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DELTA_C

BIENVENUE AU COUR

FISCALITE DE
D’ENTREPRISE
Karim CAMARA
karimcamara@hotmail.com
Juillet 2020
PRESENTATION DES AUDITEURS

1.PRENOM & NOM


2.EXPERIENCES PROFESSIONNELES
3.EXPERIENCES EN GESTION FISCALE
4.LES ATENTES PAR RAPPORT AU COURS
PLAN DE L’EXPOSE
I. LES NOTIONS FONDAMENTALES DES IMPOTS
II. LES IMPOTS SUR LES SALAIRES
III. LES IMPOTS SUR LES BIENS ET SERVICES
IV. L’IMPOT SUR LES REVENUS FONCIERS (IRF)
ET LA TAXE FONCIERE (TF)
V. L’IMPOT SUR LE REVENU DES VALEURS
MOBILIERES DE PLACEMENTS (IRVM)
VI. L’IMPOT SUR LES BENEFICES INDUSTRIELS ET
COMMERCIAUX (IBIC)/IMPOTS SUR LES SOCIETES
(IS)
VII. LA TAXE SUR LES PLUS-VALUES DE CESSION
REALISEES PAR LES PARTICULIERS
VIII. RESSOURCES DES COLLECTIVITES
TERRITORIALES
IX. LE CONTRÔLE DE L’IMPOT
DEFINITION DE L’ENTREPRISE _ Art L3 CT

L’entreprise est une organisation de forme, juridique


déterminée, propriété individuelle ou collective,
employant des travailleurs sous l’autorité d’un organes
investi du pouvoir de direction et ayant pour objet une
activité commune d’ordre généralement économique,
destinée à la production ou vente de biens ou à la
prestation de services déterminées.
• L’entreprise peut comprendre un ou plusieurs
établissements.
• Chaque établissement constitue une unité technique
composée d’un groupe de personnes travaillant en
commun en un lieu déterminé sous une même autorité
directrice.
• Un établissement unique et indépendant constitue à la
fois une entreprise et un établissement.
• L’établissement peut ne comporter qu’un seul travailleur.

4
DEFINITION DE L’ENTREPRISE

 L’entreprise est un ensemble de


moyens réunis pour la production de
biens et/ou de services, destinés à
satisfaire des besoins.

1
LA DEFINITION DE LA FISCALIE
La fiscalité est l’ensemble des pratiques
relatives à la perception des impôts et autres
prélèvements obligatoires qui permettent de
financer les besoins des Etats et des
collectivités.
Les prélèvements obligatoires sont les impôts
et les cotisations sociales versés par
l’ensemble des agents économiques à
destination du secteur des administrations
publiques et des institutions partenaires.

2
LES SOURCES
En matière fiscale, c’est la Loi qui constitue la
source essentielle.

a. Constitutionnelles
La constitution du 25 février 1992 énonce :
Article 2 : Tous les Maliens naissent et demeurent
libres et égaux en droits et en devoirs.
Article 23 : Tous citoyen doit œuvrer pour le bien
commun. Il doit remplir toutes ses obligations civiques
et notamment s’acquitter de ses contributions
fiscales.

3
a. Constitutionnelles (suite)
Article 70 : Enumère les matières qui relèvent du
domaine de la Loi. Et en matière de Finances
publiques, il dispose que :
 La Loi fixe les règles concernant l’assiette, le taux et
les modalités de recouvrement des impôts;
 La Loi détermine les principes fondamentaux de la
comptabilité publique;
 La Loi de Finances détermine les ressources et les
charges de l’Etat.
L’analyse de ces dispositions fait ressortir 03 principes
qui intéressent le droit fiscal:
 La nécessité de l’impôt,

 L’égalité de l’impôt,

 L’égalité devant l’impôt.


4
b. Internationales et communautaires
Article 116 de la constitution prévoit la supériorité des
traités internationaux régulièrement ratifiés
(Conventions Fiscales Internationales / Directives et
Règlements UEMOA) sur les Loi internes.
b.1. Les conventions Fiscales Internationales
Ce sont des conventions bilatérales passées entre 02
Etats, en vue d’éliminer les doubles impositions. Elles
contiennent généralement d’autres clauses:
 Certaines clauses tendent à assurer une égalité de
traitement entre les ressortissants de chacun
des Etats signataires (clause de non-
discrimination..);

5
b.1. Les conventions Fiscales Internationales
 D’autres visent à favoriser l’application de la
convention ou à instaurer une coopération
entre les administrations fiscales (clause
instituant une procédure amiable de règlement des
différends, clause d’échanges de renseignements ou
d’assistance en matière de recouvrement des
impôts…)
 Il existe cependant, une convention fiscale
multilatérale, visant à éliminer les doubles
impositions, entre les Etat membres de l’UEMOA :
Convention fiscale adoptées par le Règlement
N°08/CM/UEMO du 26 septembre 2008 et,
entrée en vigueur le 1er janvier 2009.

6
b.2. Le Droit Communautaire : Les Directives et
Règlements de l’UEMOA
En matière fiscale, le principe au niveau de l’UEMO est
reste celui de l’autonomie fiscale des Etats
Membres.
Toutefois, l’Union a engagé de nombreux chantiers
allant dans le sens d’une harmonisation des
législations fiscales, dans la perspectives de parvenir à
leur uniformisation.
Ainsi le Conseil des Ministres de l’UEMOA a adopte
plusieurs Directives :
 En matière d’impôts directs :

 La Directive N°01/2008/CM/UEMOA, Portant


Harmonisation des Modalités de Détermination du
Résultat Imposable des Personnes Morales au sein
de l’UEMOA;
7
b.2. Le Droit Communautaire : Les Directives et
Règlements de l’UEMOA
 En matière d’impôts directs (suite):

 La Directive N°05/2008/CM/UEMOA, Portant


Harmonisation du Régime Fiscal des Provisions
constituées par les Banques et Etablissements
Financiers en Application de la Réglementation
Bancaire;
 La Directive N°02/2010/CM/UEMOA, Portant
Harmonisation de la Fiscalité Applicable aux Valeurs
Mobilières dans les Etats Membres de l’UEMOA.
 En matière de taxes indirectes:

 La Directive N°02/98/CM/UEMOA DU 22 décembre


1998 portant Harmonisation des Législations des
Etats Membres en matière de Taxe sur la Valeur
Ajoutée (TVA);
8
b.2. Le Droit Communautaire : Les Directives et
Règlements de l’UEMOA
 En matière de taxes indirectes (suite):
 La Directive N°02/2009/CM/UEMOA DU 27 mars 2009
portant modification d la Directive N°02/98/CM/UEMOA
du 22 décembre 1998 portant Harmonisation des
Législations des Etats Membres en matière de la TVA.
 En matière douanière:
 L’Annexe au règlement n°09/2001/CM/UEMOA, Portant
Code des douanes.
 En matière fiscale, en général:
 La Directive N°02/2011/CM/UEMOA, Portant
Harmonisation de la Fiscalité Applicable aux Entreprises
d’Investissement à Capital Fixe au sein de l’UEMOA;
 La Directive N°02/2012/CM/UEMOA, Portant
Modernisation et Harmonisation des Systèmes d’Echange
d’Informations entre les Administrations Douanières et
Fiscales dans les Etats Membres de l’UEMOA. 9
C. Législatives et réglementaires
Chaque année, le Législateur adopte de nombreuses
lois, qui intéressent directement la fiscalité, à
commencer par la Loi de Finances et même les loi
des Finances rectificatives.
En matière fiscale, le Législateur se repose souvent
sur le Pouvoir Exécutif. Les règlements d’application
sont nombreux (Décrets et Arrêtes) qui sont souvent
appuyés par des Instructions et Circulaires émanant
de l’Administration.
La doctrine fiscale est élaborée par l’Administration
centrale, à travers des Instructions ou des Circulaires,
en vue de préciser sa position sur un point particulier,
d’indiquer son interprétation de la loi.

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C. Législatives et réglementaires (suite)
Pour préserver la sécurité juridique et la confiance
légitime des contribuables il est a retenir:
 L’inopposabilité aux contribuables, parce qu’illégales,
des doctrines (Instructions) plus sévères que la loi;
 L’opposabilité à l’Administration, bien qu’illégales des
doctrines (Instructions) plus favorables que la loi.
Le droit fiscal est codifié dans 02 codes :
 Le Code Général des Impôts: regroupe les textes
législatifs relatifs aux impôts directs & indirects, aux
droits d’enregistrement, aux droits de timbre et aux
droits de la conservation foncière.
 Le Livre de Procédures Fiscales: regroupe les règles
relatives aux procédures suivies pour calculer,
contrôler et recouvrer l’impôts, aux différentes
garanties bénéficiant au contribuable et au contentieux
fiscal.
11
I. LES NOTIONS FONDAMENTALES DES IMPOTS
Les impôts sont des prestations pécuniaires
mises à la charge des personnes physiques et
morales en fonction de leur capacité
contributive et sans contrepartie directe en
vue de la couverture des dépenses publiques
et de la réalisation d’objectifs économiques et
sociaux fixés par la Puissance Publique (l’Etat,
les Collectivités Territoriales, les
Etablissements Publics Administratifs).

12
1. LES CARACTERISTIQUES DE L’IMPOT

La définition de l’impôt évoquée plus haut


révèle les caractères saillants ci-après :
 L’impôt est requis par voie d’autorité et à
titre définitif ; c’est en ce sens qu’il est
différent de l’emprunt ;
 L’impôt ne comporte pas de contrepartie
directe ; il se distingue ainsi de la taxe qui
constitue une rémunération d’un service
particulier rendu par la Puissance Publique.

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2. LA CLASSIFICAION DE L’IMPOT
Le système fiscal malien retient l’approche
administrative.
En effet, dans sa présentation actuelle, le Code
Général des Impôts (CGI) contient cinq (5)
titres :
 Impôts directs
Prélèvement directement opéré sur les biens ou revenus du
contribuable.
Impôts indirects
Prélèvement effectue sur le contribuable à l’occasion de ses
actes de consommation et de prestations.
 Droits d’enregistrement
 Droits de timbre
 Droits de la conservation foncière

18
3. LA STRUCTURE GENERALE DU SYSTÈME FISCAL MALIEN
b.1. Organigramme DGI

14
b.1.Bis Organigramme DGI-Evolution
possible

20
3. LES MECANISMES GENERAUX DES IMPOTS

L’application d’un impôt nécessite d’en


expliciter le mécanisme c’est-à-dire de définir :
 son champ d’application,

 son assiette,

 ses règles de liquidation,

 le fait générateur et l’exigibilité,

 et enfin ses modalités de recouvrement.

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3. LES MECANISMES GENERAUX DES IMPOTS
1. Le champ d’application
Il vise à préciser :
o les personnes imposables,

o les opérations imposables

o et les règles de territorialité.

Il correspond à la définition de quatre


(04) éléments qui permettent de savoir
si une personne, une opération ou une
situation donnée est soumise à l’impôt
ou exonérée.
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3. LES MECANISMES GENERAUX DES IMPOTS
1. Le champ d’application
Ces éléments sont :
Personnel, il soulève le problème de la détermination
des personnes imposables. Les personnes imposables
sont celles qui sont désignées par la Loi comme
assujetties à l’impôt.
Matériel, il concerne la matière imposable. Les
opérations imposables sont les évènements ou actes
qui sont soumis à l’impôt relatif soit au revenu soit au
capital.
Territorial, cette personne est-elle imposable au Mali
ou à l’étranger ? Les règles de territorialité précisent
les limites spatiales dans lesquelles s’applique une
Législation Fiscale Nationale.
De caractère temporel, il désigne le moment à partir
duquel la personne devient imposable. 17
3. LES MECANISMES GENERAUX DES IMPOTS
2. L’assiette de l’impôt
La détermination de l’assiette d’un impôt
consiste à cerner la matière et à fixer les
règles d’évaluation correspondantes. C’est la
base sur laquelle repose l’imposition. Cela peut
être un revenu, un bénéfice, un chiffre
d’affaires, un salaire etc. Cette base est
différente selon les impositions.
La matière imposable est l’élément
économique qui est à la source de l’impôt. Elle
peut faire l’objet d’une évaluation réelle ou
indiciaire ou encore forfaitaire faite par le
contribuable, cette base d’imposable pourra
être ensuite contrôlée par l’administration.
18
3. LES MECANISMES GENERAUX DES IMPOTS
3. La liquidation de l’impôt
Liquider un impôt consiste simplement à en
calculer le montant exigible une fois que la
base a été définie et évaluée. En pratique, il
s’agit le plus souvent d’appliquer :
o Un taux (TVA, impôt sur les sociétés) sur la
base
o Un barème (ITS) sur le revenu

o Un tarif (droit d’enregistrement) sur une


opération
Le calcul est effectué selon les impositions par
le redevable lui-même (ex : TVA) ou par
l’administration fiscale (IBIC).
19
3. LES MECANISMES GENERAUX DES IMPOTS

4. Le fait générateur et l’exigibilité


Le fait générateur et l’exigibilité sont deux
notions voisines mais différentes.

Le fait générateur est l’événement par lequel


sont réalisées les conditions nécessaires à
l’exigibilité de l’impôt.

L’exigibilité est la date à partir de laquelle le


Trésor Public est en droit de réclamer au
débiteur de l’impôt sa créance.
20
3. LES MECANISMES GENERAUX DES IMPOTS
5. Le recouvrement de l’impôt
C’est la dernière phase et elle consiste à opérer
l’encaissement réel de l’impôt. Le recouvrement peut se faire
selon trois modalités :
Par voie d’appel ou de rôle : dans ce cas l’Administration
envoie au contribuable un avis lui indiquant le montant et la
nature de l’impôt ainsi que la date limite de paiement d’impôt
pour lui demander de venir payer sa dette fiscale,
Spontanément : Le contribuable adresse lui-même sa
contribution au Trésor Public sans demande de la part de
l’administration (impôt sur les sociétés, acompte TVA),
Par voie de retenue à la source : Un intermédiaire désigné par
la loi prélève avant paiement du revenu, l’impôt dû pour le
reverser au Trésor Public (ex : retenue à la source pour les
salaires).
21
II. LES IMPOTS SUR LES SALAIRES

EXERCICE PRATIQUE SUR LE CALCUL DES


SALAIRES

 EXERCICE PRATIQUE

22
III. LES IMPOTS SUR LES BIENS ET SERVICES
 Taxe sur la valeur ajoutée – TVA-

 Dispositions communes

I- OPERATIONS IMPOSABLES ET NOTIONS


D’ASSUJETTIES
A- Opérations imposables – Art 187 à 190 CGI;
B- Nations d’assujettis – Art 191 à 194 CGI;
E- Exonérations – Art 195
II- TERRITORIALITE – Art 196 à 197
III- ASSIETTE – Art 198 à 203
IV- FAIT GENERATEUR – EXIGIBILITE
A- fait générateur – Art 205
B- Exigibilité – Art 206
 dd

23
 Taxe sur la valeur ajoutée – TVA-

 Dispositions communes
V- DEDUCTION
A- Principe– Art 207 à 208
B- Exclusions du droit à déduction – Art 209 à 215
C- Limitations du droit à déduction – Art 216 à 223
D- Modalités d’exercice du droit à déduction – Art 224
à 228
VI- TAUX DE LA TVA – Art 229
VII- REGIMES PARTICULIERS
A- Biens d’occasion – Art 230 à 232
B- Agences de voyages – Art 233 à 234
C- Commissionnaires et transitaires – Art 235
D- Spectacles – Art 236
E- Entreprises conventionnés – Art 237
 dd

VIII- COMPENSATION INTERDITE – Art 238

24
 Taxe sur la valeur ajoutée – TVA-

 Dispositions particulières au mode


du réel simplifié de taxation

Art 239

 dd
25
 Taxe sur la valeur ajoutée – TVA-
 Exercices
Au cours du mois de janvier 2019, la société TARIBA a réalises les opérations
suivantes :
1. Livraison de marchandise de 25 millions HT à Kader. La facture sera établie
début février et le paiement sera effectué en mars.
2. Ventes de marchandises livrées à Mohamed 35 millions HT, remise 5%
3. Absence de facturation et non encaissement du loyer de janvier relatif au
magasin de la société loué à une société commerciale de prêt-à-porter de 1
500 000HT
4. Reçu d’une avance du client Mohamed visé à la question 2 pour 8 millions
5. Importation des articles ménagers: prix d’achat 120 millions HT droit de
douane 3 750 000
6. Acquisition locale d’un produit industriel pour 85 millions
7. Le client Kader visé au point 1 est en faillite, la société ne va pas encaisser
le prix de vente réalisée début janvier
8. Vente des articles à la société « Sousse Export » de 12 millions HT. La
société cliente a présente une exonération de la TVA
9. La société a prélevé une machine à café pour la mettre à disposition du
personnel. Prix d’achat 35 millions, prix de vente pratique 42 millions
10. Paiement des intérêts d’un crédit bancaire et d’une commission bancaire de
2 200 000 TTC
11. Paiement de la prime d’assurance du 1er trimestre 2014 pour 1 180 000 TTC
12. Réception et règlement de la facture de la compagnie « Leasing » relative
aux loyers de janvier du matériel informatique
 dd et de la voiture de direction
pour respectivement 2 millions ET 1 200 000 HT
13. Acquisition divers fournitures de bureau 850 mille HT. Le fournisseurs a omis
d’indiquer sur la facture son NIF ainsi que le nom de la société TARIBA
14. Encaissement de 450 mille au titre du loyer d’appartement loué meuble.
TAF : Etablir la déclaration de la TVA au titre de janvier 2019
26
 Taxe sur la valeur ajoutée – TVA-
 Exercices
La société « ABC » SARL est spécialisée dans la fabrication de
meubles, assujettie à la TVA au taux de 18%. Elle a réalisé » au
cours du moi de de novembre 2018 les opérations suivantes:
1. Vente de meubles à divers sociétés pour 40 mille HT et
encaissement d’une avance de 5 mille au titre d’une commande
de meubles pour un montant de 30 millions, faite par un
grossiste à livrer au cours du mois de décembre 2018.
2. Livraison d’un salon de luxe dans la maison du gérant: prix de
revient 5 millions HT et prix de vente 8 millions HT
3. Livraison à soi-même d’un bureau de direction : prix de
revient 3 millions et prix de vente 4 millions
4. Vente à la société « Coatac » de bureau de direction 5 millions
HT. Coatac a fourni une attestation d’exonération de la TVA.
5. Exportation de meuble de décoration vers la Guinée 20
millions HT (TVA en Guinée 19%)
6. Don en nature d’un bureau à une association constitué
conformément à la loi en vigueur: prix e revient 2 millions et
prix de vente 3 millions
7. Importation d’une machine: valeur
dd facturée par le fournisseur
10 millions, valeur déclaration en douane 12 millions, droit de

douane 10%.
TAF: Faire la liquidation de la TVA

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 Taxe sur les activités financières – TAF -
Sont soumise à la TAF les produits des opérations qui
se rattachent aux activités bancaires ou financières, et
d’une manière générale tout produit se rattachant au
commerce des valeurs et de l’argent (Art 244-CGI).
Sont assujettis à la TAF, les professionnels du
commerce des valeurs et de l’argent, notamment :
- Les banques ;
- Les établissements financiers ;
- Les agents de change et autres personnes réalisant à
titre principal les opérations de nature bancaire ou
financière ;
- Les escompteurs ;  dd

- Les remisiers.

(Art245-CGI)
28
 Taxe sur les activités financières – TAF -
Par dérogation aux dispositions de l’art 245-CGI les
opérations qui ne se rattachent pas spécifiquement au
commerce des valeurs et de l’argent et les opérations
de crédit-bail ne sont pas passibles de la TAF (Art 246-
CGI).
Le fait générateur de la taxe est constitué par
l’encaissement du prix ou de la rémunération.
La TAF est assise sur le montant des recettes réalisées
à l’occasion des opérations imposables, la taxe étant
exclue de la base d’imposition (Art 247-CGI)

29
 Taxe sur les activités financières – TAF -
Sont exonérés de la TAF:
 Les sommes versés par le Trésor à la Banque Centrale chargée
du privilège de l’émission ainsi que les produits des opérations
de cette banque, génératrice de l’émission des billets;
 Les agios afférents à la mobilisation par voie de réescompte ou
de pension d’effets publics ou privés figurant dans le
portefeuille des banques, des établissements financiers ou des
organismes publics ou semi publics, habilités à réaliser des
opérations d’escompte ainsi que ceux afférents à la 1ère
négociation des effets destinés à mobiliser les prêts consentis
par les mêmes organismes;
 Les opérations relatives aux entreprises d’assurances soumises
à un droit d’enregistrement en vertu des dispositions
particulières prévues à cet effet;
 Les intérêts et commissions relatifs aux opérations réalisées
sur le marché monétaires.
dd
(Art 248-CGI)

30
 Taxe sur les activités financières – TAF -

Le taux de la TAF est fixé à 17%.


Ce taux est réduit à 15% pour les intérêts,
commissions et frais perçus à l’occasion de toutes les
opérations finançant les ventes à l’exportation (Art
249-CGI).
Exercice
Mlle Elodie a sollicité un prêt à la BMS de 1 500 000 F
CFA remboursable en un an. Calcul le montant net à
payer sachant que le taux d’intérêt est 13% l’an,
commission 49 500, frais assurance vie 9 900, frais
dossier 1% l’an et la TAF est 17%

 dd
31
IV. LES IMPOTS SUR LES REVENUS (IRF) ET
TAXE FONCIERE (TF)
 IRF
 Revenus imposables et exemptions
Sont imposés dans la catégorie des RF, lorsqu’ils ne sont
pas inclus dans les bénéfices d’une société passible de l’IS,
les revenus des immeubles bâtis, tels que maisons;
fabriques, manufactures, usines et en général, tous les
immeubles construits en maçonnerie, fer ou bois, fixés au
sol à demeure ou reposant sur une fondation spéciale, à
l’exception de ceux qui sont expressément exonérés par les
dispositions du CGI ou celle d’autres lois (Art 14 CGI).
Sont notamment considérés comme immeubles bâtis et
imposés dans la catégorie:
- Les terrains non cultivés employés à usage commercial
ou industriel, tels que chantiers, lieux de dépôts de
marchandises et autres emplacements de même nature;
- L’outillage des établissements industriels attachés au sol
à perpétuelle demeure ou reposant sur des fondations
spéciales faisant corps avec l’immeuble, ainsi que toutes
installations commerciales ou industrielles assimilées à
des constructions (ART 15 CGI).
 dd

32
 IRF
Exonérations

Sont exonérés de l’IRF:


- Les immeubles non loués occupés par le
propriétaire et /ou les membres de la famille de
celui-ci à condition qu’ils soient légalement à sa
charge;
- Les immeubles occupés par les employés du
propriétaire à la condition qu’ils assurent au niveau
desdits immeubles un services de gardiennage ou
sécurité;
- Les immeubles inscrits à l’actif du bilan d’une
société passible de l’IS
- Les voies ferrées publiques.
(ART 16 CGI).
 dd

33
 IRF
 Détermination de la base d’imposition
La base de calcul de l’IRF est constitué par le revenu
brut disponible afférent à la période d’imposition (ART 17
CGI).
Le revenu brut est constitué par le montant brut des
loyers, des gains accessoires à la propriété foncière
perçus au cours de l’année quelle que soit la période
à la quelle ils se rapportent, augmenté des dépenses
et charges incombant normalement au propriétaires
mais supportées par le locataire et diminué des
dépenses et charges incombant normalement au
locataire mais supportées par le propriétaire.
Les loyers et gains accessoires à la propriété se
rapportant à une période sont, sauf preuve contraire
à apporter par le contribuable, réputés avoir été
 dd

perçus au cours de cette même période (ART 18 CGI).


34
 IRF
 Détermination de la base d’imposition
La base de calcul visée à l’article 17 du CGI ne fait
l’objet d’aucune réfaction à quelque titre que ce soit.
Lorsqu’un cadastre à but fiscal existe, cette base ne
peut être inférieure à celle résultant de l’application
des réglés cadastrales (ART 19 CGI).
Les plus-values réalisées lors de la cession
d’immeubles ne sont pas imposables à l’impôt
proportionnel sur les RF. Cependant, ces plus-values
sont imposables soit dans les conditions des art 55 et
56 du CGI lorsque les immeubles cédés figurent à
l’actif du bilan d’une entreprise soumise à l’IS, soit
dans les conditions visés aux art 121 à 129 inclus du
CGI dans les autres cas (ART 20 CGI).
 dd

35
 IRF

 Détermination de la base d’imposition


Lorsqu'un propriétaire de terrain nu ou d’un immeuble
portant une construction sans grande valeur loue le
fonds par bail de longue durée à charge par le
locataire de construire à ses frais un immeuble bâti
de valeur ou de consistance donnée devant revenir
sans indemnité et libre de toutes charges au bailleur
à l’expiration du bail, le revenu imposable afférent à
l’immeuble ainsi construit est imposable au nom du
propriétaire du sol.
Le revenu imposable à ce titre est égal, pendant toute
la durée du bail, à l’annuité correspondant à la
somme nécessaire pour amortir, pendant cette durée,
le prix de travaux et des charges imposés au preneur
(ART 21 CGI).
 dd

36
 IRF

 Taux de l’IRF
Les taux de l’IRF sont fixés ainsi qu’il suit :
- 12% pour les immeubles en dur et semi dur;
- 8% pour les immeubles en banco
La base taxable est arrondi aux mille francs
inférieurs.
(ART 22 CGI-(L.F 2012)).

 dd
37
 TF
 Immeubles imposable
La taxe foncière est due sur les immeubles bâtis telles
que maisons, fabriques, manufactures, usines et, en
général, tous les immeubles construits en
maçonnerie, fer et bois, l’outillage des établissements
industriels et fixés au sol à perpétuelle demeure ou
reposant sur des fondations spéciales faisant corps
avec l’immeuble et toutes installations commerçables
ou industrielles assimilées à des constructions, à
l’exception de ceux qui en sont expressément
exonérés par le CGI (ART 185-E CGI-(Loi n° 2011-035)).
Sont également soumis à la TF:
- Les terrains nus affectés à un usage commercial ou
industriel tels que chantiers, lieux de dépôt de
marchandise et autres emplacements de même
nature, soit que le propriétaire les occupes, soit
qu’il les fasse occuper par d’autres personnes à
titre gratuit ou onéreux.
 dd

- Les terrains nus acquis depuis plus de trois ans (ART


185-F CGI-(Loi n° 2011-035)).

38
 TF
 Exonérations
Sont exonérés de la TF:
- Les immeubles, bâtiments ou constructions appartenant
à l’Etat, aux collectivité territoriales (CT), aux
établissements publics (EP) et aux syndicats inter
collectivités, lorsqu’ils sont affectés à un service public
ou d’utilité générale et son improductifs de revenus;
- Les installation qui, dans les gares des chemins de fer,
les ports fluviaux ou aériens et sur les voies de
navigations intérieure, font l’objet de concession
d’outillage public accordé par l’Etat à des chambres de
commerce, d’industrie, des métiers des mines ou
d’agriculture, à des conseil de chargeurs ou à des
municipalités et autres personnes, et qui sont exploitées
dans les conditions fixées dans un cahier des charges;
- Les ouvrages établis pour distribution de l’eau potable
ou de l’énergie électrique et appartenant à l’Etat, aux CT
et au EP;
- Les édifices servant à l’exercice public de culte;
 dd

- Les immeubles à usage scolaire non productifs de


revenu;
(ART 185-G CGI-(Loi n° 2011-035)).
39
-
 TF
 Exonérations
- Les immeubles affectés à des œuvres d’assistance
médicale ou sociale non productif de revenu;
- Les immeubles servant aux exploitations agricoles pour
loger les animaux ou serrer les récoltes, non productifs
de revenu;
- Les terrains nus affectés à l’agriculture;
- Les cases en paille non productifs de revenu;
- Les immeubles non loués occupés par le propriétaire
et/ou les membres de la famille de celui-ci à condition
qu’ils soient légalement à sa charge;
- Les terrains de sport non productifs de revenu;
- Les immeubles appartenant aux entreprises
conventionnées ou bénéficiant de la stabilité du régime
fiscal, sous réserve qu’ils fassent partie intégrante de la
convention;
- Les terrains nus improductifs de revenu situés dans les
communes rurales.  dd

- (ART 185-G CGI-(Loi n° 2011-035)).

40
 TF
 Base d’imposition
La TF est assise sur la valeur locative annuelle des
immeubles concernés, au 1er janvier de l’année
précédant celle de l’imposition.

La valeur locative des sols, des bâtiments de toutes


nature et des terrains formant une dépendance
indispensable et immédiate des constructions entre
dans l’estimation du revenu servant de base au calcul
de la TF afférente à ces constructions.
- (ART 185-H CGI-(Loi n° 2011-035)).

 dd

41
 TF
 Valeur locative
La valeur locative est le prix que le propriétaire peut, dans
les conditions économiques normales, tirer de l’immeuble
lorsqu’il le donne à bail ou, s’il l’occupe lui-même.
La valeur locative est déterminée au moyen de baux
authentiques ou de locations verbales passées dans les
conditions économiques normales. En l’absence d’acte de
l’espèce, l’évaluation est faite par comparaison avec des
locaux dont le loyer aura été régulièrement constaté ou
sera notoirement connu ou déterminé par la méthode
cadastrale ou administrative.
Si aucun de ces procédés ne peut être appliqué, la valeur
locative est déterminée par voie d’appréciation directe. A
cet effet, il est procédé à l’évaluation de la valeur vénale, à
la détermination du taux d’intérêt des placements
immobiliers dans la localité considérée pour chaque nature
de propriété et à l’application du taux d’intérêt à la valeur
vénale.
La valeur locative des terrains à usage industriel ou
 dd

commercial est représentée par le loyer payé pour


l’occupation desdits terrains (ART 185-I CGI-(Loi n° 2011-035)).

42
 TF
 Personnes imposables et débiteurs de la TF

La TF est due pour l’année entière par le propriétaire


ou le possesseur de l’immeuble au 1er janvier de
l’année précédente celle de l’imposition.
En cas d’usufruit, la TF est due par l’usufruitier dont
le nom doit figurer sur le rôle à la suite de celui du
propriétaire.
En cas de bail emphytéotique, la taxe est due par le
preneur ou emphytéote.
En cas d’autorisation d’occuper le domaine public ou
de concession dudit domaine, la taxe est due par le
bénéficiaire de l’autorisation ou le concessionnaire.
En cas d’occupation de terrain du domaine privé de
l’Etat ou du domaine public, quelles que soient la
nature et la qualification du titre d’occupation, la taxe
 dd

est due par l’occupant (ART 185-J CGI-(Loi n° 2011-035)).

43
 TF
 Personnes imposables et débiteurs de la TF

Lorsqu’un propriétaire de terrain nu ou d’un immeuble


portant une construction sans grande valeur loue le
fonds par bail de longue durée à charge par le
locataire de construire à ses frais un immeuble bâti
de valeur ou de consistance donnée devant revenir
sans indemnité et libre de toutes charges au bailleur
à l’expiration du bail, la TF est due, à raison de
l’immeuble construit, par le propriétaire du sol.

La valeur locative imposable au nom du propriétaire


est considérée pendant toute la durée u bail comme
équivalente à l’annuité correspondant à la somme
nécessaire pour amortir, pendant la durée du bail, le
prix des travaux exécutés et des charges imposées au
preneur (ART 185-K CGI-(Loi n° 2011-035)).
 dd

44
 TF

 Taux de la TF et Affectation du produit

- Le taux de la TF est fixé à 3%


(ART 185-L CGI-(Loi n° 2011-035)) .
- Elle est perçue au profit du budget des CT
(ART 185-M CGI-(Loi n° 2011-035)).
.

45
 Exercices
M. Nouhoum DIALLO est commerçant à Solomania. Il a
construit un immeuble (R. R+1).
Le rez-de-chaussée comporte 04 appartements loués chacun
à 120 000 F CFA /mois et 04 magasins loués chacun à
100 000 F CFA/mois.

A l’étage se trouvent 05 appartements dont la valeur locative


de chacun est 125 000 F CFA/ mois. M. KOUYATE Directeur
régional de Sotelma Malitel occupé un appartement avec sa
famille, les beaux-parents de M. DIALLO âges de 75 ans et 70
ans sans revenu occupé un appartement, le 3ème appartement
est occupé par la femme de M. DIALLO pour son cabinet de
consultation médical. Le 4ème appartement est occupé par M.
DIALLO comme magasin annexe de son commerce et le 5ème
appartement est occupé par la famille de M. DIALLO. En haut
de l’étage M. DIALLO a signé un contrat publicitaire (un
panneau d’affichage) avec Orange Mali de 350 000 francs
CFA/mois. Calculer la TVA, l’IRF et la TF mensuel.

46
V. LES IMPOTS SUR LES REVENUS DES
VALEURS MOBILIERES (IRVM)
 Revenus imposables
Sont passibles de l’IRVM :
- Les intérêts, dividendes, arrérages, revenus et toute
autres produits des actions de toute nature et des parts
de fondateurs des sociétés, compagnies et entreprises
quelconques, financières, industrielles, commerciales ou
civiles, ayant leur siège social au Mali quelle que soit
l’époque de leur création;
- Les intérêts, produits et bénéfices des parts d’intérêts
dans les sociétés compagnies et entreprises ayant leur
siège social au Mali, dont le capital n’est pas divisé en
actions;
- Le montant des remboursements et amortissements
totaux ou partiels que les sociétés désignées dans les
numéros qui précèdent effectuent sur le montant de leur
mise en liquidation;
- Le montant des indemnités de fonction,
remboursements forfaitaires des frais revenant aux
membres des Conseils d’Administration des sociétés
visées ci-dessus;

47
 Revenus imposables
- Les intérêts, arrérages et toutes autres produits des
obligations et emprunts de toute nature des communes,
établissements publics ainsi que des sociétés,
compagnies et entreprises désignées précédemment;
- Les intérêts, arrérages et tous autres produits des
créances et obligations des communes, établissements
publics ainsi que des sociétés, compagnies et
entreprises désignées aux précédemment;
- Les intérêts, arrérages et tous autres produits des
créances hypothécaires, privilégiées et chirographaires,
à l’exclusion de toute opération commerciale ne
présentant pas le caractère juridique d’un prêt;
- Les intérêts des dépôts de sommes d’argent à vue ou à
échéance fixe, quel que soit le dépositaire et quelle que
soit l’affectation du dépôt, les intérêts des
cautionnements de numéraire et des comptes courants.
- Les dividendes, arrérages, bénéfices et produits visés
aux précédent paragraphes (1 et 2 de cet art)
s’entendent de toutes sommes ou valeurs attribuées à
quelque époque que ce soit aux associés et porteurs de
parts, à un autre titre que celui de remboursement de
leur apport (ART 23 CGI).
48
 Revenus imposables
Sous réserve de l’application des dispositions d’une
Convention Fiscale de non double imposition, sont
également assujettis à l’IRVM les revenus distribués
aux actionnaires, aux porteurs de parts de fondateurs
ou de parts d’intérêts ou aux obligataires par les
sociétés qui n’ont pas leur siège social au Mali, qui y
exercent une activité au Mali et qui sont constituées
sous une forme qui les rendrait imposables si elles
avaient leur siège au Mali.

Les sociétés visées dans cet article acquitteront


l’impôt dans les conditions et sous les sanctions
prévues pour les sociétés avant leur siège au Mali (ART
24 CGI).

49
 Revenus imposables
Sont réputés distribués :
- Tous les bénéfices ou produits qui ne sont pas mis
en réserve ou incorporés au capital;
- Toutes les sommes ou valeurs mises à la disposition
des associés, actionnaires ou porteur de parts et
non prélevées sur le bénéfices;
- Sauf preuve contraire à apporter par la partie
versante ou débitrice les sommes mises à la
disposition des associés, actionnaires ou porteurs
de parts, directement ou par personne ou société
interposée à titre d’avance, de prêt ou d’acomptes;
- Les rémunérations et avantages occultes;
- La fraction des rémunérations non déductible pour
la détermination du résultat fiscal;
- Les dépenses et charges dont la déduction pour
l’assiette de l’IS est interdite en vertu des
dispositions du CGI (ART 25 CGI).
50
 Revenus imposables
En cas de cession ou de cessation d’activité, les
bénéfices et réserves capitalisés ou non d’une
personne passible de l’IS sont réputés distribués aux
associés en proportion de leurs droits (ART 26 CGI).
Le résultat fiscal des personnes (succursales, autres
établissements fiscalement stables) étrangères
passibles de l’IS réalisé au Mali est réputé distribué
au titre de chaque exercice à des associés n’ayant pas
leur domicile fiscal ou leur siège social au Mali.
Le résultat fiscal visé à l’alinéa précédent s’entend du
montant des bénéfices soumis ou exonérés de l’IS le
cas échéant (ART 27 CGI).
En vue de l’application des art 25 à 27 du CGI,
l’incorporation régulière et directe de bénéfice au
capital par les seules personnes ayant leur siège
social ou leur domicile fiscal au Mali s’analyse en une
incorporation de réserves non soumises à l’IRVM (ART 28
CGI).

51
 Exemptions
Les dispositions de l’art 23.3 du CGI ne sont pas
applicables aux amortissements qui seraient faits par une
réalisation d’actif et au moyen de prélèvement sur les
éléments autres que le compte de résultats, les réserves
ou provisions diverses du bilan.
Lorsque les actions ont été remboursées par un des
moyens non expressément exclus par cet art et à la
liquidation de la société, la répartition de l’actif entre les
porteurs d’actions de jouissance et jusqu’à concurrence du
pair des actions originaires est considérées comme un
remboursement de capital non imposable (ART 29 CGI).

Les dispositions de l’art 23 du CGI ne s’appliquent pas aux


sociétés concessionnaires de l’Etat, des régions, des
communes qui établissement que l’amortissement par
remboursement de tout ou partie de leur capital social et
parts d’intérêts est justifié par la caducité de tout ou
partie de leur actif social, notamment par dépérissement
progressif ou par obligation de remise en fin de concession
à l’autorité concédante. (ART 30 CGI).
52
 Exemptions
Les revenus distribués par les Organismes de Placement
Collectif en Valeurs Mobilières et les autres formes de
placement collectif agrées par le Conseil Régional de
l’épargne publique et des marchés financiers sont exonérés
de l’IRVM (ART 31 CGI (L.F. 2012)).

Les dispositions de l’art 23.8 du CGI ne sont pas


applicables aux intérêts, arrérages et tous autres produits
des comptes courants figurant dans les recettes provenant
des l’exercice d’une profession industrielle, commerciale ou
agricole ou d’une exploitation minière, sous la double
condition que :

- Les contractants aient l’un et l’autre l’une des qualités


d’industriel, de commerçant ou d’exploitant agricole ou
minier;
- Les opérations inscrites à un compte courant se
rattachent exclusivement à l’industrie, au commerce ou
à l’exploitation des deux parties (ART 32 CGI).
53
 Exemptions
L’IRVM n’est pas applicable :
- Aux revenus des obligations émises par l’Etat, les régions ou
communes, lorsque la durée des obligatoires est supérieure à dix
ans;
- Aux revenus distribués par les Organismes de Placement Collectif
de Valeurs Mobilières (PCVM) (ART 33 CGI).
Les plus-values résultant de l’attribution gratuite d’actions, de part
bénéficiaires, de parts sociales ou d’obligations à la suite de fusions
de sociétés SA ou ARL sont exonérées de l’IRVM.
Toutefois, si dans les 10 ans précédant la fusion, le capital de la
société absorbée ou des sociétés anciennes a fait l’objet d’une
réduction non motivée par des pertes sociales, les plus-values ne
peuvent bénéficier de l’exonération prévue à l’alinéa précédent qu’à
concurrence de la fraction qui excédé le montant de la réduction.
Si dans les 10 ans suivant la fusion, il est procédé à une réduction
de capital non motivée par des pertes sociales ou à un
remboursement total ou partiel des obligations attribuées
gratuitement, les plus-values sont déchues, à concurrence de la
portion du capital remboursé aux actions, parts ou obligations
attribuées gratuitement, de l’exemption dont elles avaient bénéficié,
et les droits exigibles doivent être acquittés par la société
absorbante ou nouvelle dans les 20 1 èrs jours du trimestre qui suit
celui au cours duquel a été fait le remboursement, à peine des
sanctions éditées par l’art 53LPF (ART 34 CGI).

54
 Détermination de la base d’imposition
En matière d’IRVM, l’élément qui fait naître la dette
d’impôt vis-à-vis du Trésor, même si en fait
l’exigibilité de cet impôt se trouve reportée à une date
ultérieure pour des raisons pratiques, est la mise en
distribution.
Le fait générateur de l’impôt se situe à la date à partir
de la quelle le bénéficiaire est juridiquement fondé à
exiger de la collectivité distributrice le règlement des
sommes ou produits distribués (ART 35 CGI).

Le revenue est déterminé :


- Pour les actions, par le dividende fixé d’après les
délibérations des assemblées d’actionnaires ou des
Conseil d’Administration, les comptes rendus ou
tous autres documents analogues;
- Pour les obligations ou emprunts, par l’intérêt ou le
revenu distribué dans l’année

55
 Détermination de la base d’imposition

- Pour les parts d’intérêts, soit par les délibérations des


assemblées générales (AG) des associés ou des Conseils
d’Administration (CA), soit à défaut de délibération, au
moyen d’une déclaration à souscrire dans les trois mois
de la clôture de l’exercice, faisant connaître les
bénéfices ou produits effectivement distribués;
- Pour les lots, par le montant même du lot en francs;
- Pour les primes de remboursement, par la différence
entre la somme remboursée et le taux d’émission des
emprunts;
- Pour les rémunérations de l’administration des sociétés,
par les délibérations des AG d’actionnaires ou des CA,
les comptes rendus de tous autres documents analogues
(ART 36 CGI).

56
 Détermination de la base d’imposition

- Lorsque les obligations, effets publics et tous autres


titres d’emprunt, dont les lots et primes de
remboursement sont assujettis à l’impôt, auront été
émis à un taux unique, ce taux servira de base à la
liquidation du droit sur les primes.

- Si le taux d’émission a varié, il sera déterminé pour


chaque emprunt, par une moyenne établie en divisant
par le nombre de titres correspondant à cet emprunt le
montant de l’emprunt total, sous la seule déduction des
arrérages courus au moment de chaque vente.

- A l’égard des emprunts dont l’émission faite à des taux


variables n’est pas terminée, la moyenne sera établie
d’après la situation de l’emprunt au 31 décembre de
l’année qui a précédé celle du tirage (ART 37 CGI).

57
 Détermination de la base d’imposition

- Lorsque le taux ne pourra pas être établi


conformément au alinéa ci-dessus, ce taux sera
représenté par un capital formé de 20 fois l’intérêt
annuel stipulé lors de l’émission au profit du
porteur du titre.
- A défaut de stipulation d’intérêt, il sera pourvu à la
fixation du taux d’émission par une déclaration
estimative faite dans la forme prévue par la
réglementation sur l’enregistrement (ART 37 CGI).
L’impôt est liquidé sur le montant brut des intérêts,
arrérages ou tous autres produits des valeurs
désignées à l’art 23-7 et 8 CGI (ART 38 CGI).

58
 Détermination de la base d’imposition
L’impôt dû par les sociétés visées à l’art 24, premier
alinéa, est perçu sur une quote-part des revenus
taxable calculés selon le rapport A/B; A désignant le
montant des bénéfices réputés réalisés au Mali en
application de l’art 44 CGI et B le bénéfice comptable
total résultant du bilan général (ART 39 CGI).

En cas de réunion, de quelque manière qu’elle


s’opère, de toutes les actions ou parts d’une société
entre les mains d’un seul associé, la taxe est
acquittée par cet associé dans la mesure de
l’excédent du fonds social sur le capital social et ce
sous réserve que cette opération se traduise par la
dissolution de la société (ART 40 CGI).

59
 Taux de l’impôt proportionnel
Sous réserve des cas d’exonération prévus à l’art 31
ci-dessus, les RVM sont soumis à un impôt
proportionnel dont le taux est fixé conformément aux
dispositions de l’art 42 du CGI (ART 41 CGI (L.F 2012)).
Les taux de l’IRVM sont fixés ainsi qu’il suit :
- 10% pour les dividendes distribués. Ce taux est
ramené à 7% pour les dividendes distribués par les
sociétés cotées sur une bourse des valeurs agréée par
le Conseil Régional de l’Epargne Publique et des
Marchés Financiers (CREPMF)
-6% pour les revenus des obligations. Ce taux est
ramené à 3% lorsque les obligations sont émises par
l’Etat ou par les collectivités publiques (CP) et leurs
démembrements et sus réserve que la durée des
dites obligations soit comprises entre 5 et 10 ans.
Lorsque la durée des obligations émises par l’Etat ou
par les CT et leur démembrement est > à 10 ans, le
taux de 6% est ramené à 0% (ART 42 CGI (L.F 2012, L.F 2012)).
60
 Taux de l’impôt proportionnel
13% pour les intérêts arrérages et autres produits
des obligations représentées par des titres
négociables en représentation d’emprunts contractés
par des sociétés ayant leur siège au Mali ou qui
exerçant une activité au Mali sont constituées sous
forme qui les rendraient imposables si elles avaient
leur siège au Mali.
9% pour les intérêts, arrérages et autres produits des
dépôts à vue ou à échéance fixe et des comptes
courants.
15% pour les lots payés au créanciers et porteurs
d’obligations.
18% pour les autres revenus.
(ART 42 CGI (L.F 2012, L.F 2012)).

61
 Exercices

1- Tariba-Sarl au capital de 20 millions détenu à hauteur


de 90% par son gérant « M. DIABAGATE » et un chiffre
d’affaire de 150 millions en 2017.
Le compte « charges financière » a enregistré les intérêts
servis à M. DIABAGATE en rémunération d’une avance qu’il
avait consentie à la société et qui s’élève à 3 500 000. Les
intérêts ont été décompté au taux 10% l’an pour 06 mois.
En outre, le gérant a encaisse durant l’année 2017 les
montants suivants:
- 2 500 000 au titre du loyer d’une villa meublée à usage
d’habitation (non soumis à la retenue à la source). Il ne
tiens pas de comptabilité pour ce revenu foncier et la
seule charge justifiée est le frais d’enlèvement des
ordures du GIE –Saniya de 50 000 l’an.
- 5 200 000 représentant le prix de cession des parts
sociales souscrites en 2014 pour 3 500 000.
- 1 100 000 représente, des dividendes distribués par la
société Tariba.
- 500 000 au titre des jetons de présence distribués par
une société anonyme ayant son siège sociale au Mali.
62
 Exercices
- En 2017 il a gagne mensuellement à temps partiel (60%
du temps) un salaire de base de 33 500, indemnité de
solidarité 2 000; indemnité spéciale 1982: 1 000,
indemnité de responsabilité 150 000, indemnité de
logement 110 000, un indemnité de déménagement
permanent de 60 000, un indemnité de transport de 45
000 et un sursalaire de 200 000.
M. DIABAGATE a utile les 40% de son temps à exercer une
activité de consultant en 2017. A ce tire il a réalisé un
chiffre d’affaires de 720 millions FCFA se détaillant comme
suit :
- 250 millions en contrepartie d’une étude réalisée pour le
compte d’une société Française dans le cadre d’un
marché avec l’Etat malien pour réaliser une centrale de
cartes magnétique. Ce montant a été payé en euro en
juin 2017;
- 120 millions en contrepartie d’une étude réalisée au
Gabon et perçues en totalité en décembre 2017;
- 350 millions en contrepartie de service réalisés au Mali
dont 60% ont été encaissés en 2017.
Calculer l’impôt sur le revenu dû par M. DIABAGATE durant
l’année 2017.
63
 Exercices

2- Hôtel Bambeba-Sikasso est une SARL au capital de


5 millions francs CFA détenue à 80% par son gérant
M. Adama TRAORE. Le compte charges financières de
2017 a enregistré les intérêts servis à M. TRAORE en
rémunération d’une avance de 3 500 mille qu’il l’avait
consentie à la société. Les intérêts ont été
décomptés au taux de 10% l’an pour 11 mois.
D’autre part, la société a distribue 4 millions de
dividende au titre de 2017. Calculer IRVM.

3- La société TED-SARL a réalise 2017 un résultat


fiscal de 2 776 970 francs CFA, un CA de 182 549 267
et des charges de 177 946 804. Les charges
contiennent les billets d’avion du gérant pour son
pèlerinage à la Mecque à hauteur de 2 500 mille et
des charges d’électricité de son domicile pour 1 800
mille. Le résultat est entièrement distribue. Calculer
IRVM.
64
VI. IMPOT SUR LES BENEFICES INDUSTRIELS
ET COMMERCIAUX (IBIC)

Art 43 à 129-CGI

65
1. L’Impôt sur les Sociétés (IS) – Bénéfice Industriel
et Commercial (IBIC)
a. Contribuables assujettis
Les bénéfices des entreprises étrangères réalisés au
Mali sont imposables sous réserve des dispositions des
conventions internationales ratifiées par l’État. Les
personnes morales sont imposées au titre de l’impôt
sur les sociétés et les personnes physiques au titre de
l’impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux.
La distinction principale entre les deux est que les
personnes physiques qui disposent de revenus
provenant d’autres sources que celles assujetties à
l’impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux
sont imposées en fonction des régimes affairant à ces
revenus.

66
2. L’Impôt Synthétique)
a. Contribuables assujettis
Bien que l’impôt synthétique soit traité comme un régime
particulier au sein de la section sur l’impôt sur les
sociétés et sur les bénéfices industriels et commerciaux
dans le CGI, ses particularités en font un impôt à part
entière.
L’impôt synthétique, comme son nom l’indique, est en
fait une synthèse de plusieurs impôts. En s’acquittant de
l’impôt synthétique le contribuable s’acquitte non
seulement de l’impôt sur les sociétés et sur les bénéfices
commerciaux mais aussi de tous les impôts directs et
indirects prévus aux Titres 1 et 2 du CGI, soit la quasi-
totalité des impôts exception faite des droits
d’enregistrement et de timbre et de l’impôt sur les
revenus fonciers.

67
2. L’Impôt Synthétique)
a. Contribuables assujettis
L’impôt synthétique est dû par les exploitants
individuels d’entreprises réalisant un chiffre
d’affaires (CA) annuel d’au plus 50 millions de
francs.
b. Calcul de l’impôt (Art 74-CGI)
Le taux de l’impôt synthétique est fixé à 3%.
Ce taux est appliqué sur le montant du chiffre
d’affaires pour la détermination du montant de
l’impôt dû.

68
 Exercices
1- L’entreprise KONE Commerce est une société
commerciale. Elle a réalise en 2017 un chiffre
d’affaires de 37 millions. Calculer sa patente
synthétique et définir les exigence comptable
conforme à la lois fiscale.

2- Dr SANGARE pharmacien à Sikasso a réalisé en


2017 un chiffre d’affaires de 200 millions; son résultat
net imposable est 5 200 000. Calculer l’I/BIC.

3. Maître BERTHE avocate à Taoudeni a réalisé en


2017 un chiffre d’affaires de 6 millions, son bénéfice
imposable est 1 500 000. Calculer I/BIC.

69
VII. Taxe sur les plus-values de cession
réalisées par les particuliers
 Champ d’application
Sous réserve des dispositions propres aux plus-values
professionnelles, les plus-values réalisées par les
particuliers lors de la cession à titre onéreux de bien ou de
droits sont soumises à une taxe sur le gain appelée taxe
sur les plus-values de cession des particuliers (ART 121 CGI).
Les dispositions de l’article précédent s’appliquent aux
plus-values réalisées sur :
- La cession de biens immobiliers (terrains, constructions,
etc.);
- La cession de droit réels immobiliers (usufruit, nue-
propriété, servitude, etc.);
- Les cessions de valeurs mobilières et droits sociaux des
sociétés dont l’actif est principalement constitué
d’immeuble ou de droits réels portant sur ces biens à
l’exclusion des immeubles affectés par les sociétés à des
personnes de leur propre exploitation industrielle,
commerciale et artisanale;
- La cession de bijoux d’objets d’art, d’objets de collection
ou d’antiquité et de valeurs mobilières (ART 122 CGI (Loi n°11-
078)).

70
 Exonération
Sont exonérées de la taxe :
- Toute plus-value réalisée lors de la cession d’une
résidence principale.
Est considérée comme résidence principale:
 L’immeuble constituant la résidence habituelle du
propriétaire depuis l’acquisition ou l’achèvement, dans la
limité d’une résidence par contribuable;
 L’immeuble constituant la résidence au Mali des maliens de
l’extérieur, à raison d’un immeuble.
- Les plus-values résultant des cessions de parts ou
actions d’OPCVM et de toute autre forme de
placement collectif agréée par le Conseil Régional
de l’Epargne Publique et des Marchés Financiers
effectuées par leurs adhérents.
- Les plus-values réalisées lors de la cession des
meubles meublants et des habillements personnels
(ART 123 CGI (Loi n°11-078)).

71
 Assiette et liquidation
La base d’imposition de la taxe sur les plus-values de
cession de biens est déterminée ainsi qu’il suit :
- l’assiette de l’impôt est constituée par le montant
net de la plus-value, pour les produits de cession
d’immeubles ou de droits sociaux;
- L’assiette est constituée par le montant net de la
plus-value, pour la cession de biens immeubles, de
droits réels immobiliers ou de droits sociaux.

La plus-value imposable est constituée par la


différence entre le prix de cession net et le prix
d’acquisition payé par le cédant.

En cas d’acquisition à titre gratuit, la plus-value est


égale au prix de cession diminué de la valeur vénale
du bien au jour de l’acquisition (ART 124 CGI (Loi n°11-078)).

72
 Assiette et liquidation
La plus-value en cas d’expropriation pour cause
d’utilité publique est égale à l’indemnité
d’expropriation diminuée du prix d’acquisition (ART 125
CGI).
Les plus-values immobilières réalisées moins de 2 ans
après l’acquisition du bien, sont intégralement
assimilées à un gain et taxées comme tel (ART 126 CGI).
Pour les plus-values immobilières réalisées plus de 2
ans après l’acquisition du bien, le coût d’acquisition
est revalorisé par les majorations éventuelles et
corrigé par un abattement pratique sur le plus-value
de 5% par an, à partir de la 2ème année d’acquisition
du bien jusqu’à 50% (ART 127 CGI).
Pour les produits de cession des biens mobiliers,
l’assiette est constituée par le montant net de la plus-
value, i.e. le prix de vente diminué des charges
supportées pour la conservation du bien et des frais
encours lors de la cession (ART 128 CGI).
73
 Taux
Les taux de la taxe sont fixés ainsi qu’il suit :
 7% pour les plus-values de cession d’actions;
 5% pour les plus-values de cession d’obligations;
 15% pour les plus-values à court terme autres que
celles afférentes à la cession des valeurs
mobilières;
 5% pour les plus-values à long terme autres que
celles afférentes à la cession des valeurs mobilières
(ART 129 CGI).

74
 Exercices
Faites la liquidation des droits d’enregistrement
exigibles sur les actes suivants en supposant que les
actes sont enregistrés dans les délai par l’Etude
notariale:
- Contrat bail de 100 000/mois, début du bail
01/01/2018 et fin du bail le 31/12/2025. Les
honoraires du notaire 40 000 HT. Le droit de timbre
est 3 500/page à raison de 08 pages, le droit
‘enregistrement est 3% et la TVA 18%.
- Etablissement d’une quittance, montant de la
cession 3 millions, date d’acquisition et cession
01/01/2010 et 31/10/2018. Le droit de timbre est 3
500/page à raison de 04 pages, le droit
‘enregistrement est 7%, la TVA 18%, honoraire
notaire 140 000 HT et taxe sur la plus value?
- Procuration faite par un Directeur à son comptable
dont le droit de timbre est 3 500/page à raison de
02 pages, le droit ‘enregistrement 12 500, la TVA
18% sur honoraire 3 125

75
 Exercices
- Convention de prêt avec hypothèque 50 millions,
contribution forfaitaire 26 000, droit de timbre 3
500/pages pour 10 pages, droit d’enregistrement
12 500, taux hypothèque 0,09%, honoraire 234
000 HT.
- Création d’une SARL à capital de 2 millions, droit de
timbre 3 500/pages pour 10 pages, droit
d’enregistrement 6 000/page, frais d’Agence pour
la Promotion de l'Investissement (API) 6000, frais
d’annonce Légale/Journal 20 000 cotisation à RCCM
15 000 et honoraire 90 000 HT.
- Cession d’un Titre Foncier N°0122 le 31/12/2017 à
2 800 000. Le TF avait été acquit le 01/01/2012 à
750 000 francs CFA. Le droit de timbre est 3 500
par pages à raison de 8 pages, le taux du droit de
mutation est 0,9%, le taux du droit
d’enregistrement est 15%, la contribution
forfaitaire est 11 000, les frais de l’expertise et de
la radiation sont respectivement 125 000 et 27
000, honoraire du notaire est 100 000 HT.

76
VIII. Contribution des patentes et licences
 Patente : Art 130 à 144 – CGI -

La contribution des patentes est un impôt à caractère


réel et perçu à l’occasion de l’exercice d’une
profession. C’est un impôt local dont le produit
alimente le budget de la localité où la profession est
exercée.
a. Contribuables assujettis
La patente est due par toutes les personnes,
physiques ou morales, qui exercent au Mali un
commerce, une profession, une industrie non compris
explicitement dans les exemptions.
La profession doit être exercée de façon effective et
habituelle, elle doit être exercée dans un but lucratif.
 dd

77
 Patente : Art 130 à 144 – CGI -

b. Exemptions et exonérations
Sont exemptés :
 l’Etat, les collectivités territoriales et les organismes
publics
 les personnes morales bénéficiant de l’exonération
de l’Impôt sur les Sociétés et de l’Impôt sur les
Bénéfices Industriels et Commerciaux ;
 les assujettis à l’Impôt Synthétique au titre des
activités pour lesquelles ils sont soumis à cet impôt
 les associés de société en non collectif, à
responsabilité limitée, en commandite ou anonyme ;
 les exportateurs de bétail au titre de cette seule
 dd

activité.
78
 Patente : Art 130 à 144 – CGI -

c. Assiette fiscale et barème d’imposition


- Droit fixe

Le montant du droit fixe est donné dans le tarif


des patentes. Il est fonction de la nature de la
profession exercée, du chiffre d’affaires, des
éléments de l’exploitation et du lieu d’exercice
de la profession. Le droit fixe est dû par
établissement et non par profession.

 dd 79
 Patente : Art 130 à 144 – CGI -

c. Assiette fiscale et barème d’imposition


- Droit proportionnel

Au droit fixe, s’ajoute un droit proportionnel calculé sur


la valeur locative annuelle des locaux servant à
l’exercice de la profession (bureaux, magasins,
boutiques, ateliers, hangar) ainsi que sur celle de
l’outillage fixe et des installations de toute nature.
La valeur locative est en principe la valeur réelle au 1er
janvier de l’année d’imposition.
Le taux du droit proportionnel est de 10% de la valeur
 dd

locative.
Il ne peut être inférieur au quart (1/4) du droit fixe.
80
 Patente : Art 130 à 144 – CGI -

d. Calcul de l’impôt
Le droit de patente est calculé en additionnant le droit
fixe au droit proportionnel. Le montant de la patente
est augmenté de :
La cotisation de la Chambre de Commerce et d’industrie
du Mali (CCIM) est égale à 10% du droit de patente
La taxe de Voirie est égale à 5% du droit de patente.
e. Perception de l’impôt
Toute personne qui entreprend une activité commerciale
assujettie à la patente est tenue d’en faire la déclaration
au centre des impôts dans les 10 jours qui suivent le
début de l’exercice de l’activité.
 dd

La date limite de paiement de la patente est fixée au 31


mars.
81
 Licences : Art 145 à 149 – CGI -

Toute personne physique ou morale, se livrant à la


vente en gros ou au détail des boissons alcoolisées ou
fermentées soit à consommer sur place soit à
emporter, est assujettie à un droit de licence, pour
chaque établissement de vente, sans réduction pour
les succursales.
Elle est indépendante de la patente, l’imposition à
l’une n’exclut pas l’assujettissement à l’autre dès lors
que les conditions sont réunies pour le prélèvement
des deux (02) impôts. Dans le cas où plusieurs
professions comprises au tableau D sont exercées
dans le même établissement, le droit le plus élevé est
seul exigible.  dd

Les contribuables relevant de l’Impôt Synthétique sont


exemptés du paiement du droit de licence.
82
 Licences : Art 145 à 149 – CGI -

 dd

83
 Exercices
 L’entreprise « DJEKA FA » est un établissement hôtellerie
(hébergement et vente d’alcool) situe dans l’arrondissement de
Kalana. Le loyer mensuel est 320 000 le chiffre d’affaires de
l’année précédente des 230 millions F CFA. Calculer la
patente et la licence de 2018.
 DJEKA FA a obtenu un marché public malien en 2017 de 260
millions francs CFA intégralement paye par le Trésor. Calculer
la patente sur le marche sachant que le taux est 2,5%.
Quelle est la date de la déclaration et de paiement de
cette patente ?

84
IX. RESSOURCES DES COLLECTIVITES
TERRITORIALES

LOI N°2011_036 DU 15 JUILLET 2011

LOI N°2017_051 DU 02 OCTOBRE 2017


PORTANT CODE DES COLLECTIVITES
TERRITORIALES

85
LOI N°2017_051 DU 02 OCTOBRE 2017 PORTANT CODE
DES COLLECTIVITES TERRITORIALES/Art 248 à 254
RESSOURCES : Art 248 & 249
1. Ressources fiscales : 2. Produits par nature :
• Impôts de l’Etat transférés aux CT • Produits d’exploitations
• Impôts et taxes locaux directs • Produits financiers
• Impôts et taxes locaux indirects • Revenus du domaine
• Redevances

3. Ressources budgétaire : 4. Produit des emprunts autorisés:


Constituées des dotations et Exclusivement destinés au
subventions spéciales de l’Etat au financement des investissements
CT
5. Dons et legs 6. Autres ressources :
Notamment es subventions des
partenaires extérieurs

Elles se résumes en :

Recettes de fonctionnement Recettes d’investissement

86
CHARGES : Art 250 à 254
Dépenses de fonctionnement : Dépenses
1. Dépenses obligatoires: d’investissement :
• Traitements et indemnités du personnel en Sur autorisation de
fonction dans les services; programme sont
• Frais de fonctionnement des services; engagées dans la
• Primes des assurances obligatoires; limite des dotations
• Cotisations aux organismes de sécurité sociales et budgétaires.
de retraite du personnel en fonction dans les Les marchés de
services; travaux, fournitures
• Contributions aux organismes inter-collectivités ou services sont
territoriales; passés et règles
• Dépenses d’entretien du patrimoine; dans les formes et
• Dépenses pour l’assainissement; conditions arrêtées
• L’amortissement et les intérêts de la dette. pour les marchés
2. Dépenses facultatives : publics.
Celles qui ne sont pas obligatoire
L’organe délibérant peut porter au budget tant en section d’investissement qu’en
section de fonctionnement un crédit pour dépenses imprévues. Pour chacune des 02
sections du budget, ce crédit ne peut être > à 5% des crédits correspondant aux
dépenses réelles prévisionnelles de la section. (Art 253)
Les dépenses inscrites à la section d’investissement en application de l’art 253 et les
dépenses de fonctionnement ne peuvent être financées par emprunt. (Art 254)
87
93
LOI N°2011_036 DU 15 JUILLET 2011 RELATIVE AUX RESSOURCES
FISCALES DES COMMUNES, DES ERCLES ET DES REGIONS

 IMPOTS ET TAXES (Art 3)

1_Produits régis par CGI et LPF


o l’ITS dû sur rémunérations payés par o la taxe foncière (TF)
le budget des CT ou de leurs
établissements publics locaux
o la contribution des patentes et o la taxe de voirie
licences
o la Taxe de Développement Régionale o la taxe sur le bétail
et Local (TDRL)
o La taxe sur les armes à feu o la taxe sur les cycles à
moteur avec 02 ou 03 roues
o la taxe sur les bicyclettes
2_Produits des taxes régies par le Code minier
o La taxe due à l’occasion de o La taxe due à l’occasion de
l’attribution d’autorisation l’ouverture de carrières
d’exploitation artisanale de l’or et artisanales
d’autres substances minérales
88
94
3_Produits des taxes spécifiques
o La taxe sur les embarcations o La taxe de sortie sur les véhicules
de transport public de personnes ou
marchandises sortant du territoire
de la Commune lorsqu’ils sont été
chargés dans la Commune
o La taxe sur les autorisations de o La taxe sur les appareils de jeux
construire installés dans les lieux publics
o La taxe sur les charrettes o La taxe sur les moulins
o La taxe sur les établissements o La taxe sur les autorisations de
de nuit, dancings, discothèques spectacles et divertissements
et de restaurant avec orchestre occasionnels
o La taxe de publicité dans les o La taxe perçue sur le bois à
lieux publics l’occasion de l’exploitation du
domaine forestier de l’Etat
o La taxe sur les débits de boisson et gargotes

4_Les redevances instituées par les CT en rémunération de


prestations de services rendus.
89
 TAUX ET TARIFS DES TAXES DES COMMUNES (Art 4 à 6)

Les taux et les tarifs des taxes sont fixés par les délibérations du
Conseil Communal. Ils ne peuvent excéder les maxima suivants
autorisés par chaque taxe :
Taxes Taux et tarif maximum
o La taxe de sortie sur les véhicules de 1 000 FCFA par sortie et par
transport public de personnes ou véhicule
marchandises sortant du territoire de la
Commune lorsqu’ils sont été chargés
dans la Commune
o La taxe sur les embarcations
 Embarcations sans moteur 2 000 FCFA/embarcation/an
 Embarcation avec 1 moteur hors-bord 10 000 FCFA/embarcation/an
 Embarcation avec 2 moteur hors-bord ou 20 000 FCFA/embarcation/an
plus
 Embarcation avec 1 moteur fixe ou plus 40 000 FCFA/embarcation/an
o La taxe sur les charrettes
 Charrettes à bras 2 000 FCFA/an
 Charrettes à traction animale 7 500 FCFA/an
o La taxe sur les autorisations de 10% des recettes brutes hors
spectacles et divertissements Taxe sur la Valeur Ajoutée
occasionnels
90
96
Taxes Taux et tarif maximum
o La taxe sur les appareils de jeux installés
dans les lieux public
 Appareils automatiques 15 000 FCFA/an/appareil
 Autres appareils 6 000 FCFA/an/appareil
o La taxe sur les établissements de nuit, 50 000 FCFA/an
dancings, discothèques et de restaurant avec
orchestre
o La taxe sur les débits de boisson et gargotes
 Boissons alcooliques et fermentées 50 000 FCFA/an
 Boissons autres qu’alcooliques ou fermentées 15 000 FCFA/an
et gargotes
o La taxe sur de publicité dans les lieux publics
 Par affichage 5 000 FCFA/affichage/mois
 Par banderole 1 000 FCFA/banderole/semaine
 Par panneau publicitaire 5 000 FCFA/mettre carré ou
fraction de mettre carré/an

 Par projection ou par annonce dans les salles 500 FCFA/journée ou 2 000
de spectacle et lieux publics FCFA/semaine
 Par haut-parleur donnant sur la voie publique

 Haut-parleur fixe 500 FCFA/jour/haut-parleur


 Haut-parleur mobile 1 000 FCFA/jour/haut-parleur
91
97
Taxes Taux et tarif maximum
o La taxe sur les autorisations de construire
a. Dans les Communes Rurales
 Construction en matériaux non durable
 Habitation 2 000 FCFA
 Local destiné à une activité professionnelle 3 500 FCFA
 Construction en matériaux durable
 Habitation 5 000 FCFA
 Local destiné à une activité professionnelle 7 000 FCFA
b. Dans les Communes Urbaines
 Construction en matériaux non durable
 Habitation 5 000 FCFA
 Local destiné à une activité professionnelle 7 000 FCFA
 Construction en matériaux durable
 Habitation 10 000 FCFA
 Local destiné à une activité professionnelle 25 000 FCFA
o Taxe sur les moulins 1 500 FCFA/mois
o Taxe de voirie : est due par les personnes
physiques ou morales assujettis à la patente
et les familles.
 Personne morale 5% du droit de patente
 Famille à l’intérieur d’une concession 2 000 FCFA/an (émission &
recouvrement sont assurés
92 98
conjointement avec la TDRL)
Sont également fixés par délibération du Conseil Communal,
conformément aux dispositions du CGI, les tarifs de la TDRL (Art 5)

En l’absence, de délibération du Conseil Communal dans le délai


légal, fixé au 30 septembre de chaque année civile, les services
charges de l’assiette appliquent les tarifs et taux de l’année
précédente en ce qui concerne les taxes visés aux articles 4 et 5 ci-
dessus (Art 5).

93
 DE L’ADMINISTRATION DES IMPOTS ET TAXES (Art 7 à 10)

Les services de la DGI Les services de la Direction Nationale des


déterminent l’Assiette et Domaines et du Cadastre déterminent l’assiette
assurent la liquidation, et assurent la liquidation, l’émission, le
l’émission, le recouvrement, mouvement, le contrôle et le contentieux des
le contrôle et le contentieux taxes régies par le code minier et visés au points
des impôts et taxe visé au 02 de l’article 3.
point 1 de l’article 3, Un arrêté conjoint des ministres en charge des
conformément aux Affaires Dominicales et Fonciers, des Mines et
dispositions du CGI et du LPF. des finances précise les modalités d’application
du présent article.
Les services des Communes déterminent l’assiette et assurent la liquidation,
l’émission, le recouvrement, le contrôle et le contentieux des taxes visées au
point 3 de l’article 3.
Pour l’administration des impôts et taxes énumérées à l’alinéa 1 du présent
article, les CT bénéficient de l’appui technique des services de l’Etat, en général,
et des services du Trésor et des Impôts, en particulier.
Un arrêté conjoint des ministres en charge des Finances, des Affaires
Dominicales et Foncières, des Mines, de l’Environnement et de l’Administration
Territoriale précise les modalités de l’appui de services techniques de l’Etat.
Les CT peuvent instituer des redevances en rémunération de prestation de
services rendus. Ces redevances sont gérées conformément aux dispositions de
la loi régissant les principes fondamentaux de la comptabilité publique et de ses
textes d’application.
94
100
 DE L’AFFECTATION DU PRODUIT DES IMPOTS ET TAXES (Art 11)

Le produit des impôts et taxes visés par la présente loi est affectée aux
budgets des Communes, des Cercles et des Régions ainsi qu’il suit :
1_Impôts et Taxes dont le produit est affecté au budget de la Commune :
Taux/M Impôts et Taxes Taux/Mont Impôts et Taxes
ontant ant FCFA
FCFA 60% Taxe sur les cycles à moteur
100% ITS des personnes payées
3 000/An Cylindrée de 50 cm3 et au
sur le budget de la
dessus
Commune et de ses
établissements publics 6 000/An Cylindrée de 51 cm3 à 125 cm3
communaux.
12 000/An Cylindrée au dessus de125 cm3
60% Taxe Foncière (TF)
100% Taxe sur bicyclettes : 1 000
60% Contribution des patentes et FCFA/An
licences
80% Droits et taxes perçus à
100% Taxe de voirie l’occasion de l’attribution de
titre d’autorisation
80% TDRL
d’exploitation artisanales de l’or
80% Taxe sur le bétail et d’autre substances minérales
ou d’ouverture de carrière
80% Taxe sur les armés à feu
artisanale prévues par le Code
minier.
95
101
Taux/Mo Impôts et Taxes Taux/Mo Impôts et Taxes
ntant ntant
FCFA FCFA
100% taxe sur les embarcations 100% Taxe sur les autorisations
de spectacles et
100% Taxe de sortie sur les véhicules
divertissements
de transport public de personnes
occasionnels
ou marchandises sortant du
territoire de la Commune lorsqu’il 100% Taxe de publicité dans les
ont été chargés dans la lieux publics
Commune. 100% Taxe sur les débits de
100% Taxe sur les autorisations de boissons et gargotes
construire 50% Taxe perçue sur le bois à
100% Taxe sur les appareils de jeux l’occasion de l’exploitation
installés dans les lieux publics du domaine forestier de
l’Etat.
100% Taxe sur les charrettes
Redevances instituées par
100% Taxe sur les moulins la Communes en
100% Taxe sur les établissements de rémunération de
nuit, dancings, discothèques et prestations de services
restaurants avec orchestre rendus.

96
2_Impôts et Taxes dont le produit est affecté au budget du Cercle :
Taux/Montant FCFA Impôts et Taxes
100% ITS des personnes payées sur le budget du Cercle et de ses
établissements publics de Cercle.
25% Taxe Foncière
25% Contribution des patentes et licences
15% TDL
15% Taxe sur le bétail
15% Taxe sur les armés à feu
25% Taxe sur les cycles à moteur
3 000/An Cylindrée de 50 cm3 et au dessus
6 000/An Cylindrée de 51 cm3 à 125 cm3
12 000/An Cylindrée au dessus de125 cm3
Droits et taxes perçus à l’occasion de l’attribution de titre
15% d’autorisation d’exploitation artisanales de l’or et d’autre
substances minérales ou d’ouverture de carrière artisanale
prévues par le Code minier.
25% Taxe perçue sur le bois à l’occasion de l’exploitation du
domaine forestier de l’Etat.
Redevances instituées par la Communes en rémunération de
prestations de services rendus. 103
97
3_Impôts et Taxes dont le produit est affecté au budget de la Région :
Taux/Montant FCFA Impôts et Taxes
100% ITS des personnes payées sur le budget de la Région et de
ses établissements publics de la Région.
15% Taxe Foncière
15% Contribution des patentes et licences
5% TDL
5% Taxe sur le bétail
5% Taxe sur les armés à feu
15% Taxe sur les cycles à moteur
3 000/An Cylindrée de 50 cm3 et au dessus
6 000/An Cylindrée de 51 cm3 à 125 cm3
12 000/An Cylindrée au dessus de125 cm3
Droits et taxes perçus à l’occasion de l’attribution de titre
5% d’autorisation d’exploitation artisanales de l’or et d’autre
substances minérales ou d’ouverture de carrière artisanale
prévues par le Code minier.
25% Taxe perçue sur le bois à l’occasion de l’exploitation du
domaine forestier de l’Etat.
Redevances instituées par la Communes en rémunération de
prestations de services rendus. 104
98
En vue de la préparation et du suivi de leurs budgets, les services
de la DGI, DNDC, DNGM communiquent périodiquement aux
Communes, chacun en ce qui le concerne, les informations.
Une instruction commune du DGI, DNGM fixe les modalités et la
fréquence de communication des informations à cet article 12.

99
X. LE CONTRÔLE DE L’IMPOT
Article 511 à 645 – CGI

100
1. Le droit de contrôle de l’Administration
Le contrôle de l’impôt a pour but de permettre
aux services de l’Administration des impôts de
s’assurer, par divers moyens prévus par la loi,
que les contribuables ont respecté leurs
obligations fiscales.
L’administration des impôts exerce son droit de
contrôle sur les déclarations ainsi que sur tous
les actes et supports y compris informatiques
utilisés pour l’établissement des impôts, droits
et taxes. Elle exerce également ce droit sur les
documents déposés en vue d’obtenir
notamment des déductions, restitutions ou
remboursements et des exonérations.
101
1. Le droit de contrôle de l’Administration
Dans l’exercice de ce droit, l’Administration des
impôts peut mettre en œuvre tous les moyens
de contrôle prévus par la loi, notamment :
 Les demandes d’éclaircissements, de
justifications ou de renseignements auprès
des contribuables ;
 Le droit de communication ;

 Le droit de visite et de saisie des


documents ;
 Le droit d’enquête spécial en matière de taxe
sur la valeur ajoutée (TVA).

102
2. Les formes du contrôle fiscal
a. Le contrôle formel
Le contrôle formel consiste en un examen de la
qualité formelle des éléments déclarés en vue
notamment de leur exploitation par des moyens
informatiques. Il vise en fait à corriger les erreurs
matérielles et à éviter le blocage des impositions.
Il ne peut, en aucun cas, se traduire par la
modification des chiffres déclarés. Il prépare le
contrôle sur pièces.
Les agents de l’Administration des impôts qui
reçoivent les déclarations des contribuables
procèdent, de leur bureau, au contrôle de ces
déclarations.

103
2. Les formes du contrôle fiscal
b. Le contrôle sur pièces
Le contrôle sur pièces est constitué par l’ensemble des
travaux au cours desquels l’Administration procède à partir
de ses bureaux à l’examen critique global des déclarations à
l’aide de renseignements et documents figurant au dossier
d’un contribuable ou recueillis sur celui-ci.
Les agents de l’Administration rectifient d’office, les
déclarations compris les examens de celles-ci qui suite au
contrôle visé ci-avant, s’avèrent incomplètes, inexactes ou
non accompagnées de pièces justificatives ;
Le recours à ces procédures ne dispense pas
l’administration de l’obligation de notifier les redressements
envisagés.

104
2. Les formes du contrôle fiscal
c. La vérification de la comptabilité
- Disposition générales
La vérification de comptabilité est l’ensemble des
opérations effectuées par l’Administration des impôts et
ayant pour objet d’examiner sur place la comptabilité
d’un contribuable et de la confronter à certaines données
de fait ou matérielles, afin de contrôler l’exactitude et la
sincérité des déclarations souscrites et d’assurer
éventuellement les redressements qui s’imposent au
regard des différents impôts, droit et taxes.
La vérification sur place des livres et documents
comptables ne peut s’étendre sur une durée supérieure à
six (06) mois pour les entreprises dont le chiffre
d’affaires annuel est inférieur ou égal à 150 millions et à
douze (12) mois pour les autres.
105
2. Les formes du contrôle fiscal
c. La vérification de comptabilité
- Disposition générales
De même, l’expiration de ce délai n’est pas
opposable à l’Administration lorsque le
contribuable ne présente pas dans les 20 jours
les documents prévus à l’article 60 du LPF ainsi
que les pièces justificatives de recettes et de
dépenses, lorsqu’il ne répond pas aux demandes
de renseignements écrites dans le même délai
et lorsque l’agent ayant vérifié la comptabilité
doit instruire des observations ou des requêtes
présentées par le contribuable après
l’achèvement des opérations de vérification.

107
2. Les formes du contrôle fiscal
c. La vérification de comptabilité
- Le déroulement de la vérification
La vérification de la comptabilité s’effectue sur
place, dans les locaux du contribuable.
La vérification ne doit pas avoir pour effet de
priver le contribuable de la possibilité d’un
débat oral et contradictoire avec le vérificateur.

108
2. Les formes du contrôle fiscal
c. La vérification de comptabilité
- La conclusion de la vérification
L’Administration des impôts doit notifier par écrit les
résultats de la vérification de comptabilité au contribuable,
même en l’absence de rappel de droit. Cette notification
doit être motivée.
Lorsque des redressements sont envisagés à l’issue d’une
vérification de la comptabilité, l’inspecteur vérificateur doit
indiquer dans sa notification écrite au contribuable les
conséquences de son acceptation de l’ensemble des droits
et taxes dont il est ou pourrait devenir débiteur.
Le contribuable dispose du délai de 20 jours pour faire
connaître ses observations à l’Administration.
cette dernière est alors tenue de donner suite aux
observations présentées par le contribuable et de lui faire
connaître ses conclusions définitives.
109
QUESTIONS ?

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