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Définition :
Typologie :
La double imposition juridique :
Selon l’OCDE, la double imposition juridique internationale peut être
définie d’une manière générale comme l’application d’impôts comparables
dans deux ou plusieurs Etats au même contribuable, pour le même fait
générateur et pour des périodes identiques
Chapitre I : Appréhension de la double imposition internationale
Typologie :
La double imposition économique :
La double imposition économique est définie par le comité des affaires
fiscales de l’OCDE comme la situation dans laquelle deux personnes
différentes sont imposées au titre d’un même revenu ou d’une même
fortune. Plus généralement, une double imposition économique
internationale apparaît lorsque l’imposition d’un contribuable dans un Etat
fait double emploi avec l’imposition d’un autre contribuable lié au premier
mais dans un autre Etat.
Chapitre I : Appréhension de la double imposition internationale
Section 1 : Les mesures de droit interne marocain pour l’élimination de la double imposition internationale
A- l’exonération
En matière d’impôts sur les sociétés:
Les sociétés résidantes Les sociétés non résidantes
Section 1 : Les mesures de droit interne marocain pour l’élimination de la double imposition internationale
A- l’exonération
En matière d’impôts sur les sociétés:
Les intérêts perçus par les sociétés non résidentes au titre des
prêts consentis à l’État ou garanti par lui.
Les droits de location et les rémunérations analogues afférents à
l’affrètement, la location et la maintenance d’aéronefs affectés
au transport international.
Chapitre II : Les techniques d’élimination des doubles impositions Internationales dans la
réglementation fiscale marocaine
Section 1 : Les mesures de droit interne marocain pour l’élimination de la double imposition internationale
Section 1 : Les mesures de droit interne marocain pour l’élimination de la double imposition internationale
Section 1 : Les mesures de droit interne marocain pour l’élimination de la double imposition internationale
Exonération Imputation
( Exemption ) ( Crédit d’impôt )
Partielle
Section 2 : Les techniques d’élimination des doubles impositions dans les conventions
fiscales internationales
En pratique, cette méthode s’applique surtout dans l’Etat de la résidence du bénéficiaire. Elle
peut être appliquée par l’Etat de la source mais elle provoque alors des difficultés
importantes car cet Etat ne connaît pas l’ensemble des revenus du contribuable.
L’application théorique de cette méthode donne le résultat suivant :
Impôt en S : 30
Impôt en R : 50 (imposition sur un revenu de 200 calculée par application du taux effectif,
soit du taux 75/300, ce qui donne 200*75/300=50)
Impôt total : 80
Section 2 : Les techniques d’élimination des doubles impositions dans les conventions fiscales
internationales
2.1- La méthode de l’imputation (crédit d’impôt ) :
a. Imputation intégrale :
Dans ce système, l’impôt payé en S est intégralement déduit de l’impôt du en R, sans aucune limite.
Si l’on reprend notre exemple, cela donne :
Impôt payé en S : 30 (net perçu : 70)
Impôt payé en R :
Calcul de la cotisation de base : 75 (le calcul se fait sur 300 puisque les revenus provenant de S
sont réimposés en R)
imputation d’un crédit d’impôt : 30
Impôt exigible : 45= (75-30)
Impôt total s’élève donc à 75=(30+45) soit le même impôt qu’avec le système d’exonération dans I’
Etat de la source. Autrement dit, dans ce cas, L’impôt total est identique, que le revenu soit
intégralement taxé en R ou que les droits d’imposer soient partagés entre les deux Etats. En
pratique, cette méthode n’est pas retenue par les Etats qui préfèrent un mécanisme d’imputation
partielle.
Section 2 : Les techniques d’élimination des doubles impositions dans les conventions
fiscales internationales
2.1- La méthode de l’imputation (crédit d’impôt ) :
b. Imputation partielle :
Dans cette situation, le crédit d’impôt imputable en R est plafonné au montant de l’impôt du dans
cet Etat sur les revenus qui ont leur source dans l’autre Etat. Le mécanisme est le suivant :
Supposons que l’Etat S décide, pour encourager les investissements étrangers, de supprimer sa
retenue à la source de 30% et de ne prélever aucun impôt.
Avec la méthode de l’imputation, la situation de l’investisseur résident dans l’Etat R ne sera
pas globalement améliorée :
Impôt en S : 0
Impôt en R : 75, sans crédit d’impôt n’a été perçu à la source.
Son imposition globale restera donc égale à 75, comme précédemment. Le « sacrifice fiscal »
consenti par le pays de la source n’aura donc aucun effet d’incitation. Simplement, il y aura
davantage d’impôt dans les caisses de l’Etat R et moins dans celle de l’Etat S.
Section 2 : Les techniques d’élimination des doubles impositions dans les conventions fiscales
internationales
2.1- La méthode de l’imputation (crédit d’impôt ) :
c. Imputation d’un crédit pour impôt fictif :
Pour remédier à cette situation, et en quelque sorte, pour que l’Etat R accompagne le sacrifice ou l’effort fait par l’Etat S
(en pratique un pays en développement), il est possible de prévoir une clause de crédit pour impôt fictif au terme de
laquelle l’investisseur résident de R aura néanmoins droit un crédit d’impôt de 30, par exemple, bien qu’aucun impôt
n’ait été payé à la source ;
Comme il n’y a pas eu d’impôt en S, l’impôt global s’élève donc à 63,5 au lieu de 75, comme précédemment. Une telle
clause de crédit pour impôt fictif s’avère donc particulièrement avantageuse.
Conclusion