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La première, d’une urgence capitale, vise à réduire le déficit chronique du régime des
retraites civiles relevant de la CMR. À travers une réforme paramétrique, celle-ci devra se
traduire par le relèvement de l’âge de départ à la retraite à 61 ans à partir de janvier 2017, à 62
ans en 2018 et à 63 ans en 2019. Par la suite, une étude sera lancée pour examiner la nouvelle
situation financière du régime des retraites civiles. Une réforme qui aura comme conséquence
l’augmentation de 20% à 24% des cotisations des quelque 400.000 fonctionnaires de la Caisse
marocaine des retraites (CMR). Une mesure peu populaire et pourtant obligatoire. Il faut dire
que selon le dernier constat chiffré, si rien n’est fait d’ici 2022, les réserves de la CMR
s’épuiseront et 400.000 personnes seront privées de pension.
Dans une deuxième étape, le gouvernement mettra en place deux grands pôles de
retraites. Le premier concerne le système civil relevant de la CMR et du RCAR en tant que
système de base et complémentaire. Le deuxième, privé, sera géré par la CNSS, en plus d’un
régime complémentaire.
Pour conclure, le gouvernement estime que les retards apportés à l’adoption de cette
réforme depuis 2014 ont fait perdre au régime de retraite une somme de 10 milliards de DH.
De ce fait la reforme de la caisse de retraite doit être mise en place le plus vite possible pour
régler les déficits.