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Réformes des retraites : « Il n’y a pas de mépris,

bien au contraire »... Olivier Dussopt répond à


Laurent Berger
Le ministre du Travail a répondu aux accusations de Laurent Berger, qui dans les colonnes du
Parisien s’est agacé ce samedi du « mépris renvoyé aux travailleurs », qui « aura été constant
». Ce dimanche, Olivier Dussopt a réfuté toute forme de « mépris » du gouvernement dans la
promulgation express de la réforme des retraites : « Il n’y a pas de mépris, bien au contraire, il
y a une volonté de travailler avec tous (…) il y a la volonté que chacun soit respecté dans ses
compétences »

« Nous avons fait ce qu’il fallait, ce qui était nécessaire, a encore justifié Olivier Dussopt
interrogé au Grand Rendez-vous d’Europe 1/CNews. Il n’y a pas de brutalité dans le fait
d’appliquer la loi, le texte est promulgué, il n’y a pas de provocation. » Le ministre a par ailleurs
appelé « de (s) es vœux, comme le président de la République, comme la Première ministre,
que le dialogue avec les partenaires sociaux puisse reprendre ».

Emmanuel Macron « est en train de devenir le président du chaos »

L’impopulaire réforme des retraites («loi du 14 avril 2023 de financement rectificative de la


Sécurité sociale pour 2023 »), avec sa mesure phare de recul de l’âge de départ à 64 ans, a été
promulguée dans la nuit de vendredi à samedi au Journal officiel, après la validation de
l’essentiel du texte par le Conseil constitutionnel. Et Emmanuel Macron s’adressera dès lundi
aux Français, souhaitant montrer sa volonté de relancer vite son deuxième quinquennat, entravé
par la crise sociale et politique.

Emmanuel Macron s’exprimera « dans une logique d’apaisement », pour « faire le bilan » des
trois mois de crise et « regarder aussi ce qui a avancé à côté des retraites », a promis sur TF1
le porte-parole du gouvernement Olivier Véran, citant la baisse du chômage et des impôts.
Refusant d’entrer dans cet « agenda » d’après-crise de l’exécutif, tous les syndicats ont fait part
de leur « détermination » à poursuivre le combat. En commençant par décliner une invitation
mardi à l’Élysée. Emmanuel Macron « est en train de devenir le président du chaos » et « ouvre
un boulevard au Rassemblement national », a ainsi cinglé la secrétaire générale de la CGT
Sophie Binet.

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