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Prenant le cas du secteur bancaire par exemple , dans lequel les primes
d’anciennetés sont fixées en se basant sur deux barèmes :
celui de la convention collective du secteur bancaire de 1956, révisée en
2014, (signée par toutes les banques hormis la BCP, et qui accorde par
ailleurs plusieurs autres avantages au personnel des banques et celui du
Code du travail de 2004.
Le premier, qui est moins avantageux pour les salariés, n’a pas été mis à
jour suite à l’entrée en vigueur du Code du travail ce qui explose un
scandale entre Le Crédit du Maroc est ses salariés lors de l’apparition du
rapport final d'une étude conduite par sa direction des ressources
humaines avec un cabinet externe au premier trimestre 2017 , ce dérnier
élucide une sorte de dérogation des article 350 et 353 du code du travail ,
qui donne la priorité à l’application des barèmes les plus avantageux pour
les salariés. Les écarts entre les deux barèmes sont conséquents: de 2%
entre 3 et 5 ans d’ancienneté, ils grimpent à 18,5% au-delà de 26 ans,
toujours en défaveur de la convention.
De plus , d’après une feuille de paie du CDM , la prime d’ancienneté n’était
pas reliée au salaire de base, mais calculée en fonction de deux élé- ments
dont la somme ne dépasse pas le SMIG : l’indice de base et de la
bonification.
La CDM dans ce cas sera dans l’obligation de versé le reliquat des primes
due a ses salarié , Mais seraient également concernés par ces
régularisations tous les organismes qui auraient dû percevoir des
cotisations sur ces primes : le fisc, la CNSS, la CIMR et les organismes de
retraite complémentaire.