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La fiscalité est une discipline juridico-économique qui a pour objet d’étudier les principes, les règles et les
techniques de la mise en œuvre des impôts.
Le droit fiscal réglemente les relations financières entre l’Etat et les assujettis à travers un certain nombre
de prélèvement fiscaux sous forme d’impôts et taxes.
La constitution : c’est la loi suprême qui contient des dispositions intéressant les fondements de
l’obligation fiscale et l’autorité compétente pour l’établir.
La jurisprudence : Les contribuables qui ne sont pas satisfaits d’une décision prise à leur encontre par
l’administration ont le droit de contester la légalité de cette décision devant les tribunaux.
La doctrine administrative : Ce sont l’ensemble des opinions émises par les auteurs sur les problèmes
juridiques. Elle s’exprime par des écrits qui peuvent prendre des formes très diverses tel que les
chroniques ou les notes d’arrêt, les articles manuels, les traités, les thèses de doctorat…
Les sources internationales : Inspiré de la législation française, le système fiscal marocain prend place
dans un cadre national et c’est ainsi que la Maroc a pu passer, avec bien d’autres pays étrangers, des
conventions fiscales de réciprocité tendant à éliminer les doubles impositions.
Les circulaires : Ce sont l’ensemble des commentaires formulés par l’administration à propos des textes
législatifs et réglementaires. Ces commentaires sont rédigés dans le but d’interpréter le contenu des
dispositions fiscales.
La fiscalité revêt une importance particulière dans un pays tel que le Maroc qui ne dispose pas de
ressources naturelles et où les charges de l'Etat sont financées quasi exclusivement par l'Impôt.
A/ Définition :
L’impôt est un prélèvement obligatoire sans contrepartie directe et effectué par l’Etat ou les collectivités
locales à titre définitif en vue de financer les dépenses de l’Etat, autrement dit les dépenses publiques.
a- Impôt
L’impôt a un caractère obligatoire, définitif et sans contrepartie directe.
b- Taxe :
La taxe est un prélèvement obligatoire perçu au profit de l'Etat ou des collectivités locales à l’occasion du
fonctionnement d’un service public, sans que son montant soit en corrélation directe avec le coût du
service.
Bref : La taxe est payée en contrepartie d’un service rendu.
Exemple: La taxe d’édilité est payée en contrepartie des services rendus par les agents des autorités
locales : ramassage des ordures.
Remarque : Le terme taxe est souvent employé comme synonyme d’impôt, comme la TVA qui est en
réalité un impôt et non pas une taxe..
c- Redevance :
Comme la taxe, la redevance est versée à l’occasion d’un service rendu.
Il s’agit d’une somme demandée à des usagers en vue de couvrir les charges d'un service public donné.
Elle se caractérise par une étroite corrélation entre le montant de la redevance et le coût réel du service
rendu. C'est-à-dire que le montant couvre largement la valeur du service, mais il n’est pas,
nécessairement, l'exact équivalent du service rendu.
Remarque : Distinction entre la taxe et la redevance pour la collecte des ordures ménagères. S'il s'agit
d'une taxe, le montant est forfaitaire et n'a pas de rapport avec le coût du service et est payé par tous y
compris ceux qui n'en bénéficient pas.
Par contre, s'il s'agit d'une redevance, le montant est proportionnel.
Au Maroc, les recettes d’impôt ou recettes fiscales, représentent la grande part des recettes de l’Etat.
Ces dernières sont conçues généralement pour financer 3 principales catégories de dépenses :
- Les dépenses de fonctionnement. (Traitements, fournitures, maintien…)
- Les dépenses d’investissement. (autoroutes, ports, barrages…)
- Les dépenses de la dette. (Remboursement et intérêt)
Illustration : l’évolution des dépenses du budget général pour l’année 2013 par rapport à celles de l’année
2012 se présente conformément au tableau ci-après :
(En dirhams)
Désignations Projet de loi de loi de finance Variation
finance 2013 2012 En valeur En %
(1) (2) absolue (1-2) (1-2)/2
Dépenses de fonctionnement 199 260 123 000 187 840 480 000 11 419 643 000 6,08 %.
Dépenses d’investissement 58 905 075 000 59 132 672 000 - 227 597 000 - 0,38 %
Dépenses de la dette 39 269 166 000 42 743 103 000 -3 473 937 000 - 8,13 %
Total du budget général 297 434 364 000 289 716 255 000 77 181 109 2,66 %
Exemple
Le tableau ci-après récapitule l’évolution des recettes du budget général par grandes catégories :
Solution :
A- le rôle économique
- Le rôle économique de l’impôt réside dans le fait d’accorder certaines exonérations fiscales dans le but
d’encourager les investisseurs à investir.
En effet, Certaines entreprises sont exonérées de payer l’impôt, soit parce qu’elles sont nouvellement
créées ou pour les encourager à produire plus (secteur artisanal).
- Pour encourager la décentralisation, l’Etat exonère également les entreprises qui s’établissent dans les
régions en dehors de la région où il y a une centralisation industrielle.
B- Le rôle financier
- Le rôle financier de l’impôt réside dans le fait qu’il serve à couvrir les dépenses de l’Etat.
- Au Maroc, comme pour tous les pays sous-développés, l’impôt sert à rembourser la dette.
C- Le rôle social
- En principe l’impôt sert à atténuer les inégalités des revenus.
Les revenus faibles sont exonérés et au fur et à mesure que les revenus augmentent l’impôt augmente..
- Aussi, étant donné que l’impôt permet de financer les besoins collectifs, on dit qu’il a un rôle social.
On distingue 4 phases :
- Détermination de la base imposable (immeuble, salaire, maison…)
- Fixation de l’assiette imposable (valeur locative d’une maison, salaire, résultat fiscal…)
- Liquidation de l’impôt (calcul par application des taux de l’impôt à l’assiette imposable)
- Recouvrement de l’impôt : il s’agit de la perception de l’impôt par la trésorerie générale de l’Etat
A. La classification fonctionnelle
Impôts directs : il s'agit d'impôt qui touche et qui concerne directement des éléments constants ou
répétitifs tels que le revenu, le bénéfice... Ex : IR, IS.
Impôts indirects : ils touchent des éléments intermittents (T.V.A) ; ces impôts sont supportés par les
consommateurs, mais ils sont versés à l'Etat grâce à un intermédiaire. TVA, droit de douane.
Les droits d’enregistrement et de timbre.
Les droits de douane.
B. La classification administrative
Une fiscalité immobilière.
Une fiscalité des personnes physiques.
Une fiscalité des entreprises.
Remarque :
La fraude fiscale : le recourt à des procédés illégaux afin d’échapper au paiement de l’impôt ou d’en
diminuer considérablement le montant.
Ex : la vente sans facture, la dissimulation des stocks qui permettent de minorer le bénéfice imposable.
L’évasion fiscale : consiste à utiliser habilement les lacunes ou les avantages que contient la loi fiscale,
dans la plus parfaite légalité afin d’échapper au paiement de l’impôt ou d’en diminuer le montant.
Le projet de loi de Finances pour 2007 instaure un Code Général des Impôts, finalisation d’un processus
de simplification et d’harmonisation de la loi fiscale débuté en 2000.
L’une des innovations majeures du projet de loi de finances est le réaménagement du barème de calcul de
l’impôt sur le revenu « IR », réclamé depuis les Assises fiscales de 1999.
A/ Revenus imposables
Il est institué un impôt sur le revenu global des personnes physiques et des sociétés de personnes, appelé
impôt sur le revenu IR. Cet impôt s'applique aux catégories de revenus suivants:
1°- Les revenus professionnels.
2°- Les revenus salariaux.
5°- Les revenus de capitaux mobiliers.
3°- Les revenus agricoles.
4°- Les revenus fonciers.
L'impôt sur le revenu est établi chaque année en raison du revenu global acquis par le contribuable au
cours de l'année précédente.
Toutefois, pour les revenus salariaux, l'impôt est établi au cours de l'année d'acquisition .
b- Lieu d'imposition.
L'impôt est établi au lieu de la résidence habituelle du contribuable ou de son principal établissement.
Le contribuable qui n'a au Maroc ni résidence habituelle ni principal établissement est tenu d'élire un
domicile fiscal au Maroc.
Tout changement de résidence, du lieu du principal établissement ou du domicile fiscal doit être signalé à
l'administration fiscale par lettre recommandée avec accusé de réception.
A/ Définitions :
- Promoteur immobilier : toute personne qui conçoit et édifie un ou plusieurs bâtiments en vue de les
vendre en totalité ou en partie.
- Lotisseur : toute personne qui procède à la viabilisation des terrains destinés à la construction en vue
de leur vente en totalité ou par lot, quel que soit le mode d'acquisition de ces terrains.
- Marchand de biens : toute personne qui réalise des ventes d'immeubles bâtis et / ou non bâtis acquis à
titre onéreux ou par donation.
B /Détermination du revenu net professionnel :
Les revenus professionnels sont déterminés d’après le régime du résultat net réel (RNR).
Toutefois, les contribuables exerçant leur activité à titre individuel ou dans le cadre d’une société de fait,
peuvent opter pour le régime du résultat net simplifié (RNS) ou celui du bénéfice forfaitaire, sous réserve
de remplir les conditions fixées par la loi (seuils de chiffre d’affaires :CA).
La SNC et la SCS et société en participation sont exclues de cette option.
- Le RNR de chaque exercice comptable est déterminé d’après l’excédent des produits, profits et
gains provenant de l’exercice d’une ou plusieurs professions sur les charges engagées ou
supportées.
RNR = produits imposables – Charges imposables
b- Produits imposables
Les produits d’exploitation soumis à l’IR :
Le chiffre d’affaires constitué des recettes obtenues des ventes et prestations de services
et des créances acquises au cours d’un exercice donné.
Les produits non courants : Tels que : les produits de cession de certains éléments corporels
ou incorporels de l’actif immobilisé, les subventions d’équilibre et d’investissement et tout autre
produit ou profit à caractère exceptionnel.
Les charges non courantes : Les VNA, les dotations non courantes et autres charges non courantes.
Le report déficitaire :
Le déficit comptable subit au cours d’un exercice constitue aussi une charge déductible pour les
exercices suivants. Le déficit hors amortissements est en effet reportable sur les quatre exercices
suivants l’exercice déficitaire. Celui relatif à des amortissements est reportable indéfiniment.
Certaines charges sont totalement exclues du droit de déduction, et d’autres charges ne sont déductible
qu’en partie :
Les amendes, les pénalités et les majorations sont exclues du droit à déduction.
Les dépenses afférentes aux charges légales dont le montant facturé est égal ou supérieur à
10 000DH et dont le règlement n'est pas justifié par chèque barré non endossable, effet de
commerce rce, virement bancaire ou procédé électronique.
Ces dépenses ne sont déductibles du résultat fiscal qu'à concurrence de 50% de leur montant.
Les amortissements des véhicules de transport de personnes dont le prix est supérieur à
300 00DH TTC par véhicule et dont le taux d’amortissement n’est pas différent de 20% par an.
Le RNS est applicable sur option par les entreprises individuelles et les sociétés de fait dont le chiffre
d’affaires ne dépasse pas certaines limites.
Le résultat net simplifié est déterminé de la même façon que celle du RNR,
Le bénéfice forfaitaire est déterminé par application au CA de chaque année civile, d’un coefficient fixé
pour chaque profession conformément au tableau prévu par les dispositions régissant l’IR
Les contribuables passibles de l’IR sont tenus de remettre, contre récépissé, ou d'adresser par lettre
recommandée avec accusé de réception, à l'inspecteur des impôts directs et taxes assimilées du lieu de
leur résidence habituelle, de leur principal établissement ou de leur domicile fiscal.
- Une déclaration d'identité fiscale conforme au modèle établi par l'administration, dans les 30
jours suivant soit la date du début de leur activité, soit celle de l'acquisition de la première source
de revenu, sous peine de l'application d'une amende de 500 dirhams.
Le 1er mars de chaque année pour les titulaires de revenus professionnels déterminés
selon le régime forfaitaire.
Le 1er avril de chaque année, pour les titulaires de revenus professionnels déterminés
selon le régime du RNR ou celui du RNS.
1- Taux d’imposition
Application1
Un commerçant marié et père de 3 enfants souscrit au titre de l’exercice 2012 la déclaration de son revenu
faisant ressortir les éléments suivants :
- Bénéfice fiscal……………………………… 125 000dh
- Vente de beurre …………………………...2 000 000dh
- Vente d’huile……………………………....6 000 000dh
- Vente de farine…………………………….7 000 000dh
- Prestation de service……………………… 500 000dh
- Produits financiers…………………………...200 000dh.
T.A.F :
Calculer l’IR que doit payer ce commerçant.
2- Cotisation minimale : CM
Le montant de l’IR dû par les titulaires de revenus professionnels ne peut être inférieur à une CM.
La CM est à verser avant le 1er février de chaque année au titre de revenus professionnels se rapportant à
l’année précédente, et ce quel que soit son montant, vu qu’aucun minimum n’est exigé..
Base de la CM
Taux de la CM
0,25 % pour la vente des produits suivants : huile, sucre, beurre, farine, gaz et produits pétroliers,
l’eau et l’électricité
6 % pour certaines professions libérales :avocat, notaire, architecte, ingénieur, vétérinaire, médecin
0,5 % pour les autres activités professionnelles.
- La cotisation minimale n’est pas due par les contribuables pendant les 3 premiers exercices comptables
qui suivent le début de l’activité.
La CM payée au titre d’un exercice déficitaire ou la partie de la CM qui excède le montant de l’impôt
acquitté au titre d’un exercice donné est imputée sur le montant de l’impôt qui excède celui de la CM au
titre de l’exercice suivant.
Faute de cet excédent ou son insuffisance, le reliquat de la CM non imputé peut être déduit du montant de
l’IR dû au titre des 3 exercices suivants l’exercice déficitaire
Application 1 (suite)
T.A.F : Calculer la CM correspondante.
3- Régularisation
- Si l’IR < la CM
La différence reste entre les mains du Trésor, et elle sera retranchée de l’IR qui excède la CM exigible au
titre des exercices suivants jusqu’au 3ème exercice.
La détermination de l’IR consiste à déterminer le résultat fiscal (RNR) de chaque exercice comptable, et
l’IR que doit verser le contribuable au trésor s’obtient en déduisant les charges familiales et certaines
réductions d’impôt instituées par le texte réglementant l’IR :
- Les déductions pour famille à charge : à hauteur de 360 dh par personne à charge et par an dans la
limite de six personnes, soit une déduction maximale de 2160 dh ;
Par personne à charge, il faut entendre :
La femme qu’elle exerce ou non une activité lucrative.
Les enfants légitimes ou légalement recueillis d’un âge inférieur à 21 ans (25 ans
lorsqu’ils sont étudiants), et sans limite d’âge lorsqu’ils sont handicapés.
- Une réduction égale à 10% du montant des dividendes perçus au titre des actions cotées à la
bourse de Casa. Cette déduction ne doit pas dépasser un plafond de 500 dh.
- Une réduction égale à 10% du montant des achats nets d’actions cotées à la bourse de Casa. Cette
déduction ne doit pas dépasser un montant de 1650 dh.
- Une déduction de 10% des cotisations des contrats d’assurance vie d’un montant maximum de
9000 dh, soit une déduction maximale de 900 dh.
- Une déduction de tous les crédits d’impôt avancés au courant de l’année et non libératoire de l’IR
(IR salarial, retenues à la source non libératoires de l’IR,…)
T.A.F :
1- Calculer la CM et l’IR 2012.
3- Procéder aux régularisations nécessaires.
4- Préciser la date limite du versement.
Exercice 2
Mr. Benkirane est un contribuable soumis à l’IR sur les revenus professionnel selon le régime du résultat
net réel. En vue de calculer l’IR dû par celui-ci au titre de l’exercice 2011, on met à votre disposition les
informations suivantes :
- Résultat comptables avant impôt ………………………….164 800dh.
- Pénalités et amendes fiscales………………………………....6 000dh.
- Ventes de marchandises HT...……………………………3 840 000dh.
- Produits accessoires HT…………..………………………….30 000dh.
- Produits financiers HT…………..…………………………..22 000dh.
- Autres charges non admises en déduction..………………….18 300dh
Informations complémentaires :
- Mr Benkirane est marié et père de 5 enfants à charge.
- Ses achats nets d’actions cotées à la bourse de Casa s’élèvent à 44 000dh.
T.A.F :
1- Calculer la cotisation minimale pour l’exercice 2012 sachant qu’il n ya aucun report de CM.
2- Préciser la date limite de son versement.
3- Déterminer le résultat fiscal de l’exercice 2012 ainsi que l’IR brut.
5- Procéder à la régularisation de l’IR par rapport à la cotisation minimale.
Exercice 3
Un contribuable soumis à l’IR selon le régime net réel vous communique les renseignements suivants:
Exercice 2011 : La CM = 24 200dh et le déficit reportable s’élevait à 15 600dh.
Exercice 2012 :
- Résultat courant ……………………………. 220 000dh
- Résultat non courant………………….……... 20 000dh
- Chiffre d’affaire HT…………………...… 5 480 000dh.
- Produits financiers………………….……….. 80 200dh
- Produits accessoires…………………………. 15 800dh
- Amende fiscale……………………….….…… 4 600dh
- Dividendes reçus……………………….…….. 4 200dh
Le redevable est marié et père de 6 enfants.
T.A.F :
1- Calculer la CM relative à l’exercice 2012.
2- Déterminer le résultat fiscal de l’exercice 2012.
3- Calculer le résultat net imposable.
4- Calculer l’IR exigible pour 2012.
5- Procéder aux régularisations et préciser la date limite du versement.
Vous êtes le conseil fiscal chargé d’établir la déclaration fiscal annuel de M. Alami, promoteur
immobilier. Dans la comptabilité de M. Alami vous avez relevé au titre de 2012 ce qui suit :
Résultat net comptable : 98 960DH.
Parmi les charges vous soulevez :
1. Impôt sur les résultats : 51 040DH.
2. Frais de déplacement : 10 000DH. Il s’agit d’une partie de chasse organisée pour ses principaux
clients.
3. Salaire prélevé par M. Alami : 80 000DH et comptabilisé comme charge de l’exploitant.
4. Location d’une résidence secondaire au profit de sa famille. Le loyer, d’un montant de
60 000DH ; a été comptabilisé dans les charges de l’entreprise.
5. Facture d’honoraire de l’entreprise à hauteur de 8000DH TTC correspondant au dossier de
divorce de sa fille.
6. Un appartement d’un montant de 400 000DH acquis en janvier 2012 et porté en compte de
charge. M. Alami vous précise et vous apporte la preuve que cet appartement est d’usage
professionnel ayant une durée de vie probable de 25 ans.
7. Un prélèvement sur le stock de l’entreprise d’un appartement pour les besoins de la famille. Coût
de l’appartement : 230 000Dh.
8. Facture du mécanicien en date du 02/01/2012 d’un montant de 45 000DH pour rénovation totale
du moteur d’une voiture totalement amortie et mise en rebus. Cette charge est de nature à
prolonger de manière significative la durée de vie de la voiture.
9. Cadeaux de 60 unités à une clientèle sélectionnée d’un montant total de 17 000DH, et 200
cadeaux portant le sigle de société à la clientèle tout genre de 16 500DH.
10. Une dotation de 110 000 correspondant à une voiture de tourisme acquise le 01/01/2012.
11. Amende et pénalités de 2500DH liées à la déclaration tardive de la TVA de septembre 2012.
Parmi les produits vous constatez :
12. Un stock évalué au prix de vente HT, soit un montant de 2400 000DH dont 400 000DH de marge
commerciale.
13. Encaissement d’une caution relative à une promesse de vente d’un appartement. Montant en
compte de produits : 110 000DH. Le contrat définitif n’a pas encore été conclu au 31/12/2012.
14. Intérêts reçus sur prêts accordés au personnel de l’entreprise : 14 000DH.
T.A.F :
TOTAUX
- Pour les profits de capitaux mobiliers, le fait générateur de l'impôt est constitué par :
La cession de valeurs mobilières et autres titres de capital et de créance (actions, obligations…)
Le cédant, est dans ce cas, tenu de verser spontanément à la caisse de receveur le montant de l’impôt en
même temps que la déclaration annuelle récapitulant toutes les cessions réalisées, et ce au plus tard le 31
mars de l’année suivant celle au cours de laquelle les cessions sont effectuées.
M. Alaoui a acquis en juillet 2013, 800 actions d’une société cotée en bourse à 140 DH chacune et 200
actions à 120 chacune.
Le 01/09 il a vendu 500 actions à 220 DH chacune.
Les commissions d’acquisition et de cession sont de 0,3% TTC chacune.
T.A.F :
Exercice 2
M. Younes, particulier n’exerçant aucune activité professionnelle, a acquis en janvier 2011 une quantité
de 150 actions à 600DH chacune, d’une société cotée à la bourse de valeur de Casablanca.
Il a aussi acheté, le 1er juillet 2012, 20 obligations à 45 000DH chacune dont 1575DH de coupon couru,
placés au taux d’intérêt de 7% à date d’échéance du 31 décembre 2015.
Les commissions d’acquisition sont de 7000DH pour les 20 titres et les frais de cession sont de 1%.
En outre, il a acquis en août 2012, 100 actions « SICAV » à 1350 DH chacune, les frais d’acquisition y
afférents sont de 2% TTC.
T.A.F :
Calculer pour M. Younes, dans l’hypothèse de l’anonymat, la retenue à la source de l’IR pour chacun des
titres cédés.
L’impôt sur les sociétés IS a été institué par la loi n% 24-86 promulguée par le dahir n%1-86-239 du
31décembre 1986, pour remplacer l’impôt sur les bénéfices professionnels qui imposait les bénéfices des
personnes physiques et morales.
L’IS a été appliqué le 21 Janvier 1987.
1) Les sociétés :
Les sociétés quelque soient leurs formes et leurs objets sont assujetties à l’IS.
On distingue entre les sociétés soumises de plein droit et les sociétés assujetties sur option.
NB : Certaines de ces sociétés bénéficient d’une exonération totale ou partielle lorsqu’elles s’adonnent à
des activités encouragées par les pouvoirs publics dans le cadre de la politique d’incitation à
l’investissement.
Cependant, si l’option est faite, elle devient irrévocable. Si ces sociétés n’ont pas opté pour l’IS, ce sont
leurs membres qui sont assujettis à l’IR.
Ce sont des personnes morales de droit public qui bénéficient d’une autonomie administrative et
financière on distingue les :
- Etablissements publics à caractère administratif qui assurent la gestion d’un service public dans
des conditions différentes de celles du marché. Ces établissements ne sont passibles à l’IS, sauf
s’ils agissent en dehors de leur objet et réalisent des opérations à caractère lucratif.
Groupements privés ou publics (association, clubs, communes, collectivités,…) qui sont passibles à l’IS
lorsqu’ils se livrent à une exploitation ou à des opérations de ventes ou de services.
A part les SNC, SCS ne comportant que des personnes physiques et les sociétés de participation n’ayant
pas opté pour l’IS, on distingue les sociétés immobilières transparentes et les sociétés de fait composé
uniquement de personnes physiques.
En principe, les sociétés immobilières sont soumises à l’IS, cependant, sont exclues les sociétés
immobilières quelque soit leur forme (de capitaux ou de personnes), dont le capital est divisé en parts
sociales ou actions nominatives, dont l’actif est constitué d’une unité de logement, occupée en totalité ou
en majeure partie par les membres de la société ou certains d’entre eux.
Constituées de deux ou plusieurs personnes qui ont décidé de mettre en commun leurs apports en vue de
partager les bénéfices et les pertes, sans pour autant établir un acte écrit. Ces entreprises, sont exclues du
champ d’application du moment où elles ne sont composées que de personnes physiques.
Cependant, elles sont passibles à l’IS si elles dégagent des bénéfices ou revenus tirés de la gestion ou de
l’exploitation d’établissements de vente ou de service qui leur appartiennent (immeubles à usage locatif,
cafés, restaurants,…).
- Leurs activités se limitent à la collecte des matières premières auprès des adhérents et à leur
commercialisation, quel que soit le chiffre d’affaires réalisé.
- Leur chiffre d’affaires est inférieur à 5 millions de DH HT lorsqu’ elles exercent une activité de
transformation de matières premières collectées auprès de leurs adhérents ou d’intrant à l’aide de
moyens de production similaires à ceux utilisés par les entreprises industrielles soumises à l’IS.
7) Les entreprises ayant leurs activités dans les zones franches d'exportation.
Exonération totale durant les 5 premiers exercices et imposition au taux réduit, pour les 20 exercices
consécutifs suivants.
Bénéficient du taux réduit pendant les 5 premières années et ce afin d’assurer leur développement
économique et leurs capacités d’absorption des capitaux et des investissements.
Il s’agit des préfectures et provinces : al Hoceima, Berkane, Boujdour, Chefchaouen, Es-Semara,
Gelmim, Laâyoun, Larache, Nador, oued –Ed-Dahab, Oujda, Tanger-Assilah, Fahs-Bni-Makada, Tan-
Tan, Taounate, Taourirte, Tata, Taza .
Exonérées pour la partie de la base imposable correspondant à leurs chiffres d’affaires réalisés en devises.
L’exonération est totale pendant les 5ans consécutifs à partir de la première opération d’hébergement
réalisée en devises et imposition au taux réduit au-delà de cette période.
Institution d’un taux de 10% pour les sociétés qui réalisent un bénéfice inférieur ou égal à 200.000
dirhams et ce au titre des exercices ouverts à compter du 1er janvier 2013.
Objectif : améliorer davantage le climat des affaires et encourager les entreprises à plus de transparence.
- Les sociétés qu’elles aillent ou non leur siège au Maroc sont soumises à l’IS en raison des bénéfices qui
se rapportent aux opérations lucratives qu’elles réalisent au Maroc même à titre occasionnel.
- Les sociétés étrangères sont imposables en raison des produits bruts des travaux qu’elles réalisent au
Maroc.
Société ayant une activité au Société ayant une activité à
Maroc l’étranger
Société dont le siège est au Soumise à L’IS Non soumise à l’IS pour les
Maroc opérations réalisées à l’étranger
Soumise pour les opérations ---
Société installée à l’étranger réalisées au Maroc
Le résultat fiscal de chaque exercice comptable est déterminé d'après l'excédent des produits sur les
charges de l’exercice, engagées ou supportées pour les besoins de l’activité imposable, en application de
la législation et de la réglementation comptable et fiscale en vigueur.
Les produits réalisés par l’entreprise se distinguent en produits imposables et produits bénéficiant d’une
exonération totale ou partielle.
En comptabilité, l’ensemble des produits est enregistré sans aucune prise en considération des règles
fiscales.
L’objectif étant de fournir une image fidèle de la situation financière de l’entreprise.
Pour déterminer le résultat fiscal, certains produits nécessitent des retraitements fiscaux, d’autres sont
épargnés.
- Les dividendes reçus suite à des prises de participation dans d’autres sociétés :
Bénéficient d’un abattement fiscal de 100% et sont exonérés de l’IS chez la société perceptrice.
Le but étant d’éviter la double imposition de ces revenus car ils ont déjà fait l’objet d’une imposition chez
la société distributrice.
- Les intérêts des placements à revenus fixes (compte bloqué, bons de trésor, obligation) :
Soumis à une retenue à la source de 20% non libératoire de l’IS ( ne libère pas de l’obligation du
paiement de l’IS) lorsqu’ils sont versés à des sociétés imposables à l’IS.
Au niveau comptable, ces produits sont généralement comptabilisés pour leur montant net.
Il convient de réintégrer le complément et de considérer cette retenue à la source comme un crédit
d’impôt à imputer sur l’IS.
Les charges engagées par l’entreprise sont comptabilisées et déduites des produits pour déterminer le
résultat comptable.
Les règles comptables ne coïncident pas toujours avec les règles fiscales de déductibilité des charges.
D’où certains retraitements fiscaux qui s’imposent pour déterminer le résultat fiscal imposable.
En effet, pour qu’une charge soit déductible, il faut qu’il satisfasse les quatre conditions suivantes :
- Concourir à l’exploitation de l’entreprise, ce qui exclue toute dépense à caractère personnel ou privé.
- Etre engagée au cours de l’exercice.
- Etre comptabilisée et dûment justifiée par des documents probants.
- Se traduire par une diminution de l’actif net, ce qui exclut les dépenses engagées pour l’acquisition des
immobilisations.
En plus de ces conditions à caractère général, certaines charges requièrent d’autres conditions
particulières. Il s’agit principalement des :
Primes d’assurance : lorsque l’assurance couvre un risque réellement couru par l’entreprise, les
primes payées sont des charges déductibles. Il en va autrement pour les primes relatives à des
assurances vie contractées au profit de l’entreprise. elles sont donc réintégrées au résultat fiscal.
Cadeaux publicitaires : les cadeaux distribués par l’entreprise sont déductibles sous deux
conditions :
la valeur unitaire du cadeau ne doit pas dépasser 100 dh TTC.
Le cadeau doit porter le nom, le sigle de l’entreprise ou la marque des produits.
Les amortissements :
Sont déductibles à condition qu’ils soient comptabilisés et que les biens amortissables appartiennent à
l’entreprise.
La déduction des dotations aux amortissements est effectuée dans les limites des taux admis d'après les
usages de chaque profession.
Toutefois, le taux d'amortissement du coût d'acquisition des véhicules de transport de personnes ne peut
être différent de 20% par an et la valeur totale fiscalement déductible, ne peut être supérieure à 300 00
DH TTC par véhicule. Il y a lieu, donc, de réintégrer la fraction de l’amortissement qui correspond au
dépassement du plafond.
EX : Soit un équipement amortissable sur 5ans et dont la 1ère dotation a été omise. Que faire ?
Les provisions
Sont des sommes constitués pour faire face à des risques, charges ou dépréciation de certains éléments
d’actif non amortissables. Elles sont déductibles sous les 3 conditions suivantes :
- La charge objet de la provision doit être déductible.
- Elle doit être nettement précisée et individualisée.
- Elle doit être probable et non seulement éventuelle.
Toute provision irrégulièrement constituée, constatée dans les écritures d'un exercice comptable doit, être
réintégrée dans le résultat de l'exercice au cours duquel elle a été portée à tort en comptabilité.
Les dépenses liées aux charges légales dont le montant facturé est ≥ 10 000DH et dont le
règlement n'est pas justifié par chèque barré non endossable… ne sont déductibles du résultat
fiscal qu'à concurrence de 50% de leur montant
EX : Pour une raison inconnue, une facture d’un montant de 30 000DH TTC a été payée en
espèce. Que faire ?
Les dons : les entreprises assujetties à cet impôt peuvent déduire de la base de calcul du résultat
fiscal, les dons en argent ou en nature octroyés :
Aux Habous publics, à l’entraide nationale, aux associations reconnues d’utilité publique.
Au comité olympique national marocain, aux fédérations sportives régulièrement
constituées, à la ligue nationale de lutte contre les maladies cardio-vasculaire, à la fondation
HASSAN II pour la lutte contre le cancer, à la fondation Med V pour la solidarité, à la
fondation Med VI de l’éducation-formation.
Aux établissements publics ayant, essentiellement, pour mission de dispenser des soins de
santé (hôpital) ou d’assurer des actions dans les domaines culturels, d’enseignement ou de
recherche.
Aux œuvres sociales des entreprises publiques ou privées, des institutions autorisées par la
loi qui les institue à percevoir des dons ; dans la limite de 2 °/oo du chiffre d’affaires TTC.
NB : les dons octroyés à des organismes ou à toute autre personne physique ou morale autres
que ceux prévus limitativement par la loi ne sont pas déductibles.
EX : Soit une société dont la capital et comptes courants des associés se présentent comme suit :
Associés Part dans le capital Compte courant
A 600.000 800.000
B 400.000 700.000
Total 1.000.000 1.500.000
Le capital est entièrement libéré. Les comptes courants, inchangé pendant toute l’année,
sont rémunérés au taux de 15%. Le taux de déduction fiscal admissible est de 6%.
C) Déficit reportable:
- Le déficit d'un exercice comptable peut être déduit du bénéfice de l'exercice comptable suivant. A
défaut de bénéfice ou en cas de bénéfice insuffisant pour que la déduction puisse être opérée en
totalité ou en partie, le déficit ou le reliquat de déficit peut être déduit des bénéfices des exercices
comptables suivants jusqu'au quatrième exercice qui suit l'exercice déficitaire.
- Toutefois, la limitation du délai de déduction prévue n'est pas applicable au déficit ou à la fraction
du déficit correspondant à des amortissements régulièrement comptabilisés et compris dans les
charges déductibles de l'exercice.
EX 1 : Soit une entreprise qui comptabilise normalement sa dotation pour un montant de 1000DH,
tout en dégageant un déficit de 10000 DH.
Cette entreprise décide de différer dans le temps la déduction de la dotation.
Au niveau comptable : Perte avant dotation : 9000
Dotation : 1000
Perte après dotation : 10000
Au niveau extra comptable : ………………………………………
………………………………………
………………………………………
EX 2 : Soit une entreprise dont le résultat de l’exercice 2006 a été déficitaire pour un montant de
300 000 dont 100 000DH correspond aux amortissements du même exercice.
Les résultats dégagés au cours des exercices suivants sont :
2007 : +20 000
2008 : +40 000
2009 : +30 000
2010 : +70 000
T.A.F : Régler la situation fiscale de cette entreprise.
EX 3: Faisant suite à l’exemple précédent et supposons deux cas du résultat fiscal de l’exercice 2011 :
1er cas : Résultat fiscal 2011 : 80 000DH.
2ème cas : Résultat fiscal : 2011 : -80 000 dont 30 000 d’amortissement.
Les sociétés soumises à l’IS doivent présenter à l’administration fiscale une déclaration faisant ressortir
les résultats réalisés au cours de chaque exercice comptable qui ne peut être supérieur à 12 mois.
L’exercice social peut ou non coïncider avec l’année civile.
Le choix des termes de l’exercice comptable revient aux associés.
- Le taux normal : est fixé à 30% et s’applique à toutes les sociétés marocaines ou étrangères.
Il concerne toutes les entreprises soumises à l’IS sauf les établissements financiers et de crédit.
- Le taux de 37% : s’applique aux résultats des établissements bancaires, de crédit, les sociétés de crédit
bail, Bank Al Maghrib, la Caisse de dépôt et de gestion CDG et les sociétés d'assurances.
- Le taux 8,75 % : pour les entreprises qui exercent leurs activités dans les zones franches d'exportation,
durant les vingt exercices consécutifs suivant le 5ème exercice d’exonération totale.
- Le taux 17,50%: pour .les entreprises exportatrices, les entreprises hôtelières, les entreprises minières,
les entreprises artisanales, les établissements privés d'enseignement ou de formation professionnelle, les
promoteurs immobiliers, etc.…qui ont bénéficié de 5ans d’exonération.
- Le taux de 10% : pour les sociétés réalisant un bénéfice inférieur ou égal à 200 000 DH.
L’impôt exigible de la société se dégage par l’application du tarif fiscal à la base imposable.
Cependant, l’IS exigible ne peut être inférieur à une cotisation minimale annuelle.
La cotisation minimale :
La cotisation minimale est un minimum d’imposition que les contribuables sont tenus de verser, même en
l’absence de bénéfice. Le montant de l’impôt dû ne peut être inférieur à cette cotisation minimale quelque
soit le résultat fiscal de l’exercice.
La base de calcul de la CM est la suivante :
- Chiffre d’affaires HT
- Produits accessoires HT
- Produits financiers (hors produits de participation).
- Subventions, primes et dons reçus.
Taux de la CM :
- 0,5% taux normal pour la majorité des sociétés.
- 0,25% pour les ventes de : les produits pétroliers, Le gaz, le beurre, l'huile, le sucre,
la farine, l'eau, l'électricité.
Le montant de la CM ne peut être inférieur à 1500 dh.
EX 2 : Au titre de l’exercice 2011, la liquidation fiscale de la société ISCM a donné ce qui suit :
Cotisation minimale : 140 000DH.
Impôt sur les sociétés : 260 000DH
3) Le paiement de l’IS :
La société soumise à l’IS doit verser 4 acomptes provisionnels dont chacun est égal à 25% du montant de
l’IS définitif de l’exercice précédent.
Les acomptes s’effectuent respectivement avant l’expiration du 3ème , 6ème , 9ème et 12ème mois.
EX : Résultat de 2010 : 40 000DH. Quels sont les acomptes à verser au titre de l’exercice 2011
Les régularisations :
Si l’impôt dû > acomptes versés : le complément d’impôt doit être payé spontanément avant
l’expiration du 3ème mois suivant la date de clôture de cet exercice.
EX 1: Soit une société qui a payé au titre de l’exercice 2010, 4 acomptes dont le montant total est de
100 000DH . L’IS dû selon le résultat fiscal déclaré au titre de 2010 est de 150 000DH.
T.A.F : Déterminer le montant des acomptes à verser en 2011
Si l’impôt dû < acomptes versés : l’excédent versé est imputé d’office sur le 1er acompte de
l’exercice suivant ou le cas échéant sur le 2ème , 3ème ou 4ème . Le reliquat éventuel est restitué à la
société après le 4ème acompte.
EX 2: Soit une société qui a payé au titre de l’exercice 2010, 4 acomptes dont le montant total est de
240 000DH . L’IS dû selon le résultat fiscal déclaré au titre de 2010 est de 180 000DH.
T.A.F : Déterminer le montant des acomptes à verser en 2011
EX 3 : Supposons que l’IS dû selon le résultat fiscal déclaré au titre de 2010 est de 80 000DH
T.A.F : Déterminer le montant des acomptes à verser en 2011.
Exercice 2
La société « ATLAS », est une société anonyme créée en 2000 avec un capital de 2 000 000dh ,
entièrement libéré. Au 31/12/2010, le CPC dégage un bénéfice comptable avant impôt de 107 500dh.
Une analyse des opérations de l’exercice a permis ce faire le constat suivant :
1- Une charge d’entretien de 150 000dh réalisé le 01/03/2010. Il s’agit d’une pièce de rechange qui
allongera la durée de vie d’une machine amortie sur 10ans.
2- Une prime d’assurance-vie souscrite au profit d’un dirigeant pour un montant de 30 000dh.
3- Des commissions payées à des représentants par caisse d’un montant de 100 000dh. Les montants
réglés individuellement dépassent 10 000dh.
4- Des cadeaux à la clientèle correspondent à des articles publicitaires portant le sigle de la société et dont
la valeur unitaire est de 250dh. Montant total des cadeaux = 125 000dh.
5- Une cotisation à un club au profit de trois cadres : 40 000dh.
6- Un don aux œuvres sociales d’une institution autorisée par la loi d’un montant de 70 000dh.
7- Un rappel d’impôt de 2006 pour un montant de 35 000dh.
8- Dotations pour dépréciation des stocks de 45 000dh. Evaluation forfaitaire (non justifiée).
9- Des intérêts calculés au taux de 12% par an, de 300 000dh ont été versés aux actionnaires ayant fait des
avances en compte courant de 2 500 000dh. Le taux fixé par le ministère des finances est de 8%.
10- Une plus value de 30 000dh sur cession d’une machine acquise il y a trois ans.
11- Amortissement d’une Mercedes acquise le 01/01/2010 à 600 000dh. (Taux utilisé est de 25%)
12- les produits (HT) se résument dans le tableau suivant :
Chiffres d’affaires 5 000 000
Produits des activités accessoires 1 000 000
Produits financiers 200 000
13- Les acomptes versés en 2010 s’élèvent à 80 000dh.
TAF :
1- Calculer le résultat fiscal.
2- Régulariser l’IS .
CHARGES :
Redevance de leasing pour un montant de : 30 000DH.
Remplacement le 01/03/2012 d’un moteur d’un autocar amortissable sur 5ans : 100 000DH.
Zakat versée par la société à certains particuliers : 50 000DH.
Paiement en espèce de la quittance d’électricité : 12 000DH.
Taxe urbaine de la villa du dirigeant : : 5 600DH.
Acomptes provisionnels de l’IS : 235 500DH.
Majoration pour paiement tardif de l’IS et la patente : 1 500DH.
Pénalité pour minoration de l’assiette de l’IS : 3 000DH.
Taxe urbaine : 2 500DH.
Provision pour créance douteuse calculée forfaitairement : 45 600DH.
Dons aux œuvres sociales de la fondation Med V : 100 000DH.
Dons à un club sportif : 50 000DH.
Dotation aux amortissements de 16 250DH relative à une machine amortissable sur dix ans et
acquise le 15/05/2012 à 260 000DH.
Dotation aux amortissements d’une Mercédès acquise le 01/01/2012 à 600 000DH (taux 25%).
Des intérêts, calculés au taux de 12% par an, de 500 000DH ont été versés à des actionnaires
ayant fait des avances de 2 500 000DH. Le taux de réescompte applicable par Bank Al Maghreb
est 5,25%.
- PRODUITS :
Dividendes reçus d’une société marocaine : 75 200DH.
Transport facturé aux clients : 30 000DH.
Un terrain acquis en janvier 2000 pour 200 000DH et vendu en Mars 2008 pour : 400 000DH.
Une plus value de 40 000DH sur cession d’un véhicule acquis il y a 3 ans. Une moins value est
constatée en parallèle de 10 000DH sur cession d’un autre véhicule.
T.A.F :
1- Présenter sous forme d’un tableau les calculs nécessaires pour le passage du résultat comptable au
résultat fiscal.
2- Passer les écritures comptables correspondantes.
Redevance de leasing
Remplacement d’un moteur d’un autocar
Zakat versée
Paiement en espèce de la quittance d’électricité
Provision forfaitaire
Dons aux œuvres sociales de la fondation Med V
Dividendes reçus.
Transport facturé aux clients
Un terrain cédé :
TOTAUX
IS calculé : ……………………………………………………………………………………………….
- CM : ……………………………………………………………………………………………….
- IS dû au titre de l’exercice 2012 : ……………………………………………………………………….
- Reliquat : ……………………………………………………………………………………………….