ à la retraite à 62 ans à taux plein
maintenu pour les personnes en invalidité,
en incapacité ou en inaptitude ;
"Les années passées comme aidant auprès
d'un parent âgé ou d'un enfant en situation de
handicap seront désormais comptabilisées" ;
La prise en compte des trimestres de travaux
d'utilité collective.

"Quatre personnes sur dix partant en retraite


chaque année pourront bénéficier de départs
anticipés et n'auront pas à travailler jusqu'à 64 ans",
a conclu Elisabeth Borne.

En ce qui concerne  l'emploi des seniors, plusieurs


mesures vont être mises en place, à savoir :

La création d'un "index sur la place des


salariés en fin de carrière" publique et
obligatoire pour les entreprises de
1 000 salariés et plus dès cette année et pour
celles de plus de 300 salariés à compter de
2024 ;
L'assouplissement du "dispositif de
retraite progressive pour les salariés" et
l'extension "à la fonction publique" en
permettant "à ceux qui le souhaitent de passer
à temps partiel deux ans avant l'âge légal de
départ en liquidant une partie de leur retraite.

Notez qu'une contribution financière pour le


financement de la retraite, sans pour autant
augmenter le coût du travail, sera instaurée : "Nous
baisserons symétriquement la cotisation des
employeurs au régime des accidents du travail et
des maladies professionnelles", a précisé la
Première ministre.

Elisabeth Borne a admis que ce projet de réforme


"suscitera des commentaires, des débats et des
oppositions". "Mais je souhaite d'ores-et-déjà dire
que la confrontation d'idées peut se faire sans
désinformation, sans agiter les peurs", a-t-elle
ajouté. Pour rappel, le projet de réforme des
retraites sera présenté le 23 janvier en Conseil des
ministres. Le débat parlementaire s'ouvrira en
février, avec pour objectif un vote définitif à la fin du
premier trimestre 2023  en vue d'une entrée en
vigueur à la fin de l'été 2023.

Réforme des retraites : à partir


de quel âge pourra-t-on partir à
la retraite ?
Comme Elisabeth Borne l'a annoncé le 10  janvier
dernier, l'âge légal de départ à la retraite va
progressivement passer de 62 à 64 ans. A compter
du 1er septembre 2023, l'âge pivot reculera de
3  mois par an pour atteindre 64  ans en 2030. La
génération née en 1968 sera la première à partir à
la retraite à 64  ans. A la fin du quinquennat
d'Emmanuel Macron, en 2027, l'âge légal de départ
à la retraite sera de 63  ans et 3  mois. Voici un
tableau récapitulatif qui présente l'âge de départ à
la retraite après la réforme ainsi que la durée de
cotisation : 

TABLEAU RECAPITULATIF DE L'ÂGE DE DÉPART À


LA RETRAITE APRÈS LA RÉFORME

Année Âge DURÉE DURÉE NOMBRE


de légal D'ASSUR D'ASSUR DE
naissa (hors ANCE ANCE TRIMESTRE
nce départ REQUISE REQUISE S
s AVANT APRÈS SUPPLÉME
antici RÉFORME RÉFORME NTAIRES
pés) DEMANDÉS

1960 62 ans 167 trimest 167 trimest 0


  res res

1er 62 ans 168 trimest 168 trimest 0


janvie   res res
r-
31 aoû
t 1961 

1er 62 ans 168 trimest 169 trimest 1


septe et res res
mbre - 3 mois
31 déc
embre
1961

1962 62 ans 168 trimest 169 trimest 1


et res res
6 mois

1963 62 ans 168 trimest 170 trimest 2


et res res
9 mois

1964 63 ans 169 trimest 171 trimest 2


res res

1965 63 ans 169 trimest 172 trimest 3


et res res
3 mois

1966 63 ans 169 trimest 172 trimest 3


et res res
6 mois

1967 63 ans 170 trimest 172 trimest 2


et res res
9 mois

1968 64 ans 170 trimest 172 trimest 2


res res

1969 64 ans 171 trimest 172 trimest 2


res res

1970 64 ans 171 trimest 172 trimest 1


res res

1971 64 ans 171 trimest 172 trimest 1


res res

1972 64 ans 172 trimest 172 trimest 1


res res

1973 64 ans 172 trimest 172 trimest 0


res res

Jusqu'à maintenant, il était possible de partir à


la retraite sans décote sur le montant de sa
pension à partir de 67 ans. Cette possibilité est
maintenue dans la réforme des retraites. 

Les personnes en invalidité, en incapacité ou en


inaptitude pourront toujours bénéficier d'un départ à
la retraite à 62 ans à taux plein. Malgré le report de
l'âge légal de départ, Elisabeth Borne a assuré au
cours de la présentation du 10  janvier dernier que
"quatre personnes sur dix partant en retraite chaque
année pourront bénéficier de départs anticipés et
n'auront pas à travailler jusqu'à 64 ans".

Age de la retraite : quel est l'âge


légal pour partir ?

Qui est concerné par la réforme


des retraites en 2023 ?
Les retraités actuels ne sont pas concernés par la
réforme des retraites. La génération née du 1er
septembre au 31  décembre 1961  sera la première
impactée. En effet, à compter du 1er septembre
2023, l'âge légal de départ à la retraite reculera de
3  mois par an. Les Français nés dans la seconde
partie de l'année 1961 pourront partir à compter de
62  ans et 3  mois. Ils devront travailler un trimestre
de plus que ce qui était prévu avant la réforme. La
première génération à partir à la retraite à 64  ans
sera celle née en 1968. Ces Français devront
cotiser 2  trimestres de plus que ce qui était
initialement prévu.

En  revanche, l'ensemble des Français qui justifient


d'une carrière complète au Smic sont concernés par
la revalorisation de la retraite minimum. Elisabeth
Borne a annoncé que son montant sera porté à
85% du Smic net. Soit 1  200  euros de pension.
Cette mesure ne concerne pas que les nouveaux
retraités mais l'ensemble des seniors. 

Les carrières longues sont-elles


concernées par la réforme des
retraites ?
Actuellement, les salariés qui remplissent les
conditions pour bénéficier du départ à la retraite
anticipé pour carrière longue peuvent partir avant
l'âge légal de départ, soit entre 58  et 60  ans.
L'année de départ varie en fonction du nombre de
trimestres cotisés et du nombre de trimestres
acquis en début de carrière.

Au cours de la présentation de réforme des


retraites, le 10  janvier dernier, Elisabeth Borne a
annoncé que le gouvernement souhaite "conserver
et améliorer le dispositif [de départ anticipé] en le
rendant plus juste et plus lisible". La cheffe du
gouvernement a annoncé la création d'un "niveau
intermédiaire" pour les Français ayant commencé à
travailler avant 18 ans. Ceux qui sont entrés dans la
vie active avant 16  ans, pourront partir à 58  ans.
Ceux ayant débuté leur carrière entre 16 et 18 ans
pourront partir à 60  ans. Quant à ceux ayant
commencé leur activité avant 20  ans, ils pourront
prendre leur retraite à 62 ans.

Les fonctionnaires sont-ils


concernés par la réforme des
retraites ?
Dans la fonction publique, l'âge légal de départ à la
retraite sera également rehaussé  : il passera de
62 à 64 ans. Et cela également pour les "catégories
actives" de la fonction publique qui bénéficient d'un
droit à partir de façon anticipée. Le nombre
d'années à accumuler en service actif pour pouvoir
prendre sa retraite de façon anticipée n'évolue pas.
Il est maintenu à 17  ou 27  ans selon les corps de
métiers.

Joséphine Pelois | Mis à jour le 23/01/23 11:11

Comment se présenter quand on est en recherche


d'emploi ?
Aspa : à qui s'adresse cette allocation et quel est
son montant ?
Impôt sur les sociétés : définition, professionnels
soumis et taux
CPF : définition, avantages et formations

Recommandé par

Qui sommes-nous ? | Nous contacter | Nous rejoindre | Espace


presse

Vous aimerez peut-être aussi