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Marseille : La justice annule la hausse de la taxe foncière.

La décision était attendue ce vendredi. Selon les informations de La Provence, le tribunal


administratif de Marseille a annulé la hausse de la taxe foncière votée en avril 2022 par le
conseil municipal. Cette décision s’applique à compter du 30 septembre prochain, alors qu’il
avait été demandé par la ville de Marseille de limiter, en cas d’annulation, les effets au 31
décembre afin de ne pas appliquer la rétroactivité.

Ce délai laisse toutefois le temps à la ville de voter une nouvelle délibération sur le sujet. Le
recours contre cette hausse avait été intenté par l’élu LR Pierre Robin et la section
départementale de l’Union nationale des propriétaires immobiliers.

Pour dégager des ressources supplémentaires en raison de l’inflation et du coût de l’énergie, la


mairie de Marseille avait voté une augmentation de 14 % de sa taxe foncière afin de compenser
« la hausse des dépenses ». Cette hausse devait dégager près de 50 millions d’euros
supplémentaires dans les caisses de la ville.

Un pays suspendu à l’avis des Sages. Le Conseil constitutionnel doit rendre, ce vendredi « en
fin de journée », sa décision concernant la réforme des retraites du gouvernement. Dans le
camp présidentiel comme chez les opposants au texte, la pression est maximale, car ce retour
devrait déterminer la suite de la bataille politique et sociale. « Il faut attendre la décision et s’en
remettre à elle », estime-t-on à l’Élysée. Comment est prise cette décision ? Quels sont les
scénarios possibles ? On fait le point.

Pourquoi le Conseil constitutionnel doit-il se prononcer ?

Le Rassemblement national, les élus de la Nupes, et des sénateurs de gauche ont déposé des
recours sur le texte de loi présenté par le gouvernement. Elisabeth Borne a, elle aussi, indiqué
avoir saisi la juridiction. Le président Laurent Fabius, et les huit autres membres du Conseil
constitutionnel, dont Alain Juppé ou l’ancienne ministre Jacqueline Gouraud, auront alors à
trancher. « Ils doivent vérifier deux choses, explique Michel Lascombe, agrégé en droit public
et spécialiste de droit constitutionnel. D’un côté, la conformité de la procédure utilisée, est-ce
qu’on a suivi les bonnes règles en utilisant l’article 47-1, en l’ayant cumulé avec le 49.3 ? Est-
ce qu’il est possible d’avoir une réforme des retraites dans un texte de financement de la
sécurité sociale ? » Et l'expert d'ajouter: « La seconde, c’est la constitutionnalité interne : est-
ce que les dispositions contenues dans la loi sont conformes à la Constitution ? » C’est donc le
fond et la forme, qui seront étudiés par les Sages.

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