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DROIT FISCAL

DEUXIÈME SEMESTRE

PARTIE I – LES CADRES

CHAPITRE II – LE CADRE RÈGLEMENTAIRE (SUITE)

Section II – Les sources externes

I – Les conventions internationales tendant à éviter les doubles impositions

Définition Double imposition juridique : une personne est imposée au titre d’un même revenu ou d’une
même fortune par plus d’un État
Double imposition économique : Deux personnes différentes (ex : une société et sa filiale, deux sociétés
sœurs, une société et son établissement étranger) sont imposées au titre d’un même revenu ou d’une même
fortune.

Signature de conventions/traités internationaux dans lesquels les États s’entendent pour éviter une telle
situation.

A – Les origines

B – Les objectifs

C – Le contenu

1 – L’élaboration de critères communs

Une convention définit, pour chaque impôt qu'elle évoque, les critères qui permettent d'éviter une situation
de double imposition.
Chaque critère est, ensuite, décliné en sous-critères dont l'évocation successive doit permettre de résoudre
chaque potentialité de double imposition.

2 – La détermination des clés d’attribution de la recette fiscale

Une convention définit, pour chaque impôt qu'elle évoque, les modalités d'attribution de la recette d'impôt.

3 – La mise en place de mécanismes d’échange d’informations entre administrations fiscales

4 – La mise en place (facultative) de commissions bilatérales

D – Le statut juridique

II – Le droit de l’Union européenne

A – Les impôts indirects

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1 – La taxe sur la valeur ajoutée (TVA)

Définition : impôt indirect, ce qui signifie qu’il n’est pas collecté directement par l’État mais par les
entreprises, et payé par les consommateurs lors de l’achat d’un bien ou d’un service.

- Les origines.

- La règlementation actuelle : Directive 2006/112/CE du Conseil, du 28 novembre 2006, relative au


système commun de taxe sur la valeur ajoutée

2 – Les accises

Définition : impôt indirect sur la vente ou l’utilisation de certains produits, notamment l’alcool, le tabac et
l’énergie.
Les recettes provenant des droits d’accise reviennent intégralement aux pays auxquels ces droits ont été
versés.

- Les origines.

- La règlementation actuelle : Le 19 décembre 2019, le Conseil a adopté une série de nouvelles règles
concernant les dispositions communes, qui seront applicables à partir du 13 février 2023.

B – Les impôts directs

1 – Les objectifs de rapprochement et de non-discrimination

Définition dumping fiscal : mise en place d’une politique fiscale incitative par un État afin d’attirer sur son
territoire des capitaux et/ou des personnes.

2 – Les origines 

3 – Les projets

III – La Convention européenne des droits de l'homme

Cas pratique n° 1 : (Cette situation est purement fictive)

Nous sommes en 2030.

La nouvelle République Marie-Galantaise va fêter ses sept années. Le 28 juin 2023 celle-ci a adopté une
Constitution. À l’image de la répartition des compétences entre les pouvoirs publics dans la Constitution
française, l’article 21 et 22 de la Constitution Marie-Galantaise indiquent :

« Article 21 :
La loi fixe les règles concernant :
-les droits civiques et les garanties fondamentales accordées aux citoyens pour l'exercice des libertés
publiques ; la liberté, le pluralisme et l'indépendance des médias ; les sujétions imposées par la Défense
nationale aux citoyens en leur personne et en leurs biens ;
-la nationalité, l'état et la capacité des personnes, les régimes matrimoniaux, les successions et libéralités ;
-la détermination des crimes et délits ainsi que les peines qui leur sont applicables ; la procédure pénale ;
l'amnistie ; la création de nouveaux ordres de juridiction et le statut des magistrats ;
-l'assiette, le taux et les modalités de recouvrement des impositions de toutes natures ; le régime d'émission
de la monnaie.
La loi fixe également les règles concernant :

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-le régime électoral des assemblées parlementaires, des assemblées locales et des instances représentatives
des Français établis hors de France ainsi que les conditions d'exercice des mandats électoraux et des
fonctions électives des membres des assemblées délibérantes des collectivités territoriales ;
-la création de catégories d'établissements publics ;
-les garanties fondamentales accordées aux fonctionnaires civils et militaires de l'Etat ;
-les nationalisations d'entreprises et les transferts de propriété d'entreprises du secteur public au secteur
privé.
La loi détermine les principes fondamentaux :
-de l'organisation générale de la Défense nationale ;
-de la libre administration des collectivités territoriales, de leurs compétences et de leurs ressources ;
-de l'enseignement ;
-de la préservation de l'environnement ;
-du régime de la propriété, des droits réels et des obligations civiles et commerciales ;
-du droit du travail, du droit syndical et de la sécurité sociale.
Les lois de finances déterminent les ressources et les charges de l'Etat Marie-Galantais dans les conditions
et sous les réserves prévues par une loi organique.
Des lois de programmation déterminent les objectifs de l'action de l'État. 

Article 22 :
Les matières autres que celles qui sont du domaine de la loi ont un caractère réglementaire.
Les textes de forme législative intervenus en ces matières peuvent être modifiés par décrets pris après avis
du Conseil d'État Marie-Galantais.»

Un nouvel impôt sur la production de rhum a été adopté, le 3 février 2030, par le Parlement Marie-
Galantais qui a défini l’assiette, le taux et la plupart des modalités de recouvrement dudit impôt.

Le gouvernement souhaite, toutefois, exonérer de cet impôt les producteurs de rhum bio. Désireux que cette
exonération soit rapidement mise en place, le gouvernement Marie-Galantais adopte un décret pour définir
les conditions qui devront être remplies par les producteurs pour bénéficier de l’exonération.

1 – Monsieur Paconten, député Marie-Galantais, estime que ce décret est inconstitutionnel. A-t-il
raison ?
A – Oui. Cette réponse devra être explicitée le jour de l’examen final.
B – Non. Cette réponse devra être explicitée le jour de l’examen final.

Monsieur Jepaietro, producteur de rhum Marie Galantais, estime, quant à lui que la loi fiscale du 3 février
2030 est beaucoup trop complexe.

2 – Si la Constitution Marie-Galantaise était identique à la Constitution française actuelle, quelle


disposition constitutionnelle pourrait être invoquée pour que cette loi fiscale soit abrogée ?
A – L’article 34 de la Constitution française. Cette réponse devra être explicitée le jour de l’examen
final.
B – Un principe général du Droit ayant une valeur constitutionnelle. Cette réponse devra être
explicitée le jour de l’examen final.
C – Un principe fondamental reconnu par les lois de la République. Cette réponse devra être explicitée
le jour de l’examen final.
D – Un objectif à valeur constitutionnelle. Cette réponse devra être explicitée le jour de l’examen final.

Monsieur Jepaietro vient de recevoir son avis d’imposition, le bénéfice de sa société de production de rhum
à Marie-Galante est de 100 000 euros. Il a également une filiale en République Dominicaine, dont le
bénéfice est de 20 000 euros.
L’impôt local sur les sociétés résidentes en République Dominicaine est de 10 %. En République
dominicaine, les sociétés sont imposées sur les bénéfices réalisés. Si elles disposent de filiales, les sociétés

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mères sont imposées sur les bénéfices réalisés par elles-mêmes auxquels s’ajoutent ceux réalisés par leurs
filiales.
L’impôt local sur les sociétés résidentes à Marie-Galante est de 20 %. À Marie-Galante, les sociétés sont
imposées sur les bénéfices réalisés. Si elles disposent de filiales, les sociétés mères sont imposées sur les
bénéfices réalisés par elles-mêmes auxquels s’ajoutent ceux réalisés par leurs filiales.

3 – Si Marie-Galante et la République Dominicaine avait signé une convention fiscale pratiquant la


méthode de l’exonération, quel serait l’impôt payé par Jepaietro en République Dominicaine ?
A – 2000 euros. Cette réponse devra être explicitée le jour de l’examen final.
B – 20 000 euros. Cette réponse devra être explicitée le jour de l’examen final.
C – 4000 euros. Cette réponse devra être explicitée le jour de l’examen final.
D – 24 000 euros. Cette réponse devra être explicitée le jour de l’examen final.
D – 22 000 euros. Cette réponse devra être explicitée le jour de l’examen final.

4 – Si Marie-Galante et la République Dominicaine avait signé une convention fiscale pratiquant la


méthode de l’exonération, quel serait l’impôt payé par Jepaietro à Marie Galante ?
A – 2000 euros. Cette réponse devra être explicitée le jour de l’examen final.
B – 20 000 euros. Cette réponse devra être explicitée le jour de l’examen final.
C – 4000 euros. Cette réponse devra être explicitée le jour de l’examen final.
D – 24 000 euros. Cette réponse devra être explicitée le jour de l’examen final.
D – 22 000 euros. Cette réponse devra être explicitée le jour de l’examen final.

5 – Si Marie-Galante et la République Dominicaine ont signé une convention fiscale pratiquant la


méthode de l’imputation intégrale, quel serait l’impôt payé par Jepaietro en République
Dominicaine ?
A – 2000 euros. Cette réponse devra être explicitée le jour de l’examen final.
B – 20 000 euros. Cette réponse devra être explicitée le jour de l’examen final.
C – 4000 euros. Cette réponse devra être explicitée le jour de l’examen final.
D – 24 000 euros. Cette réponse devra être explicitée le jour de l’examen final.
D – 22 000 euros. Cette réponse devra être explicitée le jour de l’examen final.

6 – Si Marie-Galante et la République Dominicaine ont signé une convention fiscale pratiquant la


méthode de l’imputation intégrale, quel serait l’impôt payé par Jepaietro à Marie Galante ?
A – 2000 euros. Cette réponse devra être explicitée le jour de l’examen final.
B – 20 000 euros. Cette réponse devra être explicitée le jour de l’examen final.
C – 4000 euros. Cette réponse devra être explicitée le jour de l’examen final.
D – 24 000 euros. Cette réponse devra être explicitée le jour de l’examen final.
D – 22 000 euros. Cette réponse devra être explicitée le jour de l’examen final.

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